1. [Note de l'AAARGH : Qu'y a-t-il de « mâle » là-dedans ?.
2. Joseph Rassinier fait d'ailleurs l'objet d'une rubrique dans le Dictionnaire biographique du Mouvement ouvrier de Jean Maitron.
3. (Note de la V.T.). Cette suggestion saugrenue se heurte néanmoins à une difficulté méthodologique : Il ne semble pas que l'on dispose de beaucoup d'informations sur la sexualité de Paul Rassinier. Mais comme on ne dispose pas non plus d'informations sur son antisémitisme, le livre de Nadine montre justement que cette difficulté est surmontable. Il est cependant peu probable que Nadine déferre aux désir de Michel Contat en s'engageant dans la rédaction d'un nouveau livre : La Fabrication d'un pervers sexuel, car elle sait fort bien que la réciproque...
Nadine ou le dessous Descartes/ L'esprit
fécond du doute./ Roger-Pol n'est pas si Droit que ça,/
Ni Le Monde assuré,/ Songea-t-elle, soudain dubitative.../
D'où bitte hâtive, évoquant Duby tâteur./
Ainsi s'en fut Claude "la Shoah", et s'ouvrit un choix/
C'est alors qu'avec Lothar et Jacques,/ Il fallut bien cons'tâter :/
Non, non, non, non, RaSSinier n'est pas mort/ Car il bande, car
il bande encore...!
4. Rassinier
avait des idées, et des idées qui généralement
dérangeaient, bien avant de devenir révisionniste.
Il n'a jamais modifié son comportement envers qui que ce
soit, selon qu'il était juif ou pas. Il ne supportait pas
les préjugés et le sectarisme (antijuif ou antiboche,
ou antiquoique-ce-soit), ni ne modifiait ses opinions pour plaire
ou ne pas déplaire à qui que ce soit. Pour tordre
définitivement le coup à cette sinistre imputation
d'antisémitisme qui a pour seule fonction de décrédibiliser
sa parole et ses arguments sans les réfuter, les
anecdotes abondent. En voici deux : Devenu adolescent, son
fils, Jean-Paul, fit la connaissance de condisciples juifs, engagés
dans une organisation de jeunesse sioniste qui organisait des
séjours dans des kibboutz en Israël. Pour suivre ses
copains, il demanda à son père d'adhérer
à cette organisation. Et l'été suivant il
partit en Israël, seul non-juif du groupe. Au moment de débarquer,
la police israélienne eut l'attention attirée par
son nom. Le procès Eichmann venait de commencer. Il fallut
faire intervenir des relations, dont Uri Dan, pour qu'il puisse
débarquer. Devenu étudiant en médecine, l'un
de ses copains et condisciples, juif sioniste, trouvait, dans
la période de préparation intense des examens, des
conditions plus favorables pour travailler chez les Rassinier.
Mme Rassinier faisait la tambouille aux deux étudiants,
pendant que Paul Rassinier travaillait à ses recherches
sur son lit ou allongé sur un divan. Les conversations
et discussions qui s'instauraient parfois n'ont jamais fait douter
à cet étudiant juif sioniste, de la parfaite honnêteté
intellectuelle de Paul Rassinier dans ses recherches. nonobstant
son désaccord persistant sur la question du sionisme. Cet
étudiant est devenu directeur d'une importante clinique.
Il pense toujours qu'Israël est indispensable aux Juifs...,
et probablement que le mythe des chambres est utile, mais que
Paul Rassinier était néanmoins un parfait honnête
homme. Il est peu vraisemblable que Nadine, qui a la shutzpah
([?]outrecuidance) de citer parmi ses sources, Mme Rassinier
et Jean-Paul Rassinier dans une note (page 601 mais pas dans les
Remerciements p. 769 à 778), n'ait pas identifié
cet important témoin. En tout cas elle n'en parle pas.
A cet égard, cette référence à Mme
Rassinier et à Jean-Paul Rassinier, connotent tout le livre,
et dénote la malhonnêteté radicale de toute
l'entreprise. Elle les remercie d'entretiens qu'elle a obtenus
en dissimulant la nature de son projet, mais à aucun
moment elle ne livre leur opinion, fût-ce pour la réfuter.
Cette opinion que Nadine connaît parfaitement, mais
dont elle ne fait pas état, la voici : Rassinier n'était
nullement antisémite, nullement raciste (les controverses
sur ce sujet avec Bardèche, auxquelles Jean-Paul avait
parfois assisté, étaient homériques), nullement
sectaire. Le jour où j'ai informé Mme Rassinier
de la véritable nature de l'entreprise nadinesque elle
m'a répondu : «Eh bien alors, sur ce terrain
[de l'antisémitisme] elle peut toujours chercher. Elle
peut remuer ciel et terre, elle ne trouvera rien... Mais elle
trouvera toujours des gens disposés à dire du mal
de lui. Il était détesté par des gens qui
ne le connaissait pas. Ça, pour avoir été
détesté, il a été détesté.
Mais il fallait qu'il dise ce qu'il pense..., c'était plus
fort que lui !». Quand à Jean-Paul, qui avait
flairé la coquine, mais lui avait néanmoins parlé
librement, il a éclaté de rire et m'a répondu «
Mon père antisémite ! Quand on l'a connu, c'est
complètement idiot, mais qu'elle cherche... Je suis bien
tranquille !».
A cela j'ajouterai que, de toute façon peu importe. La tentative obsessionnelle de débusquer le prétendu antisémitisme de Rassinier est un symptôme qui dénote l'incapacité de réfuter ses arguments révisionnistes, puisqu'il suffirait de démontrer que les chambres à gaz ont existé, et que les Juifs ont bien été l'objet d'une extermination industrielle préméditée, pour renvoyer Rassinier aux poubelles de l'histoire, sans perdre vingt ans de sa vie pour rechercher la preuve de l'existence de quelque chose qui n'existe pas : l'antisémitisme de Paul Rassinier. (Note de la VT).
5. [note de
l'aaargh: Il y a certainement une différence entre connaître
les juifs et connaître beaucoup de juifs. «Les juifs»
est un collectif désignant l'ensemble des juifs, «des
juifs» sont des individus isolés dont la somme ne
constitue pas l'ensemble des juifs. Rassinier pouvait donc très
bien connaître des juifs sans connaître les juifs.]
6. [Note de
l'aaargh: la naïveté de l'auteur laisse à penser
qu'il n'a pas vraiment compris la nature de l'entreprise de NF
est-il dans son livre, un seul moment où elle cherche à
faire une biographie de l'auteur (honnête ou non?).]
7. [Note de
l'aaargh: Voir la note précédente.]
8. On avait
peu d'illusion parlementariste dans la famille Rassinier. Mme
Rassinier se souvient qu'à l'angle du boulevard Suchet,
le nouvel élu qui devait se rendre à l'Assemblée
Nationale, avait invité son épouse à l'acompagner.
Elle avait refusé : «Non, je n'irai pas te voir
dans ce machin ! Ton vrai travail, il est à l'extérieur !».
(Note de la VT).
9. L'acribie
nous conduit à citer la suite de cette phrase : «il
devient franchement haineux, dès lors qu'il traite de ce
qu'il n'a aucunement connu : les camps d'extermination et
principalement Auschwitz.», tout en faisant remarquer que
Rassinier n'aborde pratiquement pas ce sujet dans Le Mensonge
d'Ulysse, livre de témoignage et de critique des témoignages.
Rassinier n'abordera les questions qui fâchent Vidal que
dans ses livres suivants. Il le fera en tant qu'historien, et
non plus en tant que témoin. (Note de la VT).
[Note de l'AAARGH : la manie qu'ont certains auteurs révisionnistes d'aller chercher la preuve de la véracité de leurs propos dans l'opinion des exterminationnistes est très étrange, en vérité : si cette démarche est méthodologiquement acceptable quand il s'agit de faits, en revanche, lorsqu'il s'agit d'opinion sur des personnes elle n'a aucune valeur: l'opinion de Vidal-Naquet ou de n'importe quel exterminationniste n'a pas la moindre importance; quiconque veut savoir qui était Rassinier va lire ses oeuvres puis, éventuellement, chercher confirmation de ce qu'il y écrit dans des documents de l'époque et non dans les discours de celui-ci ou de celui-là, et surtout pas dans ceux de Vidal-Naquet. Et ce, d'autant plus que bien souvent, il suffit de finir une phrase (comme le fait La Vieille Taupe dans la note précédente) ou de lire un texte ultérieur (et même contemporain) de l'auteur pour y trouver le contraire. Pour ce qui concerne, spécifiquement, Rassinier et Vidal-Naquet, l'aaargh vous en donne un exemple avec l'article, insultant pour Rassinier, que le second a publié dans une revue de musique populaire en février 1999.]