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Voyez les ECHOS
RADAR qui mettent en relief quelques
éléments de l'actualité qui nous semblent
particulièrement significatifs de notre époque.
Nos amis lecteurs sont invités à nous envoyer leurs
propres "échos radar" par courrier électronique. |
L'ACTUALITE DE DÉCEMBRE
1999
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Simon
Wiesenthal Center
Le centre de la police de la pensée soulève des
protestations lorsqu'il prétend règlementer Internet,
ce que l'on peut y dire et y vendre: nous
avons un pot-pourri de réponses à ses prétentions
(en anglais).
NIPPON PAS BON
- Nintendo s'est fait salement attraper.
Dans un jeu appelé Pokemon, une carte portait l'image
inversée d'une svastika. C'est un très ancien symbole
du soleil, en Asie, devenu un signe porte-chance, que l'on trouve
sur les murs des temples bouddhistes en Chine, en Corée
et au Japon. Des dizaines de siècles avant Adolf. N'importe.
Il y a eu une plainte de l'Anti Defamation League (ADL),
l'organisation de chantage planétaire qui émane
de la franc-maçonnerie juive nommée B'nai Brith.
Un de ses porte-parole, K. Jacobson, après avoir enregistré
les excuses plates de Nintendo, a dit que le retrait de la carte
incriminée "montrait
de la sensibilité envers les sentiments des juifs" et que si l'ADL reconnaissait qu'il n'y avait
pas eu intention de nuire, "les
biens circulent trop aisément d'un endroit à l'autre".
Voilà l'instance de régulation du commerce mondiale
toute trouvée: le rabbinat et sa kashrout beit-ed-din
autoriseront la circulation des biens. Qui pourrait s'en plaindre?
Le B'nai Brith, qui ne manque pas d'un humour dévastateur,
vient d'organiser son "quatrième salon des écrivains
du B'nai Brith", à Paris, à la mairie du seizième,
le 28 novembre. Le thème de la table ronde était
d'une désopilante actualité: "Tolérance
et judaïsme: quelle réalité?". Croyez-le
ou non, c'est vrai! C'est dans Le Monde du 18 novembre
1999, à la page 14, page qui comporte aussi les nominations
dans l'ordre de la Légion d'honneur, de François
Bédarida,
poulpe connu dans les milieux universitaires, éditeur
de Pressac,
au grade d'officier, et de Josyane Savigneau, bovaro-bauvoirienne
au Monde, faite seulement chevalière. Comme quoi,
se farcir des nouilles idolâtres, ça rapporte. (It
is a private joke).
GROSSE BLAGUE
- Manfred Roeder, vieux nostalgique du
Reich de 70 ans, été condamné à deux
ans de prison à Stralsund, dans la républicule
allemande, pour avoir dit que l'Holocauste était une "blague"
en août 1998. (AP du 2 décembre 1999)
POLICE DE LA PENSEE
- On ne résiste pas au plaisir de
reproduire cet authentique communiqué du MRAP:
- Science & Vie
Junior : publication
de lettres stupéfiantes
Le MRAP a découvert
avec stupeur le numéro 121 d'octobre de la revue Science
& Vie Junior, qui rend publics les résultats d'un
concours de français où le thème imposé,
la candidature d'un futur voyageur vers Mars, devait être
décliné sous trois registres de langage. Les trois
lettres rédigées par les élèves du
lycée international des Pontonniers, premier prix ex-aequo,
laissent pantois. On y trouve notamment les signatures d' "Adolf
Bénito" ou même "Adolf Bénito,
le bien-pensant"; des phrases telles que "la Terre
[...] se métamorphosera en camp d'"extermination
du genre humain" ou "Ils seront tous gazés !",
autant de références au génocide nazi.
Le MRAP s'interroge fortement sur les visées pédagogiques
du choix de ces textes par le jury. A cet effet, il vient de
demander au directeur de publication les raisons et les critères
qui ont poussé le jury à retenir ces textes, publiés
sans mise en garde claire permettant aux lecteurs d'en relativiser
la portée.
Paris, le 24 novembre 1999"
On pourrait se dire: c'est ce qui arrive
normalement à force de bourrer le crâne de ces chers
petits avec des histoires de nazebroques. Mais ce n'est pas tout.
Ce n'est même qu'un début. Tout le petit monde crapoteux
de la basse police de la pensée s'est jeté sur l'aubaine.
Et d'appeler au boycott, et de faire circuler des pétitions,
et de rameuter le landerneau des "survivants", pour
"ouvrir les portes de l'histoire" ... Ainsi, par exemple,
le site Medito ("webzine indépendant non marchand")
<[email protected]> qui titre <Enfin des réactions
quasi "officielles":
- 1 déc 99
peste brune II
"Fortes réactions à "jetez Sciences
et Vie Junior à la poubelle"
Et pourtant cette affaire commence à sérieusement
remuer les listes sur internet. De nombreuses interventions ci-dessous.
Et une interrogation qui pourrait nous ouvrir les portes de l'histoire.
Lorsque tout le monde se tait, avec les conséquences que
l'on sait, à d'autres époques, qui est responsable
du Silence?"
Ce qui déclenche le réflexe
immédiat de prosternation de Cécile Lestienne, "rédacteur
en chef de Science et Vie Junior" (orthographe sic)
qui reconnaît volontiers que ses lecteurs sont des cons:
- "A tous les lecteurs
et lectrices de Science et Vie Junior que la lecture des
textes incriminés sur ce forum a choqués, j'adresse
nos excuses. Il est beaucoup trop dangereux d'utiliser le second
degré dans une publication pour la jeunesse, surtout lorsqu'il
touche un sujet aussi délicat que le nazisme et l'extermination
des Juifs pendant la seconde guerre mondiale. La direction de
la rédaction (et moi en particulier) n'auraient pas dû
oublier ce principe. Un texte a une vie propre une fois publié
et certains de nos jeunes lecteurs ont pu lire ces lettres au
premier degré. Ou certains esprits malintentionnés
les détourner de leur contexte et par là alimenter
un courant de pensée que nous combattons vigoureusement.
La publication des résultats de ce concours de français
a suscité de vives discussions au sein de la rédaction,
et nous publions une lettre d'excuses à nos lecteurs dans
le prochain numéro de SVJ..." [Note
de l'AAARGH: Des concours de français, elle pourrait en
passer aussi, elle serait sûre de perdre...]
Elle ajoute que le dessein des élèves
était de lutter contre le fascisme.
On voit que c'est un combat qui se livre de préférence
à plat ventre...
Mais il ne faut pas manquer non plus le courrier envoyé
à ce Richard Wild, flicaillon. C'est le choeur des ménades:
- "Je suis absolument
déconcerté également devant tant de cynisme.
Avec mon humble soutien, cordialement, XY, Journaliste indépendant
"
"Bravo de dénoncer de telles aberrations.
Bravo de nous prouver une fois de plus qu'il faut être
vigilant.
Comment certains humains peuvent-ils tomber aussi bas... et de
plus dans un magazine destiné à la prochaine génération.
UN VRAI SCANDALE !!! Merci pour votre action. Jeannot Mayr "
"Au risque de passer pour un professionnel de l'indignation,
je partage totalement la colère de Richard. Je serais
même très favorable à une campagne consistant
à inciter les lecteurs de cette revue à se désabonner.
On nous dit qu'il faut savoir pardonner. Et bien, je ne suis
pas d'accord. Il y a des fautes trop graves pour justifier une
quelconque bienveillance. Celle de SVJ me paraît relever
de cette catégorie. PF "
Et ainsi de suite. Rappelons le thème: jamais de
pardon.
J'IRAI DANSER SUR VOS TOMBES
- On a appris par une dépêche
de l'Agence télégraphique juive du 18 novembre
qu'un groupe d'écoliers israéliens, envoyés
en pèlerinage forcé à Auschwitz ont agrémenté
leur voyage en se cotisant pour faire venir des strip-teaseuses
le soir dans leur hôtel. Les filles avaient invité
un strip-teaseur, ce qui montre que la parité est déjà
réalisée dans cette démocratie avancée
qu'est Israël. (Voir aussi Libération, 19
novembre 1999) D'autres dépêches nous apprennent
que ces jeunes appartiennent à une école d'un kibboutz
du mouvement Hashomer Hatzair, de la gauche sioniste.
La visite d'Auschwitz, ce n'est pas folichon; on comprend que
ces jeunes ont besoin d'un remontant.
- Jewish
Telegraph Agency: Thursday, November
18, 1999 04:28 PM
- Israeli high school students
ended a recent pilgrimage to former Nazi death camps in Poland
by bringing strippers to their hotel rooms for a late-night show,
the school's principal said. "There was a male stripper
and a female stripper," Rachela Yoktan, principal of Ofek
High School, told Israel Radio. Yoktan said the incident took
place earlier this month, behind the back of a teacher chaperoning
the group of 70 students.
LE CALME REGNE A VARSOVIE
- Procès du professeur Dariusz Ratajczak
qui a exposé les thèse révisionnistes dans
son livre parce que "le révisonnisme est un fait
historique et social". De ce côté-ci de la
Vistule, c'est un fait que l'on préfère cacher.
The Associated
Press, November
16, 1999 reports a few intriguing tidbits out of Warsaw, Poland:
"A history professor who published a book suggesting that
Nazi Germany did not have a comprehensive plan for exterminating
Jews insisted he was innocent at a trial that opened Tuesday.
Dariusz Ratajczak, 37, said he merely summarized opinions of
historians who deny the Holocaust and that his own views are
not in line with all the opinions in his book, 'Dangerous Themes.'
'Historical revisionism is a historical and social fact,' the
PAP news agency quoted Ratajczak as saying in his opening statement
to the court in the southwestern city of Opole. 'A historian
must not close his eyes to it.' Ratajczak asserts in his book,
which he self-published in March, that gas chambers at Nazi death
camps were intended to kill lice on prisoners. He also says that
3 million Jews died in the Holocaust, not 6 million as almost
all historians say, and that the Nazis had no uniform plan to
exterminate Jews. He calls testimony from eyewitness 'useless'
and describes researchers of Nazi crimes as 'followers of the
religion of Holocaust' who impose on others 'a false image of
the past.' For such politically incorrect heresies, if convicted,
he faces three years in prison.
Les journaux du 8 décembre disent qu'il a été
relaxé.
TRANSIT
- Faut-il croire tout ce qu'on voit au
cinéma?
Dans Les Derniers Jours, tourné sous l'égide
de la fondation créée par Steven Spielberg par
James Moll (1h 27), on voit "Alice Lok Cahana racontant
comment elle a passé tout son séjour à Auschwitz
à garder des diamants que lui avait confiés sa
mère en les ingurgitant chaque jour pour les récupérer
dans les latrines du camp, sa décision d'assembler après
la guerre ces diamants en un seul bijou ayant la forme d'une
larme qu'elle souhaite transmettre de génération
en génération. C'est un des moments les
plus réussis du film car il laisse au témoin tout
le temps de développer son récit." (Le
Monde, samedi 6 novembre 1999, p. 34)
LE
NEO-NAZI SE RECONNAÎT À SA PROPRETÉ
- Les gens sérieux qui haussent
les épaules quand on évoque l'asservissement de
la pensée devraient prendre connaissance du cas Rudolf.
Germar Rudolf était un jeune et brillant chimiste allemand.
Un beau jour, on lui demande d'analyser les dépôts
sur les murs et les sols des installations d'Auschwitz où
chacun sait, grâce à l'Histoire officielle, que
quatre millions de juifs au moins ont été gazés
en quatre ans, soit une personne toutes les vingt secondes, nuit
et jour, week-ends et jours chômés compris.
Après étude, le jeune savant remet un rapport où
il prétend n'avoir pas trouvé de traces de gaz
homicide.
A peine le rapport rendu public, sans même perdre de temps
à le démentir, la police allemande perquisitionne
le bureau, le laboratoire et le domicile de Rudolf. L'université
allemande lui retire ses diplômes et son emploi et la justice
allemande le condamne à quatorze mois de prison ferme.
Considérant la peine plutôt disproportionnée
au crime (Rudolf n'a tué, volé, escroqué,
blessé, spolié, insulté, ni menacé
personne : il a seulement eu le malheur de ne pas trouver
de traces de Zyklon B là où il aurait dû
en trouver), le chimiste choisit l'exil avec femme et enfants.
Quatre ans plus tard, le voilà qui revient à la
une de la presse.
Le 17 octobre, The Telegraph publie un article intitulé
"Un Néo-Nazi
allemand en fuite retrouvé en Angleterre où il
se cachait".
Suit un texte totalement surréaliste, délirant
compendium de mensonges et d'inventions, où l'on apprend
que Rudolf, "héros
de l'extrême droite dans le monde entier", a bafoué la loi "votée pour combattre l'antisémitisme
et protéger la mémoire des victimes d'Hitler" et qu'il "ose
poursuivre ses recherches".
Or Rudolf, chercheur et scientifique, a toujours nié tout
engagement politique et jamais rien n'a démontré
que c'était faux; il ne se cachait pas du tout en Angleterre,
où il s'était installé le plus officiellement
du monde parce que ce pays est (était?) l'un des derniers
en Europe à autoriser la libre recherche historique, ce
qui, d'ailleurs, explique que Rudolf ait "osé"
continuer ses travaux; enfin, les législations antirévisionnistes
ne visent pas à "combattre l'antisémitisme"
mais au contraire à l'exacerber, voire à le faire
naître comme s'il était l'indispensable ciment d'une
communauté en voie d'indifférenciation. [...]
Stephen Twigg, chef du lobby juif au parlement, a appelé
à "toute
action permettant de traîner l'homme en justice"; Mike Gates, député travailliste,
a déclaré qu'il était "mauvais que cet homme puisse poursuivre
ses recherches en Grande-Bretagne"
et Andrew Dismore, autre travailliste, a opportunément
exigé du Home Office que "Rudolf soit déporté".
La réaction la plus intéressante reste cependant
celle d'un propriétaire apprenant que ses anciens locataires
étaient les Rudolf:
- En partant, ils avaient
laissé les lieux dans un état impeccable de propreté,
sans un papier ni un grain de poussière; je me doutais
bien que c'étaient des gens bizarres et suspects."
"Le Libre Journal de la France courtoise", novembre
1999.
C'EST PAS MOI
- On assiste encore périodiquement,
malgré l'éclatement du Front National, à
des "indignations" d'artistes contre Jean-Marie Le
Pen et le mal absolu qu'il représente à leurs yeux.
La dernière en date, qui a fait grand bruit dans le Landerneau
médiatique, concerne le procès intenté par
ce dernier à l'écrivain Mathieu Lindon pour son
livre intitulé, jugez plutôt l'ironie, "Le
Procès de Jean-Marie Le Pen".
Le Pen a gagné son procès en diffamation, et Lindon
(qui soit dit en passant est le fils de Jérôme Lindon,
le patron des éditions de Minuit; le monde est petit)
a été condamné le 11 octobre dernier à
une amende conséquente. Le tribunal a en effet jugé
que l'auteur n'apportait pas de preuve de ce qu'il avançait,
et qu'il s'agissait de ce fait de diffamation. Le fait que le
livre porte la mention "roman" n'a pas arrêté
le tribunal, celui-ci jugeant plutôt que Le Pen ne pouvait
être nommément désigné comme le chef
d'une "bande de voyous".
Or ce qui est intéressant dans cette affaire, somme toute
banale, est la nature de la mobilisation qui a suivi. Croyez-vous
que les "intellectuels" se soient indignés contre
la condamnation d'un romancier, contre l'impossibilité
d'écrire ce que l'on veut, même si cela ne plaît
pas à certains? Non, évidemment. Nos intellectuels,
écrivains pour ceux qui nous occupent, ont concocté
une pétition contre Le Pen, dont la phrase "clé"
est la suivante: Ceci "n'est
pas diffamatoire et je suis prêt à l'écrire
dans un roman". Comme si la question
était de savoir si ce livre était diffamatoire.
Comme si l'on pouvait juger d'une réalité, d'une
vérité. Au lieu de se concentrer sur le problème
vital de la liberté d'expression, et à plus forte
raison sur celui de la liberté du romancier, les pétitionnaires,
parmi lesquels tous les grands noms de la littérature
bien-pensante et quelques honnêtes gens ayant atterri là
par mégarde, ont préféré s'attaquer,
une fois de plus, à Le Pen. Parce c'est tellement plus
simple de toujours tomber sur lui. N'importe qui d'autre aurait
pu attaquer Lindon, sauf le grand méchant loup. C'est
le mal qu'il faut combattre, et pas défendre la liberté
des auteurs. La perspective est bien différente, et nos
plumitifs en manque d'imagination écrivent: "Si ces
phrases sont jugées diffamatoires dans un roman, elles
le sont aussi dans la réalité. S'ils sont logiques
avec eux-mêmes, Jean-Marie Le Pen doit me poursuivre et
le tribunal me condamner pour les avoir reproduites ici."
La bêtise est parfois confondante, la preuve en est faite:
il est tellement plus simple de proclamer une vérité,
aussi simpliste soit-elle, que de réfléchir sur
le vrai danger de ce jugement, à savoir que la diffamation,
même romanesque, est désormais illégale.
Un seul écrivain semble l'avoir compris, il s'agit de
Christine Angot (qui dénonce ces écrivains qui
veulent, dit-elle, faire la queue pour aller en prison, c'est
tellement "tendance"), qui écrit à propos
de cette pétition: "je
ne peux pas signer la pétition parce que je ne suis pas
prête à écrire une phrase dans un roman qui
ne soit pas diffamatoire".
Là est la vraie question, mais ceux qui tournent en rond,
les chiens qui se mordent la queue, ne l'ont pas vue. L'espoir
est mince qu'ils le comprennent un jour, puisqu'ils ont encore
le même os à ronger, dont ils ne se lassent pas.
Et si un auteur ose, dans un livre, faire dire à ses personnages
des phrases peu "correctes", ce seront les mêmes,
n'en doutons pas, qui hurleront avec les loups contre la dangerosité
d'une telle initiative. On ne peut pas tout dire, avec l'holocauste,
vous savez...vous ne seriez pas antisémite, non? Houellebecq
n'a pas eu toute la profession derrière lui, et c'était
il n'y a pas si longtemps. A bon entendeur...
COMPLEXE DE CASTRATION
- D'après le journal hongrois Nepszabadsag,
le ministère hongrois de l'héritage culturel national
a promis de donner des locaux permanents à la fondation
hongroise Auschwitz et au Centre de Documentation sur l'Holocauste
dans une ancienne synagogue.
Mais pourquoi en français "hongrer" veut-il
dire "châtrer"?
According to Hungarian newspaper Nepszabadsag, the Ministry
of National Cultural Heritage here in Hungary promised to give
permanent building to the Hungarian Auschwitz Foundation and
Holocaust Documentattion Centre in a former synagoge building,
and establish a Holocaust Documentation Centre and Memorial Collection
in the same building.
LES
VAUTOURESSES
- En cette époque de sémantique
néo-féministe, il nous fallait contribuer à
l'idée que les vautours qui s'emparent d'un cadavre pour
se faire mousser dans les journaux et se faire un maximum de
pognon peuvent aussi bien être des femmes. D'où
le néologisme risqué de "Vautouresse".
Mais comment qualifier ce soudain attroupement de nécrophages
britanniques autour de la défunte Anne
Frank? Il y a autour d'Anne Frank une odeur d'oseille, de
fraîche, qui a tourné bien des têtes depuis
les années 50, avec des procès en cascade, et la
géniale manipulation d'Otto Frank, le papa inspiré.
Trois vautouresses ont donc fait des "biographies"
et se tirent dans les pattes pour capter à leur profit
ce nouveau fleuve Pactole. Voir l'article de l'Independant
ci-joint.
QUI
REGULERA LES REGULATEURS ?
- On apprend que "réunis à Paris, les représentants
de soixante-quinze instances de régulation [d'Internet]
du monde entier échangent leurs expériences et
leurs réflexions, mais ils restent partagés sur
la manière de veiller sur les contenus de la Toile" (Le Monde, 2 décembre 1999). Cela
nous intéresse parce que nous sommes toujours curieux
de savoir à quelle sauce nous allons être mangés.
On sent bien que la liberté d'expression est un phénomène
terrible qui inquiète tous les pouvoirs et qu'ils n'auront
de cesse de l'abolir, comme si c'était le dernier des
privilèges féodaux. Lorsque ces gens-là
disent "veiller sur les contenus", il veulent dire,
en français normal, "supprimer", "interdire",
"mettre en cabane", "tuer". Nous le savons.
Nous avions ouvert, au début de ce site, en 1996 une rubrique
sur "la bataille pour le contrôle d'Internet",
que nous avons cessé d'alimenter parce que cela nous aurait
pris de plus en plus de temps et que nous voulions nous concentrer
sur la documentation relevant du révisionnisme historique
[Néanmoins, on peut consulter l'index
des pages actualité pour un récapitulatif de toutes
les nouvelles que nous y donnons sur ce point comme sur d'autres].
Mais il faudrait reprendre ligne à ligne un article comme
celui du Monde pour voir tous les mécanismes répressifs
qui sont inscrits, comme dans les replis du cerveau reptilien
de tous ces dignes représentants des premier, deuxième,
troisième et quatrième pouvoirs. Un seul exemple:
"Les Singapouriens...
estiment que <la clé est l'éducation des parents>". Quand on sait que Singapour est un Etat policier
orwellien, que la délation, la censure, les tribunaux
les plus loufoques règnent sur Internet que le régime
contrôle de la façon la plus étroite, on
trouve cette phrase absolument fantastique.
Il paraît que le système le plus sophistiqué
de réglementation répressive se trouve au Liban.
Cette réunion s'est tenue à l'initiative d'Hervé
Bourges, président du Conseil supérieur de l'audiovisuel,
qui voudrait bien se voir confier la tâche de Policier
Suprême de l'Internet. (Voir "Le CSA veut imposer
sa présence dans la "corégulation" d'Internet",
Le Monde, 7 septembre 1999). On se souvient que du temps
où il était directeur de radio, Bourges était
surnommé "La Voix de Son Maître". Le CSA
sert surtout à empêcher les gens de faire des radios
et des télévisions libres. Il y a de ces continuités...
Ce pauvre esclave allait être aussitôt déçu.
On apprenait le lendemain que
- "Le premier ministre
Lionel Jospin a chargé, mercredi 1er décembre,
le député Christian Paul (PS, Nièvre [c'est
à dire un héritier de l'odeur de sainteté
mitterrandienne] d'une mission pour la création d'un organisme
réunissant les différents acteurs publics et privés
de la régulation d'Internet. M. Jospin a donné
suite à une proposition du Conseil d'Etat de "réunir
en un même lieu l'ensemble des parties prenantes à
la corégulation". Il a aussi précisé
que "ce lieu associerait les autorités de régulation
françaises": l'Autorité de régulation
des télécommunications (ART), le Conseil supérieur
de l'audiovisuel (CSA) et la Commission nationale de l'informatique
et des libertés (CNIL). Selon lui, "aucune autorité
de régulation existante ne peut prétendre à
elle seule assurer la régulation" d'Internet. Christian
Pierret, secrétaire d'Etat à l'industrie, a annoncé
mercredi, au sommet des régulateurs réunis à
Paris que cet organisme serait inséré dans la loi
sur la société de l'information." (Le Monde, 3 décembre 1999)
- Dans un sens, c'est une décision
rassurante. Mettre trois administrations aussi mirobolantes l'une
que l'autre dans le même panier, ça nous donne dix
ans de répit. Ce n'est pas de là que viendra le
danger. Mais derrière ces candidats à la dictature
du politiquement correct social-démocrate, il y a d'autres
polices qui peuvent se développer dans l'ombre.
Que serait donc cette instance? Voici ce qu'en dit une péronnelle
certifié maîtresse des requêtes au Conseil
d'Etat et inspiratrice probable de l'hyperophtalmique Jospin:
Ce "lieu" doit "permettre
aux acteurs actuels de régulation (législateur,
juges, entreprises, autorités de régulation...)
d'échanger et de se coordonner. Il doit constituer une
instance de veille, d'information, de concertation, de conseil
et de mobilisation. Il doit offrir une vision transversale et
décloisonnée indispensable à la compréhension
de ces phénomènes complexes." (Le Monde, 27 novembre 1999, p. 17). Alors,
là, vraiment, avec tout ce salmigondis, on est tranquille
pour un siècle ou deux.
DEBOUCHAGE
- En tant que caméléon caractériel,
Philippe Séguin est un des rares politiciens qui ait quelque
relief. Il vient de faire une exercice de lèche particulièrement
répugnant sur la partie postérieure de Ben Ali,
sorte d'Artaxerxès sanguinaire qui règne sur une
Tunisie sans partage, au prétexte, sans doute, qu'il est
né lui-même à l'ombre de Carthage. Pourquoi
se fâcher avec Chirac si on cire les pompes de Ben Ali?
Il vient de conclure un colloque organisé par l'increvable
Revue des deux mondes.
Il a critiqué un "démantèlement des
citoyennetés" qui, selon lui, a pour effet de "faire
place nette au tribalisme". Dénonçant le "différentialisme"
qui saperait les bases d'une république fondée
sur le principe d'égalité, l'ancien président
du RPR a déploré la mise ne place "d'un impérialisme
communautariste [...] qui se masque sous une idéologue
humaniste" et "promeut la différence contre la citoyenneté". Par ailleurs, s'il a jugé "légitime que la
Shoah débouchât sur la notion de crime contre l'humanité", le député (RPR) des Vosges a expliqué
que "Nuremberg
était une exception" et
que "tout change
lorsque le tribunal devient permanent".
Une critique implicite des juridictions internationales (Le
Monde, 4 décembre 1999).
Le plumitif laisse échapper sa rancoeur dans la dernière
phrase, mais il n'a rien compris. Ce que dit Séguin, c'est
que Nuremberg n'était pas le droit, c'était un
exception au droit, et qu'un tribunal, aujourd'hui, même
international, devrait suivre les règles du droit.
En plus, il ne dit pas que la Shoah "débouche"
sur de grasses rétributions financières, mais sur
une "notion de crime contre l'humanité". Cela
veut dire, en termes juridiques, que cette notion ne pré-existait
nullement aux faits et qu'il est donc illégitime de l'appliquer
rétroactivement.
Bienvenue au club, Philippe. Tu y retrouveras Charasse, qui s'est
récemment lâché devant les caméras
de France 2 en disant qu'on pouvait se tromper au sujet de Hitler
ou au sujet des chambres à gaz, mais qu'on ne pouvait
pas se tromper sur le rôle des renseignements généraux
dans la fuite de l'assassin du préfet Erignac... Le Mrap
dresse l'oreille. Charasse baissera-t-il ses bretelles?
PHOTOS
- Les amateurs de photos d'Auschwitz peuvent
en voir quelques-unes sur leur écran, en particulier des
photos des crématoires dans l'état actuel. On peut
vérifier de visu, sur le Kréma II que "pas
de trous, pas d'holocauste" (No holes, no Holocaust",
formule made in faurissonia). Voir
le site très orthodoxe.
- Une carte d'Auschwitz apparaît.
Comme vous savez où se trouvent les Kréma, vous
cliquez dessus, sur la carte. Et quelques photos d'amateur apparaissent.
Auschwitz dans votre fauteuil!!! Pour le strip-tease (voir plus
haut) débrouillez-vous tout seuls.
VIDEO
- Toujours dans votre fauteuil, vous pourriez
être soudain saisi par le désir de voir et d'entendre
R. Faurisson. Rien de plus facile. Il vous suffit de commander
une vidéo de 85 minutes de conversation (en anglais) entre
Ernst Zündel et Robert Faurisson sur le thème "persecution
through prosecution" (la persécution par les procès
incessants). Demandez la version PAL. 30 $ US seulement. Egalement
une video d'entretien avec Frederick Toben (103 minutes, 50 $).
Cadeau de Noël? Catalogue chez Samisdat Publishers Ltd,
203 Carlton Street, Toronto, ON M5A 2L1, Canada.
FILM
- Un certain Samuel Blumenfeld dit, dans
Le Monde du 29 septembre, que la présentation du
film Mr Death, sur Fred Leuchter, lui avait permis de "retrouver la trace d'Errol
Morris". Nous n'étions
pas dans cette inquiétude-là. Mais l'article se
termine par quelques phrases, les seules consacrées au
dernier film dudit Morris:
"De Fred Leuchter,
personnage central du nouveau film d'Errol Morris, émane
une normalité tout aussi inquiétante. Produit d'un
système, il en respecte servilement les règles
-- comme beaucoup d'individus interrogés dans les films
de Morris." Ne pourrait-on en
dire autant de ceux qui sont salariés dans les journaux?
Emane-t-il d'eux une "normalité inquiétante"?
REPORTS
- Le procès d'Henri Lewkowicz, qui avait téléphoné à France-Inter un jour où Le Pen était l'invité d'une émission matinale, en disant que les chambres à gaz étaient "un bobard", se tiendra le 2 mars, à la XVIIe chambre, comme d'habitude. Cette chambre a d'illustres prédécesseurs. Maintenant, c'est nous, les défenseurs de la liberté d'expression, mais c'est sans le faire exprès.
Le procès en appel de Plantin est, lui, reporté
au 9 février, à Lyon. Cf le récit que nous faisions à l'époque,
avec transcription de l'intervention (juillet 1999).
SOUS-DEVELOPPE
- Il a fallu que la gifle vienne d'un malheureux
sous-développé, le Brésilien Sergio Vieira
de Mello; Il cogne sur ces pantins de Glucksmann et Bernard-Henri
Lévy qui passent leur temps à donner des leçons
aux autres. Vieira travaille à l'ONU et gère les
situations sur le terrain. Il l'a fait au Cambodge, en Yougoslavie
et il vient d'être nommé administrateur du Timor
oriental. Les Nations Unies, sur le terrain, ce n'est pas toujours
brillant. Parce que c'est entièrement manipulé
par les Grandes Puissances. Mais Vieira a dû intituler
sa réponse: "Réplique à deux intellectuels
cabotins". (Le Monde, 17-18 octobre 1999). Les cabotins sont docilement retournés à la niche.
CE
QU'EST LA GAUCHE ISRAELIENNE
- Dépêche du 28 septembre
1999: "L'armée
israélienne a ordonné la confiscation de centaines
d'hectares de terres de Cisjordanie, destinées à
devenir un terrain d'entraînement militaire, a-t-on indiqué
dimanche 26 septembre, de source palestinienne. Par ailleurs,
le ministère de l'habitat a lancé quelque 2600
appels d'offres pour la construction de logements dans les colonies
en Cisjordanie depuis la formation du cabinet d'Ehoud Barak en
juillet, selon la radio israélienne."
Cela dure depuis 1920... Merci l'Holocauste, merci les "jamais
plus ça", merci les "survivants" qui pleurnichent
et tendent la sébile... merci les "antifascistes
de gauche" qui font des poutous à Barak... merci
tout le monde...
REGARDS PERSANS
- La presse s'est couverte de placards
publicitaires, surtout au moment de la visite du président
Khatami, "pour
la libération des 13 otages juifs iraniens"; "Iran: 13 juifs innocents risquent d'être
pendus". Et on retrouve les flonflons
qui accompagnèrent jadis les mêmes litanies pour
"sauver" les juifs de Syrie, d'Union soviétique,
etc. Tout récemment on a "sauvé" les
juifs de Cuba. Ces pauvres zigs vont pouvoir maintenant vivre
aux frais de la princesse, plus richement qu'à la Havane!
Mais c'est surtout l'impudence de cette campagne: rien ne prouve,
et on ne tente même pas de prouver que ces juifs ne se
seraient pas livrés à l'espionnage.
Il faut quand même rappeler que le Mossad était
si extraordinairement bien implanté en Iran pendant la
période du Shah, grâce à la présence
d'une importante et riche communauté de juifs iraniens,
que la CIA elle-même faisait confiance à la Savak,
cornaquée par le Mossad, pour savoir ce qui se passait
en Iran. C'est d'ailleurs de Téhéran qu'est venue
la meilleure étude du Mossad et de ses activités,
rédigée par l'antenne de la CIA sur place. Ce document
de 300 pages est tombé dans les mains des manifestants
qui avaient envahi les locaux de l'ambassade américaine,
au moment de la crise des otages. Il a été publié
à Téhéran dans une série de documents
américains de même source. Dans les rapports qui
ont suivi le prodigieux échec américain en Iran,
un pays qu'ils avaient armé jusqu'aux dents et qui était
une semi-colonie US, une bonne part du blâme a été
reportée sur les services de renseignement israéliens
sur place.
Ils ont encore été mis en évidence au moment
de l'Irangate, ce circuit financier, installé sous Reagan,
qui permettait de vendre des armes, en grande partie des copies
israéliennes, à l'Iran, en guerre contre l'Irak,
pour financer les opérations clandestines, interdites
par le Congrès, des "contras" dans le Nicaragua
des sandinistes.
Aujourd'hui, une bonne partie de l'establisment militaire et
du renseignement israélien est tenue en main par des gens
de la région, juifs iraniens ou kurdes. Dire que ces 13
juifs sont innocents... C'est possible, mais ce n'est ni assuré
ni probable.
Pourtant plusieurs pétitions ont circulé. L'une
d'elle, publiée dans Le Monde le 28 octobre 1999,
exige "la mise
en liberté de ces personnes arrêtées sans
fondement". Parmi ces experts
des questions d'espionnage au Moyen-Orient, on retrouve Alexandre
Adler, porc multicarte, Robert Badinter, ancien avocat de la
LICRA, Mgr Billé, primat des Gaules, Georges Charpak,
spécialiste du Meccano et prix Nobel, Jacques Delors,
père de Martine Aubry, Raphaël Drai, panjudaïste,
notre vieux copain Alain Finkielkraut, André Glüuksmann,
Marek Halter et Ivan Levai, le célèbre trio des
"Inconnus", Alain Juppé, ex-valet de chambre,
Sarkozy, Tibéri, Rocard, bref tout le carnet mondain du
CRIF. Quand on les sonne, ils se mettent aussitôt au garde-à-vous.
PAPONNARD
DE GAUCHE
- Nous disions, "notre vieux copain"
Finkielkraut... Il vient d'écrire, à propos du
procès Papon: "Le
droit doit être désormais au service exclusif de
la douleur." Il s'attaque à
la meute qui réclamait l'emprisonnement de Papon. Il s'en
prend vigoureusement aux deux clowns Klarsfeld:
"L'Histoire vue
par les Klarsfeld se ramène au contraste édifiant
entre l'indéfectible générosité populaire
et l'ignominie des fonctionnaires. Vive le peuple! Mort aux institutions!
Tel est leur credo, telle est la leçon insensée
qu'ils tirent du XXe siècle."
(Le Monde, 26 octobre 1999, p. 17) Et plus loin: "Je leur dénie donc
solennellement le droit d'annexer toutes les victimes à
leur combat".
Combat de nécrophiles dans un tunnel qui file?...
PAPONNARD
DE GAUCHE
- Michel Bergès, l'historien qui
fut à l'origine de l'affaire Papon -- c'est lui qui a
découvert aux archives des documents signés de
la main de Papon, alors fonctionnaire à la préfecture
de Bordeaux, s'est avisé, mais un peu tard, que des "organisations",
dont les tenants et les aboutissants sont assez occultes, allaient
interpréter ces documents en dehors du leur contexte et
en fausser le sens. Ce qui est banal, en somme. Papon, Bergès,
et quelques autres donnent leur point de vue dans deux ouvrages:
La Vérité n'intéressait personne,
entretiens avec Michel Bergès; Affaire Papon: la contre-enquête,
Hubert de Beaufort, préface de Léon Boutbien, postface
de Jean-François Steiner, publiés chez François-Xavier
Guibert, soit environ 700 pages qui méritent assurément
la lecture. Car le procès Papon, pour ce qu'il dit et
pour ce qu'il ne dit pas, est certainement un moment révélateur
des ressorts cachés de la société française.
Mais tout ce que trouve à dire le gardien préposé
au Monde, c'est: "Un plaidoyer aux relents antisémites".
(Nicolas Weill, 22 octobre 1999).
Avez-vous remarqué que les pro-sémites décrivent
toujours les anti-sémites (ou supposés tels) en
employant un vocabulaire biologique, celui-là même
que les anti-sémites d'autrefois employaient pour évoquer
les sémites (ou supposés tels)? Ce curieux mimétisme
devrait faire l'objet d'une recherche plus approfondie....
CANNIBALES
- Le hasard des choses nous met sous les
yeux une coupure du Monde, datée du 22 mars 1962.
Retenez l'année. C'est une brève qui parle de la
publication d'une histoire du camp de concentration de Bergen-Belsen.
On sait que ce fut l'un des plus terribles endroits de cet archipel
des Lagers, à la toute fin de la guerre. Les images tournées
par les Britanniques, qui prirent le camp, font le fond du film
"Nuit et brouillard", dans une présentation
dont la malhonnêteté est époustouflante.
Cette étude, signée du Dr Eberhard Kolb, rappelle
la création de ce camp par Himmler en 1943 pour garder
les "juifs privilégiés", les nantis,
ceux qui auraient pu émigrer si les pays d'émigration
n'avaient depuis longtemps déjà fermé leurs
portes. En 1944, on y adjoint un "camp de convalescence".
Des juifs malades y sont envoyés depuis d'autres camps,
par exemple la jeune Anne Frank. Extraordinaire, non ? [cf.
des renseignements du même ordre sur la destination du camp de Majdanek d'après
Graf et Mattogno.] La question de concilier ce fait documenté
avec le reste... sera résolue prochainement, sans aucun
doute, par les Videlier, les Panczer, les Vidal-Naquet, les Igounettes
et autres historiens diplômés.
Au premier décembre 1944, le camp comptait 15.257 détenus
dont 6000 "juifs privilégiés", soit près
de 45%. Qui étaient-ils? On voudrait des noms.
Comme d'autres camps sont repliés devant l'avance alliée,
le nombre monte à 41.520 au 1er mars 1945.
Citons la phrase suivante: "Le
nombre de personnes décédées à Bergen-Belsen
d'inanition ou de maladie s'est élevé à
près de 49.000 de janvier à juin 1945." Tous ceux-là sont à mettre au compte
des bombardements alliés. Plus rien n'arrivait, ni médicaments,
ni nourriture, toutes les routes coupées, etc. Nouvelle
phrase verbatim: "Le
docteur Léo, médecin israélite du camp,
a certifié avoir vu près de trois cents cas de
cannibalisme dans le camp".
Faut-il attribuer 45% des cas de cannibalisme aux "juifs
privilégiés"? Sans doute plus puisque les
riches étant ceux qui se sont engraissés sur le
dos des autres auraient pu succomber plus facilement à
la tentation de mettre en pratique la métaphore qui les
désignait comme des "buveurs de sang"? Anne
Frank a-t-elle fini sous la fourchette d'un banquier?
On peut légitimement supposer que ces riches, nourris
de la substance de leurs congénères, ont réussi
ainsi à survivre. On les retrouve, par exemple, dans cette
information publiée en mai 1945 par le numéro deux
du Bulletin du Centre de documentation juive contemporaine:
"La Confédération
helvétique a informé officiellement l'Agence juive
que si des certificats d'immigration en Palestine n'étaient
pas fournis immédiatement pour les 1620 Juifs de Bergen-Belsen
admis temporairement en Suisse, tout le groupe devrait quitter
la Suisse pour se rendre dans un camp de réfugiés
en Algérie" (p. 10). Ainsi
les riches cannibales ont pu se démerder pour arriver
en Suisse. Ils ont pu changer de régime et passer du vieux
détenu racorni au chocolat au lait!
On aimerait bien qu'ils évoquent pour nous leur "mémoire",
qu'ils nous racontent, à la veillée, comment ils
ont boulotté la fille du cordonnier de Zablotov, le cousin
du chantre de Sighet, etc.
Cette histoire semble être oubliée de nos jours...
Réveillons la mémoire!
ON VOUS LE DISAIT BIEN
- La presse du mois d'avril a fini par
emboîter le pas de Vidal-Naquet. Le Monde (du 24
avril) titre: "Le
juge Balthasar Garzon enquête sur une persécution
des juifs en Argentine. Entre 1976 et 1983, ils auraient été
très nombreux parmi les <disparus>"'. Le juge venait de recevoir un rapport de 200
pages du Cosofam (Comité de solidarité avec les
familles des prisonniers politiques), une organisation basée
à Barcelone. On sait que cette ville sert de plaque tournante
à une myriade d'organisations juives espagnoles (on croyait
qu'ils avaient été expulsés...) et à
la police israélienne qui encadre de près la police
catalane. En somme, la dictature argentine rentrerait dans un
cadre bien connu. Elle aurait voulu exterminer les juifs, elle
aussi. Ce que l'article ne dit nulle part, c'est évidemment
que la junte pourchassait tout ce qui était de gauche
et que nombreux étaient les juifs dans cette gauche. Le
rôle des juifs dans les mouvements de gauche est aussi
un cadre historique bien connu de l'Europe du XXe siècle,
mais il est malséant de l'exposer en plein jour.
Heureusement, l'Argentine est redevenue "démocratique".
Maintenant, ce sont les révisionnistes que l'on pourchasse.
Voyez notre "archive
Ceresole" en espagnol.
LES
GAZEURS
- On attend toujours que soient tirées
les conséquences des enquêtes parlementaires néerlandaises
sur l'accident du Boeing cargo d'El Al sur l'aéroport
d'Amsterdam en 1992. Le rapport a été publié
le 22 avril 1999. Il était sévère pour trois
ministres, celui de la santé pour ne pas avoir pris au
sérieux les plaintes des malades de l'endroit où
s'est écrasé l'avion, le ministre des transports
qui semble avoir couvert des falsifications de documents et le
premier ministre pour sa "passivité". La commission,
peut-être malgré elle, a dû admettre ce que
certains journalistes fouineurs avaient découvert: la
présence à bord de plusieurs tonnes d'éléments
précurseurs nécessaires à la fabrication
massive de gaz sarin.
On veut contrôler la fabrication des armes par les Irakiens.
Mais qui oserait mettre le nez dans la fabrication des armes
nucléaires, chimiques et bactériologiques en Israël,
le havre de paix des malheureux survivants?
DOUBLE SUISSE
- Aux dernières élections
suisses, le parti centriste, qualifié d'extrême
droite par les journaux est devenu "le premier parti de
la Confédération helvétique". Cela
frise le scandale. D'autant que son leader, M. Christoph Blocher
a écrit, paraît-il, une lettre à son compatriote
révisionniste, condamné mais en appel, Jürgen
Graf, le félicitant d'avoir écrit une brochure
intitulée "Le déclin de la liberté
suisse". Mais cette même presse oublie de dire qu'au
moment du vote de la loi liberticide (pseudo-gayssotine) en Suisse,
Blocher, après quelques tergiversations, avait appelé
à voter pour.
ABOLIR TOUJOURS PLUS
- Dans le processus d'abolition toujours
plus avancée de ce qui aura peut-être été
une éphémère tradition de 2500 ans, le gouvernement
américain a contraint le Conseil de sécurité
des Nations unies à exiger, sous menace de sanctions,
de l'Etat indépendant de l'Afghanistan qu'il extrade un
réfugié saoudien, Oussama Ben Laden, que les flics
américains soupçonnent. C'est une grande première
dans le droit international. Une simple affaire de police qui
touche à la susceptibilité de l'Etat le plus massivement
criminel du monde -- les Etats-Unis pris dans toutes leurs activités
depuis le début de ce siècle -- se transforme en
affaire du monde, mais d'un monde entièrement à
la botte. La meilleure manière de faire savoir notre sentiment
serait de souffleter le premier citoyen américain que
l'on rencontrerait dans la rue en le priant courtoisement de
bien vouloir rapporter cet incident au plus proche consulat de
son pays.
LA GRANDE RESERVE DES
CRIMINELS NAZIS
- La France judiciaire va encore entrer
en transe: on annonce le jugement par contumace d'Aloïs
Brunner. Il est vrai qu'on commence à manquer de criminels
des années 40 et que les jeunes générations
étant de plus en plus ignorantes, il convient de leur
bourrer de plus en plus le mou et que les procès sont
supposés avoir une vertu éducative. Au moins, ça
procure une sortie à certaines classes. D'ailleurs la
moitié des actualités est maintenant consacrée
à des séries de procès. Rien que pour la
Justice elle-même, l'aveugle mémé au glaive
et à la balance, on compte quatre anciens gardes des Sceaux
actuellement inculpés pour divers délits en infractions:
Pierre Méhaignerie (pognon), Olivier Guichard (abus de
confiance), Henri Nallet (escroquerie), Jacques Toubon (bakchich).
Ce sont ces gens-là qui donnent des leçons quand
ils sont au gouvernement et qui appuient les poursuites contre
les révisionnistes qui, eux, n'ont porté de préjudice
à aucune personne réelle.
Donc on tient Brunner, ou plutôt on ne le tient pas. Il
sera absent, car en réalité il est un peu mort.
Ce détail n'arrête pas les Klarsfeld.
On va juger le cadavre absent de Brunner. Ensuite, il y aura
sûrement Martin Bormann. Et le Dr Mengele. Et puis, pourquoi
pas, Adolf Hitler pour l'an 2100 . Après tout, il y a
des doutes sur sa mort... On voit l'Association des petits-fils
et petites-filles et arrière petits-fils de fils et arrière
petites-filles de déportés ester en justice vers
la fin du siècle prochain, représentés par
Jules-Antoine Klarsfeld,
lui même petits-fils d'Arno, le patineur fou.
A propos du cadavre d'Adolf Hitler, nous avons retrouvé
un texte inédit de Serge
Thion dont seule la traduction allemande avait paru dans
Sleipnir.
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de l'homme, qui stipule:
ARTICLE 19
<Tout individu a droit à la liberté d'opinion
et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être
inquiété pour ses opinions et celui de chercher,
de recevoir et de répandre, sans considération de
frontière, les informations et les idées par quelque
moyen d'expression que ce soit>
Déclaration internationale des droits de l'homme,
adoptée par l'Assemblée générale de
l'ONU à Paris, le 10 décembre 1948.