* Pour le verbe EXTERMINER le dictionnaire alphabétique et analogique de la langue française en 5 volumes de Paul Robert, Larousse 1955, indique: v. tr. (XII· s. latin class. exterminare "chasser, exiler" (de terminis, frontière) d'où en latin ecclés. ("détruire, faire périr"). Le sens moderne est donc fixé et attesté depuis plusieurs siècle, nonobstant l'archéologie étymologique.
2.
Ou plus exactement, tel est le cas des mâles Arawak. Les
Caraïbes ayant conservé les femmes et fait souche
avec elles. Mais la civilisation Arawak a disparu.
3.
A la seule exception des révisionnistes, qui ne sont pas
réellement des êtres humains, ce qui
justifie qu'ils ne jouissent pas des droits de l'homme réellement
Homme.
4.
Avant la promulgation de la loi scélérate du 13
juillet 1990, dite Fabius-Gayssot qui institue en dogme les "vérités"
prétendument établies à Nuremberg et dans
les procès successifs, pour dispenser les juges de ces
embarras, et éviter aux tribunaux d'avoir à juger.
5.
J'ai finalement été relaxé dans cette affaire
là, à Auch. Mais le "raisonnement" du
juge Legname est devenu une sorte de doctrine officielle par le
commentaire sous arrêt (Paris 31 oct.1990, Gaz Pal. 1991.
1.311. note Bilger) repris dans le Code pénal Dalloz
immédiatement sous l'article 24 bis (la loi scélérate).
Cette note Bilger cite avec la même sidération outragée
le même article de Carlo Mattogno : "Le mythe de l'extermination
des juifs".
Cet article, publié en avril 1987, n'a jamais fait
l'objet d'un débat au fond devant un tribunal. La 1ère
chambre, 1ère section du TGI de Paris, saisie à
mon initiative a prononcé: "Attendu que l'exposé même
des thèses développées dans la revue de M.
Guillaume, et la controverse susceptible de naître à
leur sujet relèvent, en l'absence de toute action en responsabilité,
de la libre expression des idées et des opinions et d'un
débat public entre historiens; que le tribunal n'a pas,
en l'état, à exercer un contrôle sur une discussion
de cette nature",
mais par une suite d'entourloupette judiciaire, au bout de 3 ans,
en utilisant rétroactivement la loi Gayssot, votée à cette fin
"dans l'émotion provoquée par la profanation
du cimetière de Carpentras" la cour d'appel est
parvenue à faire comme si, et la cour de casse a entériné
l'entourloupe. Voir "Déclaration publique remise à l'audience
du 9 janvier 1998 .
Je n'ai plus confiance
en la justice de mon pays."
6.
Essentiellement à partir de 1960, l'immigration massive
de juifs d'Afrique du nord, de rite séfarade. Et à
partir de 1968 font téchouva, c'est-à-dire
retour à la source juive de leur messianisme, de nombreux
juifs qui s'étaient investis dans le messianisme révolutionnaire
stalinien, trotskiste, maoïste, anarchiste.
7.
Abusivement. L'écrasante majorité de ces sept cent
mille juifs n'entretenant avec la "communauté"
et ses institutions qu'un lien indéfinissable. On évalue
entre cinquante et cent mille le nombre des Juifs ressortissant
effectivement d'une des multiples institutions juives ou de la
nébuleuse des innombrables associations. Quelques centaines
de personnalités hyperactives et omniprésentes,
appuyées sur un réseau de quelques milliers de militants,
comprenant des milices armées, contrôlent l'ensemble
sous l'hégémonie du sionisme.
8.
Cette affirmation qui surprendra les goyim bien pensants
est parfaitement connue et admise par les historiens Juifs. Pendant
la guerre, les Juifs d'Afrique du nord n'ont porté qu'une
attention extrêmement limitée au sort des juifs européens.
Mais alors que les Français non-juifs sont culpabilisés
et accusés soit d'ignorance suspecte, soit d'indifférence
coupable, sinon de complicité dans l'extermination,
les juifs d'Afrique sont devenus des survivants. Le
statut victimaire et revendicatif fournissait une réponse
identitaire et une idéologie adaptée à leur
situation nouvelle d'immigrés et à une "intégration
revancharde"(mais revancharde de quoi?).
9.
Je dis "dans mon souvenir", parce que longtemps après,
alors que j'évoquais cette scène, Béla m'a
soutenu que Daniel n'était pas présent. Pour ma
part je me souvenais que c'était la première fois
que je voyais les deux frères ensemble!
10.
En 1961, 1962 je me rendais régulièrement au cabinet
de philosophie de la Sorbonne, rencontrer les élèves
de Lyotard qui constituaient l'essentiel de la cellule de Socialisme
ou Barbarie. Un vieux monsieur adorable et charmant régnait
sur les lieux: Wladimir Yankélévitch. Un jour où
quelque événement politique animait ces lieux habituellement
silencieux, de discussions collectives, j'avais en sa présence
recommandé à Kenize Ben Hussaïn, la lecture
de je ne sais plus quel texte de Hegel, avec la cuistrerie propre
aux jeunes, de celui qui vient d'en entendre parler la veille,
par Lyotard ou Castoriadis probablement. Et comble de l'horreur,
j'avais fait l'éloge de la "philosophie allemande"
et dit tout ce que le jeune Marx lui devait; comble de l'horreur,
j'avais cité des formules en Allemand. Yankélévitch
avait fait part de sa réprobation et à cette occasion
j'avais appris que pour ne pas choquer son hypersensibilité
juive (tu comprend après ce qui est arrivé) il ne
fallait pas prononcer un mot d'Allemand en sa présence,
ni évoquer la philosophie et la culture Allemande ! Il
affectait de refuser de lire en allemand, et de n'avoir lu aucun
philosophe allemand, ni dans le texte, ni en traduction, depuis
la guerre Mais si quelque élève remarquait dans
sa propre pensée des développements qui y ressemblaient
beaucoup, jusqu'à confiner au plagiat, il affectait l'étonnement
et se référait à des sources judaïques.
J'étais abasourdi par la potentialité totalitaire
et l'abjection raciste dissimulée qui, sous une forme insinuante
et pateline, se révélait là. Je croyais ces
comportements et ces attitudes aberrants, dont je n'avais pas
même soupçonné qu'ils fussent possibles, destinés
à disparaître. Je n'avais pas compris qu'ils étaient
des ballons d'essais, par où se tâte le terrain adverse,
et que ces attitudes étaient au contraire destinées
à s'afficher et se généraliser. (Goldhagen).
Lorsque je racontais, des
années plus tard cette anecdote à Béla Élek,
il me répondit en riant: "Ah! La vieille canaille!"
Il m'expliqua qu'il avait régulièrement fourni à
Wladimir Yankèlèvitch les textes épuisés
de philosophes allemands, et il m'indiqua le libraire qui lui
fournissait les livres disponibles, en solde. Beaucoup plus tard,
Edgar Morin que j'étais allé voir en compagnie de
Serge Thion pour discuter de l'Affaire Faurisson qui venait d'éclater,
m'affranchit sur la "résistance" de Yanké
et sur les "souffrances" que lui avaient infligées
ces "polissons" d'Allemands.
11.
La Conception matérialiste de la question juive. Le
texte a d'abord circulé sous différentes formes
polycopiées. Il a fait l'objet d'une première édition
en 1946. Réédité en 1968 par les éditions
E.D.I. (Éditions et Documentation Internationales) et longtemps
épuisé, il faisait l'objet d'une réédition
en 1980. Le local d'E.D.I., 29, rue Descartes, Paris 5·,
était victime d'un attentat par bombes incendiaires, et
une partie importante des stocks furent détruits. Un tract,
style "extrême-droite raciste et xénophobe"
revendiquait l'action en dénonçant les activités
gauchistes en général. Ce qui donna lieu à
une campagne de dénonciation de "l'extrême-droite
raciste et xénophobe qui brule les livres à Paris".
Toute la presse de gauche emboucha les trompettes de l'antifascisme.
En fait l'attentat avait été organisé par
une milice sioniste dans l'unique but d'interrompre la diffusion
de ce livre-là. Mais le directeur des E.D.I. s'est bien
gardé de faire part de ses soupçons, et des autres
pressions qu'il avait subies, provenant de ce coté là.
Les éditions, et le petit réseau qui fonctionnait
autour, ne se sont jamais remis de l'aventure. Le livre est introuvable.
En fait d'extrême-droite
raciste et xénophobe, le sionisme est le seul courant en
France qui ait détruit d'importantes quantité de
livres, qui soit parvenu à exercer une censure réelle
et effective sur les idées qui lui déplaisaient,
et à faire disparaître plusieurs librairies et maisons
d'éditions.
12.
Un jour il faudra bien que je raconte les étapes de ma
découverte naïve et progressive du "monde juif"
et de son extraordinaire diversité, mais cela sort du cadre
de cet article. La plupart des malentendus et des controverses
résultent du fait que ceux qui croient devoir discourir
sur ce sujet généralisent abusivement ce qu'ils
savent, ou croient savoir, et que les Juifs jouent habilement
de ces généralisations plus ou moins abusives pour
TOUT dénier, même les évidences les mieux
avérées.
13.
Héléne Élek. Ses souvenirs, enregistrés
au magnétophone, ont fait l'objet d'une publication partielle:
La Mémoire d'Héléne. François
Maspéro éditeur.
14.
Cet accord n'a pas été respecté par Jean-Edern.
J'ai finalement publié le tome 1 de l'ouvrage de Chomsky
et un livre de Serge Thion et Ben Kiernan: Khmers Rouges. Mais
lorsqu'il s'est agi de publier un texte révisionniste,
Jean-Edern s'est défilé, à la suite de pressions
très fortes sur Albin-Michel.
De même aux éditions
de la Différence, où j'avais publié successivement
L'Antisémitisme, son histoire et ses causes de Bernard
Lazare, Intolérable Intolérance de Jean-Gabriel
Cohn-Bendit, Éric Delcroix, Claude Karnoouh, Vincent Monteil,
Jean-Louis Tristani, La Poudrière polonaise. Éloge
critique de l'autolimitation, de Pierre Chapignac, et Contre
l'Antisémitisme. Histoire d'une polémique, de
Bernard Lazare. Soudain le directeur m'avisait, tout en reconnaissant
qu'il n'avait rien à me reprocher, qu'il devait se séparer
de moi. Le local de son diffuseur, avait été attaqué
et des milliers de livres détruits. Divers chantages avaient
été exercés sur son personnel. Mais surtout,
la presse et tous les médiats boycottaient systématiquement
toutes les productions des éditions de la Différence,
y compris les livres d'art (très chers) et toutes les collections
sans le moindre rapport avec la mienne, et ce n'était plus
tenable. Le chantage lui avait été explicitement
présenté. Viviane Ahmi, à l'époque
secrétaire aux éditions de la différence,
après avoir parfaitement et spontanément identifié
Élie Kagan comme le chef du "commando Anne Franck"
composé de trois personne qui avait opéré
lors de l'attaque du diffuseur, se rétractait. La réimpression
de la Critique Sociale, de Boris Souvarine, qui devait sortir
dans ma collection, publiée après mon départ,
a été saluée par toute la presse comme un
acte de grand courage éditorial.
15.
Lorsque sous les bombardements nous nous rendions aux abris aménagés
dans la cave, les quelques soldats allemands cantonnés
dans la maison de mon grand-père descendaient avec nous.
Ce soldat avait pris ma soeur, âgée de deux ans,
pour descendre l'échelle par la trappe, puis il avait sorti
la photo de sa femme et de ses trois fillettes dont la plus jeune
avait l'age de ma soeur et lui ressemblait étrangement,
blonde aux yeux bleu dans une robe blanche. Il n'avait pas de
nouvelles de sa famille depuis des mois et craignait surtout les
bombardements massifs qui avaient lieu sur l'Allemagne. Guerre
de merde ! Il s'était rendu.
16.
Preuve que l'énoncé "révisionniste"
a donné à réfléchir aux zélotes
juifs eux-mêmes.
17
L'Éon dogmatique, in La Trilogie de la connaissance.
Paris 1994. Librairie Roumaine Antitotalitaire.
18.
Et la totalité des Amalécites seraient-ils mis à
mort qu'il ne s'agirait que d'une collection de mises à
mort. "La totalité" ne portant pas sens.
19.
Unique thème du "témoignage" de Jacques
Tarnéro au procès Guillaume-Garaudy.
20.
Le dogme catholique est infalsifiable et invérifiable,
selon la problématique de Karl Popper. Mais c'est précisément
pour cela qu'on peut respecter la grandeur de cette construction
religieuse, qui n'est pas totalitaire, et qui aura fait
finalement moins de mal (ou plus de bien - c'est selon) que ses
substituts laïques.
21.
Cependant la différence de proportion entre la déportation
des juifs d'origine française et des juifs d'origine étrangère
dénote une différence de traitement manifeste. Pour
l'État socialiste-national allemand, il s'agissait de toute
façon de juifs. Il faut bien que cette différence
objective de traitement ait résultée de leur situation
de nationaux Français, et de la relative protection que
leur apportait cette situation, et les structures de l'État
français du maréchal Pétain, bien que cet
État ait été syndic d'une défaite
militaire totale. De plus, la protection que représentait
l'existence de cet État et sa souveraineté résiduelle,
même pour les juifs non-nationaux, se manifeste par le fait
que la proportion de déportés de France, même
parmi ces Juifs non-nationaux, est nettement inférieure
à la proportion de juifs déportés de Belgique
et des Pays-Bas. Je connais de façon directe le cas d'un
Juif étranger, marié à une française,
qui a obtenu un passeport des mains de René bousquet lui-même;
et le cas d'une réunion interrompue par une visite domiciliaire
de la Milice, d'une dizaine de responsables de la résistance
chez Hélène Élek, parmi lesquels de nombreux
(sinon tous) juifs étrangers. Le responsable milicien,
estimant qu'il n'avait pas à faire le travail des "bôches",
garda le silence.
22.
Il serait peut-être plus exact de dire que cette conviction
résulte d'une propagande permanente insidieuse et massive,
avant, pendant et après la guerre. Mais en tout
cas le document dont on dispose pour étayer cette thèse
est bien le Mémorial. Il faut noter que cette thèse
vivait très bien avant la publication du Mémorial.
Au premier procès Zündel, à Toronto, Rudolf
Vrba, témoin canonique, soutenait avec arrogance devant
le tribunal avoir établi que le nombre des Juifs français
gazés à Auschwitz était de 140.000. Lorsqu'on
lui rappela que soixante-quinze mille juifs seulement avaient
été déportés de France, il s'exclama:
"Quel est le révisionniste qui soutient une chose
pareille?"
23
Nombre qui n'est donc pas contesté par les "révisionnistes".
24.
La pagination, indiquée entre crochets, est la pagination
effectuée par le professeur Faurisson. Le Mémorial
n'est pas paginé.
25.
Notamment sur les ondes de Radio Courtoisie par Pierre
Chaunu, ce professeur gradouble, grand maître de l'histoire
démographique et de la démographie historique, grand
résistant depuis 1945, qui a le "courage" de
cracher par terre en passant devant le lycée Carnot, mais
qui a fait preuve, lorsqu'il aurait fallu défendre la recherche
historique, de soumission et de lâcheté: il s'est
joint aux persécuteurs et aux censeurs.
26.
Et pour faire bonne mesure, Serge Klarsfeld dresse au fil des pages un monument
à sa propre souffrance. Il comptabilise ses heures de travail
et parsème les commentaires d'évocation de la pénibilité
de son travail et de ses mérites (ouvrant droit à
compensation). Mais, à en juger par l'attitude de Serge
Klarsfeld lors de différents procès, il ne
prend pas en compte la qualité, la quantité et la
pénibilité du travail effectué par les révisionnistes.
Dans les petites comme dans les grandes souffrances, seule la
souffrance juive fait sens.
27.
On peut se poser des questions, après les procès
Barbie,
Touvier,
Papon,
sur la barbarisation-judaisation de notre droit. L'imprescriptibilité
rompt avec ses fondements romains, la rétroactivité
de la loi pénale avec ses principes de base (nulle crimen
sine lege). La thèse abracadabrante de l'illégitimité
du gouvernement du maréchal Pétain, due à
René Cassin, président de l'Alliance israélite
universelle et de France-Dimanche, institue sur tous les
ressortissants la juridiction pénale du futur vainqueur
et transforme la révolte éthique, généreuse
et gratuite des vrais résistants en soumission au
pouvoir de l'État futur des prébendiers. La définition
enfin, dans le Nouveau Code pénal, au titre premier
des crimes contre l'humanité (notion idéologique
excédant le crime contre les personnes) du crime de "génocide",
crime nécessairement collectif et idéologique qui
entérine dans sa définition même une philosophie
de l'histoire d'origine biblique et un fantasme collectif, conduit
à s'interroger.
28.
A cet égard les manifestations systématiquement
organisées sur le parvis des palais de justice, la mise
en condition de l'opinion, les insinuations arrogantes à
l'égard des juges et des jurés, constituent des
techniques de manipulation judiciaire qui relèvent d'une
longue tradition. A l'époque moderne, le procès
de Schwarzbard, qui fut à l'origine de la fondation de
la L.I.C.A. par Bernard Lecache, et permit d'obtenir l'acquittement
de l'assassin de Simon Petlioura en éberluant le public,
les magistrats et les jurés constitue le paradigme de cette
justice sous influence.
29.
Au procès Papon,
la défense (qui avait eu communication de documents qui
auraient permis une toute autre défense) confrontée
à l'existence de la loi Gayssot, a cru habile d'avoir la
complaisance de ne pas révoquer en doute le "génocide"
et "l'extermination", persuadée d'obtenir l'acquittement
à la seule démonstration de la bonne volonté
de son client et de son ignorance quant à ce "génocide".
Cette démonstration a été en effet beaucoup
plus complète que les médiats ne l'on laissé
entrevoir au public, et a troublé profondément les
jurés, au point de nécessiter de la part des Klarsfeld,
une manoeuvre brillamment exécutée à la dernière
minute, mais le procès s'est conclu comme les révisionnistes
l'avaient prévu. Symboliquement et pour la suite des événements,
il signifie que les Français, collaborateurs, attentistes
ou résistants, ont été, sont, et seront tous
coupables, sauf les "communistes" s'ils continuent dans
l'avenir à se tenir bien et à donner des gages (loi
Gayssot) au lobby
qui n'existe pas. On remarquera que Papon a été jugé
par l'État français et pas par le Sanhédrin,
de même que, d'après Maître Varaut, le Christ
a été jugé et condamné par les Romains.
Tout se tient.
30.
Et la loi n'est que l'énoncé rationnel qui rend
compte pour notre esprit de la régularité des phénomènes
observés, jusqu'à ce que des observations aberrantes
ne contraigne à l'élaboration de nouvelles lois.
31.
Les Britanniques, après avoir déversé des
tonnes de bombes au phosphore sur Dresde et sa population de civils
et de réfugiés, n'ont pas oublié d'envoyer
une troisième vague d'assaut sur les sauveteurs accourus
de cinquante kilomètres à la ronde.
32.
Voir à ce sujet: La controverse sur l'extermination
des Juifs par les Allemands. Tome 1, L'Examen des preuves.
Tome 2, Les réalités de la solution finale.
33.
Je dispose de près de trois cents pages de revue de presse
qui contiennent un nombre astronomique d'insanités.
34.
Voir à cet égard, de Pierre Guillaume A-t-on
lu Pressac ? Ou Pressac: Mode d'emploi. De la misère
en milieu universitaire et notamment dans la corporation des historiens.
Véridique rapport Disponible chez l'auteur. 50,00 F
pour frais. [On peut aussi se reporter à la page
Pressac de l'AAARGH
qui contient une mine de textes et de comptes rendus, hostiles
ou favorables, sur l'auteur et ses travaux.]
35.
Ce fut le cas d'Élie Wiesel,
à qui on avait offert de rester sur place parmi les convalescents,
parce qu'il venait d'être opéré du pied à
l'hôpital de Birkenau. Son père avait pu l'assister
pendant l'opération. On leur a donné le choix. Le
père serait considéré comme "infirmier"
s'ils décidaient tous deux de rester. Élie Wiesel
et son père, plutôt que d'attendre leurs "libérateurs"
choisirent de partir avec leurs "exterminateurs". Le
père d'Élie est mort à Buchenwald, peu avant
la libération. Sa mère "sélectionnée
dans l'autre colonne" à Auschwitz est morte
plusieurs mois plus tard du Typhus. Ses deux soeurs ont
survécu, semble-t-il, à la guerre et à la
déportation.
36.
Dont les acharnés de la guerre totale dans le camp des
vainqueurs n'ont pas voulu, au mépris du sort des populations
allemandes et au mépris du sort des juifs déportés.
Les va-t-en guerre e t les jusqu'auboutistes
portent la responsabilité de millions de morts.
37.
Que pour leur part les allemands avaient scrupuleusement respecté,
y compris à l'endroit des prisonniers de guerre juifs.
38.
L'ouvrage précurseur de James Bacque, Other Losses.
Stoddart Publishing, Toronto 1989, Canada, a bien été
traduit en Français, sous le Titre: Morts pour raisons
diverses. Enquête sur le traitement des prisonniers de guerre
allemands dans les camps américains et français
à la fin de la Seconde Guerre mondiale, par les éditions
Sand, en 1990. Puis les éditions Sand ont subi des pressions,
puis elles ont été rachetées, puis la diffusion
de ce livre a cessée. Le diffuseur (Diffusion interrégionale
du livre, à Ivry) fait aux libraires qui le réclament,
des réponses dilatoires. La raison en est qu'en général
lorsqu'un livre est épuisé et n'est plus disponible
pendant trois mois, l'auteur peut exiger une réédition
ou confier le texte à un autre éditeur. Informé
de cette situation par nos soins en juillet 1997, l'auteur n'était
au courant de rien. Il croyait le livre normalement diffusé,
mais peu vendu parce que le public ne s'y intéressait pas.
Big Brother veille sur
les lectures du peuple. Les Éditions Sand sont devenues
les Éditions Sand Tchou Menguès. 6, rue du Mail,
75002 Paris. Tel.: 0144553750, Télécopie: 0140209974.
39.
Attention, nous ne jouons pas sur les mots, et cette constatation
ne nous conduit nullement à contester l'horreur de la situation
que nous cherchons à comprendre. Mais précisément,
pour comprendre il faut laisser l'Esprit fonctionner.
40.
C'est d'ailleurs pourquoi Il n'a pas le droit de se dégager
de Sa promesse. Si certains croient que j'exagère, ils
montrent seulement qu'ils ignorent certains courants de la théologie
judaïque.
41.
Il a existé, de tout temps, à l'intérieur
de la communauté juive, toutes sortes de récits
et de doctrines accusatrices et culpabilisatrices à l'égard
des goyim, qui fonctionnent en circuit fermé, et qui dénotent
une haine profonde, et "rentrée", à l'égard
de tout ce qui n'est pas juif. L'holocauste a fourni à
cette tendance permanente une matière particulièrement
propice. Mais alors que le judaïsme classique réservait
cette nourriture idéologique à un usage interne,
et attendait la venue du Messie pour obtenir réparation,
le sionisme conduisait à faire les comptes tout de suite.
42.
C'est la raison pour laquelle il faut que les Hébreux
errent quarante ans dans le désert avant d'entrer dans
la terre promise. Le récit de leur tribulations (mythiques)
en Égypte étant nécessaire pour justifier
la conquête, rude, de la terre promise.
43.
Et heureux comme un pape.
44.
Parce qu'aucun argument ne sert à rien tant que le lecteur
n'est pas décidé à chercher la vérité
et à l'admettre, quelque soit cette vérité,
et parce que, si le lecteur a décidé de chercher
la vérité, les entourloupettes logiques que contient
le paragraphe intitulé: Survivants» ne sont pas bien
difficiles à trouver. Elles ne permettent pas d'en déduire
une évaluation solide du nombre réel des survivants,
mais elles permettent d'affirmer que ce nombre est nécessairement
très supérieur à 2.500, et que les conclusions
qui reposent sur de telles méthodes sont nécessairement
complètement fausses. Le travail doit être repris
entièrement.
Ces constatations reposent la question du statut du Mémorial que nous avons déjà évoquée. Plus généralement ces constatations nous semblent poser la question de l'intervention de Serge Klarsfeld dans le domaine historiographique à partir de sa position affirmée de zélote sioniste. En effet Serge Klarsfeld ne s'est pas contenté de publier le Mémorial, il a également publié à New-York le gros livre de Jean-Claude Pressac: Technique and Operation of the Gaz Chambers qui était destiné à clouer définitivement le bec aux révisionnistes. Ce livre consiste pour l'essentiel en la publication des documents les plus importants et les plus significatifs des archives de la Bauleitung (service de construction des bâtiments donc chargé de la construction des crématoires) accompagné d'un commentaire exterminationniste de stricte obédience. Ce commentaire relève de l'équilibrisme, pour ne pas dire plus. Il ne fait guère de doute que par cette intervention impatiente, Klarsfeld ne doutait pas de restaurer définitivement les bases du dogme nécessaire à la poursuite de sa profession de chasseur de nazi. La sincérité de sa conviction se déduit de la tonalité carrément révisionniste de son introduction au Mémorial Il critique vertement ses prédécesseurs, dénonce les erreurs grossières, les fautes de raisonnements, les trains entiers de faux gazés, les doubles emplois etc. On croirait lire du Faurisson (mais sans le style). Il critique sévèrement Adam Rutkowski, et Danuta Czech, rédactrice des "Calendriers d'Auschwitz". Il indique de bonnes directions de travail et de réflexion. En fait, pour l'usage dogmatique commun du Mémorial, ces excellentes dispositions d'esprit ne servent qu'à persuader le lecteur superficiel de la rigueur et du sérieux du travail Klarsfeld ne doutait pas qu'une fois corrigées les erreurs grossières commises par ses prédécesseurs, la réalité qui se dégagerait confirmerait, et les chambres à gaz, et la vulgate exterminationniste. Mais dès qu'il approche du Saint des Saints... Patatras!
Il s'est passé exactement ce que les révisionnistes avaient prévu. Les documents historiques demeurent. Le commentaire ne dure que s'il est fondé, sérieux et véridique, ou tant que personne ne le met en question. Le conformisme, la pusillanimité, la complaisance pour ne pas dire la lâcheté des historiens de cour et de basse-cour ont permis à ces échafaudages de faire illusion, mais Klarsfeld lui-même a fini par s'apercevoir des risques que représentait la recherche historiographique pour la poursuite de sa flibuste, puisqu'il rompit avec Jean-Claude Pressac et refusa de parrainer une édition française de Technique and Operation (qui existe en français, puisque les documents sont les mêmes et le commentaire est traduit du français).
J'ai dit ailleurs tout (ou presque) ce qu'il fallait penser de la publication par les éditions du CNRS et Denis Peschanski cette foi, du livre Les Crématoires d'Auschwitz , qui est un résumé synthétique du précédent.
En fin de compte, en publiant les documents primaires pour la recherche historique que la Vieille Taupe désirait publier sans en avoir les moyens, Serge Klarsfeld aura été l'un des meilleurs agent de la vieille taupe, le mouvement réel de l'histoire qui transforme souterrainement, les conditions d'existence.
Comme le disait si bien Wladimir Yankélévitch: Souvent il semble que l'esprit s'oublie, se perde, mais à l'intérieur il est toujours en opposition avec lui-même. Il est progrès intérieur comme Lévinas dit de la figure de l'Autre : "Bien travaillé, vieille taupe!".