AAARGH
Il est impératif d'entretenir la mémoire, et la France s'y emploiera
en veillant à adapter sa législation pour combattre le négationnisme.
Jak Chirak. Libération, 27 janvier 2005
Est-il possible selon vous que la majorité
d’une population croit au négationnisme? Merci.
Je ne crois pas. Ou alors il faudrait penser que la majorité
est composée d’imbéciles et je ne vais pas jusque là.
Pierre Vidal-Naquet, forum du NO, 22 01 05
"Même dans l'œuvre d'un historien et, naturellement,
dans sa vie, il y a une part d'irrationnel."
PVN Qui sont les assassins de la mémoire.
Communiqué de l'AAARGH 9 mars 2005
POURQUOI CENSURER?
Un groupement de huit associations, plus ou moins confessionnelles, qui ne repréentent qu'elles-mêmes, vont réclamer en justice la censure d'un site révisionniste sur Internet, celui de l'AAARGH en ligne depuis octobre 1996.
(Voir communiqué AFP du 8 mars 2005)
Une loi nouvelle permettrait de pratiquer cette censure par l'intermédiaire d'un filtre dont pourraient se munir les fournisseurs d'accès à Internet, ou FAI.
Toutes les déclarations universelles portant sur les droits de l'homme mentionnent explicitement la liberté de penser et de communiquer et condamnent les censures organisées. Dans le droit fil de cette revendication de liberté de penser et de s'exprimer, nous avons condamné toutes les lois qui, depuis 1990, en France, portent gravement atteinte à ces libertés fondamentales, que nous entendons exercer malgré les tentatives d'étouffement. Le site de l'AAARGH n'a jamais été jugé et n'a même pas été attrait en justice, en dépit du fait qu'il dispose d'une adresse postale (POBox 81475 Chicago IL 60681-0475, USA). Les lois qui organisent la répression de la pensée prévoient de condamner le contenu d'abord, le véhicule ensuite. Or l'actuelle opération essaie de faire l'inverse. Elle demande à un tribunal d'interdire la diffusion d'un site dont il ne sait rien. Les FAI et le monde de l'informatique, particulièrement attachés à la liberté élargie donnée par le développement de l'internet, ont déjà eu l'occasion de repousser les tentatives de ces mêmes organisations, pour censurer l'internet à leur guise.
En réalité, il s'agit d'un opération politique. Les promoteurs de cette censure veulent protéger la politique d'expansion et de violence pratiquée par Israël pour se maintenir en Palestine, malgré le refus unanime des populations locales, et les critiques qui montent dans l'opinion internationale. Pendant longtemps, les Nations Unies ont considéré que le sionisme était un racisme. Le site de l'AAARGH est engagé dans la lutte contre ce racisme et sa politique de génocide, et les travestissements de l'histoire qu'ils impliquent. Ceux qui soutiennent cette politique et applaudissent à ses massacres ne peuvent se prévaloir d'aucune supériorité morale. Ils ont toujours refusé la discussion et tout le monde sait pourquoi. Ils peuvent recourir à des astuces de procédure. Ils ne nous feront pas taire.
L'équipe de l'AAARGH
AVIS AU LECTEUR: Devant l'abondance des articles et des remous provoqués par cette offensive qui vise ni plus ni moins à supprimer le site de l'AAARGH, nous tiendrons chronique des événements à la page Control-Net sur le site. Elle sera mise à jour en fonction de l'actualité.
AAARGH: décryptage d'une revue online négationniste
par Jean-Yves Camus
NAUSÉABOND. Huit associations ( dont J'Accuse, l'UEJF, le MRAP, SOS-Racisme, le Consistoire Central et l'Association des déportés d'Auschwitz, la ligue des droits de l'homme ) ont assigné en justice par voie de référé les hébergeurs américains et les principaux fournisseurs d'accès français du site AAARGH. La première audience a eu lieu lundi 14 mars, au tribunal correctionnel de Paris.
AAARGH, sigle qui signifie Association des Anciens Amateurs de Récits de Guerres et d'Holocaustes, met en ligne plusieurs sites internet en diverses langues, en premier lieu en français. En consultant l'adresse: < http://www.geocities.com/ilrestodelsiclo> on peut ainsi trouver la «liste des publications mensuelles de l'AAARGH» et celle en italien titrée Il Resto del siclo. Laquelle déclare être vouée à «la crise du colonialisme au Moyen-Orient et la question du révisionnisme historique» ainsi qu'aux «guerres mondiales, les guerres coloniales d'aujourd'hui, les guerres futures». C'est le négationniste français Serge Thion qui est le principal responsable de AAARGH et de «Resto del Siclo» dans lequel on trouve en outre la signature de Robert Faurisson.
L'analyse des numéros du «Resto del Siclo» de l'année 2004 fait clairement apparaître un élément qui n'a pas suffisamment été mis en relief à propos de la version française de AAARGH: cette revue officie comme un carrefour des extrémisme. Extrémisme de l'ultra-gauche don S. Thion, venu du mouvement «conseilliste» La Vieille Taupe, est issu; extrémisme de droite dans sa version néo-nazie ou fasciste non repentie; extrémisme islamiste enfin.
A l'ultra-gauche, c'est principalement le Camp Anti-Impérialiste qui s'exprime dans «Il resto del siclo», à travers son animateur principal, l'ancien membre du groupe maoïste Potere Operaio, Moreno Pasquinelli. Plusieurs cadres de ce mouvement ont été arrêtés par la police italienne le 1er avril 2004 dans le cadre d'une enquête sur les réseaux en Europe du mouvement terroriste turc DHKC. Le Camp Anti-Impérialiste, qui possède un site web en français
(<http://www.antiimprialista.com/fr/>), met en ligne les communiqués de l'Armée Islamique en Irak et prend la défense de l'Alliance Patriotique Irakienne, un groupe de résistance issu de la famille communiste.
A l'extrême-droite, la revue a donné la parole au Comité Mahler, fondé autour de l'Allemand Horst Malher, avocat de la bande à Baader dans les années 70, devenu par la suite un des théoriciens du parti néo-nazi NPD et de l'anti-sionisme-antisémitisme radical. Les ultras du néo-fascisme italien, comme Ugo Gaudenzi, Claudio Mutti et Carlo Mattogno, s'y expriment régulièrement.
Enfin, «Il resto del siclo» a publié un texte titré «Paragonare il sionismo al nazismo è offendere il nazismo» ( «Comparer le sionisme au nazisme, c'est offenser le nazisme»), écrit par feu le dirigeant du Hamas, Abdel-Aziz al-Rantissi. D'autres articles d'auteurs arabes non islamistes ont été repris, notamment du négationniste jordanien Ibrahim Alloush.
Comme sur à peu près tous les sites antisémites, de nombreux textes d'Israël Shamir sont également en ligne.
En plus de la jonction des extrêmes qui s'opère ici au nom de l'antisémitisme, la publication-sœur de AAARGH en italien consacre nombre d'articles à la guerre en Irak pour glorifier la lutte armée contre les Etats-Unis et leurs alliés. C'est donc aussi par la critique radicale de l'impérialisme américain et de la guerre en Irak que le négationnisme cherche à rebondir en se trouvant de «nouveau compagnons de route».
Actualité juive, n° 882 du 17 mars 2005.
On vient d'assister à la mi-mars à un époustouflant tour de magie. Deux historiens allemands, dont le pedigree révèle une affligeante médiocrité, publient un livre qui s'appelle Le Dossier Hitler, qui aurait été fabriqué en 1949 pour un seul lecteur: Joseph Staline, curieux de tout savoir de son rival abattu. L'ouvrage s'appuie principalement sur les propos tenus par deux valets de chambre de Hitler, Otto Günsche et Heinz Linge, alors détenus à Moscou. Ce document, inconnu, vient d'être trouvé à Moscou par l'un de ces deux chercheurs allemands, membre de l'Institut d'histoire contemporaine de Munich. Les auteurs s'appellent Henrik Eberle et Matthias Uhl. Paru chez Gustav Lübbe Verlag, Das Buch Hitler fait 672 pages, coûte 25 euros et utilise les traductions de Helmut Ettinger.
Au cours d'entretiens donnés à la presse, et en particulier à Reuters le 18 mars, M. Uhl a indiqué que l'on trouvait dans ce livre les preuves les plus formelles, connues à ce jour, de l'engagement personnel du Führer dans la "Solution Finale". Hitler aurait examiné de près les plans des installations de gazage et aurait donné des consignes pour leur financement et l'accélération des travaux de construction. Il aurait aussi, plus tard, vivement encouragé la construction de "camions à gaz" et leur envoi sur le front russe, où pendant la retraite, ils devaient exterminer juifs et partisans. Matthias Uhl en conclut que l'on tient les meilleures preuves de l'extermination. Il cherche par là à répondre aux critiques révisionnistes qui taraudent l'établissement des historiens allemands et leur donne le tournis, qui est, comme on le sait, une maladie fatale.
Le seul petit inconvénient de cette charmante histoire et que tout y est faux. Les malheureux majordomes allemands ont subi les tortures des spécialistes du NKVD, l'ancêtre du KGB, et après de longues années de prison, ils sont rentrés en Allemagne où ils se sont bien gardés de proférer de telles inepties. Ils ont été interrogés à maintes reprises et sont parfaitement connus dans l'historiographie de qualité fort inégale qui concerne le sujet "Hitler, sa vie, sa mort". Prendre des propos arrachés sous la torture pour des "preuves" témoigne soit d'une crédulité qui passe les bornes, soit d'une cynique façon de prendre les lecteurs pour des imbéciles. Ou alors il prend ses désirs pour des réalités. Nous soulignons ses propos donnés à Reuters le 22 mars. Les propos des deux Allemands ne peuvent être que nuls et non avenus. Et les preuves du sieur Matthias Uhl ne valent guère que du pipi de chat.
Mais le plus étonnant est de voir un historien allemand victime des auteurs du rapport du NKVD rédigé en 1949, époque où la propagande soviétique battait son plein. Elle avait abandonné les élucubrations des Polevoi sur les hauts-fourneaux et les tapis roulants, pour ne garder que cette invention sublime, la chambre à gaz. Les sbires de la Lioubianka avaient tous les moyens de faire signer des aveux sur les chambres à gaz à n'importe qui. On a donc affaire à un aspect criant d'un opération de propagande soviétique.
La dépêche nous dit qu’Uhl a "trouvé" ce document caché et qu'il le publie avec un "expert du nazisme", Eberle, dont la biographie sur le site de l'université de Halle précise qu'il travaille à une thèse sur l'histoire de l'analyse microscopique en République démocratique allemande. Il n'est pas plus spécialiste du nazime que de la période Song !
http://www.geschichte.uni-halle.de/personen/eberle.htm
En second lieu, la prétendue découverte n'est aucunement une découverte. David Irving, dès qu'il a eu vent des affirmations fantaisistes de M. Uhl, a fait savoir qu'il connaissait très bien ce document, qu'il l'avait obtenu à Moscou dans les années 60, qu'il avait mis une photocopie dans les papiers qu'il avait déposés à Munich, justement à l'Institut d'Histoire contemporaine. La boucle était bouclée !
http://www.fpp.co.uk/docs/Irving/RadDi/2005/140305.html
C'est ainsi que l'on déconsidère gravement cet Institut qui a été déjà soumis à des attaques vicieuses, ces temps derniers.
Toute cette histoire éclate comme un baudruche si on écoute ce qu'en disent les Russes, et en particulier les historiens sérieux qui ne manquent pas sur le pavé de Moscou.
Nous avons traduit un long passage d'une série d'entretiens passés à Radio-Svoboda, à Moscou, propos qu'on peut lire sur le Net:
Radio Svoboda (héraut de la perestroïka)
18 mars 2005. Émission « L’époque et le monde ».
[…]
Henrik Eberle : […] Le document que nous publions présente quelques nouveaux faits et suscite de nouvelles interprétations. Dans l’ensemble, il complète les biographies de Hitler rédigées par les chercheurs, mais de plus, il contient de nouvelles précisions étonnantes.
Vladimir Tolz (Radio Svoboda) : Quelles sont les nouvelles précisions étonnantes dont parle Heinrich Eberle ?
Henrik Eberle : L’une des plus claires est que Hitler lui-même a pris une part active à la création des chambres à gaz. Jusqu’alors on ne savait pas que Hitler lui-même s’était intéressé en détail aux détails de l’extermination des juifs [sic]. Le livre rapporte une discussion qui a eu lieu dans la résidence de Hitler, entre Keitel, Himmler, Hitler et le chef de la police, le Gruppen-führer SS Henike, qui décrit les expériences concrètes avec des chambres à gaz mobiles, les « destructeurs d’âme ». Himmler est très critique sur cette façon d’exterminer les gens. Pour finir, Hitler qui avait déjà, ressort-il, étudié plusieurs projets, donne l’ordre de fournir à l’ingénieur d’Eisenach chargé de la construction des chambres à gaz toute l’aide nécessaire et de mettre à sa disposition les meilleures ressources d’ingénierie. […]
Conclusion : chaque lecteur trouvera dans le livre des informations importantes et inattendues, qui précisent et modifient l’idée qu’il se faisait de Hitler.
Vladimir Tolz (Radio Svoboda) : Iouri Wexler a raconté la présentation du livre à Berlin. En l’écoutant, puis en lisant attentivement les commentaires de l’éditeur du dernier livre en date sur Hitler, j’ai eu le sentiment entêtant que j’avais déjà lu quelque part ces prétendues déclarations inconnues des Obersturmbannführer SS Günsche et Linge. Finalement, je me suis souvenu qu’il y a trois ans, j’avais fait une émission à propos des recherches encore inédites d’un historien russe, Vladimir Kozlov, portant sur l’Affaire « Mythe », c’est-à-dire l’opération montée par les services secrets soviétiques pour retrouver le cadavre de Hitler. Cette « affaire » a produit six volumes, qui ont été déposés il y a longtemps aux Archives nationales de la Fédération de Russie, et pas du tout dans les Archives du président, et pas davantage dans des « archives obscures », mais dans la catégorie « Spéciale » (qui renferme des documents de grande valeur) et les déclarations de Günsche et de Linge constituent un tome entier de l’affaire. A vrai dire, elles n’ont pas été réunies pour Staline mais pour Béria, qui était le grand concurrent d’Abakum (ministre de la sécurité nationale, ancien chef du Smerch) dans la recherche du cadavre de Hitler. Qu’est-ce que c’est que cette histoire? Je pose la question à Vladimir Aleksandrovitch Kozlov, directeur-adjoint des Archives nationales de la Fédération de Russie.
Vladimir Kozlov : Il est difficile d’aborder ce sujet puisque je n’ai pas vu le livre. Néanmoins, j’ai de fortes raisons de penser qu’il s’agit d’un ouvrage dont l’auteur, à mon avis, n’est ni Günsche ni Linge, mais plus vraisemblablement le colonel Parparov, qui a travaillé avec eux dans un centre des services secrets des environs de Moscou. Ce livre s’appelait « A propos de Hitler », c’est le titre que lui avait donné Parparov. A mon avis, il ne contient pas du tout de textes authentiques de Günsche ou de Linge, d’autant plus que ces hommes ont traité eux-mêmes le sujet après leur retour en Allemagne (le dernier est mort il y a très peu de temps). Je ne suis pas sûr du tout qu’ils se réjouiraient de la publication de ce livre. [Irving avait fait part à Günsche, dans les années 60, de l'existence de ce manuscrit à Moscou, et ce dernier en avait été fort mécontent.]
La thèse selon laquelle ce livre aurait été destiné à un lecteur unique, Staline, ou même qu’il en aurait pratiquement lui-même demandé la rédaction, est complètement infirmée par le contenu de l’affaire « Mythe » ; il me semble même certain ou presque que le livre n’a jamais été envoyé à Staline ou que s’il l’a été, il n’est en fait jamais parvenu jusqu’à lui.
Le destin du livre est désastreux. Il était destiné à la publication de masse, à une époque où déferlait une vague de publications de souvenirs sur Hitler. Ensuite, nos services secrets ont voulu à nouveau le publier, ils l’ont envoyé à Khrouchtchev, au procureur général. D’après ce que m’a dit Lev Aleksandrovitch Bezymenski, qui en a publié des passages dans son propre livre, le manuscrit a abouti, vers le milieu des années soixante, chez Simonov, qui l’a lui-même montré à Bezymenski[1]. [C'est ce même Bezymenski qui l'a passé à Irving à une époque où Matthias Uhl n'était sans doute pas né.]
Bref, ce livre ne contient rien de particulièrement intéressant, et la place réelle de ce document, de ce prétendu livre de Günsche et de Linge sur Hitler, est dans l’affaire « Mythe », dont il constitue un des six tomes. Il est en quelque sorte la conclusion de cette recherche, ensuite on a clos l’affaire et on a déposé les volumes aux archives, y compris l’ouvrage « A propos de Hitler ». Il me semble qu’il ne contient rien de nouveau sur Hitler, mais je ne suis pas spécialiste de Hitler.
Vladimir Tolz : Vladimir Aleksandrovitch, il y a déjà un moment, j’ai lu quelque part que vous prépariez une édition anglaise de votre livre sur l’affaire « Mythe », une traduction de votre livre en russe. En ce moment, tout ce qui a trait à Hitler fait recette sur le marché. Où en est cette édition anglaise ? et ce livre allemand ne risque-t-il pas de lui faire de l’ombre, puisque les éditeurs, d’après ce qu’ils ont dit à la conférence de presse, projettent de le traduire en anglais ?
Vladimir Kozlov : Il y a longtemps que je n’ai plus d’illusion sur les succès commerciaux de la littérature historique professionnelle. Mon malheureux travail ne risque rien face à cette vaste opération commerciale allemande, annoncée de puis longtemps. Le vrai problème, c’est que mon livre ne présente pas les garanties de vente suffisante pour qu’on l’imprime, alors qu’il est déjà entièrement traduit et à moitié prêt à imprimer. Mais je suis content d’avoir pu le publier en russe, parce cette histoire ne concerne pas du tout Hitler mais nos services secrets. C’est un épisode très intéressant de leur histoire, ou, comme vous l’avez dit un jour, Vladimir, « une petite aquarelle »…
Le livre de Kozlov est : Vladimir Alexksandrovitch Kozlov, Où est Hitler ? Nouvelle enquête du NKVD et du ministère de l’Intérieur de l’Union soviétique sur les circonstances de la disparition d’Adolphe Hitler (1945-1949), Moscou, 2003
Voir le compte-rendu naïf et crédule dans la Stampa (Marina Verda): La Stampa du 16 mars 2005, p. 27, http://www.lastampa.it
Voici le commentaire d'un homme expérimenté:
David Irving comments::
EACH time I read that fresh "concrete evidence" of Adolf Hitler's involvement in the massacre of the Jews has been found, I wait for the inevitable follow up: such evidence has "not been found before."
It comes along as sure as night follows day. Each fresh "concrete discovery" thus discredits and invalidates the previous one, and this one too will eventually be discredited, -- not least because we are not shown the original German text of the statements by Günsche and Linge. But it all goes down very well with the corrupt media world, with you-know-whom, and with the present German regime. No real risk is incurred by any modern German historian in saying these things. And so they get said. Ad nauseam. Ad infinitum. And we get no wiser.
When I first received -- from my friend Lev Bezymenski in Moscow -- parts of the Russian text of this Stalin Hitler-book I put them in writing (translated back into German) to both Linge and Günsche; I also interviewed Günsche closely on Hitler's knowledge of the massacres. His statements to me were negative -- Hitler had known nothing, had not been involved, there had never been any discussion of this sort of thing at Hitler's headquarters. But then of course I did not beat and torture him, I merely questioned him as any real historian should. I am surprised and sorry that Matthias Uhl, who is a conformist historian at the Institut für Zeitgeschichte, does not concede, however grudgingly, that I first used this Russian manuscript in the 1960s. My correspondence with Günsche and Linge about its content is in the Sammlung Irving in the IfZ archives. Surely he looked?
http://www.fpp.co.uk/Hitler/docs/Stalin_Buch/Guensche_on_gasvans.html
Hitler was personally behind Holocaust, book says
Tue Mar 22, 2005 12:59 PM ET
By Erik Kirschbaum
BERLIN (Reuters) - Concrete evidence that Adolf Hitler was personally involved in the details of planning the Holocaust has been published in a new German book based on Soviet interrogations of two of the Nazi leader's closest aides.
Matthias Uhl, a Berlin historian who found a secret biography of the Nazi leader in Moscow commissioned by Josef Stalin, said on Tuesday such tangible proof of Hitler's role in the Holocaust that killed six million had not been found before.
"It was always assumed Hitler was involved in the Holocaust planning despite a lack of corresponding documents," Uhl told Reuters after the publication his 672-page "Das Buch Hitler" (The Hitler Book) based on a 413-page original for Stalin. "This shows for the first time that Hitler was intimately involved," he added.
"The Hitler Book" was first presented to the Soviet dictator in December, 1949, in a limited edition of one. Uhl found it buried in a Soviet archive last summer and with the help of a Nazi expert, Henrik Eberle, published the book on Monday. […]
"Hitler showed personal interest in the development of the gas chambers," the book said. "He studied the development of the project that (SS leader Heinrich) Himmler presented him. Hitler ordered full support for engineers building the gas chambers."
[…] "Hitler told Himmler to use more trucks with mobile gas chambers so that munition needed for the troops wouldn't be wasted on shooting Russian (prisoners)," the book reads.
"Himmler reported that the mobile gas chambers were working. He laughed cynically when he said that this method of murder is 'more considerate' and 'quieter' than shooting them," it adds.
© Reuters 2005. All Rights Reserved.
http://www.reuters.com/newsArticle.jhtml?type=topNews&storyID=7974857
Pour les lecteurs qui voudraient se divertir sur ces histoires plus rocambolesques les unes que les autres, conseillons les livres de Lev Bezymenski, expression des organes soviétiques
The Death of Adolf Hitler : Unknown Documents from Soviet Archives, (Harcourt, Brace, and World, Inc., 1968).
Voir l'étude de Paul-Eric Blanrue: ïPour le FBI, Hitler était vivant jusqu'en… 1956
http://www.blanrue.com/hitler.html
The identification of Hitler's Head (Hitler's Skull & Teeth) A Movie for national Geographic TV's Riddles of the Death Series, de Mark Benecke
http://www.benecke.com/hitler_head.html
Et le texte, vieux de 10 ans de Serge Thion :
Hitler était-il combustible ?
Serge Thion
Le Spiegel du 3 avril 1995 reproduit une lettre de feu le camarade Iouri Andropov à feu Leonid Brejnev dans laquelle on trouve ce passage: "En février 1946, les cadavres d'Hitler, d'Eva Braun, de Goebbels, de sa femme et de ses enfants, au total dix personnes, ont été enterrés à Magdebourg sur le terrain de notre garnison." Le Monde, qui rapporte cette nouvelle (4 avril 1996) précise que les ossements, entassés depuis 1946 dans cinq caisses à munitions, ont été incinérés en 1970 par le KGB et qu'il existe un procès-verbal de l'opération. Pourquoi à cette date? On l'ignore et il faudrait sans doute en chercher la raison dans les intrigues et les luttes de pouvoir qui se déroulaient à la tête de cet éminent organe.
Il aurait été abusif sans doute de rappeler à cette occasion ce que Le Monde lui-même qualifiait de "conclusion originale, inattendue et, d'un strict point de vue médical, embarrassante puisque des [médecins-]légistes français, démontrent, à cinquante ans d'intervalle, l'existence d'un subterfuge monté par des confrères soviétiques." En effet, dans un article commun, quatre médecins lillois, les docteurs Eric Laurier, Valéry Hardouin, Didier Gosset et Pierre Henri Muller, intitulé "Le Rapport d'autopsie de Hitler: le point de vue du médecin légiste" (Semaine des Hôpitaux, 11 mars 1993) relisent le rapport de l'autopsie pratiquée le 8 mai 1945 par le médecin-colonel Faust Chkaravski, entouré de quatre de ses confrères, à la morgue d'une clinique de la banlieue de Berlin. Le rapport est rédigé le 11 mai. C'est de ce rapport que date l'histoire du testicule unique (ou cryptorchidie unilatérale) de Hitler qu'aucun témoignage médical datant du vivant de Hitler ne vient confirmer. C'est une première étrangeté. La seconde, relevée par nos Lillois, est que le rapport, tout en décrivant quatorze dents, en compte quinze. Ils y voient le signe que cette autopsie, dont le rapport a pris trois jours à rédiger, était un "simulacre" et que les médecins soviétiques auraient placé dans cette discordance des chiffres une indication qui aurait eu pour but de faire savoir qu'ils avaient travaillé aux ordres. On commence alors à se demander si le délire interprétatif n'a pas saisi les dignes Lillois eux-mêmes. D'autant qu'ils affirment: "L'indice factuel ainsi introduit (le chiffre 15 pour les dents) est suffisamment subtil pour avoir échappé, jusqu'à ce jour, à la sagacité des diverses études critiques publiées dans le rapport." (Voir le compte rendu de cette affaire sous la plume d'un rédacteur "scientifique" dans Le Monde du 17 mars 1993.)
Non contents de sauver ainsi l'honneur supposé perdu des médecins légistes soviétiques, victimes tout aussi supposées de leur hiérarchie, aux ordres, rappelons-le, du démoniaque Staline, les esculapes du Nord retrouvent le véritable Hitler. On est rassuré: "La vraie dépouille de Hitler fut finalement, à la fin du mois de mai 1945, présentée dans un bois près de Berlin, à Mengershausen, le dernier soldat allemand à l'avoir contemplée dans le jardin de la Chancellerie. Mengershausen, malgré l'importance des phénomènes putréfactifs, reconnut le corps de Hitler." Sur ce cadavre, les deux mâchoires étaient présentes. Les Américains avaient arrêté le 28 mai le dentiste de Hitler, le docteur Blaschke (et non Blalschke, comme l'écrit Le Monde), qui aurait fourni toutes les informations sur ses nombreux travaux de dentisterie. Mais le soldat [Harry] Mengeshausen (et non Mengershausen, comme l'écrit Le Monde) n'était évidemment pas qualifié pour utiliser des informations qui ne pouvaient pas être disponibles à cette date-là. En outre, qui lui a présenté ce corps, sinon les Soviétiques, dont il était le prisonnier?
L'article de Jean-Yves Nau, dans Le Monde déjà cité, fait référence à un livre que j'ai consulté, La Mort d'Hitler, l'énigme enfin résolue, d'un certain Lew Besymenski, paru chez Plon en 1969. C'est l'expression de l'état-major de l'Armée rouge, entérinée avec enthousiasme par Alain Decaux, qui avait évoqué ce sujet dans ses Dossiers secrets de l'histoire, à la Librairie acdémique Perrin. J'ai préféré consulter le récit qui n'est pas à proprement parler celui d'un témoin mais plutôt d'un participant, Erich Kempka, qui était le chauffeur de Hitler. Il est celui qui a procédé à l'incinération. Il avait plusieurs centaines de litres d'essence à sa disposition et il dit que l'incinération de Hitler et de sa femme, qu'il venait d'épouser, commencée vers midi, a dû être recommencée à maintes reprises, jusqu'à 19 h 30 (Die letzten Tagen mit Adolf Hitler, Deutsche Verlagsgesellschaft, Rosenheim, 1991, 3e édition, p. 99). Son récit était d'ailleurs paru dans les années 50 sous le titre que lui avait imposé l'éditeur: "J'ai brûlé Adolf Hitler".
C'est sans doute ce qui entraîne l'éditeur de Kempka, Erich Kern, vers un certain scepticisme. Comme il mentionnait à Kempka (mort en 1975) l'existence de rumeurs faisant état de la présence des restes de Hitler à Moscou, l'ex-Obersturmbannführer SS lui répondit: "Je n'arrive pas à le croire. Ce que j'ai vu en tout dernier lieu du Führer était un reste carbonisé". Hitler avait beaucoup insisté la veille auprès de son entourage pour que son corps ne tombe pas aux mains des Russes. En même temps, Staline insistait beaucoup auprès de ses officiers sur place pour que l'on trouve la dépouille de son ennemi et que l'on rassemble tous les détails sur sa mort. Dans les heures qui suivirent la récupération du cadavre supposé, les services russes mirent la main sur les assistants du dentiste Blaschke, le docteur Bruck et Mme Käthe Heusermann, qui donnèrent à la commission soviétique tous les documents, y compris les radios de la mâchoire du Führer. Le technicien Fritz Echtmann fut aussi arrêté et prié de dessiner de mémoire l'appareil dentaire de Hitler. Mais aucun de ces personnages ne fut convié à voir le corps.
Le directeur des archives nationales russes a déclaré être en possession du crâne de Hitler (Le Monde, 22 février 1993). Un ancien membre de l'entourage de Hitler avait dit la même chose quarante ans avant (Le Monde, 22 octobre 1955). Était-ce le même? Sommes-nous devant un cas de génération spontanée de reliques, dont l'histoire de l'Église nous a donné maints exemples que l'on peut encore contempler aujourd'hui? Les médecins légistes lillois ont-ils raison, non pas peut-être à cause de cette quinzième dent, mais parce que leurs confrères soviétiques ont clairement senti qu'ils avaient davantage intérêt à fournir un cadavre plutôt que d'avouer leur incapacité?
On sait que la survie de Hitler (comme aussi celle d'Anne Frank) a fourni à l'imagination de divers romanciers un thème qu'ils ont habilement exploité, comme par exemple G. Steiner et son histoire de A.H. Mais sa mort même a donné lieu à différentes descriptions entre lesquelles il n'est pas facile aujourd'hui de choisir. La seule chose certaine est que si l'on prend l'ensemble des documents, déclarations et affirmations variées qui nous sont provenues de Moscou à des dates différentes, on arrive à un salmigondis infernal. Et pourtant, il s'agit d'un fait absolument simple, un événement unique, bref, isolable, passible d'une description technique.
Alors, quand on en arrive à l'histoire de la guerre, à ses causes complexes, et son déroulement, de Coventry à Stalingrad...
S. T.
juin 1995
Traduction allemande parue dans Sleipnir
2, 2, mars-avril 1996, p. 32-33.
The Lingering Taint of Anti-Semitism of the Frankfurt Book Fair
By Edwin Black
Months after the Frankfurt Book Fair was accused of displaying anti-Semitic Arab literature, organizers of the world’s most glamorous publishing event are still bitter about the allegations. Fair organizers insist they only displayed the Arab literature as a function of their commitment to global literary diversity. However, critics, principally from the Paris office of the Simon Wiesenthal Center, remain adamant that the Book Fair’s anti-Semitic offerings revived shades of Germany’s Nazi past, and was just another example of Europe’s growing tolerance of anti-Semitism.
As the de rigueur international publishing extravaganza, the Frankfurt Book Fair, held this year [2004] from October 6 through 10, annually attracts more than 6,700 exhibitors and nearly 300,000 publishers, booksellers, agents, and others in the book industry. Grumblingly, the lofty and the low of the literary world pay trebled hotel costs for small rooms and submit to grueling schedules across acres of exhibition space for the chance to see and be seen, hawk and be hawked, meet and be met, attend a cavalcade of chic publisher parties and return exhausted, dazed and sometimes enriched.
Each year, the Fair selects one country or geographic region as the “Guest of Honor,” elevating that nation’s or region’s literature to a world-class showcase. Any selected nation is offered a supreme opportunity to achieve new attention, sales, distribution and translations of its most popular published works. Past honorees, since 1979, have included Latin America, India and Russia. This year, the honored guest was not a nation or region, but the 22-member Arab League, which spans two continents.
Dubbing the Arab League’s geographical status the “Arab World,” the honor marks the first time the Fair has invited an international political organization to stand in for a nation or geographic region. Part and parcel of honoree status is a showcase of the bestselling books of the Arab world. Those encompass great poetry, Nobel winning novels, and a library of scientific books. It also included a whole range of bestselling anti-Semitica, the Arabic version of Mein Kampf and the Protocols of the Elders of Zion, as well as a collection of Holocaust denial and Jewish conspiracy books that circulate within the Arab world as legitimate bestsellers.
While the extensive retailing of anti-Jewish and pro-Nazi volumes is a fact of the Arab book scene, selling or even displaying Mein Kampf, the Protocols or anti-Semitica in Germany is a bias crime. Fair organizers perplexed over this challenge for months before the Fair, and took pains to make sure that none of the prominent but taboo Arab tomes reached the Fair. “Anyone who tries to displays such books as Mein Kampf or the Protocols of the Elders of Zion, will have that book confiscated and their rights at the Fair revoked,” warned Holger Ehling, the Fair’s vice president of communications, during an interview days before the event. “It is illegal to display such books in Germany,” added Ehling who functioned as point man for the Arab World project.
“People must understand our history in Germany,” Ehling insisted, “and understand that we cannot permit such books.” In that vein, the Fair’s two-page English-language contract with the Arab League featured on its second page a special clause aimed at prohibiting any anti-Jewish propaganda or agitation, according to sources at the Fair and in the Arab Publishers Association. Ehling confirmed that a prohibition against “anti-Semitic propaganda is part of the contract and completely understood by the Arab League. Anti-Semitism is not specified in so many words, but it has been made clearvery clear.”
Despite numerous requests, Ehling would only paraphrase the clause, not quote it. But he did explain that the clause was similar to previous Fair prohibitions banning agitation against third parties. However, this is the first time in the Fair’s history that the third-party protection clause has been modified to address anti-Semitism, according to Ehling.
Attempts by Fair management to acquire an advance bibliography of the books Arab publishers would bring to Frankfurt failed. Hence, thousands of Arabic titles were suddenly displayed at the five-day event. No vetting occurred. Most staffers at the Fair management do not read Arabic, although Ehling made clear that six staffers did possess “a working knowledge” of the Arabic language and will be “looking closely.” He rejected notions that the Fair would be reduced to deploying a “buch polizei” or book police at the Fair, an institution that reveres the imperative of publishing freedom.
Shimon Samuels, director of Wiesenthal Paris Office, tested the Arab World’s compliance with the anti-Semitic rule and came away astonished. “I looked at the many Arabic books,” recalled Samuels, who as a former Jerusalemite can muddle in Arabic. “Instead of reading the text, book by book, I just looked for the cover graphics: caricatures of menacing or blood-dripping Jewish figures, menorahs, and so forth. Then I paid more attention to the Arabic text within.”
Samuels easily identified a trove of sinister Jewish images gracing book covers. He stated that these included three books at the Egyptian exhibit calling for the destruction of Israel. One of those three, asserted Samuels, “was a volume announcing the extinction of the Jewish State in the year 2021 as the Divine Word of the Holy Koran… accompanied by a CD-ROM for schools.” Numerous volumes claimed to authenticate the Jewish conspiracy, or Jewish control of the United States, according to Samuels. The Syrian exhibit marketed at least two books on "the Jewish role in the 9/11 destruction of the World Trade Center," asserted Samuels.
To document his finds, Samuels verified the content of the books with the proud booksellers, took snapshots of the volumes within the book exhibit or stall, and then brought local reporters by to see the books for themselves.
On October 6, 2004, opening day of the Fair, Samuels sent a letter to the Book Fair management, identifying the offending volumes and charging “several of these texts would be actionable under German law and are a stain on the image of the Frankfurt Book Fair.” In his letter, Samuels insisted that the Fair “publicly condemn this abuse of your good will, remove these texts and examine the shelves of all exhibitors for further such examples of incitement. A book fair must celebrate the values of tolerance and not allow itself to endorse a cult of racism and hatred.”
The Wiesenthal Center’s complaints and the identified books were referred to the public prosecutor, who quickly declared the texts were not in breach of German laws against hate literature. Fair management then loudly condemned as unjustified the protests of Samuels, as well as Jewish and Zionist groups that published the photos on the Internet. […]
The Protocols of the Elders of Zion and Holocaust denial remain at the top of Arab publishing interests. At one point, the Protocols was a bestseller on the West Bank, and it was a major theme of a 41-part Egyptian TV series. Now, the notorious forgery has risen to academic levels with the recent publication of a scholarly work by two professors from Cairo’s al-Azhar University, who claim to authenticate the Protocols based on Talmudic verses. A 10th edition of one version of the popular Protocols was just published in Cairo.
Lebanese publishers regularly reprint Mein Kampf, generally with striking poses of Hitler on the cover, for distribution throughout the West Bank and Arab Mideast.
Beyond the well known Protocols and Mein Kampf, an entire booklist of popular anti-Jewish titles resonate with the Arab book-buying community. These include, The Raids about the Prophet Mohammad’s damnation of the Jews, Why the Jews Were Cursed by the Koran and the Sunnah and The Jews a History of Corruption. The book covers are often illustrated with Jewish stars or caricatures that are either dripping in blood, infused with snakes, or sporting spider legs or octopus tentacles enveloping the globe. […]
Prior to the convention, the Fair’s Ehling insisted Ibrahim El-Moallem of the Arab Publisher’s Association was the man to ensure that the anti-Jewish and Holocaust denial titles of the Arab world were not introduced into the Fair. Ehling praised El-Moallem, who is chairman of Cairo-based Dar al Sharouk, the largest publisher in the Arab world for his leadership “in bridging” the gap between the West and the Arab countries. In addition, Moallem’s family owns other leading publishing interests, such as Sharouk International and the E-Kotob, a budding Arabic language Internet bookseller. […]
El-Moallem added, “We are extending our hand to everyone,” asserting that no one in the Middle East would be excluded from the new cooperation. In turn, Ehling assured that El-Moallem as the best and brightest of Arab publishing would police his members, avoiding the introduction of any anti-Semitica or Holocaust denial into the Fair. Ehling added that he personallyand the Fair as an institutionunequivocally condemned any author, publisher or distributor of Holocaust denial. That easy-to-assert condemnation soon proved to be embarrassing.
Roger Garaudy, a French convert to Islam, stands as a hero of Holocaust denial. In 1998, a French court found him guilty of Holocaust denial and “racial defamation,” fining him $40,000 for his 1995 book, The Founding Myths of Israeli Politics. That book declared that during the Holocaust, Jews were not killed in gas chambers. The author of some twenty books, many involving a similar theme, Garaudy is a leading voice of Holocaust denial in the Arab world.
The Holocaust denial site, Zundelsite.org, in a column on Garaudy stated, “Supporting Roger Garaudy is the path to liberation from the Zionist yoke.” In that column, Zundelsite offers what it calls a “clincher” in its support for Garaudy. “Recently, at the Arabic book fair in Cairo,” relates the site, “a number of Revisionist books, pamphlets and even Arabic language Revisionist texts were widely promoted…. It was hard, at that book fair, to find an Arab who didn't already know that the ‘gas chamber’ story was a lie and that the Holocaust was nothing but a propaganda hoax!”
Who publishes Roger Garaudy in the Arab world?
El-Moallem, who coordinated the Arab World display at Frankfurt, confirmed in an interview with some discomfort, “ Yes, I have published three or four of his books.” He hastened to add, “but they are out of print.” However, only last year, El-Moallem’s Dar al Sharouk released the third edition of Garaudy’s recent book, The Trial of Israeli Zionism. El-Moallem’s brother, Adel El-Moallem, translated the book. El-Moallem says his brother Adel owns another major publishing house, Sharouk International, which also publishes Garaudy.
When asked about the content of Garaudy’s books which deny the existence of gas chambers in the Holocaust, El-Moallem replied that Garaudy’s works “are not Holocaust denial, they are Holocaust discussion.” Asked if he personally endorsed Garaudy’s view that Nazis did not use gas chambers, El-Moallem replied, “I just don’t know. I’m not a specialist in this subject.” Despite several attempts, El-Moallem declined to confirm that the Nazis used gas chambers, repeating: “I just don’t know. It’s a debate.” […]
New York Times, January 10, 2005
< http://hnn.us/articles/8725.html >
Mr. Black is the author of IBM and the Holocaust. This article is adapted from his just-released book, Banking on Baghdad, Inside Iraq's 7,000-Year History of War, Profit, and Conflict (Wiley).
Il nous dit ce qui est vrai et pas vrai, du haut de sa chaire: il est moniteur normalien en littérature français à Paris IV. Bernard est un nom fréquent chez les juifs du Comtat venaissin.
Les guillemets ne servent qu'à une chose: à citer, et non pas à excuser une approximation, une vulgarité ou une diffamation. Quand un point de vue publié à la «une» du Monde du 28 septembre s'intitule «Le «négationnisme» d'Ariel Sharon», les guillemets prouvent seulement que l'abus de langage est conscient.
Le terme négationnisme a été conçu pour désigner la volonté de nier l'extermination des trois quarts des juifs d'Europe. C'est une haine à prétention scientifique, qui se nourrit de colloques et de préfaces, et dont l'objet est simplement de dire que ce qui a été n'a pas été. Et dès lors que la meilleure façon de lutter pour que les juifs ne retournent pas dans les chambres à gaz est de se souvenir qu'ils y sont allés, le négationnisme est la forme la plus redoutable de l'antisémitisme moderne. Si, en employant un tel mot sans égard pour sa gravité, on a voulu, pour le seul plaisir d'une formule cruelle, blesser encore un peu plus la conscience des juifs de France, qu'on se réjouisse: on a réussi.
Ariel Sharon serait donc «négationniste» parce que, le 18 juillet, avec un mépris souverain pour l'honneur du franco-judaïsme, il a appelé la communauté juive de France à une émigration immédiate et collective vers Israël: «Ils devraient venir ici tout de suite», avait-il déclaré.
Naturellement, il s'est trompé. Ce n'était pas seulement une erreur, c'était un outrage pour le pays qui, le premier en Europe, sut faire des juifs des citoyens: c'est dans la France des trois grandes révolutions et des trois premières Républiques qu'après des siècles d'humiliations et de massacres, les juifs ont pu reprendre leur souffle, qu'ils ont eu un peu de temps pour, selon le vœu de l'abbé Grégoire, «reposer leurs têtes et sécher leurs larmes». Ils n'avaient été chez eux nulle part, ils avaient traîné leurs attentes et leurs nostalgies de siècle en siècle et de ghetto en ghetto, et voilà que, de la capitale de l'Europe éclairée, leur venait cette déclaration: «L'Assemblée nationale révoque tous arguments, réserves et exceptions insérés dans les précédents décrets relativement aux individus juifs.»
Une fois surmontée la stupéfaction, les descendants du vieux peuple offensé ont voué à la France une reconnaissance dont l'expression fut quasi mystique. L'émancipation, c'était, selon les mots de l'époque, «notre seconde sortie d'Egypte», et les droits de l'homme étaient «nos nouvelles tables de la Loi». La Terre promise, c'était la France. Jérusalem, c'était Paris.
La mémoire de cette gratitude est devenue l'histoire d'une tendresse, à mesure qu'elle s'est chargée de souvenirs communs. Eliezer Ben Yehuda, fondateur de l'hébreu moderne, raconte dans quelles circonstances la langue hébraïque est sortie d'un sommeil de deux mille ans: «C'est dans une rue de Paris, dans un café du boulevard Montmartre, que je me mis à parler l'hébreu pour la première fois, avec un ami, assis à une table ronde où étaient servies deux tasses de café noir. Et les sons étranges de cette antique langue orientale, morte, se mêlaient à la rumeur joyeuse de la langue française, vivante, belle, riche.» La langue des juifs a recommencé de vivre sur les Grands Boulevards parisiens: de tels symboles peuvent devenir présages, c'est auprès d'eux que se réchauffent les coeurs et que s'effacent les rancunes. La rencontre du judaïsme et de la France, c'est l'histoire d'une confiance souvent blessée, souvent offensée, souvent humiliée, mais d'une confiance quand même, entre le peuple des droits de l'homme et le peuple des Dix Commandements.
Il reste qu'au rappel de cette longue histoire, de nombreux juifs français répondent: «Et alors?» Les consolations qu'offre le passé ne suffisent pas toujours à atténuer ou à excuser l'inquiétude qu'inspire le présent. Le 6 juillet dernier, Myriam X. quittait la banlieue parisienne pour s'installer près de Tel-Aviv. Avant de monter dans l'avion, elle a laissé échapper dans les larmes ces quelques mots: «Mes enfants n'osent même plus me raconter ce qui leur arrive à l'école. La France est un très beau pays, c'est notre pays, mais aujourd'hui la France ne veut plus de nous.»
Sur les 370 actes antisémites commis en France ces six derniers mois, les seuls dont on a parlé sont aussi les seuls qui n'ont pas eu lieu; l'infortune réelle de Myriam X. n'a pas connu la même publicité que le malheur imaginaire de Marie L. On n'a pas non plus entendu parler de ce garçon de 17 ans, menacé avec un couteau, au cri de «Sale juif!», sous le regard indifférent des autres passagers, le 23 avril, à Sarcelles, dans l'autobus 168. Mais enfin une brèche s'est ouverte. Ce qui n'était pas imaginable hier est devenu commun aujourd'hui. […]
Le Monde, 3 octobre 2004
Un lieu mythique et problématique: La Vieille Taupe
A propos d'un glissement:
Pour ceux de ma génération, la librairie "la Vieille Taupe" était le lieu, le seul lieu à Paris où nous pouvions trouver cette littérature marxiste anti-stalinienne.
Voici quelques textes écrits par ceux qui participèrent à son histoire. Le fondateur et animateur, Pierre Guillaume dont on abordera la trajectoire plus loin, évoque ici (pdf) ce qui entoura la naissance et la vie de cette librairie.
Le site d'où vient ce fichier étant sous le coup de poursuites judiciaires du fait de son contenu révisionniste, j'ai fait sauté le lien. Il y a des solidarités qui sont des complicités. Ce ne peut être le cas ici. (15/03/05)
A propos de ces mêmes événements voici des écrits théoriques intéressants même si peu digestes, édités dans les années 80 par une (?) personne issue du "Mouvement communiste" dans la revue "La banquise". Il est remarquable qu'a aucun moment dans son texte P.G. ne fasse mention de ces personnes.
A propos de cette revue, il faut se reporter à ce qu'en dit Serge Quadruppani…
L'évolution de cette librairie et celle de son animateur vers des thèses révisionnistes nous ont laissé un goût amer dans la bouche. Je n'ai aucun scrupule a publier sur mon site des textes qui se trouvait sur le sien. Il s'agira aussi de comprendre ce qui s'est passé. Pour cette recherche j'ai rassemblé des textes publiés sur le net à ce propos.
Voici donc des explications de ce passage d'une position révolutionnaire radicale à la défense de Faurrisson, initiateur de la remise en cause des chambres à gaz, au début des années 79/ 80. Ce qui nous intéresse ici, n'est pas de savoir s'il y a eu ou pas des chambres à gaz, mais comment à partir de positions révolutionnaires -type ultra gauche- on peut arriver sous prétexte de liberté d'information, à avoir partie liée avec le reliquat/semence de la peste brune.
La vielle taupe et l'affaire Faurrisson
Chronologie d'une négation
(Pierre Rabcor, < http://www.geocities.com/~johngray/chron.htm >)
Pour autant cela m'amène à m'interroger sur l'anti-négationnisme que je ne peut m'empêcher de relier à l'antifascisme, et donc à m'inscrire en faux contre ses tenants. Je vais tenter de m'expliquer, tout en sachant bien les risques que je prends. Je crois que l'anti-négationnisme considère la chose comme son tout et non pas comme la manifestation d'un conflit qui se passe ailleurs. L'horreur absolue n'est pas la Shoa mais le système social qui l'a permis, et ce système social, le nazisme est le fruit de conflits nés au sein du capitalisme et de l'impérialisme militaire. Lutter contre le négationnisme sans lutter pour une justice sociale, sans refuser de participer aux entreprises d'aliénation, sans objecter à la violence organisée, est pour le moins un signe d'un grand aveuglement si ce n'est d'une hypocrisie insigne. D'autre part comme l'antifascisme était muet, et l'est resté, quand aux crimes du "communisme" les anti-négationnistes sont singulièrement silencieux vis à vis de la guerre coloniale qui se passe en Israël-Palestine, et encore plus vis à vis des thèses racistes de l'extrême droite juive qui elle suit fidèlement les traces de Jabotinski. […]
Holocaust Denial
by Kenneth S. Stern
"Question: 'HOw many Jews died in the concentration camps?'
Answer: 'About 300,000."
Question: 'How did they die?'
Answer: 'Mainly from recurring typhus epidemics that ravaged war-torn Europe during the period. Also from starvation and lack of medical attention toward the end of the way when virtually all road and rail transportation had been bombed out by all the Allies."
This information, along with other Q&A were found in a leaflet produced by the Institute for Historial Review.
The IHR was opened by Willis Carto who is "a long-life anti-Semite." The purpose of the IHR was to premote Holocaust Denial and to give deniers worldwide and way to stay connected and to expose American white supremacists and neo-Nazis to this new idea.
"Fred Leuchter, a self-proclaimed and self-taught 'expert' on gas chambers, is the newest darling of the denial clan. He says he examined buildings in Auschwitz-Birkenau and Maidanek which would have contained chemical residue from the gase chambers if any Zyklon-B has been used, and found none."
This book is divided into five parts. The indroduction traces what denial is, and who is behind it. The first chapter examines denial in the United States; the second looks at deniall worldwide. The third chapter debunks the deniers' specific claims. The last chapter offers a framework for combating denial and anti-Semitism in the generations to come.
Denying the Holocaust By Lipstadt
( http://www.aaargh.com.mx/engl/dl/dlindex.html )
In April 1993, in conjunction with the opening of the United States Holocaust Memorial Museum, the Roper Organization conducted a poll to determine the extent of Americans' knowledge of the Holocaust. Neither the Roper Organization nor the American Jewish Committee, which sponsored the poll, expected any startling results. But they were surprised by the response to one of the questions. When asked "Do you think it possible or impossible that the Holocaust did not happen?" 22 percent of American adults and 20 percent of American high school students answered, yes, it was possible.
"Robert Faurisson, one of the world's leading deniers, was proponent of the notion that it was technically and physically impossible for the gas chambers at Auschwitz to have functioned as extermination facilities. Faurisson argued that compared to American execution chambers the German facilities were too small and primitive to have been killing chambers."
Faurisson is among hundreds of people who believe that Jews weren't gassed in Chambers and that they never existed. No matter what evidence history holds, Survivors are considered attention seeking Zionists.
This site was created by a Rutgers Univeristy [sic] Student for an Anti-Semitic and Holocaust Class. If you have any questions feel free to email me at < [email protected] >
< http://sylviatnj.tripod.com/id13.html >
Achèvement du mémorial de l'Holocauste de Berlin
Les dernières stèles de béton noirâtres constituant le Mémorial Allemand dédié aux juifs assassinés en Europe ont été érigées, la semaine passée, en plein centre de Berlin, à deux pas de la Porte de Brandenbourg. La construction de ce mémorial avait commencé le 16 août 2003, après une controverse de plus de dix ans sur la manière la plus séante de rendre hommage à six millions (?) de juifs assassinés par le régime nazi, durant l' «Holocauste».
Le mémorial est composé de 2751 plaques de béton, d'hauteurs inégales, érigées sur une parcelle au contour irrégulier, au cœur de la capitale. Il sera flanqué d'une «Place de l'Information» et d'un centre de documentation, après un compromis passé avec son concepteur, qui voulait initialement que le mémorial soit un site plus orienté vers la méditation que l'information.
Comme tout mémorial d'importation, celui de Berlin, souvent dénommé simplement «Mémorial de l'Holocauste» a apporté son lot de controverses. Dans ce que d'aucuns ont perçu comme un affront aux nombreuses catégories de personnes victimes des nazis, son intitulé ne reconnaît que les seuls juifs, et non les millions d'opposants politiques, d'homosexuels, de Tziganes et d'autres, qui ont été (comme eux) assassinés. Mais une nouvelle controverse a éclaté après qu'il eut été divulgué qu'une firme industrielle allemande qui avait bénéficié des contrats du régime allemand [pendant la période nazie] fournirait divers matériauxnécessaires à sa construction. Mais le sujet de discorde numéro Un, pour beaucoup de gens, tant à Berlin qu'ailleurs, fut le design même du monument, d'un modernisme glacial et manifestement dépourvu de toute solennité. […]
Germany-info.org, 24.12.2004
< http://www.germany-info.org/relaunch/info/publications/week/2004/041223/misc1.html
Traduit de l'anglais par Marcel Charbonnier
Nous ouvrons les paris: quand les bulldoseurs viendront-ils détruire cette horreur, qui occupe indument un vaste terrain à haute valeur locative, au centre de la capitale allemande?
Le «Protocole Hossbach»: destruction d'une légende
Das Hossbach-Protokoll: die Zerstörung einer Legend, par Dankwart Kluge. Leoni am Starnberger See: Druffel Verlag [D-81311, 1980, 168pp., DM 19,80].
Présenté par Mark Weber
Hitler, on nous l'a dit mille fois, voulait conquérir le monde, ou au moins l'Europe. Pendant le grand procès de Nuremberg après la guerre, les Alliés victorieux tentèrent de prouver que Hitler et ses «acolytes» étaient engagés dans une sinistre «conspiration pour mener une guerre d'agression» . La plus importante preuve produite pour appuyer cette accusation était et est un document connu sous le nom de «Protocole Hossbach» ou «Mémorandum Hossbach».
Le 5 novembre 1937, Hitler convoqua quelques hauts dirigeants pour une conférence à la Chancellerie du Reich à Berlin: le Ministre de la Guerre Werner von Blomberg, le Commandant de l'Armée Werner von Fritsch, le Commandant de la Marine Erich Raeder, le Commandant de l'Aviation Hermann Göring, et le Ministre des Affaires étrangères Konstantin von Neurath. Etait aussi présent le conseiller militaire de Hitler, le colonel-comte Friedrich Hossbach.
Cinq jours plus tard, Hossbach rédigea de mémoire un compte-rendu non autorisé de la réunion. Il n'avait pas pris de notes pendant la conférence. Hossbach affirma après la guerre qu'il avait par deux fois demandé à Hitler de lire le mémorandum, mais le Chancelier répondit qu'il n'avait pas le temps. Apparemment aucun des autres participants ne connaissait l'existence du compte-rendu du colonel sur la conférence. Ils ne considéraient pas non plus cette rencontre comme particulièrement importante.
Quelques mois après la conférence, Hossbach fut affecté à une autre fonction. Son manuscrit fut classé avec de nombreux autres documents, et oublié. En 1943, un officier d'Etat-major, le colonel-comte Kirchbach trouva le manuscrit en consultant le fichier et en fit une copie pour lui-même. Kirchbach laissa le document original dans le dossier et donna sa copie à son beau-frère, Victor von Martin, pour la mettre en sûreté. Peu de temps après la fin de la guerre, Martin transmit cette copie aux autorités d'occupation alliées, qui l'utilisèrent pour produire une version substantiellement retouchée comme pièce à conviction à Nuremberg. Des phrases telles que celle où Hitler disait que «la question allemande ne peut être résolue que par la force» furent inventées et insérées. Mais surtout, le document présenté à Nuremberg est moitié moins long que le manuscrit Hossbach d'origine. L'original écrit par Hossbach et la copie de Kirchbach / Martin ont tous deux complètement (et opportunément) disparu.
D'après le document Hossbach présenté à Nuremberg et largement cité depuis, Hitler déclara aux personnes présentes que ses remarques devaient être considérées comme un «testament politique» au cas où il mourrait. La partie la plus accablante cite Hitler disant que les forces armées devraient agir au plus tard en 1943-45 pour assurer «l'espace vital» («Lebensraum») nécessaire à l'Allemagne. Cependant, si la France était affaiblie par une crise interne avant cette date, l'Allemagne devrait agir contre la Tchéquie (Bohême et Moravie). Ou si la France était impliquée dans une guerre (probablement contre l'Italie) au point qu'elle ne pourrait plus agir contre l'Allemagne, alors l'Allemagne s'emparerait de la Tchéquie et de l'Autriche simultanément. Les soi-disant allusions de Hitler à «l'espace vital» allemand se réfèrent seulement à l'Autriche et à la Tchéquie.
Lorsque Hitler arriva au pouvoir en 1933, l'Allemagne était militairement à la merci des états étrangers hostiles. Le réarmement avait commencé lentement, et au début de 1937, à cause d'un manque de matières premières, les trois branches de l'Armée durent subir des restrictions. Une violente dispute éclata entre les trois branches à propos de la répartition du reliquat.
Contrairement à ce que le protocole Hossbach suggère, Hitler convoqua la conférence du 5 novembre 1937 en partie pour réconcilier les chefs des différentes branches militaires, et en partie pour relancer le programme allemand de réarmement. La politique étrangère était seulement une question subsidiaire. Hitler cherchait à justifier la nécessité de reconstruire la force militaire allemande en présentant plusieurs cas de crises internationales hypothétiques et exagérées, qui requerraient une action militaire, et aucune d'entre elles ne se produisit jamais. Hitler n'annonça aucune nouvelle orientation pour la politique étrangère allemande, encore moins un plan pour une guerre d'agression.
A Nuremberg, Göring affirma que Hitler lui avait dit en privé juste avant la conférence que le but principal en convoquant la conférence était «de mettre la pression sur le général Von Fritsch, car il [Hitler] n'était pas satisfait du réarmement de l'armée». L'amiral Raeder confirma la déclaration de Göring.
Comme certains autres conservateurs aristocrates et traditionalistes, Hossbach devint un opposant acharné d'Hitler et du régime national-socialiste. Il était un ami intime du général Ludwig Beck, qui fut exécuté en 1944 pour son rôle dirigeant dans la conspiration qui tenta d'assassiner Hitler et de renverser le gouvernement. En dépit de ses dénégations après la guerre, il est virtuellement certain que Hossbach prépara sa version biaisée de la conférence à la demande de Beck dans le but d'une utilisation possible pour discréditer le régime d'Hitler après un coup d'état. Hossbach était également proche de l'amiral Wilhelm Canaris, chef du renseignement militaire, et du général Ziehlberg, qui furent tous deux exécutés pour leur rôle dans le complot d'assassinat de 1944. Déjà au début de 1938, Hossbach, Beck et Canaris étaient en faveur d'un coup d'état pour renverser Hitler par la force.
Le mémorandum Hossbach est fréquemment cité dans les livres d'histoire grand public, comme une preuve concluante des plans d'Hitler pour une guerre d'agression. Un bon exemple est le best-seller -- mais non fiable -- de [journaliste juif] William Shirer Le IIIè Reich, des origines à la chute, qui prétendait que le protocole constituait «le tournant décisif dans la vie du IIIè Reich». Pendant cette conférence critique, écrivait Shirer, «… les dés étaient jetés. Hitler avait communiqué sa décision irrévocable de faire la guerre. Pour la poignée d'hommes qui auraient à la mener, il ne pouvait plus y avoir aucun doute». Comme beaucoup d'autres propagandistes germanophobes, Shirer cite de manière trompeuse le mémorandum Hossbach comme un document fiable. Il fausse même l'importance réelle des participants à la conférence, à l'époque de la guerre. Sur les cinq hauts dirigeants présents, trois (Blomberg, Fritsch, Neurath) perdirent leurs postes quelques mois après la rencontre. Raeder fut remplacé au Commandement de la Marine [par l'amiral Dönitz, NDT] en janvier 1943. Seul Göring était vraiment un proche de Hitler.
Le rôle important du frauduleux protocole Hossbach au Tribunal de Nuremberg est une autre confirmation accablante du caractère illégitime, théâtral, de la plus extravagante entreprise judiciaire de l'histoire. Sur la base du protocole, qui devint le document de Nuremberg 386-PS, l'accusation du Tribunal déclara: «Un groupe influent de conspirateurs nazis se réunit avec Hitler le 5 novembre 1937 pour discuter de la situation. Une fois de plus, il fut souligné que l'Allemagne devait acquérir de l'espace vital en Europe centrale. Ils reconnurent qu'une telle conquête rencontrerait probablement une résistance qui devrait être brisée par la force, et que leur décision mènerait probablement à une guerre générale». Le procureur américain Sidney Alderman déclara au Tribunal que le mémorandum («l'un des documents saisis les plus frappants et les plus révélateurs») enlevait tous les doutes restants quand à la culpabilité des dirigeants allemands pour leurs crimes contre la paix. Il fut aussi la base pour la conclusion des juges de Nuremberg, selon laquelle la «conspiration allemande pour mener une guerre d'agression» commença à la conférence du 5 novembre 1937. Le document fut crucial pour la condamnation de Göring, Neurath et Raeder pour leurs rôles dans la «conspiration criminelle». Le protocole Hossbach falsifié est beaucoup trop typique du genre de preuves utilisées par les Alliés victorieux à Nuremberg pour légitimer l'emprisonnement et l'exécution des dirigeants de l'Allemagne vaincue.
Il n'y a pas de doute que le protocole Hossbach est sans valeur comme document historique. Après la guerre, Hossbach et Kirchbach déclarèrent tous deux que la version présentée par le procureur américain était assez différente du document manuscrit dont ils se rappelaient. Hossbach témoigna aussi à Nuremberg qu'il ne pouvait pas confirmer que la version de l'accusation correspondait complètement au manuscrit qu'il écrivit en 1937. Et dans ses mémoires, il reconnut qu'en tous cas, Hitler n'esquissa aucune sorte de «plan de guerre» durant la réunion. A Nuremberg, Göring, Raeder, Blomberg et Neurath [Fritsch était mort en 1939] dénoncèrent tous le protocole Hossbach comme une représentation complètement faussée de la conférence. Le protocole traite seulement de la première moitié de la réunion, déformant ainsi son vrai caractère. Le mémorandum se termine par la simple phrase: «La seconde moitié de la conférence traite des questions d'armement». Aucun détail n'est donné.
En 1968 Victor von Martin décrivit le mémorandum par ces mots: «Le protocole présenté au tribunal de Nuremberg fut assemblé d'une manière telle qu'elle changeait totalement la signification [de l'original] et peut donc être qualifié seulement de falsification grossière».
Lorsqu'il écrivit son étude contestatrice, The Origins of the Second World War [«Les origines de la Seconde Guerre Mondiale»], A.J.P. Taylor accepta le mémorandum Hossbach comme un compte-rendu véridique de la réunion du 5 novembre 1937. Cependant, dans un supplément intitulé «Réflexion faite» ajouté aux éditions suivantes, le célèbre historien britannique admit qu'initialement il «s'était fait avoir» par la «légende» du document. La conférence soi-disant significative était en réalité «une manoeuvre dans des affaires domestiques». Le protocole lui-même, nota Taylor, «ne contient pas de directives d'action allant au-delà d'un souhait de renforcer les armements» . Il remarqua ironiquement que «ceux qui croient aux procès politiques devraient continuer à citer le mémorandum Hossbach». H.W. Koch, un enseignant à l'Université de York (Angleterre), finit de démanteler la légende dans un article en 1968, qui conclut que l'infâme protocole serait «inacceptable dans tout autre tribunal que celui de Nuremberg».
Dankwart Kluge a apporté une précieuse contribution à notre compréhension des origines de la 2ème Guerre Mondiale. Son étude apparaîtra pendant de longues années comme la dissection la plus magistrale d'une grande fraude documentaire. Son remarquable travail comprend le texte complet du protocole Hossbach en appendice, quatre photos, et une bibliographie complète. L'auteur est né en 1944 à Breslau (Wroclaw) en Silésie. Depuis 1974 il a travaillé comme avocat à Berlin-Ouest. Kluge a fait un travail admirable en rassemblant sa documentation, qui provient non seulement de toutes les sources documentaires ou publiées disponibles, mais aussi de nombreuses interviews privées et de sa correspondance avec des témoins-clé. Kluge soutient sa cause de manière irrésistible, bien que le style narratif soit un peu faible. Cette importante étude ne laisse pas de doute que le célèbre protocole est en fait une révision falsifiée d'une copie non-certifiée d'un original non-autorisé, qui a disparu. Harry Elmer Barnes, à qui l'ouvrage est dédicacé, l'aurait accueilli chaleureusement.
Journal of Historical Review, 4/3 (Fall 1983), 372ff.
< http://library.flawlesslogic.com/hossbach_fr.htm >
Malgré un travail sur la Shoah par ailleurs irréprochable
Des élèves de seconde d'Orléans, sous la direction de leurs professeurs, décrivent Auschwitz comme un "camp de travail", proche d'une colonie de vacances
Par proche-orient.info
Comme trop souvent quand la presse fait son travail d'information, des individus extrémistes et haineux se livrent à des démarches violentes, en maniant injures et menaces à l'égard de ceux qui ont pu commettre une faute. Nous avons appris que tel est le cas avec le chef d'établissement de ce lycée, ce que nous regrettons particulièrement. Proche-Orient.info, qui a sans cesse l'écho de ce genre de comportements, les condamne absolument.
Une lectrice de Proche-Orient.info nous avait envoyé un témoignage édifiant qui reste juste. Elle écrit avoir vu dans le CDI d'un grand lycée d'Orléans quelques panneaux réalisés par des élèves de 1ère sous la direction de leurs professeurs d'histoire et de français. Un premier, "assez schématique", parle du négationnisme. Un second s'intitule: "Auschwitz, un camp de travail". Un titre qui atténue, pour le moins, la réalité d'un camp de concentration et d'extermination.
Des photos en fait des reconstitutions - représentent des hommes vêtus de costumes rayés bien propres, "ayant l'air de faire la queue à une station de bus anglais", écrit notre lectrice. Les commentaires sur les panneaux indiquent, à tort, que les femmes et les enfants entrent ensemble dans le camp et que les personnes sont "désinfectées". Un terme, utilisé par les nazis, et repris ici sans mise en perspective.
Le texte continue: "à l'heure du dîner, la cloche sonne, les personnes se mettent en rangs en attendant d'être servis. On leur sert de la soupe et du pain noir…
Certains meurent de fatigue… Le soir, ils regagnent leur baraque ou dortoir où ils s'allongent sur leur couchette avec une couverture".
Cependant, les panneaux ont été retirés dès le lendemain, après que certains [devinez qui ] ont manifesté leur désapprobation. Cet incident est d'autant plus étonnant que le proviseur de ce lycée est particulièrement attentif au rôle pédagogiques des enseignants à propos de la Shoah. C'est ainsi qu'un travail très sérieux a été fait, parallèlement à cette exposition, par deux historiens et un témoin, rescapé des camps avec une centaine d'élèves. D'ailleurs, les équipes pédagogiques vont reprendre le travail, dès la rentrée, le 21 février, en tenant compte de ce dérapage.
Proche-orient.siono. 10 février 2005 / 19 h 36
< http://www.proche-orient.info/xjournal_racism_der_heure.php3?id_article=36362 >
On sent que les bûchers de la Sainte Inquisition ne sont pas loin.
State of Revisionism in the U.S.
By Walter F. Mueller
I think I have done a similar article last year. However, things concerning revisionism in the U.S. have changed drastically.
A week ago, I received an urgent letter from publisher Willis Carto of the Barnes & Review: "We lost 1,000 subscribers last year," was the heading, which turns out to be a fundraising letter.
Losing 1,000 subscribers in one year is a lot, especially with the limited numbers to go around. I am not going to guess what the reasons are. But it is a big indication of the state of revisionism in the U.S.: I would say - devastating! The years of court battles between the IHR and the Cartos has taken its toll. Many have been disgusted and just decided not to support either one of them.
IHR Director Mark Weber's leadership has caused most of the board members of the non-profit organization to resign.
But it wasn't just this feud that contributed to the sorry state of revisionism. Recent fatalities and illnesses have had a tremendous negative impact on the activities of American revisionism.
Ernst Zundel's arrest was one of them. Russ Granata, who died - the stroke of Hans Schmidt, and the inoperable brain tumor of Dr. Bob Countess. [He died recently] Add on the possible deportation of Dipl. Ing. Germar Rudolf, and you are left with very little revisionist activities in the U.S.
What's still left of the establishment is desperate. Alliances have been formed with groups that should have never been in the revisionist community.
Mark Weber has become the favorite guest at the National Alliance radio program. The Director is still billed as the leading revisionist in the U.S. It is my opinion that nothing can be further from the truth. The financial difficulties and the loss of most of America's great revisionists at the Institute have left a skeleton operation.
Michael Hoffman III is still working, however, he has his own circle of people, which are not broadly representing the revisionist cause.
There are a few what I think newcomers, and they are not anywhere near the quality that used to be America's revisionist landscape.
Most publications concerning revisionist issues have ceased to exist. Community News and the Barnes Review are the only ones left with a consistent print.
Paul Grubach and other small players have joined some of the white nationalist movement in order to get their stuff printed. Juergen Graf is in Russia, and activity around him is very small.
What does that mean for the future of revisionism in the U.S.? I really don't know myself. All I know is that I will continue to be an active holocaust revisionist and defender of my heritage and culture. 25 people showed up at a recent Ernst Zundel demonstration in L.A. in front of the Canadian Embassy. 25 people! Shameful. I think that pretty much paints the picture of revisionism in the U.S.
Most of what's left in the revisionist community in the U.S. looks to other countries. In Germany, revisionism has reached new heights and constitutes the biggest danger to the current form of government.
Horst Mahler, Guenther Deckert, Udo Voigt, and the NPD have brought a new concept to revisionist activities.
Even in France and Holland and Sweden, revisionism experiences new awakenings. In Australia, the Adelaide Institute and Dr. Fredrick Toben are still angering the Jews there. Hell, South Africa has more activity than the U.S.
Never forget that revisionist activities in most of these countries I've mentioned are illegal. Some actually punish it severely. And still, revisionism is on the upswing. Now, in the U.S., where freedom of speech is the First Amendment, where no laws threaten "holocaust denial", activists are more afraid of the government than in the rest of the world.
You have no idea how many e-mails I receive from people who won't give me their name, who won't allow me to use their name, or just simply won't let me use their e-mails at all.
I understand that the social aspect has to be considered, however, this state of revisionism can only be explained with one word - cowardice.
It is sad, but the truth is, those who write anonymous or speak anonymous, are no help. In fact, they are a burden and a security risk. If we do use their writings, then the Jews accuse us of lying, since we are not allowed to give the source. So, we might as well don't use their material at all.
"Risk free" is the motto of the undercover revisionist in America. I think that we have reached the stage where the Jews have almost won. They can't be successful in Germany or in any other country for that matter; however, they have almost silenced revisionist activities in the country that was built on liberty and freedom.
Patriot Letter, < [email protected] >, 10 février 2005.
La mémoire trouée du génocide
Jean-Marc Turine
Les célébrations, nécessaires, mais peut-être pas sous cette forme spectaculaire, du 60e anniversaire de la libération du plus grand des camps d'extermination nazis, Auschwitz-Birkenau, n'ont pu éviter de raviver une blessure ressentie par un peuple entier: les Roms d'Europe, qui, avec 12 à 15 millions de personnes, constituent la plus forte de ses minorités, selon le Conseil de l'Europe.
Pourquoi, en effet, avons-nous si peu entendu le rappel du génocide des Tsiganes par les hordes hitlériennes, qui menaient des traques et des assassinats systématiques contre le "fléau tsigane" ("Zigeunerplage") selon les termes de l'eugéniste allemand Alfred Dillman dans son Zigeuner-Buch? Pourquoi ce quasi-silence sur le massacre de près de 500.000 personnes (dont 23.000 dans les chambres à gaz de Birkenau), désignées ennemies parce qu'issues d'une "race inférieure"?
[Ces chiffres délirants sont totalement fantaisistes. On ne célèbre pas un génocide qui n'a nullement existé. Il faut se méfier des juifs comme Turine qui veulent s'emparer du passé des Tsiganes, passé sombre, on en conviendra, mais qui ne mérite pas de servir d'adjuvant à la propagande judéocentrique. ]
Dès 1933, des lois anti-Roms sont édictées et appliquées. En octobre 1939, Eichmann propose d'adjoindre des Sinti (Tsiganes allemands) à chaque convoi de juifs.
En avril 1940, les "nomades" ne peuvent plus circuler en France. En octobre, l'armée allemande ordonne l'internement de tous les Tsiganes français de la zone occupée. Le 31 juillet 1941, Heydrich inclut les Roms dans la "solution finale". Dans la nuit du 2 au 3 août 1944, le camp des Tsiganes de Birkenau est vidé de ses occupants. Les familles sont gazées.
Tous les pays occupés par les nazis ont déporté, interné, assassiné les Roms. Alors oui, pourquoi une mémoire filtrante? Pourquoi ce trouble (ou ce flou) autour d'un génocide que seule l'Allemagne, en 1991, a reconnu formellement à ce jour?
Serait-ce parce que, depuis toujours, ce peuple n'a connu que le mépris, le rejet, la haine, dans ses errances à travers le continent?
Serait-ce parce que les Roms ne désirent pas attirer sur eux une attention particulière, qu'ils tentent d'être transparents, ou parce qu'ils se cachent dans des ghettos insalubres dignes du Moyen Age?
Ou serait-ce aussi parce qu'aujourd'hui encore les Roms, sur la terre d'Europe, subissent une exclusion ethnique caractérisée, dans une très grande indifférence des citoyens, une discrimination qu'aucun gouvernement ne veut considérer dans son ampleur ethnocidaire?
Les gouvernements de l'Union européenne, choisissant de traiter la "question tsigane" sous un angle économique ou social, alors que la situation de survie dans laquelle sont relégués les Roms n'est qu'une conséquence de l'exclusion, foulent au pied ce qui constitue le fondement même de l'Union: tous les Européens sont des citoyens à part entière.
Les commémorations ne constituaient-elles pas un moment pertinent, symboliquement fort, pour nous apprendre la malfaisance que représente l'antitsiganisme et à considérer autrement ces familles roms redevenues migrantes contre leur gré, qui hantent les rues, les couloirs de métro de nos villes, qui occupent des terrains sans aucun confort, sans hygiène, non par respect d'une coutume, mais par nécessité de trouver un refuge pour se protéger des harcèlements, des crimes, des menaces dont ils sont les victimes chez eux?
Quant à "chez nous", la question mérite d'être posée: quel accueil et quelle protection leur offrons-nous? Peut-être devons-nous admettre que nous avons manqué l'occasion de rendre enfin à ce peuple une dignité trop longtemps bafouée et que nous avons un peu hâtivement martelé "Plus jamais ça"!
[Ces cinq derniers paragraphes sont justes, mais ils n'est nul besoin d'un fantasme de génocide pour que soit justifiée la demande d'un meilleur traitement des Tziganes, Rom, Roma, selon les noms qu'on leur donne aujourd'hui.]
Jean-Marc Turine est producteur de radio et président de l'association Romani Phuu.
Le Monde, 9 février 2005.
A l’occasion de la sortie aux éditions Golias (la revue des faux-thalas) de Le crime d’être Rrom de Jean-Marc Turine, une soirée de rencontres et de lectures consacrée à la question tsigane en Europe, animée par Pierre Mertens. Présentation en musique de livres, de photos et de témoignages.
On peut aujourd'hui trouver, dans tous les centres de documentation des lycées français, deux CD reproduisant des entretiens tenus sur la radio France-Culture (novembre 2000), accompagnés d'un livret de 48 pages préfacé par Simone Veil. [Nous avons parlé de ce chef d'œuvre dans les actualités du mois de décembre 2000]. Dans ce livret, intitulé Le Négationnisme/Entretiens sous la direction de Jean-Marc Turine diffusés sur France-Culture/Le Négationnisme (1948-2000), on peut lire, aux pages 27-28, au sujet de Faurisson dont on vient de rappeler les publications littéraires:
"Homme brillant et cultivé, il n'en est pas moins un provocateur. Pendant les années soixante-dix, Robert Faurisson travaille. Il ébauche sa méthode historico-littéraire. Il se rend aux archives d'Auschwitz. Sa négation va s'y construire. Elle repose sur un fait réel: la chambre à gaz du camp d'Auschwitz I est une "reconstitution", puisqu'elle a servi d'entrepôt pour les médicaments des S.S. et d'abri antiaérien après la mise en service des chambres à gaz d'Auschwitz II-Birkenau; ce qu'il a pu voir (et ce que l'on peut encore voir) est une chambre à gaz supposée. C'est indéniable. Il n'empêche que pour Robert Faurisson, il s'agit d'une supercherie dont les Juifs sont les auteurs."
L'enseignement en France très attentif à la transmission de la Shoah
L'enseignement en France est très attentif à la transmission de la Shoah, multipliant programmes, témoignages d'anciens déportés, voire voyages à Auschwitz, quitte à provoquer quelques réactions de rejets notamment dans la communauté d'origine musulmane.
L'historienne Annette Wieviorka, qui vient d'écrire Auschwitz, 60 ans après, juge que "la place donnée à la Shoah dans les programmes de l'enseignement public est importante, satisfaisante".
Jacques Fredj, directeur du Mémorial de la Shoah à Paris, estime lui-aussi que "la transmission est globalement bien faite même si, ajoute-t-il, rien n'est jamais acquis".
Plusieurs éléments ont concourru à l'établissement de la mémoire de la Shoah dans les années 80, soulignent les historiens. D'abord l'apparition du négationnisme dans les années 70 a fait comprendre à nombre d'enseignants et d'anciens déportés qu'il y avait falsification de l'Histoire et qu'il était urgent d'agir. La réévalution de la responsabilité du régime de Vichy dans la déportation des Juifs de France a fait le reste.
Depuis, nombre d'anciens déportés viennent témoigner dans les établissements scolaires. Certains enseignants, tels Nicole Mullier et Marie-Paule Hervieu du lycée parisien Edgar Quinet, créent des cercles d'études de la déportation avec des rescapés des camps et organisent ateliers, exposés ou visites à Auschwitz.
Mais même des enseignants aussi attentifs à la transmission de la mémoire de la Shoah rencontrent des "difficultés" avec certains de leurs élèves. Ainsi le jour où un quart de la classe de Mme Hervieu a refusé de voir le film Nuit et Brouillard. "Madame, ont dit certains élèves, pourquoi parle-t-on toujours des Juifs et jamais des Arabes?".
Ces incidents sont fréquemment répercutés par des enseignants de la banlieue parisienne où vit une importante communauté d'origine musulmane. L'affaire de deux lycéens exclus de leur établissement à Montreuil, en Seine-Saint-Denis pour des propos antisémites tenus lors d'un voyage à Auschwitz, a récemment défrayé la chronique.
"Le problème, explique pudiquement Nicole Mullier, c'est l'éloignement dans le temps et dans l'histoire de beaucoup de nos élèves. Ils sont restés étrangers à l'histoire de l'Europe". "Et c'est là, ajoute-t-elle, qu'il faut introduire la nécessité de la lutte contre le racisme, contre tous les racismes". [L'histoire de l'Europe, c'est celle d'un colonialisme brutal chez les parents de ces jeunes banlieusards! Fusillades, incendies des "mechtas", tortures, voilà de la belle histoire bien sanglante, bien palpitante, que les profs ne racontent jamais… ]
"Nos élèves, ajoute-t-elle, sont heureusement sensibles à deux aspects: que la plupart des juifs déportés de France étaient des immigrés ou des enfants d'immigrés, comme eux, d'origine très populaire, et qu'ils se heurtaient, comme eux aussi, à des problèmes de visas, de frontières".
Beaucoup d'enseignants expliquent que les visites d'élèves à Auschwitz sont parfois trop rapides et mal préparées, avec des leçons de morale assénées sans réelle mise en perspective historique.
"Il y a un danger dans la répétition d'un thème, expliquait récemment le recteur de l'Académie de Paris Maurice Quenet. En parlant sans cesse du projet d'extermination du peuple juif comme du crime par excellence contre l'Humanité, nous fournissons aussi l'occasion de la transgression par excellence".
Annette Wieviorka elle-même se demandait récemment sur France-Culture si "un trop-plein de mémoire ne risque pas de l'embaumer".
Jacques Fredj souligne justement que l'enseignement de "la mémoire de la Shoah c'est aussi le questionnement sur des sujets qui continuent de hanter notre quotidien: la violence, le racisme, l'obéissance, la raison d'Etat".
Dépêches de l'Education, du Vendredi 21 janvier 2005
Plus fort que du roquefort!
Sur un site tenu par un amateur qui semble surtout être un cornichon des Appalaches, on peut voir une merveillle, inconnue à ce jour dans toutes les annales de la guerre, les vraies et les fausses: il donne une photo où l'on VOIT le gaz (troisième en déroulant vers le bas; à droite) Un type mal rasé, regarde l'appareil, apparemment dans une étuve. Le cornichon commente: "The gas can be seen circulating already as someone tooks this image through a window of the gas chamber", ce qui confirme que les chambres à gaz avaient des fenêtres, et que les juifs ont, semble-t-il, été trop cons pour les ouvrir.
< http://www.mikekemble.com/ww2/belsen.html >
MONSIEUR BAUDRILLARD ET LE «NÉGATIONNISME»
Gérard Huber, psychanalyste et vipère lubrique
Soixante ans après la découverte des camps d’extermination nazis, Monsieur Baudrillard découvre la Shoah (in "À la recherche du mal absolu", Libération du 17 février 2005). Il n’est jamais trop tard pour bien faire. A l’époque des Cahiers d’Utopie, bien avant le cinquantième anniversaire de la découverte de ces camps, lorsque, selon lui, la Shoah n’affleurait pas encore «à la conscience universelle», on ne peut pas dire qu’elle l’avait beaucoup interpellé. [Heureux mortel!]
Pour autant, le destin du Dieu d’Israël n’était pas complètement absent de ses réflexions, puisque, dans L’Échange symbolique et la mort, il n’avait pu se priver d’une magnifique association d’idées: ADN = Adonaï.
Mais, le professionnel de la mort symbolique laissait à d’autres le soin de s’interroger sur le sens que pouvait avoir le fait que le 3e Reich avait pu programmer la destruction systématique de peuples entiers et qu’il avait pu commencer à l’exécuter, en exterminant des millions de Juifs, des centaines de milliers de Tziganes, ainsi que des dizaines de milliers de prisonniers politiques, notamment slaves. [Grave exagération de ce psy qui ne sait pas compter. ]
Aujourd’hui, fidèle à son système, Monsieur Baudrillard a une équation difficile à résoudre: comment, tout en reconnaissant sa réalité, faire de la Shoah un mythe absolu? [C'est bonne question que nous nous posons aussi…]
Et il tente de se tirer d’affaire en établissant la proposition suivante: «Devenant un mythe fondateur, la Shoah s’irréalise. La proposition négationniste reflète cet état de choses d’une façon crapuleuse, [merci, Baudruchard!] et absurde, puisqu’elle s’en prend, contre toute évidence, à la réalité historique de la Shoah, alors que le point crucial, c’est le glissement vers le mythe, vers l’obsession du Mal absolu» (Libération) .
Autant dire que le système Baudrillard touche à sa fin. En novembre 2001, je l’avais noté dans une réponse à son éloge du terrorisme. Je constate, aujourd’hui, que cette fin tourne au calvaire intérieur. Désormais, accablé par la commémoration du soixantième anniversaire de la découverte des camps de la Shoah, c’est-à-dire ne sachant plus comment se convaincre qu’il n’est ni un «Juif déporté et massacré», ni un «SS», Monsieur Baudrillard se croit obligé de légitimer le «négationnisme» comme «reflet» pour mieux s’en démarquer.
On connaissait la bourde de Monsieur Fabius: «Monsieur Le Pen pose de bonnes questions, mais apporte de mauvaises réponses». À présent, c’est au tour de Monsieur Baudrillard de transformer le «négationnisme» en indicateur de vérité.
Mais, pour que cela passe mieux, c’est-à-dire pour que ça passe, il s’empresse de nous dire que, s’il n’est pas un «négationniste», c’est parce qu’il est un «négationniste» propre et sensé, bref un «négationniste» qui reconnaîtrait la réalité de la Shoah.
En fait, l’absurde, ce n’est pas le «négationnisme» qu’il faut combattre comme une stratégie, mais l’amalgame de Monsieur Baudrillard qui veut marier la carpe et le lapin, l’ours polaire et la baleine. Le «négationnisme» est un discours qui accomplit le “révisionnisme”, c’est-à-dire la stratégie de la pensée idéologique qui, prétendant réviser l’histoire des génocides, “nie les chambres à gaz hitlériennes et l’extermination des malades mentaux, des Juifs et des Tziganes, et de membres des peuples considérés comme radicalement inférieurs, les Slaves singulièrement[1].
Certes, le «négationnisme» gène Monsieur Baudrillard! Mais ni plus ni moins que l’«anti-judaïsme» nazi gênait Monsieur Heidegger. C’est pourquoi, il lui faut construire de toutes pièces un «négationnisme» propre, le spiritualiser, comme Heidegger voulait spiritualiser le nazisme. Ce «négationnisme», c’est le sien. [Bienvenue au club.]
Monsieur Baudrillard croit pouvoir dire la même chose que le «négationnisme», mais pas de la même manière, et pas en utilisant les mêmes arguments, notamment le mensonge. Ce qui montre qu’au fond, pour lui, ce qui est aussi crapuleux, dans le «négationnisme», c’est qu’il serait le double honteux de sa propre pensée. On aurait pu s’attendre à ce qu’il le combatte. Et depuis des décennies. Pas du tout. Les arguments lui manquent. Le voyant revenir en force, il ne peut donc qu’attribuer la responsabilité de son retour au travail de mémoire.
Cette volonté de sauver le «négationnisme» contre le travail de mémoire, tout en critiquant l’un et l’autre, est une première. Il y aurait donc quelque chose à sauver dans le «négationnisme». Mais quoi?
La réponse s’impose: la satisfaction de Monsieur Baudrillard d’avoir, enfin, un courant de pensée avec qui il pourrait ouvrir un espace de contradiction. Car il n’y a pas de système de pensée narcissique plus soustrait à la contradiction que celui de Monsieur Baudrillard. Or, avec le «négationnisme» tel qu’il l’habilite, il pose une alternative: rejet «crapuleux et absurde» du mythe, d’un côté, démolition honnête et sensée», de l’autre. Mais, le «négationnisme» n’est pas cette version qui satisfait le narcissisme de Monsieur Baudrillard. Le “négationnisme” se veut le triomphe d’un fonctionnement idéologique fondé sur une annulation rétroactive de la réalité, de la vérité et du souvenir. [Non, seulement du baratin!]
Il n’a qu’un but: réussir là où le nazisme a échoué: à effacer les traces de l’Extermination.
Primo-Europe, site sionofasciste
< http://www.primo-europe.org/docs.php?numdoc=Do-285969286 >
A propos de Martin Luther King
Albert Capino
A la différence de certains sites inconditionnels, voire sectaires, PRIMO-Europe ne prétend pas détenir la vérité. Nous sommes en revanche constamment à la recherche de l’authenticité, ce qui nous conduit à faire la mise au point suivante: Ce n’est pas la première fois qu’on nous jette le “faux” de Martin Luther King à la figure.
La réalité est plus complexe.
En ces moments particulièrement propices au négationnisme, il n’est pas rare de voir des groupes plus ou moins bien intentionnés contester la légitimité de telle ou telle citation. Nous avons donc voulu vérifier l’authenticité des sources indiquées en fin de citation.
Le message contenu dans cette «lettre» contestée, a été prononcé de manière indéniable par Martin Luther King Jr., lors d’un discours à Harvard, en 1968, au cours duquel il a déclaré: «Lorsque les gens critiquent le sionisme, ils veulent dire les Juifs. Il s’agit d’antisémitisme». [ from “The Socialism of Fools: The Left, the Jews and Israel” by Seymour Martin Lipset; in Encounter magazine, December 1969, p. 24. ]
La première trace de la «lettre» émane d’un livre respectable datant de 1999 (Shared Dreams, by Rabbi Marc Shneier), dont la préface a été écrite par Martin Luther King III. Dans la mesure où la famille King a la réputation d’être extrêmement prudente s’agissant de l’héritage du Dr. King, on part du principe qu’elle ne l’aurait endossé sans avoir vérifié. [!!!!]
De plus, on a trouvé que des extraits de la «lettre» ont été cités en témoignage par l’Anti-Defamation League, devant le Sous-comité pour les Opérations Internationales sur les Droits de l’Homme. Ayant étroitement travaillé avec le Dr. King pour la défense des droits civiques, ils connaissaient bien son œuvre et pris des précautions avant d’en faire lecture devant le Congrès. [Grotesque. Le faussaire se justifiant lui-même.]
C’est sur cette base, et sur les vérifications [???] effectuées par l’Anti Defamation Leaugue, ainsi que la famille King, que cette «lettre» a été mentionnée.
Même s’il apparaît, après examen, que les références citant la Saturday Review d’août 1967 se sont révélées erronées, le message contenu n’en est pas moins fidèle. Le représentant du Congrès américain John Lewis, qui a étroitement travaillé avec le Dr. King, confirme encore en date du 21 janvier 2002, que Martin Luther King avait mis en avant “la nature démocratique d’Israël et ses besoins de sécurité”[2].
De même, il confirme l’exactitude de la citation: «Lorsque les gens critiquent le sionisme, ils veulent dire les Juifs. Il s’agit d’antisémitisme». Dans la mesure où le contenu de la «lettre» (l’antisionisme est de l’antisémitisme) correspond à un message exprimé de manière authentique par le Dr. Martin Luther King, on comprend pourquoi la famille King et l’Anti Defamation League n’a pas éprouvé le besoin de vérifier dans le texte la “Lettre à un ami anti-sioniste.”
Je regrette toutefois de n’avoir pas été plus loin que la source qui m’a initialement été indiquée, afin d’en contrôler l’origine exacte. Ceci confirme l’importance de toujours vérifier la précision de ses sources, mêmes lorsqu’elles paraissent solides. Si l’on ne peut utiliser le terme de «faux» quant à la forme, encore s’agit-il d’une extrapolation lyrique à partir d’un exposé parfaitement authentique.
En conclusion, même si la fameuse "lettre" doit effectivement être écartée, il est hors de doute que Luther King ait été un authentique soutien pour Israël, le Sionisme et les Juifs en général. [Pur et simple mensonge]
Remerciements à Josiane Sberro et Ygal Palmor pour leur documentation et leurs sources.
< http://www.primo-europe.org/declaoffi.php?numdoc=De-810453024 >
Donc Carpino affirme successivement que les propos attribués à Martin Luther King sont vraisemblables, puis qu'ils sont faux mais qu'un prétendu copain de King affirme qu'ils sont vrais.
Un bref rappel nécessaire, pour mieux comprendre comment travaillent ces menteurs professionnels:
Une énorme fraude: Israël, le sionisme et la falsification des propos de Martin Luther King (extraits)
par Tim Wise
[…] la seule chose à laquelle je n'aurais jamais pu m'attendre, de la part de quiconque, c'est que l'on vienne inventer une citation de King; une citation qu'il n'a, tout simplement, jamais faite, et prétendre qu'elle provient d'une lettre qu'il n'a jamais écrite, et qui aurait été publiée dans un recueil de ses essais qui n'a jamais existé. Franchement, un tel niveau de tromperie est vraiment quelque chose de spécial?!?
Le faux auquel je fais allusion circule actuellement sur Internet: il prétend prouver le soutien indéfectible de Martin Luther King au sionisme. Même, cela va plus loin encore. Dans l'article en cause, intitulé "Lettre à un ami antisioniste ", Martin Luther King affirmerait que critiquer le sionisme équivaut à de l'antisémitisme, et il ferait un rapprochement entre ceux qui critiquent le nationalisme juif tel qu'incarné par Israël, et ceux qui entendent fouler aux pieds les droits des noirs. C'est fort de café, c'est le moins qu'on puisse dire, et c'est de la merde à 100 %, comme tout enquêteur amateur pourra le vérifier,s'il en a envie.
[…] Mais c'est sa duplicité quant aux opinions de Martin Luther King qui m'ont le plus dérangé. Bien que Mark Finkelstein n'ait cité qu'une seule ligne de la prétendue "lettre " de Martin Luther King sur le sionisme, il l'a tirée d'un texte plus long qui semble avoir pour scripteur le rabbin Marc Schneier, qui la cite en partie dans son ouvrage publié en 1999: Shared Dreams: Martin Luther King Jr. and the Jewish Community ["Rêves partagés: Martin Luther King Jr. et la communauté juive"]. On y trouve une rhétorique de mirliton telle ce qui suit:
"Voilà ce que je pense: laissez la vérité tomber en cascade du haut de la montagne, laissez-la résonner dans les vallées de la verdoyante terre de Dieu. Lorsque les gens critiquent le sionisme, ils veulent dire en réalité les juifs - c'est la vérité de Dieu toute pure ". La lettre était, par ailleurs, remplie de fautes de grammaire que tout lecteur à demi-cultivé des œuvres de Martin Luther King auraient trouvées étrangères à son style et à sa manière d'écrire, du genre: "L'antisioniste est antisémite de manière inhérente, et il le sera toujours. " Le traité, est-il affirmé, aurait été publié à la page 76 du numéro d'août 1967 de la Saturday Review (Revue du Samedi), et elle pourrait figurer, aussi, prétendument, dans l'anthologie des œuvres de King intitulée: This I Believe: Selections from the Writings of Dr. Martin Luther King Jr. ["Ce que je crois: morceaux choisis des écrits du Dr. Martin Luther King Jr".]. Que ceux qui revendiquent l'existence de cette phrase n'aient jamais indiqué l'éditeur de cette anthologie aurait dû représenter un indice évident de l'impossibilité qu'elle fût authentique, ce qu'elle n'est évidemment pas. Le livre n'existe pas. Quant à la Saturday Review, elle n'a existé qu'en quatre livraisons, en août 1967. Deux de ces quatre numéros, seulement, comportent une page 76. Une des deux pages 76 comporte des petites annonces et l'autre comporte une critique de l'album des Beatles paru sous le titre "Sgt Pepper ". Pas plus de lettre de Martin Luther King que de beurre en branche.
Néanmoins, son caractère inauthentique n'a pas empêché ce texte de connaître une longue vie. Non seulement apparaît-il comme champignon après la pluie dans le bouquin de Schneier, mais des extraits en ont été lus par Michael Salbert, de l'Anti-Defamation League, lors d'un témoignage devant une Sous-Commission de la Chambre, en juillet 2001, et toutes sortes de groupes pro-israéliens (depuis les sionistes traditionnels jusqu'aux Likoudiens d'extrême droite, jusqu'aux chrétiens qui prônent l'envoi d'un maximum de juifs en Israël afin d'accélérer le retour de Jésus) ont utilisé ce texte sur leurs sites ouèbe.
En réalité,Martin Luther King semble ne jamais avoir fait la moindre déclaration publique au sujet du sionisme; et la seule déclaration que l'on connaisse de lui sur ce sujet a été faite en privé, devant une poignée de témoins. Elle est très éloignée de ce qu'il est censé avoir dit dans la soi-disant "Lettre à un ami antisioniste ".
En 1968, d'après Seymour Martin Lipset, King était à Boston, et il assista à un dîner à l'université de Cambridge avec Lipset lui-même et un certain nombre d'étudiants de couleur. Après le dîner, un jeune homme fit apparemment une remarque très agressive attaquant les sionistes en tant que personnes, ce à quoi Martin Luther King répondit: "Ne parlez pas comme ça. Lorsque les gens critiquent les sionistes, ils visent (en réalité) les juifs. Vous tenez là des propos antisémites. " A supposer que cette citation fût authentique, elle est encore très loin de l'adhésion idéologique au sionisme en tant que théorie politique à appliquer sur le terrain, comme tente de le donner à accroire la "lettre ", qui est un faux. […]
Article publié dans Zmag le 20 janvier 2003, traduit de l'anglais par l'excellent Marcel Charbonnier et publié dans le Point d'information Palestine numéro 238. Les amateurs pourront se référer au texte original, dont le titre est intraduisible (Fraud Fit For A King] à:
< http://www.zmag.org/Sustainers/Content/2003-01/20wise.cfm >
On comprend bien la fonction de cette fausse lettre: faire croire aux Noirs américains que Martin Luther King leur interdisait de critiquer les sionistes. Et on comprend aussi pourquoi les sionistes français ressortent cette vieille histoire maintenant; pour empêcher les Noirs français, type Dieudonné, de critiquer Israël et les horreurs sanglantes du sionisme. On voit la bassesse du procédé: attribuer de fausses paroles à un mort.
On trouve ce faux disséminé à peu près partout dans les publications judéo-sionistes. Un seul exemple? La lettre de l'Association Mémoire 2000, présidée par Me Jouanneau, un homoncule qui s'est brisé les dents sur Faurisson. n° 42, octobre 2004:
< http://www.memoire200.asso.fr/journaux/j42/j42pdf.pdf >
"Il semble avoir été écrit aujourd'hui", dit candidement celui qui republie ce faux connu et avéré. Et pour cause. On trouverait des exemples par dizaines. On voit bien que ces gens là sont totalement dépourvus d'esprit critique et que leur seul souci est de tordre les faits dans le sens de leur propagande pour défendre le crime sioniste.
Le négationnisme sur Internet
(Réalité brute)
On entend ici et là, depuis plusieurs années, que certains historiens nient l'existence des chambres à gaz. Depuis, aussi incroyable que cela puisse paraître, quelques individus, historiens, hommes politiques (Le Pen), etc., s'efforcent de "réviser" l'histoire en prétendant que les chambres à gaz n'ont pas existé: je ne dis pas que les chambres à gaz n'existent pas, je ne connais pas bien le sujet. Ces gens ont plusieurs objectifs et leur méthode est simple. En jouant sur des petits détails de l'historiographie de la Shoah, ils espèrent ouvrir le débat sur l'authenticité des chambres à gaz. Tantôt ils ne nient pas l'extermination de plusieurs millions de juifs mais la méthode utilisée: les chambres à gaz. Tantôt ils s'attaquent aux chiffres et s'appuient sur l'incertitude à leur sujet pour tenter de décrédibiliser tous les travaux existants sur cette question. Tantôt ils se focalisent sur le discours de certains témoins pour essayer de remettre en cause la véracité de tous les témoignages. Modifier le passé pour mieux le réhabiliter.
Avec cette technique qui consiste à remettre en cause l'évidence en s'acharnant sur des détails, les "révisionnistes", que nous appellerons négationnistes - au sens où ils cherchent à nier avant tout, et ce derrière des textes plus que pseudo-scienitfiques -, espèrent réhabiliter le régime nazi. Pour le résumer de façon un peu rapide, les négationnistes sont persuadés que les chambres à gaz sont une invention mise sur pied par la "juiverie internationale", ils veulent dès lors dénoncer l'existence de cette dernière et de son mensonge. En même temps, une fois l'histoire modifiée, ils redonnent une image positive au régime nazi. Il s'agit de briser le consensus antifasciste issu de la Seconde Guerre mondiale et scellé par la révélation de l'extermination des juifs. Des textes nauséabonds dans le vide juridique Internet peut être très utile, notamment pour les négationnistes qui peuvent diffuser leurs idées nauséabondes à l'abri des poursuites judiciaires. Voici pour l'inauguration de cette nouvelle section d'Aide Mémoire, Réalité brute, quelques extraits d'un texte écrit par un négationniste notoire, Robert Faurisson. Diffusés sur le site de L'Association des Anciens Amateurs de Récits de Guerre et d'Holocauste ( http://www.abbc.com/aaargh/index.html [email protected]), site américain (AAARGH: PO Box 81475 Chicago, IL 60681-0475, USA), ces textes ne doivent pas être pris à la légère. Faurisson manipule les hommes, leurs paroles et leurs écrits pour tenter de déstabiliser le lecteur et lui faire perdre ses repères. Si l'on pense à ce avec quoi il joue, ses textes peuvent donner la nausée.
n°9, avril-juin 1999
< http://www.territoires-memoire.be/am/affArt.php?artid=68
Almanya, 'kıkırtıcı' Anadolu'da Vakit'i yasakladı
Berlin
Almanya Federal çileri Bakanı Otto Schily, Frankfurt kenti yakınlarındaki Mörfelden-Walldorf kasabasında bulunan Yeni Akit limited irketinin faaliyetlerini, “halkı sistematik ekilde kıkırttıı” iddiasıyla yasakladı.
Federal çileri Bakanlıı tarafından yapılan açıklamada, Yeni Akit'in yayıncılıını yaptıı “Anadolu'da Vakit” adlı gazetenin ”geçmite, özellikle srail devletine, Yahudilere ve Batılı toplumsal düzene karı kıkırtıcı makaleler yayınladıı” öne sürüldü. Yasak kararının hemen uygulanmaya baladıı ve Yeni Akit tesislerinde bazı delillere ve mal varlıklarına el konulduu kaydedildi.
Schily de bu konuda yaptıı yazılı açıklamada, “Yeni Akit'in, sözde ciddi habercilik yaparak, Yahudi ve Batı karıtı kıkırtıcılık yaptıını ve kendini savunabilen bir demokrasinin Yeni Akit gibi bir kuruluun Türk okurlara Yahudi ve Batı karıtı propaganda yapmasına izin veremeyeceini” ifade etti.
“Anadolu'da Vakit gazetesinde bu tür makalelere sık sık rastlandıına” iaret eden Schily, “bunun sistematik bir ekilde halkı kıkırttıını, buna izin vermeyeceini” kaydetti.
“Savcılıın sürdürdüü birçok soruturmaya ramen, Yeni Akit yöneticilerinin tutumlarını deitirmek yerine kıkırtıcılık yapılan makale sayısını artırdıklarını” da belirten Schily, “düünce ve basın özgürlüüne büyük önem verdiklerini, ancak gazetede belirli halk gruplarının insan onuruna karı yazılan makaleler nedeniyle yasaın da gerekli ve uygun olduunu” bildirdi.
Hüriyyet 25 février 2005
<http://www.hurriyetim.com.tr/haber/0,,[email protected]~542170,00.asp> Le titre du journal signifie "Liberté".
Pour les malheureux lecteurs qui auraient omis d'apprendre le turc:
L'Allemagne fait cesser la parution d'un journal islamiste
25 février 2005
Berlin - Vendredi, l'Allemagne a mis fin à la parution d'un quotidien islamiste de langue turque qui avait nié l'Holocauste.
Le ministre de l'intérieur Otto Schily a frappé d'interdiction la maison d'édition Yeni Akit qui publie l'édition européenne de l'Anadoluda Vakit". Ce titre signifie "Le Temps de l'Anatolie". Voilà des mois que le ministère public réunit des éléments à retenir contre ce journal. Le ministre de l'intérieur a déclaré à Berlin que la fermeture avait été ordonnée parce que le "Vakit" incitait ses lecteurs à la haine ethnique. Le journal avait attaqué l'Israël, les juifs en général et les principes fondamentaux de la société occidentale.
M. Schily a fait savoir vendredi que des représentants de son ministère avaient confisqué des biens et recueilli des éléments de preuve dans les bureaux de la société situés dans une banlieue sud de Francfort. En dépit des avertissements qui lui avaient été donnés, le journal a publié récemment une lettre ayant pour titre "Hitler avait raison". En décembre de l'année dernière, un membre du parlement avait brandi un numéro du journal qui proclamait "Il n'y a pas eu d'Holocauste" et il avait demandé au gouvernement d'interdire le journal.
Il y a quelque temps les éditeurs du quotidien "Vakit" affichaient une diffusion à 10.000 exemplaires. Le Bureau pour la protection de la constitution de la Hesse dit que le journal semble associé au mouvement turc Milli Gorus et qu'il publie ses annonces.
Robert Faurisson répond à un journaliste iranien
Voici une tradction de l'interview donnée en anglais par Robert Faurisson le 26 février 2005 à Hosein Amiri, journaliste iranien:
QUESTION 1: Comme vous devez le savoir, le "Conseil supérieur de l'audiovisuel" (CSA) a interdit la diffusion en France de la chaîne de télévision satellite iranienne Sahar TV. Pouvez-vous nous dire quelle est votre réaction à cette interdiction?
RF: Oui, je suis au courant de cette décision du 10 février et j'en connais la formulation. La décision n'est pas illégale puisqu'elle est essentiellement fondée sur deux lois spéciales que nous avons ici en France: l'une contre le racisme et l'antisémitisme ([loi Pleven de] 1972) et l'autre contre le "révisionnisme historique" ([loi Fabius-Gayssot de] 1990), que les juifs appellent "négation de l'Holocauste". Ces deux lois portent atteinte à la liberté d'expression; la seconde est particulièrement scandaleuse parce qu'elle entrave également la liberté de recherche historique. Les organisations juives ont joué un rôle-clé dans l'obtention de ces deux lois, et surtout pour la seconde.
QUESTION 2: Nous savons tous que ce Conseil officiel appelé CSA a accusé Sahar de faire de l'antisémitisme en diffusant la série "Les Yeux bleus de Zahra" et "Al-Shatat". Comment définit-on le mot d'"antisémitisme"?
RF: La véritable raison de l'interdiction de Sahar n'est pas l'existence même de ces séries mais le fait que Sahar a diffusé, le 3 février, une interview de 10 minutes de votre serviteur. Dans cette interview je disais qu'en réalité il n'y avait pas eu d'extermination des juifs par les Allemands pendant la deuxième guerre mondiale et que les prétendues chambres à gaz destinées à tuer les juifs (il ne faut pas confondre chambres à gaz et crématoires) n'avaient jamais existé. Les juifs appellent "antisémite" toute personne qui, selon eux, déteste les juifs; pour moi est [réputée] "antisémite" toute personne que les juifs détestent.
QUESTION 3: Compte tenu du fait que, diffusées sur Eutelsat, ces émissions peuvent être suivies par tous les citoyens en Europe et dans le monde, comment se fait-il que seule la France porte de telles accusations contre elles?
RF: Je ne suis pas certain que la France soit la seule à porter de telles accusations. Je suppose que ce doit être le cas dans tous les pays où le pouvoir juif domine la politique et les médias. En France, le pouvoir juif est fantastique. Le CRIF (Conseil représentatif des institutions juives de France) organise chaque année, en janvier ou en février, un dîner auquel assistent notre premier ministre et, au moins, 15 de ses ministres [en exercice]. Le dirigeant du CRIF prononce un discours dans lequel il indique ce que notre gouvernement devra faire dans l'année à venir. Ce dirigeant s'y montre grossier et arrogant envers nos ministres. Ces derniers ont pour habitude de s'incliner, de remercier et, par la suite, ils obéissent.
QUESTION 4: Comment expliquez-vous que les médias puissent accuser toutes les nations, tous les groupes, toutes les religions, comme les Allemands, les Français, les Italiens, les musulmans, les chrétiens, mais non les juifs et les sionistes?
RF: Il en a presque toujours été ainsi dans le monde occidental. Les juifs ont le pouvoir. Les gens et les gouvernements ont peur de leur déplaire. Les gens et les gouvernements croient aussi, plus ou moins sincèrement, que les juifs ont tellement souffert durant la deuxième guerre mondiale qu'ils méritent un respect très particulier et, en conséquence, d'énormes privilèges.
QUESTION 5: A ce propos il est nécessaire de rappeler qu'Ernst Zündel est une victime supplémentaire de la suppression de la liberté d'expression. Ce HEROS D'ORIGINE ALLEMANDE a été enlevé aux Etats-Unis il y a deux ans et déporté au Canada où il avait vécu 40 ans. Depuis deux ans il est maintenu au secret dans une prison près de Toronto. Le 24 février 2005, un juge, unique (il n'y avait pas de jury et les témoins, entendus par lui à huis clos, n'ont pas pu être contre-interrogés), a décidé que ce pacifiste constituait une menace pour la sécurité nationale du Canada et pour la sécurité internationale. Par cette décision, le juge a permis qu'Ernst Zündel soit [le moment venu] déporté vers l'Allemagne où ce héros va probablement passer le reste de sa vie en prison. Comment évaluez-vous le pouvoir juif dans ce combat contre la liberté d'expression, compte tenu que d'autres révisionnistes, comme vous, ont déjà été les victimes d'actes de ce genre de la part des juifs?
RF: Oui, vous avez raison, Ernst Zündel est un héros. La seule raison pour laquelle il a été persécuté et pour laquelle on voit qu'il va probablement passer le reste de sa vie en prison (il a 65 ans), c'est qu'il a consacré sa vie à défendre la réputation de sa mère patrie, l'Allemagne. Il a combattu de manière remarquable contre les abominables mensonges holocaustiques répandus contre l'Allemagne par la propagande juive. Il est révisionniste. A plusieurs reprises dans le passé il a tenté de faire comprendre aux Arabes et aux musulmans que le prétendu "Holocauste des juifs" était (et est) l'épée et le bouclier d'Israël. Il a dit: "Si vous voulez vraiment vous défendre contre le sionisme, n'allez pas acheter des armes coûteuses mais, à l'aide des découvertes révisionnistes, allez détruire leur monstrueux mensonge, le mensonge de l'Holocauste."
Il est temps que les Arabes et les musulmans comprennent l'importance du révisionnisme et, pour commencer, que Sahar et tous les médias qui lui sont associés rendent public le traitement infligé par le Canada à ce héros. Ernst Zündel doit être remis en liberté et renvoyé aux Etats-Unis où sa femme, qui est américaine, l'attend depuis le 5 février 2003. Les Iraniens ne pourraient-ils se rendre devant l'ambassade canadienne de Téhéran pour y manifester? Ce serait une bonne chose pour la liberté d'expression, pour la liberté de la recherche historique, pour le monde arabe et le monde musulman, et pour l'Iran et la Palestine.
26 février 2005.
Le chanteur-compositeur Jean-Louis Murat, auvergnat, répond à des questions dans Le Monde du 17 mars 2005:
"En France, la liberté d'expression me paraît parfois moins garantie qu'en 1830. … Aujourd'hui on peut se mettre à poil, mais bien d'autres sujets sont tabous. En entretien avec des journalistes, comme en chanson, je sais qu'il y a certains thèmes que je ne peux pas aborder sous peine de me faire dézinguer par une censure sans visage."
On se demande de quoi il parle, celui-là!
Les sites illégaux disparaissent des moteurs de recherche allemands
Serge Courrier
Un code de bonne conduite a été adopté outre-Rhin. Une des règles consiste à enlever des résultats les pages contraires à la loi.
Ils étaient tous là. Le 25 février dernier, AOL Allemagne, Google Allemagne, Lycos Europe (pour le compte de Lycos Search Allemagne, Fireball, Hot Bot et Newssuche Paperball), MSN Allemagne, t-info, T-Online et Yahoo! Allemagne ont signé un code de bonne conduite, mis au point par l'Association d'autorégulation volontaire des services multimédias ( < http://www.fsm.de/FSM > pour Freiwillige Selbstkontrolle Multimedia-Diensteanbieter ).
Dans ce code, les grands moteurs de recherche allemands ont, entre autres, accepté de supprimer de leurs résultats tous les sites dont le contenu est jugé contraire à la loi.
Un contenu sous surveillance
Le FSM est un organisme non gouvernemental créé en 1997. Il est habilité à recevoir les plaintes des internautes allemands concernant des sites au contenu jugé illégal. Les problèmes visés concernent la propagande et la présentation d'insignes d'organisations inconstitutionnelles (comme le parti nazi), les propos racistes, le révisionnisme, l'incitation ou l'encouragement à commettre des actes criminels, la description d'actes violents, la pornographie violente ou impliquant des enfants ou des animaux, la description sexuellement explicite d'actes mettant en jeu des mineurs, les contenus glorifiant la guerre ou attentatoires à la dignité humaine.
L'association constitue alors une liste noire, que, suite à l'accord, les moteurs de recherche devront dorénavant prendre en compte. Cette liste sera stockée sur un serveur mis à disposition d'ici 3 à 4 mois. Libre aux entreprises de choisir la solution technique permettant d'éliminer ces sites de leurs pages de résultat. Une possibilité serait de supprimer les pages de leur index. Une autre de filtrer leur adresse au moment d'afficher les résultats des recherches.
1200 à 1600 plaintes par an
«Les 5 collaborateurs du FSM effectuent un premier traitement des 1200 à 1600 plaintes reçues chaque année, explique Sabine Frank, directrice générale de FSM. Ils contactent notamment les responsables de sites allemands pour leur expliquer en quoi ils enfreignent la loi.» Mais la responsabilité finale d'inclure un site dans la liste noire - et notamment un site étranger - incombe à un organisme officiel: l'Autorité fédérale de surveillance des médias représentant un danger moral pour les mineurs (Bundesprüfstelle für jugendgefährdende Medien ou
< http://www.bundespruefstelle.de/BPjM ). Ce dernier maintient déjà une liste noire riche d'environ 1000 sites, mise à jour tous les mois.
A cette initiative répond un surprenant mutisme des moteurs de recherches concernés. Présents lors de l'annonce publique, ils n'en ont fait aucune mention sur leur site et n'ont pas souhaité répondre à nos questions. Reste que l'accord est désormais signé. Si l'un des moteurs est pris en faute, le FSM s'autorise à le dénoncer publiquement. Ce n'est jamais bon pour l'image.
01net. (269616)&BODY=Mon avis sur 'Les sites illégaux disparaissent des moteurs de recherche allemands'Serge Courrier , < http://www.01net.com/nous_ecrire01net >, le 09/03/2005 .
Négationnisme: l'auteur du "Vicaire" refuse de s'excuser
Berlin, 28 fév 2005 (AFP) - 28/02/2005 15h22 - L'écrivain allemand Rolf Hochhut, qui a déclenché une polémique après avoir accordé un entretien à une revue proche de l'extrême droite dans laquelle il vantait les mérites d'un écrivain négationniste, a affirmé lundi qu'il n'avait pas à s'excuser. "Quand on a écrit "Le Vicaire", on n'a pas à s'excuser", a déclaré Rolf Hochhut, auteur de ce roman qui dénonçait dans les années 60 le rôle du pape Pie XII sous le Troisième Reich.
La polémique a enflé en Allemagne après que Rolf Hochhut a déclaré dans l'hebdomadaire Junge Freiheit, considéré proche de l'extrême droite, que l'historien négationniste britannique David Irving était un "historien sérieux" et un "homme honorable". "Ses livres sont des œuvres importantes. Il a mené des recherches, c'est-à-dire qu'il a interrogé des témoins ayant vécu à cette époque, ce que l'on ne peut pas dire de beaucoup d'historiens allemands", avait notamment déclaré Rolf Hochhut. Ces propos bienveillants avaient été fermement condamnés par le président du Conseil central des juifs en Allemagne, Paul Spiegel. […]
Vendredi, après la parution de l'entretien, Rolf Hochchut avait pourtant semblé revenir sur ses propos. A Wuppertal (ouest), il avait alors déclaré que si des "citoyens juifs s'étaient sentis blessés par son entretien dans Junge Freiheit", il le "regrettait sincèrement".
Lundi, il a pourtant réaffirmé qu'il "maintenait" ses propos, ajoutant même qu'il avait écrit six poèmes sur Auschwitz et qu'il était "le seul Allemand à s'être souvenu du 80e anniversaire de la mort de l'écrivain Franz Kafka il y un an", ainsi que de la déportation et du gazage de sa famille toute entière à Auschwitz.
< http://www.tv5.org/TV5Site/lf/actualite.php?rub=franceculture&idArticle=050228152127.byy5gagi.xml >
Le révisionniste René-Louis Berclaz à nouveau condamné à la prison ferme
Châtel-St-Denis (AP) - Le révisionniste René-Louis Berclaz a été condamné mardi à trois mois de prison ferme pour avoir publié en été 2003 un bulletin niant l'existence des chambres à gaz. Le Tribunal de la Veveyse (FR) l'a reconnu coupable de discrimination raciale. Cette nouvelle peine vient s'ajouter aux dix mois de prison que l'accusé purge actuellement en Valais. Le révisionniste comparaissait pour la troisième fois devant le tribunal de Châtel-St-Denis qui l'avait condamné une première fois à quatre mois de prison avec sursis pour la publication de tracts antisémites et révisionnistes en 1998. Ce sursis a été révoqué lors d'un second procès en 2002 où René-Louis Berclaz avait écopé d'une peine de dix mois de prison ferme. Le révisionniste fribourgeois avait pris durant quelques mois la fuite en Serbie l'an dernier, croyant pouvoir ainsi échapper à la prison. Mais un mandat d'arrêt international avait été lancé contre lui et René-Louis Berclaz avait fini par se rendre de lui-même à la justice. L'homme avait notamment participé en 2000 à la publication d'un contre-rapport Bergier aux côtés d'un autre révisionniste, le Vaudois Gaston Armand-Amaudruz.
Associated Press du 1er mars 2005
Voir ce contre-rapport Bergier (version alémanique)
Monsieur René-Louis Berclaz
Pénitencier de Crêtelongue
CH 3977 Granges
(Suisse)
Le révisionniste Berclaz condamné et traité de «flaque» par le juge
Jean-Marie Rolle
Reconnu coupable de discrimination raciale, le révisionniste René-Louis Berclaz a été condamné hier à 3 mois de prison par le Tribunal d'arrondissement de la Veveyse, à Châtel-Saint-Denis (FR). Il lui est reproché d'avoir diffusé un bulletin révisionniste en 2003. Le feuillet contestait notamment l'existence des chambres à gaz. Durant l'audience, Berclaz a déclaré, entre autres, «qu'il ne niait rien quant à l'existence de l'Holocauste, mais qu'il demandait qu'un débat puisse avoir lieu sur le sujet». S'attendant à voir un accusé exprimant plus clairement et haut et fort ses opinions, le juge de police Michel Morel a lancé: «Vous êtes anéanti, vous êtes une flaque! Vous qui êtes si virulent dans vos écrits, vous ne résistez pas. S'il y en avait une, vous seriez ras la moquette…» Mouvement d'humeur chez la petite dizaine de supporters du prévenu, âgés pour la plupart.
Des supporters qui, contrairement à leur modèle, impassible, ont manifesté à voix basse avant, pendant et après l'audience, s'en prenant notamment à ceux qu'ils nomment les «journaleux». Agressif et de mauvaise humeur, un partisan de Berclaz a même lancé, au moment du jugement, et en plein tribunal: «Vive le révisionnisme historique!»
En fin de matinée, le condamné est retourné en fourgon cellulaire en Valais, où il purge une peine de plusieurs mois, également pour discrimination raciale et pour abus de confiance qualifiée. En fuite en Serbie en 2003, il était rentré de son propre chef en Suisse fin novembre 2004.
Photo: MENOTTES AUX POIGNETS René-Louis Berclaz à son arrivée au Tribunal de la Veveyse. Le révisionniste a écopé d'une peine supplémentaire de 3 mois de prison. Laurent Crottet
Le Matin, Lausanne, 2 mars 2005, p. 6
christophe.simonet6 <[email protected]
February 19, 2005 8:24 AM
To: <[email protected]
Ok
maintenant tu te la fermes
tu arrêtes de débiter tes absurdités
et tu retournes dans ta fosse ( septique)
là où tu retrouveras les tiens
autant de lâcheté et d'ignorance me font vomir:
Dachau, j'y suis déjà allé, abruti!
.. .avec mon grand père
….qui se souvenait bien de l'emplacement de l'unique chambre à gaz ( celle qui n'aurait "pas existé" selon des négationnistes comme toi), celle installée en 42
…alors, la ferme: vous puez l'horreur, les excréments et la pourriture
vous puez le mensonge des assassins qui n'osent même pas reconnaitre leurs crimes
vous puez la souffrance que vous niez
vous puez la honte qu'on peut ressentir en se disant qu'on est des étres humains, soit disant comme vous
votre vie est ratée
exprimez vos frustrations autrement!
Affaire Gollnisch: Lyon-III veut tourner la page
Jean-Baptiste Labeur
Après la sanction infligée vendredi à Bruno Gollnisch, le président de Lyon-III, Guy Lavorel, s’est livré hier à une explication de texte devant la presse.(08/03/2005)
Jusqu’ici plutôt discret, le président de Lyon-III, Guy Lavorel, s’est montré hier très ferme à propos de l’ex-professeur Bruno Gollnisch, suspendu cinq ans. Une sanction située au 5e rang d’un barème qui en compte 7.
Révisionnisme
La commission de discipline a décortiqué les propos équivoques de Bruno Gollnisch sur les chambres à gaz ou sur l’historien Henri Rousso. “Un enseignant est tenu par le code de l’éducation de respecter une certaine objectivité et une tradition de tolérance. Monsieur Gollnisch a dépassé les limites”, explique Guy Lavorel.
Le président de Lyon-III va plus loin, estimant que “les fonctions politiques” de l’intéressé ont “débordé sur son rôle de professeur”, même si le président considère que les propos de l’élu FN “tenaient plus du révisionnisme que du négationnisme”.
“Préjudice inadmissible”
Selon Guy Lavorel, la commission a aussi pris en compte le contexte dans lequel Bruno Gollnisch s’est exprimé, notamment la remise du rapport Rousso sur le négationnisme à Lyon-III. Le n° 2 du FN ayant souligné que l’historien était juif. “C’était une sorte de provocation. Monsieur Gollnisch avait sans doute conscience des conséquences possibles”, estime le président de Lyon-III qui a particulièrement mis l’accent sur “le préjudice inadmissible” subi par l’université dans cette affaire.
“Jean-Moulin est la seule université à avoir renvoyé un professeur pour révisionnisme, toutes les facultés de France ne peuvent pas en dire autant”, se réjouit Guy Lavorel.
Entre les lignes faut-il comprendre que Lyon-III a fait le ménage dans ses rangs? L’affaire en tout cas n’est certainement pas close, Bruno Gollnisch a la possibilité de faire appel devant le Comité national de l’enseignement et de la recherche ou le Conseil d’Etat.
(Avec Vanessa Martin) metro, 8 mars 2005
Propos sur les chambres à gaz:
Gollnisch devant la justice "d'ici deux mois"
Bruno Gollnisch pourrait comparaître devant le tribunal correctionnel de Lyon "d'ici deux mois", pour y répondre de ses propos controversés sur les chambres à gaz, a-t-on appris mercredi auprès du parquet de Lyon. "L'enquête est terminée. Une citation directe (pour contestation de crimes contre l'humanité) devant le tribunal correctionnel sera engagée dans les prochaines semaines", a indiqué le procureur de la République de Lyon, Xavier Richaud, lors d'un point presse. Une première comparution du numéro deux du Front national pourrait avoir lieu "d'ici deux mois" et l'affaire pourrait "être jugée au fond d'ici l'été", a estimé M. Richaud. […]. L'enquête confiée à la police judiciaire de Lyon a été "difficile", a reconnu M. Richaud, mercredi, car "nous n'avions aucun enregistrement direct" des propos de l'élu FN. La PJ a dû notamment procéder aux auditions de journalistes présents lors de la conférence de presse. Le 3 mars, Bruno Gollnisch a été exclu pour cinq ans de l'université Lyon III où il enseigne pour avoir porté "une atteinte grave au crédit de l'université" en raison de ces mêmes propos sur les chambres à gaz. Le procureur de la République de Lyon a par ailleurs indiqué que l'ancien élu régional FN Georges Theil pourrait comparaître en correctionnelle pour "contestation de crimes contre l'humanité", après avoir exprimé des idées négationnistes lors d'une interview télévisée, le 14 octobre 2004.
AFP, 9 mars 2005 sur France3.fr
<http://filinfo.france3.fr/popup_afp.php?nameRegion=raa&id=%20050309112453.qio7d12x>
Antisémitisme: mise en place d'une cellule de veille à Lyon
Une cellule de veille des infractions à caractère antisémite commises dans le Rhône, l'Ain et la Loire, a été mise en place mercredi à Lyon, a annoncé le procureur général près la Cour d'appel de Lyon. Son installation résulte de l'augmentation récente des actes antisémites dans la région, a déclaré lors d'un point presse Jean-Olivier Viout. Elle sera composée de M. Viout, de l'avocat général en charge du service de l'action publique et de la police judiciaire, des procureurs de la République des trois départements du ressort de la Cour d'apppel ainsi que des représentants des communautés. […]
AFP, 9 mars 2005
< http://filinfo.france3.fr/popup_afp.php?nameRegion=raa&id=050309142521.01v8ocom >
BRONDILLANTS, C’EST DANS VOTRE PORTE-MONNAIE QUE LE PARTI SOCIALISTE, AVEC L’ACCORD DE SES ALLIÉS DE LA MUNICIPALITÉ, PUISE POUR SUBVENTIONNER D’UNE MANIÈRE INDIRECTE LA PROPAGANDE POLITIQUE DU PARTI SOCIALISTE
Lors d’une récente réunion du conseil municipal, celui-ci a voté (ainsi d’ailleurs que la municipalité de Villeurbanne) une subvention à l’organisation étudiante HIPPOCAMPE.
Que la municipalité subventionne des organisations dont l’activité est d’intérêt publique est légitime mais en l’occurrence HIPPOCAMPE qui regroupe des activistes dont les préoccupations sont d’abord politico-idéologiques, est une organisation qui ne sert en rien les intérêts des étudiants, de l’université et a fortiori les intérêts des Brondillants.
Lorsque l’on examine le fonctionnement d’HIPPOCAMPE on constate qu’il fonctionne en symbiose avec des organisations contrôlées par le PS et l’on peut dire que dans les faits il joue le rôle de courroie de transmission idéologique étudiant du PS à L’Université ….
Récemment Monsieur Touraine est monté au créneau pour que le mal soit extirpé à Lyon 3, à cette occasion il a reçu l’UNEF-ID, l’UEJF et HIPPOCAMPE. ( Le Figaro Lyon du 24 octobre 2004).
Citons également Henry Rousso -le dossier de Lyon III - ( rapport sur le racisme et le négationnisme à l’université Jean-Moulin, page 266 «Deux mois après le lancement de la mission ministérielle, le conseil lyonnais pour le respect de droits, qui regroupe des élus et des associations sous la présidence du maire de Lyon et d’un Président délégué M.Alain Jackubowitz (Président également de B’nai Brith, enfants de l’alliance.) dont l’objectif est de «veiller au respect de la dignité de la personne humaine dans la cité» publie un rapport sur le négationnisme et le racisme à l’université Lyon III. Le document de quarante pages résume l’essentiel des interprétations habituelles dont celle d’HIPPOCAMPE.»
C’est avec l’aide discrète de l’association Universitaire René Cassin qu’HIPPOCAMPE, constitue de volumineux dossiers qui alimentent les affaires montées en épingle par la presse.
Il est clairement dit dans le dossier de Lyon 3 qu’Hippocampe bénéficie aussi de l’aide du part socialiste et de la mairie de Lyon.
Le jugement d’Henry Rousso sur le rôle d’HIPPOCAMPE est sans appel: «Depuis 2001, le dossier Lyon III se nourrit moins d’éléments objectifs concernant l’université que des péripéties touchant à l’activité des associations anti-racistes et à leur mise en scène médiatique.»
Citons également «Mais la vision de ces associations se situe dans un autre registre, celui de l’imaginaire, de l’émotion et de la scandalisation».
Citons encore Henry Rousso, page 204 « Avec le recul, et sans faire état ici des possibles règlements de compte politiques ou universitaires, on peut s’étonner que le point de vue des associations (entre autre HIPPOCAMPE, UEJF, UNEF-ID) ait été admis avec une telle facilité et une telle célérité, d’autant que le problème comptable, de nature éventuellement politique a été présenté dans la presse comme un problème de négationnisme » «l’hebdomadaire Lyon Capital , qui joue un rôle essentiel titre en couverture du numéro du 27 juin: complaisance avec le négationnisme, la note confidentielle qui accuse le président de Lyon 3.» Quelques semaines plus tard Le Monde évoque à son tour l’affaire en titrant: Une nouvelle affaire de négationnisme secoue Lyon 3.
Henry Rousso écrit : «L’AFFAIRE N’A POURTANT RIEN A VOIR AVEC LE NÉGATIONNISME, UN TERME UTILISÉ UNIQUEMENT POUR SON CAPITAL ÉMOTIF ET VENDEUR»
On peut dire qu’HIPPOCAMPE contribue en liaison avec la presse à la manipulation de l’opinion pour accréditer sa thèse d’une université Facho.
Les mauvaises fréquentations d’HIPPOCAMPE:
Hippocampe agit en synergie avec les Videlier et autres acteurs de feu le groupe Marc Bloch Il faut dire que Videlier considère l’université lyonnaise comme un repère de négationnistes.
Videlier dont Rousso écrit: «Videlier le chercheur du CNRS, qui s’est exclusivement consacré à la défense de sa cause durant plusieurs années, à normalement continué à toucher son salaire». La encore se sont les contribuables qui paient.
Monsieur Videlier s’est spécialisé dans la dénonciation de ses collègues, on peut dire qu’Yves Lequin et Régis Ladous ont été des victimes de ses agissements.
Enfin signalons aux jeunes qui suivent HIPPOCAMPE, que l’alliance d’HIPPOCAMPE qui se dit de gauche, avec l’UEJF est au moins sur le plan de la politique internationale une alliance contre nature. Les idéologues nationaux-judaïstes qui contrôle politiquement l’UEJF, sont la cinquième colonne de Bush en France, écoutons un de leur maître à penser Taguieff: «Nous sommes en guerre! La guerre nous a été déclarée, une guerre non classique mais mondiale, conduite contre l’occident démocratique par les réseaux islamo-terroristes mondialisés…Ceux qui démagogues cyniques, tiers-mondistes naïfs ou idiots utiles, légitiment les appels au djihad contre l’Occident et Israël, contre les Américains et les juifs sont les complices des nouveaux barbares» Taguieff , une menace planétaire dans le magazine l’Histoire spécial l’antisémitisme.
Brondillants, nous pensons que les péripéties plus ou moins picrocholines qui agitent l’université de Lyon ne font pas partie de vos préoccupations quotidiennes. Peu d’entre vous, sinon aucun, lirons le dossier d’Henry Rousso, qui malgré son parti pris, contient des informations édifiantes sur les pratiques de «gauche», mais également de droite, ou plutôt d’extrême droite car la droite est prudemment absente du débat.
Brondillants la municipalité de Bron n’a pas le droit d’utiliser vos impôts pour subventionner des associations comme HIPPOCAMPE qui porte atteinte à l’honneur de l’Université de Lyon et aux nombreux enseignants qui se contentent de faire normalement leur travail à l’Université.
Dès aujourd’hui protestez auprès de la municipalité.
MOUVEMENT ECOLOGISTE INDEPENDANT DU RHôNE
Ouverture d'une enquête sur la distribution de tracts révisionnistes
Le parquet de Perpignan a annoncé, mercredi, avoir ouvert une enquête préliminaire sur la distribution de quelques dizaines de tracts révisionnistes dans des boîtes aux lettres de la région.
Une première distribution du tract de 16 pages de petit format, remettant en cause la réalité de l’extermination du peuple juif par les nazis, et ne portant aucun signe distinctif partisan, a été signalée dans des boîtes aux lettres d’un quartier sud de Perpignan il y a environ deux semaines.
«Une deuxième distribution a eu lieu à Argelès dans la nuit du 2 au 3 mars, puis une autre encore à Villeneuve-de-la-Raho (dans la banlieue sud de Perpignan), dans la nuit du 8 au 9 mars», a précisé Jean-Pierre Dreno, procureur de Perpignan.
«La gendarmerie enquête depuis le début sur ces distributions relativement limitées en nombre», a-t-il précisé. Jacqueline Irles, maire de Villeneuve-de-la-Raho a exprimé sa «colère» devant un document aussi «grave» et émis le voeu que l’enquête aboutisse «vite» et «qu’on saura qui a fait ce genre de choses».
Selon Me Maurice Halimi, président d’honneur de la communauté juive de Perpignan et adjoint au maire, «il faut trouver les coupables (…) pour mettre en exergue le caractère éducatif des procédures pénales (…) ce qui importe c’est l’enseignement qui peut découler de ces procédures».
(Source AFP) LICRACRA 09/03/2005
«La LICRA ne saurait être tenue responsable pour le contenu de ses liens» Nous non plus!
Ce pauvre adjoint, dont les ancêtres parlaient sans doute l'arabe, ne sait pas ce que veut dire "exergue"…
Des békés juifs en Martinique!
Des esclavagistes de religion juive, venus d'Europe à Madiana [3]
En 1654, arrivèrent en Martinique à bord de bateaux hollandais sept ou huit familles d'européens de religion juive accompagnés de noirs africains déportés et réduits en esclavage alors qu'ils se trouvaient au Brésil. En effet, chassés du Brésil par les Portugais, des Hollandais partirent avec leurs esclaves vers les Caraïbes. La plupart de ceux arrivés en Martinique au Fort Royal étaient de religion protestante, ce qui expliqua un refus d'accueil dans un premier temps par Du Parquet. Ces hollandais protestants et juifs installèrent une sucrerie et montrèrent aux autres colons européens catholiques les techniques pour le blanchiement et la mise en forme du sucre. Deux années plus tard quelques uns d'entre eux (en majorité ceux de religion juive, car les protestants se retirèrent de la Martinique) se fixèrent à Saint Pierre où ils se lancèrent dans le commerce.
En 1664, en Martinique il est 22 personnes constituant des familles d'hollandais de religion juive commerçants, négociants de marchandises du commerce triangulaire, donc aussi propriétaires d'esclaves vivant en Martinique. En 1670, il y a 15 ou 16 familles de religion juive originaires de Hollande, et de France (Bordeaux) présents en Martinique. En 1680, il est 21 familles, soit 81 personnes de religion juive installés majoritairement à Saint Pierre. En 1683, 23 familles juives représentant un peu plus de 90 personnes habitent la Martinique.
Cette présence d'esclavagistes de religion juive intervenant en Martinique dans le commerce triangulaire, la déportation d'Africains, et possédant aussi des esclaves et plantations est problématique pour les autres colons européens de religion catholique. C'est ainsi que les jésuites se plaignent au roi de France et ordonne l'expulsion des juifs: ordre enregistré au conseil souverain le 2 mai 1684.
Ces faits ont inspirés et sont à l'origine directe de la logique des 8 premiers articles du code noir de Colbert de mars 1685, qui confirme:
Extraits du Code Noir:
"Art. 1 Voulons que l'Edit du feu roi de glorieuse mémoire, notre très honoré seigneur et père, du 23 avril 1615, soit exécuté dans nos îles; se faisant, enjoignons à tous nos officiers de chasser de nos dites îles tous les juifs qui y ont établi leur résidence, auxquels, comme aux ennemis déclarés du nom chrétien, nous commandons d'en sortir dans trois mois à compter du jour de la publication des présentes, à peine de confiscation de corps et de biens.
Art. 2 Tous les esclaves qui seront dans nos îles seront baptisés et instruits dans la religion catholique, apostolique et romaine. Enjoignons aux habitants qui achètent des nègres nouvellement arrivés d'en avertir dans huitaine au plus tard les gouverneurs et intendant desdites îles, à peine d'amende arbitraire, lesquels donneront les ordres nécessaires pour les faire instruire et baptiser dans le temps convenable.
Art. 3 Interdisons tout exercice public d'autre religion que la Catholique, Apostolique et Romaine. Voulons que les contrevenants soient punis comme rebelles et désobéissants à nos commandements. Défendons toutes assemblées pour cet effet, lesquelles nous déclarons conventicules, illicites et séditieuses, sujettes à la même peine qui aura lieu même contre les maîtres qui lui permettront et souffriront à l'égard de leurs esclaves.
Art. 4 Ne seront préposés aucuns commandeurs à la direction des nègres, qui ne fassent profession de la religion Catholique, Apostolique et Romaine, à peine de confiscation desdits nègres contre les maîtres qui les auront préposés et de punition arbitraire contre les commandeurs qui auront accepté ladite direction.
Art. 5 Défendons à nos sujets de la religion [protestante] d'apporter aucun trouble ni empêchement à nos autres sujets, même à leurs esclaves, dans le libre exercice de la religion Catholique, Apostolique et Romaine, à peine de punition exemplaire.
Art. 6 Enjoignons à tous nos sujets, de quelque qualité et condition qu'ils soient, d'observer les jours de dimanches et de fêtes, qui sont gardés par nos sujets de la religion Catholique, Apostolique et Romaine. Leur défendons de travailler ni de faire travailler leurs esclaves auxdits jours depuis l'heure de minuit jusqu'à l'autre minuit à la culture de la terre, à la manufacture des sucres et à tous autres ouvrages, à peine d'amende et de punition arbitraire contre les maîtres et confiscation tant des sucres que des esclaves qui seront surpris par nos officiers dans le travail.
Art. 7 Leur défendons pareillement de tenir le marché des nègres et de toute autre marchandise aux dits jours, sur pareille peine de confiscation des marchandises qui se trouveront alors au marché et d'amende arbitraire contre les marchands.
Art. 8 Déclarons nos sujets qui ne sont pas de la religion Catholique, Apostolique et Romaine incapables de contracter à l'avenir aucuns mariages valables, déclarons bâtards les enfants qui naîtront de telles conjonctions, que nous voulons être tenues et réputées, tenons et réputons pour vrais concubinages. "
L'article 1 du Code Noir fût partiellement exécuté en Martinique car tous les békés de religion juive ne furent pas expulsés, leur rôle est dès lors spécifié dans l'activité colonialiste et esclavagiste des colons européens: Les colons ou békés juifs descendants d'hollandais et de français demeurés en Martinique au XVIIIème siècle n'ont pas officiellement droit de posséder terres et esclaves, mais ils contribuèrent toujours au «commerce du bois d'ébène», en représentants professionnels des compagnies de négriers européens - les navires négriers hollandais étant d'ailleurs en cette période les principaux fournisseurs en déportés d'Afrique vers la Martinique.
Nous peuples caribéens et américains, singulièrement nous martiniquais, avons un contentieux sérieux avec les békés de religion catholique qui par définition sont des colons européens vivant aux Amériques, anciens propriétaires d'esclaves; mais aussi certainement d'après ces faits historiques incontestables, avons nous contentieux avec ceux qui, toujours aujourd'hui en tant que français occupant la Martinique depuis 1654, s'érigent en «communauté de religion» en l'occurrence juive qui a aussi fait esclavage des africains en Martinique avant 1685, et qui par défaut de pouvoir être propriétaire d'habitation esclavagiste s'est consacrée à la traite négrière transatlantique à compter du code noir.
L'Etat français a reconnu l'esclavage et la traite transatlantique des africains et amérindiens comme crimes contre l'humanité; le Vatican par la voix de son Pape catholique apostolique romain a demandé pardon aux Africains depuis Gorée pour avoir permis et contribué avec les Etats européens à capitaliser les crimes de la traite et de l'esclavage … Même si tout cela n'est que cynisme et hypocrisie si la reconnaissance du principe de réparation du crime colonial esclavagiste antimélaniste n'est pas intégré, l'autorité mondiale religieuse juive devrait elle aussi suivre l'exemple, et surtout en tant que victime historique elle aussi de l'antimélanisme, c'est à dire du racisme contre les non-blancs qui proclame une prétendue «suprématie du blanc pur» (européen caucasien par excellence, voire aryen selon Hitler et ses théoriciens européens zoologistes du racisme), dire pardon pour sa contribution et participation aux crimes perpétrés contre les peuples non européens et non sémites. Idem pour l'autorité mondiale religieuse islamique, pour la traite négrière transsaharienne. Sémite étant un qualificatif pour décrire les phénotypes d'individus constituant des peuples du Moyen Orient de religions musulmane, juive, ou chrétienne et ayant pratiqués et capitalisés la traite négrière et l'esclavage.
Aujourd'hui le cas du peuple palestinien nous concerne tous, car le sionisme généré par l'Etat d'Israel fruit depuis 1946 de l'Occident européen en pays arabes, n'est point différent du nazisme généré par l'Etat hitlérien européen, et par conséquent de la logique de l'antimélanisme qui est essence du colonialisme de l'Europe occidentale, génératrice de tous ces crimes racistes, génocides, esclavages, spoliations, apartheids, … écocides, de notre monde moderne.
Martinique Caraïbe. Le 08 mars 2005
Médju MKBA
Sources (documents dont les auteurs ne pensaient pas en termes de «génocides, esclavage, déportations des Africains et Amérindiens» comme étant «crime contre l'humanité»:
Les origines de la population martiniquaise au fil des ans
(1635-1902) de B. David, Mémoires de la société d'histoire de la Martinique N°3, année 1973.
Questions sur l'histoire de la Martinique de Claude et Magdeleine Carbet et Gilbert de Chambertrant.
Spécimen d'un Code Noir utilisé pour juger en Martinique.
Sources (auteurs conscients de la qualification des faits historiques de ces 500 dernières années comme crimes contre l'humanité )
Le Code noir ou le calvaire de Canaan, par Louis Sala- Molins
La férocité blanche, des non blancs aux non aryens, génocides occultés de 1492 à nos jours par Rosa Amelia Plumelle Uribe.
9 mars 2005 Bwa brilé
Vincent-Mansour Monteil
Un maître de l'Ecole française d'islamologie
Malek Chebel
VINCENT MONTEIL, grand spécialiste de l'islam, qui fut militaire puis universitaire, est mort, dimanche 27 février, à son domicile parisien. Il était âgé de 91 ans.
Il est donc mort le professeur inspiré, le poète shirazien, l'ami fidèle. Celui qui se convertira à l'islam sous le nom de Vincent-Mansour Monteil, et qui, des années durant, traversera le monde arabe et les pays d'islam, d'abord sous les couleurs de l'armée française, puis en tant que chercheur infatigable, a été l'un des savants les plus féconds de sa discipline et un des plus pudiques.
Avec sa bienveillance d'un autre âge, son écriture translucide, ses trouvailles stylistiques et sa profonde connaissance de la psychologie arabe, Vincent-Mansour Monteil a été la fierté de la corporation, aujourd'hui en désuétude, des «ethnologues coloniaux» et des administrateurs de l'armée.
De fait, la première partie de la carrière de ce brillant soldat, né le 27 mai 1913 à Bellac (Haute-Vienne), lui a permis d'arpenter les terres ocres de l'Afrique du Nord, jusqu'à Dakar où il séjourna au milieu des années 1960, et de pratiquer la plupart des idiomes du sud et de l'est de la Méditerranée, persan compris, allant jusqu'à mettre sa connaissance du dialecte local au service des autochtones eux-mêmes.
RIGUEUR ET ÉLÉGANCE
Mais, contrairement à d'autres chercheurs dont la carrière allait s'arrêter à l'uniforme, Vincent-Mansour Monteil embrassera, à la fin des années 1950, une deuxième carrière, universitaire celle-là, qui débouchera presque aussitôt sur une troisième - que nous lui connaissons tous -, celle d'auteur et de traducteur.
En quelques années, l'officier de réserve est devenu le penseur, l'enseignant, l'écrivain. Plus de trente ouvrages à son actif, tout aussi riches et substantiels les uns que les autres. Son Islam noir (Seuil, 1982) me semble encore inégalé à ce jour, comme le sont aussi, dans un autre genre, ses belles fresques ajourées qui ont pour titre Le Vin, le Vent, la Vie d'Abû Nûwas (Sinbad, 1998) ou, autre merveilleux titre, L'Amour, l'amant, l'aimé de Hafez Shirazi (Sinbad, 1990).
Les étudiants d'aujourd'hui lui doivent aussi les Prolégomènes (Al-Muqaddimah) d'Ibn Khaldûn (1332-1406), qu'il traduisit avec rigueur et élégance dès 1967. Le prénom Mansour, littéralement «Le Victorieux», a été porté, entre autres, par un grand mystique iranien, sans doute le plus emblématique de tous, Hussayn ibn Mansour al-Hallaj (857-922). Ceci explique peut-être cela. En effet, Al-Hallaj a été rendu célèbre en France par Louis Massignon (1893-1962), c'est-à-dire par l'un des maîtres à penser de l'Ecole française d'islamologie, à laquelle appartient de plein droit Vincent-Mansour Monteil.
Cette filiation n'est pas gratuite, et je l'ai senti dès le premier jour où il m'avait reçu, rue Jacob, à Paris, dans son appartement gorgé de livres, lorsque nous devions mettre la dernière main à la thèse d'anthropologie que j'ai soutenue devant lui en 1982. Ce jour-là, celui que nous appelions encore Vincent Monteil m'avait parlé de Louis Massignon et de Jacques Berque. Or, dans Parole donnée, un petit livre de la collection 10/18 qui reprend un certain nombre d'articles de Louis Massignon, et que Vincent Monteil a préfacé, j'ai retrouvé cette phrase énigmatique du mystique Al-Hallaj que j'ai entendue chez mon professeur, une «phrase-clé», disait-il: «Deux prosternations suffisent dans la prière du désir, mais l'ablution préalable doit se faire dans le sang.»
La conversion de Vincent-Mansour Monteil restera ainsi comme «un sceau en cristal de roche» - c'est encore un mot de lui -, un secret bien gardé.
Le Monde, 4 mars 2005
L'excellent Chebel oublie beaucoup de choses, et en particulier la trajectoire politique de notre ami Vincent Monteil. Par exemple, il eût été souhaitable de rappeler qu'étant alors encore officier, il s'opposa à la guerre d'Algérie et fut mis aux arrêts de forteresse par le tribunal militaire. En 1962, au moment de la transition vers l'indépendance, il fut appelé à Alger par Germaine Tillon.
Mais la grande affaire politique de sa vie fut la cause palestinienne. D'autres que nous saurons rédiger une biographie complète de cet homme hors-pairs, mais il faut ici rappelert qu'il a fait partie du corps des observateurs envoyés par les Nations Unies pour préparer la partition. Il était proche du comte Folke Bernadotte qui a été assassiné par les sionistes le 17 septembre 1948. Il avait gardé de cette expérience sur le terrain une vision totalement lucide de ce que sont les crimes du sionisme et de l'entité israélienne. Par la suite, observant le déroulement de cette longue série de crimes, il allait enquêter sur eux et publier un volume écrit au vitriol, Dossier secret sur Israël: Le terrorisme, achevé d'imprimer le 14 mars 1978, publié chez Guy Authier, 69 rue de Sèvres, à Paris 6°. Ce livre a fait mal. Il dénonçait et exposait à la lumière du jour les réseaux ramifiés dont disposait Israël pour commettre ses crimes à travers toute l'Europe. La grande presse allait prudemment s'abstenir d'en parler. L'éditeur a sombré ensuite, assez rapidement, accablé par des questions financières. le livre a disparu, mais il reverra le jour, sur Internet, pour le plus grand bien de la mémoire de son auteur.
Quand la question du révisionnisme a resurgi en 1978, il a rapidement pris sa place aux côtés des révisionnistes poursuivis et vilipendés. Il a contribué à un volume célèbre qui s'appelle Intolérable intolérance, avec une belle brochette d'esprits indépendants (Gabriel Cohn-Bendit devenu ensuite renégat Claude Karnoouh réfugié ensuite en Roumanie Jean-Louis Tristani, viré de la Sorbonne et Eric Delcroix, infatigable et impavide défenseur des révisionnistes devant les tribunaux.
< http://aaargh.com.mx/fran/livres/intoler.pdf >
Une longue amitié, remontant à la fin des années 60, nous liait à Monteil et à ses nombreux livres (plus d'une quarantaine), de Dakar, où il a dirigé l'IFAN et fait des conférences en oulof, à Djakara, où il a été conseiller culturel. Il parlait un nombre étonnant de langues, s'intéressait à tout et à tous. C'était un grand esprit qui était la générosité même.
Dr. Bob Countess died yesterday 18 March at 6:34 pm CST, surrounded by his family, succumbing to a brain tumor. When he was diagnosed back in November 2004, the doctors gave him two weeks. He made it eight times as long. Until two weeks ago, he was still able to walk, and last week, when I spoke to his wife Elda, she said that he was still able to speak. The nurses called it a miracle. But no miracle lasts eternally. GR.
Bob Countess, qui fut chapelain militaire dans l'armée US, enseignait le latin et le grec ancien. Il a fait partie du commando de pointe des révisionnistes américains et il est intervenu dans maintes circonstances. Nous avons tous une dette à son égard.
Nous avons reçu de Robert Faurisson
le message suivant daté du 11 mars 2005:
Dans un article qu'il intitule "La police de la pensée encore renforcée?" (Rivarol du 11 mars 2005, p. 3), Jérôme Bourbon fait l'inventaire des lois présentes et à venir (?) qui, en France, permettent de brider une à une les libertés
1) d'affichage,
2) de réunion,
3) de manifestation,
4)d'expression,
5) d'opinion et
6) de RECHERCHE.
Dans le présent arsenal des lois liberticides figurent déjà les lois Pleven (1972), Fabius-Gayssot (1990), Lellouche (2003) et Perben (2004). Ajoutons, pour notre part, que les grands médias et, en particulier, Libération, Le Monde, Le Figaro, L'Express et Le Nouvel Observateur, se font les aides et les fournisseurs des tribunaux chargés d'appliquer ces lois et que participent à la curée générale toutes sortes d'associations qui, sous une forme ou sous une autre, bénéficient des subsides ou des soutiens de l'Etat: SOS-Racisme, LICRA, MRAP, Ligue des droits de l'homme, Hippocampe, Cercle René-Cassin, organisations juives ou sionistes, Haute autorité contre les discriminations et les inégalités (HALDE), Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA), syndicats, conseils de discipline dans nos écoles et lycées, responsables de bibliothèques, de centres de documentation, d'offices de recherche, d'universités, sans compter des instances policières, ministérielles ou administratives.
J. Bourbon nous rappelle que trois propositions de loi déposées par des députés ou sénateurs de gauche ou de droite visent à renforcer cette police de la pensée. Lesdites propositions viennent respectivement de David Assouline, de François Rochebloine et de Bernard Saugey. Elles sont tout à fait exorbitantes du droit commun, ce qui veut dire qu'elles ont des chances d'être adoptées par nos parlementaires.
Pour le moment, les cibles privilégiées de cette chasse aux sorcières sont Jean-Marie Le Pen, Bruno Gollnisch, Dieudonné et l'hebdomadaire Rivarol. Mais l'avalanche actuelle des enquêtes policières ou judiciaires frappe bien d'autres hérétiques encore.
Katyn, enquête bouclée
John Radzilowski
Russia has recently closed its investigation of the Katyn massacre in 1940, claiming that Soviet actions against Poles do not constitute genocide and that the massacre of about 21,000 reserve officers of the Polish armed forces itself was neither a war crime nor a crime against humanity. Russian investigators further claimed that no one responsible for the crime could be found. The Russian investigation generated 183 volumes of files. Of these 116 allegedly contain "secret" information and will not be released to other researchers. Moreover, the reason for ending the investigation was also classified as "secret" and the names of deceased culprits were also classified. The reason for classifying the names was also classified.
The official Russian news agency Novosti gave the following background paragraph to its readers to explain the massacre: "After Poland capitulated, early in World War II, more than 14,000 Polish commissioned officers found themselves interned in the USSR, autumn 1939. Nazi aggressors eventually seized the Soviet Union's west. Information about the officers shot by NKVD men in the Katyn wood, 14 kilometers west of Smolensk, was circulated since 1943. A Soviet investigation team of 1944 blamed the massacre on Germans."
Links:
< http://en.rian.ru/rian/index.cfm?prd_id=160&msg_id=5458847&startrow=1&date=2005-03-11&do_alert=0 >
< http://news.bbc.co.uk/1/hi/world/europe/4060479.stm >
< http://english.mn.ru/english/issue.php?2004-25-22 >
So there you have it. No crime was committed. No one is responsible. Only a "tragedy."
John Radzilowski <[email protected] 16 mars 2005
Rappelons que les charniers où sont enterrés plus de la moitié des 14.000 officiers polonais, n'ont toujours pas été trouvés. On pourrait aussi réhabiliter la commission internationae d'enquête, convoquée, il est vrai, par les autorités nazies, et qui ont établi sans l'ombre d'un doute que les massacres deaient être mis sur le compte de la NKVD, service de police politique de l'URSS.
The Nazi Who Saved the Rebbe
by Gaby Wenig
Rescued From The Reich: How One of Hitler’s Soldiers Saved the Lubavitcher Rebbe, by Bryan Mark Rigg, Yale University Press, 2004.
When a German army officer trawled the streets of Warsaw in 1940 looking for Rabbi Joseph Isaac Schneersohn, the sixth Lubavitcher rebbe, people either pleaded ignorance or ran away in fear.
But maybe they should not have been so afraid of Ernst Bloch, the German officer whose many contradictions defined a life that was, ultimately, lived in service to both the hunter and the hunted. Despite his handsome, Germanic profile if one overlooked the disfiguring scar on his bottom lip and the many military awards he sported on his Wermacht army uniform, Bloch was a Jew. And despite his proud devotion to the Fatherland, when Bloch eventually found the rebbe, he lied to other SS guards, concealing the rebbe from them, and then escorted Schneersohn to Latvia (instead of a concentration camp), where the rebbe and his entourage awaited safe passage to the United States.
Historian Bryan Mark Rigg tells the unlikely story of how a Jewish Nazi risked his life and career to save the Lubavitcher rebbe in the fascinating book, “Rescued from the Reich: How One of Hitler’s Soldiers Saved the Lubavitcher Rebbe.”
Rigg is a Cambridge University graduate and former marine who now teaches history at the American Military University and Southern Methodist University. He came to prominence a few years ago with the publication of “Hitler’s Jewish Soldiers: The Untold Story of Nazi Racial Laws and Men of Jewish Descent in the German Military” (University Press of Kansas, 1997), a book which documented the fate of partial Jews, or “mischlinges.”
Bloch was one such mischlinge. He had a Jewish father and a non-Jewish mother. He joined the German army in 1914 when he was 16 years old and by the end of World War I, his devotion to Germany was rewarded with both a Second- and First-Class Iron Cross and a Wound Badge. After the war, Bloch stayed with the army, and so capable and loyal to the cause was Bloch that in 1939 Hitler himself removed the undesirable circumstances of his birth by signing a document that bestowed “German Blood” on him.
In “Rescued From the Reich” the paradoxical nature of Bloch’s career, which culminates in his spectacular rescue of the rebbe, echoes the also contradictory larger story of the German-American cooperation needed to facilitate the rescue, and raises many questions about just how much could have been done to save more Jews in Europe.
The rescue was a result of an international lobbying effort, spurred by the fledgling Lubavitch community in the United States, which was not only anxious for the safety of the rebbe on a personal level, but concerned about the future of the Chabad movement, which it saw as dependent on the rebbe’s safe egress to the United States.
At the time, Chabad’s legal counselor in America was Sam Kramer, whose law partner was New York state Sen. Phillip Kleinfeld. Kleinfeld contacted U.S. Sen. Robert Wagner (D-N.Y.) and asked him to lobby Secretary of State Cordell Hull to help get the rebbe out. Many other prominent politicians joined the lobbying effort, such as Reps. Adolph J. Sabath (D-Ill.) and Sol Bloom (D-N.Y.), as well as Supreme Court Justice Louis Brandeis. These men lobbied Robert Pell, the assistant chief of the State Department European Affairs Division, who had German contacts. Pell contacted Helmut Wolthat, a prominent Nazi Party member and who was an expert in international industry and economics, who in turn contacted Admiral Wilhelm Canaris, the head of the Abwehr, the Nazi intelligence-gathering agency. Canaris chose Bloch for the mission.
So why did these men both the Americans and the Germans extend so much effort to get the rebbe out of Poland? Both groups acted not out of altruism but expediency. For the Americans, the rebbe was a significant enough Jewish leader that by rescuing him, as Rigg writes, “They could proudly illustrate their contribution to world Jewry, prove their humanitarian concern for the European Jews under Hitler and gain the support of a large group of voting Lubavitchers.” For the Germans involved, responding to the request from America (which had not yet entered the war) to rescue the rebbe was a chance “to restore a modicum of goodwill between the two nations.”
The Germans involved were also opposed to Hitler’s megalomania and racial policies.
“Governments in general are amoral,” said Rigg in a phone interview with The Journal from Texas. “They don’t act for humanitarian reasons. Most of the time governments only act because they are pushed. At the time, Roosevelt was the darling of the Jewish community and people couldn’t fathom that if he knew all about [what was happening to Jews in Europe] he wouldn’t do anything about it.”
Ultimately, the book, which also explores the more troubling aspects of Schneersohn’s leadership in the United States, such as his opposition to political efforts to save the Jews in Europe, is a clarion call for the efficacy of political action. The Schneersohn visa file at the State Department, Rigg said, was more than 200 pages thick. The files of thousands of other European Jews who applied for visas were only three pages long, as if their relatives wrote one letter, received one negative reply and then gave up the fight. The story of Schneersohn’s rescue demonstrates that anything is possible with a little effort even Nazis working with Americans to save Jews. [What about Jewish Power, heh? ]
“This is what we see with the rebbe,” Rigg said. “There are a lot of opportunities that come along our way do we have the self-awareness to seize them?”
The Jewish Journal (of Greater los angeles) 4 march 2005
Ils ne s'en vantent pas les Loubavitch qui règnent sur le nord de Paris, du côté des Buttes Chaumont, arrosés qu'ils sont par la Mairie de Paris!
Nous avons déjà plusieurs fois signalé les travaux de Rigg, cf notre dossier Rigg
There is no limit to stupidity. Japan was not invited to the dedication of the new Holocaust museum for fear that its delegate might make a speech mentioning that the atom bomb was dropped on Hiroshima and Nagasaki"
Yoel Marcus / Haaretz.com
http://www.haaretz.com/hasen/spages/553762.html
Des chambres à gaz hilarant(es)
par Sarah Blau
C'est le plus grand tabou dans les charges satiriques israéliennes, mais c'est aussi la source intarissable de l'humour noir underground. Pourquoi il est impossible de plaisanter sur l'Holocauste en public, et ce qui, malgré le tabou, est acceptable.
Hitler… tomate. Remplacez les pointillés par l'expression correcte et vous avez une blague (Uzi Weil, The Back Page, Ha'ir weekly) Hitler et une tomate? Le symbole du mal cosmique juxtaposé avec un légume stupide et banal? En fait, pas la peine de rajouter quoique ce soit pour faire apparaître l'absurde. Mais un sentiment de faute apparaît immédiatement aussi. Une plaisanterie sur l'Holocauste? Verboten! D'un autre côté, c'est si horrible, ça dépasse tellement notre capacité de conceptualisation sur ce qui s'est passé, que tout ce qu'on peut faire, c‚est de se marrer, en désespoir de cause. Ce sera donc comme un refuge pour tous ceux qui éclatent de rire en entendant par exemple ceci:
«Où se trouvait la plus haute concentration de juifs pendant l'Holocauste?»
Réponse: «Dans l'atmosphère».
Ne vous sentez pas mal à l'aise. Le rire libère, le rire est un moyen légitime d'auto-défense, le rire est une cure pour les maladies de l'âme, le rire ne peut que vous rapprocher du sujet, tout ça. Le seul problème, c'est qu'avec l'Holocauste, ces arguments ne marchent pas. Comme l'explique l' humoriste Kobi Arieli: «En 10 minutes je suis capable de convaincre le ministre de la justice Tommy Lapid, avec une argumentation logique, que le moyen le plus efficace de rendre hommage à la mémoire de ses parents c'est de demander un sketch à l'humoriste Gil Kopatch. Mais ça ne marchera pas, parce qu'à la deuxième phrase il squeezera le micro et quittera le studio. Et pourtant Tommy est quelqu'un qui comprend l'humour». C'est que Tommy Lapid est aussi un survivant de l'Holocauste. Il y a des gens pour dire que c'est à cause des survivants, qu'on prend ces précautions inhabituelles. Les pessimistes diront que le lendemain de la disparition du dernier survivant, une orgie d'humour sauvage s'abattra sur le pays. Les optimistes soutiendront au contraire que le sujet atteindra dès lors le niveau de la sainteté inappréhensible et inépuisable. Quoi qu'il en soit, en 56 ans d'existence d'Israël, l'Holocauste se fait remarquer par son absence à l'appel, pour ce qui est de notre humour national. Même dans les rares tentatives faites pour amener le couteau au plus près de la jugulaire de la vache sacrée, la vache est restée impavide au centre de sa prairie, et ses mugissements ont été unanimement écoutés, sans que personne ne se mette à rigoler, parce que . 6 millions de cadavres, qu'est-ce qu'il y a de drôle, là-dedans? Rien, six millions de juifs assassinés, il n'y a vraiment pas de quoi exercer la satire. Certes, il y a les blagues de mauvais goût, mais la satire c'est autre chose. Ce qui mérite un traitement satirique, en revanche, ce sont par exemple les gens qui commercialisent l'Holocauste, ceux qui font des affaires en mémoire des morts, ceux qui se sont approprié l'Holocauste pour eux-mêmes et qui l'invoquent dans un but politique.
«La Pologne classique en 14 jours, visite comprise de 7 camps de concentration».
L'agente de voyage (au téléphone): «Nous avons quelques tarifs exceptionnels pour la Pologne, que je vous recommande vraiment. Tout d' abord, le paquet touristique de base, qui comporte 5 camps de concentration en 10 jours, séjour en hôtel 4 étoiles à Varsovie, et une journée libre pour vos achats. Naturellement, nous avons aussi le circuit 'Pologne classique', en 14 jours, avec visite de 7 camps de concentration incluse, séjour en hôtel 4 étoiles et visite du ghetto de Varsovie, avec une après-midi libre pour le shopping. Sans oublier le Week-end en Pologne, un peu plus sportif, avec 7 camps de concentration en 3 jours, évidemment, pas de journée libre pour le shopping. Enfin bien sûr, le circuit de 12 jours avec visite de toute la Pologne et tous ses camps de concentration. La fille de ma sour l'a fait, avec son école, et c'était très impressionnant. Elle a pleuré, mais oui, à Auschwitz.»
La vendeuse raccroche, et revient à son client.
V: «Nous en étions à.»
Le client «Excusez-moi, mais ce que vous venez de dire, là, sur la Pologne, 7 camps en 3 jours, là, ça fait un peu.»
V. «Un peu trop, vous voulez dire? Vous n'avez pas idée de tout ce qu'on peut faire en 3 jours.»
C. Non, c'est pas ça, c'est plutôt que.»
V: «Un peu cher, peut-être?»
C: «Non pas du tout; je ne voudrais pas vous vexer, mais, est-ce que c‚est pas un peu horrible, quelque part?»
V: «Attendez, et ce qui a eu lieu dans ces camps, c'était pas un peu horrible peut-être?
(«Les agents du chemin de fer» Sketch écrit par Assaf Tzipor, joué par les acteurs du Cameri Quintet Keren Mor et Shai Avivi)
Le Cameri Quintet (un groupe d'acteurs qui a un programme de gags sur la Deuxième chaîne) vise tout ce qui a rapport à la commercialisation, l' exploitation cynique, ceux qui lèvent les yeux au ciel en toute innocence et qui font des affaires avec la mémoire des morts de l'Holocauste. Quelque chose, en fait, dans leur travail, a fait tilt. Voici les sketchs en question: «Holocauste», par Assaf Tzipor, dans lequel un survivant raconte ses souvenirs des atrocités avec un grand effroi, jusqu'au moment où on découvre qu'il a été figurant dans le film La liste de Schindler; «Le ghetto», par Tzipor aussi, où Shai Avivi explique à son partenaire Rami Heuberger comment se rendre à une soirée à Tel Aviv en prenant «l'Avenue des exécutés», le «Boulevard Auschwitz» et en passant par «Dachau Square»; enfin «Le lobby israélien» par Etgar Kert, dans lequel deux fonctionnaires israéliens aux Affaires Sportives essaient de convaincre un Allemand qui a la responsabilité d'une course d'obstacle aux Jeux Olympiques de faire passer le joueur israélien en premier à cause de ses obligations héritées du passé
«La question, dans toutes les blagues, c'est de savoir de qui vous vous moquez», dit Uzi Weil, qui a également écrit pour le Cameri Quintet. «Si l 'humour est une arme, contre qui vous battez-vous? C'est qui le sale type? L'humour autour de la commercialisation de l'Holocauste s'attaque à l'hypocrisie et à la disparité entre les mots grandiloquents et ce que nous éprouvons réellement, quand nous utilisons des émotions très largement partagées pour des buts qui sont passablement plus restreints. Toutes les blagues au monde travaillent sur ce décalage, ce qui est parfaitement légitime».
«La Knesset horrifiée par la comparaison entre Himmler et Hitler» (Comment osez-vous comparer, on ne peut pas comparer!)
1. «le Ketchup c'est l'Auschwitz des tomates»: commentaire du président du syndicat des producteurs de tomates dans la Vallée du Jourdain, dans un discours lors d'une manifestation orageuse des producteurs de tomate à la Knesset, suite à leur revendication d'une augmentation de la dose minimale de tomates dans le ketchup. Après quoi, le président s'est expliqué et il a présenté ses excuses:
2. «Tout d'abord, je n'ai pas comparé l'Holocauste au ketchup. J'ai dit que c'était comme l'Holocauste, en ce sens que c'est vraiment tragique. Et ensuite, je suis un petit-fils de survivants de l'Holocauste, comme quoi il est inconcevable que je puisse minimiser l'Holocauste. Et troisièmement, si quelqu'un a bien le droit de minimiser l'Holocauste, c'est moi, parce que je suis un petit-fils de survivants de l'Holocauste. Mais je ne compare pas, je ne compare pas du tout! Comment pouvez-vous comparer? C'était terrible, l'Holocauste, absolument horrible. Et au fait, pourquoi est-ce que tout le monde m'attaque, ici? C'est la Gestapo, ou quoi?» [Uzi Weil, The Back Page, Ha'ir]
Devons-nous éviter les comparaisons à tout prix?
Weil: «Plus que tout autre sujet, l'usage de l'Holocauste a pris des dimensions disproportionnées et déplaisantes. Pas trace d'auto-critique là dedans: il suffit que quelqu'un prononce le mot 'Holocauste' pour que tout le monde devienne muet. C'est un instrument pour forcer les gens à rester attentifs à un moment précis, et c'est en rapport avec une espèce d' industrie de l'Holocauste qui s'est créée, les voyages, la promotion d'une politique de droite maquillée de pathos, sous prétexte d'Holocauste, 'l' Hôtel Auschwitz' qui a été bâti en Pologne, tout ça.»
Est-ce que c'est la raison pour laquelle l'Holocauste reste un sujet banni?
«La souffrance inaboutie n'est pas moins importante. Vous pouvez rire de quelque chose qui vous fait mal, et quelque part dans votre tête, vous savez que ce n'est pas incompatible. La douleur de l'Holocauste n'admet pas de catharsis. Vous n'êtes pas sûr que ce soit fini. C'est très facile de rire de Luba [le type du caissier russe au supermarché], peut-être que c'est un peu troublant, mais, à la fin, le 'problème Luba', c'est à dire la question de l'immigration massive depuis l'ex Union soviétique, trouvera sa solution
Vous savez également que Luba ne va pas s'écrouler sous le coup des blagues, que ce n'est pas si grave, si nous n'avons pas de réponse là-dessus.
Et pourquoi est-ce que nous n'avons pas de réponse sur l'autre sujet?
«Non seulement nous n'avons pas de réponse, mais le mystère de l'Holocauste est plus grand maintenant qu'il ne l'a jamais été».
Guy: «Donc, n'est-ce pas, c'est très facile d'écrire une adaptation musicale; qu'est-ce que tu nous as préparé, Yoni?
Yoni: «OK, voilà: comme les gens prennent d'habitude des contes de fée et qu'ils mettent juste une musique par dessus, j'ai longtemps hésité entre Maïa l'Abeille et Winnie l'Ourson, mais finalement j'ai décidé de me lancer avec le conte de fées bien connu 'Anne Frank'
Guy: J'en suis très fier, bravo! J'ai la joie et l'honneur de vous révéler pour la première fois 'Anne Frank, la musique'! Vous avez lu le livre, vous avez vu le film, et maintenant le must: Anne Frank en Dolby stéréo!
Anne Frank en musique, le script:
Anne Frank dort et deux autres personnes dorment à côté d'elle. On frappe à la porte, musique en fond
Anne: Toc toc. Qui c'est, qui toque à notre porte?
Le père: C'est peut-être le laitier, qui toque à notre porte
La mère: C'est peut-être l'épicier, qui toque à notre porte
Le père: C'est peut-être la nympho qui habite à côté?
Tous: Toc toc. Qui c'est, qui toque à notre porte?
Anne: C'est peut-être le boulanger, qui toque à notre porte?
La mère: C'est peut-être le docteur, qui toque à notre porte?
Le père: C'est peut-être la nympho qui est toujours dans l'entrée?
Un officier nazi entre
Le nazi: Non c'est pas le boulanger! Non, ce n‚est pas le docteur! Non, je ne suis pas non plus la nympho de l'entrée! Et maintenant qui c'est qui va deviner: c'est qui qui a cafté, et c'est qui qui vous a balancés?
Tous (y compris le nazi): Eh oui, c'est la nympho du rez - c'est de chaussée!
[«Clivage», émisssion présentée par Yoni Lahav et Guy Meroz; sketch interdit d'antenne par la Keshet sous-traitante de la Deuxième chaîne]
Ce sketch censuré relève du genre satirique qui n'a pas directement rapport avec l'Holocauste et sa commercialisation, mais qui utilise l'Holocauste pour faire la critique d'autres phénomènes de société, dans ce cas, la multiplication des dessins animés pendant les vacances de Hanoukka.
«Sur les stations de grande écoute, il est tout simplement impossible de toucher à l'Holocauste», dit-il. Des tas de gens sont morts pendant la guerre des Maccabées, et vous pouvez faire marrer les gens avec ça, mais ça appartient au passé, alors que l'Holocauste, c'est encore trop proche, encore présent» Meroz sait de quoi il parle
En janvier dernier il a déclenché un grand émoi populaire avec un show montré sur Beep, une chaîne câblée pour la jeunesse. Dans une émission, on voyait un acteur déguisé en Hitler, qui reprenait des chansons du répertoire enfantin, et une autre fois, il avait collé des sous-titres fallacieux sous des extraits du film de Claude Lanzmann «Shoah». Les émissions avaient été transmises pendant l'été, mais c'est seulement après qu'elles furent expurgées sur la Deuxième chaîne qu'elles suscitèrent une riposte publique, à la suite d'une lettre de protestation adressée à l'autorité de Radio et TV2
Meroz lui-même s'excusa longuement dans la colonne perso qu'il écrit pour le quotidien à grande diffusion Ma'ariv. Il répète maintenant qu'il n'essayait pas de se moquer de l'Holocauste: «Il n'y a pas de quoi rire dans l' Holocauste, mais en tant que professionnels de l'humour, on essaye de viser les extrêmes, et justement parce que l'Holocauste c'est l'extrême absolu, et parce qu'il pèse tellement sur notre existence, on se retrouve amené à s'en occuper. Que ce qu'on fait là soit de mauvais goût, c'est une autre question, mais ce qu'il y a par dessus tout, c'est une tentative pour comprendre, ce que je fais, précisément, avec mes moyens qui sont ceux de la satire.
Si l'Holocauste avait lieu aujourd'hui, à côté des montagnes de chaussures on aurait la pile des portables.»
[Gil Kopatch dans une comédie classique]
«Voilà un exemple de réussite dans l'humour autour de l'Holocauste, souligne l'écrivain Amir Gottfreund, dont le roman Notre Holocauste a récemment fait l'objet d'une traduction en allemand. «Il s'agit d'utiliser l'Holocauste pour dire quelque chose qui a rapport avec nous mêmes, pas avec les fours crématoires ou les survivants. Comme Uzi Weil l'a écrit une fois: 'Comment se fait-il qu'il n'y ait pas de Tao de Hitler?': il visait l' intolérable commercialisation de la série de livres qui abusent du label taoïste. Il a fait ce que tout humoriste doit faire, et il a attaqué les plus forts.»
C'est très bien, de s'attaquer aux intérêts puissants, mais la question est de savoir où est-ce qu'on livre la bataille. Tout le monde sait que ce n'est pas pareil, de disposer d'une vache à l'abattoir ou de l'égorger au milieu du living. Au fil des ans, les références à l'Holocauste aux heures de grande écoute étaient prudentes, mais en règle générale, on ne lançait pas le sujet à ce niveau. Le rédacteur local Daniel Lapin raconte que lorsqu'il écrivait le script pour le sitcom 'La vie, c'est pas n'importe quoi', il reçut un courriel de Tellad (un sous-traitant de la Deuxième chaîne) qui lui demandait de changer les prénoms «Adolphe et Eva» qu'il avait donnés aux parents de l'un des personnages principaux de l'émission. Lapin s'exécuta
«La semaine dernière une de mes vannes pour [le show du comédien Eli] Yatzpan a également été virée», dit-il. J'avais écrit que Schwarzenegger voulait venir en Israël pour visiter Yad Vashem et voir des photos de son père'. On me l'a coupé parce que Yatzpan ou quelqu'un d'autre avait trouvé ça pas drôle.»
L'animateur Gidi Gov a réussi un test en prime-time: 'J'ai vu La liste de Schindler, et je me suis pas marré», dit-il au public, et le public se marre. Récemment, on a eu une surprise de taille dans l'émission de Yair Lapid, lorsque la comédienne Adi Askenazi, qui revenait d'une visite à Amsterdam, a partagé son expérience avec le public: «Je suis allée à la maison d'Anne Frank, mais elle n'était pas là». Après un moment inévitablement embarrassant, le public a éclaté de rire. Lapid se tortillait, gêné. «C'est bien parce que c'est elle, Adi Askenazi, qu'on lui pardonnera sa sortie sournoise», dit le rédacteur Reshef Levy, mais si c'était un humoriste débutant, on lui aurait montré la porte tout de suite. Ce que tu peux faire devant des ados dans «Club Comédie Chameau» à minuit, tu ne peux pas le faire devant les survivants qui regardent la Deuxième chaîne».
Nouvelle version d'une vieille blague: qu'est-ce qui est pire qu'une pomme avec un ver? Une demi-pomme avec un ver. Et qu'est-ce qui est pire qu'une pomme avec un demi-ver? l'Holocauste.
Beaucoup de blagues sur l'Holocauste, observe Uzi Weil, «rappellent les enfants qui tirent les sonnettes et qui partent en courant. On sait qu'il y a quelque chose qui ne va pas, quelque chose qui fait mal, et on tire la sonnette, on réveille quelque chose et on se casse. Cela implique qu'on bouscule l'autorité de l'adulte qui dormait tranquillement: même si je n'ai rien d'important à lui dire, je sonne, j'annonce que je suis là, et je file. Le résultat c'est une espèce d'humour de salle de bain. 90% de l'humour holocaustique est comme ça, et c'est très bien, laissons-les réveiller la belle dame qui dort, parce que, après tout, il faut bien que quelqu'un la réveille».
Est-ce que c'est pour cela que l'humour holocaustique prolifère actuellement?
Weil: «C'est l'humour des faibles. Plus quelqu'un représente une menace pour vous, et plus la plaisanterie sur son compte lui clouera le bec et le ridiculisera».
Le comique Sagiv Friedman ne raconte plus de blagues holocaustiques dans ses spectacles. «Je le faisais parce que c'est vraiment trop facile de blaguer sur un sujet extrême comme l'Holocauste, dit-il. Mais ça vous coule un spectacle. Les gens vont se mettre à crier, et il y aura des crêpages de chignon. Prononcer le mot 'Holocauste', c'est l'holocauste du show. Quelqu' un qui arrive à sa façon à neutraliser la résistance du public, c'est Reshef Levy, parce que les gens voient que c'est un sujet chaud avec lui; il s'est quand même reçu des frites en pleine poire, lors d'un spectacle, lui aussi. Vous ne pouvez rien faire: le public ne permet pas qu'on aborde le sujet.»
Levy confirme que parfois il rencontre une certaine résistance dans son public. «Curieusement, la plupart de ceux qui protestent sont les Mizrahim [juifs en provenance du Moyen Orient]», fait-il remarquer. «'Vous n'y étiez pas', que je leur dis. 'La plupart des Marocains ont lu ça sur le papier, sauf deux ou trois peut-être qui sont allés en voyage touristique en Europe et qui ont découvert tout ça là-bas. Il s'agit d'un débat interne à la communauté ashkénaze, alors s'il vous plaît rasseyez-vous'.»
Est-ce que ça ne fait pas enrager encore plus le public?
«Levy: «Un spectacle humoristique c'est un contrat amoureux entre l' artiste et son public, et si vous arrivez à les attirer dans votre univers mental, ils riront sur tout. D'un autre côté, il est important pour moi de souligner que moi même je suis moitié ashkénaze et moitié misrahi. C'est fou la profondeur du malaise des mizrahim envers les ashkénazes quand il s'agit de l'Holocauste. Ce qui compte, ce n'est pas à quel point les mizrahim ont été discriminés dans le passé; ils se sentiront toujours complexés vis-à-vis des ashkénazes parce que leurs familles ont été tuées dans l' Holocauste. Cela crée un fossé de malheur, et c'est en fait là que réside le pouvoir. C'est cette faiblesse-là que les ashkénazes exploitent sans arrêt: ça commence avec l'Holocauste et ça débouche sur l'image apeurée de Yossi Beilin, qui est censé être effrayé par la foule, une sorte de type passif et agressif à la fois».
Par quel autre moyen est-ce que ceci trouve son expression?
«Prenez le cas de la grand-mère de ma femme. Elle est arrivée dans ce pays, en provenance de Pologne, en 1932, et pour une Polonaise comme elle, avoir raté l'Holocauste c'est un sale coup dont elle ne s'est jamais remise, jusqu 'à aujourd'hui elle s'en veut pour ça!»
Et vous racontez cela dans vos spectacles?
«Bien sûr.»
Peut-être que parvenus à ce point, certaines personnes vont se tortiller avec un aire gêné. Qu'est-ce qui va se passer si des survivants de l' Holocauste lisent tout ça? Kobi Arieli dit: «Pas de doute que l'essor de la satire holocaustique est bloqué quelque part à cause des survivants. Ils sont incapables de faire avec. Pourquoi est-ce que Yosef Lapid est si convaincant lorsqu'il refuse l'humour sur l'Holocauste; il ne s'agit pas de quelqu'un des putz de Yad Vashem qui ne comprend pas l'humour. Tommy vit de l'humour, c'est son arme principale, et même quand il parle de l' Holocauste, il le fait avec cynisme et sarcasme; donc si même lui n'est pas capable de faire avec, il est évident que d'autres survivants n'en sont pas capables non plus.»
La plupart de ceux qui ont été interrogés dans le cadre de cet article admettent que la présence des survivants est très importante pour ce qui est de l'usage ou non de l'Holocauste à des fins satiriques ou humoristiques
«A mon avis, quand le dernier des survivants disparaîtra, on assistera à une orgie d'humour incontrôlé ici, et tout le monde en rira, même aux heures de grande écoute sur la Deuxième chaîne», dit Reshef Levy. «Après tout, jusqu'à aujourd'hui, les gens rient du soulèvement de Bar Kochba [contre les Romains], où un demi-million de juifs avaient péri, ou encore, du Titanic. C'est une question de distance par rapport à l'événement lui-même
Vous savez, il y a une dictature de l'ethos israélien, ici, et toutes les institutions culturelles, y compris la Deuxième chaîne et les principaux journaux, obéissent à cette règle.»
Ami Amir, producteur du Cameri Quintet et de «Voici notre pays» -le programme satirique du duo Shai Goldstein et Dror Raphael qui a été transmis sur la Deuxième chaîne- rappelle un sketch qui a été programmé dans la deuxième période de «Voici notre pays» en 2001, où l'on voit le ministre de l'éducation Limor Livnat (joué par Shai Goldstein) expliquant les valeurs nationales à Dror Raphael. Dans son enthousiasme servile, elle le salue à plusieurs reprises le bras tendu, comme dans le salut nazi
«Reshet [l'un des sous-traitants de la Deuxième chaîne] a eu un gros problème avec ça, et il y avait des arguments pour ne pas transmettre le sketch», dit Amir. Finalement, ils l'ont courageusement passé, et ils ont été éreintés pour ça; or, comme dans le cas des réactions outrées suscitées par le Cameri Quintet, c'est toujours à tort que l'on crie à l'outrage. Le Cameri Quintet voulait montrer à quel point l'Holocauste est recyclé à des fins politiques et avec manipulation des sentiments afin de justifier ce que nous faisons aujourd'hui. Malgré toute la souffrance que cela implique, je ne pense pas qu'il se produirait une catastrophe si nous réduisions quelque peu l'aura sacrée qui entoure l'Holocauste. Qui sait, nous sommes peut-être capables d'en apprendre un peu plus sur nous-mêmes et de nous comporter un peu plus sainement.»
Gil Kopatch, lui aussi, pense que la mémoire de l'Holocauste nous protège et justifie nos droits spéciaux en tant que peuple persécuté. «Si nous sommes réellement la génération libre que Herzl et Ben Gourion voulaient que nous soyons, alors nous devons comprendre la base de notre paranoïa et ne pas essayer de refuser de la regarder en face; et la base de notre paranoïa, c‚est le sentiment que les Allemands sont dans l'escalier et qu'ils peuvent faire irruption à tout bout de champ.»
Est-il impossible que la paranoïa soit justifiée?
Kopatch: «Même si elle l'est, il est impossible de survivre à partir de motivations paranoïdes»
Levy est bien d'accord que la paranoïa que nous avons développée comme résultat direct de l'Holocauste est la base de la justification de notre existence ici. «C'est la raison pour laquelle nous pouvons en quelque sorte nous résigner aux attaques terroristes, parce que nous n'avons nulle part ailleurs où aller: en Europe les nazis nous attendent.» Selon Levy, un Israël qui est confronté à des difficultés existentielles ne sera pas capable de se passer de la mémoire de l'Holocauste, ce qui exigera que cet événement historique soit maintenu comme une valeur sublime, et entraînera le refus de la moindre percée satirique
«A partir du moment où vous riez de quelque chose, vous le transformez, de quelque chose de lointain, cela devient quelque chose de très proche, parce qu'une seconde plus tôt vous éclatiez de rire avec ça; et c'est précisément ce que les gens ont peur de faire avec la mémoire de l'Holocauste, parce que si l'Holocauste devient abordable, comme une affaire de tous les jours, nous allons réaliser subitement que certaines des conclusions que nous en déduisions étaient incorrectes, et qu'il est possible de scier la branche sur laquelle repose l'Etat. La question c'est que, si vous ébranlez l' Holocauste, dit Levy, c'est l'existence de l'Etat d'Israël que vous ébranlez aussi.»
Haaretz magazine, vendredi 30 avril 2004.
Traduction de l'anglais: Yolanda Peorovich, < [email protected] >
Eh oui! cher lecteur. Israël existe. c'est un autre monde. Inhumain, à notre avis. Comprenez qu'il n'a rien à voir avec nous, qu'il se situe à des années-lumière, et que, comme une planète extragalactique, il peut bien s'éteindre sans que nous nous en rendions compte. Ça ne serait pas une grande perte, faut bien le dire!
The Dead Footnote Society
Context for this page: On the Six Reasons page, I said that when I read the article by Pressac in Anatomy of the Auschwitz Death Camp, by Gutman and Berenbaum, the only footnote I was able to check turned out to be bogus.
["The Machinery of Mass Murder at Auschwitz", Jean-Claude Pressac with Robert-Jan van Pelt", p. 183- 245 in Anatomy of the Auschwitz Death Camp, ed. par Yisrael Gutman et Michael Benrenbaum; Indiana University Press, in association with the US Holocaust Memorial Museum, 1994; il s'agit d'une réduction du livre de Pressac publié par l'horrible Bédarida aux Presses du CNRS. Les juifs américains n'avaient qu'une confiance limitée dans ce goy suspect et ont donc imposé la présence d'un revizor aux vues orthodoxes, le petit van Pelt, qui allait s'enrichir prodigieusement à l'occasion du procès Irving-Lipstadt. Pressac exhalait une âpre rancœur quand il évoquait les pressions qu'il avait subies.]
What would happen if I looked up the other footnotes? Are there any footnotes that don't lead to a dead end? I haven't found any so far.
Pressac's description of the events is amazingly detailed. Page 232:
That same night, 1,492 women, children, and old people, selected from a convoy of 2,000 Jews from the Krakow ghetto, were killed in the new crematorium…
1,492! Not 1,488 or 1,497… How could he possibly know that? Who was counting?
Pressac does not say "SS Rottenfuehrer Hans Klappen was responsible for keeping the records of this operation. His daily reports are filed as document K/B 322 in the archives at Auschwitz. The page describing the gassing of 1492 Jews is reproduced as figure 25." Alas, no. Nothing of the kind. He just says that 1492 women, children, and old people were killed. Period. The footnote for this is number 133, which is simply "Czech, p. 440."
We have no indication whatever of where Danuta Czech got this information. As I read, I wondered: where is all this coming from? Is there a clear line drawn in Pressac's mind between what he knows and what he doesn't know? How critical is he of his sources? Does Pressac have the same reverence for facts that Charles Darwin had? What kind of book is this?
He never says anything about his sources, even though the whole point of this is that Pressac is supposed to produce definitive documentation for the gas chambers. That is precisely what he does not produce. He just gives footnote after footnote of the form "Czech, p. 440" or "Moscow, 502-1-312, letter Grabner January 31, 1942."
On page 234, Pressac writes:
The first gassing in crematorium IV did not go well. An SS man, wearing a face mask, had to climb a little ladder to get to a "window," then open it with one hand and pour in the Zyklon B with the other. This acrobatic routine had to be repeated six times. When the gas-tight doors were opened to evacuate the gas, it was noticed that the natural aeration was ineffective; a door had to be cut immediately into the north corridor to get an air current flowing.
This, of course, is the paragraph I mentioned before, on the Six Reasons page. The footnote for this is number 143, which says simply "Auschwitz Album (New York, 1980), photo 112." Leaving aside the fact that photo 112 is totally irrelevant, consider the very idea of using a photograph as a reference for this paragraph. He says "this acrobatic routine had to be repeated six times." Could a photo show the routine being repeated six times? He says "it was noticed that the natural aeration was ineffective." Could a photo show someone noticing this?
This goes on, page after page. Another example, this time from page 238:
The massacre of Hungarian Jews in May and June 1944 was carried out principally in crematoria II, III, and V. The furnace of crematorium V was rapidly overwhelmed, and pits were dug alongside its gas chambers to incinerate the victims in the open air. Also, bunker 2 was reactivated for the occasion to handle small groups, whose bodies were burned in an incineration pit measuring 30 sq m. [154] Toward the end of the summer, when Zyklon B began to run short, victims were flung headlong into the burning pits of crematorium V and bunker 2.
The footnote is: 154. Moscow/October Revolution, Russian plan of bunker 2, scale 1:1000 of March 3, 1945.
Is this plan of bunker 2 the source of the statement about the massacre of Hungarian Jews? Is this the source of the statement that victims were flung headlong into the burning pits? No, obviously it couldn't be. The plan of bunker 2 can only be a source for the measurement of 30 sq m. No source is given for the other assertions in this paragraph.
In the introduction to this chapter, page 183, one of the authors (apparently Van Pelt) says:
This essay presents the history of the instruments of extermination employed by the Germans against Jews and others at Auschwitz-Birkenau. It is based on ten years' study of the archives of the architectural and construction office of the Nazi Schutzstaffel (SS), which built the camps at Auschwitz.
[The author is wrong. The study of the archives was made by Pressac, not van Pelt!]
The next paragraph of the introduction states that Pressac also used material in the archives in Poland, Germany, Israel, and (later) Russia. We are never told what kind of documents these are.
One document is exhibited on page 231. It is a letter from the construction company, responding to an inquiry about gas detectors. No doubt many such documents exist, [Wrong again. This guy has no idea of what the archives contain.] and they prove conclusively what we already know, i.e. that the crematoria were built.
But what documents support Pressac's statements about the killing of Jews? How could he possibly know that "this acrobatic routine had to be repeated six times," or "victims were flung headlong into the burning pits"?
When Pressac keeps on claiming to know things he could not possibly know, he destroys his own credibility. Yet another example, this one on page 239: "At the end of November, on a verbal order from Himmler, the gassings were halted." There is no footnote for this. How would Pressac know about a verbal order from Himmler? Until you give me a good reason to think otherwise, I have to assume that he is making this up.
The document exhibited on page 231 is interesting because it establishes that there are documents of some kind in the archives, and it is possible to look at them and make copies of them. Someday I would like to go over there and see what's in the archives, and get this nailed down once and for all.
I would also like to check out the revisionists' footnotes. They may be bogus too! However, based on what I have seen so far, that would surprise me.
In other words, I want to find out what happened by systematically looking at the evidence, i.e. by tracing footnotes back to their sources. As far as I'm concerned, it's self-evident that if you want to get to the bottom of this, that's the only way to proceed. It doesn't do any good to talk about who the revisionists are, who the anti-revisionists are, and what their motives are. That may be an interesting discussion in its own right, but it doesn't tell you anything about whether there were gas chambers. Before you try to understand what happened at Auschwitz on a thematic level, first you have to establish what happened on a factual level, and the only way to do that is to look at the original documents and the physical evidence.
In 1995, after reading Pressac's article, I wrote a letter to Michael Shermer. That letter is the source of the comments above: "consider the very idea of using a photograph as a reference for this paragraph… Could a photo show the routine being repeated six times?"
At that time I had no idea what the Auschwitz Album was. I could have looked it up at UCLA, but I don't get over there much anymore, and I didn't think it was that important. More than a year later, on a trip up the coast, I stopped at San Luis Obispo. It's a college town about halfway between Los Angeles and San Francisco, and it's an ideal place to stop for a day or two. I was in the library, and I thought "As long as I'm here, I wonder if they have the Auschwitz Album?" Sure enough, they did. I looked up photo 112. I was stunned. I couldn't believe it. I thought it would at least be a picture of crematorium IV. But it isn't. I thought it would at least have something to do with the paragraph it's supposed to support. But it doesn't.
That moment was an epiphany for me. That was when I began to understand what kind of people I'm dealing with.
Several years later…
I am having second thoughts about my statement that "I began to understand what kind of people I'm dealing with." Maybe I haven't understood at all.
Tonight (October 23, 2004) I have been pondering a strange question.
Pressac must have known that any serious person who read his article would look up footnote 143, since it's the only one that can be looked up. It's not that hard to find the Auschwitz Album and check out photo 112. Anyone with access to a large university library can do that. It can be done in less than an hour, if you are already on campus. He must have expected some of his readers to do it. Why did he plant that obviously bogus footnote in his notes, where any serious reader would be sure to find it?
He didn't have to attach a footnote to that paragraph at all. If he wanted to make up a phony footnote, he could have made up a reference to some imaginary document in the archives in Moscow, and no one would ever know. But instead he used a reference to a book that's easily available in many libraries. He must have had a reason for this.
Is it a clue? A hint? Is he trying to tell us something?
In his 1989 book Auschwitz: Technique and Operation of the Gas Chambers, he said the total number of deaths at Auschwitz was, in round numbers, one million. A revisionist who said that in Germany, Switzerland or Austria would be looking at some serious jail time, but Pressac said it and got away with it, since he's an anti-revisionist.
In his 1993 book, The Crematoria of Auschwitz: The Mass Murder's Machinery, he reduced his estimate to 775,000 to 800,000, and then in the German edition, published a year later, he reduced it further to 630,000 to 710,000. A revisionist would be arrested for saying that, but he got away with it. He's an anti-revisionist.
Isn't he?
Well, he says he is. People never pretend to do one thing when they are actually doing something else, do they?
In a review of his 1989 book, Enrique Aynat writes:
To sum up, Pressac acknowledges that there is no documentary evidence to establish a homicidal gassing in the supposed gas chamber of Crematorium I of Auschwitz. In lieu of that, the French author provides the testimonies of four witnesses. These testimonies, however, all either show "the general tendency to exaggerate at that time" (A. Fajnzylberg); include "involuntary errors and embellishments, and perhaps even lies" (F. Müller); come from someone who "was present, without seeing" (R. Höss); or "have been 'slightly' reworked by the Poles" so that they are not serviceable in their present version [P. Broad].
The conclusion follows that, insofar as concerns the sources provided by Pressac, the existence of a homicidal gas chamber in Crematorium I of Auschwitz must be considered historically unfounded.
And then at the end of the review, Aynat says:
In sum, Pressac's work not only fails to refute the Revisionist thesis, as he intended, but on the contrary makes clear how very justified are the criticism and skepticism of the Revisionists with regard to the supposed homicidal gas chambers of Auschwitz.
As he intended? Are you sure that's what he intended? He said his intention was to refute the revisionists, but if you read his work carefully, he actually supports revisionist positions. Maybe he did exactly what he intended to do.
Is it possible that Pressac's writings on this subject are a false flag operation? Why did he plant that obviously bogus footnote in his notes?
After writing the above, I found a page which reveals something about who Pressac is. It says:
How does he stand politically today, the same reporter asked Pressac? "I'm of the Right," he answered. "By upbringing and education, I'm a maniac for order." But in a French election today, Pressac continued, he wouldn't vote for Jean-Marie Le Pen's extreme Right National Front, whose propaganda often has anti-Semitic and Revisionist overtones. "After what I said about the gas chambers, I'm not well liked in those circles," he says.
I'm not saying he consciously set out to undermine the anti-revisionist position. People aren't that simple. He may not be fully conscious of what he's doing even now. Consciousness is like a firefly, sometimes on, sometimes off.
But still - when he sat there at his desk and wrote footnote 143, knowing that it was bogus, and knowing that it would be discovered, what was he thinking?
Be that as it may, the Dead Footnote Society has been cancelled due to lack of interest. The idea was to organize field trips to the archives, but that's not going to happen. When I wrote this page (i.e. the part at the top), I thought I would get several inquiries about the Dead Footnote Society within a few weeks, or, more pessimistically, maybe a few months. It didn't turn out that way. After five years and more than 20,000 hits to the Six Reasons page, I have only heard from one, yes ONE individual who looked up photo 112.
Looking back now, after five years, I don't know why I thought it was necessary to go to the archives. When I wrote the original version of this page, with a proposal for an expedition to the archives, the full import of my own Six Reasons argument had yet to sink in. The evidence one needs to settle the gas chamber question is already in plain view. Whatever we found in the archives could only confirm what we already know. Nothing in the archives could possibly alter the fact that the rooms that are supposed to be gas chambers are not gas chambers.
If people believe that there is an elephant in the basement, nothing anybody finds in the archives will have any effect on that belief. If somebody went to Auschwitz and Moscow and discovered that most of Pressac's footnotes are bogus, it wouldn't make any difference. We are dealing with a belief that wasn't based on evidence in the first place.
Most people see the red pencil as longer than the green pencil. The question is why they see the red pencil as longer.
George Orwell said "The right to say that 2 + 2 = 4 is fundamental. Given that, everything else follows."
This was the most profound statement made about politics in the 20th century. What I want to understand is why it's so hard to assert that right, both politically and psychologically.
Ces quelques lignes font partie d'un vaste ensemble de réflexions dues à la plume inventive d'un certain Lyle Burkhead qui nous avertit:
"This whole site is work in progress. If you're looking for a true believer who never has mixed feelings or second thoughts, you're in the wrong place."
Il a commencé, apparemment, avec une critique des nanothechnologies, ou plutôt un réflexion sur ce qu'elles pourraient ou ne pourraient pas faire au service de l'homme. Ce site est une mine de réflexions et on vous conseille particulièrement l'étrange expérience d'un prof des années 60, qui s'appelle La Troisième vague. Cher aaarghonautes, déferlez les voiles et naviguez à l'aventure. Ce site le mérite.
Notons aussi la dédicace:
This Web site is dedicated to the memory of Ludwig Wittgenstein, whose last words were "Tell them I had a wonderful life!"
Inside Israel: Elderly Holocaust Survivor
Behind Threatening Letters
Israel Police have revealed that nearly all of the much-publicized threatening letters received recently by public figured were written by one elderly woman from the town of Bat Yam. Tel Aviv fraud investigators began looking into the sources of the letters last month after Police Commissioner Moshe Karadi and Defense Minister Shaul Mofaz each received strongly worded letters threatening them with death “at the hands of heaven.”
In many of her letters the woman spoke about the small town in Poland where she was born. This led police investigators to solicit help from the Yad VaShem Holocaust museum in locating the woman.
When the police asked her if she was behind them she readily admitted that she spends 12 to 16 hours a day writing the letters which she says are therapeutic for her. The woman has been writing such letters to public figures for the past 14 years, but her threats had been dismissed until the recent media interest against government ministers.
Arutz-7 23 février 2005
RUSSIA, U.S. JEWRY TEAM UP
AGAINST ANTI-SEMITISM
Marianna Belenkaya
MOSCOW, March 1 (Marianna Belenkaya, RIA Novosti political analyst) - The Federation of Jewish Communities of the CIS (FJC) and the American Jewish Congress (AJC) signed a memorandum of mutual understanding in Moscow Tuesday.
Speaking at a news conference after the signing ceremony, FJC President Lev Levayev described the Memorandum as an historic document, one proving that Russia is on the path toward democracy and religious freedom.
As Mr Levayev pointed out, there has been a vibrant Jewish community life across Eurasia in recent years. The FJC tries to cover all of the Jewish communities' social needs, including education, care for young children and the aged, and legal defense. In its work, this organization draws from the AJC's expertise, which is much richer than its own -not least because it was set up only 70 years after the foundation of its American counterpart in 1918. Nonetheless, the FJC now includes as many as 500 communities across Russia and the CIS, and 170 of these communities can be described as proactive. The Federation is also working to extend its outreach to European countries, such as Hungary, the Czech Republic, Bulgaria and Germany, Mr Levayev said. In his opinion, cooperation between the FJC and AJC could be mutually beneficial.
The Memorandum identifies priority areas of cooperation between the two organizations, including protection of the civil and religious rights of Jews, concerted efforts to fight anti-Semitism and xenophobia, consolidation of international and interregional cooperation, and development of Russo-Israeli and Russo-American relations.
One of the first collaborative projects will be the arrangement of a visit to Russia by several Senate delegations, Mr Levayev said. He hopes that here, Senators will be able to see for themselves that the Jackson-Vannick Amendment is absolutely irrelevant today. The U.S. Congress passed the amendment in 1974 to prevent trade with the former Soviet Union, which had restrictive emigration policies, most notably vis-a-vis Jews. The USSR is no more, but this legislative act is still in force.
The President of the AJC, Jack Rosen, agreed that it was high time the Jackson-Vannick Amendment were abolished. There aren't any institutional impediments for Russian Jews wishing to emigrate nowadays, Mr Rosen remarked. He also said that during his current visit to Moscow, he had been able to see that Russian society did enjoy the freedom of civil and religious expression these days.
Mr. Rosen said his organization was more than willing to share with the FJC its expertise in providing legal defense for community members, including in cases related to anti-Semitic bigotry and hate crimes.
The officials attending the news conference all spoke with one voice as they pointed out the inadmissibility of rewriting history, specifically the history of the Holocaust. Mr. Rosen expressed satisfaction with the fact that this topic was now being introduced to the Russian school curriculum. He had learnt the news from Culture & Education Minister Alexander Sokolov.
The Jewish officials also spoke against the erection of monuments to Nazis and collaborators with the Nazi regime. David Twersky, Vice President for PR in the AJC, cautioned Latvia, as well as the other two Baltic nations that used to be part of the USSR, against equating Nazism with Stalinism.
One other issue of mutual concern is acculturation. According to statistics cited by Mr. Rosen, about 50 percent of the American Jews have assimilated into the predominant culture. Jewish officials in Russia share concerns over the danger of complete acculturation. As Chief Rabbi Berl Lazar of Russia said, the FJC tries hard to tackle this problem, both in the CIS and beyond. Thus, for instance, Mr. Levayev runs a network of Jewish schools for Russian-speaking Jewish immigrants in the States.
< http://en.rian.ru/rian/index.cfm?prd_id=160&msg_id=5447319&startrow=1&date=2005-03-01&do_alert=0 >
Revisionism in a crisis brought on by Zundel's deportation to Germany?
Editorial/Op-Ed
by Mel Fowler
NEW YORK, NY -- (OfficialWire) -- 03/18/05 --
Question: Should Zundel attempt to contest the issue of his guilt in the German court which, before the trial begins, has already assumed guilt as a matter of law?
Answer: The Court, of course, will see that as a disruption of the proceedings and will not permit it. If he persists, he will be cited for contempt. Zundel's guilt is an issue that will have to be tried in the public forum outside the Court. That, I think, is where the Revisionists should hit the self-appointed authorities with everything they've got. They should try to create nothing less than a public crisis of disbelief. They should hammer away at the fact that German law as it presently exists is an affront to the intelligence of the German people. They should expose the underlying reality that the judicial system under which Zundel is prosecuted does not subsist under the authority of the German Reich and therefore, its Court is not a legitimate Court. It won't get Zundel acquitted, of course, but, to be sure, it has the potential of bringing a great blaze of light into the oppressed and benighted minds of the German people.
Question: Is the "Holocaust" the issue?
Answer: The "Holocaust," that is to say, the extermination allegation, is not and for a long time has not been the issue. Authority for that assertion is the following quote set forth below from Professor Arthur Butz book, The Hoax of the Twentieth Century:
"…my most important advice to those who enter the controversy is that they not lose sight of the fact that the real bone of contention, the extermination allegation, has been laid to rest beyond peradventure by ordinary historical analysis."
The issue is the immense complex of oppressive measures built into German life and German law as it exists today, designed to force acceptance of the "Holocaust" upon the German people, and thereby upon the entire world, principally by criminalizing and punishing those who raise questions about the "Holocaust." The extermination allegation, in the words of Professor Butz, having been "laid to rest beyond peradventure," the oppressive measures intended to force acceptance of the "Holocaust" upon the German people have no foundation to rest upon and are a fraud.
The objective, then, must be to expose this fraud for what it is.
Question: Is Revisionism in a crisis brought on by Zundel's deportation to Germany?
Answer: I say as emphatically as I can, NO, IT IS NOT! Quite the opposite. Zundel's deportation presents revisionists with a dramatically stepped-up opportunity to deal their enemies the heaviest blow yet
Mel Fowler is an attorney (retired) and can be reached by email.
Posted 3/18/2005 12:49 AM
Updated 3/18/2005 1:05 AM
http://schema-root.org/people/political/activists/holocaust_revisionist/
§=== Tas d'hallu. Cependant que Daeninxxx, qui l'a déjà rencontré, affirmait que Serge Thion se trouvait dans le théâtre de Dieudonné, des journalistes et des avocats saisis par une hallucination collective, engendrée par une horreur sacrée, voyaient Serge Thion s'agiter sur les bancs du public au Palais de Justice. D'autres en revanche pensaient l'avoir rencontré en train d'arpenter des rivages lointains ravagés par les tsunamis. Les plus patients, peut-être, ont cru le voir dans les souks de Damas, avec une pile de livres sur les bras. Si ce n'était la situation devenue subitement volatile au Liban, on pourrait penser que ces derniers ont plus de vraisemblance pour eux.
On apprend en effet que les éditions Dar Tlass, crée par le général Moustafa Tlass, inamovible ministre de la Défense de Syrie, et auteur remarqué d'une thèse intiulée l'Azyme de Sion, surt l'affaire du meurtre ritual, ou supposé tel, qui agita Damas dans les années 1840, viennent de publier une traduction arabe de l'ouvrage de Serge Thion, Vérité historique ou vérité politique. sous le titre de Haqiqat al-tahrikhiat am haqiqat al-siyassiyat. Le volume est complet et comprend 448 p.
L'histoire de cette traduction est assez mouvementée. Décidée en 1982, elle avait été entreprise par un éditeur de Beyrouth qui devait la sortir au mois de juin. Le projet avait reçu l'approbation d’Abou Amar (Yacer Arafat). Le 5 juin, les panzers sharoniens ont créé une situation chaotique qui allait durer 18 ans. L'éditeur a disparu et la traduction s'est perdue. D'autres projets ont vu le jour, à Chypre et ailleurs, mais sans aboutir. C'est aujourd'hui la maison Tlass qui réalise ce vieux projet qui répond à un seul souci: "Pourquoi le public arabe, concerné au premier chef par les prétendues justifications de l'existence d'Israël, ne pourrait-il pas avoir accès aux documents concernant cette question dans sa propre langue?".
Toutes les commandes sont à passer aux Éditions Dar Tlass, à Damas.
Dar Tlass, P.O. Box 16035, Bustan al-Mahjar, Damas, Syrie, et dans toutes les bonnes librairies arabes.
§==== Mauvaise adresse.
Bonjour,
Je découvre que l'adresse e-mail que vous indiquez pour me joindre, à la fin de la note sur l'affaire Sautet, n'est plus valide depuis longtemps:
On peut me joindre à l'adresse suivante:
[email protected] ou encore à [email protected]
§==== Dans son "blogue" qui paraît sur le site du journal Le Monde, Pierre Assouline revient (19 février) sur une vieille tartufferie:
"Quand ils examinent le riche catalogue de la collection, ceux qui ont de la mémoire relèvent une absence, que Jean Malaurie, l'âme de "Terre humaine", confesse dans Libération: celle des Esprits des feuilles jaunes (1955) de Hugo Adolf Bernatzik, annoté par l'africaniste Georges Condominas. [Spécialiste des sociétés dites "proto-indochinoises", Condominas est aussi africaniste qu'Assouline est curé.] Le livre a été définitivement exclu du catalogue quand Malaurie a appris le passé nazi de l'ethnographe autrichien. L'éditeur s'est excusé auprès du public et cinquante ans après, le directeur de collection regrette encore amèrement de ne pas s'être mieux renseigné sur son auteur. Le seul regret de Malaurie qui ne renie aucun de ses enfants sauf un."
On apprend que Malaurie se serait "excusé". C'est à la mode, mais c'est une invention.
" Mon rôle, c'est de choisir: des 80 livres, il n'y en a aucun que je ne reconnaîtrais pas. Si, un seul, renié quand j'ai appris le passé nazi de l'auteur, avec les excuses de Plon, et exclu à jamais du catalogue: les Esprits des feuilles jaunes de Bernatzik. Comme dans toute famille, il y a un enfant qu'on renie." Libération 18 février 2005.
On aimerait pas faire partie de la famille Malaurie! Ce qu'il ne dit pas, ce que pendant presque cinquante ans, Malaurie et les gens de la collection Terre humaine ont nié qu'ils aient jamais publié un tel livre, traduit pourtant de l'allemand par Alphonse Tournier. Ils faisaient du "négationnisme" à tout crin. Bernatzik ne pouvait même pas se défendre ou s'expliquer, il était mort depuis deux ans! Mais la putasserie va loin, parce que le livre de Bernatzik est un livre excellent. Rien ne justifie sa disparition, sinon le fait que l'auteur aurait eu des opinions politiques qui déplaisent aux censeurs contemporains, ou à ceux qui en ont peur. Malaurie est un vieil écouillé qui, par cette seule affaire, montre qu'il est une lavette.
Le livre était paru en 1941 en allemand! BERNATZIK Hugo Adolf, Die Geister der Gelben Blatter. Forschungsreisen in Hinterindien, Leipzig 1941/Koehler & VVoigtländer. 239 p., 104 ilustr. Il est à vendre (vingt-cinq dollars seulement!) chez différents bouquinistes. Mentionnons celui de Jérusalem:
< http://www.bookgallery.co.il/content/english/static/book15644.asp >
Pour 14 euros, vous aurez la version néerlandaise: De geesten van de gele bladeren: ontdekkingsreizen in achter-Indië 's (Abebooks).
On a vu récemment paraître Bernatzik, L'Asie du Sud-Est, par J. Ivanoff, A. Nordstrom, Thomas
Voici ce qu'en dit Armelle Godeluck dans Lire, juillet-août 2003:
N'étant missionné par aucune administration, l'ethnologue autrichien Bernatzik (1897-1953) a parcouru l'Afrique en toute indépendance, et très conscient d'enregistrer les derniers moments de civilisations qui allaient disparaître sous les influences pernicieuses de la colonisation. Au Soudan anglo-égyptien en 1927, en Guinée équatoriale en 1930, il photographie des villages, des danses tribales, des combats, des corps nus, peints et scarifiés, magnifiques. Un monde ritualisé et harmonieux qui, de fait, est aboli.
Cherchez le nazi!
Résumé:
Le dernier volume de la série en trois parties consacrée à Hugo Bernatzik explore les œuvres réalisées par le photographe autrichien dans le sud-est asiatique et en Indonésie. Bernatzik se rend à deux reprises dans cette région dans les années 1930. Le premier voyage est entrepris en 1933, après son long périple dans le Pacifique. Il se lance dans l'exploration de l'île de Bali et procède à une étude approfondie de quelques-uns des rituels et danses les plus importants. Plus tard, en 1936 et 1937, il visite l'Indochine française, notamment le Cambodge et l'Annam, mais aussi le Siam et la Birmanie. Alors qu'à Bali il avait pu accéder, sans trop de difficultés, aux communautés hindoues, en Indochine, Bernatzik doit s'enfoncer dans des régions montagneuses peu hospitalières et doubler en bateau les côtes les plus reculées. Si l'on essaie de se replacer dans le contexte de l'époque, on ne peut qu'être fasciné par tout ce que Bernatzik réussit à faire. En Asie du Sud-Est, Bernatzik est en pleine possession de ses moyens techniques et artistiques. Son analyse anthropologique est également à son apogée. Par exemple, il est le premier à étudier et à noter les modèles linguistiques des populations Moken vivant sur le littoral de la mer Andaman, et le premier à avoir photographié les populations Ahka et Meau, dans les collines du Siam septentrional. Il est particulièrement doué pour capter la nature humaine dans tous les types d'environnements et montrer ses congénères sous un jour pur et lumineux. Il souhaite que son public voit l'Asie du Sud-Est comme il s'est efforcé de la voir, dans toute sa grâce et sa beauté inhérentes, parée d'un certain lyrisme. Il a admirablement atteint ses objectifs et laisse avec cet ouvrage le testament visuel d'une époque aujourd'hui révolue.
< http://www.decitre.fr/service/search/fiche_detail/-/ean-9788874390458/index.dhtml >
4500 références sur Google, pour un "nazi"? Pas mal. En fait les travaux ethnographico-photographiques de Bernatzik sont republiés partout, dans toutes les langues, sauf dans la collection "Terre humaine".
Conclusion: Malaurie est un vrai con. Et en plus, il se fait palucher par Chirac à l'Elysée. Malaurie est un double con.
§=== Voir les détails de l'incroyabe persécution qui s'est abattue sur un médecin allemand, le Dr Ryke Geerd HAMER dont le seul tort est d'avoir compris (à tort ou à raison, nous ne sommes pas juges) ce qui causait le cancer. Non seulement ses chers collègues ont crié haro, mais ils l'ont dépouillé de son titre de médecin et ils l'ont fait foutre en taule. Il est à Fleury Mérogis, et il crève de froid. On ne va pas jusqu'à chauffer les cellules! Ce monde est atroce et ridicule. Il faut sortir cet homme-là de prison. C'est un bienfaiteur de l'humanité (réel ou non, nous ne sommes pas juges).
< http://www.germannewmedicine.ca/English/frames.html >
Dr. med. Ryke Geerd Hamer
N° d’ écrou: 334750 D 5
Maison d' arrêt de Fleury-Mérogis
7, avenue des Peupliers
91705 Ste. Geneviève des Bois
§== An error was encountered while publishing this resource.
Zope has encountered a problem publishing your object.
Cannot locate object at:
< http://www.defense.gouv.fr/sites/commemorations_du_60e_/mission >
§==== Une personne au jus.
Idith Zertal, Des rescapés pour un État. La politique sioniste d'immigration clandestine en Palestine 1945-1948, Calmann-Lévy, 2000, 388 pages.
Voici un livre qui sait adopter le ton juste pour parler, d'une manière parfaitement rigoureuse, d'un mouvement au cœur de l'histoire de la création d'Israël: les vagues d'immigration clandestine organisées par le Mossad, démembrement de plus en plus individualisé de la Hagana, l'armée juive, de 1945 à 1948. Elle éprouve suffisamment de sympathie pour les hommes pour les comprendre et son esprit ne se départit jamais du sens critique nécessaire à toute œuvre d'historien. Ce mouvement organisé d'immigration fut historique en tant qu'il participa d'un mythe fondateur, remarquablement décortiqué par l'auteur, plus que d'un "succès" incontestable: sur 70 000 immigrants ayant quitté clandestinement l'Europe dans les trois années d'après-guerre, seuls 3 000 atteignirent Eretz Israël. Ce fut pourtant un succès médiatique, voulu et planifié comme tel par Ben Gourion et le Mossad, qui savaient par avance quelle allait être la destinée de ces immigrants qui avaient abandonné l'Europe et tout ce qui leur restait encore. Ces vagues d'immigration participèrent d'un dessein qui contribua à mettre en difficulté sur la scène internationale le gouvernement de la puissance mandataire britannique. Pouvait-on, comme le firent les Anglais, refuser une terre à ceux qui avaient survécu au génocide perpétré par les nazis, les interner dans des camps à Chypre, tirer sur ces gens désarmés? Pouvait-on, comme le firent les dirigeants israéliens, exposer à l'humiliation, à la souffrance, à une nouvelle errance, parfois même à la mort, ces juifs diasporiques qui avaient survécu à l'Enfer? L'ouvrage d'Idith Zertal montre comment l'idéal et l'obsession unique des dirigeants de l'Agence juive les conduisirent à utiliser ce "matériel humain", selon leur propre terme, pour réaliser ces fins, comment la compassion ne fut pas exclusive d'une instrumentalisation, comment aussi se structura une organisation clandestine exceptionnelle par son efficacité, sa cohésion et son dévouement absolu.
La première partie du livre examine dans le détail l'organisation de cette immigration clandestine à partir de trois pays - l'Italie, la France et la Roumanie. Des complicités, des jeux politiques, des marchandages souvent permirent le départ des bateaux. Le jeu politico-médiatique est décrit dans le détail, notamment lors de l'affaire de La Spezia et celle de l'Exodus. Les rivalités, notamment au sein du gouvernement Français, pris entre la sympathie pour le projet sioniste (essentiellement à la SFIO) et le souci de ne pas envenimer les relations franco-britanniques (ligne adoptée par Georges Bidault), sont notamment décrites de manière passionnante. Le rôle décisif du Joint Committee américain est aussi montré, avec ses changements de cap et de stratégie. Histoire complète d'une période, la deuxième partie de l'ouvrage de l'historienne israélienne montre aussi le parcours des héros du Mossad, personnalités exceptionnelles et complexes.
L'épilogue insiste aussi sur un élément qui contient en germe l'histoire future d'Israël: l'antagonisme sourd et l'incompréhension entre le Yishouv - communauté juive installée en Palestine avant la naissance de l'État hébreu - et la diaspora, lui-même largement déterminé par un remords des juifs de Palestine de ne pas s'être suffisamment mobilisé pour sauver, autant qu'il était possible, les juifs de la diaspora. Le phénomène est d'autant plus important à analyser que le succès même du projet de Ben Gourion passait par le refoulement de la Shoah par la seule volonté de créer un État neuf, pour ainsi dire fondé sur l'oubli, et la création d'un homme nouveau, celui d'un État qui faisait figure d'utopie constructiviste.
§==== Panier de crabes.
Une nouvelle génération d'historiens allemands a
multiplié les champs d'étude de la Shoah
Même si l'historiographie de la Shoah a été longtemps dominée par les Américains ou les Israéliens, en Allemagne des historiens consacrent très tôt des oeuvres importantes à l'analyse du régime et de son organisation criminelle, à commencer par l'opposant déporté, l'intellectuel catholique Eugen Kogon, auteur de L'État-SS (1946). Dès 1949 fut aussi créé un Institut d'histoire contemporaine de Munich (Institüt für Zeitgeschichte, IFZ) dont l'essentiel des travaux portait sur la période nazie. L'Institut de recherches sociales de Hambourg, fondé par Jan Philipp Reemtsma en 1984, joue également dans ce champ de recherche un rôle important.
Martin Broszat, qui dirigea l'IFZ, ou Hans Mommsen, patron en Allemagne de l'école dite «fonctionnaliste» (qui explique la Solution finale par la mécanique de la guerre et du régime et non par l'intention des acteurs), font partie des figures importantes de l'historiographie du nazisme. Mais une autre génération de chercheurs - seulement connus en France de quelques spécialistes, dont Dominique Vidal, auteur en 2002 de Les Historiens allemands relisent la Shoah (Complexe) - a, depuis les années 1980, bouleversé la recherche. Elle peine, il est vrai, à trouver sa place dans l'université allemande et plusieurs de ses tenants ont rejoint les universités américaines.
Nés bien après le conflit et dégagés des ambiguïtés de leurs prédécesseurs, certains ont été mêlés de près, comme l'historien et journaliste Götz Aly ou Karl-Heinz Roth, au 68 allemand. «S'agit-il d'un groupe? s'interroge l'historien berlinois Peter Schottler (Institut d'histoire du temps présent, IHTP). S'ils se connaissent tous, leurs itinéraires politiques divergent. Certains sont d'anciens leaders étudiants, comme Roth; d'autres, plus jeunes, ont été proches des Verts et des «ateliers d'histoire».»
Malgré leurs itinéraires politiques divers, l'effet de groupe provient de leur participation à des ouvrages collectifs suscités par l'ouverture des archives de l'Est. Ainsi, la publication du Calendrier d'Himmler (Hans Christians Verlag, 1999) a-t-elle associé plusieurs noms caractéristiques de cette nouvelle histoire comme Christian Gerlach, Dieter Pohl et Michael Wildt.
Racines communes
Götz Aly est également l'auteur, avec Christian Gerlach, d'une récente somme sur la déportation des juifs de Hongrie en 1944, Das Letzte Kapitel («Le Dernier Chapitre», DVA, 2001). Ce travail montre que ces chercheurs n'hésitent plus à s'aventurer sur des terrains extérieurs à l'histoire allemande.
On peut également trouver des racines communes à cette «nouvelle école» dans les travaux du sociologue allemand émigré aux Etats-Unis Franz Neumann, le premier à avoir, dans son Behemoth de 1942, mis en évidence la multiplication des instances de décisions au sein du régime nazi. Neumann dirigea en outre la thèse de l'historien américain Raul Hilberg, auteur en 1961 de la classique Destruction des juifs d'Europe (Fayard, 1988). Beaucoup ont en outre lu l'œuvre du sociologue anglais d'origine polonaise Zygmunt Bauman qui, dans Modernité et Holocauste (1989; La Fabrique, 2002, pour la traduction française), a tenté de montrer la relation entre la rationalité moderne et l'entreprise de destruction nazie. De fait, Götz Aly s'est intéressé, dès les années 1980, aux techniques sophistiquées d'enregistrement employées par les nazis.
Pour Pieter Lagrou, de l'Université libre de Bruxelles, qui, avec Peter Schottler et Florent Brayard (IHTP), s'efforce de faire connaître en France cette production, ces historiens pratiqueraient tous «une critique des concepts qui se fondent sur la conception de la singularité du génocide». Loin d'être un événement qui pourrait être traité en lui-même, ou expliqué par le seul antisémitisme allemand - thèse soutenue par l'Américain Daniel Goldhagen -, l'assassinat des juifs d'Europe devrait au contraire être replacé dans le contexte de la politique nazie de restructuration, notamment ethnique, de l'Europe.
Ainsi, dans Endlösung («Solution finale», Fisher, 1995), Götz Aly a montré comment les déportations de juifs, tout autant que l'extermination systématique des malades mentaux par le programme T4 sont arrimées aux décisions de «réintégrer» dans le territoire du Reich les «Allemands ethniques» dispersés à l'est de l'Europe.
Ces nouvelles approches portent aussi sur les experts et les intellectuels: géologues s'assurant, en 1940, que le sol de Madagascar était suffisamment pauvre en ressources minières pour qu'on y projette d'y déporter les juifs en masse; juristes, médiévistes, ethnographes, hygiénistes, géopoliticiens, raciologues mettant leur savoir au service d'une reformulation des profils démographiques d'une Europe soumise à un redécoupage manu militari et où les juifs n'avaient plus leur place.
Le croisement systématique des sources allemandes avec les documents polonais, ukrainiens, juifs représente une autre caractéristique de ces nouvelles approches. Ainsi Michael Esch, chercheur au Centre Marc-Bloch (Berlin), a-t-il recoupé les archives allemandes avec des sources laissées par les médecins juifs du ghetto de Varsovie pour étudier la politique sanitaire du Reich en Pologne occupée.
Facteurs économiques
L'intérêt, au cours des années 1990, pour les spoliations et pour le vol des victimes juives a enfin conduit certains de ces spécialistes à se pencher sur les facteurs économiques - et non seulement idéologiques - de la violence de masse. Dans son prochain ouvrage, Hitlers Volkstaat («L'Etat du peuple hitlérien», Fisher, 2005), Götz Aly montrera, par exemple, comment les nazis ont établi par la corruption et le pillage une solidarité criminelle entre eux et une population allemande dont la condition matérielle était préservée, voire améliorée sur le dos de l'exploitation et du massacre de peuples entiers.
Nicolas Weill
Le Monde, 28 janvier 2005
§=== Petits coquins.
Hebrew University: Film of Eichmann trial is mainly a forgery, by Goel Pinto, Haaretz Correspondent
Many sections of the documentary film, "The Specialist," which deals with the trial of Adolf Eichmann, were forged, according to a letter sent to Attorney General Menachem Mazuz on behalf of the legal adviser to Jerusalem's Hebrew University.
Eyal Sivan's highly-acclaimed film, which won many awards, was released in 1999, and was put together using excerpts from the footage of Eichmann's trial in Israel in 1961.
Hebrew University's charges are based on a study conducted by the former director of the Steven Spielberg Jewish Film Archive, Hillel Tryster, who ended his duties at the archive at the beginning of the month.
Tryster, who compared the film to the original footage from the trial, says that "the film, for the most part, is a perverse fraud - from its radical editing work through to artificial dialogues that never took place."
Among the examples that Tryster presents to back up his claims is a scene from the film that shows prosecutor Gideon Hausner asking one of the witnesses, Avraham Lindwasser, "Why didn't you resist? Why did you get on the train?" and receiving no response. Tryster discovered that the questions were never posed to Lindwasser, but to a different witness, Yaakov Gurfein, who did in fact answer that in 1943, they no longer had any strength and just wanted everything to be over and done with.
Lindwasser's silence in the trial came after he told the court how he had found his sister's body at the Treblinka death camp.
Le quotidien israélien Haaretz du 31 janvier 2005 nous apprend que, d'après une lettre envoyée au ministre de la justice israélien Menachem Mazuz par le conseiller juridique de l'Université hébraïque de Jérusalem, le film sur le procès Eichmann, The Specialist, sorti en 1999 et abondamment primé, est une pure falsification. L'aveu en a été fait par Hillel Tryster, ancien directeur de la Steven Spielberg Jewish Film Archive qui vient de prendre sa retraite et affirme que "la plus grande partie du film est une vile supercherie - depuis son montage jusqu'aux dialogues dont certains n'ont tout simplement jamais existé". 31 janvier 2005.
On pourrait en dire autant du film de Lanzmann!
§==== Une énorme mystification
The Medjugorje Deception: Queen of Peace, Ethnic Cleansing, Ruined Lives by E. Michael Jones. The Medjugorje Deception breaks the conspiracy of silence that has surrounded one of the biggest hoaxes of the 20th century. It tells the full truth . . . from the bloody atrocities during World War II on the other side of Apparition Hill to their bloody sequel in the ethnic cleansing of Mostar's Muslims with money raised by Medjugorje groups. The Medjugorje Deception is more than a book; it's a spiritual work of mercy. $19.95 + S&H,
Voir aussi l'avis des évèques de la région: ils ne croient pas à cette grosse farce!
< http://www.cbismo.hr/DHTMLFiles/Opsirnije.asp?P=7
§==== Le grand classique et même le prototype des "histoires conspirationnistes", c'est incontestablement l'abbé Augustin Barruel qui publia en 1798 Mémoires pour servir à l'histoire du jacobinisme. On trouvera une édition électronique sur le site de "Gallica", sur <bnf.fr> de la Bibliothèque nationale de France. En voici une version en anglais:
History of Jacobinism by Fr. Barruel with a new introduction by Stanley L. Jaki. Published in four volumes beginning in 1798, Barruel's book documented the fact that the French Revolution was not an innocuous moment in the tradition of dissent, but a conspiracy that began with the philosophes, was furthered by the Illuminati, and would not stop as long as there was a priest at the altar or a prince on the throne. Indespensable for understanding the Enlightenment and the world we live in today. $58 + S&H, Hardback.
< http://www.culturewars.com/books.htm >
§==== Un nouveau site déidé aux ravages du Patriot Act et à la demande de libération d'Ernst Zündel
< http://www.nojusticehere.com/ >
§==== Après le tsunami médiatique qui a eu lieu au moment du soixantième anniversaire de la libération d'Auschwitz, le VHO (Vérité historique objective) de Bruxelles (BP 256, B-1050 Bruxelles, Belgique) a eu la bonne idée de réaliser une petite brochure intitulée Holocauste, ce que l'on vous cache, il s'agit d'une "brochure a-temporelle qui reprend en les résumant à l'extrême les principaux arguments révisionnistes".
Comme l'écrit Herbert Verbeke, responsable du VHO, "Cette brochure, nous vous invitons à la diffuser le plus largement possible. Les révisionnistes ne disposant d'aucun grand circuit de diffusion, nous ne pouvons qu'espérer en VOUS. (…) En espérant que vous nous épaulerez dans la lutte contre les mensonges de Big Brother, nous vous prions…"
On peut commander cette brochure, bien faite et intelligemment illustrée, à l'adresse mentionnée plus haut, au prix de 5 euros les 10, 10 euros les 25, 20 euros les 60 ou 30 euros les 100 exemplaires.
§==== Censures. Sur le filtrage effectué par Google.fr et Google.de (allemand)
http://cyber.law.harvard.edu/filtering/google/
http://blog.searchenginewatch.com/blog/050117-090638
http://sethf.com/anticensorware/general/google-censorship.php
http://blog.outer-court.com/archive/2005-01-15-n50.html
§==== Toujours à l'aise sous sa casquette de flicard, l'ahuri des poubelles s'attaque avec virulence à Dieudonné (après tout le monde). A l'école primaire il n'a pas eu le temps d'apprendre à écrire des mots savants comme "réthorique". Il a ce détail charmant, pour déconsidérer le comique:
"Des informations insistantes font état de la présence du négationniste Serge Thion dans le public du Théâtre de la Main d'Or." (Voir plus haut)
On aimerait savoir si le fait d'assister à une manifestation dans un théâtre est autorisé aux dits "négationnistes". Et si d'aventure ils assistaient à un récital d'Henry Salavador? Faudrait-il le traiter de faux nègre? Et à une sénce de signature de l'ahuri des poubelles? Faudrait-il mettre l'ahuri en taule?
< http://www.amnistia.net/news/articles/negdoss/dieudon/dieudon_1207.htm >
§==== Les amateurs de macabre pourront contempler les photos, assez rarement diffusées ces temps-ci, des pendus de Nuremberg (1946), prises quelques instant après leur exécution, sur un site lusophone qui entend bien donner dans le "politiquement incorrect".
< http://www.econac.net/Artigo49.htm >
§==== On a beaucoup montré les sortes de cages grillagées qui servent pour emprisonner les personnes enlevées par les Américains et engeolés à Guantanamo. Ce n'est pas une nouveauté. A Pise, au lendemain de la guerre mondiale, les Amerloques ont déjà imaginé et fabriqué des cellules entièrement grillagées, en plein air, avec une vague toiture. Le génial poète Ezra Pound y fut enfermé par les "défenseurs de la civilisation" (un mot dont ils ne connaissent pas le sens). Voir une photo dans un article de Pierre Hofstetter, ancien soldat (alsacien?) dans la Wehrmacht et présentateur du premier livre de Rassinier en anglais, sur Ezar Pound: dernière photo en bas de l'article. Il existe même un livre italien qui s'intitule "La cage d'Ezra Pound (La gabbia di Ezra Pound, de Sanavio Piero, paru en 1986 chez Scheiwiller, 200 p. Une nouvelle édition, mise à jour et augmentée, vient de paraître chez Fazi
< http://www.econac.net/Artigo62.htm >
§==== Jospin et le révisionnisme
DOSSIER JOSPIN ET LE RÉVISIONNISME
Le débattant ([email protected] )
Si elles effleurent les prises de position idéologiques de son père, aucune des biographies de Lionel Jospin, notamment celle de Claude Askolovitch, n'a osé aborder la question des relations que «Lionel» avait entretenues avec Pierre Guillaume, le fondateur de la librairie La Vieille Taupe, l'un des principaux animateurs de mai 68 et l'éditeur des historiens révisionnistes en France. Ces relations étaient pourtant parfaitement connues des initiés. Elles sont publiques depuis la lettre ouverte du 25 mai 1997, (texte intégral ici : http://aaargh.com.mx/fran/revu/TI97/TI970529.html ) qui avait circulé dans les rédactions et avait été reproduite en page centrale du journal de rue Le Réverbère (n°114), mais encore faut-il lire. Par ailleurs, le n°1 de la revue La Vieille Taupe, diffusée au printemps 1995 par les NMPP (page 133), avait évoqué la question. En septembre 2001, juste avant les événements américains, Pierre Guillaume rencontrait quand même un journaliste de VSD qui lui remettait 16 questions en vue d'un entretien écrit qui devait être publié in extenso. Le bombardement du World Trade Center, survenu le 11 septembre 2001, puis des pressions de toutes natures se sont exercées pour en empêcher sa publication par une presse qui est… libre de se soumettre! Voici donc, en accord avec Pierre Guillaume, cet entretien du plus haut intérêt car il montre que, par delà le révisionnisme, Lionel Jospin, a entretenu des liens relativement étroits avec La Vieille Taupe, puisque Pierre Guillaume, par exemple, assista à son premier mariage.
Groupes de discussion:fr.soc.politique, 2004-12-04
§===== Une vision "révisionniste" de la Grande Terreur. (En URSS).
Le terme de "révisionnisme" est utilisé ici dans le sens qu'il a chez les historiens américains: il désigne toute remise en cause des interprétations généralement admises et ne doit pas être confondu avec le "négationnisme".
On respire!
< http://www.univ-tlse2.fr/histoire/mirehc/Bulletin1999/depretto.htm >
On notera dans la bibliographie:
G. T. Rittersporn Simplifications staliniennes et complications soviétiques. Tensions sociales et conflits politiques en URSS 1933-1953. Paris, Éditions de Archives Contemporaines, 1988.
§==== Le 4 mars, le Conseil d'État a rendu une ordonnance de référé rejetant la demande de l'opérateur Eutelsat de suspendre la mise en demeure du CSA (Conseil supérieur de l'audiovisuel) lui enjoignant, le 10 février, de mettre un terme à la diffusion par satellite de Sahar 1, TV iranienne. (Guysen.Israël.News)
Le juge administratif ultime a reproché à cette chaine non conventionnée par le CSA des ''programmes antisémites et incitant à la haine raciale''. Eutelsat appliquera la décision de ces deux organismes, comme il l'avait fait à l'égard d'Al Manar, TV du Hezbollah.
On pourrait croire que le CSA surveille les écrans, mais en réalité il se repose sur les militaires israéliens. L'interview de Faurisson citée par le CAS a été mise en ondes le 18 décembre 2004, et le 20 elle est transcrite par le MEMRI, service de traduction des totors galonnés israéliens:
< http://memri.org/bin/articles.cgi?Page=archives&Area=sd&ID=SP83104 >
§==== Un Inquiet qui nous écrit.
Je voudrais revenir sur le “socle commun” des connaissances, qui comporte cinq thèmes, je crois. Il y manque une matière majeure à mes yeux, vu le contexte de la France et de l’Europe, c’est l’histoire-géographie. Pourquoi cette matière n’a-t-elle pas été mise dans le socle obligatoire commun? Surtout que cette année nous avons fêté le soixantième anniversaire de la libération d’Auschwitz et que le racisme et la xénophobie reprennent du poil de la bête, ainsi que la montée du négationnisme. J D - Boulogne-sur-Mer
Un lecteur de Lutte ouvrière.
C'est vrai, ça. Depuis un temps infini, "le niveau baisse" et "l'antisémitisme monte". Maintenant le négationnisme monte aussi. Où va-t-on?
< http://www.lutte-ouvriere-journal.org/article.php?LO=1910&ARTICLE=45 >
§===== Renseignements divers, très futés:
< http://aredam.net/divers.html >
Par exemple:
< http://aredam.net/negationnisme-internet-suite-1.html >
§==== Un bon site belge sur Pie XII par un univesitaire catholique chevronné, Alfred Denoyelle
< http://users.skynet.be/histcult/piedouze.htm >
Notons ceci: "Ceux qui tirent les ficelles des media ne veulent tout simplement pas faire état de ce qui est de nature à crever la baudruche qu'ils ont gonflée en haine de la religion catholique représentée par le pape Pie XII.
Leur attitude peut-elle s'expliquer autrement?
Le silence sur les faits et les documents, ce sont eux qui l'organisent.
Ils ne publient jamais aucun rectificatif.
Ce n'est pas la vérité historique qui les intéresse, mais le dénigrement."
§==== "Mais voilà que ce témoignage de Gerstein, a été en partie démontée dans une thèse d'histoire qui soulignait les incohérences de ce supposé témoin dont la santé mentale ne semblait pas très assurée. Il ne manquait plus que ça.! Cette thèse a reçue la mention Très Bien de l'Université de Nantes… jusqu'au jour où la thèse est annulée pour vice de forme. Le 2 juillet 1986 le ministricule Alain Devaquet tient une tapageuse conférence de presse, au cours de laquelle il livre les conclusions de l'enquête administrative menée par le recteur de l'Académie de Nantes, conclusions qui, faisant état d'irrégularités administratives que beaucoup jugent peu convaincantes, amenaient le ministre à annuler, non pas la thèse, mais simplement la soutenance. Pour la première fois dans l'histoire de l'université française, une soutenance est annulée pour vice de forme. Ceci vaudra à un collaborateur du journal Libération de rapporter les propos suivants tenus par un enseignant de l'université de Nantes: "S'il faut annuler toutes les thèses bidon, sur des sujets douteux, soutenues devant des jurys de complaisance, il faut en annuler tout de suite au moins trois cents". S'il faut, de surcroît, annuler toutes les thèses qui dérangent, à quel total parviendrions-nous? Véridique. Inédit. Radical. La thèse ne vaut donc plus rien, après avoir valu mention TB… Pour le moins étonnant. Conclusion: il est interdit de mettre en doute les confessions de Gerstein. Dont acte. Trouvons donc d'autres arguments. Avant que l'Inquisition qu'un tribunal ne les invalide…"
Mais pas de référence précise; il conseille de lire l'ouvrage de Rassinier, mais ignore la brochure de Faurisson, bref, le Ferdinand marche sur des œufs. La thèse se trouve à l’adresse :
http://aaargh.com.mx/fran/ACHR/ACHR.html
< http://www.geocities.com/ferdinandfischer/ >
§==== Jean-Pierre Petit est un scientifique anomique qui fait profession de révolutionner les savoirs dans tout un tas de branches. Mais quand il visionne le film de Lanzmann, il avale tout rond n'importe quoi. Subjugué par le risible Bomba! Et il en rajoute:
"Ce qui fut fait. Un autre souvenir qui me revient en mémoire concerne un stand de tir d'Issy les Moulineaux, où nous allions nous exercer lorsque, étudiant à l'École Supérieure de l'Aéronautique, sise à l'époque Porte de Versailles à Paris je suivais la Préparation Militaire, obligatoire dans cette grande école, qui faisait de nous des officiers dès le début de notre service militaire. Je me souviens que ce stand avait été construit à partir d'un étrange bâtiment en béton dont les parois intérieures étaient recouvertes de quelque chose qui ressemblait à de l'amiante, recouverte de grillage. j'avais remarqué qu'en face de chaque maille il y avait, même près du plafond, une trace d'enfoncement de doigt et quelqu'un m'expliqua que, pendant la guerre, ce local avait fait l'objet d'essais de chambre à gaz et que ces traces correspondait aux doigts des victimes qui avaient tenté de grimper aux murs pour tenter d'échapper aux émanations mortelles. Je ne sais pas si quelqu'un pourrait me confirmer cela."
Il se découvre fils d'un père appartenant à une famille marrane (il écrit marane) qui, fort curieusement s'appelle "Lévy". Il y a quelque chose qui ne colle pas.
Il illustre à merveille ce qui se passe quand on sort de son domaine de compétence, le matin, en pyjama, l'air hagard, après une mauvaise cuite…
§==== Une nouvelle façon de survivre!
For the eigth year, Sacramento is hosting the "Jewish Film Festival." It really should be called the "Holocaust Film Festival" because most movies shown are about "the struggle of the Jews." This year, the featured film is "The Ritchie Boys". The Ritchie Boys are mostly German Jews who are members of an elite US intel unit, providing crucial info to defeat the Nazis. "Almost Peaceful" is another film. A group of Jewish "holocaust survivors" trying to regain a normal life right after WWII in Paris, France.
But the highlight of the festival is a gala dinner and a speech by "holocaust survivor" Trude Sorenson, who survived the "gas showers" by pressing her face inbetween another woman's breast! Rumor has it that Steven Spielberg is interested in making a movie, entitled: "The Breasts that saved me from Auschwitz."
Patriot letter, 11 mars 2005
§==== A ceux qui s'intéresseraient à l'épopée des mennonites parlant l'allemand de l'Ukraine, repliés sur Berlin dans la déroute de l'armée alemande, et ensuite émigrés au… Paraguay, dont nous connaissons des fragments par les mémoires d'Ingrid Rimland, l'épouse d'Ernst Zundel (voir le zundelsite), on trouvera d'autres livres en allemands, sur ce thème, publiés, eux, au Paraguay:
< http://members.fortunecity.com/dikigoros/chacobuecher.htm >
§==== Encore une escroquerie.
"Un village juif, vieux de 4000 ans, découvert dans le centre d’Israël"
Le Maariv révèle que des archéologues israéliens ont découvert un antique village juif dans la région de Modiin, une ville-champignon construite ces dernières années dans le centre d’Israël: «Il s’agit là d’un des sites archéologiques les plus particuliers que nous ayons découvert», affirme l’un des archéologues israéliens chargés de ce site. Le coût de ces recherches archéologiques, qui se sont étalées sur trois ans, est de 10 millions de shekels: «Cette ville qui date de l’âge de bronze est époustouflante de beauté» assure Sarit Paz. Selon les archéologues israéliens, cette ville a été construite il y a environ 4000 ans, alors que le peuple cananéen occupait cette terre.
Traduit de l'hébreu par Daniel Haïk 26 août 2004
Remarques: on ne peut pas parler de "juif" (qui veut dire habitant le royaume appelé Juda) avant la période hellénistique. Et sûrement pas près de vingt siècles avant! En outre, la dépêche précise que ce village a été construit à l'époque où la Palestine était habitée par les Cananéens, que les Zébreux auraient, selon leurs propres dires, tâché d'exterminer. Il s'agit donc d'un village cananéen, preuve s'il en fut que la Palestine n'était pas occupée par les Juifs. Ils sont arrivés plus tard pour génocider les populations autochtones. Exactement comme maintenant, mais autrefois ils s'en vantaient (voir la Bible) alors qu'aujourd'hui ils le cachent.
< http://www.proche-orient.info/xjournal_arch_der_heure.php3?id_article=27641 >
§==== Jürgen Graf interviewé, et encensé, par le facho David Duke, sur sa radio (en amerlok, langage semi-humain d'origine vaguement anglo-saxonne))
< http://www.davidduke.com:8000/content/dd/dukeradio23feb05.pls >
§==== VIENT DE PARAÎTRE:
Des juifs résistent au sionisme
Brisons la censure! Aidons les juifs à secouer leurs préjugés sionistes! Lisons et diffusons: Des juifs résistent au sionisme
Une des plus grandes manipulations de l’histoire du sionisme a été de passer sous silence le long et douloureux combat de générations de juifs contre le sionisme. Cette histoire réprimée et niée commence à émerger d’un long sommeil.
Les juifs orthodoxes de Neturei Karta sont à la pointe du combat antisioniste: au nom du judaïsme, de ses valeurs et de ses espérances humanistes, ils sont les continuateurs de cette longue tradition. Ils sont l’honneur du judaïsme. Le jour du décès de Yasser Arafat, Dieudonné les a reçus au Théâtre de la Main d’Or. Ils ont expliqué les raisons de leur combat: dire la vérité, la justice, et dénoncer le sionisme en tant que le plus grand danger pour les juifs et le judaïsme, autant que pour les Palestiniens, les Arabes et l’humanité entière.
Des juifs résistent au sionisme contient un compte-rendu exhaustif du discours de Rabbi Weiss et un résumé des autres interventions. Pour donner un aperçu de la longue tradition juive antisioniste, nous avons présenté des articles de plusieurs personnalités juives connues et moins connues comme Freud, Einstein, Emmanuel Lévyne, Mordechi Weberman, Erich Fried, et aussi l’auteur non juif de Guerre et Paix, Léon Tolstoï, pour des raisons que nous donnons dans ce deuxième livre de la Collection Manifestes. Un livre indispensable pour comprendre le monde actuel.
Des juifs résistent au sionisme 63 pages 2,50 Euros Edité par: La Pierre et l’Olivier - Alliance Zapatiste pour la Libération Sociale (AZLS) - Résistance Verte - Le Collectif de la Cté Tunisienne en Europe (CCTE); Contact: < [email protected]>
§==== L'imbécile Costes, qui se croit un artiste, et qui avait maille à partir avec l'Union des Etudiants Juifs de France, fait une "tournée" intitulée "my death camp"; zob à l'air, c'est vraiment le n'importe quoi dégeu.
< http://costes.org/deathcamp/photo.htm >
§==== L'actualité du sous-homme Maurice G. Dantec
<http://revuetsimtsoum.free.fr/index2.htm>
On apprend que Gallimard, qui a déjà avalé pas mal de couleuvres pondues par ce crétin inculte, a refusé la dernière merde qu'il a pondue:
Interview:
Le troisième tome de votre Théâtre des Opérations, intitulé American Black Box, aurait dû sortir en librairie au printemps dernier. Quelle est la raison de ce retard? Quelles mutations majeures nous réserve ce nouveau journal?
MgD - La Maison Gallimard en a malheureusement refusé la publication, deux mois après «l'affaire des identitaires», durant laquelle, vous le savez, une meute de petits journalistes aigris et de nazillons trostkystes a cru pouvoir - ils l'ont dit en toutes lettres sur leurs forums merdiques - «détruire ma carrière littéraire». Il faut dire qu'avec ce livre je suis passé à un stade supérieur de l'offensive tous azimuts contre l'Islam, la gaugauche mondiale, Zéropa-Land, Chirak, ses sbires, les écrivaillons du cloaque littéraire national, la presse aux ordres, les petits néocollabos franchouilles, quelle que soit leur étiquette politique. J'y fais aussi part de mon abandon total de la France, en tant qu'entité géo-historique déterminée, en tant que «République des Dhimmis». Je suis un écrivain nord-américain de langue française. Et je suis un Catholique.
Je m'en prends directement aux soi-disant «organisations anti-racistes», aux «anti-sionistes» qui ne sont, comme je le dis, que « des antisémites qui se déballonnent», j'y défends ouvertement la politique impériale de l'Amérique et du «Ring occidental» (Nouvelle Europe slavo-russe, USA, Commonwealth britannique, Israël, Inde) contre la plaque centrale du néo-despotisme asiatique, arabo-islamo-zéropéen. Cela - visiblement - n'est plus concevable sous la houlette du nouvel «État Français». Comme je le dis dans ma préface, les éditeurs ne sont plus libres de publier, les écrivains ne sont plus libres d'écrire. Mais les journalistes ont le droit de mentir.
< http://www.surlering.com/article.php/id/4725 >
§==== Voir Gollnisch hors amphi, Le Point, n° 1695, 10 mars 2005.
< http://www.lepoint.fr/france/document.html?did=159848 >
§==== George Washington Professor Walter Reich says most Americans learn about the Holocaust from movies and television. "Not by reading books, not by going to museums," he says. "Those movies and those television programs are sometimes really quite good and sometimes really quite bad and quite misleading. And that's a major problem. If many are trivializing, inaccurate, or exploitative, then that's a problem."
§=== Censeur.
Alors que Tariq Ramadan, au cours d'une conférence tenue à Lyon le 4 février, dénonçait le boycott dont il se disait victime dans les grandes surfaces pour la diffusion de son dernier ouvrage, boycott démenti par les responsables des rayons "sciences humaines" de la FNAC-Bellecour et de Virgin, voici la déclaration faite par le responsable du rayon "Sciences humaines-grand public" de Virgin à Lyon parue dans Lyon-Capitale du 23 février 2005:
"Je suis libraire, pas censeur. Il n'y a que Mein Kampf et les livres révisionnistes qu'on essaie d'éliminer. Pour le reste, quand un livre nourrit un débat, il n'y a aucun souci."
Nous sommes bien placés pour dire que ce type est un censeur, pas un libraire.
§==== Du cabinet noir:
Des courriers révisionnistes envoyées à un prof
après un voyage à Auschwitz
Plusieurs lettres et courriels au contenu révisionniste ont été envoyés à un professeur d'un collège de Claye-Souilly (Seine-et-Marne) après un voyage effectué avec ses élèves à Auschwitz-Birkenau au mois de février, a-t-on appris auprès du rectorat de Créteil.
Selon une source proche de l'enquête, les deux expéditeurs présumés de ces lettres et courriels, qui résident dans les Yvelines et en Belgique, ont signé leurs messages. Selon cette source, les premiers éléments de l'enquête ont permis d'établir un lien entre les expéditeurs et la femme du révisionniste Robert Faurisson. Ces trois personnes seront entendues en milieu de semaine, a-t-on précisé de même source.
Une plainte a été déposée par le recteur et l'inspecteur d'académie auprès du parquet de Meaux, a indiqué le rectorat. Le professeur destinataire a également porté plainte. La police judiciaire de Versailles a été saisie de l'enquête.
Trente-huit élèves de 3ème accompagnées de cinq professeurs de ce collège ont visité les camps de concentration d'Auschwitz et de Birkenau entre le 18 et le 22 février, a-t-on appris auprès du collège.
Après le retour des élèves, une interview d'un professeurs encadrant paraissait dans le quotidien local. C'est à son attention que les lettres contenant un argumentaire révisionniste et négationniste, truffées d'insultes, ont été envoyées au collège.
Robert Faurisson, ex-professeur de littérature à Lyon, a été exclu de l'université et a été condamné pour avoir affirmé, depuis 1978, que le génocide des juifs par les nazis était un mensonge destiné à récolter des dommages de guerre, que les chambres à gaz n'avaient jamais existé dans les camps et que les déportés étaient morts de maladie et de malnutrition.
Dépêches de l'Education du Lundi 21 mars 2005
< http://www.vousnousils.fr/page.php?P=data/autour_de_nous/l_actualite_du_jour/depeches_de_l_educat/&key=20050321&key2=050321181327.ufjk6t91.xml >
§==== WITHIN minutes after JBooks (Monday, March 21, 2005) deleted the entire thread of comments on Lipstadt's book (see archived copy), the lone comment alone below appeared. It has now also disappeared. Tsk, tsk.
Re: Deborah Lipstadt
Author: Oberststuhlherr
Date: 03-21-05 10:43
Ms. Lipstadt:
I have to confess, I am fairly new to the topic of Nazi era revisionism. At least, in so much as I have taken it the least bit seriously. I had been aware of the existence of such people as Ernst Zündel and David Irving. I had dismissed them as prevaricators and extremists. Recently, however, in the context of discussions with others about the various events and locations involved in the Nazi epoch, I begand to seek detailed information about the evidence of what had actually happened. What I discovered where a lot of statements of conclusions conjoined with alleged evidence which was neither persuasive, nor substantial.
One particular realm in which the evidence of what actually did take place seems quite ambiguous, and in many cases, intentionally misinterpreted, is that of the documentary evidence. Originally, I had trusted the English language translations; having given them a cursory review using a German-English dictionary. After finding many of the aspects of physical evidence lacking in persuasiveness, I decided to return to the documentary evidence with a more critical focus.
I will add that, in the decade and a half between my first exposure to (and rejection of) Nazi era revisionism, and the time I recently returned to the topic, I have spent a great deal of time and effort investigating the etymologies of Germanic words.
What I discovered, upon returning to the allegedly incriminating documentation is that much of it makes more sense if it is read differently than the orthodox historian will have it. In conjuction with reading about the (lack of) investigation on the part of the post war IMTs, I noticed the complete absence of any direct physical evidence for many of the alleged crimes in question. At the time the conceptual model took its initial form, there was virtually no effort to examine the physical evidence, nor to preserve the most significant components such as ruins of the alleged homicidal gaschambers. Several decades later, and as a direct result of challenges by revisionists, orthodox historians supported limited forensic investigations for the first time. These investigations were, at best, inconclusive.
Many of the initially circulated stories of what happend in Nazi occupied Europe have been quietly dropped, but not put to rest in the collective public awareness. It is thus somewhat difficult to determine exactly what the orthodox historian even means by "The Holocaust". To the naive investigator, many of the preconceived notions are quickly debunked by a careful reading of discussions of such topics as human skin lampshades. Even in this case, the discussion is often formulated to force the reader to follow the footnotes to determine the evidence is indeed lacking.
At some point during this exercise, reasonable minds will conclude the subject of "The Holocaust" has not been treated objectively by mainstream historians. The result is that the investigator become suspicious of what he reads, and looks for clearly presented, definitive proofs of the allegations which he had previously accepted as foregone conclusions. If, with that skeptical mindset, he then reads something of the nature of your recent BBC article found here:
< http://www.bbc.co.uk/history/war/genocide/deniers_06.shtml >, he will conclude that you are not being forthright and honest. Indeed, this article of yours is dishonest propaganda relying on the force of your credentials, as well as, the momentum of preconceived notions.
In conclusion, I will say, I do not know what happened 60 years ago in Nazi occupied Europe, and neither do you. The evidence for the existence of homicidal gaschambers used at Auschwitz is far less than convincing. Indeed, that which I have seen, is inconsistent. What is alleged to have happened is physically impossible.
§==== Une liste de discussion où il semble bien que se soient installés quelques révisionnistes épars:
< http://tvnewslies.org/phpbb/viewforum.php?f=22& >
§==== La librairie Shemaria Judaica
POB 15 , Beit El, D.N. Mizrach Binyamin, 90631, Israel. offre beaucoup de livres sur l'Holocauste -1092 titres sur 44 pages - (et sur beaucoup d'autres sujets) qui ne sont pas tous en hébreu:
On y trouve de tout, par exemple ceci, pour seulement 21 euros:
ALMOG, SHMUEL Nationalism and Antisemitism in Modern Europe 1815-1945
Hard Cover, As New. 180 pages. In his preface, Prof. Almog admits that the drive to focus attention on this topic has been prompted as a response to "the revisionist denial that the Holocaust ever occurred, or the attempt to diminish its magnitude." Revisionism and the new wave of nationalism sweeping through the former satellites of the crumbling Soviet Empire "obligate us to probe the history of Jew-hatred (and) the persistence of this phenomenon." The extermination of Jews at Auschwitz and elsewhere is a "given" in this volume.
Ou celui de cet idéologue forcené (attention: deux milles pages!):
ANCEL, JEAN Transnistria, 1941-1942: The Romanian Mass Murder Campaigns, 3 vols.
Tel-Aviv: TA Univ. Diaspora Res. Cntr, 2003. New. in New dj.2093 pages//.Transnistria is an area in the Ukraine where the Jewish Pop. in 1939 was 300,000. The Fate of Jews during WWII: when mobile killing squads entered in 1941 was that 2/3 of the Jewish population had fled. Many others were caught and murdered by the EINSATZGRUPPEN which were the mobile killing units of the Security Service which accompanied the German Army into the Soviet Union. Responsible for shooting 1.25 million Jews and other Soviet nationals. Einsatzgruppen were usually assisted by local police. These units were eventually disbanded and efforts were made to conceal their crimes.After German occupation, Transnistria became the destination for deported Romanian Jews..Over 500,000 Jews were killed in the Romanian Holocaust and their story has been one of obscurity in the history of World War II. This book fills a major historical gap in holocaust studies. Jean Ancel is one of the leading pioneers in the history of the Romanian Holocaust. This seminal work demonstrates the annihilation, suffering and unspeakably traumatic experiences in Romania and Transnistria but also allows us to witness their courage faith and hope for the future..
USD 190.00 [Appr.: EURO 141.75 | £UK 99.25 | JP¥ 19890] Book number: 000000000009095
[*] Depuis 1961, auteur de nombreux livres sur Hitler et la guerre, notamment Opération « Mythe », ou combien de fois a-t-on enterré Hitler ? Moscou, 1995. Le livre se trouve en ligne, en russe évidemment :http://militera.lib.ru/research/bezymensky2/index.html
[1] Pierre Vidal-Naquet in "Un Eichmann de papier" et autres essais sur le révisionnisme in Les assassins de la mémoire, La Découverte/Essais, 1987, p. 7.
< http://aaargh.com.mx/fran/arvs/mieuxfaire/PVNassassins.html >
[2] dans une autre comparution, le 25 mars 1968, moins de deux semaines avant sa mort, Luther King a declaré: "la paix pour Israël signifie la securité, et nous devons tous peser de toutes nos forces pour protéger son droit d'exister, son intégrité territoriale. Je vois Israël comme l'un des avant-postes majeurs de la démocratie dans le monde, et un merveilleux exemple de ce qui peut etre réalisé, comment un désert peut etre transformé en une oasis de fraternité et démocratie. La paix pour Israël signifie la sécurité, et cette sécurité doit devenir une réalité".
[3] Madiana: c'est l'un des noms amérindiens de la Martinique d'avant génocide et esclavage qui signifie «île aux fleurs»; tout comme celui de Madinina qui signifie «l'île riche en produits de la terre; ou encore Gwanakaéra, «l'île aux iguanes».
++++++++++
Informations et commentaires tirés du site aaargh
<http://aaargh-international.org/fran/actu/actu05/actu054.html> (version Web)
La version PDF se trouve aux adresses suivantes:
<http://conseilsderevision.tripod.com>
<http://aaargh-international/fran/livres3/cr040.pdf>
LES AUTRES PUBLICATIONS MENSUELLES DE L'AAARGH < http://geocities.yahoo.com/ilrestodelsiclo > El Paso del Ebro Das kausale Nexusblatt
The Revisionist Clarion Il Resto del Siclo
Conseils de Révision |
LISEZ SI VOUS L'OSEZ |
Ce texte a été affiché sur Internet à des fins purement éducatives, pour encourager la recherche, sur une base non-commerciale et pour une utilisation mesurée par le Secrétariat international de l'Association des Anciens Amateurs de Récits de Guerres et d'Holocaustes (AAARGH). L'adresse électronique du Secrétariat est <[email protected]>. L'adresse postale est: PO Box 81475, Chicago, IL 60681-0475, USA.
Afficher un texte sur le Web équivaut à mettre un document sur le rayonnage d'une bibliothèque publique. Cela nous coûte un peu d'argent et de travail. Nous pensons que c'est le lecteur volontaire qui en profite et nous le supposons capable de penser par lui-même. Un lecteur qui va chercher un document sur le Web le fait toujours à ses risques et périls. Quant à l'auteur, il n'y a pas lieu de supposer qu'il partage la responsabilité des autres textes consultables sur ce site. En raison des lois qui instituent une censure spécifique dans certains pays (Allemagne, France, Israël, Suisse, Canada, et d'autres), nous ne demandons pas l'agrément des auteurs qui y vivent car ils ne sont pas libres de consentir.
Nous nous plaçons sous la protection de l'article 19 de la Déclaration des Droits de l'homme, qui stipule:
ARTICLE 19 <Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considération de frontière, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit>
Déclaration internationale des droits de l'homme, adoptée par l'Assemblée générale de l'ONU à Paris, le 10 décembre 1948.
Artigo 19· <Todo o indivíduo tem direito à liberdade de opinião e de expressão, o que implica o direito de não ser inquietado pelas suas opiniões e o de procurar, receber e difundir, sem consideração de fronteiras, informações e idéias por qualquer meio de expressão.> Déclaration universelle des droits de l'homme, Paris, 1948.
Le Onze tiret unArticle 11 - 1. «Toute personne a droit à la liberté d'expression. Ce droit comprend la liberté d'opinion et la liberté de recevoir ou de communiquer des informations ou des idées sans qu'il puisse y avoir d'ingérence d'autorités publiques et sans considération de frontières.»Charte des droits fondamentaux de l'Union européenne, Nice, 7 décembre 2000."Congress shall make no law respecting an establishment of religion, or prohibiting the free exercise thereof; or abridging the freedom of speech, or of the press; or the right of the people peaceably to assemble, and to petition the government for a redress of grievances." -- The first article of the Bill of Rights (Consisting of the First Ten Amendments to the Constitution of the United States of America), connu sous le nom de "premier amendement". |