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LES OBJECTIONS DU MONDE DU SILENCE

 

On a écrit que Robert Faurisson était exonéré de falsification et de mensonge. Cela prouve-t-il qu'il ait totalement raison ? D'autres faits, d'autres documents, d'autres constructions ne permettraient-elles pas d'autres conclusions tout aussi légitimes ? Pour répondre à la question de savoir si Robert Faurisson a tout à fait raison dans ses conclusions, il faut dire quelles sont ses recherches. Elles ne balaient pas tout le terrain historiographique et historique. Ses travaux sont très ponctuels, comme son étude du Journal d'Anne Frank ou sa célèbre proposition d'inexistence historique de la chambre homicide.

Pour les problèmes particuliers des chambres à gaz, la méthode de R. Faurisson comporte deux procédures complémentaires bien adaptées à la nature spécifique du phénomène ; à sa description ; à son élucidation. La première méthode met en lumière le caractère non fonctionnel des locaux baptisés chambres à gaz au regard des lois de la thermo-dynamique des fluides et de la physiobiologie. Personne ne s'est avisé de réfuter avec sérieux ces démonstrations.

La seconde méthode est dictée par la difficulté. Robert Faurisson n'a bien sûr aucune preuve ostentatoire à exhiber de chambres qu'il tient, jusqu'à preuve du contraire, comme non historiques. En revanche, sa méthode textuelle exige la démonstration rigoureuse de l'inconsistance des preuves, jusqu'ici fallacieuses, qui lui ont été présentées. Dire, dans ces conditions, que Robert Faurisson ne ment pas, n'est-ce pas disqualifier les documents de la partie adverse qui les a présentés après les avoir choisis et sur lesquels portent les analyses textuelles du professeur ?

Pour juger si Robert Faurisson a tout à fait raison, il faut donc se rendre compte qu'il ne peut s'agir pour lui que de démontrer la facticité des "preuves" de l'existence historique des chambres.Ses adversaires ne sauraient arriver à une autre conclusion à partir d'autres faits - qu'ils n'ont d'ailleurs jamais évoqués - puisqu'ils mettent tout leur art à produire, avec grande difficulté, les meilleures preuves dont ils sont capables et que celles-ci n'ont pas résisté à l'analyse. Qui n'a pas compris cette particularité de la situation de cette recherche originale ne pénétrera pas l'arcane de la chambre à gaz et restera à l'écart du problème de fond. Redisons-le : le corpus des textes que Robert Faurisson, ou tout autre historien, doit étudier et réfuter s'il le faut est celui présenté par ses adversaires. Il n'y en a pas d'autre.

Quel est ce corpus de textes sur lesquels s'est fixée la polémique ?

Le professeur a fait une analyse du document Gerstein auquel était suspendue la chambre à gaz de Belzec. Sous la classique critique de texte du professeur, ce document a été irrémédiablement ruiné

Pour Auschwitz, Robert Faurisson a examiné la totalité des documents disponibles.

La critique de textes d'un professeur que personne n'a pu convaincre de mensonge se montre inattaquable et porte sur des documents particuliers et partiels, qui valent pour la totalité du dossier puisque ce sont les documents de ses adversaires. Le professeur a donc tout à fait raison, sous réserve de nouveaux documents.

Que penser de cette partie adverse qui prétend être encyclopédique et irrévocable ?

On en attend les preuves. On attend, par exemple, celles que cherchent les membres éminents de l'A.S.S.A.G.. Le lecteur sait que cette valeureuse association s'est constituée en avril 1982 pour "rechercher et contrôler les éléments apportant la preuve de l'utilisation des gaz toxiques par les responsables du régime national-socialiste en Europe pour tuer les (sic) personnes de différentes nationalités ; contribuer à la publication de ces éléments de preuve; prendre à cet effet tous les contacts utiles au plan national et international" .

 

C'est ainsi que Mmes Germaine Tillion, Geneviève de Gaulle,Renée Aubry, Anise Postel-Vinay ; que MM. Vidal-Naquet, Jean-Pierre Faye, Georges Wellers, Jean-Louis Crémieux-Brillac, Bernard Jouanneau, Augustin Girard, etc. sont partis en file indienne sur le sentier de la preuve par neuf.

On ne sait pas où ils sont allés. On ne les entend plus...

Pourquoi, dans ces conditions, le professeur n'est-il pas allé en cassation ?

L'arrêt du 26 avril 1983 est parfait quant au fond, et les démonstrations dont il reconnaît le caractère non mensonger sont claires. Il en résulte que les esprits non aplatis sont en mesure d'apprécier de quoi il retourne en cette affaire. La reconnaissance de quelques-uns des plus sages de ses contemporains suffit au professeur et son honneur ne lui semble pas mériter de continuer un marathon judiciaire qui, ayant dit ce qu'il avait à dire, ne pourrait que s'enliser dans la bêtise. Cette perspective évidente justifiait que le professeur renonce à l'honneur d'être l'objet d'anathème favori de hordes organisées. D'ailleurs, en adultérant l'Arrêt qui le disculpait d'une condamnation civile pour monter en sautoir une sentence pénale, ces adversaires, par cette forfaiture, ont montré l'importance qu'ils attachaient aux énoncés fondamentaux du professeur et se sont désignés comme imposteurs.

Ce procès a permis à la LICRA de rassembler ses preuves - c'est-à-dire de se rendre compte qu'elle n'en avait pas. Il n'y a donc plus aucun motif spéculatif à poursuivre la procédure dès lors que la LICRA confondue nage dans la déroute intellectuelle. Ce dont les savants qui ne sont pas des autruches se sont rendu compte.

La bonne question n'est donc pas de savoir pourquoi le professeur n'est pas allé en cassation ; elle est de savoir pourquoi il a fallu un arrêt de cour pour que la Maison des Sciences de l'Homme s'aperçoive, telle la Belle au bois dormant, Qu'il y avait là un problème relevant de ses compétences.

Alors que depuis trois ans, ce qui est sur la table est plus que suffisant à un comprenoir ordinaire pour identifier de quoi il s'agit.

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