Un groupement de huit associations, plus
ou moins confessionnelles, qui ne repréentent qu'elles-mêmes,
vont réclamer en justice la censure d'un site révisionniste
sur Internet, celui de l'AAARGH en ligne depuis octobre 1996.
(Voir communiqué AFP du 8 mars 2005)
Une loi nouvelle permettrait de pratiquer cette censure par l'intermédiaire
d'un filtre dont pourraient se munir les fournisseurs d'accès
à Internet, ou FAI.
Toutes les déclarations universelles portant sur les droits
de l'homme mentionnent explicitement la liberté de penser
et de communiquer et condamnent les censures organisées.
Dans le droit fil de cette revendication de liberté de
penser et de s'exprimer, nous avons condamné toutes les
lois qui, depuis 1990, en France, portent gravement atteinte à
ces libertés fondamentales, que nous entendons exercer
malgré les tentatives d'étouffement. Le site de
l'AAARGH n'a jamais été jugé et n'a même
pas été attrait en justice, en dépit du fait
qu'il dispose d'une adresse postale (POBox 81475 Chicago IL 60681-0475,
USA). Les lois qui organisent la répression de la pensée
prévoient de condamner le contenu d'abord, le véhicule
ensuite. Or l'actuelle opération essaie de faire l'inverse.
Elle demande à un tribunal d'interdire la diffusion d'un
site dont il ne sait rien. Les FAI et le monde de l'informatique,
particulièrement attachés à la liberté
élargie donnée par le développement de l'internet,
ont déjà eu l'occasion de repousser les tentatives
de ces mêmes organisations, pour censurer l'internet à
leur guise.
En réalité, il s'agit d'un opération politique.
Les promoteurs de cette censure veulent protéger la politique
d'expansion et de violence pratiquée par Israël pour
se maintenir en Palestine, malgré le refus unanime des
populations locales, et les critiques qui montent dans l'opinion
internationale. Pendant longtemps, les Nations Unies ont considéré
que le sionisme était un racisme. Le site de l'AAARGH est
engagé dans la lutte contre ce racisme et sa politique
de génocide, et les travestissements de l'histoire qu'ils
impliquent. Ceux qui soutiennent cette politique et applaudissent
à ses massacres ne peuvent se prévaloir d'aucune
supériorité morale. Ils ont toujours refusé
la discussion et tout le monde sait pourquoi. Ils peuvent recourir
à des astuces de procédure. Ils ne nous feront pas
taire.
L'équipe de l'AAARGH
Ce texte a été
affiché sur Internet à des fins purement éducatives,
pour encourager la recherche, sur une base non-commerciale et
pour une utilisation mesurée par le Secrétariat
international de l'Association des Anciens Amateurs de Récits
de Guerre et d'Holocauste (AAARGH). L'adresse électronique
du Secrétariat est <aaarghinternational
- at - hotmail.com>. L'adresse postale est: PO Box 81475,
Chicago, IL 60681-0475, USA.
Afficher un texte sur le Web équivaut à mettre un document sur le rayonnage d'une bibliothèque publique. Cela nous coûte un peu d'argent et de travail. Nous pensons que c'est le lecteur volontaire qui en profite et nous le supposons capable de penser par lui-même. Un lecteur qui va chercher un document sur le Web le fait toujours à ses risques et périls. Quant à l'auteur, il n'y a pas lieu de supposer qu'il partage la responsabilité des autres textes consultables sur ce site. En raison des lois qui instituent une censure spécifique dans certains pays (Allemagne, France, Israël, Suisse, Canada, et d'autres), nous ne demandons pas l'agrément des auteurs qui y vivent car ils ne sont pas libres de consentir.
Nous nous plaçons sous
la protection de l'article 19 de la Déclaration des Droits
de l'homme, qui stipule:
ARTICLE 19
<Tout individu a droit à la liberté d'opinion
et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être
inquiété pour ses opinions et celui de chercher,
de recevoir et de répandre, sans considération de
frontière, les informations et les idées par quelque
moyen d'expression que ce soit>
Déclaration internationale des droits de l'homme,
adoptée par l'Assemblée générale de
l'ONU à Paris, le 10 décembre 1948.