Parler de "mensonge historique" relève à l'évidence de la métaphore. On peut dire aujourd'hui, du haut de notre petite science, que les intellectuels de la Renaissance qui travaillaient pour le roi de France ou pour l'Eglise et qui trouvaient l'origine des Français dans les Troyens qui avaient survécu au sac de leur ville par les Grecs, commettaient là une erreur historique énorme, et que sa propagation, à des fins idéologiques, relevait du mensonge.
Notre époque n'est pas non plus indemne. Quelques prophètes de bazar, suivis par des meutes de journalisses, ont eu beau proclamer la fin des idéologies, les fausses représentations, les croyances irrationnelles et les absurdités historiques, et autres, fleurissent même encore bien davantage. Le "monde de la communication" charrie mille fois plus de faussetés et de mensonges que de vérités établies et patentées. A ce jeu, le mensonge profite beaucoup plus que la maigre et aride vérité.
En ce qui concerne la seconde guerre mondiale, dans laquelle s'enracine l'ordre politique mondial sous lequel nous vivons encore, le degré de connaissance de nos contemporains est très inégal. Il est probable que la principale source d'information est aujourd'hui la télévision et les oeuvres de fiction ou les documentaires, véritables filons, exploités à grande échelle. On sait aussi que rien n'est plus facile que de monter des images pour leur faire dire ce que l'on veut. L'image porte en elle-même une sorte de garantie de vérité qu'aucun autre moyen de communication ne peut faire valoir. Il est à noter ici que nulle part l'enseignement, qui apprend, tant bien que mal, à lire et à compter, et même à aborder les textes avec un petit peu d'esprit critique, n'apprend à regarder les images de façon critique. Selon l'apologue bien connu du roi nu, aucun régime politique n'y résisterait.
Il est donc tout à fait normal que beaucoup de gens croient que les nazis ont cherché à exterminer les juifs par le moyen d'une invention diabolique, la chambre à gaz. Cela se dit partout. Les autorités mettent tout leur poids derrière cette assertion et, dans l'ensemble, les gens évitent de défier les autorités, surtout quand elles sont liguées. Croire ce que presque tout le monde semble croire ne peut pas passer pour l'adhésion à un mensonge. C'est une simple mesure de prudence. On croit de confiance parce que Monsieur le Président ou Monseigneur l'Evêque ou Monsieur le Sous-Préfet ou Monsieur de la Télévision l'ont dit. Ce phénomène témoigne d'un simple besoin de conformisme.
Mais il existe aussi un petit groupe, fort méconnu, de professionnels de la chose. Je ne parle pas ici des historiens dont pratiquement aucun n'a voulu se pencher sérieusement sur le dossier historique, un dossier énorme, qui comprend des centaines de milliers de documents allemands de l'époque, des kilomètres de rayonnage dans divers dépôts d'archives dans une dizaine de pays. Non. Je parle des professionnels qui élaborent, formulent, diffusent et contrôlent la production d'une version orthodoxe de ce qu'ils ont choisi d'appeler, à la suite d'un feuilleton télévisé à succès, l'"holocauste". Certains préfèrent étaler une science qu'ils n'ont pas en utilisant un mot hébreu, shoah. Ces gens-là travaillent au sein d'institutions autonomes qui sont financées essentiellement par certaines grosses fortunes juives des Etats-Unis. L'institut Yad Vashem, par exemple, à Jérusalem. Il est bien difficile pour un quelconque plumitif qui voudrait écrire un livre sur l'"holocauste" et le publier aux Etats-Unis de se passer d'une appréciation de Yad Vashem ou de l'un de ses innombrables séides et surgeons qui peuplent les universités et les maisons d'édition. L'affreux petit bonhomme qui signe sous le nom de Raul Hilberg s'est ainsi vu recalé pendant une dizaine d'années. Yad Vashem n'avait pas aimé qu'il mette un tant soit peu en cause les autorités juives de l'époque qui avaient, contraintes et forcées, travaillé avec les nazis. Dans son dernier livre, il raconte lui-même ses démêlés avec ce qu'il faut bien appeler une autorité auto-constituée, émanation des élites juives d'Europe centrale qui ont facilement survécu au nazisme parce qu'elles ont su acheter leur sauvegarde quand il fallait.
Il y a maintenant une floraison d'enseignements universitaires regroupés dans des départements de Holocaust Studies. Les étudiants, quelles que soient leurs disciplines, échappent rarement à ces séances de mise au pas de l'orthodoxie. L'"holocauste", dans sa version évidemment canonique, est enseigné jusque dans les écoles primaires. Il faut donc un corps enseignant spécialisé pour, comme disait le président Mao, "former les formateurs". Et puis les musées. On n'a pas idée en Europe des sommes colossales rassemblées par quelques rabbins entreprenants pour créer des monstruosités architecturales, comme le Simon Wiesenthal Museum of Tolerance (MOT) à Los Angeles ou le US Holocaust Memorial Museum (USHMM) à Washington. Un racket à très grande échelle a été nécessaire pour creuser ces gouffres financiers mais il a produit aussi toute une foule de petitsmusées de l'"holocauste" dans les autres grandes villes américaines. Là les classes d'élèves de tous les âges se succèdent à la chaîne; l'endoctrinement se fait à l'abattage.
J'ai visité récemment le MOT à Los Angeles. Il est formé de deux secteurs étanches l'un à l'autre. L'un ouvert, où l'on peut circuler au milieu de grands panneaux historiés, d'écrans divers, porteurs d'informations simplistes, souvent vieillies et dépassées, qui sont censés développer la tolérance en exposant le visiteur à des mots, des idées, des sons qui sont supposés être produits par la haine et l'intolérance. C'est stupide, confus, à peu près incompréhensible et cette psychologie à bon marché ennuie vite. La haine, c'est ici qu'on la distille, solide, concentrée, acide.
La deuxième partie ne se visite qu'en groupe sous la conduite d'un cornac spécialisé, généralement une jeune fille noire. C'est la partie consacrée à l'"holocauste". Il y règne une quasi-obscurité. Des vitrines murales s'allument les unes après les autres, forçant les visiteurs à écouter les bandes enregistrées qui se déroulent quand les vitrines s'éclairent, les unes après les autres. Dans les vitrines, des mannequins de plâtre représentent des personnages archétypiques. On est donc successivement dans différents endroits et à différents moments de l'époque nazie en Allemagne. Le commentaire est évidemment, d'un simplisme extrême. De temps à autres, la guide s'adresse au groupe comme à une bande de débiles et leur pose des questions pour vérifier que certaines formules du commentaire enregistré sont correctement imprimées dans les cerveaux vierges des jeunes visiteurs. Je pense que chez les élèves des jésuites du xixe siècle ou les pionniers soviétiques des années trente on faisait preuve de plus de nuances et d'esprit critique. La balourdise et l'esprit de domination font ici bon ménage. Et, redisons-le, le visiteur ne peut pas visiter seul, il doit faire partie d'un groupe. L'entreprise est collectiviste. Mais il n'y a pas de quoi fouetter un chat. C'est un peu plus loin, vers la fin du transit dans les salles obscures que se fait l'entourloupe. Elle ne dure que deux à trois minutes. Devant une vitrine où quelques silhouettes semblent attablées, la bande sonore déroule un dialogue à plusieurs voix. Nous sommes à Wannsee, une conférence qui s'est tenue le 20 janvier 1942, à Berlin, sous la présidence de Heydrich. Certains auteurs veulent dater de cette conférence la décision d'exterminer les juifs. Je rappelle que nous avons, de cette conférence, un compte rendu (dont l'authenticité n'est pas clairement établie), dactylographié, de 15 pages. Comme tous ceux qui se sont penchés sur cette question, je connais bien ce texte et j'ai travaillé sur sa version originale en allemand [voyez, ici même, la traduction que l'AAARGH vous en propose]. Le dialogue produit par les concepteurs du Centre Simon Wiesenthal est une pure invention. Ils n'ont même pas déformé le protocole de Wannsee, ils le remplacent par des mots et des phrases qui n'ont rien à voir avec aucun passage du protocole. Autrement dit, techniquement, c'est du mensonge à l'état pur.
Les gens qui ont fait ça ne peuvent pas être comparés à M. Tout-le-monde qui reçoit des informations variées d'une oreille distraite. Non, ils se sont penchés forcément sur les documents existants. Ils ont forcément regardé le protocole de Wannsee. Or ils ne peuvent pas produire les paroles du protocole sans ruiner toute leur théorie de l'extermination, je dis bien la leur, car le protocole prévoit qu'il y aura d'importantes pertes en vies humaines dans les communautés juives, dues à l'épuisement par le travail. Ils remplacent le document qu'ils sont censés exploiter (ce n'est pas rien: c'est le lieu de la décision supposée de procéder à l'"holocauste") par des dialogues inventés de toutes pièces, qui disent tout autre chose, et qui trahissent surtout le système mental des inventeurs-- qui est à l'exact opposé de la notion de tolérance. Dans une brochure vendue sur place, on décrit ainsi la scène:
"At the Museum's re-creation of the Wannsee Conference, you eavesdrop on the secret meeting. The officials discuss extermination methods and agree on Hitler's Final Solution -- the systematic murder of the 11,000,000 Jews of Europe. Polish Jews would go first; Jews from other countries would be deported to death camps after transportation problems were resolved." (p.33)
Chaque mot de ce paragraphe est soit une distorsion complète du sens du document, soit une invention pure et simple. Le mensonge volontaire est caractérisé. Pourquoi doivent-ils mentir? C'est à eux qu'il faut poser cette question. Est-ce là vraiment l'apport de la culture juive à la culture universelle?
Le culot monstre des menteurs professionnels surprend même le visiteur averti qui en reste pantois. Il n'y a rien d'écrit, pas de notice imprimée à côté des vitrines. Rien. Juste des mots qui ont été prononcés par des acteurs et qui ont disparu. Je n'avais pas de magnétophone. Le forfait s'est accompli en deux minutes et j'affirme que personne ne peut lutter contre un tel mensonge, là, sur place. La pauvre fille noire qui sert de guide est comme sous hypnose. Elle connaît son baratin par coeur mais il ne faut pas la faire dérailler.
On sait qu'à Washington, au USHMM, l'ahurissement est identique. Les profonds manipulateurs qui ont conçu ce temple de la nouvelle religion holocaustique ont compris, parce que c'est une fort ancienne découverte juive, que l'absence d'image est encore plus forte que l'image elle-même. On sait que, dans l'antiquité, la partie centrale du Temple, à Jérusalem, réservée aux prêtres, se composait de ulam, le vestibule, hêkâl, le Saint, avec le chandelier, la table des pains et l'autel de l'encens et, enfin, de debir, le Saint des Saints où seul le Grand-Prêtre pénétrait une fois par an, lors du yom kippour. Il était donc le seul à savoir très concrètement que le Saint des Saints était vide. L'absence de représentation valide le mystère beaucoup mieux que la présence de la représentation. C'est ce qu'ont parfaitement compris les juifs antiques et leurs successeurs, chrétiens iconoclastes et musulmans, ainsi que Claude Lanzmann. On nous refait le coup aujourd'hui.
Nous avons aujourd'hui une situation symbolique parfaitement comparable. Dans un article du Northern California Jewish Bulletin du 18 avril 1997 consacré au combat contre les révisionnistes dans les salles de classe, il est dit: No gas chambers or crematoria were left standing. Only one film of actual killings -- four minutes long and housed in the Yad Vashem archives -- exists. ("Aucune chambre à gaz ni aucun crématoire n'a été laissé debout. Il n'existe qu'un seul film montrant la réalité de la tuerie -- il dure quatre minutes et se trouve dans les archives de Yad Vashem.") Voilà donc le nouveau debir, le Saint des Saints où la Preuve Unique reste cachée au yeux de tous. Le coffre-fort de Yad Vashem. Personne n'a jamais vu cette preuve et personne ne la verra, j'en fiche mon billet. Ces quatre minutes -- que Lanzmann détruirait s'il le pouvait -- n'existent pas plus que le YHVH des prêtres antiques. Sinon, à l'évidence, il passerait à la télévision tous les jours à l'heure du dîner, sur tous les continents.
Il y a donc là mensonge, de nature théologique peut-être, mais mensonge quand même. L'article déjà cité est d'ailleurs fort révélateur. Il est centré sur les réponses au révisionnisme que peuvent apporter ces professionnels de l'orthodoxie, dont l'un des pontes paraît sur la photographie, Ephraim Kaye, qui est, tenez-vous bien, directeur des séminaires pour les enseignants venus de l'étranger, à Yad Vashem. Avec son équipe, Shulamit Imber et Richelle Bud Caplan, il doit former spécifiquement les enseignants d'"holocauste" à répondre aux objections révisionnistes qui, apparemment, se multiplient dans les classes. On se demande d'où les élèves peuvent bien tirer un scepticisme qui pourrait les mettre au ban de l'humanité civilisée.
A Birkenau, dit E.Kaye, "il n'y a pas de crématoire, pas de chambre à gaz, pas de vêtements, rien. Rien des effets de deux millions de personnes tuées là. Comme si elles s'étaient évaporées." Ce "rien" pèse lourd contre les Soviétiques des années 50 qui ont mis en scène Auschwitz comme un théâtre. Kaye et les autres gardiens de l'intangibilité du dogme abandonnent carrément le terrain. "Tout ceci, dit-il en parlant d'Auschwitz, fournit des armes aux négateurs qui affirment qu'il est mort moins d'un million de juifs pendant la deuxième guerre mondiale, qu'il n'y a pas eu de "solution finale", que les juifs sont morts victimes de guerre et que l'Holocauste est une propagande sioniste pour rapporter des dollars à Israel." Voici un bougre qui sait de quoi il parle! Il dit carrément que les révisionnistes ont raison de dénoncer les truquages de l'Auschwitz-musée. Il veut leur retirer cette arme des mains. Auschwitz, c'est fini. Mauvais coup porté au tourisme en Pologne, mais on sait depuis longtemps, et surtout depuis Jarry, que la Pologne, c'est nulle part.
Ayant abandonné les défenses extérieures, le dernier carré des gardiens du temple se replie sur quoi? Sur les documents! Allemands, russes, juifs et polonais, cités ici dans l'ordre. Cet Ephraim doit être suicidaire, ou complètement acculé. Il ressort les manuscrits enterrés, découverts justement dans la période soviétique par une sorte de miracle, soviétique lui aussi. Déjà Vidal-Naquet avaient tenté de se réfugier derrière ces manuscrits qu'on ne trouve d'ailleurs pas reproduits dans les ouvrages de consommation courante. Il vaut mieux les stocker, eux aussi, dans le debir où personne ne les regardera de trop près. Mais enfin, avec un peu de sauce littéraire, on peut en sortir quelque chose, pense Ephraim Kaye: "C'est l'enfer de Dante sur la terre. C'est à ne pas montrer aux enfants qui ne sont pas encore au lycée." (This is a 'no-no' for less than 12th-graders). Quant aux archives russes, elle contiendraient soixante-cinq mille pages de témoignages venant des commissions d'enquête russes (il ne dit plus "soviétiques").
Et puis il y a les trains. Quatre millions de juifs auraient été transportés par seize à dix-huit mille trains. Ma calculatrice indique qu'il y aurait donc eu deux cent vingt-deux personnes par train, ce qui paraît assez curieux.
Ephraim s'enthousiasme. "En plus, dit-il, les archives nazies possèdent les plans des chambres à gaz et des crématoires réalisés par la firme allemande Topf und Soehne." C'est parfaitement faux, évidemment. Il le sait. Il va plus loin, il grimpe au plafond, l'EphraÏm: La Topf a fourni des documents qui indiquent, dit-il, "qu'une chambre à gaz peut tuer six à huit mille personnes en moins de cinq à huit minutes." Là, c'est le délire total, le mensonge énorme, pur et simple. Pour le reste, on pourrait l'accuser de triturer les textes et des les interpréter plus ou moins de travers. Mais là, sur le point crucial, il invente absolument. Il n'existe aucun document que l'on pourrait déformer pour lui faire dire une énormité pareille.
En France
En France, pour l'essentiel, la maintenance du dogme est laissée aux mains des amateurs. Nous avons certes notre petite phalange de professionnels qui se sont spécialisés dans le mensonge sectoriel, par exemple Léon Poliakov dans la fabrication de documents ou la lugubre Wieworka dans la canonisation de Nuremberg, sans compter le vieux gros éphèbe Vidal-Naquet qui court à toutes les brèches. Autrement, il faut se rabattre sur des plaisants comme les Klarsfeld, des poulpes mous comme Bédarida quand on n'a pas affaire à de véritable hydrocéphales du genre Wellers. Pour leurs coups de main, ils utilisent tous le même Pantalon, un apothicaire nommé Pressac.
Mais l'Etat veille. Notre nouveau premier ministre, qui vient d'épouser l'ancienne femme de Bédarida, a décidé de "faciliter" l'ouverture des archives de Vichy. Seuls se plaignaient à ce sujet des gens comme une certaine Sonia Combes, spécialiste de la "mémoire orale", (pour autant que ces mots veuillent dire quelque chose) qui ne travaillaient pas sur ces archives. Peu importe. Les travaux les plus impressionnants des révisionnistes sortent tout droit des archives et nous sommes pour l'ouverture de toutes les archives. Mais les considérations émises par l'exophtalmique de Matignon valent leur pesant de caviar:
"Pour demain et les génération futures, s'est-il exclamé lors de la commémoration de la rafle du Vel'd'Hiv', la République doit, à moins de se trahir, sauvegarder la vérité."
Lourde tâche. On sent l'idéologie qui pointe: déjà Lionel perce sous Jospin...
"Nous savons à quel point, a-t-il poursuivi, le travail des historiens est essentiel."
Ca se corse. Quand l'Etat appelle les historiens à la rescousse, c'est qu'il a un dur besoin de légitimation.
"S'il importe, a-t-il continué avec un mouvement de menton assez mussolinien, que l'Etat donne son soutien à l'organisation de commémorations comme celle qui nous réunit aujourd'hui, ce sont eux [les historiens] qui, jour après jour, par leurs recherches et leurs publications, livrent un combat fondamental pour la vérité, contre les "assassins de la mémoire". [...] Les images atroces de la Shoah doivent toujours rester présentes dans nos consciences. Le gouvernement soutiendra, mû par cette volonté, l'aménagement à Paris, au Mémorial du martyr juif, d'un musée de la Shoah. Ce centre d'information, de rencontre et de débats, servi par les techniques audiovisuelles les plus modernes, sera, notamment pour les jeunes générations, un nouveau "lieu de mémoire" [...]"
Autrement dit, il va falloir recruter une cohorte de professionnels pour gérer la fabuleuse "mémoire" et l'asséner à toute force aux "jeunes générations", cible privilégiée de tous les bourreurs de mous. On peut d'ores et déjà affirmer que ces mercenaires de la mémoire ne pourront pas résoudre l'énigme qui oblige les hautes autorités de Yad Vashem, les hommes de néowiesenthal et les muséocrates rabbiques de Washington à mentir tous les jours, à tous les visiteurs, pour valider la version orthodoxe de l'"holocauste". A côté de ça, le culte des reliques, le suaire de Turin, les momies de la mère Henrouille, Fatima et tout le Saint-Frusquin semblent être des monuments de rationalité. On peut au moins supposer que les desservants de ces cultes y croient. Mais dans le cas présent, on a affaire à du mensonge conscient et organisé, à un cynisme total. Voltaire, que n'es-tu là pour confondre ces infâmes!
Voilà où ils en sont, les professionnels de l'orthodoxie holocaustique. A de misérables mensonges, gros comme eux, que le moins calé des révisionnistes détecte à dix kilomètres. Il n'est pas étonnant que les élèves des classes primaires et secondaires renâclent à s'embourber l'esprit avec de telles âneries. Et toute cette hiérarchie de mainteneurs du mythe est d'une qualité intellectuelle extrêmement basse. Pour être nommé gardien de l'"holocauste", il faut vraiment être nul dans tout le reste.
Les révisionnistes sont fatigués de demander des adversaires à la hauteur. Ils sont lassés de ces mensonges puérils.
[Sources: Beit Hashoah-Museum of Tolerance, Los Angeles, 1993, writer: Cheryl Crabtree; Raul Hilberg, The Politics of Memory, Chicago, 1996; Lesley Pearl, "Auschwitz diaries combat classroom revisionist rhetoric", Northern California Jewish Bulletin, 18 avril 1997. Le discours de Jospin: Le Monde, 22 juillet 1997.]
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