AAARGH
H.G.Adler, exterminationniste, auteur de Der Verwaltete Mensch, Tubingen, J.C.B.Mohr (Paul Siebeck), 1974.
Hélène Ahrweiler, (née vers 1926) historienne, byzantiniste auteur d'une thèse sur Byzance et la mer, professeur à l'Université du Panthéon-Sorbonne (Paris I), présidente de cette université puis recteur de l'académie de Paris et chancelier des universités à l'époque socialiste; retourne bruyamment et impudemment sa veste en 1986 en faveur de Chirac qui la laisse en poste; ce qui lui permet, en décembre 1987, de présider le deuxième colloque antirévisionniste de la Sorbonne ;elle est ignominieusement chassée lors du retour des socialistes et devient directrice du Centre Georges Pompidou (Beaubourg) en 1988; a depuis totalement disparu. Retraitée.
L'Album d'Auschwitz, D'après un album découvert par Lili Meier, survivante du camp de concentration, texte de Peter Hellman, traduit de l'américain par Guy Casaril. Edition francaise d'un ouvrage paru aux Etats-Unis en 1980, établie et complétée par Anne Freyer et Jean-Claude Pressac, Editions du Seuil, Paris, 224 p. Cette adaptation comporte un "Avertissement pour l'édition francaise" (p. 39-40) signé de Serge Klarsfeld, un "Plan d'Auschwitz" (p. 41-43), 188 photos de Birkenau, principal camp annexe d'Auschwitz, ont été prises par un photographe de l'armée allemande en 1944; l'ensemble se termine par une annexe sur les crématoires de Birkenau. Les photos, connues dès 1945 et détenues par une juive du nom de Lili Meier (personnage probablement inventé par Klarsfeld pour compenser, par une narration sentimentale, les révélations extrêmement embarrassantes du corpus photographique), ont été retenues par les exterminationnistes aussi longtemps que possible, car elles montren, malgré les manipulations et falsifications des éditeurs, que le camp de Birkenau n'a jamais été le siège d'une machinerie du meurtre de masse. R. Faurisson a consacré une longue étude à l'ensemble.
Album de la Direction de la construction d'Auschwitz (Bauleitung Album), ensemble de 397 photos, détenu par le mémorial Yad Vashem à Jérusalem; son existence a été révélé par le livre de Pressac, Auschwitz : Technique and Operation of the Gas Chambers, 1989. Sa publication se fait au compte-gouttes. Les photos publiées par Pressac montrent un camp de prisonniers ordinaire et non le site de la machinerie du meurtre de masse.
Jean-Paul Allard, professeur de langue et de littérature allemandes à l'université de Lyon-3; accepta, en 1986, avec ses collègues Rivière et Zind, de constituer un jury pour la thèse d'H.Roques, qui raconte l'histoire.
Henri Amouroux, journaliste chrétien. Auteur, entre autres, de l'Histoire des Français sous l'Occupation, en dix volumes parus chez Laffont dans les années 1980, et rééditée en deux volumes dans la collection "Bouquins", chez Laffont également, en 1997. puis de Pour en finir avec Vichy, Plon, 1997. H. Amouroux fait ouvrage d'historien: il aborde son objet en essayant de se pénétrer et de restituer l'apparat conceptuel et symbolique qui lu!i était propre, en oubliant celui de de son temps. Ce refus de l'anachronisme, qui constitue le fondement du "métier d'historien" est suffisamment rare ches les spécialistes de cette période, pour être signalée. Doit-on rappeler, d'ailleurs, qu'aucun de ces "spécialistes" n'est historien de formation et que leur intérêt pour l'objet est partisan et moraliste. Au moment du "pardon demandé à Dieu (et non aux juifs, contrairement à ce qu'ils ont cru) par l'Eglise de France pour son silence à propos des juifs pendant la guerre", le 30 septembre 1997, H. Amouroux a eu le courage de rappeler que ce silence est une invention tardive: "non, l'Eglise n'est pas restée silencieuse, trente-sept évêques et archevêques ont protesté en chaire et dans des lettres pastorales; si l'Eglise veut faire cela, aujourd'hui, ça la regarde mais n'a guère de sens." (France Info, 13h13, 30 septembre, jour de "repentance solennnelle de l'Eglise".
Robert Antelme, L'Espèce humaine, Paris, 1957. Ecrit par cet ancien déporté en 1947 (mais publié dix ans plus tard), avant l'élaboration et la propagande du mythe des six millions de gazés, il n'évoque aucun "monopole juif", ni ne parle des chambres à gaz. C'est une réflexion sur l'espèce humaine, bourreaux et victimes quels qu'ils soient.
L'Anthologie (bleue) d'Auschwitz, Comité international d'Auschwitz, Varsovie, 1969, recueil d'études publié sous la direction de Jerzy Rawicz; elle contient des renseignements troublants sur la vie dans ce camp: par exemple, une sage-femme affirme y avoir accouché, en deux ans, trois millle femmes détenues, y compris des juives.
Arad, Yitzhak Auteur du chapitre VI de Chambres à gaz, secret d'Etat (Editions de Minuit, Paris, 1984), qui comprend une section "Der Gerstein-Bericht" (Le rapport Gerstein) (pages 171 à 174), où l'auteur reprend le faux texte des "confessions" de Gerstein fabriqué par Poliakov et Wulf pour les besoins de leur cause dans leur livre Die Dreite Reich und die Juden,.
Raymond Aron, sociologue; a pillé Weber et mené de front une carrière de journaliste et d'universitaire. A prétendu au statut de "leader d'opinion" en raison de son dialogue avec de Gaulle. A ce titre, sa pensée est analysée par Rassinier dans l'exorde du discours de la dernière chance A présidé le colloque de la Sorbonne en juillet 1982, à la fin duquel il a déclaré que l'on n'avait pas trouvé d'ordre d'Hitler décidant de l'extermination des juifs; il s'est aussi déclaré hostile à tout "procès de sorcières", fût-il fait à des révisionnistes; voir la présentation de sa position par R. Faurisson, et les extraits jurés de ses déclarations cités comme pièce par R. Faurisson dans son procès en appel de décembre 1982- janvier 1983.Mort en sortant de témoigner en faveur de Bertrand de Jouvenel, accusé de collaboration. Dans l'ensemble, homme de dialogue.
Article 19. du Statut de Nuremberg (avec le reste du Statut)
ASSAG (Association pour l'étude des Assassinats par Gaz), fondée en avril 1982, se propose de "rechercher et contrôler les éléments apportant la preuve de l'utilisation des gaz toxiques par les responsables du régime national-socialiste en Europe pour tuer les (sic) personnes de différentes nationalités; contribuer à la publication de ces éléments de preuve; prendre à cet effet tous les contacts utiles au plan national et international." Parmi les membres fondateurs, Pierre Vidal-Naquet, "historien-auteur notamment d'une étude en réponse aux affirmations faurissoniennes"; Me Bernard Jouanneau, "avocat du comité d'Action de la Résistance dans le procès Faurisson en 1981 à Paris; M. Jean-Pierre Faye, "écrivain -- engagé dans la lutte contre les thèses révisionnistes". Germaine Tillion préside l'association et M. G. Wellers est vice-président. Voir le récit de R. Faurisson. Nous reproduisons également les statuts in extenso. L'ASSAG a silencieusement disparu, probablement faute d'assassinats par gaz à étudier.
Robert Badinter, avocat de la LICRA dans le procès de R. Faurisson [voir aussi le récit du procès dans L'éclosion révisionniste tome 1 et 2; a vainement cherché des preuves de l'existence des chambres à gaz; socialiste, militant contre la peine de mort dont il fait voter l'abolition quand il devient ministre de la justice en 1981. La loi d'amnistie inaugurant le septennat du président de la république dont Badinter était le ministre de la justice exclut nommément de son champ les "délits" pour lesquels le ministre-avocat avait fait condamner Faurisson. Analyse de S.Thion. En décembre 2006, il se vante à la télévision d'avoir fait condamner Faurossson pour falsification de l'histoire, ce qui est faux. Attaqué en diffamation, il gagne cependant son procès, malgré le "défaut de preuves". Puis en octobre 2010, sentant le vent tourner, il en vient à réclamer sans la réclamer l'abolition de la loi Gayssot.
En novembre 2006, l'ex-ministre, avocat retraité, se vante à la télévision d'avoir fait condamner Faurisson pour "falsification de l'histoire". Faurisson porte plainte pour diffamation et l'audience a lieu le 12 mars 2007 au Palais de Justice de Paris. L'AAARGH a le compte rendu de La Vieille Taupe ainsi que les conclusions de Me Delcroix, en attendant les plaidoiries (2 avril 2007) et le jugement.
Balfour (voir déclaration Balfour)
Klaus Barbie; fonctionnaire allemand en poste à Lyon pendant l'Occupation; accusé d'avoir provoqué la déportation de quelques dizaines d'enfants juifs d'Izieu, il fut acheté à la Bolivie par Klarsfeld, grâce au soutien du gouvernement socialiste et finalement traduit devant une cour d'assises de Lyon qui le condamna à la détention perpétuelle en 1987; ce procès a fait l'objet d'un battage médiatique sans précédent.
Maurice Bardèche (1907-1998), normalien, agrégé de lettres, universitaire, beau-frère de Brasillach, écrivain fasciste, historien du cinéma, critique littéraire de grande valeur. Emprisonné pour un article sur Flaubbert et un autre sur Stendhal pendant l'Epuration. Il est l'auteur du premier livre révisionniste, Nuremberg ou la terre promise, qui lui valut un an de prison. Il a fondé et dirigé la revue Défense de l'Occident et réédité Rassinier. Voyez la page Bardèche de l'AAARGH.
Yehuda Bauer, historien israélien, auteur deA History of Holocaust, Jerusalem Hebrew University,1982, 398 p, membre de l'institut Yad Vashem (Jérusalem), et directeur, avec Harry James Cargas de la revue Holocaust and Genocide Studies;, fondée en 1986. Il nie l'existence d'une décision nazie (prise à Wannsee ou ailleurs) d'exterminer physiquement les juifs mais affirme que, néanmoins, le crime a eu lieu et avait déjà commencé avant la "conférence" du 20 janvier 1942. Voir son article dans The Canadian Jewish News, 30.1.1992, p. 8. Il a affirmé aussi qu'il n'y eut pas de gazages homicides à Mauthausen ("no gassings took place at Mauthausen"A History of the Holocaust, p. 209), avant de se rétracter (Das Lachout- Dokument "Anatomie einer Fälschung" , Dokumentationsarchiv des österreichischen Widerstandes, 1989, p. 33-34). A traité publiquement Goldhagen comme un mauvais élève qui a copié son maître Christopher Browning sans rien comprendre (au cours d'une conférence au "Musée de l'holocauste" au printemps de 1996).
Jacques Baynac, "historien" indépendant, antirévisionniste, qui a pris plusieurs fois des positions publiques. En 1987, par exemple, dans un article du Monde, très agressif, il affirmait que seule la médisance révisionniste voyait dans les nombres de "six millions de juifs morts" et "quatre millions de juifs morts à Auschwitz des chiffres acceptés généralement par l'opinion publique (nous invitons les lecteurs courageux à lire dans le livre de Vidal-Naquet, Les assassins de la mémoire, Paris, La Découverte, 1987, 233 pages, les passages suivants: "Le chiffre est faux, bien sûr, mais il est communément admis" (p. 181); "Il est vrai que le chiffre de quatre millions est partout affiché à Auschwitz" (p. 184). En sept. 1996, revirement: il a publié dans Le Nouveau Quotidien, de Lausanne, deux articles mémorables, venant en contrepoint de l'affaire Garaudy-abbé Pierre, dans lesquels il affirme qu'il n'existe aucune preuve des chambres à gaz, et qu'il faut prouver que "l'inexistence des chambres à gaz est impossible" (preuve théologique, probablement). Nous vous proposons l'article de 1987 ainsi que celui de 1996, assorti des commentaires de R. Faurisson. En novembre 1998, on reparle de Baynac: le malheureux publiée un livre sur Jean Moulin portant atteinte à l'aura du héros et martyr. La presse s'en empare: L'Express traite Baynac de "négationniste" incompétent, Le Nouvel Observateur le défend et une pétition circule: les premiers éléments de l'affaire à son aurore (25 novembre 1998)
François Bédarida (1926-2001), historien français exterminationniste, ancien directeur de l'Institut d'histoire du temps présent du CNRS (président René Rémond). A l'origine, spécialiste des Etats-Unis. Il est en quelque sorte le porte-parole des exterminationnistes quand ils doivent céder du terrain: ainsi, dans une brochure distribuée gratuitement à tous les professeurs d'histoire de lycée en 1989, il présente comme licite l'opposition entre une école intentionnaliste (regroupant ls historiens qui affirment qu'il y a eu une intention nazie d'exterminer les juifs) et une école fonctionnaliste (regroupant ceux qui pensent qu'il n'y a pas eu d'intention, mais que la fonction, à savoir les conditions d'urgence nées de la guerre, a créé la chose). En 1990, dans "Le Crime et l'Histoire", Le Monde, 22 juillet 1990, p. 7), il écrivait: "...un million de morts à Auschwitz [de mai 1940 à janvier 1945]. Un total corroboré par l'ensemble des spécialistes [entendez les exterminationnistes], puisque aujourd'hui ceux-ci s'accordent sur un nombre de victimes oscillant entre 950 000 au minimum et 1,2 million au maximum. Il a aussi publié le livre de Pressac, Les crématoires d'Auschwitz, en 1993. L'AAARGH vous propose un article qu'il a publié dans le dossier consacré par L'histoire, en juin 1992, à ce livre de J.C.Pressac, à paraître alors, qui, non content de ne pas dire un mot des chambres à gaz, fixe à la baisse le nombre des "morts d'Auschwitz (autrefois, on s'en souvient quatre millions).
Belzec, camp de concentration réputé camp d'extermination sans la moindre preuve: Hilberg affirme (Hilberg, Entretien avec Le Nouvel Observateur, 3 Juillet 1982, p. 72, col. B et C) qu'il n'y a pas le moindre document, pas même un plan des bâtiments, de même que pour Treblinka et Sobibor.
John Bennett, avocat révisionniste australien, secrétaire du Victorian Council for Civil Libertie, association de défense des droits de l'homme et du consommateur. Il a publié pendnat des années un brochure annuelle, Your Rights. A partir des années 1980, il a inclus dans la brochure une chronique révisionniste. Le dernier numéro est paru en 1995. C'est un homme de gauche.
Bétar: organisation terroriste juive fondée par Jabotinski dans les années 1920; c'est la branche armée du révisionnisme sioniste (nom donné à l'extrême droite du mouvement sioniste), financée et dirigée en sous-main par les services secrets israéliens (Mossad) et officiellement autorisée en France. Son mouvement de jeunesse, le Tagar, fournit les milices armées. Mme Fabius-Castro, épouse du socialiste Laurent Fabius, ex-premier ministre, dans Le Monde du 7 mars 1986, p. 8, avait révélé dans les termes suivants l'existence de ces milices : "Extraordinaire nouveauté dans le comportement politique, la gauche a permis à des milices juives de s'installer dans des quartiers à Paris, mais aussi à Toulouse, à Marseille, à Strasbourg [et d'avoir] des contacts réguliers avec le ministre de l'Intérieur". Pour un exemple d'action terroriste impuni à Paris en 1991, voir le récit de S.Thion. Le premier ministre Netanyaou est membre du Bétar, comme l'était aussi Begin. Garaudy raconte comment le Bétar a empêché la diffusion de son livre Palestine, terre des messages divins, en 1986. Nous avons le compte rendu d'une visite faite par un journaliste anglais, édifié de constater que cette milice armée raciste agit à Paris en toute impunité (février 2001).
Bickenbach, professeur allemand, chimiste; fait au Struthof, en 1942 des expériences relatives à la protection contre les gaz utilisés dans les chambres d'épouillage qui provoquent la mort de trois détenus et sont arrêtées après cet accident. L'exposé de Faurisson contient l'essentiel de l'affaire.
Joseph Billig, ancien déporté, historien spécialiste de l'histoire économique du Troisième Reich, attaché au CDJC qui faisait partie de la délégation française au procès de Nuremberg. Auteur d'une étude sur la "solution finale" reprise par les éditions de la fondation S. et Beate Klarsfeld (1979).
Frère Birin, déporté à Buchenwald et Dora avec Rassinier, auteur de Seize Mois au Bagne, un livre de "souvenirs" dont beaucoup, comme le montre Rassinier dans Le Mensonge d'Ulysse, sont empruntés à d'autres...(il colporte notamment, en l'embellissant, l'affaire des abat-jour en peau humaine). Voir aussi le compte-rendu du Mensonge par Jean Vita, qui détaille les inventions du frère Birin.
Marc Bloch (1886-1944), historien médiéviste français, professeur à l'université de Strasbourg refrancisée après l'annexion de l'Alsace par la France en 1918, fondateur avec Lucien Febvre de la revue Annales, économie, société, civilisations, qui est à l'origine du courant historien connu sous le nom de nouvelle histoire. L'oeuvre de Marc Bloch n'a cependant pas grand'chose à voir avec les imbécillités publiées à l'initiative de ceux qui se prétendent ses héritiers, à la Maison des Sciences de l'Homme de Paris (bientôt transférée à Aubervilliers, ouh, ouh, comment vivre loin du VIe arrondissement?). Auteur d'ouvrages importants sur l'histoire du moyen-âge, Bloch ne s'est jamais senti investi, comme ses successeurs, d'une omniscience qui aurait justifié qu'il écrive sur tout et n'importe quoi. Résistant, il a été fusillé par les Allemands en 1944.
Léon Bloy, publiciste français catholique et nationaliste, plume féroce et souvent très juste. Il est totalement subversif et s'attaque vigoureusement à la bourgeoisie et au clergé. Il a écrit quelques romans ratés mais son Journal est un régal. Une édition complète est en cours à La Table ronde (un volume paru).
B'nai B'rith (Les Fils de l'Alliance), la plus ancienne et la plus vaste organisation juive dans le monde, fondée en 1843 à New York. Un des piliers de la police de la pensée, elle est à la tête d'une véritable entreprise terroriste qui espionne le monde entier et lance des actions contre tous ceux qui lui déplaisent. David Irving en a été la victime la plus éclatante et la lecture de ses conclusions dans son procès contre Lipstadt (janvier-mars 2000) éclaire la question (il ne s'agit que d'un résumé et pour tout avoir, il faut lire son journal sur son site. Elle est présente dans plusieurs dizaines de pays, dont la France. Elle s'occupe d'affaires sociales, religieuses, philanthropiques, médicales, professionnelles et, surtout idéologiques et politiques. Voir Edward Grusb, B'nai B'rith, 1966. L'Anti-Diffamation League, fondée en 1913, fait partie du B'nai B'rith. Pendant longtemps, l'ADL a joué une sorte de rôle équivalent à notre Ligue des droits de l'homme. C'est dans les années soixante, surtout sous la pression de Golda Meir, premier ministre d'Israel, qu'elle est devenue une sorte d'agence officieuse au service des gouvernements israéliens. Elle s'est spécialisée dans la recherche et l'exploitation du renseignement, surtout politique. Présente partout aux Etats-Unis, avec des bureaux locaux et des permanents par centaines, chargée de réprimer toute critique qui menacerait le vote des énormes crédits alloués à Israel, elle est devenue, aux yeux de nombreux Américains, un prolongement du Mossad et l'instrument d'intimidation du lobby juif. En septembre 1988, l'ADL, qui se pique de respecter la liberté d'expression et s'abstient en conséquence de poursuivre ou de faire poursuivre les révisionnistes américains aux États-Unis, vient de se joindre aux associations françaises dans l'action judiciaire réclamée par le procureur d'Auch (Gers) contre les Annales d'histoire révisionniste ("In a resolution passed at the meeting, ADL voted to join in a criminal action instituted by the French government against Holocaust revisionists in France. The League will accept the invitation of two participants in the French suit - the lnternational League for Human Rights and the National Federation of Deportees - to join the action against Robert Faurisson, Carlo Mattogno and Pierre Guillaume, who are associated with a new Holocaust denial publication entitled "Annals of Revisionist History". ADL Bulletin, septembre 1988, p. 15).
Amedeo Bordiga (1889-1970), fondateur, tôt exclu, du Parti communiste italien. Une forte pensée très mal connue en France. Voir Structure économique et sociale de la Russie d'aujourd'hui , où il prévoit très bien, dès 1957, la crise de l'URSS et son intégration au marché mondial, et Espèce humaine et croûte terrestre, 1978. Ce paradoxe sur les ravages de l'antifascisme est illustré de façon ricanante par Curzio Malaparte dans Chapeaux de paille d'Italie.
Victor Borten, falsificateur, "expert" de la LICRA pour la traduction des textes allemands litigieux lors du procès de 1981-1983. Ridiculisé et démasqué lors de l'audience.
Michel Borwicz, historien français , d'origine juive polonaise, qui a dénoncé les faux journaux d'enfants fabriqués par l'Institut historique juif de Varsovie et son directeur, Bernard Frank(Revue d'histoire de la Seconde Guerre mondiale, janvier 1962, p. 93).
Michel de Bouard, (1910-1989) professeur d'histoire médiévale à l'université de Caen, membre de l'Institut, ancien doyen de la faculté des lettres de Caen, ancien déporté NN à Mauthausen au titre de la Résistance, commandeur de la Légion d'honneur, médaillé de la Résistance. Il fut, de 1946 à 1981 membre du Comité d'histoire de la seconde guerre mondiale, puis membre l'Institut d'histoire du temps présent (CNRS), au sein de la commission Résistance et Déportation. En 1985, quatre ans après avoir quitté le Comité d'histoire de la seconde guerre mondiale, organe rattaché au premier ministre (Comité d'histoire ou entreprise de mnémographie?), il a dénoncé, en mai 1985, dans un article d'Ouest-France, la position adoptée par le secrétaire général, à savoir le refus de la publication des chiffres réels de la déportation française (officiellement 75.000) pour ne pas provoquer de réactions hostiles aux déportés dans le grand public. Puis il prit publiquement position pour H.Roques et son jury de thèse en 1986, au moment de l'annulation de sa soutenance de thèse, et déclara, toujours à Ouest France , le 2-3 août 1986, d'une part qu'il aurait donné la mention "très bien" à la thèse de Roques, et d'autre part qu'il ne disposait d'aucune source directe sur les chambres à gaz, notamment à Mauthausen, contrairement aux autres événements de la seconde guerre mondiale, et qu'il était donc nécessaire de se poser des questions. ("dans la monographie sur Mauthausen que j'ai donnée dans La Revue d'histoire de la Seconde Guerre Mondiale en 54, à deux reprises je parle d'une chambre à gaz. Le temps de réflexion venu, je me suis dit: où ai-je acquis la conviction qu'il y avait une chambre à gaz à Mauthausen? Ce n'est pas pendant mon séjour au camp, car ni moi ni personne ne soupçonnions qu'il pouvait y en avoir; c'est donc un "bagage" que j'ai reçu après le guerre, c'était admis."). Récit et citations dans les annexes de la thèse d'H.Roques. Il est mort en1989. En 2009, une exposition est consacré à ce grand Caennais, ainsi qu'un colloque; à cette occasion, La Vieille Taupe publie les six lettres de soutien sans faille de Boüaerd à Roques et à la recherche universitaire libre et sans tabous.
Georges Boudarel, universitaire français. En 1952, professeur à Saigon, il choisit la lutte aux côtés du Viêt Minh. Rentré en France après l'amnistie de 1966, il y fit une carrière universitaire tout en assumant pleinement son passé militant. En 1991, les excités habituels cherchèrent à le faire condamner pour crimes contre l'humanité sur le fondement de ses activités viêt-namiennes passées (il était commissaire politique auprès des prisonniers). La campagne, qui remua l'insipide bouillon parisien pendant quelques mois, échoua finalement car la cour de Cassation lui reconnut, en 1993, l'entier bénéfice de l'amnistie mais il fut contraint de prendre une retraite anticipée.Voir le récit de S.Thion.
Joel Brand, un des chefs de la branche hongroise du sionisme, avant et pendant la guerre. A ce titre, il fut chargé par l'organisation sioniste d'acheter aux Allemands des juifs vivant dans les territoires sous contrôle allemand et de les déporter en Palestine. Sa mission échoua. Il raconta plus tard son aventure à Alex Weissberg, qui publia le récit sous le titreDesperate Mission .Voir Brenner pour une description détaillée.
Robert Brasillach, médiocre poète français, auteur également d'un roman, Les sept couleurs, et d'un récit autobiographique, Notre avant-guerre, qui se déroule dans le Paris normalien des années 20 et 30. Brasillach, membre de l'extrême droite, rédacteur en chef de la revue Je suis partout, s'est rendu en visite d'études dans l'Allemagne de Hitler puis en Espagne pendant la guerre civile. Ses sympathies pour le fascisme sont grandes. Pendant la guerre, il a collaboré officiellement avec les Allemands. Il a été fusillé pour collaboration en février 1945, après que de Gaulle lui eut refusé la grâce; c'est probablement la seule cause de sa gloire posthume.
Fernand Braudel, historien spécialiste de l'époque moderne; auteur d'une thèse Philippe II et la Méditerranée, célèbre pour avoir été rédigée alors qu'il était prisonnier de guerre des Allemands; homme de pouvoir, il fonde l'Ecole des Hautes Etudes en sciences sociales, scission de l'Ecole pratique des hautes études. Se met alors non seulement à gouverner chez lui, mais encore à parler de tout et de rien et surtout à publier le tout-et-rien en des livres que beaucoup de gens achètent mais que personne ne lit au delà de la page trois, même pas les étudiants. Signataire, en février 1979, de la "Déclaration des trente-quatre". Mort en 1988.
Pery Broad, SS auteur d'un récit de gazage dans lequel il se présente comme un témoin, tout en racontant l'aventure vue de l'intérieur de la chambre à gaz et racontée par une victime. On ne connaît pas le manuscrit et le texte nous est parvenu par les Polonais. Très lié aux services secrets britanniques, Broad a été rejeté par certains, y compris les exterminationnistes farouches, d'autant plus qu'il a déclaré, devant le tribunal de Francfort en 1964, lors des procès [des gardiens] d'Auschwitz, qu'il n'était pas l'auteur de ce récit. Voir le récit de R. Faurisson. Mais en 2000, il ressort dans le témoignage de l'historien de l'art Van Pelt, qui a rédigé un rapport de quatre cents pages pour convaincre Irving de falsification dans son procès contre Lipstadt, à Londres. Van Pelt est directement intéressé à défendre ces témoignages abandonnés par les autres: il a "conseillé" l'équipe de reconstruction d'Auschwitz !
Martin Broszat, membre à partir de 1955, puis directeur à partir de 1972, de l'Institut d'histoire contemporaine de Munich, exterminationniste convaincu, devait se rendre célèbre par la publication (partielle!) des prétendus mémoires de Rudolf Hoess, "préparés par le juge stalinien polonais Jan Sehn", en 1958; à la suite de la critique faite par Rassinier de tous les témoignages et particulièrement de celui de Hoess, lors d'une conférence d'avril 1960, il écrivit piteusement à Die Zeit, le 19 août 1960, (fac-similé ou texte) qu'il n'avait pas fonctionné une seule "chambre à gaz" à Dachau, non plus que sur tout le territoire de l'ancien Reich. Il a toujours appartenue à la faction golmanienne des exterminationnistes et pensé qu'il n'y avait pas eu plus d'un million de morts à Auschwitz, ce qui est la moindre des choses pour l'éditeur des prétendues confessions de Höss, qui parle d'un peu plus d'un million de détenus en tout pour ce camp; hélas, Broszat a déclaré, le 26 février 1964, devant le tribunal de Francfort, qu'« on ne pouvait pas faire confiance aux déclarations de Rudolf Höss », Frankfurter Allgemeine Zeitung, 27 février 64. Il a, de plus, admis devant un tribunal de Francfort que le chiffre des six millions n'est qu'un "chiffre symbolique" (3 mai 1979, procès 50 Js 12 828/79 919 Ls contre Erwin Schoenborn).
Edgar Bronfman, escroc juif américain milliardaire, fils d'un mafieux qui a fait fortune dans le trafic d'alcool (président de la société Seagram, ex-associée de Vivendi). Président de l'officine de chantage et d'extorsion dite "Congrès juif mondial", qui ne tire autorité que d'elle-même et ne représente aucun juif, il a mené, en association étroite avec un autre escroc, le "rabbin" Israël Singer, l'affaire du chantage et de l'extorsion d'un milliard un quart d'euros aux banques suisses. L'histoire est racontée dans le détail dans le livre de Finkelstein, L'industrie de l'holocauste (2000)(traduction de l'AAARGH).
Christopher Browning, historien exterminationniste américain. C'est lui que Goldhagen a pillé pour son livre de 1996. Il a été le seul à monter au créneau du deuxième procès Zundel en 1988 et y a trouvé son Waterloo comme Hilberg l'avait fait trois ans auparavant: il a dû reconnaître qu'il ignorait tout du dossier (il n'avait jamais procédé à la critique des "témoignages" sur les chambres à gaz, jamais entendu parler des tortures pratiquées sur les Allemands par les Alliés...). Il est l'auteur de la thèse du hochement de tête de Hitler valant ordre d'exterminer les juifs (Browning, «Zur Genesisdser "Endlösung". Eine Antwort an Martin Broszat.», Vierteljahreshefte für Zeitsgeschichte, (29), 1981, p. 97-109, puis, en 1985, dans Browning, Fateful Months, New York, 1985, dont le premier chapitre a été traduit en français sous le titre «La décision concernant la solution finale», L'Allemagne nazie et le génocide juif, Paris, 1985, p. 190-216.] Cette histoire imbécile est citée par l'historiographie comme une hypothèse valable (cf, par exemple, Ian Kershaw, Qu'est-ce quele nazisme, trad. franç. Paris, Gallimard, 1922 et 1997). Voir les minutes du second procès Zundel. En 1993, dans Vanity Fair, il a fait justement remarquer que les révisionnistes citaient toujours Hoess comme preuve que les témoignages sur les chambres à gaz étainet controuvés, alors que Hoess avait été abandonné depuis longtemps par les exterminationnistes; cette déclaration parfaitement véridique (Broszat a déclaré en 1964 qu'on ne pouvait faire confiance à Hoess et Faurisson a écrit en 1987 un article expliquant pourquoi le témoignage de Hoess n'était pas sérieux...) a suscité, comme on l'imagine, un texte de Faurisson qui n'a toujours pas compris de quoi Browning voulait parler. Cf les rubriques Hoess et Broszat.
Buchenwald, camp de concentration d'Allemagne où les exterminationnistes ont vu des chambres à gaz, jusqu'à ce que Broszat et Hilberg leur disent qu'il n'y en avait, finalement, pas.
J.C. Burg, pseudonyme de Josef Ginzburg, juif allemand pratiquant, antisioniste et révisionniste, né en 1909, auteur de l'ouvrage Majdanek in alle Ewigkeit? (Majdanek jusqu'à la fin des temps?), Ederer-Verlag, 1979, pour lequel il a été persécuté (l'ouvrage a été saisi et mis au pilon ainsi que les plaques offset. Ginsburg est soumis aux pires tracasseries et, comme il était difficile d'intenter au juif pratiquant et à l'ancien déporté qu'il est un procès pour incitation à la haine raciale, une expertise psychiatrique l'a déclaré incapable pénal. (note de P. Guillaume en avril 1981); il y raconte son expérience de magistrat en Bavière en 1945-1946, et affirme qu'il n'y jamais eu de chambres à gaz et que les documents de Yad Vashem sont des faux. Voir la présentation de R. Faurisson. Les autorités juives lui ont refusé la sépulture en cimetière juif, près de sa femme, et il a été enterré à Munich, en terre chrétienne.
Rupert Butler, auteur anglais de plusieurs livres sur la seconde guerre mondiale (The Black Angels, Hand of Steel et Gestapo, tous publiés par Hamlyn Paperbacks). Dans Legions of Death (Londres, Hamlyn Paperbacks, 1983), il a recueilli les propos de Clarke, qui arrêta Hoess en 1946 et se vante de l'avoir torturé pendant trois jours avant d'en obtenir "une déclaration cohérente". Il ne semble pas comprendre davantage que Clarke la portée de ce qu'il révèle.
Arthur R. Butz, révisionniste américain, professeur d'électronique à l'université du Nord-Ouest (Illinois) aux Etats-Unis, auteur d'un ouvrage capital intitulé : Arthur R. Butz, The Hoax of the Twentieth Century, the Case against the presumed Extermination of European Jewry,Southam, Historical Review Press, 1976. Son approche extrêmement rigoureuse lui a permis de défricher des terres totalement vierges: par exemple, c'est lui qui, le premier, s'est interrogé sur la façon dont les nouvelles de Pologne sont arrivées en Occident. Au centre d'une polémique depuis le début de 1997: un répétiteur de son université a été renvoyé pour avoir parlé à ses étudiants du scandale que constituait l'existence, sur le serveur de cette université, d'un site de Butz contenant ses travaux révisionnistes. Un tollé s'en est suivi dans les milieux extrémistes juifs américains. L'AAARGH a l'extrême avantage de proposer la première (et pour l'instant, la seule), traduction française du livre de Butz, (version html, version pdf) en septembre 2001. Voir le site de Butz
Cahiers d'Auschwitz., publiés en polonais, en russe et en allemand (Hefte von Auschwitz). Publication officielle, prétendue scientifique, du musée d'État d'Oswiecim(Auschwitz), qui collecte ses informations dans les diverses officines de propagande juive du monde; pour la France, c'est le CDJC de Paris qui est le principal pourvoyeur (d'après Klarsfeld, Mémorial). Six numéros sont particulièrement précieux car ils contiennent le "calendrier des événements du camp de concentration d'Auschwitz". Ce calendrier a demandé de longues années de travail. On s'y reporte couramment pour savoir la provenance et le sort des convois de déportés de tout pays. L'esprit de propagande y est presque toujours présent et seules ont été triées les informations propres, dans l'esprit des communistes polonais, à charger les "fascistes allemands". Ils donnent, notamment, des listes des convois arrivés à Auschwitz, et des gazés, à l'unité près, parfaitement fantaisistes: soit ils citent des convois absolument fictifs; soit ils citent des convois qui sont en fait arrivés ailleurs; soit ils donnent comme gazés des individus qui sont, en réalité, revenus du camp. Même Klarsfeld, dans son Mémorial, est obligé de reconnaître que les Hefte contiennent beaucoup de fausses informations. Ainsi le Cahier n°7 donne pour gazée Simone Jacob, connue en France sous le nom de Simone Veil, ministresse à diverses périodes de la Ve République. R. Faurisson analyse l'imposture.
Louis-Ferdinand Céline (Destouches, dit--), écrivain français, auteur de nombreux romans (Voyage au bout de la nuit, 1938 Mort à crédit, 1932, etc.) et de quelques pamphlets extrêmement virulents dans lequel il dénonce l'abjection de son temps; il voit les juifs comme les principaux responsables et le dit avec virulence, ce qui lui a valu le titre d'"antisémite". Collaborateur par conviction politique, il fut pourchassé après la guerre, emprisonné, se réfugia au Danemark puis revint en France où il mourut. Il intéresse le révisionnisme parce qu'il est l'auteur de l'expression "magique chambre à gaz": voir la présentation du contexte dans les textes de R. Faurisson (1 2 3) et une évocation par H.Roques. Il a son dictionnaire sur le réseau mondial.
Centre de documentation juive contemporaine de Paris, organisme fondé pendant la guerre à Lyon, semi-public. Il a récupéré une partie des archives de Nuremberg. C'est un des lieux de production de l'histoire officielle des juifs et Rassinier a longuement analysé les fausses statistiques qu'il produit, particulièrement dans Le Drame des juifs européens. Son rôle est moins important aujourd'hui car Klarsfeld lui fait une forte concurrence. R. Faurisson en a été chassé au début de 1978, par son directeur Wellers à cause des conclusions auxquelles il avait abouti sur les "chambres à gaz" et sur le "génocide". Ce centre publie la revue Le Monde juif.
Pierre Chaunu, historien spécialiste d'histoire religieuse de l'Ancien régime, protestant, théologien militant de l'oecuménisme chrétien, militant antiavortement, beau-parleur, professeur à l'université de Caen puis à Paris-Sorbonne (Paris IV); aujourd'hui à la retraite. A écrit beaucoup trop de livres pour qu'ils soient tous de lui. Auteur d'une thèse monumentale sur Séville et l'Atlantique (treize volumes). La plupart de "ses" livres sont un verbiage confus, logorrhéique et finalement sans intérêt. Extrêmement prétentieux, se mêle de tout et raconte à peu près n'importe quoi. Signataire de l'inénarrable "déclaration des trente-quatre" en 1979.
Noam Chomsky, un des plus puissants universitaires américains, fondateur de la grammaire générative et militant politique anti-israélien. Il est intervenu au début de l'affaire Faurisson pour défendre la liberté d'expression et de recherche, dans une préface au Mémoire en défense de R. Faurisson; depuis, son soutien moral n'a pas manqué. Cf la page Chomsky de l'AAARGH(qui contient tous les éléments du dossier, jusqu'aux derniers rebondissements de septembre 1998).
Yvon Chotard, avocat nantais, membre du MRAP, qui choisit de défendre R. Faurisson dans ses premiers procès. Il fut alors exclu de l'association (récit de S.Thion). R. Faurisson explique comment, au cours des procès, il est passé de la croyance aux chambres à gaz au doute profond.
Pierre-Serge Choumoff (ancien détenu de Gusen, près de Mauthausen, ingénieur en électricité) , auteur de l'ouvrageLes Chambres à gaz de Mauthausen, association des anciens détenus de Mauthausen, 1972. Il affirme qu'il y eut des gazages à Mauthausen, alors qu'O. Wormser-Migot ou Yehuda Bauer le nient. Membre fondateur et secrétaire général-adjoint de l'ASSAG.
Bernard Clarke, sergent britannique juif qui captura Rudolf Höss et déclare, dans le livre R. Butler Legions of Death (Londres, Hamlyn Paperbacks, 1983) que Höss a été arrêté le 11 mars 1946 et qu'il a fallu trois jours de torture pour obtenir "une déclaration cohérente". Ces "aveux" ont plus tard été utilisés comme la preuve de l'existence des chambres à gaz et de l'extermination de six millions de juifs par les nazis. Voir le récit complet de R. Faurisson.
Kadmi Cohen, auteur d'un ouvrage sioniste, L'Etat d'Israel, Kra,1930, et père de J.-F. Steiner, l'auteur de la fiction intitulée Treblinka). Il tient des propos que Vidal-Naquet déclare antisémites.
Gilbert Collard, avocat parisien, militant du MRAP, qui , en 1990, décida de défendre B. Notin au nom de la liberté d'expression et fut, par conséquent, immédiatement exclu de l'association droitsdel'hommesque.
Comité d'histoire de la Deuxième Guerre mondiale; organisme propriétaire des archives de la déportation française, sous l'autorité de l'Institut d'histoire du temps présent. Son secrétaire général est Henri Michel. Entre 1963 et 1974, le Comité s'occupe de déterminer le nombre exact de déportés français; en 1974, le Bulletin du C.H.D.G.M. nº 212 (août/septembre 1974), p. 3 déclare: "M. H. Michel juge inopportune une publication d'ensemble qui risquerait de susciter des réflexions désobligeantes pour les déportés". Voir l'analyse des Statistiques par R. Faurisson en 1978 et, en novembre 1978, l'étonnement de R. Rémond devant le comportement d'H.Michel. En 1986, un membre prestigieux de cet organisme, M. de Boüard, en dénonça les pratiques et se repentit d'y avoir adhéré. En 1981, le Comité d'histoire de la deuxième guerre mondiale a été dissous et ses fonctions ont été transférées à l'Institut d'histoire du temps présent (directeur dans les années 1990, François Bédarida) qui publie notamment les oeuvres de Pressac.
John Norton Cru, historien français auteur d'un travail monumental sur les témoignages sur la vie dans les tranchées en 1914-1918, qui en invalide une bonne partie. Son ouvrage Témoins, introuvable, a fait l'objet d'un résumé sous le titre de Du témoignage, publié jadis par Jean-Jacques Pauvert. Témoins a ensuite été réédité par les Presses universitaires de Nancy.
Pierre Daix, stalinien français, déporté à Mauthausen, publia après la guerre un "témoignage" intitulé La dernière forteresse.Polémiqua, dans les années cinquante, avec David Rousset au sujet des camps soviétiques, dont il niait l'existence. Sorti du PC, il l'admit puis se lança dans la chasse aux révisionnistes.
Capitaine Theodor Dannecker, avocat allemand, responsable des affaires juives à Paris de septembre 1940 à septembre 1942, pour le compte de l'Office central de sûreté du Reich à Berlin (directeur, Heydrich).Une note du 13 mai 1942, rendant compte de son entretien avec le général Kohl, responsable des transports de juifs vers l'Est a été tronquée et falsifiée par les exterminationnistes, principalement Wellers, pour en faire une preuve de la "solution finale de la question juive par l'extermination"; le texte du physiologue a été repris tel quel par Marrus et Paxton qui l'ont publié tel quel dans leur livre Vichy et les juifs. Ce texte a également servi de "preuve" dans le procès Barbie (Barbie "savait" ce qu'il adviendrait des juifs qu'il déportait, puisque Dannecker et Kohl le savaient). R. Faurisson expose la fraude dans ses conclusions contre Wellers (1990)
Darquier de Pellepoix, commissaire aux questions juives dans le gouvernement de Vichy, il s'est réfugié en Espagne après la guerre; il n'a jamais été poursuivi ni condamné; il est mort à la fin de 1978, peu de temps après avoir prétendument reçu des journalistes de L'Express, qui ont publié un entretien avec lui dont l'authenticité est douteuse en raison de la dégradation de l'état mental de Darquier dans les mois précédant sa mort. C'est cet "entretien" qui a marqué le départ de l'"affaire Faurisson".
Louis Dauvé,
instituteur laïque qui fut d'abord déplacé
pour ses opinions politiques qu'on lui reprochait d'afficher,
puis révoqué. Il s'exila à Bruxelles où
il connut une vie difficile. Il entretint, à partir de
mars 1901, une correspondance avec le Zola et le rencontra plusieurs
fois. Pour son roman Vérité, « Zola
n'a utilisé de la documentation fournie par Dauvé
que ce qui pouvait alimenter sa lutte anticléricale : enseignants
et hiérarchie scolaire dévoués aux cléricaux,
processions d'élèves, tracasseries envers des esprits
farouchement laïques, le témoignage d'une inspection
effectuée par un suppôt des religieux »
(Béatrice Laville, « Pour Vérité.
Histoire d'une rencontre : Zola et Dauvé »,
Les Cahiers naturalistes, n' 64, 1990, pp. 173-180, p.
178). On ne sait si ce Louis Dauvé a un rapport avec le
Dauvé
actuel, ancien membre de l'ultra-gauche, révisionniste
passé à l'exterminationnisme, dont l'AAARGH vous
propose des textes.
Lucy S. Dawidowicz, , exterminationniste américaine, auteur de The War against the Jews, 1933-1945, Holt, Rinehart and Winston, New York, 1975. Parmi ses faits d'armes, signalons son utilistion de Gerstein comme source.
Alain Decaux, vulgarisateur de l'histoire événementielle; écrivain, animateur de radio et de télévision; jouit d'une grande notoriété auprès du grand public; toléré par l'histoire universitaire. membre de l'Académie française.Il a défendu la thèse de Roques, dans une lettre publiée par un quotidien parisien le 13 septembre 1986; il dit essentiellement qu'après avoir lu intégralement ma thèse il maintient ce qu'il avait déjà écrit à son sujet, à savoir qu'il estime qu'H.Roques est "l'homme le mieux informé actuellement sur l'affaire Gerstein et que tous les chercheurs devraient désormais tenir compte de ses travaux". Il qualifie même son travail de "remarquable", tout en ajoutant qu'il ne partage pas ses conclusions. Récit par Roques.
Déclaration Balfour (2 nov. 1917): «Le gouvernement de Sa Majesté Britannique considère favorablement l'établissement en Palestine d'un Foyer national pour le peuple juif et fera tous ses efforts pour favoriser l'accomplissement de ce dessein, étant bien entendu qu'il ne sera rien fait qui puisse porter préjudice aux droits civils et religieux des communautés non-juives existant en Palestine, ni aux droits et aux statuts dont jouissent les juifs dans d'autres pays.» Voici le commentaire de Rassinier dans Le Véritable Procès Eichmann : «Soutenir que cette déclaration devait aboutir à la création de l'état d'Israël dans les conditions dans lesquelles il a été crée et à son soutien dans celles où il vit actuellement est un non-sens. C'est aussi l'avis du célèbre historien anglais Arnold Toynbee et de beaucoup d'autres bons esprits aussi bien juifs que non-juifs. » (ch.2, p. 101. Texte intégral du livre sur le site).
Déclaration des trente-quatre historiens:
1. Première étape: le 21 février 1979, le journal Le Monde publia une "déclaration d'historiens sur la politique hitlérienne d'extermination" [texte intégral sur le site]. La rédaction de ce texte est due à Léon Poliakov et Pierre Vidal-Naquet qui obtinrent la signature de trente-deux "historiens" seulement, sur plusieurs centaines que compte la France. Voici les noms des signataires: Philippe Ariès (histoire ancienne), Alain Besançon (histoire contemporaine), Robert Bonnaud, Fernand Braudel (histoire moderne), Pierre Chaunu (histoire moderne), Monique Clavel-Levêque, Marc Ferro (histoire contemporaine), François Furet (histoire contemporaine), Yvon Garlan, Jacques Julliard (histoire contemporaine), Ernest Labrousse (histoire contemporaine), Jacques Le Goff (histoire médiévale), Emmanuel Le Roy Ladurie (histoire moderne), Pierre Levêque (histoire ancienne), Nicole Loraux (histoire ancienne), Robert Mandrou (histoire moderne), Claude Mossé (histoire ancienne), Roland Mousnier (histoire moderne), Jacques Néré (histoiire contemporaine), Claude Nicolet (histoire ancienne), Valentin Nikiprowetzky, Evelyne Patlagean (histoire byzantine), Michelle Perrot (histoire contemporaine), Léon Poliakov, Madeleine Rebérioux (histoire contemporaine), Maxime Rodinson (histoire de l'islam), Jean Rougé, Lilly Scherr (histoire contemporaine), Pierre Sorlin (histoire contemporaine), Lucette Valensi, Jean-Pierre Vernant (histoire ancienne), Paul Veyne (histoire ancienne), Pierre Vidal-Naquet (histoire ancienne), Edouard Will (histoire ancienne)). Le texte s'achève par l'inoubliable morceau:"Il ne faut pas se demander comment, techniquement, un tel meurtre de masse a été possible. Il a été possible techniquement puisqu'il a eu lieu.[...] Il n'y a pas, il ne peut pas y avoir de débat sur l'existence des chambres à gaz". On note l'absence d'historiens prestigieux de l'époque contemporaine, R. Rémond en tête, dont les positions sur le révisionnisme étaient très ambiguës à l'époque où il acceptait d'en parler. Il déclare avoir refusé de signer la "déclaration des trente-quatre historiens. Voir une analyse de cette déclaration signée surtout par des spécialistes de la Grèce ancienne et médiévale dans La Guerre sociale.Cette affirmation, dont on se demande bien pourquoi elle n'est pas devenue le bréviaire de toutes les brigades criminelles du monde, en même temps que celui des historiens, s'appuyait surtout sur les élucubrations de Gerstein, qui assure "sous serment" qu'il y avait déjà plus de dix millions de mort" en août 1942 et qu'il a vu de ses yeux huit cents personnes entassées dans une chambre à gaz de vingt-cinq mètres carrés. Certains lecteurs s'étant émus de l'invraisemblance du propos, Poliakov et son compère Vidal-Naquet furent obligés de reconnaître, le 8 mars 1979, qu'ils tiennent le texte pour "indiscutable sur l'essentiel" donc discutable pour tout le reste (le départ n'est pas fait entre "l'essentiel et le reste"). Hilberg a par la suite reconnu que Gerstein n'était pas une source fiable. Voir les précisions dans la thèse de Roques sur Gerstein.
2. Deuxième étape: dix ans plus tard, Vidal-Naquet désavoue la déclaration: "Nous avions assurément tort, au moins dans la forme, même si le fond de notre interrogation était juste" (L'histoire, juin 1992). On aimerait savoir quelle était cette "interrogation" dont "le fond était juste". On ne lit ici qu'une affirmation: "[le meurtre de masse] a été possible techniquement puisqu'il a eu lieu." On imagine fort bien un système où l'individu Vidal-Naquet, qui a mené la campagne qui a amené à l'ostracisme complet de R. Faurisson, sans parler de ses innombrables condamnations et de la ruine à laquelle l'ont acculé les organisations juives, serait tout simplement mis au pilori. Cela s'appellerait la responsabilité.
Dejaco (mort en janvier 1978) et Ertl , ingénieurs autrichiens, les seuls membres de la Bauleitung qui aient été jugés, en Autriche en 1972; ils ont été acquittés. L'instruction avait commencé en 1968 à Reutte (Tyrol) et provoqua, pour la première fois, une mobilisation générale pour essayer de prouver l'existence de chambres à gaz homicides à Auschwitz. Moscou, Vienne, Varsovie (Commission des crimes de guerre hitlériens) et Oswiecim (archives du musée d'Auschwitz) collaborèrent étroitement, ainsi que les responsables de la communauté juive mondiale, alertés par Simon Wiesenthal. C'est durant ce procès (18 janvier-10 mars 1972) que le seul "témoin" juif des gazages, le trop fameux Szlamy Dragon, "s'évanouit" à la barre et ne revint plus témoigner (AZ, 3 mars 1972). Pressac dit qu'il se révéla d'une "totale confusion" (Auschwitz : Technique and Operation of the Gas Chambers, p. 172). Les sténogrammes du procès ne sont pas accessibles. R. Faurisson, dans sa critique du livre de Pressac Auschwitz : Technique..., donne des détails sur le procès.
Louis De Jong, directeur de l'institut historique d'Amsterdam, auteur en 1969 d'un article, "Die Niederlande und Auschwitz", Viertelsjahrshefte fuer Zeitgeschichte, Munich, 1969, Heft 1, p1-16 où il révèle que des détenus avaient quitté Auschwitz, comme n'importe quelle prison, après avoir "accompli leur temps". Présentation par R. Faurisson. Il a également protégé un ancien fonctionnaire nazi contre les exactions de Wiesenthal, à propos de son ami Otto Frank, père d'Anne: R. Faurisson rapporte les faits.
Eric Delcroix, avocat au barreau de Paris, défenseur de R. Faurisson depuis les premiers procès. Il est l'auteur d'un ouvrage sur l'histoire judiciaire du révisionnisme, La police de la pensée, 1994,(ou pdf) que l'AAARGH met à votre disposition, et pour lequel il a été condamné par les tribunaux en 1996. L'AARGH lui a consacré une page. Nous avons aussi son ouvrage remarquable sur la mort du droit et de la société française, Le théâtre de Satan, Paris, Aencre, 2002 ( PDF)
Hellmut Diwald, professeur d'histoire à l'université d'Erlangen (R.F.A.). Dans son Histoire des Allemands (Geschichte der Deutschen, Berlin, Propyläen Verlag, 1978 . Il écrit notamment à la page165 que "malgré toute la littérature" consacrée au sujet on ne voit pas encore bien clairement ce qu'il s'est réellement passé dans les années 1940 à 1945 du point de vue de la "solution finale". Après des protestations des dirigeants de la communauté juive, l'éditeur produit une nouvelle édition, dans laquelle le passage incriminé a été remplacé --semble-t-il, sans l'aval de l'auteur-- par une profession de foi holocaustique orthodoxe.
Conseiller Du Moulin, fonctionnaire allemand, chef des Affaires vaticanes au ministère des Affaires étrangères du IIIe Reich, largement mis à contribution par Friedländer pour condamner Pie XII parce qu'il a sur ce pape des opinions loufoques totalement contredites par la presse internationale contemporaine. Cf dans Rassinier, L'Opération vicaire. Le rôle de Pie XII devant l'Histoire, (§V, Saül Friedländer) la description de l'utilisation malhonnête qu'en fait le psychologue des foules..
Marguerite Duras, (1914-1996), romancière française appartenant au courant du nouveau roman; après quelques romans de valeur, elle a progressivement sombré dans le n'importe quoi lacanien et l'alcoolisme, ce qui explique sans doute qu'elle ait reçu et accepté le prix Goncourt à la fin de sa vie, pour un roman illisible, L'amant. Elle était l'épouse de Robert Antelme. Une biographie de 1998 révèle qu'elle avait collaboré avec les Allemands, ce qui la qualifiait ensuite parfaitement pour la police de la pensée.
Adolf Eichmann, chef du service chargé du transport et de la répartition des juifs en Europe, subordonné de Kaltenbrunner au sixième rang hiérarchique (cfsa biographie dans le ch. III du livre de Rassinier, Le Véritable Procès Eichmann.) S. Wiesenthal et quelques autres illuminés lui attribue la paternité du protocole imaginaire de la conférence de Wannsee. Il s'est réfugié en Amérique latine et n'a pas été jugé à Nuremberg, ce qui n'a pas empêché le TMI de le charger et Hoettl lui a attribué l'estimation des six millions de juifs tués par les Allemands; jamais Eichmann n'a confirmé ce chiffre; il a, au contraire, traité Hoettl d'imbécile. En 1960, il a été enlevé en Argentine par le Mossad et amené en Israel. Son interrogatoire fait cinq mille pages. Son procès eut lieu à Jérusalem après que la peine de mort ait été légalisée et l'état terroriste peut ainsi prétendre quil a donc été condamné et exécuté en parfaite légalité. Nombreux sont ceux qui se sont élevés contre l'enlèvement et le procès, à une époque où la pensée et la parole n'étaient pas encore complètement tenues en main par le sionisme international. Rassinier, qui a consacré un livre à l'affaire Eichmann, en la remplaçant dans la problématique générale du jugement de l'Allemagne par ses vainqueurs, des qualifications de crimes de guerre, crimes contre la paix et crimes contre l'humanité, cite notamment Le Figaro du 9 juin 1960, pour un article du grand juriste Geouffre de la Pradelle et, surtout, Le Canard enchaîné, qui s'élèvent contre la violation du droit des gens que représente l'enlèvement et le procès ; toujours d'après Rassinier, l'impression générale à la lecture des journaux et à l'écoute de la radio, est que l'on voit en ce procès « non une oeuvre de justice, mais une vengeance des plus banales ». L'AAARGH met à votre disposition le texte intégral du livre de Rassinier, Le Véritable Procès Eichmann. Du côté juif, Nahoum Goldmann président du Congrès juif mondial et généralement opposé à Ben Gourion sur les questions de stratégie, a été contraint de reconnaître publiquement, sous la pression de certaines associations juives, l'illégalité de toute la procédure et Hannah Arendt, qui n'a assisté qu'à quelques séances, a écrit Eichman à Jérusalem, la banalité du mal, où elle n'adopte pas le point de vue général sur la question et elle s'est mis à dos l'establishment juif en Israel et surtout au Etats-Unis; l'AAARGH vous propose un article de La Guerre sociale qui analyse le rôle d'Eichmann et cite utilement le livre d'Arendt (extrait).
Durant la préparation du procès, la revue sioniste française La Terre retrouvée a publié un article qui affirme que d'après Kubovy, une autorité exterminationniste,qu'Eichmann a organisé seul, sans ordre de Hitler ou de Himmler, l'extermination des juifs. Ces déclarations, aveu sans fard, répondent à un but immédfiat nécessaire, la justification de l'enlèvement et du procès suivi de condamnation d'Eichmann, au mépris de toutes les règles du droit international: un type qui a tué personnellement six millions d'hommes ne mérite pas de bénéficier d'une justice normale, ordinaire. Mais bien sûr, les exterminationnistes n'auront ensuite pas assez de larmes pour pleurer cet aveu inconsidéré et cette concession conjoncturelle. Nous avons cette "brève" anonyme du 15 décembre 1960.
Ainsi, le procès Lipstadt de l'hiver 2000 apporte sa pierre à l'édifice Eichmann: le 27 février 2000, le procureur général de l'état terroriste israélien annonce que la défense du procès lui a demandé la communication du "journal" rédigé par Eichmann en prison, en attendant son exécution. Cette requête doit, probablement, aider Lipstadt à prouver que Hitler a dfonné l'ordre d'exterminer les juifs, contrairement à ce qu'affirme Irving. Outre qu'Irving peut difficilement connaître un document qui est en cours de rédaction depuis quarante ans et marqué du secret d'État (le procureur général a en effet répondu que les minutes du journal étaient presque recopiées: Eichmann les aurait rédigées en quelques mois, mais il faut quarante ans pour les "éditer") on se demande comment Eichmann, qui a été condamné pour avoir ordonné et organisé l'extermination de six millions de juifs sans ordre de Hitler ou de Himmler, pourrait aujourd'hui servir à prouver le contraire... Ou alors, il faut le réhabiliter... Et c'est bien ce que l'état terroriste nous annonce: le journal est divisé en trois parties, "the first section to self-defense, distancing himself from the final solution. In the second section, entitled the "false idols," Eichmann perorates about responsibility for the murder of Jews, concluding that the Nazi regime is to blame, writing that "ultra-nationalism is the largest catastrophe known to all peoples." The third, short section involves "philosophical reflections." (la première section [est consacrée] à sa défense personnelle, pour laquelle il prend ses distances vis-à-vis de la solution finale. Dans la deuxième section, intutlée les "fausses idoles", Eichmann disserte sur la responsabilitédans le meurtre des juifs, concluant que c'est le régime nazi qui est à blâmer, écrivant que "lultra-nationalisme est la pire des catastrophes que connaissent les peuples." La troisième section, brève, concderne des "réflexions philosophiques".) Nous avons un article de Haaretz qui raconte toute l'histoire.
Hans Magnus Enzensberger, intellectuel allemand, auteur de nombreux essais, de plusieurs recueils de poèmes et de traductions. Citons, entre autres, Einzelheiten ("Culture ou mise en condition ? et autres essais", Julliard, 1965), Deutschland, Deutschland unter andern Äusserungen zur Politik ("L'Allemagne, l'Allemagne entre autres", Bourgois, 1970), Politik und Verbrechen, etc. Il a manifesté son soutien à la démarche révisionniste par des lettres privées, mais n'a jamais pris position publiquement. Récit de S. Thion.
Ilja Grigorevic Erenburg (Ehrenbourg) (1891-1967), écrivain officiel du régime stalinien: député du Soviet suprême en 1950, reçoit en 1942 puis en 1948 le Prix national de l'Union soviétique; décoré du Prix international de Léningrad en 1952 (qui récompense un défenseur de la paix), vice-président du Conseil mondial de la paix à partir de 1950. Connu aussi pour ses ouvrages de propagande officielle, il compose en 1945, avec son compère Grossman, un ouvrage de pure fiction qui se prétend un recueil de témoignages sur la destruction des juifs soviétiques par les Allemands; même Staline trouva l'objet trop ridicule pour être publié. Une traduction française a été publiée en 1995, accompagnée d'une campagne de lancement dans Le Monde bien que Vidal-Naquet ait dénoncé Grossman comme faussaire monstrueux et propagandiste.
Extermination: autour de ce terme tout un ensemble lexical a proliféré: génocide, holocauste, shoah. Pierre Guillaume les explique en deux temps, 1988 et 1998.