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DOMINIQUE VIDAL, PLAT VALET DU LOBBY-QUI-N'EXISTE-PAS

 

Le Monde diplomatique et L'Industrie de l'Holocauste

Marc-Antoine Coppo

 

Les journalistes de la presse écrite sont des gens pressés (l'actualité n'attend pas), c'est pourquoi lorsqu'ils font la critique d'un livre, il n'est pas rare qu'ils n'aient lu, en réalité, qu'une infime partie de l'ouvrage qu'ils présentent à leurs lecteurs (en général l'introduction, voire même uniquement la préface). Cette pratique, si elle peut aisément s'expliquer par des contraintes de temps inhérentes à la profession, peut devenir détestable si, comme cela arrive parfois, le journaliste consacre l'essentiel de sa critique à discréditer moralement et intellectuellement l'auteur de l'ouvrage en se basant essentiellement sur des ouï-dires.
La traduction française de l'ouvrage de Norman Finkelstein (1) L'Industrie de l'Holocauste est parue début 2001 aux éditions de La Fabrique (2). [L'auteur feint d'ignorer que le site de l'AAARGH a publié une traduction française en ligne, six ou huit mois avant la Fabrique.] Elle a fait l'objet, dans les mois qui ont suivi sa sortie en France, de nombreux commentaires, le plus souvent défavorables, dans la presse d'information générale (3). Parmi ces critiques, l'une d'entre-elle a tout particulièrement retenu mon attention : celle du Monde diplomatique, parue en avril 2001 sous le titre «Ambiguïtés», en raison du jugement inhabituellement très sévère porté par ce journal sur le livre qui, à l'époque, m'avait surpris (4). L'an dernier, cette critique a été intégralement reprise (à quelques corrections de détail près) dans le numéro 76 du bimensuel Manière de Voir où elle occupe presque une page entière (5). Cette réédition m'a incité à me replonger dans le livre de Norman Finkelstein, et j'en suis ressorti avec la conviction que l'auteur de l'article (le rédacteur en chef adjoint du Monde diplomatique, Dominique Vidal) a fait de L'Industrie de l'Holocauste un compte-rendu malhonnête avec l'intention délibérée d'« assassiner » éditorialement Norman Finkelstein. Cette conviction se fonde sur les éléments suivants :
1) La longue critique de Dominique Vidal est entièrement vierge de citations extraites de L'Industrie de l'Holocauste.
2) Dominique Vidal ne dit rien des véritables motivations de l'auteur pourtant soigneusement expliquées par Norman Finkelstein dans son introduction (6).
3) Si Dominique Vidal signale en passant que Norman Finkelstein est un « défenseur de la cause palestinienne », il oublie étrangement de rappeler qu'il est aussi (et avant tout) fils de rescapés des camps nazis (son père était à Auschwitz et sa mère à Majdanek) ce qui, compte tenu du sujet du livre, n'a vraiment rien d'anecdotique et justifie encore davantage son indignation face à la falsification et l'exploitation de l'holocauste nazi.
4) Dominique Vidal prétend d'emblée que Norman Finkelstein «déraille sur le fond», mais il se garde bien par la suite d'aborder de front le propos central de l'auteur : démontrer que la représentation de l'Holocauste aux Etats-Unis est une construction idéologique liée à des intérêts précis.
5) Dominique Vidal confond systématiquement l'Holocauste en tant que représentation idéologique (sujet du livre) avec l'holocauste nazi en tant qu'événement historique. Ainsi reproche-t-il à Norman Finkelstein d'ignorer - à la différence de lui ! - les travaux les plus récents « archives en main » des historiens (notamment allemands) sur la « Shoah », travaux certainement intéressants du point de vue de la recherche historique, mais sans rapport direct avec le propos du livre qui, lui, traite des représentations. [Vidal à pondu un livre sur ce sujet et il essaie de le vendre ! ]
6) Balayant les thèses de Norman Finkelstein sur le tournant de 1967 (pourtant partagées par Peter Novick) comme « autant d'affirmations, autant d'erreurs », Dominique Vidal confond l'attitude des élites juives américaines avant 1967 (caractérisée par une relative indifférence vis à vis d'Israël, et un relatif oubli de l'holocauste) avec la stratégie du gouvernement israélien avant cette date. Ainsi en est-il du procès Eichmann : « La première tentative pour confronter le grand public au génocide nazi : le procès d'Adolf Eichmann date de 1961. Nul doute que David Ben Gourion ait fait enlever et juger l'artisan de la « solution finale » à des fins de politique extérieure et intérieure. » écrit Vidal dans le but de démentir la chronologie de Finkelstein. Or, celui-ci rappelle dans son livre que cet enlèvement a été très mal vu de certains secteurs influents de l'opinion juive américaine : « Au début des années 60, au moment de l'enlèvement d'Eichmann, Israël reçut même une volée de bois vert en provenance de certains secteurs de l'opinion juive représentés notamment par Joseph Proskauer, président de l'AJC [American Jewish Committee], par Oscar Handlin, historien à Harvard, par le Washington Post, dont les propriétaires étaient juifs (7) ». Le médecin et psychanalyste d'origine judéo-allemande Eric Fromm allant jusqu'à estimer que le kidnapping d'Eichmann était un acte hors-la-loi du même ordre que ceux dont les nazis s'étaient rendus coupables ! [Fromm avait entièrement raison. ]
7) Citant les déclarations d'un historien au quotidien allemand Die Zeit, Dominique Vidal reproche à Norman Finkelstein d'« ignorer qu'il est arrivé aux juifs quelque chose d'unique ». Outre que ce mot « ignorer » est presque injurieux s'adressant à un homme dont toute la famille (à l'exception de ses parents) a disparu durant la seconde guerre mondiale, Dominique Vidal semble quant à lui ignorer que Norman Finkelstein consacre plusieurs pages de son livre à étudier ce qu'il appelle « le dogme de l'unicité ». Ainsi pour Norman Finkelstein : « Le dogme de l'unicité n'a aucun sens. Fondamentalement tout événement historique est unique, ne serait-ce que pour des raisons de lieu et de temps, et tout événement historique a des éléments qui le rapprochent et le distinguent d'autres événements historiques. Quel autre événement historique y a t-il qui soit essentiellement considéré en fonction de son unicité catégorique ? Les caractères distinctifs de l'Holocauste sont soulignés pour pouvoir le classer dans une catégorie absolument à part. Mais on n'explique jamais pourquoi les nombreux aspects qu'il partage avec d'autres événements doivent au contraire être tenus pour triviaux. (8) ».
8) Dominique Vidal reproche curieusement à l'éditeur français Eric Hazan d'avoir fait preuve d'irresponsabilité en traduisant sans précaution l'expression « Jewish lobby » par « lobby juif », suggérant ainsi une proximité sémantique (à défaut d'être idéologique) de l'auteur avec l'extrême-droite antisémite : « Sachant le fossé entre les réalités américaine et française, est-il responsable de traduire tel quel, et sans une solide préface explicative, un ouvrage de ce type ? Prenons un seul exemple : les lobbies structurent la vie sociale et politique aux Etats-Unis ; dès lors l'expression Jewish Lobby semble objective outre-Atlantique, alors qu'elle renvoie, chez nous, au langage de l'extrême droite, qui seule évoque un « lobby juif » inexistant. » écrit-il. Or, l'exemple pris par Dominique Vidal s'avère particulièrement mal choisi. En effet, l'expression « Jewish lobby » ne figure pas dans l'édition américaine originale du livre, comme l'a confirmé Norman Finkelstein lui-même dans une communication privée (« I've not used the expression "Jewish lobby" in print, because I think it's too incendiary, though I occasionally use it in speaking because I consider "Zionist lobby" and "Israel lobby" too often euphemisms »). Quant au « lobby juif » qui, soit dit en passant, n'est peut-être pas aussi « inexistant » en France que le prétend Vidal (9), il n'apparait pas non plus dans la traduction française du livre, alors qu'en revanche on y trouve fréquemment des expressions telles qu'« organisations juives » ou « élites juives » (10).
9) Dominique Vidal accuse un Norman Finkelstein atteint, selon lui, de « complotite » de vouloir « réduire la prise de conscience de la spécificité du judéocide aux manigances du lobby américain », là où celui-ci s'attache au contraire à décrire avec précision le fonctionnement d'un système (le « système de l'Holocauste ») en dévoilant l'idéologie qu'il véhicule. L'une des pièces maîtresses du système de l'Holocauste est ainsi le United States Holocaust Memorial Museum de Washington, le plus important des sept grands musées de l'holocauste (tous érigés après 1967) présents sur le sol américain. Après avoir pointé les omissions et distorsions les plus significatives du musée (qui exagère notamment le rôle des Américains dans la libération des camps et ne dit mot sur le recrutement massif de criminels de guerre par les Etats-Unis à la fin du conflit), Norman Finkelstein nous en révèle l'idéologie cachée : « Le message global du musée est que « nous » [les Américains] ne pourrions même pas concevoir - sans parler de commettre - des actes aussi démoniaques. ». Selon le guide du musée, l'Holocauste serait en effet « contraire à la nature même de l'éthos américain ». Le musée reprend également le discours sioniste selon lequel « Israël constitue la réponse adéquate au nazisme », et les dernières images présentées au visiteur « montrent les survivants juifs luttant pour entrer en Palestine » (11).
10) Proclamant qu'« à l'imposture des négationnistes comme des manipulateurs, il n'est en définitive qu'une réponse : l'histoire. », Dominique Vidal note à ce propos que « scandaleuse est l'appréciation élogieuse que donne Norman Finkelstein de l'apport historique de David Irving, pourtant récemment condamné pour négationnisme. ». Or, si la référence à l'historien britannique figure bien dans un paragraphe de vingt lignes à la page 72 de l'édition française, encore aurait-il fallu préciser qu'elle apparaissait sous la forme suivante qu'on ne peut considérer comme « élogieuse » : « Si ignobles que soient les opinions et les motivations de ses auteurs, la littérature négationniste n'est pas totalement dénuée d'intérêt. D. Lipstadt accuse David Irving d'être l'un des plus dangereux parmi les négationnistes (il a récemment perdu un procès qu'il lui avait intenté pour cette assertion et d'autres du même genre). Mais Irving, bien connu pour être un admirateur de Hitler et un sympathisant du national-socialisme a malgré tout apporté une contribution « indispensable » - comme l'indique Gordon Craig [Craig fait référence au livre d'Irving Hitler's War tout en écartant les thèses d'Irving sur l'holocauste nazi comme « stupides et complètement déconsidérées »] - à notre connaissance de la seconde guerre mondiale. Arno Meyer dans son important travail sur l'holocauste nazi, et Raul Hilberg citent tous deux des publications de négationnistes. Et Hilberg écrit : «Si ces gens là veulent s'exprimer, laissez-les faire. Le seul résultat sera de pousser ceux d'entre-nous qui font des recherches à réexaminer ce que nous aurions pu considérer comme évident. Et c'est là quelque chose d'utile pour nous (12) ». Pour comprendre ce que Norman Finkelstein a réellement voulu dire dans ce paragraphe a priori surprenant, il faut se reporter quelques pages en arrière où l'auteur de L'Industrie de l'holocauste reproche justement à une personnalité comme
Deborah Lipstadt d'exagérer délibérément l'importance du négationnisme aux Etats-Unis en expliquant quelles en sont, selon lui, les raisons (13). Car pour Norman Finkelstein « Malgré l'extravagante publicité qui les entoure, ceux qui nient l'holocauste n'exercent probablement pas plus d'influence aux Etats-Unis qu'une association dont le but serait de prouver que la terre est un disque plat. ». Plutôt que de faire comprendre au lecteur français non-averti le point de vue non-conformiste - mais nullement scandaleux - de Norman Finkelstein sur le négationnisme, Dominique Vidal s'est au contraire empressé de le condamner moralement par une formule lapidaire. En relation avec ce qui précède, on observera la troublante similitude entre le terme « scandaleux » employé par Dominique Vidal dans son article, et les propos tenus peu de temps auparavant par Florent Brayard dans un entretien au Monde (14). Interrogé par le journaliste Jean Birnbaum sur le rapport de Norman Finkelstein au négationnisme, Brayard répond qu'« affirmer que la littérature négationniste n'est pas entièrement dénuée d'intérêt en prenant pour exemple David Irving est proprement scandaleux. ». Ainsi, de Brayard à Vidal, se transmet l'habitude de porter condamnation de principe en évitant de préciser de quoi on parle. Bien entendu, cela ne signifie nullement qu'il soit interdit de critiquer Norman Finkestein, mais qu'il faille le faire d'une manière précise, argumentée et non-malveillante (15). ["brayard" : se dit d'un chien qui aboie de loin. ]
Il y a quelques mois, dans un éditorial remarqué (16), le directeur du Monde diplomatique, Ignacio Ramonet, écrivait : « Dans un contexte qui voit l'enthousiasme militant refluer tandis que s'étend une vision pessimiste de l'avenir, la rédaction du Monde diplomatique s'attèle à améliorer son contenu éditorial et considère que rien n'est plus important que de ne pas trahir la confiance de ses lecteurs. (..) En ralentissant l'accélération médiatique ; en pariant sur un journalisme des lumières pour dissiper la part d'ombre de l'actualité ; en nous intéressant à des situations qui ne sont pas sous les projecteurs de l'actualité mais qui aident à mieux comprendre le contexte international ; en proposant des dossiers encore plus complets, plus approfondis et mieux documentés sur les grandes questions contemporaines ; en allant au fond des problèmes avec méthode, rigueur et sérieux ; en présentant des informations et des analyses inédites et souvent occultées ; et en tentant d'aller à contre-courant des médias dominants. ».
Si l'on rapporte ces belles proclamations (dont je ne mets pas en doute la sincérité) aux dix points qui précèdent, il me semble alors légitime de s'indigner qu'une condamnation aussi catégorique reposant sur une démonstration aussi peu approfondie et dépourvue de rigueur ait pu trouver sa place dans une sélection des meilleurs articles que Le Monde diplomatique a consacrés au thème des « génocides dans l'Histoire », et tout aussi fondé de considérer qu'à cette occasion la confiance des lecteurs a été trahie. Car sur cette question de l'exploitation américaine de l'extermination des Juifs d'Europe aux multiples facettes (17), comme sur celle de l'exploitation par cette même Amérique des horreurs qui ont jalonné les guerres de Yougoslavie (pour perpétuer son emprise sur l'Europe), force est de constater que, loin d'aller à contre-courant des médias dominants, Le Monde diplomatique ferait plutôt figure, au sein d'une presse française sinistrée, de « borgne au pays des aveugles » demeurant dans le spectre des idées dominantes par crainte de passer, aux yeux des élites mondialisées, pour « pro-serbe » et « antisémite ».

Marc-Antoine Coppo est co-auteur de La Manipulation à la française, Economica, Paris, 2003.

 

(1) Pour une présentation de l'itinéraire intellectuel de Norman Finkelstein, voir la remarquable préface de Jean Bricmont au livre de Norman Finkelstein, Tuer l'espoir. Une introduction au conflit israélo-palestinien, Aden, Bruxelles, 2003.
(2) Le livre, dont le titre original est The Holocaust Industry : Reflections on the Exploitation of Jewish Suffering, est paru aux Etats-Unis en 2000, il a depuis été traduit en quinze langues.
(3) Le Monde a consacré un dossier de deux pages à L'Industrie de l'holocauste dans son édition du 16/02/2001. A la notable exception d'un court article de Raul Hilberg (auteur dans les années 60 de l'ouvrage de référence La destruction des Juifs d'Europe), tous les autres commentaires étaient défavorables au livre. Bien qu'assez succinte, la recension d'Antoine de Gaudemar parue dans le quotidien Libération du 15/02/2001 sous le titre « Du devoir de mémoire au Shoah business » m'a paru être la plus fouillée et la plus intellectuellement honnête. On peut la lire (ainsi que d'autres articles de Libération sur le même sujet) sur le site : _ http://globalorder.8k.com/finkelstein.htm
(4) On peut consulter cet article du Monde diplomatique sur le site du journal : _http://www.monde-diplomatique.fr/2001/04/VIDAL/15104
(5) Les génocides dans l'Histoire, août-septembre 2004, page 19.
(6) Norman Finkelstein explique que ce qui l'a poussé à écrire ce livre a été sa volonté d'élargir le champ du dialogue critique qu'il avait établi avec l'historien américain Peter Novick depuis la publication de son travail fondateur The Holocaust in American Life (la traduction française de l'ouvrage de Novick est parue dans la prestigieuse « Bibliothèque des histoires » de Gallimard en 2001 peu de temps après la sortie de L'industrie de l'holocauste). Finkelstein, qui cite abondamment l'ouvrage [de] Novick, reproche à ce dernier de ne mettre l'accent que sur les abus les plus énormes, et il en conteste aussi certaines conclusions.
(7) Voir L'Industrie de l'Holocauste, page 23.
(8) Voir L'Industrie de l'Holocauste, page 44 et suivantes.
(9) Lire « Il existe ! » sur le site http://www.communautarisme.net/inde...
(10) Dans une réponse à Gilles-William Goldnadel intitulée « Terrorisme intellectuel » parue dans Libération du 27/03/2001, Eric Hazan écrivait : « Ceux qui ont lu L'Industrie de l'Holocauste savent qu'à aucun moment il n'y est question de « lobby juif », ni de « sionisme international », ni de « complot ».
(11) Voir L'Industrie de l'Holocauste, page 74.
(12) Voir L'Industrie de l'Holocauste, page 72 et note 60.
(13) Voir L'Industrie de l'Holocauste, page 69 et suivantes.
(14) Le Monde du 16 février 2001. Lire l'interview complète de Florent Brayard sur le site http://perso.wanadoo.fr/fromveur/ne...

(15) Pour un exemple d'une critique précise, argumentée et non-malveillante d'une affirmation de Norman Finkelstein sur le secret bancaire suisse, voir Annie Lacroix-Riz : « L'histoire contemporaine sous influence », Le Temps des Cerises, 2004, page 104.
(16) Voir « Médias en crise », Le Monde diplomatique, janvier 2005.
(17) Lire l'article de Diana Johnstone, « Censure et Empire » sur le site de Michel Collon : http://www.michelcollon.info

30 novembre 2005

http://bellaciao.org/fr/article.php3?id_article=21105

et beaucoup d'autres sites. L'auteur, chercheur en mathématiques, mène en parallèle des analyses critiques d'une pauvre chose moribonde, la presse écrite. Comme dans la pièce de Boris Vian (Les Bâtisseurs d'empires), il donne des coups de pieds à ce schmürz, qui geint faiblement. Ça fait du bien, en attendant ce qui arrivera dès que les subventions de la caisse noire du premier ministre cesseront, c'est-à-dire la bienvenue faillite de toutes ces entreprises d'asservissement de l'esprit. Qu'ils crèvent et que l'on enterre ces charognes au plus vite. Elle puent déjà.


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