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pas de lire la gazette du golfe et des banlieues,
Liste des numeros de la nouvelle série,
numéro
8 (mai 2002)...
Le Courrier des Incrédules
Conseils
de révision
Actualités
de juin 2002
oooOOO§§§OOOooo
TOURISME
ZOLO
- Un réviso
français en visite à Sobibor
-
- Ce matin (22 avril 2002)
je suis allé à Sobibor et j'ai marché 3
heures dans l'ancien camp. Puisque j'étais en Pologne
j'ai simplement voulu faire un détour et vérifier
ce qu'il en était de ces fosses communes qu'ils ont prétendument
mises au jour en novembre 2001 (voir cette histoire de l'agence
Reuter, 23 novembre 2001). La plus importante de ces fosses est
supposée mesurer 70 x 25 mètres, et 6 autres plus
petites de 5 mètres de profondeur auraient été
découvertes. J'étais sceptique, je m'attendais
à trouver quelques fosses peut-être recouvertes
par du sable et je me disais: Probablement qu'ils ont trouvé
quelques os après avoir beaucoup creusé et que
la dimension des fosses ne concorde pas avec la partie où
réellement quelque chose a été découvert.
Mais ce que j'ai vu m'a encore plus surpris...
- La route menant de Lublin
vers Wlodawa (à 10 km de Sobibor) est périlleuse;
les trains sont infestés de dangereux Polonais antisémites
qui vous aident à embarquer votre bicyclette dans le train,
tentent de vous avertir par gestes que vous devez prendre un
autre train à Chelm (alors que ce n'est pas écrit
sur le billet), vous offrent de la vodka et -- suprême
torture -- vous offre à partager leur saucisson de porc.
Ceci explique peut-être pourquoi je n'ai pas rencontré
un seul touriste juif en trois heures là-bas; j'étais
totalement seul dans l'ancien camp.
- J'ai tenté de localiser
leurs excavations principalement autour du Lager 3 (là
où se trouve le monument circulaire dont une journaliste
juive disait qu'il contenait des cendres humaines) et j'ai marché
dans un rayon de 150 à 200 mètres autour. Selon
ma carte j'atteignais réellement les limites de l'ancien
camp. Des arbres, de l'herbe, quelques petits endroits où
le sol était couvert d'un sable recouvert d'aiguilles
de pin, mais ces endroits où le sol peut avoir été
remué ne font que quelques mètres carrés
de surface. Nulle part autour de la statue (une mère juive
et son enfant) et du mémorial je n'ai vu de partie découverte
de 70 x 25 mètres où il n'y avait pas d'arbres
et de hautes herbes.
- A l'ouest de ce monument
on trouve un espace à peu près triangulaire sans
arbres (peut-être la base de cette surface fait-elle 10
mètres) mais aucun signe que la terre ait été
remuée: de l'herbe, des troncs d'arbre coupés qui
émergent du sol (il y a des compagnies d'exploitation
forestière à proximité), deux restes de
feux de bois (1 mètre de diamètre) et une bouteille
de bière polonaise (malheureusement vide). Le camp faisait
normalement 400 mètres de large. Aussi je ne peux pas
avoir manqué une fosse de 70 x 25 mètres! Quelqu'un
peut recouvrir une fosse après l'avoir creusée,
mais encore faut-il enlever les arbres et les racines d'arbres
auparavant, et couper les arbres en premier lieu! Et pourquoi
replanter de l'herbe dense partout?
- Mais partout autour du
mémorial (près du lager III) on trouvait de nombreux
arbres, ou encore, à l'est, de hautes herbes.
- Je suis certain qu'ils
ont fait quelques fouilles, mais la seule explication est qu'ils
ont fait quelques extrapolations sur la base de certains trous
de petite dimension qu'ils ont creusés. Ils ont peut-être
mis à jour des objets métalliques décelés
par un détecteur au préalable, et peut-être
aussi des os, mais quelle sorte de découverte est-ce????
Ils ont pu découvrir quelques restes humains, mais jamais
ils n'ont trouvé des restes humains dans une fosse de
70 x 25 mètres, pour la simple raison qu'ils n'ont même
pas creusé une fosse d'une telle dimension!
- Addendum / Il y avait
peut-être aussi une vingtaine de pieux plantés profondément
dans le sol ça et là; j'ignore si ce sont les archéologues
ou la compagnie forestière qui ont laissé ça
en place. Il paraît qu'une preuve photographique similaire
(pieux) a été donnée pour Belzec. Si c'est
ça la preuve, alors je m'incline; aussitôt rentré
chez moi je prends ma pelle et je déterre les 62,500 juifs
qui s'y trouvent parce qu'il y a 5 pieux plantés là.
- Un autre touriste a réagi
à ces propos:
- J'ai pris connaissance
de votre message sur Sobibor et d'après les descriptions
faites je me rends compte que pratiquement rien n'a changé
depuis que j'y étais (2 fois!) il y a environ une dizaine
d'années. C'est (avec Belzec) le plus grotesque des camps
d'extermination que j'aie vus. Il se situe d'ailleurs au diable:
pratiquement sur la ligne frontalière est de la Pologne,
là où l'Ukraine et la Biélorussie jouxtent
la Pologne, face, de l'autre côté, aux célèbres
marais du Pripet. Les deux fois où j'y étais il
n'y avait pour ainsi dire personne. Il n'est donc pas étonnant
que notre visiteur n'y ait pas rencontré de touriste juif.
- Je n'en suis pas moins
un peu sceptique sur la façon dont il a limité
ses recherches au camp 3. Sobibor est, certes, quasi déserté
par les visiteurs, mais c'est un vaste désert qui n'est
peuplé que d'arbres. Le seul croquis valable sur lequel
on peut s'appuyer pour essayer de comprendre la légende
sobiborienne et le plan qui en est résulté est
celui paru dans Les Chambres à gaz, secret d'Etat,
de Kogon [et al. ], 1984, Editions de minuit, à
la fin, page 278, dans l'appendice illustré.
- Kogon indique bien dans
le camp III (là où se trouvait la chambre à
gaz (!)) deux emplacements de fosses communes. Mais je suppose
que les fouilles (si fouilles il y a eu) ont pu être faites
dans le camp IV ou même plus loin, dans tout ce secteur
qui est extrêmement boisé. Et notre ami aurait peut-être
dû faire un peu plus de marche à pied.
- En tout cas j'avoue que
je n'aurais pas été volontaire pour aller revoir
à la frontière russo-polonaise dans un coin terriblement
perdu cette superconnerie qu'est Sobibor et que les Polonais
(en matière holocaustique autant, sinon plus ignobles
que les juifs) s'efforcent de maintenir parmi les sites où
la barbarie nazie se serait déchaînée.
- Et je vois à tout
cela une difficulté supplémentaire: Photographier
ou filmer des terrains ou des emplacements boisés et feuillus,
pour montrer qu'à l'endroit filmé ou photographié
il n'y a "rien à signaler", risque de n'être
pas convaincant. C'est l'éternel problème auquel
est confronté le révisionnisme: prouver la non-existence
du non-existant!
On sait que les historiens patentés,
du genre Hilberg ou Dawidowicz, traitent Sobibor et sa révolte
comme des choses dépourvues d'importance. La garnison SS
comportait exactement: 16 hommes. Même Lanzmann avait relégué
cette histoire dans un tiroir, d'où il ne l'a ressortie
que récemment, comme une sorte de retraite complémentaire
à laquelle il avait négligé de souscrire
quand il faisait gratte-papier à France-Dimanche.
LES
POLONAIS CLAQUENT LE MONDE
On se souvient d'un article imbécile
d'Henri Tincq, prétendant qu'un imposteur italien avait
"découvert" le Bunker 1 de Birkenau ( Le Monde, 20 novembre 2001). Les Polonais du
musée d'Auschwitz se moquent du Monde, ils se plaignent
des "incompréhensions" et même, franchement,
des "falsifications". Ils ont dû trop lire le
site de l'AAARGH !
- Auschwitz-Birkenau.
Le Monde solves a mystery that was no mystery
-
- A Polish family lived
in a former gas chamber at Birkenau for fifty years, and the
Polish authorities kept the location of the site a mystery --
according to a shocking report in Le Monde. "There
was never any mystery, and the gas chamber building was demolished
during the war," explains the management of the Auschwitz-Birkenau
Museum, setting the record straight.
- On November 20, Henri
Tincq wrote in Le Monde that the cooperation of the Auschwitz
Museum with the Italian historian Marcello Pezzetti and the Gdansk-born
French Jew Richard Prasquier had made it possible to commemorate
the site of the gas chamber, known as Bunker no. 1 or "the
Little Red House." "Unfortunately, Le Monde
needlessly packaged this news, which is positive in all senses,
in sensationalist, untrue information," states Stefan Wilkanowicz,
vice-chairman of the International Auschwitz Council,
- < http://www.auschwitz.org.pl/html/eng/muzeum/rada_muzeum.html> whose role in finalizing the
matter is written of in superlatives by the French newspaper.
- The article in Le Monde
is titled "The Mystery of the First Gas Chamber at Auschwitz-Birkenau
Solved at Last." It author states that Bunker no. 1 has
been discovered, and that this discovery was made by Marcello
Pezzetti, director of the Center for Jewish Documentation in
Milan, who has been carrying out research at Auschwitz for ten
years. He sifted through the archives and, in 1995, "miraculously"
met the Dragon brothers, Schlomo and Abraham, who live in Israel
and who labored at Bunker no. 1 in Birkenau as prisoners. Documents
from the records of property and buildings in Oswiecim enabled
him to arrive at certainty as to the location of the gas chamber
"and, at the same time, to note that the Polish authorities
were keeping it secret in order to avoid conflicts with the residents."
The author of the Le Monde article asserts that Pezzetti's
discovery made possible the purchase -- with Richard Prasquier's
money -- of the building where Bunker no. 1 was located, and
the subsequent removal elsewhere of a Polish family that "returned
to their old home after the war and lived in the former gas chamber,
surrounded by mass graves, for fifty years."
- It is not possible to
live in something that does not exist.
- "That family could
not have lived in a gas chamber, because the Germans tore down
the Little Red House in 1943. Not a trace of it remained; the
Germans did not leave even a bit of its foundation there,"
explains Dr. Franciszek Piper of the Auschwitz-Birkenau State
Museum. "Only in 1955 did the owners of the property build
a new house at the site of the gas chamber and move in."
Piper recounts the history of the Little Red House: the site
was chosen personally by Adolf Eichmann of the Reich Main Security
Office, who was in charge of the operational and administrative
side of the Holocaust. Eichmann was accompanied by Rudolf Höss,
commandant of Auschwitz Concentration Camp. It was a one-story
red-brick village farmhouse. The owners had already been evicted.
The house measured about 19 by 46 feet. The Nazis made its four
rooms into two, removed the windows, sealed the doors, and knocked
holes in the walls for the introduction of Zyklon B. Concealed
among the trees, situated somewhat off to the side of Auschwitz
II Concentration Camp, or Birkenau, the provisional gas chamber
was used by the Nazis for only a year, from spring 1942 to spring
1943. It is estimated that more than 100,000 people were gassed
there. The Little Red House was demolished when it became unnecessary,
upon the completion of the four massive gas chambers and crematoria
in the Birkenau camp.
- "When the boundaries
of the Museum were set in 1957," reflects Jerzy Wróblewski,
director of the Auschwitz-Birkenau State Museum, "the property
where the first gas chamber stood in 1942-1943 was unfortunately
left outside, but adjacent. I do not know why they took the decision
at the time. Perhaps it was because a new house had already been
built there, and in the years of universal reconstruction after
the wartime devastation, nobody dared demand that it be torn
down."
- Wróblewski is puzzled
by the Le Monde assertion that the site has only been
discovered now. "The location has long been well known,
and did not constitute any sort of mystery. The location was
identified in 1945 in the reports of both the Soviet and the
Polish commissions. It was pointed out by prisoners who gave
testimony at the time, including Schlomo Dragon. Camp Commandant
Rudolf Höss described it in his memoirs, which were published
later. "All the guides who lead visitors around the camp
know the location," Piper and Wróblewski both state.
"If the Le Monde journalist had wanted to obtain
information at the source, in the Museum, we could have shown
him the popular study Auschwitz: Nazi Death Camp, first
published by Interpress in 1977, which contains a map of the
Birkenau camp where the site of the first gas chamber is marked.
Back in the 1980s, before anyone here had ever heard of Signor
Pezzetti, I consulted the property records and established location
of the Little Red House to the meter," says Piper. "A
blueprint of the house can be found on page 114 of the third
volume of the five-volume compendium Auschwitz, which
was published in Polish, German, and English," he notes.
The fact that no informational tablet marked the site of Bunker
no. 1, or the Little Red House, is another matter. "It has
been pointed out to us over and over that there is no fitting
commemoration of the place where thousands of prisoners suffered
and died," states Wróblewski. "We did not regard
it as appropriate with a house standing there, where people lived.
But the Museum never had the money to buy the house and the land."
The Museum director goes on to note that "this is not the
only site outside the Auschwitz-Birkenau camp boundaries where
prisoners suffered. During the communist period, the authorities
were interested almost exclusively in the grounds contained within
the Museum boundaries. Now things are changing, and after
extensive research the Museum has listed 21 sites outside the
camp perimeter that require commemoration."
- Marcello Pezzetti appeared
in Oswiecim several years ago and joined in the deliberations
over how to settle the problem of the site of the Little Red
House. Pezzetti found a sponsor, Richard Prasquier. After protracted
negotiations, the Museum managed this year to purchase the property
and move its occupants to another house, which was remodeled.
Teams of technicians from the Museum dismantled the structure
on the site of the gas chamber, and landscaped the area.
"In the spring," says Wróblewski, "we want
to fence off the property, sow grass, plant thuya, and place
a commemorative plaque in the middle bearing a brief history
of the site and a floor plan of the first gas chamber."
- Today, Dr. Piper notes
bitterly that "we had been so happy that we would finally
be able to do something at Auschwitz in a planned, deliberate
way, without outside pressure or any sensationalism. Once again,
however, it turns out that not even the noblest initiative connected
with the history of the Auschwitz-Birkenau Nazi Death Camp -
and there have been many - can be taken without misunderstandings
and falsification.
- Jerzy Sadecki, Rzeczpospolita
(Res publica).
La date de publication n'est pas donnée.
Voir:
<http://www.auschwitz-muzeum.oswiecim.pl/html/eng/aktualnosci/czerwony_domek.html>
Toute cette affaire grotesque où
l'on voit les grands journaux européens, comme Le Monde ou le Corriere della Sera,
se lancer dans de ridicules prétentions, manipulés
par des escrocs juifs polonais et milanais, soulève la
nausée et l'amertume de ceux qui, en Pologne, n'ont pas
encore réussi à se mettre sous le robinet à
dollars. Le fond de cette affaire est examiné par Carlo
Mattogno dans un article inédit publié par l'AAARGH
dans sa partie italienne: «La "scoperta" del "Bunker
1" di Birkenau: vecchie e nuove imposture»:
<http://aaargh-international.org/ital/archimatto/articoli/oldil2/pez.html>
LES
VILAINS
- [...] Pendant ce temps,
José Bové, de retour de Ramallah, où les
militants "anti-mondialisation" qui avaient sévi
à Gênes s'étaient posés en "boucliers
humains" pour protéger Yasser Arafat, accusait les
services israéliens d'avoir fomenté les actes antisémites
perpétrés en France, en vertu de l'habituelle théorie
du complot: "à qui profite le crime ?". On
rappellera d'ailleurs que c'est une frange de l'ultra-gauche
(Vieille Taupe) qui développa les thèses négationnistes
dans les années 70-80, l'un des buts avérés
étant de délégitimer l'Etat d'Israël.
Dans la même logique, c'est toute une partie de l'extrême
gauche (comme d'ailleurs de l'extrême droite), qui relaya,
peu après les attentats du 11 septembre, l'intox, lancée
par le Hamas, selon laquelle la CIA et le Mossad auraient perpétré
les attentats antiaméricains, afin de " justifier
une vaste ratonnade internationale contre les Musulmans ".
[...]
Article des deux zobards, Alexandre
del Valle (Guerres contre l'Europe,
Syrtes, 2001) et Marc Knobel ("chercheur au Centre Simon-Wiesenthal",
c'est-à-dire flicaillon payé par les Américains),
"Quand un axe rouge-brun-vert imprègne le débat
intellectuel et politique -- La convergence des totalitarismes",
Le Figaro, 22 avril 2002.
L'HOLOCAUSTE,
PERMIS DE TUER
- Le Pen ?
En Israël, il serait classé au centre-droit, et encore...
- (par l'éditorialiste
du Yediot Aharonot B. Michael)
-
- S'il ne s'agissait de
ma propre "paroisse", je pourrais me contenter de ricaner
à la lecture et à l'écoute de toutes ces
manifestations israéliennes de répulsion vis-à-vis
du score réalisé par le raciste Le Pen en France.
Le Pen le raciste, Le Pen le fasciste, l'ennemi des minorités,
le nettoyeur ethnique, le pseudo-démocrate, j'en passe
et des meilleures. Tout cela est vrai, incontestablement. C'est
exact, bien sûr. Et les manifestations de stupeur et de
colère ont parfaitement leur place, dès lors qu'elles
émanent de voix françaises, allemandes, britanniques
ou de n'importe quel pays européen normal. Mais quand
elles sortent d'une bouche israélienne, ces lamentations
me semblent -- comment dire si je veux rester gentil ? -- pour
le moins un peu troubles.
- Mais au fait, pourquoi
serais-je gentil ? A dire vrai, quand ils sortent d'une bouche
israélienne, et a fortiori d'une voix officielle israélienne,
ces cris d'épouvante et ces attaques contre l'électorat
de France ne sont que pure hypocrisie.
- Chez nous, une personne
qui n'est pas assez raciste se trouve tout simplement marginalisée.
Chez nous, toute personne qui ose demander l'égalité
des droits entre tous les citoyens indépendamment de leur
religion ou de leur origine ethnique n'est qu'un "antisémite".
- Chez nous encore, toute
personne qui a l'outrecuidance de dire que le pays appartient
à tous ses citoyens (et pas seulement à ceux d'une
origine ethnique donnée) est pour ainsi dire automatiquement
un criminel, méritant d'être mis hors-la-loi. En
Israël, de larges secteurs de l'opinion soutiennent à
fond les expulsions en masse, fondées sur l'appartenance
ethnique. Notre législation est ainsi riche de dispositions
relatives à l'immigration, la propriété
du sol, et la citoyenneté que M. Le Pen -- même
dans ses rêves les plus obscènes -- n'imaginerait
pas revendiquer. Notre pays se montre donc sous un jour particulièrement
indécent quand il endosse les habits d'une expression
torturée pour parler des performances d'un nationaliste
raciste et néo-fasciste, ce qu'est Jean-Marie Le Pen.
Une société -- la nôtre --, au sein de laquelle
sévit un parti qui réclame, en toute impunité,
des mesures définies comme "crimes contre l'humanité"
par le droit international, une société dont de
larges fractions réclament la déportation pure
et simple de secteurs entiers de la population a bonne mine pour
s'effrayer des résultats électoraux observés
en France.
- Pour avoir quelques
chances de succès en Israël, Le Pen aurait sacrément
dû radicaliser son discours et son programme. Car en Israël,
avec les positions qu'il défend en France, on le placerait
à peine au milieu de l'échiquier politique. D'aucuns
n'hésiteraient d'ailleurs pas à le traiter de "rose"
ou de "centre-gauche".
- Venons-en maintenant
à la traditionnelle évocation de l'Holocauste,
que les Européens auraient "déjà oublié",
ou dont ils n'auraient "pas retenu les leçons":
cela nous met mal à l'aise. Comme si l'Etat d'Israël
avait lui-même retenu les leçons qu'il a prodiguées,
ou plutôt les leçons qu'il aurait dû tirer
de ce terrible épisode de l'histoire de l'humanité.
Avec le temps qui passe, et pour autant qu'il s'agisse d'Israël,
il semble en effet que l'Holocauste s'apparente au célèbre
préfixe "00 " de l'agent secret James Bond:
un permis permanent de faire ce que bon lui semble. Après
tout, "c'est nous qui avons subi l'Holocauste, et personne
n'a de leçons de morale à nous donner" Quiconque
a la prétention de dire aux Israéliens que l'Holocauste
impose au contraire à ses survivants des obligations avant
que de leur donner des privilèges, est invariablement
classé "négationniste" et antisémite.
- J'espère que
le Seigneur, Béni soit Son Nom, me pardonnera ces propos.
Mais au vu de l'attitude d'Israël vis-à-vis de désastres
sanglants comme ceux qui ont frappé les Gitans, les Arméniens,
les Palestiniens, les Turcs, les Grecs ou les Noirs d'Afrique
du Sud, je pense qu'on pourrait nourrir de sérieux soupçons
quant à l'approche de l'Holocauste par ce pays, s'il ne
s'agissait pas de notre propre holocauste.
- La triste vérité,
c'est que si ce M. Le Pen avait le bon goût d'être
seulement arabophobe, et qu'il n'était pas entaché
de judéophobie, l'Etat d'Israël, tel qu'il est aujourd'hui,
lui ferait un triomphe, et appellerait de ses voeux son arrivée
aux commandes. Nous le savons, il le sait. Et il n'est pas innocent
qu'il soit, de ce point de vue " un ami d'Israël ".
- B. Michael.
- Traduction, publication:
Infozone 1er mai 2002.
FINASSER
LES DÉFINITIONS
- Révisionnisme:
-
- Synonyme: Négationisme.
Ce dit de la thèse des "historiens" mettant
en cause la shoah (génocide commis par les nazi durant
la deuxième guerre mondiale, à l'encontre des juifs,
tziganes et autres). Pour eux, il n'y a pas eu génocide,
la mortalité des camps étant du aux diverses épidémies.
Ce serait même une invention des sionistes pour pouvoir
accaparer Israël. Anti-sionistes donc, ils sont aussi (ils
s'en défendent), largement anti-sémites (plutôt
anti-juifs, vu qu'il y a des arabes, donc des sémites,
négationistes).
- Ils se basent sur le procès
de Nuremberg, procès militaire et fait à la va-vite,
et dont certaines conclusions sont, par ailleurs, totalement
réfutés par l'ensemble des historiens actuels (Il
n'y a pas eu de chambres à gaz à Dachau ou dans
les camps de concentration, mais "seulement" dans les
camps d'exterminations).
- Il y a, entre autre, parmi
les révisionnistes, d'anciens "gauchistes" anti-sionistes
qui font tout pour démontrer que les sionistes n'ont rien
à faire en Palestine. En allant, donc, jusqu'à
affirmer que les chambres à gaz n'ont jamais existé.
Car, si il n'y a pas crime, il ne peut y avoir de "réparations".
Mais la connerie des uns (sionisme; Arafat comparé à
Hitler alors que ce n'est jamais qu'un dictateur en herbe...),
ne pardonne pas la connerie des autres.
- Sinon, ce sont surtout
des êtres aigris d'extrême droite, tendance paranos,
voyant des complots partout, judéo-maçonnico-communistes
de préférence.
- Une loi est sortit tout
spécialement pour eux (plutôt contre, en fait):
La loi Gayssot (du ministre (PCF) du même nom).
- Les opposant à
la thèse du génocide Arméniens sont parfois
taxés de révisionnisme. Mais il s'agit surtout
d'un problème de définition.
<http://decrypt.politique.free.fr/lexique/revision.shtml>
(Pensée (?), information, styl et orthograf d'origine.)
INKKORRREKT
- Une polémique
éclate en Allemagne
-
- Le chancelier allemand
Gerhard Schröder envisage de discuter de l'identité
nationale allemande avec un écrivain qui, un jour, a déclaré
qu'il était temps de cesser d'évoquer l'Holocauste
pour critiquer l'Allemagne. Le Conseil central juif d'Allemagne
s'est dit "agacé" et "déconcerté"
par la décision prise par Schröder de s'entretenir
publiquement avec Martin Walser mercredi, jour du 57e anniversaire
de la reddition de l'Allemagne nazie aux Alliés. "Cet
événement a-t-il pour but d'attirer les électeurs
nationalistes de droite?" interroge Michel Friedman, vice-président
du Conseil. L'Association contre l'antisémitisme et contre
l'antisionisme, dont le siège est à Berlin, a demandé
au Parti social-démocrate de Schröder d'annuler l'événement,
qu'il qualifie de "scandaleux". Les critiques se sont
amplifiées en apprenant que l'émission aurait pour
modérateur le journaliste Christoph Dieckmann. En novembre
dernier, C. Dieckmann avait publié dans le journal Die
Zeit un article dans lequel il laissait entendre que le nazisme
était le reflet de "la croyance qu'ont les juifs
d'être un peuple élu".
- Jewish Telegraphic
Agency, 8 mai 2002,
<http://www.jta.org>
C'EST
PAS JOSPIN QU'AURAIT FAIT ÇA
- French president
accuses Israel of anti-France French president accuses Israel
of anti-France campaign
- By The Associated
Press
-
- Paris - French President
Jacques Chirac raised the possibility on Saturday of "consequences"
if Israel did not put a halt to a campaign presenting France
as an anti-Semitic country, the president's spokeswoman said.
- In a telephone conversation
with Prime Minister Ariel Sharon, Chirac spoke out "with
force against the campaign," spokeswoman Catherine Colonna
said. "At a time when the French massively demonstrated
their refusal of racism, of xenophobia and of anti-Semitism,
this campaign is not acceptable," Chirac was quoted as saying.
He added that it cannot continue "without consequences,"
Colonna said. She did not elaborate on what the consequences
could entail. [...]
<http://www.haaretzdaily.com/hasen/pages/ShArt.jhtml?itemNo=162410&contrassID=1&subContrassID=0&sbSubContrassID=0>
POLICE
JUIVE DE LA PENSÉE
- ADL Found Guilty
Of Spying by California Court
- By Barbara Ferguson,
Arab News Correspondent
-
- April 27, 2002. Washington
-- The San Francisco Superior Court has awarded former Congressman
Pete McCloskey, R-California, a $150,000 court judgment against
the Anti-Defamation League (ADL).
- McCloskey, the attorney
in the case, represented one of three civil lawsuits filed in
San Francisco against the ADL in 1993. The lawsuit came after
raids were made by the San Francisco Police Department and the
FBI on offices of the ADL in both San Francisco and Los Angeles,
which found that the ADL was engaged in extensive domestic spying
operations on a vast number of individuals and institutions around
the country.
- During the course of the
inquiry in San Francisco, the SFPD and FBI determined the ADL
had computerized files on nearly 10,000 people across the
country, and that more than 75 percent of the information
had been illegally obtained from police, FBI files and state
drivers, license data banks. [...]
Le texte entier de la dépêche: <http://www.rense.com/general24/adl.htm>
FLICAILLON
Il fallait bien essayer d'impliquer les
révisionnistes dans la campagne électorale. C'était
le boulot d'un flicaillon de service, un certain René Sherer,
dit Monzat, décrit souvent comme "journaliste"
mais on ne sait pas de quel journal, ou comme "chercheur"
mais, à l'instar de Tarnéro, on ne sait pas de quel
institut de recherche, ou alors, plus franchement de "spécialiste
de l'extrême-droite". On ne sait pas qui le paie, mais
la petite bande de Camus, Knobel et tutti quanti émarge
aux budgets de telle ou telle composante du lobby juif américain.
Tous ces gens puent la flicaille. Ce Monzat, donc, a fait quelques
papiers dans Le Monde, qui voulait montrer sa probité
républicaine en faisant appel à ces remugles, et
il a trouvé la perle: Le Pen avait naguère écrit
une préface à un livre de celui qui n'est plus appelé
que "le négationniste François Duprat",
assassiné par des services secrets (mais lesquels ?) en
1978. Or un éditeur republie les ouvrages de Duprat sur
l'histoire des mouvements d'extrême-droite en France. Duprat,
dit Monzat "a été l'importateur du négationnisme
en France" et il s'appuie sur la "démonstration"
de Valérie Igounet, qui, elle, s'appuie souvent sur les
fiches de police de Monzat et consorts. On voit que ce "spécialiste"
est surtout un rigolo. Nous savons exactement ce qu'a été
la contribution de Duprat et nous l'avons ici même republiée.
Voir .../fran/histo.histo.html
et .../fran/histo/divers/FD67xxxx.html.
Mais, de là, remonter à
une préface de Le Pen, republiée par un éditeur
(Editions de l'Homme libre) aussitôt qualifié de
"néo-nazi" parce qu'il a publié un livre
d'un "raciologue nazi", L. F. Clauss, cela fait, par
contagion latérale, de Le Pen un évident négationniste
néo-nazi.
Et ces gens-là se demandent comment
il se fait qu'ils perdent les élections. La réponse
est simple: c'est parce qu'ils sont trop cons. (Le Monde, 4
mai 2002, p. 7.)
LOUVE
DE TASMANIE
- Australia's
First Mini Holocaust Trial At Sleepy Launceston, Tasmania
- By Fredrick Toben
-
- They used to burn fearless
women who spoke out and label them as witches. Are we again entering
an age where this is happening? Judge for yourself.
- Retired English teacher,
grandmother, widow and fearless Christian, Mrs Olga Scully, 59,
has taken on the might of the Executive Council of Australian
Jewry (ECAJ) by disputing in the Federal Court of Australia various
aspects of conventional history. Not only does she deny that
there were homicidal gas chambers at Auschwitz, and anywhere
else in then Nazi-occupied Europe during World War Two, she also
vehemently lashes out at Talmudic teachings contained in passages
offensive to Christians. Having as a child trekked from Soviet
Russia to Germany during the war, Mrs Scully is well-versed with
the facts of the Jewish-Bolshevik Holocaust that traditional
historians call the 1917 Russian Revolution. She is doing everything
in her power to spread the truth of this historical event, i.e.
that most individuals involved in engineering the 1917 social
upheaval in Tsarist Russia had a Jewish background.
- Mrs Scully's life,s work
began more than 30 years ago when she started to expose historical
lies taught in Tasmanian schools. Ironically, it was only when
her school principal husband died that the president of the ECAJ,
Mr Jeremy Jones, in 1996 began hounding her into Australia,s
politically correct Human Rights and Equal Opportunity Commission
(HREOC).Before this tribunal, where truth is no defence, Mrs
Scully did not while for long. She walked out of the hearing
because she considered its procedures to be "immoral".
- Matters progressed slowly
but when, in her absence, the HREOC commissioner handed down
his findings, Mrs Scully was found in breach of the Racial Discrimination
Act. The material that she had been letter boxing and selling
at her market stall, was judged to be offensive to a few Jewish
individuals in Hobart and Launceston. She was asked to stop her
activity, and to sign an apology for causing hurt, pain and
suffering to Australia's Jewish community. Mrs Scully ignored
the finding and now the matter is being re-litigated de novo,
in the Federal Court of Australia before Justice Peter Hely.
Mrs Scully is conducting her own defence.
- Mrs Scully's interests
range far and wide, as is reflected in the material she distributes,
from exposing the money trick to fluoridization and related problems,
from the evils of sex education in our schools, the problems
of vaccination to the destruction of our family farms.It is interesting
that during the cross examination of a witness, Mrs Scully could
not get a clear answer as to why a specific leaflet was complained
of that dealt with the teaching of "licking the anus".
It appears that informing the community of such things was objected
to by Mr Jones, and hence he appeared to condone such matters.
- Mrs Scully is not interested
in offending Jews as a group and she stated that she would name
the group on her leaflet, be they Jews or Hottentots. She claimed
the current crop of snuff movies seems to be controlled by the
Russian and Italian Jews.
- Mrs Scully is a concerned
citizen with a mission: to do what responsible citizens and governments
are not doing, to protest at outrages that are offending our
human delicacies, our social environment. She finds it imperative
that she speak out against injustices wherever they may occur.
To remain silent is, for her, a sin. For example, she reminded
the court that Talmudic influence is evident in the way the Jews
in Israel are torturing Christian and Muslim Palestinians. When
cross-examined by Mrs Scully, witness Mr Goldsteen, claimed it
was his Jewish mission to imbue the world with the seven Noahide
Laws. Upon further examination, the witness did not admit that
those who refuse to be thus ministered, should be killed. According
to Mrs Scully this is what is the duty of every Jew who takes
this mission seriously.
- At one point in the proceedings,
counsel for Mr Jones wished to have Mrs Scully's 111-page affidavit
dismissed almost in total on account of it being "irrelevant".
Counsel objected to Mrs Scully calling herself a Holocaust survivor.
Justice Hely said that this seemed to him relevant because Mrs
Scully was merely putting "a different point-of-view"
across. He continued that this went to the heart of the issue
he has to decide, whether Mrs Scully genuinely holds such a view.
The second matter the judge has to consider is whether Mrs Scully,s
statements are on a matter in the public interest and for a genuine
purpose. Counsel for Mr Jones claimed that Mrs Scully did not
have a genuine subjective belief. The story continues...
- 30 April 2002, Day Two:
- The Holocaust
Myth versus the Jewish Conspiracy Myth?
- By Fredrick Toben
-
- Justice Peter Hely stressed
he had two concerns: 1. That Mrs Scully was not legally represented,
and 2. That she be given a fair go. Mrs Scully welcomed the opportunity
that she be given "a fair go and argue my point". Time
was spent on sorting out what permissible evidence Mrs Scully
relied on. When she submitted the David Cole video tape, but
counsel objected because, according to him, it does not go
to the issue of the Holocaust hoax. While talking, he flippantly
referred to "gas ovens", then corrected himself when
Mrs Scully pointed out that the concept should be "gas chamber".
- The judge invited Mrs
Scully to tender a list of books and videos to counsel at the
end of the day, indicated that Mrs Scully be examined, then adjourned
the court for ten minutes. Upon returning at 11.50 am. There
was more talk about the admissibility of evidence, for example
a 2000 Amnesty International report on prostitution in Israel
and Sir Winston Churchill,s famous newspaper article on the nature
of communism.
- The judge then asked Mrs
Scully to enter the witness stand, and he asked her what "factual
matter that you wish to rely on?" [...]
A suivre sur le site <http://www.adelaideinstitute.org>
LES
GRANDES PANURGIES LYONNAISES (suite)
- Samedi 4 mai à
Lyon, jour de réappropriation de la rue avec l'initiative
de la fête de rue "des fous et des folles intergalaktiques"
où le "radeau de la galère" a pris place
malgré les incertitudes du temps et de la police.Plus
de six cents personnes, derrière deux mégas sound
system " reggae et tekno ", sont venus le temps d'un
après midi se réapproprier l'espace qu'est la rue.
- Monté en quelques
jours avec des bouts de ficelle, " le radeau de lagalère
" s'est voulu être un message revendicatif durant
cette fête :une palette habillée de panneaux en
cartons patchworkés de divers montages d'affiches d'AC
! et d'ailleurs avec une mention spéciale surla criminalisation
des mouvements sociaux et la justice de classe. Le radeau, représentant
une cellule avec des barreaux sciés, tiré par des
camarades habillés en forçats a ainsi déambulé
des pentes de la Croix Rousse vers la place Bellecour avec une
halte particulière devant l'ANPE du centre ville de Lyon,
lieu où ont été apposés deux grands
bandeaux autocollants : " zone patronale, zone de précarité
totale !... " ; seule réelle action politique du
jour en dehors de notre présence dans les rues.
- Un infokiosk mobile a
permis de diffuser une nombreuse et diverse propagande: arrêt
immédiat du nucléaire, légalisation du cannabis,
non à la vidéo surveillance (...). Les badauds
ont paru assez amusés et interloqués par ce déploiement
coloré et festif, ça tranche avec la tristesse
des manifs anti-FN de ces derniers jours...
- Infozone, 13 mai 2002. <http://listes.samizdat.net/wws/arc/infozone_l>
FRANCO
LE RETOUR
- La LSI espagnole
inquiète les droits de l'homme
-
- La loi sur la société
de l'information espagnole (Ley de Servicios de la Sociedad
de la Informacion y de Comercio electronico - LSSI ) inquiète
les associations de protection des droits de l'homme et certains
parlementaires. Selon eux, la LSSI porterait atteinte de manière
assez sérieuse aux droits et libertés sur Internet.
- En effet le texte prévoit
l'instauration d'une "Autorité administrative"
placée sous l'autorité du gouvernement et qui aurait
compétence pour fermer les sites Internet et ceci de manière
unilatérale. Les dispositions contestées permettraient
ainsi aux autorités espagnoles de fermer les sites Internet
pour diverses raisons comme des raisons économiques (le
créateur du site fait des profits mais ne paie aucun impôt
dessus) ou touchant à la sécurité publique.
- De son côté
et pour ne pas rassurer les associations, le gouvernement espagnol
a indiqué qu'il utiliserait ces nouveaux pouvoirs afin
"de contrôler le contenu disponible sur les autoroutes
de l'information".
- Les opposants au texte
ont ainsi mis en lumière les nombreux risques que fait
peser la LSSI sur les libertés protégées
constitutionnellement et notamment la liberté d'expression.
Ils plaident maintenant pour obtenir, au minimum, l'instauration
de mesures pour prévenir tous les abus.
<http://www.vivrele.net/node/548.html>
24 avril 2002
<http://www.vivrele.net/images/lib/kkoxtist.jpg>
On voit donc que les conservateurs
réactionnaires espagnols arrivent exactement aux mêmes
conclusions que les socialistes français, quand il s'agit
d'empêcher les citoyens de penser et de s'exprimer. En fait,
ce sont tous des libéraux qui pensent que la démocratie
est une porte ouverte pour qu'il bénéficient du
pouvoir, en n'oubliant pas de la refermer sur eux.
VHO
: NOUVELLE DÉNOMINATION ET NOUVELLE ADRESSE
- Vision Historique
Objective, B.P. 256, B-1050 BRUXELLES 5, Belgique.
- Chère lectrice,
Cher lecteur,
- Ces derniers mois ont
été très éprouvants pour toute l'équipe.
Comme vous avez déjà pu le constater avec la nouvelle
adresse et comme vous l'apprendrez dans ce numéro du Révisionniste,
le VHO (Vrij Historisch Onderzoek/Fondation européenne
pour le libre examen historique) n'existe plus. Il a été
dissous par les autorités belges et sa boîte postale
à Berchem fermée.Tout a commencé en février
lorsque nous avons reçu un courrier nous informant qu'un
avocat avait été désigné pour effectuer
la liquidation judiciaire du VHO suite à sa dissolution
pour une amende impayée. Peu après, nous
avons appris que la police se préparait à de nouvelles
perquisitions dans nos locaux et que S. Verbeke était
menacé d'arrestation. Ayant encore en mémoire les
grosses saisies du 16 mai 2001 (plus de soixante cartons de livres
emportés, sans compter les documents, dossiers, etc.),
nous avons immédiatement pris les mesures nécessaires.
Courant mars, S. Verbeke a été interrogé
par la police dans le cadre de plusieurs enquêtes menées
suite à des plaintes déposées contre l'ex-VHO.
Deux jours plus tard, une perquisition a eu lieu à son
domicile. Début avril, enfin, la boîte postale a
été fermée. Le VHO avait définitivement
cessé d'exister.Si cette dissolution nous a momentanément
retardés (notamment au niveau du courrier), elle n'a pas
mis fin à nos activités. Le nouveau numéro
du Révisionniste en est la meilleure preuve. Vous
y découvrirez que, malgré la répression
qui s'abat en France, en Belgique et en Suisse, le révisionnisme
historique marque des points. De nombreuses victoires ont été
remportées ces derniers mois, que ce soit en justice,
intellectuellement ou sur le terrain (actions militantes, conférences
et réunions...). Plus de quarante pages y sont consacrées
dans ce numéro. L'équipe du défunt VHO ne
cessera pas son combat pour l'objectivité en histoire.
Aujourd'hui, le travail a repris comme s'il ne s'était
rien passé; disposant d'une nouvelle adresse, nous répondons
de nouveau au courrier et vous prions de bien vouloir nous excuser
pour le retard. En espérant que vous nous resterez fidèles,
nous vous prions de croire, Chère lectrice, Cher lecteur,
en l'expression de notre respect.
- Herbert Verbeke, 18 avril
2002.
Nous rappelons que c'est auprès
de VHO que l'on peut désormais se procurer l'ouvrage de
Vincent Reynouard dont l'interdiction vient d'être levée
grâce à Maître Eric Delcroix: Le Massacre
d'Oradour: un demi-siècle de mise en scène (35
euros franco à l'ordre de VHO).
MALADIE
MENTALE INTERNATIONALE
- Israel to form
int'l commission to stamp out anti-Semitism
- By Laurie Copans,
The Associated Press
-
- Jerusalem -- Israel is
working to form an international commission to monitor and stamp
out rising anti-Semitism, an Israeli official said today. Attacks
against Jews in Europe have jumped to alarming proportions in
recent months as fighting between Israel and the Palestinians
continues in the Middle East. In France alone, authorities say
violence against Jews is at its highest level since World War
II with nearly 360 acts of anti-Semitism during the first two
weeks of April.
- Deputy Foreign Minister
Michael Melchior said the Israeli government is cooperating with
countries to gather research on anti-Semitism that can be used
by the commission.
- "We are in a situation
of emergency when it comes to the fight against anti-Semitism,"
Melchior said at a news conference. "Those who believe inthe
future of democracy and decency will all join forces in
this fight against anti-Semitism."
- Melchior met early today
with representatives from Israeli organizations and Jewish groups
from around the world. The French Charges D'Affaire Michel Miraillet
attended the meeting and heard a lot of "tough comments,"
Melchior said. Melchior called on world leaders to condemn anti-Semitism
publicly, crackdown heavily on offenders, increase security at
Jewish institutions and encourage tolerance education.
Israel's Chief Ashkenazi Rabbi Israel Meir Lau, a Holocaust survivor,
told a gathering of rabbis in Brussels today that anti-Semitism
is "an international mental disease."
- Associated Press, 6 mai 2002.
<http://www.jpost.com/NASApp/cs/ContentServer?pagename=JPost/A/JPArticle/Full&cid=1020670660288>
CONFISCATION
DE LA "MÉMOIRE"
- Fondation pour
la Mémoire de la Shoah
- Journée
d'échange et d'information
- Les Juifs,
l'antisémitisme et la Shoah
-
- mercredi 5 juin 2002,
de 9 heures 30 à 16 heures 30, au Centre historique des
Archives Nationales, Hôtel de Soubise, 60, rue des Francs-Bourgeois,
75003 Paris
- Programme 9 heures 30-13
heures
- Accueil :
- Marie-Paule Arnauld, directeur
du Centre historique des Archives nationales
- Jacques Andréani,
président de la commission Histoire, administrateur de
la Fondation
- Présentation
générale :
- Saül Friedländer,
professeur à l'Université de Los Angeles (UCLA),
administrateur de la Fondation
- I - LE SOUTIEN A LA RECHERCHE
- Intervenants : Claude-Isabelle
Brelot, directrice du département des sciences humaines
et sociales de la Mission Scientifique Universitaire, Ministère
de la recherche : présentation de la politique du ministère
de la recherche
- Jacques Andréani
: présentation des moyens de la Fondation
- II - LES ARCHIVES
- Présidence : Annette
Wieviorka, directrice de recherche au CNRS
- Intervenants : Isabelle
Neuschwander, conservateur général, responsable
de la section du XXe siècle des Archives nationales; Caroline
Piketty, conservateur en chef à la section du XXe siècle
des Archives nationales; Arlette Playoust, conservateur général,
Archives départementales des Bouches du Rhône; Agnès
Vatican, conservateur du patrimoine, Archives municipales de
Bordeaux; Karen Taïeb, Centre de documentation juive contemporaine;
Jean-Claude Kuperminc, Alliance israélite universelle
et Commission française des archives juives; Marie Hamon,
Archives du ministère des Affaires étrangères;
Paule René-Bazin, conservateur général,
Archives du ministère de la Défense (DMPA)
- 14 heures 30-16 heures
30 :
- III - PERSPECTIVES DE
RECHERCHE
- Présidence : André
Kaspi, professeur à l'Université Paris I
- Intervenants: Henry Rousso,
directeur de l'Institut d'histoire du temps présent; Nonna
Mayer, directrice de recherche, Centre d'études
de la vie politique française; Chantal Bordès-Bénayoun,
directrice de recherche, Université de Toulouse le Mirail;
Laurent Douzou, Institut d'études politiques, Lyon; Tal
Bruttmann, chargé de mission, Grenoble
- CONCLUSIONS : Simone
Veil, présidente de la Fondation, Martine de Boisdeffre,
directrice des Archives de France.
- 16 heures 30 : signature
de la convention du microfilmage des Archives du Commissariat
général aux questions juives entre la Fondation
pour la mémoire de la Shoah et la Direction des archives
de France.
- Composition de la Commission
"Histoire" de la Fondation pour la mémoire
de la Shoah: Jacques Andréani, président; Jean-Pierre
Azéma; Claude-Isabelle Brelot; Philippe Burrin; André
Kaspi; Isabelle Neuschwander; Henry Rousso; Claude Singer; Annette
Wieviorka. Direction de la Fondation: Pierre Saragoussi, directeur
général, Anne-Marie Revcolevschi, directrice générale
adjointe, chargée des projets
- Coordinateur de la journée
du 5 juin: Dominique Trimbur,
- Fondation pour la mémoire
de la Shoah, 52,
bd Malesherbes, 75 008 Paris
- tel : 01 53 42 63 21,
fax : 01 53 42 63 11, <[email protected]>.
Et hop, on s'installe, boulevard Malesherbes,
rien n'est trop beau, c'est le contribuable qui paie toutes ces
solennelles âneries, qui sont de très bon fromages
où l'on retrouve toujours les mêmes, l'establishment
de la mémoire confisquée...
ROQUING
THE BOAT
A la suite d'un article d'Henri Amouroux
paru dans le Figaro Magazine
du 23 février 2002 à l'occasion de la sortie du
film Amen, le docteur saqué Henri Roques, auteur,
comme chacun sait, de la fameuse Thèse de Nantes,
a écrit la lettre suivante à Henri Amouroux:
- 18 mars 2002
- Monsieur,
- J'ai lu avec intérêt
votre article intitulé "Le cinéma trahit-il
l'histoire?" (Figaro Magazine du 23 février
2002).Vous posez la question, mais je ne doute pas que votre
réponse soit affirmative. D'ailleurs, on lit, plus loin,
sous votre plume: "L'histoire ne s'écrit pas avec
un film." Cette dernière phrase est valable pour
bien d'autres réalisations cinématographiques,
notamment Holocauste, pur feuilleton à la mode
d'Hollywood, et Shoah, de Claude Lanzmann, pour rester
dans le même sujet traité.
- J'ai apprécié
votre défense du pape Pie XII et de l'Eglise catholique
tout entière. Je voudrais toutefois appeler votre attention
sur le personnage de Kurt Gerstein.
- Vous avez été,
à juste titre, scandalisé par la transformation
de l'affreux Joanovici en quasi-héros de la Résistance
dans un téléfilm récent. Vous avez eu bien
raison de rappeler qu'il fut un affairiste protégé
par la Gestapo qui tenta de se dédouaner en 1944, grâce
à son immense fortune malhonnêtement acquise.
- Certes, je ne compare
pas Gerstein à l'étrange Monsieur Joseph. Gerstein
n'était pas vénal car il jouissait d'une bonne
aisance familiale. Son but était de se rendre intéressant
auprès de ses proches, d'acquérir leur sympathie
et leur complicité par des cadeaux, de les éblouir
par son entregent; bref, il était dévoré
par l'ambition de jouer un rôle, quel qu'il soit, et la
défaite de son pays lui a fourni l'occasion de tenir le
rôle que vous savez.
- La transformation de
ce psychopathe avéré en "espion de Dieu"
qui remplit sa mission en dénonçant au monde les
gazages au camp de Belzec en août 1942 s'apparente à
un sinistre canular.
- Avant de dire quoi que
ce soit sur Gerstein, il me paraît évident qu'il
faut commencer par lire ce qu'il a écrit dans son "rapport
devenu fameux", selon vos propres termes. C'est pour cette
raison que j'ai soutenu une thèse
de doctorat devant l'Université de Nantes le 15 juin 1985;
cette thèse souleva un tollé politico-médiatique.
- Je suis allé
personnellement vous voir, en 1984 ou 1985, pour vous remettre
un exemplaire de ma thèse. J'ignore si vous l'avez lue.
- Dans mes conclusions,
j'ai relevé l'appréciation d'un docteur en médecine,
collègue de Gerstein à l'Institut d'hygiène
de la Waffen SS. Ce médecin parle des "absences d'esprit"
et des "réactions étranges" de ce curieux
officier SS, inapte au service armé, gravement atteint
physiquement et mentalement (sujet à des états
pré-comateux provoqués par le diabète).
Léon Poliakov lui-même, qui révéla
en 1951 dans son Bréviaire de la haine le témoignage
de Gerstein, a écrit en 1967: "Les psychiatres auraient
bien des choses à nous dire sur le cas Gerstein."
- Je ne ferai pas état
des invraisemblances ahurissantes que j'ai mises en évidence
dans mon étude. Si vous retrouvez ma thèse, vous
pourrez en prendre connaissance. Je souhaite seulement vous dire
que vous avez vous-même été abusé
en écrivant qu'il a eu "pour tâche d'aller
assister à Belzec (et non Belzen) et à Treblinka,
deux camps de concentration, aux essais sur les déportés
de gaz Zyklon B". Dans aucune des six versions de ses "Confessions"
Gerstein ne parle de Zyklon B. C'est un produit qu'il connaissait
bien puisqu'il était chargé d'en approvisionner
les camps aux fins de désinfection. Il nous raconte une
histoire extravagante d'acide cyanhydrique contenu dans 45 bouteilles
d'acier. Ce produit liquide ou gazeux ne pouvait donc être
du Zyklon B, produit solide en boîtes métalliques.
Gerstein prétend avoir dissimulé ces bouteilles
avant d'arriver au camp de Belzec, avec l'aide du chauffeur qu'il
ne connaissait pas mais qu'il soupçonnait d'appartenir
au service secret de la SS (sic).Gerstein nous relate ensuite
un prétendu gazage par échappement d'un moteur
Diesel. Nous sommes très loin, comme vous le voyez, d'essais
de gaz ZyklonB. Rien de ce que raconte Gerstein ne tient debout;
il parle indifféremment d'acide cyanhydrique et de cyanure
de potassium comme s'il s'agissait du même produit. Or,
il y a autant de différence entre l'un et l'autre qu'entre
l'acide chlorhydrique et le chlorure de sodium (sel de cuisine).Quant
au comportement de Gerstein, il est très trouble. J'ai
rencontré sa veuve en 1983. Elle-même, pourtant
très attentive à défendre son mari, m'a
dit qu'il disposait d'un budget pour faire des achats nécessaires
à la désinfection et qu'il l'utilisait pour acheter
des denrées rares pendant la guerre. Pierre Joffroy, grand
hagiographe de Gerstein, fait une remarque analogue dans son
livre (L'Espion de Dieu, Ed. Seghers, 1992, page 186).On
lit que, selon sa femme, la vraie raison de la détresse,
de la panique de son mari en 1942 à Berlin, pouvait bien
être la vérification des comptes de l'Institut d'hygiène
en fin d'année.
- Je me suis entretenu
avec un Alsacien qui a eu Gerstein pour chef à l'Institut
de Berlin. Ce garçon, alors âgé de 17-18
ans, fut envoyé deux fois en mission très spéciale
à Paris: il fut chargé de faire des achats d'huile
de table (!) dans un quartier juif de Paris. Enfin, j'ai découvert
sur le site Internet de l'Encyclopaedia Universalis une
bien curieuse information: comment un tableau de Matisse est-il
parvenu au domicile de Gerstein? Pudiquement, on se contente
de parler de "circonstances inconnues".
- L'image idéalisée
de Gerstein "espion de Dieu" en mission "dans
les coulisses du foyer du mal" s'en trouve sérieusement
ternie et même remise complètement en cause.
- Donner une dimension
historique à ce déséquilibré de haut
vol, c'est abuser de la naïveté humaine. Le rôle
de l'historien est de limiter les dégâts, de s'attaquer
aux idées fausses et de s'approcher le plus possible de
la vérité.
- Pie XII n'a jamais reçu
de rapport Gerstein. D'ailleurs, s'il avait eu entre les mains
un texte aussi invraisemblable, sorti d'une cervelle malade,
il n'en aurait pas tenu compte. Dénoncer le caractère
aberrant du témoignage de Gerstein, c'est le meilleur
moyen de défendre Pie XII et l'Eglise catholique, attaqués
l'un et l'autre par un film scandaleux. J'ai de l'estime pour
votre honnêteté intellectuelle d'historien. C'est
pourquoi j'apprécierais une réponse de votre part,
et je vous prie de croire, Monsieur, à toute ma considération.
- H. Roques
- Annexe: La clé du mystère
Gerstein se trouve peut-être sur le site Internet <http://www.universalis.fr> consacré aux spoliations
d'oeuvres d'art par les nazis (page 7): "Henri Matisse --
'Paysage, le Mur rose'. On perd la trace de ce 'Mur rose de l'hôpital
de Calvi', peint par Matisse en 1897 (...) Il est retrouvé,
en juillet 1947, à Tübingen, dans la cache d'un officier
SS, Kurt Gerstein (...)".
H. Amouroux a adressé à
H. Roques une brève réponse dans laquelle il admet
ne pas avoir assez insisté sur le personnage de Gerstein,
annonce qu'il n'exclut pas de revenir sur le sujet et qualifie
de"stupéfiante" l'histoire du tableau de Matisse
(qu'il ignorait). Il pourrait aussi se demander ce qu'il y avait
d'autre dans la "cache" de Tübingen, à côté
du tableau de Matisse....
KLARSFELD
ET SES BALILLAS
- J'ai été
au procès du MRAP contre Klarsfeld ce jeudi 16. Etant
arrivé en retard, j'ai fait la queue en compagnie d'une
Palestinienne qui portait un keffieh, de deux amies du CAPJPO
et d'un membre de l'UJFP.
- A côté de
nous, quatre jeunes qui nous ont agressé verbalement.
Je passe sur l'insulte devenue banale envers les juifs, du style
kapo, sur la réponse à celui qui a tenté
de parler avec eux: tire toi, tu pues du bec. Mais un sommet
a été atteint lorsqu'ils se sont adressés
à la Palestinienne: on vous tuera tous. Un degré
de plus a été franchi par l'un des jeunes: "j'ai
été là-bas trois ans pour servir mon pays,
et j'ai tué plus d'hommes que tu ne pourras jamais en
sucer."
- Je suis désolé
de vous infliger ces propos orduriers, mais je crois qu'il faut
dire que M. Klarsfeld a des amis qui ressemblent plus aux crapules
fascistes italiennes qu'à des combattants pour une noble
cause.
- Notre combat pour la Palestine
rejoint ici aussi la lutte contre la bête immonde.
- Un passant
L'ALLIANCE
BRUN-ROUGE-VERT SE MET AU SOLEIL
- Unlikely Allies
Bound by a Common Hatred
- Neo-Nazis Find
They Share Views of Militant Muslim Groups on U.S., Israel
- By Peter Finn
-
- Bern, Switzerland -- A
portrait of Adolf Hitler has long adorned the study of Ahmed
Huber, a 74-year-old Swiss convert to Islam who lives outside
this small capital city. After Sept. 11, he twinned the picture
with one of Osama bin Laden. "A provocation," said
Huber, the voluble proponent of a strange alliance, one apparently
strengthened in the aftermath of Sept. 11: Muslim fundamentalists
and neo-Nazis, who share a hatred of the United States, Israel
and Jews. For years, Huber has been barnstorming the far-right
circuit, speaking to a European congress of neo-Nazi youth organizations
and Germany's far-right National Democratic Party. He has taken
the same message to Aryan youth meetings in the United States.
- And then there's his other
identity. Huber works frequently with militant Islamic groups.
He is a director of Nada Management, a Swiss company described
by the U.S. Treasury Department as a financial adviser to bin
Laden's terrorist network. He acknowledges having met al Qaeda
operatives, but denies any financial role in the organization.
In an interview here, Huber said his role is to build a bridge
between radical Muslims and what he calls the New Right in Europe
and the United States. "The alliance has come," Huber
said. "The 11th of September has brought together [the two
sides] because the New Right has reacted positively in a big
majority. They say, and I agree with them 100 percent, what happened
on the 11th of September, if it is the Muslims who did it, it
is not an act of terrorism but an act of counterterrorism."
- Other members of far-right
groups and people who study the movements agree that the September
attacks pushed some members of the groups together. "There
is a sense of sympathy, [a sense] that there is common ground,"
Horst Mahler, a member of the National Democratic Party, said
in an interview at his home outside Berlin. "There are contacts
with political groups, in particular in the Arab world, also
with Palestinians. That's a fact that is not being concealed."
How many of Germany's estimated 58,000 neo-Nazis are taking part
in the alliance is unclear; to date there is no evidence that
neo-Nazi violence against Muslim immigrants, a recurring problem
in Germany, has declined.
- Alfred Schobert, a researcher
at the Information Service Against Right-Wing Extremism in Duisburg,
Germany, sees divisions among neo-Nazis on the issue. "Some
of them, particularly the grass roots, are traditional racists
and they want to have nothing to do with Muslims," he said.
"But some of the leaders see potential in this." Certainly
the events of Sept. 11 produced fits of joy among some members
of the European far right, according to groups that monitor hate
speech.
- Young supporters of the
National Front in France drank champagne on the evening of Sept.
11, according to groups opposing neo-Nazis. A Czech far-rightist,
Jan Kopul, proclaimed bin Laden "an example for our children."
At a fascist youth rally in Switzerland, activists wore bin Laden
badges. German neo-Nazi Mario Schulz burned a U.S. flag at a
post-Sept. 11 rally, exclaiming in front of skinheads wearing
Palestinian scarves, "This is what it looks like, the symbol
of terror." In the same period, the writings of William
L. Pierce, the American whose novel "The Turner Diaries"
inspired Oklahoma City bomber Timothy J. McVeigh, have appeared
on the Web site of Hezbollah, the Lebanese Shiite Muslim group
linked to Iran. Pierce also has been interviewed regularly on
Radio Iran by telephone from his compound in West Virginia.
- "We have a common
cause: getting the U.S. government off the back of the rest of
the world and getting the Jews off the back of the U.S. government,"
Pierce said in a telephone interview. "There is ground for
joint action." He ruled out violence on the grounds that
"we're so outgunned by the government." Authorities
in the United States and Europe are skeptical of an enduring
alliance. "It's an unnatural bond," said an FBI official
in Washington. A German official offered a similar assessment:
"I don't see it. They both hate the Jews, but in the end,
they also dislike each other." The outlines of cooperation
were visible before Sept. 11. In 1991, German neo-Nazis tried
to form a "Condor Legion" to fight alongside Iraqis
against the U.S.-led international coalition. More recently,
members of the European far right have journeyed to Baghdad to
express solidarity with President Saddam Hussein.
- [Ed: Two ITP leaders did
travel to Baghdad in the early 1990s].
- In late 1997, a German
neo-Nazi and convert to Islam, Steven Smyrek, who allegedly trained
at an al Qaeda camp in Afghanistan, was arrested in Israel for
planning a suicide attack, according to the Duisburg center.
Also that year, a Holocaust denial conference planned for Beirut
would have brought together Pierce, Mahler of Germany's National
Democratic Party, who planned to speak on "The Final Solution
to the Jewish Question," and representatives of Hezbollah
and other radical Muslim groups. The conference was canceled
by Lebanon's government. According to Huber, some Nazi veterans
also feel common cause with Islamic militants.
- By his account, a group
of aging SS officers and members of Hitler's personal guard who
meet every few weeks in the German state of Bavaria for beer
and conversation recently bestowed the title "honorary Prussian"
on bin Laden. They praised his "valiant fight" against
the United States, Huber said. One of the members called Huber
after the meeting to tell him that henceforth they had decided
to call the al Qaeda leader "Herr von Laden," Huber
said.
- Washington Post Foreign Service, Monday, April
29, 2002; Page A13
<http://www.washingtonpost.com/wp-dyn/articles/A64385-2002Apr28.html>
COMMENT
SURVIVRE
On annonce un débat, dans les locaux
de Sciences Po, à Paris, le 29 mai, entre Renaud Camus,
Edwy Plenel, grand manitou du Monde et Alain Finkielkraut,
spécialiste du saut à lévinastique. On se
souvient que Camus avait, l'an dernier, commis la transgression
majeure, qui vaut excommunication suprême, en remarquant
qu'il y avait vraiment beaucoup de juifs à France-Culture.
C'était une observation que n'importe qui pouvait faire,
pour s'en plaindre ou s'en réjouir. Cette transgression
avait soulevé les vagues attendues. Or il semble que Renaud
Camus, appuyé en sous-main par le lobby homosexuel, arrive
à survivre et à conserver une légitimité
garantie par l'establishment culturel républicain. Et bien,
nous qui ne disposons d'aucun lobby (on nous a proposé
autrefois les francs-maçons, mais nous avons décliné,
fut-ce à tort ?), nous tirons notre chapeau et nous saluons
les survivants.
NÉGATIONNISME
Depuis les premiers jours de mai, la presse
écrite, les radios et les télés, Internet
même se couvrent d'articles qui disent qu'à l'évidence
il ne s'est rien passé à Jénine. Un éditorial
du Monde (4 mai 2002, p. 15) ne se gêne pas pour
affirmer: "Rien ne permet de penser que l'armée israélienne
a perpétré des massacres à Jénine."
Certes, les premières enquêtes internationales avaient
donné à penser qu'il s'était commis à
Jénine des "crimes de guerre" ou pire encore.
Mais on ne le sait pas positivement. La faute à qui ? Le
Monde dit très clairement que c'est la faute à
l'ONU qui a "abandonné sa décision d'envoyer
une mission d'information". Pan sur l'ONU. L'éditorial
omet de rappeler comment les Israéliens ont tout fait pour
empêcher la venue de cette mission. De là tout s'enchaîne:
pendant que le lamentable pantin Shimon Perès dit: "Nous
n'avons rien à cacher", le gouvernement stoppe toutes
les tentatives d'enquête sur place et, dix jours après,
lance sa meute médiatique pour dire: "Vous voyez bien,
il ne s'est rien passé..." Du négationnisme
pur sucre, là, sous notre nez, alors qu'il suffirait d'une
pelleteuse pour retrouver les corps, en partie sous les décombre
et en partie dans le lieu écarté où les camions
militaires sont allés les décharger. Nous sommes
contre ce négationnisme. C'est inouï, c'est ignoble,
c'est israélien.
L'OUTING
JUIF DE J6M
D'après ce communiqué (qui
n'a été repris nulle part, à notre connaissance),
le chef surexcité de Vivendi universel, qui ne sait pas
comment se tirer de la faillite qui le guette et de l'opprobre
dont les bourges parisiens le couvrent depuis qu'il a limogé
le chef de sa chaîne de télé (mai 2002), aurait
promis de construire à Paris un centre géant du
mensonge, filiale du Centre Simon Wiesenthal de Los Angeles. Prions
pour qu'il soit limogé à son tour...
- Jean-Marie
Messier veut investir dans la Wizentânerie
-
- As Tolerance
Museums Proliferate, French Tycoon To Fund One in Paris,
-
- "A French multimedia
mogul will spearhead a five-year project to build a European
museum of tolerance in Paris, modeled largely on the Simon Wiesenthal
Center´s Museum of Tolerance in Los Angeles. Jean-Marie
Messier, the chairman and CEO of Vivendi Universal announced
plans for the Museum of Mutual Respect while accepting the Wiesenthal
Center´s 2002 Humanitarian Award at its national tribute
dinner May 2. The planned museum in Paris will be one of a growing
number of tolerance museums planned around the world. At the
same event, Rabbi Marvin Hier, founder and dean of the Wiesenthal
Center, presented plans for a New York Tolerance Center. In a
separate interview, he detailed progress on the projected tolerance
museum in Jerusalem ... Messier said that "to be a Jew
is to understand, deep in your bones and right through your heart,
that intolerance is wrong. Absolutely wrong." Preceding
Messier´s address, Hier showed plans for the Wiesenthal
Center´s New York Tolerance Center, currently under construction
in the old Daily News building at 42nd Street and Second
Avenue in Manhattan. The New York center will serve a dual function.
During the day, law enforcement officers and educators will participate
in the four-day Tools for Tolerance program, which aims to sensitize
"front-line professionals" to the problems of dealing
with diverse ethnic and religious groups in a large city. In
the evenings, the facility will be used as a leadership training
center for young men and women active in the Jewish community.
New York´s state legislature, governor´s office and
the federal government are providing some funding for the center.
About 750,000 persons from 33 states have participated in the
Tools for Tolerance training sessions in Los Angeles since its
beginning six years ago, said Liebe Geft, director of the Museum
of Tolerance. At the same time, plans are going ahead for a Wiesenthal
Center-sponsored museum of tolerance in Jerusalem, with Frank
Gehry as the architect. The center will bear the name Winnick
Institute, in Los Angeles business executive Gary Winnick toward
the project, which will cost a total of $200 million, including
an endowment. Hier said Messier had shown an interest in supporting
the Jerusalem center."
- JTA (Jewish Telegraphic
Agency), May 7,
2002
<http://www.jta.org/page_view_story.asp?intarticleid=11278&intcategoryid=2>
COMMENT
TRAVAILLE LA POLICE POLITIQUE DU SIONISME
13 mai 2002
- L'antisionisme
du Parti musulman de France
- Par Nehama
Cohen <[email protected]>
-
- Dans les pages «Politique»
de «proche-orient.info», nous publions un article
intitulé «A Strasbourg, l'Islam politique du PMF».
Ici, nous proposons une étude des termes utilisés
dans les tracts qui émanent de Mohamed Latreche, président
fondateur du Parti des musulmans de France.
- « Horrifiés
par les massacres commis par les sionistes en Palestine, les
Musulmans de France découvrent une autre dimension du
sionisme criminel, inhumain, et raciste. Les colons sionistes,
connus pour leur lâcheté légendaire, viennent
de révéler à la face du monde une autre
facette de leur nature réelle: bombarder à l'aide
d'avions, d'hélicoptères, et de chars, des populations
civiles assiégées »...
-
- « Les enfants, les
femmes, n'ont aucune valeur à leurs yeux »...
-
- « Après l'attaque
des ambulances, les soldats sionistes ont eu l'audace de les
utiliser pour se rapprocher des Palestiniens qui résistent.
Une macabre ruse de guerre qu'ils sont bien les seuls à
avoir pu inventer »....
-
- « Les dirigeants
sionistes, depuis Ben Gourion, ont des points tellement communs
qu'il est impossible de ne pas faire le parallèle avec
le nazisme tout en se demandant lequel a inspiré l'autre
? Le criminel de guerre Ariel Sharon, confortablement élu
des sionistes, est précisément celui qui aura réussi
à faire ce que ni Hitler ni Pinochet n'ont osé
faire »...
-
- « Quant au Sionisme,
tout comme le Nazisme, tôt ou tard il disparaîtra
»....
-
- « En devenant des
tueurs d'enfants, les Sionistes viennent enfin de se démasquer
à la face du monde »...
- L'étude des
termes employés
- Ces phrases ne représentent
que des extraits de cette littérature, visant autrefois
les juifs, aujourd'hui les sionistes. Elles témoignent
d'un glissement terminologique, de plus en plus souvent usité,
dont la finalité n'échappe à personne. Aussi
proposons-nous une analyse des allégations, termes et
accusations contenus dans ces documents, émanation de
Mohamed Latreche, président fondateur du PMF.
- L'utilisation du sionisme - Sionisme = nazisme. Tel est
l'axiome proposé par le Parti musulman de France pour
qui le mal absolu, le criminel de guerre, c'est Sharon, ce sioniste
qui ne peut être que juif Ce que signe Mohamed Latreche
dans ses tracts n'est en rien différent de ce qui s'est
largement exprimé à Durban en septembre 2001
lors de ce qui était censé être la seconde
«Conférence mondiale contre le Racisme» organisée
par l'O.N.U. Comme l'a écrit Bernard-Henri Lévy
dans Le Figaro du 11 avril, «non content de "nazifier"
Israël, on a fait passer tous les damnés de la Terre
à la trappe de la représentation du monde dictée
par la diabolisation d'Israël». Passés à
la trappe donc les corps égorgés d'Algérie,
la condition de la femme dans ce pays meurtri, la répression
des homosexuels en Egypte, les chrétiens soudanais massacrés
par les islamistes de Khartoum, la situation tragique de l'Afrique,
etc... Le sionisme, selon tous ces antiracistes, serait la seule
cause des malheurs du monde et les opprimés n'ont qu'à
s'y faire.[Personne n'a jamais dit ça, c'est une
pure invention. ] A Durban, les opprimés n'ont
d'ailleurs pas pu s'exprimer, mais on n'a pas entendu les déléguées
de l'Autorité Palestinienne protester pour autant.
- L'illégitimité
de l'Etat d'Israël
- Une fois le sionisme diabolisé, le P.M.F n'a plus qu'à
remettre en cause la légitimité même de l'Etat
d'Israël. Non seulement, selon l'un de ses tracts, Israël
est un Etat colonial car les sionistes sont «venus occuper
le pays d'un peuple qui vivait paisiblement sur sa terre»;
[Tout cela est parfaitement vrai et même les sionistes
peuvent le reconnaître ] mais le lien des juifs
à Israël serait fondé «uniquement sur
la base de mythes. Le premier porte sur celui de la «terre
promise», découlant d'une subtile interprétation
talmudique Ces propos viennent conforter clairement les thèses
du révisionniste et négationniste de Roger Garaudy
dont les ouvrages sont en vente dans une librairie islamique
de Strasbourg.
- Quand les révisionnistes
arabes veulent s'emparer du mur des Lamentations
- A propos du révisionnisme,
il faut rappeler que Yasser Arafat a, à plusieurs reprises,
nié le lien historique entre les juifs et Jérusalem.
Au coeur des négociations de Camp David , en août
2000, ne lançait-il pas au président Clinton «qui
vous dit qu'il n'y a jamais eu un temple juif à cet endroit
?», rapporte Elisabeth Schemla dans «Ton rêve
est mon cauchemar», paru chez Flammarion au printemps 2001.
Déjà en octobre 1996, Arafat avait affirmé
au journal israélien Maariv: «Ce n'est pas
du tout le mur des Lamentations, mais un sanctuaire musulman».
Et le mufti de Jérusalem, nommé par ses soins,
de surenchérir: «Le mur d'Al-Buraq (mur des Lamentations)
et sa place sont une propriété religieuse musulmane...
(Il fait) partie de la mosquée Al Asqa. Les juifs n'ont
aucun lien avec cet endroit (Al Ayam, journal de l'Autorité
palestinienne, 22 Novembre 1997).» [Les archéologues
israéliens n'ont rien pour contredire ces affirmations...]
- Le PMF adhère à
ce révisionnisme en propageant une rumeur et, toujours
dans ses tracts, dénonce le mythe de la «nécessité
(pour Israël) de reconstruire le «Temple du roi Salomon»
à l'emplacement même de la Sainte Mosquée
Al-Aqsa, Troisième lieu Saint de l'Islam à Jérusalem
() Ce qui explique les importantes fouilles dites «archéologiques»,
activées par le Premier ministre Netanyaou dès
son arrivée au pouvoir, en 1996. Fouilles évidemment
destinées à provoquer l'effondrement de la Sainte
Mosquée».
- Persuader les chrétiens
qu'Israël est leur ennemi
- Ces propos semblent bien
destinés à susciter la haine, voire une guerre
de religions. Que peut, en effet, ressentir un fidèle
musulman dès lors qu'il porte crédit à de
telles allégations ? Guerre de religions destinée
à rallier également les chrétiens contre
l'Etat d'Israël. Le président du PMF s'adresse à
eux: «Musulmans et Chrétiens doivent être
unis et solidaires pour défendre leur patrie subissant
la férocité d'une armée et de dirigeants
sionistes qui n'ont aucun principe, si ce n'est d'être
assoiffés de sang». Comment ne pas se souvenir du
terrorisme subi par la minorité chrétienne dans
les territoires autonomes, en particulier à Beith Jela
et à Bethléem ? On sait que la communauté
a dû massivement émigrer et que les rares qui restent
subissent des brimades quotidiennes. [Le siège de
la basilique de la Nativité a montré que les juifs
israéliens cherchent à éradiquer la chrétienté
palestinienne et à détruire les Eglises, c'est
visible comme le nez au milieu de la figure: faute de pouvoir
prouver par l'archéologie qu'il y a eune religion "juive"
avec un temple à Jérusalem, ils veulent détruire
les preuves archéologiques de l'antériorité
du christianisme: comment ces imbéciles croient-ils pouvoir
le faire? ]
- La thèse du
complot juif -
Sionistes contre musulmans et chrétiens: Mohamed Latreche
développe ainsi la thèse du complot juif manipulateur.
Apparue il y a un siècle déjà, cette thèse
qui puise ses origines dans le faux antisémite des «Protocoles
des Sages de Sion» trouve ici un fidèle relais.
«Masquer les réalités, est-il écrit
dans un des deux tracts, est une des missions sacrées
pour les médias contrôlés par les Sionistes".
Et plus loin: "L'acharnement des Sionistes, à vouloir
orchestrer la pensée et l'Histoire ressemble étrangement
à une forme de révisionnisme, débouchant
même sur un mode de négationnisme. Couvrir des faits
historiques n'équivaut-il pas à les nier ?»
- Les ruses des sionistes - Le PMF, à fin de démonstration,
n'hésite pas à falsifier les faits. Pour ce, il
utilise une méthode banale qui consiste à faire
dire aux faits et événements le contraire de ce
qu'ils disent. La grossièreté des accusations portées
ci-dessus le montre. Ainsi, la victime d'hier devient le bourreau
d'aujourd'hui. [Il suffit de regarder la télé,
on en a tous les jours la démonstration ] On comprend
pourquoi le négationniste Serge Thion a apporté
son soutien au PMF à travers un article intitulé
« les Saboteurs sionistes sont démasqués
». Publié le 8 avril 2002 dans le journal marocain
At-Tajdid, il y relate une manifestation du PMF et se
félicite de l'efficacité de son service d'ordre
qui a expulsé manu militari ceux qui voulaient empêcher
la distribution de tracts négationnistes par les militants
de la Vieille Taupe. La Vieille Taupe, qui a été
l'une des premières à publier les thèses
de Faurisson. [Après le journal "Le Monde"...]
- Dans la présentation
du site du PMF, M. Latreche écrit: «Le P.M.F s'engage
à lutter sans faille contre le racisme, l'antisémitisme,
le sionisme, la diffamation, les discriminations raciales, sociales
et religieuses. Il luttera pour l'abolition des lois restreignant
les libertés de pensée et d'expression, car instaurant
de fait la pensée unique, qu'il considère comme
une forme de dictature. Il dénoncera la politique du lobbying
et du favoritisme". C'est évidemment à
une abolition de la loi Gayssot qu'il se réfère,
tout comme Jean-Marie le Pen l'avait fait lorsqu'elle avait été
promulguée en 1990.
- Après avoir nié
le lien entre le peuple d'Israël et la terre d'Israël,
dans une même foulée révisionniste, le président
du Parti des musulmans de France dépossède les
juifs et Israël de l'antisémitisme dont ils sont
victimes. En effet, partant du postulat que tout Arabe est sémite,
il reproche à "certaines organisations juives ou
pro-juives (infiltrées par les Sionistes), de vouloir
(...) monopoliser le combat contre l'antisémitisme ».
- Les ruses des sionistes
(bis) -- Le PMF,
toujours dans la même perspective, celle d'utiliser une
information précise pour la détourner de son sens,
n'hésite pas à accuser les soldats sionistes d'attaquer
les ambulances du Croissant Rouge. On sait pourtant que certaines
de ces ambulances ont été utilisées pour
faire transiter des armes et ont servi de planque à des
terroristes palestiniens prêts à commettre des attentats-suicides
en Israël. L'une d'entre elles, par exemple, a transporté
Wafa Idris, une volontaire du Croissant rouge -- la terroriste
des Brigades des Martyrs Al-Aqsa , qui s'est fait exploser le
27 janvier dernier en plein centre de Jérusalem. Le 29
Janvier, le Bureau de la Sécurité israélienne
arrêtait, dans d'une ambulance palestinienne, un terroriste
déguisé en médecin. Fin mars, les journaux
israéliens Haaretz et le Jérusalem Post
rapportaient l'arrestation, toujours dans une ambulance du Croissant
Rouge, d'un Palestinien qui y était caché avec
une ceinture explosive. [Donc les Israéliens ont
raison d'allumer les ambulances à la mitrailleuse....]
- Les sionistes tueurs
d'Arabes -- Ces
mensonges et falsifications s'accompagnent systématiquement
du recours à la rumeur, laquelle accuse les juifs ou les
sionistes de vouloir tuer les Arabes et de détruire leurs
lieux saints. On se souvient encore des propos de Souha Arafat,
épouse de Yasser qui, le 11 novembre 1999 à Gaza,
a accusé Israël d'user quotidiennement de gaz empoisonnés,
«ce qui a causé une augmentation des cas de cancer
chez les femmes et chez les enfants» (Arche, septembre
2001). Ou encore de ceux de Riad Al-Zaanoun, ministre de la Santé
de l'Autorité palestinienne répercutés le
25 Juillet 1998 dans le quotidien palestinien Al-Ayam:
«les médecins israéliens utilisent les patients
palestiniens pour l'expérimentation de médicaments
et pour la formation de jeunes médecins».
- Les sionistes tueurs
d'enfants -- Cette
fois, le président du Parti des Musulmans de France se
livre à l'éternelle accusation de crimes rituels
commis par des sionistes «tueurs d'enfants». Des
chrétiens, pendant des siècles, ont accusé
les juifs d'assassiner des enfants et de se servir de leur sang
pour la préparation du pain azyme du pain azyme de Pâque.
Récemment, une universitaire saoudienne, Oumayma Al-Jalahma,
décrivait dans le quotidien Al-Riyad -- dont le
rédacteur en chef, Tourki Al-Soudaïri, est un membre
de la famille royale -- les supplices que les rabbins feraient
subir aux enfants non juifs afin de les vider de leur sang pour
la confection des gâteaux de Pourim. Tout récemment
encore, la tragique mort en direct du jeune Mohamed Al Dura n'a
pas été imputée par hasard, sans preuves
formelles, aux Israéliens.
- <http://www.proche-orient.info/xjournal_racism_analyse.php3?id_article=461>
On trouve sur ce même site d'autres
attaques contre le Parti des Musulmans de France dont l'impact
dans la région de Strasbourg gêne une communauté
qui se croit dans une sorte de "terre promise".
Voir <http://www.proche-orient.info/xjournal_pol_rep.php3?id_article=456>
et <http://www.proche-orient.info/xjournal_pol_rep.php3?id_article=554>
Nous reproduisons ces
textes en annexe, avec les derniers tracts du PMF; comme ça,
les cartes sont sur la table.
MISE
EN GARDE
Le site de nos amis australiens s'ouvre
maintenant sur une page de mise en garde, plus détaillée
encore que celles des pornos suisses:
- WELCOME to the
<www.adelaideinstitute.org> WEBSITE
-
- Please read the following
carefully before
proceeding past this page:
- This is a site designed
and intended for people who are involved in the discussion of
any topic of national interest. This site should NOT be accessed
by anyone whose mind is not robust enough to tolerate another
point-of-view or a dissenting opinion on any topic. Anyone who
is a hater, has a victim-oppressor mindset or is xenophobic is
advised to discontinue reading this message and press the EXIT
button below.
- By going beyond this point,
you are making the following statement:
-
- "I am of legal age
in the jurisdiction in which I reside, and from which I am currently
accessing this Web Site which contains material that may be offensive
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this fully and will not be offended myself by the site's contents."
- In consideration for the
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of said materials by myself in the event that the material is
contrary to the laws of the location in which I am accessing
said material.
- Also by entering this
site I clearly state my proposal to use it for informational
purposes only, I decline and refuse to use this material as a
proof of any legal action and I declare I am not a law enforcement
agent or anything related, I am responsible for the violation
of this under the charge of perjury if this is not true.
- I hereby certify and understand:
- 1. That I am entering
this web site with full knowledge that it contains potentially
controversial politically oriented material;
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my knowledge, the viewing, reading, and downloading of the images/material
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am accessing here is for my own personal use and isn't to be
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minors to view this material at any time;
- a. That I understand this
web site is for reference purposes only;
- b. That I understand this
web site contains no threats nor is it intended that the material
should be used for any unlawful activity;
- 5. That I am not acting
on behalf of a government law enforcement agency, and not hereby
attempting to obtain evidence for the prosecution of any individual
or corporation or for the purpose of entrapment;
- 6. That I desire to view
and have not notified the POSTAL SERVICE or any OTHER GOVERNMENTAL
AGENCY to intercept material on my behalf;
- 7. I realize I can stop
receiving such material at any time by logging off now and not
returning;
- b. That all material is
believed to be in the public domain.
- 8. That I believe that
as an adult, I have the inalienable right to read and /or view
any material;
- 9. And that I am, and
agree to be, held fully liable for any false disclosures, and
responsible for any legal ramifications that may arise from viewing,
reading, or downloading of images and / or material contained
within this web site. Further this web site cannot be held responsible
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- 10. That I am not viewing
material I know I will find offensive, I am viewing this site
for the service of organizing the articles, photos, digital images
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contained within this web site is for personal information purposes
only and should be seen as such.
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your country. If you are unsure, do not continue.
- <www.adelaideinstitute.org>
LES
BRETONS EN BREIZHON
Voilà des gens qui sont traités
comme de vulgaires révisionnistes. A preuve:
- La CARB, Coordination
Anti-Répressive de Bretagne, est la réunion des
comités anti-répression qui sont nés suites
aux vagues d'interpellations survenues en Bretagne depuis le
30 septembre 1999. Des comités existent dans plusieurs
villes de Bretagne, en Occitanie et aussi en région parisienne.
- Ces interpellations
ont abouti à 16 mises en examen pour infractions aux lois
«anti-terroristes» et à 2 mises en examens
pour des violences dont auraient été victimes des
policiers à Nantes (Loire-Atlantique) le 30 avril 2000.
- Sur les 16 personnes
mises en examen dans différentes affaires de «terrorisme»,
8 sont encore détenues, dispersées dans 4 prisons
de la région parisienne.
- Les arrestations des
personnes actuellement détenues et les interpellations
des personnes actuellement en liberté, qu'elles aient
été mises en examen ou non, se sont souvent effectuées
de manière particulièrement brutale.
- Systématiquement,
les ordinateurs et les téléphones portables ont
été saisis, sans être rendus. C'est ainsi
que, par exemple, le fonctionnement du mensuel en langue bretonne
«Bremañ» et de plusieurs associations a été
sérieusement perturbé. Une personne a été
licenciée par un patron P.S.; le même patron a voulu
pousser deux employés vers la sortie; une jeune femme
vacataire six étés de suite pour le même
employeur, n'a pas pu travailler l'été dernier
suite aux pressions de la police.
- De même, une journaliste
professionnelle s'est fait saisir tout son matériel professionnel
(ordinateur, modem,) tandis qu'un syndicaliste, permanent C.G.T.,
a constaté la saisie de son matériel syndical (ordinateur,
répertoires d'adhérents et de sympathisants) et
la destruction hargneuse de documents syndicaux.
- L'ancien ministre français
de l'Intérieur et plusieurs policiers ont manifestement
violé la présomption d'innocence des personnes
arrêtées, y compris celle de personnes finalement
mises hors de cause, et ce avec la complicité des médias
aux ordres.
- Aujourd'hui, 3 des 7
prisonniers politiques bretons sont malades et ne peuvent bénéficier
des soins nécessaires. Les proches des prisonniers et
leurs avocats doivent subir des déplacement coûteux
et éprouvants. La situation sociale des familles des détenus
se dégrade.
- Face à tout cela,
la Coordination se structure pour lutter contre la répression.
Elle s'est dotée, en juillet 2000, d'un bureau de 5 membres,
dont un porte-parole. Elle travaille en relation avec «Skoazell
Vreizh» (Comité de soutien aux familles des détenus
politiques bretons) et le Collectif de Femmes créé
suite aux violentes rafles de juin 2000.
- Ce site créé
en septembre 2000 vous permettra de découvrir la face
cachée de la patrie auto-proclamée des Droits de
l'Homme et vous incitera peut-être à participer,
d'une façon ou d'une autre, à la lutte contre la
répression.
<http://membres.lycos.fr/prizonidi/>
Eh les Bertons ! Où étiez vous pendant que la
police descendait chez les révizos ?
RÉVISIONNISME
ET RÉPRESSION EN ISRAEL
- Message d'Ilan Pappé,
Dimanche 12 mai 2002
- Chers amis,
- J'ai reçu aujourd'hui
une convocation à me présenter à un procès
dans mon université, l'université de Haifa. L'accusation,
représentée par le Doyen de la faculté de
Sciences Humaines de Haifa, demande mon expulsion de l'université
suite aux positions que j'ai prises sur l'affaire Katz. Elle
demande à la cour de «juger le Dr. Pappé
sur les délits qu'il a commis et d'user de toute l'autorité
légale de la cour pour l'expulser de l'université».
En résumé, ces délits sont mes critiques
passées sur le comportement de l'université dans
l'affaire Katz, l'étudiant de maîtrise qui a découvert
le massacre de Tantura de 1948 et qui, pour cette raison, a été
exclu.
- Si l'université
a attendu aussi longtemps c'est parce que maintenant le temps
est venu en Israël de réduire au silence tout acte
de liberté au sein de l'université. Mon intention
de donner un cours sur la Nakba l'année prochaine
et mon soutien au boycott d'Israël ont amené l'université
à conclure que le seul moyen de m'arrêter était
de m'expulser.
- Si j'en juge d'après
les procédures passées, ceci n'est pas une requête
mais déjà un verdict, étant donné
la fonction de la personne en question au sein de l'université
et la façon dont les choses se sont déroulées
par le passé. La procédure alléguée
de «procès équitable» n'existe pas
et je n'ai donc même pas l'intention de participer à
cette mascarade maccarthiste.
- Je ne fais pas appel
à vous pour moi. Je vous demande à ce stade, avant
qu'une décision finale ne soit prise, de faire entendre
votre opinion sous quelque forme que vous pouvez et à
tous les niveaux où vous avez accès, non pour empêcher
mon expulsion (dans l'atmosphère actuelle qui règne
en Israël cela se produira maintenant, et si ce n'est pas
maintenant ce sera plus tard, vu que le milieu universitaire
israélien a décidé presque unanimement de
soutenir le gouvernement et d'aider à faire taire toute
critique). Je demande à ceux qui veulent le faire
de considérer ce cas comme une partie de votre opinion
générale et de vos prises de position envers la
situation présente en Israël. Ceci devrait également
éclairer le débat sur la nécessité
ou pas de boycotter le milieu universitaire israélien.
- Ce n'est pas, je le
souligne, un appel à une aide personnelle -- ma situation
est bien meilleure que celle de mes collègues des territoires
occupés, qui vivent quotidiennement le harcèlement
et les mauvais traitements infligés pas l'armée
israélienne. C'est une manoeuvre d'approche et beaucoup
de mes collègues, particulièrement mes collègues
palestiniens, peuvent être les suivants. Une preuve de
la situation tragique dans ma propre université est que
je sais qu'il ne sert à rien de faire circuler cette lettre
sur son site web interne, puisque tous mes collègues,
par le passé, quand est arrivé le moment crucial,
ont -- pour des raisons compréhensibles -- eu le sentiment
qu'ils ne pouvaient pas faire grand chose pour m'aider, sans
mettre en péril leur propre position au sein de l'université.
- Je sais que beaucoup
d'entre vous ont accès aux mediats et peuvent aider à
mettre au jour l'image déjà lugubre d'Israël
et ses prétentions mensongères à être
«la seule démocratie au Proche-Orient».
- <[email protected]> 12 mai 2002.
Traduit de l'anglais. Distributed by Oznik
news service : <http://oznik.com>
C'est un site israélien que nous recommandons à
votre attention.
On trouvera quelques détails
sur l'affaire de Tantoura sur un site de "l' Association
pour un Judaïsme Pluraliste - Grenoble - France": L'histoire
de Tantura Par Michèle Sibony: Intervention de l'UJFP,
aux journées portes ouvertes sur le judaïsme laïque,
Tenue à Paris, le 1/12/01 (M. Sibony a signé la
pétition "pas en notre nom" à laquelle
il est fait allusion plus bas à la rubrique CHOISIR SON
CAMP)
<http://www.judaisme-pluraliste.asso.fr/sibony.htm>
En deux mots, il faut rappeler que "l'armée"
israélienne, ou la bande de massacreurs qui portait ce
titre, "confiait" volontiers aux "kibboutz"
le soin de pratiquer la purification ethnique autour d'eux. A
Tantoura, un village de pêcheurs sur la côte, les
fameux "pionniers" plus ou moins socialistes ont rassemblé
les gens du village arabe, séparé les hommes des
femmes et un officier de l'armée, de la brigade Alexandroni,
à laquelle a appartenu le jeune Ariel Sharon, a exécuté
au revolver 230 hommes, au moins, sous les yeux des femmes et
des enfants, les 22 et 23 mai 1948, avec accompagnement de viols
et de tortures, comme il se doit. C'est ce qu'il est convenu d'appeler
"l'humanisme juif". Cette affaire a été
retrouvée, vers l&a fin des années quatre-vingt-dix,
par un certain Teddy Katz, un habitant d'un kibboutz de la région
(Haifa) qui, à l'âge de 40 ans, a repris des études
pour raconter cette histoire, qu'il a reconstituée en interrogeant
des témoins. Michèle Sibony explique: "Les
documents de l'armée, attestent de la bavure: parlent d'erreur,
puis de charnier, donnent des ordres d'enterrer tout çà
près de la voie ferrée. Tous les renseignements
se recoupent. Le mémoire est soutenu, le jury de l'université
de Haïfa octroie la mention très bien.
Et un article paraît dans Maariv
qui annonce "massacre à Tantura découvert par
un étudiant en histoire de l'université de Haïfa".
Scandale national, tous les témoins
se désistent, surtout ceux de l'armée, ils attaquent
en justice. L'université courageusement annonce qu'elle
attendra le verdict, celui de ses "professeurs" ne lui
suffit plus, pour décider de la validité du mémoire.
Notre étudiant harcelé, menacé, après
une crise cardiaque se rend, il accepte un compromis, il signera
qu'il s'est trompé dans son mémoire, qui n'est qu'un
tissu d'erreurs, et en échange, son mémoire sera
validé et il gardera sa place à l'université
de Haïfa. Il signe, se reprend 12 h plus tard, demande la
poursuite du procès, il faut une autre procédure
judiciaire pour examiner cela, c'est en cours. Entre temps l'université
lui a retiré son [diplôme de] mémoire et l'a
viré." Et elle ajoute: " La chose qui
m'inquiète le plus après cela, c'est le "ne
pas vouloir savoir". Une fois que le public israélien
a été informé du scandale, il ne s'agissait
plus que d'une seule chose: nier, faire rentrer dans la gorge
de ce beau parleur ses théories, que ses paroles soient
tues immédiatement. Mais en même temps interrogez
n'importe quel israélien en Israël, ils savent tous
que c'est vrai, ils n'en doutent pas un seul instant, la seule
chose qui les intéresse, comme société je
veux dire, c'est que cela ne soit pas dit et reconnu. Et alors
là, nous juifs, ne sommes nous pas interpellés,
très fort ? Cette étape du déni, après
le refus de voir, on ne connaît pas, nous ?".
La révision provoque toujours
les mêmes effets, nous en savons quelque chose.
On trouvera un exposé plus complet
de cette affaire par Ilan Pappe, dans le numéro 119 du
Journal of Palestine Studies,
printemps 2001, Vol XXX, No. 3, "The Tantura case in
Israel: The Katz research and trial", que
nous avons comme document joint. Nous en profitons
pour rassembler un petit dossier sur Pappé et les "révisionnistes
israéliens".
Pour plus de renseignements sur les
lieux que les juifs se sont appropriés, et une photo de
ce site magnifique, voir:
<http://www.palestineremembered.com/Haifa/al-Tantura/>
Ce qu'il y a de bien dans cette histoire,
c'est qu'on a le nom et le témoignages des survivants du
massacre, des massacreurs et de ceux qui cherchent à couvrir,
un demi-siècle plus tard, ledit massacre. C'est une situation
parfaite pour une sociologie du génocide. et on aura même,
en annexe, ce con de Lanzmann pour nous dire que tout ça,
ce sont des incidents sans importance et que ce qui compte c'est
son film ferroviaire sur fond de paysages polonais.
Dernières nouvelles: l'université
renonce à poursuivre Pappé, en raison de la mobilisation
internationale. C'est partie remise.
DE L'ART DÉLICAT DU GÉNOCIDE
Considérez d'abord cet extrait:
- L'Allemand a décidé
que sa race avait été choisie par Dieu pour gouverner
le monde contemporain. Quinconque lui résiste n'est qu'un
usurpateur arrogant qu'il faut écraser. L'Allemand affirme
vouloir la paix, mais c'est ce que lui entend par paix, comme
le satrape perse qui jetait aux lions tous les contestataires,
au nom de la paix et de la concorde. Sa voix est rauque et résonne,
il ne discute pas mais se contente d'affirmations à l'emporte-pièce.
Dès le premier signe de résistance, il s'empourpre
et recourt au tonnerre et à l'éclair. Il s'appuie
sur l'autorité d'un impératif catégorique
sacré qui tient lieu de vérité et d'ordre;
il ne respecte rien ni personne. S'il entre en conflit avec la
loi, il dit tout de suite qu'il faut la réviser. Les ministres
ne sont que des larbins qu'il utilise comme pions dans ses manoeuvres.
Il est odieux et exigeant; quiconque se dispute avec lui n'a
jamais assez de souffle. Si on se rend à ses raisons,
on devient son domestique. C'est un agitateur et un aventurier.
Il trempe sa plume dans de l'acide et par ses manigances déclenche
l'action des marionettes qui séduisent la nation et parviennent
parfois à la conquérir. La supériorité
naturelle de la race allemande, la nécessité de
répandre son prestige dans le monde entier, de protéger
les Allemands où qu'ils se trouvent, parce qu'ils détiennent
une parcelle de la race, c'est tout cela que les éducateurs
de la jeunesse qu'ils organisent en rangs réguliers comme
des bataillons déployés sur le champ de bataille
n'ont jamais cessé de seriner au peuple et la flamme de
la victoire brûlant haut dans le ciel sera le signal de
l'incendie.»
- «The German has
decided that his race has been elected by God to order the modern
world. Anyone who resists him will be an arrogant usurper, who
ought to be crushed. The German professes to want peace, but
it must be his own sort of peace, after the pattern of the Persian
satrap's who, out of love for peace and concord, throws everyone
to the lions who dares dispute him. His voice is raucous and
resounding; he does not argue but makes sweeping assertions and
lays down the law. As the first sign of resistance he grows crimson
in the face, and has resource to thunder and lightning. He holds
forth on the authority of a sacred categorical imperative which
stands in the stead of truth and order; he respects nothing and
no one. Should he find himself confronted by the law, he says
that it needs reforming. Ministers are mere clerks to be used
as pawns in his manoeuvering. He is exacting and cantankerous;
whoever undertakes to shout with him never shouts loud enough.
To give in to him means becoming enlisted as his civil agent.
He is an agitator and swashbuckler. He dips his pen in gall and
he sets in motion with his antics the marionettes which appeal
to the nation and may come to conquer it. The fundamental superiority
of the German race, the necessity of expanding German prestige
in all quarters of the globe, of protecting the German wherever
he may be found, no matter what he may be, because he bears within
him a residuum of the race; that is what the educators of youth
coming down the years in disciplined array like battalions crossing
the manoeuver fields, have never ceased to drum into the popular
understanding and the flame of victory rising to the sky will
be the signal for it to boil over.»
C'est tiré de Theodor Kaufman,
Germany must perish, publié
à Newark en 1941, qui appelle à l'abolition de l'Allemagne.
Par un simple jeu oulipien, remplacez le mot "Allemand"
par un autre, juste pour voir. Essayez "patagons", ou
"juifs". Vous verrez.
Le curieux livre de Kaufman est en
ligne sur le site de l'Institut:
<http://ihr.org/books/kaufman/perish.html>
SURPRISE A NEW-YORK
Compte-rendu, dans Le Monde des livres
du 10 mai du salon du livre de New York, appelé BookExpo
America dans le vernaculaire local. Blabla habituel. Mais à
la fin du papier: "La plus grande surprise a été
créée par la présence de l'auteur révisionniste
David Irving, poursuivi en justice à de nombreuses reprises
[c'est donc un "repris de justice"...],
et dont la maison d'édition anglaise Focal Point Publications
était dissimulée [admirons le choix du vocable
] au niveau -1 [a-t-il choisi cet endroit "dissimulé"
lui-même ? ], près des ouvrages pour enfants
et de la BD. [juventutem corrumperet... ] Là,
Focal Point distribuait des posters de Hitler flanqué de
deux officiers de la Luftwaffe. [c'est probablement lui
qui nous envoyait les forteresses volantes sur la gueule ]
Irving s'était même payé le luxe d'une page
de publicité dans le catalogue officiel de BookExpo [lui
qui cherchait pourtant à se "dissimuler" ]
pour annoncer la réédition augmentée de son
Hitler's War, sorti il y a vingt-cinq ans. On y voit Hitler
et Goebbels dans une librairie avec cette légende étonnante:
"Regardez qui est de retour dans votre librairie ?"
("Look who's back in your local bookstore"). Interrogés
sur la présence de ce stand [on voit bien l'envoyée
du Monde réclamer des comptes...], les responsables
de la Foire affirmaient qu'il n'est "pas dans leurs attributions
de sélectionner les exposants en fonction de leur idéologie".
C'est pourtant ce qu'on fait au Salon du Livre à Paris,
chaque année.
Ce délicieux petit morceau de pure
connerie est signé Florence Noiville.
Cette bergère ne reconnaîtrait
un gendarme d'un dragon. On peut voir le poster, et même
l'acheter à:
<http://www.fpp.co.uk/orders/posters/index.html>
RÉVISIONNISME À
L'ITALIENNE
A l'occasion de la Libération italienne,
qui tombe le 25 avril, le président de la république
Carlo Azeglio Ciampi, qui est un vieux renard, s'est rendu à
Ascoli Piceno, où ont débuté les combats
de la résistance qui ont amené à la chute
de la République de Salo, dernier refuge de Mussolini.
Là, il a solennellement dit "non au révisionnisme"
(La Repubblica, 26 avril 2002). Devant la montée
des études qui relativisent le rôle de la résistance
ou la démonisation du régime fasciste, il fallait
se cramponner à l'idéologie étatique, totalement
manichéenne, créée en grande partie par le
parti communiste d'après-guerre qui se sentait menacé
par les sympathies populaires qui continuaient à se tourner
vers le fascisme première manière. Il est amusant
de voir les libéraux et les chrétiens-démocrates
reprendre, 57 ans après, et ossifier les mythes fondateurs,
concoctés par les staliniens de l'après-guerre.
Ciampi a dit: "L'approfondissement de l'histoire et les nouveaux
témoignages n'ont rien à faire avec un révisionnisme
insoutenable". Il a recommandé de "construire
l'Europe sur la mémoire et non sur l'oubli". On voit
tout de suite que la dimension du mensonge et du mythe est revendiquée
comme fondatrice de l'ordre politique nouveau antifasciste.
Cependant, en page 2 du même journal,
Nello Ajello écrit que "le révisionnisme est,
en Italie, presque une genre littéraire". Il va jusqu'à
dire qu'il existe un révisionnisme de la Contre-réforme
ou du rôle des Bourbons dans le royaume de Deux-Siciles.
Il cite surtout Ernesto Galli Della Loggia qui, dans La morte
della patria, argumente sur le fait que le 8 septembre 1943,
date de la chute de l'Etat fasciste, a sombré la communauté
nationale issue du Risorgimento. On voit que la discussion historique,
en Italie, s'effectue sous l'empreinte directe du révisionnisme,
comme pratique de l'historien qui n'est pas inféodé
aux pouvoirs politique en place. C'est ce qui arrivera en France
aussi, évidemment, et pour les mêmes raisons..
CHOISIR SON CAMP
Dans une guerre, chacun choisit son camp.
La guerre terminée, on sait qui est la vainqueur (celui
qui est bon, grand et qui a raison) et la vaincu (celui qui est
moche, petit et qui a tort). On a l'habitude. Dans la guerre menée
contre les Palestiniens par les Israéliens surarmés,
des Français ont choisi leur camp. Ceux qui soutiennent
Israël ont évidement le droit d'appeler les massacres
de civils "le droit à la légitime défense".
On ne va pas se donner le ridicule d'examiner les arguments débiles
de ceux qui n'aiment pas l'Intifada nouvelle manière. Ils
peuvent en appeler à la "conscience européenne",
à la "démocratie" contre ce qu'ils appellent
sans rire "la formidable campagne d'intoxication menée
par le puissant lobby d'associations pro-palestiniennes"
in Le Monde, 12 avril 2002, Collectif «Vérité»,
59 rue de Ponthieu, 75008, <[email protected]>
Mais on ne nous empêchera pas de
relever le nom d'un certain de nombre de gens qui se solidarisent
ainsi avec les meurtriers de masse et de noter qu'on y trouve
environ 1% de noms manifestement goyim, soit la même
proportion que dans la population française, mais inversée.
(Par exemple, celui d'Antoine Peillon, le frère fanatique
du porte-parole du PS. On se dit "jolie famille !")
Pierre-André Taguieff, qui est de toutes les sauteries,
les Knobel, Klarsfeld, Iteanu (l'avocat des affaires internet),
William Goldnadel, Alexandre del Valle, autre pseudo-chercheur,
y compris une improbable Catherine Leuchter. On pourrait intituler
cette pétition: "Les salauds ne manquent pas d'air".
Effrayés par cet aveuglement, quelques juifs ont tenté
de se dégager de cette masse hurlante: "Soutenir Israël
? Pas en notre nom", où nous relevons la présence
de Francis Kahn, âne bâté, et Pierre Vlal-Troquet,
chevalier de la Chandelle verte.
La belle intelligence qui dirige la rédaction
de Tribune juive, Olivier Guland, l'a d'ailleurs très
bien dit (Le Monde, 11 avril 2002): "Laisser entendre,
comme l'a fait José Bové [merci José
] que le Mossad pourrait être responsable des agressions
antijuives en France, est scandaleux. La judéophobie de
l'ultra-gauche [mais que reste-t-il de l'ultra gauche aujourd'hui
que ses militants ont massivement rejoint les grasses mangeoires
de l'antifascisme jospino-chiraquien ? ] doit être
combattue aussi fermement que l'antisémitisme traditionnel
de l'extrême-droite. L'une et l'autre boivent d'ailleurs
à la même source: celle de l'anti-mondialisme obsessionnel,
de la haine de la liberté et des idéaux de tolérance
dont le monothéisme juif, sous sa forme religieuse ou laïcisée,
est naturellement porteur."
N'y a-t-il pas là de quoi se tordre,
de rire, ou de rage ? L'idéal de tolérance asséné
à coups de canon et de missiles par les monothéistes
juifs religieux et laïcs pilotant des chars et des hélicoptères
Apache ? Cette effarante prétention ne déclenche-t-elle
pas de violents désirs de gifles ?
BIG BROTHER AIME LSQ
- Le FAI "anti-Big
Brother" résistera-t-il à la LSQ ?
- Christophe Guillemin
-
- Comment un fournisseur
d'accès internet, qui a comme priorité le respect
de la vie privée de ses abonnés, pourra résister
aux contraintes de la loi sur la sécurité quotidienne
(LSQ), promulguée le 15 novembre 2001? Réponse:
«Par un maximum de transparence et en allant aux limites
de ce que stipulent les textes pour ne pas être hors la
loi», avance à ZDNet Erick Aubourg, directeur de
l'association Globenet.
- Depuis le 7 avril, cette
association militante qui fournit le même type de prestations
qu'un fournisseur d'accès (FAI), accès et hébergement,
a ouvert un service gratuit, baptisé No-log.org (1), qui
compte déjà 1500 abonnés. L'inscription
ne requiert qu'un "login" (identifiant quelconque),
un mot de passe et le numéro de téléphone
de la connexion. Ensuite, Globenet s'engage pour l'instant à
ne stocker aucune donnée de connexion, ces fameux "logs"
enregistrant notamment le temps de communication, les adresses
IP par où transitent les requêtes, les adresses
des correspondants et les parcours de navigation. «Nous
détruisons nos fichiers de logs tous les soirs»,
assure ainsi le responsable.
- Mais il faudra sans doute
que cela change. En effet, la LSQ prévoit que les prestataires
conservent pour un période d'un an les "données
de connexion (article 29)". Reste à définir
quels types de données pour quel type de réseau
télécom: c'est l'un des décrets d'application
de la LSQ qui devra le déterminer. Un décret en
Conseil d'État, qui est toujours attendu plus de six mois
après la promulgation de la loi. Calendrier électoral
oblige, il pourrait être publié après les
élections législatives (second tour le 16 juin).
- Un vide juridique temporaire
- Pour Olivier Iteanu, avocat
au barreau de Paris et président de l'association Isoc
France (Internet Society), Globenet est sur le fil du rasoir.
«Cette pratique les place déjà en danger,
mais pas hors la loi», explique-t-il à ZDNet. «S'ils
sont aujourd'hui poursuivis et qu'ils ne peuvent fournir de traces,
c'est leur responsabilité qui est engagée.»
«Pour l'instant No-log.org profite d'un relatif vide juridique»,
explique sa collègue, maître Murielle-Isabelle Cahen.
Mais «ils ne pourront plus en bénéficier
lorsque le décret sera passé».
- «Nous ferons ce
que demande la loi», reprend Erick Aubourg, mais à
une condition: «Les fichiers de logs seront chiffrés,
et la clé de déchiffrage sera partagée en
trois parties que détiendront les trois responsables de
l'association, pour qu'aucun ne puisse y accéder sans
les autres». La législation pourrait encore aller
plus loin, ou s'inspirer fortement des recommendations des experts
du G8 en matière de cybercriminalité, notamment
un traçage complet des connexions sur réseaux IP
(courrier, web, FTP, IRC, etc.), comme nous l'avons indiqué
dans notre article du 17 mai 2002.
- Appel citoyen au président
du Parlement européen
- Actuellement, les autres
FAI gardent toutes les données de connexion pendant une
période moyenne de 3 mois, atteignant même 6 mois
chez Club-Internet, nous ont affirmé les deux avocats.
«L'initiative de Globenet est innovante et participe d'une
démarche saine de protection des données privées,
mais l'enregistrement des logs de connexion a son intérêt,
cela nous a ainsi permis de remonter jusqu'à l'auteur
d'une affaire d'escroquerie à la carte de crédit
chez Club-Internet», explique Murielle-Isabelle Cahen.
«Si les 12 mois de durée de conservation que prévoit
la LSQ semble une période trop longue, 3 à 6 mois
me paraît correcte», tempère-t-elle.
- En tous cas, si la loi
en arrive à imposer un listing aussi détaillé
que celui du G8, s'insurge le président de Globenet, «nous
allons agir en informant nos abonnés sur les dangers que
représentent [ces recommendations] car il s'agit d'une
négation totale des droits élémentaires
à la protection de la vie privée». «Nous
inviterons nos abonnés à réagir en signant
des pétitions et en utilisant des outils de chiffrement
pour leurs correspondances électroniques.» Il cite
notamment comme exemple un appel (2) lancé par plusieurs
associations européennes, qui entendent alerter le président
du Parlement de Strasbourg, Patrick Cox.
- En effet, le 29 mai prochain
en séance pléniaire, l'ensemble des eurodéputés
sont censés passer au vote pour la deuxième lecture
d'une proposition de directive (n·97/66 en révision
sur la protection des données dans les télécommunications).
Le Parlement est invité à suivre l'avis d'une commission
parlementaire, qui s'est prononcée pour une rédaction
ouvertement en faveur du rerspect de la vie privée, alors
que le Conseil des quinze gouvernements milite pour un texte
beaucoup plus près des recommendations du G8, notamment.
- 22 mai 2002
(1) http://www.no-log.org/
(2) http://stop1984.com/index2.php?lang=fr&text=letter.txt
LA SUISSE DE LA HONTE
- Le 22 mai 2002, sur
plainte du conseiller national (en France, député)
du parti des Verts Patrice Mugny, les cinq juges du tribunal
de Châtel-Saint-Denis (canton de Fribourg, Suisse) ont
condamné pour leurs écrits révisionnistes
René-Louis Berclaz à huit mois de prison ferme,
Philippe Brennenstuhl à trois mois de prison ferme et
Gaston-Armand Amaudruz également à trois mois de
prison ferme. G.-A. Amaudruz, âgé de 82 ans, a déjà
été récemment condamné à trois
mois de prison ferme pour un écrit révisionniste.
Il devra se présenter ce 15 juillet à la prison
de Vevey (près de Lausanne) pour y être incarcéré.
Son avocat, Me Patrick Richard, a quitté le barreau.
- Robert Faurisson
ZOLO CACHE L'HORREUR
The Crimes of the
Phoenix
- By Arthur Neslen
-
- When the former Israeli
prime minister Benjamin Netanyahu appeared on the BBC's Breakfast
with Frost last month, he departed from his script in the face
of an unusually firm interview. "Sixty years ago, Jews were
being slaughtered in Europe and Europe lifted not one finger,"
he thundered. "Today, Jews are being slaughtered again in
the Middle East ..." and the rest will be familiar to all.
- A few months before the
recent firebombing of synagogues in France, a secular Jewish
neighbour of mine argued something similar. A new Holocaust was
beginning, she said. When I asked her what proof she had, she
replied breathlessly: "Can't you see? The evidence is all
around!"
- There's a Talmudic saying,
"We don't see the world the way it is, we see it the way
we are." In times of crisis, minority communities tend to
close ranks. But the denial of reality that is currently
epidemic in the Jewish diaspora needs examining for two reasons.
- One is that Israel's moral
legitimacy rests on its claim to exist -- and act -- in the name
of all Jews. The other is that the pinning of Jewish fortunes
to US foreign policy goals is a vicarious pursuit, for Jews and
Arabs alike.
- The Shoah may be the defining
moment in popular narratives of anti-semitism, but this much
of the Zionist shibboleth is true: Jews have been persecuted
by Christians in Eastern Europe for centuries. Often banned from
the workplace and professions pre-war, Jews were frequently forced
into usury and rent collection for land-owners. There, they functioned
as middle men and "lightning rods" for peasant anger,
expressed through pogroms and misdirected uprisings. While left
wing Jews rallied around class unity positions, the Zionist argument
was that European anti-semitism was too entrenched to be fought,
and thus an ethnically-based state was needed elsewhere. It took
the Holocaust to win a majority for this position within the
diaspora. After the Shoah, rather than prioritising reparations
within Europe, the Zionist project became one of singular transference
-- of a devastated people onto a foreign land and of the phoenix
myth onto a foreign people. The nature of the imperial bargain
was also fairly singular: to act as patsies and point men in
the West's exploitation of oil reserves.
- One difference from the
situation in Eastern Europe was that in Palestine, Jews voluntarily
took on the mantle of lightning rod. Another was that a people,
the Palestinians, already lived there, and could only be removed
by ethnic cleansing. This is what the Irgun, Stern Gang and
Hagannah proceeded to do.
- The leverage for the deal
was a terrorist campaign, which climaxed in the bombing of the
King David Hotel in Jerusalem that killed 86 people. The eventual
payola was more US military and economic aid than the rest of
the world received combined -- an estimated $1,000 per Israeli
citizen per year.
- Yet addicted to the "privileges"
conferred by victimhood, Israelis remain unable to confront the
nature of their state's founding. In its place, they offer a
resurrection fantasy of the phoenix state rising from six million
ashes. But the reality of US imperial power masks the blind spot
of Zionism: that when the oil runs out, so will America's need
for Israel. As a people, you'd think we might have learned ...
- What we've learned are
the worst lessons of the past. The lessons of the wrong side
in the Warsaw Ghetto, as Ha'aretz recently reported. Of
how to dehumanise the enemy by calling them "cockroaches",
as Golda Meir famously did. Of how to dehumanise Jews, as the
Sephardik nickname for Askenazim arriving in the Holy Land in
the 1950s aptly demonstrated: "soap".
- It's difficult to argue
against -- or inside -- any diaspora community, when the terms
of debate are so viscerally and painfully charged, and distorted.
But the stakes are high in the Middle East, and facts must take
precedent over emotion.
- So here are some facts:
Israel is a state founded by terrorists -- and it copes best
with enemies who are "terrorists". Israel is a state
predicated on anti-semitism -- and it copes best with critics
who are "anti-semites".
- Guilt, denial and displacement
may be understandable in trauma survivors, but they're also the
material basis for the revengers' tragedy that is unfolding before
our eyes. As WH Auden wrote in his poem, "September 1st
1939": "I and the public know, what every school child
learns. Those to whom evil is done, do evil in return."
- The arrogant young Israeli
soldiers we see posing with dead Palestinians for trophy photos
may be the children of Europe's darkness, but that doesn't excuse
their actions. They are extending its pall, and feeding its ghosts.
- The truth is that they
have no more right to oppress a stranger than does a New Yorker,
a Hutu, a Tutsi or for that matter, a Holocaust survivor. They have learned the wrong lessons
of history and for that, they must be challenged. If our Zionist-minded
neighbours respond with hysteria, so be it. We still have a right
and a duty, to defend Palestinians, ourselves -- and our neighbours
-- from the consequences of their actions.
- Red Pepper (UK). Arthur Neslen is Red
Pepper's international editor.
- <http://www.redpepper.org.uk/> mise à jour du 11 mai
2002.
PARUTIONS
§== Pie XII toujours. Une analyse de Paul Airiau, doctorant d'histoirre, de la controverse autour de Pie XII et des enjeux qu'elle révèle. Il se borne à l'actualité récente:
<http://www.religioscope.com/info/articles/011_Airiau_PXII.htm>
Ce mois-ci, on a Ronald J. Rychlak,
Hitler, the War, and the Pope, Huntington, Indiana: Our
Sunday Visitor, July 2000, paperback; xiv, 470 pp. including endnotes,
bibliography, index. Il se pose en défenseur du souverain
pontife. Avant-propos du cardinal O'Connor.
"Rychlak accuse Cornwell et Viking
de déformations. Le livre de Rychlatk n'est peut-être
qu'un soutien à la candidature de Pie XII à la
canonisation." [On vous jure que c'est tel quel dans
le texte: Pie XII est candidat à la canonisation. Il a
envoyé un p'it ange avec un formulaire en douze exemplaires
et il a loué les servics d'un avocat qu'il rémunère
en jours d'indulgence. Luther doit s'en retourner dans sa tombe!]
C'est ça qui dégoûte
le recenseur zolo: "Amply provided as it is with endnotes,
Rychlak's book may impress non-specialists. Superficially, it
looks like a work of History. Yet Rychlak contributes little or
nothing new to the debate on the Vatican's role during the Hitler
era. There are no new sources utilized here. Rychlak ventures
not a single negative word or criticism of any shortcomings or
errors in judgement by Pius XII. This is not an analysis of a
human being, a politician trained as a diplomat, who pursued an
agenda and who at times inevitably miscalculated. Rychlak's pope
comes off as, well, a saint."
Si vous voulez écrire au mec pour
le féliciter de son analyse magistrale, c'est : Steven
F. Sage <[email protected]>
§== Classique. Gian Pio Mattogno,
L'antigiudaismo nell'Antichità classica, pp. 230.
Collezione "Paganitas", VIII, 2002, Euro 21,00.
- L'opera curata da Gian
Pio Mattogno costituisce la prima raccolta organica sinora apparsa
in Italia di testi antigiudaici relativi all'antichità
classica nonché l'unica, in assoluto, dopo le opere di
Th. Reinach e di M. Stern. In essa, inoltre -ed è questa
una caratteristica che la differenzia da tutte le altre ricerche
affini-, i testi sono preceduti da uno studio che li inserisce
sistematicamente nel contesto delle origini della questione ebraica
nel mondo ellenico-romano. Mentre i numerosi saggi sull'antigiudaismo
nel mondo antico si dimostrano, in generale, lavori apologetici
che, rifiutando di analizzare le cause reali, preferiscono affidare
a espedienti propagandistici la spiegazione dell'ostilità
("calunnia", "menzogna", "pregiudizio"
etc.), la ricerca di Gian Pio Mattogno si propone di verificare
oggettivamente la veridicità delle accuse degli Autori
classici sulla scorta delle fonti giudaiche contemporanee (Bibbia,
Talmud di Gerusalemme, Talmud babilonese, Midrash, Apocrifi)
(dal risvolto di copertina).
- S o m m a r i o:
- Parte prima. Le origini
della questione ebraica nel mondo greco-romano.
- 1. Introduzione. 2. L'antigiudaismo
classico nella storiografia nazional-socialista. 3. La storiografia
apologetica moderna. 4. La genesi greco-egizia dell'antigiudaismo
classico. 5. L'antigiudaismo nella letteratura latina. 6. L'autodifesa
del giudaismo nell'apologetica antica. 7. Le cause reali dell'antigiudaismo
classico. 8. Esclusivismo etnico-religioso, misantropia e misoxenia
nella letteratura giudaica antica. 9. Messianesimo e dominio
mondiale giudaico nelle fonti letterarie ebraiche e nelle guerre
escatologiche contro Roma.
- Parte seconda. L'antigiudaismo
nelle fonti greco-romane.
- 1. Ecateo. 2. Manetone.
3. Agatarchide. 4. Posidonio. 5. Apolonio Molone. 6. Stradone.
7. Lisimaco. 8. Cheremone. 9. Apione. 10. Damocrito. 11. Tolomeo.
12. Filostrato. 13. Cicerone. 14. Pompeo Trogo. 15. Seneca. 16.
Plinio il Vecchio. 17. Tacito. 18. Svetonio. 19. Persio. 20.
Petronio. 21. Giovenale. 22. Quintiliano. 23. Celso. 24. Cassio
Dione. 25. Giuliano. 26. Rutilio Namaziano
Signalons, sur le même intéressant
sujet de l'anti-judaïsme antique, le livre américain,
évidemment très favorable aux malheureux juifs persécutés
de toute éternité (on se demande pourquoi, i zont
jamais fait d'mal à personne et s'y zétaient usuriers,
c'est que les chrétiens les obligeaient-- avant même
d'exister, mais là, on fait du révisionnisme, pas
vrai?), de Louis H. Feldman (dédié à sa Yiddishe
mama chérie), Jew and Gentile in the Ancient World
-- Attitudes and Interaction from Alexander to Justinian,
Princeton University Press, 1993, 679 p., très documenté.
Sur ce qu'ils appellent la "Judenhass
dans la presse arabe", l'officine The Middle East Media Research
Institute a préparé un dossier d'articles de presse.
<http://www.memri.org/antisemitism.html>
§== Choses rares
et inconnues (suite). Toujours en ratissant la bibliographie de Polger, signalée et présentée
ici en janvier, on tombe sur d'autres choses rares et
inconnues. On ne recense pas ici les publications israéliennes
dont le contenu est trop, disons, prévisible. Quelques
exemples pour les amateurs:
- Sher, Neal M., Anti-Semitism and
Holocaust Denial in Internet Era, Justice 15 (Dec 1997)
31-32, 37.
- Based on a lecture delivered
to the World Council of the International Association of Jewish
Lawyers and Jurists, London, July 1997. Contends that there is
a potential danger to the Jewish people from Holocaust-denial
on the Internet. The use of this is not limited to obscure individuals.
Notes that Patrick J. Buchanan, the well-known commentator and
erstwhile candidate for president of the USA, who reaches a large
audience in his broadcasts on CNN, utilizes it as a source of
information.
- Sitman, David, Propagating Anti-Semitism
on the Internet, Justice 12 (Mar 1997) 3-11.
- Describes antisemitic
and Holocaust denial on the Internet and particularly on the
World Wide Web (WWW). Gives a short survey of various sites the
Zündel site, Committee for Open Debate on the Holocaust
(CODOH), Institute for Historical Review, Adelaide Institute,
Arthur Butz, National Alliance, Stormfront, National Socialist
White People's Party, Occupied America, First Amendment Exercise
Machine, White Aryan Resistance, Scriptures for America, Christian
Ideology Online, Be Wise as Serpents, Radio Islam, and Usenet
antisemitic discussion groups. Includes a history of the controversy
surrounding the Holocaust denier Arthur Butz and a list
of antisemitic WWW sites with their https. Most antisemitic WWW
sites are now based in the USA, although others throughout the
world are emerging. In Hebrew in Massuah 25 (1997) 112-122.
- Steinberg, Maxime, De ogen van het
monster. De holocaust dag in dag uit [The Eyes of the Monster.
The Holocaust Day In and Day Out]. Trans. Johan de Roey. Antwerpen
Hadewijch, 1992. 181 pp. Originally as "Les yeux du témoin
et le regard du borgne. L'histoire face au révisionnisme"
(Paris Cerf, 1990).
- Si c'était un
film, on l'appelerait un navet.
- Stengers, Jean Quelques libres propos
sur "Faurisson, Roques et Cie." Cahiers, Bijdragen
12 (May 1989) 5-29.
- A revised version of
a paper delivered at a seminar of the Centre de Recherches et
d'Etudes Historiques de la Seconde Guerre Mondiale, Brussels,
March 1988. Discusses the specific characteristics of French
historical revisionism (as represented by Paul Rassinier, Robert
Faurisson, Henri Roques, etc.) and its success among the extreme
Right and extreme Left. Mentions Faurisson's talent and his provocative
style, and focuses on his method of distorting the interpretation
of documents concerning the Holocaust while ignoring their context
and historical background. Concludes that Faurisson is neither
dishonest nor a forger, as claimed by his adversaries, but belongs
to a category of "mad scholars" characterized by lack
of common sense, obsessions and delusions. However, their opponents'
ban of revisionist s and the absence of scientific responses
have had an opposite effect from that intended.
- Vidal-Naquet, Pierre Eichmann , a Paper Tiger
? Zmanim 18-19 (Sum 1985) 110-124.] First in French in
"Esprit" 9 (1980). (In Hebrew)
- A polemic against revisionist
historians who deny the Holocaust, particularly Robert Faurisson.
Takes issue with and quotes extensively from the book by Serge
Thion, "Vérite historique ou vérité
politique? Le dossier de l'affaire Faurisson" (Paris La
Vieille Taupe, 1980) in which Thion argues for an objective evaluation
of Faurisson's claims.
- Vidal-Naquet, Pierre, Gli assassini della
memoria. Qualestoria 19, 2-3 (Aug-Dec 1991) 5-55. Originally
in French in his collection "Les assassins de la mémoire"
(Paris La Découverte, 1987).
- Vigod, B.L., When the System Fails
-- The Malcolm Ross Case in New Brunswick. Review of Anti-Semitism
in Canada = Rapport sur l'Antisémitisme au Canada
(1987) 28-34, 28-34. In English and French.
- Malcolm Ross, a schoolteacher
in Moncton, New Brunswick, wrote a book in 1978, "Web of
Deceit," expressing Holocaust denial and Jewish conspiracy
theories. Despite complaints by Dr. Julius Israeli, a Holocaust
survivor, the province's Attorney-General and the local school
board refused to act, claiming that there was no legal basis
to prosecute Ross and no evidence that he was teaching his theories.
Ross wrote two more books and antisemitic letters in the local
newspaper, which ceased after complaints from Jewish organizations.
At the end of 1985, the new Attorney-General, David Clark, reexamined
Israeli's complaint but decided not to prosecute because of opposition
of local Jewish bodies and the unavailability of "Web of
Deceit." However, the book was obtainable at local libraries,
and a press statement by Ross resulted in a shift in Jewish opinion.
The Canadian League of Rights stated that there was sufficient
evidence to convict, and pressed for an educational campaign
against Ross. Non-Jewish bodies, especially the Churches, were
also outraged, and a CBS radio documentary indicated that complaints
against Ross's teaching were known to the school board. The Attorney-General
still refused to prosecute (in 1987), fearing an acquittal and
an increase in antisemitism. Despite public protest, interest
in the case has waned, showing that officials and the local media
in New Brunswick are reluctant to take on divisive issues.
- Whine, Michael, Anti-Semitism and
Holocaust Denial in the Internet Era, Justice 13 (June
1997) 21-26.
- The Internet is used
by far right antisemitic hate groups for internal communication
and for propaganda aimed at the general public. Antisemitism
and Holocaust denial are links which bind many of the far right
groups throughout the world. Describes use of the Internet by
antisemites and anti-Western, antisemitic Islamists. Discusses
recent measures to counter racism, Holocaust denial, and antisemitism
on the Internet.
- Wolkoff, Kathleen Nietzke, The Problem
of Holocaust Denial Lierature in Libraries, Library Trends
45, 1 (Sum 1996) 87-96.
- Discusses the question
of inclusion of Holocaust denial literature in library collections
in light of the American Library Association's recently adopted
"Library Bill of Rights" which includes the tenet "Librarians
should provide information presenting all points of view on current
and historical issues." Librarians have taken three philosophical
positions on this thorny issue for inclusion, to uphold the principle
of intellectual freedom; for exclusion, because librarians have
a duty not to mislead the people they serve; inclusion with a
note warning the reader about the dubious content. Argues against
allowing librarians to make judgments about the factual accuracy.
Recommends, rather, that Holocaust denial literature be included
in collections (mainly in academic and research libraries) along
with works refuting them.
§== Classique
de l'antisémitisme. Le livre de Henry Ford, Le Juif international
- le plus grand problème du monde, paru dans les années
20, est disponible dans une traduction française apparemment
un peu abrégée, due aux Suisses de Vérité
et Justice, est disponible sur le Net à l'adresse suivante:
<http://abbc.com/ford/juif.htm>
§== La tête
sur le sac. Sur les sacs, maintenant
remplacés, de la librairie "Parallèles",
on voyait un dessin genre Margerin avec un jeune reluquant un
vieux à bérêt et noeud pap en train de lire
le numéro 1 de La Guerre sociale. Pour les amateurs
de cette fine allusion, qui ne trouveraient pas ou plus La
Guerre sociale dans cette librairie, en particulier
son numéro (en fait, 3) dédié à l'exploitation
des camps, voyez le site AAARGH.
§== Enfin le yiddish. Yiddish has become
one of the most accessible literatures on earth since the National
Yiddish Book Center launched the Steven Spielberg Digital Yiddish
Library, an online bookstore that makes more than 12,000 out-
of-print Yiddish titles available for purchase directly over the
Internet.
<http://www.jta.org/story.asp?id=020509-book>
§== Révision
du... Coran.
Les fanatiques juifs proposent de réviser à fond:
- «L'AIPJ a pour vocation
de mettre en evidence la véritable nature de la religion
musulmane, par la diffusion de textes, documents et dépêches
censurés par la plupart des médias traditionnels.
- «L'AIPJ a également
pour vocation de rassembler toutes les confessions (chrétienne,
juive, boudhiste, animiste etc...) dans un front uni contre l'islam.
- «Mais l'AIPJ fait
également l'éloge des intellectuels musulmans qui
comprennent la nocivité de l'islam dans sa scolastique
actuelle et qui prônent une réforme en profondeur
de cette religion afin que le reste du monde puisse vivre en
paix avec la civilisation musulmane.
- «Mais pour celà,
cette réforme doit obligatoirement passer par la révision
du Coran et des hadiths afin que ces derniers ne légitiment
plus les actes barbares et odieux des guerriers d'Allah.
- <http://aipj.net/charte.html>
Le site n'explique pas le sigle. Peut-être
"Association internationale de police juive"? Ils attaquent
AOL qui serait selon eux une organisation crypto-musulmanne, manipulée
par Mouloud Aounit. <http://aipj.net/dos/aol.html>. Leur serveur se trouve aux Etats-Unis.
§== Révisionnisme
irlandais. Si on veut un exposé
de l'usage du terme "révisionnisme" dans le contexte
de l'histoire de l'Irlande, il faut consulter un exposé
clair et bien fait:
<http://www.etext.org/Politics/INAC/historical.revisionism>
§== Bachotages.
Dans l'héritage langien, on trouve l'inscription d'un ouvrage
de Primo Levi (Si c'est un homme ) au programme du bac
pour les Terminales littéraires. D'ailleurs tous les manuels
de français de première publient désormais
des textes d'anciens déportés en Allemagne -- pas
au Goulag, voyons ! La manuel de chez Nathan consacre dix-sept
pages à l'ahuri des poubelles ! Pauvres gamins: un vrai
génocide culturel! Ils appellent ça: littérature.
La lie des rats durs.
§== Deutscland
révizo ? On
dirait que la sortie du dernier roman de Günter Grass, La
Marche du crabe, qui raconte l'attaque et le naufrage d'un
bateau chargé de 9000 réfugiés, le Wilhelm-Gustloff,
par un sous-marin soviétique, juste à la fin de
la guerre, a percé un trou dans les bonnes consciences
allemandes. Der Spiegel a même fait un numéro
intitulé "Die Flucht", la fuite des millions
et de millions de citoyens allemands (on parle de quatorze millions)
qui ont dû quitter les régions de l'Est, où
ils vivaient depuis des siècles, sous la pression de l'Armée
rouge. On parle de deux millions de morts, de faim et d'épuisement.
N'appelez pas ça du "révisionnisme" mais
faites chochotte: "redécouverte d'un passé
enfoui". Dites comme Le Monde (28 mars): "Cette
douloureuse débâcle était jusqu'à présent
occultée par la barbarie nazie". Ah oui! C'est vrai,
si on a caché ce vaste crime monstrueux, c'était
de la faute aux nazis qui accaparaient le devant de la scène...
Et si on fusillait un ou deux journalistes, vous ne croyez pas
qu'ils feraient un peu plus attention à ce qu'ils écrivent
?
§== Docteur Zolo
par correspondance. TEACHING THE
HOLOCAUST AND GENOCIDE COURSE SYLLABUS 3 units credit, SUMMER,
2002 (May 28-June 28, 2003)
Instructors: Professors Sam and Carol
Edelman
http://www.csuchico.edu/mjis/mahe/
Register for this course at
http://rce.csuchico.edu/ss/search.asp?intId=2002Y&strcredited=Credited#CIS
Note: Professor Sam Edelman will be teaching
this course online from Israel where he is currently scholar in
residence at Haifa University. Professor Carol Edelman will be
teaching from CSU, Chico. Students will have an opportunity to
be on line with outstanding Israeli Holocaust and Genocide scholars.
Maybe Hitler himself...
++++++++++++++++++++++
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actualité est archivée.
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Ten Amendments to the Constitution of the United States of America),
connu sous le nom de "premier amendement".
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