AAARGH
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LA
GAZETTE DU GOLFE ET DES BANLIEUES
Nouvelle série
|
Numéro -- 2003
>[email protected]<
Nouvelles
en français et en anglais
Créée
en 1991 par Serge Thion
News in French
and English
Established
1991 by Serge Thion
|
KIM JONG IL DANSE SUR LE FIL
LE MOLLAH OMAR, IL SE MARRE
BIN LADEN MET SA LAINE
AL QAIDA TROTTE A DADA
LES USA, C'EST PLUS ÇA
BOUBOUCHE EST UN CLONE TRISTE
ABOLISH PRESIDENTIAL DICTATORSHIP
BUDGET MILITAIRE U.S.:
UN MILLIARD DE DOLLARS PAR
JOUR
ONE BILLION DOLLARS A DAY
SPENT BY THE PENTAGON
LES ARMES DE DESTRUCTION MASSIVE
DE BEN LADEN: UNE BOITE DE
CUTTERS
SI LES JUIFS SONT FAUX,
L'HISTOIRE JUIVE EST-ELLE VRAIE
?
LES PALESTINIENS ONT MILLE
FOIS RAISON
LES BONNES ÂMES VEULENT
SAUVER ISRAEL
NOUS VOULONS COULER ISRAEL
LE SIONISME EST UN CRIME
UN CRIME CONTRE LA POPULATION
LOCALE
UN CRIME CONTRE L'HUMANITE
UN CRIME CONTRE LES JUIFS
LES MENTEURS SONT A WASHINGTON
Avec la collaboration, volontaire
ou involontaire de: Jamie Lyons, Silvain Cypel, Barry Chamish,
Michel Dakar, Thierry Meyssan, le général David,
Gordon Thomas, Charles Lane, Bernard Fischer, Ari Fleischer, Haakon
Kolmanskog, Israel Shamir, Ilan Pappé, et beaucoup d'autres...
"Les policiers croyaient
avoir le bras droit de Ben Laden, un type d'Al-Qaida. Ils voulaient
me faire dire que c'était moi".
Abdezarak
Besseghir, le bagagiste de Roissy.
PRIX NOBLE
A chaque fois qu'un juif
n'est pas occupé à tuer un Arabe de ses propres
mains,
il se considère comme
un saint et réclame le prix Nobel de la Paix.
Shimon Tzabar,
www.israelimperialnews.org nov 2002
The U.S. tilt toward Iraq
was enshrined in National Security Decision Directive 114 of
Nov. 26, 1983, one of the few important Reagan era foreign policy
decisions that still remains classified. According to former
U.S. officials, the directive stated that the United States would
do "whatever was necessary and legal"
to prevent Iraq from losing
the war with Iran.
Michael Dobbs,
Washington Post, 30 Dec. 02.
If Americans are very lucky,
the entire system - leviathan state, fascized economy, poisoned
institutions, brutalized society and all - will collapse in their
lifetimes. If Americans are not very lucky, they will collapse,
and the system will survive into a dim gray future.
Personne ne nous critique
ni d'ailleurs n'a le droit de nous critiquer.
Ariel Sharon, Inter. Herald
Trib., 15 nov. 2002
Contenu
Edito
EDITO
1 Border line
Une nation comme les Etats-Unis s'est
fondée sur le génocide. La destruction de ceux qu'on
appelait les Peaux-Rouges et plus encore le vol de leurs terres
a été véritablement l'acte fondateur, le
pacte scellé dans le sang, qui a créé la
complicité infâme donnant naissance à cet
Etat qui est par nature expansionniste, massacreur et hégémoniste.
C'est pour cette raison fondamentale qu'il s'entend si bien et
qu'il a des liens si étroits avec l'un des seuls autres
Etats qui soient également fondés sur le massacre,
le vol des terres et le projet de génocide des autochtones,
à savoir Israël. On ne parle pas ici du Canada, de
l'Australie et de la Nouvelle-Zélande, qui résultent
eux aussi du vol et du génocide, mais qui sont en somme
des appendices anciens de l'Angleterre, prototype de toutes les
méthodes du colonialisme, d'abord appliquées, très
tôt, à l'Ecosse et à l'Irlande.
La comparaison vient naturellement à
l'esprit avec des petites nouvelles du genre de celle-ci: "Etroitement
surveillée du côté américain, la frontière
entre le Mexique et les Etats-Unis a été, entre
1998 et 2001, plus meurtrière que celle entre Israël
et la Palestine, 1573 clandestins y ayant péri, pour
la plupart perdus dans le désert."
Evidemment, le surnuméraire du
Monde qui a écrit cette phrase ne réalise
pas qu'Israël est un morceau de la Palestine, soustrait à
ses habitants, les légitimes possesseurs du sol. Et qu'il
ne peut donc pas exister de frontière "entre"
Israël et la Palestine, mais seulement des "lignes",
d'ailleurs vagabondes. Dans la plupart des territoires "américains"
(yankis) du nord de la frontière entre les Etats-Unis et
le Mexique, territoires qui portent tous des noms mexicains, "conquis",
c'est-à-dire volés par la force, au cours du XIXe
siècle, ils sont séparés par des lignes,
devenues "frontières" par abus de la force dominante,
force d'ailleurs essentiellement raciste. Les mêmes causes
produisent les mêmes effets. Le vol n'est pas accepté
par les populations autochtones. Elles se fichent pas mal des
agréments donnés par des politiciens pourris qui
entérinent le vol à main armée. Elles continuent
à se mouvoir et se comporter comme si elles étaient
chez elles. Et les voleurs, ou les descendant des voleurs continuent
à massacrer les légitimes possesseurs. Et ils n'y
vont pas de main morte. Chasse à l'homme, chiens, miradors,
patrouilles, hélicoptères, tout l'arsenal de la
coercition est employé contre des dizaines de milliers
de personnes, essentiellement des hommes, qui sont chez eux et
qui commettent le crime de chercher du travail. Comme Israël.
Plus ignoble, il n'y a pas.
2 Un attentat
bidon
La seule arme de masse dont dispose la
centrale des génocidaires qui occupent la Palestine est
"l'antisémitisme". En agitant ce spectre, il
doit être possible d'obtenir le soutien des juifs, individus
et communautés, qui vivent dans le vaste monde, en dehors
d'une Palestine qu'ils imaginent plus qu'ils ne la connaissent.
Périodiquement, les services secrets de l'entité
génocidaire commettent des attentats dans ou autour des
synagogues pour effrayer les juifs et les pousser, soit à
immigrer en Palestine, soit à se délivrer de leurs
bons et trébuchants écus pour les verser à
la caisse du génocide en cours contre les Palestiniens.
Aujourd'hui, le coût du génocide
devient énorme et dépasse de loin les possibilités
des "citoyens" de l'entité massacreuse appelée,
peut-être par une subtile dérision, ou en tout cas,
un sens remarquable du détournement historique, "Israël".
On le voit bien à la "forte délégation",
dixit la presse, qui vient de se rendre à Washington pour
réclamer une rallonge spéciale de 4 milliards de
dollars (les prix augmentent, y compris celui du génocide)
et une garantie sur un prêt de 10 milliards de la même
monnaie de singe, ce qui veut dire que les juifs se mettent en
situation de faire cracher aux contribuables américains,
dix milliards de leurs misérables dollars, en plus de tout
ce qu'ils donnent déjà. Quand ils pillaient un pays,
les Mongols de Gengis Khan prélevaient moins de richesses
sur le dos des locaux que le conglomérat juif (Israël+le
lobby juif local) n'en tire de ces crétins d'Amérique.
En France, il y a eu quelques tentatives
de brûler des locaux, mais tout à fait artisanales.
Ensuite un immense tam-tam a créé l'émotion
dans le monde entier, qui est maintenant persuadé que la
France est un pays où les juifs vivent dans une terreur
abjecte et rasent les murs quand ils osent sortir. C'est du moins
ce qu'on peut lire dans la presse américaine.
Et puis il y a cette attaque sur la personne
du rabbin Gabriel Farhi. Certains aspects de cette agression arrêtent
l'attention. Les coups de couteau dans le ventre ont été
"superficiels". Pour que des coups de couteau dans le
ventre soient "superficiels", il faut que le couteau
ait été tout petit, du genre canif, mais un petit
canif. Donc on ne cherchait pas à tuer le malheureux rabbin,
mais à faire parler de l'agression. Car comme le disait
un célèbre mafieux sur son lit de mort au prêtre
qui le confessait, il faut mettre "le pouce à droite":
si l'on veut tuer quelqu'un avec une lame, il faut la planter
dans le ventre, avec le pouce à droite, le tranchant vers
le haut, et remonter. Tous les candidats au seppuku savent
ça. Donc il s'avère qu'on n'a pas voulu tuer
le rabbin. Ensuite, on va brûler sa voiture dans un deuxième
sous-sol. Il a reçu une lettre le matin même de l'agression.
Ou plutôt il a trouvé par terre une lettre adressée
à son voisin juif et qui contenait des menaces, ce qui
lui permet d'avoir un "témoin" de la réception
de cette lettre. La manipe est grossière. Citée
par Le Monde du 8 janvier, la lettre comporte cette phrase:
"Nous lancerons contre lui le djihad, châtiment réservé
aux ennemis de notre cause". Cette lettre fait donc porter
le chapeau aux "islamistes". Bien. Il fallait s'y attendre.
Mais aucun musulman, même ivre de
vengeance, ne pourrait écrire une phrase où le "djihad"
serait représenté comme un "châtiment".
Le "dhihad" est un "effort" sur soi-même.
Cette seule bêtise prouve, sans l'ombre d'un doute,
que cette lettre, envoyée quelques heures avant le coup
de petit canif, n'a pas été écrite par un
musulman. La seule alternative raisonnable, c'est qu'elle ait
été écrite par un juif. Seul un juif peut
donner de l'importance à un rabbin ou une synagogue. Les
autres, les goyim, les non-juifs, se foutent pas mal des rabbins
et de leurs mômeries.
Il apparaît donc que cet attentat-bidon
est une nouvelle manoeuvre des services spéciaux de l'entité
israélienne pour faire pression sur les juifs français,
et accessoirement sur le gouvernement pour qu'ils se magnent le
train et envoient le gross-pognon dans les caisses du Grand Projet
d'expulsion de tous les Arabes et de leur déportation à
Karakoroum.
[Depuis que ces lignes ont été
écrites, au lendemain de l'attentat-bidon, la presse elle-même
a été obligée de révéler que
les constatations faites par les médecins montraient clairement
qu'il y avait eu supercherie. Pourtant, on avait vu se précipiter
pour "rendre hommage" au charlatan, une cohorte d'anciens
premiers ministres (Fabius, Balladur, Juppé, et même
le caillassé Jospin, tous dûment calottés
ou chapeautés) pressés de ramper devant la Synagogue
et dans la synagogue. Malgré sa belle éloquence,
Me Zaoui n'a pas convaincu dans la conférence de presse
où il a tâché de réhabiliter cet imbécile
de Fahri qui avait monté sa petite machination en prenant
les autres pour des idiots.]
3 Les espions
qui viennent du chaud
La direction effective du Bétar
(voir plus bas) est habituellement réservée à
un honorable correspondant du Mossad à Paris, siégeant
à l'ambassade. C'est lui qui fournit l'argent et la logistique
à cette bande de boeufs qu'il utilise au gré de
ses besoins, enquêtes et coups de mains, le travail simple
pour lequel il n'y a pas besoin de faire venir la main d'oeuvre
spécialisée de l'«Institut». C'est à
l'influence du Mossad qu'il faut attribuer le fait que les révisionnistes
n'ont pas été assassinés. Nous savons que
de tels projets se sont tramés dans certains cercles sionistes,
au cours des années 80, mais la spécialité
du Mossad est de jouer avec les manifestations d'antisémitisme,
quitte, le cas échéant, à suppléer
à leur absence. L'irruption du révisionnisme a été
pain bénit pour le Mossad qui n'avait plus qu'à
en tirer profit, à condition de contrôler la bande
d'énergumènes qui peuplent le (minuscule) Bétar,
ce qui a été fait, non sans bavures.
Aujourd'hui, l'absence d'un représentant
du Mossad pour faire fonctionner le Bétar est le témoin
d'une grave crise interne des services israéliens, dont
on a tous les signes depuis assez longtemps. On en trouvera des
indications cryptées dans la production d'un auteur qui
est évidemment un porte-parole du Mossad, Gordon Thomas.
Voir le site GLOBE-INTEL à:
<http://www.globe-intel.net/>
En ce moment, il est lancé dans une vaste campagne d'intox
pour faciliter l'entrée en guerre de Bush, en présentant
des histoires totalement invraisemblables comme provenant de l'intérieur
du régime irakien, garanties sur facture par le Mossad.
C'est les Mille et Une nuits.
Le Mossad n'est plus ce qu'il était.
Il s'est fait pincer bêtement dans les affaires du 11 septembre
aux Etats-Unis. (Voir plus bas, dans "Les
Mystères de New York"). Il s'était déjà
ridiculisé, au début de l'an 2000, dans une de ses
opérations tordues: après avoir recruté des
Afghans shi'ites, probablement dans les camps de réfugiés,
en Iran ou ailleurs, le Mossad a eu le brillant projet de les
infiltrer dans la nébuleuse islamiste. L'idée était
de les présenter comme des tabligh, maîtres
de l'enseignement coranique, dans un endroit périphérique
et de les faire avancer vers le centre présumé de
ladite nébuleuse. Mais les onze bougres n'ont pas passé
inaperçus à l'aéroport de Calcutta, en partance
pour Dacca. Ils ont été pris pour des terroristes
potentiels, ce qu'ils sont en réalité, et coincés.
L'ambassade israélienne à New Dehli a dû faire
des pieds et des mains pour "rapatrier" ces misérables.
Le Mossad, que le ridicule ne tue pas, trouvera bien à
les employer pour les opérations en Irak, qui sont en cours.
Voir l'hebdomadaire indien The Week,
daté du 6 février 2000.
<http://www.the-week.com/20feb06/events2.htm>
Dans un régime qui est en gros
dirigé, depuis 40 ans, par des anciens généraux
et des anciens des services d'espionnage, il ne faut pas s'étonner
de voir un état-major et des services totalement politisés
et en grande partie paralysés par les durs affrontements
de personnes, toutes plus corrompues les unes que les autres,
qui se succèdent dans les sphères du pouvoir. Dans
l'état actuel des choses, la décomposition semble
assez avancée.
VOIR le dossier Mossad (articles de presse,
mais révélateurs) rassemblé par David Irving
sur son site:
<http://www.fpp.co.uk/BoD/Mossad/index.html>
Voir aussi, plus bas, la décision du Mossad de recourir
à nouveau aux assassinats en dehors du Moyen Orient. Vincent
Monteil a écrit un livre superbe pour décrire cette
politique qui a été appliquée en Europe,
et singulièrement en France, pour des résultats
extrêmement négatifs: Dossier secret sur Israël:
le terrorisme, Paris, Guy Authier, 1978, difficile à
trouver; mais c'est un terrible livre de justice.
28 janvier 2003
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1 LA PALESTINE MARTYRISÉE PAR LES SAUVAGES
LA
POLITIQUE DE LA DÉPOSSESSION
46 % des terres
de Cisjordanie sont devenues "israéliennes" par
la politique du fait accompli, selon l'ONG B'Tselem
- Alors que l'attention
des diplomates et des médias se focalise, légitimement,
sur les morts et les blessés du conflit israélo-palestinien,
sur le terrorisme et sa répression -- couvre-feux et bouclages
imposés aux civils, "liquidations ciblées",
arrestations et "internements administratifs" -- Israël
poursuit avec détermination une politique de faits accomplis
qui modifie la donne en profondeur sur le terrain. Des rapports
récents des ONG israéliennes B'Tselem et Icahd
(Comité israélien contre les démolitions
de maisons) et du mouvement La Paix maintenant permettent de
dégager un état des lieux partiel.
- Les territoires annexés
de fait par le "mur de protection".
- D'une longueur prévue
de 360 km, presque exclusivement tracé au-delà
de la "ligne verte" (frontière de 1967), seulement
une vingtaine de kilomètres sont construits, au nord,
devant les villes de Kalkilya et Tulkarem et près de Jérusalem.
Finalisé, il annexerait de fait 7 % de territoire palestinien
(400 km2). Kalkilya est déjà privée de 15
% de son territoire municipal, dont ses terres fertiles. Plusieurs
dizaines de villages se retrouveront soit à "l'intérieur"
du mur, leurs terres restant de l'autre côté, soit
l'inverse ; dans les deux cas sans accès possible à
leurs champs. Icahd estime que 90 000 villageois palestiniens
sont menacés d'être privés de moyens d'existence.
- Expropriations et saccages
des terres agricoles.
- Hormis celles jugées
nécessaires à la construction du mur, Israël
exproprie continuellement des Palestiniens de leurs terres, essentiellement
agricoles, mais aussi périurbaines, pour des motifs de
sécurité. L'expérience depuis 1967 démontre,
selon les ONG, que, dans 90 % des cas, elles sont remises plus
tard à des colonies. Souvent, les Palestiniens ne se voient
pas offrir de compensation. Quand c'est le cas, ils refusent
fréquemment, ces indemnités risquant de valoir
acceptation.
- Des arasements de vergers
sont effectués par l'armée, par exemple lorsque
des arbres fruitiers perturbent la visibilité pour défendre
une implantation. De leur côté, une minorité
de colons activistes et armés harcèlent les paysans
palestiniens, dévastant les vergers à proximité
de leurs implantations ou empêchant semailles et cueillette.
Dans la quasi-totalité des cas, l'armée n'intervient
pas, sinon pour interdire l'accès à leurs champs
aux agriculteurs palestiniens, Tsahal se déclarant "incapable
d'assurer leur protection face aux colons".
- A Yanoun, fin octobre,
les colons ayant bouché leur source, cassé leur
générateur électrique et coupé leurs
oliviers, vingt-cinq familles ont abandonné le village.
D'autres communes sont peu à peu délaissées
par leurs occupants. En octobre et novembre, les écrivains
Amos Oz et David Grossman, les généraux de réserve
Shlomo Gazit et Nehemia Dagan et des intellectuels israéliens
sont venus protéger des paysans palestiniens pour qu'ils
puissent cueillir leurs olives. Les ONG israéliennes évoquent
un "transfèrement" forcé de populations
palestiniennes en Cisjordanie faute de subsistance.
- Les routes de contournement
qui paralysent les Palestiniens.
- Passant parfois à
50 mètres des villages palestiniens, mais réservé
aux seuls Israéliens, un réseau routier sillonne
le territoire de part en part. Il restreint les mouvements des
Palestiniens entre 190 parcelles séparées et les
oblige à emprunter des petites routes parsemées
de check-points. Ajouté aux bouclages, l'effet est dévastateur.
Selon les ONG, ces restrictions feront perdre en 2002 jusqu'à
60 % de leurs revenus aux agriculteurs palestiniens, en privant
leur production de débouchés. "Il est plus
facile, dans les villes palestiniennes, de trouver une goyave
produite en Israël que dans un village palestinien voisin",
écrit le quotidien Haaretz. Explication: les distributeurs
israéliens, eux, y ont accès sans entrave.
- Les démolitions
de maisons et les interdictions de bâtir.
- Les démolitions,
systématiques lorsque les coupables sont identifiés,
concernent d'abord les logements des familles des auteurs d'attentats,
mais pas seulement. La plupart sont motivées par des "raisons
de sécurité". En septembre, 34 logements construits
par une association ouvrière de Ramallah (ville en secteur
A, palestinien) ont été détruits par l'armée,
car ils empiétaient sur le secteur B (israélo-palestinien).
Entre 1 000 et 1 500 familles auraient reçu un avis d'expulsion
avant démolition. Dans les secteurs B et C (sous contrôle
israélien total), soit 81 % de la Cisjordanie, Israël
n'alloue quasiment aucun permis de construire aux Palestiniens.
Naplouse (158 000 habitants) ne peut s'étendre à
cause des colonies qui l'entourent, dont les terres bordent ses
premières maisons. A Itamar, 700 Israéliens empêchent
toute extension de Beit Furik (9 000 Palestiniens).
- Le cas d'Hébron.
- Le 29 novembre, après
une embuscade ayant fait douze morts israéliens, neuf
militaires et trois vigiles colons, dans la zone H2 sous contrôle
israélien (où vivent 20 000 Palestiniens), le gouvernement
a décidé de créer une "continuité
territoriale juive " le long de la "route des fidèles"
, où résident 500 colons. A cet effet, le général
Kaplinski a donné l'ordre de démolir les maisons
de 110 familles palestiniennes ainsi que de nombreux bâtiments
historiques de la vieille ville, certains remontant à
la période mamelouke (XVe siècle).
- La poursuite de la
colonisation.
- Depuis l'accession d'Ariel
Sharon au poste de premier ministre (février 2001), 44
nouvelles colonies ont été créées
en Cisjordanie. Et ce alors que de moins en moins d'Israéliens
viennent s'y établir : le solde positif n'était
que de 2 600 personnes en 2001.
- Vers un "Très
Grand Jérusalem".
- L'extension du "Grand
Jérusalem" à la "conurbation de Jérusalem"
en Cisjordanie est la priorité des priorités des
autorités israéliennes.
- En conclusion,
- B'Tselem estime que, entre
les mesures "légales" et les ordres militaires,
46 % des terres de Cisjordanie sont déjà "israéliennes
de fait", les Palestiniens en étant exclus ou pouvant
"légalement" l'être à tout instant.
Dans son introduction, le rapporteur de l'Icahd juge que la batterie
de mesures mises en place par Israël en territoires palestiniens
"met en péril, dans la pratique, la possibilité
d'une solution politique à l'avenir avec deux Etats, dont
un Etat palestinien viable à côté d'Israël".
-
- Sylvain Cypel
- Le Monde, 2 janvier 2003.
SÉBILLE
- Un criminel de guerre
sioniste fait la manche à Washington: Une délégation
sioniste de haut rang est actuellement à Washington pour
négocier avec Condoleeza Rice l'octroi à Israël
par Washington, d'une part, de garantie pour un emprunt de 8
milliards de $ et, d'autre part, d'une aide militaire supplémentaire
de 4 milliards de $. C'est le prix auquel les sionistes ont évalué
leur participation à la guerre contre l'Iraq, dont les
contours avaient été tracés par Sharon lors
de sa visite à Bush l'automne dernier et les détails
militaro-techniques élaborés par des militaires
de haut vol des deux parties successivement à Washington
et à Tel Aviv. On escompte la réponse publique
US d'ici un mois, juste avant l'invasion attendue de l'Iraq.
La délégation sioniste est dirigée par l'avocat
Dov Weissglass, l'homme à tout faire de Sharon et comprend
un criminel de guerre d'envergure. Il s'agit du général
Amos Yaron, actuellement directeur général du ministère
sioniste de la Défense. Yaron était le numéro
2, après Sharon, de l'invasion du Liban en 1982. En tant
que commandant des forces sionistes qui occupaient Beyrouth,
il a supervisé en septembre 1982 le massacre des réfugiés
palestiniens et des habitants libanais de Sabra et Chatila, ordonnant
notamment à ses hommes de tirer des fusées éclairantes
de nuit sur ces camps pour permettre aux auteurs du massacre
d'y voir clair. Il a ordonné aussi à ses hommes
de renvoyer vers les camps -- et vers la mort -- les civils qui
tentaient de fuir la zone des massacres. La nuit précédant
les massacres, Sharon avait prétendu -- c'était
un mensonge - que les Palestiniens étaient les auteurs
de l'attentat qui venait de coûter la vie au Président
à peine élu, Béchir Gemayel, leader des
Phalanges chrétiennes pro-sionistes. Le commanditaire
de l'attentat était en fait le chef de guerre et gangster
Elie Hobeika, qui, après avoir été un harki
au service de l'armée israélienne, devait tourner
casaque et se mettre au service de l'armée syrienne. Il
y a quelques mois, Hobeika, qui avait annoncé son intention
de témoigner à Bruxelles sur le massacre de Sabra
et Chatila, auquel il était partie prenante, et sur le
rôle joué par Sharon et Yaron, était assassiné
par les services israéliens au Liban. Depuis son élection,
Bush et son administration n'ont jamais fait aucune allusion
à Sabra et Chatila et au rôle joué dans ce
massacre par Sharon et la direction politico-militaire sioniste.
Il faut enfin ajouter que Yaron a été nommé
au poste qu'il occupe actuellement par le "travailliste"
Ehud Barak, militaire assassin le plus décoré de
l'entité sioniste.
<http://quibla.lvo.info/>
ILS
ONT LA COLIQUE
- Les écrivains
de gauche se remettent en question
-
-
- (c'est-à-dire
qu'ils ont une furieuse envie de passer à droite)
-
-
- Dans une interview accordée
au quotidien Haaretz, les deux écrivains de gauche
MM. Oz et Grossman se sont remis en question. Les deux écrivains
parlent de la sensation qui les accompagne depuis le début
de l'Intifada armée: ils croyaient être devenus
un peuple comme les autres mais la réalité semble
avoir dépassé leurs rêves.
- «Mon sentiment
est que depuis le début de l'Intifada et des actes antisémites
de par le monde, quelque chose a changé. L'Israélien
moderne, qui pensait être devenu universel, qui surfe sur
Internet et possède les câbles se retrouve soudain
faisant partie d'une sorte de destin tragique du peuple juif,
lui qui pensait que ce concept n'existait plus» a déclaré
Grossman. [Ce type doit vivre sur la lune ]
- Oz quant à lui
s'est déclaré «horrifié par la haine
de l'intelligentsia israélienne de gauche pour tout le
peuple israélien. Ils ne détestent pas seulement
les habitants des implantations, les religieux, la droite et
les nationalistes. Ils détestent aussi l'orthodoxie, la
musique israélienne, les chansons du peuple, les souvenirs,
tout».
- Pour Grossman, le lynch
de Ramallah a été pour lui un tournant. «J'ai
compris que les Arabes ne nous accepteraient jamais. Parfois
je me dis qu'il n'y a aucune chance. Je regarde la carte de la
si petite Israël, les pays qui l'entourent et je suis désespéré.
Selon moi, la gauche est un échec, même si je suis
fier d'en faire partie ».
- Arutz 7, 12 janvier 2003.
Une seule solution: l'an prochain à
New York.
ON
DEMANDE UN FÜHRER
Le Betar, mouvement
sioniste musclé, est victime de la guerre interne au Likoud
de France
[Note: quand un journal parle de mouvement
"musclé", il veut dire rassemblement de brutes
épaisses qui ne savent faire qu'une chose: cogner.]
- Le mouvement de jeunesse,
très marqué à droite, n'a plus de responsable
depuis le mois de juin. Une conséquence des déchirements
du Likoud de France, dont le président vit en Israël.
- Le Betar ne répond
plus. Ce mouvement sioniste de jeunesse, qui est une branche
du Likoud, n'a plus de responsable en France depuis le mois de
juin: le dernier "chaliah", David Mansour, est retourné
en Israël et n'a pas été remplacé.
La place laissée vacante par le Betar dans l'aile droite
de la communauté juive de France est en train d'être
grignotée par la Ligue de défense juive, un groupuscule
proche des idées du rabbin Meir Kahana: dans les manifestations
pro-israéliennes, les drapeaux jaunes de la Ligue, marqués
d'un poing levé sur fond d'étoile de David, ont
remplacé les drapeaux bleus frappés du Lion de
Juda, symbole du Betar. [Voir plus bas, "ratonnade à
Jussieu"]
- La crise est profonde:
elle affecte tout le Likoud de France. Un combat des chefs oppose
en effet le président en titre, le très controversé
Jacques Kupfer, et Alex Moïse, porte-parole et membre exécutif
du parti, qui a longtemps fait figure de dauphin.
- Jacques Kupfer n'a jamais
brillé par sa modération: au lendemain de l'assassinat
d'Itzhak Rabin, il avait regretté que le défunt
premier ministre n'ait pas été jugé par
un tribunal militaire pour avoir signé les accords de
paix d'Oslo. Installé en Israël depuis deux ans,
il a néanmoins gardé le titre de président.
"A la demande de mes amis", explique-t-il, même
s'il est "difficile d'être président en exercice
à 4.000 km de distance". Il a donc donné le
titre de "président délégué"
à Frédéric Nordmann, jusqu'ici vice-président.
Devenu une sorte de président honoraire, Jacques Kupfer
n'en continue pas moins, d'après certains, de "diriger
la nouvelle équipe, qui lui obéit au doigt et à
l'oeil".
- La bataille entre les
camps Kupfer et Moïse est féroce. Cet été,
après quelques jours d'absence, Alex Moïse, arrivant
dans les bureaux parisiens du Likoud, a trouvé porte close,
les serrures avaient été changées. Perdant
son droit d'entrée dans les locaux, M. Moïse s'est
aussi vu contester son titre de membre du bureau exécutif
du Likoud de France par les proches de M. Kupfer.
- Alex Moïse fait le
constat d'une perte d'influence du Likoud dans la communauté
juive de France: "On est passé d'un Likoud extrême
avec Kupfer à un Likoud inexistant !" Le mouvement
se trouve sans chef au moment même où ses idées
n'ont jamais été aussi répandues dans la
communauté organisée: "Aujourd'hui, souligne
M. Moïse, le discours ambiant dans des mouvements BCBG comme
l'Union des étudiants juifs de France (UEJF) est semblable
à celui que nous tenions il y a dix ans. Rétrospectivement,
on nous donne raison..."
- "Le triomphe de
nos idées"
- Cette interprétation
est confirmée par Pierre Itshak, porte-parole de la Ligue
de défense juive, proche politiquement du Herout, parti
israélien d'extrême droite. Il affirme que
"la thèse du transfert des Palestiniens progresse.
Ce qu'on appelle une radicalisation n'est en fait que le triomphe
de nos idées".
- Au-delà d'une lutte
pour le pouvoir, ce conflit traduit surtout une querelle idéologique
au sein du Likoud mondial, dont M. Kupfer a été
élu président l'été dernier. Son
autorité y est déjà contestée. Seize
pays sur vingt-huit ont fait appel contre lui devant le tribunal
interne du Likoud mondial, lui reprochant notamment ses méthodes
autoritaires de "népotisme". Selon l'intéressé,
il s'agirait d'une manoeuvre de Mikaël Adari, secrétaire
général du Likoud mondial depuis 1994 et favorable
à Alex Moïse dans la querelle en France.
- Pour M. Adari, l'enjeu
est idéologique: "En raison des excès de Jacques
Kupfer, j'ai toujours été en contradiction avec
lui, à tel point que les membres du Likoud de France m'appellent
"le gauchiste"", s'amuse-t-il. Pourtant, le secrétaire
général du Likoud mondial est loin d'être
une colombe: fervent nationaliste sioniste, il se définit
lui-même comme un "libéral dans la filiation
de Jabotinsky", père fondateur de la droite israélienne.
- "Tant que Kupfer
était en France, cela ne posait pas de problèmes
majeurs, poursuit M. Adari, mais il est hors de question qu'il
utilise ici les mêmes méthodes." En fait, pour
beaucoup au Likoud, M. Kupfer sent le soufre. Il a été
évincé en Israël de plusieurs postes à
responsabilités dans des structures sionistes qu'il croyait
lui être acquises, l'Agence Juive et le Keren Kayemeth
Leisrael (KKL, Fonds national juif).
-
- Catherine Dupeyron (à
Jérusalem) et Xavier Ternisien
- Le Monde, 12-13 janvier 2003.
Voir, ci-dessous, une biographie de leur
père à tous:
LE
PÈRE DU FASCISME JUIF
Lone Wolf: A Biography of Vladimir
(Ze'ev) Jabotinsky by Schmuel
Katz. Ce livre est une hagiographie hypersioniste, très
chère, mais évidemment très révélatrice.
Jabotinsky est le père spirituel des Menahem Begin, Netanyahou,
Sharon et de la bande d'assassins qui gouvernent Israël.
Ces gens-là revendiquent leur filiation. Le Hitler juif,
c'est lui.
- But his story goes beyond
the story of Vladimir Jabotinsky. It addresses the culpability
of British anti-Semitism in today's Middle East. "Anyone
hungry for knowledge will find Katz's book filling. In an age
characterized by a loss of historical memory and 'sound-byte
news,' Lone Wolf is a good antidote to historical amnesia."
Manhattan Jewish Sentinel
- Barricades, Fort Lee,
(New Jersey), $100.00 (2-vol., boxed) Cloth 6 x 9 1855 pages,
ISBN: 1-56980-042-1
<http://www.barricadebooks.com/order_info/index.html>
-
- APPEL POUR
LA DEFENSE DE LA LIBERTE D'EXPRESSION ET D'INFORMATION
-
-
- Nous, femmes et hommes
issus du milieu associatif, présidents/es d'association
ou de collectifs, militant/es de la défense des droits
humains et des libertés d'ici et d'ailleurs, dénonçons
les pressions, les mises en demeure, les intentations de procès
envers tous ceux qui osent soutenir la résistance palestinienne.
Nous pouvons comprendre que ces positions dérangent ceux
et celles qui de près ou de loin soutiennent la colonisation
de la Palestine, ou qui dénoncent les violences sans remettre
en question le sionisme. Mais nous ne pouvons pas leur permettre
d'insulter ou d'accuser certain/es d'entre nous, cherchant par
ce fait à nous réduire au silence. Nous ne nous
tairons pas, car en soutenant la libération de la Palestine
nous défendons aussi notre droit à la parole. Nous
avons toujours, au nom de la défense de cette fameuse
"liberté d'expression" si chèrement acquise
et si durement défendue par nos anciens, recherché
les débats, les échanges, surtout lorsqu'ils sont
contradictoires, car les idées ne prennent de sens que
lorsqu'elles peuvent s'échanger ou se confronter. Empêcher
les associations, les comités, les animateurs de radios,
les journalistes, de s'exprimer en faisant pression sur eux afin
de clore tout débat sur le sionisme, occulte actuellement
le véritable débat démocratique.
- Après avoir soutenu
Daniel Mermet, animateur de l'émission "Là-bas
si j'y suis", le Directeur de "Radio Méditerranée",
la CAPJO (Coordination des Appels pour une Paix juste au Proche-Orient),
nous amenons notre soutien à la journaliste Madame Rabha
Attaf, qui a eu le courage de dénoncer, dans une Tribune
libre du site "Solidaires du peuple palestinien", les
propos injurieux de M. Roger Cukierman président du CRIF
(Conseil Représentatif des Institutions Juives de France)
après le premier tour des élections présidentielles
d'avril 2002. "Le succès de Le Pen est un message
aux Musulmans de se tenir tranquille, parce qu'il s'est toujours
opposé à l'immigration musulmane", affirmait-il
(journal israélien Ha'aretz du 23 avril 2002).
Nous ne sommes pas tous musulmans, certain/es sont chrétiens,
juifs, d'autres libres penseurs ou athées, mais nous condamnons
tous, les propos injurieux de M. Cukierman et refusons toutes
les accusations et procès intentés aux défenseurs
des droits humains.
- Paris, le l8 novembre
2002
- Premiers signataires
: François Burgat, politologue, CNRS, Sanaa, Ginette Hess
Skandrani, journaliste indépendante, Jean-François
Poirier, philosophe, Mondher Sfar, historien, Nicole Barrière,
poète sociologue, Mohamed Bousry Ahmed, cadre, Jalel El
Gharbi, universitaire, Claudine Roméo, universitaire,
Aïcha Alice Brahim, cadre bancaire, Jean Paul Cruse, journaliste,
Philippe Tancelin, poète, philosophe, universitaire, Rachida
Lambert, chimiste, Rosine Arroyo, animatrice culturelle, Maryse
Bordet Maugars, enseignante, Jean Chazy, professeur d'arts plastiques,
Mahres Chabbi, fonctionnaire, Agnes Muliga, étudiante,
Arnaud Muller, étudiant, Maria Poumier, universitaire,
Le Pape Rozen, directrice de production, Diore Mikael, cuisinier,
Immas Abdelmadjid, professeur, Chafia Djemame, militante associative,
Daniele Mourgue, professeur, Mourad Faher, cadre.
Merci d'envoyer votre signature à
l'adresse suivante:
<[email protected]>
<http://www.solidarite-palestine.org/>
ACH,
LIBERTÉ DE LA PRESSE, YA YA !
- Israel government
orders newspaper closed for two years
-
-
- From : "Gale Courey
Toensing" <[email protected]> Date : Sun, 22 Dec 2002
Subject : Israeli gov. shuts down newspaper that criticized occupation.
Israel government orders newspaper closed for two years
- Occupied Jerusalem :
22 December, 2002 (IAP News) The Israeli interior minister on
Sunday ordered an Israeli weekly newspaper closed for two years
for making harsh criticisms of the Israeli occupation and apartheid
rule in the West Bank and Gaza Strip. The Israeli state-run radio
said Interior Minister Eli Yeshai decided to close down Sawt
al Haq Walhurriya (Voice of Truth and Freedom), a weekly
newspaper, published by the Islamic movement in Israel in the
Arab Israeli town of Um El-Fahm. The radio quoted unidentified
government sources as accusing the paper of supporting the Palestinian
struggle against the Israeli colonialist rule. The paper's editor
Tawfiq Eerer criticized the closure order, saying Israeli democracy
was still too fragile and undeveloped to tolerate dissenting
voices.
- "Israel is a democracy.
However, when it comes to non-Jews, democracy becomes spasmodic
and intolerant of dissenting views," Eerer said. Israel
routinely closes down publications and electronic media in the
Occupied Territories and arrests Palestinian journalists for
communicating to the outside world Israeli repressive measures
against Palestinians, thus making its claim of being the "only
democracy in the region" rather dubious. In a recently
published first worldwide index of press freedom, Reporters Without
Borders ranked Israel 92nd out of 139 countries surveyed. Neighboring
Lebanon ranked 56th in the survey. In their report, the group
stated : ...."in the West Bank and Gaza, Reporters Without
Borders has recorded a large number of violations of the International
Covenant on Civil and Political Rights which guarantees press
freedom and which Israel has signed. Since the start of the Israeli
army's incursions into Palestinian towns and cities in March
2002, very many journalists have been roughed up, threatened,
arrested, banned from moving around, targeted by gunfire, wounded
or injured, had their press cards withdrawn or been deported."
- The full report can
be read online at :
- <http://www.rsf.fr/article.php3 ? id_article=4116>
AMBIANCE
La police israélienne a effectué
des saisies record de LSD et de cocaïne qui arrivaient dans
le pays en prévision des fêtes de fin d'année.
On sait que la jeunesse israélienne se came de plus en
plus et qu'une bonne partie des réseaux internationaux
de trafic sont sous le contrôle de la pègre israélienne.
FOLLE
VISION
Le point de vue de certains Israéliens
qui, dans la droite, tentent de s'expliquer ce qui se passe:
- British Freemasonry
Covets Israel
- By Barry Chamish
-
-
- Without British Freemasonry
there would be no modern state of Israel. In the 1860s, the British-Israelite
movement was initiated from within Freemasonry. Its goal was
to establish a Jewish-Masonic state in the Turkish province of
Palestine. Of course, that would mean dealing with the Turks
at some point down the line, but first the country would have
to be repopulated with Jews. And the idea wasn't to bring in
more of the same religious Jews who already were the majority
in Jerusalem and elsewhere, but the kind of Jews who would eventually
accept the Masonic view of history.
- Initially, British Jewish
Masonic families like the Rothschilds and Montefiores provided
the capital to build the infrastructure for the anticipated wave
of immigration. However, luring the Jews to Israel was proving
difficult. They, simply, liked European life too much to abandon
it. So Europe was to be turned into a nightmare for the Jews.
- This led to the rise of
pogroms and Zionism. The leader of Zionism, Theodore Herzl certainly
had some British support but he apparently was not thinking in
terms of a Masonic state. He died mysteriously in 1905 at the
tender age of 43, and the movement fell into British hands under
the immoral leadership of one Chaim Weizmann.
- Then things began moving
quickly. British Masons like Arthur Balfour and Herbert Samuel
led the campaign for official British recognition of a Jewish
homeland during World War One. At the same time, a million British
troops, badly needed in the trenches of Europe, were sent marching
to Palestine to oust the Ottomans.
- When the war ended, the
campaign for a Jewish state went into full speed at Versailles.
In 1919, The Royal Institute of International Affairs was founded
in London and two years later, the Council on Foreign Relations
began its nefarious activities in New York. Their agendas called
for a world governmental takeover and a global religion based
in Jerusalem.
Etc. voir la suite: <http://www.rense.com/general28/brit.htm>
PETITE
SCÈNE ISRAÉLIENNE
- Senior UK
peace and human rights activist Angie Zelter not allowed to testify
against settler ; due to be deported ...at least if the judge
upholds the government's decision
-
-
- 52-year-old English
humanitarian worker Angie Zeltzer arrived Sunday evening at Ben
Gurion Airport, and was denied entrance to Israel. She came in
order to testify in a criminal trial against a settler from Kiryat
Arba who assaulted her, cursed her and spat at her face, when
she photographed him throwing stones at Palestinians in Hebron
and injuring a young boy badly. She decided to fight the deportation
order. Her lawyer, attorney Shamai Leibowitz, filed a petition
in the Tel Aviv district court. The authorities realized that
soon a judge might issue an interim injuction, so before the
judge on duty could be found, the Ministry of Interior officials
tried to force her onto an airplane.
- She was assaulted by
the Head of the Immigration Police in the airport, wrapped up
in a blanket, and forcefully dragged to an Austrian Airlines
airplane. She screamed for help, and tried to resist but they
violently threw her onto the airplane. She continued shouting
for help, and the pilot refused to take off. The pilot ordered
the government officials to take her off the airplane. Weeping
and crying she was brought back to the cell at the airport. Meanwhile,
at 20 : 00, the judge on duty finally issued a stay of the deportation,
and scheduled a hearing for Tuesday, December 31, at 11 : 30
AM at the District Court in Tel Aviv.
-
- From <[email protected]> Date sent : Mon, 30 Dec
2002. Mon, 30 Dec 2002 "Gush Shalom (Israeli Peace Bloc)"
<i[email protected]>
LA
BAFFE
Décision très importante
prise par le Conseil d'administration de l'Université Paris
VI, qui regroupe environ 30.000 étudiants, 4.000 chercheurs
et enseignants-chercheurs, 3.000 personnels administratifs, techniques,
ouviers et de service. Le conseil d'administration de l'université
Paris VI a adopté le 16 décembre 2002 (par 22 voix
pour, 4 voix contre, 6 abstentions et 1 refus de vote) une motion
suspendant les collaborations avec Israël, dans les termes
suivants: "L'occupation israélienne des territoires
de Cisjordanie et de Gaza rend impossible l'activité d'enseignement
supérieur et de recherche de nos collègues palestiniens:
le renouvellement de l'accord d'association Union Européenne
- Israël, en particulier en matière de recherche (6
ème PCRDT), constituerait un soutien à la politique
actuelle de l'Etat israélien et serait en contradiction
avec l'article 2 de cet accord ("Les relations entre les
parties, de même que toutes les dispositions du présent
accord, se fondent sur le respect des droits de l'Homme et des
principes démocratiques qui inspire leurs politiques internes
et internationales et qui constitue un élément essentiel
du présent accord"). En conséquence, le conseil
d'administration de l'Université Pierre et Marie Curie
:
-- se prononce pour le non renouvellement
de l'accord d'Association UE-Israël,
-- demande à nos collègues
enseignants chercheurs, exerçant dans les universités
israéliennes, de prendre clairement et rapidement position
sur la situation concrète faite aujourd'hui tant à
nos collègues enseignants chercheurs des universités
palestiniennes qu'à leurs étudiants et étudiantes
et de mettre en oeuvre tous les moyens dont ils disposent pour
aider les uns à exercer leur métier et les autres
à étudier,
-- mandate le président de l'université
pour nouer des contacts avec les autorités universitaires
israéliennes et palestiniennes afin d'oeuvrer dans le sens
de la paix et pour qu'il soumette l'ensemble de ces questions
à l'assemblée de la conférence des présidents
d'universités.
Aussitôt on a vu sortir de leurs
cavernes les bruyants partisans du génocide.
- Manifestation
contre "l'appel au boycott" des universités
d'Israël
-
- Plusieurs centaines
de personnes -- 2.500 selon la police -- ont manifesté,
lundi 6 janvier, devant le campus de Jussieu, à Paris,
pour dénoncer une motion de l'université Paris-VI
appelant à la remise en cause des accords de coopération
entre l'Union européenne et Israël (Le Monde
du 7 janvier). Rassemblés à l'appel de l'Union
des étudiants juifs de France (UEJF), Bernard-Henri Lévy,
Alain Finkielkraut et Alexandre Adler [juifs et faux-juifs
dits "de gauche" ] , des responsables politiques
comme le député (UMP) de Paris Pierre Lellouche,
des responsables associatifs comme Yassir Fichtali, président
de l'Union nationale des étudiants de France (UNEF), et
l'avocat Arno Klarsfeld ont fustigé ce qu'ils considèrent
comme un "appel au boycott". Le philosophe Alain Finkielkraut
s'en est pris aux universitaires inspirés par "l'esprit
de Durban" -- référence à une conférence
où le sionisme avait été assimilé
au racisme, fin 2001. "L'antisionisme est le nouvel habit
de l'antisémitisme, a lancé Roger Cukierman, président
du Conseil représentatif des institutions juives de France
(CRIF). Demain, les universitaires qui boycottent Israël
demanderont qu'on brûle les livres des Israéliens,
puis les livres des sionistes, puis ceux des juifs."
- Dans la foule, on remarquait
la présence du député (PS) du Val-d'Oise
et ancien ministre, Dominique Strauss-Kahn, accompagné
d'Anne Sinclair, de Serge Blisko, député (PS) de
Paris. Très unitaire, la manifestation rassemblait
des représentants des Fils et filles des déportés
juifs de France, du B'nai B'rith, de Shalom Archav, et de la
Ligue contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples
(Licra). Plusieurs drapeaux français flottaient, mais
aussi, sans que personne ne semble s'en inquiéter, quelques
fanions jaunes de la Ligue de défense juive, organisation
extrémiste interdite en Israël. Un représentant
du mouvement pacifiste Shalom Archav, qui a pris la parole à
l'issue de la manifestation, s'est fait huer quand il a déclaré
que "la colonisation ne mène nulle part".
- Face-à-face
tendu
- Protégés
par un cordon de CRS et retranchés derrière la
grille de l'université, une cinquantaine de militants
pro-palestiniens ont scandé des slogans hostiles à
la politique d'Israël, qualifiant Ariel Sharon d'"assassin"
et appelant au démantèlement des colonies. Le face-à-face
entre manifestants anti-boycott et militants pro-palestiniens
est resté très tendu pendant le rassemblement.
Des projectiles, notamment des oeufs, ont été lancés
sur les défenseurs de la motion. A l'issue du rassemblement,
une trentaine de jeunes pro-palestiniens, poursuivis par des
militants pro-israéliens, ont dû être protégés
par la police pour quitter le quartier. (Voir plus bas)
- Peu avant la manifestation,
Gilbert Béréziat, président de l'université
Paris-VI, avait tenté d'apaiser les tensions. Dans un
communiqué, il a souligné que le conseil d'administration
"a repoussé toute idée de boycott ou de moratoire
dans les relations entre l'université Pierre et Marie
Curie et les universités israéliennes". Il
s'est prononcé en faveur d'une coopération avec
les universités palestiniennes et israéliennes.
Le conseil d'administration de Paris-VII (Denis-Diderot), également
sur le campus de Jussieu, devait à son tour voter, mardi
7 janvier, sur l'éventualité d'un "moratoire
sur les échanges scientifiques et techniques avec les
institutions israéliennes".
- Le vote de la motion
a continué à susciter des réactions notamment
dans le milieu politique. "La proposition de boycott des
universités israéliennes est un acte qui encourage
le fanatisme et l'obscurantisme", a estimé l'ancien
ministre de l'éducation, Jack Lang. Bertrand Delanoë,
maire de Paris, a qualifié le vote d'"acte choquant"
et de "tragique erreur".
- Jean-Paul Huchon, président
(PS) du conseil régional d'Ile-de-France, s'est dit "profondément
choqué" . [Les socialos sont les pires sionards
qui soient, les plus engagés dans le soutien aux massacreurs,
toujours prêts à lancer des guerres coloniales,
à soutenir les génocideurs potentiels comme Laurent
Gbagbo en Côte d'Ivoire, pour ne citer que le plus récent.
S'il existait un tribunal international soucieux des droits de
l'homme, il prononcerait le dissolution du Parti socialiste.
] Roger Karoutchi, président du groupe UMP au
conseil régional d'Ile-de-France, s'est déclaré
inquiet et a demandé au ministre de l'éducation,
Luc Ferry, de "prendre des initiatives pour garantir le
bon déroulement du travail universitaire".
- Luc Bronner et Xavier
Ternisien
- Le Monde du 8 janvier 2003.
Evocation de l'humanisme juif présent
à Jussieu:
- Communiqué
d'un collectif d'associations estudiantines de l'université
de Jussieu, suite aux ratonnades du lundi 6 janvier 2002
-
-
- L'UEJF(Union des Étudiants
Juifs de France) parlait dans les tracts qu'elle distribuait
dans la fac "de ne pas importer le conflit proche-oriental
dans les universités", en organisant cette pression
communautaire avec le soutien de l'UNEF national (et non UNEF
Jussieu dont plusieurs militants étaient avec nous).
- Les grands moyens furent
employés, un camion podium, musique, sans oublier les
étoiles de cette Star Academy Sioniste (BHL, Finkielkraut,
Lang, Strauss-Khan et sa femme, Lellouche...) pour chanter au
nom de leur attachement aux valeurs de la République,
leur soutien inconditionnel à un état colonial
et raciste. Des drapeaux tricolores se mêlaient aux
drapeaux israéliens, sans oublier de nombreux drapeaux
de la LDJ (drapeau jaune, où un poing est entouré
de l'étoile de David). Le service d'ordre est impressionnant,
des dizaines d'extrémistes du Betar-Taggar et de la LDJ
en faisaient parti. Les forces de l'ordre étaient nombreuses.
- Nous étions (
environ une quarantaine) dans la fac, étudiant(e)s, militant(e)s
et enseignants, de toutes sensibilités politiques, de
toutes origines, pour assumer notre solidarité citoyenne
à un peuple opprimé, face à cette machine
de propagande sioniste, qui me rappela la situation de l'Irak
face aux USA (United States of Agression). La grille de la fac
nous séparait de nos "amis" sionistes. Notre
diversité nous renforça dans la légitimité
de notre action, et dans l'universalité de nos principes.
- Après quelques
slogans, nos concitoyens réagirent avec coeur et civisme,
en nous offrant des centaines d'oeufs pourris et des canettes
pleines sur nos têtes, qui ne réduirent en rien
notre détermination. Je pensai que le fascisme était
battu le Premier Mai dernier et que seul le FN était extrême.
Mais des dizaines de jeunes (hommes et femmes) sionistes et de
moins jeunes, échangèrent avec nous, avec leur
courtoisie "républicaine" légendaire
(qui aurait pu être interprétée par Oriana
Fallaci, mais bon, on ne peut pas tout avoir la même soirée
!) du :" Sales bougnoules, sales ratons" au"
On vous b.... comme on b.... les Palestiniens" ou encore"
On va n..... et dégager tous les Arabes de France et de
Palestine "... Le paroxysme de leurs éloges fut atteint
dès lors que nous scandèrent le nom de José
Bové (une surprise en fin de témoignage vous attend).
Un pamphlet fut improvisé : "Israël vaincra"",
Bush vaincra"", Bové on va le crever..."
avec des expressions physiques très évocatrices,
mais je préfère en rester là, et censurer.
- On décida de
partir avant la fin de cette manif, avec des étudiants
qui sortaient de cours, ils le regrettèrent. Des éléments
du Betar et de la LDJ, sont repérés dans la fac
( et sont refoulés par des militants de la CNT), on décide
de sortir par derrière, côté Institut du
Monde Arabe, des CRS en contrôlait la sortie. On voulait
prendre le métro au plus vite... Mais des groupuscules
(LDJ-BETAR) organisés étaient postés à
des points stratégiques autour du campus (Jussieu devint
la Mouqata'aa pendant une soirée !). On tomba dans un
guet-apens. On subit un premier assaut, à coups de gel
lacrymo, de coups de barres de fer en nous insultant de "Sales
Arabes, on va vous crever" (ils avaient oubliés
qu'il n'y avait pas que des Arabes parmi nous !).
- Je vis des potes en
sang, les CRS intervinrent et distribuèrent leurs "réflexions"
à tous, sans faire de différence. On se défendit
comme on pouvait. Certains d'entre nous purent se sauver, on
se réfugia, tant bien que mal, mais en longeant le boulevard
face à l'institut, un deuxième groupuscule nous
attendait à la rue suivante, des scooters armés
de gel nous arrosaient. Une "représaille ciblée",
nous attendait, ces fachos prirent des chaises dans les restaurants
avoisinants, et nous tapèrent avec, sans parler des coups
de barres, des poings américains ( ou israéliens)
, on réussit à éviter un coup de couteau
( merci le karaté!) ...
- Le bilan est lourd :
3 hospitalisés, un traumatisme crânien (6 points
de suture), une minerve pendant une semaine, contusions multiples.
- Nous nous en sortîmes
tous avec des séquelles physiques et psychologiques. On
apprit par la suite que des étudiants portant un keffieh
furent agressés, que des filles portant le foulard se
firent cracher dessus...
- Pourquoi le gouvernement
français ne dissout-il pas ces groupuscules qui sont connus
? Même après avoir poignardé un commissaire,
ils ne sont pas inquiétés. Des membres de l'UEJF
soutenaient ces groupes. Ce ne furent pas, comme le dit la presse,
des affrontements entre manifestants, mais une véritable
ratonnade organisée "militairement" et dont
le but était de "casser du bougnoule" et de
casser toute forme de résistance politique. De voir
tant de haines et de violence dans leurs yeux met en lumière
le vrai visage d'une idéologie raciste.
- Le collectif de Jussieu
en est sorti grandi (d'autres associations nous rejoindront dès
demain) et déterminé dans sa lutte politique face
à cette "douce mondialisation", et dans sa solidarité
avec les peuples opprimés. Le mouvement social est en
marche.
-
- "Dans tout mal,
il y a un bien", à notre grande surprise, on apprit
aujourd'hui la venue de José Bové sur Jussieu lundi
prochain, pour une conférence sur "la répression
du mouvement social." Ce sera une étape importante
dans la construction de notre mouvement estudiantin.
- On a besoin de votre
solidarité, et de votre soutien.
- Diffusez notre communiqué.
- La résistance
nous attend !
-
- <http://www.lai-aib.org/lai/article_lai.phtml?section=A1ABBRBF&object_id=17620>
Voilà ce qui se passe quand
la loi juive s'étend sur le pavé de Paris, avec
le soutien et le complicité de la gauche socialiste, du
centre mou et de la droite de gouvernement, tous également
serviles. On remarquera la composante de compensation sexuelle
qui témoigne chez les Bétarim du fait qu'avoir la
grosse tête signifie souvent chez eux avoir une petite queue.
"La résistance nous attend" disent ces jeunes
estudiants encore bien verts. Non, elle ne nous attend pas. La
résistance, c'est le rassemblement de tous ceux qui ne
supportent pas l'oppression, et cette oppression-là en
particulier. Et la lutte c'est maintenant.
STRANGER
THAN FICTION
- "If an investigator
dares to mention Israeli spying, he has committed career suicide!
And if a journalist like FOX's Cameron dares to bring this scandal
to light, he is told to shut his mouth. If they persist, they
may even be called "anti-Semitic" - a label which has
served as the kiss of death for many a career. This means that
Zionist Mafia can do whatever it wants, whenever it wants, and
however it wants - including orchestrating, financing, executing,
and covering up the true story of events in the Middle East,
the 9-11 massacre, and the ensuing "War on Terrorism"
(war on Israel's enemies).
- Now do you remember the
Mossad's "warning" about the 200 "Al-Qaeda terrorists"
said to have been preparing major attacks in the US? (175) At
the time of this writing, we are one year into the largest investigation
in American history, and not one of these 200 "terrorists"
has yet to be uncovered. (176) But 200 Israeli spies were uncovered,
among them many military members, electronics experts, wiretapping
and phone tapping specialists, and explosives experts with the
skill to bring down tall buildings. (177) Logic and common sense
leads to the conclusion that the "200 Al Qaeda terrorists"
were in reality, 200 Zionist terrorists sent to frame the Arabs
for terrorist attacks and drag America into a war. History repeats
itself. But who will teach this history to the American people
when the Zionists control the information industry? The Zionist
Mafia and their ass-kissing careerist henchmen in media, government,
academia, and business have all of the bases covered."
Bon rappel des faits connus et avérés.
<http://thewebfairy.com/vox-wtc>
COMPARAISON
RAISONNABLE
-
- Israël
comparé à l'Allemagne nazie
- Jamie Lyons
- Un homme politique a
fait scandale aujourd'hui (3 janvier 2003) en comparant Israël
à l'Allemagne nazi. Le conseiller municipal travailliste
Ray Davies a condamné "le régime d'apartheid
d'Israël" et l'a comparé à l'occupation
de l'Europe par Hitler? Le conseiller municipal de Caerphilly
a déclaré: "Le régime nazi de Hitler
a occupé l'Europe pendant seulement quatre ans, alors
que la Palestine et la Cisjordanie sont occupées depuis
quarante ans."
- Mr Davies, qui parlait
à la BBC-Pays de Galles, et qui est vice-président
du CND dans cette région, a refusé de renier ses
remarques contestées, ajoutant: "J'ai fait cette
comparaison parce qu'il s'agit d'un groupe qui devrait savoir
ce que c'est que l'oppression et la vie sous l'occupation."
[...] "Quiconque va en Israël est amené à
un musée de lolocoste où on lui montre ce qui est
arrivé aux Israéliens. Mais cela ne donne pas le
droit au gouvernement israélien de faire ce qu'il fait
aux malheureux Palestiniens occupés depuis quarante ans."
- [Le Pays de Galles
est, lui, occupé par les Anglais depuis le XIIe siècle.
Les revenus de la province vont directement dans la poche de
l'héritier du trône, qualifié de "prince
de Galles" sans que les Gallois l'aient jamais choisi pour
ça]
-
Israel compared
to Nazi Germany
- Jamie Lyons
-
-
- A politician caused
outrage today by comparing Israel to Nazi Germany. Labour councillor
Ray Davies condemned Israel's "apartheid regime" and
likened it to Hitler's occupation of Europe. The councillor,
from Caerphilly, said: "Hitler's Nazi regime occupied Europe
for four years only. Palestine and the West Bank have been occupied
for 40 years."
- Speaking on BBC Radio
Wales, Mr Davies, who is vice chair of CND in Wales, refused
to withdraw his controversial comments, adding: "I do draw
that comparison because (this is) one group of people who should
understand what oppression is and what it is like living under
occupation." [...] "Anybody who goes to Israel will
be taken to the Holocaust museum and shown what has happened
to the Israelis. "But that does not give the Israeli
government any right to do what they are doing to the poor beleaguered
Palestinians for over 40 years. [...]"
-
- icWales, Jan 3, 2003
<http://icwales.icnetwork.co.uk/0100news/0200wales/page.cfm?objectid=12498073&method=full&siteid=50082>
SOLIDARITÉ
ACTIVE AVEC LE CRIME CONTRE L'HUMANITÉ
- Canadian
Jewry with Israel
-
-
- The Jewish Agency reports
that Canadian Jews demonstrated most impressive solidarity with
Israel in 2002 with a record number of missions and participants,
totaling over 800 people. In addition, an unprecedented Israel
Emergency Campaign has raised some 30 million Canadian dollars,
more than half of which has already been sent to Israel for emergency
services and aid to terrorism victims.
- Twenty-five Canadian
Jewish groups, sponsored by the UIA Federations Canada (UIAFC),
arrived in Israel in 2002, including 16 from Toronto alone. Birthright
Canada hosted some 1,700 participants in the past year, and delegations
have arrived for the Jewish Agency Board of Governors sessions,
Partnership 2000 Steering Committee meetings, and others. Mission
participants received top-level briefings from government officials,
IDF and police officers, journalists, medical personnel, aid
workers, and terror victims.
-
- Arutz 7, 3 janvie 03.
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DIALOGUE
SUR L'ANTISÉMITISME
ENTRE HAAKON KOLMANSKOG
ET ISRAEL SHAMIR
-
- In the same camp
as Hamsun?
-
- By Haakon Kolmanskog
-
-
- During the last year Klassekampen
has published several essays by the Israeli writer and novelist
Israel Shamir, who is an extraordinary and controversial writer.
His texts are quite provocative and sharp, so sharp that even
seasoned friends of the Palestinians show difficulties accepting
him. He writes about "Jewish controlled newspapers"
and "the friends of the Jews in the US" without blinking.
He believes the State of Israel is worse than the apartheid state
of South Africa, and that this state is upheld by the Jewish
lobby in the US.
- Shamir is not afraid of
being labelled "anti-Semite". He says this label is
used against anyone who doesn't wholeheartedly support the Jewish
occupation of Palestine. Klassekampen can by no means
confirm the content of Shamir's texts, but does today still publish
a new text written by him. This is also a provoking and controversial
one.
- We publish the text since
we are of the impression that many readers find his texts refreshing
and thought-provoking while dealing with theme which is usually
dominated by black and white thinking and dead-locked ideas.
Shamir has written enlightened and well about how the differences
between orthodox and liberal Jews may be less than we outside
Israel imagine. Klassekampen wants to treat the questions
he raises in full earnest, but demands that he also declares
his own stands.
- Everybody who has read
Norman G. Finkelstein's The Holocaust Industry are aware
of the fact that today the terrible mass-slaughter of Jews during
the World War 2 is exploited economically and symbolically by
the State of Israel. The myth of Holocaust (as a unique and incomprehensive
event) is, together with the branding as "anti-Semite",
against all dangerous criticism of Sharon & Co.'s occupation
policies towards the Palestinians. But to understand these contexts,
to realise there is a connection between Jewish identity and
the brutality of Israel's occupation policies, must not make
us indifferent to us if friends of the Palestinians are branded
racists or anti-Semites. One thing is that anti-Semitism has
deep roots in Europe. Nobody should ignore this, especially not
those fighting a racist policy against the Palestinians. And
then we must ask: Who will benefit in allowing the Zionists
to have a free go playing the anti-Semite card against anyone
who criticise them?
-
- Allen and Hamsun
- Some of Israel Shamir's
wordings, including in today's essay, seem to indicate that Shamir
doesn't see this point, or that he gives a damn about it. Today
he writes things like "As 'Arab-lover and 'Nigger-lover',
'anti-Semite' is a branding expression which stains the one who
is making use of it (...) It was used against TS Elliot and Dostoevsky,
Genet and Hamsun, St.John and Yeats, Marx and Woody Allen, and
this is a much better company to be with."
- Weirdly, it looks as if
Shamir shares his Weltanschauung with the Zionists: Zionists
do not separate between the Jewish film-maker Woody Allen's slightly
ironic attitude towards his own people and the Anti-Semitism
of Hamsun the Nazi. Shamir doesn't want to do that either, and
seems to accept that both are "Anti-Semites" and join
their camp. Why not engage in a political struggle in order to
use "the Anti-Semitism" brand when it's actually relevant?
Wouldn't it deprive Ariel Sharon of a strong political weapon?
- Israel Shamir should clarify
his stand on such issues and clearly explain it to the World:
Does Shamir think that friends of the Palestinians should feel
comfortable with being put in the same camp as Hamsun? Or should
we fight such "parallels"? Maybe there is something
in the dogmatic dualism of the Zionists we ought to resist? Or
what?
- Shamir was born in Russia,
but moved to Israel in 1969 and lives by now in Jaffa. He has
served as a paratrooper in the Israeli army and worked as Moscow-correspondent
for the leading Israeli daily Ha'aretz during the dismantling
of the Soviet Union. He lost his job at the newspaper when he
demanded the right of the 1948 Palestinian refugees to return
home. For us up in the cold North it is obviously quite difficult
to grasp the crazy situation in which both Jews and Palestinians
live. More frenzied, feverish and [unyansert] environments for
debate are hard to be found. Maybe this is the reason why Shamir
employs words, phrases and wordings which makes us react negatively?
Or do we simply disagree?
- Israel's president Moshe
Katsav recently visited Germany. He was last Monday confronted
by German neo-Nazis carrying Palestinian flags and banners saying
"Hands off Palestine - No German armaments to Israel."
It was a disaster! If the neo-Nazis hadn't thought of it themselves,
I guess Ariel Sharon would have phoned them to give them the
idea. I'm wondering if Israel Shamir shares my concerns and if
he agrees with me that at all means we have to avoid a situation
where Nazis march in support of Palestine? Or if it means nothing
since "Anti-Semitism" has become an empty and meaningless
phrase and only a weapon in the hands of Israeli Zionists? Is
this a question of no importance?
Klassenkampen ("Lutte
de classe", tout un programme...)
Ci-dessous la réponse de notre
ami Israel Shamir:
The Martial Arts
of Discourse
-
-
- Usually, newspaper polemic
is akin to épée fencing: one tries to keep the
opponent at arm's length, avoid his thrusts and draw his blood.
The thoughtful and friendly query of Haakon Kolmanskog deserves
a quite different attitude and a most sincere reply. Haakon poses
a question: We can't be indifferent if friends of the Palestinians
are branded anti-Semites. Who will benefit in allowing the Zionists
to have a free go playing the anti-Semite card against anyone
who criticise them? The sad answer is that we have no means of
stopping their playing it. For years, the friends of Palestine
tried to evade the label by saying:
- Israel behaves horribly,
but it has nothing to do with the fact that it is defining itself
as 'the Jewish state'. It has nothing to do with Jews elsewhere,
and therefore criticism of Israel is not related to anti-Semitism.
-
-
- But this easy answer
was rejected by the Masters of Discourse. Friends of Palestine
were forced into daily confessions of their love of Jews,
as the suspected heretics of Middle Ages had been of their orthodoxy.
Their protestations are without avail, for our opponents can
effectively decide what is and what is not anti-Semitism.
They can decide because they hold commanding heights in discourse:
by virtue of media ownership, economic power and international
connections integrated into one armoured fist.
- And they use this power
by stretching the definition of anti-Semitism as they find fit.
Anti-Zionism is anti-Semitism, according to Professor Ruth Wisse
of Harvard University and to a plethora of other Judeo-American
pundits. Anti-Americanism is a new, virulent form of anti-Semitism,
wrote David Quinn in The Sunday Times. "Anti-Globalisation
is anti-Semitism", "the Green policies of Environmentalism'
is anti-Semitism now" are frequent headlines in Israeli
newspapers. "Christianity is anti-Semitism" is the
recent title of Goldhagen's book. In 1990's Russia, anti-market
forces were described as "anti-Semites". Recently,
Christine Mohn in the Nationen described Russian Communists
as "anti-Semites".
- In no way can you, Haakon,
nor your friends in this uniquely free newspaper, define "anti-Semitism".
Likewise, you cannot define "Communism". Definitions
of these terms are forced on us by the Masters of Discourse.
We can work only with them, the existing and prevailing definitions,
though we might regret their existence sometimes and offer our
own understanding of the phenomena they classify. Alternatively,
we can invent our own definitions, as did the Trotskyites: they
called Communism "Stalinism". But that was a sectarian
escape.
- What we can and should
do is analyse the definitions forced upon us. If all the above
is, indeed, anti-Semitism as decreed by the Masters of Discourse,
what is this legendary "Semitism"? Surely it has
nothing to do with the Semitic race? It is, by their definition,
a fusion of Zionism, Americanism, Globalisation, Neo-Liberalism,
anti-Communism, destruction of Nature and reduction of the Church.
As the Masters of Discourse declared this "Semitism",
and their definition is the only one that matters, I can freely
acknowledge my (and hopefully your) "anti-Semitism".
- Accepting their definition
is tactically much better than fighting it. In Oriental martial
arts one lets the brute strength of the adversary work against
him. That is exactly what I try to do in my essays that you printed.
The adversary is strong: let it be his undoing.
-
-
- II
-
-
- Let us deal now with
the second question of Haakon. How should we view the anti-Semitism
of Hamsun the Nazi? he asks. The answer is that we should place
Hamsun in his historical context.
- All participants in WWII were homicidal
racists, in modern terms. While the German Nazis killed a lot
of Slavs, Jews, Gypsies, homosexuals and the mentally deranged,
the democratic US deported thousands of American citizens of
Japanese [and German ] descent or locked them up
for years in concentration camps; the Soviets deported ethnic
Germans, Chechens and Crimean Tatars [and Balts ]
and destroyed their centuries-old villages and homes. Britain
invented concentration camps in the Boer War when Hamsun was
a child, and deported the ethnic Germans from British Palestine.
The British Bomber Harris probably killed as many innocent civilians
as any German war criminal.
- The great Knut Hamsun,
whose beautiful books we cherish, was a man of his times. He
was a contemporary of the Russian Jewish writer and publicist,
Iliya Ehrenburg, whose brilliant early novel, Julio Jurenito,
was rightly acclaimed by Lenin. Ehrenburg was a worldly communist
and humanist, a great friend of Picasso and Matisse, of Aragon
and Castro. He also pioneered the anti-Zionist genre with his
sarcastic novel, Lazik Roitschwantz. However, during WWII,
Ehrenburg wrote in the Pravda: "Kill the German!
Kill this sausage-and-sauerkraut-eating vermin! Exterminate his
seed!"
- Horrified, Joseph Stalin
personally responded to this call to genocide by disavowing Ehrenburg
in the Pravda: "We are not fighting the German people",
he wrote, "but the Nazi regime." He was true to his
words, and in 1945 derailed the Henry Morgenthau plan to cripple
Germany and starve millions of Germans to death.
- Was the anti-Semitism
of Hamsun the Nazi ethically worse than the anti-Germanism of
Iliya Ehrenburg the Jew? Yes: if you think that Jewish life is
much more precious than the life of a non-Jew, in which case
you find yourself in the nauseating company of Eli Landau and
Ivett Lieberman, two Israeli MPs who called for the extermination
of a thousand Palestinians for each murdered Jew, and of Madeleine
Albright, who thought the killing of half-a-million Iraqi children
for the protection of Israel "worth it". No: if you
share my belief in the equality of Man. That is why you have
no reason to reject your great national treasure, Knut Hamsun;
just view him in the context of his time.
- While the time of Hamsun
and Ehrenburg is over, Elie Wiesel is still very much with us.
In his book, Legends of Our Time, this Jewish writer wrote:
"Every Jew, somewhere in his being, should set apart a zone
of hate -- healthy, virile hate -- for what the German personifies
and for what persists in the German." Not "the Nazi",
but "the German". For this sermon of hate he received
the 1986 Nobel Peace Prize from the Norwegian Academy, in company
with the Cambodia-destroyer Henry Kissinger and the Cana-murderer,
Shimon Peres. Armed with this recognition of the Norwegians,
Elie Wiesel called (at Christmas Eve!): War [with Iraq] is the
only option"[1]. If you need to feel guilt, feel guilt for
this Nobel Peace Prize.
- This vast difference
in the feelings of Norwegians towards their national genius Hamsun
and towards Elie Wiesel the schmaltzy hate-monger leads us to
a conclusion: in prevailing post-WWII mainstream discourse, the
taboo on criticism of Jews has caused strong bias and undermined
the humanist idea of the Equality of Man. Pre-war anti-Semitism
has been superseded by another extreme, philo-Semitism, a belief
that Jews can do no wrong and should never be referred to except
in the most complimentary terms. This equally racist attitude
has created severe misbalance in politics and discourse. It has
to be corrected in order to save our planet and mankind from
the triumphant "Semitism" of their definition.
-
-
- III
-
-
- The third question of
Haakon was: Israel's president Moshe Katsav recently visited
Germany. He was last Monday confronted by German neo-Nazis carrying
Palestinian flags and banners saying "Hands off Palestine
- No German armaments to Israel." It was a disaster! If
the neo-Nazis hadn't thought of it themselves, I guess Ariel
Sharon would have phoned them to give them the idea. I'm wondering
if Israel Shamir shares my concerns and if he agrees with me
that at all means we have to avoid a situation where Nazis march
in support of Palestine? Or if it means nothing since "Anti-Semitism"
has become an empty and meaningless phrase and only a weapon
in the hands of Israeli Zionists? Is this a question of no importance?
- In the Gospel, the Disciples
of Christ acclaimed him as "the King who comes in the name
of the Lord". The Pharisees demanded: Rabbi, rebuke your
disciples! But Jesus replied: If they keep silent the stones
will cry out[2].
- This prophecy was fulfilled
in Germany. The German Left betrayed its duty to demonstrate
against the supplying of the apartheid state with nuclear-bearing
submarines, the most fearsome weapons of mass destruction of
our age, for it to target the peaceful cities of man. The German
Left accepted the thoroughly racist concept of "Jewish property"
and transferred billions of dollars to Sharon and his American
Jewish partners[3]. "Fear of the Jews"[4] befell them,
and caused them to forget their ideals. The Left is the salt
of the earth by virtue of upholding the values of equality, mercy,
humanity. But if the salt has lost its taste, it is to be thrown
out and walked on by the people[5]. The Left kept silent, therefore
the stones cried out. Whoever demonstrated against the monstrous
decision to arm Israel is surely blessed.
- Haakon describes these
people as 'neo-Nazis'. I greatly doubt this definition. German
law is very strict, and the real Nazis are in jail or in exile.
The neo-Nazis of our day usually support Israel: representatives
of Israeli parties were welcome guests at their gathering in
Holland. They even marched together in Amsterdam under Israeli
banners and with anti-Muslim slogans.
- The Masters of Discourse
can call whomever they wish "neo-Nazi". Nasser was
"Hitler", Arafat was "Hitler", Saddam Hussein
is "Hitler". In Russia, they gave this name to everybody
who objected to privatisation, americanisation, globalisation.
As the majority of these people were actually communists, the
Masters of Discourse coined the term "Red-Brown". They
called the veterans of the Battle of Stalingrad "Nazis".
They wrote that for them there is no real difference between
the Communists and the Nazis. The Russian people responded to
it by forming a new Left-and-Right alliance against these globalising,
predatory forces.
- They followed the great
example of Mao Zedong, who allied with the Right Nationalists
of the Kuomintang when the very existence of China was endangered.
Recently, the exiled Russian tycoon Boris Berezovsky, billionaire
and a media-lord and man of impeccable Jewish origin who embraced
Christ, publicly joined this alliance in an earth-shaking interview
with Zavtra, the leading newspaper of the Left-and-Right.
He was warmly welcomed by the jailed leader of National Bolshevik
Party, writer Edward Limonov, who is often described as an "anti-Semite
and neo-Nazi". Ze lo kol kah pashut, as we say in
Hebrew: life is not as simple as comics and the Masters of Discourse
present it.
- WWII is long over. Present-day
Communists are not "Stalinists", present-day Traditionalists
are not "Nazis", present-day "Semitists"
are not the Democrats of yesteryear. If we forever look back
to the fields of Stalingrad and to the ravaged Finnmark, we are
liable to overlook the new dangers mankind faces. The dreadful
fate of Palestine calls us, the men of thought, to develop new
paradigms for the new situation.
-
- [1] <http://www.observer.co.uk/iraq/story/0,12239,864318,00.html>
- [2] Luke 19:39-40.
- [3] see my essay Bankers
and Robbers. [Trad. fr. dans Conseils de révision
de décembre 2001.]
- [4] John 19:38 and elsewhere.
- [5] Matthew, 5:13.
Date: Fri, 3 Jan 2003 16:51:15 +0700
L'interview de Berezovski, mentionnée
par Shamir, (Zavtra, 41, octobre 2002) est en anglais (traduction
partielle) à:
<http://www.artsci.wustl.edu/~filippov/courses/L32_3131/zavtra.htm
Texte complet en russe:
<http://zavtra.ru/cgi/veil/data/zavtra/02/464/21.html>
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DANGEREUX
JUDÉOCENTRISTES
On pouvait se demander, après l'ère
Cliton, s'il était possible de truffer une administration
américaine avec d'avantage de serviteurs de la cause israélienne.
Au moins la moitié du personnel politique entourant Clinton
était marqué par des engagements très nets,
souvent aveugles, en faveur des assassins de Tel Aviv. Comme Bush
appartenait à une autre mouvance politique, on pouvait
se poser la question du recrutement de son équipe gouvernementale.
On a bientôt vu le retour des "faucons" et des
bellicistes, sans parler de la "divine surprise" du
onze septembre 2001. On dispose d'une analyse spectrale de l'équipe
Bush, fournie par deux anciens analystes de la CIA et parue dans
Counter-Punch qui entre dans les détails, hallucinants,
de la composition d'une équipe dont on peut se demander,
légitimement, si ce ne sont pas des juifs israéliens
ou pro-israéliens qui dirigent le gouvernement américain.
Les analystes, eux, parlent de dual loyalty, qui a un équivalent
français: double allégeance. La vraie question est:
est-ce que "double" ne veut pas dire "Israël
d'abord" ?
- In the Clinton administration,
the three most senior State Department officials dealing with
the Palestinian-Israeli peace process were all partisans of Israel
to one degree or another. All had lived at least for brief periods
in Israel and maintained ties with Israel while in office, occasionally
vacationing there. One of these officials had worked both as
a pro-Israel lobbyist and as director of a pro-Israel think tank
in Washington before taking a position in the Clinton administration
from which he helped make policy on Palestinian-Israeli issues.
Another has headed the pro-Israel think tank since leaving government.
- The link between active
promoters of Israeli interests and policymaking circles is
stronger by several orders of magnitude in the Bush administration,
which is peppered with people who have long records of activism
on behalf of Israel in the United States, of policy advocacy
in Israel, and of promoting an agenda for Israel often at odds
with existing U.S. policy. These people, who can fairly be called
Israeli loyalists, are now at all levels of government, from
desk officers at the Defense Department to the deputy secretary
level at both State and Defense, as well as on the National Security
Council staff and in the vice president's office. [...]
-
- Counter-Punch, 13 décembre 2002, "A
Rose By Another Other Name, The Bush Administration's Dual Loyalties",
by Kathleen and Bill Christison, former CIA political analysts.
- <http://www.counterpunch.org/christison1213.html>
ENTRETIEN
AVEC ILAN PAPPE
par Radio Orient Paris
- M. Ilan Pappé,
vous êtes l'une des figures de proue du courant connu sous
le nom des "nouveaux historiens" israéliens,
né en 1988, date à laquelle les archives israéliennes
et britanniques ont été ouvertes, ce qui a permis
une nouvelle lecture de la période qui a donné
naissance à l'Etat d'Israël en 1948. Période
fêtée par Israël et considérée
comme une grande catastrophe par les Palestiniens. Vous considérez
qu'un nettoyage ethnique a eu lieu à ce moment-là,
nettoyage à l'origine du conflit au proche orient.
- Vous êtes l'auteur
notamment de La guerre de 1948 en Palestine aux origines du
conflit israélo-arabe, livre dans lequel vous racontez
également l'exode des Palestiniens chassés de leurs
terres et leur destin une fois devenus des réfugiés.
- Vous enseignez, depuis
10 ans, l'histoire du Moyen-Orient, à l'université
de Haifa.
- Vous avez reçu
dimanche 12 mai 2002 une convocation à un procès
dans votre université. L'accusation représentée
par le professeur Arye Rattner, doyen de la faculté de
Sciences humaines, demande votre expulsion en raison de propos
diffamatoires que vous auriez eus à l'égard de
cette institution, en 2000, à la suite de l'affaire Katz,
du nom d'un étudiant de maîtrise, Teddy Katz, qui
a dévoilé dans son mémoire un des massacres
perpétré par l'armée israélienne
en 1948. Celui du village de Tantoura. Vous considérez
ce massacre comme l'un des plus horribles. Quelles sont selon
vous les véritables raisons de cette tentative d'expulsion
?
-
- Ilan Pappé: Trois raisons ont motivé
cette décision. La première est que j'ai signé
une pétition appelant la communauté européenne
à sanctionner le milieu académique israélien
pour son manque d'indépendance à l'égard
du gouvernement. J'ai été l'un des neuf universitaires
israéliens à le faire ce qui a provoqué
la colère de nombreuses personnes à l'université
qui ont alors décidé d'utiliser mes critiques lors
de l'affaire Katz pour régler du même coup un vieux
compte.
- La deuxième raison
est que j'ai finalement réussi à trouver un journal
universitaire en hébreu qui a accepté de rendre
public un article retraçant l'affaire Katz, le massacre
de Tantoura, ainsi que les critiques que j'ai émises à
l'égard de l'université à cause de sa position
dans cette affaire.. J'avais fait cet article en anglais à
l'époque de cette affaire. Mais les Israéliens
ne lisent pas l'anglais. Ils s'en foutent, vous pouvez tout publier
tant que vous ne le faites pas en hébreu. La demande d'expulsion
est aussi une tentative pour empêcher cette publication.
- La troisième raison
est que je m'apprête à donner un cours sur la Nakba
l'an prochain à l'université. Personne ne l'a jamais
fait avant dans les universités israéliennes. On
ne peut pas dicter à un enseignant le contenu de son cours
en Israël. Dieu merci, nous avons encore cette indépendance,
alors on essaye de vous expulser pour que le cours n'ait pas
lieu.
- L'appel au boycott du
milieu académique israélien, l'article en hébreu
sur l'affaire Katz et le massacre de Tantoura ainsi que mon cours
sur la Nakba sont les véritables trois raisons
de cette expulsion.
- Mais les raisons qui m'ont
été signifiées dans la convocation ont été
quelques critiques que j'avais énoncées en condamnant
l'université à la suite de l'affaire Katz à
savoir: j'avais jugé immorale la position qu'a adoptée
l'université dans cette affaire, j'avais parlé
de lâcheté mue par des motivations idéologiques.
-
- Q : Pouvez-vous me parler du massacre du village
de Tantoura, sujet de mémoire de Teddy Katz, et de la
procédure pénale dont a fait les frais l'étudiant
à la suite des conclusions de sa recherche basée
sur les témoignages enregistrés des survivants
du massacre et de vétérans israéliens qui
ont participé à ce massacre ?
- Ilan Pappé : Le village de Tantoura faisait
parti des 64 villages palestiniens qui se situaient dans la petite
région très peuplée, délimitée
par ce qui est devenu aujourd'hui Tel Aviv au sud et Haïfa
au nord.
- En mai 1948, tous ces
villages ont été effacés. Leurs habitants
ont été expulsés. L'armée israélienne
se contentait en principe d'expulser les Palestiniens. Elle ne
les massacrait pas. Mais à Tantoura, un très grand
village de 1500 habitants, l'armée a encerclé le
village. Les habitants n'avaient aucun moyen de s'échapper.
Les soldats se sont retrouvés avec tous ces Palestiniens
à leur merci. C'est alors qu'ils ont décidé
de les massacrer pour s'en débarrasser. Ils ne voulaient
pas se retrouver avec des prisonniers de guerre. A chaque fois
que cette situation s'est présentée, il y a eu
recours au massacre. Les femmes étaient épargnées.
Mais les hommes dont l'âge était au-dessus de 13
ans, y passaient. Les conclusions de Katz correspondent aux témoignages
qu'il a recueillis, que des documents de l'armée israélienne
viennent confirmer. Ces conclusions font état de 200 à
250 personnes massacrées à Tantoura dans le cadre
d'une entreprise plus globale de nettoyage ethnique qui a lieu
en 1948.
- L'université a
octroyé la mention très bien au mémoire
de Katz dont des extraits ont été repris par la
presse israélienne lançant un débat en Israël
qui a poussé des vétérans de la brigade
qui a commis ce massacre à Tantoura à poursuivre
l'étudiant pour diffamation. L'unité qui porte
la responsabilité du massacre de Tantoura...
-
- Q : Cette même unité
dont certains membres se sont confiés à Teddy Katz...
- Ilan Pappé : Oui. Certaines personnes avaient
admis avoir commis le massacre. Quelques-uns ont nié ce
qu'ils avaient affirmé lors de ces témoignages.
Mais les enregistrements attestent de ce qu'ils avaient d'abord
avoué. Puis pour des raisons que Katz lui même n'arrive
pas s'expliquer, après deux jours de procès, il
a déclaré à la cour "j'ai eu tort,
j'ai fabriqué ces témoignages, j'ai menti, ils
n'ont pas commis un massacre, j'offre des excuses !" Il
faudrait l'écouter. Il pourrait s'expliquer. Il subissait
une énorme pression. Ce qui est important c'est que 12
heures plus tard il s'est dit "mais qu'est ce que je viens
de faire ? Je maintiens mes conclusions" mais c'était
évidemment trop tard. Les excuses faites l'avaient discrédité
aux yeux du public. Il a alors exprimé le désir
de faire appel mais le tribunal en Israël ne vous permet
pas de le faire si vous avez signé des excuses.
- L'affaire s'est ainsi
terminée en novembre 2001. L'université lui a alors
retiré son titre et son mémoire. Il est naïf.
Il veut réécrire sa thèse pour aboutir aux
mêmes conclusions dans l'espoir qu'elle soit acceptée
cette fois-ci. J'en doute fort ! Il a l'intention de présenter
de nouveau sa thèse dans deux mois.
-
- Q : Quelle a été votre réaction
à l'issue de cette affaire Katz ? Réaction qu'on
vous reproche aujourd'hui presque deux ans plus tard ?
- Ilan Pappé : J'ai rédigé une
lettre à l'intention de nombreuses associations d'historiens
dans le monde. Je leur ai dit que j'étais seul dans ma
lutte pour dénoncer l'issue de cette affaire. Lutter contre
cette décision qui est à mon sens outrageuse me
paraissait très important. Dans ma lettre je dénonçais
l'attitude de l'université et disais qu'ils auraient pu
reprendre le mémoire sur quelques imperfections qui n'auraient
d'ailleurs pas changé la conclusion finale. Mais au lieu
de ça, l'université s'est battue pour que la vérité
ne puisse pas se faire sur la Nakba. J'ai alors expliqué
cela aux présidents d'associations et je leur ai dit que
l'université, soumise à une pression extérieure,
pourrait reconsidérer ses positions. Mais, American Release
and Studies Association a été la seule association
à répondre à mon appel. Et l'université
a donc ignoré son intervention.
-
- Q : Comment a réagi l'université à
vos critiques à l'époque ?
- Ilan Pappé : Je suis boycotté à
l'université depuis. Je suis exclu de toutes les rencontres
universitaires, de tous les séminaires qui se tiennent,
des conférences. Ce boycott atteint son summum avec ce
procès intenté contre moi pour tenter de m'expulser
et que doit prendre en charge le seul tribunal habilité
à le faire. Le tribunal disciplinaire, qui peut expulser
un enseignant même après 10 ans d'ancienneté.
-
- Q : Au lieu de demander à vos collègues
de vous soutenir vous avez fait appel aux universitaires dans
le monde. Parce que vous aviez testé par le passé
leur passivité à diverses occasions. Pouvez-vous
me parler de ces occasions là ? Et la raison pour laquelle
ils restent passifs cautionnant du coup la répression
de la liberté de pensée et d'expression ?
- Ilan Pappé : Quand j'ai publié ma
position à l'issue de l'affaire Katz. L'Université
a annulé ma participation à trois conférences
majeures qui ont eu lieu à l'Université de Haifa
et auxquelles j'avais été convié avant l'affaire
Katz. J'ai alors fait appel à mes collègues de
l'université pour leur demander de condamner publiquement
ces annulations. Ils ont alors refusé de le faire. J'ai
ensuite reçu quelques lettres personnelles où quelques
collègues m'exprimaient leur soutien. Quand je leur ai
demandé l'autorisation de publier ces lettres, ils ont
de nouveau refusé.
- Vous me demandez pourquoi
ils se comportent de la sorte. Je peux vous répondre que
le système académique en Israël est très
conformiste. Ce sont des gens qui n'ont pas le courage de leurs
idées. Ils ne sont pas prêts à mettre en
danger leurs carrières. C'est une chose d'écrire
un article général sur le droit des Palestiniens
à un état mais c'est tout autre chose de se mettre
en danger pour dénoncer la persécution d'une personne
qui a des idées différentes, des idées anti-sionistes
ou tout simplement parce qu'elle est arabe. Dans mon université,
je n'ai trouvé personne qui soit prêt à prendre
ce risque. Mais, maintenant et après ma convocation à
comparaître devant un tribunal disciplinaire, il semble
que de nombreux collègues commencent à se réveiller
et se rendent mieux compte de ce qui se passe. Peut-être
que cette fois j'obtiendrai un véritable soutien, mais
c'est encore trop tôt pour le dire.
-
- Q : Vos étudiants ne réagissent pas
non plus ?
- Ilan Pappé : Mes étudiants veulent
réagir mais je ne veux pas qu'ils le fassent. Ils sont
trop vulnérables et risquent de se voir expulser de l'université.
Je leur ai demandé de montrer un profil bas. Je préfère
que ce soit mes collègues qui réagissent. Eux,
ne doivent avoir peur de rien du tout.
-
- Q : Quand votre procès aura-t-il lieu ?
- Ilan Pappé : Ils n'ont pas encore fixé
de date. Ce qui signifie qu'ils sont encore en train de réfléchir
à la question.
-
- Q : Allez-vous vous présenter au procès
?
- Ilan Pappé : Au départ j'ai annoncé
que je n'allais pas le faire ; puis j'ai décidé
de le faire sous le conseil d'une ONG palestinienne. J'ai décidé
d'assister au procès. De faire appel à des avocats
et aux médias locaux et internationaux. Il y a de nombreuses
organisations des Droits de l'Homme qui ont offert d'envoyer
des observateurs pour assister au procès. Je vais finalement
en choisir une qui est britannique, British High Teacher Association,
ils vont dépêcher une délégation pour
assister au procès.
-
- Q : Qu'avez-vous l'intention de faire si vous êtes
expulsé ?
- Ilan Pappé : Je chercherai du boulot. Ils
n'arriveront pas à me terroriser. Je n'ai pas peur d'eux.
J'ai reçu de nombreuses propositions pour enseigner à
l'étranger. Mais je n'ai aucune intention de quitter le
pays. J'ai également reçu une offre pour travailler
dans une école palestinienne à Eblin, je pourrais
choisir cette option. Je ne sais pas si l'université réussira
à m'expulser vu la réaction internationale à
ma convocation. Ça commence à avoir de l'effet.
Mais cette action doit se poursuivre sinon bien sûr elle
n'aura servi à rien.
-
- Q : Pourquoi l'université a-t-elle attendu
deux ans avant d'essayer de vous expulser de l'université
?
- Ilan Pappé :
L'ambiance en Israël s'est dramatiquement dégradée
depuis février 2001. Avant cela, Israël n'était
pas une grande démocratie mais acceptait le jeu démocratique.
Ce qui signifie que des dissidents juifs comme moi, des radicaux
juifs ou tout simplement, des juifs qui interrogent les questions
à la base du consensus sioniste étaient tolérés
même s'ils n'étaient pas aimés.
- Bien sûr si mes
collègues d'origine palestinienne avaient osé dire
ce que je dis depuis 20 ans, ils l'auraient payé bien
cher.
- Mais, depuis février
2001, la majorité des Israéliens : ceux qui sont
au pouvoir comme ceux qui ont conduit ce gouvernement au pouvoir
ont décidé que le jeu démocratique les affaiblissait
dans leur lutte contre les Palestiniens et contre le monde arabe.
C'est là qu'ils ont commencé à harceler
les gens comme moi, non plus exclusivement les victimes habituelles
c'est-à-dire, les Palestiniens des territoires occupés,
ou la minorité d'origine palestinienne en Israël.
Ils harcèlent même des juifs israéliens politiquement
au centre. Par exemple, Yaffa Yarkoni, une chanteuse populaire
septuagénaire, réputée depuis plus d'un
demi-siècle pour ses chants de guerre,. Elle a suivi les
infos à la télé ; elle a vu ce qui s'est
passé à Jénine et elle a exprimé
sa colère. Elle a dit que cela lui rappelait ce que les
nazis avaient fait durant la deuxième guerre mondiale.
Conséquence : elle n'a plus le droit de se produire. Elle
a été publiquement condamnée. Elle a des
problèmes économiques parce qu'elle ne peut plus
travailler. Et je vous parle là d'une femme du centre,
je ne vous parle pas de moi. Elle a été menacée
de mort. Elle ne circule plus qu'accompagnée de ses 3
gardes du corps.
- Il y a aussi Gaby Gazit.
C'est un journaliste qui dirigeait un programme d'information
à la télé. Il penche très légèrement
vers la gauche. On ne peut même pas dire qu'il est franchement
de gauche. Disons qu'il a été critique et ça
lui a valu une expulsion de la télé. Il y a de
plus en plus de procédures judiciaires contre des universitaires
qui ont soutenu les soldats qui se refusent à servir dans
l'armée israélienne. Voilà l'ambiance régnante
en Israël et c'est cette ambiance qui fait que les gens
qui ont toujours voulu m'avoir ont jugé que le temps était
maintenant venu pour qu'ils puissent le faire.
-
- Q : A quel moment les "nouveaux
historiens" dont vous faites parti n'ont plus été
tolérés par le gouvernement israélien ?
- Ilan Pappé : Les "nouveaux historiens"
sont apparus en 1988. C'était à la base un petit
groupe d'historiens dont je faisais parti qui suite à
leurs recherches ont compris que la version officielle de l'histoire
israélienne en ce qui concerne la période de 1948,
celle de la création de l'état d'Israël était
fausse. Que c'était un mensonge intentionnel. Ils ont
alors essayé de réécrire ce qui s'est passé
en 1948. La vérité s'est avérée plus
proche de la version palestinienne que de celle israélienne.
Au milieu des années 1990, le groupe s'est étendu
pour devenir un courant de pensée composé d'intellectuels,
d'universitaires, auteurs d'ouvrages critiques non plus uniquement
de la période de 1948 mais aussi des années 1960,
du sionisme en général. Le gouvernement israélien
a accepté un certain nombre de critiques et d'accusations
de la part de penseurs connus sous le nom de penseurs anti-sionistes.
Ce mouvement englobait également des artistes. On percevait
ce regard critique dans le cinéma israélien dans
le théâtre, dans la presse. Même dans les
ouvrages scolaires. Ce courant de pensée était
toléré jusqu'en 1999. En 1999, le gouvernement
israélien a commencé à considérer
que ce mouvement constituait une menace pour lui. Il a alors
voulu faire taire cette pensée. Retirant toutes ses traces
des ouvrages scolaires, des programmes de télévision
et de radio. Mais c'était encore supportable. Les choses
se sont accélérées après l'élection
de Sharon et après la deuxième intifada.
-
- Q : Quel a été l'impact des "nouveaux
historiens" sur l'opinion publique israélienne ?
- Ilan Pappé : Je pensais dans les années
1990 que l'impact de ce courant était significatif sur
l'opinion publique israélienne. Il l'a été
au niveau du milieu éducatif. Mais nous n'avons pas eu
un impact sur la pensée politique. Mais la réaction
même du milieu éducatif contre ce courant est telle
que je ne pense pas qu'il aura une quelconque influence sur l'opinion
publique dans un avenir proche. Peut être qu'à long
terme, les racines donnerons des fleurs mais ça prendra
des années et je le crains, encore plus de sang versé.
-
- Q : Vous dirigez l'institut pour
la paix en Israël...
- Ilan Pappé : Je l'ai dirigé pendant
10 ans puis j'ai arrêté. L'institut pour la paix
a été fondé en 1993, c'était un institut
de recherche pour la paix arabo-juif. L'idée était
de diriger les travaux de doctorants arabes et juifs intéressés
par des recherches retraçant une histoire de la paix entre
Juifs et Arabes en Palestine. Nous avons réalisé
de bonnes choses. Nous avons publié des travaux en arabe
à l'intention du monde arabe et en hébreu. Nous
avons fait un bon travail pour montrer l'importance de l'histoire
pour l'avenir d'une histoire israélo-palestinienne commune.
Cet institut a fermé ses portes il y a maintenant un an
et demi de cela. Je voulais que notre travail soit incisif et
mes collègues ont plutôt opté pour une coopération
avec le gouvernement et je n'aime pas coopérer avec le
gouvernement.
-
- Q : Quelles sont, selon vous, les conditions pour
que la paix soit possible en Israël ?
- Ilan Pappé : Nous avons d'abord besoin d'une
très forte pression internationale sur le gouvernement
israélien. Des sanctions doivent être prises. Un
peu comme à l'exemple de celles qui ont été
prises contre l'Afrique du Sud. Il n'y a pas de forces politiques
à l'intérieur d'Israël qui pourrait servir
d'alternative au gouvernement de Sharon. Il n'y a plus de gauche.
Disons plutôt qu'il ne reste plus grand-chose de la gauche.
En tout cas, elle ne constitue plus une alternative. D'où
la nécessité d'une pression internationale pour
changer les choses. L'histoire a démontré l'efficacité
de telles pressions sur un pays. Puis, les Israéliens
doivent comprendre qu'ils doivent payer pour leurs actions. Ils
doivent payer un prix économique et culturel. Nous sommes
tous en train de payer le prix du sang . La pression internationale
est nécessaire car je crains une nouvelle nakba
très bientôt. Nombreux sont les Israéliens
qui commettraient une nouvelle nakba sans aucune hésitation.
Spécialement si les Américains décident
d'attaquer l'Irak. Ils justifieront cela par une situation de
guerre et, dans une situation de guerre, vous pouvez perpétrer
des choses que vous ne pouvez pas faire en temps de paix.
- Puis dans un plus long
terme, les Israéliens doivent reconnaître ce qu'ils
ont fait lors de la création de l'état d'Israël
en 1948, c'est la clé de la solution. Si Israël reconnaît
le nettoyage ethnique qu'elle a perpétré en 1948,
on pourrait alors commencer un processus de réconciliation
et les Israéliens seront surpris de constater la bonne
volonté que mettront les Palestiniens dans toutes les
questions : que ce soit la question de la création d'un
état palestinien ou le nombre de réfugiés
qui reviendront en Israël, sur la question de Jérusalem.
Sur toutes les questions. Si seulement les Israéliens
disaient "nous avons menti sur l'histoire de la création
de l'état d'Israël. Nous avons commis un nettoyage
ethnique."
- Nous devons reconnaître
nos crimes. Nous devons parler de nos crimes. Nous vous devons
des compensations. C'est pourquoi, nous devons permettre aux
réfugiés de retourner chez eux. Alors seulement,
nous pourrons parler de paix. Il faut accompagner tout ça
bien sûr par la fin de l'occupation.
-
- Q : Le peuple israélien est-il prêt
pour cela ?
- Ilan Pappé : Non, non, non, non ! Il n'est
pas prêt. C'est la raison pour laquelle j'ai laissé
tomber la politique pour me consacrer à l'éducation.
Cela demande un long processus d'éducation. Cela n'arrivera
pas en deux ou 3 ans. Je crains qu'il ne faille encore quelques
années de sang versé, pour que le peuple israélien
se rende compte que c'est la seule solution possible pour arriver
à la paix.
-
- Q : Vous étiez en train de parler de la nakba
à venir. Mais cette nakba touchera également
les militants israéliens pour la paix...
- Ilan Pappé : Oui. Absolument. Absolument.
Trois groupes seront les victimes de la prochaine nakba :
les Palestiniens des territoires occupés, la minorité
palestinienne en Israël, puis tout juif qui vit en Israël
et qui n'adhère pas à la pensée régnante.
Ces trois groupes seront les victimes de cet horrible scénario
qui j'espère n'aura pas lieu. Mais cela dépend
beaucoup de la pression internationale.
-
- Q : Quel est votre regard de "nouvel historien"
et de militant pour la paix sur cette opération rempart
qui selon les Israéliens devait servir à éradiquer
le supposé terrorisme palestinien ?
- Ilan Pappé : Cette opération a conduit
à trois résultats très néfastes :
Premièrement, elle a détruit l'infrastructure qui
rendait la vie possible en Cisjordanie. Ça prendra des
années pour la reconstruire. Deuxièmement, elle
a motivé de nombreux Palestiniens à se transformer
en bombes humaines, puis malheureusement, elle a rendu la population
israélienne encore plus récalcitrante à
toute solution pour la résolution du conflit. Tout ce
qui intéresse ce gouvernement c'est sa politique intérieure,
il n'a pas de vision globale. Il est fixé, regarde sur
Netanyahou. Cette opération rempart est à situer
dans le cadre de la bataille de pouvoir de ce gouvernement contre
Netanyahou. Cette opération pour lui est une réussite
dans ce sens. Il a montré qu'il utilisait la brutalité
sans aucune hésitation, il espère montrer par là
qu'il a un meilleur programme pour gérer ce qu'Israël
appelle le problème palestinien.
-
- Q : N'est-ce pas trop simpliste de dire qu'à
l'intérieur d'Israël il y a ceux qui se battent pour
la paix et ceux qui refusent la paix ? N'est-ce pas beaucoup
plus compliqué que ça ?
- Ilan Pappé : C'est un peu plus compliqué
que ça. La société israélienne a
été endoctrinée durant 50 ans. D'une manière
assez complexe dans la mesure où ce n'était pas
une dictature. C'est pour cela que la majorité des Israéliens
pensent que ce qu'ils font est bien. Ce n'est pas une dictature
où les gens ont peur de parler autrement. Ils veulent
parler comme ça. C'est pour cela que je parle d'éducation
et de pression internationale. C'est comme les blancs durant
l'apartheid en Afrique du sud. Les blancs voulaient l'apartheid.
On ne le leur a pas imposé. Ça les arrangeait.
Ils en ont profité. Et il a fallu une pression internationale
pour mettre fin à l'apartheid et bien sûr la lutte
de l'ANC pour la libération.
-
- Q : Quel est le pourcentage de ceux qui pensent
comme vous en Israël ?
- Ilan Pappé : Ils ne sont pas nombreux. Ils
ne représentent qu'une goutte d'eau dans un océan.
Circulait le 15 janvier 2003.
<http://infos.samizdat.net/article.php3?id_article=193>
RAPPEL
AU MEURTRE
- Israel to
kill in U.S., allied nations
-
- By Richard Sale
-
-
- Israel is embarking
upon a more aggressive approach to the war on terror that will
include staging targeted killings in the United States and other
friendly countries, former Israeli intelligence officials told
United Press International. Israeli Prime Minister Ariel Sharon
has forbidden the practice until now, these sources said, speaking
on condition of anonymity. The Israeli statements were confirmed
by more than a half dozen U.S. foreign policy and intelligence
officials in interviews with UPI. With the appointment of Meir
Dagan, the new director Israel's Mossad secret intelligence service,
Sharon is also preparing "a huge budget" increase for
the spy agency as part of "a tougher stance in fighting
global jihad (or holy war)," one Israeli official said.
- Since Sharon became
Israeli prime minister, Tel Aviv has mainly limited its practice
of targeted killings to the West Bank and Gaza because "no
one wanted such operations on their territory," a former
Israeli intelligence official said. Another former Israeli government
official said that under Sharon, "diplomatic constraints
have prevented the Mossad from carrying out 'preventive operations'
(targeted killings) on the soil of friendly countries until now."
- He said Sharon is "reversing
that policy, even if it risks complications to Israel's bilateral
relations." A former Israeli military intelligence source
agreed: "What Sharon wants is a much more extensive and
tough approach to global terrorism, and this includes greater
operational maneuverability." Does this mean assassinations
on the soil of allies? "It does," he said. "Mossad
is definitely being beefed up," a U.S. government official
said of the Israeli agency's budget increase. He declined to
comment on the Tel Aviv's geographic expansion of targeted killings.
- An FBI spokesman also
declined to comment, saying: "This is a policy matter. We
only enforce federal laws." A congressional staff member
with deep knowledge of intelligence matters said, "I don't
know on what basis we would be able to protest Israel's actions."
He referred to the recent killing of Qaed Salim Sinan al Harethi,
a top al Qaida leader, in Yemen by a remotely controlled CIA
drone. "That was done on the soil of a friendly ally,"
the staffer said. But the complications posed by Israel's new
policy are real. "Israel does not have a good record at
doing this sort of thing," said former CIA counter-terrorism
official Larry Johnson.
- He cited the 1997 fiasco
where two Mossad agents were captured after they tried to assassinate
Khaled Mashaal, a Hamas political leader, by injecting him with
poison. According to Johnson, the attempt, made in Amman, Jordan,
caused a political crisis in Israeli-Jordan relations. In addition,
because the Israeli agents carried Canadian passports, Canada
withdrew its ambassador in protest, he said. Jordan is one of
two Arab nations to recognize Israel. The other is Egypt. At
the time, Israeli Prime Minister Binyamin Netanyahu said, "I
have no intention of stopping the activities of this government
against terror," according to a CNN report.
- Former CIA officials
say Israel was forced to free jailed Hamas founder Sheikh Ahmad
Yassin and 70 other Jordanian and Palestinian prisoner being
held in Israeli jails to secure the release of the two would-be
Mossad assassins. Phil Stoddard, former director of the Middle
East Institute, cited a botched plot to kill Ali Hassan Salemeh,
the mastermind of the 1972 Munich Olympics massacre. The 1974
attempt severely embarrassed Mossad when the Israeli hit team
mistakenly assassinated a Moroccan waiter in Lillehammer, Norway.
Salemeh, later a CIA asset, was killed in Beirut, Lebanon, in
1976 by a car bomb placed by an Israeli assassination team, former
U.S. intelligence officials said. "Israel knew Salemeh was
providing us with preventive intelligence on the Palestinians
and his being killed pissed off a lot of people," said a
former senior CIA official.
- But some Israeli operations
have been successful. Gerald Bull, an Ontario-born U.S. citizen
and designer of the Iraqi supergun -- a massive artillery system
capable of launching satellites into orbit, and of delivering
nuclear chemical or biological payloads from Baghdad to Israel
-- was killed in Belgium in March 1990. The killing is still
unsolved, but former CIA officials said a Mossad hit team is
the most likely suspect. Bull worked on the supergun design --
codenamed Project Babylon -- for 10 years, and helped the Iraqis
develop many smaller artillery systems. He was found with five
bullets in his head outside his Brussels apartment. Israeli hit
teams, which consist of units or squadrons of the Kidon, a sub-unit
for Mossad's highly secret Metsada department, would stage the
operations, former Israeli intelligence sources said. Kidon is
a Hebrew word meaning "bayonet," one former Israeli
intelligence source said. This Israeli government source explained
that in the past Israel has not staged targeted killings in friendly
countries because "no one wanted such operations on their
territory." This has become irrelevant, he said.
- Dagan, the new hard-driving
director of Mossad, will implement the new changes, former Israeli
government officials said. Dagan, nicknamed "the gun,"
was Sharon's adviser on counter-terrorism during the government
of Netanyahu in 1996, former Israeli government officials say.
A former military man, Dagan has also undertaken extremely sensitive
diplomatic missions for several of Israel's prime ministers,
former Israeli government sources said. Former Israel Defense
Forces Lt. Col. Gal Luft, who served under Dagan, described him
as an "extremely creative individual -- creative to the
point of recklessness." A former CIA official who knows
Dagan said the new Mossad director knows "his foreign affairs
inside and out," and has a "real killer instinct."
Dagan is also "an intelligence natural" who has "a
superb analyst not afraid to act on gut instinct," the former
CIA official said. Dagan has already removed Mossad officials
whom he regards as "being too conservative or too cautious"
and is building up "a constituency of senior people of the
same mentality," one former long-time Israeli operative
said.
- Dagan is also urging
that Mossad operatives rely less on secret sources and rely more
on open information that is so plentifully provided on the Internet
and newspapers. "It's a cultural thing," one former
Israeli intelligence operative explained. "Mossad in the
past has put its emphasis on Humint (human intelligence) and
secret operations and has neglected the whole field of open media,
which has become extremely important." Regarding Mossad's
new policy and budget increase, Kim Farber an Israeli Embassy
official said, "There is so little information available
on this, there is nothing I can add."
UPI,
15 Jan. 2003.
<http://www.upi.com/view.cfm?StoryID=20030115-035849-6156r>
Voici les commentaires qu'inspirent ces
nouvelles au porte-parole du président, la Maison Blanche:
- White House Press Briefing
with Ari Fleischer Tuesday, January 21, 2003 - 12:30 PM by Russell
Mokhiber
-
- Mokhiber: Ari, UPI reported last week
that Prime Minister Sharon of Israel has given the green light
to Mossad, the Israeli intelligence service, to engage in targeted
killings in the United States and other friendly countries. The
report says that Mossad has in the past engaged in assassinations
in Belgium, Norway, and other European countries, but never in
the United States. Is the administration aware of this new Israeli
policy and has the administration agreed to it?
- Ari Fleischer: [Toujours faux-jeton
] That's the first I've heard of it, so I have no comment
to offer on it.
- Mokhiber: Could we get comment from you?
- Ari Fleischer: I'll see if there is something
on it.
- Mokhiber: You and the President have
repeatedly said that Saddam Hussein gassed his own people. The
biggest such attack was in Halabja in March 1988, where some
6,800 Kurds were killed. Last week, in an article in the International
Herald Tribune, Joost Hiltermann writes that while it was
Iraq that carried out the attack, the United States at the time,
fully aware that it was Iraq, accused Iran. This was apparently
part of the U.S. tilt toward Iraq in the Iran-Iraq war. The tilt
included billions of dollars in loan guarantees. Sensing he had
carte blanche, Saddam escalated his resort to gas warfare --
graduating to ever more lethal agents. So, you and the President
have said that Saddam has repeatedly gassed his own people. Why
do you leave out the part that the United States in effect gave
Saddam the green light?
- Ari Fleischer: Russell, I speak for President
George W. Bush in the year 2003. If you have a question about
statements that were purportedly made by the administration in
1988, you need to address those somewhere other than this White
House. I can't speak for that. I don't know if it is accurate,
inaccurate, but you have all the means to ask those questions
yourself.
LE
PLUS BÊTE
Les services de propagande sionistes sont
à la peine. Les massacres continuels auxquels se livrent
les "soldats" israéliens (parlons plutôt
des mercenaires ukrainiens, russes, éthiopiens, bédouins,
encadrés par des officiers ashkénazes, commandés
par des généraux iraniens), ces massacres, dis-je,
ne plaisent pas. Les opinions publiques sont dégoûtées
par les procédés ignobles de ces juifs et pseudo-juifs.
Démolir des maisons, avec les gens dedans, assassiner les
femmes et les enfants, torturer en masse, tout cela ne fait pas
joli dans le tableau. Or les écraseurs de vieillards, les
assassins d'enfants, les tortionnaires de jeunes ont besoin de
fric et ils voudraient qu'on les aime. Ils ne comprennent pas
que cette image d'horreur qu'ils inspirent vient exclusivement
de ce qu'ils font. Ils préfèrent se masturber avec
l'idée que le monde a été, est et sera antisémite
et qu'ils n'y peuvent rien.
Alors ils engagent des propagandistes.
Le dernier recruté est un chercheur bidon que nous connaissons
bien: il s'appelle Jacques Tarnéro et sort un film intitulé
Décryptage.
Il s'agit d'analyser la façon dont
les médias "couvrent" les événements
de Palestine. Tarnéro juge que cette couverture est trop
favorable au point de vue palestinien, alors que nous jugeons
qu'elle est absolument favorable au pouvoir en place, mais que
les gens, les spectateurs, auditeurs, lecteurs comprennent, malgré
tout, plus ou moins ce qui se passe, c'est-à-dire qu'un
génocide est commis là, sous nos yeux, par nos "alliés",
par des gens qui parlent au nom des victimes du Grand Zolocauste
pour cacher le fait qu'ils sont en train d'en commettre un autre,
avec notre fric, notre aide et notre bénédiction.
Tarnéro, comme l'ambassade israélienne, croit que
c'est encore trop de critiques et il demande qu'on applaudisse
les meurtres de masse, les barrages qui pourrissent la vie, les
couvre-feux indéfinis, et les brutalités racistes
au quotidien commises par une soldatesque qui vole et qui viole.
Il affirme en prologue de ce film qu'il
existe une volonté de "délégitimer"
Israël, non pour ce qu'il fait, mais pour ce qu'il est, ce
qui est parfaitement faux, puisque tout son film va essayer de
faire croire qu'Israël ne fait pas ce qu'on voit qu'il fait
et qu'Israël a le droit, la légitimité, de
faire ce qu'il fait et que nous n'approuvons pas parce que nous
sommes méchants, racistes, antisémites, à
coup sûr.
Mais qui pose la question de la légitimité
d'Israël, sinon les actes commis par les forces israéliennes,
qui prouvent, aux yeux de tous, qu'elles défendent des
valeurs illégitimes, qu'elles pratiquent l'épuration
ethnique, qu'elle vole la terre tous les jours (la moitié
de la Cisjordanie en 35 ans d'occupation est passée, légalement
et illégitimement, aux mains des occupants. Rappelons que
l'occupation hitlérienne, qui n'a pas pratiqué le
vol des terres, n'a duré que 4 ans). Israël est effectivement
entièrement dénué de légitimité
car pour maintenir sa présence depuis 1948 les sionistes
ont recours à la force brute, tous les jours, soit en faisant
la guerre (on ne les compte plus) soit en massacrant un peu, en
terrorisant, en enfermant dans des camps spéciaux, bref,
en montrant que la force prime le droit, partout et tout le temps
dans cette affaire.
Ce n'est pas ce pauvre Tarnéro
qui va démontrer le contraire. Pourquoi on a fait encore
une fois appel à ce pauvre type ? C'est un mystère
profond. Il y a beaucoup d'argent dans les fonds de propagande
sioniste et il sait où s'adresser pour traire cette vache
à lait. Mais si les sionistes avaient un poil de bon sens,
ils ne confieraient pas leurs intérêts à des
complets imbéciles dans le genre Tarnéro. C'est
de l'argent fichu par les fenêtres.
- Décryptage
: la presse au
pilori dans le conflit du Proche-Orient
-
-
- Paris, 22 jan (AFP) -
Les réalisateurs Jacques Tarnero et Philippe Bensoussan
"décryptent", d'un point de vue pro-israélien,
le conflit du Proche-Orient et accusent les médias français
d'être pro-palestiniens, dans un documentaire controversé
sorti mercredi dans une salle à Paris.
- Décryptage, qui met en cause la presse écrite,
la télévision ainsi que l'AFP pour sa couverture
du conflit, affiche clairement la couleur. "Ce film n'est
pas un documentaire prétendant à la neutralité",
dit une voix off en introduction. "Il veut dire une opinion,
une indignation". Ce film de une heure quarante a été
réalisé par Jacques Tarnero, réalisateur
d'Autopsie d'un mensonge sur le fait négationniste,
qui a dirigé le Centre de recherche sur l'antisémitisme,
[Lequel ? Lequel ? C'est du bidon ] et Philippe
Bensoussan, réalisateur de clips (Alain Souchon), de spots
et de "docu-drama".
- A travers les témoignages
à charge de journalistes, de professeurs, de philosophes
et d'hommes politiques, les deux réalisateurs signent
un film à thèse qui met au banc des accusés
aussi bien Yasser Arafat --tenu pour responsable de l'échec
de Camp David et considéré comme l'instigateur
d'une deuxième Intifada programmée-- que la presse
accusée de jeter de l'huile sur le feu. "L'imaginaire
politique français contemporain se nourrit d'une double
dette: celle de Vichy à laquelle s'ajoute celle de la
guerre d'Algérie", déclare un commentaire
en voix off. Les réalisateurs appuient cette thèse
par des extraits de journaux télévisés et
des images d'archives, mettent en cause "le parti pris"
des photographes, dissèquent le vocabulaire des médias
et pèsent le poids des mots.
- Ils reprochent notamment
à l'AFP, "première agence arabophone"
et "première source d'informations pour tous les
médias français", de participer à un
"travail de désinformation, d'intoxication".
La direction de l'Agence, qui n'a pas eu la parole dans Décryptage,
rappelle pour sa part que ses journalistes au Proche-Orient "font
leur travail au péril de leur vie, selon les règles
déontologiques de la profession. Comme leurs confrères
de la presse mondiale, ils s'emploient à rendre compte
d'événements douloureux et dramatiques, avec rigueur
et équilibre". Ils "appliquent des règles
rédactionnelles rigoureuses sur le conflit israélo-palestinien,
concernant notamment la terminologie employée", souligne
la direction de l'Agence.
- Le Monde est, lui, invité à
réagir dans le documentaire, mais dans son édition
de mercredi le quotidien estimait que "la mise en scène
du film (...) relève, ni plus, ni moins du procès
à charge. Soit un montage d'images et de témoignages
souvent tronqués et imprécis (...) Ce genre de
mise en scène procède au mieux de la partialité,
au pire de la malhonnêteté", ajoute
Jacques Mandelbaum. De son côté, Ange-Dominique
Bouzet écrit dans Libération: "Ce manifeste
confusionniste fondé sur l'omission et l'amalgame se veut
une «analyse». On dira plutôt qu'il s'agit
d'une entreprise de désinformation militante".
Décryptage
est le premier long métrage produit par Sophie Dulac Productions,
dirigée par Sophie Rachline Dulac, petite-fille de Marcel
Bleustein-Blanchet, le fondateur de l'agence Publicis. Elle est
à la tête de cinq cinémas parisiens dont l'Arlequin
où est programmé le film. Une affaire judéo-juive,
encore une fois.
LETTRE
D'UN CURIEUX
- De Michel Dakar E.D.E.
à :
- Monsieur Yossef Shvo,
Maire de Nes Ziona, Abenim Street n· 9, Nes Ziona, Israël.
- Paris, le 12 décembre
2002
-
- Monsieur,
- Sur le territoire de
votre commune existe depuis 1952 l'Israeli Institut of Biological
Research, dont l'activité consiste en la mise au point
et en la fabrication d'armes biologiques de destruction de
masse.
- Un réseau d'organisations
non gouvernementales, nommé Bioweapons Prevention Project,
a été créé à l'occasion de
la Conférence d'examen de la Convention contre les armes
biologiques, qui s'est tenue à Genève en novembre
2002. Ce réseau est composé d'une dizaine des plus
importantes organisations non gouvernementales occidentales scientifiques
et religieuses. L'objet de ce réseau est la surveillance
des Etats possédant des programmes de production d'armes
biologiques et d'informer le public.
- Une information a été
rapportée par un journaliste accrédité auprès
des Nations Unies, M. Robert-James Parsons, selon laquelle l'Etat
d'Israël a mis au point "des souches de bactéries
capables de s'attacher à certain gène caractéristique
d'un groupe ethnique particulier (en l'occurrence ceux de certaines
communautés arabes du Moyen-Orient, surtout les Irakiens),
et capable de tuer plus vite que la peste". Cette
information est parue dans le journal Le Courrier, de
Genève, en date du 21 novembre 2002.
- Déjà,
le Sunday Times de Londres, du 15 novembre 1998, rapportait
que l'Etat d'Israël tentait d'identifier des gènes
spécifiques aux populations arabes afin de mettre au point
une arme biologique susceptible d'atteindre les Arabes en
épargnant les Juifs. Le Sunday Times citait
à l'appui de ses informations un militaire israélien
non identifié, et des sources proches des services secrets
occidentaux. Dans le même article, ce journal rapportait
aussi que ce programme était développé à
l'Institut biologique "Nes Tziyonan", où des
chercheurs auraient localisé "une caractéristique
dans le profil génétique de certaines communautés
arabes, en particulier des Irakiens", que pour le député
israélien Dedi Zucker, "moralement, étant
donné notre histoire, nos traditions et notre expérience,
une telle arme est monstrueuse et devrait être rejetée",
et que l'inquiétude à ce sujet est d'autant plus
compréhensible qu'à entendre des responsables du
Centre de défense biologique de Porton Down (Grande-Bretagne),
de telles armes sont du domaine du possible.
- Auparavant, les actes
de destruction visaient les individus ou les communautés
d'individus. C'est la première fois dans l'histoire de
l'humanité, et plus largement dans l'histoire de la vie,
qu'un acte de destruction est prémédité
grâce à ce qui constitue l'essence même de
la vie, grâce à ce qui permet la transmission de
l'expérience, de la mémoire et de l'histoire; de
l'évolution, c'est-à-dire les gènes.
- Vous portez, Monsieur
Yossef Shvo, une responsabilité historique, devant le
monde, en tant que première personnalité politique
sur le territoire de la commune de laquelle se commet ce crime.
- Ces activités
sont menées par le gouvernement d'Israël, en collaboration
avec le gouvernement des Etats-Unis. En effet, il existe un transport
aérien hebdomadaire entre Tel Aviv et New York,
qu'empruntent le personnel et le matériel en rapport avec
ces activités.
- Ces activités
sont une menace de mort pour toute l'humanité. Elles sont
de plus une atteinte au principe même de la vie.
- Je vous demande instamment
de vous opposer à ce crime.
- Dans l'attente de vos
nouvelles, veuillez recevoir, Monsieur, l'expression de mon respect.
<http://equidence.org/shvo1.htm>
Le site comprend une traduction anglaise
de cette lettre.
DÉSINFORMATION
- Lettre de M.
Bernard FISCHER à propos d'une opération de désinformation
sioniste
-
-
-
- A Paris, le dimanche 15
décembre 2002
-
- Camarades
- Des sites sionistes d'extrême
droite lançaient le 5 novembre une violente campagne de
propagande contre moi-même, Ginette Skandrani, Bernard
Cornut et Mohammed Latreche, des militants et des composantes
du réseau Palestine et de la communauté arabo musulmane.
Cette propagande vise à notre diabolisation, nous serions
le nouvel axe du mal, on nous accuse d'antisémitisme et
d'incitation au terrorisme.
- C'est l'heure d'un premier
bilan des conséquences de cette campagne. Elle provoquait
généralement deux types de réactions.
- Des militants et des associations
exprimaient spontanément leur solidarité inconditionnelle,
comme nous manifestions notre solidarité en faveur de
la CAPJPO au mois d'août 2002, comme nous manifestions
notre solidarité pour le journaliste Daniel Mermet quand
les sionistes l'attaquaient en justice, comme nous manifestions
toujours notre solidarité inconditionnelle pour tous les
militants et toutes les associations du réseau Palestine
contre les sionistes. Je les en remercie.
-
- D'autres militants et
d'autres associations faisaient le choix inverse.
- Le 2 décembre,
la coordination des collectifs Palestine Ile de France organisait
un procès stalinien contre moi dont les pièces
du dossier d'accusation étaient les documents des sites
sionistes d'extrême droite et décidait mon exclusion.
- La coordination des collectifs
Palestine Ile de France connaissait au fil des semaines une double
évolution positive et négative. Le positif était
la place de plus en plus importante de la coordination Palestine
dans l'organisation des initiatives de solidarité pour
la Palestine. Le négatif était le noyautage, l'entrisme,
l'infiltration et la récupération de la coordination
Palestine par la LCR. Il ne s'agit pas du tout d'un problème
personnel, c'est un problème totalement politique, la
stratégie de la LCR est une stratégie d'instrumentalisation
du mouvement social, d'introduction de clivages politiques et
de règlements de comptes de politique intérieure
française à l'intérieur du réseau
Palestine. La coordination Palestine est une association de fait
de collectifs de fait. La coordination Palestine n'est pas une
association loi 1901. Elle n'a pas d'adhérents individuels.
L'exclusion d'un représentant d'un collectif n'a pas de
sens.
-
- A cette étape,
des précisions relatives aux sites sionistes d'extrême
droite sont nécessaires. Le document de base est le document
du site <Proche-Orient.info> d'Elisabeth Chemla. Le site
<Amnestia.net> de Didier Daenninckx cite
abondamment le site <Proche-Orient.info>. Le site <Amnestia.net>
est indisponible depuis le 7 décembre. Cela serait il
la conséquence de la révélation des relations
entre les deux sites ? Un troisième site, <aipj.net>, cite intégralement
le document de <Proche-Orient.info>. <aipj.net> est encore plus réactionnaire, il prend
position ouvertement contre l'islamisation de la France et pour
les thèmes classiques de l'extrême droite française.
- Je faisais des copies
de ces documents internet et je diffusais en même temps
ma lettre du 3 décembre et les copies de ces documents.
- Par la diffusion de ces
copies, par cette stratégie de défense, je prenais
des risques, je leur faisais de la publicité, mais c'était
la seule stratégie de défense dans la mesure où
ils étaient les seules pièces du dossier d'accusation.
- Ces documents internet
sont des faux en totalité et je porterai plainte contre
eux. Plus exactement, ce sont des faux à 99 % et ils interviennent
dans des circonstances dans lesquelles ils invalident et ils
inversent le sens du 1 % de vrai.
- Je prendrais seulement
deux exemples, un exemple relatif au contenu et un exemple relatif
à la question des organisateurs, des intervenants, des
participants et des non participants à la réunion
publique du 26 octobre.
- Ainsi, dans le document
de <Proche-Orient.info>, il y a dix mots de vrai quand
il cite mon intervention selon laquelle «il y a de la place
pour tout le monde» dans les manifestations contre la guerre
et pour la Palestine. Cela dit, pour le rédacteur anonyme
du document (Azzedine Khalef n'existe pas, c'est un pseudonyme,
c'est une image virtuelle), la totalité des participants
seraient des révisionnistes et des islamistes, et il y
aurait donc de la place pour les révisionnistes et les
islamistes dans les manifestations contre la guerre et pour la
Palestine.
- Le deuxième exemple
est relatif à la question des organisateurs, des intervenants,
des participants et des non participants à la réunion
publique du 26 octobre.
- Je me souviens d'une époque
où la précision de ses informateurs faisait la
force du lobby sioniste. Apparemment, ils ont maintenant des
problèmes de compétence professionnelle.
- Le seul organisateur de
la réunion publique était donc le parti des musulmans
de France. Les organisateurs de cette réunion publique
n'étaient ni moi-même, ni les révisionnistes,
ni les islamistes, ni personne d'autre. C'était une réunion
publique dont le thème était «quelles réponses
à la croisade de Bush», ce n'était pas une
réunion interne du parti des musulmans de France.
- Le parti des musulmans
de France n'est pas un parti antisémite, ni révisionniste,
ni islamiste, ce n'est même pas un parti religieux, c'est
un parti laïc, selon sa charte constitutive.
- Quand à la religion,
depuis quand une organisation religieuse est-elle forcément
une organisation d'extrême droite ? L'une des plus importantes
organisations de la plate forme des ONG françaises pour
la Palestine est le comité catholique contre la faim et
pour le développement. Le Vatican prend position clairement
pour la Palestine et contre la guerre, pour l'application des
résolutions de l'ONU. Où est le problème
?
- Une seule organisation,
le parti des musulmans de France, participait à la réunion
comme organisation. La totalité des intervenants à
la tribune et dans la salle intervenaient à titre personnel,
Ginette Skandrani, militante de l'association «La Pierre
et l'Olivier», n'intervenait pas comme représentante
de son association, elle intervenait à titre personnel,
elle n'avait pas de mandat de son association, elle n'en avait
pas besoin, Bernard Cornut, président de la coordination
pour la levée de l'embargo contre l'Irak, n'intervenait
pas comme représentant de son association, il intervenait
à titre personnel, je n'intervenais pas comme représentant
de la coordination des collectifs Palestine Île de France,
encore moins comme son président, ni d'aucune autre association,
j'intervenais à titre personnel.
- Il n'y avait pas de co
organisation de cette réunion publique par aucune autre
association.
- Le tract d'invitation
à la réunion publique annonçait le nom de
l'association organisatrice, le thème, la date, l'heure
et le lieu de la réunion. Elle n'annonçait pas
le nom d'aucun orateur. J'attends tranquillement la fabrication
demain par le lobby sioniste d'une fausse invitation à
cette réunion publique laquelle mentionnerait une liste
d'orateurs.
- En trente ans de vie militante,
je portais la contradiction dans des milliers de réunions
publiques, depuis deux ans, je portais la contradiction dans
des dizaines de réunions publiques pour la Palestine et
le terrorisme intellectuel du lobby sioniste ne changera pas
mon engagement politique.
- Ma participation récente
à une autre réunion publique échappait apparemment
au lobby sioniste. C'était le 11 septembre 2002 à
l'AGECA. Il s'agissait d'une réunion publique à
l'initiative de l'association des amitiés franco irakiennes
sous la présidence de Gilles Munier, secrétaire
général de l'association des amitiés franco
irakiennes. Le lobby sioniste mène depuis des années
une campagne de propagande contre Gilles Munier selon laquelle
il serait un militant d'extrême droite. Le 11 septembre
à l'AGECA, il y avait 70 participants dont, dans l'ordre
alphabétique, Souleiman Abou Odeh, Ahmed Bouzid, Alice
Bsereni, Bernard Cornut, Amaury Couderc, Louis Jean Duclos, Robert
Duguet, Patrick Farbiaz, Bernard Fischer, Xavière Jardez,
Roland Laffitte, Patricia Latour, Mohammed Latreche, Thierry
Meyssan, Gilles Munier, Jean Sanchez, Monder Sfar, Ginette Skandrani,
Sobhi Toma et Yves Vargas. Pour le lobby sioniste, tous ces militants
et responsables d'associations seraient certainement des antisémites,
des révisionnistes et des islamistes.
- Depuis deux ans, le parti
des musulmans de France organisait des manifestations de solidarité
pour la Palestine à Strasbourg comme d'autres organisations
en organisaient à Paris. A Strasbourg comme à Paris,
le lobby sioniste portait plainte contre les organisateurs de
ces manifestations sous le prétexte selon lequel il y
aurait des mots d'ordre antisémites dans ces manifestations.
A Strasbourg comme à Paris, aucune de ces plaintes n'aboutissait
jamais.
- Le 26 octobre, il y avait
donc quatre personnes physiques à la tribune. Je connaissais
bien trois d'entre elles. Il y avait Mohammed Latreche, le président
du parti des musulmans de France, Ginette Skandrani et Bernard
Cornut, deux militants parisiens de gauche et d'extrême
gauche depuis vingt et trente ans.
- Il y avait une quatrième
personne dont le nom est Serge Thion. Je ne connaissais pas Serge
Thion, je ne le voyais jamais dans ma vie, je ne le connais toujours
pas, il ne m'intéresse pas, mes accusateurs le connaissent
apparemment très bien, on le présente généralement
comme un révisionniste, c'est sa réputation. Je
combats le révisionnisme en général, c'est
un combat politique, je ne discuterai pas la réputation
de Serge Thion, il y a des tribunaux pour cela.
- Lisez attentivement le
document de <Proche-Orient.info> et enlevez tous les passages
relatifs à Serge Thion. Du point de vue de la technique
de fabrication du faux, vous obtenez le même document et
les mêmes conséquences.
- Je participais à
cette réunion publique, j'arrivais après le début
de la réunion, je restais une demie heure, je partais
avant la fin.
- Je suis un militant laïc
et anti raciste. Je suis aussi un militant anti impérialiste,
anti colonialiste et anti sioniste. Le sionisme est une idéologie
raciste et confessionnelle. Dans le réseau Palestine,
des militants présentent le sionisme comme une idéologie
progressiste. Dans toutes les manifestations pour la Palestine
et pour tous les Palestiniens en Palestine et dans le monde entier,
les sionistes sont des fascistes et des terroristes. Des militants
et des associations du réseau Palestine ne partagent pas
ce mot d'ordre.
- Les tentatives de division
des sionistes à l'intérieur du mouvement anti guerre
continueront. Elles sont autant de tentatives de censure de ces
questions. Ils n'y arriveront pas.
-
- Bernard Fischer
- 77290 Mitry Mory
INFILTRATION
Les sionards infiltrent la droite raciste.
Acculés, montrés partout du doigt, ils se lancent
à corps perdu dans la dénonciation de l'islam, en
espérant éveiller des échos racistes chez
les Français. La vieille droite, avec ce qu'elle traîne
de son passé colonial, de ses exploits en Algérie
et de ses réflexes anti-bougnoules, est la proie toute
désignée pour servir de fantassins pour la reconquête
sioniste, pensée et animée depuis Tel Aviv. On voit
ainsi des sites qui proposent en PDF des livres d'Oriana Fallaci
ou de Guillaume Faye. Voir
<http://oumma.org>
<http://photochoc.org>
<http://aipj.net>
<http://elysee-2007.org>
<http://mrav.org>
<http://sos-racaille.org>
Administrative Contact: Vannier, Eric,
[email protected]
Case Postale 2819-12, Geneve, GE CH-1022
<http://annee-algerie.org>
Administrative Contact:
Bouzouri, Ahmed [email protected]
12 Rue Hassiba Ben Bouali, ALGER, ALGER
n/a
DZ Fax: 61247852101
<http://5eme-colonne.org>
Administrative Contact:
Martel, Charles [email protected]
1 Lubianka Ploshad, Siedmoii etaj, ofis
007
MOSCOU, MOW 007-007
On voit qu'à l'évidence
nous avons affaire à des plaisantins et que toutes les
adresses sont bidon.
"Le premier invité
de Canal-Resistance est Alexandre Del Valle, auteur bien connu
pour ses ouvrages et analyses denoncant l'islamisation de la
France et le danger que represente l'islam dans le monde. Pour
connaitre le deroulement de l'interview et lui poser vos questions,
connectez-vous d'urgence sur <http://canal-resistance.net/>,
Rubrique "Interview"
Ces gens n'ont qu'une seule idée:
propager le racisme, semer le chaos, palestiniser, gazaïfier,
c'est là-dedans qu'ils prospèrent.
_____
_______AAAAAAVVVWWWVVVAAAAAA_______
_____
2
GUANTANAMO OU LE DÉNI DU DROIT
L'ABOLITION
DU DROIT AUX ETATS-UNIS
Un citoyen US
peut être traité en "combattant ennemi"
-
- La quatrième
Cour d'appel de circonscription américaine a rendu un
jugement important qui risque de faire jurisprudence, à
moins que la Cour suprême, une fois saisie de l'affaire,
n'en décide autrement, ce qui serait étonnant,
vu la "déférence" dont font montre les
hauts magistrats à l'égard de la Maison blanche,
qui les nomme, et du Pentagone. La Cour d'appel a ainsi annulé
la sentence d'une juridiction inférieure concernant le
cas de Yasser Asem Hamdi. Ce jeune homme de 22 ans a été
capturé, selon l'accusation, "un AK 47 à la
main" en Afghanistan. Détenu à Mazar-e-Sharif
pendant la révolte et le massacre des prisonniers, il
fut ensuite transféré à Guantanamo avant
qu'on découvre que ce Saoudien était né
en Louisiane et était donc citoyen US. Il fut donc transféré
sur un bateau-prison à Norfolk, en Virginie, mais néanmoins
traité en "combattant ennemi", c'est-à-dire
privé d'avocat et interdit d'accès aux preuves
que disait détenir l'accusation. Le premier tribunal,
à Norfolk, ayant jugé qu'il avait, en tant que
citoyen US, un droit à la défense et à la
vision des preuves contre lui, l'accusation a fait appel et la
Cour d'appel lui a donné raison. L'avocat commis d'office
pour le "défendre" a été empêché
de s'entretenir avec lui. La Cour d'appel, constituée
de 3 juges, dont 2 nommés par Reagan et 1 par Clinton,
a jugé que sa qualité de citoyen US ne s'opposait
pas à ce qu'il soit traité "selon les lois
de la guerre", même si la guerre d'Afghanistan était
"non conventionnelle", donc en tant que "combattant
ennemi". La Cour a bien pris soin de préciser que
cette "règle" s'appliquait à un citoyen
US pris les armes à la main dans une zone de combat hors
du territoire US et non pas à un citoyen US arrêté
aux USA mêmes. Elle entendait ainsi que son arrêt
ne fasse pas jurisprudence pour des prisonniers comme José
Padilla, cet ancien membre d'un gang urbain converti à
l'Islam, arrêté à l'aéroport de Chicago
à son retour du Pakistan et accusé d'avoir préparé
un attentat avec une "bombe sale" nucléaire.
Le jugement sur Hamdi a été fortement critiqué
par de nombreux juristes et des organisations de défense
des libertés. "Cette décision entérine
la création d'un no man's land constitutionnel",
a commenté Susan Herman, prof de droit à l'Ecole
de Droit de Brooklyn. D'autres commentateurs ont comparé
cette situation à celle des citoyens US d'origine japonaise
internés sans jugement durant la seconde Guerre Mondiale
et qui ont eu droit, bien plus tard, à des excuses du
gouvernement US. Hamdi devra donc attendre maintenant une éventuelle
sentence de la Cour suprême.
GUANTANAMO:
Premier camp de concentration off shore
de l'Empire!
-
-
-
- Depuis un an, 625 citoyens
de 42 pays sont enfermés dans le Camp baptisé X-Ray
("Rayon X") de la base militaire US de Guantanamo,
sur l'île de Cuba. Étiquetés "combattants
ennemis" par le Pentagone, ils n'ont aucun statut. Ils ne
sont en effet ni prisonniers de guerre, ni prisonniers politiques,
ni même détenus de droit commun. Enfermés
dans des cages, ils sont otages du bon vouloir du chef de la
première puissance mondiale, le nouveau croisé
George Bush. La juridiction US ne s'appliquant pas sur le territoire
de Guantanamo, le Camp X Ray est le premier camp de concentration
off shore (=extraterritorial) de l'Empire.
- Hors du droit, les otages
de Guantanamo sont aussi maintenus hors du monde, pratiquement
coupés de toute communication avec l'extérieur,
que ce soit avec leurs parents, leurs avocats ou des élus
de leur pays. Cette situation unique est une grande première
dans l'histoire mondiale. Si nous ne nous y opposons pas, elle
est appelée à se reproduire ailleurs, pour d'autres
otages, par exemple demain des Iraqiens ou même des militants
no global (=anti-mondialisation) de pays démocratiques.
L'effet Guantanamo se fait déjà sentir aux quatre
coins de la planète. De très nombreux gouvernements,
cédant aux pressions de la CIA et du Pentagone, ont déjà
pris des dispositions pour créer dans leur pays des zones
de non-droit, au nom de la "guerre contre le terrorisme".
Nous vous appelons donc à vous mobiliser pour animer une
campagne mondiale contre Guantanamo, sur les thèmes suivants:
- 1* - Les otages de Guantanamo
ont des droits: droit à la défense, droit à
la communication, droit à la justice.
- 2* - Ils doivent être
soit jugés, soit libérés.
- 3* - Les Nations unies
doivent constituer une commission indépendante d'enquête
et d'instruction, composée d'experts des 5 continents,
pour déterminer où et par qui les prisonniers doivent
être jugés. Pendant les travaux de cette commission,
les prisonniers doivent être transférés de
Guantanamo vers un pays neutre et confiés aux bons soins
de la Croix-rouge et du Croissant-Rouge. La commission devra
trancher entre 4 possibilités: remise en liberté,
jugement aux USA, jugement en Afghanistan, jugement dans le pays
d'origine du détenu. Elle devra établir un montant
d'indemnités à verser par le gouvernement US à
tous les prisonniers remis en liberté et à leurs
familles.
- Depuis un an, des parents
de ces otages se battent un peu partout dans une grande solitude,
secondés par des avocats courageux mais impuissants. La
bataille de Guantanamo concerne tous les citoyens du monde épris
de liberté, de pluralité, de diversité et
de justice. Contre l'Empire, seules des multitudes multicolores
peuvent empêcher que les pires cauchemars s'imposent à
tous. Aujourd'hui à Guantanamo, demain chez toi!
-
-
- Nous constituons
ce jour le collectif [email protected], partie prenante du réseau
mondial [email protected], qui agit pour la fermeture de ce camp de
concentration.
-
-
- L'engagement dans ce collectif
se fait uniquement sur une base individuelle. Nous appelons tous
ceux qui le veulent à nous rejoindre ou bien à
créer leur propre structure et à établir
une relation de travail avec nous. Le gage de réussite
de la campagne sera sa capacité à mobiliser des
multitudes dans un esprit mondial égalitaire, dans le
respect des spécificités et des motivations particulières,
pour "un monde contenant tous les mondes", contre toute
forme de pensée unique et les monstruosités en
découlant.
-
- Pour tout contact avec
le Collectif [email protected], écrire à: [email protected], ou appeler le 00 33 (0)6 13 99
28 86
- Nous vous informerons
en retour de nos activités.
- Nous vous encourageons
vivement à reproduire et diffuser cet appel!
- Envoyez-nous l'adresse
des sites sur lesquels vous l'aurez publié.
UNE
ADHÉSION
- Veuillez enregistrer
mon adhésion sans réserve aux objectifs du Collectif
[email protected] Je suggère qu'il soit aussi fait mention du
fait que Guantanamo est un territoire qui a été
volé à la nation cubaine, très longtemps
avant le castrisme, et que si ce territoire était revenu
à ses possesseurs légitimes, le déni de
justice créé par X-Ray n'aurait pas pu avoir lieu
là.
- Serge Thion
- Ancien chercheur scientifique,
révoqué politique.
- Communiqué
lu lors du rassemblement à Paris pour la libération
des prisonniers de Gantanamo
-
-
- A l'appel des associations
: Le Collectif des Associations Françaises pour la Libération
des Prisonniers de Guantanamo, La Pierre et l'Olivier, réseau
de solidarité avec le peuple de Palestine et du Collectif
de la Communauté Tunisienne en Europe,
-
- Nous nous sommes rassemblés
ce jeudi 9 janvier 2003 place Fontenoy, face au siège
de l'Unesco, à Paris, pour protester énergiquement
contre la séquestration de plus de 600 prisonniers de
guerre dans le bagne de Guantanamo. Ces prisonniers-otages sont
détenus dans des conditions inhumaines et dégradantes.
Ils ont subi et continuent à subir des sévices
physiques et psychologiques.
- Nous déclarons
solennellement que cette séquestration constitue une violation
flagrante de la Convention de Genève sur les prisonniers
de guerre et de la Déclaration universelle des droits
de l'homme.
- Nous demandons à
la communauté internationale de se mobiliser pour exiger
la libération de ces prisonniers de guerre tant que les
Etats-Unis continuent de violer le droit international en leur
refusant ce statut et en les maintenant dans un flou juridique
inacceptable. Si les Etats-Unis ont opté pour ce flou,
c'est sans nul doute qu'ils craignent qu'une juridiction régulière
ne révèle que cette opération n'est qu'un
bluff politique pour justifier la guerre en Afghanistan, et les
guerres actuelles contre les peuples irakien et palestinien.
- Paris, le 9 janvier 2003
LE
TOTALITARISME EN MARCHE
Contrairement à tout ce qu'ont
élucubré la bonne Hannah et ses séides, le
totalitarisme n'existe pas comme une situation acquise (encore
que ... la Corée du Nord...) mais comme un but, une situation
idéale où un pouvoir politique aurait les mains
entièrement libres et régnerait sur des esprits
entièrement asservis.
C'est le chemin que prennent les Etats
Unis sous le mal-élu Belzébush 2, dit Boubouche
(d'autres membres de l'AAARGH, plus littéraires, l'appellent
"Bouche d'égout, le rat antiterroriste"). Il
s'agit purement et simplement de l'abolition du droit. On se souviendra
peut-être que la création des Etats-Unis, la sécession
des treize colonies, s'est faite sur le sentiment que le droit,
que les droits étaient déniés par la Couronne
britannique à ses lointains sujets, qui avaient décidé
de fonder leurs propres lois. Deux cents ans plus tard, suivant
les traces du général Eisenhower qui, la veille
de l'armistice du 8 mai 1945, avait décrété
que les prisonniers de guerre allemands ne seraient pas, finalement,
des prisonniers de guerre, pourvus de droits reconnus, mais du
"personnel ennemi désarmé", entièrement
dépourvu de droits, ce qui avait permis de faire mourir
un ou deux millions d'hommes... Boubouche prend le relais et se
réserve de décider à qui s'appliquera, ou
non, le droit reconnu par les instances des Etats Unis. Si on
ne nous croit pas, on croira peut-être davantage le Washington
Post, qui raconte cela très bien:
LES
TORTIONNAIRES MONDAINS
- Des responsables
américains défendent la violence contre les suspects
-
- Les Etats-Unis dénoncent
publiquement l'usage de la torture, mais plusieurs responsables
américains justifient l'usage de la violence comme nécessaire
pour interroger à l'étranger des prisonniers soupçonnés
de terrorisme, a rapporté jeudi le Washington Post.
"Si vous ne violez pas parfois les droits de l'Homme de
quelqu'un, probablement que vous ne faites pas votre travail
correctement", affirme un responsable des services de renseignement
américains cité par le quotidien. "Je ne pense
pas que nous voulons promouvoir une tolérance zéro
dans ce domaine", ajoute-t-il. Tous les responsables interrogés
dans le cadre de cet article partagent cette opinion, selon le
Post. Concernant les méthodes qui seraient utilisées
par les services américains pour extorquer des renseignements
aux prisonniers, le journal cite notamment la privation de sommeil.
- Dans le cadre de leur
campagne antiterroriste, les Etats-Unis détiennent des
suspects à l'étranger, notamment à Bagram
(Afghanistan) et dans l'île de Diego Garcia (Océan
Indien), selon le Post. A Bagram, sur la base aérienne
située près de Kaboul, les prisonniers les plus
recherchés, commandants talibans et hommes de main d'Al-Qaïda,
sont maintenus dans des conteneurs en acier disposés
non loin d'un centre de détention, précise
le journal. Ceux qui refusent de coopérer avec la CIA
sont contraints de rester debout ou agenouillés pendant
des heures, un capuchon noir ou des lunettes teintées
sur la tête. Parfois, ils sont maintenus dans une position
inconfortable, soumis à une lumière intense pendant
24 heures, ont précisé au Washington Post
des spécialistes du renseignement familiers des méthodes
de la CIA. Dans certains cas, la CIA "sous-traite"
en remettant des prisonniers à des services de renseignement
de pays alliés (Jordanie, Maroc, Egypte) avec une liste
de questions.
- Cela se produit sans
possibilité de recours juridique et implique en général
des pays dont les services de sécurité ont la réputation
d'utiliser des moyens violents. Selon plusieurs responsables
américains et européens, les règles de droit
en vigueur aux Etats-Unis ne s'appliquent pas à ces lieux
de détention. Selon des responsables américains,
environ 3.000 personnes soupçonnées d'appartenir
à Al-Qaïda ont été arrêtées
depuis le 11 septembre 2001.
-
- <http://infos.netscape.fr/info/NDepeche?id=112546&cat_id=3>
- 26 décembre 2002.
Rappelons que la torture est une vieille
pratique des militaires et des policiers américains. Qu'on
ne nous fasse pas rire avec les Droits de l'Homme. Au Viêt-Nam,
les militaires américains ont installé des camps
et des prisons spéciales, un peu partout, pour torturer
ou superviser la torture des prisonniers ou des simples suspects.
Souvent, les Américains emploient des tortionnaires locaux,
plus raffinés, peut-être, dans la recherche de la
douleur. Les Israéliens torturent sur une base régulière
plusieurs milliers de prisonniers chaque mois. Ils donnent même
volontiers de cours de torture aux polices sud-américaines
et autres, avec lesquelles ils coopèrent. Franchement,
à côté de l'ampleur et des moyens mis en oeuvre
par les Américains pour extraire des confessions de force
à des milliers de personnes du Moyen Orient, on voit que
la Gestapo n'était qu'une troupe d'amateurs vautrés
dans la paresse. Les salopards formés par le cinéma
américain sont de vrais professionnels. L'Amérique
est la honte de l'humanité et le contraire de la civilisation.
PAS
TROP TÔT
- L'ordre des
avocats de Paris se mobilise pour les détenus de Guantanamo
-
-
- Devant le manque de
résultat des recours judiciaires et des efforts diplomatiques,
l'ordre des avocats du barreau de Paris se mobilise à
son tour pour les six Français de Guantanamo. Le bâtonnier
Paul-Albert Iweins s'est commis d'office, mercredi 11 décembre,
afin d'obtenir une clarification du statut des prisonniers présents
sur la base américaine de Cuba pour leur implication présumée
dans le réseau Al-Qaida. Comme les autres détenus,
les Français demeurent dans l'incertitude sur leur régime
juridique, ils n'ont toujours pas eu accès à un
avocat et n'ont pas été informés des charges
qui pèsent sur eux. «Il est inconcevable que la
première démocratie du monde [sic]détienne
des centaines de personnes dans des conditions contraires au
droit international et aux valeurs pour lesquelles elle prétend
se battre, souligne Me Iweins. Quelle que soit l'horreur des
crimes qu'ils ont pu commettre, les prisonniers de Guantanamo
doivent entrer dans un système de droit.» Le bâtonnier
s'apprête à saisir la commission des droits de l'homme
de l'ONU, dont le groupe de travail sur la détention arbitraire
est présidé par le magistrat français Louis
Joinet, ancien avocat général à la Cour
de cassation. Il prévoit aussi de demander aux autorités
américaines un droit de visite des prisonniers français.
L'ordre des avocats de Paris compte sur l'appui des 31 barreaux
étrangers -- dont celui de New York -- signataires d'une
déclaration appelant au respect de l'Etat de droit dans
la guerre contre le terrorisme.
- Ces initiatives font
suite à des recours judiciaires comme le dépôt,
le 14 novembre, d'une plainte avec constitution de partie civile
pour «détention arbitraire» par Mes William
Bourdon et Jacques Debray, les avocats de Nizar Sassi et de Mourad
Benchellali, deux des Français de Guantanamo. Le même
jour, à l'occasion de sa rencontre à Washington
avec son homologue américain John Ashcroft, le ministre
de la justice, Dominique Perben, avait demandé aux Etats-Unis
de «clarifier la situation juridique» des détenus
de la base.
- La décision prise
juste après par Paris de coopérer avec la justice
américaine sur le dossier de Zacarias Moussaoui, le Français
détenu aux Etats-Unis pour sa possible implication dans
les attentats du 11 septembre, pourrait faciliter les discussions.
De plus, l'information judiciaire ouverte par le parquet de Paris,
le 5 novembre, sur les activités terroristes présumées
des détenus français offre un cadre juridique qui
pourrait permettre leur extradition vers la France. Mais, pour
l'instant, la situation demeure bloquée, comme le souligne
Me Jean-Marc Florand, l'avocat de Khaled Ben Mustafa, l'un des
détenus : «L'intervention du barreau de Paris ne
peut avoir qu'une influence favorable mais ce sont les Américains
qui ont toujours les cartes en main.»
-
- Frédéric
Chambon
- Le Monde, 13 décembre 2002.
Il faut regarder les choses en face:
si les autorités américaines sont dans l'incapacité
de formuler des griefs sérieux contre ces centaines de
combattants pris en Afghanistan, c'est tout simplement parce qu'il
n'y a rien de particulier à reprocher à ces fantassins
d'une guerre déjà oubliée. Comme pour tout
le reste, on est en face d'une Amérique totalement bidon,
qui passe son temps à mentir et à promettre des
révélations et des preuves qui n'arrivent jamais.
L'Amérique est une baudruche que nous finirons à
coups d'épingles.
LE
RÈGNE DE L'ARBITRAIRE
- In Terror War,
2nd Track for Suspects
- Those Designated
'Combatants' Lose Legal Protections
-
- By Charles Lane
-
- The Bush administration
is developing a parallel legal system in which terrorism suspects
-- U.S. citizens and noncitizens alike -- may be investigated,
jailed, interrogated, tried and punished without legal protections
guaranteed by the ordinary system, lawyers inside and outside
the government say.
- The elements of this new
system are already familiar from President Bush's orders and
his aides' policy statements and legal briefs: indefinite military
detention for those designated "enemy combatants,"
liberal use of "material witness" warrants, counterintelligence-style
wiretaps and searches led by law enforcement officials and, for
noncitizens, trial by military commissions or deportation after
strictly closed hearings.
- Only now, however, is
it becoming clear how these elements could ultimately interact.
- For example, under authority
it already has or is asserting in court cases, the administration,
with approval of the special Foreign Intelligence Surveillance
Court, could order a clandestine search of a U.S. citizen's home
and, based on the information gathered, secretly declare the
citizen an enemy combatant, to be held indefinitely at a
U.S. military base. Courts would have very limited authority
to second-guess the detention, to the extent that they were aware
of it.
- Administration officials,
noting that they have chosen to prosecute suspected Taliban member
John Walker Lindh, "shoe bomber" Richard Reid and alleged
Sept. 11 conspirator Zacarias Moussaoui in ordinary federal courts,
say the parallel system is meant to be used selectively, as a
complement to conventional processes, not as a substitute. But,
they say, the parallel system is necessary because terrorism
is a form of war as well as a form of crime, and it must not
only be punished after incidents occur, but also prevented and
disrupted through the gathering of timely intelligence.
- "I wouldn't call
it an alternative system," said an administration official
who has helped devise the legal response to the terrorist attacks
of Sept. 11, 2001. "But it is different than the criminal
procedure system we all know and love. It's a separate track
for people we catch in the war."
- At least one American
has been shifted from the ordinary legal system into the parallel
one: alleged al Qaeda "dirty bomb" plotter Jose Padilla,
who is being held at a Navy brig, without the right to communicate
with a lawyer or anyone else. U.S. officials have told the courts
that they can detain and interrogate him until the executive
branch declares an end to the war against terrorism.
- The final outlines of
this parallel system will be known only after the courts, including
probably the Supreme Court, have settled a variety of issues
being litigated. But the prospect of such a system has triggered
a fierce debate.
- Civil libertarians accuse
the Bush administration of an executive-branch power grab
that will erode the rights and freedoms that terrorists are trying
to destroy -- and that were enhanced only recently in response
to abuses during the civil rights era, Vietnam and Watergate.
- "They are trying
to embed in law a vast expansion of executive authority with
no judicial oversight in the name of national security,"
said Kate Martin, director of the Center for National Security
Studies, a Washington-based nonprofit group that has challenged
the administration approach in court. "This is more tied
to statutory legal authority than J. Edgar Hoover's political
spying, but that may make it more dangerous. You could have the
law serving as a vehicle for all kinds of abuses."
- Administration officials
say that they are acting under ample legal authority derived
from statutes, court decisions and wartime powers that the president
possesses as commander in chief under the Constitution.
- "When you have a
long period of time when you're not engaged in a war, people
tend to forget, or put in backs of their minds, the necessity
for certain types of government action used when we are in danger,
when we are facing eyeball to eyeball a serious threat,"
Solicitor General Theodore B. Olson, who leads the administration's
anti-terrorism legal team in the federal courts, said in an interview.
- Broadly speaking, the
debate between the administration and its critics is not so much
about the methods the government seeks to employ as it is about
who should act as a check against potential abuses.
- Executive Decisions
- Civil libertarians insist
that the courts should searchingly review Bush's actions, so
that he is always held accountable to an independent branch of
government. Administration officials, however, imply that the
main check on the president's performance in wartime is political
-- that if the public perceives his approach to terrorism is
excessive or ineffective, it will vote him out of office.
- "At the end of the
day in our constitutional system, someone will have to decide
whether that [decision to designate someone an enemy combatant]
is a right or just decision," Olson said. "Who will
finally decide that? Will it be a judge, or will it be the president
of the United States, elected by the people, specifically to
perform that function, with the capacity to have the information
at his disposal with the assistance of those who work for him?"
- Probably the most hotly
disputed element of the administration's approach is its contention
that the president alone can designate individuals, including
U.S. citizens, as enemy combatants, who can be detained with
no access to lawyers or family members unless and until the president
determines, in effect, that hostilities between the United States
and that individual have ended. [C'est la dictature pure
et simple ]
- Padilla was held as a
material witness for a month after his May 8 arrest in Chicago
before he was designated an enemy combatant. He is one of two
U.S. citizens being held as enemy combatants at the Navy brig
in Charleston, S.C. The other is Yaser Esam Hamdi, a Saudi Taliban
fighter who was captured by American troops in Afghanistan and
sent to the U.S. prison at Guantanamo Bay, Cuba, until it was
discovered that he was born in Louisiana.
- Attorneys are challenging
their detentions in federal court. While civil libertarians concede
that the executive branch has well-established authority to name
and confine members of enemy forces during wartime, they maintain
that it is unconstitutional to subject U.S. citizens to indefinite
confinement on little more than the president's declaration,
especially given the inherently open-ended nature of an unconventional
war against terrorism.
- "The notion that
the executive branch can decide by itself that an American citizen
can be put in a military camp, incommunicado, is frightening,"
said Morton H. Halperin, director of the Washington office of
the Open Society Institute. "They're entitled to hold him
on the grounds that he is in fact at war with the U.S., but there
has to be an opportunity for him to contest those facts."
- However, the Bush administration,
citing two World War II-era cases -- the Supreme Court's ruling
upholding a military commission trial for a captured American-citizen
Nazi saboteur, and a later federal appeals court decision upholding
the imprisonment of an Italian American caught as a member of
Italian forces in Europe -- says there is ample precedent for
what it is doing.
- Courts traditionally understand
that they must defer to the executive's greater expertise and
capability when it comes to looking at such facts and making
such judgments in time of war, Bush officials said. At most,
courts have only the power to review legal claims brought on
behalf of detainees, such as whether there is indeed a state
of conflict between the United States and the detainee.
- In a recent legal brief,
Olson argued that the detention of people such as Hamdi or Padilla
as enemy combatants is "critical to gathering intelligence
in connection with the overall war effort."
- Nor is there any requirement
that the executive branch spell out its criteria for determining
who qualifies as an enemy combatant, Olson argues.
- "There won't be 10
rules that trigger this or 10 rules that end this," Olson
said in the interview. "There will be judgments and instincts
and evaluations and implementations that have to be made by the
executive that are probably going to be different from day to
day, depending on the circumstances."
- The federal courts have
yet to deliver a definitive judgment on the question. A federal
district judge in Virginia, Robert G. Doumar, was sharply critical
of the administration, insisting that Hamdi be permitted to consult
an attorney. But he was partially overruled by the U.S. Court
of Appeals for the 4th Circuit, based in Richmond.
- The 4th Circuit, however,
said the administration's assertion that courts should have absolutely
no role in examining the facts leading to an enemy combatant
designation was "sweeping." A decision from that court
is pending as to how much of a role a court could claim, if any.
The matter could well have to be settled in the Supreme Court.
- Secret Surveillance
- The administration scored
a victory recently when the U.S. Foreign Intelligence Surveillance
Court of Review ruled 3 to 0 that the USA Patriot Act, passed
by Congress shortly after the Sept. 11 terrorist attacks, gives
the Justice Department authority to break down what had come
to be known as "the wall" separating criminal investigations
from investigations of foreign agents.
- The ruling endorsed the
administration's view that law enforcement goals should be allowed
to drive Justice Department requests for special eavesdropping
and search warrants that had been thought to be reserved for
counterintelligence operations. But the court went further, agreeing
with the administration that "the wall" itself had
no real basis in pre-Patriot Act law. Instead, the court ruled,
"the wall" was a product of internal Justice Department
guidelines that were, in turn, based partly on erroneous interpretations
of the law by some courts.
- There is no clear line
between intelligence and crime in any case, the court said, because
any investigation of a spy ring could ultimately lead to charging
U.S. citizens with crimes such as espionage.
- The decision overruled
an earlier one by the lower-level Foreign Intelligence Surveillance
Court, in which seven judges sharply criticized past Justice
Department misstatements in applications for permission to do
secret surveillance.
- Administration officials
say that the ruling permits what is only sensible -- greater
sharing of information between federal prosecutors and federal
counterintelligence officials.
- Thanks to enforcement
of "the wall" by FBI lawyers, they note, pre-Sept.
11 permission to search Moussaoui's computer was not sought,
a crucial missed opportunity to prevent the attacks.
- In practical terms, the
ruling means that the attorney general would still have to convince
the Foreign Intelligence Surveillance Court that he has probable
cause to believe that a given subject of a wiretap or search
is an agent of a foreign terrorist group, a standard that is
not dissimilar to the one required for warrants in ordinary criminal
cases.
- Yet civil libertarians
say that targets of such investigations who end up being ordered
out of the country or prosecuted would lose a crucial right that
they would have in the ordinary criminal justice system -- the
right to examine the government's evidence justifying the initial
warrant.
- "So the government
starts off using secret surveillance information not to gather
information upon which to make policy, but to imprison or deport
an individual, and then it never gives the individual a fair
chance to see if the surveillance was lawful," Martin said.
-
- The Washington Post , December 1, 2002 .
- <http://www.washingtonpost.com/ac2/wp-dyn?pagename=article&node=&contentId=A58308-2002Nov30¬Found=true>
QUI
FABRIQUE LE PLUS LES ARMES DE DESTRUCTION MASSIVE ?
- Israel: Germs, gas and
A-bombs
-
- Fingers on
all the buttons
-
- The world's best-known
and most efficient 'secret' manufacturer of weapons of mass destruction
is not Iraq, not even North Korea, but Israel. Neil Sammonds
looks at a nuclear, biological and chemical warfare programme
that even the Israeli Knesset cannot get access to, let
alone the United Nations.
-
- In September 1986, Mordechai
Vanunu, a technician at Israel's Dimona nuclear site, revealed
to the Sunday Times that the nuclear military programme
based there had produced 'over 200' nuclear warheads. Days later
he was tricked into flying to Rome where he was abducted by Mossad
agents and secretly transported to Israel. In November 1986,
he was tried in camera and sentenced to 18 years' imprisonment,
14 of which were spent in solitary confinement.
- In 1999, in response
to a petition from Yediot Ahronot newspaper, the government
released about 40 per cent of the trial documents.
- The Bulletin of the
Atomic Scientists estimates that Israel has the world's fifth
largest stockpile of nuclear warheads (more than Britain, which
it believes has 185).
- In February 2000, Knesset
member Issam Mahoul said Israel had '200 to 300' nuclear weapons;
in August of that year, the Federation of American Scientists
said that Israel could have produced 'at least 100 nuclear weapons,
but probably not significantly more than 200'; the Stockholm
International Peace Research Institute estimates 200.
- Other sources, including
Jane's Intelligence Review, estimate between 400 and 500
thermonuclear and nuclear weapons.
- What Dimona is to Israel's
nuclear programme, the Israeli Institute for Biological Research
(IIBR) at Nes Ziona is to its chemical and biological warfare
(CBW) programme. The high-security facility is absent from aerial
survey photographs and maps, on which it has been replaced
by orange groves. [La falsification des cartes est
une vieille méthode soviétique dont on voit que
s'inspirent les terroristes israéliens ]
- Except for token visits
to Dimona by a Norwegian team in 1961 and a US team in 1969,
there has been no international scrutiny. Even the Knesset is
denied access.
- However, the 1993 report
by the Office of Technology Assessment for the US Congress states
that Israel has 'undeclared offensive chemical warfare capabilities'
and is 'generally reported as having an undeclared offensive
biological warfare programme'.
- Anthony Cordesman of
the Centre for Strategic and International Studies states that
Israel has conducted extensive research into gas warfare and
is ready to produce biological weapons.
- According to an exhaustive
study by Karel Knip, a Dutch journalist, the IIBR's work has
included the synthesis of nerve gases such as tabun, sarin
and VX.
- The October 1992 crash
an of El Al cargo plane in Amsterdam that caused at least 47
deaths and caused hundreds of immediate and subsequent mysterious
illnesses led to the disclosure in 1998 that flight LY1862 was
carrying chemicals including 50 gallons (environ 250 litres)
of dimethyl methylphosphonate (DMMP) -- enough to produce 594
pounds of sarin. The DMMP was supplied by Solkatronic Chemicals
Inc of Morrisville, Pennsylvania, and was destined for the IIBR.
- Avner Cohen has catalogued
reported uses of biological weapons by Jewish forces during the
1948 war in Palestine. The Israeli historian Uri Milstein alleged
that 'in many conquered Arab villages, the water supply was
poisoned to prevent the inhabitants from coming back.' Milstein
states that one of the largest of such covert operations caused
the typhoid outbreak in Acre in May 1948.
- The Palestinian Arab
Higher Committee reported in July 1948 that there was some evidence
that Jewish forces were responsible for a cholera outbreak in
Egypt in November 1947 and in Syrian villages near the Palestinian-Syrian
border in February 1948.
- In May 1948, the Egyptian
ministry of defence stated that four 'zionists' had been captured
while trying to contaminate artesian wells in Gaza with 'a liquid
which was discovered to contain germs of dysentery and typhoid'.
- In 1954, it was widely
reported that defence minister Pinhas Lavon had proposed using
BW for special operations. Cohen says: 'Israel has presumably
employed biological or toxin weapons for special operations.'
- In 1955, Prime Minister
Ben Gurion ordered the weaponisation and stockpiling of chemical
weapons in case of a war with Egypt. Former Mossad agent Victor
Ostrovsky claims that lethal tests have been performed on Arab
prisoners at the IIBR.
- There are allegations
that Israel has used CBW on numerous occasions: (images)
- Chemical defoliants
used by the army against Palestinian lands, including Ain el-Beida
in 1968, Araqba in 1972 and Mejdel Beni Fadil in 1978;
- Armed nuclear missiles
in the 1967 and 1973 Arab-Israeli wars;
- Chemical weapons in
the 1982 war on Lebanon, including hydrogen cyanide, nerve gas
and phosphorus shells;
- In the 1980s lethal
gases against Palestinian civilians and Palestinian, Lebanese
and Israeli Jewish prisoners.
-
- Discussing delivery
systems, the Bulletin of Atomic Scientists states that
Israel's F-16 squadrons based at Nevatim and Ramon are the most
likely carriers of nuclear warheads and that a small group of
pilots has been trained for nuclear strikes.
- According to the Sunday
Times, F-16s crews are also 'trained to fit an active chemical
or biological weapon within minutes of receiving the command
to attack'. Israel's F-4s, F-15s and Jaguars are also nuclear-capable.
- Israel's Jericho I (with
a range of 660km) and Jericho II (1,500km) missiles are nuclear-capable.
The Shavit satellite launch vehicle is convertible into an intercontinental
ballistic missile with a range of 7,800km.
- Israel also has three
Dolphin-class submarines, the Dolphin, the Leviathan and the
Tekuma, which are reportedly modified to carry nuclear-tipped
cruise missiles.
- It is widely believed
to possess a tactical nuclear capability, including small nuclear
landmines, and strategic nuclear warheads that it can fire from
cannons.
- The UN Security Council
regularly calls on Israel 'urgently to place its nuclear facilities
under the safeguards of the International Atomic Energy Agency.'
- Israel has signed but
not ratified the Chemical Weapons Convention, but is one of only
four countries in the world -- with Cuba, India and Pakistan
-- not to have signed the Nuclear Non-Proliferation Treaty .
-
- Sources:The US Campaign to free Mordechai
Vanunu website.
- <http://www.nonviolence.org/vanunu>
- The US intelligence
community's failure over the Dimona programme revealed by declassified
documents from the 1960s reseached by George Washington University.
- <http://www.gwu.edu/~nsarchiv/israel/documents/document.html>
- Monterey Institute review
of Israel's weapons of mass destruction.
- <http://cns.miis.edu/research/wmdme/israel.htm>
- Israel and Chemical/Biological
Weapons: History, Deterrence, and Arms Control, a report (pdf)
by Avner Cohen of the University of Maryland, author of Israel
and the Bomb (New York Columbia University Press, 1998)
- < http://www.bsos.umd.edu/pgsd/people/staffpubs/Avner-CBwart.pdf>
- <http://www.amazon.com/exec/obidos/tg/detail/-/0231104820/qid=1041612249/sr=8-1/ref=sr_8_1/103-8035656-8651867?v=glance&s=books&n=507846#product-details>
- Cohen's article for
the Bulletin of Atomic Scientists: Israel: Most Favoured Nation.
- <http://www.thebulletin.org/issues/1995/jf95/jf95Cohen.html>
-
-
- This article first appeared
in issue 1/03 of Index on Censorship: Inside the Axis
of Evil.
- <http://www.indexonline.org/news/20030301_103_sammonds.shtml>
CUL-CUL
LA PRALINE
- La lutte antiterroriste
s'est traduite par un recul des droits de l'homme
-
-
- Dans son rapport annuel
publié mardi 14 janvier, l'organisation de défense
des droits de l'homme Human Rights Watch pointe du doigt
les Etats-Unis, accusés de négliger les droits
de l'homme dans leur lutte contre le terrorisme. Pour ne pas
offenser les pays asiatiques participant à cette lutte,
les Etats-Unis ont été moins regardants. Résultat
: les droits de l'homme ont cette année enregistré
leur pire recul en Asie depuis plusieurs décennies.
- Les Etats-Unis négligent
trop souvent les droits de l'homme dans la conduite de la
guerre contre le terrorisme, ce qui explique la baisse du soutien
international à leur endroit, estime l'organisation Human
Rights Watch dans son rapport général annuel publié
mardi [rappelons qu'ils avaient été exclus
de la commission des droits de l'homme de l'ONU au printemps
2001 et que la Conférence de cette organisation à
Durban s'était tenue contre eux, qu'ils avaient dû
s'enfuir et que trois jours après s'étaient produits
les "attentats" du 11 septembre contre le symbole de
leur rapine internationale sans limite; or ce sont ces attentats
qui ont déclenché "la guerre contre le terrorisme":
il n'y a donc pas de lien de causalité entre leurs violations
systématiques des droits de l'homme, la pleine connaissance
qu'en a le monde entier, et la pseudo-attaque contre leur innocence
vertueuse.].
- "Les terroristes
violent les droits fondamentaux de la personne en s'en prenant
aux civils, mais les Etats-Unis nuisent à ces principes
quand ils ignorent les abus commis dans le cadre de la
lutte contre le terrorisme par leurs alliés comme le Pakistan,
la Chine, l'Arabie Saoudite ou les chefs de guerre afghans",
déplore l'organisation de défense des droits de
l'homme basée à New York. [Ces enfoirés
ne peuvent évidemment pas dire que le plus massif violateur
des droits de l'homme, à côté de l'Etat juif,
ce sont les Etats-Unis. ]
- Les Etats-Unis, selon
Human Rights Watch, ont tu leurs critiques sur la répression
opportuniste en Asie afin de ne pas offenser des gouvernements
qui par ailleurs coopéraient dans la guerre contre le
terrorisme. Les protestations des militants des droits de l'homme
dans les pays concernés "sont tombées dans
l'oreille d'un sourd", poursuit HRW. L'organisation cite
l'Inde, le Népal, le Cambodge, la Malaisie et Singapour
comme des pays où les gouvernements "ont été
satisfaits" de mettre en place de nouvelles dispositions
en matière de sécurité, "ce qui cadrait
bien avec leur souhait de renforcer le pouvoir de l'Etat et de
marginaliser les opposants".
- Dans ce bilan de 558 pages
sur le respect des droits de l'homme dans 58 pays en 2002, HRW
souligne néanmoins que "l'administration Bush paraît
reconnaître le lien entre répression et terrorisme
dans sa stratégie de sécurité nationale",
prenant certaines mesures pour promouvoir les droits de l'homme
dans plusieurs pays alliés directement engagés
dans la guerre contre le terrorisme comme l'Egypte et l'Ouzbékistan.
(????????????)
- Washington a aussi tenté
de promouvoir les droits de la personne dans des pays qui ne
sont pas impliqués directement dans la lutte internationale
contre la terreur dont la Birmanie, la Biélorussie et
le Zimbabwe. Mais ses efforts ont été compromis
par son refus de se préoccuper de la situation des droits
de l'homme chez nombre de ses partenaires jugés clés
[cet article doit être traduit du patagon ]
et son refus d'être assujetti aux normes qu'il exige des
autres, estime HRW.
- "Pour combattre le
terrorisme, il faut le soutien de la population des pays où
vivent les terroristes" et "faire preuve de sympathie
avec des gouvernements oppresseurs n'est certainement pas le
moyen d'obtenir ce soutien" , relève Kenneth Roth,
le directeur de HRW. C'est ainsi que les Etats-Unis sont très
impopulaires au Pakistan car ils n'expriment aucune critique
à l'encontre du général Pervez Moucharraf
qui a pris le pouvoir par la force en 1999, note-t-il.
- Même reproche adressé
à Washington en Chine où l'administration Bush
minimise la répression contre les musulmans du Xinjiang
ou encore en Arabie Saoudite, un Etat des plus oppresseurs, mais
vital pour les intérêts américains dans le
Golfe.
- En outre, les Etats-Unis
ignorent eux-mêmes les principes fondamentaux des droits
de l'homme vis-à-vis des personnes suspectées d'être
des terroristes, et détenues pour la plus grande partie
sur la base américaine de Guantanamo, à Cuba. Washington
refuse l'appliquer la convention de Genève sur les prisonniers
de guerre faits en Afghanistan et fait un usage abusif de la
catégorie du "combattant ennemi" appliqué
à des suspects de délits criminels aux Etats-Unis,
affirme HRW.
- En 2002, Washington s'est
efforcé de saper plusieurs initiatives importantes dont
la Cour pénale internationale et une résolution
de l'ONU spécifiant que la guerre contre le terrorisme
devrait être conduite en respectant les droits de l'homme,
insiste HRW. Pour elle, la lutte antiterroriste a aussi fourni
une excuse aux autres pays occidentaux pour relâcher leur
soutien au respect des droits de la personne. C'est ainsi que
les gouvernements européens ont renoncé à
leurs efforts pour faire pression sur la Russie, un allié
anti-terroriste, pour que cessent les innombrables abus de son
armée dans la conduite de la guerre en Tchétchénie.
-
- Le Monde, 15 janvier 2003. Qu'en termes
galants....
_____
_______AAAAAAVVVWWWVVVAAAAAA_______
_____
3 L'IRAK DES MARAIS
C'EST
LÀ QU'ON VA SE MARRER
- «Le plan de démocratisation
de l'Irak, que les responsables américains mettent au
point depuis plusieurs mois, représenterait l'effort américain
le plus ambitieux pour administrer un pays étranger depuis
l'occupation du Japon et de l'Allemagne après la fin de
la seconde guerre mondiale, selon le quotidien. Les hauts conseillers
en politique étrangère de la Maison Blanche doivent
finaliser les détails de ce plan et le présenter
ensuite formellement au président américain, qui
a déjà été informé du projet
de manière informelle.»
Ah les pauvres types ! Le boxon, la
gabegie. Ces gens sont déjà bien incapables de régir
leur propre pays, qui vit de corruption à tous les niveaux
et de gangstérismes de toutes sortes, et ils veulent régenter
les autres. C'est à se taper la tête contre le mur
!
IGNOBLE
MESQUINERIE
On sait que sous l'impulsion des Amères
Loques les Nations Unies, tenant l'Irak sous embargo, ont créé
un système qui permet d'exporter un peu de pétrole
irakien et de mettre l'argent de ces ventes sur un compte sous
séquestre à New York. Une partie de ce fric va aux
riches Koweitiens, aux systèmes d'inspections du commerce
irakien (sous-traités à des sociétés
suisses ou autres qui servent de faux blaze à tous les
espions du monde) et à des importations étroitement
contrôlées par les Occidentaux. En raison du gel
complet de ses transactions extérieures, l'Irak n'a pas
pu s'acquitter de certaines petites dettes envers les Nations
Unies engendrées par le fonctionnement normal des Nations
Unies, qui doivent couvrir certains frais. Les Nations participantes
payent au prorata de leur "poids" calculé avec
des critères impressionnistes. L'Irak se voit donc devoir
12 millions de dollars d'arriérés à l'ONU.
L'Irak, qui dispose de sommes mille fois plus élevées
dans son compte séquestré et dans ses avoirs gelés
en Occident, a demandé que l'on prélève cette
somme pour l'acquitter de cette minuscule dette. Les Eats-Unis,
qui doivent à l'Organisation des sommes cent fois supérieures,
et depuis de très longues périodes, ont réclamé
et obtenu que l'Irak, qui ne remboursait pas sa dette,
voit son droit de vote suspendu aux Nations Unies. N'est-ce pas
charmant ?
ILS
Y SONT DÉJÀ, ILS N'ONT TROUVÉ QUE POUIC
- U.S. agents
operating in Iraq: Analysts Special forces, CIA marking attack
sites Baghdad suspicious of arms inspections
- John Donnelly
- Special to The
Star
-
-
- Washington -- About
100 U.S. special forces members and more than 50 Central Intelligence
Agency officers have been operating in small groups inside
Iraq for at least four months, searching for Scud missile
launchers, monitoring oil fields, marking minefield sites, and
using lasers to help U.S. pilots bomb Iraqi air-defence systems,
according to intelligence officials and military analysts.
- The operations, which
also have included small numbers of Jordanian, British and Australian
commandos, are considered by many analysts to be part of the
opening phase of a war against Iraq, even though the Bush administration
has agreed to a schedule of U.N. weapons inspections.
- On Jan. 27, the U.N.
team will report on whether it has found evidence of a program
to develop chemical, biological or nuclear weapons. Soon after,
the Bush administration is expected to announce whether Iraq
is in "material breach" of U.N. resolutions and whether
that is a trigger to an invasion aimed at toppling Saddam Hussein.
- War preparations
have been in full swing for months. The Pentagon says that 60,000 troops are now
in the Persian Gulf region; that number could double in coming
weeks. [...] "We're bombing practically every day as we
patrol the no-fly zones, taking out air defence batteries, and
there are all kinds of CIA and special forces operations going
on. So I would call it the beginning of a war," said
Timur Eads, a former U.S. special operations officer for 20 years
who took part in missions inside Iraq in the 1990s. A U.S. intelligence
official said the Iraq missions are separate from the work of
the U.N. inspectors, but that the two operations may be moving
in parallel.
- The Iraqi government
has also been highly suspicious of the U.N. inspection teams,
dating to 1998 when it found that a few people on the teams were
U.S. special forces members, according to Eads and a current
special forces officer, who declined to be identified.
- In the 1990s, special
forces and CIA officers travelled undercover to various parts
of Iraq, mostly in northern areas dominated by the Kurds, where
distrust of U.S. intentions runs deep because of Washington's
unwillingness to remove Saddam in the early 1990s.
- A large contingent
of U.S. agents
are reported to be operating relatively freely in northern Iraq,
where Saddam's reach has been weakened because the area falls
under a no-fly zone and because of the Kurds' antipathy toward
a regime that has gassed their people.
- The Americans are reportedly
working alongside fighters belonging to Kurdish factions. They
are also said to be identifying potential leaders to work with
in case of an invasion.
- That tactic was used
successfully in Afghanistan with the Northern Alliance. In another
parallel to the covert operations in Afghanistan, CIA and
special forces members also are paying thousands of dollars to
those who co-operate with them, according to the official and
the analysts.
- In other parts of Iraq,
special forces members are operating in small teams on a variety
of missions. These are taking place in areas populated largely
by Shiite Muslims around Basra, in the south, where mistrust
of the Baghdad government is rife; in the western desert
near the Jordanian border; and even close to Baghdad,
according to the analysts.
- "Just as we did
prior to the Gulf War, they are getting as absolutely close to
the urban areas as they can," said an analyst who spoke
with a special operations team leader after he returned from
Iraq in late November. "They are extremely careful, of course,
and they're getting only as close to Baghdad as the commands
will let them go.
- "They also have
been a big help in the air strikes over the last several
months," the analyst said. "Many of the strikes on
radar sites have been directed by guys on the ground using lasers.
British, Australian and Jordanians commandos are also inside,
too, although not in huge numbers."
- One goal of the operations
will probably be to have spies in Baghdad to watch Iraqi military
movements, the analysts said.
- "I would be very
shocked if people are not already in Baghdad," said Eads.
"Somebody is sitting there watching what defences are being
built, how they guard key structures. Whether that's a U.S. citizen
watching, I don't know. But there are a lot of computer salesmen
passing through Baghdad now." He was referring to business
executives who may also double as spies.
- Near Jordan, the effort
is "to identify likely areas for mobile missile operations,"
said Daniel Goure of the Lexington Institute, a Washington think-tank.
Goure, who during the Persian Gulf War worked in the Pentagon
under Paul Wolfowitz, now the deputy defence secretary, said
he received his information from "friends in the Pentagon."
"They want to see if there are tracks, if there are hide
sites for the Scuds, and all the rest," Goure said of a
mission designed to protect Israel, Jordan, and Saudi Arabia
from Scud attacks.
- Such retaliatory Iraqi
missile launchings were unleashed on Israel and Saudi Arabia
during the 1991 Gulf War. "The special forces teams are
also during prep work in case they have to do extended operations,"
including searching for suitable areas for bases.
- U.S. military and CIA
officials continued to decline comment officially on the activities.
"We do not comment about current operations, ongoing operations,
supposed or otherwise," Lt.-Col. Martin Compton said at
U.S. Central Command in Tampa, Fla. The activity, Goure and others
said, surely has not escaped notice of the Iraqis. Several articles
in the British press have referred to U.S. and British commandos
inside Iraq. Mohammed al Douri, Iraq's ambassador to the United
Nations, was in Baghdad late last week and could not be reached
for comment, a spokesman for the Iraqi mission said. The analysts
said that acknowledging the presence of special forces and CIA
officers inside Iraq would not put the troops or operatives at
increased risk.
-
The Boston
Globe is withholding details of recent operations that may
compromise future missions.
The
T oronto Star , 6 janvier 2003
<http://www.thestar.com/NASApp/cs/ContentServer?pagename=thestar/Layout/Article_Type1&c=Article&cid=1035776285030&call_pageid=968332188492&col=968793972154>
LES
PETITS COMPTES FONT LES BONS ENNEMIS
- War's toll:
158,000 Iraqis and a researcher's position
- By Thomas Ginsberg
-
-
- This time, Beth Osborne
Daponte will be leaving her calculator off.
- A senior researcher
at Pittsburgh's Carnegie Mellon University, Daponte was the Census
Bureau demographer who postulated in 1991 that 158,000 Iraqi
men, women and children died during and shortly after the Persian
Gulf war. In return, she was reprimanded by her government,
and saw her report rewritten and her career sidetracked.
- Today, with another
war in Iraq a possibility, Daponte says she has no intention
of trying to estimate Iraqi deaths again. Revealing finely tuned
cynicism, she wonders whether it would be worth the stress.
- "On some level,
is it going to matter if it's 10,000 dead versus 80,000 dead?"
Daponte said, shedding her scientific objectivity. "Hopefully,
these would be deaths that effective diplomacy could avoid. The
question is, have we exhausted all effective diplomatic alternatives?"
- The casualty issue is
rising again, almost 11 years to the day after Daponte's body
count caused a national ruckus after the Pentagon said there
was no way to estimate it. By her count, based on demographic
projections and ground-level accounts, more Iraqi civilians than
soldiers perished during and after the war.
- Though many experts
agree that Americans' support for war may hinge on U.S. deaths,
some also ponder how many Iraqis may be killed without damaging
the war's goals and its public support.
- "I suspect most
conservatives would not be terribly upset at a lot of Iraqi casualties,"
said Ted Galen Carpenter, a foreign-policy expert at the Cato
Institute. "But... the administration is serious about keeping
them low... . Its strategy is portrayed as a liberation of Iraq,
and if there is a large number of civilian casualties it will
be difficult to maintain that image."
- Some independent analysts
have speculated that 50,000 Iraqi civilians could die in a U.S.
invasion. But others, including Daponte and Galen Carpenter,
say there are far too many variables to make such a prediction.
One suggests it won't matter much anyway, compared with Americans'
deaths.
- "As far as I can
see, Americans don't care about foreign casualties,"
said John Mueller, an Ohio State University political scientist
and expert on U.S. public opinion about war. "When we ask
people point-blank in polls, they say it does matter. But the
polling evidence suggests it really doesn't in the end,"
said Mueller, offering an example: "How many American
lives is worth one Somali life? Not one." Such assertions
touch nerves across the spectrum from peace activists to war
proponents. [...]
- The issue was just as
sensitive in 1991. Then, the U.S. goal was not killing civilians
but ejecting Hussein's army from Kuwait. Still, the Pentagon
afterward avoided making any estimate of Iraqi casualties; its
only official number was U.S. military deaths - 146 soldiers.
Iraq has only given a number of 1.7 million killed since 1989
by sanctions and war, a number most U.S. experts doubt.
- Daponte, a staff demographer
at the Census Bureau, was assigned to estimate Iraq's population
as part of her job of producing country-by-country population
estimates.
- The University of Chicago-trained
sociologist says she got permission to speak to any expert and
use the best data from any source. She recalls she was given
a few months, rather than the usual few days. She says she expected
that her findings, like all others, would be printed in an unclassified
report.
- Her conclusion: 86,194
men, 39,612 women, and 32,195 children died in one year as a
direct and indirect result of the U.S.-led attack and the
ensuing Shiite and Kurdish rebellions. About a quarter, 40,000,
were Iraqi soldiers killed in combat.
- The rest were civilians,
including 13,000 who got caught in the cross fire. About 70,000
civilians died after the war due mainly to the destruction
of water and power plants.
- "I would do the
work differently now... . We'd present the numbers as a range
instead of a single estimate," she said. "But I still
stand by those numbers."
- When a Greenpeace activist
made her tally public, the Census Bureau balked. The White House
and Defense Department had just said no Iraqi casualty estimate
was possible. Now a lowly number-cruncher had proclaimed tens
of thousands dead.
- Within days, the
Census Bureau notified Daponte that she was going to be fired,
saying she had falsified data and skirted a peer review. Her
report was rewritten to suggest fewer civilian deaths,
although it eventually survived as one of the few expert casualty
estimates.
- Daponte challenged her
dismissal and eventually refuted the charges. But she found herself
without any assignments and forbidden to speak or write about
Iraq. [C'est beau le pays de la démocratie,
quand même, non ? ]
-
- The Philadelphia
Inquirer , Jan.
05, 2003
<http://www.philly.com/mld/inquirer/news/nation/4874382.htm>
CHOCHOTTES
- De très
nombreux soldats américains au Koweit victimes de malaises
- Selon une source de
<proche-orient.info> au Koweït, plusieurs
dizaines, voire des centaines de soldats américains basés
dans le sud de l'Emirat ont récemment été
victimes de malaises. Un début d'affolement avait pris
les habitants qui craignaient un empoisonnement par l'eau. La
hiérarchie militaire américaine a rassuré
la population en affirmant que les analyses de l'eau n'ont rien
révélé d'anormal. Quant à la nourriture,
préparée sur place, est en cours d'analyse. Le
commandement militaire au Koweït affirme que les produits
alimentaires proviennent des Etats-Unis, d'Europe et du Koweït,
par l'intermédiaire d'une entreprise américaine.
Du personnel koweïtien travaille toutefois dans la préparation
même des aliments.
- 12 décembre 2002
-
- <http://www.proche-orient.info/xjournal_conf.php3>
Comme ça, ils pourront soigner
leur surcharge pondérale.
PETIT
JEU
- Brigadier General
Says Israel is the problem not Iraq
- by James J. David
a retired Brigadier General
-
- (James J. David is a retired
Brigadier General and a graduate of the U.S. Army's Command and
General Staff College, and the National Security Course, National
Defense University, Washington, DC. He served as a Company Commander
with the 101st Airborne Division in the Republic of Vietnam in
1969 and 1970 and also served nearly 3 years of Army active duty
in and around the Middle East from 1967-1969.)
-
- Question: Which country
alone in the Middle East has nuclear weapons?
- Answer: Israel.
-
- Q: Which country in the
Middle East refuses to sign the nuclear non-proliferation treaty
and bars international inspections?
- Answer: Israel.
-
- Q: Which country in the
Middle East seized the sovereign territory of other nations by
military force and continues to occupy it in defiance of United
Nations Security Council resolutions?
- Answer: Israel.
-
- Q: Which country in the
Middle East routinely violates the international borders of another
sovereign state with warplanes and artillery and naval gunfire?
- Answer: Israel.
-
- Q: What American ally
in the Middle East has for years sent assassins into other countries
to kill its political enemies (a practice sometimes called exporting
terrorism)?
- Answer: Israel.
-
- Q: In which country in
the Middle East have high-ranking military officers admitted
publicly that unarmed prisoners of war were executed?
- Answer: Israel.
-
- Q: What country in the
Middle East refuses to prosecute its soldiers who have acknowledged
executing prisoners of war?
- Answer: Israel.
-
- Q: What country in the
Middle East created 762,000 refugees and refuses to allow them
to return to their homes, farms and businesses?
- Answer: Israel.
-
- Q: What country in the
Middle East refuses to pay compensation to people whose land,
bank accounts and businesses it confiscated?
- Answer: Israel.
-
- Q: In what country in
the Middle East was a high-ranking United Nations diplomat assassinated?
- Answer: Israel.
-
- Q: In what country in
the Middle East did the man who ordered the assassination of
a high-ranking U.N. diplomat become prime minister?
- Answer: Israel.
-
- Q: What country in the
Middle East blew up an American diplomatic facility in Egypt
and attacked a U.S. ship, the USS Liberty, in international waters,
killing 34 and wounding 171 American sailors?
- Answer: Israel.
-
- Q: What country in the
Middle East employed a spy, Jonathan Pollard, to steal classified
documents and then gave some of them to the Soviet Union?
- Answer: Israel.
-
- Q: What country at first
denied any official connection to Pollard, then voted to make
him a citizen and has continuously demanded that the American
president grant Pollard a full pardon?
- Answer: Israel.
-
- Q. What Middle East country
allows American Jewish murderers to flee to its country to escape
punishment in the United States and refuses to extradite them
once in their custody?
- Answer: Israel
-
- Q. What Middle East country
preaches against hate yet builds a shrine and a memorial for
a murderer who killed 29 Palestinians while they prayed in their
Mosque.
- Answer: Israel
-
- Q: What country on Planet
Earth has the second most powerful lobby in the United States,
according to a recent Fortune magazine survey of Washington insiders?
- Answer: Israel.
-
- Q. Which country in the
Middle East deliberately targeted a U.N. Refugee Camp in Qana,
Lebanon and killed 103 innocent men, women, and especially children?
- Answer: Israel
-
- Q: Which country in the
Middle East is in defiance of 69 United Nations Security Council
resolutions and has been protected from 29 more by U.S. vetoes?
- Answer: Israel.
-
- Q. Which country in the
Middle East receives more than one-third of all U.S. aid yet
is the 16th richest country in the world?
- Answer: Israel
-
- Q. Which country in the
Middle East receives U.S. weapons for free and then sells the
technology to the Republic of China even at the objections of
the U.S.?
- Answer: Israel
-
- Q. Which country in the
Middle East routinely insults the American people by having its
Prime Minister address the United States Congress and lecturing
them like children on why they have no right to reduce foreign
aid?
- Answer: Israel
-
- Q. Which country in the
Middle East had its Prime Minister announce to his staff not
to worry about what the United States says because "We control
America?"
- Answer: Israel
-
- Q. What country in the
Middle East was cited by Amnesty International for demolishing
more than 4000 innocent Palestinian homes as a means of ethnic
cleansing.
- Answer: Israel
-
- Q. Which country in the
Middle East has just recently used a weapon of mass destruction,
a one-ton smart bomb, dropping it in the center of a highly populated
area killing 15 civilians including 9 children?
- Answer: Israel
-
- Q. Which country in the
Middle East routinely kills young Palestinian children for no
reason other than throwing stones at armored vehicles, bulldozers,
or tanks?
- Answer: Israel
-
- Q. Which country in the
Middle East signed the Oslo Accords promising to halt any new
Jewish Settlement construction, but instead, has built more than
270 new settlements since the signing?
- Answer: Israel
-
- Q. Which country in the
Middle East has assassinated more than 100 political officials
of its opponent in the last 2 years while killing hundreds of
civilians in the process, including dozens of children?
- Answer: Israel
-
- Q.. Which country in the
Middle East regularly violates the Geneva Convention by imposing
collective punishment on entire towns, villages, and camps, for
the acts of a few, and even goes as far as demolishing entire
villages while people are still in their homes?
- Answer: Israel
-
- Q: What country in the
Middle East is the United States threatening to attack because
of fear that it may be a threat to us and to our allies?
- Answer: Iraq
7 janvier 2003.
QUI A PEUR ?
Voir une récente interview de Noam
Chomsky:
<http://www.outlookindia.com/full.asp?fodname=20030108&fname=chomsky&sid=1>
Il a cette phrase: "On doit admirer
la classe des intellectuels qui ne voient pas que les seuls gens
au monde qui ont peur de Saddam Hussein sont les Américains."
ANTIPODES
Les antipodes font mal à la tête,
c'est bien connu. On lisait dans Le Monde du 18 décembre
2002 que "le ministre des affaires étrangères
néo-zélandais a jeté fin novembre un pavé
dans la mare en déclarant que la crédibilité
de la communauté internationale à propos de l'Irak
était remise en cause par son manque de réaction
face à la politique nucléaire d'Israël."
Ouf ! Quelqu'un l'a dit: le roi est nu.
Mais, poursuit le canard de la gauche caviar (ça veut dire
qu'elle caviarde ce qui n'est pas "correct"), "cette
intervention n'a pas manqué de provoquer la colère
de la communauté juive néo-zélandaise"
dont le président a dit qu'Israël avait le droit d'utiliser
"tous les moyens nécessaires pour se défendre",
ce que tout gouvernement pourrait dire, y compris en Irak.
La "communauté" juive
de Nouvelle-Zélande a déjà marqué
sa domination absolue sur l'université locale, à
l'occasion de l'affaire Hayward. Il reste apparemment des insoumis.
La "communauté" tâchera de leur régler
leur compte à la première occasion.
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4 LE PIÈGE AFGHAN
NUREMBERG
POUR QUI ?
The Nuremberg
game
(Rules may not
apply to your local empire)
By Stephen J.
Sniegoski
Voici la conclusion:
- The Nuremberg principles
have long been regarded as sacrosanct -- they were applied to
Nazi Germany and America's later enemies in a straightforward
fashion with no ifs, ands, or buts. Nuremberg was to provide
the basis for a peaceful, humane world. That America would, in
recent years, flagrantly jettison those principles would seem
to be of high significance. If they don't apply to the United
States today, why should they have applied to Nazi Germany half
a century ago? Perhaps we may now proceed to revise all those
TV presentations about the "Good War." (That, of course,
fallaciously assumes that it is still possible to apply logic
to public affairs in modern America.)
- But even the novel international
principles that Washington now promulgates -- "humanitarian"
interventionism, unilateral enforcement of UN resolutions, pre-emptive
war -- still apply only to the United States, not to other countries.
As Steven Miller, editor-in-chief of International Security,
the preeminent American journal on global security issues, points
out, "We've created a set of rules [for international
relations], and one of the rules is that rules are for others."
[8] Joe Stalin, Adolf Hitler, and Genghis Khan would feel perfectly
at home with that line of thinking.
<http://www.thornwalker.com/ditch/snieg_nurem.html>
Voir du même: September 11 and
the origins of the "War on Terrorism": A revisionist
account
<http://www.thornwalker.com/ditch/towers_toc.htm>
ANTI
SCEPTIQUE
Thierry de Montbrial, qui n'écrit
pas "dans" Le Monde, mais "pour" Le
Monde, mazette ! cherche les "trois sources" du
"malaise américain. N'en prenons qu'une:
- "La seconde source
d'incertitude concerne la «guerre contre le terrorisme».
Le régime des talibans a bien été chassé
d'Afghanistan, mais celui qui l'a remplacé n'est pas
capable de gouverner le pays. Le président Karzai
a bien des qualités, mais il ne gouverne guère
au-delà de Kaboul, et encore. Il dépend,
pour sa sécurité personnelle, de gardes du corps
américains. Quant à la lutte contre le terrorisme
à proprement parler, quel en est le bilan ? Il semble
que l'efficacité des forces spéciales américaines
ait été décevante et, même
si une poignée de dirigeants d'Al Qaida ont pu être
arrêtés ou éliminés et si de nouveaux
complots sont régulièrement déjoués,
Ben Laden est apparemment en vie et en Afghanistan." (Le
Monde, 29-30 décembre 2002).
Autrement dit, les Amères loques
sont des nuls de chez Nul.
SI
C'EST PAS LE PÉTROLE...
- Les retombées
économiques de la guerre menée par les USA en Afghanistan
-
- Signature du projet
de gazoduc Turkménistan-Afghanistan-Pakistan
-
- Achkhabad (AFP) -- Les
présidents turkmène Saparmourat Niazov et afghan
Hamid Karzaï ainsi que le Premier ministre pakistanais Zafarullah
Jamali ont signé vendredi à Achkhabad un accord
sur un ambitieux projet de gazoduc reliant le Turkménistan
au Pakistan via l'Afghanistan.
- Les négociations
concernant ce projet de 1.500 km et dont le coût de construction
est estimé à 2 milliards de dollars, ont duré
une vingtaine d'années, freinées par les conflits
régionaux.
- Le gazoduc doit relier
le gisement turkmène de Dauletabad (sud-est) au Pakistan
via l'Afghanistan. La construction de ce gazoduc, qui doit améliorer
la situation économique de la région, va également
permettre pour la première fois au Turkménistan
d'exporter son gaz sans passer par la Russie. La chute
des talibans en Afghanistan l'année dernière avait
relancé le projet de gazoduc entre les responsables de
la région.
- L'entreprise américaine
Unocal [l'employeur
de Condoleeza Rice] devait dans un premier temps se charger
de la construction du gazoduc. Mais les bombardements décidés
par l'administration Clinton sur des camps d'entraînement
d'Al-Qaïda en 1998 en représailles aux attaques contre
les ambassades américaines de Nairobi et Dar es-Salaam
avaient mis un terme à ce projet.
- Selon l'International
oil daily, les autorités pakistanaises, turkmènes
et afghanes sont en discussions notamment avec la Banque asiatique
de développement (BAD) pour éventuellement prolonger
le gazoduc jusqu'à l'Inde. La BAD aurait déjà
alloué un crédit d'un million de dollars pour une
étude de faisabilité dont les conclusions devraient
être publiées en août 2003, selon le quotidien
spécialisé.
-
- vendredi 27 décembre
2002
- <http://www.confidentiel.firstream.net/breve.php3?id_breve=691>
_____
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5 LES MYSTÈRES DE NEW YORK
(ET DE WASHINGTON)
FBI: In our investigation,
we have not uncovered a single piece of paper -- either
here in the United States or in the treasure trove of information
that has turned up in Afghanistan and elsewhere -- that mentioned
any aspect of the Sept. 11 plot.
FBI Director Robert Mueller,
at the Commonwealth Club in San Francisco, April 19, 2002, on
evidence linking the 19 alleged hijackers to the Sept. 11 attacks.
http://www.fbi.gov/pressrel/speeches/speech041902.htm
Comme le fait remarquer Sid Walker (voir
plus bas), la grande presse se refuse obstinément à
constater que les explications officielles du Jour des Quatre
Avions sont un tonneau percé qui fuit de toutes parts.
C'est sur Internet qu'on trouve l'esprit critique, le scepticisme
sain, le questionnement rationnel et aussi, bien sûr, les
théories les plus folles. On y trouve tout, le meilleur
et le pire. Mais dans la presse imprimée, celle des magnats
et des puissants, on ne trouve guère que le pipi de chat.
Rien qui satisfasse l'esprit, rien que des trucs qui ne tiennent
même pas debout. Encore un fois, nous n'avons pas, ici,
de vérité révélée et nous ne
sommes pas en mesure de donner une explication cohérente
et rationnelle des Mystères de New York. Mais il est évident
que cette question taraude la plupart des gens qui se tiennent
informés (une minorité de l'humanité, c'est
certain) et qu'elle finira par faire exploser les fortunes politiques
les plus assises. Les gens au pouvoir doivent courir très
vite pour ne pas se faire rattraper par les ribambelles de mensonges
qu'ils nous sortent depuis le 11 septembre (ne parlons pas d'avant.
Regardez comment Kissinger hésite à prendre l'avion
car il n'est pas sûr que des gendarmes ne l'attendent pas
au pied de la passerelle, à l'arrivée. Menteur rattrapé
par ses mensonges. Chirac n'aime pas l'idée de la fin de
son mandat et des menottes qui l'attendent...)
Par conséquent, nous invitons le
lecteur qui ne veut pas rester con toute sa vie, à
circuler sur le Web pour se rendre compte de ce qui s'y passe,
des discussions en cours. Nous ne pouvons pas et ne voulons pas
en faire un compte rendu exhaustif, mais il faut bien se rendre
compte que l'esprit vivant du révisionnisme se trouve là,
au pied du mur, en train de travailler et de creuser des galeries
inattendues, comme le font normalement toutes les vieilles taupes,
encartées ou non !!!
Nous donnons des débuts de pistes.
Evidemment, la plupart des choses se passent en anglais. Ce n'est
pas notre choix, mais vous n'aviez qu'à l'apprendre à
l'école. On vous avait dit que vous en auriez besoin. Et
bien, c'est maintenant. Il y a même des traducteurs automatiques
qui peuvent rendre des services (alors en fait, vous avez eu raison
d'apprendre l'italien et l'allemand, c'est vachement plus beau
et puis, en prime il y a une littérture au lieu du Seigneur
des Anneaux et de la Nounou d'enfer.). Voyez le site
<http://www.systranbox.com/systran/>
Bonne route !
Voir <http://www.apfn.org/apfn/77_deastman1.htm>
Voir aussi la série d'articles
de Stephen Sniegoski
<http://www.thornwalker.com/ditch/towers_toc.htm>
«I offer here what
might be called a moderate revisionist account of the September
11 terror and the origin of the U.S. "war on terrorism."»
Rappelons que l'existence d'un groupe
d'espions israéliens attachés aux basques des supposés
membres d'Al Qaida a été confirmée par le
journal officieux de la communauté judéo-sioniste
américaine, Forward (le vieux Vorwärts
):
Marc Perelman, "Spy Rumors Fly on
Gusts of Truth / Americans Probing Reports of Israeli Espionage,"
Forward, March 15, 2002,
<http://www.forward.com/issues/2002/02.03.15/news2.html>
Quand vous en entendrez parler dans votre quotidien habituel,
dites le nous.
Toute explication officielle américaine
devra donc tenir compte de ce facteur, ce qui n'est pas précisément
le cas aujourd'hui.
Sniegoski dit aussi:
«The belief that
Israel might engage in such deceptive terrorism against the United
States is expressed in a recent study by the Army's School of
Advanced Military Studies (SAMS). A reference to this study appeared,
poignantly, in a front-page article in the Washington Times
on September 10, 2001 -- one day before the horrific attacks.
According to the article, "Of the Mossad, the Israeli intelligence
service, the SAMS officers say: 'Wildcard. Ruthless and cunning.
Has capability to target U.S. forces and make it look like a
Palestinian/Arab act.'" [87]
La référence 87 renvoie
à Rowan Scarborough, "US troops would enforce peace
under Army study," Washington Times, September 10,
2001, pp. A1, A9,
<http://www.iiie.net/Sept11/MossadTargetsUS.html>
Voir aussi les analyses et les réflexions
d'un scientifique chevronné, le professeur A. K. Dewdney
sur le thème "Les pilotes fantômes".
<http://www.thornwalker.com/ditch/gr_ednote.htm>
Et puis les réflexions de Sid Walker,
un Australien qui vit dans sa brousse et a le temps de réfléchir
<http://www.globalist.org/>
Beaucoup de choses, en particulier une
liste de liens sur:
<http://www.osamaskidneys.org>
Voir <http://www.osamaskidneys.com/links.html>
Son mot d'ordre est: "Sceptiques
du Onze Septembre, unissez-vous.
La vérité est ailleurs.
La réflexion ne coûte rien. Exiger l'ouverture des
dossiers". Why not ?
Ernst Zündel semble se rallier à
ce qui nous a paru évident dès le 11 septembre,
à savoir qu'il s'était passé une sorte de
coup d'Etat invisible dans les allées du pouvoir américain.
Il écrit dans sa lettre (Power newsletter, 28 novembre
2002, p. 5): "It
is now clearly visible that a virtual coup d'etat has taken place
in America, where the outward trimmings of the old regime are
still there to camouflage what actually occurred. The American
flag graces the White House and the Capitol. The same Army, Air
Force and Navy, wearing the same uniforms, are fanning out into
the last corners of the planet to search, destroy, and "liquidate"
anyone the small group of unelected people now seeming to dominate
the White House declare as "Terrorists" ! The outward
trappings have not changed in America, but the new value system
and especially the foreign and domestic policies have completely
changed the old ! And nobody saw it coming ?"
Les révisionnistes ont leur mot
à dire:
Lettre ouverte
de Carlos Porter à David Irving:
- Open letter to David Irving
in relation to the 2002 Cinncinnati "Real History"
conference on the "horriffic events" of Sept. 11 2001
featuring alleged "photograph" of "human being"
falling from WTC after attack by "ten fanatical and suicidal
warriors" with learned discussion of note written in arabic,
to take place on a "specially chartered stern wheeler"
(apparently some sort of steamboat).
-
- PRÉCIS: With all
due respect, Mr. Irving, if the attachment, taken from YOUR invitation,
to YOUR "Real History" conference, is a "photograph"
of a "human being ", well, then I am a horse's ass.
I have enlarged it and improved the contrast. The figure was
obviously drawn onto the photograph with a black marking pen,
and very badly, too. My daughter could draw better than that
at the age of 5. It looks like the artist was a mongoloid.
- Really, you amaze me in
more ways than one. So much for the "Real History"
conference on the events of September 11, and the competence
of the various experts scheduled to speak thereat. The contents
of the so-called "note" might be of some interest if
Mossad didn't have so many people who can write Arabic.
- I say: YOU prove the existence
of the "suicide pilots", whether 10 or 19, AND the
authenticity and origin of the note, and THEN we will analyze
what it purports to say, in Arabic. As for the collapse of the
building, the question is not: why did it collapse so quickly;
the question is: why did it collapse at all? The Empire State
Building did not collapse when struck by a very large and very
heavily armoured American bomber (I believe it was a B-29) in
1945, and it never occurred to anyone that it COULD collapse.
- As for the "suicide
pilots", it was discovered by the so-called Japanese kamikaze
pilots (who were at least skilled pilots, unlike those 19 ignorant
Arabs, or 10 ignorant Arabs, if you prefer, who had been kicked
out of flying school and could not fly a Cessna) is that the
principal problem involved in suicide piloting is that an involuntary
reflex causes the pilot to close his eyes at the last second,
and this causes the pilot to miss the target, at incomparably
lower speeds.
- In fact, many or most
kamikazes did precisely that: miss the target, in nearly every
case. The target was the ammunition port in the upper deck of
the ship: a plane crashing through the ammunition port could
cause the entire ship to explode, which very rarely happened.
- I recall another incident
(reported in the Financial Times) in which 200 Japanese
tourists were killed over Antarctica because someone reprogrammed
the computer and forget to inform the pilot, who was 200 miles
off course, and flew straight into the side of a mountain. This
happened on November 28, 1979.
- It therefore seems obvious
to me that those planes could only have been controlled electronically.
It was all too perfect. It was like watching a kid doing stunts
with a remote-controlled model airplane. If the technology exists
for a kid's toy, it exists for a commercial airliner. Perhaps
you have heard of the Global Hawk, an unmanned, computer-controlled
aircraft capable of flying up to 15,000 miles at attitudes of
up to 63,000 feet? It is being used in Afghanistan.
Voir la suite sur le site de Porter:
<http://www.cwporter.com/letter19.htm>
Gordon Thomas,
sous-agent d'influence, avoue qu'il dépend du Mossad:
- «I've met a lot
of people in Intelligence. Some are very spooky indeed. You wouldn't
cross the room to avoid them, you just wouldn't go into the room
in the first place. Those in Mossad I found particularly interesting
so devious. [...] My intelligence contacts, particularly in Israel,
helped to pave the way for me to go on producing Globe-Intel
reports.»
<http://www.gordonthomas.ie/about.html>
- BUSH: THE
IGNORED WARNING THAT WILL COME TO HAUNT HIM
-
- By Gordon Thomas
<http://www.gordonthomas.ie/104.html>
-
-
- Date : 21/05/02
- Israeli Prime Minister
Ariel Sharon authorised the leak of sensitive documents which
reveal America's spy agencies were warned about a terrorist strike
weeks before September 11. The controversial move has now directly
embroiled President George Bush in the 'how-much-did-he-know?'
debate over the attacks on the World Trade Center and the Pentagon.
- Sharon's reaction is
a calculated response to growing claims that Mossad has been
running spy operations within the United States and also reveals
a split in the special relationship between the two leaders.
- Mossad chiefs insist
the Israeli spy agency was tracking Osama Bin-Laden's terrorists
in America before September 11 and that that the information
was passed on to the CIA on Five separate occasions before the
attacks on the WTC and Pentagon. As late as August 24, less than
two weeks before the attacks, a Mossad warning, confirmed by
German intelligence, BND, said that "terrorists plan to
hijack commercial aircraft to use as weapons to attack important
symbols of American and Israeli culture." The warning alert
was passed to the CIA.
- The warning was also
passed to MI6. The agency made its own checks and also informed
the CIA. Frustrated by its inability to alert the CIA to an impending
attack, Mossad arranged on September 1, according to Tel Aviv
sources last week, for Russian intelligence to warn Washington
"in the strongest possible terms of imminent assaults on
airports and government buildings." Mossad's fury at the
failure of the US intelligence community to act has been compounded
by the revelation that the Bush administration had ordered the
FBI Only a Week Before the September attacks to curtail investigations
on two of Osama Bin-Laden's close relatives living in the US
state of Virginia at the time.
- Sharon's decision to
allow the story of Bush's prior knowledge of the attack to be
leaked comes at a time when Israel is smarting over what Sharon
sees as Bush pressurising the Jewish state into an accommodation
with Arafat.
- The feeling in Tel Aviv
is that Bush's much hyped war on terrorism does not actually
fit into the aggressive policy Israel wants to pursue.
- Sharon has already suffered
a humiliating defeat at the hands of his archrival, former Prime
Minister Benjamin Netanyahu, as the central committee of their
Likud Party ruled out the establishment of a Palestinian state
last Sunday.
- The party's decision,
formalized in a resolution backed by Netanyahu, directly contradicted
Sharon's own stated acceptance of a Palestinian state as the
eventual conclusion of Israeli-Palestinian negotiations. It came
as Sharon faces mounting domestic and international pressure
to find a way to stop more than 19 months of bloodshed and launch
talks with the Palestinians.
- The support he was expecting
from America failed to materialise, said a source close to Mossad.
"Ariel Sharon is furious because he thinks Bush has not
supported him as fully as he could. His coalition is falling
apart, Netanyahu has sneaked ahead of him and the Israelis are
generally fed up of living in fear. Sharon is quite clear where
the blame lies - in the White House. "Now he has really
stirred things up by putting Bush right at the centre of this
storm by actively allowing these sensitive documents to be leaked
to the world. He feels he needs to teach Bush a lesson and this
will certainly complicate America's peace efforts in the region,"
he said.
- According to similar
documents shown to the Sunday Express, Mossad was running a round-the-clock
surveillance operation on some of the September 11 hijackers.
- The details, contained
in classified papers, reveal that a senior Mossad agent tipped
off his counterpart in America's Central Intelligence Agency
that a massive terrorist hit was being planned in the US. A handful
of the spies had infiltrated the Al-Qaeda organisation while
a staggering 120 others, posing as overseas art students, launched
massive undercover operations throughout America.
- Other documents leaked
to the Sunday Express from several intelligence agencies including
the Drugs Enforcement Agency show that two Mossad cells of six
Egyptian and Yemeni born Jews, trained at a secret base in Israel's
Negev Desert on how to penetrate Osama bin Laden's Al-Qaeda network.
- One team flew to Amsterdam
and were under the control of Mossad's Europe Station. This is
based at Schipol Airport within the El Al complex. They later
made contact in Hamburg with Mohammed Atta, the lead hijacker
on September 11.
- The second group flew
directly to New York. From there they travelled South to Florida
and infiltrated the Bin laden organisation. In August last year,
the Mossad team in Europe flew with some of the Hamburg terrorists
into Boston, a month before the attack on the twin towers.
- By then the Mossad team
had established an attack on the US was "imminent".
It reported this to its Tel Aviv controller through the Israeli
Embassy in Washington using a system of secure communications.
In early September Mossad Chief Efraim Halevy sent a warning
to the CIA of the possibility of such an attack. The warning
was noted and acknowledged. But CIA chief George Tenet is understood
to have described it as "too non-specific." The FBI
was also informed. Halevy sent a second alert to the CIA that
reached Washington on or around September 7.
- A spokesman for the
FBI refused to discuss specific details of the Mossad operation
but said: "There are Congressional hearings with regard
to possible intelligence failures arising from September 11.
We can't verify your information because it is part of an ongoing
investigation."
- Neither the DEA or the
CIA would comment on the record, but a senior US intelligence
source said: "Anyone can be wise after the event but it
was extremely difficult to act on a non specific threat given
in a couple of tips from Israeli intelligence. It would be interesting
to know if they could have been more specific with their information.
- "Their surveillance
teams must have observed Atta and his accomplices going to flying
schools. I guess we might never know the real truth."
- The spying operations
first came to the attention of the DEA in January 2001 according
to a classified 90-page dossier which has been seen by the Sunday
Express. The names, passport details and other personal records
of some of the Israeli-born spies are also detailed in the dossier.
Peter Myers <[email protected]>
Date : Sun, 05 Jan 2003 08:18:29 +1100 pense aussi que G. Thomas
est un "dangereux agent d'iunfluence du Mossad".
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_______AAAAAAVVVWWWVVVAAAAAA_______
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6 Le ROW (Rest of the World)
TOUJOURS
L'OR NOIR
- L'Organisation
des Etats Américains soutient Chavez - la mort de l'Empire
?
-
- par Al Giordano
-
-
- Il y a peine quelques
instants, l'OEA, pour la première fois dans l'histoire
de l'organisation, a rejeté une initiative majeure des
Etats-Unis. L'OEA a soutenu, par un vote de 32 pour et 0 contre,
et deux abstentions, une résolution de soutien au gouvernement
de Hugo Chavez au Venezuela. Ce résultat sans précédent,
obtenu après un débat féroce, tendu et prolongé,
marque un point tournant historique pour le continent américain.
- Les pays du continent
ont rejeté, une bonne fois pour toutes, toute tentative
de coup d'état, au Venezuela ou ailleurs. Washington a
tenté de faire avaler sa potion amère par un effet
de langage en soutenant le secrétaire général
de l'OEA afin de "trouver un moyen de canaliser les énergies
positives" au Venezuela. Tout en adoptant un message de
défiance à l'encontre du propre secrétaire
général de l'Organisation et de ses efforts déployés
depuis 15 jours en faveur des partisans du coup d'état,
l'OEA a également appelé le Centre Carter et les
Nations Unies à intervenir pour promouvoir le dialogue
au Venezuela, mais d'empêcher toute tentative de coup d'état
ou de remise en cause de la démocratie: même de
la part du propre représentant de l'OAS.
- Répétons
le: cette nuit, 32 états Américains, après
un véritable débat sans précédent,
ont rejeté les tentatives de déstabilisation de
Washington à l'encontre du Venezuela. Les ministres des
affaires étrangères du Mexique et du Pérou
-- qui étaient encore 48 heures auparavant partisans des
propositions de Washington -- ont senti le vent tourner. Ils
ont fini par voter avec la majorité. A l'heure actuelle,
nous ne savons toujours pas quels sont les deux pays qui se sont
abstenus, ou qui n'ont pas voté.
- Al Giordano
- Narco News , 17 décembre 2002.
- < http://www.narconews.com/Issue26/article566.html >
MAIN
INVISIBLE
Un éditorialiste du New York
Times l'avait déjà clairement indiqué,
à la veille de la guerre: "Pour que la mondialisation
marche, l'Amérique ne doit pas craindre d'agir comme la
superpuissance omnipotente qu'elle est. La main invisible du
marché ne fonctionnera jamais sans un poing caché.
McDonalds ne peut être prospère sans McDonnel Douglas,
le constructeur de l'avion F-15. Et le poing caché qui
garantit un monde sûr pour les technologies de la Silicon
Valley, ce poing s'appelle l'armée des Etats-Unis, Air
Force, Navy et Marines."
FILM
Un film de Michel Collon, auteur de plusieurs
livres très intéressants, sur les horreurs du Kossovo
otanisé. C'est maintenant que la purification ethnique
marche à tout va. Voyez le site du film et les explications
de ceux qui ont été voir au Kossovo ce qui se passe
et que vos journaux se gardent bien de vous raconter:
<http://lesdamnesdukosovo.chiffonrouge.org/presentation.php3>
COEUR
DE CIBLE
- Propagande
: Rumsfeld cible la France et l'Allemagne
- Thierry Meyssan
-
-
- (...) Des instructions
ultra-secrètes, identifiées sous l'appellation
DoD Directive 3600.1 Information Operations, ont été
signées par Donald Rumsfeld à la mi-décembre.
Elles autorisent des opérations de propagande à
grande échelle pour influencer les opinions publiques
dans les pays alliés et la prise de décision de
leurs dirigeants politiques. L'ambiance des débats en
cours à Washington avait été rapportée
par France 2 à l'occasion d'une interview d'Edward Luttwak,
diffusée le 9 décembre. Le célèbre
stratège s'y exclamait: «Chirac a une addition à
payer à Washington ! Il a une longue addition à
payer à Washington, et, à Washington, il y a une
décision évidemment de lui faire payer l'addition.
Chirac, il a voulu manger et bouffer aux dépends des États-Unis
sur la scène diplomatique et, évidemment, il va
payer... »
- Deux cibles principales
ont été désignées dans ce cadre:
la France et l'Allemagne. Ces Etats doivent être discrédités
sur la scène internationale de manière à
mettre un terme à leur influence contre la guerre en Irak.
Ils sont considérés comme d'autant plus dangereux
que l'Allemagne siégera en 2003 et 2004 comme membre temporaire
du Conseil de sécurité et comme président
du Comité des sanctions, tandis que la France présidera
en janvier 2003 le Conseil de sécurité. Leurs dirigeants
doivent être déconsidérés aux yeux
de leurs électeurs, de manière à être
évincés de la vie publique. L'image de marque des
grandes entreprises qui soutiennent les politiques nationales
d'hostilité à l'égard des Etats-Unis doit
être ternie au point de leur faire perdre leur rang économique
; et les dirigeants de ces entreprises doivent être mis
en cause dans leur compétence et leur probité.
Les leaders d'opinion qui développent dans le public des
sentiments hostiles à l'égard de la politique de
Washington doivent être ostracisés des médias.
Enfin, les groupes musulmans qui pourraient relativiser le concept
de «guerre des civilisations» doivent être
placés hors d'état de «nuire».
- En ce qui concerne la
France, les cibles principales sont: le président Jacques
Chirac, Total-Elf-Fina, le consortium EADS (European Aeronautic
Defense and Space) et ses dirigeants Jean-Luc Lagardère
et Philippe Camus, Thalès (voilà longtemps qu'on
n'avait pas entendu parler des frégates de Taïwan),
Renault, et le Réseau Voltaire. Selon ce plan, des imputations
diffamatoires seront publiées dans des médias étrangers
de faible importance, puis reprises dans la presse française
par des journalistes «sollicités». La France
sera présentée comme un pays intolérant
en matière religieuse et antisémite parce que envahie
et dominée par les musulmans. Les entreprises et industriels
cibles seront présentés comme corrompus et déloyaux.
Pour amplifier cette campagne, des livres seront également
publiés par des intellectuels «sollicités».
- A Washington, on ne
doute pas de pouvoir faire passer les messages que l'on souhaite
aussi bien dans la presse écrite qu'audiovisuelle française.
Un soir de grève de la rédaction, n'a-t-on pas
réussi à faire diffuser par France 2, à
la place du journal de 20 heures, un épisode de JAG, un
feuilleton de propagande de CBS très officiellement co-écrit
par la CIA, sans soulever la moindre protestation ? D'ores et
déjà, nous pouvons renverser ce petit jeu: qui,
dans la presse et l'édition française a accepté
d'encaisser les grasses «sollicitations» du Pentagone
?
-
- Thierry Meyssan
- Liste médito,
3 janvier 2003.
MONGOLOIDES
ET GOGOLOIDES
- America's military planners
have started to prepare for its ultimate showdown -- with the
emerging super-power of China. This follows a detailed briefing
paper prepared by the CIA and five other US intelligence agencies
for President Bush. The 70-page document identifies China as
the world's major nuclear threat facing the United States."China
is expected to have between 75 and 100 long-range nuclear missiles
targeted on the United States by 2015", states the report.
Each missile would have a destructive force ten times more powerful
than the bombs which destroyed Hiroshima and Nagasaki. The weapons
would have a range capable of hitting any target in the United
States.
- The report says that
currently China has some 30 such missiles. Many of these are
sited close to China's border with North Korea. MI6 have already
warned Tony Blair that China may have provided North Korea with
a sufficient quantity of plutonium to build a "dirty nuclear
bomb" that would be triggered by conventional explosives.
China has also provided some of its own nuclear scientists to
work at North Korea's Yongbyon's own bomb-making plant. But it
is the threat that China itself poses which has now become a
prime preoccupation for Pentagon planners in the New Year.
- A senior Pentagon official
confirmed last week that there had been "a paradigm shift
in our future military strategy in terms of China". "It
is one in which US forces are preparing for war with China",
added Dr Richard Berry, a senior defence analyst at Washington's
Centre for Defence. The hawkish Secretary of Defence, Donald
Rumsfeld, has told senior aides that he believes conflict with
China will come before the end of the decade. One of his aides
said last week: "when President Bush identified his'axis
of evil' and named North Korea, he was firing a warning shot
at Beijing. The reality is that China is only giving lip-service
to the war against terrorism".
- The threat China poses
has been exacerbated by the deepening military alliance between
Moscow and Beijing. Last year, CIA analysts calculated that Russia
sold $3 billion of state-of-the-art arms to China. These include
missiles specially designed to sink US carriers now assembling
in the Gulf. But most disturbing of all for Washington is that
its neighbour, Canada, has already become the launch pad for
a multi-billion assault by China against America.
- A report jointly prepared
by Canada's Secret Intelligence Service and the Royal Canadian
Mounted Police reveals that Chinese "front" companies
are increasing all the time in Canada. "They are used to
smuggle heroin into Canada -- and then into America. Canada is
also key to the lucrative human smuggling trade. This runs out
of the Far East into Europe and then into Canada. From there
women and children are shipped across the border into the United
States", said Brian McAdam. He is an internationally renowned
expert on the Chinese Triads -- networks of professional criminals
dating back to Imperial times. "The Chinese government are
working with the Triads to destabilise anywhere they can",
McAdam said from his home in Ottawa. He said that Triad activities
are on the increase in both Britain and Ireland. In the past
years there have been a number of Triad-related killings in Dublin.
Michael Juneau, who was the Canadian Secret Intelligence Service
chief in the Pacific says that: "China is not going for
a business monopoly. They are going for world hegemony".
"It is a threat the West can no longer afford to ignore",
said McAdam.
-
- Gordon Thomas
- <f[email protected]> 7 janvier 2003.
PHILIPPIQUE
Le vieux parti communiste des Philippines
a conservé des maquis et une petite armée qui en
interdit l'entrée à l'armée du pays. C'est
une très vieille histoire, qui remonte au lendemain de
la deuxième guerre mondiale, époque où les
Américains avaient repris l'archipel aux Japonais. Ces
Américains avaient conquis les Philippines au début
du XXe siècle, en jouant du fait que l'archipel était
une colonie espagnole et qu'ils faisaient la guerre à l'Espagne,
principalement pour s'emparer de Cuba. Les Phlippines, c'était
en prime.
A l'époque, déjà,
les bons Amères Loques avaient noyé dans le sang,
après beaucoup de difficultés, une insurrection
nationaliste menée par des Philippins qui voulaient leur
indépendance et le départ des salopards étrangers
qui venaient piller le pays.
Après la chute du Japon, en août
45, le général américain Mac Arthur, qui
avait prononcé un célèbre "Je reviendrai"
en quittant les Philippines en 1942, fuyant devant l'avance japonaise,
est effectivement revenu. Peu après, les communistes lancèrent
une insurrection, le mouvement des Huk (hukbalahap). Tout
en réprimant autant que faire se pouvait, les Amères
Loques, qui étaient en passe de se faire chasser de Chine
à coups de bottes, ont installé un régime
pseudo-indépendant à Manille. Ils tenaient le gouvernement
à bout de bras, et celui-ci, en retour garantissait aux
Amères l'usage de deux bases militaires gigantesques, une
pour l'Air Force et l'autre pour la Marine. Ces bases ont permis
de réduire en cendre la Corée du Nord entre 1950
et 1953 et de raser le Nord-Viêt-Nam et le Cambodge, de
1965 à 1973.
Entre temps, les maquis communistes avaient
réussi à survivre, avaient évité le
massacre de style indonésien promu par les conseillers
américains et s'étaient passablement maoïsés.
Sous pression populaire, le gouvernement
philippin avait dû dénoncer l'accord sur les bases
militaires et les Américains avaient dû les évacuer,
il y a une dizaine d'années. Les problèmes s'étaient
déplacés vers le sud musulman de l'archipel.
A l'occasion de la troisième guerre
mondiale, dite "guerre contre le terrorisme", dont les
opérations en Irak ne sont qu'un sous-produit qui doit
panser les plaies d'orgueil de la malheureuse famille Belzébouche,
les Amères Loques ont envoyé des forces militaires
dans le sud des Philippines, où de petites bandes d'irréguliers
ont établi un fructueux commerce d'otages, dont les télévisions
françaises ont été abreuvées au moment
où certains vacanciers français avaient pu faire
enfin un film non-virtuel sur la survie dans les îles tropicales,
genre Koh-Lanta, mais en vrai. Mais comme ces commerçants
avisés, qui suivent les traces de la glorieuse résistance
tchétchène, avaient commis l'erreur de s'emparer
d'un gros et gras Amerlok, et qu'en plus ils signent leur forfait
du nom de Seif al islam, "le glaive de l'islam",
ils ont promptement été mis sur la liste des organisations
terroristes que Boubouche avait juré d'éradiquer.
Au bout d'un an, les malheureux bidasses dépêchés
par le Pentagone ne semblent pas avoir fait d'exploit notable,
mais ils ont dégommé beaucoup de noix de coco pour
faire des cocktails bien frais, très utiles sous ces climats
désolants.
Comme ils n'oublient pas qu'ils ont été
humiliés par les communistes et qu'ils ne sont jamais parvenus
à les écraser complètement, les Amères
Loques remettent en douce la pression et cherchent à se
rétablir politiquement et militairement aux Philippines.
Or il se trouve que le leader du Parti
communiste philippin vit en exil, depuis plus de vingt ans, aux
Pays Bas, à Utrecht. Il se nomme José Maria Sison.
C'est un dogmatique fermé comme une huître, qui débite
à la scie égoïne des discours en langue de
bois extrêmement indigestes. Tout d'un coup, le gouvernement
hollandais lui coupe les vivres, gèle sa carte bancaire,
le fait expulser de son logement, au nom d'un vague "après
11 septembre". On voit par là que le gouvernement
hollandais, chrétien-démocrate, ne recule devant
rien pour montrer qu'il n'est qu'un esclave dévoué
des maîtres américains. Les peuples ont les chefs
qu'ils méritent.
Ò
NN
Les textes de la géniale
série des Shadoks:
<http://leocat.free.fr/shadok/series/series.htm>
Sur un site déjà croquignolet,
puisqu'il s'adresse aux "juifs convertis à l'islam",
on trouve une liste des rabbins criminels, gangsters et voleurs.
Très édifiant:
<http://www.jewstoislam.com/ConvictedFelonRabbis.htm>
Tracé de labyrinthes aléatoires
<http://www.echodelta.net/mafalda/mafalda.htm>
Sheikh sans provision, un escroc italien
nommé Palazzi fabrique un site pseudo-islamiste
pour le défense d'Israël:
<http://digilander.libero.it/islamic/italian.html>
Les Félons. L'Autorité palestinienne
ne transmet pas les dons destinés aux familles des martyrs
pour complaire aux yankis:
<http://www.freearabvoice.org/articles/PNAwithholdingFundsOfMartyrsFamilies.htm>
Eliott Abrams, récemment mis en
charge du processus "de paix" israélo-palestinien,
un type sanguinaire qui ne veut que la guerre:
<http://www.freearabvoice.org/articles/WhoIsElliotAbrams.htm>
Disposant de certains loisirs dans sa
retraite bucolique, Oussama ben Laden caresse sa harpe et fait
de la poèsie. Voir:
<http://www.yourmailinglistprovider.com/pubarchive.php?globeintel+85>
La lie de la terre: les chrétiens
sionistes (fondamentalistes américains)
<http://www.publiceye.org/Christian_Right/Zionism/coalition.html>
Le site américain de défense
de Vanunu:
<http://www.nonviolence.org/vanunu>
1er janvier: vingtième anniversaire.
De qui ? De quoi ? De ce qui permet de nous lire, gros bêtas.
<http://story.news.yahoo.com/news?tmpl=story&u=/ap/20030103/ap_on_hi_te/techbits_internet_bday_3>
"Against the illegal Israeli occupation
of Palestinian land by Jewish settlers. Against Israel's cruel
treatment of the Palestinians. And against Israel's policy of
ethnic cleansing.":
<http://www.israelimperialnews.org/contents.htm>
CAAT campaigns for the reduction and ultimate
abolition of the international arms trade:
<http://www.caat.org.uk/>
Les objecteurs de conscience en Israël:
<http://oznik.com/>
Sur ce site (en html hébreu) un
très utile "Guide de l'émigrant israélien"
à New York City. C'est là la bonne solution au problème
palestinien: "L'an prochain, tous à New York".
<http://oznik.com/h/yo/index.html>
Un rapport de 16 p. en PDF sur les victimes
civiles des bombardements US en Afghanistan (plusieurs milliers
de victimes)
<http://peacefultomorrows.org/afghanvictimsfund/apogreport.pdf>
Goebbels était un enfant de choeur.
Voyez ce qu'un "chercheur de l'ADL" (Anti Defamatioon
League) écrit sur l'antisémitisme éternel
des "Sémites" qui n'ont pas la chance d'être
juifs:
<http://www.adl.org/anti_semitism/arab/Arab_Anti-Semitism.pdf>
Le massacre de la secte de Jones, en Guyana,
en 1979 ? Mille morts. Là, aussi, un peu de révisionnisme
fait soufler de l'air frais:
<http://www.ratical.org/ratville/JFK/JohnJudge/Jonestown.html#fn150>
Photos d'un reportage paru en Bosnie en
1997 (1997) sur la division SS Handjar, formée de Bosniaques
musulmans, pendant la guerre. Le commentaire est politiquement
très correct.
<http://emperors-clothes.com/bosnia/svijet.htm>
Le nouveau manuel pour les étudiants
juifs (hasbara handbook) pour "promouvoir" Israël
sur les campus. Nouvel argumentaire imparable: Israël n'est
pas parfait, mais a droit à l'existence.
En effet, il devient chaque jour plus
évident que cette bande d'assassins n'a pas droit à
l'existence. Mais allez voir leur manuel de propagande, il
vaut son pesant de hannetons.
<http://www.wujs.org.il/activist/wujs/publications/hasbara_handbook.pdf>
Si vous n'êtes pas un "fan"
de l'Europe bureaucratique qui se met en place, voyez ces conservateurs
anglais qui osent critiquer.
<http://www.eufactsfigures.com/>
Site excellent de la "Ligue anti-impérialiste",
polyglotte, belge et ouvert. Pour suivre la montée du mouvement
anti-guerre:
<http://www.lai-aib.org/lai/listlai.phtml?section=A1AB>
Rick Francona, officier de l'armée
américaine, renseignement, arabisant, en mission à
Baghdad pendant la guerre Irak-Iran, n'est pas le connard moyen.
Il a fait un livre intéressant:
<http://www.francona.com/>
Les nouvelles de Guantanamo:
<http://quibla.lvo.info>
Petite histoire
Imaginez que vous êtes dans un café
et qu'une mouche tombe dans votre tasse. Que faites-vous ? Voici
une analyse behaviouriste !
[traduit de l'anglais par Marcel Charbonnier]
1 - Vous êtes anglais: vous balancez
le tout -- tasse et contenu -- et, sans un mot -- mais en affichant
votre mécontentement -- vous sortez du café.
2 - Vous êtes américain:
vous extrayez la mouche de la tasse et vous buvez le café.
3 - Vous êtes chinois: vous mangez
la mouche et vous jetez le café.
4 - Vous êtes palestinien, assiégé,
affamé: vous mangez la mouche et vous buvez le café.
5 - Vous êtes israélien:
a) vous vendez le café à
l'américain et la mouche au chinois;
b) vous hurlez que votre sécurité
est menacée;
c) vous accusez les Palestiniens d'avoir
mis délibérément une mouche dans votre café
;
d) vous affirmez que les Syriens et les
Iraniens encouragent des attaques au moyen d'armes prohibées
à insectes massifs ;
e) vous attribuez cet attentat horrible
au terrorisme palestinien, aux atteintes aux droits de l,homme,
à l'antisémitisme, à l'Holocauste, à
la Diaspora, à l'Exodus, à la Discrimination contre
l'Arche de Noé;
f) vous ordonnez à Arafat d'interdire
immédiatement aux mouches de voler en l'air ou d'atterrir
dans des tasses de café ;
g) vous réoccupez la Cisjordanie
et Gaza, vous rasez des maisons au sol, vous coupez l'eau et l'électricité,
vous humiliez et terrorisez des civils, vous tuez ou mutilez quiconque
se trouve en travers de votre chemin ;
h) vous réclamez une aide militaire
supplémentaire au gouvernement américain ;
i) vous exigez des Etats-Unis un prêt
sur cent ans de cinquante milliards de dollars -- sans intérêts
-- afin de pouvoir vous payer une autre tasse de café ;
j) vous obtenez, du patron du café
où cela vous est arrivé, le café gratos à
vie, en compensation.
Et encore ceci, de Mark Russell:
"Nous savons qu'il détient
des armes de destruction massive, nous avons les factures."
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ARTICLE 19 <Tout
individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression,
ce qui implique le droit de ne pas être inquiété
pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre,
sans considération de frontière, les informations
et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit>
Déclaration
internationale des droits de l'homme, adoptée par l'Assemblée
générale de l'ONU à Paris, le 10 décembre
1948.