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Voyez les ECHOS
RADAR qui mettent en relief quelques
éléments de l'actualité qui nous semblent
particulièrement significatifs de notre époque.
Nos amis lecteurs sont invités à nous envoyer leurs
propres "échos radar" par courrier électronique. |
L'ACTUALITE DE JUILLET 1999
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- Le
syndicat FO se ridiculise: remarquant sur une de ses listes pour
les élections dans le groupe des chercheurs de 1ère
classe au CNRS la présence de S. Thion, il appelle ...
à ne pas voter pour sa propre liste: le texte de la lettre est là, avec les commentaires de l'intéressé;
- L'affaire
Töben : le révisionniste australien est toujours
en prison en Allemagne (cf l'actualité
d'avril et celle de mai 1999). Nous avons
reçu un texte qui fait
le point l'affaire. ainsi que le récit de la rencontre entre Töben
et Pressac de mars 1999.
- On apprend que les éditions Syllepse
viennent d'être condamnées par la Cour d'Appel de
Paris pour l'ouvrage Négationnistes, les chiffoniers
de l'histoire parce que l'inepte et hystérique Christian
Terras, directeur de la revue pseudo-thala Golias avait
accusé de révisionnisme un certain François
Robert, qui avait appartenu aux premiers temps de la revue La
Guerre sociale. (Faits et Documents, 1er mai 1999).
On constate donc qu'un non-révisionniste peut gagner un
procès. En appel. Mais nous savons aussi qu'un révisionniste
doit toujours perdre un procès. En France, c'est ça
la justice, c'est ferme, c'est constant, c'est rassurant.
- Nous avons
traduit un
article du New York Post émanant d'un officiel
juif new-yorkais, du 22 avril
1999, qui s'élève contre la transformation de la
prétendue extermination etc. en une discipline universitaire
et un objet historique. C'est une bonne introduction à
l'épisode lanzmannien qui suit immédiatement:
- Progression de la vérité
exterminationniste: après avoir
déclaré que s'il avait trouvé des documents
sur l'extermination, il les aurait détruits, puis que
«Face
à la Shoah, il y a une obscénité absolue
du projet de comprendre. Ne pas comprendre a été
ma loi d'airain pendant toutes les années de réalisation
de Shoah c'était un mode à la fois opératoire
et éthique: j'étais comme un cheval avec des oeillères,
voulant fixer droit l'horreur autant que je le pouvais. Tout
le reste relève de ce que j'appelle des canailleries académiques.», l'ignorant volontaire poursuit l'instauration
de sa dictature de l'imbécillité (cf l'article
éponyme de Thion, qu'il faut absolument relire), en
affirmant: «Un
film comme La Liste de Schindler construit un pont. C'est
une distortion absolue de la vérité historique, en dépit du fait que
l'histoire d'Oskar Schindler est vraie.»
Autrement dit, c'est entièrement faux bien que ce soit
entièrement vrai. Le mec a fréquenté Sartre,
vous comprenez...
- Le 25 juin, le quotidien américain
The Washington Post publie Entretien avec le vengeur IV. (en français dans notre traduction ou
en english original The
Truth That Can Only Hurt : To Claude Lanzmann, the Holocaust
Has a Human Face and a Cold Heart) Claude Lanzmann, le
célèbre amant de la célèbre Beauvoir
du deuxième sexe, continue sa descente aux enfers, au
sens propre cette fois-ci, puisque le dernier film du catastrophique
auteur catastrophé de Catastrophe a pour titre
Un Visiteur venu des Vivants (nous traduisons ici littéralement
le titre américain, A Visitor from the Living,
n'ayant rencontré le film nulle part en France). Le malheureux
rescapé de la couche castoresque trahissant la loi mosaïque,
commet un sacrilège en se livrant aux actes nécromantiques
réprouvés par le dieu Yahvé (malgré
le précédent glorieux de Samuel, cela reste interdit).
Grâce à une nekuia ou peut-être à
une anastasis (on
ne réussit pas à savoir si sa référence
est grecque archaïque ou grecque chrétienne; pour
ceux qui préféraient les maths à l'école,
on appelle nekuia la visite aux Enfers qu'accomplit Ulysse
au livre XI de l'Odyssée sans doute
un
de ses mensonges pour la bonne cause et,
dans la typologie iconographique des dodekaorton (douze
fêtes du Christ) on appelle anastasis littéralement
résurrection une icone qui montre le Christ ressuscité
descendant aux Enfers et pêchant les morts à pleine
main pour les ramener à la vie, «Lazare entrant
au tombeau» ou Lanzmann en Jésus-Christ, ça
vaut son pesant de cacahuètes),
le rescapé de la couche castoresque proclame que «la
mort gagne» (en fait, c'est une sorte de blasphème,
car la Bible des Septante nous apprend que l'amour est plus fort
que la mort). Il s'attaque ici, pour le prouver, à un
criminel de guerre incompréhensiblement laissé
en liberté, l'immonde Rossel, délégué
de la Croix-Rouge internationale (organisation criminelle pré,
post et néo-nazie bien connus des éclopés
du monde entier) à Auschwitz en 1943, qui y a vu des juifs
en bonne santé et de corpulence normale, et faisant preuve
d'une passivité incroyable (dixit Rossel) puisqu'ils
acceptaient, (dixit Lanzmann), de jouer le rôle
que les nazis leur imposaient, devant ce visiteur imprévu,
dans un «canular» (le mot est de Lanzmann),
consistant à faire passer les morts pour des vivants,
les maigres pour des gros et des condamnés pour de joyeux
drilles. Figurez-vous que l'antisémite notoire Rossel
n'a rien vu à Auschwitz (comme
d'autres à Hiroshima mon amour, Duras, sûrement
une potesse de Lanzmann), ni fumée,
ni lumière sourde des crématoires, qu'il n'a rien
senti non plus, ni puanteur ni canular. Ne dites pas que ça
fait beaucoup car il y a pire, bien pire: à la fin du
film, l'odieux délégué victime antisémite
de la propagande neigeuse nazie antisémite (tous les mots
sont dans le texte) déclare: [Lanzmann]: «Regrettez-vous
votre rapport aujourd'hui?»
[Rossel]:
«Je n'aurais
pu en faire un autre. Je le signerais encore aujourd'hui.»
[Lanzmann]: «Sachant tout ce que je
vous ai dit?» [Rossel]: «Bien
sûr.»
- A France-Inter
au mois de juin, un révisionniste fils et petit-fils de
déporté réusit à passer à
l'antenne lors d'une émission avec Le Pen et à
déclarer, avant d'être coupé, que les chambres
à gaz ce n'est pas un détail, c'est un bobard.
Tempête dans un verre d'eau. Las! La semaine suivante,
dans Télérama, (n°2578, 9 juin 1999,
p. 7) est publié l'extrait de lettre de lecteur suivant:
«Bravo à
France-Inter d'avoir diffusé le vendredi 21 mai 1999,
à 8h40, devant Le Pen, la chanson de Brassens L'Étranger:
à réécouter et à méditer...»
(signé: Roger Garcia, Montpellier).
Aucune allusion à l'intervention révisionniste...
Il est de plus en plus apparent que les tentatives des révisionnistes
pour attirer l'attention sur les médias classiques, c'est-à-dire
possédés par le grand capital, sont vouées
à l'échec. L'affaire
Garaudy a prouvé la rupture entre la France et les
médias qui désormais se tournent le dos. Vive Internet,
son anonymat, sa gratuité et son universalité.
Nous avons la transcription
exacte de l'échange entre Lewkowicz et Le Pen.
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