AAARGH
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LA GAZETTE DU GOLFE ET DES BANLIEUES
|
Numéro 32 -- 25 novembre 2003
>[email protected]<
http://ggb.0catch.com
Nouvelles
en français et en anglais
Créée
en 1991 par Serge Thion
News in French
and English
Established
1991 by Serge Thion
|
PERÇONS
TOUS LES MURS
SEUL LE SPECTACLE
DES CRIMES D'ISRAËL
SUSCITE LA
RÉVULSION LÉGITIME
QUE LES SIONISTES
APPELLENT ANTISÉMITISME
TOUS UNIS
POUR DÉTRUIRE L'EMPIRE
THEY'RE BOGGED
DOWN IN BOTH
AFGHANISTAN
AND IRAQ
WAIT FOR THE
KILL
NOUS AVONS
ANNONCÉ LE BOURBIER
LE BOURBIER
EST LÀ
ILS SONT DEDANS
LA PANIQUE
S'INSTALLE
USA, PAR ICI
LA SORTIE
AMERICANI,
FUORI DELL'ITALIA
ITALIANI,
FUORI DELL'IRAQ
VIVE LA RÉSISTANCE
IRAKIENNE
SEULE GARANTIE
DU PEUPLE IRAKIEN
CONTRE LES
PRÉDATEURS
L'IRAQ N'EST
PAS À VENDRE
ÉCRASONS
L'INFÂME SIONISTE
Ce numéro
de la Gazette a été confectionné
avec l'aide, volontaire ou involontaire, de Oussama Ben Laden,
Johan Weisz, Israël Adam Shamir, Franck Spengler, Denis
Bourgeois, Nicolas Shahshahani, Serge Thion, le sénateur
des USA Ernest F. Hollings, Eric Mueller, Robert Fisk, Elisabeth
Schemla, Ginette Hess-Skandrani, Alexandre Adler
et beaucoup
d'autres...
|
Solidarité
au peuple irakien qui résiste
Pour la manifestation
de Rome
13 décembre
2003
- La guerre, que l'empereur
autoproclamé G.W. Bush a déclaré terminée
le 1er mai, vient en effet de commencer. Les agresseurs anglo-américains
croyaient qu´une fois accomplie la défaite de l´armée
irakienne, le peuple de l´Irak les aurait salués,
agitant la bannière étoilée; ils se trouvent
au contraire en train d'affronter une hostilité populaire
croissante.
- Les envahisseurs ont
inondé le pays de promesses mais le gouvernement colonial
dirigé par Paul Bremer utilise la police et réprime
avec des méthodes autoritaires toute expression de mécontentement.
Qui renonce, rejette et critique ses décisions est arrêté
et envoyé dans les camps d´internement.
- Dans ces conditions
la résistance devient chaque jour plus forte et ouvre
la possibilité d´une véritable guerre de
libération, comparable à la lutte viêtnamienne.
- Nous affirmons que la
résistance irakienne est légitime, moralement et
politiquement. A l'inverse, nous considérons illégitimes
l´occupation de l´Irak et celles de la Palestine,
et nous les condamnons. L´agression contre l´Irak
a été dès le début une violation
ouverte du droit international et des principes fondateurs des
Nations Unies.
- La bataille qui se développe
en Irak est d'une grande importance historique. Si les occupants
sont jetés hors du pays, si le peuple irakien arrive à
se libérer, les ambitions impériales et impérialistes
nord-américaines de transformer le monde entier en leur
arrière-cour subira un coup fatal. La défaite des
occupants anglo-américain serait une victoire pour tous
ceux qui luttent pour la démocratie et l´autodétermination,
pour la liberté des peuples qui refusent de se soumettre
au joug impérialiste.
- Bien que la grande majorité
des Italiens se soit opposée à l´agression
et ait manifesté son désir de paix, le gouvernement
de Berlusconi s´est non seulement rangé sous les
ordres des Etats Unis, mais a même envoyé des troupes
en Irak pour renforcer l'occupation.
- Nous soutenons le peuple
irakien qui résiste. Nous exigeons le retrait immédiat
de tous les soldats italiens non seulement de l´Irak mais
aussi de tous les autres pays où ils ont été
déployés pour appuyer les intérêts
impérialistes. Nous faisons appel à tous ceux qui
ont dit non à la guerre pour qu'ils reprennent la lutte
et qu'ils manifestent avec nous.
- Liberté
pour l'Irak et la Palestine !
-
- Dehors les
envahisseurs de l'Irak!
-
- Ramenez les
troupes italiennes et toutes les autres !
-
- Fermez les
bases américaines en Italie et en Europe.
Voir aussi plus bas: Sangre e Ipocrisia
Israel must
invent dangers, and to do this it must adopt the method of provocation-and-revenge...
And above all let us hope for a new war with the Arab countries,
so that we may finally get rid of our troubles and acquire our
space.
Moshe Dayan,
26 may 1955. (Moshe Sharett's Diary, p. 1021.)
Je suis «prêt
à chauffer le sol sous les pieds des «yids»
de la diaspora jusqu'à ce qu'ils soient obligés
de se précipiter ici en hurlant. Même s'il me faut
pour cela faire sauter quelques synagogues.»
Ariel Sharon
à Amos Oz, décembre 1982.
Dans The
Washington Post, Richard Coen écrit qu'"un simple
examen de Nexis
[la base de données de la presse anglophone] la semaine
dernière montre que 800 articles ont associé les
mots Irak et Vietnam".
"Some
have the impression," he says, "that you are a reasonable
people.
But the majority of you are vulgar and without sound ethics or
good manners.
You elect the evil from among you, the greatest liars and least
decent
and you are enslaved by your richest and most influential among
you, especially the Jews,
who lead you using the lie of democracy to support the Israelis
and their schemes
and in complete antagonism towards our religion." Oussama
Ben Laden, octobre 2003
"From
this mountain, Mr. Robert, upon which you are sitting, we beat
the Russian army
and helped break the Soviet Union. And I pray to God that
he allows us to turn America into a shadow of itself."
Ben Laden
speaking to Robert Fisk, 1997.
New figures
from the Immigration and Absorption Ministry stunned the establishment.
Those figures show 760,000 Israeli citizens now live abroad.
We are actually
very strong. 1.3 billion [muslim] people cannot be simply wiped
out.
The Europeans killed 6 million Jews out of 12 million. But today
the Jews rule this world by proxy.
They get others to fight and die for them. Dr. Mahathir, premier
ministre de Malaysie, 16 oct. 2003.
<http://www.bernama.com/oicsummit/speechr.php?id=35&cat=BI>
édito
- Saigon Baghdad
: La grande boucle
- par Serge Thion
- J'ai vécu dans
Saigon sous l'occupation américaine. J'ai vu Baghdad sous
l'embargo américain, à l'ombre de Saddam. J'ai
traîné à maintes reprises dans les couloirs
des ministères à Washington. La comparaison entre
la guerre du Viêt-Nam et l'occupation américaine
de l'Iraq est inévitable et, à condition qu'elle
ne soit pas mécanique, plaquée, elle peut nous
indiquer à quoi il faut réfléchir.
- C'était en janvier
1963. Les Etats-Unis s'étaient engagés dans la
guerre mais ils n'avaient fourni, jusque là, que des armes
et des équipements lourds, ainsi que des conseillers auprès
des unités de l'armée sud-viêtnamienne. Le
régime de Saigon ne vivait que sous la protection américaine.
Un régime, comme celui que prévoient maintenant
les conseillers de Bush et que l'ont qualifiait généralement,
à l'étranger, de "fantoche". On était
encore à deux ans du débarquement des troupes américaines,
qui venaient "sauver" ce régime fantoche de
l'effondrement. Elles venaient lutter contre le "communisme",
idole un peu oubliée maintenant, qui précédait
le "terrorisme" et "l'islamisme" au panthéon
des Ennemis officiels de l'Occident. Et cet Ennemi officiel peut
changer. Si l'on n'a pas d'Ennemi officiel, on ne peut pas faire
la guerre, comme l'a montré George Orwell dans un roman
prémonitoire, «1984». [téléchargeable
en anglais à:
- <http://aaargh-international.org/fran/livres/1984.pdf> Et le président Bush
a déclaré la guerre, le soir du 11 septembre 2001,
sans préciser à qui cette guerre était déclarée,
ce qui est le signe indubitable qu'elle est déclarée
à l'Ennemi officiel. Peu importe qui est cet Ennemi. Personne,
au soir du 11 septembre, n'aurait pensé que l'Iraq, régime
laïque et anti-islamiste, aurait pu revêtir le masque
de l'Ennemi officiel. C'est pourtant ce qui est arrivé,
de façon subreptice, sans que personne, ou presque, s'en
rende compte. C'est aujourd'hui, après l'invasion et l'occupation,
que les actes de résistance légitimes des Irakiens,
sont baptisés "terrorisme". La justification
de l'existence de l'Ennemi officiel vient donc après coup,
comme conséquence et non comme cause. Pour le pouvoir
orwellien qui domine notre planète, c'est du pareil au
même.
- Revenons à janvier
1963. Les Etats-Unis ont formé, équipé et
encadré des unités de l'armée régulière
locale. Les Américains croient que la supériorité
matérielle, la seule dont ils disposent pleinement, équivaut
à une supériorité militaire et donc politique.
C'est grâce à elle qu'ils dominent leurs alliés,
qu'ils monopolisent les ressources naturelles, qu'ils maintiennent
le bluff du dollar, et qu'ils s'assurent un train de vie bien
supérieur à leurs capacités réelles.
- Dans un petit canton
du Delta du Mékong, une région plate de rizières,
on avait signalé une unité de Viêtcongs,
les guérilleros communistes de l'époque; environ
350 hommes, des soldats qui avaient l'expérience de la
guérilla, mais pas de la guerre, celle qui se fait entre
unités constituées, blindées, qui manoeuvrent,
sous couverture aérienne, comme le prévoient les
manuels, élaborés pour la bataille décisive
dans les plaines de l'Europe centrale. Doctrine américaine,
forgée dans la seconde guerre mondiale, contre doctrine
soviétique, forgée, elle aussi, dans les steppes
et les puszta.
- Les militants-soldats
viêtcongs sont inquiets. Ils ont vu débarquer ces
masses d'équipement, les blindés, les hélicoptères
de combat, toutes choses dont les Français, pendant la
première guerre d'Indochine, n'étaient dotés
que sporadiquement. Déjà du matériel américain,
mais d'usage quasi symbolique. Là, en 1963, presque dix
ans après le départ des Français, on a affaire
à la supériorité matérielle américaine,
indubitable, indiscutable, écrasante. Les responsables
militaires du maquis sentent qu'ils doivent faire face. S'ils
reculent devant cette supériorité, devant cet amoncellement
de moyens lourds, le pays deviendra une annexe coloniale des
Yankis, une sorte de sous-merde comme la Thailande ou les Philippines,
un pays de souteneurs et de putains. Le communisme n'est qu'un
horizon assez vague et lointain. Ce qui compte, c'est la nation:
"Rien n'est plus important que l'indépendance et
la liberté", Ya không co gi... Tous
les Viêtnamiens connaissaient par coeur cette phrase martelée
par le président Hô Chi Minh. Par conséquent,
après avoir beaucoup observé, les stratèges
paysans du village de Ap Bac, ont mis au point des méthodes
pour faire face, pour frapper les points faibles, ils ont préparé
le terrain et ils attendent l'offensive. Elle eut lieu en janvier,
saison sèche, favorable au déploiement des blindés
M13 dans la rizière. Au bout d'un mois de combat, l'échec
américain était patent. Des hélicoptères
avaient été abattus, des blindés grillés
dans les champs, des unités encadrées par les conseillers
américains avaient tourné casaque.
- Cette bataille d'Ap
Bac avait fait l'objet d'une intense réflexion. Très
vite, des comptes rendus avaient été rédigés
dans le maquis et circulaient. Des traductions en français
et en anglais furent même publiées à Hanoi.
Mais aux Etats-Unis, il a fallu attendre vingt ans pour qu'une
réflexion stratégique apparaisse dans le public.
On la doit à un journaliste brillant, Neil Sheehan qui
a écrit A Bright Shining Lie: John Paul Vann and America
in Vietnam, traduit en français ensuite.
- L'expérience
avait parlé: on pouvait faire face à l'armée
américaine, lui infliger des pertes et l'empêcher
de tout contrôler. Il fallait sans doute prendre le
risque de subir des pertes dix ou vingt fois plus fortes que
celles qu'on infligerait aux Yankis. Mais celles-ci allaient
avoir un poids politique énorme: dix ans de guerre et
38.000 morts américains plus tard, les politiciens et
les militaires US allaient prendre la fuite avec la frousse aux
fesses. Cette superbe victoire, arrachée au prix de sacrifices
inouïs, allait assurer au monde une génération,
sinon de paix, du moins de prudence américaine. La leçon
d'Ap Bac, devenue la leçon du Viêt-Nam a été:
pas d'intervention américaine directe, autre que des coups
de mains rapides, genre Panama ou Tripoli. C'est la leçon
du Viêt-Nam, marquée de façon encore cuisante
sur les culottes de peau amères loques, qui a empêché
une invasion de l'Iraq en 1991. Les grands chefs se sont prudemment
arrêtés à la frontière. Ils étaient
encore péteux de leur déroute au Viêt-Nam.
Ils ont installé l'embargo et les zones de bombardement,
pour frapper à distance, user le régime sans prendre
de risques. Or le régime de Saddam a très bien
tenu le coup; il a surmonté sa défaite stratégique
et a reconstruit très vite. Il faut dire que l'Iraq possédait
un argument imparable: le pétrole.
- Aujourd'hui, en observant
la scène irakienne, on pense que la phase d'Ap Bac a été
franchie. Démobilisés, les militaires qui sont
animés par le nationalisme fervent qui travaille les tréfonds
de la société irakienne, ont commencé par
observer les envahisseurs, leur matériel futuriste, les
drones, les ordinateurs, les Apaches, véritables joyaux
de la couronne. On se souvient qu'au moment de l'invasion de
la Serbie, les Apaches ont été amenés en
Macédoine, juste à la frontière, mais que
le commandement américain n'a pas osé les engager.
Ces bijoux, avec leur équipement idoine, coûtent
plus de 20 millions de dollars pièce.
- Peu à peu, les
résistants ont appris à faire face, comme les Viêtcongs
à Ap Bac. Avec des roquettes qui valent 200 dollars sur
le marché local, on peut dézinguer les blindés
légers et les hélicoptères, si on s'y prend
bien. C'est devenu un sport national. De petits groupes se sont
formés pour faire des parties de chasse. On bricole des
rampes de fusées dans les garages. Même les chars
lourds Abraham deviennent des proies accessibles. On mine les
routes où passent et repassent les lourdes patrouilles
de Yanks. Même au pistolet, on peut se faire un Américain
qui se serait hasardé dans la rue. Sans parler des voitures
ou des camions piégés. Personne n'a oublié
comment les valeureux Marines ont quitté le Liban en catastrophe
après avoir été traités au camion
piégé. Quand on n'a pas d'Apaches, de Bradleys
ou de Humvees, on est amené à bricoler avec les
moyens du bord: une charrette tirée par un âne pour
amener le lance fusée en position de tir, etc. L'imagination
est sans limites. Et les Irakiens aiment ça. La culture
du guerrier, du combattant individuel est une donnée de
base, dans une population qui est habituellement armée.
Au Moyen Orient, rares sont les familles qui ne disposent pas
de quelques armes de guerre, qui ont remplacé, dans l'imaginaire
local, le sabre damasquiné de leurs ancêtres.
- En face, les Américains
retrouvent immédiatement les limites qui furent les leurs
au Viêt-Nam. Je suis particulièrement frappé
de retrouver (voir plus bas) un Américain que j'ai bien
connu à Saigon, Gerald Hickey, qui vit une retraite studieuse
à Chicago, pour qui j'ai beaucoup d'amitié. Une
journaliste de l'ancienne génération l'a rencontré
par hasard et il a dit son effarement de voir les troupes américaines
répéter les mêmes comportements stupides.
Hickey a vécu presque vingt ans au Viêt-Nam, parlant
la langue, enquêtant dans les villages, travaillant pour
la Rand Corporation, et il a essayé d'expliquer le Viêt-Nam
aux tous les Américains haut placés qui venaient
en mission visiter le théâtre des opérations.
En vain. Les Américains ont perdu la guerre du Viêt-Nam
pour des raisons purement intellectuelles, puisqu'ils ont gardé
la supériorité dans tous les autres domaines matériels.
- Ils n'ont jamais compris
où ils étaient, ni ce qu'ils faisaient. Il y a
comme une incapacité viscérale à comprendre,
à saisir que le monde est différent de leur petit
canton. Les Etats-Unis, on l'oublie trop souvent, est un pays
sous-développé, où l'instruction publique
est d'un niveau très bas, où l'arriération
culturelle et religieuse maintient de vastes populations dont
un état d'hébétude intellectuelle dont on
n'a pas idée à l'extérieur. Il suffit de
faire un tour dans une librairie pour voir que l'on a affaire
à des demeurés: jardinage, New Age, fantastique,
bêtise partout. Il faut fouiller pour trouve un libre.
Un tout petit noyau a accès à une culture à
peu près constituée, mais ceux qui font cet effort
sont généralement méprisés et ghettoisés.
Ils sont assimilés à l'Europe et à ses valeurs
non-américaines. L'argent et la technique sont les seules
valeurs reconnues, et ce sont les bases sur lesquelles viennent
s'assimiler les vagues successives d'immigrants, venant maintenant
surtout d'Asie et d'Amérique latine. Ceux qui ont immigré,
et qui forment le corps central de la population, appartenaient
généralement, dans les pays qu'ils quittaient,
au bas de l'échelle. La culture dont ils s'évadaient
leur était de peu de poids. Le ticket d'entrée
dans la société américaine a longtemps été
le service militaire.
- Du temps du Viêt-Nam,
il y avait encore la conscription. Trois à quatre millions
d'appelés ont ainsi fait le voyage dans l'enfer du "Nam".
Les troupes de combat étaient composées à
50% de Noirs des banlieues, qui vivaient dans le chômage
et la précarité. Aujourd'hui, l'armée recrute
ses bidasses dans les banlieues peuplées de Latinos, et
même carrément au sud du Rio Grande, au Mexique.
Les officiers viennent toujours du Sud profond, animé
par un fondamentalisme protestant dont on n'a pas idée
en Europe. Dans la tradition américaine, il n'y a pas
à proprement parler d'armée. Il y a des officiers
qui encadrent des milices. Chaque citoyen peut participer, avec
ses armes, à telle ou telle entreprise momentanée.
C'est comma ça que s'est faite la Conquête de l'Ouest.
Or cette Conquête continue, bien au-delà des frontières
maritimes des USA. Avec des hauts et des bas, des phases d'expansion
ou de stase. C'est pourquoi l'armée US est la seule au
monde où les soldats peuvent ouvrir le feu sans avoir
à demander l'autorisation aux officiers. Ce n'est pas
tant une question de discipline que de statut du soldat, citoyen
censé être autonome, qui agit en concertation avec
ses semblables, dont font partie les officiers. C'est donc une
armée terrifiante, sans discipline de feu, qui court au
massacre de civils, au meurtre et à l'incendie. Relisez
les exploits des "militaires" US dans la guerre de
conquête du Mexique, dans la guerre de conquête des
Philippines aux XIXe siècle. Elle détruit tout
avant son passage. Toutes ces tares indélébiles
sont déjà là: inconscience totale et liberté
absolue de massacrer dès lors qu'on se trouve, armé,
en "territoire indien": c'est l'expression consacrée,
qui avait encore cours au Viêt-Nam.
- Les effets politiques
sur les populations ne manquent pas de se faire sentir rapidement.
Les malheureux Irakiens qui avaient pu se réjouir un instant
d'une présence militaire américaine qui les débarrassait,
au moins en apparence, du poids de la dictature de Saddam, ont
déchanté au cours des semaines, en voyant ces voyous
surarmés maltraiter tout le monde, mépriser tout
le monde, battre et torturer n'importe qui. Tout le monde ne
rejoint pas la résistance, mais tout le monde la comprend.
Ce qui est incompréhensible, c'est le comportement des
cow-boys de l'US Army, repus de films de massacre et de héros
exterminateurs qui gagnent après avoir tué tout
le monde. Mais ce n'est que du cinéma, la grande illusion
chez des gens dépourvus de culture et de savoir. On chercherait
vainement un pays où la culture de base est aussi empreinte
de violence, de simplisme et de sadisme. Même les Australiens,
descendants des criminels des îles britanniques, sont moins
abrutis.
- Il est des raisons plus
précises pour expliquer ces déboires. Sans doute
pour pallier l'absence d'une véritable tradition militaire,
-- l'existence d'une grosse armée américaine date
de la seconde guerre mondiale -- il s'est développé
une bureaucratie énorme. Le Pentagone et ses annexes représentent
une gigantesque administration, omnipotente, extrêmement
corrompue (Lisez Catch-22 si vous voulez comprendre comment
elle s'installe) qui dépense des fortunes colossales en
matériels inutiles qu'elle paie quatre fois le prix. Pour
un soldat combattant, il y a neuf soldats bureaucrates, perdus
dans des montagnes de paperasses, écrites dans des jargons
mystérieux: c'est une énorme machine qui tourne
à vide et dont la fonction principale, comme Chomsky l'a
montré depuis longtemps, est de consommer et de consumer
des ressources énormes en propageant l'irrationalité
la plus folle dans l'économie et la société
américaine. Cette bureaucratie proliférante, désordonnée,
fonctionne sans contrôle. Par exemple, depuis quinze ans
que la guerre froide est finie, elle continue de produire des
armes nucléaires à tire-larigot, dont personne
n'a nul besoin. Ni le président, ni les commissions parlementaires
n'ont les moyens de contrôler cet incroyable gaspillage
qui enrichit les militaires mais surtout les fournisseurs qui
ont les moyens d'acheter les parlementaires. La boucle de la
corruption généralisée est ainsi bouclée.
Le danger de ce "complexe militaro-industriel" avait
été déjà dénoncé, à
la fin de sa présidence, par le général
Eisenhower, bien placé pour en connaître, il y a
plus de 40 ans.
- Certes, une petite guerre
de temps en temps permet de remplacer le matériel et de
faire tourner la machine. L'Iraq permet de tester le matériel
et d'ailleurs les résultats sont là: le matériel
n'est pas bon, pas adapté. La poussière portée
par les vents de sable a vite raison des moteurs des blindés.
Il a fallu retirer d'urgence les Apaches des opérations
offensives parce que s'ils sont adaptés à une guerre
avec les blindés, ils ne résistent pas à
de minables mitrailleuses. L'état-major se dépêche
de "repenser la doctrine d'emploi" des hélicoptères
et reporte ses espoirs sur les drones, fabriqués principalement
par les Israéliens et les Français... Une illusion
en remplace une autre. (Voir la série sur "Le bourbier
irakien" parue dans Le Monde à la mi-novembre
2003, donnant, sept mois après l'invasion, un point de
vue que nous avions présenté dès avant la
guerre ! )
- On a vu avec intérêt
des cellules d'évaluation, du Center for Army Lessons
Learned, produire un rapport d'évaluation des offensives
en Afghanistan et en Iraq. Voici ce qu'en dit le chroniqueur
militaire du Monde (16-17 novembre 2003):
- Au centre du diagnostic
porté par le CALL, le fait que les outils d'analyse à
la disposition du renseignement sont mal adaptés pour
pouvoir transmettre rapidement -- quelquefois en moins d'une
heure -- les informations recueillies et vérifiées
aux différents niveaux du commandement et aux petites
unités de la coalition qui traquent les terroristes sur
le territoire irakien.
- Le rapport insiste sur
le fait que les unités de l'armée sont dotées
de logiciels différents, aux origines les plus variées,
et souvent incompatibles entre eux, ce qui fait de la communicatioin
entre échelons et unités un véritable casse-tête
pour informaticiens.
- C'est, paraît-il,
un problème majeur que de réussir à attribuer
le renseignement obtenu à celui qui en a véritablement
le plus besoin. C'en est un autre, face aux nouvelles tactiques
de guérilla, de pressentir à temps le moindre changement
semblant se dessiner au sein de petits groupes hostiles dont
les activités ne se limitent pas à la capitale
irakienne. Troisième problème : arriver à
mixer différentes sources d'information pour offrir aux
décideurs et aux exécutants opérationnels
un tableau de la situation cohérent et à jour.
- Quatre équipes
d'experts de l'armée de terre américaine viennent
de rentrer d'Irak et d'Afghanistan. Entre autres jugements, elles
estiment que les analystes du renseignement ne sont pas déployés
assez rapidement au plus près des troupes engagées;
qu'ils sont sous-entraînés; qu'ils éprouvent
des difficultés à communiquer entre eux du fait
des différences entre leurs outils respectifs de recueil
et d'exploitation du renseignement; et, enfin, que les destinataires
de leur production ignorent souvent tout ce qu'ils sont en droit
d'attendre de leurs services.
- Les informations réunies
par les satellites ou par les drones (petits avions-espions)
ne suffisent plus. Il faut réhabiliter - sans pour autant
submerger l'analyste en bout du processus, ni le distraire de
sa mission - le renseignement de source humaine (dit Humint).
- Le "Y'a qu'à"
prévaut à tous les échelons. Les Américains
ne savent pas où ils sont, historiquement, sociologiquement
parlant. Pour eux, tous les indigènes sont des "noirs"
qui méritent à peine la rafale qui va les faire
taire. Mais ils ne savent pas non plus où ils sont "opérationnellement".
L'accumulation des images fournies par les radars, drones, avions
et "système d'acquisition" ne leur permettent
pas de comprendre ce qu'ils voient. Qui est qui ? Ils n'ont presque
pas d'éléments bilingues, ils manquent d'interprètes
fiables car il faudrait recruter sur place des éléments
douteux. Même à Guantanamo, on voit que les recrutements
laissent passer beaucoup de choses. Là encore, c'est l'ignorance,
l'inculture qui prévaut. L'Amérique ne peut pas
former les personnels dont elle aurait besoin, non pas pour gérer
le monde entier, mais pour analyser les masses de renseignements
qu'elle collecte chaque jour en plusieurs dizaines de langues.
L'armée avait formé, à prix d'or, des centaines
de spécialistes qui parlaient couramment le viêtnamien,
mais l'étendue du problème le rend aujourd'hui
insoluble. Voir Spengler, "Why America is losing the intelligence
war", Asia Times du 11 novembre 2003:
- <http://www.atimes.com/atimes/Middle_East/EK11Ak01.html>
- Les mêmes causes
produisent et produiront les mêmes effets. Les Américains
sont en Iraq comme ils étaient au Viêt-Nam: sur
la lune. Il y a trente ans, ils faisaient venir leur eau potable
en avion des Philippines. A Baghdad, ils envoient leur linge
à laver en avion au Koweït. On peut dire qu'ils sont
foutus d'avance. Avant la guerre, nous avions suggéré
que l'entrée des Américains en Iraq serait une
très bonne chose, qu'ils se retrouveraient vite dans le
bourbier et qu'ils y seraient battus. On peut dire que la situation
évolue encore plus vite que toutes les prédictions:
c'est à Washington même qu'on commence à
sentir le vent de la défaite. On change de stratégie
en toute hâte. On fait le contraire mardi de ce qu'on avait
décidé lundi. On improvise fiévreusement.
Les élections approchent. Les néo-cons, dépassés
par les problèmes dont ils n'avaient évidemment
pas vu les complexités, commencent à se demander
si Bush ne va pas les débarquer pour essayer de se faire
réélire. En réalité, toute cette
agitation, ces "renforcements des moyens de lutte antiguerilla",
ces appels désespérés et désespérants
à la lutte contre un fantomatique "terrorisme",
ne sont que coups d'épée dans l'eau. La seule solution
aux problèmes posés par la situation de l'Iraq
est le retrait complet des forces américaines, maintenant
ou plus tard. Plus les Yankis traînent, plus ils le paieront
cher. Les événements s'accélèrent.
Dans le journal The Independent Charles Glass note, le
13 novembre qu'il a fallu deux ans, en 1963 et 1964, pour que
les pertes américaines au combat atteignent le chiffre
de 324. En Iraq, ce chiffre a été atteint en six
mois.
- L'équipe Bush
espère se tirer d'affaire en donnant une indépendance-bidon
à une équipe irakienne qui reste à inventer,
d'ici juin prochain. Il faut trouver un "Karzai" irakien,
lit-on dans la presse américaine. Karzai est le fantoche
de Kaboul, dont l'influence ne s'étend même pas
à toute la ville, et encore moins au delà. Un "Karzai"
irakien ne fera pas long feu.
- Le dernier retranchement
des idiots de Washington est de dire que le retrait des forces
américaines est impossible car il serait le signal d'une
guerre civile. Il est possible et même probable que l'intervention
intempestive des Amères Loques aient déstabilisé
le système politique irakien, qui reposait sur une dictature
sanglante mais nationale, sociale, rationnelle et non-confessionnelle,
finalement assez ouverte. Les Anglo-Saxons, comme toujours, vont
jouer la carte confessionnelle ou minoritaire pour créer
l'apparence d'une démocratie; apparence, car une démocratie
devrait prendre en compte les individus et non les groupes. C'est
la plus sûre recette pour que ces groupes, qui ont des
existences sociales bien repérées, s'affrontent
les uns les autres. En Iraq, les loyautés premières
sont souvent "tribales", les tribus étant des
sortes de grosses grappes de réseaux familiaux. On peut
rencontrer à Baghdad ou en province tel "chef de
tribu" qui est à la tête d'un groupe qui peut
rassembler un million de personnes, ou plus, avec sentiment d'appartenance
et de loyauté, un keffieh portant des signes distinctifs,
un territoire plus ou moins précisé, une sorte
d'armée privée du groupe avec armes de guerre,
une gestion fine et diplomatique des questions d'honneur qui
peuvent dégénérer en vendettas militaires.
Ces groupes ont une existence économique certaine et fonctionnent,
à certains égards, comme de vastes entreprises
privées.
- Tout pouvoir central
doit à la fois s'appuyer sur ces groupes et les neutraliser
sans créer de conflits, car l'Etat central n'a tout simplement
pas les moyens de les régler s'ils surgissent. Même
Saddam Hussein marchait sur des oeufs, dans ce domaine. Les Américains
vont être tentés de jouer à ce jeu et vont
se faire manipuler comme des bleus par des vieux notables plus
rusés que le renard du désert. Mais c'est aussi
la voie du conflit. En outre, pour compliquer une équation
difficile à saisir pour les âmes simples qui arrivent
du Potomac, les multiples fractions de la majorité shi'ite
sont au moins d'accord pour réclamer un rôle prépondérant
dans le futur Etat irakien.
- L'argument de l'impossibilité
du retrait ne résiste pas un instant. Il est évident
que les Américains ne seront pas plus en mesure de bâtir,
ou de rebâtir un système politique en Irak, que
de maîtriser la situation militaire. Il n'y a qu'à
jeter un coup d'oeil sur la situation de l'Afghanistan pour voir
que les Américains, et les idiots d'Européens qui
font le chienchien derrière, ne peuvent que bâtir
sur du sable. Les talibans savent très bien comment faire
pour donner un coup de pied dans ces illusions.
- Il reste qu'au départ
inéluctable des Amères Loque, s'il tarde un peu,
il se sera constitué une nouvelle force politique, la
résistance irakienne, qui est probablement aujourd'hui
fragmentée et hétérogène, mais qui
va, avec le temps, s'unifier et se préciser. Elle pourra
peut-être, ancrée dans la revendication d'indépendance,
assurer l'unité du pays et la cohérence de ses
populations. Elle est en tout cas une alternative beaucoup plus
naturelle que la présence incongrue des pauvres militaires
américains, apeurés, impuissants, aveugles, sanguinaires
et passablement stupides.
- 24 novembre 2003.
Annexe de l'édito:
- Vietnam and
Iraq have more similarities than differences
- Georgie Anne
Geyer
- Chicago -- To my immense
surprise, I recently ran into the American scholar who, for many
correspondents in Vietnam, offered the most fair-minded analysis
of the war. Suddenly, there was Gerald "Gerry" Hickey
at the Chicago Public Library, a little grayer after 35 years,
but still much the same, with a big smile on his face and a welcome
"Hello!" I remembered well how Gerry, then the Rand
Corp.'s top man in Vietnam, had meticulously explained for us
the cultures and behavior of highland tribes such as the Montagnards,
but also the Viet Cong and the "pro-American" Saigon
government.
- "And now we're
doing the same thing all over again," he said as we talked
about Iraq. "First, we suffer from the same invincible
ignorance about Iraq that we suffered over Vietnamese culture.
Second, in Vietnam we set the military impact with no concern
about our effect on South Vietnamese culture. By the time we
left in 1975, they were just exhausted. They were just tired
out -- and so was I.
- "It is so sad now
that I can see the same mistakes being made in Iraq. The GIs
busting down the doors, breaking into homes, doing everything
wrong. But, you know something," he went on, sadness outlining
his voice, "I'm shocked at much of what we are seeing in
Iraq: The Americans are much crueler than they were in Vietnam.
Remember, when American correspondents found American troops
burning down houses -- that was remarkable then; today it's the
norm."
- Gerry and I talked a
long time that day, mulling over our common experiences, wondering
primarily why the United States can't ever pause to analyze a
country correctly, and above all comparing the two conflicts.
Despite the myriad voices in the press insisting, "Iraq
is not a Vietnam!" the indisputable fact is that, if you
consider the passions and principles applied there, it really
IS another Vietnam. Among the causes for the war are obscurantist
theories about foreign threats that have little basis in reality;
civilians at the top who play with the soldiers they have never
been; and the underlying lies that give credence to special interests
(the Bay of Tonkin pretense in Vietnam, the supposed weapons
of mass destruction in Iraq).
- In Vietnam, we were
following the bizarre notion of the "domino theory,"
the idea that a communist Vietnam would mean that all of Southeast
Asia would fall to communism. The Johnson administration refused
to realize that it was a colonial war, and that in colonial wars,
people fight forever. With Iraq, the second Bush administration
accepted the idea, perfervidly pushed by civilian neoconservatives,
that Iraq was the center of terrorism, the cause of 9/11 and
an immediate threat, ignoring the Greek chorus of voices warning
against such intellectual, military and moral folly.
- Curiosly, in both cases
it was civilian ideological fanatics in the Pentagon, enamored
of American technology and with no knowledge of history or culture,
and not the U.S. military, who pressed for the wars. (It was
Robert McNamara and his "whiz kids" then; now it's
Paul Wolfowitz, Douglas Feith, Richard Perle and others.)
- Perhaps the old American
maxim of civilian control of the military might be changed, with
what we are seeing, to military control of the civilians. [...]
- America needs to look
seriously at these two wars and analyze why it repeatedly gets
involved in painful and costly faraway conflicts. Why, when we
could with little effort be a great example for mankind [Note
de l'AAARGH: ???], do we allow the driven and arrogant technocrats
of the Vietnam era and the cynical and extremist Jacobins today
to carry us to war after useless war?
- Gee Gee Geyer a interviewé
Saddam Hussein en 1973.
- Uexpress.com, 4 novembre
2003.
- <http://www.uexpress.com/georgieannegeyer/?uc_full_date=20031104>
SPÉCIALE
: RÊVES DE SHAMIRIE
LA DÉLATION
- 22 octobre 2003 / 08
h 36
Les éditions
Balland/Blanche coéditent L'autre Visage d'Israël,
un livre antisémite et révisionniste d'Israël
Shamir,
qui fait l'apologie
de la haine raciale
- Par Johan Weisz,
journaliste-policier à <proche-orient.info>
- Denis Bourgeois, le
directeur des éditions Balland, contacté par proche-orient.info,
dit n'avoir pas lu le livre avant de le co-éditer. Aujourd'hui,
averti par nos soins de son contenu réel, il s'apprêterait,
c'est du moins ce qu'il a dit à Johan Weisz, à
«prendre une décision lourde». Affaire à
suivre...
- (p. 242). "Il semble
que les Juifs (en tant que groupe distinct des non-juifs) soient
unis par une volonté commune, un objectif unique et un
sentiment de puissance. L'intoxication par le pouvoir et l'unité
a amené ces gens cauteleux à laisser tomber le
masque, à renoncer aux faux-semblants" (p.245). "les
Protocoles [des Sages de Sion, ndlr] n'avaient aucun lien avec
la réalité, ils n'auraient pas la popularité
qui est la leur. Les Juifs sont suffisamment puissants pour rêver
de domination, et certains le font. (p. 280).
- Ces nauséeux
extraits font partie de L'Autre Visage d'Israël,
pavé de 400 pages en vente en France depuis le 9 octobre
et co-édité par les Editions Balland que dirige
Denis Bourgeois, et par les éditions «Blanche»
dirigées par Franck Sprengler. Pourtant l'ouvrage tombe
clairement sous le coup de la loi sur la presse, et s'il trône
encore dans les rayons des librairies, c'est que les associations
anti-racistes n'ont toujours pas été alertées.
- L'auteur ? Un certain
Israël Shamir, qui se présente comme un «juif
israélien, originaire de Novossibirsk, en Sibérie».
Il affirme avoir été le collaborateur de nombreux
médias internationaux, mais on retiendra surtout de lui
son admiration pour le Premier ministre malais Mahatir («un
des plus grands politiciens au monde») et sa fréquentation
des personnages de l'ultra-gauche ou de l'ultra-droite, tels
Gilles Munier, biographe de Saddam Hussein, Ginette Skandrani,
de l'association et rédactrice du journal "La Pierre
et l'Olivier" et rédactrice du journal «L'Audace»
qui rassemble la mouvance négationniste tunisienne journal
auquel a également collaboré Tawfik Mathlouti,
promoteur du «Mecca Cola» et autre ami d'Israël
Shamir.
- L'Autre Visage d'Israël signale, par ailleurs, que Maria
Poumier a participé à la traduction du livre, originellement
écrit en anglais. Or cette dernière n'est autre
que la secrétaire de rédaction de la revue A Contre nuit, dont l'adresse personnelle
est celle de Roger Garaudy.
- L'Autre visage d'Israël est un recueil d'articles écrits
par l'auteur. Depuis plusieurs années, Israël Shamir inonde le web de ses écrits
que l'on retrouve pêle-mêle sur des sites pro-palestiniens,
chrétiens, islamistes, négationnistes ou d'extrême
droite. En général, ils évoquent le conflit
au Proche-Orient, puis dérivent rapidement vers l'antisémitisme.
Ainsi, Shamir mentionne abondamment l'intellectuel palestinien
Edward Saïd avec lequel il partage la vision d'une Palestine
«du Jourdain à la mer», sans partager cependant
la détermination de Saïd contre le négationnisme
et l'antisémitisme. [Saïd est un bon Arabe,
et d'autant meilleur qu'il est mort. ]
- Le discours judéophobe
de L'Autre visage d'Israël fait la synthèse entre
un antisémitisme d'origine chrétienne et un antisémitisme
d'obédience anticapitaliste. Ainsi l'«usure»
et le prêt à intérêt sont-ils régulièrement
stigmatisés, considérés comme une pratique
imposée par «la loi juive», mais interdite
par « le Dar al-Islam et la chrétienté »
entre lesquels Israël Shamir prône l'alliance. Les
juifs, et a fortiori les juifs ashkénazes, sont identifiés
par Shamir au néo-libéralisme, acteurs d'un complot
à l'échelle mondiale auquel sont associés
les Israéliens qui ont pris part aux attentats du 11 septembre
2001. Dans l'article intitulé «Les Sages de Sion
et les Maîtres du Discours» (pp. 270-285), Israël
Shamir propose un dépassement de l'écrit apocryphe
des «Protocoles des Sages de Sion», et reconnaît
leur utilité pour comprendre «le plan du Nouvel
Ordre Mondial». A la manière des «Protocoles»,
Israël Shamir place dans la bouche de juifs des propos dans
lesquels ils avouent leurs ignominies et leur volonté
de dominer le monde; pour ce faire, l'auteur tronque à
loisir les citations de personnalités présentées
comme «juives» ou «pro-juives», en affichant
péremptoirement en note la référence des
pseudo-citations.
- On doit d'autant s'étonner
de cette publication de surcroît par une grande maison
d'édition française qu'à plusieurs reprises
le nom d'Israël Shamir a été mêlé
à de fâcheuses controverses. En avril dernier, Libération
et Le Monde révélaient qu'un bulletin d'information
pro-palestinien avait diffusé un de ses textes sur le
thème du complot de la juiverie. Un des responsables de
ce bulletin était Marcel Charbonnier, le même qui,
précisément, a traduit L'Autre Visage d'Israël.
A l'époque, Marcel Charbonnier n'avait pas voulu admettre
que l'«Association France Palestine Solidarité»
ait pu explicitement condamner «le contenu antisémite»
du texte, et avait démissionné de l'association
pro-palestinienne. On avait également pu lire Israël
Shamir dans le Manifeste judéo-nazi d'Ariel Sharon, une
pseudo-interview du Premier ministre israélien, édité
par le négationniste tunisien Mondher Sfar, avec le soutien
du Parti des Musulmans de France de Mohamed Latrèche et
de «la Pierre et l'olivier» de Ginette Skandrani.
En annexe du Manifeste judéo-nazi figurait un article
de Shamir, intitulé «L'épreuve était
décisive», que l'on retrouve aujourd'hui dans l'ouvrage
publié par Balland. [Voir, pour plus de précisions,
la nouvelle édition du Manifeste «judéo-nazi»
aux bons soins de l'aaargh:
- <http://aaargh-international.org/fran/livres3/manifeste.pdf> ]
- Alors comment les éditions
Balland, dirigées par Denis Bourgeois, précédemment
PDG de Calmann-Lévy et directeur général
de Grasset, ont-elles pu publier ces écrits sans sourciller
? En fait, c'est le directeur des éditions Blanche, Franck
Sprengler, qui a dirigé la publication de L'Autre Visage
d'Israël, après avoir éprouvé «un
coup de coeur» pour le livre, affirme-t-on chez Blanche.
Cette maison d'édition se consacre essentiellement à
la littérature érotique, d'où son partenariat
avec Balland pour assurer la distribution du livre. Contacté
par «Proche-Orient.info», Denis Bourgeois a confessé
n'avoir pas lu l'ouvrage dans sa totalité. «J'ai
pris un verre avec Israël Shamir, qui m'est apparu comme
quelqu'un de très bien», nous a-t-il expliqué.
Ensuite Denis Bourgeois a affirmé «tomber des nues»
lorsque Proche-Orient.info lui a signalé certains extraits
de l'ouvrage qu'il a tout de même co-édité.
Mardi soir, 21 octobre, Denis Bourgeois reconnaissait la présence
de passages «inacceptables» dans L'Autre Visage d'Israël.
Il affirmait s'apprêter à prendre «une décision
lourde» dans la journée de mercredi.
- Selon Me Franck Benhamou,
avocat au barreau de Paris, les éditeurs et l'auteur de
L'Autre Visage d'Israël risquent gros: ils s'exposent
à une amende supérieure à 45.000 Euros.
En effet, plusieurs extraits clairement antisémites de
la publication tombent sous le coup des articles 24 et 32 de
la loi du 29 juillet 1881 relative à la liberté
de la presse qui répriment les délits de diffamation
raciale et de provocation à la haine raciale. D'autres
extraits tombent sous le coup de la loi dite Gayssot (article
24 bis de la loi sur la liberté de la presse), qui sanctionne
ceux qui contestent par voie de presse, en l'occurrence l'édition,
l'existence de crimes contre l'humanité. Dans cette affaire,
le traducteur, Marcel Charbonnier, pourrait lui aussi être
inquiété en tant que complice.
- D'après la procédure
en matière de publication, les associations anti-racistes
peuvent faire citer à comparaître, sous 20 jours,
les maisons d'édition et demander le retrait de l'ouvrage
incriminé. A noter que le Parquet peut, de lui-même,
enclencher la procédure.
- Me Benhamou rappelle
que le montant élevé des amendes encourues peut
amener les éditeurs à retirer, de leur propre
initiative, l'ouvrage de la vente; ce vers quoi Denis Bourgeois,
le patron de Balland, pourrait rapidement s'acheminer.
- EXTRAITS
THEMATIQUES DE L'AUTRE VISAGE D'ISRAËL
Les diatribes
antijuives, version "ils dominent le monde et aiment l'argent"
- P. 53 : « la presse
américaine, dominée par les Juifs »
- P. 242 : « La
Juiverie (on est prié de ne pas confondre ce terme avec
les millions de descendants de Juifs médiévaux)
a retrouvé sa place dans la politique mondiale, et a pris
le contrôle spirituel de la seule superpuissance au monde,
les États-Unis. »
- P. 245 : « il
semble que les Juifs (en tant que groupe distinct des non-juifs)
soient unis par une volonté commune, un objectif unique
et un sentiment de puissance. L'intoxication par le pouvoir et
l'unité a amené ces gens cauteleux à laisser
tomber le masque, à renoncer aux faux-semblants. La nouvelle
ouverture nous fournit un aperçu sans précédent
de l'âme des Juifs et de leurs supporters mammonites. »
- P. 250 : « Aussi,
après bien des années de sélection continue,
les forces pro-juives ont atteint les positions de la toute puissance
aux États-Unis. Par ailleurs, l'Amérique était
presque vouée à devenir un État néo-juif
en vertu de son idéologie. »
- P. 252 : « L'autre
groupe d'alliés [parmi les philosémites, ndlr]
est constitué par les hommes d'affaires purs et durs qui
apprécient le côté pratique de l'idéologie
juive. Ils aiment l'idée du Mob, la chasse à l'argent,
l'indifférence à la morale et aux conséquences
sociales que cela peut avoir, l'indifférence à
la propriété et à la vie d'autrui. Les gens
qui voient tous les autres comme des ennemis, et la vie comme
une bataille perpétuelle, remarquent que dans l'idéologie
juive, aucun étranger n'est considéré comme
un "voisin". Voilà pourquoi les dirigeants qui
étaient les plus cruels, les princes et les rois, étaient
ceux qui prenaient des juifs comme conseillers et ministres.
»
- « Les Juifs ne
sont ni un peuple, ni une religion, ni une race. Il s'agit d'une
organisation quasi-religieuse ; quelque chose qui ressemble à
une Église catholique qui serait intimement liée
au Fonds Monétaire International, de même que le
courrier électronique est associé au téléchargement
de fichier sous Windows. On peut rencontrer toutes sortes de
catholiques, mais les décisions sont prises à Rome.
On peut rencontrer toutes sortes de juifs, mais les décisions
sont prises à Wall Street. »
- P. 254 : « Jésus
sauve, mais Moïse investit. L'influence juive ne s'arrête
pas là où le dollar s'arrête. Les idéaux
des Américains sont façonnés par Hollywood,
avec son culte du lucre et du succès. Leurs réflexions
sont alimentées par les éminences juives dans les
universités et les médias. Pour leur confort, ils
"boivent" le New York Times* comme du petit lait. Leur
histoire a rétréci et s'est réduite aux
études sur l'Holocauste. (...) Il importe peu aux Américains
que leur politique soit aux mains de gens qui n'ont de dévotion
que pour la cause des Juifs. » * voir p. 70 où le
New York Times est qualifié de « journal juif américain
».
- P. 254-255 : [En tant
que juif,] « Je me sens très bien avec moi-même,
et avec la plupart des juifs que je rencontre. Séparément,
nous sommes sympathiques et chaleureux. Enfin, aussi sympathiques
que n'importe qui. Mais ensemble, nous constituons une machinerie
sociale redoutable et repoussante, liée par un pacte infernal
à la rapacité et à la cupidité. J'aime
les "Juifs" tout autant que le grand américain
David Thoreau aimait l'Empire américain, que Voltaire
aimait son Église catholique, qu'Orwell aimait son Parti
stalinien. »
- P. 256 : « L'emprise
judéo-mammonite a éliminé les forces vives
de l'Amérique et les a guidées vers le dépérissement.
»
- P. 257-258 : «
L'influence grandissante des Juifs s'est accompagnée de
la divergence : les riches sont devenus plus riches, les pauvres
plus pauvres, et les classes moyennes ont perdu. C'était
prévisible, car traditionnellement la prospérité
de la communauté juive augmente en proportion inverse
de l'intérêt des gens ordinaires. La Bible nous
fournit un schéma archétypique, avec l'histoire
de Joseph et ses frères qui prospéraient en mettant
en esclavage les Egyptiens pour le compte du Pharaon. (...) Ce
n'est pas par hasard si les quartiers juifs étaient tout
près des palais royaux partout en Europe. »
- P. 258 : « Les
États-Unis sont devenus un État juif sous plusieurs
angles. »
- P. 260 : « L'introduction
de la fureur, de la haine et de l'esprit de vengeance dans l'argumentation
de l'adversaire est une arme idéologique puissante dans
la tradition juive. »
- P. 264 : « L'idée
judéo-américaine émasculera le monde si
on ne la retient pas. »
- « Les Allemands
hier, comme les Américains aujourd'hui, avaient peur de
se référer au Christ pour ne pas être ridiculisés
ou réprimandés par les Juifs. »
- P. 265-266 : «
Selon les Juifs, il y a deux sortes de réussite. D'une
part le succès à l'intérieur de la communauté
(...). D'autre part, le succès dans le vaste monde des
Juifs et des Gentils. Celui-ci se mesure à l'accumulation
de l'argent et du pouvoir. (...) Il y avait bien des Gentils
qui partageaient leur point de vue, mais qu'il s'agisse de Richard
III ou d'Harpagon, ils étaient plutôt considérés
comme des monstres que comme des modèles de réussite.
»
- P. 268 : « Dans
le domaine de la pensée, la tendance brahmane des Juifs
devrait être rendue visible et contestée. Le Brahmane
n'est pas un ennemi, mais sa tendance traditionnelle à
la domination devrait être combattue par une meilleure
visibilité et il devrait avoir à en rendre compte.»
Les juifs et
le grand capital
- P.176 : « Ce groupe
international d'empires médiatiques juifs, de Washington
à Moscou, n'est pas assujetti aux intérêts
d'Israël. Mais soutenir Israël fait partie de son programme.
En priorité, dans ce programme, il y a la globalisation
et le néolibéralisme ; ce qu'il appelle "la
liberté du marché". Sur le plan politique,
il a tendance à se méfier de la démocratie
et de ses libertés individuelles, tout en exigeant de
façon continuelle la liberté pour les entreprises.
»
Sur les "Protocoles
des Sages de Sion"
- P. 271 : « Il
faudrait considérer les Protocoles comme un "pamphlet
politique". »
- P.275 : « La concentration
du capital dans les mains des financiers, la concentration des
médias dans les mains de quelques magnats, l'assassinat
extrajudiciaire des leaders qui ne se soumettent pas, les marchés
financiers, avec leurs multiples produits dérivés
qui ponctionnent la richesse et l'accumulent entre les mains
des prêtres de Mammon ; le profit ("les forces du
marché"), seule mesure de succès de toute
stratégie... Non l'intérêt des Protocoles
n'a pas disparu, car le plan qui y est décrit, consistant
à instaurer un régime oligarchique (non nécessairement
juif), est en train d'être mis en vigueur, en temps réel
; cela s'appelle le nouvel ordre mondial. »
- P. 279 : « Apparemment,
certaines idées des Protocoles ne seraient pas étrangères
à certains Juifs. »
- P. 280 : « En
fait, si les Protocoles n'avaient aucun lien avec la réalité,
ils n'auraient pas la popularité qui est la leur. Les
Juifs sont suffisamment puissants pour rêver de domination,
et certains le font. Apparemment, certaines idées juives
ont trouvé place dans ce texte. »
- P. 284 - « En
résumé, une grande partie (pas la totalité,
toutefois) des projets prêtés au Juifs par les Protocoles
sont en effet les idées utiles ou nécessaires pour
le bien-être communautaire des Juifs (...). Il ne faut
pas aller chercher plus loin le succès jamais démenti
des Protocoles. »
Les diatribes
antijuives, version chrétienne
- P. 56 : « ceux
qui ont rejeté le Christ ont été condamnés
à errer jusqu'à ce qu'ils comprennent leur erreur.
»
- P. 247 : « la
lecture juive des dix commandements : "Tu ne tueras point
de Juif", alors que l'interprétation chrétienne
dit : "Tu ne tueras point". »
- P.119 - « la soif
de vengeance des Juifs fut plus forte que leur avarice ».
- P. 232 : « Le
refus de la vengeance est l'essence même des Evangiles.
C'est là la différence majeure entre l'Eglise et
la Synagogue, ces deux soeurs nées il y a deux millénaires
(...). Alors que les Chrétiens sont appelés à
prier pour leurs ennemis, les juifs sont censés entretenir
des rêves de vengeance. »
- P.236 : « "Vengeur"
est un terme négatif dans la culture chrétienne
comme dans la culture musulmane. La culture juive, au contraire,
est saturée de l'idée de vengeance, car elle dérive
de l'Ancien Testament, sans le filtre rédempteur du Nouveau
Testament ou du Coran. »
- P.237- « La passion
juive pour la vengeance a bien supporté la périlleuse
traversée de l'Atlantique. Des juifs américains
donnèrent naissance à Hollywood et Hollywood a
fait de la vengeance son thème privilégié.
(...) A partir d'Hollywood, l'esprit de vengeance s'est répandu
sur toute la terre et a certainement contribué à
façonner le monde dans lequel nous vivons. En d'autres
termes, il n'y avait pas besoin de complot juif. »
- P.113 : « Les
Juifs du Moyen Age (...) essayent de prouver qu'il fallait tuer
Jésus et ils se vantaient de l'avoir fait. »
- P. 114 : « On
a brûlé l'Évangile sur un bûcher en
Israël »
La judéophobie,
version "manifeste judéo-nazi" et conflit au
Proche-Orient
- P.325-6 - « La
guerre pour la Palestine est devenue une guerre globale, la Troisième
Guerre mondiale, et dans cette guerre, la communauté juive
organisée est du côté des méchants.
Elle emploie maintenant la malfaisante arme de haine raciale,
essayant de soulever les Européens contre les noirs et
les Musulmans partout, de l'Alabama à la Tchétchénie,
de Copenhague à Kaboul. Il faut s'opposer à cela
et vaincre, sinon elle empoisonnera les puits spirituels. Nous
ne devrions pas permettre à notre adversaire de renforcer
le Noir contre le Blanc ou le chrétien contre le musulman.
Au lieu de discuter de l'antisémitisme de Duke, nous devrions
discuter de l'anti-gentilisme, de la haine du goy, si évidente
dans les médias possédés par les Juifs.
»
- P.134 : « Les
États-Unis soutiennent à fond la machine de guerre
judéo-nazie. » « Les plans des judéos-nazis
sont sur la table. Les médias qu'ils contrôlent
étouffent les reportages et les commentaires sur l'holocauste
palestinien. Les forces armées US les assurent de leur
totale protection. Rien n'empêchera leur poignard de s'abattre.
»
- P. 135 « l'Etat
juif doit être dénazifié, aussi complètement
que l'Allemagne l'a été en 1945. »
La Judéophobie,
version négationniste
- P.99 : « l'historien
britannique David Irving » [Irving est un négationniste
notoire]
- « Elie Wiesel,
le prophète de l'Holocaustisme » P. 259
- « Elie Wiesel
le pleurnicheur holocaustien "par ici la monnaie" »
P.41
- « Elie Wiesel,
Juif américain, militant de l'Holocauste » P. 142
Les israéliens
et le 11 septembre
- P.329-330 : «
les preuves s'accumulent d'une connivence israélienne.
Des messages d'alerte sur le réseau israélien OGIDO
ont été envoyés aux Israéliens de
Manhattan, en temps réel, lorsque les avions ont décollé
de leurs aéroports. Dans chacun de ces aéroports
utilisés par les pirates de l'air, la compagnie israélienne
ICTS assurait la sécurité. Des compagnies financières
juives ont vendu, à perte, leurs actions dans les assurances,
comme si elles avaient connaissance du drame qui allait se jouer.
(...) Il n'y a pas de terrorisme islamique, mais il y a une terreur
israélo-américaine contre le Dar al Islam. »
...
- <http://www.proche-orient.info/xjournal_racism_analyse.php3?id_article=17455>
DÉBALLONNAGE
- Lettre de Balland aux
éditeurs et à l'auteur du livre.
- 24 octobre
- J'ai le regret de vous
faire savoir que j'ai pris la décision d'interrompre la
commercialisation de l'ouvrage d'Israel Sahmir intitulé
"Un autre visage d'Israël" dont vous avez assuré
l'établissement, en langue française, de la traduction.
- Cette décision
s'est révélée nécessaire compte tenu
de propos les uns en soi, les autres par leur accumulation mais,
quoiqu'il en soit, dont je suis horrifié qui tombent sous
le coup de la loi.
Denis Bourgeois,
président directeur général (qui semble
avoir de très grosses difficultés avec la langue
françoise...
On comprend que la lecture aussi doit lui poser des problèmes.)
LE SUCCÈS
DE LA DÉLATION
23 octobre 2003
/ 18 h 35 - DOSSIER
Après l'article de Johan
Weisz [voir ci-dessus], Balland décide de suspendre la
vente du livre d'Israël Shamir
C'est Denis Bourgeois, le patron de Balland
dont il convient de saluer la célérité et
la fermeté intellectuelle qui, sans hésiter, a pris
cette décision. Le co-éditeur de «L'Autre
Visage d'Israël», Franck Spengler des Éditions
Blanche, a voulu l'en dissuader. En témoigne la lettre
édifiante qu'il lui a adressée et dont il a fait
parvenir copie à Johan Weisz. De son côté,
l'AFP a jugé l'affaire suffisamment sérieuse et
grave pour publier une longue dépêche. Voici toutes
les pièces du dossier.(<Proche-Orient.info>)
1·. La dépêche AFP
Un journal en
ligne critique la parution en France d'un essai antisémite
- PARIS, 23 oct (AFP) -
Le journal en ligne thématique sur le Proche-Orient, Proche-Orient.info,
"s'étonne" jeudi que le livre "L'autre
visage d'Israël", comportant des passages antisémites
à l'origine de l'arrêt de sa commercialisation par
son éditeur, ait pu être publié "par
une grande maison d'édition française".
- Cet ouvrage, signé
Israël Shamir, a été publié début
octobre par les éditions Balland, en co-édition
avec les éditions Blanche, plutôt spécialisées
dans la littérature érotique.
- "Des passages de
la traduction française de ce livre, lu trop hâtivement,
présentent un caractère antisémite. Aussi,
Balland a-t-elle décidé d'interrompre immédiatement
la commercialisation de l'ouvrage", a annoncé mercredi
le patron de cette maison, Denis Bourgeois, qui fut notamment
Pdg de Calmann-Lévy.
- Selon l'éditeur,
l'auteur de ce livre, traduit de l'anglais, "citoyen israélien
d'origine russe, s'en prend à la politique actuelle du
gouvernement Sharon et prône la création pacifique
d'un état israélo-palestinien".
- "C'est nous qui
avons sorti l'affaire et Denis Bourgeois n'a pris sa décision
que par rapport à ce que nous lui avons appris nous-mêmes",
a assuré jeudi à l'AFP un responsable du journal
sur le web. Ce qu'a confirmé à l'AFP M. Bourgeois,
en précisant qu'il "fait rentrer" en ce moment
les exemplaires de l'ouvrage encore en librairies.
- "M. Bourgeois a
affirmé lorsque nous lui avons signalé certains
extraits de l'ouvrage" qu'il n'avait "pas lu dans sa
totalité", selon Proche-Orient.info.
- Selon Proche-Orient.info,
"en avril dernier, « Libération » et
« Le Monde » révélaient qu'un bulletin
d'information pro-palestinien avait diffusé un texte d'Israël
Shamir sur le thème du complot de la juiverie. Un des
responsables de ce bulletin était Marcel Charbonnier,
le même qui, précisément, a traduit «
L'autre visage d'Israël ». A l'époque, ce dernier
n'avait pas voulu admettre que l'"Association France Palestine
Solidarité " ait pu explicitement condamner du texte,
et avait démissionné de l'association pro-palestinienne".
"L'autre visage d'Israël " signale par ailleurs
que Maria Poumier a participé à la traduction du
livre. Or, cette dernière n'est autre que la secrétaire
de rédaction de la revue dont l'adresse personnelle est
celle de Roger Garaudy", ajoute le média en ligne.
- L'écrivain Roger
Garaudy avait été condamné en 1998 pour
contestation de crimes contre l'humanité, diffamation
raciale et provocation à la haine raciale. Selon l'avocat
Franck Benhamou, cité par le journal en ligne, "plusieurs
extraits clairement antisémites de la publication tombent
sous le coup des articles 24 et 32 de la loi du 29 juillet 1881
relative à la liberté de la presse qui répriment
les délits de diffamation raciale et de provocation à
la haine raciale". [fin dépêche AFP]
2·. Ce que nous savons sur Franck
Spengler
- « Act Up »
signale que Spengler édite «des livres appelant
à la haine des séropositifs, des homosexuels et
des femmes». Le 21 avril dernier, dans une tribune publiée
dans « l'Humanité », « Act Up »
dénonçait la parution chez cet éditeur d'un
ouvrage d'Eric Rémès qui, toujours selon «
Act up », « lance un appel à la contamination
des militants d' «Act up ». Rappelons également
que Spengler est également l'éditeur d'un certain
Alain Soral, qui qualifie l'État d'Israël de .«
champion contemporain du fascisme colonialiste ».
3·. La lettre de Franck Spengler
(Éditions Blanche) adressée à Denis Bourgeois
( Éditions Balland), et dont Johan Weisz a reçu
copie.
- Monsieur, (adressé
à Johan Weisz)
- Vous trouverez ci-après
ma réponse à Denis Bourgeois suite à votre
mail (et avant votre tract reçu ce jour par fax).
- Bonjour Denis,
- 1) Proche-Orient Info
est un organisme totalement acquis à la cause sioniste
et son rôle est de contrer toute contestation de ce mouvement.
C'est eux qui, en mars dernier ont déjà lancé
une campagne anti Shamir auprès des médias français
pour dénigrer et salir un homme qui ne pense pas comme
eux.
- 2) Les différents
extraits qu'ils citent sont en fait un catalogue de ce qu'il
serait interdit de dire sur la communauté juive et/ou
sur Israël. Ce refus de la critique caractérise clairement
une volonté hégémonique de la pensée,
ce que dénonce Shamir.
- On retrouve ainsi pêle-mêle
dans les interdits :
- Critique de certains
comportements sociaux (il faudrait alors interdire Marx et Freud
auxquels se réfère souvent Shamir).
- Critique d'une alliance
pourtant visible avec les États-Unis
- Critique de l'importance
aux États-Unis du rôle du lobby juif (d'autres avant
Shamir l'ont pourtant déjà dénoncé).
- Critique des Protocoles
de Sion qui sont pourtant largement suspectés par des
historiens de toutes origines.
- Critique de la politique
menée par Israël vis-à-vis des Palestiniens
et comparaison avec l'Apartheid ou le nazisme (cette vive critique
n'est d'ailleurs pas soutenue par le seul Shamir).
- Interdit des citations
qui critiquent l'utilisation de la Shoah (que ne conteste jamais
Shamir) pour justifier des comportements tout aussi criminels.
Les Allemands, après des attentats fusillaient des otages,
les sionistes mènent des opérations de représailles.
Il faudra m'expliquer la fondamentale différence du point
de vue des victimes...
- Interdit de mots critiques
tels: véhémence, pensée bourgeoise judéo-américaine,
pharisien, idéologie, organisation religieuse, influence,
etc. associés aux déclinaisons de "juif".
- Nous sommes là
en pleine guerre idéologique avec une réaction
épidermique à la critique d'une vision du monde
dangereuse et que l'on a le droit (le devoir ?) de combattre
si elle nous paraît néfaste pour la bonne marche
du monde (c'est mon cas).
- Très sincèrement,
et au-delà de toute notion économique, je ne
vois rien là qui pourrait justifier de retirer le livre
de Shamir de la vente. Ce courrier n'est rien d'autre qu'une
dénonciation idéologique de propos contraires aux
intérêts sionistes. L'autocritique ou la critique
émanant d'un membre de la communauté ne leur est
pas supportable. Plus inquiétant, il n'y a aucune réponse
sur le fond. L'auteur de la lettre se contente de lister un ensemble
de réflexions qu'il serait interdit d'avoir. Cela ressemble
fort au stalinisme des plus beaux jours. Je n'accepte pas de
passer sous les fourches caudines du sionisme le plus brutal.
- Quant au cas Poumier,
s'il s'avère vrai, [il] ne paraît pas non plus constituer
une raison suffisante pour prendre une décision aussi
grave que de censurer un ouvrage. Car si Shamir lui a demandé
de travailler ses textes avec lui, cela me semble un gage car
il ne pouvait ignorer (si c'est vrai) l'implication de Poumier
aux côtés de Garaudy.
- Enfin, pour terminer
ma démonstration je reviendrai sur le choix d'une citation
(p.260) qui, par son choix même, appuie mon propos et vaut
mieux qu'un long discours :
L'introduction de la fureur, de la haine et de l'esprit de vengeance
dans l'argumentation de l'adversaire est une arme idéologique
puissante dans la tradition juive.
- Proche-Orient Info en
est la parfaite illustration.
- En conclusion, cher
Denis, je ne suis absolument pas d'accord avec le retrait de
la vente par nous du Shamir. J'y verrais là une reculade
indigne de nous. Car que ce livre dérange, on s'y attendait,
mais qu'il soit combattu sur ses affirmations par une contestation,
un combat d'idées. Mais grand dieux, jamais au prétexte
de ce qu'il ne faudrait pas dire. En le retirant de la vente
nous apparaîtrions au mieux comme des inconscients au pire
comme des lâches. Je ne suis ni l'un ni l'autre.
- Amitié
- Franck
4·. Le retrait de la vente du
livre
- Marc Lévy, au
nom de la LICRA, est entré en contact avec Denis Bourgeois,
le directeur des éditions Balland. Ce dernier lui a affirmé
avoir entamé une procédure de retrait. Marc Lévy
lui a demandé de lui faire parvenir, par retour, un fax
de confirmation de sa décision. Marc Lévy précise
que s'il reçoit effectivement un fax attestant de la volonté
de l'éditeur de retirer le livre de la vente, la LICRA
ne poursuivra ni Balland ni Blanche.
Si ce n'est pas le chantage juif,
comment appeler ça ?
<http://www.proche-orient.info/xjournal_racism_der_heure.php3?id_article=17547>
SONNER LES CHAUFFARDS
Sonnez les Shofars
Grande victoire
pour la cause sioniste !
par Israël
Adam Shamir
- L'éditeur français
de mon livre a décidé de le retirer de la vente
après avoir reçu des menaces des sionistes.
- De Profundis pour la
liberté d'expression ! Eh bien, mon livre ira rejoindre
ceux de Voltaire et de Joyce, de Nabokov et de Céline:
c'est une compagnie bien plus haute que celle à laquelle
mes ennemis peuvent prétendre. Mes félicitations
au lobby sioniste de France, qui a ainsi prouvé son courage
et sa capacité à protéger les Français
contre des idées dérangeantes. Le Premier ministre
de Malaisie avait raison: ils contrôlent l'Occident, parce
que l'Occident n'a ni le cerveau qui lui permettrait de penser,
ni la colonne vertébrale qui lui permettrait de résister.
Mes profonds regrets à mon excellent traducteur, Marcel
Charbonnier, et à tous ceux qui ont contribué à
la publication de mon livre. Je suis sûr que ses idées
vivront. Car, si le papier s'enflamme à 451 · F,
l'esprit humain est invincible.
24 octobre 2003
A LA RESCOUSSE DES CENSEURS
Communiqué de la CAPJPO
A ne pas acheter
: "L'autre visage d'Israël" d'Israël Shamir
- par Nicolas Shahshahani
- 22 octobre 2003
- Les éditions Balland
et Blanche ont sorti, ces derniers jours « L'Autre Visage
d'Israël ", un ouvrage d'Israël Adam Shamir, un
publiciste israélien d'origine juive volontiers présenté,
par ses adeptes, comme un provocateur salutaire, là où
nous découvrons, à la lecture de ce livre, un véritable
cinglé antisémite.
- La lecture des 414 pages
de ce recueil d'articles écrits en 2001-2002, est édifiante.
- Qu'en dire ? On y trouve,
assurément, une foule d'informations et de réflexions
pertinentes sur le conflit israélo-palestinien, la politique
criminelle des dirigeants israéliens, l'instrumentalisation
de l'antisémitisme, l'axe israélo-américain
impulsé notamment par le très influent lobby juif
aux Etats-Unis, toutes choses souvent mieux dites, et avec moins
d'erreurs factuelles (nous en avons repéré plusieurs,
en l'espace de quelques heures, sans avoir besoin de vérifier
auprès d'autres sources documentaires), par bien d'autres
auteurs.
- Mais cela nous semble
accessoire. Car la principale, pour ne pas dire unique motivation
d'Israël Shamir, c'est de pouvoir parler «des Juifs
»: «ils» sont comme ci, «ils» sont
comme ça, etc. Comme tous les racistes, Israël Shamir
impute à des hommes, à raison de leur origine ethnique
ou raciale, des caractéristiques mentales et des comportements
homogènes.
- Ironiquement, Israël
Shamir rejoint sur ce point des racistes qu'il prétend
pourtant combattre, tous ces fanatiques qui, de Sharon à
des dirigeants du CRIF en France, répètent qu'un
Juif, par essence, doit être « attaché »
(pour reprendre un participe passé qu'ils affectionnent)
à l'Etat d'Israël.
- Les comportements et intentions
coupables prêtés par Israël Shamir «
aux Juifs » vont cependant bien au-delà, dans le
temps et l'espace. A l'en croire en effet, « les Juifs
» complotent, avec plus de succès que d'échec
au fil des siècles, pour gouverner le monde, grâce
au pouvoir de l'argent. Rien que ça.
- A ce stade, nous ne voyons
aucun intérêt à détailler davantage
les pseudo-arguments de l'auteur, et à suivre plus avant
Israël Shamir dans son délire.
Après ça, ils peuvent aller
toucher leur paie à l'ambassade israélienne.
Site: Paix Juste Au Proche-Orient
<http://www.paixjusteauproche-orient.asso.fr/>
ÉTEINDRE
Nous avions attribué ce texte
à M. Charbonnier par erreur, car il nous était
parvenu dans un message complexe fait de réponses à
des réponses. Le site poubelle d'amnistia s'en est immédiatement
emparé (en citant deux sources); nous sommes une troisième,
et nous présentons nos excuses à Marcel Charbonnier,
que nous félicitons par ailleurs de son action courageuse
et inlassable en faveur de la décolonisation de toute la
Palestine.
- Réponse d'un
inconnu à l'attaque inouïe de la CAPJPO contre Shamir
- Paris, le 24 octobre
2003
- Chers Ennemis,
- je viens d'apprendre
que vous hurlez avec les loups sionistes, saluant l'autodafé
de l'ouvrage d'Israël Adam Shamir, sous la houlette de Torquemada
alias <proche-orient.info>.
- Je cesse donc immédiatement
de m'interroger sur votre controverse avec l'A au sujet du concert
de la Porte de Versailles (du 27 septembre dernier), puisqu'il
ne peut s'agir que d'un problème de précellence
entre cryptosionistes.
- Et moi qui avais cru,
un moment, qu'il s'agissait peut-être d'un problème
politique, étant donné que je vous croyais pro-palestiniens
! Dingue, non ?
- Me voilà détrompé:
permettez à la misérable larve de goy que je suis
de vous en remercier.
- Je me dédouanerai
en disant que vos colloques à la Sorbonne (en Territoire
Français Occupé) auraient dû m'amener à
me méfier, mais que je mets cette crédulité
au compte d'un reste d'illusions (en vieillissant, on apprend.).
- Cela ne concerne donc
en rien le goy pro-palestinien que je suis.
- Aussi, avant de mettre
un terme net et définitif au début de sympathie
que je commençais à ressentir pour votre association,
me permettrez-vous de vous filer un tuyau et de vous demander
un petit service ?
- Le petit tuyau : de
même qu'on ne soigne pas la fièvre en cassant le
thermomètre, on ne comprendra jamais pourquoi sa gueule
horrifie tout le monde si on casse le miroir qu'une âme
charitable vous tend (ni en le brûlant en place publique).
- Le petit service, maintenant:
dites, s'il vous plaît à vos amis israéliens,
lorsqu'ils devront dégager de la Palestine, que
le dernier à la quitter n'oublie pas d'éteindre
sa menorah, et rappelez-leur que le Tserfatit est le pays le
plus antisémite sur la planète: par conséquent,
il sera préférable pour eux de s'embarquer sur
Exodus II à destination du Kamtchatka: Not in my garden
!
- Avec mes remerciements.
-
BISBILLE
Les coéditeurs
du livre "L'autre visage d'Israël" s'opposent
- Franck Spengler, directeur
de collection aux éditions Blanche, coéditeur avec
Balland de l'ouvrage d'Israël Shamir, "L'autre visage
d'Israël", a déclaré lundi qu'il allait
"ressortir" le livre, pourtant retiré de la
vente par Balland." [...]
- AFP | 27.10.03 | 18h46
Signalons ce fait curieux: le seul
organe de presse qui ait rendu compte des détails de cette
affaire est Faits et Documents d'Emmanuel Ratier.
<http://www.faits-et-documents.com>
1 - La
Palestine martyrisée par les sauvages
|
JOUR
ORDINAIRE EN PALESTINE
- Beit Furik - Un martyr
au village
-
- Aujourd'hui, l'armée
israélienne a tué un jeune garçon de 14
ans, sans aucune raison valable, alors qu'il était en
train de marcher dans la rue avec son père, à 20
mètres de leur maison. Il n'y avait aucune violence ou
lancement pierres.
- Nous avons eu ces informations
de la part de son père et d'autres personnes qui étaient
dans le voisinage lorsque le garçon a été
tué. Ils ont choisi de viser un garçon au milieu
des hommes qui étaient présents. Un témoin
qui était sur place m'a dit : « Nous avons vu deux
jeeps venir directement et doucement dans notre direction. Nous
étions effrayés mais nous n'avons rien fait, nous
avons continué à marcher, et le garçon était
avec son père quelques mètres derrière nous.
La première jeep est passée devant nous et lorsque
la seconde est passée, j'ai entendu le bruit d'une balle
et les jeeps ont continué à rouler dans la même
direction. Au même moment, j'ai entendu l'enfant, il a
crié une fois, nous nous sommes retournés pour
voir ce qui était arrivé et nous avons vu le père
de l'enfant le tenir dans ses bras en pleurant. Nous avons vu
le torse de l'enfant qui saignait et sa chemise était
pleine de sang, l'enfant ne respirait plus et semblait mort.
Nous l'avons porté chez le médecin local dans notre
village et celui ci nous a dit que l'enfant était mort
à cause de la balle logée dans son coeur.
- From: [email protected]
- Samedi 15 Novembre -
AFPS National
BAIBARS
JETTE DES PIERRES
Il est minuit
moins cinq, docteur Sharon
- par Israël
Shamir
- Au nord de la prospère
Herzliya, capitale de la high-tech israélienne aux célèbres
bars sushi de Cocagne, se trouve une plage agréable, au
pied d'une falaise digne de l'océan Pacifique. Il s'agit
d'une petite crique non surveillée, sans maître
nageur, et fréquentée par quelques étrangers
amoureux de la nature et des familles palestiniennes venues en
pèlerinage au sanctuaire de Sidna [Notre Seigneur] Ali,
situé non loin de là. Si vous poussez la promenade
encore un peu plus vers le nord, au-delà des panneaux
vous interdisant de continuer en raison de risques - réels
- de chute de pierres, vous vous retrouverez dans une sorte d'alcôve
coupée du monde, tout à fait exceptionnelle sur
notre côte palestinienne tracée au cordeau. C'est
l'endroit rêvé pour barboter dans les eaux transparentes
de la Méditerranée. De gros cailloux polis, couleur
de terre, semblent en être les gardiens; à les regarder
plus attentivement, vous comprendrez qu'il ne s'agit pas d'une
formation géologique naturelle. Ce sont les pierres de
bastions, détruits au treizième siècle,
de la forteresse d'Arsour, construite par les Croisés,
dont les ruines s'élèvent sur le plateau, juste
au surplomb de la petite baie. Depuis le haut de la falaise,
ces grosses pierres ont été jetées dans
la mer d'émeraude par Baïbars, un grand chef militaire
arabe, vainqueur des Mongols et des Croisés.
L'Anse d'Arsour
- Cent cinquante ans, environ,
auparavant, les Croisés avaient conquis sans problème
la Terre Sainte, où ils avaient pris leurs aises. Ils
avaient construit leurs châteaux et leurs fermes, épousé
des chrétiennes orthodoxes et arméniennes du crû,
et ils auraient pu couler des jours heureux jusqu'à la
fin des temps. Mais ils avaient la manie d'inviter des aventuriers
étrangers et de leur servir de tête de pont, faisant
ainsi la démonstration de leur incapacité à
devenir de bons voisins. On leur a pourtant tendu la perche à
de nombreuses occasions, mais ils s'ingénièrent
à gâcher leurs chances de se faire admettre dans
le coin, et leur seconde nature de cinquième colonne en
puissance du premier agresseur étranger venu leur colla
à la peau.
- C'est alors que le Levant
-- "faible et efféminé", comme chacun
sait -- produisit Baïbars. Il ne suffit pas de bouter les
Croisés dehors, décréta ce Baïbars,
cela a d'ailleurs été tenté par Saladin,
et cela n'a pas empêché les Francs de revenir. La
seule manière de s'en débarrasser, c'est de détruire
la côte palestinienne afin qu'ils ne puissent plus s'y
agripper. Forteresse après forteresse, implantation après
implantation, ville après ville, Baïbars réduisit
en ruines la façade maritime de la Terre Sainte: Césarée,
Ascalon, Jaffa, Arsour. Ce n'est que la mort dans l'âme
qu'il procédait à cette politique de la terre brûlée.
Mais l'alternative aurait été une guerre éternelle
dans la région.
Les bastions renversés
- On dirait que l'Histoire
est sur le point de se répéter. Sauf retournement
inattendu dans l'enchaînement des événements,
la douce terre de Palestine semble vouée à la perdition.
Les sous-marins nucléaires (construits en Allemagne et
équipés aux Etats-Unis) de l'Etat juif étant
mis en état d'alerte pour aller semer la dévastation
en Iran, en Syrie, en Arabie saoudite, il est plus qu'évident
qu'Israël ne saurait en aucune façon devenir un voisin
fréquentable, au Moyen-Orient.
- Les juifs ont eu une
occasion inespérée de planter leurs racines dans
la terre de Palestine et de faire la paix avec les habitants
originels de cette région. Mais cette chance, ils se sont
ingéniés à la gâcher.
- La frappe aérienne
récente (non provoquée) d'Israël sur la profondeur
syrienne est venue rappeler à qui aurait eu tendance à
l'oublier que l'Etat juif est une entité dangereuse pour
l'ensemble de la région, de par son agressivité.
Trente années de calme, entre la Syrie et Israël,
viennent d'être passées par pertes et profits par
les généraux du général Sharon, comme
si elles comptaient pour du beurre. Personne n'a été
dupe de leur tentative pataude d'établir un lien entre
la Syrie et l'acte sanglant de vengeance accompli par une jeune
femme d'Hébron dont le frère et le fiancé
avaient été trucidés sous ses yeux par la
soldatesque israélienne, laquelle avait refusé
par-dessus le marché tout secours médical à
son père. Le clairvoyant Premier ministre de Malaisie,
le Dr Mahathir Mohammad, a interprété cet événement
judicieusement: "Depuis un certain temps, Israël ne
cesse de bassiner l'Amérique afin qu'elle envahisse la
Syrie, mais les Américains semblaient traîner les
pieds. C'est pourquoi Israël a procédé à
ces frappes aériennes contre la Syrie, afin de leur forcer
la main." [1]
- Le problème posé
par Israël n'est plus seulement ("seulement",
si on ose écrire) celui de la souffrance des Palestiniens;
c'est celui de toute la région du monde qui s'étend
entre l'Inde et l'Ethiopie [Esther, I], voire au-delà.
En effet, la cinquième colonne des partisans d'Israël
fomente des guerres dans le monde entier, de la Tchétchénie
aux Philippines, de la Corée du Nord à Cuba. Ils
poussent le monde tout droit vers l'Armageddon. John Bolton exhorte
à la prise de contrôle de l'Iran, Murawiec exige
que l'on écrabouille l'Arabie Saoudite. Le quotidien sioniste
enragé New York Post ajuste la hausse de ses canons
et prend dans son collimateur la France, "l'un des ennemis
les plus répugnants de l'Amérique". Cette
France dont il rappelle qu'elle est dirigée par Chirac,
"ce pygmée moral dont l'absence de scrupules est,
fort heureusement, contrebalancée par sa couardise et
son impuissance." "Il faut que la France souffre, stratégiquement
et financièrement. Les Frenchies nous ont asséné
un coup de poignard dans le dos: à notre tour de les écorcher
vivants", poursuit sobrement ce journal. Si l'on en juge
aux états de sévices des sionistes, ce n'est pas
là simple rhétorique.
- L'Etat juif est une pochette
surprise extrêmement dangereuse. Le fondement (archi-simple)
de sa doctrine militaire est le suivant: "Comporte-toi de
manière démente, les gens auront peur de toi".
La fausse menace nucléaire irakienne a été
inspirée par la menace nucléaire israélienne,
ô combien réelle, celle-là. Les scientifiques
israéliens préparent tout aussi bien la guerre
chimique et biologique. Ils ont réellement testé
des gaz incapacitants contre des manifestants, à Gaza,
et l'empoisonnement de l'eau potable, durant le siège
de Saint-Jean d'Acre, comme l'a rapporté Abu-Sitta dans
(le quotidien égyptien) Al-Ahram.
- Israël est impliqué
de longue date dans une interminable série d'enlèvements
et d'assassinats perpétrés en territoire étranger.
Personne n'est à l'abri du bras meurtrier télescopique
d'Israël: les Israéliens ont assassiné en
Norvège (le célèbre coup tordu de Lillehammer),
ils ont kidnappé à Rome (l'affaire Vanunu), ils
ont fait sauter la bibliothèque britannique et le consulat
des Etats-Unis au Caire (affaire Lavon), ils ont essayé
d'envoyer par le fond le navire de guerre américain USS
Liberty, ils ont tenté d'assassiner Joseph Mugabe, ils
ont vraisemblablement éliminé le secrétaire
d'Etat américain antisioniste James Forrestal, ils ont
été impliqués dans l'assassinat du président
Kennedy, comme le démontre Michael Collins Piper dans
Final Judgment, parce que ce président américain
insistait pour qu'Israël procédât à
son désarmement nucléaire. Quant au récent
assassinat d'Anna Lindh, ministre suédoise des Affaires
étrangères, qui appelait au boycott d'Israël,
laissons planer encore quelque temps le mystère...
- Ils ne sont pas particulièrement
cachottiers: aujourd'hui, nous connaissons les noms des Israéliens
qui ont assassiné le comte Bernadotte, en 1948 ; de ceux
qui ont perpétré des massacres massifs de prisonniers
de guerre allemands en 1946 [2] et de ceux qui ont massacré
des prisonniers de guerre égyptiens en 1956. Ce n'est
d'ailleurs pas sorcier: ils s'en vantent. Demain nous apprendrons
les noms d'auteurs d'autres atrocités encore. Mais les
connaître ne nous servira absolument à rien, car
Israël est un asile pour les criminels. A chaque fois qu'ils
fontpincer en flagrant délit, Israël écarte
d'un revers de la main l'indignation de l'opinion publique mondiale,
car, comme l'a asséné notre premier Premier ministre,
Ben Gourion : "Ce que les goyim disent n'a absolument aucune
espèce d'importance. Une seule chose a de l'importance
: ce que les juifs font."
- Ce palmarès désolant,
que l'attaque aérienne contre la Syrie et la préparation
d'une frappe nucléaire en Iran sont venues rafraîchir
dans notre mémoire, est là pour nous démontrer
qu'il n'y a aucun espoir de faire d'Israël un membre de
la communauté des nations présentable. Il répond
aussi à la question de savoir si les efforts de paix et
les tentatives de ramener Israël à l'intérieur
de ses frontières riment encore à quelque chose.
Ce n'est pas le cas. Que ce soit à l'intérieur
des frontières de 1967, de 1948 ou de 1973, Israël
a toujours été une tête de pont pour l'agression,
une menace pour la paix mondiale et une menace physique pour
les dirigeants politiques valables de par le vaste monde. Comme
la secte assoiffée de sang des Assassins, qui fut jadis
la plaie de cette région, les partisans d'Israël
dénigrent, quand ils ne les assassinent pas, les dirigeants
les plus capables et honnêtes, tout en soutenant les ramollos
tout prêts à exécuter leurs ordres. En se
retirant de Cisjordanie, Israël ne changerait pas pour autant
de nature. Comme nous l'enseigne le prophète Jérémie
[13:23], le léopard ne parviendra jamais à se débarrasser
de ses taches.
- Ce comportement découle
pour partie du complexe juif de supériorité et
de sa conséquence, la structure ségrégationniste
d'Israël. Avant Mandela, l'Afrique du Sud était,
elle aussi, impliquée dans la destruction des pays voisins,
le Mozambique et la Namibie, ainsi que dans de nombreux complots,
ailleurs en Afrique. Ce complexe de supériorité
doit être traité au moyen du démantèlement
de l'Etat d'apartheid. Les événements de l'année
dernière en ont apporté la démonstration
sans aucun doute raisonnable possible. Le démantèlement
par les moyens pacifiques de la démocratisation est la
seule alternative viable pour Israël, dont la ruine, sans
cela, est certaine. Tout en portant leur politique de bravade
au niveau de la "folie calculée", les dirigeants
israéliens n'ont pas anticipé le fait qu'elle donnerait
naissance à une génération de jeunes gens
qui attachent peu de prix à la vie terrestre.
- Jusqu'à il y a
peu, la peur des représailles impitoyables d'Israël
tenait ses adversaires en respect. En 1991, le président
irakien Saddam Hussein disposait de puissantes armes de destruction
massive, mais il ne les utilisa pas contre Israël, car il
ne s'est jamais senti acculé. De plus, il accordait foi
à la menace brandie par Israël de vitrifier l'Irak
au cas où il aurait recours aux armes de destruction massive.
Il pensait qu'il pourrait survivre à la défaite.
Il ne comprenait pas que l'idée qu'Israël se fait
de la guerre lui vient d'une tradition religieuse qui ne connaît
absolument aucune pitié. Si Saddam avait su que les corps
suppliciés de ses fils reposeraient un jour dans une morgue
de Bagdad, qu'il deviendrait un réfugié errant
et que son pays serait ruiné par dix années de
sanctions internationales d'une cruauté sans précédent
historique pour finir par devenir la proie de l'envahisseur sioniste,
il aurait très bien pu être tenté par la
solution à la Samson et entraîner Israël avec
lui dans les abîmes de l'Enfer, en 1991.
- Saddam Hussein est parti,
n'en parlons plus. Mais aujourd'hui, tout dirigeant conscient,
dans le monde entier, sait à quoi il doit s'attendre dans
le cas où Israël exigerait de son Golem américain
qu'il lui apporte sa tête sur un plateau. Mais, paradoxalement,
la cruauté même d'Israël a fait tant et si
bien que la menace que ce pays représente sonne creux.
En effet, dès lors qu'Israël perpètre en tout
état de cause le pire du pire dont il est capable (ce
qui n'est pas peu dire), céder à ses chantages
serait pure folie.
- Les juifs d'Israël
ont réitéré la bévue commise par
Napoléon à Jaffa. En 1799, le jeune général
corse traversa, en effet, le désert du Sinaï, après
quoi il mit le cap vers le nord, en direction de la Palestine.
Rafah et Ramléh se rendirent à ses troupes, car
les soldats palestiniens estimèrent qu'il n'y avait aucune
raison de se battre contre la force européenne effectuant
sa trouée. Napoléon marcha sur le port de Jaffa,
où la garnison de cette ville, forte de six mille homme,
préféra se rendre. Ces soldats pensaient qu'on
les désarmerait, et qu'ils seraient renvoyés dans
leurs foyers, dans leurs villages. Mais Napoléon ne voyait
pas d'un oeil favorable qu'on laissât un tel nombre de
soldats ennemis derrière ses lignes, et il donna l'ordre
de les tuer, jusqu'au dernier: il fallut trois jours aux Français
pour mener cette tache à "bien". On amena les
condamnés par paquets, du couvent arménien de Saint-Nicolas
jusqu'à la plage, où on les passait au fil de la
baïonnette.
- Après ce massacre,
toute la Palestine prit les armes. Les troupes de Napoléon
tombaient sur une embuscade à l'orée de la moindre
orangeraie, et lorsqu'il parvint au-devant des murailles de Saint-Jean
d'Acre, il ne fut plus question de reddition. Les gens du coin
avaient bien compris que cela n'avait plus aucun sens. Ils se
dirent que mourir pour mourir, autant mourir en combattant. Après
quelques mois d'efforts vains, Napoléon tourna les talons,
laissant l'ennemi qui le pourchassait achever ses soldats blessés.
Dans le centre réhabilité et embourgeoisé
de Jaffa, on peut voir une figurine en papier mâché
du petit caporal râblé avec son tricorne, qui rappelle
aux touristes et aux habitants de la ville le comportement de
boomerang qu'affectionne généralement la cruauté.
Mais sans doute les dirigeants israéliens ne l'ont-ils
pas suffisamment contemplée, tandis que leur politique
amenait le pays au bord de la destruction.
- La sensation pesante
d'un désastre imminent est l'une des raisons non encore
évoquée de la "solution à un seul Etat"
que nous avons proposée et dont nous nous faisons l'avocat.
Certes, "un seul Etat", cela serait bon pour les Palestiniens;
et cela serait bon, aussi, pour les Israéliens. Mais un
nouveau partage -- une "solution" à deux Etats
-- pourrait aussi alléger les souffrances des Palestiniens,
comme l'ont fait observer à juste titre le professeur
Neumann et de nombreux militants pacifistes modérés.
Cette "solution" pourrait même avoir les faveurs
des élites israélienne et palestinienne, bien qu'un
Etat ("palestinien") indépendant installé
en Cisjordanie et dans la bande de Gaza ne saurait en rien apporter
une solution au problème des réfugiés. Toutefois,
en aucune façon, le partage (ainsi proposé) ne
saurait lever la menace posée au monde entier par l'Etat
juif voyou, et elle n'empêcherait en rien le désastre
imminent en Terre Sainte.
- Même plus petit,
un Etat juif n'en resterait pas moins le siège du Mossad
et de son unité d'assassins sur ordres, le Kidon. Même
plus petit, un Etat juif posséderait encore des armes
nucléaires. Même plus petit, un Etat juif continuerait
à être empoisonné par son idéologie
profondément ancrée et extraordinairement xénophobe,
et il resterait une source de contamination idéologique.
Même plus petit, un Etat juif serait lourdement compromis
dans des politiques de subversion active de Moscou à Washington,
District of Columbia. Autre risque -- ce n'est qu'une question
de temps: le dirigeant d'un pays poussé dans ses derniers
retranchements -- que ce soit en Corée du Nord, en Iran,
en Egypte, ou en Russie -- se remémorera les corps des
fils de Saddam et décidera de marcher dans les brisées
de Baïbars et des sultans mongols qui ont su déloger
les Assassins de leurs nids d'aigle. Car, sans Israël, les
soldats américains joueraient aux boules autour de leurs
bases militaires, en Alabama ou au Texas, au lieu de pourchasser
les "haïsseurs de juifs" sur les cinq continents.
La chute d'Israël est inévitable; la seule question
qui se pose encore est celle de savoir s'il sera chassé
par la force, son territoire étant détruit, ou
s'il sera absorbé pacifiquement dans la région
du Moyen-Orient.
- L'égalité
en Terre Sainte -- voilà qui n'est pas seulement une exigence
morale ; c'est la seule façon de sauver le pays de la
destruction qui s'approche à grands pas. Ce n'est pas
nous, les faiseurs de bien ou les amoureux de la paix, qui devrons
faire le choix entre l'égalité ou la mort, c'est
l'inéluctable enchaînement des événements
eux-mêmes.
- La cruauté d'Israël,
sa vindicte et son incapacité à respecter autrui
ont poussé des centaines de Palestiniens à l'horreur
du martyre. Si -- ou plutôt: quand -- un martyr en puissance
sera équipé d'une bombe nucléaire miniaturisée
et non plus d'une bombe fabriquée maison avec de la dynamite
et des boulons, l'histoire lamentable de l'Etat juif aura pris
fin.
- Le glacis juif d'Israël
est fort mince: deux petites bombes nucléaires d'une demie
mégatonne chacune, bien ajustées, pourraient l'effacer
de la surface de la Terre. Il se peut que dans ses derniers soubresauts
d'agonie, il fasse de ses menaces exprimées par le professeur
van Creveld de l'Université hébraïque de Jérusalem
une réalité, et qu'il "disparaisse dans les
abîmes en emportant le monde derrière lui",
car les missiles nucléaires israéliens sont pointés,
nous confie ce van Creveld, aussi bien sur les capitales européennes
que sur celles des pays voisins. Mais toutes les mesures de sécurité,
aussi draconiennes soient-elles, ne pourront jamais arrêter
une kamikaze nucléaire, et elle risquerait fort de ne
tenir aucun compte du sort de gens qui n'ont su protéger
ni elle-même, ni sa famille.
- Alors, quelques années
après l'explosion finale, les ruines de Tel-Aviv se mêleraient
harmonieusement à celles d'Arsour.
- 13 octobre 2003
- [1] <http://www.ndtv.com/template/template.asp?template=Palestine&slug=Malaysian%>
- [2] Note de la Gazette:
voir Jim G. Tobias et Peter Zinke, NAKAM Jüdische Rache
an NS-Tätern, Hambourg, Konkret Literatur Verlag, 2000.
("La vengeance juive sur les nazis).
LA
FIN EST EN VUE
- The results of a recent
study by Israeli academics unnerved even the right-wing supporters
of Mr Sharon. The study found that by the year 2020, in just
17 years, Palestinians will be the majority in the whole area
of Israel and the occupied West Bank and Gaza Strip. That raises
the possibility of the Israeli right's worst nightmare: that
Palestinians might stop demanding a state of their own and start
asking for the vote. That could spell the end of Israel's identity
as a Jewish state, something most Israelis want to keep.
- Extrait de The Independent,
"Israelis leave their land, forced out by a battered economy
and years of violence", by Justin Huggler in Jerusalem,
20 November 2003.
- <http://news.independent.co.uk/world/middle_east/story.jsp?story=465406>
LA
POLITIQUE SECRÈTE D'ISRAEL
Même d'aussi bon connaisseurs du
Moyen Orient que Gilles Munier (ARI-Flash n·3, 23 octobre
2003) arrivent à s'y tromper. Il écrit:
- «Le plan américano-israélien
qui vise à partager les Etats du Proche-Orient en petites
entités ethniques ou confessionnelles date d'Henry Kissinger
dans les années 70. Après l'Irak, si Washington
et Tel Aviv parviennent à leurs fins, ce sera le tour
de l'Iran et de la Syrie.»
-
Si on veut bien relire le petit livre
de Livia Rokach, composé d'extraits du journal de Moshe
Sharett, ces plans étaient parfaitement formulés
par Ben Gourion, dans les années cinquante. Il poussait
à leur réalisation, cherchant à semer la
guerre et la division dans tout le Moyen Orient. Il souhaitait
fabriquer un "Liban maronite" (comme Begin et Sharon
en 1982). Dès avant 1948. C'est le fond de la politique
sionistes, mais qui n'est jamais mis en avant. On noie ce fond
sous un brouillard de bons sentiments et de salades à vendre
aux crédules.
Voir notre brochure: LE
DOSSIER DU TERORISME ISRAÉLIEN (version PDF)
2 - Guantanamo
ou le déni du droit
|
PREMIÈRE
BRÉCHE ?
La Cour suprême
des Etats-Unis examinera l'appel de 16 détenus de Guantanamo
Bay
- Washington de notre correspondant
- La Cour suprême
des Etats-Unis a décidé d'examiner les recours
dont elle a été saisie par les familles de 16 détenus
de Guantanamo Bay, la base navale américaine, située
sur l'île de Cuba, où sont emprisonnés environ
660 hommes, capturés, pour la plupart, en Afghanistan
et au Pakistan. La plus haute juridiction américaine a
annoncé sa décision, lundi 10 novembre, après
avoir entendu les arguments des avocats des détenus et
ceux du gouvernement.
- Pour ce dernier, représenté
par le solliciteur général, Theodore Olson, l'affaire
est entendue: la baie de Guantanamo, louée par les Etats-Unis
en vertu d'un traité datant du début du XXe siècle,
fait partie du territoire cubain, et la justice civile américaine
n'y est pas compétente. Saisie par certaines familles
de détenus, la cour d'appel du District of Columbia, c'est-à-dire
de Washington, s'est prononcée dans ce sens, en mars.
Un autre tribunal, à Los Angeles, a rejeté une
plainte présentée par des organisations qui n'étaient
pas habilitées à agir au nom des prisonniers. La
Cour suprême a décidé d'examiner l'appel
des familles de douze détenus koweïtiens, deux Britanniques
et deux Australiens. Elle rendra sa décision, vraisemblablement,
en juillet 2004.
- Professeure de droit à
l'université Johns Hopkins, à Washington, Ruth
Wedgwood est surprise de la décision de la Cour, dont
la jurisprudence, sur ce sujet, est relativement récente.
C'est, en effet, dans les années 1980, après l'intervention
américaine à Haïti, que la juridiction suprême
a jugé que le système judiciaire civil des Etats-Unis
n'était pas compétent au-delà de leurs frontières.
Les agissements des soldats américains en opération
à l'extérieur relèvent, selon elle, de la
justice militaire américaine ou des tribunaux du pays
concerné.
- Cependant, explique Mme
Wedgwood, la Cour suprême examine un recours "soit
en cas de conflit entre les cours d'appel, soit parce qu'elle
estime être en présence d'un jugement gravement
fautif, soit encore parce qu'il s'agit d'une question qui provoque
un conflit dans la société". Le sort des détenus
de Guantanamo relève, manifestement, de la troisième
catégorie. Le gouvernement et les juristes qui le soutiennent
sur ce point estiment que l'armée a le droit de détenir
les combattants capturés sur le champ de bataille, tant
que dure l'état de guerre.
- "Combattants ennemis"
- Les organisations de défense
des droits de l'homme font valoir que la "guerre contre
le terrorisme" peut durer très longtemps. En outre,
les pays dont les détenus sont ressortissants ne sont
pas en guerre avec les Etats-Unis. Amnesty International a salué
la décision de la Cour suprême, qui va peut-être
permettre aux prisonniers de Cuba de sortir du "trou noir"
dans lequel ils sont enfermés depuis le début de
2002.
- La haute juridiction fédérale
va probablement être saisie de deux autres cas mettant
en cause les droits de l'homme et liés à la lutte
contre le terrorisme. Yaser Hamdi et José Padilla, ressortissants
américains détenus, pour cette raison, sur le territoire
des Etats-Unis, sont au secret, dans des prisons militaires,
parce qu'ils ont été classés "combattants
ennemis" par décret présidentiel. Comme les
prisonniers de Guantanamo, ils n'ont pas accès à
un avocat et n'ont pas été présentés
à un juge.
- Patrick Jarreau, Le Monde,
12 novembre 2003.
À
L'OMBRE DES PUITS
- «Iraq, rich in
oil on the one hand and internally torn on the other, is guaranteed
as a candidate for Israel's targets. Its dissolution is even
more important for us than that of Syria. Iraq is stronger than
Syria. In the short run it is Iraqi power which constitutes the
greatest threat to Israel. An Iraqi-Iranian war will tear Iraq
apart and cause its downfall at home even before it is able to
organize a struggle on a wide front against us. Every kind of
inter-Arab confrontation will assist us in the short run and
will shorten the way to the more important aim of breaking up
Iraq into denominations as in Syria and in Lebanon. In Iraq,
a division into provinces along ethnic/religious lines as in
Syria during Ottoman times is possible. So, three (or more) states
will exist around the three major cities: Basra, Baghdad and
Mosul, and Shi'ite areas in the south will separate from the
Sunni and Kurdish north.»
- Oded Yinon, sur la stratégie
israélienne. 1982.
Dossier
sur le terrorisme israélien
AVANT
LA DÉROUTE
Sen. Ernest F.
Hollings: 'My Cambodian Moment. Discovering the truth in Iraq'
- By Sen. Ernest
F. Hollings
- 15/11/03: (Charleston
Post and Courier) The majority leader of the Senate, Mike Mansfield,
quietly opposed the war in Vietnam for years. He had a practice
of writing memos in opposition to the war to Presidents Johnson
and Nixon while publicly supporting the war on the floor of the
Senate. But finally, when Cambodia was invaded under President
Nixon, he snapped.
- Going on television,
he said Vietnam was a mistake from the get-go. The next day he
received a letter from an admirer who had just lost her son.
She said: "I just buried my son to come home and watch you
say that the Vietnam War was a mistake from the beginning. Why
didn't you speak out sooner?"
- I came to the Senate
in 1966, and if Mansfield, an expert on the Far East, had spoken
out at that time, we might have saved 50,000 lives. I have reached
my "Cambodian moment."
- In August and September
of 2002, President Bush, Vice President Dick Cheney, National
Security Adviser Condoleezza Rice and Defense Secretary Donald
Rumsfeld all cautioned that Saddam was reconstituting a nuclear
program. On Sept. 8, the vice president said that we "know
with absolute certainty" that this was what Saddam was about;
then on Oct. 7, President Bush went further, saying, "Facing
clear evidence of peril, we cannot wait for the final proof --
the smoking gun -- that could come in the form of a mushroom
cloud." Four days later, I voted for the Iraq resolution.
I was misled. Saddam was not reconstituting a nuclear program,
and in no way was he connected to 9/11. There were no terrorists
in Baghdad, no weapons of mass destruction, and Saddam was no
threat to our national security. Iraq was not a part of the war
on terrorism.
- Now we have another
Vietnam. Just as President Johnson misled us into Vietnam, President
Bush has misled us into Iraq. As in Vietnam, they have not met
us in the streets hailing democracy. Thousands of miles away,
we are once again "fighting for the hearts and minds."
Again, we are trying to build and destroy. Again, we are bogged
down in a guerrilla war. Again, we are not allowing our troops
to fight and win -- we do not have enough troops. Again, we can't
get in, can't get out. Again, instead of Vietnamizing Vietnam,
we are trying to Iraqify Iraq. And already, with Rumsfeld's memo,
we have the Pentagon papers.
- Once more we are blaming
intelligence. It's not bad intelligence; it's because we refuse
to listen to good intelligence, like that from Gen. Brent Scowcroft.
We had plenty of warnings.
- Iraq was under sanctions.
We were overflying the north and the south; and you can bet your
boots Israel knew whether or not Saddam had nuclear systems.
Its survival depends on knowing. Iraq was no more a part of the
war on terrorism than North Korea.
- If the troops are to
fight, there are too few. If they are to die, there are too many.
My goal is to stop the killing and injuring of our GI's. To support
the troops, we need more troops -- at least 100,000 more. Get
in, clean out Baghdad and the Sunni triangle. Get law and order.
Then get a constitution and victory. But since Gen. Eric Shinseki
said we need "several hundred thousand troops," Secretary
Rumsfeld is determined not to send troops, but to argue structure.
"Operation Meatgrinder" continues.
- Apparently, the game
plan is to give 200,000 hungry Iraqis a uniform, a square meal,
and then announce we have security and leave. We'll end up with
exactly what Secretary Rumsfeld said we wouldn't have -- a Shiite
democracy, or another Iran. And, of course, a lot more terrorism.
- For the first time in
history, this administration, this Congress, will not pay for
the war. And for the Guardsmen we are sending this time, Washington
hopes they don't get killed so that they can hurry back and be
given the bill. We are not going to pay for it; we need a tax
cut.
- We should have listened
to former President "Papa" Bush, who wrote in "A
World Transformed," "We should not march into Baghdad
... turning the whole Arab world against us ... assigning young
soldiers ... to fight in what would be an unwinnable urban guerrilla
war."
- Ernest F. Hollings,
a Democrat, is the senior U.S. senator from South Carolina.
- The Post and Courier.
- <http://www.charleston.net/stories/111403/com_14hollings.shtml>
QUAND
LA BBC CENSURE BEN LADEN
"War on Terror"
is to remain monolithic
BBC edits latest
Osama text: omits inconvient facts - conceals that he also attacks
Iraq's Baath Party
- by Eric Mueller
- Now here's something a
little more interesting. On Saturday, October 18, 2003, two audio
tapes of Osama bin Laden were broadcast by al-Jazeera.
- One was an address directed
to the Iraqi people, the other an address to the American people.
Several hours later, the BBC published translations of what it
called "full texts" of the tapes.
- On the al-Jazeera website
there was a link to the audio recording of the message to America,
but not of his message to the Iraqi people.
- The moderate Islamic website
Islamonline later put up a link to an audio recording of excerpts
(only) of that message by Bin Laden in Arabic to Iraqis. Today
some Arabic websites have published a complete Arabic transcript
of Bin Laden's message to the Iraqi people. [Arabic text].
- What is interesting is
that the BBC "full text" of Bin Laden's message to
the Iraqi people is actually a translation of only the first
page of a two-and-a-half-page Arabic message.
- The BBC text concludes
with "God is the sole source of our strength." But
the Arabic text goes on for another page and a half. Perhaps
significantly, the first thing Bin Laden says after the BBC's
"full text" cuts off is:
- "I address this appeal
to the Muslims in general and the Iraqi people in particular,
and I say to them: Beware of supporting the American Crusader
troops and those who band together with them. Whoever cooperates
with them and with what comes out of them, regardless of their
names or labels, is an apostate and infidel. And the same goes
for those who support the infidel political parties, like the
Arab Socialist Baath Party, the Kurdish Democratic Parties, and
the their likes."
- One wonders if the BBC
didn't want to inform readers that Bin Laden was launching a
verbal assault on Saddam Hussein's Baath Party, which is currently
the leading force in the resistance to the US occupation of Iraq.
- The US and Britain are
trying to convince the world that they are confronting a monolithic
"global terror network." Yet here is Bin Laden putting
the Baath party in the same category as the American-appointed
governing council in Baghdad and the Kurdish parties that are
working hand-in-glove with the US occupation.
- If this passage was too
politically ackward for the BBC to include in its translation,
they could at least have billed their version as an "excerpt"
from Bin Laden's message. A "full text" it most certainly
is not.
- Monday, October 20, 2003.
- <http://www.fpp.co.uk/online/03/10/Mueller_201003b.html>
ILS
S'AMÉLIORENT
Robert Fisk
Témoin oculaire : "Ils sont en progrès, dit
Chuck, approbateur. Celui-là a touché la piste."
- Sous un tir nourri
de petites armes à feu et de grenades autopropulsées
après le contrôle à l'aéroport de
Bagdad. Il faut une escorte militaire de nos jours pour arriver
à l'aéroport de Baghdad. Oui, les choses s'arrangent
en Irak, si l'on en croit le président Bush -- rappelez-vous
bien cela chaque jour qui passe -- mais la guérilla se
rapproche tellement de la piste d'atterrissage que les Américains
ont abattu tous les arbres, tous les massifs de palmiers, la
moindre broussaille. Les grenades autopropulsées ont tué
tellement de GIs sur cette portion de la grand-route que l'armée
américaine -- de même que les Israéliens
au sud Liban dans le milieu des années 80 -- a gommé
la nature. On traverse une terre dévastée pour
arriver à l'aéroport de Baghdad. Ce n'est certes
pas Heathrow.
- "OK les gars,
maintenant vous pouvez laisser vos sacs ici et entrer chercher
vos tickets d'embarquement" dit aux premiers des passagers
pour Amman un jovial ingénieur militaire américain.
Nous recevons donc des bouts de papier qui n'indiquent aucun
numéro de vol, aucun numéro de siège, aucune
destination, pas même d'horaire de décollage. Il
y a un Burger King en face, mais il est dans une "zone de
haute-sécurité" à laquelle de simples
passagers n'ont pas accès. On ne peut pas acheter d'eau.
Il y a tellement peu de sièges que les passagers sont
debout dans la chaleur à l'extérieur de ce qui
doit être la plus grande poste du monde, un vaste hangar
de tri de l'armée américaine avec des paquets de
courrier pour chacun des 146 000 soldats en Irak empilés
sur des rayonnages sur une hauteur de 10 mètres.
- Mais jetez un oeil
sur les passagers. Il y a une dame de l'organisation humanitaire
Care en route pour des vacances en Thaïlande, et voici l'évêque
de Bassora dans ses vêtements sacerdotaux noir et rouge,
crucifix en sautoir, et il y a une équipe de télévision
qui s'en va et le représentant de la Croix-Rouge Internationale
qui doit attraper un petit avion de la Croix-Rouge pour Kirkuk.
Il y a aussi un entrepreneur anglais qui arrive de Hilla où
il a passé la nuit précédente sous les tirs
avec le bataillon polonais local. "Grenades autopropulsées
et mitrailleuse lourde pendant deux heures," grommelle-t-il.
Bien sûr, les autorités d'occupation n'ont jamais
révélé cela. Parce que les choses s'arrangent
en Irak.
- Derrière nous,
une série d'avions quadrimoteurs géants montent
en cercles dans le ciel chaud du matin, de gros appareils sans
marquage qui volent à 180· du sol en cercles serrés
pour décoller et atterrir, tellement bas qu'on croit qu'ils
vont accrocher la piste avec l'extrémité de leurs
ailes -- tout pour éviter les missiles sol-air que les
ennemis de l'Amérique tirent à présent sur
ce qui vole dans le 'Nouvel Irak'. "C'est la routine, nous
confie l'un des ingénieurs américains. On nous
tire dessus toutes les nuits."
- Parmi les autres passagers,
il y a un travailleur humanitaire dont les nerfs ont visiblement
lâché et quelques dames irakiennes à l'air
supérieur escortées vers le point de contrôle
par un officier de la RAF (Royal Air Force) dont les cheveux
dépassent trop sur le col et, à l'autre bout, un
escadron de soldats des Forces Spéciales Américaines
qui prennent le soleil, lourdement équipés de sangles
noires, mitrailleuses et pistolets automatiques. Je leur demande
pourquoi ils portent tous des visières. L'un d'entre eux
enlève ses lunettes de soleil. "Quelle est la fille
qui nous regarderait si elle pouvait voir nos vrais visages ?"
- Je suis d'accord. Mais
ce sont des hommes intelligents, lourds de non-dit. Oui, ils
ont une maison en sécurité près de Fallouja
et les victimes de combats sont quelquefois "englobées"
dans les accidentés de la route ou les noyés.
- Un dénommé
Chuck veut se confier à moi. "Tu sais quelle est
la ressource la plus précieuse dans ce pays, Bob ? demande-t-il.
C'est le peuple irakien. Il y a là beaucoup de protoplasme."
J'étais en train de méditer sur la définition
du protoplasme quand le premier mortier est arrivé : rugissement
de tonnerre qui fit plonger au sol les passagers avec un ensemble
théâtral et grand cercle de fumée blanche
s'élevant paresseusement de l'autre côté
de la piste. Puis un sifflement et une autre détonation
forte.
- "Ils s'améliorent,
me dit Chuck. Ils ont dû envoyer celui-là tout près
de la piste." Les autres types des Forces Spéciales
approuvent de la tête. Encore une énorme explosion,
et ils hochent tous la tête. Un autre grand cercle blanc
qui ondule vers le ciel, comme si un amateur géant de
cigares s'était assis au bord de la piste pour fumer.
"Pas mal du tout, dit l'ami de Chuck."
- "Avant, nous avions
un périmètre de sécurité de cinq
miles autour de l'aéroport, dit Chuck. Il est maintenant
réduit à deux miles. La portée maximum d'un
tir anti-aérien est de 8.000 pieds. Donc il y a une marge
de deux miles." Traduction: Les forces américaines
contrôlaient un périmètre de cinq miles autour
de l'aéroport - trop loin pour permettre à un homme
équipé d'un lanceur manuel de toucher un avion.
Les embuscades et les attaques contre les Américains ont
réduit leur zone de contrôle à seulement
deux miles. A la limite de ce périmètre, un homme
peut tout juste atteindre un avion avec un missile d'une portée
de 8.000 pieds.
- Les Américains
disent qu'il y a deux avions qui vont à Amman, à
10h00 du matin et à midi. Puis une autre salve de mortier
éclate devant les hangars de l'autre côté
de l'aéroport. Et encore une autre.
- "Ceci, me dit
l'évêque de Bassora en guise de sermon, est le prolongement
de nos 22 ans de guerre." J'appelle un collègue à
Bagdad. Serviable, je fais un compte rendu : Tirs de mortier
sur l'aéroport. Réponse : "Pas entendu parler,
Bob. Combien de mortiers tu dis ?" Mais les hommes des Forces
Spéciales s'amusent bien. Un hélicoptère
Apache fonce au-dessus de nous pour mitrailler les guérilleros
irakiens. "Il y a de l'espoir, dit Chuck. Ils ont déjà
foutu le camp." Techniciens de la technique de guérilla,
les hommes des Forces Spéciales apprécient froidement
tout professionnalisme, y compris celui de l'ennemi.
- Un ingénieur
américain arrive. Si les membres de l'équipe de
télévision veulent bien acheter des Cocas à
ses gars, ils peuvent aller voir le Burger King. Bruit de tir
de mitrailleuse depuis bien au-delà du périmètre
de l'aéroport. Il doit y avoir un film là-bas,
Walt Disney rencontre le Vietnam.
- Incroyable : l'Airbus
appartient à la Royal Jordanian, seul transporteur aérien
à risquer le vol pour Baghdad une fois par jour. Devant
les marches, un escadron d'agents de la sécurité
jordanienne en chaussettes blanches - les flics en civil jordaniens
et syriens portent toujours des chaussettes blanches - et ils
insistent, là, sur la piste, pour faire à nouveau
une vérification complète de nos bagages. Les ordinateurs
sont allumés, éteints, les appareils photo sont
ouverts, refermés, les blocs-notes sortis, une liasse
de lettres de lecteurs est même parcourue. Les Apaches
reviennent, des missiles toujours dans leurs logements.
- Le décollage
est plutôt plus rapide que d'habitude. Mais il n'y a pas
de montée constante vers une altitude de croisière.
L'airbus tourne brusquement vers la gauche, la force centrifuge
nous enfonce dans nos sièges, et là devant mon
hublot il y a la ville de tentes du camp de prisonniers où
les Américains gardent plus de 4 000 de leurs prisonniers
irakiens sans jugement. Les tentes commencent à tournoyer
alors que l'avion penche sur la droite puis sur la gauche à
nouveau, et revoici le même camp de prisonniers devant
ma fenêtre, mais cette fois à l'envers (la tête
en bas) et qui tourne dans le sens inverse des aiguilles d'une
montre. Je parcours la cabine des yeux et je remarque que les
doigts s'enfoncent profondément dans les accoudoirs. Les
moteurs de l'airbus hurlent, mordent dans l'air moins dense,
et nos yeux cherchent cette mince traînée de fumée
que personne ne veut voir.
- Puis le pilote redresse
l'avion. Une hôtesse de la Royal Jordanian en corsage d'un
blanc éclatant arrive vers nos sièges. Les choses
s'arrangent en Irak. "Jus de fruits ou vin rouge, que désirez-vous
?" me demande-t-elle. Lecteur, lequel ai-je choisi ?
- The Independent, 26 octobre 2003
- <http://paxhumana.info/article.php3?id_article=365>
- Traduction bénévole
du rezo des Humains Associés : NH et RI
A
VOIR
Faut-il en croire Joe Vialls ? Il affirme
que les Russes ont déployé des missiles pour faire
peur aux Israéliens qui veulent attaquer l'Iran avec leurs
sous-marins dans le Golfe Persique. Ce sont là des éléments
importants qui demandent confirmation.
<http://www.joevialls.co.uk/myahudi/sunburn.html>
Nouvelles propagées par l'agent
israélien Gordon Thomas, journaliste prétenduement
indépendant:
- There are now three
Israeli Dolphin-class submarines in the Gulf of Oman each loaded
with 24 US Harpoon cruise missiles.
- The weapons - with the
consent of the Ministry of Defence were flown from America to
the remote tropical island of Diego Garcia in the Indian Ocean
last month.
- The decision the launch
them is entirely in the hands of prime minister Ariel Sharon.
But Washington has made it clear that if Israel feels the threat
from Iran cannot be ignored, then Israel would be justified in
launching its missiles.
- "GLOBE-INTEL"
<[email protected]>, 17 octobre 2003.
SANGUE
E IPOCRISIA
- L'attacco portato questa
mattina a Nasiriya dai partigiani iracheni contro la base militare
italiana conferma l'urgenza di mobilitarsi per porre fine all'occupazione
militare dell'Iraq e da ragione a chi, come noi, si sta impegnando
per il successo della prevista manifestazione nazionale del 13
dicembre.
- Il Ministro della difesa
Martino non è una persona seria, se lo fosse si sarebbe
già dimesso. Il Ministro è il primo responsabile
per questo massacro. Egli ha infatti sempre teso a sottovalutare
il rischio a cui sono sottoposti i soldati mercenari italiani.
- - «Li al Sud i pericoli
non vengono da azioni terroristiche, ma dalla criminalità
comune» (Dichiarazione di Martino, riportata dal quotidiano
Il Corriere della Sera del 22 agosto).
- - «La situazione
in Iraq è enormemente più tranquilla di quanto
si pensasse» (Dichiarazione rilasciata da Martino e ripresa
da tutti i quotidiani del 13 ottobre).
- Questi morti sono sulla
coscienza di Silvio Berlusconi e di tutto il Consiglio dei Ministri
i quali, nel maggio scorso, calpestando la Costituzione italiana
(come fecero del resto i loro precursori di centro-sinistra nel
1999), decisero di dare manforte agli angloamericani ben sapendo
che si sarebbe trattato di un'illegittima occupazione di tipo
coloniale. Sono infine sulla coscienza del Ministro, del Governo
e dello Stato Maggior dell'esercito i quali, nel loro sterminato
servilismo verso Bush e la sua banda di avventurieri imperialisti,
non solo hanno subordinato il contingente italiano alle direttive
politico-militari degli americani (responsabili di due guerre,
di undici anni di spietato embargo, di un numero sterminato di
vittime irachene), non solo hanno accettato di porre gli italiani
sotto il comando inglese (che gli iracheni ricordano bene in
quanto respinsero già la loro occupazione coloniale a
salatissimo prezzo): essi ha ingannato deliberatamente i tremila
soldati italiani, i loro familiari e l'opinione pubblica parlando
di «missione di peace keeping» mentre quella in Iraq
e' una guerra spietata e totale destinata a finire in un tragico
bagno di sangue. La soluzione e' una sola: ritirare immediatamente
le trupppe alleate d'occupazione e riconsegnare al popolo iracheno
i suoi insindacabili diritti all'autodeterminazione e alla sovranità
nazionale.
- Noi invitiamo tutti i
cittadini italiani ad esprimere la loro protesta consapevole
non solo firmando il nostro Appello (vedi sopra, trad. francese), ma partecipando alla prevista manifestazione
del 13 dicembre a Roma.
- Invece di ammettere le
loro immense responsabilità politiche, gli ipocriti politicanti
del centro-destra, allo scopo di far leva sull'emotività
popolare, suonano le corde ormai pregiudicate del patriottismo
nazionalista e dell'esecrazione, sperando in tal modo di restare
in sella e pulirsi la loro coscienza sporca. In loro soccorso
sono giunti presto, non solo il Presidente della Repubblica (che
si ricorda della guerra di liberazione dal nazismo solo quando
deve officiare le retoriche liturgie istituzionali), ma pure
i capi del centro-sinistra i quali, invece di chiedere la convocazione
strordinaria del Parlamento per ritirare le truppe subito e negare
ogni proroga alla missione italiana, balbettano che dopo la Risoluzione
1511 dell'ONU, questa missione sarebbe «giuridicamente
legittima». Vergogna!
- Scandaloso è infine
che i portavoce del centro-sinistra (Bertinotti compreso !),
nel tentativo di giustificare il loro afflato patriottico e imperialista
con il governo di Berlusconi, accettino proprio il caposaldo
della politica guerra fondaia di Bush: quello per cui la legittima
lotta di liberazione irachena sarebbe «terrorismo»,
mentre i guerriglieri sarebbero dei «criminali di guerra».
- Un ultima esortazione
la rivolgiamo poi ai movimenti per la pace e contro la globalizzazione.
Si parla di una giornata mondiale per la pace per il 20 marzo
prossimo. Non scherziamo per favore! Da qui al 20 marzo tutto
potrebbe essere già accaduto, anche una estensione della
guerra a tutto il Medio Oriente. E' ora che occorre lottare e
protestare, per ritirare subito le truppe d'occupazione, per
la libertà dell'Iraq, per il sostegno alla resistenza
irachena, senza se e senza ma. E' ora che occorre manifestare,
ora che il Parlamento dovrà decidere riguardo alla permanenza
o meno dei miltari italiani. Chi ha sottovalutato la indiscutibile
centralità della battaglia in corso in Iraq, chi ha scelto
altre priorità, ha il tempo per correggere l'errore.
- Fino a prova contraria
la sola proposta in campo è quella della manifestazione
autoconvocata del 13 dicembre a Roma. Noi siamo pronti a trasformarla
in un grande e unitaria giornata nazionale di lotta, non certo
ad annullarla.
- Il Comitato promotore
della Manifestazione del 13 dicembre
- 12/11/03
- Per adesioni indica nome,
cognome e citta' scrivendo a: <[email protected]>
- Per informazioni e adesioni
potete telefonare al NUMERO VERDE: 800 031 533.
- Sito del Comitato promotore
della manifestazione:
- <http://www.iraqlibero.net>
4 - Les
Mystères de New York
|
LES
ALLEMANDS PAS CONS
Le "complot
du 11 septembre" fait recette en Allemagne
- Depuis plusieurs semaines,
une fièvre conspiratrice s'est emparée de l'Allemagne:
les livres consacrés aux théories du complot, à
propos des "secrets du 11 septembre 2001", n'en finissent
pas de figurer en tête des ventes dans les librairies d'outre-Rhin.
- En bonne place sur les
étals depuis sa sortie, au mois d'août, l'ouvrage
de l'ancien ministre social-démocrate du gouvernement
de Helmut Schmidt, Andreas von Bülow, La CIA et le 11 septembre,
se classe quatrième sur la liste des meilleures ventes
établie par l'hebdomadaire Der Spiegel. Dans son essai,
M. von Bülow soupçonne les services secrets américains
et israéliens (Mossad) d'être impliqués dans
les attaques terroristes du 11 septembre 2001 contre New York
et Washington.
- Mathias Bröckers
a, lui, vendu plus de 100.000 exemplaires de Complots, théories
conspiratrices du 11/9, premier livre du genre sur ce thème
et publié outre-Rhin en 2002. Son deuxième opus
est en vente depuis le mois de juillet. Faits, falsifications
et preuves dissimulées du 11/9 pourrait, lui aussi, atteindre
des sommets. Ancien journaliste du quotidien alternatif berlinois
Die Tageszeitung, il soutient que certains pilotes kamikazes
présumés pourraient être encore vivants.
Enfin, Gerhard Wisnewski doute, dans son Opération 11/9.
Attaque sur le globe, qu'un avion se soit écrasé
en Pennsylvanie. En juin, ce journaliste indépendant de
43 ans a même mis sa thèse en images dans une enquête
diffusée sur la chaîne de télévision
régionale WDR (Westdeutscher Rundfunk) à une heure
de grande écoute.
- Tous trois, dans la
droite ligne d'un Thierry Meyssan, l'auteur français qui
avait fait scandale, en 2002, avec son livre L'Effroyable Imposture,
traduit depuis dans plus de 18 langues, soupçonnent les
stratèges de la Maison Blanche d'avoir sacrifié
"deux tours" afin de justifier une politique d'intervention
mondiale au nom de la lutte contre le terrorisme. Tous ces auteurs
se retrouvent pour révéler les "mensonges
des médias et des services secrets" et mettre en
lumière le rôle des services spéciaux au
sein du terrorisme international.
- Traditionnellement,
la théorie du complot est l'une des obsessions majeures
de l'extrême droite, comme le rappelle régulièrement
la presse allemande: un parallèle que réfutent
catégoriquement les trois auteurs. Au cours d'une réunion
publique consacrée au "Terrorisme mis en scène",
qui s'est tenue au début du mois de septembre au Tempodrom,
haut lieu de la scène alternative berlinoise, les organisateurs
ont jugé utile de réaffirmer leurs distances avec
"les milieux de la droite nationale". Lors de cette
conférence, quelque 200 personnes ont entendu Mathias
Bröckers, l'invité vedette, dire notamment que le
11 septembre 2001 et ses suites "ont été le
plus grand lavage de cerveau de tous les temps".
- Dans une minutieuse
enquête de 16 pages, le Spiegel vient de démonter
un à un les principales théories des trois auteurs
à succès. "D'après le courrier des
lecteurs, une majorité nous donne raison et admet que
ces ouvrages comportent des détails peu clairs, mais,
dans le fond, l'impression du complot persiste", admet Gunther
Latsch, l'un des auteurs du dossier. "Il faudrait écrire
au moins 600 pages pour arriver à les convaincre. En Allemagne,
nous avons une incapacité à distinguer le vrai
du faux", poursuit-il en épinglant au passage le
manque de vigilance des maisons d'édition du pays.
- Pourquoi une frange
de la gauche allemande a-t-elle fini par succomber aux charmes
de cette théorie du complot ? Jörg Lau, dans une
analyse au vitriol parue dans Die Zeit, avance que "la présidence
de Bush junior est certainement la période la plus fertile
pour les adeptes de la conspiration depuis la mort de John Fitzgerald
Kennedy".
- D'après un sondage
publié en juillet par l'hebdomadaire, 19 % des Allemands
estiment que le gouvernement américain a commandité
les attentats. Ceux qui voient la main de Washington derrière
les attaques-suicides du 11 septembre 2001 sont plus nombreux
dans l'ancienne RDA (29 %) qu'à l'Ouest (16 %). Toujours
selon l'étude, près de 31 % des Allemands âgés
de moins de 30 ans n'excluent pas l'idée que ces attentats
aient pu être organisés par Washington.
- En toile de fond, Mathias
Bröckers trace, dans son livre, un parallèle entre
les attentats du 11 septembre 2001 et l'incendie, en 1933, du
Reichstag, préparé par Adolf Hitler pour écraser
l'opposition communiste et sociale-démocrate. La comparaison
entre George Bush et Adolf Hitler est d'ailleurs souvent faite
chez les adversaires allemands de la guerre en Irak. Pour être
allée dans ce sens, la ministre sociale-démocrate
de la justice, Herta Daübler-Gmelin, avait dû abandonner
son poste après les élections de septembre 2002.
Des milliers d'opposants à la guerre en Irak avaient cependant
défilé dans tout le pays en proclamant les mêmes
slogans.
- Nicolas Bourcier et
Georges Marion (à Berlin)
- Le Monde, 1er octobre 2003.
Rappelons qu'il est facile de commander
des livres allemands, par exemple sur <amazon.de>
LE
GONE EN PENTE
Voir les réflexions posées
de Jean-Pierre Petit
<http://www.jp-petit.com/Divers/PENTAGATE/Pentagate1.htm>
Détail complémentaire, Petit,
né en 1937, a fait Sup-Aéro, et beaucoup de choses
ensuite, dans les sciences.
UN
OBSERVATEUR
Un microfilm du New York Times
couvrant la période du 10 au 20 septembre 2001 a disparu
de la Bibliothèque Nationale de France. Heureusement on
peut lire électroniquement une bonne base de données
avec recherche par mots clés sur Cd-Rom. Que peut donc
bien entraîner une lecture attentive de ce quotidien de
référence, par exemple du 12 au 15 septembre ? Tout
simplement des doutes sur la version dorénavant officielle
des raisons de la destruction du vol près de Pitttsburgh,
ou celle du crash sur le Pentagone (suivi 15 minutes après
d'une énorme explosion entendue à des miles de distance,
ce que confirment une image de Sipa Press avec une légende
qui ne tient pas debout, <http://www.sipausa.com/911_selected.html>),
ou celle du témoignage de Bar.Olson (puisqu'elle aurait
indiqué la présence de seulement deux pirates) ou
celle du nombre de tours effondrées (peut-être quatre).
Il apparaît encore que dès le soir du 11, les "autorités
fédérales" ont interdit aux compagnies aériennes
de révéler les listes de passagers victimes (NYT,
12/09/2001, p. A16). Cela fait réfléchir...
Les hypothèses sur l'effondrement
du bâtiment 7, rapportées dans un numéro du
29 novembre 2001 laissent supposer quelque chose de spécial
(un certain type de carburant chauffant les pièces à
une température extrêmement chaude).
etc. etc.
AUTOPSIE
Autopsy: No Arabs on Flight 77
By Thomas R. Olmsted, M.D (médecin)
<http://www.sierratimes.com/03/07/02/article_tro.htm>
UN
LECTEUR NOUS ENVOIE CECI (MERCI À LUI)
- - Download this impressive
encyclopedia.
- <http://globalfreepress.com/ewing2001/911_Encyclopedia.pdf>
- They are cautious about
an Israeli involvement, but it seems that it depends on the entries
(look and compare Mossad, Shin Beth, Spy ring, White vans, Urban
Moving, Moving Systems).
- See their specific section :
<http://news.globalfreepress.com/index.pl?section=911>
- Since 911pi.com seems to be (temporally)
down, here are other links to watch the white flash.
<http://perso.wanadoo.fr/ericbart/inv2.html>
(down the page)
<http://www.propagandamatrix.com/150903dvdcensored.html>
<http://new.globalfreepress.com/article.pl?sid=03/09/15/2017250&mode=thread>
- Good site mirrors on <http://911review.org>
DOUTEUSES
CONFESSIONS
- Confessions douteuses
sur le 11 9
-
- Certaines personnes accordent
foi à la version officielle du 11 septembre à partir
des confessions de deux membres supposés d'Al Qaida. Un
livre leur est consacré, co-écrit par un journaliste
d'Al-Jazeera, Masterminds of terror, 2003, par Nick Fielding
et Yosri Fouda. Je n'ai pu le trouver dans une bibliothèque
ou une librairie mais voici un long article reposant sur cette
source dans le Spiegel
- <http://www.spiegel.de/spiegel/english/0,1518,271523,00.html>.
-
- Voyez comme <xymphora.blogspot.com>, tout récemment (17
novembre, 2003), estime qu'une partie de la confession de Ramzi
Binalshibh, au sujet d'Atta lui demandant en Espagne des faux
bijoux pour retourner aux Etats-Unis sous l'apparence d'un riche
Arabe, a pu être ajoutée pour la faire concorder
avec un témoignage ultérieur qui le décrivait
comme un mafieux portant des bijoux, une grosse montre et une
croix (!). Cela n'est pas étonnant lorsque l'on sait comment
les confessions de prisonniers sont extraites et réécrites.
Je trouve également risqué que les comploteurs
aient baptisé leur opération Porsche 911.
- Et je me demande dans
quelle mesure on peut croire que "leurs investigations ont
permis d'apprendre que les portes du cockpit restaient habituellement
ouvertes après le décollage". J'ai lu How
safe are our skies ? de Rodney Wallis, Directeur de la Sécurité
de l'International Air Transport Association, et les USA semblent
être le seul pays au monde où les recommandations
générales -- par la Federal Aviation Administration
-- sont de fermer le cockpit à clef. Cela remonte à
plusieurs années en arrière lorsque des Cubains
voulaient partir des USA. Peut-être que les compagnies
aériennes obéissaient plus ou moins à ces
directives. Mais peut-être qu'elles y obéissaient
toutes. La généralisation d'Atta suggère
qu'aucune d'entre elle n'obéissait.
- Ces confessions peuvent
donc être un mélange de vantardise et d'inventions.
Nous devons nous appuyer sur d'autres indications de l'implication
de pirates. Et curieusement, la seule trace de communication
qui a été transmise provient du vol 93 et suggère
que les pirates n'étaient pas mus par une volonté
destructrice : "United 93: [unintelligible] this is the
captain. We have a bomb on board [unintelligible] - I am going
back to the airport, they have met our demands [unintelligible].
[Signal strength 5, readability 1]" (http://www.thememoryhole.org/911/flight93-air-traffic.htm). Cela pourrait recouper le coup
de fil donné par Lauren Grandcolas depuis cet avion :
" Il y a un petit problème". "Ils sont
gentils".
-
- <http://doutefree.ifrance.com/doutefree/events.html>
VOLS
VOLÉS ?
L'armée a-t-elle requisitionné
les avions des vols 11 et 77 programmés auprès des
compagnies aériennes pour y placer des bombes (rappelons
le flash émanant du vol 11 avant l'explosion dans la tour)
? Il semble que oui car ces vols habituellement programmés
ne l'étaient pas le jour dit comme on peut le constater
en faisant une recherche sur le site du Bureau of Transportation
Statistics.
Faites donc l'expérience.
Les passagers du vol 77 ont pu être
détournés sur le vol 175, partant quinze minutes
plus tard. Ce qui est advenu de ceux du vol 77 supposé
détruit reste alors un mystère. Un de plus...
<http://new.globalfreepress.com/article.pl?sid=03/11/13/0455236&mode=thread>
SALADE
VERTE
Les différentes interventions de
Ginette Skandrani sur Arte et ailleurs, où elle appelait
à rallier le seul point de vue de bon sens pour régler
l'affaire israélo-palestinienne, à savoir l'établissement
d'un Etat démocratique unique en Palestine, fondé
sur des élections générales, y compris des
exilés, ont créé un énorme pataquès
dans le parti des Verts, qu'elle a contribué à créer.
Comme tout ce qui n'est pas sioniste est maintenant qualifié
d'antisémite, elle est abondamment pourvue de cette étiquette
qui perd chaque jour sa charge d'infamie, par l'usage extensif
qui en est fait. Voilà que les Européens en général
sont maintenant qualifiés d'antisémites par les
grincheux porte-parole des génocidaires. A lire sur les
listes des Verts, les mails acrimonieux qui s'échangent
aujourd'hui avec férocité, on ne peut que se boyauter
énormément. Un socialo inconnu s'est même
mis de la partie dans les colonnes du Monde. La procédure
d'expulsion de Skandrani s'est embourbée en route. Celle
qui l'avait lancée, Aurélie Filipetti, qui fait,
comme le dit Garaudy à son procès, "commerce
des ossements de ses ancêtres" (papa ouvrier communiste
italien émigré, c'est du gâteau pour la fifille)
a perdu son poste de "porte-parole" des Verts parisiens.
En fait, il y a une forte résistance devant les initiatives
épuratrices des sionards. On ne peut plus génocider
tranquille dans son coin, c'est désolant.
LES
RÉVISIONNISTES AU TRAVAIL
Supprimer l'histoire
de l'Irak
- D'après un article
du Christian Science Monitor du 4 novembre [2003], les
nouveaux manuels destinés aux enfants irakiens et élaborés
sous contrôle américain éliminent totalement
l'histoire de l'Irak contemporain. D'après l'article,
l'édition impériale de l'histoire de l'Irak "supprime
tout passage considéré comme "discutable",
notamment la guerre du Golfe de 1991, la guerre Iran-Irak, de
même que toute référence aux Israéliens,
aux Américains ou aux Kurdes." Les sanctions de l'ONU
contre l'Irak ont également disparu des manuels.
- Des fonctionnaires américains
et des membres du ministère de l'Education d'occupation
se sont réunis pour effectuer ces révisions au
cours de l'été 2003 dans les locaux de l'UNESCO
et de l'UNICEF. "Des pans entiers de l'histoire du XXe siècle
ont été supprimés", déclare
Bill Evers, un employé du ministère américain
de la Guerre qui a collaboré à la nouvelle édition.
La commission du ministère de l'Education d'occupation
américaine était dirigée par Fouad Hussein,
un émigré irakien qui travaille pour les Américains
en Irak. Il déclare: "Nous avons considéré
tout ce qui était anti-américain comme de la propagande
et nous l'avons supprimé... Parfois, nous avons enlevé
des chapitres entiers."
- L'article, toujours
désireux de respecter la souveraineté nationale
irakienne, décrit l'intervention des ministères
américains dans la censure comme "un rôle limité,
sauf lorsque les choses vont dans un sens qu'ils n'approuvent
pas." Gregg Sullivan, porte-parole du Bureau des affaires
du Proche-Orient au ministère des affaires étrangères
américain, le décrit ainsi: "Nous avons décidé
de nous limiter à un rôle de conseil, mais si quelque
chose de désavantageux pour le peuple irakien apparaît,
nous pèserons davantage."
- The article Turning
the page on Iraq's history, can be found at:
- <http://www.csmonitor.com/2003/1104/p11s01-legn.html>
VUES
DE HAUT
Image Satellite du mur
On voit très nettement que le "rideau
de fer" de Charon ne suit pas du tout la frontière
mais fait des méandres qui isolent les Palestiniens de
leurs terres.
On peut voir le Mur de la Honte juive,
dite par la Schemla, un petite "barrière de sécurité,
qui n'est pas un mur", sur des photos satellite. Très
révélatrices.
<http://www.globalsecurity.org/military/world/israel/fence-imagery.htm>
UN
DUEL SUR AL JAZIRA
CONFESSION D'UNE AUTISTE
- 12 novembre 2003 / 11
h 41
- Un partenariat Proche-Orient.info
- RCJ
- LA CHRONIQUE D'ÉLISABETH
SCHEMLA
- J'ai dit tout à
loisir sur « Al Jazeera » ce que j'avais à
dire sur le sondage Euro Baromètre
- On n'est pas tous les
jours convié à débattre devant 45 millions
de téléspectateurs sur «Al Jazeera»,
la première chaîne arabo-musulmane planétaire,
qui a conquis tout à la fois les foules par son ton et
son look résolument modernes, et Ben Laden grâce
à son audience. Hier soir, pendant une heure et demie,
j'étais donc invitée en direct dans l'émission
phare d'«Al Jazeera», «La direction opposée».
Pour prolonger la publication du sondage Euro Baromètre
de l'Union Européenne, Fayçal Alkasim, l'animateur
vedette venu spécialement du Qatar, avait choisi pour
thème: «Israël, principale menace sur la paix
dans le monde». Lui-même et toute l'équipe
parisienne avaient insisté sur la liberté totale
de propos et d'idées qui est la règle d'or de cette
émission et valent à Alkasim d'être persona
non grata dans six pays arabes. Eh bien, j'en témoigne:
en effet, j'ai pu dire tout à loisir sur «Al Jazeera»
ce que j'avais à dire sur le sujet; nous étions
même aux antipodes de la censure sournoise exercée
par les chaînes de télévision françaises.
- En même temps,
il était particulièrement intéressant de
voir de l'intérieur comment fonctionne une machine de
propagande dont on se plaît à louer le professionnalisme.
Ainsi, la présentation de l'émission, qui sert
généralement à planter un décor politique
et les problématiques, était ici un pamphlet à
la sémantique rebattue, auquel aucun journaliste digne
de ce nom ne peut souscrire. Plus fort encore: il fallait répondre
d'emblée à des questions, sans que le présentateur
ait expliqué au public qui étaient ses invités.
Ainsi, les téléspectateurs ignoraient complètement
que celle à qui j'étais opposée, Ginette
Skandrini [sic] est une verte-brune très proche des révisionnistes
et de l'islamiste Latrèche, caricature de l'alliance entre
deux extrémismes, de fait la meilleure ennemie de ce que
le monde arabo-musulman compte de modernistes et de démocrates.
De même que le public n'était pas averti que je
suis une journaliste, indépendante et engagée à
la fois, pas une militante [menteuse ! ] ni une femme politique.
Le reste à l'avenant. Mais au-delà, tout ceci était
passionnant. Car cette émission permettait de comprendre
comment le monde arabe perçoit les résultats de
ce très contesté sondage européen: une victoire
triomphale sur Israël, qui, le disaient les téléspectateurs,
devrait conduire l'Europe à bien réfléchir
à ses intérêts.
- Elizabeth Schemla, Proche-orient.info
<http://www.proche-orient.info/xjournal_pol_analyse.php3?id_article=18168>
Après ce petit exercice d'égomaniaque
grandiloquente, voici le bon côté des choses:
- DEBAT CONTRADICTOIRE
SUR EL JAZEERA
- Par Ginette
Hess Skandrani
- J'ai participé
hier soir 11 novembre à la fameuse émission "La
direction opposée" sur la chaîne arabe El Jazeera,
animée par le présentateur Fayçal Alkasim,
sur le sondage Euro-Baromètre de la Commission Européenne
désignant par 59% d'Européens de 15 pays, Israël
comme la principale menace pour la paix dans le monde, devant
l'Iran, les Etats-Unis, la Corée du Nord (53%).
- J'ai été
opposée à Mme Schelma [sic] directrice du site
sioniste "Proche-orient.Info" qui critiquait évidemment
ce sondage, essayant de le faire passer pour une réaction
d'antisémitisme chronique. J'ai expliqué pourquoi
ce songage me semblait tout à fait justifié vu
les massacres, les destructions de maisons, les arrachages d'oliviers
et la construction d'un mur que les téléspectateurs
voyaient en direct. Les Européens étaient aussi
conscients qu'Israël était une véritable puissance
nucléaire qui tenait en otage tous les peuples de la région,
contrairement à l'Irak qui ne possédait plus d'armes
de destruction massive depuis la guerre du Golfe.
- Mme Schemla a commencé
par m'insulter en me traitant de femme politique d'extrême
droite, d'amie des islamistes et d'antisémite, comme elle
a l'habitude de le faire sur son site.
- Je lui ai fait remarquer
que dès que quelqu'un critiquait Israël il était
forcément antisémite pour elle. Je reconnaissais
qu'elle était sioniste et une des porte-parole d'Israël
et qu'elle avait le mérite de l'annoncer. Je ne l'ai pas
agressée, j'ai juste lancé le débat sur
la décolonisation, sur un seul Etat pour tous, multiculturel
et pluriel, sur toute la terre de Palestine, où tous ceux
qui aiment cette terre pourront vivre ensemble et évidemment
pour le retour de tous les réfugiés.
- J'ai essayé calmement
de lui expliquer que tout avait été essayé:
la déportation, les massacres, les destructions et que
les Palestiniens résistaient toujours 55 ans plus tard
et qu'ils continueront à résister jusqu'à
qu'ils recouvrent tous leurs droits.
- Elle a essayé
de me faire dire que je soutenais les attentats de Hamas et du
Jihad. Je lui ai expliqué que personne ne pouvait soutenir
ces attentats, mais que je considérais que c'était
de la résistance à l'occupation et que mon père
avait réagi d'une manière tout aussi dure à
l'occupation nazie. J'étais tout à fait d'accord
sur le génocide qu'avaient subi les Juifs ainsi que les
Tziganes sous le nazime et rajouté que je considère
que les victimes de génocide sont aujourd'hui palestiniennes.
- J'ai aussi souligné
que j'approuvais le renforcement des relations entre les Européens
et le Monde arabe demandés par 86% d'Européens
dans ce même sondage. Mme Schemla a également été
défavorable à ce sondage à cause de la politique
des pays arabes et de la présence des islamistes.
- Elle a été
horrifiée, que je puisse appeler au dialogue, y compris
avec ceux qu'on dénomme trop facilement des islamistes
et qui ne sont souvent que des exclus d'un système.
- Paris, 12 novembre 2003
LE DÉBAT EN DIRECT
- 17 novembre 2003
- Le débat intégral
sur Al-Jazeera entre Ginette Skandrani, l'amie des islamistes
et des révisionnistes, et Élisabeth Schemla
- Par Élisabeth
Schemla [email protected]
- Mardi 11 novembre, l'émission-phare
de la chaîne arabe Al-Jazeera était consacrée
à un débat sur les résultats du sondage
européen, Eurobaromètre, consacrant Israël
comme le pays le plus menaçant pour la paix dans le monde.
Face à face d'une heure et demie auquel j'ai été
conviée pour porter la contradiction à Ginette
Skandrani, dont on connaît les positions extrémistes.
- Cette proposition soulevait
un seul problème à mes yeux: même de faible
envergure, Skandrani est une militante politique sur laquelle
proche-orient.info a déjà publié quelques
reportages éloquents , tandis que je suis une journaliste
indépendante qui a toujours refusé toutes les mises
en carte et toutes les inféodations, ce qui n'empêche
nullement des engagements, comme en ont tous mes confrères
d'ailleurs. [Elle évite de nous dire lesquels...
c'est une sioniste honteuse. ] Or, la confusion des genres
n'est pas saine.
- Pourtant, j'ai accepté
sans beaucoup hésiter la proposition d'Al Jazeera parce
qu'elle fournissait l'occasion rare de faire entendre un autre
point de vue, professionnel aussi, à 45 millions de téléspectateurs
qui ne sont jamais confrontés au journalisme [juif
] et au questionnement [juif ], mais subissent
une propagande permanente qui ne laisse la place qu'aux passions,
aux émotions et, la plupart du temps, à la désinformation
[c'est-à-dire l'information non-juive ]
la plus grave pour l'avenir de la paix, précisément.
J'ai toujours considéré également que déserter
le débat, du moment que la liberté de parole est
respectée, c'est se marginaliser, s'interdire de développer
des arguments auxquels on prétend croire cependant. Enfin,
il était intéressant de démonter la rhétorique
sloganesque de Ginette Skandrani, qui a tenu à se faire
appeler de son autre nom, Hess, et qui arborait bravement un
foulard palestinien marqué d'une carte de la Palestine
d'où Israël avait disparu sans doute au profit de
cet Etat binational dont l'invocation revient à la mode
chez les antisionistes et antisémites de tous poils et
de toutes barbes.
- Une fois l'émission
achevée qui démontre, comme on le verra, de quoi
est faite une chaîne de télévision arabe
qui passe pour professionnelle -, j'ai souhaité que les
lectrices et lecteurs de proche-orient.info soient informés
intégralement de ce qui s'y est dit. Il faut savoir de
l'intérieur combien de contre-vérités et
souvent de monstruosités intellectuelles sont proférées
sur un media comme celui-ci. Al-jazeera nous a spontanément
procuré un enregistrement, et je l'en remercie. Nos traducteurs
se sont aussitôt mis au travail pour restituer fidèlement
les propos et les questions de l'animateur qui, eux, étaient
en arabe et dont la traduction française n'était
pas restituée en direct de façon satisfaisante.
Le texte et la voix off que vous entendrez sont donc de la rédaction
de proche-orient.info. A vous de juger.
- Ecouter en streaming
avec Windows Media Player Ecouter en streaming avec Real Player
- - Première partie:
- <rtsp://stream1.ipercast.net/proche-orient.info/AlJaz/AlJaz1.rm>
- Enuite AlJaz2 et AlJaz3.
Très instructif en effet. Cette
bonne femme n'imagine pas à quel point elle porte atteinte
aux intérêts du sionisme...
On retiendra quelques points. Elle parle
de "deux nationalismes légitimes". Est-ce que
le nationalisme chinois, qui est légitime en Chine, l'est
aussi au Tibet, un pays qui a toujours été indépendant
et extérieur à l'empire chinois ? Le nationalisme
des autochtones palestiniens est parfaitement légitime.
Celui des Russes et Polonais qui ont prétendu s'installer
en Palestine par la force, sans y être invités et
admis est une fraude colonialiste. D'ailleurs, Mme Schemla (de
gauche) prône l'apartheid: un stricte séparation
entre les torchons et les serviettes. Belle mentalité !
Rappelons à tout hasard que l'apartheid a duré une
quarantaine d'années. Ce n'est pas une solution d'avenir.
Mme Schemla a mauvaise vue. Elle ne voit
pas que les Israéliens pratiquent "la déportation
et le massacre". Elle devrait se renseigner. Le plus comique,
c'est quand elle affirme "ne pas savoir" si Israël
possède des armes nucléaires. Faut sortir, Zaza,
faut sortir...
CES
JUIFS QU'IL FAUT FUSILLER DANS LE DOS
Les traîtres
juifs d'Alexandre Adler
- L'éditorialiste
du Figaro, collaborateur du site Internet <Proche-orient.info> et conseiller du président
du CRIF a tenu des propos très choquants en parlant de
"traîtres juifs" pour désigner des personnalités
d'origine juive s'opposant à la politique du gouvernement
Sharon en Palestine.
- Le 13 octobre, dans
un entretien avec Elisabeth Schemla diffusé sur le site
Internet proche-orient.info, Alexandre Adler a déclaré:
«Au fond, Tarik Ramadan, il n'est ni affreux, ni sympathique.
Je suis beaucoup plus choqué par des traîtres juifs
comme les Brauman et autres. Alors évidemment, Monsieur
Mermet, le journaliste brejnievien, monsieur Langlois, le chef
de Politis, quelques autres, ils savent dire les choses autrement.
Et c'est comme ça qu'on peut pas les coincer ceux-là.
Ces gens là me semblent infiniment plus méprisables,
infiniment plus répugnants.»
- En quoi ces propos diffèrent-ils
réellement des sites Internet d'extrême-droite où
l'on pouvait trouver des listes de juifs "traîtres"
pour leur engagement dans le conflit israélo-palestinien
?
- 11 Novembre 2003
NN
@*@*@ Une
organisation non-gouvernementale allemande vouée à
l'abolition des armres atomiques
<www.gaaa.org>
@*@*@
Charmants Balkans: photos de Serbes décapités par
des Albanais du Kosovo:
<http://www.kosovo.com/erpkim04nov03.html>
@*@*@ Une
fripouille de bas étage au service de la propagande sioniste;
Le 08/11/2003 -- Ouverture officielle
du site d'Alexandre Del Valle.
<http://www.alexandredelvalle.com>
Il a même trouvé un Arabe
de service (Mouloud, il y a de la concurrence) pour cosigner ses
déblatérages. Quand ce type et ses semblables auront
réussi à susciter un désir d'inimitié
et de revanche chez les cinq millions de musulmans qui habitent
la France, on sera au bord de la guerre civile. Et ces minables
salopards, eux, foutront le camp aux Etats-Unis, si les Etats-Unis
existent encore.
@*@*@
L'affaire Indymedia. On leur reproche de laisser s'exprimer des
idées très incorrectes. Voir le communiqué
et les commentaires sur:
<http://paris.indymedia.org/article.php3?id_article=9554>
@*@*@
Petit message: «Elle
tarde à arriver la Gazette de novembre et le manque se
fait ressentir. Bon courage et mille fois merci pour tous les
travaux réalisés à ce jour.»
Antar
Salut à toi !
@*@*@
Débat avec Tariq Ramadan, organisé par le bouffon
Daniel Mermet, pour l'émision "Là-bas si j'y
suis" au Forum Social Européen:
Ecouter l'émission du vendredi
14 novembre 2003 L'intégration en Europe. En direct du
FSE, à La Villette, sous le chapiteau de la confédération
paysanne, avec José Bové (porte-parole de la Confédération
Paysanne), Annick Coupé (porte-parole de l'Union syndicale
G 10 solidaires), Tariq Ramadan (professeur de Philosophie, Islamologue),
Denis Sieffert (journaliste à Politis), Daniel Bensaïd
(philosophe et enseignant à l'université Paris VIII),
Omeya Seddik (MIB. Mouvement de l'Immigration et des Banlieues).
Et Michelle de Seine (?) d'ATTAC, Michel Warschavski, ex-trotzkyste
et diffident israélien, Lalla Shalal (?) qui roule les
"r" à la libanaise.
<http://lbsjs.free.fr/>
Il y avait au moins deux révisionnistes
cachés à cette tribune, et peut-être plus.
Le lecteur devinera par lui même. Le révisonnisme
marrane est un phénomène qui devient de plus en
plus répandu.
Ecouter aussi l'émission du mardi
1er avril 2003: La Mauvaise conscience d'Israël: entretien
avec le professeur Leibovitz, intellectuel iraélien (rediffusion
du 6 novembre 1995). Depuis décédé. Il est
le premier à avoir mis au point la formule: "nazisme
sioniste".
@*@*@
We pray for an end
to bloodshed, an end to the suffering of our Palestinian brethren
and all innocent people worldwide. We are waiting for the annulment
of Zionism and the peaceful dismantling of the Zionist regime,
and would welcome the opportunity to dwell in peace in the holy
land under a rule entirely in accordance with Palestinian aspirations.
Zionism is not Judaism
- Zionists do not represent the Jews
Neturei Karta
Visit our web site at Neturei Karta USA
<http://www.nkusa.org>www.nkusa.org>
@*@*@
Le Grand Jeu est de retour. La détérioration de
la situation de l'armée coloniale en Afghanistan, par un
journaliste pakistanais, qui n'a qu'à se pencher par sa
fenêtre pour voir ce qui se passe: Pak Tribune, du
22 novembre 2003:
<http://www.paktribune.com/news/index.php?id=45642>
@*@*@
Nettoyage ethnique:
- Zionist War Crimes:
The Case for the Prosecution (english) Mark Farrell, Sat Jun
28 '03
- address: P.O. Box 141243;
Cincinnati, OH 45250-1243 [email protected] article#329341
- This is a startling
exposé of the Zionists' long-held ethnic cleansing policy,
in which Palestinians suffer for the simple fact they're not
Jewish. These 20 or so video clips (1 min., 45 sec. in length)
are taken from the 1-hour, full-length video "Zionist War
Crimes: The Case for the Prosecution," and reveal the brutal
nature of the Zionists, displaying their wicked, hateful nature
for the world to see. Smaller formats in Windows Media Player
and Real Player have also been posted.
- Download attached file:
zwc-mmpd-medi.wmv (mimetype: video/x-ms-wmv )
<http://www.indymedia.org/front.php3?article_id=329341&group=webcast>
@*@*@
Toutes sortes de liens avec la question palestinienne:
<http://freepalestine.com/links.htm>
@*@*@ Le
discours du premier ministre malaysien, le Dr Mahathir, qui a
envoyé des ondes gamma dans l'esprit étriqué
des politiciens d'Europe: il a dit ce que tout le monde sait et
s'empêche rigoureusement de dire:
<http://www.bernama.com/oicsummit/speechr.php?id=35&cat=BI>
+++++++++++++++++++++++
@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@
+++++++++++++++++++++++++++++
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la protection de l'article 19 de la Déclaration des Droits
de l'homme, qui stipule:
ARTICLE 19
<Tout individu a droit à la liberté d'opinion
et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être
inquiété pour ses opinions et celui de chercher,
de recevoir et de répandre, sans considération de
frontière, les informations et les idées par quelque
moyen d'expression que ce soit>
Déclaration internationale des droits de l'homme,
adoptée par l'Assemblée générale de
l'ONU à Paris, le 10 décembre 1948.