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ECHOS RADAR

1997


THEOLOGIENNE DE LA LIBERATION

Mme Trautmann est "ministre de la culture et de la communication", deux ectoplasmes dont personne ne sait bien ce qu'ils cachent. Elle a appris que la Bibliothèque nationale de France, le quadriétron déposé sur les bords de la Seine par le divin Mitterrand, avait souscrit un abonnement à un journal de l'extrême-droite, sans doute pour la salle consacrée à la presse et pourvue d'une batterie d'ordinateurs. Un syndicat, la CFDT, s'était plaint. La ministresse a demandé la suppression de cet abonnement. C'est la même qui donne des leçons de "liberté". Liberté de marcher au pas.

 

PROVOQUES PAS CHERES

la presse rapporte (18 octobre 1997) que six monuments dédiés à la Résistance ont été profanés dans le Limousin. Pourquoi diable le Limousin. Facile à comprendre: comme le dit Le Monde, la région "a déjà été secouée par la parution récente d'un ouvrage négationniste sur le massacre d'Oradour-sur-Glane", celui, évidemment de V. Reynouard, qui ne nie nullement le massacre, bien sûr. Comme le livre a été interdit par une finasserie ministérielle, il fallait frapper les esprits du coin: c'est à quoi se sont employés ces provocateurs, évidemment envoyés là par les organisations locales de résistants qui ont tout à craindre du travail des historiens, révisionnistes ou non. Ca sent le Rainbow-Warrior.

 

CADAVRES EXQUIS

Nous obéissons au sage précepte chinois. Assis au bord de la rive, nous voyons passer les cadavres de nos ennemis. Ainsi de la franche fripouille qui s'appelait Léon Poliakov. Dans tous ces éloges funèbres, aucun thuriféraire n'a rappelé ce que l'imbécile page du Monde du 21 février 1979 qui, en croyant répondre à Faurisson, a donné une formidable impulsion au mouvement révisionniste, devait au malheureux Poliakov. Vidal-Naquet, co-auteur, a tenté par la suite de dégager sa responsabilité. Il a eu le plus grand mal à inclure dans la brévissime bibliographie des auteurs qui n'adhéraient pas au dogme des six millions.

Par la suite, Poliakov qui avait purement et simplement réécrit des passages du "témoignage" de Gerstein, s'est entendu dire par un tribunal que ses "erreurs" n'étaient pas "fautives"(voir les commentaires du Pr Faurisson). Son Histoire de l'antisémitisme est exactement ce que l'on peut attendre d'une esprit faux, ignare et sectaire: il fait de Spinoza un "antisémite".

Nous avons vu passer Claude Roy, ex-royaliste, ex-stalinien, ex-tout le reste, qui avait une spécialité qui ne figure pas encore au catalogue des organisation humanitaire: la torture des textes qui ne lui plaisaient pas. Bon débarras.

David Rousset, lui, nous ne le considérions pas comme un ennemi. Son bizarre trajet politique, son côté Geneviève Tabouis quand il parlait à la radio, n'empêchait pas qu'il avait mené le bon combat, à une époque où ce n'était pas la mode, contre les systèmes concentrationnaires, surtout soviétique. Ce qui est curieux dans ses biographies données par les journaux, c'est l'absence totale de référence à son travail sur les régimes concentrationnaires en Grèce, en Espagne, en Tunisie mais surtout en Chine. Aussi bien dans sa revue Saturne que dans la Commision internationale contre le régime concentrationnaire, qu'il animait, il a fait, avec quelques autres, un travail pionnier, dans les années 50, totalement vérifié par la suite des événements, et aussi totalement oublié aujourd'hui par tous ceux qui, quarante ans après, découvrent les horreurs du Lao Gai chinois (toujours en activité). A se demander si cet "oubli" ne cache pas les sympathies que ces intellectuels en peau de lapin ont presque tous éprouvées, à un moment ou un autre, pour le délire maoïste.

 

LES NOUVEAUX AFFREUX

Dans le temps, on appelait "affreux" les mercenaires que les grandes compagnies coloniales engageaient pour protéger leurs intérêts en Afrique. Ces mercenaires, plutôt mal payés, ont généralement prouvé leur nullité militaire, comme -- dernier exemple en date -- les Serbes engagés par le régime Mobutu moribond. Mais il est un nouveau genre de mercenaires assoiffés: les anti-racistes, du genre "SOS-Racisme". La Cour des Comptes nous apprend que les énormes dépenses de cette organisation "de potes" est financée à 85% par un conglomérat de ministères qui distribuent ainsi sans aucun contrôle l'argent des contribuables (Le Monde, 28 novembre 1997). On savait que cette minable opération avait été montée dans les bureaux de l'Elysée sous Mitterrand. Mais le scandale financier n'a jusqu'à présent pas soulevé le coin d'un sourcil judiciaire. Les "nouveaux affreux" peuvent continuer à piller le budget et terroriser les prétoires.

 

BAUDRUCHE

Le 26 mars dernier [1997], M. de Villemarest tenait conférence dans une salle proche des Champs Elysées. Il fait une lettre confidentielle assez appréciée dans divers milieux de droite. Quelques jours auparavant, il avait tenu des propos à Radio-Courtoisie dans lesquels il laissait entendre qu'il avait des preuves que les chambres à gaz n'avaient pas existé. Totalement paniquée, la direction de cette radio a censuré ces propos scandaleux lors des rediffusions de l'entretien avec Villemarest. Il avait promis des révélations lors de sa conférence du 26. Mais pendant cette causerie il a passé le plus clair de son temps à parler de lui de la manière la plus flatteuse et il n'a pas abordé de lui-même la question des chambres à gaz. A la fin, quelqu'un lui a posé la question. Il a manifesté une ignorance absolument crasse du sujet. Il a parlé d'"essais de gazages" qui n'auraient pas été concluants, disant qu'il existait un document "dans les archives de la Stasi" demandant vers novembre 44 de "détruire les centres d'essais". On avait rarement entendu enfiler autant d'âneries en quelques minutes. On a la désolante impression que des baudruches de ce genre n'ont jamais ouvert un livre.

 

24.12.97

LES JUIFS SONT-ILS FRANCAIS?

A cette question, on croyait pouvoir répondre simplement: certains oui, d'autres non. On sait que le poids des persécutions pratiquées sous Vichy retombait en priorité sur les juifs étrangers, dont beaucoup étaient dses réfugiés fuyant l'avancée du nazisme en Europe centrale. (Pour un tableau d'époque, voyez Arthur Koestler, La Lie de la terre, récemment republié dans un volume d'oeuvres autobiographiques dans la collection Bouquins.) Les juifs français, dans leur ensemble, étaient plutôt contents de se débarrasser des juifs d'Europe centrale qui avaient le grand tort d'être pauvres et de parler des baragoins impossibles.

Chirac, président de la république banano-française, en a décidé autrement. Le célèbre "fichier juif", qui dormait dans les caves d'un ministère, a été remis, sur son ordre, à une institution juive privée. Si les juifs étaient français, il fallait d'évidence mettre ces archives dans les archives nationales. Si l'Etat lui-même les remet à une organisation confessionnelle privée, c'est que ces documents ne concernent en rien l'histoire de la France et des Français.

A cette occasion, le malheureux égaré qui pontifie à l'Elysée a dit qu'il fallait regarder le passé en face. C'est bien ce que nous faisons, et depuis beaucoup plus longtemps que beaucoup d'autres. Et c'est même la source d'une continuelle cascades de tracasseries policières qui visent à empêcher les gens qui le souhaitent de "regarder le passé en face".

La police belge vient ainsi de faire une descente chez l'éditeur belge du livre de Vincent Reynouard sur Oradour. Ce livre, bon ou mauvais, la question n'est pas là, pose des questions qui visent à "regarder le passé en face". Le gouvernement français interdit le livre, (à consulter sur le site de l'AAARGH) qu'il répute "étranger". Et la police "étrangère", belge en l'occurrence, cherche à s'emparer du livre, sans doute au prétexte que l'auteur est "étranger" (français) et qu'il traite d'une question "étrangère" (Oradour est en France).

Cette Europe qu'on nous promettait, la voici: des flics, des flics et des flics. Vive le pôle Sud et les pingouins.

 

LE NOIR SLALOMEUR

L'un des vigilants professionnels les mieux placé vient de mettre un bonnet d'âne à un auteur du livre collectif Le Livre noir du communisme. Nicolas Weill, marchand d'orviétans au journal Le Monde, vient en effet d'épingler son congénère Jean-Louis Margolin qui a rédigé la partie "Cambodge" de cet ouvrage qui fait tempête dans un verre d'eau. Quel est le double crime de Margolin? Il a cité "un acteur de cette histoire-là [ Georges Boudarel...] comme référence scientifique sur le Vietnam, comme si son propre cas n'avait pas fait l'objet de polémique". Si vous faites l'objet d'une polémique, par exemple venant de l'extrême-doite des nostalgiques de l'Empire, vous ne pouvez plus tenir des propos "scientifiques" sur ce que vous connaissez très bien. Ce petit Nicolas révèle ainsi que le "politiquement correct" doit s'aligner sur le colonialisme fascisant qui "luttait contre le communisme jusque dans les rizières du Tonkin". Et jusque dans les collines de Samarie, sans doute aussi.

Le deuxième crime de Margolin est d'avoir cité Serge Thion sur le Cambodge sans rappeler "qu'il fut, par ailleurs, l'un des soutiens français les plus actifs du négationnisme". Un examen du texte de Margolin montre pourtant qu'il a dû slalomer ferme pour ne pas citer Thion, l'un des très rares auteurs français qui ait écrit sur le communisme au Cambodge. On voit bien, à maints endroits, qu'il a pourtant dû le lire, en cachette. Une citation d'un texte publié aux Etats-Unis lui a échappé (p.636). C'est une erreur qui vaut condamnation dans les pages du Monde. Sa carrière est-elle compromise? Le petit margoulin ne recommencera plus.

07.12.97

HORREUR BOREALE

La Suède est menacée. La Suède s'agite. La Suède est au bord de l'effondrement. Son existence semble mise en péril par un homme, un exilé marocain nommé Ahmed Rami. Les journaux sont pleins de dénonciations de Rami et de son site Internet nommé Radio-Islam. Une campagne de presse concertée a été lancée en direction du serveur américain qui héberge le site dans l'espoir de lui fermer l'accès au Réseau.

Le gouvernement a échoué à trouver un terrain juridique pour attaquer le site. Il avait promis de réaliser une cassette vidéo sur l'Holocauste qui serait montrée dans toutes les écoles. Hélas, cette cassette n'a pas pu voir le jour. On ne sait pas bien pourquoi. Mais le gouvernement a promis de rééduquer toute la jeunesse qui en a bien besoin. Elle ignore beaucoup trop l'Holocauste. Le Parlement va tenir le 27 novembre 1997 une réunion solennelle et le premier ministre va faire un beau discours. Et puis ensuite, le gouvernement au grand complet, les hauts-fonctionnaires, les leaders politiques vont faire un pèlerinage à Auschwitz. Ce Marocain finit par coûter très cher. Ce premier ministre qui ressemble à Ulysse au point de s'appeler Persson a rempli toute une page de l'Expressen (18 novembre) d'imprécations contre Rami. "Beaucoup de gens, a-t-il dit, sont indignés de la liberté qui règne sur l'Internet."

En France aussi. D'ailleurs on apprend par une indiscrétion de Judisk Krönika (de novembre) que notre citoyen-ministre des flics, Chevènement, a écrit à son homologue suédois pour protester contre les activités de Radio-Islam et pour demander des sanctions pénales contre Rami. Ca doit être ce qu'on appelle "l'ingérence humanitaire".

Ca montre surtout que non seulement les journalistes sont bien obligés de lire ce qu'affichent les sites révisionnistes, mais que ces grands pendards de ministres en font autant. Bienvenue, les gars!

PREUX CHEVALIER

Dans Le Monde du 18 novembre 1997, Jean Malaurie, directeur de la célèbre collection "Terre humaine" (Plon) est interrogé par Catherine Bédarida. Il se vante de sa participation à la Fête du Livre qui vient de se tenir à Toulon "contre le Front national". C'est parfait. Il dit qu'il voudrait "aider" les électeurs du Front national "à prendre de l'altitude" avec "l'esprit de Terre humaine". Volà qui est merveilleux. Le seul inconvénient, c'est que M. Malaurie est un révisionniste avéré. Il a purgé sa collection d'un livre, qui a disparu corps et biens. Chez Plon, on va jusqu'à nier que ce livre ait jamais été publié. Or c'était le numéro 2 de la fameuse collection "Terre humaine". Il s'agissait d'un livre ethnographique traitant de plusieurs petites populations marginales de l'Asie du Sud-Est, dû à la plume d'un ethnographe réputé, autrichien, nommé Hugo Adolf Bernatzik. L'ouvrage s'intitulait Les Esprits des feuilles jaunes. Traduit de l'allemand par Alphonse Tournier, il était annoté par Georges Condominas. Il est paru avant Tristes Tropiques, en février 1955 (No de publication: 7750). Le texte original, un peu plus long, avait été publié à Munich en 1938.

On a dit par la suite que M. Bernatzik avait eu des sympathies nazies. C'est fort possible. La plupart des Allemands et des Autrichiens en ont eues à un moment où à un autre. De même les Français pour Pétain et de Gaulle, les Russes pour Staline, etc. Il y a bien, actuellement, des gens qui trouvent Jospin ou Chirac sympathiques.

Le courageux Malaurie a alors fait disparaître le livre excellent de Bernatzik en la passant à la trappe. On vous dit maintenant qu'il n'a jamais existé. Et on parade à Toulon. On fait des ronds de jambe antifasciste. Il n'y a qu'un mot pour qualifier cette gymnastique: grotesque.


LES PITRES NE RIENT PAS

M. Michel Adam est professeur d'histoire et géographie dans un collège de Loire-Atlantique. Il a 56 ans. En juin 1995, une bien-nommée Mme Cabale était venue présenter dans son collège une cassette vidéo de la FNDIRP, Fédération nationale des déportés, internés, résistants et patriotes, une officine de propagande bien connue, très liée au parti communiste et surtout aux communistes qui faisaient la loi dans les camps de concentration en Allemagne.

M. Adam juge -- à tort ou à raisons -- que cette cassette n'est pas conforme à la réalité passée. Il l'écrit à la FNDIRP.

Trois mois plus tard, il est convoqué au rectorat et sommé de s'expliquer. Non seulement le FNDIRP a, selon la vieille pratique communiste, dénoncé le dissident aux autorités, mais ces autorités se croient autorisées à vérifier la conformité de l'interprétation que le malheureux professeur fait ou ferait de la "solution finale" pendant la seconde guerre mondiale. Pas de sanction mais plus de classe de troisième pour le professeur Adam. En mai 1997, Mme Cabale décide de revenir au collège pour faire une conférence. Elle refuse la présence du professeur Adam, qui pénètre néanmoins dans la salle. La presse locale s'indigne. Le 13 juin, M. Adam est suspendu "à titre conservatoire". Il apprend le 10 octobre qu'il va passer en conseil disciplinaire à Paris. Nous attendons la suite.

Question: Dans quel pays une telle histoire aussi kafkaienne est-elle possible? La Chine de Mao? La Russie de Staline? Le pays des Schtoumpfs? La France de l'alliance RPR-PS?

Voir aussi le récit de La Vieille Taupe: L'affaire Adam.


AVOIRS JUIFS

On sait que les horribles banquiers suisses ont gardé les sous des pauvres malheureux juifs qui n'ont pas survécu au terrible holocauste que nous savons. D'ailleurs ces horribles banquiers suisses ont probablement gardé aussi les avoir des affreux nazis qui n'avaient non plus survécu à la guerre mondiale. C'est décideément une habitude chez les affreux banquiers suisses de garder les sous quand on ne vient pas leur réclamer. Il importe donc, d'urgence, de leur faire rendre gorge et de les obliger à donner les sous à des gens qui n'y avaient pas droit puisque ceux qui y avaient droit ne sont plus là pour les réclamer.

On apprend un peu plus tard (voir Le Monde du 30 septembre 1997) que les charmants banquiers israéliens ont fait pareil, avec les juifs allemands qui avaient acquis des biens en Palestine sous le mandat britannique. En 1939, ils avaient été considérés comme "biens ennemis" (puisqu'allemands donc nazis) et mis sous séquestre. On s'aperçoit aujourd'hui que des milliers de comptes en banque, d'appartements et de parcelles de terrain ont été discrètement liquidés au profit de l'Etat israélien, qui n'hésitait donc pas à s'enrichir sur le dos des victimes et aux dépens des héritiers incapables de revendiquer. Grâce à l'ignominie bien connue des banquiers suisses, les Israéliens succombent sous la pression. Pourquoi n'avair pas bougé plus tôt? "Parce que, répond l'administrateur du séquestre Samuel Tzour, notre politique a toujours été de ne rien dire sur les biens non réclamés, pour éviter les escrocs et les demandes frauduleuses." Il faut donc en conclure qu'il n'y a plus aujourd'hui, parmi les juifs susceptibles d'agir, un seul escroc qui ferait une demande frauduleuse. Une bonne nouvelle pour les Suisses.


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The Universal Declaration of Human Rights, adopted by the United Nations General Assembly on December 10, 1948,

ARTIKEL 19 der Menschenrechte: <Jederman hat das Recht auf Freiheit der Meinung und der Meinungsäußerung; dieses Recht umfaßt die unbehinderte Meinungsfreiheit und die Freiheit, ohne Rücksicht auf Staatsgrenzen Informationen und Gedankengut durch Mittel jeder Art sich zu beschaffen, zu empfangen und weiterzugeben.>
Vereinigten Nationen, 10 Dezember 1948.

ARTICLE 19 <Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considération de frontière, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit>
Déclaration internationale des droits de l'homme, adoptée par l'Assemblée générale de l'ONU à Paris, le 10 décembre 1948

ARTICULO 19 <Todo individuo tiene derecho a la libertad de opinión y de expresión; este derecho incluye el de no ser molestado a causa de sus opiniones, el de investigar y recibir informaciones y opiniones, y el de difundidrlas, sin limitación de fronteras, por cualquier medio de expresión.>
Declaracion universal de los derechos humanos, adoptada por la Asamblea General de las Naciones Unidas el 10 de diciembre de 1948 en París


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