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Historical Fact No. 1

Y a-t-il vraiment eu six millions de morts?

par Richard E. HARWOOD


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La Conférence de Wannsee

Les détails finals du plan d'extermination des Juifs furent fixés -- selon les suppositions de ces auteurs -- lors d'une conférence tenue à Gross Wannsee (Berlin) le 20 janvier 1942 sous la présidence de Heydrich (Poliakov, "Das Dritte Reich und die Juden", p.120 ff; Reitlinger, "The Final Solution", p.95 ff). Des fonctionnaires de tous les ministères allemands étaient présents et Müller et Eichmann représentaient l'Office Supérieur de la Gestapo.

Reitlinger et Manvell & Frankl considèrent les procès-verbaux de cette conférence comme un atout permettant de prouver l'existence d'un plan de génocide, mais la vérité est qu'un tel plan n'a même pas été mentionné, chose qu'ils reconnaissent d'ailleurs franchement. Manvell & Frankl l'expliquent plutôt faiblement en disant que "les procès-verbaux sont enrobés dans un style bureaucratique masquant la signification réelle des mots et de la terminologie utilisés" (The Incomparable Crime, Londres, 1967, p.46), ce qui signifie en réalité que ces auteurs se proposent d'interpréter les mots à leur propre façon. Ce que Heydrich dit réellement, c'est que -- comme cela figure dans le procès-verbal cité plus haut -- il avait été chargé par Goering de trouver une solution au problème juif. Il passa en revue l'histoire de l'émigration juive, fit savoir que la guerre avait rendu irréalisable le projet de Madagascar et il poursuivit: "Le programme d'émigration a été remplacé maintenant par l'évacuation de Juifs à l'Est comme autre solution possible, conformément à l'autorisation antérieure du Führer." Il expliqua qu'on allait utiliser ces Juifs comme main-d'oeuvre dans ces territoires de l'Est. On veut donner à ces déclarations un sens affreusement sinistre, on prétend que ce sont des mots chargés d'un sens caché, à savoir que les Juifs devaient être exterminés, bien que le Prof. Paul Rassinier explique que ces mots signifient exactement ce qu'ils disent, c'est-à-dire la concentration des Juifs pour utiliser cette main-d'oeuvre dans l'immense ghetto de l'Est du Gouvernement Général de Pologne. -- Paul Rassinier est un Français qui fut interné à Buchenwald et qui a réfuté le mythe des Six Millions dans plusieurs livres, nous en reparlerons plus loin -- . "Ils devaient y attendre la fin de la guerre, quand des discussions internationales pourraient être de nouveau entamées pour décider de leur avenir. On aboutit finalement à cette décision lors de la Conférence interministérielle de Berlin-Wannsee..." (Rassinier: Le véritable Procès Eichmann, p.20). Manvell & Frankl, cependant, ne sont aucunement ébranlés par l'absence totale de référence à une extermination. Ils écrivent que, à la Conférence de Wannsee, "on évita des références directes au massacre, Heydrich accordant la préférence au terme ''Arbeitseinsatz im Osten'' (emploi de la main-d'oeuvre à l'Est)" (Heinrich Himmler, p.209). Ils ne nous expliquent pas pourquoi nous ne devons pas croire que les mots "emploi de la main d'oeuvre à l'Est" signifient réellement "emploi de la main d'oeuvre à l'Est". Selon Reitlinger et d'autres, d'innombrables directives spécifiant effectivement l'extermination auraient circulé entre Himmler, Heydrich, Eichmann et le commandant Hoess pendant les mois suivants de 1942, mais, naturellement "aucune de ces directives n'a été retrouvée après la guerre".

Mots dénaturés et suppositions dénuées de fondement

Etant l'absence totale de documents probants sur l'existence d'un plan d'extermination, ces écrivains ont pris l'habitude de réinterpréter les documents qui nous sont parvenus. Ils considèrent par exemple qu'un document sur la déportation ne concerne pas du tout la déportation mais est une façon artificieuse de parler d'extermination. Manvell & Frankl expliquent "qu'on utilisait divers termes pour camoufler le génocide, notamment "Aussiedlung" (évacuation, émigration) et "Abbeforderung" (mise en route, transport, évacuation)" (ibid, p.265). Ces auteurs ne donnent donc plus aux mots le sens qu'ils ont réellement si ce sens ne cadre pas avec ce qu'on veut prouver. Ces "contorsions" verbales sont poussées jusqu'aux extrêmes les plus incroyables, comme leur interprétation de la directive de Heydrich sur l'emploi de la main-d'oeuvre à l'Est. Autre exemple: l'ordre de Himmler d'envoyer des déportés à l'Est, "c'est-à-dire de les faire périr" (ibid, p.251). Reitlinger, qui est également embarrassé de ne pas trouver de preuve, fait exactement la même chose en déclarant qu'il est évident, d'après les "circonlocutions" utilisées dans les termes des procès-verbaux de la Conférence de Wannsee, "qu'on avait l'intention d'assassiner lentement une race entière" (ibid, p.98). L'examen des documents qui nous sont présentés comme preuves est important parce qu'il révèle l'édifice de conjectures et d'hypothèses dénuées de fondement sur lequel s'appuie la légende de l'extermination. Les Allemands avaient une propension extraordinaire à tout noter par écrit dans tous les détails, et pourtant, parmi les milliers de documents saisis après la guerre, de la S.D. et de la Gestapo, les dossiers de l'Office Supérieur de Sécurité du Reich, du quartier général de Himmler et les directives de guerre de Hitler, il n'y a pas un seul ordre d'extermination des Juifs ni nulle part ailleurs. Nous verrons plus loin que cela a été reconnu, en fait, par le Centre Mondial de Documentation Juive Contemporaine à Tel-Aviv. Les tentatives faites pour découvrir des "allusions voilées" au génocide dans des discours tels que celui de Himmler aux SS-Obergruppenführer à Posen en 1943 n'ont pas plus de chance de succès. Nous examinons au chapitre suivant les dépositions faites au Procès de Nuremberg après la guerre, qui furent, dans tous les cas, arrachées par la contrainte.


5. Les Procès de Nuremberg

L'histoire des Six Millions reçut la sanction de la chose jugée grâce aux Procès de Nuremberg qui permirent aux Alliés de condamner les dirigeants allemands entre 1945 et 1949. Ces procès furent la comédie juridique la plus grande et la plus honteuse de l'Histoire. Pour une étude beaucoup plus détaillée des iniquités de ces procès qui, comme le déclara le Maréchal Montgomery, furent un crime du fait d'avoir perdu la guerre, nous renvoyons le lecteur aux ouvrages cités ci-dessous et particulièrement au livre remarquable de F. J. P. Veale, juriste anglais distingué, Advance to Barbarism (Nelson,1953).

Dès le début, les Procès de Nuremberg se basèrent sur des statistiques grossièrement erronées. Dans son réquisitoire du 20 novembre 1945, Sidney Alderman déclara qu'il y avait 9.600.000 Juifs dans les pays d'Europe occupés par l'Allemagne. Nous avons montré plus haut que c'est une absurdité. Il est arrivé à ce total:

a) en ne tenant aucun compte de toute l'émigration juive entre 1933 et 1945

b) en ajoutant tous les Juifs d'Union Soviétique, y compris les deux millions et plus qui ne se trouvèrent jamais dans les zones occupées par les Allemands.

Le même total artificiellement gonflé, légèrement arrondi à 9.800.000, fut présenté de nouveau au Procès Eichmann en Israël par le Prof. Shalom Baron.

Les prétendues Six Millions de victimes firent leur apparition pour la première fois à Nuremberg comme base de l'accusation, et après que la Presse de l'époque eut jonglé parfois avec des totaux de dix millions ou plus, les Six Millions trouvèrent créance et s'imposèrent par la suite dans les mass media internationaux. On pourrait comprendre qu'on ait ajouté foi à ce chiffre bizarre dans l'ambiance de récrimination irréfléchie de 1945, mais il est très significatif de constater qu'il était devenu insoutenable en 1961, lors du Procès Eichmann. Le tribunal de Jérusalem évita soigneusement de citer le chiffre de Six Millions et l'acte d'accusation dressé par Gideon Haussner parlait simplement de "quelques" millions.

A Nuremberg, on ne tint aucun compte des principes juridiques

Pour ne pas se laisser induire en erreur en croyant que l'extermination des Juifs a été "prouvée" à Nuremberg par des "documents", des "preuves testimoniales", il faut considérer la nature des procès eux-mêmes puisqu'ils ne tinrent aucun compte de principes juridiques valables. Les accusateurs furent à la fois demandeurs, juges et bourreaux, la "culpabilité" était tenue comme établie dès le principe. Parmi les juges, nous trouvons naturellement les Soviétiques dont les crimes innombrables comprenaient le massacre de 15.000 officiers polonais dont les cadavres furent découverts par les Allemands dans la forêt de Katyn, près de Smolensk. Au procès de Nuremberg, l'accusateur public soviétique essaya d'attribuer ce massacre aux Allemands! A Nuremberg, on créa une législation ex post facto afin de juger des gens pour des "crimes" qui furent seulement déclarés être des crimes après qu'ils eussent été prétendument commis. Jusqu'alors, le principe légal le plus fondamental était qu'on ne peut être déclaré coupable de violer une loi que si cette loi était un vigueur au moment de l'infraction. "Nulla Poena Sine Lege".

A Nuremberg, on ne tint aucun compte des Règles pour les Preuves mises au point au cours des siècles par la jurisprudence britannique pour découvrir la vérité d'un chef d'accusation avec autant de certitude que possible. A Nuremberg, on décréta que "le Tribunal ne serait pas lié par des règles technique de preuve", mais "pourrait admettre toute preuve testimoniale qu'il estimerait avoir une valeur probante", c'est-à-dire qui viendraient soutenir une conviction. Ceci signifiait en pratique qu'on admettait des dépositions sur la foi d'autrui, des simples ouï-dire (non admissibles par des tribunaux normaux), et des documents qui, dans un procès judiciaire normal, sont toujours rejetés comme récusables et sujets à caution. Il est très significatif qu'on ait admis ce genre de "preuves" au procès de Nuremberg, car ce fut une des méthodes principales de fabrication de la légende de l'extermination au moyen de "déclarations par écrit sur l'honneur, déclarations formelles par écrit tenant lieu de serment" frauduleuses. Alors qu'on fit comparaître seulement 240 personnes à la barre des témoins, le Tribunal de Nuremberg accepta pas moins de 300.000 de ces "déclarations par écrit sur l'honneur" ou "déclarations formelles par écrit tenant lieu de serment" qui appuyaient les accusations, sans que ces témoins fussent entendus sous serment. Dans ces conditions, n'importe quel déporté juif ou n'importe quel ancien détenu d'un camp de concentration pouvait alléguer tout ce qui lui passait par la tête dans un esprit de vengeance. Le plus incroyable de toute cette histoire est peut-être le fait qu'on ne permit pas aux avocats de la défense d'interroger contradictoirement les témoins à charge. Une situation un peu semblable exista lors du Procès Eichmann quand on annonça qu'on pourrait à tout moment retirer la défense à l'avocat d'Eichmann "si une situation intolérable se présentait", ce qui signifiait probablement si l'avocat commençait à prouver l'innocence d'Eichmann.

La motivation réelle des procès de Nuremberg fut dénoncée par le juge américain Wenersturm, Président d'un des tribunaux de Nuremberg. Il fut tellement écoeuré par le procès qu'il donna sa démission et retourna aux Etats-Unis après avoir remis au Chicago Tribune une déclaration dans laquelle il énumérait point par point ses objections (cf. Mark Lautern, Das letzte Wort über Nurnberg, p.56). Voici le texte des points 3 à 8:

3. Les membres du Ministère Public, au lieu d'essayer de formuler un nouveau principe légal qui puisse servir de guide, furent poussés uniquement par l'ambition personnelle et le désir de vengeance.

4. Le Ministère Public fit l'impossible pour empêcher les avocats de préparer la défense de chaque accusé et pour qu'ils ne puissent pas produire des témoignages ni des preuves à décharge.

5. Le Ministère Public, dirigé par le Général Taylor, fit l'impossible pour empêcher qu'on demande à Washington de fournir au Tribunal d'autres documents en possession du Gouvernement américain.

6. 90% des personnes composant le Tribunal étaient prévenues contre les accusés pour des raisons politiques ou raciales et favorisaient l'accusation.

7. Le Ministère Public fit en sorte de confier tous les emplois administratifs du Tribunal Militaire à des "Américains" naturalisés de fraîche date qui s'ingéniaient à créer une ambiance hostile aux accusés dans leurs traductions, dans les affaires administratives, etc.

8. Le but réel des procès de Nuremberg fut de montrer aux Allemands les crimes de leur Führer et ce but fut en même temps le prétexte des procès... Si j'avais su sept mois plus tôt ce qui se passait à Nuremberg, je n'y serais jamais allé!

En ce qui concerne le point 6 "90% des personnes composant le Tribunal étaient prévenues contre les accusés pour les raisons politiques ou raciales", ce fait fut confirmé par d'autres personnes présentes. Suivant Earl Carrol juriste américain, le personnel du Ministère Public comprenait 60% de Juifs allemands qui avaient quitté le Reich après la promulgation des lois raciales hitlériennes. Il nota qu'il n'y avait même pas 10% des Américains employés par le Tribunal de Nuremberg qui étaient réellement Américains de naissance. Robert M. Kempner, directeur du Ministère Public, adjoint du Général Taylor, était un émigrant juif allemand. Il était aidé de Morris Amchan. Mark Lautern, qui suivit les procès, écrit dans son livre: "Ils sont tous venus, les Solomon, Schlossberger et Rabinovitch, qui font partie des services du Ministère Public..." (ibid., p.68). Il est donc évident que le principe juridique fondamental selon lequel on ne peut pas être à la fois juge et partie a été bafoué complètement. En outre la majorité des témoins étaient aussi des Juifs. Maurice Bardèche, qui suivit également les procès, dit que la seule préoccupation de ces témoins était de ne pas manifester trop ouvertement leur haine et d'essayer de donner une impression d'objectivité (Nuremberg ou la Terre Promise, Paris,1948, p.149).

Des "aveux" extorqués par la torture

Mais il y a encore un élément bien plus troublant: les méthodes utilisées à Nuremberg pour arracher des déclarations et des "aveux", spécialement pour obtenir des "aveux" des officiers SS pour soutenir l'accusation d'extermination. Le Sénateur américain Joseph McCarthy, dans une déclaration à la Presse américaine du 20 mai 1949, signala les cas de torture suivants, pour obtenir des aveux des accusés:

A la prison de Schwabisch Hall, des officiers de la SS Leibstandarte Adolf Hitler furent battus jusqu'à ce qu'ils baignèrent dans leur sang, on leur écrasa ensuite les parties sexuelles quand ils étaient étendus sur le sol. Comme on le fit pour de simples soldats pendant le Procès de Malmédy de triste notoriété, les prisonniers furent suspendus par les mains et battus jusqu'à ce qu'ils acceptent de signer les aveux qu'on leur demandait. C'est sur la base de tels "aveux" arrachés par la torture au Général SS Sepp Dietrich et à Joachim Peiper, colonel de la Waffen SS, que la Leibstandarte fut déclarée "organisation criminelle". Quant au Général SS Oswald Pohl, intendant des camps de concentration, on lui barbouilla le visage de matières fécales et il fut battu ensuite jusqu'à ce qu'il fasse des "aveux". A propos de ces cas de torture, le Sénateur McCarthy dit à la Presse: "J'ai entendu des témoins et j'ai lu des témoignages prouvant que les accusés furent battus, maltraités et torturés par des méthodes qui ne pouvaient que germer dans des cerveaux malades. On organisa des simulacres de procès et d'exécutions capitales, on leur dit que leurs familles ne recevraient plus de cartes de ravitaillement s'ils n'avouaient pas. Toutes ces choses se firent avec l'approbation du Ministère Public pour créer l'ambiance psychologique nécessaire pour leur arracher les aveux désirés. Si les Etats-Unis permettent que de tels actes restent impunis, le monde entier aura le droit de nous blâmer sévèrement et de douter à jamais de la rectitude de nos motifs et de notre intégrité morale."

Ces méthodes d'intimidation furent répétées lors des procès de Francfort/s/Main et de Dachau, et un très grand nombre d'Allemands furent condamnés pour des atrocités qu'ils avaient "avouées" dans de telles conditions. Les méthodes qui permirent d'obtenir ces aveux furent révélées dans le Daily News de Washington du 9 janvier 1949 par le juge américain Edward L. van Roden, un des trois membres de la Commission Simpson de l'armée américaine qui fit une enquête sur les méthodes utilisées par la justice lors du procès de Dachau. Son récit parut également dans le journal britannique Sunday Pictorial du 23 janvier 1949. "Les Américains se déguisaient en prêtres pour entendre les accusés en confession et leur donner l'absolution; ils les torturaient en leur enfonçant des allumettes enflammées sous les ongles; ils leur cassaient les dents et la mâchoire; ils les laissaient seuls en cellule au secret pendant longtemps et ne leur donnaient que des rations de famine." Van Roden expliqua: "Les ''aveux'' qui furent retenus comme preuves à charge au procès avaient été obtenus après avoir gardé ces hommes au secret, seuls dans une cellule, pendant 3, 4 et 5 mois...Pour interroger les accusés, les Américains leur mettaient une cagoule noire sur la tête et ils les frappaient ensuite au visage avec des coups-de-poing américains en laiton, ils leur donnaient des coups de pied et les battaient avec des flexibles en caoutchouc... Sur les 139 cas de notre enquête, 137 de ces soldats allemands avaient reçu des coups de pied dans les testicules qui leur avaient laissé des blessures inguérissables. C'était un moyen standard utilisé dans les interrogatoires par ces Américains."

Voici les noms de ces "Américains" chargés de ces interrogatoires (et qui, plus tard, firent office de Ministère Public lors des procès): Lt.-Col. Burton, Capt. Raphael Shumacker, Lt. Robert E. Byrne, Lt. William R. Perl, Mr. Morris Ellowitz, Mr. Harry Thon et Mr. Kirschbaum. Le conseiller juridique du tribunal était le Col. A. H. Rosenfeld. Le lecteur verra immédiatement d'après leurs noms que la majorité de ces personnes étaient "prévenues contre les accusés pour des raisons raciales" pour reprendre les mots du juge Wenersturm -- c'est-à-dire qu'ils étaient Juifs et qu'on n'aurait jamais dû leur confier une enquête de ce genre.

Malgré le fait que des "aveux" de l'extermination des Juifs furent arrachés dans ces conditions, les dépositions faites aux procès de Nuremberg sont encore considérées comme une preuve concluante de l'assassinat de Six Millions de Juifs par des écrivains tels que Reitlinger et d'autres, et l'on maintient l'illusion que ces procès furent impartiaux et parfaitement conduits dans les règles. Quand on demanda au Général Taylor, Chef du Ministère Public, où il avait trouvé le chiffre de Six Millions de Juifs tués, il répondit qu'il était basé sur les aveux du Général SS Otto Ohlendorf. Ce dernier avait été torturé également et nous examinerons son cas plus loin. Mais en ce qui concerne de tels "aveux" en général, nous ne pouvons mieux faire que de citer le journal britannique Sunday Pictorial quand il publia le rapport du juge van Roden:

"Des hommes forts furent réduits à l'état d'épaves humaines prêtes à marmotter n'importe quels aveux exigés par le Ministère Public."

La déposition de Wisliceny

Examinons maintenant quelques-uns de ces documents de Nuremberg. La déposition de Dieter Wisliceny, capitaine de la SS, un adjoint d'Eichmann qui fut ensuite le chef de la Gestapo en Slovaquie, est le document qui est cité le plus fréquemment pour soutenir la légende des Six Millions et qui occupe une grande place dans le livre de Poliakov et Wulf Das Dritte Reich und die Juden: Dokumente und Aufsätze. Cette déposition fut obtenue dans des conditions encore plus dures que celles que nous avons décrites ci-dessus, puisque Wisliceny tomba aux mains des communistes tchèques et fut "interrogé" en novembre 1946 dans la prison de Bratislava contrôlée par les Soviétiques. Soumis à la torture, Wisliceny fut réduit à l'état d'épave humaine aux nerfs détraqués qui, finalement, se mettait à sangloter pendant des heures, sans pouvoir s'arrêter, avant qu'on l'exécute. Bien que les conditions dans lesquelles sa déposition fut obtenue lui enlèvent toute vraisemblance, Poliakov préfère ignorer ce "détail" et écrit simplement: "En prison, Wisliceny écrivit plusieurs mémoires qui contiennent des renseignements très intéressants" (Harvest of Hate, p.3). Ces mémoires contiennent quelques faits véridiques pour donner un cachet d'authenticité, par exemple que Himmler préconisait avec enthousiasme l'émigration juive et que l'émigration des Juifs européens se poursuivit pendant la guerre, mais généralement, ils correspondent au type des "aveux" spectaculaires qui font partie de la mise en scène des grands procès en URSS. Il y est question souvent de l'extermination des Juifs et ces déclarations essaient d'une manière flagrante de mettre en cause le plus de chefs SS possible. On y trouve aussi de nombreuses erreurs concrètes, notamment l'affirmation que la guerre avec la Pologne eut pour conséquence que 3 millions de Juifs en plus se retrouvèrent dans les territoires occupés par l'Allemagne, mais nous avons démontré plus haut que c'était faux.

Le cas des "Einsatzgruppen"

La déposition de Wisliceny s'étend assez longuement sur les activités des Einsatzgruppen ou unités spéciales de lutte contre les partisans et terroristes utilisées pendant la campagne de Russie. Il faut examiner cette question en détail quand on étudie les procès de Nuremberg parce que les opérations de ces unités spéciales ont été représentées comme un genre de "Six Millions" en miniature, alors qu'il a été prouvé depuis lors que leur action a été dépeinte de la façon la plus exagérée et la plus falsifiée qu'on puisse imaginer. Les Einsatzgruppen étaient 4 unités spéciales composées d'éléments de la Gestapo et du S.D. (Service de Sécurité de la SS) ayant pour tâche d'exterminer les partisans et les commissaires politiques communistes derrière le front des armées allemandes qui avançaient en Russie. En 1939, il y avait déjà 34.000 commissaires politiques dans l'Armée Rouge. C'est Rudenko, le représentant soviétique du Ministère Public aux procès de Nuremberg, qui s'est occupé spécialement des Einsatzgruppen. L'acte d'accusation de 1947 prétendait que ces quatre groupes avaient tué pas moins d'un million de Juifs en Russie au cours de leurs opérations, uniquement parce qu'ils étaient Juifs. Depuis lors, ces accusations sont devenues plus "élaborées"; on prétend maintenant que l'assassinat des Juifs soviétiques par les Einsatzgruppen constituait la première phase du plan d'extermination des Juifs, la seconde phase étant la déportation des Juifs européens en Pologne. Reitlinger reconnaît que l'expression "solution finale" se référait à l'origine à l'émigration et n'avait rien à voir avec la liquidation des Juifs, mais il affirme ensuite qu'une politique d'extermination commença au moment de l'invasion de l'Union Soviétique en 1941. Il examine l'ordre donné par Hitler en juillet 1941 de liquider les commissaires politiques, et il conclut que cet ordre fut accompagné d'un ordre verbal de Hitler aux Einsatzgruppen de liquider tous les Juifs soviétiques (Die Endlösung, p.91). Si cette supposition a une base quelconque, c'est probablement la déposition de Wisliceny, sans aucune valeur juridique ni historique, qui prétend que les Einsatzgruppen reçurent bientôt des ordres pour étendre leur mission d'anéantissement des communistes et des partisans afin d'opérer un "massacre général" des Juifs de Russie.

Fait très significatif: il s'agit une nouvelle fois d'un "ordre verbal" d'exterminer les Juifs qui, suppose-t-on, accompagna l'ordre écrit, authentique, de Hitler. Encore une hypothèse nébuleuse et improuvable de Reitlinger. Un ordre précédent du Führer, daté de mars 1941, et signé par le Maréchal Keitel, spécifie clairement quelles seraient les missions réelles des futurs Einsatzgruppen. Il précise que, pendant la campagne de Russie, le Reichsführer SS (Himmler) sera chargé de "missions en vue de préparer l'administration politique, missions qui résultent de la lutte qui devra être menée entre deux systèmes politiques opposés" (Manvell & Frankl, ibid., p.115). Ceci concerne clairement l'élimination du communisme, spécialement des commissaires politiques dont la mission spécifique était l'endoctrinement communiste.

Le procès Ohlendorf

Le procès le plus révélateur sur l'"affaire des Einsatzgruppen" à Nuremberg fut celui du Général SS Otto Ohlendorf, chef de la S.D. qui commandait l'Einsatzgruppe D en Ukraine, rattaché à la 11e Armée du Maréchal von Manstein. Pendant la dernière période de la guerre, il travailla au Ministère de l'Economie comme expert en commerce extérieur. Ohlendorf subit aussi les tortures décrites plus haut, et dans sa déclaration sur l'honneur du 5 novembre 1945, on le "persuada" d'avouer que 90.000 Juifs avaient été tués, rien que sous son commandement. Le procès d'Ohiendorf n'eut lieu qu'en 1948, longtemps après le procès principal de Nuremberg, et il affirma alors avec insistance que sa déposition précédente lui avait été arrachée par la torture. Dans la déposition principale qu'il fit devant le tribunal, Ohlendorf profita de l'occasion pour démasquer Philip Auerbach, le procureur général juif de l'Office d'Indemnisation des victimes des persécutions du national-socialisme de l'Etat de Bavière qui réclamait à l'époque des indemnisations pour "onze millions de Juifs" qui avaient souffert dans des camps de concentration allemands. Ohlendorf réfuta cette réclamation ridicule en disant "qu'il n'y avait pas la plus petite partie" des gens pour lesquels Auerbach réclamait une indemnisation qui eut jamais vu un camp de concentration. Ohlendorf vécut encore assez longtemps pour voir Auerbach traîné devant un tribunal qui le condamna pour détournement de fonds et faux (il avait fait de faux documents pour justifier le paiement de sommes très importantes à des Juifs qui n'existaient pas); Ohlendorf fut exécuté finalement en 1951.

Ohlendorf expliqua au tribunal que ses unités durent souvent empêcher des massacres de Juifs organisés par des Ukrainiens antisémites derrière le front allemand, et il repoussa l'accusation en disant que les quatre Einsatzgruppen ensemble n'avaient même pas causé un quart des morts que le Ministère Public leur imputait. Il insista sur le fait que la guerre illégale des partisans avait entraîné un nombre bien plus grand de victimes dans l'armée allemande régulière -- affirmation confirmée par le gouvernement soviétique qui se glorifia de la mort de 500.000 soldats allemands tués par des partisans.

De fait, Franz Stahlecker qui commandait l'Einsatzgruppe A dans des pays baltes et en Russie Blanche, fut tué par des partisans en 1942. Traitant de la question des Einsatzgruppen, le juriste britannique F. J. P. Veale explique qu'au front de l'Est, il était impossible de faire une distinction convenable entre les partisans et la population civile, parce que tout civil soviétique qui voulait rester à l'écart de la guerre au lieu de participer aux actes de terrorisme s'exposait à être exécuté comme traître par ses compatriotes. Veale écrit à propos des Einsatzgruppen: "Il est bien certain qu'ils avaient l'ordre de combattre la terreur par la terreur" et il trouve étrange qu'on ne trouve rien à redire aux atrocités commises par les partisans simplement parce qu'ils se retrouvèrent dans le camp des vainqueurs (ibid, p.223). Ohlendorf était du même avis, et dans une déclaration amère qu'il écrivit avant d'être exécuté il accusa les Alliés d'hypocrisie puisqu'ils condamnaient les Allemands pour n'avoir pas respecté les lois de la guerre conventionnelles alors qu'ils se battaient contre un ennemi sauvage qui ne respectait pas ces lois.

Déformation de la vérité sur les exécutions faites par les Einsatzgruppen

On a constaté plus tard que l'accusation soviétique selon laquelle les Einsatzgruppen avaient exterminé à plaisir 1 million de Juifs pendant leurs opérations était une falsification grandiose. En fait, aucune base statistique ne permit jamais de justifier ce chiffre. Poliakov et Wulf citent à ce propos la déclaration de Wilhelm Hoettl, espion américain, agent double douteux et ancien adjoint d'Eichmann. On se rappelle que Hoettl affirma qu'Eichmann "lui avait dit" que 6 millions de Juifs avaient été exterminés, et il ajouta que 2 millions de ces Juifs avaient été tués par les Einsatzgruppen. Ce chiffre absurde dépassait même les estimations les plus folles du représentant soviétique du Ministère Public, Rudenko, et le tribunal américain qui jugea et condamna Ohlendorf n'y ajouta pas foi.

Le nombre réel de pertes en vies humaines qu'on peut imputer aux Einsatzgruppen a été révélé depuis lors dans le savant ouvrage de R. T. Paget, juriste britannique très compétent: Manstein, his Campaigns and his Trial (London 1951). Ohlendorf avait été sous l'autorité nominale de Manstein. La conclusion de Paget est que le Tribunal de Nuremberg, en acceptant les chiffres avancés par le Ministère Public soviétique, a exagéré de plus de 1000 pour cent le nombre de victimes et qu'il a déformé encore plus les situations dans lesquelles ces pertes furent infligées aux Soviétiques. (Ces déformations fantastiques de la vérité occupent six pages dans le livre de William Shirer: The Rise and Fall of the Third Reich, pp.1140-46). Nous avons donc ici un cas en miniature des Six Millions légendaires: il n'y a pas eu 1 million de tués mais 100.000. Naturellement, parmi ces 100.000, il ne pouvait y avoir qu'une petite proportion de partisans juifs et de fonctionnaires communistes. Il faut répéter que ces pertes furent le résultat de la guerre sauvage des partisans au front de l'Est, et que les terroristes soviétiques affirment avoir tué cinq fois plus de soldats allemands. La légende subsiste néanmoins selon laquelle l'extermination des Juifs commença par l'intervention des Einsatzgruppen en Russie.

Pour conclure, nous pouvons examiner brièvement le procès de von Manstein qui est à maints égards un exemple typique des méthodes utilisées à Nuremberg. Principalement parce que l'Einsatzgruppe D fut rattaché au secteur du front commandé par von Manstein (bien qu'il ne dût rendre compte qu'à Himmler), cet homme malade, âgé de soixante-deux ans, considéré par la plupart des autorités en la matière comme le général allemand le plus brillant de la dernière guerre, fut traité d'une manière indigne et jugé pour "crimes de guerre". Sur 17 chefs d'accusation, 15 furent présentés par le gouvernement communiste d'Union Soviétique et 2 par le gouvernement communiste de Pologne. On ne fit comparaître qu'un témoin à charge à ce procès, et son témoignage fut si pénible que l'accusation retira cette preuve à charge. Par contre, l'accusation s'appuya sur 800 "dépositions sur la foi d'autrui" (non admissibles par des tribunaux civilisés normaux) que le tribunal accepta sans aucune preuve de leur authenticité ou d'identification de l'auteur. Le Ministère Public présenta des déclarations formelles par écrit tenant lieu de serment d'Ohlendorf et d'autres chefs SS, et puisque ces officiers n'avaient pas encore été exécutés, Reginald Paget, K.C. (K.C. = King's Counsel, titre conféré à des membres éminents du barreau de Londres), avocat de von Manstein, demanda leur comparution au banc des témoins, ce qui fut refusé par les autorités américaines. Paget déclara que ce refus était dû à la crainte que les condamnés ne révèlent quelles méthodes on leur avait appliquées pour leur faire signer leurs déclarations. En fin de compte, von Manstein fut acquitté de 8 chefs d'accusation, y compris les 2 chefs d'accusation polonais qui, comme l'écrit Paget, "étaient des faux si criants qu'on se demandait comment on avait osé les présenter."

Le procès d'Oswald Pohl

L'affaire des Einsatzgruppen donne un aperçu révélateur des méthodes des procès de Nuremberg et de l'invention du mythe des Six Millions. Un autre élément nous est fourni par le procès d'Oswald Pohl en 1948, très important parce qu'il concerne directement l'administration du système des camps de concentration. Jusqu'en 1934, date à laquelle Himmler demanda son transfert à la SS, Pohl avait été l'officier payeur principal de la Marine de Guerre Allemande. Il fut pendant onze ans le grand directeur de l'administration de toute la SS comme chef du Service Economique et Administratif de la SS qui dut s'occuper après 1941 de la productivité industrielle des camps de concentration. Le comble de l'hypocrisie fut atteint lors de ce procès quand le représentant du Ministère Public dit à Pohl que "si l'Allemagne s'était contentée de faire partir les Juifs hors de son territoire, de leur refuser la nationalité allemande, de les exclure des emplois publics ou de n'importe quelle autre réglementation intérieure semblable, aucune autre nation n'aurait protesté." Alors qu'en réalité, l'Allemagne fut abreuvée d'insultes et dut supporter des sanctions économiques précisément à cause de ces mesures intérieures contre les Juifs qui furent certainement aussi une cause principale de la guerre des démocraties contre l'Allemagne .

Oswald Pohl était une personne extrêmement sensible et intellectuelle qui fut réduit à l'état de loque humaine pendant l'instruction de son procès. Comme le fit remarquer le sénateur McCarthy, Pohl avait signé des pièces à conviction après avoir été durement torturé; il avait fait notamment de faux aveux qu'il avait vu une chambre à gaz à Auschwitz au cours de l'été de 1944. Pendant le procès, le Ministère Public s'acharna sur ce chef d'accusation, mais Pohl repoussa cette accusation avec succès. Le Ministère Public voulait présenter cet homme abattu comme un véritable monstre à face humaine, ce qui était exactement le contraire de ce que témoignaient ceux qui le connaissaient. Un témoignage de ce genre fut fait par Heinrich Hoepker, un antinazi, ami de la femme de Pohl, qui rencontra fréquemment ce dernier entre 1942 et 1945. Hoepker constata que Pohl était une personne d'un caractère extrêmement serein et aux manières douces. Au cours d'une visite chez Pohl au printemps de 1944, Hoepker put voir des détenus d'un camp de concentration qui travaillaient en dehors du camp. Il constata que ces prisonniers travaillaient sans se presser et dans une ambiance détendue sans être harcelés par leurs gardiens. Hoepker déclara que Pohl n'avait pas un état d'esprit émotif à l'égard des Juifs et qu'il ne trouvait rien à redire à ce que sa femme reçoive chez eux son amie juive Annemarie Jacques. Au début de 1945, Hoepker était parfaitement convaincu que l'administrateur des camps de concentration accomplissait sa tâche d'une manière humaine, consciencieuse et dévouée, et il fut étonné des accusations lancées plus tard en 1945 contre Pohl et ses collègues. Madame Pohl constata que son mari garda sa sérénité jusqu'en mars 1945, quand il visita le camp de Bergen-Belsen pendant une épidémie de typhus. Jusqu'alors, ce camp avait été un modèle d'ordre et de propreté, mais la chaos régnant en Allemagne vers la fin de la guerre avait des conséquences désastreuses pour les détenus de ce camp. Pohl, incapable de remédier à ces conditions étant donné les circonstances désespérées de cette phase finale de la guerre, fut profondément ému par cette visite, et selon le témoignage de sa femme, il ne retrouva plus le calme et le sang-froid qui le caractérisaient auparavant. Le Dr. Alfred Seidl, juriste respecté de tous, qui fut le principal avocat de la défense lors des procès de Nuremberg, se consacra à sa tâche avec passion pour obtenir l'acquittement de Pohl. Seidl avait été un ami personnel de l'accusé pendant plusieurs années et il était parfaitement convaincu de son innocence: on accusait Pohl d'avoir établi le plan du génocide des Juifs. La condamnation de Pohl par le Tribunal des Alliés ne modifia en rien l'opinion de Seidl. Il déclara que le Ministère Public n'avait pas réussi à présenter une seule preuve testimoniale valable contre Pohl. Un des témoignages à décharge les, plus éloquents pour Oswald Pohl fut présenté par le lieutenant-colonel SS Kurt Schmidt-Klevenow, officier de justice du Service Economique et Administratif de la SS, dans sa déclaration sur l'honneur du 8 août 1947. Cette déclaration fut omise à dessein dans les documents publiés sous le titre de Procès des Criminels de Guerre devant les Tribunaux Militaires de Nuremberg 1946-1949. Schmidt-Klevenow signalait que Pohl avait soutenu à fond le juge , Konrad Morgen de la Direction Générale de la Police, Judiciaire du Reich qui avait pour tâche de faire des enquêtes sur les irrégularités qui se commettaient dans les camps de concentration. Nous reviendrons plus loin sur un cas pour lequel Pohl approuvait la peine de mort, prononcée contre Koch, commandant d'un camp de concentration, accusé par un tribunal de la SS d'avoir mal administré son camp. Schmidt-Klevenow expliqua que Pohl avait contribué à ce que les chefs des polices locales participent à la juridiction des camps de concentration, et il intervint personnellement pour assurer une discipline sévère du personnel des camps. Bref, les témoignages présentés au procès de Pohl montrent que ce procès ne fut rien d'autre que la diffamation préméditée d'un homme intègre pour soutenir la légende -- créée dans un but de propagande -- du génocide des Juifs dans les camps de concentration qu'il administrait.

Témoignages falsifiés et déclarations sur l'honneur mensongères

Les témoignages falsifiés à Nuremberg, y compris les dépositions extravagantes à l'appui du mythe des Six Millions, furent faits invariablement sous la contrainte par d'anciens officiers allemands, par des tortures cruelles comme dans les cas cités plus haut, ou parce qu'on leur promis des peines réduites s'ils parlaient dans le sens voulu, comme le fit le général SS von dem Bach-Zelewski. On le menaça de la peine capitale, parce qu'il commandait une brigade de Russes Blancs de la SS qui réprimèrent la révolte des partisans polonais à Varsovie en août 1944. Il était donc disposé à être "coopératif". La déposition de Bach-Zelewski constitua la base des preuves testimoniales contre le Reichsführer SS Heinrich Himmler lors du grand procès de Nuremberg (Procès des Grands Criminels de Guerre, Vol. lV, pp.29, 36). En mars 1941 à la veille de l'invasion de l'Union Soviétique, Himmler organisa une conférence des principaux chefs SS dans son château de Wewelsburg. Bach-Zelewski, expert de la guerre des partisans, y assistait. Dans sa déposition à Nuremberg, il décrivit comment Himmler parla en termes pompeux de la liquidation des peuples d'Europe Orientale, mais Goering, au banc des accusés, ne mâcha pas ses mots pour l'accuser de faux témoignage. Une accusation particulièrement outrageuse de Bach-Zelewski était que Himmler avait déclaré qu'un des buts de la campagne de Russie était de "décimer 30 millions de Slaves". En réalité, comme le déclara son Chef d'Etat-Major, Himmler dit que la guerre de Russie causerait sûrement des millions de victimes (Manvell & Frankl, ibid, p.117). Autre mensonge impudent de Bach-Zelewski: il déclara que Himmler assista personnellement à l'exécution de 100 Juifs par un Einsatzkommando à Minsk et que ce spectacle l'impressionna tellement qu'il faillit s'évanouir. On sait pourtant que Himmler était ce jour-là à son quartier général de Shitomir en Ukraine, où il tenait une conférence (cf. K. Vowinckel, Die Wehrmacht im Kampf, Vol. 4, p.275).

Les auteurs se basent beaucoup sur le témoignage de Bach-Zelewski dans tous les livres sur Himmler, particulièrement Willi Frischauer dans son livre Himmler: Evil Genius of The Third Reich (Londres, 1953, p. 148 ff.). Pourtant Bach-Zelewski rétracta publiquement devant un Tribunal d'Allemagne Occidentale, en avril 1959 ses dépositions à Nuremberg. Il reconnut qu'elles ne correspondaient nullement à la réalité et qu'il les avait faites pour des raisons de convenance et pour ne pas être exécuté. Ce tribunal allemand accepta sa rétractation après en avoir délibéré attentivement. Inutile de dire que ce que Veale appelle le "Rideau de Fer du Silence Discret" fut descendu immédiatement pour camoufler ce désaveu qui n'a pas influencé le moins du monde les auteurs des livres propageant le mythe des Six Millions, et l'on continue à prendre pour argent comptant le témoignage de Bach-Zelewski sur Himmler. Ironie des choses, c'est un antinazi, Felix Kersten, médecin personnel et masseur de Himmler, qui nous dit la vérité sur le Reichsführer SS. Etant donné son opposition au régime nazi, Kersten est enclin à soutenir la légende que l'internement des Juifs signifiait leur extermination, mais comme il connut très bien Himmler personnellement, il ne peut pas s'empêcher de dire la vérité sur lui, et dans son livre Memoirs 1940-1945 (Londres, 1956, p.119 ff.), il affirme positivement que Heinrich Himmler ne préconisait pas la liquidation des Juifs, mais approuvait et favorisait leur émigration outre-mer. Il ne met pas non plus Hitler en cause. Cependant, la crédibilité de son histoire antinazie s'évanouit quand il déclare, recherchant un croquemitaine de rechange, que le Dr. Goebbels fut réellement celui qui préconisa l'"extermination". Allégation absurde puisque Goebbels s'intéressait encore au projet de Madagascar après qu'il eut été classé temporairement par le Ministère des Affaires Etrangères d'Allemagne, comme nous l'avons montré plus haut.

Nous avons parlé aussi des milliers de "déclarations sur l'honneur par écrit" mensongères acceptées par le Tribunal de Nuremberg sans vérifier l'authenticité de leur contenu et sans identifier les personnes qui les avaient signées. Ces dépositions sur la foi d'autrui, souvent très bizarres, furent acceptées comme "preuves testimoniales" dès qu'elles portaient la signature requise.

Une déclaration sur l'honneur typique servant de témoignage à charge, contestée par la défense au Procès des Camps de Concentration de 1947, fut celle de Alois Hoellriegel qui faisait partie du personnel du camp de Mauthausen en Autriche. La défense prouva que cette déclaration sur l'honneur avait été forgée pendant que Hoellriegel était soumis à la torture; elle avait déjà été utilisée pour assurer la condamnation du général SS Ernst Kaltenbrunner en 1946. Selon cette déclaration, une liquidation massive de détenus dans des chambres à gaz avait eu lieu à Mauthausen et Hoellriegel avait vu que Kaltenbrunner (le chef SS le plus élevé en grade après Himmler) y avait participé.

Au moment du Procès des Camps de Concentration (le procès de Pohl), un an après, il était devenu impossible d'admettre cette absurdité quand on la présenta de nouveau au tribunal. La défense démontra non seulement que cette déclaration sur l'honneur avait été falsifiée, mais aussi que tous les décès à Mauthausen étaient contrôlés systématiquement par la police locale. Ces décès étaient notés dans un registre du camp, et l'accusation fut très embarrassée quand ce registre fut présenté par la défense comme preuve à décharge. Ce registre était un des rares qui n'avaient pas été détruits. La défense obtint aussi de nombreuses déclarations d'anciens détenus de Mauthausen (camp destiné principalement aux criminels) affirmant qu'on y était traité humainement et conformément aux règlements .

Les accusés de Nuremberg ne croyaient pas aux accusations des Alliés

Il n'y a pas de témoignage plus éloquent de la tragédie et de la tyrannie du procès de Nuremberg que la réaction d'étonnement pathétique ou d'incrédulité outragée des accusés en entendant les inculpations grotesques dont ils devaient se justifier. C'est ce qui apparaît dans la déposition du général SS Heinz Fanslau qui visita la plupart des camps de concentration pendant la dernière phase de la guerre. Bien que faisant partie des unités combattantes de la Waffen-SS, Fanslau s'était préoccupé des conditions qui régnaient dans les camps de concentration et il fut pour les Alliés une proie de choix devant leur permettre de prouver qu'il y avait eu entente criminelle en vue d'exterminer les Juifs. On prétendit qu'il avait dû être impliqué à fond dans cette entreprise d'extermination étant donné ses nombreux contacts avec les commandants des camps de concentration. Quand on sut qu'il allait être jugé, des centaines d'anciens détenus des camps qu'il avait visités firent des dépositions en sa faveur. Après avoir lu l'acte d'accusation du personnel des camps de concentration au Procès de Nuremberg No 4 du 6 mai 1947, Fanslau manifesta son incrédulité en ces termes: "Cela ne peut pas être possible car j'aurais dû aussi en avoir eu connaissance". Il faut attirer l'attention du lecteur sur le fait que, pendant tous les procès de Nuremberg, les dirigeants allemands au banc des accusés ne crurent jamais un seul instant aux allégations du Ministère Public des Alliés. Hermann Goering, qui dut soutenir tout le choc de la propagande faite à Nuremberg sur les prétendues atrocités, ne fut pas convaincu par cette mise en scène. Hans Fritzsche, qui passait en jugement en sa qualité de fonctionnaire le plus haut en grade du ministère de Goebbels, rapporte que Goering, même après avoir entendu la déposition d'Ohlendorf sur les Einsatzgruppen, et celle de Hoess sur Auschwitz, resta convaincu que cette histoire de l'extermination des Juifs était une pure invention de la propagande (The Sword in the Scales, Londres, 1953, p.145). A un moment donné du procès, Goering déclara avec l'accent de la conviction que "c'était précisément ici, à Nuremberg" qu'il en avait entendu parler pour la première fois (Shirer, ibid, p.1147). Les écrivains juifs Poliakov, Reitlinger, Manvell et Frankl, essaient tous d'impliquer Goering dans cette prétendue extermination, mais dans son livre Hermann Goering (Göttingen, 1956), Charles Bewley montre que le Tribunal de Nuremberg ne trouva aucune preuve de cette accusation.

Hans Fritzsche réfléchit à toute cette question pendant les procès et il en conclut qu'il n'y avait pas eu certainement d'enquête approfondie pour étayer ces accusations monstrueuses. Fritzsche fut acquitté; il avait été l'adjoint de Goebbels et un spécialiste de la propagande. Il découvrit que le prétendu massacre des Juifs était le point central de l'accusation contre tous les accusés. Kaltenbrunner, successeur de Heydrich comme chef de l'Office Supérieur de Sécurité du Reich, qui fut le principal accusé pour la SS puisque Himmler s'était suicidé, n'était pas plus convaincu que Goering de la véracité de ces accusations de génocide. Il confia à Fritzsche que le Ministère Public enregistrait des succès apparents grâce à sa technique de coaction, de contrainte exercée sur les témoins et de suppression des preuves; c'est exactement ce que les juges américains Wenersturm et van Roden avaient reproché au Tribunal de Nuremberg.


6. Auschwitz et les Juifs de Pologne

Le camp de concentration d'Auschwitz près de Cracovie en Pologne est toujours cité comme le centre de la prétendue extermination de millions de Juifs. Nous verrons plus loin comment, quand des témoins honnêtes constatèrent après la guerre, dans les zones d'occupation britannique et américaine, qu'il n'y avait pas eu de "chambres à gaz" dans les camps de concentration tels que Dachau et Bergen-Belsen, on déplaça alors l'attention du public vers les camps de l'Est, Auschwitz particulièrement. On affirma qu'il y avait eu, sans aucun doute possible, des chambres à gaz à Auschwitz. Malheureusement (ou heureusement, selon les points de vue), les camps de l'Est se trouvaient en zone russe, de sorte qu'on ne pouvait pas vérifier la véracité de ces affirmations. Les Soviétiques ne permirent la visite du camp d'Auschwitz que 10 ans environ après la guerre, ce qui leur donna tout le temps de modifier son aspect et de rendre plausible l'affirmation qu'on y avait exterminé des millions de personnes. Ceux qui doutent que les Soviétiques soient capables d'une telle tromperie n'ont qu'à penser aux monuments construits en Union Soviétique aux endroits où des milliers de personnes furent assassinées par la police secrète de Staline, alors que les inscriptions sur ces monuments prétendent qu'il s'agit de victimes des troupes allemandes pendant la Deuxième Guerre Mondiale.

Quant au camp d'Auschwitz, il s'agissait en réalité du camp de concentration industriel le plus grand et le plus important de tous produisant toutes sortes de matières pour l'industrie de guerre. Il comprenait des fabriques de caoutchouc synthétique et de dérivés du charbon de l'I.G. Farben-lndustrie dont la main-d'oeuvre était composée de détenus. Il y avait aussi une station de recherche agricole avec les laboratoires, des pépinières, un élevage de bétail et des usines d'armement de Krupp. Nous avons déjà fait remarquer que ce genre d'activité était la fonction principale des camps de concentration; toutes les grandes firmes y avaient des filiales et la SS créait même ses propres usines. Les relations des visites des camps par Himmler montrent qu'elles avaient principalement pour but de contrôler leur capacité de rendement industriel. Quand il visita Auschwitz en mars 1941 en compagnie de directeurs de la firme I. G. Farben, il ne s'intéressa pas aux problèmes du camp en tant que camp d'internement mais ordonna simplement qu'on l'agrandisse pour y loger 100.000 détenus qui devaient fournir la main-d'oeuvre à l'I. G. Farben. Ceci ne cadre pas du tout avec une politique d'extermination de millions de prisonniers.

Des millions et encore des millions

C'est pourtant dans ce seul camp que, suppose-t-on, les Allemands auraient exterminé près de la moitié des Six Millions de Juifs, et certains auteurs parlent même de 4 ou de 5 millions. Quatre millions fut le total sensationnel annoncé par le Gouvernement Soviétique après que les communistes eussent "examiné" le camp, au moment même où ils essayaient d'imputer le massacre de Katyn aux Allemands.

Reitlinger reconnaît que les renseignements sur Auschwitz et sur d'autres camps de l'Est proviennent des régimes communistes implantés après la guerre en Europe Orientale: "Les témoignages sur les camps de la mort en Pologne furent recueillis principalement après la guerre par des commissions officielles polonaises et par la Commission Centrale Historique Juive de Pologne" (The Final Solution, p.631). Cependant, aucun témoin oculaire authentique, vivant, de ces "exterminations par le gaz" n'a jamais été présenté ni authentifié. Benedikt Kautsky, interné pendant 7 ans dans des camps de concentration, dont 3 ans à Auschwitz, a prétendu dans son livre Teufel und Verdammte (Zurich, 1946) qu'il y avait eu "au moins 3.500.000 Juifs tués à Auschwitz." Affirmation remarquable puisqu'il reconnaît qu'il n'a jamais vu de chambre à gaz. Il l'avoue dans les termes suivants: "J'ai été dans les grands camps de concentration allemands. Cependant, pour faire honneur à la vérité, je dois dire que je n'ai jamais vu, dans aucun camp, une installation telle qu'une chambre à gaz" (p. 272-3). La seule exécution dont il fut réellement témoin fut celle de deux détenus polonais qui furent exécutés pour avoir tué deux détenus juifs. Kautsky fut transféré de Buchenwald en octobre 1944 pour travailler à Auschwitz-Buna; il souligne dans son livre que l'emploi de prisonniers dans l'industrie de guerre fut une caractéristique principale du système des camps de concentration jusqu'à la fin de la guerre. Il ne nous explique pas comment cette masse de prisonniers est conciliable avec une prétendue politique d'extermination des Juifs.

On prétend que les exterminations à Auschwitz eurent lieu entre mars 1942 et octobre 1944; pour tuer en 32 mois la moitié des Six Millions, donc 3 millions de Juifs, les Allemands auraient dû tuer 94.000 personnes par mois égale 3.350 par jour, 24 heures sur 24, pendant plus de deux ans et demi, et se débarrasser ensuite des cadavres. C'est un mensonge si risible qu'il est à peine besoin de le réfuter. Et pourtant, Reitlinger prétend très sérieusement que le camp d'Auschwitz était équipé pour exterminer au moins 6.000 personnes par jour, qui auraient donné un total de 5 millions environ en octobre 1944. Cependant, toutes ces estimations ne sont que de la "petite bière" en comparaison des fantaisies extravagantes d'Olga Lengyel dans son livre Five Chimneys (Londres, 1959). Elle affirme avoir été détenue à Auschwitz et qu'on incinérait dans ce camp au moins "720 cadavres par heure, soit 17.280 en 24 heures". Elle prétend aussi, qu'on y brûlait, en plus, 8.000 personnes par jour dans les "fosses de la mort" et que cela faisait donc "en chiffres ronds, environ 24.000 cadavres qui étaient 'traités' chaque jour" (p. 80-1).

Ceci signifierait naturellement une cadence annuelle de plus de 8,5 millions. Donc, entre mars 1942 et octobre 1944, le camp d'Auschwitz aurait servi en définitive à "liquider" plus de 21 millions de personnes, six millions de plus que la population juive du monde entier. Tout commentaire est superflu!

Bien qu'on suppose que plusieurs millions de détenus sont morts rien qu'à Auschwitz, Reitlinger doit reconnaître qu'il n'y eut que 363.000 détenus inscrits dans ce camp pendant toute la période comprise entre janvier 1940 et février 1945 (The SS: Alibi of a Nation, p.268 ff.), et ce n'étaient certainement pas tous des Juifs. On a prétendu souvent que beaucoup de prisonniers n'ont jamais été inscrits, mais personne n'en a fourni la preuve. Même s'il y eut autant de non-inscrits que d'inscrits, cela représenterait seulement un total de 750.000 détenus -- vraiment très peu pour en éliminer trois ou quatre millions. De plus, de très nombreux détenus d'Auschwitz furent libérés ou transférés pendant la guerre, et 80.000 prisonniers furent évacués vers l'Ouest en janvier 1945 avant l'arrivée de l'Armée Rouge.

Un exemple suffira pour démontrer les mensonges des statistiques du nombre de morts à Auschwitz. Shirer prétend qu'on tua 300.000 Juifs hongrois à Auschwitz en 46 jours seulement pendant l'été de 1944 -- 300.000 au moins -- (ibid, p.1156). Ce total représenterait presque toute la population juive de Hongrie qui s'élevait à 380.000 personnes environ. Mais suivant l'Institut Central de la Statistique de Budapest, il y avait 260.000 Juifs en Hongrie en 1945 (chiffre qui correspond à peu près à celui du Joint Distribution Committee: 220.000), de sorte qu'il y eut seulement 120.000 Juifs hongrois classés dans la catégorie: "ne résident plus en Hongrie". Sur ces 120.000, 35.000 avaient émigré pour ne pas devoir supporter le nouveau régime communiste, et 25.000 étaient encore retenus en Union Soviétique après avoir travaillé là-bas dans des bataillons de travailleurs organisés par les Allemands. Il ne reste donc que 60.000 Juifs hongrois manquante, mais M. E. Namenyi estime que 60.000 Juifs sont retournés en Hongrie après avoir été déportés en Allemagne, bien que Reitlinger dise que ce chiffre est trop élevé (The Final Solution, p. 497). C'est possible, mais en tenant compte de l'émigration importante des Juifs hongrois pendant la guerre (cf. Rapport du CICR, Vol. I, p.649), le nombre de Juifs hongrois morts ou tués pendant la guerre doit avoir été très réduit à vrai dire.

Auschwitz: un témoin raconte

On commence enfin à essayer de faire connaître de nouveaux éléments concernant Auschwitz. Ils se trouvent dans une publication récente intitulée: Die Auschwitz-Lüge: Ein Erlebnisbericht von Thies Christophersen (Le mensonge d'Auschwitz: Relation de choses vues et vécues à Auschwitz par Thies Christophersen), KRITIK-Verlag, D-2341 Mohrkirch, 1973. Ce témoignage, publié par l'avocat allemand, Dr. Manfred Roeder, dans la périodique "Deutsche Burger-lnitiative", a été rédigé par Thies Christophersen qui fut envoyé à Auschwitz -- ce n'était pas un détenu! -- pendant la guerre pour y travailler dans les laboratoires de recherche de la Bunawerk pour la production de caoutchouc synthétique pour le Kaiser Wilhelm Institute. En mai 1973 peu après la publication de ce récit, Simon Wiesenthal le fameux "chasseur de nazis" juif, écrivit au Barreau de Francfort pour exiger qu'on fasse comparaître devant la commission de discipline du Barreau le Dr. Roeder, membre de ce Barreau, éditeur de la brochure et auteur de la préface. L'action réclamée par Wiesenthal fut entamée au mois de juillet, mais non sans que de dures critiques eussent été enregistrées, même dans la Presse, qui demandait: "Simon Wiesenthal est-il le nouveau Gauleiter d'Allemagne?" (Deutsche Wochenzeitung, 27 juillet 1973). Le récit de Christophersen est certainement un des documents les plus importants pour étudier ce qui s'est passé réellement à Auschwitz. L'auteur a séjourné à Auschwitz pendant toute l'année en 1944 et il visita à cette occasion tous les camps séparés constituant le grand complexe d'Auschwitz, y compris Auschwitz-Birkenau où, prétend-on, des Juifs furent massacrés en masse. Christophersen, quant à lui, est certain que c'est complètement faux. Il écrit: "J'étais à Auschwitz de janvier 1944 à décembre 1944. Après la guerre, j'ai entendu raconter que les SS avaient massacré les détenus juifs en masse et j'en fus profondément surpris. Malgré toutes les déclarations des témoins, tous les articles des journaux et toutes les émissions de radio et de TV, je ne crois toujours pas à ces actes horribles. Je l'ai répété constamment et partout, mais en vain. Personne ne voulait me croire." (p.14).

Le manque de place ne nous permet pas de reproduire en détail son témoignage sur ce qu'il a vu à Auschwitz, témoignage comprenant des faits sur le train-train du camp et la vie quotidienne des prisonniers qui diffèrent totalement des affirmations de la propagande (pp. 22-7). Ses révélations sur la prétendue extermination pratiquée à Auschwitz sont plus importantes. "Pendant tout mon séjour à Auschwitz, je n'ai jamais observé la moindre trace de massacres dans des chambres à gaz. En outre, l'histoire de l'odeur de viande en train de brûler qui enveloppait le camp, qu'on raconte souvent, est un mensonge effronté. Près du camp principal (Auschwitz-I), il y avait un grand atelier de maréchal ferrant d'où provenait une odeur de corne brûlée qui n'était pas agréable, naturellement." (p. 33-4). Reitlinger confirme qu'il y avait à Auschwitz cinq hauts fourneaux et cinq mines de charbon qui constituaient le camp Auschwitz-III avec les usines de la Bunawerk (ibid, p. 452). Christophersen reconnaît qu'il devait certainement y avoir des fours crématoires à Auschwitz puisque 200.000 personnes vivaient dans ce camp et qu'il y a des fours crématoires dans toutes les grandes villes de 200.000 habitants. Il y eut naturellement des gens qui moururent à Auschwitz, mais pas seulement des prisonniers. La femme du supérieur de Christophersen, l'Obersturmbannführer A., est morte aussi à Auschwitz (p. 33). L'auteur de ce récit explique: "Il n'y avait pas de secret à Auschwitz. En septembre 1944, une commission de la Croix Rouge Internationale vint inspecter le camp. Elle s'intéressa particulièrement au camp de Birkenau, mais nous eûmes aussi plusieurs inspections à Raisko" (division Bunawerk, p. 35).

Christophersen fait remarquer que les visites constantes, au camp d'Auschwitz, de personnes venues de l'extérieur, montrent l'impossibilité d'une "extermination" massive qui ne pouvait quand même pas passer inaperçue. Quand il décrit la visite de sa femme au camp, au mois de mai 1944, il note: "Le fait que nous pouvions recevoir à tout moment des visites de nos parents prouve que l'administration du camp n'avait rien à cacher. Si Auschwitz avait été un grand camp d'extermination, nous n'aurions certainement pas pu recevoir de telles visites" (p. 27).

Après la guerre, Christophersen entendit raconter qu'il y avait à Auschwitz, à proximité du camp principal, un bâtiment avec des cheminées gigantesques. "On dit que c'étaient les fours crématoires. Pourtant, quand j'ai quitté Auschwitz en décembre 1944, je n'ai pas vu ce bâtiment à cet endroit" (p. 37). Ce bâtiment mystérieux existe-t-il aujourd'hui? Apparemment non; Reitlinger prétend qu'il fut démoli et "détruit entièrement par le feu au vu et au su de tout le camp", en octobre 1944, mais Christophersen n'a jamais vu cette démolition publique. Bien qu'on dise que cette destruction se fit "au vu et au su du camp", on prétend également qu'un témoin juif seulement y assista, un certain Dr. Bendel, et c'est l'unique témoignage sur ce fait. (Reitlinger, ibid, p. 457). C'est un cas typique de ce genre de récits. Quand il s'agit de prouver noir sur blanc, les "témoins" deviennent étrangement évasifs; le bâtiment a été "démoli", le document "s'est perdu, l'ordre était "verbal". On montre aujourd'hui aux visiteurs, à Auschwitz, un petit four, en leur disant qu'il a servi à exterminer des millions de personnes. La commission officielle soviétique qui "fit une enquête" sur le camp annonça le 12 mai 1945 qu'en "employant des coefficients rectifiés... la commission technique d'experts a constaté que pendant la durée d'existence du camp d'Auschwitz, les massacreurs allemands exterminèrent dans ce camp 4 millions de personnes au moins ..."

Le commentaire étonnamment sincère de Reitlinger est parfaitement correct: "Le monde est devenu méfiant quant aux ''coefficients rectifiés'', et le chiffre de 4 millions est devenu ridicule" (ibid, p. 460).

Finalement, le récit de Christophersen attire l'attention sur un fait très curieux: le seul accusé absent lors du Procès d'Auschwitz à Francfort en 1963 était Richard Baer, qui avait succédé à Rudolf Hoess comme commandant d'Auschwitz. Bien qu'il était en excellente santé, il mourut brusquement en prison avant le début du procès, "d'une manière très mystérieuse, écrit le journal Deutsche Wochenzeitung du 27 juillet 1973. (N.d.T.: Les autorités allemandes de Bonn refoulèrent à la frontière Paul Rassinier, ancien détenu des camps de concentration, qui voulait assister au Procès d'Auschwitz comme correspondant pour un journal français. Voir plus loin le chapitre consacré à Rassinier). La mort soudaine de Baer avant qu'il puisse déposer devant le tribunal est étrange, puisque le journal français Rivarol rappela que Baer avait toujours affirmé que, pendant toute la période de son commandement du camp d'Auschwitz, il n'avait jamais vu de chambres à gaz, et qu'il ne croyait pas non plus que de telles c'oses avaient existé, et que rien ne le dissuaderait d'affirmer cette vérité. En résumé, le récit de Christophersen vient s'ajouter à un ensemble croissant de témoignages démontrant que le complexe industriel géant d'Auschwitz (trente installations séparées, complexe divisé en deux par la ligne de chemin de fer importante de Varsovie à Cracovie) n'était rien d'autre qu'un vaste centre de production de l'industrie de guerre où les détenus étaient astreints à travailler, c'est certain, mais qui n'était sûrement pas un centre d'"extermination massive".

Le ghetto de Varsovie

Quant au nombre de victimes, on prétend que les Juifs polonais souffrirent le plus de la politique d'extermination, non seulement à Auschwitz, mais aussi dans une infinité de "camps de la mort" découverts récemment tels que Treblinka, Sobibor, Belzec, Maidanek, Chelmno, et à plusieurs autres endroits plus obscurs qui semblent brusquement avoir pris de l'importance. Le soulèvement dramatique du ghetto de Varsovie en avril 1943 est mis au centre de la prétendue extermination des Juifs de Pologne. On le représente souvent comme une révolte contre la déportation vers les chambres à gaz; il faudrait donc croire que le sujet prétendu des "discussions secrètes" entre Hitler et Himmler avait transpiré et que la nouvelle s'en était largement propagée à Varsovie! Le cas du ghetto de Varsovie est très instructif pour ce qui concerne la création de la légende de l'extermination. En effet, on présente souvent l'évacuation du ghetto par les Allemands en 1943 comme l'"extermination des Juifs polonais", bien que ce ne fut rien de semblable, et l'on créa toute une mythologie après la publication de romans à sensation tels que The Wall de John Hersey et Exodus de Leon Uris.

Quand les Allemands occupèrent la Pologne, ils enfermèrent les Juifs -- pour des raisons de sécurité -- non pas dans des camps d'internement, mais dans des ghettos. L'administration intérieure des ghettos était assurée par des Conseils Juifs élus par les Juifs eux-mêmes, et la police était exercée par une police juive indépendante. Une monnaie spéciale fut créée à l'usage des ghettos pour empêcher la spéculation. Que ce système fut bon ou mauvais, il était compréhensible en temps de guerre, et bien que le ghetto soit peut-être une organisation sociale déplaisante, ce n'est sûrement pas un système barbare ni un système conçu pour la destruction d'une race. Mais, naturellement, on prétend que les ghettos étaient conçus en réalité pour réaliser l'extermination. Dans une publication récente sur le ghetto de Varsovie, l'auteur ose affirmer impudemment que les camps de concentration "remplaçaient le système consistant à entasser les Juifs dans des ghettos surpeuplés et à les faire mourir de faim." Il semble donc que, quel que fut le système de sécurité utilisé par les Allemands, et quelque peine qu'ils se fussent donné pour que les Juifs pussent conserver un semblant de communauté, ils n'échapperont jamais à l'accusation d'avoir voulu "exterminer" les Juifs.

Nous avons déjà établi que suivant le recensement de 1931, il y avait 2.732.600 Juifs en Pologne, et qu'après l'émigration et la fuite des Juifs polonais en Union Soviétique, il n'en restait plus que 1.100.000 dans la partie de la Pologne occupée par l'Allemagne. Ces faits incontestables n'empêche cependant pas Manvell & Frankl d'affirmer qu'"il y avait plus de 3 millions de Juifs en Pologne au moment de l'invasion allemande" et qu'en 1942, "il ne restait encore 2 millions environ qui attendaient la mort" (ibid, p. 140). En réalité, sur le million de Juifs et quelques qui restaient en Pologne au moment de l'invasion allemande, prés de la moitié, 400.000 environ, furent concentrés par la suite dans le ghetto de Varsovie, sur une superficie de 6,4 km2, autour de l'ancien ghetto du Moyen Age. Le transfert des Juifs restants vers le Gouvernement Général de Pologne était déjà terminé en septembre 1940. Au cours de l'été de 1942, Himmler ordonna de transférer tous les Juifs polonais dans des camps d'internement pour utiliser cette main-d'oeuvre. Donc, entre juillet et octobre 1942, plus des trois quarts des Juifs du ghetto de Varsovie furent évacués et transportés pacifiquement, sous la surveillance de la police juive. Nous avons déjà vu qu'on prétend que le transfert dans les camps se termina par "l'extermination", mais les preuves disponibles montrent sans aucun doute possible que cette mesure avait uniquement pour but: procurer de la main-d'oeuvre et prévenir des troubles. En premier lieu, Himmler découvrit lors d'une visite par surprise à Varsovie en janvier 1943 que 24.000 Juifs enregistrés comme ouvriers des usines d'armement travaillaient en fait illégalement comme tailleurs et fourreurs (Manvel & Frankl, ibid, p. 140); le ghetto servait aussi de base pour des raids de subversion dans le Grand Varsovie. Après six mois d'évacuation pacifique, alors qu'il restait seulement 60.000 Juifs dans le ghetto, les Allemands durent faire face à une révolte armée le 18 avril 1943. Manvell & Frankl reconnaissent que "les Juifs faisant partie des mouvements de résistance organisés faisaient entrer des armes en fraude dans le ghetto depuis longtemps et que des groupes de combat ouvrirent le feu et tuèrent des SS et des membres de la milice qui escortaient une colonne de déportés." Les terroristes du ghetto furent aidés par l'Armée Métropolitaine Polonaise (armée secrète) et par le parti communiste polonais. C'est donc pour répondre a une révolte appuyée par des partisans et des communistes que l'armée allemande d'occupation entra en action, comme l'aurait fait n'importe quelle armée dans une situation semblable, pour éliminer les terroristes, si nécessaire en détruisant même la zone résidentielle. Il faut rappeler que toute l'opération d'évacuation se serait poursuivie pacifiquement si des extrémistes juifs n'avaient pas organisé cette révolte armée qui était vouée a l'échec. Quand le général SS Stroop pénétra dans le ghetto avec des voitures blindées le 19 avril, il subit immédiatement le feu des terroristes et perdit 12 hommes; les pertes allemandes et polonaises (milice polonaise au service des Allemands) au cours des combats qui durèrent 4 semaines furent de 101 tués et blessés. Le résistance opiniâtre de l'organisation de combat juive dans cette lutte où elle n'avait aucune chance de vaincre entraîna la mort de 12.000 Juifs, selon les estimations, en majeure partie parce qu'ils restèrent dans les immeubles et les abris en flammes. Les Allemands capturèrent cependant 56.065 habitants du ghetto qui furent réinstallés pacifiquement à divers endroits du Gouvernement Général. Plusieurs Juifs du ghetto, irrités de la terreur imposée par l'organisation de combat, avaient tenté d'informer les autorités allemandes de l'emplacement des états-majors de la résistance.

Des survivants inattendus

Les circonstances de la révolte du ghetto de Varsovie et les déportations des Juifs dans les camps de travail de l'Est tels qu'Auschwitz donnèrent naissance à des récits extrêmement dramatiques sur le destin des Juifs polonais, le groupe de Juifs le plus important d'Europe. Le Comité Mixte de Distribution Juif affirma dans des documents préparés pour le Procès de Nuremberg qu'il ne restait plus que 80.000 Juifs en Pologne en 1945. Il prétendait aussi qu'il ne restait plus de Juifs polonais parmi les "personnes déplacées" en Allemagne et en Autriche, affirmation ne coïncidant nullement avec le nombre de Juifs polonais arrêtés pour "marché noir" par les autorités d'occupation britanniques et américaines. Cependant, le nouveau régime communiste installé en Pologne par l'Armée Rouge ne put empêcher un grand pogrom à Kielce, le 4 juillet 1946, et plus de 150.000 Juifs polonais prirent la fuite et se réfugièrent en Allemagne Occidentale. Leur arrivée était embarrassante, et on les fit émigrer en un temps records vers la Palestine et les Etats-Unis. Le nombre de Juifs polonais ayant survécu à la guerre subit par la suite des rectifications importantes; dans l'American Jewish Year Book 1948-1949, on trouve le chiffre de 390.000, un peu plus que les 80.000 du début! Nous pouvons nous attendre à d'autres rectifications dans le même sens à l'avenir.


7. Quelques mémoires publiés sur les camps de concentration

L'industrie de l'édition des livres de poche et des magazines fut le facteur le plus important de la propagation de la légende de l'extermination; ce sont les récits à sensation de ces éditeurs, produits dans un but de lucre, qui popularisèrent le mythe des 6 millions dont l'intention et le caractère étaient entièrement politiques. Ces véritables évangiles de la haine de l'Allemagne connurent leur apogée dans les années 50, mais cette industrie est toujours florissante et connaît un nouveau boom actuellement. Il s'agit généralement de "mémoires" se répartissant entre deux catégories de base: les prétendus mémoires des anciens SS, commandants de camps, etc. etc., et les souvenirs à vous figer le sang dans les veines écrits prétendument par des anciens détenus des camps de concentration.

Origines communistes

L'exemple le plus notable de la première catégorie est le livre Commandant d'Auschwitz par Rudolf Hoess (Londres, 1960) publié d'abord en polonais sous le titre de Wspomnienia par le gouvernement communiste de Pologne. Hoess était un homme jeune qui prit le commandement du camp d'Auschwitz en 1940. Il fut arrêté d'abord par les Anglais et détenu a Flensburg, mais livré bientôt aux autorités communistes de Pologne qui le condamnèrent à mort en 1947 et l'exécutèrent presque immédiatement. Les "mémoires" de Hoess sont incontestablement un document fabriqué par les communistes, comme nous allons le démontrer, bien que les communistes prétendent qu'on "ordonna à Hoess d'écrire l'histoire de sa vie" et qu'il existe soi disant un original manuscrit, mais personne ne l'a jamais vu. Hoess fut soumis a la torture et au lavage de cerveau par les communistes pendant sa détention, et il vint témoigner à Nuremberg comme un automate, sur un ton monocorde, en regardant sans voir personne, sans aucune expression sur son visage. Même Reitlinger rejette son témoignage parce qu'il est irrémédiablement récusable. En fait, il est remarquable de constater combien il y a de "preuves" des Six Millions qui proviennent de sources communistes; on y trouve les documents principaux tels que la déclaration de Wisliceny et les "mémoires" de Hoess qui sont certainement les deux sources les plus citées dans tout ce qui se publie sur l'extermination. Tous les renseignements sur les "camps de la mort" tels qu'Auschwitz sont également d'origine communiste: Commission Historique Juive de Pologne, Commission Centrale d'Investigation des Crimes de Guerre de Varsovie et Commission Officielle des Crimes de Guerre de Moscou.

Reitlinger reconnaît que le témoignage de Hoess a Nuremberg fut une énumération d'exagérations insensées telles que l'affirmation qu'on tuait 16.000 personnes par jour à Auschwitz, ce qui aurait donné un total de plus de 13 millions pour toute la guerre. Au lieu d'expliquer que des estimations de ce genre sont purement et simplement des faux d'inspiration soviétique, Reitlinger et d'autres préfèrent penser que de telles exagérations ridicules étaient le fait d'une sorte de "fierté professionnelle". Malheureusement, cette explication ne cadre pas du tout avec les mémoires prétendument authentiques de Hoess qui essaient habilement de rendre la chose plausible en suggérant que Hoess avait ce travail en aversion. On prétend que Hoess a "avoué" qu'il y avait eu en tout 3 millions de détenus exterminés à Auschwitz, bien que, lors de son procès à Varsovie, l'accusation eut réduit ce total à 1.135.000. Nous avons déjà signalé cependant que le gouvernement soviétique avait annoncé un chiffre officiel de 4 millions après son "enquête" au camp en 1945. Ce genre de jonglerie désinvolte avec des millions de morts ne semblent pas gêner les auteurs des livres sur l'extermination des Juifs. Il serait fastidieux de passer en revue les "mémoires" de Hoess avec tous leurs détails horribles. Nous pouvons nous limiter aux aspects de la légende de l'extermination conçus dans le but évident de rendre impossible toute preuve de leur fausseté. C'est le cas, par exemple, pour la manière dont on décrit la prétendue extermination des Juifs. On dit qu'elle était effectuée par un "détachement spécial" de Juifs détenus. Ils réceptionnaient les contingents d'arrivants, les conduisaient dans les énormes "chambres à gaz" et faisaient disparaître les cadavres ensuite. Les SS intervenaient donc très peu dans ce processus et la majeur partie du personnel SS du camp pouvait être laissée dans l'ignorance complète du "programme d'extermination". Naturellement, on ne trouverait jamais aucun Juif qui avouerait avoir fait partie de cet horrible "détachement spécial", de sorte que toute l'histoire est impossible à prouver, ce qui est bien commode. Il faut répéter qu'on n'a jamais présenté aucun témoin oculaire vivant, authentique, de ces événements. Un lapsus incroyable des éditeurs communistes prouve de manière concluante que les mémoires de Hoess sont un faux: on fait dire à Hoess que les Témoins de Jéhovah qui se trouvaient à Auschwitz approuvaient l'extermination des Juifs parce que les Juifs étaient les ennemis du Christ. Comme chacun sait, les Témoins de Jéhovah sont persécutés actuellement un Union Soviétique et dans tous les pays satellites d'Europe de l'Est, parce que les communistes les considèrent comme la secte religieuse la plus dangereuse au point de vue de la doctrine communiste. Le fait que cette secte soit diffamée délibérément et grossièrement dans les mémoires de Hoess prouve sans aucun doute possible les origines communistes du document.

"Mémoires" en guise de pièces a conviction

Les "mémoires" certainement les plus faux qui aient été publiés jusqu'à présent sont ceux d'Adolf Eichmann. Peu de personnes avaient entendu parler de lui avant son enlèvement illégal par les Israéliens en mai 1960 et tout le tam-tam publicitaire qui se fit alors dans le monde. Eichmann était en fait un élément relativement peu important dans la hiérarchie allemande: il était le chef du service A4b du département IV (la Gestapo) de l'Office Supérieur de Sécurité du Reich. Son service s'occupait du transport vers les camps de concentration d'une catégorie déterminée des citoyens des pays ennemis internés en Allemagne: les Juifs. En 1960, le monde fut submergé par un déluge incroyable de bêtises sur Eichmann. Citons comme exemple le livre de Comer Clarke, Eichmann: The Savage Truth. "Les orgies se poursuivaient souvent jusqu'à six heures du matin, quelques heures avant d'envoyer le lot suivant de victimes à la mort" (dans le chapitre "Streamlined Death & Wild Sex Orgies", p. 124). Chose très étrange, les prétendus "mémoires" d'Eichmann firent soudainement leur apparition au moment de son enlèvement. Ils furent publiés sans aucune réserve ni commentaires critiques par le magazine américain Life (28 novembres-5 décembre 1960) et Eichmann aurait, paraît-il, remis ses mémoires à un journaliste en Argentine peu avant d'être kidnappé -- coïncidence vraiment stupéfiante. D'autres sources donnèrent une version tout à fait différente de leur origine: c'était un document basé sur des commentaires faits par Eichmann à un "associé" en 1955, sans que personne se soucie jamais d'identifier cet "associé". Coïncidence également extraordinaire, des spécialistes en recherches sur les crimes de guerre affirmèrent peu après qu'ils venaient justement de "trouver" dans les archives de la Bibliothèque du Congrès des Etats-Unis, plus de 15 ans après la guerre, le "dossier complet" du service dirigé par Eichmann. Quant aux "mémoires" eux-mêmes, ils ont été arrangés pour prouver de la façon la plus horrible possible la culpabilité d'Eichmann, sans trop s'égarer dans le domaine de la pure fantaisie, et l'on y voit Eichmann parlant avec une délectation énorme de "l'anéantissement physique des Juifs". Le caractère mensonger de ces "mémoires" est prouvé aussi par différentes erreurs dans les faits, par exemple quand on dit que Himmler commandait déjà l'Armée de l'Intérieur en avril 1944, alors qu'il reçut seulement ce commandement après l'attentat du 20 juillet 1944 contre Hitler, fait historique qu'Eichmann ne pouvait pas ignorer. L'apparition de ces "mémoires" juste au bon moment montre avec évidence que leur publication avait pour but de présenter -- avant le procès de Jérusalem -- la caricature, aux fins de propagande, de l'archétype, du "nazi invétéré" et du monstre à face humaine.

Les péripéties du procès Eichmann ne nous intéressent pas dans le cadre de cette étude; nous avons déjà examiné les documents d'origine soviétique utilisés comme preuves à conviction, tels que la déclaration de Wisliceny. En ce qui concerne les méthodes du "troisième degré" appliquées à Eichmann pendant sa captivité pour le rendre "coopératif ", nous renvoyons le lecteur a la revue Jewish Chronicle de Londres du 2 septembre 1960. La lettre qu'Eichmann aurait soi-disant écrite et qu'il aurait remise à ses ravisseurs a Buenos Aires doit figurer dans tout ce qu'on a écrit sur la légende de l'extermination. Il est a peine besoin de dire que le texte montre avec évidence que cette lettre a été rédigée par un ou des Israéliens. C'est dépasser les limites de la crédulité humaine que faire dire à Eichmann, par exemple: "Je remets cette déclaration en toute liberté et sans y être contraint", mais le passage le plus faux et le plus révélateur de tous, c'est quand il déclare qu'il est disposé à comparaître devant un tribunal en Israël "pour qu'une image conforme à la vérité puisse être transmise aux générations futures."

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Avertissement: Nous nous sommes abstenus de corriger les innombrables fautes que comporte cette version française, manifestement réalisée par des amateurs. Nous traitons ce document comme une "document historique", appartenant à l'histoire du révisionnisme. Nous savons que certains points mériteraient des rectifications ou des corrections. Comme chacun pourra s'en convaincre, ce texte provient de l'extrême-droite. Il est imbu d'un racisme que nous, ici, nous trouvons, grotesque. Il a été largement distribué mais il ne semble pas qu'il ait été lu dans les gauches européennes; à l'exception de Pierre Viansson-Ponté qui en a fait une critique fulminante dans Le Monde. (17-18 juillet 1977) Robert Faurisson allait juger cette critique fort injuste dans les détails et déclencher une guérilla par lettres qui allait aboutir fin 1978 à la publication d'un article dans Le Monde et au lancement public du révisionnisme en France.

Mais la diffusion de ce texte au Canada par un émigré allemand, graphiste de son état, allait déclencher les deux plus importants procès d'Ernest Zündel, en 1985 et 1988. La diffusion de la brochure de Harwood allait être assimilée à "la propagation de fausses nouvelles". La bataille, sur le plan juridique, allait culminer, en cour suprême, par l'abolition de cette loi désuète. Mais sur le plan documentaire, ces procès, surtout celui de 1985, allait fournir l'occasion de confronter les principaux "témoins" et "historiens" de l'histoire officielle et orthodoxe avec les thèses révisionnistes. Ce fut le Waterloo de l'histoire officielle.

On comprend pourquoi nous jugeons que ce texte, bourré d'imperfections et aussi de lueurs d'une grande justesse, a marqué son époque. C'est à ce titre que nous l'affichons ici.

Il est désormais connu que l'auteur de cette brochure est un enseignant britannique qui s'appelle en réalité Verrall. Il est vivement recommandé de consulter le texte anglais original. Mais il existe aussi des traductions en allemand et en italien.

Ce texte est paru sans mention d'éditeur, sans lieu et sans date mais il semble qu'il soit sorti dans les années 70.


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