AAARGH

Le Véritable Procès Eichmann, par P. Rassinier,

Notes du chapitre 2.2

 

 


1. National Sozialistische Deutsche Arbeiter Partei.


2. Le document Hossbach a été considéré comme le plus accusateur parce qu'il contenait cette phrase : « La question allemande ne pourrait être résolue que par la force, laquelle ne va jamais sans risques » qui a été traduite par : « La question allemande ne peut être résolue, etc. » A lépoque, dans tous les pays du monde, tous les hommes politiques, à quelques exceptions près, ont formulé la même opinion dans la forme : « Il n'y a de possibilité d'empêcher l'Allemagne d'arriver à ses fins que par la force »). C'était là une des applications du célèbre adage romain « Si vis pacem para bellum » qui était la règle et qui l'est encore dans tous les pays du monde, témoin le message du Jour de l'An que le général de Gaulle a adressé aux troupes françaises le 1-1-1962 : « Préparez-vous, a-t-il dit, préparez-vous aux grandes actions guerrières qui pourraient être imposées à la nation et à ses alliés en Europe.. Jamais il ne fut plus vrai que le destin de la France est lié à sa puissance militaire ». C'est encore bien plus précis que ce que le document Hossbach met dans la bouche de Hitler s'adressant à ses chefs d'armes. Doit-on en conclure que, si cette guerre à laquelle il faut se « préparer » ne pouvait être évitée, et qu'elle se termine par un autre Nuremberg, le général sera pendu  ?

D'autre part lorsqu'il fut, l'année suivante, question de passer à l'action dans la première des éventualités prévues au conditionnel par le Document Hosstach (Tchécoslovaquie) la directive de Keitel décldant des mesures préparatoires à prendre, précisait à la date du 17 décembre 1938 : « Extérieurement, il doit être bien clair qu'il s'agit seulement d'une action pacifique et non d'une opération militaire » (non retenue à Nuremberg, ni par l'accusation, ni par le jugement) .


3. A propos de ce document, on peut encore ajouter que, le 16 mai 194d, le Dr Siemers, Avocat du Grand Amiral Roeder ayant mis en doute son authenticité parce qu'il ne portait pas la mention habituelle « Secret d'État » (T. XIV, 9. 40) on demanda une déposition écrite à son auteur pas sa comparution, c'eût été trop dangereux qu'on avait retrouvé. Or, le 18 mai 1946, il déclara qu'il ne pouvait pas garantir que le texte présenté au TribunaI était une copie exacte de ses notes (T. XLII, pp 228-230). Sans autre commentaire. A ma connaissance, on n'a pas retrouvé Schmundt et pas cherché à le retrouver.


4. Cette expression a fait le tour du monde dans la presse et même dans les Écoles et les Universités. En réalité, Bethmann-Hollweg avait seulement dit « un bout de papier » (Renouvin).


5. Sur ce chiffre, les différentes éditions des décisions de la Commission des réparations, instituée par le Traité de Versailles ne sont pas d'accord : Benoist-Méchin, par exemple, a retenu celle qui dit 212 milliards (Histoire de l'Armée allemande). Le chiffre exact est, en réalité, 132 milliards.


6. Cf. note pp. 18 et 19.


7. La fortune nationale de l'Allemagne était alors estimée à 260 milliards de marks-or et celle de la France à 250 milllards de francs-or.


8. C'était ce que le président Wilson eût voulu, on le verra en lisant ses quatorze points.


9. Le préambule du Traité de Versailles constitué par le pacte de la S.D.N. dont il était inséparable contenait d'ailleurs un article 19 qui prévoyait sa révision au cas où il deviendrait caduc. Les différentes demandes de révision présentées par l'Allemagne de 1920 à 1939, se fondaient justement sur cet article 19 : caduc, le Tralté l'était, en effet, dès la signature.

10. Jean Galtier-Boissière et Michel Alexandre: Histoire de la Guerre de 1939-45, Tome I, p. 12.