Les partisans et les adversaires du révisionnisme, français et étrangers, se retrouvent au moins sur un point: le père fondateur est Paul Rassinier (1906-1967), instituteur, déporté, brièvement parlementaire et auteur d'une série d'ouvrages qui ouvrirent une brèche dans la "littérature concentrationnaire", victime, enfin, non seulement des terribles séquelles de sa déportation, mais des procès que lui intentèrent des ligues vouées, les unes au parti que l'on pouvait tirer, politiquement, de la déportation, les autres à la plus grande gloire d'Israël.
Puis Rassinier tomba dans un certain oubli. C'est presque par hasard que vers le début des années 1970 des membres de l'ultra-gauche le redécouvrirent. C'est à l'entregent de Pierre Guillaume que beaucoup doivent d'avoir alors lu Rassinier, avec ébahissement. Mais il fallut bientôt se rendre à l'évidence: il était possible de lire Rassinier et de vérifier auprès des rescapés des camps combien juste était sa vision de ces événements atroces.
Dés le début de l'affaire Faurisson, en 1979, La Vieille Taupe republiait certains ouvrages de Rassinier, qui avaient été publiés, pour quelques-uns d'entre eux, par des éditeurs d'extrême-droite. Nous affirmions à l'époque et nous affirmons encore aujourd'hui que ceux qui reprochent à Rassinier de s'être fait publier par l'extrême-droite sont ceux qui auraient souhaité qu'il ne fût pas publié du tout.
Mais si Rassinier était bien connu des milieux de la déportation, des débats de l'immédiat après-guerre, des révisionnistes et des diverses cellules qui allaient se vouer à la lutte contre le révisionnisme et à l'appel à la répression policière, il restait ignoré du grand public. Les ouvrages de la Vieille Taupe se voyaient refuser l'accès à la distribution normale de la librairie, les historiens patentés mettaient beaucoup de soin à contourner l'obstacle Rassinier, les journalistes suivaient la consigne: n'en rien dire, sauf quelques petites insultes, allusives, de temps à autre. Par exemple, la récente réédition (1998) du Mensonge d'Ulysse n'a été mentionnée nulle part dans la presse.
Ce mur du silence fut percé la première fois par un jeune bitard, candidat à une carrière d'historien en uniforme, casque et semelles cloutées inclus. Florent Brayard et quelques autres ont repéré assez vite ce que tout étudiant en histoire cherche: un gisement documentaire, un domaine encore peu exploité pour faire une carrière d'autant plus rapide qu'il y a moins de concurrence dans le domaine en question et qu'ils pourront trouver des relais merdiatiques et des patronages, bien nécessaires pour se hisser au-dessus de ses congénères. Les révisionnistes ont alors vu défiler un lamentable cortège d'imbéciles qui entendaient se repaître de leurs efforts, de leurs luttes et surtout des souffrances sans nom qui étaient au coeur de ces questions, les horreurs de la guerre, les atrocités de la détention, de la déportation et de la vie ou la mort dans les camps. Ces jeunes gens s'en foutaient éperdument. Ils n'y voyaient que du "matériel" pour leurs travaux. et des prétextes à de grasses prébendes. Le fait que des individus se soient engagés dans des combats politiques où il en allait, pour beaucoup, de leur vie et de leur liberté, n'était plus, aux yeux de ces petits comptables d'une histoire neutre et aseptisée, que des éléments statistiques, des anecdotes biographiques à mettre en bas de page, des occasions pour eux, cloportes des bibliothèques, de passer des jugements, évidemment anachroniques, sur les actions politiques de leurs prédécesseurs. Il fallait des universitaires bien putassiers pour ainsi cautionner des recherches faites par ces jeunes veaux totalement insensibles à ce que les luttes politiques ont de moralement viscéral, et les lancer sur des pistes étroitement balisées par la loi Gayssot. A ces blêmes figures d'étudiants sages, bien propres sur eux, certains révisionnistes ont parfois accordé l'insigne faveur de quelques minutes d'entretien. D'autres ont refusé. Peu importe. Mais à lire les productions de ces Florent Brayard, Valérie Igounet, Marie-Paule Mémy, Isabelle Mostovoi, Pierre Boudrot et autres Deborah Lipstadt, on se dit que la reconnaissance universitaire doit plus au respect des conventions et aux vertus de la bien-pensance qu'au moindre effort pour comprendre les conflits qui tordent une époque et broient les individus. Il est vrai, au demeurant, que si les historiens professionnels sont légion, les bons historiens sont rares.
Dans cette cohorte de quémandeurs d'emploi dans la catégorie nouvelle de "fonctionnaires de l'anti-révisionnisme", dont le besoin se fait sentir de manière grandissante, Florent Brayard, ayant reçu l'onction du Chevalier de la Grande Gidouille Pierre Vidal-Naquet, pour son "Comment l'idée vint à M. Rassinier -- Naissance du révisionnisme" (Fayard, 1996), a été le mieux pourvu. Il a pu prendre la place de Gabor Rittersporn au centre Marc Bloch de Berlin, vitrine des gardiens du temple de la culpabilité éternelle de l'Allemagne. Mais dans cette troupe bigarrée figurait une personne à part, une personne qui nous était connue dans des temps très anciens, Nadine Fresco.
Elle n'était plus étudiante. Elle avait paru un moment se préparer au travail de l'historien. Sous l'aile protectrice de Georges Duby, elle avait fait à Aix-en-Provence une licence d'histoire. Duby ayant été nommé au Collège de France, elle le suivit à Paris et fit un diplôme d'histoire sur Pierre le Vénérable, abbé de Cluny (1092-1156). Mais le Moyen Age et Georges Duby ne durèrent qu'un temps. La vie parisienne offrait un vaste paysage d'hommes célèbres, dotés de pouvoir dans la scène politico-intellectuelle, propre à aiguiser les appétits d'une petite jeune fille audacieuse, ambitieuse et qui préférait les excitations de la vie mondaine aux froides poussières des archives. Délaissant les austères rigueurs de cette charge, elle se fit égérie de la vie parisienne, apparaissant au bras de divers "noms" du journalisme et du merdiatique, épousant toujours, non pas l'homme, mais les signes extérieurs de son activité, l'histoire avec l'historien, le journalisme avec le plumitif, le cinéma avec le vidéaste, etc. Le Bottin mondain comporte beaucoup de pages. Cette carrière à la Récamier (toutes proportions gardées) se présentait assez bien vers la fin des années 70. Duby avait retiré sa protection et son poste d'assistant, il fallut trouver une autre pitance. La galanterie ne paie plus tellement de nos jours. Comme elle frayait avec un médecin qui se croyait psychologue, Norbert Bensaïd, cousin du mollusque du même nom qui dirige Le Nouvel Observateur sous le nom de Jean Daniel, elle se trouva tout soudain psychologue. Et engagée à l'INSERM pour faire des recherches de nature psychologique sur des cas médicaux. A la même époque, Claude Lanzmann l'emmenait sur les tournages de "Shoah" en Pologne; il lui manifestait un attachement de toutou. Voyez la tentative que fit Fresco de concilier ces deux influences tutélaires, baignant déjà dans un judéocentrisme doloriste, dans "La Diaspora des Cendres», Nouvelle Revue de Psychanalyse, automne 1981.
C'est dans ce contexte passablement schizophrénique que surgit l'affaire révisionniste. On n'en saisirait pas la dimension si l'on ignorait que toute cette entreprise, ces presque vingt ans passés à mijoter dans le fiel et la haine, et qui aboutissent à ce pavé de 800 pages qui vient de sortir sous le titre très explicite de "Fabrication d'un antisémite", ne reposaient sur une sorte de secret de famille, un de ces non-dits qui écrabouillent les cervelles de toute une génération. Le père, M. Fresco, libraire au 35 rue de la Tombe Issoire, ("La LIBRAIRIE FRESCO exécute franco de port les commandes pour la Province et les Colonies") provient d'Istamboul. Son patronyme lui assigne des origines "espagnoles": on appelle "sépharades" les juifs qui étaient installés en Espagne, avant l'expulsion de 1492. Beaucoup ont été accueillis par l'empire ottoman. C'est là qu'à la fin du XIXe siècle, l'Alliance israélite universelle, financée par de riches philanthropes, est allée "convertir" nombre de juifs orientaux, en leur enseignant le français, et en les persuadant que la France était une terre d'asile contre une persécution qui n'avait pas cours. Son excellente épouse était venue, elle, de Lettonie, à l'époque indépendante, issue du monde achkénase. (Achkénaz= Allemagne; Sepharad= espagne; Serfat= France, Misr= Egypte, et ainsi de suite.) Un enfant était né, une fille, avant la guerre. Deux autres, des filles aussi, allaient naître pendant et après la guerre, la petite Nadine étant la dernière. Devant les rumeurs qui annonçaient la guerre, les parents crurent bien faire et envoyèrent leur fille dans la famille de sa mère, en Lettonie. Dans la tourmente qui s'abattit ensuite, l'enfant et ses oncles et tantes disparurent. On sait le regroupement des juifs en quelques points du territoire letton et la liquidation de la plupart de ces "ghettos". Mitraillades et fosses communes. Il semble que des milices locales aient fait du zèle et tout n'est peut-être pas à imputer aux Allemands, encore qu'ils aient créé le cadre dans lequel ces massacres sont intervenus. L'identité exacte des exécutants importe moins que la responsabilité politique générale. Les autorités allemandes sont responsables des massacres de Lettonie comme les Israéliens sont responsables des massacres de Sabra et Chatila. Remarquons en passant qu'on a puni et qu'on continue à punir les Allemands, qu'on arrête Pinochet à Londres, alors qu'Ariel Sharon, principal instigateur des massacres de Beyrouth et d'ailleurs, était reçu à Paris, il y a quelques semaines, comme un homme d'Etat parfaitement recommandable.
Dans la famille Fresco, on ne parlait presque jamais de l'enfant disparue. La bévue des parents n'était pas de l'ordre du dicible. Les deux fillettes nées ensuite ont été élevées sous le poids de la culpabilité des parents et leur longue fréquentation des psychologues, par la suite, trouve là son enracinement.
Dans ces familles émigrées, le judaïsme était totalement inconnu des enfants. Les parents avaient rompu, dès leur jeunesse, avec l'atmosphère lourde des rituels compliqués et absurdes, à la dictature des rabbins plus ou moins obscurantistes. Il ne restait aux enfants, élevés à l'école laïque française, qu'à se représenter l'exotisme qui entourait les origines de leurs parents, sans en avoir de connaissance directe. Israël ne représentait sans doute pas grand chose dans leur enfance, même si les parents pratiquaient un sionisme mondain et lointain. Néanmoins, l'aînée fut recrutée dans son adolescence, par l'Alliance israélite universelle, pour aller au Maroc et aider à exfiltrer des juifs marocains qui voulaient émigrer en Israël. Il n'y avait aucun risque, le gouvernement chérifien étant très favorable aux juifs, mais les services israéliens éprouvent toujours le besoin de recruter, sous le couvert d'organisations humanitaires ou communautaires, ce qu'ils appellent des sayanim, des auxiliaires bénévoles, dont on peut avoir besoin en cas de nécessité et qu'on peut exploiter à fond pendant un bref moment.
Pour Nadine, la recherche fantasmatique de la soeur aînée disparue prit tout à coup un aspect concret avec les tournages de Lanzmann en Pologne. Ses techniques étaient variées mais la plus simple était de faire boire beaucoup de vodka aux paysans polonais qu'on allait interroger devant les caméras. Prendre les Polonais pour des cons alcooliques, voilà qui pouvaient aisément s'appliquer aux autres habitants de l'Est, par exemple aux Lettons. Comme elle était en relation avec moi, pour des raisons d'abord quasi familiales 1, elle fut prise, au moment de l'affaire Faurisson, entre deux mondes, celui des révisionnistes, ou plutôt de ceux qui, proches de l'ultra-gauche, étaient en train de prendre la mesure des questions qui étaient soulevées par le révisionnisme, et celui de la gauche mondaine où elle évoluait, entre l'entourage de Sartre, en train d'agoniser, et les arrivistes satisfaits du Nouvel Observateur, repaire des juifs nord-africains francisés, ni achkénazes ni sépharades, mais dont les ancêtres étaient arabes ou arabisés.
Il lui fallut du temps pour choisir. Elle garda longtemps le silence dans les milieux parisiens qu'elle fréquentait. Il fallait bien trahir quelqu'un. Dans cette situation cornélienne, elle se résolut, en mon absence de Paris, à aller chez Edgar Morin où elle savait trouver un manuscrit de mon livre, Vérité historique ou vérité politique, pour l'apporter, comme un butin fumant, dans les bureaux des Temps Modernes.
On lui tint grief de ce retard et si elle fut autorisée à produire un long pensum autojustificateur dans Les Temps Modernes, elle fut exclue du générique de "Shoah". Il faut dire que Lanzmann avait été obligé de remettre entièrement en chantier son film à cause du surgissement révisionniste. Ce n'est qu'à ce moment-là et pour cette raison-là qu'il abandonna le recours aux documents. Il venait de comprendre que ces documents pouvaient très bien se retourner si on les mettait dans un autre contexte. Coincé, il lui fallait repartir à la recherche des nouveaux "non-documents", et d'abord aller mendier de l'argent en Israël.
Alors commença pour Nadine Fresco une nouvelle vie, où l'histoire, la psychologie et les relations mondaines allaient prendre une nouvelle tournure. Puisqu'il était impossible de retrouver la soeur perdue, elle allait partir à la recherche du père virtuel qui se trouvait à l'origine de ce malheur: c'était Rassinier qui devint ainsi utilisable à partir du moment où on le décrétait "antisémite". En instrumentalisant cet homme si proche politiquement des gens qu'elle avait elle-même côtoyés, libertaires, disciples de Marceau Pivert et des socialistes de gauche ou de l'ultra-gauche, qui avaient refusé le stalinisme tout en luttant contre les fascismes, elle pouvait espérer atteindre à la racine de ce mal qui menaçait les fondements de son identité secrète: petite soeur impuissante d'une disparue de l'Holocauste, -- cet ensemble d'événements diaboliques survenus dans des temps et dans des lieux à peu près mythologiques. Tout tenait en quelques livres. Lorsque je lui demandai de me prêter le livre de Hilberg (qui n'existait pas en français) et qu'elle s'était procuré à New York grâce à Lanzmann, elle me le refusa 2. Lorsque je lui réclamai l'édition princeps des Décombres de Lucien Rebatet, que ma mère lui avait prêtée, elle refusa de rendre le livre. Elle est allée voler le mien chez Morin, avant sa parution. On dirait que le livresque domine cette histoire parce que, née trop tard, ailleurs, n'ayant jamais trempé dans aucune action politique, autre que celle de s'insinuer dans des pince-fesse parisiens, elle n'avait prise sur aucune réalité. Vidal-Naquet voyait en Faurisson, avec le goût qui le caractérise, un "Eichmann de papier". Fresco vit en Rassinier un autre monstre de papier, un épitomé de ses ressentiments qu'elle allait un jour pouvoir enfin exécuter en public, brûler en un holocauste libérateur qui lui redonnerait dans la vie une autre place, distincte, qui ne serait plus, par procuration, celle de la soeur morte par une inconcevable erreur.
S'ensuivirent des années d'obsession. Fresco a vécu avec l'image de Rassinier beaucoup plus que n'importe quel révisionniste. Comme nous ne sommes pas en proie au culte de la personnalité, nous n'avons jamais idéalisé Rassinier. Nous apprendrons sûrement une infinie quantité de détails sur lui que nous aurions ignorés sans elle. Mais que nous importe ? Et qu'importe au public ?
Ce public va découvrir que Rassinier existe. Une deuxième vie s'ouvre à lui grâce à ce prodigieux monument bio-historiographique. De même que Vidal-Naquet s'est acquis la reconnaissance durable de tous les révisionnistes par l'ampleur, la fréquence et la bêtise de ses attaques, qui ont beaucoup contribué à l'expansion du révisionnisme, de même on peut croire que Nadine Fresco, une inconnue qui n'a rien fait pour mériter la gratitude de ses contemporains, aura au moins l'utilité de créer un courant de curiosité autour de Rassinier et de ses écrits, rendus définitivement disponibles par Internet. Il est loisible d'en attendre une nouvelle génération de recrues.
Enfin, il faut bien remarquer que toute cette opération a les allures d'une auto-promotion. Passée mystérieusement au CNRS comme chercheuse, sur un dossier évidemment vide ainsi qu'en témoigne son indigente bibliographie 3, elle arrive, trente ans après la fin de ses études, à produire un livre; le premier, celui qui nous occupe ici. L'énorme carnet d'adresses de l'auteur va donc fonctionner: les anciens sigisbées sont mis à contribution; dans un premier temps, Lacouture dans Le Nouvel Observateur 4 et Michel Contat, le sartrophylax, dans Le Monde 5; d'autres vont suivre, les radios, les télés 6. Le livre est publié au Seuil, dans une collection à forte connotation, "La librairie du XXe siècle", dirigée par un idéologue connu pour sa haine dévorante, Maurice Olender. L'interminable liste des gens qu'elle remercie et d'où certains noms connus ont été curieusement excisés, se termine par un hommage à l'homme du moment, Roger-Pol Droit, le gardien des orientations pataphysiques au journal Le Monde, sorte de Monsieur Prudhomme de la pensée bien rabotée sur les angles. L'égérie, approchant la cinquantaine, se range des voitures et assure sa position hégémonique au centre du monde merdiatique.
En vingt ans, elle avait le temps
de faire court. On ne publie pas un aussi gros pavé sans
raison et je n'en vois qu'une: obtenir un titre de docteur sur
travaux, parce qu'on a du mal à imaginer qu'un tel objet
composite ait pu être présenté comme thèse.
Mais un solide tir de barrage merdiatique, bien ciblé,
doit pouvoir obliger un jury normal à reconnaître
qu'il y a urgence à dérouler du parchemin, si nécessaire
à l'avancement des carrières et à la perspective
d'une retraite paisible. Elle ne serait ni la première
ni la dernière à rentabiliser la petite gloire pas
chère qu'il y a à attaquer des gens et des idées
que les lois de la République empêchent de se défendre.
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de l'homme, qui stipule:
ARTICLE 19
<Tout individu a droit à la liberté d'opinion
et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être
inquiété pour ses opinions et celui de chercher,
de recevoir et de répandre, sans considération de
frontière, les informations et les idées par quelque
moyen d'expression que ce soit>
Déclaration internationale des droits de l'homme,
adoptée par l'Assemblée générale de
l'ONU à Paris, le 10 décembre 1948.