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KURT GERSTEIN,
sa vie, sa mort, ses "confessions"

par Henri ROQUES
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11 août 1905:
Naissance à Munster (Westphalie). Père président du tribunal régional (mort en 54). Mère : née Schmemann (morte en 31).

1911-1919 :
Père en poste à Sarrebruck. Kurt Gerstein y fait ses études primaires, puis secondaires.

1919-1921 :
Expulsé par les Français, le père est nommé à Halberstadt (région de Magdebourg). Kurt y poursuit ses études au lycée.

1921-1925 :
Suite et fin des études secondaires à Neuruppin (région de Berlin).

Pâques 1925 :
Baccalauréat (Abitur).

1925 :
Entrée dans le mouvement de jeunesse évangélique et dans le cercle biblique des Hautes Ecoles.

1925-1931
Stagiaire dans les mines et étudiant à Marbourg, puis à Berlin et Aix-la-Chapelle (Ecoles supérieures techniques).

juin 1931
Est reçu, à Berlin, à l'examen d'Ingénieur diplômé (spécialisation mines et chimie).

1931-1935 :
Stages pratiques dans les mines.

2 mai 1933 :
Entrée au parti nazi (NSDAP).

octobre 1933 :
Engagement dans les S.A. (Sturmabteilungen, "sections d'assaut").

30 janvier 1935 :
Au théâtre de Hagen, une pièce d'esprit païen "Wittekind" est donnée pour le deuxième anniversaire de l'arrivée d'Adolf Hitler au pouvoir. Gerstein manifeste sa réprobation. Il est malmené par les nazis présents.

novembre 1935 :
Reçu à l'examen de Bergassessor (adjoint des Mines).

novembre 1935 :
Fiançailles avec Elfriede Bensch, fille d'un pasteur.

De mai 1936 au 27 septembre 1936 :
Employé aux Mines de la Sarre, il prépare la "Journée du mineur" qui doit se tenir à Sarrebruck le 30 novembre 1936. Il en [430] voie des convocations accompagnées de papillons sur lesquels il est question de compartiments de train réservés aux chiens enragés (!) et aux gens contagieux (!) La police alertée perquisitionne à son domicile et trouve des brochures séditieuses, à caractère religieux, prêtes à être adressées à des notables dans toute l'Allemagne. Il est arrêté le 24 septembre 1936 et incarcéré à Sarrebruck; il est libéré dans la seconde quinzaine d'octobre 1936.

15 octobre 1936 :
Exclu de la NSDAP pour activité hostile à l'Etat. Suspendu de ses fonctions d'adjoint des mines.

décembre 1936 :
Commence des études de médecine à Tuebingen.

9 février 1937 :
Perd sa place comme fonctionnaire des Mines.

mai 1937 :
Interdit de parole sur le territoire du Reich.

31 août 1937 :
Mariage civil, puis religieux (2 novembre 1937) avec Elfriede Bensch.

Du 14 juillet au 28 août 1938 :
Deuxième arrestation. Interné au camp de Welzheim.

septembre 1938 :
Ouverture d'une instruction pour haute trahison (compromis dans un prétendu complot monarchiste).

octobre 1938 :
Ordonnance de non-lieu.

De juillet 1939 à juin 1940 :
Travaille pour la société Wintershall àMerkers/Rh...n.

25 octobre 1939 :
Naissance de son fils, Arnulf.

[431]

A partir d'octobre 1940 :
Travaille pour la firme de Limon Fluhme & Cie à Duesseldorf où sa famille maternelle a des intérêts.

De mars 1941 à mai 1941 :
Entrée volontaire à la S.S. et instruction militaire (Hambourg,Arnhem, Oranienbourg).

juin 1941 :
Affectation à l'Institut d'Hygiène des Waffen S.S.

septembre 1941 :
Naissance de sa fille, Adelheid.

1er novembre 1941 :
Promu Untersturmfuehrer F (sous-lieutenant spécialiste).

janvier 1942 :
Nommé chef du département "Technique sanitaire".

8 juin 1942 :
Aurait reçu l'ordre d'approvisionner en acide prussique un camp de concentration en Pologne (Belzec).

17, 18, 19, 20 août 1942 :
Rencontre le général S.S. Globocnik à Lublin. Visite les camps de Belzec et de Treblinka.

20 août 1942 :
Rencontre, dans le train Varsovie-Berlin, le Baron von Otter diplomate suédois en poste à Berlin.

décembre 1942 :
Naissance d'un second fils, Olaf.

20 avril 1943 :
Promu Obersturmfuehrer F (lieutenant spécialiste).

[432]

Entre septembre 1942 et mars 1945, nous n'avons aucune information sur l'activité militaire de Gerstein, hormis sa promotion à un grade supérieur.

Début 1944 :

Gerstein prétend dans son récit que Guenther lui a réclamé une très grande quantité d'acide cyanhydrique (8.500 kgs). Or, une lettre datée du 8 jan. 1946 adressée par la DEGESH à son directeur commercial G. Peters fait état de factures impayées par Gerstein pour un montant de 17.000 Reichmarks, correspondant à des livraisons effectuées entre le 30 juin 1943 et le 31 mai 1944 (Doc. NI - 115028). Ces 17.000 Reichmarks représentent environ 3.400 kg au prix mentionné sur les factures remises par Gerstein aux Alliés. Donc au total 3.400 kgs environ pour 11 mois, ce qui fait 310 kg environ par mois. Nous sommes loin des 8.500 kg annoncés par Gerstein.

5 mars 1944 :
Gerstein écrit àson père une lettre qui a été retrouvée; il est, àcette date, hospitalisé à Helsinki, donc en Finlande.

Automne 1944 :
Gerstein écrit une nouvelle lettre à son père; ce sera la dernière. Il est, à cette date, hospitalisé à nouveau, mais cette fois, à Berlin. Ces deux hospitalisations signifient-elles une aggravation du diabète de Gerstein ou de ses dépressions nerveuses?

Courant 1944 début 1945 :
Gerstein rencontre différentes personnes, soit chez elles, soit à son domicile. Parmi elles, nous noterons le docteur G. Peters, le pasteur Mochalsky, le consul de Suisse, le Dr. Hochstrasser, H. Franz, ami de jeunesse.

Fin mars 1945 :
Abandonne son poste de Berlin et rejoint sa famille à Tuebingen.

2 avril 1945 :
Sur une feuille hâtivement griffonnée conservée à LKA on lit :

[433]

 Montag [lundi)]  15
 Dienstag [mardi]  16
 Mittwoch [mercredi]  17

En fait, Gerstein s'est trompé de jour, ce qui s'explique à une époque aussi bouleversante pour les Allemands; le 15 avril 45 tombait un dimanche. Gerstein s'est trompé jusqu'au bout, mais curieusement, il revient àl'exactitude en mentionnant Di [Dienstag, donc mardi] 24.

Entre le 18 et le 24, on peut lire :

 Gefahren [1]  18
 Ulm  19
 Ulm  20 -11 h Zrueck [2]
Metzingen  21 - in [à] Metzingen
 Metzingen  22 - von [de] Metzingen bis [à] Rottweil.
Prison [en français]  23 - Rottweil.
 Stecken [3] 24 - Rottweill

(1) C'est-à-dire, en voyage au moyen d'un véhicule. Dans le cas de Gerstein, il s'agit d'un train jusqu'à Ulm.
(2) Zrueck en dialecte = zurueck, donc "retour". Les mentions à droite du jour indiquent la journée; les mentions à gauche du jour signalent la nuit.
(3) Le mot est peu lisible. Il doit signifier surveillé [durant la nuit]

Lundi 22
Fuyant les troupes allemandes, Gerstein s'est donc rendu à la Première Armée française.


Du 26 avril au 6 mai 1945 :
Interné à l'hôtel Mohren de Rottweil, il bénéficie d'un statut de prisonnier privilégié et il y rédige ses "confessions".

5 mai 1945 :
Il rencontre à l'hôtel Mohren deux enquêteurs alliés auxquels il remet sa "confession" dactylographiée en français du 26 avril
[434]45 (T II), accompagnée de quelques factures de la firme DEGESCH et d'une courte note en anglais.

26 mai 1945 :
Emmené à Langenargen, près de Constance, puis à Paris par des officiers français de l'O.R.C.G. (Organe de Recherche des Crimes de Guerre).

Jusqu'au 5 juillet 1945 :
Gardé au siège de l'O.R.C.G., 48 rue de Villejust àParis (16e).

26 juin 1945 :
Interrogé par le commandant Beckhardt dans les locaux de l'O.R.C.G. Aucune trace de ce commandant n'a été retrouvée après la guerre.

5 juillet 1945 :
Ecroué àla prison militaire du Cherche-Midi et inculpé d'assassinat et de complicité.

13 juillet et 19 juillet 1945 :
Interrogé par le commandant Mathieu Mattéi, magistrat instructeur près le 2e Tribunal Militaire de Paris (le juge Mattéi est mort en 1952).

20 juillet 1945 :
Isolé dans une cellule.

25 juillet 1945 :
Trouvé pendu dans sa cellule.

31 juillet 1945 :
Autopsié à l'Institut médico-légal par le professeur Piedelièvre, qui conclut au suicide.

3 août 1945 :
Inhumé au cimetière de Thiais (Val-de-Marne).

[435]

27 août 1945 :
Le baron Lagerfelt, diplomate suédois à Londres, collègue et ami du baron von
Otter, alors en poste àHelsinki, rédige un aide-mémoire et le remet au Reconstruction Departement du Foreign Office (Cf. notre chapitre sur le témoignage de von Otter et les notes page 427 à436).

9 octobre 1945 :
le Professeur Ch. Sannié, Directeur du service de l'Identité judiciaire de la Préfecture de police certifie :

-.d'une part, qu'il a fait photographier, en quatre exemplaires chacun, treize documents laissés par Gerstein après sa mort;
-.d'autre part, qu'un quatorzième document envoyé par le magistrat instructeur ne lui est pas parvenu.

10 octobre 1945 :
Le Commandant Mattéi place dans deux enveloppes scellées :

-.d'une part, les documents originaux;

-.d'autre part, leurs photographies en quatre exemplaires chacun.


10 novembre 1945 :
Transmission par la Direction de la Justice militaire du dossier complet concernant Kurt Gerstein au Professeur Charles Gros, délégué pour la France à la Commission des Crimes de Guerre à Londres. Vraisemblablement expédié ensuite àVarsovie pour être utilisé par les Polonais, le dossier a disparu pendant près de vingt-six ans.

janvier 1946 :
La "confession" dactylographiée en français du 26 avril 1945 (T II) est retrouvée dans les archives américaines du Grand Procès de Nuremberg, sous la cote PS-1553. Les Américains passent sous silence cette pièce qui aurait dû constituer logiquement le document le plus sensationnel du procès. Sur l'insistance des Français, il est fait simplement usage des factures de Zyklon B, qui étaient annexées à la "confession". Il est à noter que ces factures ne prouvent rien et mériteraient en outre une étude spéciale concernant leur authenticité. En outre, il est étrange de constater que dans les différentes versions de ses "confessions" Ger
[436] stein n'a jamais parlé de Zyklon B mais bien d'acide prussique ou d'acide cyanhydrique.

juin 1948 :
La veuve de Gerstein est informée, pour la première fois, du décès de son mari. Aucune information ne lui fut jamais donnée, ni sur les circonstances de sa mort, ni sur le lieu de sa sépulture.

1950 :
La chambre de dénazification de Tuebingen refuse de réhabiliter le nazi Gerstein.

1951 :
Léon
Poliakov publie Bréviaire de la Haine avec une préface de François Mauriac. On peut y lire un extrait du PS-1553 (T II) entaché de graves erreurs et déformations.

avril 1953 :
En Allemagne, Hans Rothfels publie dans la revue Vierteljahres Hefte fuer Zeitgeschichte le texte de la "confession" rédigée en allemand, datée du 4 mai 1945 (T III). Il prévient le lecteur qu'il a fait des coupures et qu'il n'a pas reproduit huit demi-pages de suppléments (Ergónzungen) qui, selon lui, ne méritent pas d'être qualifiés de témoignages oculaires.

1955 :
Léon
Poliakov reprend le texte de la revue allemande dans son livre Das Dritte Reich und die Juden. La traduction en français sous le titre Le IIIe Reich et les Juifs paraïtra en 1959. Cette traduction comporte des déformation du texte d'origine, qui ne peuvent être de simples erreurs de traducteurs.

1960 :
Première réédition du livre de Léon
Poliakov Bréviaire de la Haine. La reproduction partielle du PS-1553 (T II) est encore plus infidèle qu'en 1951. Des rééditions en 1974 et 1979 seront identiques àcelle de 1960.

[437]

1961 :
La "confession" de Gerstein dans sa version PS-1553 (T II) est utilisée au procès Eichmann à Jérusalem.

1961 :
Paul Rassinier publie Ulysse trahi par les siens. Pour la première fois, il évoque la "confession" de Gerstein (T II) qui lui paraït invraisemblable.

1962 :
Le protestant allemand Rolf
Hochhut donne une pièce de théatre Le Vicaire dans laquelle il attribue à Gerstein un rôle important et l'utilise pour attaquer l'attitude qu'il prête au pape Pie XII pendant la guerre.

1962 :
Paul
Rassinier publie Le véritable procès Eichmann ou les vainqueurs incorrigibles. Pour la première fois, il prend vivement àpartie L. Poliakov pour le traitement qu'il a fait subir au texte des "confessions" de Gerstein.

1964 :
Saul
Friedlander dans son livre Pie XII et le IIIe Reich utilise à son tour le témoignage de Gerstein contre le Vatican.

1964 :
Paul Rassinier, dans son livre Le Drame des Juifs européens, compare deux reproductions très différentes du PS-1553 (T II) proposée àses lecteurs par Léon Poliakov.

1964 :
Helmut Franz publie en langue allemande un livre sur Kurt Gerstein qui fut son ami.

1965 :
Paul
Rassinier, dans son livre L'opération Vicaire, déclare une fois encore que le récit de Gerstein est incrédible.

[438]

1965 :
Le ministre-président du Bade-Wurtemberg et futur chancelier allemand, Kurt Kiesinger, fait réhabiliter Gerstein.

1967 :
Saul
Friedlander publie Kurt Gerstein ou l'ambiguité du bien.

1969 :
Pierre
Joffroy publie L'Espion de Dieu/La Passion de Kurt Gerstein.

3 août 1971 :
Le ministère français des affaires étrangères renvoie à la Direction de la Justice militaire le dossier Gerstein, enfin retrouvé après avoir disparu en novembre 1945. Il est incomplet : deux enveloppes scellées contenant des documents trouvés après la mort de Gerstein sont inexplicablement absentes.

21 février 1979 :
Le journal Le Monde publie une déclaration signée par trente-quatre historiens sur la politique hitlérienne d'extermination. Les rédacteurs de la déclaration, Léon
Poliakov et Pierre Vidal-Naquet, y ont inséré un extrait du témoignage de Gerstein, dans sa version PS-1553 (T II).

8 mars 1979 :
L.
Poliakov et P. Vidal-Naquet répondent dans Le Monde àdes lecteurs; ces derniers avaient écrit au journal, après la publication du 21 février, pour exprimer leur étonnement en apprenant que selon le "rapport" Gerstein, sept à huit cents personnes s'entassaient dans la chambre à gaz de Belzec sur vingt-cinq mètres carrés. Les deux historiens rappellent qu'ils tiennent le récit de Gerstein pour "indiscutable sur l'essentiel"; en conséquence, on peut, selon eux, en discuter certains détails (sic). Ils estiment, en outre, que les erreurs de l'officier S.S. s'expliquent aisément pour les deux raisons suivantes :

- la précision en matière de chiffres n'était pas sa qualité prédominante (ce qui peut surprendre de la part d'un ingénieur);

- sa visite à Belzec en août 1942 l'avait bouleversé à tel point qu'en avril-mai 1945 il n'avait toujours pas retrouvé ses esprits.

septembre 1982 :
Dans sa collection "Que sais-je?", François de Fontette publie Histoire de l'antisémitisme. Il reproduit quarante-trois lignes et demie du récit de Gerstein dans sa version du 4 mai 1945 (T III). Au milieu de la reproduction, une amputation de trente-cinq lignes escamote l'opération même du gazage.

1983 :
En Allemagne paraït un livre de 350 pages intitulé N.S. Massent...tungen durch Giftgas, dont les pages 171 à174 sont consacrées au "Gerstein-Bericht" (rapport Gerstein). L'auteur de ces trois pages et demie est l'Israélien Yitzhak Arad, cautionné pour l'ensemble de l'ouvrage par Eugen
Kogon [(1)], Hermann Langbein et Adalbert Rueckerl. Une reproduction partielle de T III y est présentée : au total quarante-sept lignes, entrecoupées àquatre reprises par des points de suspension qui éliminent soixante-six lignes et en même temps éliminent un grand nombre d'invraissemblances. La description du gazage est absente du livre; les lecteurs n'en ont donc pas connaissance; ils sont confrontés à ce que l'on pourrait appeler une "pieuse coupure".

1984 :
Le livre allemand N.S. Massent...tungen durch Giftgas est publié en français sous le titre Chambres àgaz, secret d'Etat. La couverture reproduit la photographie d'une boïte de Zyklon B, désinfectant très connu et utilisé dans le monde entier.

[440]

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