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Hitler, donc, n'a jamais ordonné (ni admis)... Pourtant, diront quelques exterminationnistes, dans son discours annuel de 1939, le 30 Janvier, il annonçait que "si la juiverie internationale réussissait en Europe, ou ailleurs, à précipiter les peuples dans une guerre mondiale, le résultat n'en serait point une bolchévisation de l'Europe et une victoire du judaïsme, mais l'extermination de la race juive en Europe" (50). Extermination disait-il. Mais attention, j'emprunte cette traduction à Léon Poliakov qui est, comme le rappelle fort à propos Arthur Butz, "un propagandiste juif professionnel" et l'un des "cinq principaux mythologistes de l'extermination" (51). Hilberg, c'est vrai, traduit de son côté ce terme par le mot anglais d'"annihilation". Mais Hilberg, auteur d'un ouvrage de référence aux yeux des exterminationnistes (The Destruction of the European Jews -- La destruction des juifs européens (52)) fait également partie du quintette justement dénoncé par Butz. Mais alors, reprennent les exterminationnistes, stupidement, aveuglément acharnés à démontrer qu'Hitler a pu admettre qu'on tuât un juif parce qu'il était juif, reportez- vous à l'original: le mot prononcé par Hitler était "Vernichtung". Mais là encore, je dirai: attention. Etiez-vous présent lorsqu'Hitler a prononcé ce discours? Sur quel texte vous fondez-vous pour affirmer avec une telle assurance qu'il a effectivement parlé de "Vernichtung"? Comment savez-vous si ce texte n'a pas été revu, arrangé, trafiqué par les Alliés lorsqu'ils se sont emparés des archives allemandes? Et puis, de toute façon, à supposer même qu'Hitler ait réellement prononcé le mot de "Vernichtung", cela ne prouve rien. Certains dictionnaires traduisent bien ce mot par "destruction" ou "anéantissement", mais aussi par "annulation" ou "résiliation". Peut-être Hitler parlait-il en fait de places de théâtres achetées par des juifs, ou de contrats passés avec eux. Et peut-être l'annulation de la race juive signifiait-elle alors tout simplement dans son esprit l'annulation de ces places de théâtre ou la résiliation de ces contrats. Pourquoi toujours systématiquement aller chercher midi à quatorze heures, délibérément choisir une traduction qui penche en faveur de la mythomanie juive du pseudo-martyrologue et noircir, bien à tort, la mémoire de quelqu'un qui jamais n'a admis, etc.
Et puis, bon, mettons qu'il l'ait admise, cette "extermination" à laquelle vous avez l'air de tellement tenir -- Arthur Butz, avec un étonnement aussi navré que sincère, se demandait au congrès révisionniste comment il se faisait que les juifs, au lieu de se réjouir de la bonne nouvelle, semblent si mal supporter qu'on leur apprenne que les millions de morts en question sont en réalité bien vivants (53) Drôle de mentalité, ces juifs, vous avouerez... Admettons donc qu'Hitler ait admis cette extermination. Il n'empêche qu'on n'a pas retrouvé un seul ordre écrit. Alors, qu'est-ce que vous avez à répondre à cela? C'est vrai, reconnaissent piteusement les exterminationnistes, on n'a pas trouvé de lettre manuscrite ou dactylographiée sur papier à en-tête ou sur papier libre, signée de la main d'Hitler et adressée à Himmler par exemple, où des savants libres de tout esprit partisan, à la recherche de la seule vérité historique, pourraient lire quelque chose comme: "Cher Heinrich, veuillez exterminer tous les juifs que vous pourrez trouver. Merci. Bien à vous, Adolf" (54).
Un jour de désoeuvrement, j'écrirai peut-être un "Savoir lire en révisionniste. Méthode en dix leçons". Quand on cherche, comme M. Faurisson, midi à midi, quand on est comme lui passé maître (de conférences) dans l'art du sens et du contre-sens, on voit bien qu'il faut avoir l'esprit confus, retors et totalement dépourvu de bon sens d'un exterminationniste pour aller imaginer un génocide là où il s'est en fait tout bonnement agi d'une grande affaire de nettoyage. Darquier expliquait d'ailleurs fort bien comment à Auschwitz on n'avait gazé que des poux. Et Faurisson espérait que le témoignage de Darquier finirait quand même par faire comprendre au grand public que toutes ces histoires de chambre à gaz n'étaient que des mensonges éhontés. Dans les camps nazis, il s'agissait tout simplement de se débarrasser de la vermine. Himmler lui-même ne parlait pas autrement quand, le 24 avril 1943, devant des officiers SS, il expliquait qu'"il en va de l'antisémitisme comme de l'épouillage. Eliminer ("entfernen") les poux ne relève pas d'une question de conception du monde. C'est une question de propreté. De la même manière exactement, l'antisémitisme n'a pas été pour nous une question de conception du monde. C'est une question de propreté" (55). Je ne sais pas si Himmler aurait compris Faurisson, mais Faurisson, lui, a compris Himmler. Il démontre magistralement qu' "on fait preuve de complète malhonnêteté quand on présente (...) comme "chambre à gaz" homicides les autoclaves destinés en réalité à la désinfection des vêtements par les gaz (...) Une autre forme de gazage a réellement existé dans les camps allemands: c'est le gazage des bâtiments pour y exterminer la vermine On utilisait alors ce fameux Zyklon B autour duquel s'est bâtie une fantastique légende" (56).
Malheureusement pour les nazis, des rumeurs circulaient déjà, évidemment dénuées de tout fondement, sur le traitement infligé aux juifs déportés en Pologne. Et, avec la meilleure volonté du monde, il est un peu difficile d'accuser les juifs d'avoir propagé cette rumeur, parce que des juifs, à ce moment-là en Allemagne, il n'y en avait vraiment plus beaucoup. Une ordonnance du 9 octobre 1942 de la chancellerie du parti nazi décréta que "pour pouvoir s'opposer à toute formation de rumeurs à ce sujet, rumeurs qui prennent souvent un caractère tendancieux, les commentaires suivants sont donnés pour information sur la situation actuelle..." (57). Les nazis se montraient donc, dès cette époque, soucieux de combattre "la rumeur d'Auschwitz" (n'oubliez pas les guillemets) que M. Faurisson dénonce si fermement aujourd'hui. L'ordonnance poursuivait: "Le refoulement total, respectivement l'élimination des millions de juifs établis dans l'espace économique européen, est un impératif contraignant dans la lutte que mène le peuple allemand pour assurer son existence. En commençant par les territoires du Reich et en passant ensuite aux autres pays européens impliqués dans la solution finale, les juifs sont transportés de façon courante à l'Est dans de grands camps, en partie encore à construire, d'où ils sont, soit affectés au travail, soit emmenés encore plus loin à l'Est". M. Faurisson, qui a compris la mentalité nazie tout aussi finement qu'il a démasqué celle des pseudo-victimes, ne croit pas que les Allemands aient éprouvé le besoin de camoufler leur langage et décide que, pour les nazis, comme pour lui, un chat était un chat. Il ne pense donc certainement pas que l'expression "emmenés encore plus loin à l'Est" puisse être un euphémisme de l'Amtsprache, le langage administratif utilisé par les nazis dans leur règlement de la solution finale. A propos, qu'est-ce que M. Faurisson comprend au juste de cc que signifiait la "solution finale"? Il a, n'en doutons pas, très certainement une idée précise de ce lieu "plus loin à l'Est" où disparaissaient les juifs, lui qui fait preuve d'une science géopolitique implacable qui lui permet d'expliquer la liquidation du ghetto de Varsovie par le fait que "les Allemands redoutaient ce qui allait d'ailleurs se passer dans le ghetto de Varsovie où soudain, juste à l'arrière du front (c'est moi qui souligne), en avril 43, une insurrection s'est produite". Armé du "simple bon sens" qu'il a, ainsi que Thion, reçu en partage, M. Faurisson prend les textes "pour ce qu'ils se donnent" et les nazis au pied de la lettre. Il sait, lui, qu'à la différence des Américains, des communistes, des juifs, etc., les nazis ne mentaient pas. D'où tient-il ce savoir? Qu'importe. Les révisionnistes, qui s'y entendent comme personne à démêler le vrai du faux, ne croient pas un seul instant que les Allemands aient eu recours a un langage administratif destiné à camoufler l'entreprise d'extermination.
A la différence de M. Faurisson, Himmler croyait, lui, que les nazis avaient besoin de ce camouflage. Ainsi, quand le statisticien Korherr emploie l'expression Sonderbehandlung (traitement spécial) pour parler du million et demi de juifs déjà durchgeschleust (éclusés) par les camps, dans le rapport qu'il remet à Himmler au printemps 43, celui-ci commente: "Je considère cc rapport comme très bon en tant que documentation éventuelle pour les temps futurs, à savoir aux fins de camouflage. Actuellement, il ne doit être ni publié ni communiqué. Le plus important pour moi est, maintenant comme auparavant, que cette fois-ci on transporte autant de juifs à l'Est qu'il est humainement possible" (58). Mais il précise qu'il ne faut plus parler de Sonderbehandlung et que ce terme devra être remplacé dans la correspondance par celui de Transportierung (transport). Quelques mois plus tard, le même Himmler recevait à son tour une leçon de camouflage de la part du général Pohl, chef du WVHA -- Wirtschafts-Verwaltungshauptamt (Office central économique et administratif SS), à propos du camp de Sobibor, auquel on avait fait référence jusque-là dans la correspondance en parlant de Durchgangslager (camp de transit) -- Sobibor où, disent les exterminationnistes, 250.000 juifs au moins ont été gazés entre mai 42 et octobre 43. Ce camp était situé à trois kilomètres de la rivière Bug qui formait l'extrême frontière est des territoires occupés par les nazis. Vers où transitaient donc les juifs parvenus dans ce camp? M. Faurisson qui sait, avec toute la rigueur de ses vues scientifiques, que les juifs mentent, mais que les nazis disaient la vérité, a probablement une explication de ce transit qui s'en tienne au pied de la lettre. Himmler, donc, écrit à Pohl pour proposer que le camp de Sobibor s'appelle désormais Konzentrationslager (camp de concentration). Mais le chef de l'Office central, dont dépendaient tous les camps nazis, répond par une lettre du 15 juillet 1943 qu'il faut continuer à désigner Sobibor comme camp de transit (59).
Mais du rapport Korherr, qui fait les comptes provisoires de la Sonderbehandlung, M. Faurisson ne parle pas. Il y a beaucoup de choses dont M. Faurisson ne parle pas. L'aurait-il égaré au milieu de ses deux cents kilos de documents? Je gage plutôt qu'en dépit de son inépuisable et fertile imagination, il n'aura pas encore trouvé la faille qui lui permettrait de prouver que ce document est faux ou qu'on l'interprète mal ou que sais-je encore... Mais le "génocide" n'ayant pas eu lieu, tout document qui tendrait à prouver qu'il a existé doit pouvoir, un jour ou l'autre, être mis en défaut. Il suffit pour cela d'un peu de patience et d'ingéniosité. Butz lui-même, pourtant si habile à réécrire l'histoire dans le strict sens de la vérité historique, se contente de mentionner trois fois ce rapport en passant, et en le mettant chaque fois entre guillemets. Ce n'est évidemment pas terrible comme réfutation, mais faute de grives... Précaution de routine: il suggère qu'on peut mettre en doute l'authenticité du document -- ben, voyons -- puis il remarque que, même si ce document est authentique, il ne parle pas nécessairement d'extermination -- ben voyons. Il explique que le mot de Sonderbehandlung n'évoque quelque chose de très spécial qu'à des personnes non familiarisées avec la langue allemande, de même que special treatment permet en anglais toutes les interprétations possibles. C'est vrai, n'est-ce pas: lire que des centaines de convois entiers de juifs ont été "évacués" dans des "camps de transit" pour "traitement spécial", il n'y a vraiment pas de quoi fouetter un chat Le zèle démystificateur de M. Butz ne va malheureusement pas jusqu'à nous proposer une autre interprétation -- la vraie, j'entends -- de ce traitement spécial. Mais jamais à bout de ressources, il explique qu'au sein de la CIA, par exemple, le mot termination peut, dans certains contextes, vouloir dire exécution ou assassinat, mais que rien n'empêche de décider éventuellement qu'il concerne tout simplement le licenciement d'une dactylo pour absentéisme (60). Quand je vous dis que leurs ressources sont inépuisables...
Reprenons un instant notre explication de textes faurissonnienne. La Endlösung der Judenfrage (solution finale de la question juive) n'est donc qu'une opération de nettoyage à l'échelle européenne. On met dans des wagons tous les juifs qu'on peut trouver dans une région. On expédie ces trains en direction de l'Est pour Evakuirung (évacuation), Aussiedlung (déplacement) ou Umsiedlung (réétablissement). Après quoi la région est déclarée judenrein gemacht (nettoyée de juifs) ou judenfrei (vide de juifs), au terme d'une Bereinigung der Judenfrage (liquidation de la question juive). La vermine risquant d'opposer quelque résistance à cette salutaire entreprise de nettoyage, dans l'intérêt de la sécurité permanente du peuple allemand, cette opération doit s'effectuer avec une rücksichloser Härte (une dureté sans ménagement). Les régions sont donc propres désormais. Mais les juifs ne le sont pas encore. Et puis on sait que, malheureusement, leur transport vers l'Est n'a pas toujours pu se dérouler dans les meilleures conditions d'hygiène. Aussi, à Auschwitz par exemple, dès leur arrivée sur le quai, on dirige la plupart d'entre eux -- les faibles, les malades, les vieillards, les enfants, tous ceux dont on sait bien qu'ils sont nécessairement les plus sales, mais aussi les hommes et les femmes en bonne santé quand le camp proprement dit renferme le nombre prévu de détenus -- vers des Badeanstalten (établissements de bains). La preuve irréfutable qu'il s'agissait bien de leur faire prendre une douche, et non -- qu'est-ce que vous allez encore chercher -- de les asphyxier par gaz, c'est que les pièces destinées à cet effet portaient bien en vue les inscriptions Wasch-u. Disinfektionsräume (salles de lavage et de désinfection). Puisqu'on vous dit qu'il s'agissait tout simplement de se débarrasser de la vermine. Un peu de bons sens, voyons...
Tout concorde donc parfaitement. Les lettres échangées ne signifient rien d'autre que "ce pour quoi elles se donnent": on évacue, on nettoie, on envoie encore plus loin à l'Est. Il y a bien, par-ci, par-là --mais M. Faurisson ne peut pas parler de tout à la fois, n'est-ce pas -- des textes qui paraissent résister malgré tout à la confondante simplicité du regard révisionniste. Une lettre du bureau D de l'Office central des camps, par exemple, autorise l'administration d'Auschwitz à envoyer un camion à Dessau pour une Abholung von Materialen für Judenumsiedlung (aller chercher du matériel pour le réétablissement des juifs). Dessau, c'est-à-dire la Dessauer Werke für Zucker und Chemische Industrie, c'est-à-dire encore l'une des deux usines qui fabriquent le Zyklon B dont l'histoire officielle prétend qu'il était utilisé pour gazer des humains. La lettre dit qu'on avait besoin de matériel produit par cette usine pour la Umsiedlung des juifs. Qu'à cela ne tienne: après tout, comme son nom l'indique -- Zucker -- ladite usine fabriquait également du sucre. La voilà, l'explication: les nazis, craignant pour les déportés la fatigue du voyage, prenaient soin de remettre à chaque juif quelques morceaux de sucre à croquer pendant le trajet. Et après cela, il y en a qui osent se présenter comme des victimes, des survivants, des rescapés. Quel culot, tout de même. Bon, d'accord, l'histoire du sucre, c'est moi qui l'ai inventée. Mais comme je ne sais pas ce que M. Faurisson pense de ce camion chargé de matériel destiné à réétablir des juifs, tout en sachant désormais, grâce à lui, que les gazages sont une invention de la propagande, je me permets de me lancer à mon tour, avec une certaine audace, ma foi, dans la lecture révisionniste.
Timidement, un exterminationniste attardé demande: "Mais qu'est-ce que vous faites, par exemple, de la correspondance au sujet des camions à gaz?" Et il cite la lettre du 15 juin 1942 qui rappelle qu'un transport de juifs, qui doit être soumis au traitement spécial, arrive chaque semaine au commandement de la Police et du service de la Sécurité de la Ruthénie blanche et que "les trois camions S. qui s'y trouvent n'y suffisent pas". La lettre demande l'affectation d'un autre camion S. ainsi que "l'envoi de vingt tuyaux à gaz pour les trois camions S. en service (2 Diamond, 1 Saurer) car ceux que nous possédons ont déjà des fuites". Réponse le 22 juin: un camion Saurer cinq tonnes sera disponible vers la mi-juillet et on fournira cent mètres du tuyaux (62). Des juifs, un traitement spécial, des tuyaux à gaz: de quoi pouvait-il donc bien s'agir? M. Faurisson a sans doute une explication, mais il ne parle pas des camions à gaz. Il y a décidément beaucoup de choses dont M. Faurisson ne parle pas. Attendons, on ne sait jamais. Chaque chose en son temps.
L'exterminationniste continue, hanté par le visage de ses parents disparus -- ou grassement rétribué par l'Agence juive allez savoir. Il rappelle les commandes de Zyklon B. les factures dé Zyklon B, les demandes urgentes de Zyklon B. Mais puisqu'on vous dit que c'était pour nettoyer les vêtements et les baraquements! Ainsi, lorsqu'on passait commande d'une porte à fermeture hermétique munie d'un oeilleton, en spécifiant qu'il s'agissait d'un ordre particulièrement urgent, c'était certainement pour pouvoir vérifier, par cet Ïilleton, que le gazage des vêtements était bien terminé (63). Une simple affaire de vermine, on vous dit. Pas étonnant, dans ces conditions, qu'on se soit adressé pour cela au producteur de Zyklon B qu'était la Degesch --Deutsche GeselleschaIt für Schädlingsbekämpfung (Société allemande de lutte contre la vermine).
L'exterminationniste poursuit, abasourdi, terrifié: il demande comment il se fait que les trois commandants des camps de Treblinka, Sobibor et Belzec ont tous participé auparavant à ce qu'on nomme, improprement, l'euthanasie des malades mentaux et des incurables. Improprement, parce que le programme nazi en question répondait, non au désir d'abréger des souffrances, mais à la nécessité nationale- socialiste d'une Vernichtung lebensunwerten Lebens (suppression de vie sans valeur de vie). Ce programme a permis la désinfection définitive par les gaz de près de cent mille Allemands débiles ou grabataires, et donc indignes de vivre. Sans doute la formation technique acquise lors de ce programme par les futurs commandants des camps polonais leur a-t-elle été d'un grand secours dans la désinfection des vêtements et des baraquements à Treblinka, à Sobibor et à Belzec (64). Mais, remarque l'exterminationniste, M. Faurisson ne mentionne jamais ce programme d'euthanasie. Il y a vraiment, vraiment beaucoup de choses dont M. Faurisson ne parle pas. Les révisionnistes ne paraissent pas contester l'existence d'un tel programme. Ils ne déclarent pas avec leur assurance coutumière que là aussi, il y a eu mensonge, imposture, escroquerie. A mon avis, ce doit être tout simplement parce que le lobby international des malades mentaux et des incurables n'a pas la puissance du lobby juif et qu'il est nécessaire, en cette époque de transition vers la vérité, de réserver ses forces pour des combats qui en vaillent la peine. Et puis, après tout, la maladie mentale n'est ni une race, ni une religion. On peut alors se dire qu'Hitler a pu admettre qu'on liquidât des malades mentaux parce qu'il étaient des malades mentaux. De toute façon, là aussi, il ne s'agissait que d'une simple affaire de nettoyage.
On a donc vu ce qu'il convenait de conclure de l'examen attentif des documents officiels de l'administration nazie. Serge Thion qui a "quelques lueurs sur le fonctionnement de la machine administrative allemande" estime qu' "il y a sans doute eu des gazages artisanaux, mais (que) la question des méthodes industrielles d'extermination n'est pas traitée d'une façon qui répondrait à toutes les questions que l'on est en droit de se poser sur le fonctionnement de toute autre entreprise industrielle, dans un autre contexte" (65). Pour éviter, à l'avenir, que les historiens s'abîment les yeux, à la lueur de leur science des administrations, à déchiffrer péniblement des textes insuffisamment explicites, MM. les futurs organisateurs de génocides sont instamment priés de déposer désormais dans les trois mois qui suivent la lin des exterminations entreprises une copie certifiée conforme de chacun des documents produits par l'administration de tutelle et afférant à l'exécution dudit génocide. M. Faurisson a dû éprouver un pincement de coeur en constatant qu'au lieu de lui emboîter sans réserve le pas sur la voie de l'inexistence des chambres à gaz, Thion, de manière toute rassinienne, décide -- comment, pourquoi? -- qu' "il y a sans doute eu des gazages artisanaux". Concession aux exterminationnistes, ou mesure de prudence?
On imagine sans peine, je pense, que, si des documents datant des années de guerre font aussi peu la preuve d'une extermination des juifs par les nazis, ce ne sont pas les documents nés après la capitulation de l'Allemagne qui vont renforcer les positions déjà gravement chancelantes des exterminationnistes. Nuremberg ou la Terre Promise, écrivait Bardèche dès 1948. Chaque révisionniste conséquent se doit de reprendre cette analyse critique et cette condamnation radicale d'un procès inique, fait à des vaincus par des vainqueurs, pour le plus grand profit des amateurs de terre promise. La rumeur qui circulait en Europe et aux Etats-Unis pendant les dernières années de la guerre sur le génocide des juifs est devenue la pièce maîtresse du dossier de l'accusation. Nuremberg et les différents procès de criminels de guerre qui ont eu lieu depuis sont donc, aux yeux de M. Faurisson en particulier, en tous points semblables aux infâmes procès de sorcellerie du Moyen Age. "Rappelez-vous, dit-il, les "aveux", les "preuves", les "témoignages". Une sorcière n'allait pas dire à un tribunal: "Vous savez bien que cela est faux, que le sabbat est une invention et les rencontres avec le diable une autre invention". Elle aurait rencontré une incrédulité totale. Et pourtant elle aurait dit la vérité. Pour se défendre, il lui fallait, selon la vieille loi encore en vigueur, plaider le vraisemblable et non le vrai" (66).
La rumeur-légende avait bien évidemment besoin que des coupables répondent de ces crimes qui n'avaient pas été commis. On avait les vaincus sous la main. Mais comment auraient-ils pu, en conscience, témoigner d'un génocide qui n'avait pas eu lieu? Faurisson qui a choisi la "confession" de Höss, commandant du camp d'Auschwitz, comme l'une des pièces maîtresses de sa démonstration s'emploie, avec les méthodes qu'on lui connaît maintenant, à faire la preuve du caractère "ébouriffant" de ce document (67). M. Faurisson a un faible pour l'adjectif "ébouriffant" qui lui sert aussi à qualifier la "confession" de Kramer, commandant du camp du Struthof. Je n'ai jamais rencontré M. Faurisson, mais j'avoue que la lecture attentive de son oeuvre littéraire et scientifique m'empêche absolument de me le figurer ébouriffé. Sans doute a-t-il eu, en dix-huit ans, le temps de se refaire une toilette après le choc qui lui a cause la découverte de ces "confessions" extorquées, souvent sous la torture, à des vaincus condamnés pour des crimes qu'ils n'avaient pas commis.
Une fois recoiffé, M. Faurisson, qui ne dédaigne pas d'ébouriffer à son tour le lecteur par le rappel tenace de l'étendue et de la minutie de sa recherche raconte comment il a "eu la chance de découvrir dans les archives industrielles allemandes rassemblées par les Alliés à Nuremberg des documents sur le Zyklon B ou acide cyanhydrique" (68). Ce que M. Faurisson a "eu la chance de découvrir dans les archives" (avouez qu'en lisant ces mots, vous vous représentez la somme ébouriffante de travail, de perspicacité, d'aventure même qu'il a fallu au distingué chercheur pour parvenir à ses conclusions définitives), n'importe qui peut en prendre connaissance en lisant Hilberg (69), qui a sans doute eu la même chance, ou, pour plus de détails, en consultant les documents industriels en question dans n'importe quelle bibliothèque spécialisée. Mais on sait maintenant à quel point le maître de l'esbroufe est soucieux d'éviter le moindre travail aux lecteurs du Monde ou de Storia illustrata (70). Lesdits lecteurs sont évidemment censés renouveler leur confiance au meilleur spécialiste européen du gazage, au vu de commentaires techniques dont l'assurance n'est que la légitime traduction de connaissances magistrales (pensez donc, deux cents kilos de documents...). J'indiquerai au passage que les documents en question sont tout simplement la liste des consignes à respecter pour l'usage domestique du Zyklon B: nettoyage et désinfection des maisons et des appartements. Mais, décrète notre maître ès-gazages, "ces deux longs documents, d'une importance capitale, non exploités (...) cotés NI-9098 et NI-9912 annihilent, sans réplique possible, le "témoignage" de Höss sur les "chambres à gaz" (71).
Les correspondances entre nazis qui euphémisent plus ou moins habilement sur l'extermination des juifs sont 1) pas nécessairement authentiques et 2) toujours à prendre au pied de la lettre, ce qui permet de confondre définitivement les talmudistes désespérément attachés à voir un génocide dans cette banale affaire de suppression de vermine. Quant aux documents industriels -- dont M. Faurisson se garde, comme par hasard, de mentionner qu'ils concernent exclusivement les précautions à prendre (portes, fenêtres, clefs, tapis, rideaux, meubles, etc.) pour nettoyer son appartement -- on est bien sûr prié de ne retenir qu'une évidence de bon sens des références chiffrées que balance le spécialiste sans aucune explication (NI-9098 et NI-9912, ça veut dire, en clair, Nuremberg, procès industriels, suivi du numéro sous lequel est enregistré le document en question): de tels documents, "d'une importance capitale, non exploités", discréditent, sans réplique possible, un "témoignage" qu'on a bien été obligé d'extorquer sous la torture puisqu'il concernait des crimes qui n'avaient pas été commis. Quand on vous dit que c'est sans réplique...
A ceux qui auraient du temps à perdre à démasquer en détail les démasqueurs, j'indique qu'il suffit de voir comment M. Faurisson applique "les méthodes de routine de la critique historique" à tous les "témoignages", "aveux" et autres "confessions" des Gerstein, Kremer, Nyiszli et consorts.
Une fois débarrassées des soi-disant preuves extorquées aux vaincus, restent celles avancées par les prétendues victimes. Inutile de vous souffler ce qu'il faut en penser. Quand on s'est imprégné de la méthode de routine chère à Faurisson, quand on est, comme Thion, résolu à opposer un esprit "de sang-froid" aux "très étonnantes faiblesses" dont souffre le "credo universel" de l'histoire officielle (72), on voit tout seul ce qu'on peut attendre des dépositions de ces gens-là. Sans doute est-ce pour cette raison que M. Faurisson a, jusqu'ici du moins, négligé de faire passer les témoignages des survivants, forcément ébouriffants, au peigne fin de son détecteur de mensonges dont on a vu comment il avait brillamment confondu les "preuves" tirées des dépositions des accusés. Il tirerait des larmes n'est-ce pas, le brave homme, au plus endurci des exterminationnistes, lorsqu'il raconte comment il a "cherché, mais en vain, un seul ancien déporté capable de (lui) prouver qu'il avait réellement vu, de ses propres yeux, une "chambre à gaz" (73). Descartes et saint Thomas marchant main dans la main au milieu des monceaux de mensonges... Dois-je redire encore une fois qu'il y a des masses de choses dont M. Faurisson ne parle pas. Il ne mentionne jamais, par exemple, les dépositions faites lors des différents procès par les survivants des Sonderkommandos (commandos spéciaux), qui étaient chargés de vider les chambres à gaz, de transporter les cadavres jusqu'aux fours crématoires, de brûler les cadavres, de nettoyer les chambres à gaz pour la prochaine opération, etc. Un ancien membre du Sonderkommando d'Auschwitz a, parmi d'autres, raconté comment il avait réellement vu, de ses propres yeux, une chambre à gaz. Son nom: Dov Paisikovic. Mais 1) il est juif - il avait donc tout intérêt à accuser les nazis de crimes imaginaires; 2) après la guerre, il est allé vivre en Israël, patrie par excellence de l'imposture du XXe siècle; 3) il est mort depuis, et M. Faurisson ne peut donc le rencontrer; 4) la description détaillée qu'il donne du fonctionnement des chambres à gaz est en fait sa déposition, le 17 octobre 1963, au procès d'Auschwitz -- et on sait ce qu'il faut penser de Nuremberg et des procès qui ont suivi; 5) son témoignage est cité dans un petit livre paru en français dans la collection Archives chez Julliard, sous le titre Auschwitz (74). Or l'auteur de ce livre n'est autre que Poliakov dont on sait maintenant ce qu'il vaut. Grâce à Butz (voir plus haut) et à Rassinier qui analyse avec toute la sévérité requise les analyses des pertes juives par pays telles qu'elles ont été "mises en forme par la bande Poliakov" (75). Je gage que la récente parution en français du témoignage d'un autre membre du Sonderkommando d'Auschwitz, Filip Müller, Trois ans dans une chambre à gaz d'Auschwitz (76), ne va pas manquer d'exciter l'inaltérable soupçonnite de M. Faurisson.
La règle fondamentale de l'argumentation révisionniste -- toute preuve de l'extermination massive des juifs dans les chambres à gaz est irrecevable -- s'accompagne donc nécessairement d'un indispensable complément: toute preuve de ladite extermination est irrecevable en soi. Un document datant de la guerre est irrecevable parce qu'il date de la guerre. Ainsi un texte de l'administration nazie -- ordre, compte-rendu, commentaire, réclamation, commande, facture, etc. -- est irrecevable comme preuve parce qu'il provient de l'administration allemande qui, ne l'oublions pas, appelait un chat un chat, et la vermine vermine. Un document datant de l'immédiat après-guerre est irrecevable comme preuve parce qu'il date de ces années-là. Par exemple la déposition d'un nazi à son procès est irrecevable parce qu'elle est la déposition à un procès. La déposition d'un survivant est irrecevable parce qu'elle est celle d'un survivant (ces deux derniers exemples sont interchangeables: nazi irrecevable parce que nazi, survivant irrecevable parce que procès). Principe applicable à la totalité des nazis qui ont été entendus en justice. Si, comme c'est le cas, pas un seul n'a nié l'existence des chambres à gaz, ce n'est pas (pensée pauvrement exterminationniste) parce que les chambres à gaz existaient, mais (pensée résolument révisionniste) parce qu'ils croyaient ainsi voler au secours de la victoire et en recevoir récompense sous forme de clémence de la part des juges. Quant aux témoignages et dépositions des centaines de juifs qui se sont prétendus les survivants du génocide, ils sont irrecevables parce qu'ils ont été émis par des personnes qui ne pouvaient être que les instigateurs, les propagateurs, ou au mieux les complices de la rumeur qui a donné naissance à l'escroquerie dont ils sont les bénéficiaires. L'athéisme scientifique de Serge Thion l'ayant définitivement soustrait au "credo universel" de l'histoire officielle fondée sur des sources dont l'impureté a été hautement dénoncée par Rassinier, Faurisson et consorts, on se demande à peine quelle étrange raison lui a fait mettre en exergue à son livre une phrase de Pierre Vidal-Naquet (Bulletin d'lnformation sur le Cambodge, juin 1978, numéro 3) qui exprime un point de vue radicalement opposé à ce qui fait le corps même de l'argumentation révisionniste: "En matière de vérité, il n'y a pas de sources impures."
Devant Saint-Pierre de Rome, lorsqu'on se tient très exactement sur le pavé qui marque le centre de la place, les colonnes de la deuxième rangée sont dissimulées au regard derrière celles de la première rangée. De même en penchant légèrement la tête on découvre derrière les sept piliers de la sagesse révisionniste, sept autres colonnes, d'une architecture moins noble sans doute, mais indispensables à l'équilibre de l'édifice. colonnes, en forme de consignes maintenant familières, sont les suivantes:
1· -- rappeler avec émotion qu'avant d'être révisionniste, on a longtemps cru à la thèse exterminationniste. Décrire complaisamment le confort de l'aveuglement, les affres de la conversion et les rigueurs austères de la vérité. Laisser entendre que la crédulité est compréhensible -- dans le genre: je vous comprends, moi qui vous parle, j'ai été dupe pendant des années -- mais qu'il est grand temps de s'en défaire;
2· -- souligner sans cesse la durée, l'intensité, le sérieux des recherches révisionnistes. Ne pas craindre d'affirmer, aussi souvent qu'on le jugera nécessaire, qu'on connaît la question à fond;
3· -- s'assurer l'estime, la confiance, le respect, si possible l'admiration des lecteurs en truffant ses textes de notes, références, sigles et autres commentaires techniques, dans le but a) d'étayer le 2· et b) d'amener insensiblement le lecteur à se démettre à votre profit de son propre sens critique - -dans le genre: vous pouvez me faire confiance, je travaille pour la vérité, donc je travaille pour vous;
4· -- les trois manoeuvres d'intimidation détaillées plus haut (1·, 2· et 3·) ayant été effectuées -- ne pas craindre les répétitions --, concentrer ses vues sur un nombre très restreint d'objectifs en: a) faisant mine de les décortiquer à la loupe, et b) n'oubliant jamais de suggérer que la même méthode de routine pourrait tout aussi bien porter sur n'importe quelle autre "preuve" du génocide;
5· -- les objectifs ayant été bien délimités, triturer les documents en question dans tous les sens et de toutes les manières possibles (par amalgame, tronquage, glissement, manipulation, traduction, etc. -- la liste n'est pas exhaustive; les innovations sont les bienvenues) jusqu'à les vider tout à fait de leur contenu.
6· -- pratiquer la dénonciation systématique des travaux et des objectifs des exterminationnistes, en soulignant, en écho, la pureté de ses propres intentions et la qualité de son travail. But du 6·: amener insensiblement le lecteur moyen à penser qu'il est en face de deux écoles historiques, dont la plus scientifique n'est pas celle qu'il croyait;
7· -- le plus important; créer l'ambiance -- ne pas la laisser retomber. Jeter à chaque page le doute, à feu nourri, sur tout document connu ou non, cité ou non, publié ou non, commenté ou non, passé, présent ou à venir. Se rappeler que seul un doute systématique, thomasien, cartésien, militant, contagieux, permettra de faire basculer le monde du bon côté. Rien ne devra être négligé: soupçons répétés, accusations explicites, commentaires sous-entendus sur les personnes, les écrits, les paroles, les circonstances, la conjoncture, etc.
J'ai moi aussi une révélation à faire (pas de raison que ce soit toujours les mêmes): le génocide est une histoire juive, une blague, un canular comme dirait M. Faurisson, un Witz comme on dit chez nous. J'irai même plus loin: le génocide est une histoire sortie du Talmud. Arthur Butz ne me contredira pas, lui qui analyse avec une pertinence qui n'a d'égale que l'étendue de sa culture, le commentaire talmudique de la révolte des juifs menés par Bar-Kochba contre l'occupant romain en Palestine, en 135 après J.-C. On ne s'étonnera pas outre mesure qu'une histoire juive soit une histoire de chiffres. Butz, qui s'occupe des mensonges juifs en fin de semaine, consacre ses jours ouvrables à l'informatique. C'est donc avec une indignation toute professionnelle qu'il rapporte l'invraisemblance du commentaire talmudique, qui parle de 40, puis de 800 millions de juifs tués par les Romains. Il remarque ensuite avec perspicacité que "la littérature talmudique n'était pas destinée à une diffusion générale et les talmudistes disposaient donc d'une liberté plus grande que celle des inventeurs de l'imposture des six millions qui ont été, eux, contraints d'évaluer le degré de crédulité d'un auditoire non juif et qui pouvait donc être sceptique" (77). Mais sa parfaite connaissance de l'âme juive passée et présente -- autant dire éternelle -- lui permet de conclure fermement à la remarquable similitude qui existe entre la mentalité talmudique et celle qui a donné naissance à l'imposture des six millions. Pour illustrer l'évidence de cette corrélation, il note que Stephen Wise (président pendant la guerre du Congrès juif américain) et Michael Weissmandel (juif hongrois engagé dans la résistance) étaient l'un et l'autre des rabbins et qu'ils avaient été nourris de la pensée talmudique. Ces deux individus avaient donc "exactement le profil requis pour donner naissance à l'imposture" (78). Ce que, naturellement, ils firent.
Freud écrivit un jour Le mot d'esprit et ses rapports avec l'inconscient (79). Version originale: Der Witz... On sait bien que du Talmud à Freud, il n'y a qu'un pas. Le juif viennois raconte dans son livre l'histoire suivante: A a emprunté à B un chaudron de cuivre; lorsqu'il le rend, B se plaint de ce que le chaudron a un grand trou qui le met hors d'usage. Voici la défense de A: primo j'ai rendu le chaudron en bon état; secundo il avait déjà un trou quand je l'ai emprunté; tertio je n'ai jamais emprunté de chaudron à B.
Ayant à ma gauche Freud et le Talmud et à ma droite Rassinier, Butz et Faurisson -- j'avertis ici avec la plus grande fermeté que je poursuivrai en justice tout psychanalyste qui se permettrait d'interpréter tendancieusement une répartition dans l'espace pour laquelle je dispose de documents essentiels et non exploités me permettant de faire la preuve du caractère hasardeux de la dite répartition --, je vais exposer ici en quoi le génocide n'est rien d'autre qu'une talmudique histoire de chaudron.
Le Witz se décompose de la manière suivante:
1·) Ce sont les juifs qui sont à l'origine de la Deuxième Guerre mondiale. En effet ils ont, les premiers, déclaré la guerre à l'Allemagne. Comment je le sais? Par Hitler d'abord, qui dit toujours la vérité, qu'il faut prendre au pied de la lettre et qui prophétisait avec de plus en plus de clairvoyance dans ses discours: "Si la juiverie internationale réussissait à précipiter les peuples dans une guerre mondiale..." (voir plus haut). Mais je le sais aussi par Faurisson et Rassinier. Faurisson explique qu'"en la personne de Chaïm Weizmann, président du Congrès juif mondial et futur premier président de l'État d'Israël, la communauté juive internationale a déclaré la guerre à l'Allemagne le 5 septembre 1939" (80). Rassinier, plus au fait sans doute des dédales de la politique, explique longuement toute l'affaire dans un livre paru en 1967, qui s'intitulait Les Responsables de la Seconde Guerre mondiale (81). Je m'étonne au passage que Serge Thion, qui s'y entend si bien pour donner des leçons de morale aux historiens de métier, ait omis de mentionner deux livres de Rassinier dans la bibliographie qu'il donne de la littérature révisionniste, dont il dit qu'elle est "à peu près introuvable en France pour des raisons diverses" (82). Je m'étonne également que quelqu'un qui, comme lui, "fait quelque peu profession de (la) recherche" (83), n'ait pas pris la peine de trouver ce que je n'ai eu, pour ma part, aucun mal à me procurer. Mais il est vrai que j'ai probablement mes entrées dans quelque officine néo-talmudique qui conserve jalousement de tels trésors. Le premier des deux livres de Rassinier qui ne figurent pas dans la bibliographie proposée par Thion s'intitule Le Parlement aux mains des banques. Publié en 1955 par une maison d'édition qui s'appelait -- ma parole, c'est une manie -- Contre- courant, il expliquait que la banque Lazard, alliée aux Gradis et aux Servan-Schreiber avaient poussé Pierre Mendès France au pouvoir afin que ce dernier, en sacrifiant les intérêts d'un groupe concurrent dans le Nord-Vietnam, puisse sauvegarder les intérêts des Gradis-Lazard, situés alors principalement dans le sud. La "raison diverse" qui rend ce livre introuvable est qu'il fut saisi, mais on en trouve un compte rendu dans le chapitre consacré à Mendès France sous le titre "Le Moise de la gauche française", du livre Les Financiers qui mènent le monde, publié en 1968 par l'auteur-éditeur d'extrême-droite Henry Coston.
Serge Thion déclare vigoureusement qu'"il faudra bien, un jour, réhabiliter Rassinier" Il serait hautement regrettable que, ce jour-là, les deux livres oubliés par Thion manquent à l'appel. A moins que les temps ne soient pas encore tout à fait murs pour un auteur injustement "réduit à se faire publier à l'extrême-droite" -- lui aussi, déjà... -- et qui "a écrit trop tôt, semble-t-il" (84).
Voici un échantillon de ce que Rassinier a peut-être écrit trop tôt. Il explique dans Les responsables de la Seconde Guerre mondiale comment les juifs ont déclaré la guerre à l'Allemagne: "Démocrate, le président Roosevelt est aussi franc-maçon et, par voie de conséquence, ses relations avec le monde juif sont, à la fois, nombreuses et intimes. Son entourage est juif, du moins le plus grand nombre de ses collaborateurs les plus importants. Morgenthau son secrétaire d'État au Trésor est juif; ses conseillers les plus influents, Baruch et Weizmann aussi; Cordell Hull du State Department est l'époux d'une juive, etc., (suit une liste de 12 noms et 2 etc.). Tout ce monde a ses grandes et petites entrées à la Maison Blanche". Parmi ces collaborateurs, le journaliste Lippmann qui "est imposé au New York Herald Tribune par les banquiers juifs qui y font la pluie et le beau temps (...). Dès son élection, le président Roosevelt accepta, tacitement d'abord, puis ouvertement dans la suite, tous les postulats de la politique juive. Peut-être le doit-on au fait qu'il était un grand malade et que sa maladie le plaçait dans la dépendance de sa femme, plus farouchement encore que lui acquise à la cause des juifs (...)" (85). Quant aux nazis, "ils trouvaient tout à fait normal de considérer les Juifs comme des étrangers en Allemagne puisqu'eux-mêmes s'y conduisaient comme des étrangers. Prenant acte de cette doctrine qui soustrayait un peuple de soixante-dix millions d'habitants à leur marché financier, tous les Juifs du monde, au lieu de rechercher un compromis d'autant plus aisé à trouver que Hitler en recherchait un, passionnèrent le débat en se déclarant aussitôt, et de leur propre aveu, en état de guerre, non seulement avec l'idéologie nazie, ce qui eût été parfaitement légitime et n'eût, au pis-aller, entraîné comme conséquence qu'une discussion académique, mais encore avec l'Allemagne, ce qui supposait une intervention militaire" (86).
Deuxième phase de l'histoire du chaudron. Cet animal n'est pas méchant. Quand on l'attaque, il se défend. Les juifs déclarent la guerre à Hitler. Qu'est-ce que vous auriez fait à sa place? Il n'allait tout de même pas tendre l'autre joue. Il se défend donc. A la guerre comme à la guerre. Mais rien de plus, on l'a vu. Les nazis ne sont pas coupables des crimes dont les accusent les pseudo-victimes et les gouvernements noyautés par ces pseudo-victimes. Comme il l'explique lui-même après plus de deux cents pages d'une typographie très serrée (87), Butz a consacré son livre à faire la preuve de l'imposture, c'est-à-dire la démonstration de ce qui n'était pas arrivé aux juifs. Il me semble que c'est là que réside le nÏud central de la construction révisionniste: avoir à faire la preuve que quelque chose n'a pas eu lieu, qu'un crime n'a pas été commis, qu'à la place du plein de morts que revendiquent bruyamment les Juifs, il n'y a en fait que le vide d'un mensonge à la taille de l'univers. Et Butz, qui a peut-être trop fréquenté les chaudrons talmudiques, explique comment, avec la disparition d'Himmler, on a perdu la preuve que le crime n'avait pas été commis. Démonstration: les chambres à gaz, c'était de la propagande de guerre. La preuve: Himmler, sentant le vent tourner, avait peu avant la fin de la guerre pris contact avec un représentant du Congrès juif mondial à qui il avait expliqué que, pour arrêter l'épidémie de typhus dans les camps, les nazis avaient été obligés de brûler les corps innombrables de ceux qui en étaient morts. Ils avaient pour cela construit des fours crématoires. De là, la confusion qui avait permis la diffusion de la légende des chambres à gaz. Mais Himmler s'était "suicidé" (ne pas oublier les guillemets) dans sa prison britannique. Ce qui était vraiment dommage parce que, s'il avait pu comparaître devant ses juges, il aurait évidemment raconté la vérité -- un nazi, comme un révisionniste, dit toujours la vérité --, puisqu'il la connaissait et qu'il n'y avait personne sur qui se décharger de sa responsabilité. Le livre de Butz eût dans ce cas été inutile: Himmler lui-même aurait fait la preuve de l'imposture. Mais les impératifs de la politique ne semblaient pas trouver souhaitable qu'Himmler fût entendu par le tribunal. Il s'est donc "suicidé". Voilà pourquoi il ne fallait pas oublier les guillemets. Et voilà pourquoi votre fille est muette. Chaudron ou pas, on dira ce qu'on voudra, des raisonnements comme ça, on ne les trouve pas sous le sabot d'un cheval.
Rappel: les deux premières phases de l'histoire du génocide en forme de chaudron sont donc que: 1· les juifs sont responsables des horreurs qu'ils imputent aux nazis et 2· ces horreurs n'ont jamais existé. Mais la chute, le final, le moment où on rigole, c'est que 3· les juifs, qui se prétendent les victimes, sont en fait les vainqueurs. Sur la base de ce mensonge colossal à propos des "chambres à gaz" et du "génocide", ils ont réalisé une incroyable escroquerie, la plus gigantesque de tous les temps, puisqu'elle est à la mesure même de leur mensonge. Six millions de mensonges. Faites le compte des milliers de marks versés par les Allemands, au titre de réparations, pour chacun des millions de juifs qui n'ont pas été exterminés. Pour une escroquerie, c'est une belle escroquerie. Mais pour que le canular prenne, pour pouvoir toucher le magot, il fallait absolument que les vrais vainqueurs qu'étaient les juifs continuent à se faire passer pour les victimes. De là, l'organisation à l'échelle de la planète, à partir de rumeurs soigneusement répandues dès 1943, d'une propagande qui faisait des "vrais responsables de la Seconde Guerre mondiale" les victimes d'un conflit qu'en fait ils avaient fomenté, dont la prétendue horreur n'était que le fruit de leurs mensonges et dont ils étaient les tout premiers bénéficiaircs. Une escroquerie d'une telle envergure et d'une telle complexité n'avait pu naître, de toute évidence, que dans le secret des tunnels inconnus et innombrables qui relient sans doute les coffres-forts des banques juives mondiales et les écoles talmudiques disséminées dans les différents pays.
La difficulté extrême était dès lors, pour les révisionnistes, de faire la preuve de ce vide, la preuve de ce mensonge, de cette absence de morts. Rassinier, le premier, dans un savant mélange de citations, calculs, raisonnements, déductions, recoupements, confrontations, etc., oppose aux résultats évidemment mensongers sur le nombre des victimes auxquels sont parvenus les exterminationnistes, des chiffres que le lecteur est censé recevoir d'autant plus aisément qu'il ne risque pas d'avoir compris quoi que ce soit au savant mélange qui les a produits. Ses résultats: quelques gazages artisanaux + les horreurs de la guerre. Je pose deux, je retiens un: disons environ un million de victimes juives. Robert Faurisson, qui possède l'indiscutable avantage de travailler dans une fin de siècle qui ressemble de plus en plus à une machine à calculer, parvient à des conclusions nettement plus scientifiques: "Mon estimation est la suivante: 1·) le nombre des Juifs exterminés par les nazis (ou victimes du "génocide") est heureusement égal à zéro". On dira ce qu'on voudra, si toutes les "estimations" des économistes étaient aussi précises que celles de ce spécialiste du vrai et du faux, le pays n'en serait pas où il en est, ma bonne dame. Parmi les quarante millions d'Européens tués par faits de guerre, le nombre "des Juifs européens pourrait être de l'ordre d'un million mais, plus probablement de plusieurs centaines de milliers si l'on ne compte pas les Juifs combattant sous les uniformes alliés. J'insiste sur le fait qu'il s'agit d'une estimation sans caractère proprement scientifique. En revanche, j'ai d'assez bonnes raisons de penser que le chiffre des morts d'Auschwitz (Juifs et non-Juifs) s'est élevé à cinquante mille environ (...). Quant au nombre des morts de tous les camps de concentration de 1933-34 à 1945, je pense qu'il a dû être de deux cent mille ou, au plus, de trois cent soixante mille. Un jour je citerai mes sources mais je dis aujourd'hui que, si on employait les ordinateurs, on pourrait sans doute vite savoir le nombre réel des morts" (88). Je ne comprends vraiment pas pourquoi l'INED (Institut national d'études démographiques) n'est pas encore allé chercher M. Faurisson dans sa retraite par correspondance pour lui offrir un poste bien mérité de directeur général.
Ayant dénoncé, dans Le Drame des Juifs européens, la malhonnêteté des Hilberg, Poliakov et autres agents sionistes qui ont mis toutes leurs ressources talmudiques à parvenir au chiffre convenu et sacré de six millions, Rassinier cite abondamment un article du journal American Mercury. Petite curiosité documentaire: le numéro de boîte postale qui sert d'adresse à ce journal est le même que celui de l'Institute for Historical Review organisateur du Congrès révisionniste de septembre 1979. "S'il est vrai, comme le prétend l'American Mercury que le mouvement sioniste international se refuse à un recensement de la population juive mondiale -- quel aveu! -- et, par là, le rende impossible je ne vois guère où on pourrait trouver la vérité ailleurs que là. Si tant est qu'on puisse la trouver" (89). Tout naturellement, le chapitre qui suit immédiatement ces lignes s'intitule "La migration juive ou le ''Juif errant''", et commence par ces mots: "Pour bien comprendre le mouvement de la population juive européenne entre 1933 et 1945, un rapide survol historique de la migration juive à l'échelle du monde me paraît indispensable: l'histoire du "Juif errant" en somme". Il semble en effet évident, pour recenser les prétendues victimes juives de la Deuxième Guerre mondiale, de remonter, comme le fait Rassinier, au XVIIIe siècle avant J.-C. Errant peut-être, le Juif, mais avec "la souplesse du commcerçant par vocation". En attendant sa réhabilitation -- à laquelle s'emploient courageusement Thion et Pierre Guillaume -- Rassinier poursuit: "Aujourd'hui (son livre paraît en 1964) c'est, pour parler par métaphore, l'or de Fort Knox qui est visé. Si l'opération réussissait -- il suffirait que la branche américaine du mouvement sioniste international mît la Main sur Wall-Street, pour qu'il en soit ainsi -- le port d'attache israélien de la Diaspora deviendrait non seulement le Toit commercial du monde atlantique mais, le pétrole étant la source énergétique par excellence de son développement et son contrôle lui étant assuré en totalité du Moyen-Orient au Texas, le poste de commande aussi de toute son industrie. ''Tu gagneras ton pain à la sueur de ton front'' dit l'Éternel à Adam, et à Eve: ''Tu enfanteras dans la douleur'', en chassant le couple du Paradis terrestre qu'il avait créé à leur intention et pour leur descendance. Les femmes d'Israël continueraient, bien sûr, à enfanter dans la douleur, mais leurs hommes, c'est à la sueur du front des autres qu'ils leur gagneraient leur pain, et celui de leurs enfants: le moins qu'alors on pourrait dire, c'est que la qualification de ''Peuple élu'' à laquelle les juifs prétendent prendrait toute sa signification" (90). Tant pis pour moi, ça doit être encore ma paranoïa qui me travaille: le jour où Thion et ses nouveaux amis feront une petite fête pour célébrer la réhabilitation de l'auteur de ces lignes, je ne serai pas là pour sabler le champagne.
Rassinier avait tout compris: pour trouver à qui profite le crime qui n'a pas été commis, il faut bien sûr chercher du côté des prétendues victimes et faire la preuve du gigantesque complot qui est à la base d'une telle escroquerie. Les juifs déguisés en franc-maçons, tirent du fond de leurs fauteuils dé banquiers les ficelles d'hommes d'État à moitié paralysés Les nazis n'avaient certes pas été les premiers à dénoncer publiquement les liens retors qui unissent les juifs aux différentes sociétés secrètes, notamment à la franc-maçonnerie. On voit qu'ils n'ont pas non plus été les derniers. Quelques hommes seuls, courageux, se battent aujourd'hui armés de leur seul bon sens, en butte à la masse bétonnée d'un mensonge gigantesque en forme de coffre-fort, animés du seul souci d'arracher la vérité au monceau de cendres imaginaires déposées par des faussaires cosmopolites non loin de chambres à gaz inexistantes courageusement acharnés à faire la preuve qu'ils détiennent le secret de ce secret, la clé de ce complot, l'explication de ce vide aux allures trompeuses de génocide. Mais comment faire la preuve du vide? Ces juifs qui, par la bouche de leurs coreligionnaires, osent se prétendre morts et exiger réparation, sont en fait bien vivants. Mais feignant d'être morts, ils sont innombrables -- c'est-à-dire qu'on ne peut pas les dénombrer. Ils ne portent plus l'étoile jaune, on ne peut donc plus les repérer du premier coup d'oeil. M. Faurisson explique fort bien que les juifs à l'étoile "étaient comme des prisonniers en liberté surveillée. Hitler se préoccupait peut-être moins de la question juive que d'assurer la sécurité du soldat allemand. Le troupier allemand aurait été incapable de distinguer les Juifs des non-Juifs. Ce signe les lui désignait (...). Je sais qu'on pense parfois que des enfants de 6 à 15 ans ne pouvaient constituer un danger et qu'ils n'auraient pas dû être astreints au port de l'étoile. Mais si l'on reste dans le cadre de cette logique militaire, il existe aujourd'hui suffisamment de récits et de mémoires (tiens, ceux-là, il faut les croire?) où des Juifs nous racontent que dès leur enfance ils se livraient à toutes sortes d'activités illicites ou de résistance aux Allemands" (91). Quand je vous disais: à la guerre comme à la guerre. Mais depuis 1945, le port de l'étoile a disparu. Alors comment repérer les juifs? Comment les compter? La preuve qu'ils ne sont pas morts, c'est, comme dirait le simple bon sens de MM. Rassinier, Faurisson, Thion et La Palice, qu'ils sont bien vivants. Mais comment le montrer? Ils bougent tout le temps, ils sont derrière le rideau de fer, ils se déguisent en Américains moyens, ils changent de nom. Les pages 327 et 328 du livre de Thion apportent la preuve éclatante, magistrale, incontestable, que les prétendus morts sont bien vivants. Page 327: le petit garçon du ghetto de Varsovie, avec sa casquette trop grande, son regard effrayé et ses bras levés devant les mitraillettes allemandes, en a-t-il fait pleurer des dupes... Réjouis-toi, mon âme. Ce petit garçon qui aurait dû, selon la légende exterminationniste, mourir gazé à Treblinka, ce petit garçon, nous explique Faurisson est aujourd'hui un homme très riche qui vit dans une banlieue de Londres. Cette bonne nouvelle, qu'il s'empresse de nous communiquer, Faurisson la tient du Jewish Chronicle du 11 août 1978. Tout à la joie de savoir cet enfant vivant, il manque peut-être d'une certaine rigueur et d'une certaine mesure en traduisant par "très riche" le mot anglais de "prosperous". Mais il faut dire que noter, tout à la fin d'un livre sur la vérité historique, qu'un pauvre petit juif prétendument mort est en fait un juif bien vivant et très riche, il n'y a rien de tel pour frapper les imaginations. Page 328: même scénario. Cette fois-ci, la photographie est celle de Simone Veil. Faurisson écrit: "Prenons, par exemple, le convoi n·71, lequel est arrivé à Auschwitz le 16 avril 1944. Toutes les femmes de ce convoi ont été, nous dit-on, gazées le jour même de leur arrivée. Parmi elles figurait le nom d'une certaine Simone Jacob, née le 13 juillet 1927 à Nice. Or cette jeune fille est bel et bien revenue en France; par son mariage elle est devenue Simone Veil et elle préside aujourd'hui le parlement européen." Encore une qui aurait dû être gazée. Ah, toujours se méfier des "on-dit". Encore une qu'on retrouve bien vivante -- et riche aussi, ma foi. Ça fait déjà deux juifs dont on nous a fait croire qu'ils avaient été gazés. Concluez-vous-mêmes.
Conclure, justement, ce serait écrire un autre article, infiniment plus long et plus complexe que celui-ci. A titre d'aperçu, il devrait, je crois, parler du marxisme, des luttes anticoloniales, du sionisme, des Palestiniens, du Cambodge, de la gauche... et du reste. Je me garderai bien de me lancer dans une telle entreprise. Mais j'ai pensé nécessaire d'analyser "comment on révise l'histoire" en préambule à ce que d'autres écriront peut-être sur le pourquoi de ce comment. Pourquoi Faurisson révise l'histoire et pourquoi Thion soutient Faurisson dans ce genre de révision. Qu'est-ce qui, dans le monde qui est le nôtre et dans la tête qui est la leur, pousse aujourd'hui certains à s'acharner ainsi a démasquer ce qui leur apparaît comme un gigantesque pot aux roses, à décréter vivants des millions de disparus, à faire succéder au zèle des nazis à liquider la vie des juifs leur propre zèle à liquider la mort des juifs, à proclamer détenir une vérité qu'ils serviraient d'autant mieux qu'ils en auraient été eux-mêmes longtemps privés, à consacrer tous leurs efforts à jouer ainsi les redresseurs de morts.
Mai 1980.
NOTES
1. R. Faurisson, "A-t-on lu Rimbaud?", La Bibliothèque Volante, J.-J. Pauvert, juillet 1971.
2. Ibid., p.44.
3. Ibid., p.46.
4. O. Mannoni, "Le besoin d'interpréter", Les Temps Modernes, mars 1962.
5. R. Faurisson, A-t-on lu Lautréamont?, Gallimard,Les Essais CLXX, 1972.
6. Id. "Je cherche midi à midi", Les Nouvelles Littéraires, 10-17, février 1977.
7. Id., La clé des Chimères et Autres Chimères de Nerval, J.J. Pauvert, 1977.
8. R. Mariscal, "La Critique des textes", L'Histoire et ses méthodes,, Encyclopédie de la Pléiade, p.1322.
9. Les Nouvelles Littéraires, 28 mai 1973, 24 juin 1974, 17 novembre 1975.
10. S. Thion, Vérité historique ou vérité politique? Le dossier de l'affaire Faurisson. La question des chambres à gaz, La Vieille Taupe, 1980, p.93.
11. L'Express, 4 novembre 1978.
12. J.-P. Azema, De Munich à la Libération 1938-1944, Ed.du Seuil, 1979, p.208.
13. R.Faurisson, "Le problème des chambres à gaz", Défense de l'Occident, juin 1978.
14. S.Thion, op.cit., p.89.
15. "De l'exploitation dans les camps à l'exploitation des camps", La Guerre Sociale, n· 3, juin 1979, pp.9-31.
16. A.R. Butz, The Hoax of the Twentieth Century, Torrance, California, 3d ed., 1979.
17. S. Thion, op. cit., p.68 sq.
18. T. Christophersen, Le mensonge d'Auschwitz, trad. française, Ed. F.A.N.E., 1976.
19. U. Walendy, La rééducation d'un peuple, Verlag für Volkstum und Zeitgeschichtsforschung, Vlotho, 1978.
20. R. Hilberg, The Destruction of the European Jews, Franklin Watts, New York, 2d ed., 1973, p.259.
21. P. Rassinier. Passage de la ligne, Ed. Bressanes, 1948 -- Le Mensonge d'Ulysse, Ed. Bressanes, 1950 -- Ulysse trahi par les siens, La Librairie Française, 1961. Réédition: La Vieille Taupe, 1979-1980.
22. ld., Le Mensonge d'Ulysse, rééd. 1979, p.170.
23. Ibid., pp.171-172.
24. Id., Le véritable procès Eichmann ou les vainqueurs incorrigibles, Les Sept Couleurs, 1962, p.43.
25. M. Bardèche, Nuremberg ou la Terre Promise, Les Sept Couleurs, 1948, pp.9-10.
26. P. Rassinier, Le Drame des juifs européens, Les Sept Couleurs, 1964, p.8.
27. Ibid., p.136.
28. Rivarol, 22 mai 1980, p.6.
29. S. Thion, op. cit., p.131.
30. P. Veyne, Comment on écrit l'histoire, Ed. du Seuil, 1971.
31. S. Thion, op. cit., pp.44-45.
32. Ibid., p.336.
33. R. Faurisson, Lettre au Monde, 16 décembre 1978.
34. Id., "Es gab keine Gaskammern", Deutscher Arbeitskreis, Witten, 1978.
35. Id., op. cit., p.19.
36. A.R. Butz, op. cit., p. 6.
37. T. Christophersen, op. cit., p. 6 - p. 35.
38. Ibid., p. 14.
39. S. Thion, op. cit., p. 30.
40. Ibid., p. 92.
41. R. Faurisson, "Le problème des chambres à gaz", Défense de
l'Occident, juin 1978 -- In Thion, op. cit., p.85.
42. E. Morin, La rumeur d'Orléans, Ed. du Seuil, 1969.
43. R. Faurisson, in Thion, op. cit., p. 85.
44. M. Nyiszli, "SS Obersturmführer Dr Mengele", Les Temps Modernes, nos 65 et 66, mars et avril 1951.
45. R. Faurisson, in Thion, op. cit., p.84.
46. Id., A-t-on lu Lautréamont, op. cit., p.338.
47. S. Thion, op. cit., p.55.
48. P. Guillaume, in Thion, op. cit., pp.138-139.
49. S. Thion, Ibid., p. 92.
50. Léon Poliakov, Bréviaire de la haine. Le IIIe Reich et les Juifs,
Calmann-Lévy, 1951, 2e éd. 1979, p.35.
51. A.R. Butz, op. cit., p. 248.
52. R. Hilberg, op. cit., p. 257.
53. Spotlight, 24 septembre 1979.
54. Daily Express, 13 juin 1977.
55. H. Himmler, Discours secrets, Gallimard, 1978, p.204.
56. R. Faurisson, Interview à Storia Illustrata, août 1979 -- in Thion, op. cit., p.172.
57. J. Billig, La solution finale de la question juive, Centre de Documentation Juive Contemporaine, 1977, p.77.
58. Ibid., p. 74.
59. R. Hilberg, op. cit., p. 619.
60. A.R. Butz, op. cit., p. 115.
61. R. Hilberg, op. cit., p. 570.
62. L. Poliakov et J. Wulf, Le IIIe Reich et les Juifs, Gallimard, 1959, pp.152-153.
63. R. Hilberg, op. cit., p. 566.
64. I. Arndt u. W. Scheffler, "Organisieter Massenmord an Juden in nationalsozialistischen Vernichtungslagern", Vieteljahrshefte für Zeitgeschichte, 2, 1976, p.113.
65. S. Thion, op. cit., pp.37-38.
66. R. Faurisson, in Historia, août 1977, p.132 -- In Thion, op. cit., p.82.
67. Id., in Thion, op. cit., pp.86 et 104.
68. Ibid., p.174.
69. R. Hilberg, op. cit., p. 567.
70. Storia Illustrata, août 1979, n· 261-- In Thion, op.cit., pp.171 à 212.
71. Ibid., p. 88, n.(j).
72. Ibid., p. 37.
73. Ibid., p. 61.
74. L. Poliakov, Auschwitz, Julliard, coll. Archives, 1964, pp.159-171.
75. P. Rassinier, Le Drame des juifs européens, op. cit., p.130.
76. F. Müller, Trois ans dans une chambre à gaz d'Auschwitz, Pygmalion/Gérard Watelet, 1980.
77. A.R. Butz, op. cit., pp.246-247.
78. Ibid., p. 77.
79. S. Freud, Le mot d'esprit et ses rapports avec l'inconscient, Gallimard, coll. Idées, 1974, p.99.
80. R. Faurisson, Interview à Storia Illustrata, août 1979 -- in Thion, op. cit., p.187.
81. P. Rassinier, Les Responsables de la Seconde Guerre mondiale, Nouvelles Editions Latines, 1967.
82. S. Thion, op. cit., p. 341.
83. Ibid., p. 17.
84. Ibid., p. 165.
85. P. Rassinier, op. cit., pp.74-75.
86. Ibid., p. 78.
87. A.R. Butz, op. cit., p.205.
88. R. Faurisson, Interview à Storia Illustrata, août 1979 -- in Thion, op. cit., p.197.
89. P. Rassinier, Le Drame des juifs européens, op. cit., p.126.
90. Ibid., p. 129.
91. R. Faurisson, Interview à Storia Illustrata, août 1979 -- in Thion, op. cit., p.189
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Extrait de: Les Temps Modernes n° 407, juin 1980, p. 2150-2211.
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