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Attention. L'auteur de ce texte remarquable est un fasciste avéré, authentique garanti. On vous prévient: La lecture de ce texte pourrait nuire gravement à votre santé.

 

MAURICE BARDECHE

NUREMBERG ou LA TERRE PROMISE

5/7

Ne ferions-nous pas bien d'envisager une rectification de notre attitude officielle que la proximité de la guerre et des souffrances de la guerre a rendue trop systématique? Nous savons tous que beaucoup de déportés sont morts sans avoir été exterminés et simplement par suite du désordre, de l'entassement et des conditions sanitaires effroyables qui furent celles des derniers mois. Ce n'est [162] pas offenser leur mémoire que de le dire loyalement. Les Français qui se sont renseignés sur les derniers moments de ceux qu'ils ont perdus en captivité, s'il leur arrive de lire ces pages, penseront certainement qu'il n'y a rien d'incroyable dans le rapport qui m'a été fait sur Belsen. Pourquoi vivre alors sur une légende systématique d'horreur? Bien entendu il y avait d'autres camps, il y avait Maidanek, il y avait Auschwitz, il y avait Treblinka. Mais combien de Français ont été à Auschwitz, à Treblinka? Nous en parlerons tout à l'heure. Il y eut aussi, et je ne l'oublie pas, les conditions effroyables de transfert des déportés. Mais là encore, elles ne furent pas appliquées à tous. Certains convois furent dramatiques, mais beaucoup ne le furent pas. Il y eut les expériences médicales. C'est un des points sur lesquels il importerait le plus d'entendre les explications présentées par les Allemands. Est-il exact, comme on l'a dit au procès, que ces expériences n'ont jamais été demandées par la Luftwaffe, pour la raison qu'elles avaient déjà été faites pour son compte sur des soldats allemands volontaires?.Est-il exact, comme certaines [163] personnes me l'ont soutenu, que le contrat proposé aux déportés qui acceptaient de subir ces expériences a été effectivement rempli et que les déportés qui avaient survécu ont été remis en liberté? Il faudrait les montrer alors: dans une telle affaire, ce genre de preuves est le seul qui soit sans réplique. Enfin, quel est le pourcentage des déportés français qui ont été l'objet d'expériences médicales? Ce chiffre n'a jamais été fourni, il est peut-être difficile de le fournir, mais une indication même très générale serait utile. De telles mises au point, faites sans esprit de parti, sans intention de propagande, ne seraient-elles pas utiles à tout le monde, et à notre pays en particulier? Ne ferions-nous pas meilleure figure dans tout cela si notre réquisitoire avait fait connaître avec loyauté et avec modération, des souffrances que personne ne conteste et que tout le monde est prêt à respecter lorsqu'elles ne s'accompagnent pas de haine? Cela n'eût-il pas mieux valu que d'être exposé à la contre-enquête d'une commission internationale chargée de réparer, comme en Belgique après l'autre guerre, les lacunes de notre réquisitoire?

[164] Il faut le répéter, le temps n'est pas venu de faire l'histoire de ces événements et je ne prends nullement ce petit livre pour une contribution, si humble soit-elle, à ce travail futur. Je n'apporte point de documents; je ne sais rien de plus que personne. J'ai simplement écrit les réflexions que m'inspirait la lecture du Procès de Nuremberg, un peu à la manière de ces bonnes gens d'autrefois qui s'imaginaient avec naiveté que leur opinion sur la Charte ou sur le droit d'aînesse pouvait intéresser le public. J'avais besoin de l'écrire: c'est ma seule excuse à cette indiscrétion. Mais enfin dans cet examen des troisième et quatrième parties de l'Acte d'accusation, il s'agit d'un travail qu'on m'a un peu appris à faire autrefois: c'est en somme, une critique de témoignage, et je ne l'ai pas conduite autrement que j'aurais conduit la même enquête sur un fait historique, avec les méthodes qui sont celles qu'on m'a apprises en critique et sur lesquelles sont fondés tous les travaux des érudits dont j'ai été autrefois le très modeste collègue. Il est grave qu'elle puisse être si copieuse. Il est grave que la délégation française ait tout [165] mêlé dans ses accusations, qu'elle ait compromis ce qui pouvait être prouvé avec certitude par des assertions partisanes, par des dépositions haineuses, par des généralisations téméraires. Il est grave qu'elle ait refusé de tenir compte des circonstances, du contexte historique, qu'elle ait isolé des faits sans dire ce qui s'était passé avant et ce qui se passait en même temps. Il est grave qu'elle n'ait donné la parole qu'à des témoins dont on peut se demander s'ils ont intérêt à l'établissement de la vérité ou à la persistance de la propagande. Il est grave qu'elle ait accepté des procédés de réunion publique et qu'elle ait employé une méthode incapable en elle-même de prouver la préméditation d'extermination sur laquelle on fonde tout le réquisitoire. Il est grave qu'elle ait réclamé des vies humaines en s'appuyant sur des faits particuliers qui n'engagent que la responsabilité des commandants locaux et qui sont évidemment incontrôlables sur un front d'une grande étendue. Il n'est pas étonnant, certes, mais il est peu honorable pour notre pays qu'on puisse lire dans ce réquisitoire des phrases comme celles-ci pour résumer [166] l'attitude de l'Allemagne à l'égard de nos prisonniers: "L'Allemagne a multiplié les traitements inhumains tendant à avilir les hommes qu'elle détenait, qui étaient des soldats et qui s'étaient livrés, confiants dans le sens de l'honneur militaire de l'armée à laquelle ils se rendaient"; ou qu'on en arrive à représenter comme des crimes de droit commun des ordres sur les saboteurs à propos desquels on précise: "Ce paragraphe s'applique aux groupes de l'armée britannique sans uniforme ou en uniforme allemand". Il est peu honorable que notre accusation ait donné l'impression d'être constamment une accusation malhonnête, et il n'est pas étrange que finalement le président ait refusé de l'écouter plus longuement, et qu'un magistrat français chargé de parler au nom de notre pays se soit vu interrompre comme un bavard abusif dans un des plus grands procès de l'histoire et n'ait pas trouvé d'autre réplique à ce coup de massue que l'assurance piteuse"qu'il ne s'attendait pas à cette décision".

Je le répète, cela ne permet pas de conclure que les Allemands n'ont pas commis d'actes contraires aux lois de la guerre. Mais [167] cela permet tout au moins de dire qu'une enquête menée avec cette mauvaise foi est à refaire entièrement et sur tous les points: en attendant le résultat de cette enquête qui doit être publique, complète et contradictoire, il est impossible de prendre à notre compte ce qui a été dit sur ce sujet par la délégation française, et nous avons le devoir de faire savoir publiquement qu'un certain nombre d'hommes de notre pays n'acceptent pas l'enquête actuelle et qu'ils réclament le droit de suspendre leur jugement.

Dans la mesure où l'armée allemande a commis des actes contraires aux lois de la guerre, nous condamnons ces actes et les hommes qui en sont responsables, mais sous la condition qu'on les produise avec les circonstances qui les ont accompagnés, qu'on en recherche les responsables sans esprit de parti, et que de tels actes soient condamnés chez tous les belligérants quels qu'ils soient. Nous faisons nôtres en ce domaine les deux observations suivantes de la défense. L'une est la déclaration du Dr Babel, formulée en ces termes, qui peuvent être acceptés, croyons-nous, par tout homme de bonne foi [168] en Europe: "Cette guerre m'a apporté tellement de souffrances et de malheurs que je n'ai aucune raison de protéger ou de soutenir qui que ce soit ayant été coupable ou complice de ce malheur personnel et du malheur qui a fondu sur tout notre peuple. Je n'essaierai pas non plus de faire échapper une telle personne à une peine juste. Je m'efforce simplement d'aider le tribunal dans sa recherche de la vérité..." L'autre n'est pas moins émouvante. Elle a été exprimée ainsi par le même avocat, et il est impossible également croyons-nous, à un esprit équitable de ne pas s'y associer: "Dans bien des cas, des actes mis à la charge des troupes allemandes ont été provoqués par l'attitude de la population civile, et les actes contraires au droit des gens, lorsqu'ils sont dirigés contre les Allemands ne sont pas jugés de la même manière que les fautes mises à la charge des membres de l'armée allemande".

Il n'est pas juste, en particulier, de prétendre exposer la conduite de l'armée allemande dans les pays de l'Occident sans décrire les conditions d'occupation qui lui ont été imposées par la politique des Alliés. La naissance [169] et le développement des groupes de résistance, les attentats ordonnés par des organismes irresponsables, la propagande juive et l'action communiste, enfin l'organisation des bandes de francs-tireurs ont profondément modifié, d'année en année, le caractère des mesures de défense que l'armée allemande a dû opposer à ces initiatives. De leur côté, les Allemands ont singulièrement aggravé cette situation par des représailles maladroites ou par la stupide conscription des travailleurs. Mais quelle que soit la part de responsabilité allemande en ce domaine, on ne peut oublier que leurs adversaires se sont placés les premiers dans une situation où ils n'ont plus le droit de se réclamer du droit des gens. La doctrine de l'état-major allemand en cette matière n'est pas novatrice: elle a été fixée en 1870, elle n'a pas varié depuis, elle est intransigeante mais saine. Elle ne donne le titre de combattants qu'aux troupes en uniforme, elle le refuse à quiconque ne se fait pas connaître comme combattant par le port de cet uniforme. Cette doctrine est inattaquable. Les lois de la guerre ont pour objet de créer un champ clos autour [170] des combattants. Elles protègent ceux qui regardent parce qu'ils n'ont pas pu être ailleurs, et ceux qui ramassent les blessés. Mais à partir du moment où l'un de ces spectateurs saisit un fusil et tire déloyalement par la fenêtre sur celui qui se bat loyalement sur le terrain, il se met hors des lois de la guerre, et par conséquent hors de la protection que les lois de la guerre accordent aux combattants et aux non-combattants. Les francs-tireurs et leurs auxiliaires, quels que soient le courage et la correction militaire avec lesquels ils se sont battus, ne sont donc. et ne peuvent être, au point de vue international, que des adversaires déloyaux, des tricheurs cachés aux abords de la lice, qui ne peuvent demander pour eux-mêmes la protection des lois qui règnent dans la lice, et qui sont entièrement, totalement, à la merci du vainqueur s'ils se laissent capturer. Tout franc-tireur, tout auxiliaire ou complice de franc-tireur se trouve donc placé en dehors du droit des gens: en stricte application de la loi internationale, tout franc-tireur, tout auxiliaire ou complice de franc-tireur, lorsqu'il est pris, est un condamné à [171] mort en sursis. Cette règle est dure: mais l'expérience récente prouve que son exacte observation est la seule garantie des populations civiles. Les hommes qui ont pris la responsabilité de pourrir la guerre en recourant à de telles méthodes, ont pris une responsabilité effroyable, non seulement à l'égard des hommes qu'ils exposaient ainsi à la mort, mais à l'égard des populations civiles auxquelles ils retiraient toute protection. On ne peut dire que ces hommes n'ont pas été informés. I,a doctrine de l'état-major allemand a été rappelée constamment pendant cette guerre. Il est irrecevable d'affirmer qu'il suffisait de mentionner qu'on regardait comme des troupes au combat un certain nombre de civils, munis ou non de brassards. Car de telles conventions n'ont de valeur que si elles sont admises de part et d'autre. Quand les Allemands constituent un wehrwolf pour tirer sur nos troupes d'occupation au coin des bois, nous leur expliquons fort bien que les membres de leur wehrwolf seront fusillés s'ils sont pris. Nos francs-tireurs ne sont que des francs-tireurs: le fait d'avoir dans la poche une carte d'un parti [172] "progressiste" ne change rien à leur qualité.

Cette constatation n'efface pas les représailles sauvages exercées par certaines unités allemandes, mais elle en change le caractère. Le commandement allié a prétendu, à l'approche du débarquement, mettre tous les pays de l'ouest de l'Europe en état de soulèvement permanent. Aucune troupe allemande, a-t-il affirmé, ne pouvait avancer qu'au milieu des pièges. Tout était trappe et mine sous ses pas. Chaque boqueteau abritait des tireurs, chaque meule était une menace, chaque tournant préparait un coup de théâtre. Chaque municipalité se vante aujourd'hui d'avoir ravitaillé les maquisards, de les avoir cachés, de les avoir secourus. Nous sommes bien imprudents. Car de telles déclarations, s'il faut les retenir, allègent singulièrement la responsabilité des commandants allemands. Nous pouvons les accuser d'avoir étendu illégalement la notion de "complice de franc-tireur", de l'avoir fait le p]us souvent dans la violence de l'action, arbitrairement et sans preuves. Mais cela est tout autre chose que l'accusation de notre [173] Ministère public. Il n'y a pas de "volonté d'extermination" dans ces brutalités de la retraite; il n'y a pas d'autre "ordre supérieur" que la permanence d'une doctrine juridique inattaquable. Il y a des responsabilités, mais elles sont à l'échelon du commandement local. Et, en outre, rien ne m'empêchera d'écrire que dans tous ces cas elles sont partagées par les provocateurs. Ce n'est pas seulement une bande de brutes ayant perdu tout contrôle d'eux-mêmes qui a mis le feu à l'église d'Oradour, c'est l'homme qui parlait à la radio de Londres et qui parle aujourd'hui sur les tombes.

Il y a des crimes de guerre qui sont certains, incontestables, et qui peuvent être isolés de leurs circonstances ou que les circonstances n'excusent pas. Ils sont infiniment moins nombreux que la délégation française ne l'a dit. Lorsqu'à Baignes, au moment de l'offensive Rundstedt, le commandant d'un groupe de chars fait cerner cent vingt-neuf Américains groupés dans un champ les bras en l'air et les fait mitrailler, c'est un crime de guerre caractérisé, dans la mesure où les événements se sont bien passés comme on [174] nous les décrit. Lorsque, à la suite d'une évasion collective, cinquante officiers aviateurs anglais prisonniers au camp de Sagan sont fusillés sans jugement et sur simple désignation, c'est également un crime de guerre, incontestable, évident, et une violation parfaitement claire des conventions internationales (c'est autre chose de savoir si la responsabilité de Goering est engagée dans cette affaire). On peut en dire autant des représailles collectives et des incendies de villages, mais à condition de mentionner expressément que cette condamnation porte sur toute représaille collective et sur tout incendie de village, et que les officiers allemands poursuivis à ce titre seront punis des mêmes peines que les officiers français responsables d'actes analogues en Indochine, avant et après cette guerre: car enfin, pourquoi faudrait-il appeler crime l'incendie de pavillons en briques, et peccadille l'incendie de villages en bambous? Mais il résulte du réquisitoire lui-même que ces crimes de guerre incontestables sont en petit nombre et, lorsqu'on prend soin d'en étudier quelques-uns, on s'aperçoit qu'ils n'engagent [175] nullement la responsabilité du haut commandement allemand comme on a voulu nous le faire croire, mais seulement celle des chefs d'unités qui n'ont pas su garder leur sang-froid, ou qui n'ont pas su maintenir la discipline, et en outre presque toujours celle des éléments locaux de la Résistance en tant que provocateurs. Ajoutons que certains de ces actes, du moins, ont été l'objet d'enquêtes et de sanctions de la part du commandement allemand lui-même. Il n'est pas honnête, en tous cas, de les présenter pêle-mêle, pour faire nombre, avec des actes bien plus difficiles à juger, des assassinats de maquisards même sans jugement, même accompagnés de brutalités, des exécutions de saboteurs dont la légitimité est plus ou moins discutable, ou des lynchages d'aviateurs que la colère des populations explique suffisamment.

Il est, d'ailleurs, impossible ici de ne pas déborder le cadre du procès. Si les Allemands ont commis des crimes, les hommes qui ont couvert et provoqué les atrocités de la libération ne sont pas qualifiés pour s'ériger en juges. Car s'il est triste de lire [176] la liste des actes déclarés criminels dont se plaint la délégation française, il n'est pas moins triste de se dire qu'à chacun des assassinats et des viols, à chacune des tortures qu'on reproche à l'armée allemande en déroute, on peut opposer des assassinats, des viols et des tortures commis par des francs-tireurs dans ce qu'ils appelaient leur victoire. Des groupes de maquisards ont été abattus sans jugement, ils ont été torturés avant leur exécution: oui, mais des miliciens ont été abattus et torturés dans les mêmes conditions, dans le Vercors, dans la région de Limoges, dans la région de Périgueux, dans la région de Toulouse. Des innocents ont été pendus, leurs cadavres ont été lardés de coups de couteau à Trébeurden en Bretagne, trente-cinq juifs ont été fusillés sans motif à Saint-Amand-Montrond: mais ce n'est pas à Trébeurden seulement, c'est dans vingt, dans trente villages de partout que d'autres innocents, parce qu'ils avaient appartenu avant la guerre à des partis de droite, ont été abattus à coups de mitraillette dans leurs maisons par des "patriotes", leurs cadavres ont été mutilés, les yeux [177] crevés, les oreilles coupées, les parties sexuelles arrachées, et ce n'est pas trente-cinq hommes, mais des milliers qui ont été assassinés sans motif par des "résistants". "Deux femmes, nous dit-on, furent violées à Crest, trois femmes furent violées à Saillans... Perraud Lucie, 21 ans, a été violée par un soldat allemand d'origine russe... viols, pillages dans la région de Saint-Donat... un civil est tué dans sa vigne... Des jeunes gens qui se promenaient avec des jeunes filles sont tués sur la route... De jeunes garçons ont été arrêtés parce qu'ils avaient pris la fuite à la vue des Allemands... aucun n'appartenait à la résistance... Bézillon André, 18 ans, dont le frère était du maquis, affreusement mutilé, nez et langue coupée..." Cela ne vous rappelle rien, toutes ces phrases du Ministère public du gouvernement de Gaulle? Combien de femmes ont été violées dans des chefs-lieux de canton terrifiés par l'arrivée des "maquis", combien de jeunes gens qui se promenaient sur la route, (je sais même près de Limoges une jeune fille qui fut abattue le jour de ses noces dans sa robe de mariée), combien dont on peut dire qu'ils n'appartenaient ni [178] à la Milice, ni à la L.V.F., ni à rien du tout, combien de Bézillon André, 18 ans, ont payé pour leur frère, assassinés comme lui, mutilés comme lui? Soyez-en sûrs, quand on fera les comptes, dans la course aux atrocités, nous ne perdrons que d'une courte tête. Quand on voit le représentant de la délégation française rappeler le sort de la famille Maujean à Tavaux, dans l'Aisne, la mère tuée devant les yeux des cinq enfants, la maison brûlée, le cadavre de la mère arrosé d'essence, les enfants enfermés dans la cave et délivrés de justesse par les voisins, comment ne pas songer à la tuerie de Voiron, où je ne sais quels sympathisants du patriotisme crurent nécessaire de faire expier leur trahison à des petits enfants de deux ans et de quatre ans? Quand on nous révèle la mort du commandant Madeline, frappé à coups de nerf de boeuf, les ongles décollés, obligé de marcher nu-pieds sur des punaises. brûlé avec des cigarettes, il est impossible de ne pas évoquer aussitôt le supplice presque pareil de ce délégué de l'Action Française près de Toulouse qu'on fit agoniser pendant quatre semaines les membres brisés, ses [179] plaies ouvertes partout, dans lesquelles on mettait de l'essence qu'on allumait et des acides pour le faire hurler, ou la mort du curé de Tautavel, dans la région de Perpignan. tellement martyrisé qu'au matin de son exécution, sa paillasse était durcie par son sang, et dont la mort fut si horrible qu'elle réveilla pour plusieurs mois des superstitions qu'on croyait abolies depuis des siècles. Une bande de Mongols a crucifié un petit garçon à Presles près de Nice, sur la porte d'une grange: près d'Annemasse, des "patriotes" ont crucifié un homme sur le sol, après lui avoir crevé les yeux. M. Dommergues, professeur à Besançon, atteste qu'il a été frappé à coups de nerf de boeuf pendant son interrogatoire par la Gestapo, que dans la pièce voisine une femme torturée poussait des hurlements, qu'il a vu un camarade suspendu avec un poids à chaque pied, qu'un autre a eu les yeux crevés: mais nous avons aussi la honte de nous dire qu'il s'est passé des choses pareilles pendant deux mois dans un bon nombre de prisons gaullistes du Midi de la France et de la Savoie, où l'on pouvait [180] entendre chaque nuit des cris des prisonniers torturés, et où l'on invitait des amis et des femmes pour leur en donner le divertissement. La fusillade des otages de Chateaubriant, elle-même, qui donc sait en France qu'elle a eu sa lugubre réplique? C'est le massacre des otages du Fort-Carré près d'Antibes, tout à fait pareil, avec cette variante seulement que l'assassinat des otages servit à masquer un règlement de comptes. Il est trop simple de venir nous expliquer aujourd'hui que c'étaient des "crimes communistes". Ce n'est pas vrai. C'étaient des actes de fous et il y a eu des fous dans tous les camps. Tout ceci se passait au temps où le général de Gaulle était au gouvernement et y disposait d'un pouvoir presque absolu. Quel représentant de la conscience universelle a élevé la voix, quelle radio?

Hélas ! on pourrait continuer indéfiniment cette comparaison édifiante. Les actes de fous que des bandes d'une armée rompue, sans commandement, sans discipline, ont accomplis pendant quelques semaines dans notre pays, nous les condamnons en effet et nous approuvons qu'on en recherche les responsables individuels, mais alors il faut [181] poursuivre au même titre et devant le même tribunal les responsables des crimes analogues commis par certains éléments de la Résistance. Nous avons nos criminels de guerre nous aussi. Que répondrons-nous quand les dossiers seront tous ouverts? Que répondrons-nous quand on nous démontrera que des blessés allemands ont été achevés sauvagement dans les rues de nos villes, que des prisonniers ont été abattus systématiquement après avoir rendu leurs armes, que de malheureux territoriaux à bicyclette qui cherchaient à rejoindre une problématique formation, ont été lynchés sans raison, étripés, pendus, décapités, que d'inoffensifs quinquagénaires affectés à la garde d'une gare ou d'un pont, ont dû errer pendant des heures en cherchant à se constituer prisonniers auprès de groupements qui les renvoyaient de caserne en caserne jusqu'aux équipes chargées de les massacrer, que certains d'entre eux furent brûlés vifs dans leurs camions arrosés d'essence? Que répondrons-nous quand on nous fera l'histoire vraie de ce que nous appelons la "libération" de nos villes? Le Ministère public peut bien dire à [182] Nuremberg: "à Saint-Donat, dans le Vercors, cinquante-quatre femmes ou jeunes filles, dont l'âge s'échelonnait entre 13 et 50 ans, ont été violées par des soldats déchaînés": mais les juges anglais et américains doivent faire de singulières réflexions en songeant à l'enquête ouverte par leurs autorités d'occupation, à la demande de l'épiscopat allemand, sur les deux cents jeunes filles de Stuttgart qui furent razziées dans la nuit de Noël à la sortie de la messe, et violées dans les commissariats et les casernes où on les avait amenées. C'est une belle chose de nous expliquer que dans les prisons allemandes les détenus étaient "sauvagement frappés", que des "enfants de 18 à 19 ans" ont été exécutés, que des femmes ont été exécutées, que des juifs étaient tenus de creuser leurs fosses, que les condamnés à mort portaient des chaînes aux pieds, mais quel auditeur ignore que tout cela s'applique mot pour mot à ce qui s'est passé dans nos prisons pendant l'année gaulliste? Nous répudions, au nom de la justice et de l'honnêteté, ce réquisitoire contre un pays bâillonné. Nous refusons aux assassins de 1944 le droit de [183] parler d'humanité. Nous tenons à le dire à la jeunesse allemande: cette mascarade nous écoeure et nous humilie, et nous refusons de nous solidariser avec elle. La France, ce n'était pas cela. Nous n'accepterons de condamner la conduite de la guerre par l'Allemagne que lorsqu'une commission internationale aura mené une enquête dans tous les pays, et le nôtre en particulier, sur les crimes et les exactions commis à la faveur de la guerre. I,a vérité est indivisible. La justice aussi.

Quant aux camps de concentration, l'honnêteté consiste pour nous à demander justice et réparation pour les Français innocents qui ont été déportés et torturés, mais non pas pour les autres. Il nous paraît impossible d'accepter, en ce domaine, la confusion dont il a été parlé plus haut, et qui a été faite à dessein par la propagande. Il nous paraît impossible de ne pas faire, en particulier, la distinction que les Allemands ont faite entre les juifs et les non-juifs. Si l'on se refuse à cette discrimination, on ne voit que des juifs, beaucoup de juifs, et évidemment beaucoup de morts. Mais aussi on ne [184] peut rien conclure. -- Qu'est-ce que les Allemands vous ont fait, à vous, en France? -- Ils ont emmené les juifs. -- A vous, en Belgique? -- Ils ont emmené les juifs. -- A vous, en Hollande? -- Ils ont emmené les juifs. En maintenant cette confusion, tout ce,que l'on a le droit de dire, c'est que les Allemands ont poursuivi en Hollande, en Belgique, en France, une politique d'extermination des juifs, mais alors cette accusation n'est plus une accusation du peuple français ou du peuple belge ou du peuple hollandais contre l'Allemagne, c'est une accusation qui devrait être portée par le peuple juif et soutenue par des délégués juifs, ou par des délégués parlant au nom du peuple juif, et non par une délégation nationale quelconque. Or, les différentes délégations nationales, et spécialement la délégation française, ont soigneusement entretenu cette confusion.

Il n'a pas été dit, à Nuremberg, quel est le pourcentage des déportés juifs par rapport au total des déportés pour chaque nation. Un seul pays a communiqué ce chiffre. C'est la Hollande, qui signale que sur [185] 126.000 déportés, 110.000 étaient de religion israélite, ce qui donne une proportion de 87%. Le représentant français à Nuremberg n'a pas cru devoir faire connaître cette statistique pour la France; toutefois, en réponse à une question écrite posée récemment par M. Paul Thetten sur le nombre des victimes de la guerre, le ministre des Anciens combattants a dû avancer un chiffre: on peut lire à l'Officiel du 26 mai 1948 qu'il a admis l'existence de 100.000 déportés politiques, et de 120.000 déportés raciaux, ce qui donne une proportion de 54%. Cette proportion, si différente de celle qui est publiée par le gouvernement hollandais, peut-elle être acceptée? Elle ne s'accorde guère, en tout cas, avec les documents produits d'ailleurs à Nuremberg. On peut lire, en effet, dans la sténographie du procès, qu'une conférence tenue à Berlin le 11 juin 1942 prévoyait un transfert de 100.000 juifs résidant en France pour l'année 1942, que les mesures prises pour ce transfert n'aboutirent que partiellement, et que le nombre des juifs déportés s'élevait à 49.000 le 6 mars 1943. D'autre [186] part, une liste des "déportations de personnes pour raisons politiques ou raciales", produite par le Ministère public français, mentionne la statistique suivante pour les convois: trois en 1940, quatorze en 1941, cent sept en 1942, deux cent cinquante-sept en 1943, trois cent vingt-six en 1944. Dans la mesure où cette statistique est exacte et s'applique bien aux convois de déportés politiques, il faudrait admettre qu'en mars 1943, on n'avait pas atteint le quart de l'effectif total des déportés. Et nous savons bien, en effet, que le rythme des déportations devint beaucoup plus rapide en 1943 et en 1944. Dans ces conditions, il est peu vraisemblable qu'il n'y ait eu que 120.000 juifs envoyés dans les camps. Si les services du ministère des Anciens combattants n'avaient pas fait la déclaration que nous venons de rapporter, on serait en droit de conclure des documents de Nuremberg que le chiffre des déportés juifs fut d'environ 200.000, sur un total de 220.000 déportés, ce qui donnerait une proportion analogue à celle qui est publiée par le gouvernement hollandais. Il y a donc là une contradiction sur laquelle il est difficile [187] de décider. Pour ma part, j'inclinerais à contester le chiffre fourni par le ministère des Anciens combattants, parce que cet organisme officiel dit ce qu'il veut, sans autoriser personne à consulter ses archives. En attendant qu'on nous fasse connaître le chiffre qui doit bien exister quelque part dans les archives des services allemands, nous pensons qu'il est indispensable de tenir compte du chiffre acquis pour mars 1943, et de l'accélération des déportations après cette date.

Lorsqu'on réfléchit sur ces chiffres, il est clair que le procès des camps de concentration doit être produit sous un autre éclairage que celui qui a été arrangé jusqu'ici: dans la pensée des Allemands, il n'y avait pas de volonté d'extermination des Français (et c'est pourquoi l'on n'en trouve aucune preuve), mais il y avait une volonté d'extermination des juifs (sur laquelle les preuves sont nombreuses), et il n'y eut pas de déportation des Français, il y eut une déportation des juifs; et si certains Français furent déportés en même temps qu'eux, c'est parce qu'ils [188] avaient accepté ou qu'il avaient paru accepter la défense de la cause juive.

Toute la question est de savoir si nous pouvons admettre le distingo allemand en ce débat. Or voici ce qu'un Français ne peut éviter de se demander. Les juifs sont originellement des étrangers, qui ont été d'abord admis dans notre pays avec prudence, puis en nombre de plus en plus grand à mesure que certains d'entre eux obtenaient de l'influence. En dépit de cette hospitalité qui leur était accordée, ils ne se sont pas abstenus de prendre part aux discussions politiques de notre pays: et lorsqu'il s'est agi de savoir si nous transformerions l'invasion de la Tchécoslovaquie ou la guerre de Pologne en une guerre européenne, ils n'ont pas hésité, ce sont eux qui nous l'affirment actuellement, à combattre tout esprit de conciliation, c'est-à-dire à entraîner notre pays dans une guerre désastreuse mais souhaitable, parce qu'elle était dirigée contre un ennemi de leur race. Nous avons cessé d'être aujourd'hui une grande nation, nous avons peut-être même cessé d'être en réalité une nation indépendante, parce que [189] leur richesse et leur influence ont fait prévaloir leur point de vue sur celui des Français attachés à la conservation de leur terre et qui voulaient maintenir la paix. Nous les avons trouvés opposés ensuite à toutes les mesures raisonnables qui pouvaient préserver nos vies et nos biens, et en même temps leurs propres vies et leurs propres biens. Et plus tard encore, nous les avons trouvés en tête de la persécution et de la calomnie contre ceux de nos camarades qui avaient voulu protéger des rigueurs de l'occupation ce pays où nous sommes installés depuis plus longtemps qu'eux, où nos parents étaient installés, et que les hommes de notre race avaient fait un grand pays. Et ils disent aujourd'hui qu'ils sont les véritables époux de cette terre que leurs parents ne connaissaient pas, et qu'ils comprennent mieux que nous la sagesse et la mission de ce pays dont certains savent à peine parler la langue: ils nous ont divisés, ils ont réclamé le sang des meilleurs et des plus purs d'entre nous, et ils se sont réjouis et ils se réjouissent de nos morts. Cette guerre qu'ils ont voulue, ils nous ont donné le droit de dire qu'elle fut leur guerre [190] et non la nôtre. Ils l'ont payée du prix dont on paie toutes les guerres. Nous avons le droit de ne pas compter leurs morts avec nos morts.

Malgré le silence imposé à nos intellectuels, cet effort pour poser en termes concrets la question juive ne peut être éludé. Il peut fort bien ne pas s'accompagner d'antisémitisme et, pour ma part, je ne suis pas antisémite: je désire au contraire que le peuple juif trouve quelque part la patrie qui lui permettra de se regrouper. Mais il me semble évident que si j'étais réfugié en Argentine, je ne m'occuperais pas des affaires intérieures de l'Argentine, même si j'avais obtenu la nationalité de ce pays. Je n'exigerais pas des Argentins qu'ils se constituent les vengeurs des Français persécutés, je ne demanderais pas surtout que des Argentins soient condamnés à mort ou emprisonnés parce qu'ils se sont montrés indifférents au sort des Français réfugiés chez eux. Pourquoi aurions nous un devoir de vengeance et de lamentation au nom d'un compatriotisme que la loi nous force à confesser, mais auquel notre coeur n'a point part? I,es fraternités [191]ne se fabriquent pas. Un juif est pour moi un homme comme un autre, mais il n'est qu'un homme comme un autre, je trouve triste qu'on le massacre et qu'on le persécute, mais mon sentiment ne change pas tout d'un coup, mon sang ne se fige pas tout d'un coup si l'on ajoute qu'il habite Bordeaux. Je ne me sens pas tenu de prendre particulièrement la défense des juifs, pas plus que celle des Slaves ou celle des Japonais: j'aimerais autant qu'on cesse de massacrer sans raison les juifs, les Slaves et les Japonais, et aussi les Malgaches, les Indochinois ou les Allemands des Sudètes. C'est tout. Je ne me sens pas d'élection spéciale à l'égard des juifs qui habitent la France et je ne vois pas pourquoi il faudrait que j'en aie. En outre, l'attitude prise par la plupart des juifs à l'égard de l'épuration, a accusé ces divergences de sensibilité qu'un acte de naturalisation ne fait pas disparaître. Beaucoup de Français étaient prêts en 1944, sans esprit de parti, à sentir vivement le traitement inhumain qui avait été infligé aux juifs; mais aujourd'hui d'autres souffrances, d'autres injustices, beaucoup plus impérieuses, ont fixé notre [192] indignation et même notre pitié. Ce sont les juifs eux-mêmes qui ont organisé une relève des victimes, une relève de l'injustice. Qu'ils ne nous accusent pas de n'avoir pas de coeur: nous pensons d'abord aux nôtres, c'est eux qui l'ont voulu ainsi. L'épuration a laissé dans notre pays des cicatrices sanglantes qui ne seront jamais oubliées. Je referais encore, si j'avais à le refaire, ce que j'ai fait pendant l'occupation pour des résistants et même pour des juifs, mais je le ferais aujourd'hui comme don Juan donne au pauvre, "pour l'amour de Dieu", et avec un immense mépris. Car ce n'est, en effet, qu'au nom de cet amour de Dieu et parce qu'ils ont été sauvés comme nous par le Christ, que nous pouvons prendre part aujourd'hui aux souffrances des juifs. Leur réaction devant la loyauté, l'honneur et la défense du sol n'a pas été la même que la nôtre; cette solidarité que nous étions en droit d'attendre, même en temps de guerre idéologique, des copartageants de notre nationalité, nous ne l'avons pas obtenue d'eux; nous ne pouvons plus aujourd'hui avoir à leur égard que l'impression d'une séparation, d'une incapacité à [193] penser à l'unisson, d'un échec de l'assimilation.

Fin de 5/7

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Ce texte est une partie du livre de Maurice Bardèche, intitulé Nuremberg ou la terre promise, publié à Paris en 1948, il y a donc bientôt un demi-siècle. Il aurait été tiré à 25.000 exemplaires. Au printemps 1952, Maurice Bardèche est condamné, pour ce livre, à un an de prison et 50.000 Francs d'amende; le livre est saisi et interdit à la vente (ce qui ne nous concerne pas puisque nous ne le vendons pas). L'auteur ne passera que quelques semaines en prison. A la suite de cette affaire, Bardèche lance une revue, Défense de l'Occident, qui a publié des textes de Rassinier et de R. Faurisson. Bardèche se range ainsi parmi ceux qui ont permis au révisionnisme de prendre forme et de s'exprimer. Il a donc joué un rôle qui justifie sa présence dans nos archives. Mais le révisionnisme provient d'une réflexion sur la réalité et le statut de l'idéologie qui préside aux représentations de l'histoire; il est totalement autonome et ne doit à ses vecteurs -- ceux qui, à droite comme à gauche, l'ont publié -- que la gratitude due à des services rendus. Il est intellectuellement indépendant des tendances politiques de ceux qui s'emparent de lui ou de ceux qui le combattent. C'est pourquoi il prospère malgré les interdits dérisoires, les censures brouillonnes, les assimilations scandaleuses et les condamnations en chaire.


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