Où l'on apprend que, comme jadis Garap, Serge Thion est partout...
Voir plus bas: il y a NEUF ANS déjà !!!
«Une dizaine d'avocats se pressaient, vendredi 15 mars 1996, dans le bureau du juge Jean-Pierre Marcus, vice-président du tribunal de grande instance de Paris. Pendant trois heures, ils ont débattu d'un thème inédit pour la justice française: la censure sur Internet. L'initiative en revient à l'Union des étudiants juifs de France (UEJF), qui assignait en référé neuf prestataires d'accès au réseau des réseaux.
Pour Me Stéphane Lilti, l'avocat de l'UEJF « Internet est en passe de devenir une nouvelle Amérique latine pour les néonazis ».
Cette grande offensive de printemps sent
un peu le renfermé. Evidemment, depuis logtemps, nous notons,
au passage, les tentatives d'instaurer la censure sur Internet.
C'est une vieille tradition française. Au XVIe siècle,
le roi de France ayant entendu parlé des hérétiques
vaudois qui faisaient le diable à quatre dans le Dauphiné
et la Provence, envoya... une commission d'enquête. Avant
la troupe, qui allait commettre d'immondes massacres. Les commissaires
enquêteur rapportèrent un fait effrayant : on avait
trouvé, chez des paysans hérétiques, des
livres !!! des livres imprimés. L'imprimerie était
chose toute récente. Et déjà elle servait
à répandre la subversion ! Le roi prit donc, vers
1534, une ordonnance qui allairt régler le fonctionnement
de l'imprimerie (qu'on appelait la presse) jusqu'à la fin
de l'Ancien régime : elle était purement et simplement
interdite. Pour empêcher les bonnes gens de lire des textes
subversifs. Sur ce fond général d'interdiction,
le Roi, dans sa grandeur, voulait bien octroyer des privilèges
à tel ou tel éditeur-imprimeur de confiance. La
Sorbonne donnera le permis d'imprimer et les livres porteront
la marque: "Imprimé par privilège du roi".
Les faussaires, ceux qui impriment sans autorisation, risquent
les galères.
Et bien voilà. Nous y sommes. La bonne vieille tradition
française, l'interdiction de la presse comme régime
ordinaire, bassement sollicitée par les partisans des intérêts
sionistes, est tentée de prononcer l'interdiction générale
de cette chose - l'internet - qui apporte autant de nouveauté
que la presse à bras l'a fait au XVIe siècle. Seulement,
pas plus que les rois de France et leurs censeurs attitrés
ne pouvaient empêcher que l'on imprime à Rotterdam
ou à Londres, les modernes censeurs ne peuvent empêcher
les activités sur Internet de se délocaliser puisque
le réseau annule la géographie.
Nous donnons, plus bas, quelques articles qui relatent les tentatives
par des groupes juifs d'instaurer une censure sur le Net, il y
a juste neuf ans, en mars 1996. Nous pouvons révéler
que c'est en observant ces tentatives et les raisons de leur échec
que nous avons conçu l'organisation et le production du
site de l'AAARGH afin qu'il soit à l'abri de ces misérables
prédateurs. Il nous plaît, par conséquent,
de remercier les excités de l'Union des étudiants
juifs de France qui nous ont permis de concevoir clairement comment
se mettre à l'abri de leurs entreprises répressives.
Nous allons observer de près les nouvelles inventions diaboliques
qu'ils ont longuement concoctées en espèrant simplement
conserver, comme nous le faisons depuis bientôt 9 ans, une
longueur d'avance sur ceux qui font métier de nous pourchasser.
Il ne s'agit pas de triompher mais seulement de survivre. C'est
à quoi nous nous occupons.
En même temps, il faudrait aussi les remercier de l'intense
campagne de publicité qu'ils ont faite au service de l'AAARGH.
En effet, d'après nos observations, la presse évitait
généralement de mentionner l'AAARGH, ou lorsqu'elle
le faisait, elle utilisait diverses figures de rhétorique
pour ne pas avoir à mentionner son nom exact et son adresse
sur le Net. Nous n'avons jamais recherché la publicité
et nous avons dédaigné les trucs qui permettent
de se hausser du col dans les moteurs de recherche. Mais une campagne
comme celle qui vient d'avoir lieu nous aurait coûté
des dizaines de milliers d'euros, pour le moins, généreusement
offerts par l'Union des étudiants juifs et son épouvantail,
Maître Lilti, plus obstiné que subtil.
Quand on lit les articles de 1996, et de la suite, on voit que
ces malheureux dévoués à la cause sioniste
n'ont pas avancé d'un millimètre. On peut même
dire qu'ils ont révisé leurs demandes à la
baisse. Autrefois, ils voulaient la mort du petit cheval, la suppression
pure et simple des sites révisionnistes. Ils n'osent plus
en rêver. Ils demandent que l'on fermes les "tuyaux".
Qu'on coupe les accès. S'ils obtenaient gain de gcause,
on arriverait à la situation curieuse suivante: tous les
internautes du monde auraient accès aux sites révisionnistes,
sauf les heureux porteurs du flambeau de la culture française,
de ses traditions de liberté, ravalés au rang des
infortunés internautes chinois, surveillés par des
dizaines de milliers de flics traquant le dissident qui pourraient
menacer la gérontocratie au pouvoir. Les autorités
françaises ont recruté 600 flics payés à
surveiller les écrans mais faut-il multiplier ce chiffre
par dix ?
Le Moyen-Orient et l'Amérique Latine sont profondémment
travaillés, pour des raisons diverses, par le révisionnisme
historique. L'Amérique du Nord s'enfonce dans l'obésité
physique et intellectuelle. La Russie est gagnée. L'Asie
et l'Afrique veulent s'émanciper de la tutelle historique
de l'Occident et sont totalement indifférentes au sort
des juifs. A part les Allemands culpabilisés jusqu'à
la racine des cheveux, il ne reste que les Français, et
un peu de Belges et d'Helvètes à se classer dans
la catégorie des Gentils esclavagisables.
Il y a deux ans, le régime de Tel-Aviv, aux abois, avaient
envoyé une forte délégation faire le tour
des capitales occidentales pour demander que l'on exterminât
de toute urgence l'ennemi principal du sionisme, le révisionnisme
historique. Les laquais au pouvoir ont complaisamment acquiescé.
Il n'est que de voir les jérémiades du grotesque
Raffarin qui va se prosterner en gigotant aux pieds des massacreurs,
envers qui il éprouve un "devoir d'affection",
pour comprendre jusqu'à quelles bassesses nos gouvernants
sont capables d'aller. C'est là, au moins en partie, l'origine
de cette loi bizarroïde, objet de mille manipulations, critiquée
par toutes les professions de l'informatique, qu'ils espèrent
utiliser contre nous. Mais si le cas se présentait, nous
pensons leur montrer qu'une telle victoire serait dérisoire
et de courte durée. Le dernier mot ne peut rester pas aux
éradicateurs de la pensée critique.
15 mars 2005
Les principaux fournisseurs d'accès Internet français ont été mis sur la sellette lundi devant le tribunal de Paris par huit associations antiracistes. Elles réclament des mesures de filtrage pour interdire l'accès des internautes à un site révisionniste hébergé aux Etats-Unis.
Mis en ligne le 14 mars 2005
"AAARG", Association des anciens amateurs de récits de guerre et d'holocauste. Cinq initiales pour un site révisionniste qui propose en libre accès sur sa page d'accueil, "230 brochures" antisémites ou révisionnistes : travaux de Robert Faurisson et Jean Plantin, l'ouvrage "Bagatelle pour un massacre" de Louis-Ferdinand Céline Accusés de ne pas prendre leurs responsabilités, les principaux fournisseurs d'accès français à Internet ont été mis sur la sellette par des associations antiracistes lundi devant le tribunal de Paris pour ce site hébergé aux Etats-Unis
Les huit associations réclament des mesures de filtrage afin d'interdire l'accès des internautes français au site hébergé actuellement par ThePlanet.com. Elles se fondent pour la première fois sur la loi pour la confiance dans l'économie numérique de juin 2004 qui permet au juge d'ordonner à l'hébergeur le retrait du site, mais aussi, "à défaut", d'en faire cesser l'accès. Cette procédure devant le juge des référés a été vivement contestée par les avocats des fournisseurs d'accès qui estiment que "l'esprit de la loi" n'est pas respecté par les associations.
Manque de responsabilités
Les avocats des associations ont justifié leur action contre les fournisseurs par les difficultés rencontrées pour obtenir le retrait du site en raison de "l'anomymat des éditeurs" et de son "nomadisme" puisqu'il change régulièrement d'hébergeur. Cette affaire est "totalement emblématique" pour justifier une action au titre de la nouvelle loi, a plaidé Me Stéphane Lilti, avocat de SOS Racisme et de l'Union des étudiants juifs de France. Pour l'association "J'accuse", les fournisseurs d'accès n'ont pas pris leurs responsabilités.
Tout en "condamnant sans réserve les propos haineux" du site incriminé, les avocats des fournisseurs d'accès ont dénoncé un "dérapage" de la procédure avec leur mise en cause "directe et immédiate" alors que la loi prévoit d'établir successivement les responsabilités, à commencer par celles des auteurs, de l'éditeur et de l'hébergeur. Les fournisseurs d'accès ont été soutenus par le ministère public qui a estimé qu'"on transgresserait" la procédure si on passait dès le début de l'affaire à la deuxième phase prévue par la loi.
Le juge se prononcera le 25 mars sur le point de savoir si l'hébergeur a été valablement contacté par les associations plaignantes et donc sur son éventuelle condamnation pour ne pas avoir empêché l'accès aux propos litigieux. Il décidera alors d'engager éventuellement la deuxième phase de la procédure contre les fournisseurs d'accès.
TF1 / LCI, 14 mars 20h 36
http://news.tf1.fr/news/france/0,,3207594,00.html
Accusés de ne pas prendre leurs responsabilités, les principaux fournisseurs d'accès français à internet ont été mis sur la sellette par des associations antiracistes lundi devant le tribunal de Paris à propos d'un site révisionniste hébergé aux Etats-Unis.
Les huit associations réclament des mesures de filtrage afin d'interdire l'accès des internautes français au site "AAARGH", hébergé actuellement par ThePlanet.com.
Elles se fondent pour la première fois sur la loi pour la confiance dans l'économie numérique de juin 2004 qui permet au juge d'ordonner à l'hébergeur le retrait du site, mais aussi, "à défaut", d'en faire cesser l'accès.
Cette procédure devant le juge des référés a été vivement contestée par les avocats des fournisseurs d'accès qui estiment que "l'esprit de la loi" n'est pas respecté par les associations.
"AAARG" ("Association des anciens amateurs de récits de guerre et d'holocauste") propose sur sa page d'accueil "230 brochures" antisémites ou révisionnistes en libre accès, comme par exemple les travaux de Robert Faurisson et Jean Plantin ou encore l'ouvrage "Bagatelle pour un massacre" de Louis-Ferdinand Céline.
Les avocats des associations ont justifié leur action contre les fournisseurs par les difficultés rencontrées pour obtenir le retrait du site en raison de "l'anomymat des éditeurs" et de son "nomadisme" puisqu'il change régulièrement d'hébergeur.
"Avec des auteurs anonymes, des éditeurs qu'on ne peut pas identifier et des hébergeurs qui changent", cette affaire est "totalement emblématique" pour justifier une action au titre de la nouvelle loi, a plaidé Me Stéphane Lilti, avocat de SOS Racisme et de l'Union des étudiants juifs de France (UEJF).
Pour l'association "J'accuse", Me Richard Seban a accusé les fournisseurs d'accès de ne pas prendre leurs responsabilités dans "une histoire où courrant après des sites fantômes, nous n'auront jamais le dernier mot".
Même critique de la part de l'avocat de Mémoire 2000, Me Bernard Jouanneau, qui a dénoncé "la carence et l'insuffisance des réactions" des hébergeurs face à de tels sites.
"Il faudrait les laisser circuler sous prétexte qu'on n'a pas trouvé la bonne personne au fin fond de l'Ohio ou du Texas", s'est-il exclamé.
Tout en "condamnant sans réserve les propos haineux" du site incriminé, les avocats des fournisseurs d'accès ont dénoncé un "dérapage" de la procédure avec leur mise en cause "directe et immédiate" alors que la loi prévoit d'établir successivement les responsabilités, à commencer par celles des auteurs, de l'éditeur et de l'hébergeur.
Accusant les associations d'"aller vite en besogne" et d'"anticiper le débat", l'avocat de T Online, Neuf Telecom et Numericable, Me Nicolas Braudt, a critiqué un "glissement troublant" de la procédure prévue par la loi.
Les fournisseurs d'accès ont été soutenus par le ministère public qui a estimé qu'"on transgresserait" la procédure si on passait dès le début de l'affaire à la deuxième phase prévue par la loi.
Sur les rangs du public, avait pris place l'ex-chercheur du CNRS, Serge Thion, révoqué en 2000 pour révisionnisme et auquel "la rumeur attribue l'animation du site", selon Me Lilti.
Le juge se prononcera le 25 mars sur le point de savoir si l'hébergeur a été valablement contacté par les associations plaignantes et donc sur son éventuelle condamnation pour ne pas avoir empêché l'accès aux propos litigieux. Il décidera alors d'engager éventuellement la deuxième phase de la procédure contre les fournisseurs d'accès.
Dépêche reçue le 14/03/05 à 18:53
La Tribune.fr
http://www.latribune.fr/News/News.nsf/0/A99A476806D97049C1256FC40062BF7D?OpenDocument
Son nom a été cité sans arrêt. Son ombre a plané sur toute l'audience : Serge Thion, chercheur révoqué du CNRS en 2000 pour négationnisme, a assisté hier, grommelant sur son banc, au procès intenté par huit associations antiracistes (Libération du 8 mars) contre le site Internet Aaargh, dont il est soupçonné d'être l'éditeur. Ce site est considéré par les plaignants comme «l'un des plus puissants vecteurs de haine antijuive sur l'Internet». Seulement voilà, le lien entre Thion et Aaargh n'étant pas formellement établi, les associations ont dû trouver un autre biais pour obtenir l'interdiction du site. Ont-elles mis la charrue avant les boeufs ?
Hier, elles avaient assigné en référé les hébergeurs américains d'Aaargh ainsi que les principaux fournisseurs d'accès français. La nouvelle loi sur la confiance en l'économie numérique du 21 juin 2004 prévoit en effet que, lorsque les hébergeurs sont hors d'atteinte, ce qui est souvent le cas s'ils sont étrangers, la justice peut imposer, «à défaut», aux fournisseurs d'accès des mesures de filtrage interdisant la connexion aux adresses Internet concernées.
Hier, ces fournisseurs étaient représentés par une dizaine d'avocats. A l'instar de Nicolas Brault, défenseur de Neuf Télécom, Numericable et T Online, aucun n'a discuté le caractère «illicite du site». Tous les avocats ont condamné «sans réserve les propos haineux» de Aaargh. Mais tous ont également dénoncé la mise en cause «directe et immédiate» de leurs clients, alors que la loi prévoit que leur responsabilité soit invoquée en dernier recours. «Donnons-nous le temps d'identifier et de faire condamner les auteurs, et d'obtenir le retrait du site des hébergeurs», a plaidé Nicolas Brault. Le ministère public a abondé dans ce sens.
Présent au début de l'audience, le chercheur déchu a bruyamment manifesté son exaspération à chaque mention du martyre du peuple juif et s'est éclipsé avant la fin. Décision le 25 mars.
Libération, 15 mars 2005, 06 00
http://www.liberation.fr/page.php?Article=282521
... avons reçu ce vendredi
21 janvier Catherine Coroller, chargée de la rubrique religion.
Elle a répondu aux internautes sur «l'actualité
en 2005». Par Libération.fr
vendredi 21 janvier 2005 (Liberation.fr - 16:27) http://www.liberation.fr/page.php?Article=269796
A la rédaction, on a dû dire à Coroller :
«T'es bretonne ? tu feras la religion...» On peut
se demander de quelle religion Mme Coroller se fait ici la chroniqueuse.
Sans doute la "religion de la Shoah", on n'en voit pas
d'autre à l'horizon...
Lundi s'est déroulé le référé de l'affaire AAARGH ("Associations des anciens amateurs de récits de guerre et d'holocauste"), du nom de ce site Internet hébergé aux Etats-Unis, qui diffuse des messages et des brochures antisémites et révisionnistes. Cette procédure a été lancée par plusieurs associations engagées dans la lutte contre l'antisémitisme et la haine raciale, dont le Mrap, SOS Racisme et la Ligue française des droits de l'homme. Les dix principaux fournisseurs d'accès Internet (FAI) français sont également visés par cette action en justice. Le 25 mars, le juge devrait se prononcer sur la présumée responsabilité de l'hébergeur américain, accusée de ne pas avoir coupé l'accès à ce site pour les internautes français. Selon l'AFP, il pourrait alors décider ou non d'engager la deuxième phase de la procédure contre les FAI, qui sont accusés de n'avoir pas pris de mesures "à défaut" pour faire cesser l'accès, en vertu de la loi sur l'économie numérique du 21 juin 2004.
VNUnet.fr 14.03.2005
http://www.vnunet.fr/actualite/tpepme_-_business/strategies_et_marches/20050314008
Accusés de ne pas prendre leurs responsabilités, les principaux fournisseurs d'accès français à internet ont été mis sur la sellette par des associations antiracistes lundi devant le tribunal de Paris à propos d'un site révisionniste hébergé aux Etats-Unis.
Les huit associations réclament des mesures de filtrage afin d'interdire l'accès des internautes français au site »AAARGH», hébergé actuellement par ThePlanet.com.
Elles se fondent pour la première fois sur la loi pour la confiance dans l'économie numérique de juin 2004 qui permet au juge d'ordonner à l'hébergeur le retrait du site, mais aussi, »à défaut», d'en faire cesser l'accès.
Cette procédure devant le juge des référés a été vivement contestée par les avocats des fournisseurs d'accès qui estiment que »l'esprit de la loi» n'est pas respecté par les associations.
»AAARG» (»Association des anciens amateurs de récits de guerre et d'holocauste») propose sur sa page d'accueil »230 brochures» antisémites ou révisionnistes en libre accès, comme par exemple les travaux de Robert Faurisson et Jean Plantin ou encore l'ouvrage »Bagatelle pour un massacre» de Louis-Ferdinand Céline.
Les avocats des associations ont justifié leur action contre les fournisseurs par les difficultés rencontrées pour obtenir le retrait du site en raison de »l'anomymat des éditeurs» et de son »nomadisme» puisqu'il change régulièrement d'hébergeur.
»Avec des auteurs anonymes, des éditeurs qu'on ne peut pas identifier et des hébergeurs qui changent», cette affaire est »totalement emblématique» pour justifier une action au titre de la nouvelle loi, a plaidé Me Stéphane Lilti, avocat de SOS Racisme et de l'Union des étudiants juifs de France (UEJF).
Pour l'association »J'accuse», Me Richard Seban a accusé les fournisseurs d'accès de ne pas prendre leurs responsabilités dans »une histoire où courrant après des sites fantômes, nous n'auront jamais le dernier mot».
Même critique de la part de l'avocat de Mémoire 2000, Me Bernard Jouanneau, qui a dénoncé »la carence et l'insuffisance des réactions» des hébergeurs face à de tels sites.
»Il faudrait les laisser circuler sous prétexte qu'on n'a pas trouvé la bonne personne au fin fond de l'Ohio ou du Texas», s'est-il exclamé.
Tout en »condamnant sans réserve les propos haineux» du site incriminé, les avocats des fournisseurs d'accès ont dénoncé un »dérapage» de la procédure avec leur mise en cause »directe et immédiate» alors que la loi prévoit d'établir successivement les responsabilités, à commencer par celles des auteurs, de l'éditeur et de l'hébergeur.
Accusant les associations d'»aller vite en besogne» et d'»anticiper le débat», l'avocat de T Online, Neuf Telecom et Numericable, Me Nicolas Braudt, a critiqué un »glissement troublant» de la procédure prévue par la loi.
Les fournisseurs d'accès ont été soutenus par le ministère public qui a estimé qu'»on transgresserait» la procédure si on passait dès le début de l'affaire à la deuxième phase prévue par la loi.
Sur les rangs du public, avait pris place l'ex-chercheur du CNRS, Serge Thion, révoqué en 2000 pour révisionnisme et auquel »la rumeur attribue l'animation du site», selon Me Lilti.
Le juge se prononcera le 25 mars sur le point de savoir si l'hébergeur a été valablement contacté par les associations plaignantes et donc sur son éventuelle condamnation pour ne pas avoir empêché l'accès aux propos litigieux. Il décidera alors d'engager éventuellement la deuxième phase de la procédure contre les fournisseurs d'accès.
Tageblatt Zeitung für Letzburg
(quotidien du Luxembourg), Mardi, 15/03/2005
http://www.tageblatt.lu/edition/article.asp?ArticleId=32892
On trouvera des copies de la dépêche AFP un peu partout:
http://actu.voila.fr/Archives/hightech/1/050314064607.b0nujdrt.html
http://www.echosdunet.net/news/index.php?id_news=675
http://www.linternaute.com/afp/depeche/hightech/050314175246.2pbuhnoq_i.shtml
http://solutions.journaldunet.com/afp/depeche/hightech/050314175246.2pbuhnoq_i.shtml
http://actu.voila.fr/Article/article_hightech_050314175246.2pbuhnoq.html
http://www.tdg.ch/tghome/tgnews.detailcateg.YWZwLmNvbToyMDA1MDMxNDowNTAzMTQxNzUyNDYuMnBidWhub3E6MQ==.1.0.html
http://www.tv5.org/TV5Site/info/afp_article.php?rub=hightech&idArticle=050314175246.2pbuhnoq.xml
http://fr.bluewin.ch/divertissements/index.php/multimedia/actu_article/0:050314175246.2pbuhnoq
http://www.tsr.ch/tsr/index.html?siteSect=370909&fid=050314175246.2pbuhnoq.xml&typeNews=hightech
http://www.vnunet.fr/actualite/tpepme_-_business/strategies_et_marches/20050314008
Plusieurs fournisseurs d'accès ont été cités en référé, lundi 14 mars.
Pour au moins quelques jours encore, un site qui diffuse des textes négationnistes et antisémites sera accessible aux internautes français. Hébergé sur trois adresses aux Etats-Unis, il était, lundi 14 mars, au cur d'une controverse devant le juge en référé du tribunal civil de Paris. Huit associations antiracistes ont réclamé des mesures de filtrage pour interdire que "des propos orduriers puissent atteindre les foyers nationaux", comme l'a déclaré l'avocat de la Ligue des droits de l'homme (LDH), Me Alain Weber. Créée en 1996, l'Association des anciens amateurs de récits de guerre et d'holocauste (aaargh) propose sur son site des "classiques" de l'antisémitisme, tel Bagatelles pour un massacre, le pamphlet de Louis-Ferdinand Céline et des textes négationnistes de Robert Faurisson, Roger Garaudy ou de Paul Rassinier.
Jusqu'à présent, les efforts des associations étaient restés vains pour deux raisons : il est difficile d'identifier les auteurs et éditeurs de ces sites qui se dissimulent le plus souvent derrière des pseudonymes ; en trouvant refuge chez des hébergeurs de l'autre côte de l'Atlantique, ils se sont mis à l'abri de la Constitution américaine dont le premier amendement protège et garantit la liberté d'expression. D'éventuelles poursuites aux Etats-Unis n'ont donc que très peu de chances d'obtenir un résultat.
En France, en dépit de plusieurs actions en justice engagées par les associations et l'Union des étudiants juifs de France (UEJF), rien n'a pu aboutir. Une procédure menée à Paris en 2001 avait même pris acte de cette impossibilité à agir. La loi du 21 juin 2004 "pour la confiance dans l'économie numérique" peut permettre, pour la première fois, de contourner l'obstacle. Introduisant un principe de subsidiarité, elle autorise en effet les demandeurs à se tourner vers les fournisseurs d'accès des sites négationnistes et antisémites, à défaut de pouvoir atteindre les hébergeurs, ou les auteurs.
C'est au nom de ce texte que les associations ont engagé le fer avec la plupart d'entre eux : AOL, Neuf Telecom, T-Online, Tiscali, France Télécom, etc. Au nom de l'UEJF et de SOS-Racisme, Me Stéphane Lilti a justifié la démarche. Une mise en demeure a été adressée à deux hébergeurs américains : ils n'ont pas répondu, même si l'un d'entre eux a cessé, le 7 février, de diffuser le site de l'aaargh. "C'est une bonne administration de la justice que de faire venir les fournisseurs d'accès devant vous", a dit l'avocat au juge Emmanuel Binoche, vice-président du tribunal. Il a reproché à ses opposants, réticents à bloquer sans plus tarder la diffusion du site aaargh,"une attitude proche du recel de nomadisme, prétexte à ne rien faire". "Tous les citoyens et aussi les professionnels de la communication que sont les fournisseurs d'accès doivent être conscients de leur responsabilité, a déclaré pour sa part Me Bernard Jouanneau, au nom de l'association Mémoire 2000. Pourquoi faut-il qu'on vous en donne l'ordre ? Votre conscience devrait suffire à vous faire fermer le canal."
Les fournisseurs d'accès ont développé un même argument. Avant de se tourner vers eux, les associations doivent poursuivre leurs démarches en direction des hébergeurs américains, et rechercher les responsables du site. "L'auteur de l'aaargh, il est là dans la salle, a dit Me Nicolas Brault, avocat de T-Online, Neuf Telecom, et Numéricable, en désignant Serge Thion. Est-ce qu'on fait des efforts pour l'identifier ?" Ancien chercheur du CNRS, M. Thion a assisté à une partie de l'audience. Il avait été révoqué en septembre 2000 pour révisionnisme.
Pour le ministère public, la procureure Sylvie Kachaner a estimé que "le trouble en sa source -résidait- chez les hébergeurs". "Avant de passer à la deuxième phase -la mise en cause des fournisseurs-, il faut passer le cap de la première phase", a -t-elle précisé, prenant une position proche de celle des fournisseurs d'accès. Reconnaissant l'importance du dommage, Sylvie Kachaner a toutefois ajouté : "Je ne suis pas opposée à ce que des mesures draconiennes soient prises pour interdire la diffusion de ses propos."
La décision sera rendue le 25 mars, visant les hébergeurs américains. A cette date, Emmanuel Binoche jugera s'il y a lieu d'engager la deuxième phase de la procédure à l'encontre des fournisseurs d'accès.
Le Monde Affiché le 15 mars 2005 à
14h17
Paru dans l'édition du 16 mars.
http://lemonde.fr/web/article/0,[email protected],36-401658,0.html
Un piéton de Paris qui passait par là a poussé la porte de la salle d'audience. Voici ce qu'il en rapporte:
Résultat des discussions du 14 mars 2005 dans la première chambre des référés:
Les représentants des
associations estiment que la loi n'oblige pas à assigner
l'auteur d'un site, et qu' "à défaut"
d'assigner un hébergeur, on peut assigner un fournisseur
d'accès à internet (FAI) (article 6 de la LCEN).
L'avocat de la Ligue des Droits de l'Homme a précisé
que des traceurs permettent de localiser l'hébergeur d'un
site dans un pays, mais pas encore dans un immeuble, et qu'il
n'a pas été possible de loger le dernier site mirroir.
Ce même avocat a dit qu'on ne ferait pas croire à
son père tatoué au bras que "les camps n'ont
pas existé"... Maître Lilti (pour l'UEJF) demande
d'abord la fermeture de ce site qui compare les juifs à
de la pourriture puis le filtrage.
De leur côté, les FAI sont unanimes pour dénoncer
les propos du site, mais aussi pour demander un renvoi dans cette
mise en cause prématurée, car ils soulignent que
tout n'a pas été fait avant d'attraire les FAI.
Des cas précédents ont en effet été
réglés en traitant avec les seuls hébergeurs
(affaire "Front14"). Dans le cas présent, un
premier hébergeur a vite réagi, et un deuxième
hébergeur a été identifié : globat
à Los Angeles. On pourrait d'abord, selon eux, retracer
les éditeurs dudit site ou obtenir des réponses
des fournisseurs d'hébergement, ou les faire venir à
la barre. Il circule en effet des noms que la rumeur attribue
aux éditeurs (Pierre Guillaume, et, principalement, Serge
Thion).
Les associations plaignantes soulignent de leur côté
que les autorités américaines ne collaborent pas
pour tenter de savoir qui se cache derrière le pseudonyme
du propriétaire du nom de domaine et qu'un des hébergeurs,
OUALEM LMC, pourrait très bien rouvrir prochainement le
site. Pour les FAI, il appartient toutefois d'abord à l'hébergeur
de dire pourquoi il n'a pas pu joindre l'auteur. Or, il apparaît
que seul un hébergeur a été "touché",
et que seules trois assignations ont été lancées.
Il faudrait de plus respecter certains points de la loi LCEN du
22 juin 2004, par exemple l'article 6.1.5 demandant que l'on
ait une copie du courrier envoyé à l'éditeur
ou à l'hébergeur. Une représentante des fournisseurs
d'accès dit que l'on ne peut pas considérer le réseau
GIP RENATER qui dessert les collèges et lycées
comme un fournisseur d'accès. Il ressort aussi des
discussions que ce réseau ne peut pas imposer de filtrage
mais seulement déconnecter les centres qui ne respectent
pas la charte. Et, si la charte condamne les dérives pédophiles,
le directeur de RENATER ne pourrait statuer sur le cas du site
négationniste visé.
Le procureur, une dame jeune et très appliquée,
s'est exprimée au début et à la fin. A rebours
des associations qui affirment que les hébergeurs ont été
informés avec un délai raisonnable avant l'audience,
elle affirme que l'affaire ne peut être jugée aujourd'hui
car un des hébergeurs n'a pas été cité
à comparaître et qu'il n'y a pas de preuves que ce
second hébergeur ait été informé.
Elle souhaite attendre le retour de la lettre recommandée
à un des hébergeurs pour pouvoir statuer. Elle explique
que la loi introduit un subsidiaire et implique un principal.
Une phase 1 et une phase 2. Et que passer aujourd'hui d'une phase
à une autre serait passer outre le contradictoire. Ce sont
les hébergeurs qui doivent être assignés en
premier lieu car ils sont en prise directe avec les auteurs, et
constitutent "le trouble en son coeur et en sa source".
Sur deux hébergeurs américains, l'un d'eux a été
"touché", mais on n'a pas de preuves que le second
l'ait été. Elle introduit donc cette condition :
si les hébergeurs n'ont pas réagi au bout d'un mois,
elle n'est pas contre des mesures "draconiennes" de
filtrage contre ce site "violemment négationniste".
A la fin de l'audience, le juge a demandé, avant que ne
soit examinée la régularité de l'assignation
des FAI, à ce que soit relancé par courrier d'huissier
l'obtention d'un accusé de réception de la part
du second hébergeur. Toutefois, si la date d'envoi (ou
de réception?) de cet accusé est trop proche de
l'audience ou est postérieure au 14 mars, cela donnera
lieu à de nouveaux débats. Il examinera aussi l'intérêt
qu'il y aurait à assigner un troisième hébergeur,
ce qui renverrait l'affaire à plus tard. Auparavant, un
représentant d'association révélait que l'expert
judiciaire Patrick Bordeaux n'a pas pu identifier ce troisième
hébergeur et dépasser le serveur <http://mizima.net>
basé à Los Angeles, et un autre avocat estimait
que la défense (les FAI) taisait le nom du troisième
hébergeur pour différer l'audience..."
Le juge Emmanuel Binoche donnera
sa décision le 25 mars à 14h.
LES HUIT MERCENAIRES
FRANCHISSENTLES ALPES
PARIGI,14 MAR - I principali provider di accesso a Internet in Francia sono stati portati in tribunale perche' proibiscano l'accesso ad un sito revisionista. L'iniziativa e'di alcune organizzazioni antirazziste e si basa sulle disposizioni di legge per il digitale che consentono a un giudice di ordinare a chi ospita un sito di farlo ritirare,ma anche di bloccarne l'accesso. La denuncia riguarda il sito 'Aaargh' che propone 230 brochures antisemite o revisioniste,come i lavori di Robert Faurisson e Jean Plantin.
Studiocelentano.it
http://www.studiocelentano.it/newsflash_dett.asp?id=13503
Bloccati accessi a sito antisemita
Inserita il: 2005-03-15 09:03:05 - Da: Paolo Monge -
I principali provider Francesi
sono stati convocati in tribunale per proibire l'accesso al sito
antisemita "Aaargh".
La legge prevede infatti che un sito internet possa venire ritirato
a causa dei suoi contenuti ma anche che vengano bloccati gli accessi
a tale sito.
Proprio su questa disposizione si basa l'iniziativa di alcune
organizzazioni antirazziste che ha portato in tribunale i provider
per attuare questa contromisura.
http://www.alground.com/news/news.php?page=1001
Une dizaine d'avocats se pressaient,
vendredi 15 mars, dans le bureau du juge Jean-Pierre Marcus, vice-président
du tribunal de grande instance de Paris. Pendant trois heures,
ils ont débattu d'un thème inédit pour la
justice française: la censure sur Internet. L'initiative
en revient à l'Union des étudiants juifs de France
(UEJF), qui assignait en référé neuf prestataires
d'accès au réseau des réseaux.
Pour Me Stéphane Lilti, l'avocat de l'UEJF «
Internet est en passe de devenir une nouvelle Amérique
latine pour les néonazis ». En se référant
à la loi sur la presse de 1881, il accuse les prestataires
d'accès au réseau de « s'inscrire au centre
du processus de publicité pour l'information négationniste.
Selon l'association, ces fournisseurs de la clé du réseau
«devraient être considérés comme des
coéditeurs de ce qu'ils publient ».
Choisies par l'UEJF sur la liste publiée dans l'ouvrage
de la collection « Que sais-je ? » sur Internet, les
neuf sociétés citées rétorquent qu'il
existe quatre-vingt-onze prestataires d'accès à
Internet en France, sans compter France Télécom
et Transpac, qui fournissent leurs câbles. Tous insistent
sur la difficulté d'interdire la circulation d'informations
sur Internet. « Il nous faudrait 7 000 salariés
supplémentaires pour surveiller tous les sites du réseau
», estime CompuServe France.
Certains font valoir leur qualité de simples «
transporteurs » d'informations. C'est le cas d'Oleane ou
de Renater, le réseau de la recherche dont la représentante
s'est exclamée: «Je ne suis qu'un tuyau ! »
Elle assure qu'en «se connectant aux adresses recommandées
par l'UEJF sur Internet, [elle s'est] retrouvée sur un
site américain qui soutient la thèse inverse »
en matière de propagande néonazie. Les multiples
ramifications de l'hypertexte conduiraient ainsi à fermer
le site de l'UEJF pour appliquer I'interdiction qu'elle réclame...
(EXCELLENTE DEMONSTRATION DE LA BETISE A CORNES DE CES CANDIDATS
AU CENSORAT: IL FAUDRAIT LES SUPPRIMER EUX-MEMES DU RESEAU PUISQU'ILS
EMPLOIENT LES MOTS INTERDITS. UNE SELECTION SUR LA BASE DU TERME
« NEGATIONNISME » ABOUTIRAIT AINSI A NE
SUPPRIMER QUE LES SITES QUI COMBATTENT LE REVISIONNISME PUISQUE
LES REVISIONNISTES EUX-MEMES IGNORENT CE TERME DE PURE PROPAGANDE.)
De tels paradoxes ont conduit le juge Marcus à la prudence.
Avant de rendre son ordonnance, le 12 avril, il a proposé
une médiation dont les neuf prestataires ont accepté
le principe si leurs quatrevingt-deux concurrents ainsi que France
Télécom et Transpac sont mis en cause. Le premier
procès français sur Internet renvoie donc au débat
que le ministre délégué aux télécommunications,
François Fillon, avait évoqué le 29 janvier.
Il notait alors que « l'on a fait le même procès
d l'imprimerie ».
Michel Alberganti
Le Monde, dimanche 17- lundi 18 mars 1996
(Commentaires majuscules d'un piéton de Paris)
La bulle a crevé peu après. Neuf ans plus tard, nous en sommes toujours au même point. Comment censurer, that is the question...
Réagissant à la présence de sites révisionnistes sur Internet, I'Union des étudiants juifs de France a assigné en référé, le 15 mars dernier, neuf fournisseurs de connexion. A la veille de la décision du juge, « Le Monde » a interrogé des représentants des parties en présence
Alexandre Braun est secrétaire national de l'UEJF
«Qu'exigez-vous des fournisseurs
d'accès que vous avez assignés en référé
?
- Qu'ils cessent de diffuser, ou de relayer, des sites négationnistes.
Il existe aujourd'hui des logiciels permettant aux particuliers
de programmer leur ordinateur pour interdire à leurs enfants
ou à eux-mêmes, l'accès à certains
sites. Nous voulons que les fournisseurs d'accès mettent
en place un système similaire au niveau de leurs centres
serveurs.
Vous contenteriez-vous d'un
blocage dissuasif pour les non-spécialistes, ou exigez-vous
des systèmes efficaces à 100% ?
- Aujourd'hui on peut tomber sur un site négationniste
très facilement même sans l'avoir cherché.
(ON NE TROUVE RIEN SANS L'AVOIR CHERCHÉ.) Il y a donc
diffusion publique, qui tombe sous le coup de la loi Gayssot réprimant
la propagation des idées négationnistes. (CE RAISONNEMENT
EST CAPTIEUX. SUR LE NET, IL FAUT ALLER CHERCHER L'INFORMATION
SOI-MEME.) Or il semble qu'à l'heure actuelle on puisse
bloquer l'accès à la plupart des sites incriminés.
Par aillleurs, si on met en place des barrières techniques,
seuls les spécialistes d'lnternet et les «bidouilleurs
» réussiront à les contourner. Le problème
ne sera plus aussi grave. Nous souhaitons que la connexion à
ces sites devienne plus difficile, c'est-à-dire qu'il n'y
ait plus de diffusion publique au sens de la loi. (RAPPELONS QU'IL
S'AGIT, PAR UNE EXCELLENTE ANTIPHRASE, DE LA LOI SUR « LA
LIBERTÉ DE LA PRESSE ».)
Comment ces sites interdits
seront-ils sélectionnés, et par qui ?
- Nous estimons que les fournisseurs d'accès peuvent se
charger eux-mêmes de les identifier. Il ne s'agit pas de
recenser tous les sites racistes et antisémites mais
seulement ceux qui nient explicitement la réalité
de la Shoah. (DONC LES RACISTES ET LES ANTISÉMITES
PEUVENT CONTINUER, ON S'EN FOUT.) On pourrait aussi imaginer qu'un
juge, ou le CSA ou une autre instance, établisse une liste
des serveurs à proscrire.
Ces sites sont surtout américains.
Que pensez-vous de l'attitude des associations américaines
de défense des droits civiques, qui sont opposées
à toute forme de censure ?
- Je suis choqué qu'on puisse mettre toutes les censures
sur le même plan. Nous voulons interdire quelque chose de
dangereux, de néfaste, une expression de haine terrible.
(C'EST LUI QUI EST MANIFESTEMENT RONGÉ PAR LA HAINE) Cela
ne fait pas de nous d'affreux censeurs. Nous demandons seulement
l'application de la loi française, c'est-à-dire
que ces textes négationnistes ne soient plus diffusables
en France, qu'on ne puisse plus les télécharger,
les imprimer, les rediffuser. (C'EST ÇA QUI FAIT DE LUI
UN "AFFREUX CENSEUR")
Les militants «antirévisionnistes»
américains, très actifs sur le réseau, sont
eux-aussi opposés à la censure des sites qu'ils
combattent
- La stratégie de confrontation est légitime et
respectable dans le cadre juridique particulier des Etats-Unis
qui pratiquent ce que j'appellerai le « libertarisme
d'expression ». Mais elle serait dérisoire en
France, où le négationnisme est illégal ;
Dans le cadre juridique français, la réfutation
par le dialogue serait un retour en arrière. (SUPERBE AVEU :
LA REFUTATION PAR LE DIALOGUE SERAIT UN RETOUR EN ARRIERE. MERCI
MONSIEUR BRAUN DE DIRE LES CHOSES AVEC CETTE SIMPLICITÉ.)
Nous refusons de croire qu'il n'y a aucun moyen de contrôle
possible sur Internet, que n'importe qui peut agir en toute impunité,
Nous ne pouvons pas accepter que sur le réseau qui représente
sans doute l'avenir de la communication mondiale on puisse dire
n'importe quoi. (C'EST DONC L'UEJF QUI VA AUTORISER LES COMMUNICATIONS
A L'ECHELLE MONDIALE) Plusieurs fournisseurs d'accès ont
déclaré que la surveillance permanente du réseau
mobiliserait des milliers de personnes. C'est beaucoup mais, en
même temps, cela prouve bien que ce n'est pas techniquement
impossible.
Ne craignez-vous pas que votre initiative crée un précédent
dangereux ?
- Ce soit-disant effet d'entrainement est illusoire. Le président
d'lmaginet reprend régulièrement l'exemple des militants
anti-avortement, qui pourraient être incités à
suivre notre exemple. Mais sur quels fondements juridiques ? On
essaie de nous faire peur en évoquant des conséquences
très graves, alors que nous demandons seulement le respect
d'une loi existante.
Cet Alexandre Braun est tombé
dans les oubliettes de l'UEJF, bon débarras. C'est lui
l'inventeur de l'impasse où se trouve encore aujourd'hui
ses semblables. Mais il a encore fait ses commentaires sur l'affaire
Costes: «Prescription des délits commis sur l'Internet :
une impunité qui ne dit pas son nom ?» Par
Alexandre Braun - Etudiant en DESS "Droit de l'entreprise
de haute technologie",
Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines.
http://www.juriscom.net/pro/1/delit19990301.htm
----------------
Patrick Robin est le PDG du groupe Planète et d'lmaginet
Comment avez-vous ressenti l'action
de l'UEJF à votre encontre ?
- Elle a le mérite de mettre les pieds dans le plat. On
parle beaucoup du contenu de l'lnternet et des problèmes
qu'il pose au regard de la loi française, mais personne
ne veut prendre de décision. Ce procès va peut-être
débloquer la situation, en poussant les responsables politiques
à créer un statut clair pour les fournisseurs d'accès
à l'lnternet. (ENFIN, DE LA CENSURE, VITE, VITE)
Cela dit, I'assignation de l'UEFJ est très maladroite.
Il y a confusion entre nos deux fonctions. D'une part, nous acceptons
bien sûr d'être responsables des informations contenues
dans nos propres serveurs: nous souhaitons d'ailleurs étre
assimilés à des « éditeurs électroniques
». Mais en tant que fournisseurs d'accès à
l'ensemble du réseau, nous remplissons un rôle très
différent, celui de simple transitaire. Il est ridicule
de vouloir nous rendre responsables de tout ce qui peut être
chargé quotidiennement sur les millions d'ordinateurs connectés
à l'Internet dans tous les pays du monde. (IL OSE DIRE
QUE LA SACRÉE UEJF EST « RIDICULE ».
SACRILEGE.)
En tant que citoyen, pensez-vous
que l'action de l'UEJF est louable, ou est-ce une atteinte à
la liberté d'expression ?
- Je me suis longuement posé la question de la censure
sur le Net, surtout pour les sites négationnistes, car
je suis juif. (LE PAUVRE BONHOMME EST INCAPABLE DE COMPRENDRE
QU'ON LUI POSE LA QUESTION « EN TANT QUE CITOYEN »,
C'EST-À-DIRE « NON PAS EN VOTRE QUALITÉ
DE JUIF ». C'EST UN CHOIX ABSTRAIT QU'IL NE PEUT MANIFESTEMENT
PAS FAIRE. JUIF D'ABORD, CITOYEN ENSUITE, PEUT-ÊTRE, SI
VOUS Y TENEZ) Mais en définitive, si quelqu'un a décidé
de lire un livre de M. Faurisson, je préfère qu'il
le fasse sur Internet, car il y trouvera en même temps tous
les documents réfutant ses thèses négationnistes.
(ENCORE UNE CROYANCE NAÏVE ET TOUCHANTE). Alors que qu'il
le lit tout seul dans sa chambre, il n'aura pas de contradicteur,
pas d'autre source d'information (VOIR LES MANUELS DE CONFESSION
AU CHAPITRE « ONANISME »)
Si les partisans de la censure
l'emportaient, quelles seraient les conséquences pour votre
entreprise ?
- Si les exigences de l'UEJF étaient acceptées en
l'état, ce serait la fin de l'Internet en France. En tout
cas, moi j'arrêterais ce métier. Car nous serions
obligés de contrôler, tous les jours, les centaines
de milliers de messages affichés dans les newsgroups, ainsi
que les dizaines de millions de pages Web, pour nous assurer qu'aucun
d'entre eux ne contient de textes ou d'images contraires à
la loi française. C'est déraisonnable.
Il y a des solutions techniques...
(ON SENT LE JOURNALISTE QUI FRETILLE. L'IDEE D'UNE BONNE CENSURE
COMPLETEMENT AUTOMATISEE EST LE REVE DE TOUTES LES DICTATURES.
VOIR ORWELL)
- Il y a les logiciels dits de « contrôle parental
», qui permettent à chaque utilisateur d'instaurer
une sorte de censure domestique. C'est de loin la meilleure solution.
On peut aussi mettre en place chez les fournisseurs d'accès
des systèmes lourds de filtrage et de blocage, mais ils
supposent des investissements importants, et ne sont pas très
au point. (PARCE QU'ILS JOUENT SUR DES MOTS ET QUE JOUER SUR LES
MOTS EST TOUJOURS DÉLICAT ET PEUT SE RETOURNER CONTRE LE
MANIPULATEUR)
Craignez-vous que cette affaire
crée un précédent, et que la censure gagne
d'autres secteurs ?
- C'est là le grand danger. Si l'UEJF obtenait gain de
cause, cela donnerait des idées à d'autres. Nous
serions probablement attaqués par une association catholique
sur le thème de la pornographie, ou de l'avortement, puis
par n'importe qui, pour des raisons de plus en plus futiles.
Et si on aboutit à l'instauration d'une censure modérée
?
- Alors, il faudra qu'une institution officielle nous donne périodiquement
la liste des newsgroups et des serveurs que nous devrons bloquer.
En aucun cas, cette décision ne doit nous incomber. Je
ne me reconnais ni le droit ni la capacité d'être
un censeur. (HEUREUSEMENT, LES VOLONTAIRES SONT LEGION. L'UEJF
EST CERTAINEMENT PRETE A METTRE SES INNOMBRABLES TROUPES AU TRAVAIL.)
Propos recueillis par
Yves Eudes
Le Monde, 14-15 avril 1996
(Commentaires majuscules d'un piéton de Paris)
Le juge Jean-Pierre Marcus,
vice-président au tribunal de grande instance de Paris,
a rendu, mercredi 12 juin, son ordonnance en référé
concernant l'assignation de neuf fournisseurs d'accès à
Internet par l'Union des étudiants juifs de France (UEJF)
(Le Monde daté 17 et 18 mars). Cette dernière
reprochait à Calvacom, Eunet, Axone, Oleane, Compuserve,
Francenet, Internet Way, Imaginet et Renater de provoquer «
un trouble manifestement illicite » en diffusant sur le
territoire français des « messages ou informations
à caractère raciste, antisémite ou négationniste
». A la suite des audiences du 15 mars, du 3 avril et du
29 mai, le juge Marcus a pris acte de l'engagement des fournisseurs
d'accès à ne pas héberger sur leurs propres
ordinateurs des forums de discussions ou des pages multimédias
(Web) contraires à la loi française.
Mais les neuf sociétés ont fermement refusé
d'être tenues pour responsables du contenu des autres ordinateurs
accessibles par Internet tels que ceux situés à
l'étranger, notamment aux Etats-Unis. Le juge Marcus leur
a ainsi donné acte de l'impossibilité technique
du filtrage. Le secrétaire national de l'UEJF, Alexandre
Braun, a déclaré être « satisfait malgré
l'échec sur le blocage des sites non hébergés
par les fournisseurs d'accès ». Il a indiqué
que, pour l'UEJF, l'affaire, « qui a fait avancer le débat
», est close et ne sera pas poursuivie en appel.
Pour autant, son action ne s'arrêtera pas là. «
Il n'est pas concevable que des sites révisionnistes comme
celui de Zuendel restent éternellement accessibles »,
déclare Alexandre Braun. L'UEJF place maintenant ses espoirs
dans l'amendement au projet de loi sur les télécommunications,
voté par le Sénat le 7 juin (Le Monde du
8 juin), qui prévoit l'extension des pouvoirs du Conseil
supérieur de la télématique (CST) au contrôle
d'Internet. Ce dernier devrait donner des recommandations déontologiques
et statuer sur les cas d'infraction à la législation
française. Rafi Haladjian, gérant de Francenet,
estime que « seule une loi de ce type peut mettre à
l'abri les fournisseurs d'accès ». Il rappelle néanmoins
que « techniquement, certains blocages sont impossibles
car la seule solution consiste à interdire l'accès
à la totalité du contenu des serveurs incriminés
». Selon lui, de tels blocages « pourraient toucher
des sites aussi prisés que ceux des universités
de Stanford ou de Berkeley ». Au-delà de l'ordonnance
du juge Marcus, le problème du contrôle d'Internet
reste donc entier. Et la tâche du CST s'annonce délicate.
Le Monde 14 juin 1996
Knobel en 1998
Marc Knobel, attaché
de recherche au centre Simon-Wiesenthal, est spécialiste
des modes de communication des idéologies extrémistes.
Il décrit les attitudes à adopter face aux sites
appelant à la haine. «Les logiciels de recherche
présentent tous les textes sans distinction. Si, on prend
« génocide » par exemple comme mot clé,
tous les moteurs de recherche ne font pas le distinguo entre le
travail de l'historien Pierre Vidal-Naquet et les thèses
du négationniste Robert Faurisson. Un lycéen qui
a un exposé à faire et qui n'a pas forcément
les moyens de faire la différence risque de se dire: «
Alors, il y a deux versions de l'histoire » «Face
à ce genre de problème, on trouve deux attitudes.
Dans les pays anglo-saxons, Etats-Unis en particulier, on a une
vision large de la liberté d'expression on peut tout dire
sur l'Internet. L'Etat ne doit pas réguler. Cest aux associations
de faire de la pédagogie et de l'information. D'autres
pays considèrent qu'on ne peut pas tout présenter
sur l'Internet. Ils ont des lois antiracistes qui doivent être
appliquées. Pour moi, même si le site est hébergé
aux Etats-Unis, la diffusion de ces documents devrait être
punissable en France.
«Je pense que certains thèmes devraient être
difficiles d'acccès, en fonction de critères propres
à chaque pays: le racisme et le néonazisme pour
la France par exemple. Mais, en Ouganda ou au Pakistan, ça
peut être différent. Le mal, là-bas, ça
peut être autre chose.
Tout est fonction d'une histoire, d'un passé, d'une culture
: «Dans notre culture, donc, le racisme ne peut être
considéré que comme un délit. A partir de
là, que faire ? On ne va pas mettre un policier devant
chaque ordinateur. Il faut que chacun s'autoresponsabilise. Les
fournisseurs d'accès pour commencer. Leur responsabilité
sont énormes. Il faut q'ils régulent ce qu'ils transportent.
Les internautes ensuite.Si quelqu'un découvre un site raciste
ou pédophile, i faut qu'il alerte les autres internautes
qui doivent se battre pour balayer ces sites. Enfin, il faut que
les écoles et les associations créent des sites
qui incitent à respecter l'altérité et prônent
la tolérance. Il faut occuper le terrain. »
Interview de Marc Knobel Libération Novembre 1998
Y faut, Y faut, Y'a qu'à...
C'est le canard branché à la mode qui le dit: La récente condamnation par la justice d'un responsable d'un serveur fait douter de l'avenir en France d'un Internet gratuit et indépendant. Nous, on sait que que ce qu'il y a de liberté sur Internet, on ne le doit pas aux Français qui rêvent tous autant qu'ils sont, intellos, flics, politiciens et autres marchands d'orviétans de mettre sur Internet leur muselière traditionnelle. Mais la gauche caviar s'agite mollement. C'est le privilège de la liberté des privilégiés qui est menacé. Alors ils râlent. Exemple:
En France, de nos jours, héberger
un étranger en situation irrégulière chez
soi ou héberger un site Internet un peu louche sur son
fournisseur d'accès sont devenus des exercices périlleux,
contre lesquels la justice s'acharne avec hargne. Le 10 février
dernier [1999], la cour d'appel de Paris a en effet condamné
Valentin Lacambre, directeur de la société AlternB,
serveur indépendant accueillant gratuitement 47.634 sites
Web, à verser à Estelle Hallyday une provision sur
dommages et intérêts de 300.000 F pour avoir "hébergé
de façon anonyme"un site présentant des photos
du mannequin nu, déjà parues dans Voici
Les avocats de la starlette n'ont même pas cherché
à connaître l'identité de l'auteur du site
incriminé (ce qui était techniquement facile à
faire), préférant attaquer directement l'hébergeur,
Valentin Lacambre, qui avait par ailleurs coupé l'accès
du site avant même le dépôt de la plainte.
En fait, la décision de justice s'appuie sur un faux problème
d'anonymat, car personne ne peut utiliser les services d'un hébergeur
de pages Web gratuit sans être préalablement abonné
chez un fournisseur d'accès, et être ainsi identifié
via un numéro de carte bancaire. En outre, une identification
chez un hébergeur ne sert à rien puisque chacun
peut mettre un nom et une adresse bidon -- ce qui ne l'empêchera
jamais de publier ce qu'il veut sur le Web. Enfin, le système
de "log" (trace informatique) permet de retrouver l'adresse
de n'importe quel internaute.
Dans la confusion la plus totale, l'accusé vient en plus
de recevoir deux autres assignations, l'une pour des propos diffamatoires
publiés en 97 sur un forum de discussion de la Confédération
nationale du travail, l'autre pour des propos jugés "infamants"par
la RATP sur ses bus "promène couillons", lus
sur un site perso. Résultat de cet acharnement judiciaire:
Valentin Lacambre a dû fermer son serveur, contraint de
mettre à la porte les milliers d'internautes qui y logeaient.
En décembre dernier déjà, Guillaume Esnault,
responsable d'un autre fournisseur gratuit, Le Village, fut lui
aussi condamné -- avec au passage une descente musclée
des flics dans les locaux de sa société -- pour
avoir hébergé un site consacré aux films
gore.
On notera au passage que les fournisseurs d'accès proposant
aussi de l'hébergement se sont distingués par leur
silence en se réfugiant derrière l'AFA (Association
des fournisseurs d'accès et de services Internet) et un
discours mou, langue de bois en demi-teintes, protégeant
en réalité leurs intérêts commerciaux
au nom d'une pseudo cohérence de groupe.
Du côté des "webmestres" indépendants,
des actions de protestation se sont lancées contre ces
démonstrations de force de la justice et de la police.
Le Mini-rézo, association informelle, a lancé dans
cet esprit l'action "Défaite de l'Internet" (http://www.defaite-internet.org
site disparu en 2005), en soutien aux hébergeurs
AlternB et Le Village. Dans un texte en forme de profession de
foi, ils estiment "qu'au-delà de l'injustice qui frappe
Valentin Lacambre et Guillaume Esnault, c'est l'existence même
du Web francophone qui est menacée."
Valentin Lacambre, 32 ans, aujourd'hui un peu seul dans la tourmente,
a déjà une grande expérience des galères
de l'Internet. Après avoir fabriqué, au sein d'une
petite entreprise spécialisée dans les services
Minitel, des jeux destinés à tenir en haleine les
consommateurs à 2,19 F/mn, il décide il y a quatre
ans de se lancer dans un projet autrement glorieux et philanthropique:
début 1995, il crée <altern.org>, dont la
vocation est d'héberger gratuitement des sites Web et des
e-mail. Sans démarche administrative particulière,
en se connectant simplement sur le réseau, chacun peut
ainsi ouvrir son site. Les internautes afffluent vite, passant
de quelques centaines début 95, à près de
40.000 début 99. Le succès d'AlternB tient en partie
à l'absence de bandeau publicitaire sur les sites.
Cette activité, à peine rémunératrice
(seule l'obtention d'un nom de domaine propre -- son nom.com --
coûte aux utilisateurs 100 F par mois), suffit juste à
le faire vivre, loin du mythe du grand manitou à la Bill
Gates qui s'en fout plein les poches, tel que l'argumentation
de la cour le stipulait lors de son jugement. "Altern.org
me coûte 25.000 F par mois, si on ajoute les bénéfices
de l'hébergement payant en nom propre, je gagne environ
10.000 F par mois en tout", précise-t-il. Le succès
d'altern.org a aussi ses revers. "Des problèmes avec
altern.org, j'en ai eu pire que s'il en pleuvait, affirme-t-il
sur sa page Web: visites de la DST; de la police et des gendarmes
pour identifier des auteurs peu scrupuleux."
La décision des juges, qui le rend responsable des pages
Web de son serveur, souligne le manque de connaissance de la justice
française sur un champ législatif nouveau et encore
très flou. Car les juges ont non seulement fait l'erreur
d'assimiler l'hébergeur à un fournisseur d'accès
mais aussi à un éditeur, alors que sa fonction relève
plutôt de celle de simple kiosquier. L'hébergeur
n'est rien d'autre qu'un intermédiaire technique dans la
longue chaîne des acteurs de l'Internet, qui va des entreprises
de télécommunication (gérant les réseaux
téléphoniques) aux fournisseurs d'accès (permettant
la connexion de chacun aux réseaux téléphoniques),
jusqu'aux serveurs stockant les informations. Le réseau
Voltaire, association pour la liberté d'expression, stigmatise
cette incompétence de la justice: "Les magistrats
n'ont pas cherché à établir l'auteur du trouble
illicite (...). Ils ont cru appliquer un raisonnement classique
en droit de la presse: sanctionner l'auteur, à défaut
l'éditeur, voire l'imprimeur. "Mais comme le rappelle
le texte "Défaite de l'Internet": "Le seul
responsable d'une page Web est son auteur. L'hébergeur
n'est pas responsable. Si la justice française le rend
responsable des sites hébergés, il se substituera
à la justice et décidera à sa place de ce
qui est légal et de ce qui ne l'est pas, sans s'entourer
des conditions de procédure nécessaires au fonctionnement
d'un pays démocratique. Ainsi la justice imposera aux hébergeurs
la pratique d'une censure préventive et expéditive,
qui ne garantira pas aux auteurs des pages Web la possibilité
de défendre leur liberté d'expression."
Non seulement on nage dans des eaux obscures d'incompétence
mais, pire, on coule ici sous des flots d'hypocrisie. Car le problème
de la responsabilité de l'hébergeur, posé
par cette décision de justice, soulève évidemment
des questions techniques. Contrôler plus de 40.000 sites
(c'est-à-dire plus de 2 millions de documents!) est une
vue de l'esprit. Aucun hébergeur, qu'il soit fournisseur
d'accès ou non, n'a l'assise financière et humaine
suffisante pour supporter les charges liées à un
contenu qu'il ne peut contrôler pleinement. Cette condamnation
soulève surtout une interrogation et une crainte sur le
principe même de la liberté d'expression. Comme le
souligne Virgile, webmaster du site indépendant Les Ours,
"les conséquences sont terrifiantes, on est en train
d'obliger les hébergeurs à faire de l'autocensure.
D'ailleurs, chez les gros fournisseurs, on n'a pas hésité
ces derniers jours à mobiliser en interne des équipes
pour faire le ménage dans les pages perso et à faire
fermer les sites les plus chauds."
La sévérité de la décision tient peut-être
en partie aux nombreux fantasmes que l'on projette aujourd'hui
sur le Web: pour beaucoup, la toile serait un repaire de néonazis,
terroristes, révisionnistes, pédophiles ou vipères
lubriques. Pourtant, il est raisonnable d'estimer que ces sites
incriminés sont minoritaires - environ 5 % du réseau.
En durcissant les peines, des juristes peu scrupuleux tenteraient
ainsi, en toute hypocrisie, de livrer bataille contre Internet
"aux mains des criminels". Car le Web est devenu un
marché sur lequel les affaires s'annoncent juteuses. On
y cherche des condamnations d'un nouveau genre, touchant si possible
les intervenants les plus solvables, c'est-à-dire les hébergeurs
plutôt que les auteurs.
Quoi qu'il en soit, il faudra bien lancer une réflexion
sur la notion de responsabilité sur le Web et trancher
un jour la question. Maître Béban, avocat au cabinet
Alain Bensoussan, spécialisé dans les nouvelles
technologies, I'affirme: "Il est temps de s'orienter vers
une responsabilité des acteurs et que chacun comprenne
que l'on ne peut pas tout publier et tout dire sur Internet."
On attend des réactions politiques sur le sujet, afin de
commencer à répondre aux inquiétudes des
internautes, qui risquent dans un proche avenir de devoir s'exiler
à l'étranger pour s'exprimer librement et gratuitement
sur le Web.
http://www.altern. org/
Commentaire:
C'est déjà une pratique habituelle chez les serveurs
de recevoir les "visites de la DST; de la police et des gendarmes
pour identifier des auteurs peu scrupuleux." Les journalistes
sont clairs et formels. On n'a jamais parlé non plus d'un
refus que des serveurs auraient opposé à ces inquisitions
de basse police. En fait de Web francophone, on aura surtout un
Web flicophone.
Le réseau Voltaire n'est pas du tout favorable à
la liberté d'expression en général, il demande
tous les jours qu'elle soit sévèrement limitée,
sauf dans le domaine de la pornographie. En effet, le réseau
Voltaire appartient à des journalistes-industriels de la
pornographie qui réclament plus de liberté pour
leur business.
Nous avons, en son temps,
commenté de manière approfondie l'affaire Costes
et cité extensivement le jugement du 21 juillet 1997 qui
déboute et blackboule l'Union des Etudiants juifs de France
de la belle manière.
Voir Le temps irréparable du 28 mai 1997, subtilement titré "L'Imbécile
et les SS (salauds sionistes)".
<http://aaargh-international.org/fran/revu/TI97/TI970528.html>
Des associations antiracistes
reprochent à la société de donner accès
à des sites diffusant des objets nazis
Est-il techniquement possible d'interdire l'accès des internautes
à des sites illégaux ? La question était
au centre de l'audience de référés, lundi
24 juillet, au tribunal correctionnel de Paris, où des
associations antiracistes poursuivaient la société
américaine Yahoo Inc., à laquelle ils reprochent
de donner accès à des sites vendant des objets nazis.
Le parquet a demandé que soit ordonnée une nouvelle
expertise.
Il fallait être un internaute particulièrement averti pour assister, lundi 24 juillet, à l'audience de référés du tribunal de Paris. Les termes du débat étaient pourtant simples : la justice a-t-elle les moyens d'interdire à un internaute d'accéder à des sites diffusant des informations tombant sous le coup de la loi ? Dans le cas d'espèce, c'est la société Yahoo Inc., géant américain de l'Internet, qui était poursuivie par la Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (Licra) et l'Union des étudiants juifs de France (UEJF).
Ces associations, rejointes
par le Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre
les peuples (MRAP), lui reprochaient de donner accès, par
l'intermédiaire de ses portails, à des sites diffusant
Mein Kampf et Le Protocole des sages de Sion, deux ouvrages strictement
interdits à la vente en France, [Acacia est un âne
: la vente de Mein Kampf est parfaitement libre en France] et
également à un site de vente aux enchères
dans lequel sont proposés des articles faisant référence
au nazisme (insignes, drapeaux, uniformes...). Le 22 mai, Jean-Jacques
Gomez, le juge des référés, avait donné
deux mois à Yahoo pour formuler des propositions techniques
interdisant l'accès aux sites incriminés (Le Monde
du 24 mai). La filiale française du groupe américain,
Yahoo. France, avait été condamnée à
prévenir les internautes que tout accès au site
d'enchères anglophone par son intermédiaire était
susceptible de constituer un délit en France.
Pour les dirigeants de Yahoo Inc., les solutions définitives
n'existent pas. Pour soutenir leur démonstration, un expert
est venu expliquer que les quelques solutions envisageables n'étaient
pas fiables à 100 %. La difficulté résidant,
notamment, dans la possibilité d'identifier, sans erreur,
la provenance géographique de l'utilisateur et de déterminer
les données auxquelles il ne peut avoir accès. «
L'internaute originaire de France peut très bien masquer
son adresse, indique l'expert. Il peut aussi utiliser une adresse
installée dans un autre pays, se connecter à partir
de l'ordinateur de son entreprise ou mentir lorsque le navigateur
lui réclame son origine géographique. » De
la même manière, il estime très difficile
de filtrer l'accès à certains sites. « Il
faudrait pour cela posséder un annuaire, dit-il. Une sorte
de liste noire, mise à jour régulièrement,
sur laquelle figurerait tous les sites illicites. » Quand
bien même ces deux difficultés seraient surmontées,
l'expert doute de la possibilité de « mettre en correspondance
ces données ». « C'est envisageable pour un
site français, mais difficile à appliquer pour un
site étranger, car cela supposerait de connaître
les législations en vigueur dans tous les pays »,
soutient-il.
Jouant le néophyte, le président Gomez s'étonne
: « En vous écoutant, je comprends qu'il y a des
solutions. Quelle formule pourriez-vous mettre en application
rapidement ? » L'expert n'en démord pas. «
Si on décide d'opérer au niveau des mots-clés,
on risque d'exclure aussi des sites qui combattent les idées
révisionnistes », assure-t-il. « Il faudrait
embaucher trois mille personnes au siège de la société
pour jouer le rôle de censeurs préalables »,
insiste Me Christophe Pecnard, avocat de Yahoo Inc.
Pour les avocats des associations antiracistes, l'argumentation
ne tient pas. « Yahoo fait preuve d'une mauvaise foi redoutable,
regrette Me Marc Lévy pour la Licra. On nous dit qu'il
faut responsabiliser les utilisateurs, mais se pose-t-on la question
de responsabiliser le consommateur de drogue avant de poursuivre
le dealer ? » « Yahoo protège son devoir de
neutralité, enchérit Me Stéphane Lilti pour
l'UEJF. Il véhicule de l'information sans conscience. En
quoi cela serait-il attentatoire à la liberté d'expression
d'interdire ces objets à la vente ? C'est simplement du
nettoyage de disque dur en fonction d'une morale et du droit français.
»
Pour sa part, le procureur de la République, Bernard Fos,
a suggéré au président Gomez d'ordonner «
une véritable expertise, en faisant appel, pourquoi pas,
à des experts américains, pour avoir un avis technique
plus fiable ». Décision, le 11 août.
Le Monde, 26 juillet 2000
Relevé des occurences
Des associations demandent le
filtrage d'un site négationniste
Le Monde - Il y a 19 heures
... Créée en 1996, l'Association des anciens amateurs
de récits de guerre et d'holocauste (aaargh) propose sur
son site des "classiques" de l'antisémitisme
...
Site révisionniste:
les fournisseurs d'accès mis en cause devant ...
Tageblatt (Abonnement) - 14 mar 2005
Les huit associations réclament des mesures de filtrage
afin d'interdire l'accès des internautes français
au site »AAARGH», hébergé actuellement
par ...
Haro des fournisseurs d'accès
au procès Aaargh
Libération - 14 mar 2005
... assisté hier, grommelant sur son banc, au procès
intenté par huit associations antiracistes (Libération
du 8 mars) contre le site Internet Aaargh, dont il ...
France: huit associations veulent
faire interdire l'accès à un ...
Voila.fr - 14 mar 2005
"AAARGH" - "Association des anciens amateurs de
récits de guerre et d'holocauste" - propose sur sa
page d'accueil "230 brochures" antisémites ou
...
Mise en cause des FAI à
propos des sites révisionistes
Echosdunet - 14 mar 2005
Les huit associations réclament des mesures de filtrage
afin d'interdire l'accès des internautes français
au site "AAARGH", hébergé actuellement
par ...
Fil High-Tech : Référé
Aaargh : décision repoussée le 25 mars
CRN - 14 mar 2005
Lundi s'est déroulé le référé
de l'affaire AAARGH ("Associations des anciens amateurs de
récits de guerre et d'holocauste"), du nom de ce site
Internet ...
Site révisionniste:
les fournisseurs d'accès mis en cause devant ...
L'Internaute Actualité - 14 mar 2005
Les huit associations réclament des mesures de filtrage
afin d'interdire l'accès des internautes français
au site "AAARGH", hébergé actuellement
par ...
Site révisionniste:
les fournisseurs d'accès mis en cause devant ...
Journal du Net - 14 mar 2005
Les huit associations réclament des mesures de filtrage
afin d'interdire l'accès des internautes français
au site "AAARGH", hébergé actuellement
par ...
Site révisionniste:
les fournisseurs d'accès mis en cause devant ...
Voila.fr - 14 mar 2005
Les huit associations réclament des mesures de filtrage
afin d'interdire l'accès des internautes français
au site "AAARGH", hébergé actuellement
par ...
Site révisionniste:
les fournisseurs d'accès mis en cause devant ...
Tribune de Genève - 14 mar 2005
Les huit associations réclament des mesures de filtrage
afin d'interdire l'accès des internautes français
au site "AAARGH", hébergé actuellement
par ...
Site révisionniste:
les fournisseurs d'accès mis en cause devant ...
TV 5 - 14 mar 2005
Les huit associations réclament des mesures de filtrage
afin d'interdire l'accès des internautes français
au site "AAARGH", hébergé actuellement
par ...
Site révisionniste:
les fournisseurs d'accès mis en cause devant ...
Bluewin - 14 mar 2005
... AFP) - Les huit associations réclament des mesures
de filtrage afin d'interdire l'accès des internautes français
au site "AAARGH", hébergé actuellement
...
Site révisionniste:
les fournisseurs d'accès mis en cause devant ...
TSR.ch - 14 mar 2005
Les huit associations réclament des mesures de filtrage
afin d'interdire l'accès des internautes français
au site "AAARGH", hébergé actuellement
par ...
Site révisionniste:
les fournisseurs d'accès mis en cause devant ...
La Tribune.fr - 14 mar 2005
Les huit associations réclament des mesures de filtrage
afin d'interdire l'accès des internautes français
au site "AAARGH", hébergé actuellement
par ...
France: huit associations veulent
faire interdire l'accès à un ...
TSR.ch - 14 mar 2005
"AAARGH" - "Association des anciens amateurs de
récits de guerre et d'holocauste" - propose sur sa
page d'accueil "230 brochures" antisémites ou
...
"La liberté d'expression
est absolue aux Etats-Unis"
Nouvel Observateur - 14 mar 2005
... Quelles sont les chances de voir aboutir la procédure
intentée en référé contre les hébergeurs
américains du site Aaargh ? - C'est un peu particulier.
...
France: huit associations veulent
faire interdire l'accès à un ...
Atlasvista Maroc - 14 mar 2005
"AAARGH" - "Association des anciens amateurs de
récits de guerre et d'holocauste" - propose sur sa
page d'accueil "230 brochures" antisémites ou
...
France: huit associations veulent
faire interdire l'accès à un ...
L'Internaute Actualité - 13 mar 2005
"AAARGH" - "Association des anciens amateurs de
récits de guerre et d'holocauste" - propose sur sa
page d'accueil "230 brochures" antisémites ou
...
La lutte contre le révisionnisme
sur le web s'intensifie à Paris
Le Monde - 13 mar 2005
... numérique. L'"AAARGH" - "Association
des anciens amateurs de récits de guerre et d'holocauste"
- s'en donne à coeur joie. Sur ...
France: huit associations veulent
faire interdire l'accès à un ...
Journal du Net - 13 mar 2005
"AAARGH" - "Association des anciens amateurs de
récits de guerre et d'holocauste" - propose sur sa
page d'accueil "230 brochures" antisémites ou
...
France: huit associations veulent
faire interdire l'accès à un ...
Tribune de Genève - 13 mar 2005
"AAARGH" - "Association des anciens amateurs de
récits de guerre et d'holocauste" - propose sur sa
page d'accueil "230 brochures" antisémites ou
...
France: huit associations veulent
faire interdire l'accès à un ...
Bluewin - 13 mar 2005
PARIS (AFP) - "AAARGH" - "Association des anciens
amateurs de récits de guerre et d'holocauste" - propose
sur sa page d'accueil "230 brochures" antisémites
...
France: huit associations veulent
faire interdire l'accès à un ...
La Tribune.fr - 13 mar 2005
"AAARGH" - "Association des anciens amateurs de
récits de guerre et d'holocauste" - propose sur sa
page d'accueil "230 brochures" antisémites ou
...
Un site négationniste
assigné en référé
Le Figaro - 13 mar 2005
... tentent d'obtenir la fermeture d'un site antisémite
et négationniste, celui de l'Association des anciens amateurs
de récits de guerre et d'holocauste (Aaargh ...
France: huit associations veulent
faire interdire l'accès à un ...
TV 5 - 13 mar 2005
"AAARGH" - "Association des anciens amateurs de
récits de guerre et d'holocauste" - propose sur sa
page d'accueil "230 brochures" antisémites ou
...
Interdiction d'un site révisionniste
Echosdunet - 12 mar 2005
"AAARGH" - "Association des anciens amateurs de
récits de guerre et d'holocauste" - propose sur sa
page d'accueil "230 brochures" antisémites ou
...
Fil High-Tech : BitTorrent
4.0.0 arrive
Vnunet.fr - 11 mar 2005
... dont le Mrap, SOS Racisme et la Ligue française des
droits de l'homme, attaquent en référé l'hébergeur
américain du site AAARGH ("Associations des ...
Fil High-Tech : BitTorrent
4.0.0 arrive
SVM - 9 mar 2005
... dont le Mrap, SOS Racisme et la Ligue française des
droits de l'homme, attaquent en référé l'hébergeur
américain du site AAARGH ("Associations des ...
Huit associations assignent
FAI et hébergeurs d'un site ...
NetÉconomie - 9 mar 2005
... à la loi numérique de 2004, huit associations
françaises assignent devant la justice civile FAI et hébergeurs
du site "négationniste" de l'AAARGH. ...
Un site poursuivi pour racisme,
des FAI appelés à filtrer
PC Inpact - 9 mar 2005
... Et le site visé est AAARGH, acronyme de "Association
des anciens amateurs de récits de guerre et d'holocauste"...
AAARGH propose ...
Les associations contre le racisme
mettent la LCEN à l'épreuve
Nouvel Observateur - 8 mar 2005
Huit d'entre elles attaquent en référé l'hébergeur
du site internet AAARGH (Associations des anciens amateurs de
récits de guerre et d'holocauste ...
Les associations contre le
racisme mettent la LCEN à l'épreuve
ZDNet - 8 mar 2005
Juridique - Huit associations, dont l'UEJF et le Mrap, poursuivent
le site négationniste AAARGH. Elles s'appuient sur les
dispositions ...
8 associations agissent en
référé afin de bloquer l'accès à
...
NJuris.com - 8 mar 2005
... central ) ont assigné en référé
devant le TGI de Paris , non seulement l'hébergeur américain
du site internet révisionniste AAARGH mais également
...
Audience de référé
lundi pour interdire l'accès à un site ...
Voila.fr - 8 mar 2005
12:18 L'audience de référé opposant huit
associations antiracistes à l'hébergeur américain
du site internet révisionniste AAARGH ainsi qu'à
dix ...
Site négationniste pourchassé
sur toute la ligne
Libération - 7 mar 2005
site pionnier du négationnisme, Aaargh vit-il ses dernières
heures en France ? Huit ... mondiale». Déménagement.
Aaargh se sent-il menacé ? ...
Tollé contre un site
révisionniste et des FAI 'complices'
Silicon.fr - 7 mar 2005
Le site Web de l'AAARGH - Association des anciens amateurs de
récits de guerre et d'holocauste - propose des centaines
de brochures antisémites ou ...
Poursuites contre un site
Nouvel Observateur - 7 mar 2005
Huit associations ont annoncé avoir lancé une procédure
judiciaire contre l'hébergeur américain du site
négationniste Aaargh. ...
©2005 Google relevé du 16 mars
Ce texte a été affiché sur Internet à des fins purement éducatives, pour encourager la recherche, sur une base non-commerciale et pour une utilisation mesurée par le Secrétariat international de l'Association des Anciens Amateurs de Récits de Guerre et d'Holocauste (AAARGH). L'adresse électronique du Secrétariat est <aaarghinternational - at - hotmail.com>. L'adresse postale est: PO Box 81475, Chicago, IL 60681-0475, USA.
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de frontière, les informations et les idées par
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adoptée par l'Assemblée générale de
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