Lyon capitale des Gaules
et du révisionnisme


Nous confirmons

 

(Nos commentaires en gras, entre parenthèses)


L'hebdomadaire Lyon Capitale, numéro 212 du 3-9 mars 1999, joue de malchance. Il lance une affaire qu'il titre "Lyon renoue avec le négationnisme" alors même que sa première page parle de Jean Genet, "gloire oubliée du 6e arrondissement" sans dire que Jean Genet était révisionniste, qu'elle mentionne Daniel Pennac, dont les amitiés chez les révisionnistes sont connues, et Daniel Cohn-Bendit, qui fut longtemps très proche des révisionnistes, d'abord et surtout par l'intermédiaire de son frère. L'insondable crédulité et la parfaite inculture de ces journalistes nous étonneront toujours. On se demande dans quels coins déshérités ils vont les chercher.

En attendant, et pour lui rendre hommage, voici le pensum produit par une fidèle lectrice de l'AAARGH qui écrit à Lyon Capitale sous le nom appétissant de "Sandrine Boucher".


La mauvaise herbe négationniste repousse à Lyon


Histoire. Lyon ne parvient pas à conjurer ses démons négationnistes. Il y a vingt ans, éclatait le scandale Faurisson, enseignant à Lyon 2 et précurseur d'une lignée d'universitaires lyonnais mettant en doute l'existence des chambres à gaz. Dernier rejeton en date de la "famille": Jean Plantin, "historien chômeur" et éditeur d'une nouvelle revue révisionniste.
Le révisionnisme est de retour à Lyon. En mars 1979, Robert Faurisson, enseignant en littérature française à Lyon 2, diffusait un tract négationniste, "Les chambres à gaz sont-elles nécessaires à notre bonheur ?" Il fut suivi par "Notin et consorts" dénoncés comme des falsificateurs de l'histoire, en 1990 par Michel Noir, alors maire de Lyon. (Les dénonciations d'un voleur failli et corrompu sont à passer par pertes et profits) Depuis, on pouvait espérer que la ville commençait à se laver de sa réputation de "capitale du négationnisme" (Note 1 : D'après le titre d'un article de Claude Burgelin, maître de conférence à Lyon 2, paru en septembre 1990 dans la revue Esprit). Pourtant, vingt ans presque jour pour jour après le déclenchement l'affaire Faurisson, une nouvelle "tête" de l'hydre est apparue dans la capitale des Gaules, hors l'université cette fois. Dans un courrier parvenu aux rédactions fin janvier, des "amis de Jean Plantin" faisaient état de la "révoltante" garde à vue de 27 heures de leur protégé, les 13 et 14 janvier derniers, à Lyon. "Soupçonné de révisionnisme", indiquait ce communiqué, le responsable de la revue Akribeia histoire, rumeurs, légendes, est "connu pour son exceptionnelle érudition et le sérieux de ses travaux." Comme par hasard, on retrouvait ce texte sur le site internet de l'AAARGH (Note 2. Association d'anciens amateurs de récits de guerre et d'Holocauste [sic]. Note de l'AAARGH : où s'est donc glissé ce texte sur notre site, nous n'en savons rien; pourtant, nous sommes les rois du lien hypertexte et de la référence) vitrine cybernétique officielle de l'Internationale révisionniste (Nous sommes flattés de l'importance qu'on nous concède ainsi. Ah madame, si vous saviez qui nous sommes!), qui recommande d'ailleurs chaudement la lecture de cette revue, domiciliée à Saint-Genis-Laval, en particulier pour ses abondantes notes de lecture d'ouvrages récents que le site diffuse d'ailleurs aimablement. (C'est bien le moins mais en fait c'est un voeu pie : nous ne difusons que le dixième de ce qui paraît)
 

"La cuistrerie universitaire"


Inconnu des services de police, selon l'expression consacrée, le sieur Jean Plantin, (voici une expression qui fleure le poulet) âgé d'une trentaine d'années, a été dévoilé par un article publié en mai 1998 dans Le Journal du dimanche (3 . "Un historien lance une revue négationniste", par Bernard Fromentin, JDD, 10 mai 1998) qui révélait l'existence d'Akribeia (exactitude en grec), revue se définissant comme "une arme de combat destinée à tourner, pénétrer et exploser les bastions de la cuistrerie universitaire."
A l'époque, l'article passe inaperçu, y compris au sein des associations anti-négationnistes, d'habitude plus vigilantes. (C'est vrai, ça, que font les ligues de toutes les subventions qu'elles empochent? Et Videlier, encore vidé? Et Golias, patatras? Mais non, ils sont tous à lire le chef d'oeuvre de Fresco, Pourquoi qu'lez otres y m'aiment pas?) C'est la justice lyonnaise qui va regarder d'un peu plus près les exemplaires lui parvenant au titre du dépôt légal. Et découvre ainsi le pot aux roses. (Ah madame la belle affaire, voilà-t-il pas qu'il suffisait tout bêtement de s'abonner...)
 
Dans cette publication, tirée à 2.000 exemplaires et diffusée par abonnement ou sous le manteau dans certaines librairies (dont une dans le centre-ville de Lyon), Jean Plantin édite, "à compte d'auteur" affirme-t-il, des extraits ou traductions de "classiques" du révisionnisme.
On y trouve ainsi les textes d'Enrique Aynat (Considérations sur la déportation des Juifs), Carlo Mattogno (La solution finale) ou Mark Weber (Le camp de concentration de Stutthof) (ou encore de Marc Bloch, note de l'AAARGH).

Ouvrages interdits

Dans ses notes de lecture (plus de 80 pour le numéro deux) (Quatre-vingts ! Mais quelle honte, comment est-ce possible ?), Akribeia commente aussi longuement les dernières livraisons, de The journal of Historical Review, revue américaine "de référence" du négationnisme, au Bulletin confidentiel de la Vieille Taupe, librairie parisienne pilier du révisionnisme. Il chronique les bouquins (Ah madame qu'en termes galants... !) de Roger Garaudy, Robert Faurisson ou Vincent Reynouard et détaille le contenu de nombreux ouvrages interdits de vente ou de publicité sur le territoire français. (Au fait, comment se procurer la liste de ces ouvrages interdits à ne pas citer?) Enfin, Jean Plantin fait la réclame dans son premier numéro d'octobre 1997 d'un livre édité dans une certaine collection, Les Cahiers d'histoire révisionniste, dont il assure la diffusion et pour laquelle il sert de boîte aux lettres. Le bonhomme est cependant malin: il mêle habilement les références, on trouve ainsi un texte de Marc Bloch au sommaire du n· 1 ainsi que des notes de lecture sur un bouquin de Didier Daeninckx, Le jeune poulpe contre la vieille taupe ou sur le dernier Bulletin trimestriel de la fondation d'Auschwitz... (ce qui devrait normalement lui valoir la Légion d'honneur, le pseudo Vidal l'a bien, lui)

Procès fin avril

L'éditeur fait également en sorte que chaque numéro de sa revue, qui en compte aujourd'hui trois, ne dépasse pas le cercle des initiés pendant un trimestre, soit le délai de prescription du délit de contestation publique du génocide, instauré par la loi Fabius-Gayssot de 1990. Reste une faille: cette publication tombe en effet sous le coup d'une loi réprimant la publicité d'ouvrages interdits par le ministère de l'Intérieur en raison de leur dangerosité pour la jeunesse. (C'est vrai que Vaux-en-Velin n'est pas loin de Lyon...)
C'est sur ce fondement que les poursuites sont engagées à l'initiative du parquet de Lyon. Jean Plantin est entendu dans le cadre de l'enquête, ainsi que sa vieille mère, gérante de la société éditrice, chez qui cet "historien au chômage" comme il se présente, habite toujours. Du matériel informatique est saisi (ordinateurs et disquettes) lors d'une perquisition, mi-janvier. L'éditeur, passible d'un an de prison et 25.000 francs d'amende, devrait comparaître fin avril en correctionnelle. Me Alain Jakubowicz a indiqué que la Licra (Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme) devrait se constituer partie civile lors de l'audience. (Y'a sûrement un peu de blé à gratter.)

Un étudiant isolé


"Petit nouveau" dans l'univers du révisionnisme affirmant travailler seul à l'édition de cette revue élégante de trois cents pages -- écrites serrées -- Jean Plantin se défend d'avoir un quelconque lien avec les piliers traditionnels du mouvement (Mais de qui diable, madame, voulez-vous bien parler ?). Il va même jusqu'à s'étonner de constater que ses écrits sont diffusés et encensés sur le site de l'AAARGH. Curieusement, pourtant, Akribeia publie les mêmes auteurs, voire les mêmes textes que la défunte Revue d'histoire révisionniste (1990-1992), dirigée par Henri Roques, un septuagénaire qui avait soutenu la "thèse de Nantes".
L'air de famille s'arrête là. Plantin, décrit comme un jeune homme plutôt isolé par rapport à ses "frères de pensée" (Ah madame, sachez-le bien, il y a aussi des femmes, et non des moindres, parmi les révisionnistes qui débattent d'ailleurs actuellement du point essentiel : faut-il dire révisionniste ou révisionnistesse ou révisionnisteuse ?), semble avoir poussé comme de la "mauvaise herbe", hors des mouvances d'extrême droite et de celles de l'ultragauche, terreaux propices au révisionnisme. Inscrit en histoire à Lyon 3, il soutient un mémoire de maîtrise en 1990 intitulé Paul Rassinier (Ndlr: le pape des négationnistes français), 1906-1967, socialiste, pacifiste et révisionniste.

Travail universitaire médiocre

Cette première pierre est posée sous la direction de Régis Ladous, professeur d'histoire contemporaine à Lyon 3, qu'on ne peut soupçonner d'une quelconque sympathie pour les idées de son étudiant: Régis Ladous a signé le 29 avril 1993 un texte publié dans Le Monde approuvant le recours à la justice contre ceux qui nient l'existence du génocide. (Alors là, nous disons bravo ! En voilà un qui est insoupçonnable, un dur de dur, un qui sait ce qu'il faut faire face à ceux qui pensent mal, quasiment un socialiste, quoi... Mais, d'abord, pourquoi diable a-t-il attendu trois ans ? Pourquoi a-t-il accepté l'affreux travail ?)
Le travail de Jean Plantin se révèle assez banal, sauf la conclusion, clairement négationniste, au point qu'il est demandé à l'auteur de la réécrire. Un cas rarissime. (Au contraire, un cas très fréquent. L'Ecole normale supérieure a toujours servi à normaliser supérieurement...) L'étudiant passe dans la foulée un DEA (diplôme d'études approfondies) sur les épidémies dans les camps de concentration, sous l'égide d'Yves Lequin, responsable du DEA d'histoire à Lyon 2 et lui aussi parfaitement allergique à la négation des crimes contre l'humanité. (Qu'a-t-il signé celui-là?) Cette fois-ci, Jean Plantin, décrit pourtant comme "obsédé" par les théories qui mettent en doute de la réalité des chambres à gaz, a débarrassé ses écrits de tout relent nauséabond. (On devine vaguement le sens de cette phrase traduite du patagon) Le résultat est cependant médiocre, suffisamment en tout cas pour que l'expérience universitaire du futur éditeur, candidat à une carrière de chercheur, stoppe net.

Quel réseau ?

Etudiant pas brillant, personnage assez "falot" selon des témoignages, Jean Plantin était condamné à retourner dans l'anonymat le plus total, ce qui fut le cas pendant plusieurs années. Comment est-il ensuite devenu l'éditeur de la seule, et la plus complète, revue révisionniste de France (Comment peut-on être à la fois unique et l'objet d'un comparatif relatif de supériorité? La coquine serait-elle carrément illettrée, comme nous l'en soupçonnons -- mépris élitaire d'agrégés, je le reconnais en toute absence de modestie)? A-t-il été contacté entretemps par les "têtes pensantes" du mouvement? Comment expliquer qu'il ait pu bénéficier, pour le lancement de sa revue, du fichier des anciens abonnés de la Revue d'histoire révisionniste? Comment aussi comprendre que le communiqué outragé de ses "amis" ait été diffusé immédiatement sur le site d'AAARGH, juste après sa garde à vue? Enfin, comment justifier l'avalanche de lettres de protestations, venant du monde entier, sur les bureaux de l'hôtel de Police et du palais de Justice de Lyon? (Insoutenables mystères!!!) Les fichiers saisis chez lui permettront peut-être de répondre à ces interrogations. Quant au principal intéressé, contacté au téléphone, il n'a pas voulu s'exprimer. (C'est vraiment curieux, une jeune dame qui parle si élégamment aurait dû intéresser ce suppôt de l'"exactitude en grec") Le bonhomme (la bonne femme aime bien l'expression, ne la lui disputons pas) prépare en tout cas sa défense (Quelle audace ! Y'a des suicides qui se perdent !). "L'historien chômeur" a consulté Me Louis-Daniel Burdeyron, avocat au barreau de Villefranche-sur-Saône, un ancien d'Ordre nouveau qui s'était illustré en 1981 comme candidat FN aux législatives à Lyon. Cet homme de bon conseil ne déclarait-il pas à Lyon Figaro en pleine affaire Notin, en mai 1990: "Ce que Faurisson a écrit sur les chambres à gaz tient très bien sur le plan de la rigueur intellectuelle." (Cette pauvre écervelée n'a aucune raison de savoir qu'il a même été l'avocat de Faurisson et qu'en plus, la cour d'appel de Paris avait dit la même chose en avril 1983...)

Sandrine Boucher

 

***


États des lieux. C'est à Lyon que le négationnisme est sorti du cercle des initiés pour s'étaler sur la place publique et universitaire. C'est à Lyon qu'il se perpétue par de nouveaux noms, de nouveaux porte-étendards.

Vingt ans de révisionnisme


 
Robert Faurisson ouvre le bal en mars 1979. Cet obscur maître de conférences de littérature du XXe siècle à Lyon 2, spécialiste de Rimbaud et Lautréamont, se fait soudainement un nom en signant un tract négationniste. (On se demande où elle va chercher des conneries pareilles ! Pour connaître la vérité sur l'affaire Faurisson, voyez le dossier circonstancié et documenté de l'AAARGH.) Ce n'est pas le premier. Cependant, ces déclarations font l'effet d'une bombe médiatique. Elles interviennent dans le droit fil des affirmations de Darquier de Pellepoix, ancien responsable du Commissariat aux questions juives du régime de Vichy, qui confiait à L'Express: "A Auschwitz on a gazé que les poux." Le négationnisme "nouvelle vague" (après celui du fondateur de l'école, Paul Rassinier) est lancé. Robert Faurisson poursuivra sans relâche son entreprise, rabâchant le même credo paranoïaque: "Les prétendues chambres hitlériennes et le prétendu génocide des Juifs forment un seul et même mensonge historique qui a permis une gigantesque escroquerie financière dont les principaux bénéficiaires sont l'Etat d'Israël et le sionisme international". Condamné régulièrement par la justice, Robert Faurisson a pris Vichy pour terre d'inspiration où il poursuit son "oeuvre française".

Reconnaissance universitaire
Mais c'est en 1985 que la mise en doute de la Shoah obtient, pour la première fois, une reconnaissance universitaire. Un jury réuni à Nantes sous la présidence de Jean-Paul Allard, germaniste de Lyon 3, décerne en juin une mention "très bien" au négationniste Henri Roques pour sa thèse en littérature comparée (!) où il démolit un témoignage majeur sur le fonctionnement des chambres à gaz (L'AAARGH a la thèse et le récit de l'affaire Roques in extenso). Un autre Lyonnais fait partie de ce jury de trois personnes: feu le professeur Zind, autonomiste alsacien et spécialiste en sciences de l'éducation à Lyon 2. Résultat: "trois heures de propagande nazie": selon Le Monde. (référence???) La "thèse de Nantes" a été annulée pour vice de forme l'année suivante. (Ah madame, la belle affaire, qui prouve bien qu'on ne pouvait l'annuler pour vice de fond...)
La négation du génocide fait son chemin (Mais madame, quelle honte ! Figurez-vous qu'y'en a même qui disent que la liberté, c'est de pouvoir nier...). En 1990 explose l'affaire Notin, du nom d'un enseignant en communication à Lyon 3. Dans un brûlot raciste et antisémite, Le rôle des médiats (sic) dans la vassalisation nationale publié dans la revue Économie et sociétés Bernard Notin écrit, à propos des chambres à gaz, que les "preuves avancées pour en démontrer l'existence évoluent au gré des circonstances et des époques (...). Au total on en postule l'existence et qu'importe la réalité de cette réalité." L'universitaire fait l'objet de sanctions disciplinaires (Je comprends mal. N'y a-t-il pas, en France, une loi de 1972 qui punit le racisme et l'antisémitisme, son compère ? Pourquoi Notin n'a-t-il pas été poursuivi sur son fondement ? Que faisait le sympathique "Dr" Marc Aron, de Lyon ?), croit pouvoir partir au Maroc et finit par y être considéré comme indésirable. (Pas par les Marocains qui l'avaient invité, alors par qui?) Aux dernières nouvelles, il n'enseigne plus, mais conserve son traitement et passe son temps à la bibliothèque de Lyon 3 (Ce qui prouve sa nature irrévocablement vicieuse. Un type qui lit des livres ! Sur toute affaire, cf notre dossier Notin).

Les louanges de Vial
Aujourd'hui, faute d'avoir pu s'installer dans le milieu universitaire (Notons que cet échec est très rare chez les révisionnistes: R. Faurisson, par exemple, est professeur d'université, Notin maître de conférences, pour ne citer que ceux qu'évoque notre belle donzelle), l'ancien étudiant en histoire de Lyon 3, Jean Plantin, édite depuis Saint-Genis-Laval une nouvelle (et pour l'instant la seule) revue révisionniste française.
Dans le giron des enseignants, la nouveauté vient cependant de Pierre Vial, élu mégretiste au conseil régional et cofondateur du GRECE. Ce médiéviste, connu pour son exaltation des "peuples de la forêt" indo-européens vient de prendre la défense de deux parangons du révisionnisme dans le dernier numéro de Terre et peuple la revue de son association. "Vive la liberté" proclame en préambule Pierre Vial, qui tire sa révérence à Roger Garaudy (encore un professeur d'université), négationniste tiers-mondiste et à Eric Delcroix, avocat de Faurisson, tous deux "en première ligne dans le combat pour la liberté". Terre et peuple publie à cette occasion leurs textes respectifs, "le danger, c'est l'occupation américaine et ses agents sionistes" et "quand les Français parleront de nouveau aux Français". Dans ce document, Eric Delcroix dénonce notamment la loi Fabius-Gayssot, réprimant la négation des crimes de Nuremberg (Il nous est évidemment difficile de comprendre ce que la demoiselle illettrée entend par "les crimes de Nuremberg", mais nous ne sommes que des universitaires heureux qui connaissent leur langue et s'en font même un gagne-pain), coupable à ses yeux de préserver "le système soi-disant humaniste (qui) a besoin, pour garantir son règne sans partage, de l'obscurantisme". Bienvenue au club (C'est vraiment le bouquet : Éric Delcroix est certainement un nouveau venu parmi les révisionnistes ! Ne manquez pas son ouvrage La Police de la pensée contre le révisionnisme, in extenso ici même) .

Sandrine Boucher


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