AAARGH
Jean-Claude Pressac est ce pharmacien que Serge Klarsfeld avait engagé à son service contre le révisionnisme. D'après Michael Berenbaum, directeur scientifique de l'Holocaust Memorial Museum à Washington, "depuis 1982, le travail de M. Pressac a été promu et soutenu au niveau de la documentation, de l'édition et des finances par la Fondation Beate Klarsfeld" (Anatomy of the Auschwitz Death Camp, Indiana University Press, 1994, p. XIII).
J.-C. Pressac est notamment l'auteur d'un livre salué en 1993/1994 par les grands media du monde entier comme une oeuvre qui donnait une réplique définitive à l'argumentation révisionniste: Les Crématoires d'Auschwitz, La Machinerie du meurtre de masse, CNRS éditions, 1993.
Dans sa Réponse à J.-C. Pressac sur le problème des chambres à gaz (l994), Robert Faurisson soutenait que l'ouvrage de Pressac ne possédait pas la moindre valeur scientifique, qu'il fourmillait de trucages, n'indiquait guère de sources et paraissait l'oeuvre d'un romancier. Immédiatement cité devant la XVIIe chambre, le professeur exigeait et obtenait la comparution du pharmacien qui, sous les coups de boutoir des questions préparées par R. Faurisson et formulées par son avocat, Me Eric Delcroix, s'effondrait littéralement, à la consternation de ses amis et du Parquet.
Ses amis le jettent maintenant aux chiens. En cinq pages du Monde juif; (janvier/avril 1996, p. l92-196), Maurice Cling exécute le pharmacien. Voici quelques-uns des mots qu'il en vient à utiliser à propos d'une seule page des Crématoires d'Auschwitz:
" trucage de texte... ne mentionne pas sa source... aucune source: n'est citée.. aucune source... substitution... absence de toute mention des sources... utilisation douteuse (d'un) texte... ce qui témoigne d'un talent littéraire incontestable; sont ajoutés le sourire et l'odeur, pour faire bonne mesure... dissimulation des sources... trucage du texte d'origine... Elucubrations... hypocrisie,. affirmation aberrante."
Enfin vient la plus grave des accusations: J.-C. Pressac serait un disciple de R. Faurisson.
Il n'y a qu'un dommage pour le Monde juif: contrairement à une légende tenace, jamais J.-C. Pressac n'a été révisionniste. S'il est un auteur que le professeur Faurisson, à la différence de certains révisionnistes, n'a jamais épargné, c'est bien ce pharmacien. Le professeur a même été condamné par la XVIIe chambre précisément pour sa Réponse à Jean-Claude Pressac.
Jessie AITKEN
Dans un article du Monde juif autre que celui dont parle J. Aitken (RIV. du 22 mars), Pressac est attaqué pour un chapitre de La Déportation, le svstème concentrationnaire nazi, ouvrage publié sous la direction de François Bédarida et de Laurent Gervereau à l'occasion au cinquantenaire de la libération des camps*: un chapitre qui soulève "une véritable indignation" (p. 185) et "dont on aimerait comprendre pourquoi les directeurs de publication l'ont accepté" (p. 186). Les auteurs de l'article, parmi lesquels Georges Bensoussan, rédacteur en chef du Monde juif, dénoncent chez Pressac "perversités", "amalgame", "assertion mensongère", "rapprochement fallacieux" et ils déclarent que "la comptabilité des victimes, toujours fixée à la baisse, n'est que la partie visible du révisionnisme de l'auteur" (p. 188-189). Et j'en passe!
Robert Faurisson
* Note bibliographique de l'AAARGH: : Exposition. Paris, Musée d'histoire contemporaine. TITRE : La déportation : le système concentrationnaire nazi : exposition du 6 avril au 18 juin 1995, Musée d'histoire contemporaine-BDIC, Hôtel national des invalides-Cour d'honneur EDITEUR: BDIC, 1995 FORMAT : 314 p. : ill., ca
Ce texte a été affiché sur Internet à des fins purement éducatives, pour encourager la recherche, sur une base non-commerciale et pour une utilisation mesurée par le Secrétariat international de l'Association des Anciens Amateurs de Récits de Guerre et d'Holocauste (AAARGH). L'adresse électronique du Secrétariat est <[email protected]>. L'adresse postale est: PO Box 81475, Chicago, IL 60681-0475, USA.
Afficher un texte sur le Web équivaut à mettre un document sur le rayonnage d'une bibliothèque publique. Cela nous coûte un peu d'argent et de travail. Nous pensons que c'est le lecteur volontaire qui en profite et nous le supposons capable de penser par lui-même. Un lecteur qui va chercher un document sur le Web le fait toujours à ses risques et périls. Quant à l'auteur, il n'y a pas lieu de supposer qu'il partage la responsabilité des autres textes consultables sur ce site. En raison des lois qui instituent une censure spécifique dans certains pays (Allemagne, France, Israël, Suisse, Canada, et d'autres), nous ne demandons pas l'agrément des auteurs qui y vivent car ils ne sont pas libres de consentir.
Nous nous plaçons sous
la protection de l'article 19 de la Déclaration des Droits
de l'homme, qui stipule:
ARTICLE 19
<Tout individu a droit à la liberté d'opinion
et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être
inquiété pour ses opinions et celui de chercher,
de recevoir et de répandre, sans considération de
frontière, les informations et les idées par quelque
moyen d'expression que ce soit>
Déclaration internationale des droits de l'homme,
adoptée par l'Assemblée générale de
l'ONU à Paris, le 10 décembre 1948.