AAARGH
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pas de lire la gazette du golfe et des banlieues,
Liste des numeros de la nouvelle série,
numéro
8 (juin 2002)...
Le Courrier des Incrédules
Conseils
de révision
Actualités
de juillet 2002
oooOOO§§§OOOooo
-
LE
RÉVIZO EST À LA MODE
De toutes part, nous entendons dire, "Bon,
d'accord, vous avez raison mais à quoi ça servirait
de le crier sur les toits ?" Dans notre immense sagesse,
nous acceptons ce point de vue. Nous ne cherchons pas à
faire perdre leur gagne-pain à nos amis ou à ceux
qui nous "comprennent". Ils sont légion mais
ils ont peur des censeurs juifs. Nous sommes bien placés
pour leur dire qu'ils n'ont pas tort.
La chose est d'autant plus plaisante qu'on
entend un sourd galop, comme celui des troupeaux de bisons qu'attendent
les Indiens faméliques dans les westerns. Ce sourd galop,
c'est celui des intellectuels de gauche qui, voyant les mangeoires
de gauche soudain retirées de leurs paisibles étables,
se sont mis en quête des probables mangeoires de droite.
Et qui pourrait avoir davantage besoin d'intellectuels labellisés
"de gauche" qu'un pouvoir de droite mis en place en
grande partie par des voix "de gauche" ? C'est le coup
de Mitterrand à l'envers: un homme de droite plébiscité
par la gauche ! Ceux qui avaient abandonné le sens du refus
et de l'insurrection, pour ne pas dire de la révolution,
en 1981 quand une miraculeuse providence mitterandienne avait
soudain pourvu ces valeureux révolutionnaires de tant de
sinécures et de brinquebalantes clinquailles, ont dû
se remettre en mouvement, alourdis par le lard de vingt ans de
socialisme-bidon, fatigués d'avoir avalé tant de
couleuvres, en trottinant vers les hâvres d'une droite qui
est composée pour moitié d'anciennes "sensibilités
de gauche", genre Chirac ou autres, par ex. Raffarin en Chine
maoïste envoyé là par les "jeunes giscardiens",
et pour l'autre d'anciens fascisants, genre Devedjian, Madelin,
et autres, qui savent d'où venaient leurs idéologies.
Si l'on veut bien constater qu'en outre,
la campagne électorale a ouvert les portes à ce
que certains appellent la "lepenisation des esprits",
c'est-à-dire, en gros, la reprise des thèmes de
Le Pen sur l'immigration, on voit maintenant s'engager une course
de vitesse entre les gens de droite qui sont au pouvoir et qui
aimeraient bien changer leur politique de gauche, issue de la
cohabitation, contre une politique de droite, déjà
préformée par le FN, et les gens de gauche, qui
se sont rendu compte qu'ils avaient perdu les élections
sur les questions de sécurité et de déliquance
des jeunes étrangers mal intégrés, sujet
dont il urge de lever le tabou qui servait à l'antifascisme
de pacotille destiné à faire perdre la droite. Mais
comme la gauche a été encore plus minable que la
droite, c'est elle qui a perdu les élections, d'où
il ressort qu'il est urgent de doubler la droite sur sa droite
pour récupérer un électorat de gauche qui
a massivement voté à droite. Ceux qui proposent
que la gauche se situe à gauche sont évidemment
de doux utopistes car on ne va pas contre une droitisation de
la gauche qui est constante depuis 1981. J'espère qu'on
m'aura compris.
Toute cette salade donne à penser
que la persécution du révisionnisme pourrait connaître
une pause, d'autant que les demandes du lobby juif se sont déplacées
sur l'urgence qu'il y a, pour lui, à empêcher, sinon
même à interdire toute discussion de la responsabilité
israélienne dans les carnages du Moyen-Orient.
C'est pourquoi nous avons relevé
cette phrase écrite par une nouille idolâtre que
nous connaissons bien, le vieux dadais cacochyme du Monde,
Poireau-Delpech qui a cru bon de prêter une plume mercenaire
à une ancienne déportée qui ne voit pas pourquoi
elle refuserait d'arrondir sa retraite avec une saine gestion
de ses mémoires alors que toutes ses copines l'ont déjà
fait. (Ida Grinspan, J'ai pas pleuré, Laffont)
Et la nouille d'écrire:
- "D'une façon
générale, c'est la mode de juger périmée
la parole des derniers témoins, sans attendre leur extinction
naturelle, de dénigrer toute vigilance et les commémmorations
pour ne plus faire fond que sur l'histoire". Il a beau être
nouille jusqu'au trognon, il a tout compris. Traduition: le révisionisme
est à la mode parce qu'ils sait que les premiers témoins
valent cent fois mieux que les derniers, que la "vigilance"
est une arme pour confisquer le récit officiel et mythologique
et qu'il ne reste aux esprits libres que le recours à
l'histoire et à ses méthodes de routine, par où
tout finit par passer, qui ont le léger inconvénient
de dévoiler les baratineurs. C'est pourquoi on attend
généralement qu'ils soient six pieds sous terre."
Signalons, pour illustrer ce propos, le
cas d'un candidat de la LCR aux élections, dans la troisième
circonscription de la Savoie, qui a commis l'extraordinaire outrage
d'afficher son opinion sur des murs et d'y avoir inscrit "Sharon
assassin, Intifada vaincra". Qui n'a pas écrit sur
les murs de notre beau pays quelques inscriptions vengeresses
du genre "Soviets assassins", "Franco assassin",
"Ridgway assassin", "Pinochet assassin", et
autres affirmations qui sont des évidences même.
Ce qui est réllement extraordinaire, c'est qu'il s'est
trouvé à Chambéry, un procureur pour poursuivre
le bizuth trotskyste, non pas pour dégradation, mais en
alléguant cette vertigineuse raison: "Provocation
à la discrimination d'une nationalité à caractère
racial". A vrai dire, en français, cette phrase n'a
pas de sens identifiable. Gendarmiquement, elle a amené
le type devant le tribunal et la Licra s'est portée partie
civile. Le chacal n'est jamais loin de la proie vivante; il attend
son heure pour son os. Le président de la Ligue des droits
de l'homme (on présume qu'il s'agit du président
local) a apporté son soutien au candidat poursuivi. Le
substitut a réclamé un mois de prison avec sursis
et 3049 Euros d'amende.
Maintenant, nous attendons que des juristes
nous expliquent ce que c'est qu'une "nationalité à
caractère racial", que nous ne trouvons pas dans le
code, et le rapport d'un concept aussi vaseux pourrait avoir avec
un meurtrier de masse, un serial massacreur, multirécidiviste,
qui s'appelle Sharon, dont la palmarès est bien établi.
Pour 3000 Euros, on pourrait apprendre quelque chose.
UNE
POULE AUX OEUFS D'OR
- Une lettre aux
Arabes
- d'Ibrahim Alloush
-
- Chers amis et chers correspondants,
- Je voudrais tout d'abord
exprimer ma déception à l'égard de gens
qui se qualifient d'historiens mais qui, sans le moindre examen
et sans qu'ils nous fournissent eux-mêmes la moindre preuve,
veulent à tout prix que nous admettions la version officielle
de l'"Holocauste". Un certain nombre d'historiens révisionnistes
(comme Germar Rudolf) ont pratiqué des tests chimiques
approfondis dans plusieurs anciens camps de concentration nazis
et n'ont pas trouvé la moindre preuve de l'utilisation
d'acide cyanhydrique là où sont censées
se trouver les prétendues chambres à gaz. D'autres
révisionnistes, comme Arthur Butz, ont fait des recherches
aboutissant à la conclusion que la chambre à gaz
telle que présentée par la propagande sioniste
est une impossibilité technique.
- C'est en principe à
ceux qui affirment quelque chose d'en apporter la preuve. Mais,
à partir du moment où il y a des gens qui insistent
pour que nous croyions à cette mythique chambre à
gaz sans nous en apporter la moindre preuve solide, sous prétexte
qu'on leur a appris, dès leur enfance, qu'il n'est pas
convenable de toucher à la question de l'"Holocauste",
je vais apporter une solution: êtes-vous d'accord pour
soutenir certains historiens révisionnistes qui réclament
la création d'un comité indépendant au sein
des Nations unies chargé de faire une enquête à
Auschwitz et dans d'autres camps de concentration?!
- Evidemment, ce qui est
important, c'est que, contrairement à Deir Yassin et à
d'autres lieux de Palestine où les sionistes ont perpétré
des massacres, dont les traces ont complètement disparu,
les prétendues chambres à gaz sont censées
être toujours là; alors, pourquoi n'aurions-nous
pas un comité de scientifiques et d'historiens qui feraient
une enquête en toute indépendance?!
- Vous vous demandez peut-être
ce que tout cela peut bien avoir à faire avec la Palestine,
mais avant de m'attaquer à cette question, je voudrais
dire qu'il n'y a rien de plus méprisable que de voir un
Palestinien qui veut brider la liberté d'expression dans
l'espoir d'apaiser son envahisseur. (...)
- Venons-en à la
signification politique des chambres à gaz.
- Tout d'abord, je tiens
à dire que, encore l'année dernière, l'Institut
Simon Wiesenthal et certains médias juifs ont déploré
amèrement que la FAV (Free Arab Voice) ait affirmé
qu'Anne Frank et des membres de sa famille n'étaient pas
morts dans des chambres à gaz. On retrouvera sur le site
suivant les différentes interventions sur ce sujet:
- <http://www.freearabvoice.org/responseToRabbiCooper.htm>
- Voyez, par exemple, les
propos du rabbin Cooper dans le paragraphe ci-après, et
voyez comme il laisse entendre qu'Anne Frank est bien morte dans
une chambre à gaz, contrairement à ce que sait
toute personne sensée:
«Toutefois, Graf
et l'IHR [Institute for Historical Review] ne sont pas restés
longtemps le bec dans l'eau [il s'agit de l'annulation de la
conférence de Beyrouth]. Ibrahim Alloush s'est interposé
pour rallier à eux "une foule d'écrivains
et d'intellectuels provenant de Jordanie, de Syrie et du Liban,
prêts à défendre la liberté d'expression
dans le monde arabe et pour rétablir la vérité
sur les historiens révisionnistes'" Le Forum d'Amman,
d'après Alloush, "n'est que le début d'une
série d'activités qui, on peut l'espérer,
culminera dans une conférence pour historiens révisionnistes
dans un pays arabe". Les mondes arabe et musulman, nous
dit-il, doivent apprendre des "vérités"
prouvées scientifiquement comme celle qui consiste à
dire que "les prétendues chambres à gaz n'ont
pas été utilisées pour exterminer systématiquement
les juifs, mais pour brûler les cadavres de gens de différentes
nationalités (après leur mort) afin d'éviter
de propager les maladies. Parmi les 'prétendues victimes':
Anne Frank. En dépit de ces projets, la conférence
d'Amman a été annulée -- du moins pour le
moment. Des fonctionnaires jordaniens ont déclaré
aux organisateurs que l'événement risquait de gêner
le jeune roi de Jordanie, le roi Abdullah, qui s'apprêtait
à rencontrer le président George W. Bush pour la
première fois à la Maison-Blanche.»
- On trouvera les autres
déclarations à l'adresse suivante:
- <http://www.freearabvoice.org/NewsBytes.htm>
- Je constate que le rabbin
Cooper est resté dans le flou pour ce qui a trait à
Anne Frank, mais là est le problème. On nous dit
qu'on n'a pas le droit de discuter de ces questions, mais, lentement
et sûrement, les sionistes tissent à partir d'événements
réels des mythes qui servent leur politique.
- Plus précisément,
si les choses s'étaient passées comme le prétendent
les sionistes pendant la deuxième guerre mondiale, le
monde, c'est vrai, aurait raison d'embrasser les juifs, embrasser
le pouvoir sioniste et l'"Israël" comme il le
fait aujourd'hui. Mais ce n'est pas le cas. Et il n'y a pas eu
d''Holocauste".
- S'il était exact
que plusieurs millions de juifs avaient été sacrifiés
principalement dans des chambres à gaz comme le prétend
l'histoire officielle, et comme l'implique le mot lui-même,
cela, oui, aurait été un événement
sans précédent dans l'histoire de l'humanité.
Cela aurait été le summum de l'antisémitisme
dont il aurait été juste de protéger les
juifs dans un Etat juif de Palestine comme le revendiquent les
sionistes. Mais ce n'est pas vrai, et ce n'est pas le cas.
- Si ces chambres à
gaz avaient existé, et si le nombre de ceux qui y ont
péri ou ont été ainsi offerts aux dieux
n'était pas imaginaire, cela aurait été,
c'est vrai, la pire des tragédies de l'histoire de l'humanité,
par rapport au nombre total de la communauté juive mondiale
et en termes absolus. Le prétendu "Holocauste"
aurait été une chose vraiment unique, en qualité
et en dimension. Et les juifs auraient alors réellement
mérité un traitement spécial de la part
du monde entier.
- Mais c'est précisément
pour cette raison qu'il est tellement important de dénoncer
tous ces mythes, non pas parce qu'il y a eu un "Holocauste"
dont les sionistes tirent profit comme l'affirme Finkelstein,
mais parce qu'il n'y a pas eu d'"Holocauste" et que
les sionistes en fabriquent un pour couvrir leurs excès
politiques, pour justifier le viol de la Palestine, pour légitimer
le pouvoir juif/sioniste, pour réduire au silence leurs
adversaires, et pour gagner la pitié unanime du monde
(qu'ils auraient réellement méritée si cet
"Holocauste" avait eu lieu).
[L'aaargh est en désaccord
très net avec ce raisonnement qui aboutit à "sacraliser"
le sort de certains aux dépens de certains autres. ]
- Mais alors, s'il n'y a
pas eu d'"Holocauste", qu'est-ce qu'il y a eu?
- Des dizaines de milliers,
peut-être quelques centaines de milliers de juifs au maximum,
sont morts dans la deuxième guerre mondiale, non pas
dans des chambres à gaz mais par suite de manque de nourriture
et par maladie. Ceci est, bien sûr, à mettre en
parallèle avec la mort de près de 50 millions de
personnes pendant la deuxième guerre mondiale. En d'autres
termes, les juifs sont morts pendant la deuxième guerre
mondiale tout comme les autres qui sont morts. Mais ils ne sont
pas morts d'une manière différente ni en plus grand
nombre que les autres. Par conséquent, leur mort n'est
pas unique, ni en qualité ni en pourcentage par rapport
à leur nombre total. C'est en ce sens que les révisionnistes
affirment qu'il n'y a pas eu d'"Holocauste" mais qu'il
y a eu des morts juifs qui constituent un petit pourcentage par
rapport au nombre total des morts de la deuxième guerre
mondiale, et qu'ils sont morts exactement comme sont morts les
autres (bombardements de civils, faim, maladie).
- Les révisionnistes
disent également qu'Hitler a essayé de faire partir
les juifs d'Allemagne en les embarquant sur des bateaux mais
qu'il n'a pas appliqué, officiellement ou non officiellement,
une politique d'extermination.
- Voilà les fondements
de la position révisionniste sur cette question.
- Il est important de dévoiler
ces choses, non pas pour des raisons d'intérêt historique,
mais à cause de la signification que revêtent aujourd'hui
ces mythes pour les Palestiniens.
- Si vous tenez à
dire qu'il a existé un "Holocauste" tel qu'on
le décrit dans la version officielle (chambres à
gaz, six millions, politique délibérée d'extermination
par les nazis), alors il vous faut admettre en conséquence
que la souffrance des juifs est unique dans l'histoire du monde,
que les juifs ont besoin d'un abri en Palestine où les
protéger de '"l'antisémitisme" de ce
monde, et qu'il faut en quelque sorte admettre le pouvoir des
juifs (en guise de réparations).
- C'est précisément
à cause de ces considérations politiques que les
historiens révisionnistes sont aujourd'hui persécutés,
qu'on leur inflige des amendes, qu'on les licencie, qu'on les
empêche de poursuivre leurs recherches, et même,
parfois, qu'on les assassine.
- En mettant au jour l'escroquerie
politique et financière de l'"Holocauste", les
révisionnistes ébranlent les fondements idéologiques
mêmes du pouvoir juif/sioniste dans le monde et la justification
de l'occupation juive de la Palestine. Ils débarrassent
les peuples de leur culpabilité envers ce qui n'a pas
eu lieu, et de ce fait sont responsables de la diminution
du soutien apporté dans le monde au mouvement sioniste,
à l'Etat sioniste et à leurs pratiques.
- D'un autre côté,
si vous estimez que toute allégation au sujet de l'"Holocauste"
devrait donner lieu à une étude indépendante,
et que ceux qui proclament l'existence des chambres à
gaz ont la charge de la preuve, vous n'échapperez pas
à un affrontement avec les sionistes et leurs supporters.
Et même, si vous n'acceptez pas de considérer l'"Holocauste"
comme un événement unique comme le fait Finkelstein,
vous vous affronterez aussi au pouvoir sioniste, même si
vous admettez tous les autres aspects de l'"Holocauste".
Enfin, si vous avez fait des recherches indépendantes
et avez découvert que l'"Holocauste" est une
idéologie politique, et non pas un ensemble de faits historiques,
alors on vous attaquera et on vous diffamera d'une manière
ou d'une autre, en vous traitant d'"antisémite",
de "néo-nazi" ou de "Palestinien qui ne
connaît pas son bien". L'"Holocauste", c'est
la poule aux oeufs d'or, et on peut comprendre que les sionistes
le défendent à mort.
- Les chambres à
gaz sont censées être le lieu où la plupart
des victimes de l'"Holocauste" ont péri.
- Elles ne sont pas un lieu
comme un autre où des juifs auraient paraît-il péri.
- Alors, encore une fois,
je lance un défi à ceux qui affirment leur existence:
Apportez-en la preuve!
- <www.freearabvoice.org>
- 22 mai 2002
UNE
PAUV' GOSSE
On ne sait comment les articles sont distribués
aux stagiaires dans la rédaction d'un quotidien. Une fille
à qui l'on "donne" un jour Internet se retrouve
le lendemain à rendre compte d'un livre savant sur Les
Fondations de l'islam d'un arabisant distingué, Alfred-Louis
de Prémare (Le Monde des livres, 3 mai 2002, p.
X). Elle survole: "Tous les éléments fondateurs
de cet épisode historique [la naissance de l'islam] ...[les]
relations entre musulmans et juifs lors de la conquête de
la Palestine."
Cette pauvre gosse croit sans doute que
la Palestine était et est un pays de juifs. Or à
l'époque de la naissance de l'islam, il y a bien longtemps
que les juifs, qui n'ont jamais été qu'une minorité
en Palestine, se sont dispersés. Elle ignore donc que Jerusalem
insurgée a été prise par les Romains, en
l'an 70 après J.-C. et que le Temple dit de Salomon
a été rasé, marquant ainsi l'avènement
de ce que l'on peut proprement appeler des "juifs",
des "judéens" qui ne peuvent plus pratiquer leur
religion fondée sur les sacrifices animaux, comme les autres
peuples de l'Antiquité. Ils avaient commencé à
émigrer bien avant. Après les Romains, la Palestine,
pour faire bref, était passée sous la domination
des Perses de l'Empire sassanide. On y parle grec, araméen
et sans doute un peu perse et latin. Les "juifs" sont
quelques poignées autour de centres d'études où
l'on entasse les commentaires dans ce qu'on appelle aujourd'hui
le Talmud de Jérusalem et les Targoums (interprétations).
Ce n'est pas du tout en Palestine que
se forment les relations entre les premiers adeptes de l'islam
et les juifs, mais en Arabie, et tout spécialement à
Yathrib, dit maintenant "La Ville"", Médine,
lieu où Muhammad, devenu prophète, avait dû
fuir pour échapper à la vindicte de ses compatriotes
mecquois qui le trouvaient trop dérangeant pour leur fructueux
négoce. Là, Muhammad se frotte aux nombreuses tribus
juives et chrétiennes, et absorbe une partie considérable
de la mythologie orale de ces juifs, communément répandue
et connue à cette épque, qui ressort très
nettement dans le Coran. Mais par la suite les relations se sont
détériorées et quand les fractions juives
ont refusé de soutenir Muhammad dans ses opérations
militaires, il a appelé à la défiance envers
les juifs. Par la suite, évidemment, les grandes tribus
juives d'Arabie (des Bédouins vaguement judaïsés,
il faut bien le dire) se sont converties à l'islam.
Rappelons à nos contemporains incultes
que le prophète de l'islam n'a jamais mis les pieds en
Palestine. En revanche, dans un rêve qui fait partie de
la tradition orale, il raconte un voyage typiquement chamanique
qu'il aurait fait au Ciel en partant, sur sa jument ailée,
Bouraq, du Mont de Jérusalem, où se trouve, en commémoration
de cet acte merveilleux, la mosquée très sainte
Al Aqsa. C'est ce qui fait de Jérusalem le troisième
lieu saint de l'islam (après La Mecque et Médine),
et une cause extraordinairement sensible pour l'ensemble des musulmans.
Pendant deux mille ans, il y a eu de petits
groupes de juifs en Palestine, mais beaucoup moins qu'ailleurs.
Ce sont les textes qui ont maintenu la connaissance d'un lieu
surtout symbolique. L'idée que cette situation aurait créé
des droits à deux mille ans de distance, est proprement
grotesque. Mais on voit bien, par la remarque anodine de cette
malheureuse stagiaire, qu'elle va de soi pour les incultes.
MÉMOIRES
D'UN LÂCHE
Un certain Bensaïd, dit Jean Daniel,
nous assène un recueil d'"oeuvres autobiographiques".
Mille sept cents pages de vanité confite, de bêtise
prétentieuse, d'autopromotion d'un produit frelaté,
pour faire le paon et se décerner toutes les félicitations
que les autres négligent trop souvent de lui accorder,
pour faire l'effort de reconnaître, que, finalement, personne
n'est aussi bon, aussi beau et aussi formidable que lui. Les jounaux
sont d'un complaisance de valet d'ancien régime, sans doute
à charge de revanche.
Dans une conversion que nous avons eue
récemment avec Serge Thion, chercheur révoqué
politique, il évoquait le jour funeste où il avait
sauvé la peau de cette misérable canaille. A Alger,
au cours de l'été 62, juste après l'indépendance,
des manifestants, dans la rue, avaient reconnu l'infortuné
Jean Daniel, qui pondait ses petites crottes dans L'Express,
à l'époque. Ils avaient entrepris de lui faire part
de leurs sentiments de lecteurs indignés, avec des cris
et des baffes. Serge Thion, avec un de ses copains, était
alors intervenu en demandant à la foule d'épargner
ce pauvre con et de ne pas s'abaisser à l'écraser
comme une merde qu'il était sans aucun doute. Cette éloquence
fut convaincante et on laissa aller ce pauvre boiteux. Thion se
demande aujourd'hui s'il n'aurait pas mieux fait de laisser les
choses aller leur train, ce qui nous aurait épargné
les tombereaux de bêtises que cette andouille écrit
jour après jours depuis quarante ans. Des forêts
entières ont été rasées pour imprimer
ce raseur. Difficile à prévoir, l'avenir.
Dans un passage reproduit par Le Monde
(22 mai 2002), Jean Daniel se confesse avec ses tortillements
habituels: "... d'ordinaire... j'ai plus de mal, beaucoup
plus de mal que les autres, à vaincre mes peurs. En disant
que je n'ai pas cessé de redouter d'être lâche..."
Un lâche et un vaniteux boursouflé, il n'y a pas
de quoi remplir 1700 pages...
QUI
BANALISE L'HOLOCAUSTE ?
Nous devons dire au lecteur qui va
lire le texte suivant qu'à notre avis, il ne s'agit pas
d'une plaisanterie. Nous avons connaissance d'autres témoignages
qui recoupent celui-ci. Disposez un matelas pneumatique près
de l'endroit où vous lirez ce document, car vous risquez
de grimper au plafond.
L'auteur est un prof américain
ordinaire qui fait un stage de deux semaines à l'Holocaust
Memorial de Washington. En voici le nougat central:
- «Après une
semaine passée à examiner les origines de l'antisémitisme,
la montée du nazisme, la prise du pouvoir par Hitler et
l'éclatement de la deuxième guerre mondiale, notre
cours accéléré d'Holocauste en arrive finalement
aux camps de concentration et aux chambres à gaz. Nous,
la nouvelle escouade de fantômes oints d'onction académique,
nous arrivons aux derniers éléments du cours. Comment
notre guide érudit va-t-il nous emmener à travers
l'horreur des horreurs ?
- Il ne va pas le faire.
- "Personnellement,
je n'aime pas entrer dans les détails de la tuerie",
dit le professeur B. "Une partie de mes réticences
est d'origine psychologique. Mais j'ai aussi peur de donner des
détails qui seraient faux. Les négateurs de l'Holocauste
sont friands de petites erreurs."
- "Je n'ai pas voulu
entendre tous les détails à propos de tous les
camps de concentration" admet celui qui fait le cours. "Et
je n'ai pas écrit sur le sujet de la tuerie. Vous ne connaissez
vraiment les détails que si vous avez écrit quelque
chose dessus." Dans tous les cas, "n'est-il pas préférable
de regarder des films, comme Shoah, plutôt que de
le faire de manière détachée, comme on le
fait à l'université ?" Et comme pour apporter
une preuve à son argument, le professeur B. nous laissa
cette pépite: "Il y a eu une tentative pour voir
si un insecticide commercial marchait sur les hommes; ça
a marché."»
Autrement dit, dans le Saint des Saints
du Sacré Baratin sur le Zolocauste, les profs les plus
éminents n'osent plus parler chambres à gaz, en
prétextant la trouille qu'ils éprouvent devant le
regard sévère des révisionnistes. N'est-ce
pas la Bérésina des Zolomaniaques ?
- THE PRICE OF
REMEMBRANCE
-
- Intellectualizing
the Holocaust
- by William F.S.
Miles
-
- It's a beautiful spring
morning -- the first glorious day of a two-week crash course
for college teachers at the United States Holocaust Memorial
Museum. Banter, wit, and bonhomie are all around, covering our
nervous anticipation. It almost seems incidental that we are
here to immerse ourselves in the virtual annihilation of European
Jewry.
- Most outsiders associate
the Holocaust museum with the impressive, multistoried permanent
exhibit that attracts millions of visitors every year. But that
is only one component, albeit the major one, of the museum's
public programs. The Center for Advanced Holocaust Studies, the
sponsor of our course, is devoted to the promotion of university-level
research, teaching, and training.
- Our teacher, a rumpled,
eminent historian of the Holocaust, is brilliant. In this first
week Professor B will meticulously lead us from the roots of
European anti-Semitism through the Weimar Republic and the rise
of Nazism. In the second week he will steer us through the formulation
and execution of the Final Solution, the collapse of the Third
Reich, and the development of Holocaust research. His lectures
are precise, careful, and composed, delivered in as detached
a tone as one would expect from a leading historian of any bygone
era. He neatly delineates names, dates, and places associated
with key decisions relating to the mass murder of Jews. He answers
conjectural questions, including interpretive ones, cautiously.
- Some of the social scientists
among us chafe at the bit, wanting to dig into lessons and applications,
but Professor B sticks to history. ("Sorry," he apologizes
when a student fast-forwards to contemporary Jew-baiting, "my
mind is still wrapped up in the 19th century.") Still, it
is a bit unnerving when, in candidly situating himself within
the field, our seminar leader declares matter-of-factly: "I
do perpetrator history."
- Professor B walks us
through the intense debates within Holocaust scholarship: intentionalism
(premeditated Nazi genocide) versus functionalism (gradualist
wartime decision making). German eliminationist anti-Semitism
(a la Daniel Goldhagen) versus situationalist war criminality
(a la Christopher Browning). Schools of thought characterizing
the Holocaust as "unprecedented" as opposed to "unique."
At Shoah-centric faculty cocktail parties we can now effortlessly
drop such terms as "polycracy," "behemoth state
model," and "redemptive anti-Semitism." Fortunately,
Professor B is himself shy of jargon.
- It is during class discussion
that my tolerance for academe's appropriation of the Holocaust
is most tested. According to several of my colleagues, the virtual
explosion of Shoah scholarship has turned the murder of six million
into a "wonderful" teaching opportunity.
- "A gendered approach
to the Holocaust is truly exciting," rhapsodizes one. "Bringing
together Holocaust and gender studies opens up a whole new area."
- "You make lemonade
out of lemons," observes another.
- "We can examine
victims in terms of their class, too, or their national origins.
... The Holocaust is a wonderful, creative teaching opportunity."
- "You can tie it
in to dance, art, architecture. Even Web-page making."
- My colleagues enthusiastically
discuss proposals to include collaborators, and even perpetrators,
within the scope of oral-history projects. In our overcooled
meeting room, the Shoah is sterilized, dissected, and pedagogically
exploited with cool detachment.
- One seminar participant
declares a scholar -- a specialist in the testimony of survivors
-- "out of touch with developments in the field." The
scholar constructs "problematic binaries," and his
language -- this is blistering -- is "all-inclusive."
Concludes the same critic: "I don't want people to think
that we [in the same discipline] all make the same assumptions."
- Another participant:
"I'm offended by [this author's] book. I would never show
it to anyone who has any trauma in their background." Repeated
analogies between victims of the Holocaust and battered women
in America are made. Some portrayers of survivors are accused
of "grief intrusion." There is also implied criticism
of articulate survivors: "We privilege them because they
are eloquent."
- Congregating in the
Holocaust museum instills little in the way of somberness, awe,
or reverence -- except, perhaps, for the research and technology
possibilities. "The archives section closes in 20 minutes,"
muses one participant. "I've got just enough time to find
out what happened to my family."
- After a week of examining
the origins of anti-Semitism, the rise of Nazism, Hitler's takeover,
and the outbreak of World War II, our crash course in the Holocaust
is now, finally, dealing with concentration camps and gas chambers.
We, the newly anointed academic ghoul squad, have reached the
ultimate section of the course. How will our erudite leader take
us through the horror of horrors?
- He won't.
- "I personally don't
like to go into the details of the killing," Professor B
says. "Part of my reluctance to do it is psychological.
But I'm also concerned about getting details wrong. Holocaust
deniers are eager to exploit little errors.
- "I have resisted
hearing all of the details in all of the concentration camps,"
our instructor admits, "and I haven't written about the
actual killing. Until you have written something out, you don't
really know the details." In any event, "isn't it better
to show through films, like Shoah, rather than to do it in a
detached, academic way?" As if to prove his point, Professor
B imparts this nugget: "There was an attempt to see if commercial
pesticide would work on humans. It did."
- Over lunchtime chitchat
with members of the Center for Advanced Holocaust Studies' academic
committee, I am privy to shoptalk on back stabbing between eminent
Holocaust scholars. Comments a publisher, "Before, my job
was working with the best fruits of writers. Now, it's more like
making sausage." One scholar apparently has demanded that
another expunge a paragraph or two from a submitted manuscript,
threatening, "If that passage isn't pulled, I'll condemn
the book from now until kingdom come." And intense infighting
abounds in the institutional world of Holocaust scholarship:
For proprietary reasons, Yad Vashem is said to be "sabotaging"
the United States Holocaust Memorial Museum's efforts to republish
a Holocaust-era diary.
- My one encounter with
anything resembling emotion is confined to an exchange with an
elderly African-American security guard. I had removed my security
badge before leaving the museum for lunch and was fumbling unsuccessfully
to retrieve it before re-entering the building. "What,"
the guard says accusingly, "are you ashamed to wear the
badge outside? You've got too much pride. Pride is gonna kill
ya!"
- I'm not sure what the
badge signifies to the wise old man. Affiliation with the museum?
Is it for him a surrogate yellow star? Or is he simply expressing
dignity for all those uniformed workers who cannot strip off
their institutional identity markers, even to catch a bite? I
am confused all the more when I realize that this is the only
time during my two-week Holocaust seminar that any living person
has challenged me to feel anything.
- To what extent should
the Holocaust become an intellectual exercise? My postseminar
answer is an Israeli expression: ayn breira, there is no alternative.
However questionable, or even distasteful, certain appropriations
of the Shoah by various academic disciplines have become, such
scholarly mainstreaming goes with its "final recognition"
by the world at large. The Holocaust cannot be confined to the
collective mourning of Jewish people. Others -- sympathetic gentiles,
theorizing academics, armchair victims, even obnoxious deniers
-- all make of the Shoah what they will. Experts are no longer
eyewitnesses but rather clever scholars with the latest new angles,
spins, or hypotheses. All one can hope is that intellectualization
of the Holocaust be pursued in good faith with a modicum of sensitivity
to the survivors.
- At the same time, survivors
must themselves accept, however painfully, that their story is
no longer theirs alone to tell. Interpreters of the horror have
begun to supplant witnesses to it. Holocaust scholarship, including
its overintellectualization -- "Holocaustology," as
Gabriel Schoenfeld, the editor of Commentary magazine, put it
-- is an inevitable price for the Shoah's eternal, and universal,
memorialization.
-
- William F.S. Miles is
a professor of Jewish historical and cultural studies at Northeastern
University.
The Chronicle of Higher Education, 14 juin 2002. 1255 Twenty-Third Street, N.W.,
Washington, D.C. 20037 C'est le grand hebdomadaire du corps des
enseignants universitaires en Amérique.
<http://chronicle.com/weekly/v48/i40/40b00501.htm>
LE
CHARNIER DE VILNIUS
Mais qui a massacré
les grognards blessés de Vilnius ?
par Igor Veroff
-
- Le dimanche 10 février
2002, une petite cérémonie était organisée
dans une zone industrielle de Vilnius, capitale de la Lituanie.
- Etaient présents:
Jean Bernard Harth, ambassadeur de France, Mme Deschanel, consul,
M. Patrick Lion, vice-président de la Chambre de commerce
franco-lituanienne, et Skaidra Kulakauskien, historienne lituanienne
francophone et spécialiste de l'Empire.
- Motif de cette cérémonie
? Trois mois plus tôt, la transformation d'un ancien site
militaire soviétique en zone industrielle avait mis au
jour nombre d'ossements humains. La première émotion
passée (on avait cru un moment hypothèse, hélas,
naturelle dans ce pays si longtemps martyrisé par le communisme
qu'il s'agissait de victimes d'exécutions sommaires),
des médecins légistes estimaient l'âge de
ces restes à deux siècles et des débris
d'uniforme révélaient qu'il s'agissait de soldats
de la Grande Armée.
- Les corps étaient
entassés dans une fosse de huit mètres de profondeur
sur six cents mètres carrés, et dans un désordre
montrant qu'ils y avaient été jetés en vrac,
c'est-à-dire évidemment en toute hâte, sans
cérémonie ni honneurs militaires.
- Aussitôt, la société
propriétaire du terrain exigeait que les corps soient
relevés sans délai, faute de quoi elle ferait déblayer
tout le site au bulldozer pour reprendre ses travaux. On imagine
le tollé qu'aurait soulevé une telle prétention
si, au lieu de grognards français, les corps avaient été
ceux de victimes d'un pogrom pourtant assez courant, à
cette époque, dans ces régions, du moins si l'on
en croit les descendants des rescapés.
- Mais là, rien de
tel : pas d'émotion superflue, pas de devoir de mémoire.
On déposa une simple couronne en l'honneur de ces soldats
morts dans des conditions dramatiques, oubliés et demeurés
jusqu'à ce jour sans sépulture, et on fit passer
à la presse un bref commentaire historique. Selon ce texte,
les quarante mille rescapés de l'armée de cinq
cent mille conquérants qui, en juin, avaient franchi le
Niemen étaient arrivés, traqués par les
Russes, aux portes de Vilnius le l8 décembre 1812.
- Dans la ville, les provisions
stockées ne purent pas être distribuées tant
le désordre était grand. Epuisés et affamés,
les blessés et les malades furent abandonnés aux
portes des monastères. La cavalerie russe, entrant dans
Vilnius sur les talons des Français, n'y trouva pratiquement
aucun survivant. Le froid avait achevé les survivants.
Voilà tout.
- Or, cette affaire présente
des aspects troublants.
- D'abord, l' "inventeur"
de ce trésor historique est organisateur de voyages à
thème qui, "formidable hasard" comme il le dit
lui-même, prépare pour le prochain anniversaire
du passage du Niémen (juin 2002) une grande reconstitution
historique, avec figurants en uniformes d'époque, mise
en scène de bivouacs militaires dans la ville, reconstruction
de ponts flottants pour le passage des cavaliers et chariots,
etc. L'experte en histoire de la Lituanie sous l'Empire est son
employée.
- Ensuite, en imputant le
sort dramatique de ces soldats à l'hiver russe, à
la mauvaise organisation de la Grande Armée fuyant les
cosaques, à l'indifférence des moines et au manque
de camaraderie de grognards abandonnant les leurs dans leur débandade,
monsieur Lion et madame Kulakauskien négligent les textes.
Ce qui est toujours imprudent. Dans son Histoire de Napoléon
et de la Grande Armée pendant 1812, par exemple, le
général de Ségur, compagnon de l'Empereur
(et arrière-grand-père de Louis de Broglie, inventeur
de la mécanique ondulatoire), apporte un témoignage
révélateur sur la tragédie qui les occupe.
Le voici :
«Vingt mille Français
étaient restés à Vilnius, malades, blessés,
épuisés de fatigue. A la vérité,
les Lituaniens, que nous abandonnions après les avoir
tant compromis, en recueillirent et en secoururent quelques-uns
; mais les juifs, que nous avions protégés, repoussèrent
les autres. Ils firent bien plus : la vue de tant de douleurs
irrita leur cupidité. Toutefois, si leur infâme
avarice, spéculant sur nos misères, se fût
contentée de vendre au poids de l'or de faibles secours,
l'histoire dédaignerait de salir ses pages de ce détail
dégoûtant ; mais qu'ils aient attiré nos
malheureux blessés dans leurs demeures pour les dépouiller,
et qu'ensuite, à la vue des Russes, ils aient précipité
par les portes et les fenêtres de leurs maisons ces victimes
nues et mourantes ; que, là, ils les aient laissé
impitoyablement mourir de froid ; que même ces civils barbares
se soient fait un mérite aux yeux des Russes de les y
torturer : des crimes si horribles doivent être dénoncés
aux siècles présents et à venir. Aujourd'hui
que nos mains sont impuissantes, il se peut que notre indignation
contre ces monstres soit leur seule punition sur cette terre
; mais enfin les assassins rejoindront un jour leurs victimes,
et, là sans doute, dans la justice du Ciel, nous trouverons
notre vengeance.»
- Voilà un détail
de l'histoire (oh pardon !) qui donnera peut-être à
monsieur Lion l'idée de se tourner vers les héritiers
des personnes évoquées dans ces pages pour les
frais d'érection du mausolée.
- Ce serait bien leur tour,
après tout, d'une petite repentance sonnante et trébuchante
Le libre journal,
de S. de Beketch, mai 2002.
UNE
LOI DÉPASSÉE (PAR QUI ?)
Un lecteur nous transmet cet extrait suivant:
Dans le magazine de la FNAC, Epok,
No 26, du mois de mai 2002, Anna de Saint-Louis écrit page
18 :
- "Les sanctions [qui
visaient la pornographie explicite] se sont déplacées,
via la loi Gayssot de 1990, vers les documents négationnistes,
racistes ou faisant l'apologie de crimes de guerre. Cette
loi apparaît dépassée par les problèmes
techniques et juridiques que pose le Net et semble, au-delà,
laisser indifférente l'opinion publique: pour 51% des
étudiants [sic ; il s'agissait en fait des jeunes de 15
à 24 ans], il serait interdit d'interdire les documents
négationnistes, selon un récent sondage de l'Union
des étudiants juifs de France (UEJF).
L'article fait partie d'un dossier "CENSURéS"
LES
NIEURS DE QUELLE RELIGION ?
- Date: Thu, 23 May 2002
00:54:12 +0200
- Reply-To: [email protected]
- Re: Clement on deniers
- I would deny the very
concept of holocaust, of mass murder of Jews as opposed to mass
murder of Gentiles. Millions of Byelorussians, Ukrainians and
Poles (Jews or not), died in the epicentre of WWII. In my opinion,
the concept of H is demeaning to all the rest. It is a racist
construct, and should be excluded from civilised discourse.
Moreover, dear Clement, you speak of 'belief in H'. Can you offer
an additional example of an historical event that calls for belief?
Indeed, H is a religious construct, called to replace
the Crucifixion of Christ, while creation of the state of Israel
is a substitute of Resurrection. It is a religious construct
of what religion, I pray? Meredith Tax from NY stressed it is
not of Judaism, and I agree with her. It is a construct of anti-Christianity,
and as such, it should be rejected by every Christian and/or
a Jew. Thus, it is a racist, anti-Christian and anti-Jewish concept,
and should be banned altogether.
- Israël Shamir
- Je nierais le concept
même d'holocauste, du meurtre de masse des juifs opposé
au meurtre de masse des non-juifs. Des millions de Biélorusses,
d'Ukrainiens et de Polonais, juifs ou non, sont morts à
l'épicentre de la seconde guerre mondiale. A mon avis,
le concept d'H rabaisse tout le reste. C'est un concept raciste
et il devrait être exclu d'un discours civilisé.
En outre, mon cher Clement, tu parles d'une "croyance dans
le H". Pourrais-tu trouver un autre exemple d'un événement
historique qui a besoin d'une "croyance" ? En fait,
le H est un concept religieux, inventé pour remplacer
la crucifixion de Jésus-Christ tout comme la création
de l'Etat d'Israël est un substitut à la Résurrection.
C'est un concept religieux mais je voudrais savoir de quelle
religion. Meredith Tax, de New York, dit que ce n'est pas de
la religion juive et j'en tombe d'accord avec elle. C'est un
concept anti-chrétien et en tant que tel il devrait être
rejeté par tout chrétien et tout juif. C'est donc
un concept raciste, anti-chrétien et anti-juif, et il
faudrait le bannir entièrement.
- Israël Shamir
Il vient de faire une tournée
en France et en Italie, où un recueil d'articles a été
traduit en italien. Il a parlé à toutes sortes de
gens, et aussi à toutes sortes de révisionnistes.
Voilà un homme qui défend ses idées mais
qui ne se croit pas obligé de démolir celles des
autres. Il parle à chacun et à tout le monde. Et
même peut-être, bientôt, aux petits oiseaux.
LE
POGNON D'AUSCHWITZ, POUR QUI ?
Auschwitz shopping
centre: update
- Two years ago, the Polish
government issued an order to stop the construction by the Maja
Company of a shopping centre opposite the main gate to Auschwitz.
The former concentration camp site has been designated by UNESCO
as a heritage site, and the adjoining lands have been designated
as a quiet zone and non-development zones. But the Maja Company
reapplied to the local government to build a shopping centre
of reduced scope. And despite the stoppage order, construction
has progressed to a very advanced stage.
- At its semi-annual meeting
on April 15th at Auschwitz, the International Auschwitz Council
was informed by the Polish minister of the interior, Andrzej
Barcikowski, that under existing laws, the local government may
be forced to issue an occupancy permit and the Polish government
would not be in a legal position to stop it. This means that
the Maja Company will be in a position to open bookstores, restaurants,
bars and other tourist-oriented shops. The museum directorship
and the Auschwitz council will have control of what is being
sold and what activities may take place on the premises located
opposite Auschwitz's main gate.
- The owner of the Maja
company, Janusz Marszalek, is an outspoken anti-Semite and liar
who slandered two members of the Auschwitz council in a newspaper
article published in the United States. Knowing his anti-Semitic
background (he was indirectly involved in the building of 240
crosses by in a gravel pit that used to adjoin the former camp),
we can expect that the bookstore will be selling books on
Holocaust denial and the newly revised Polish edition of The
Protocol of Elders of Zion.
- [On se demande ce
que c'est qu'une édition nouvelle "révisée"
des "Protocoles". Avec une mise à jour ? ]
- The International Auschwitz
Council is outraged that Marszalek may be in a position to exploit
visitors to Auschwitz and make uncontrolled profits on
this enterprise. [C'est ça qui les enrage le plus:
le poignon qui fout le camp...] They unanimously passed
a resolution condemning the installation, recommended that Barcikowski
convey our concerns to the Polish government and asked that the
government pass legislation prohibiting commercial development
in the quiet zone, or purchase the site and let the museum operate
the facility.
- Failing to act on either
of these recommendations will lead to further commercial development
of the adjoining areas and exploitation of the sacred areas
for profit.
- Nathan Leipciger
- Member of the International
Auschwitz Council -- Toronto
C'est eux qui veulent chasser les marchands
du Temple, maintenant. C'est le monde à l'envers.
Canadian Jewish News, 30 mai 2002
<http://www.cjnews.com/editorial/letters.htm>
LE
POGNON POUR TOUS
- How to file
a Holocaust-related claim
-
- The following are telephone
numbers and Web sites for information on how to file Holocaust-related
claims.
- Insurance claims
- The International Commission
on Holocaust Era Insurance Claims has set up a process to handle
insurance claims of Holocaust victims, survivors, and their heirs
and beneficiaries.
- For claim forms and
information, call toll-free in Canada, 1-800-496-1974 (French
speakers may call 1-800-498-2091). Information is also available
on the Internet at http://www.icheic.org
- Payments from Germany
and Austria
- The Conference on Jewish
Material Claims Against Germany (Claims Conference) in New York
has negotiated compensation payments for Holocaust victims from
Germany and Austria. There are several programs, including the
long-time Article 2 Fund, with varying eligibility requirements
and application deadlines.
- For further information,
call the Claims Conference directly at 212-696-4944 and ask for
the Department of Services.
- As well, the United
Restitution Organization (URO) may be contacted in Toronto at
416-630-2920 or in Montreal, 514-931-7933.
- Detailed information
about these programs is also available at http://www.claimscon.org
- German slave and
forced labour payments
- A process for making
claims has not yet been created. The Claims Conference promises
that the application form will be "short, simple and non-bureaucratic,"
but says the application process will not begin before the fall.
In March, Germany and German companies announced a $5 billion
(US) restitution fund for war-era slave and forced labourers.
Again, the Claims Conference or URO may be contacted for details.
- Swiss funds
- In August 1998, Switzerland's
leading banks agreed to pay $1.25 billion to settle Holocaust-era
claims. A U.S. court still has to approve a distribution plan.
Once that happens, information about how to file a claim will
be made available in a worldwide ad campaign. Also in 1998, Switzerland
set up a $185 million fund for needy Holocaust survivors. Of
that, $2.5 million was allotted to Canada. Those funds were distributed
last year by a committee headed by Rabbi Gunther Plaut of Toronto.
Roughly 6,000 claimants received an average of $400 each.
- Further information
- Potential claimants
can also obtain information by contacting Canadian Jewish Congress,
their local Jewish federation or Jewish family service agency
<http://www.cjnews.com/international/claim.htm>
L'ARROGANCE
DES VOLEURS
Transparency, Truth,
and Restitution
By Israel Singer
Voleur-en-chef,
et kapo judéocentriste
- After 55 years, President
Johannes Rau of Germany finally wrote letters of forgiveness
to every Holocaust survivor that benefited from the Slave Labor
agreement. Chancellor Franz Vranitzky spoke in the Knesset putting
to rest once and for all the canard that Austria was the first
victim of Nazism rather than its first willing accomplice. Swiss
president Armand Koller apologized for his country's neutrality
when such a position was deemed immoral. And French president
Jacques Chirac realized that not all of France was in the resistance
with Charles de Gaulle. A large part of it, including his predecessor,
was for much of the war allied with Henri-Philippe Petain. The
rest of institutional France was in collaboration with the Nazis
until 1943, although they didn't admit it until 1995. These were
the achievements of the struggle for moral and material restitution
in the period of the 1990s.
- Holland did not valiantly
save all of its Jews but willingly deported 90 percent of them.
Norway participated in the deportations and illegal appropriations
of Jewish property. And a lot of countries did not just act as
willing partners -- Hungary, Croatia, Slovakia, Latvia, and Lithuania
participated not only in deportations and mass murders but also
in the grossest theft that went along with the ugliest murder
in the history of genocide. In fact, the organized theft of
Jewish property was an intentional and major byproduct of murder
during the war. There were no "good guys" but for
a few exceptions in Bulgaria and Denmark where Jews were saved
in an organized effort.
- The most important achievement
of the past decade, besides gaining new information through recently
opened archival dossiers (and making millions of them available
to historians), was the feeling that, for the first time, the
record was set straight and people could no longer hide behind
their own myths. Not all Jews were poor, not all banks were honest,
not all insurance companies discharged their duties to those
who paid them premiums. Even the Allies -- though not as bad
as neutral countries and certainly unlike the enemies of
the Jews -- enriched themselves by inaction and sometimes foolish
policies.
- "Truth telling"
is what the fifteen commissions that were established throughout
Europe, North America, and South America accomplished. Money
was an important material expression of remorse and restitution.
The struggle for justice, however, was not about money, and those
who chose to make it so, whether they were Jews or non-Jews,
tried one more time to revise history and failed.
- East European Jews were
thrice victimized: once by the Nazis, then by the Communists,
and finally by the Jews and the West who agreed not to give them
pensions and recompense. The deal made between Germany, Austria,
and the West in the post-war period was a sordid one to
serve the needs of the Cold War and the new enemy. East European
Jews, especially those in the former Soviet Union, were the first
beneficiaries of recent restitution claims after fifty years
of starvation and humiliation. Justice has many faces and is
as indivisible as truth. The only way to struggle against injustice
and antisemitism is to expose the truth. This -- and the restitution
of the material aspects of injustice -- has been the struggle
of the 1990s.
- Holocaust survivors are
not the only persons charged with making decisions for the Jewish
people about how to use monies that will not be needed after
they die. While our first obligation is to take care of Holocaust
survivors, the remainder of any monies should be spent to ensure
the existence of the Jewish people -- not necessarily the existence
of Jewish organizations.
- These decisions, which
are about the future rather than the past, affect the entire
Jewish people. The entire Jewish people are the heirs of survivors,
and as a child of survivors and having worked for them my entire
life, I say this with some authority. Survivors have tremendous
institutional memory -- without which the Jewish people couldn't
understand their own existence in this time. However, survivors
should not decide all questions about funds restored to the Jewish
people from the Holocaust. [Que tous ces vieux cons
de survivants la bouclent. A nous le pognon, le champagne et
les petites femmes de Paris...]
- Those decisions should
be entrusted to a new body that would include the Conference
on Jewish Material Claims Against Germany, the World Jewish Restitution
Organization, and the government of Israel, along with Holocaust
survivors, Jewish educators, and innovative thinkers. The body's
structure and operating principles would reflect the best practices
of strategic thinking and venture philanthropy, and not succumb
to uninspired organization mediocrity that plagues so much
of Jewish life. Its mandate should be to address the future
needs of the Jewish people; for example, education -- creating
an innovative voucher system for every Jewish child to attend
Jewish schools -- would be a welcome initiative. The purpose
of this effort would be to create a new future for the Jewish
people. This restitution should be used to rebuild the Jewish
soul and spirit. This has never been done effectively in
the Diaspora. And for those who don't want to do this, the legacy
of the Holocaust will be only about social welfare programs and
money.
- Israel Singer is Chairman
of the World Jewish Congress, and Chairman of several restitution
organizations, including the World Jewish Restitution Organization
and Conference on Jewish Material Claims Against Germany.
http://www.Shma.com/jun02/israel.htm
Our
Task: To Dignify the Lives of Survivors
By Eva Fogelman
- As American Jewry has
entered the 21st century, the issue of Jewish illiteracy -- a
reality that is leading to the erosion of our very fiber -- is
salient. Literacy is an ingredient essential to continuity, particularly
in the aftermath of a culture that was decimated in the destruction
of European Jewry. No one remedy will solve the illiteracy problem,
but Israel Singer's vision for free Jewish education for every
Jewish child is an approach that has the potential to ameliorate
this crisis in American Jewish life.
- Singer, however, is presumptuous
in his plans for the future of disbursing restitution funds;
in thirty years few if any of the she'herit hapleta (remnants
of European Jewry - the community of survivors) will be among
the living. To put it in stark terms, the body is not yet buried,
and the relatives are fighting over who will get the jewelry.
- If we appraise in a realistic
manner the existing essential necessities of the aging survivors
in our midst, than the conversation of excess funds is a moot
point. Indeed, we would all like to know how much of existing
funds have already been spent for "systems maintenance"
rather than supporting the needs of the survivors.
- My response to Singer
is informed by my role as a psychologist who treats needy Holocaust
survivors. They are told that because the existing funds are
not sufficient to provide for their medical and housing needs,
the guidelines must be written in such a way as to eliminate
many such requests. Therefore, anyone who applies for funds experiences
some form of humiliation and -- to add injury to insult --
is also "nickled and dimed" in the process.
- Those who were children
during the Shoah and who are now in their late fifties and early
sixties, and who are not yet eligible for Medicare and cannot
afford medical and dental insurance but are not below the poverty
level for Medicaid, have no place to turn for help. We have created
a system in which survivors continue to live in hiding. Some
have no money to be members of synagogues and to attend
social functions -- they remain socially isolated. Monthly stipends,
though modest, would make a difference to these people. Another
issue: some survivors are told that their rent is too high to
receive help, but alternative housing that would not further
isolate them does not exist. A program of housing that takes
into consideration the social as well as the economic factors
is the answer.
- The possibilities for
dignifying the lives of survivors from any restitution funds
that are unclaimed from communal property, insurance policies,
bank accounts, and other assets are endless.
- The German pension system
provides their Waffen SS with at least a two-to-four-week vacation
at a spa every year. Why can't those who make the decisions about
restitution funds conceive of inspired ways to enrich the lives
of survivors?
- I am sure that Singer
agrees with these sentiments. He too says: "our first obligation
is to take care of Holocaust survivors." So why are we talking
about excess riches when there is no money to pay for survivors'
basic necessities (e.g. hearing aids, medication, dentures, transportation)?
- This issue has the
potential to become a vehicle for intramural conflict in which
agendas that have nothing to do with the welfare of survivors
are played out.
We ignored the victims during the years of persecution; let us
not disregard and isolate them in their waning years.
- Eva Fogelman is a psychologist
in New York City, Co-director of Psychotherapy with Generations
of the Holocaust and Related Traumas, Training Institute for
Mental Health. She is the author of Conscience and Courage:
Rescuers of Jews During the Holocaust, writer and co-producer
of "Breaking the Silence: The Generation After the Holocaust."
http://www.Shma.com/jun02/eva.htm
Let Us Not Fight
Over the Yerushah
By Michael Berenbaum
- Edgar Bronfman, Israel
Singer, Elan Steinberg, and their colleagues at the World Jewish
Congress together with Stuart Eisenstat and his colleagues in
government deserve enormous credit for bringing forth a reasonable
settlement, restitution, and recompense. They have forced a confrontation
with memory in countries that had grown accustomed to telling
a consoling narrative of their past, one that alleviated shame
and promoted claims of innocence. The stories had been told often
enough that they were believed, and a mythic past had been constructed
that enabled certain European countries to live too comfortably
in the present. I suspect that the fuel for their rage at
Israel is the backlash from the collapse of comfortable national
myths and, therefore, they have created a new myth of Israel
as the Nazis reincarnate. (My psychologist friends might call
this "projection.")
- When Jews first spoke
of memory, as Elie Wiesel taught, they were attacked because
people felt that it really was about money, and now that we speak
of money, we must remember that it is really about memory.
- Some people fear that
Holocaust memory is threatened by the demand for justice. Over
the past quarter century, we have witnessed not the fragility
of Holocaust memory but its strength, and long after the issues
of justice are settled, Holocaust education and Holocaust
scholarship will endure. This period will be regarded as
but one chapter in the struggle for memory. The Holocaust encompassed
more than genocide. Surely genocide was the key, but expropriation
was a significant and long enduring stage in that genocide and
a pivotal example of the vast and widespread support for it and
the indifference that persisted long afterward. Art collectors
and bankers, lawyers and insurance companies continued to profit
-- and to forget. Singer is correct that a key achievement has
been the shattering of historical myths.
- Singer only alludes
to the subterranean Jewish struggle over Holocaust assets and how settlement monies are
to be distributed. Because the trigger for the negotiations was
class action lawsuits, the settlements that were reached encompassed
only certain classes of survivors. He and his colleagues were
reticent to publicly grapple with the question of how these
funds should be used. The struggle over these funds pits Israel
against the Diaspora, impoverished East European Jews against
their more affluent and powerful Western -- and particularly
American - brethren. [Le bon rabbin croque le morceau:
on ne savait pas qu'Israël essayait de mettre la main sur
le tas d'or suisse. on aimerait avoir quelques détails.
] It pits the heirs of Holocaust survivors no longer alive against
the survivors who are still alive. And it demands that we assess
the responsibilities that we have to the Jewish past against
our responsibilities to the Jewish future.
- Like the historical
"truth-telling" process we are witnessing in Europe,
questions about how monies should best be put to use also need
to be the subject of transparency and honest deliberation, particularly
in ways that include representative voices of the survivors themselves,
who have for too many years been overlooked or excluded.
- It is survivors -- in
America, Israel, Europe, and elsewhere -- who are now advocating
in one voice a basic principle: restitution obtained in their
name should exclusively benefit living survivors. [Merci,
Finkelstein ]
- Several years ago, as
the restitution battles were shaping up, the suggestion was made
by the younger generation that we come to a collective distribution.
Those who were denied dignity then, should be given dignity now.
This meant that survivors should receive health insurance (in
American parlance supplemental Medicare Insurance), home and
assisted care coverage, and funeral insurance. Survivors could
then live out their days to the fullness of their natural life
in dignity without being a burden to their family or community
and be brought to their eternal rest in a kever Yisrael without
burdening their descendents.
- While this plan was
not adopted as a negotiating principle, it is not too late to
fashion practical solutions with available restitution monies
that will directly impact the daily lives of survivors at a time
when our communities are struggling to meet the complex and changing
social service needs of aging survivors. This will be our last
opportunity to put the idea of "dignity" into practice
for these people.
- So while I endorse the
concept of a Fund for the Jewish Future that Singer proposes
and the priorities that must be given to Jewish education --
and I understand that the most important defeat we could give
to Hitler and his collaborators would be to build a creative,
committed, thriving Jewish future -- I fear that we have not
yet discharged the responsibilities that we have toward the Holocaust
survivors who are still with us. Critical decisions remain
to be made over the use of funds left after individual asset
claims are resolved, and over the distribution of various "humanitarian"
funds. Let us not fight over the yerushah while the survivors
are still with us and while people in need are still in need.
- Michael Berenbaum is
a Contributing Editor to Sh'ma and Incoming Director of
the Sigi Ziering Institute for Ethics and the Holocaust at the
University of Judaism in Los Angeles.
<http://www.Shma.com/jun02/michael.htm>
RÉSURRECTION
DE LA CHAG
Du temps où "Les Chemins de
la Mémoire", revue luxueuse gratuite (37 rue de Bellechasse,
Paris 7e) du ministère des anciens combattants et victimes
de guerre, avait pour directeur de publication M. Roger Jouet,
responsable de la "Délégation à la mémoire
et à l'information historique" auprès de ce
ministère, la chambre à gaz du Struthof-Natzweiler
avait fini par disparaître. Tout au plus pouvait-on lire
ce qui suit, dans le n° 53 de septembre 1995 où deux
pleines pages étaient consacrées à ce camp,
y compris trois colonnes intitulées "Description du
camp": "C'est à cet endroit que furent enfermés
les déportés à qui l'on avait inoculé
certains virus ou qui avaient été gazés"...
Mais il n'était nulle part question de chambre à
gaz: disparue, envolée...
En juin 1997 (n° 70), cette dernière
avait complètement disparu des trois colonnes d'un article
intitulé "Cérémonies au camp de Natzweiler-Struthof
en hommage aux victimes et aux survivants de la déportation"...
tandis que le four crématoire y était cité
à plusieurs reprises.
Or "Les Chemins de la Mémoire"
ont fait peau neuve il n'y a pas bien longtemps: le nouveau responsable
est Solange Apik et son service s'appelle aujourd'hui la "Direction
de la Mémoire, du Patrimoine et des Archives". Dans
le dernier numéro (n° 117, mai 2002), Mme Apik nous
annonce que sur le site de ce camp sera réalisé
un "centre européen du résistant déporté
dans le système concentrationnaire nazi". Parmi les
grands axes du projet, la résurrection de la chambre
à gaz. En effet on lit en page 3, sous la plume d'un
certain Jean-Pierre Vittori, chargé de mission auprès
de la directrice de la DMPA:
- "Enfin, des chemins
de mémoire inviteront les visiteurs à découvrir
des lieux proches liés à l'histoire du camp, telles
la chambre à gaz, la carrière et la gare de Rothau.
Une signalétique appropriée mentionnera par ailleurs
d'autres itinéraires incitant à la découverte
en France et en Allemagne des anciens kommandos de Natzweiler-Struthof."
-
Voir ce qu'écrivait sur le sujet
Faurisson, Ecrits révisionnistes (1974-1998), Vol. I, p. 16-17 (texte de
septembre 1976 = 25 ans!), Vol. II, p. 519 (extrait d'une interview
donnée à Storia Illustrata en octobre 1979).
NOTRE
ZOLO QUI ÊTES AUX CIEUX
- Ilan Ramon, the first
Israeli astronaut, who is scheduled to leave on board the "Columbia"
space shuttle on July 19th, will take with him into space a painting
from the Yad Vashem Memorial Center made by a boy during the
Holocaust, Yediot on-line reported. The painting was created
by Peter Gintz, a 14 year-old boy who was detained at the Thereisenstadt
concentration camp. Entitled "View from the moon,"
the painting depicts what Peter imagined planet earth looked
like if one viewed it from the moon. Gintz wrote many articles,
stories and poetry during his captivity. In 1944 he perished
in Auschwitz. Ramon said that as a son of a Holocaust survivor,
as a Jew and an Israeli, he felt obliged to commemorate the
Holocaust in some way and so he contacted Yad Vashem and
asked to bring the painting with him. "I feel that my voyage
is the fulfillment of Peter's dream," Ramon said. The fact
that he died in Auschwitz is a testimony to our physical being,
while the fact that his work made its way out of the ghetto and
all the way to Jerusalem shows the victory of his spirit."
- Yediot on-line, 13 juin.
HAINE
A CRÉDIT
Relevé dans "GANPAC",
la "Lettre d'information à l'adresse des Américains
politiquement fins" de Hans Schmidt (en anglais -- PO Box
11124, Pensacola, FL 32524, USA), No 236 de juin 2002, p. 1
A propos de la notice nécrologique
du "New York Times" dont le titre est: "Walter
J. Rockler, Chef de l'Agence pour les crimes de guerre, meurt
à l'âge de 81 ans" et le sous-titre: "Une
carrière consacrée à la recherche et à
la poursuite des Nazis" - le Rockler en question a servi
de procureur à Nuremberg:
- Et si tout
le monde faisait ça?
- Je veux parler, bien
sûr, du comportement des juifs en général,
de leur comportement collectif: leur malhonnêteté,
leur culot, leur effronterie, leur sensibilité artificielle
[leur sensibilité "fer blanc", disait Céline
- NdT ] , leur façon de ramener tout à eux, leur
crânerie, leurs mensonges et, bien souvent, leurs actes
de destruction. Vous trouverez ci-après un exemple de
l'un de ces méfaits typiquement juifs qui devraient mettre
hors de lui tout Américain normalement constitué:
Une loi (appelée le "Holtzman Amendment") a
été votée par le Congrès sur l'ordre
de et dans l'intérêt de la vengeance juive. C'est
ainsi que les contribuables américains ont financé
depuis 1980 l'OSI (Office of Special Investigations --
Bureau d'enquêtes spéciales) composé en grande
majorité d'avocats juifs pour un montant d'environ 3 millions
de dollars par an. D'après cette notice nécrologique,
l'OSI a réussi à déporter des Etats-Unis
(pas d'Israël!) 54 vieillards survivants de la seconde guerre
mondiale, notamment des gens parfaitement innocents comme Arthur
Rudolph, chef de projet des capsules Apollo à destination
de la Lune, cet homme qui a fait plus pour l'Amérique,
à lui tout seul, que tous les avocats de l'OSI -- y compris
Mr. Rockler -- réunis. En d'autres termes, les juifs ont
dépensé au moins 60 millions de dollars du contribuable
américain pour déporter 54 personnes et assouvir
leur haine.
Voir Walter J. Rockler, War-Crimes
Agency Chief, Dies at 81, New
York Times, 21 mars 2002, "A career dedicated to investigating
and prosecuting Nazis."
QUI
SONT LES NÉGATIONNISTES JUIFS ?
Katz : Pappé la suite. L'infamie de Barnavi
Calomniez, calomniez...,
par Elie Barnavi
- Nul ne chassera Ilan Pappé
de l'université de Haïfa: personne n' a jamais été
chassé. (Sauf Katz)
- C'est l'universitaire
plutôt que l'ambassadeur qui a tiqué à la
lecture de votre article sur Benny Morris (Le Monde du
30 mai). Je ne me prononcerai pas sur le fond, encore que, "nouvel
historien" ou pas, j'aurais quelque titre à me mêler
de cette "querelle des historiens" à l'israélienne.
Détail curieux: il se trouve que j'ai été
le premier à publier en France un compte-rendu (élogieux)
de l'ouvrage fondateur de Morris sur l'origine du problème
des réfugiés palestiniens (L'Histoire, No
116, novembre 1988, p. 66-68). [On sait que Benny Morris
est maintenant rallié au sharonisme, comme Barnavi, intellectuel
"parisien" , il s'est rangé du côté
des massacreurs ]
- Non, ce qui est agaçant,
lorsqu'on connaît comme moi le monde universitaire israélien,
est l'accusation de maccarthysme que laissent planer vos interlocuteurs.
Ainsi, c'est pour avoir professé des opinions hétérodoxes
que Benny Morris aurait été "tenu à
l'écart par les institutions académiques de son
pays", tout comme Ilan Pappé, "aujourd'hui menacé
d'être exclu de l'université de Haïfa".
En fait, pour avoir été directeur du département
d'histoire de l'université de Tel-Aviv au moment où
la candidature de Benny Morris y a été envisagée,
je puis certifier que, si elle n'a pas abouti, ce ne fut nullement
par rejet de ses thèses prétendument iconoclastes.
- Quant à Pappé,
il a été mêlé à la défense
d'un mémoire de maîtrise sur un prétendu
massacre perpétré par la brigade Alexandroni
dans un village arabe du nord du pays pendant la guerre d'indépendance.
[Voilà l'infamie négationniste. Ce massacre
n'est nullement prétendu, il est parfaitement avéré
mais «l'historien» Barnavi se déshonore publiquement
en niant les évidences. C'est une lope. ]
- Or ce travail a été
effectué dans des conditions qui rappellent fâcheusement
les thèses négationnistes soutenues à Lyon-III:
travail bâclé, [mensonge ] biais idéologique
évident, [mensonge ] incompétence
manifeste des directeurs de thèse et des membres du jury
[mensonge ] et, pour finir, une plainte en justice
des survivants de la brigade, [le culot des assassins
] à la suite de laquelle l'étudiant s'est vu
contraint par le tribunal d'avouer qu'il avait largement trituré
les témoignages recueillis. [mensonge, mensonge.
]
- Comme si cela ne suffisait
pas, il a signé une pétition d'origine britannique
appelant à boycotter les chercheurs israéliens,
tous tant qu'ils sont et sans faire dans le détail. Enfin,
il a demandé à une association américaine
d'histoire d'ignorer les chercheurs de sa propre université,
accusés en bloc d'écrire une histoire aux ordres.
Des professeurs s'en sont émus, l'université a
demandé des éclaircissements et Pappé, provocateur
bien connu, s'est coulé avec délice dans le rôle
de victime d'une chasse aux sorcières qui n'existe
que dans ses fantasmes. [mensonge ] Voilà
les faits. Et voilà l'homme.
- Pour qui connaît
un tant soit peu nos universités, l'idée que l'on
puisse en chasser quiconque "pour n'avoir cessé d'affirmer
qu'Israël doit demander pardon pour ce qui s'est passé
en 1948..." est tout bonnement grotesque. Veut-on un florilège
de ce qu'on peut entendre sur nos campus et dans nos amphis ?
Untel, historien à l'université de Tel-Aviv, évoque
en pleine guerre les "atrocités dignes des nazis"
de l'armée israélienne. Tel autre, germaniste de
renom à l'université hébraïque de Jérusalem,
ose comparer les jeunes colons de Hébron aux Hitlerjugend.
Un troisième, cet historien à l'université
Ben Gourion du Néguev qui accable de son mépris
Benny Morris dans votre article, a trouvé naguère
des vertus à l'équivalence stupidement insultante
établie par Saramago entre Ramallah et Auschwitz. [ce
sont des réalistes modérés ] Une
collègue de l'université de Tel-Aviv, ancienne
élève de l'ineffable Noam Chomsky, tient ex cathedra
des propos dont la virulence fait d'une Leila Shahid une sioniste
enragée. [C'est Tanya Reinhardt qui décrit
les plans de l'état-major sharognard. Ex cathedra, elle
enseigne la linguistique. Ses opinions, elle les publie dans
un quotidien israélien. ] Une chercheuse arabe
israélienne de l'université hébraïque
invente la fable du soldat juif violeur qui servira de "source"
au Sunday Times, puis au Nouvel Observateur...
[Nous avons dix, vingt exemples à soumettre au bas
propagandiste Barnavi... ]
- Encore ne sont-ce là
que des dérapages qui ont fait quelque bruit dans les
médias. Parfois, un député en mal de publicité
se mêle d'exiger des sanctions contre le coupable. L'université,
faut-il le dire, le renvoie aussitôt paître, au nom
précisément des libertés académiques.
Aussi bien, bien entendu, nul ne chassera Ilan Pappé de
l'université de Haïfa, pour la bonne raison que personne
n'a jamais été chassé, fort heureusement,
d'aucune institution universitaire israélienne pour délit
d'opinion, aussi outrageante fût-elle. [Ce n'est
donc pas comme en France, où des lobbies demandent souvent
des révocations...]
- Et tant pis pour mes excellents
confrères qui souffrent atrocement de n'avoir la moindre
entorse à leurs libertés académiques à
se mettre sous la dent. Pauvres Don Quichotte, que de moulins
à vent tournent en vain en votre nom.
Elie Barnavi est "historien",
ambassadeur d'Israël en France.
Le Monde, 4
juin 2002.
La réponse de Pappé :
Telle est "l'affaire
Katz"
- Sous le titre "Calomniez,
calomniez...", la page Débats du "Monde"
du 4 juin a publié un point de vue de mon ancien collègue,
l'ambassadeur d'Israël en France Elie Barnavi, qui éclaire,
malheureusement, d'un triste jour ce qu'implique pour un universitaire
de se transformer en diplomate au service d'un gouvernement comme
celui d'Ariel Sharon. Deux points principaux ressortent de son
argumentation, que je reprendrai l'un après l'autre. L'un
concerne les sanctions pouvant aller jusqu'à la révocation
d'enseignants par les universités israéliennes,
l'autre la réalité des faits dans "l'affaire
Katz". Une rectification des allégations d'Elie Barnavi
s'impose dans les deux cas. Sur le premier point, il est vrai
que, jusqu'à présent, aucun universitaire n'a été
révoqué en Israël. Mais il est vrai aussi
que, depuis un an et demi, plusieurs événements
sans précédent se sont produits en Israël.
Pour la première fois dans l'histoire de ce pays, on a
privé des membres de la Knesset de la gauche non sioniste
de leur liberté de mouvement (Ahmad Tibi et Tamar Gozanski)
ou de leur liberté de parole (Azmi Bishara). Pour la première
fois en Israël, de grandes figures de la vie culturelle
qui avaient osé critiquer le consensus politique ont été
ostracisées (Yaffa Yarkoni).
- Enfin, pour la première
fois, le ministre de l'éducation israélien a demandé
que des poursuites légales soient entreprises contre des
universitaires (les maîtres de conférences soutenant
les réservistes qui refusent de servir dans les territoires
occupés).
- C'est aussi la première
fois que les universités israéliennes sont confrontées
à un historien professionnel dont les travaux révèlent
toute l'ampleur de la purification ethnique dont les Palestiniens
ont été victimes en 1948. Je veux parler de "l'affaire
Katz", évoquée sans le nommer par Elie Barnavi.
- Teddy Katz est un doctorant
de l'université de Haïfa qui, dès 1999, a
soutenu dans sa maîtrise la réalité d'un
massacre -- l'un des pires, probablement -- qui a été
perpétré en mai 1948 dans le village de Tantura.
Deux organismes différents ont examiné le mémoire
de Teddy Katz. Le premier était le groupe d'avocats représentant
les anciens de la brigade accusée d'avoir commis le massacre.
Leur représentant a fait état devant un tribunal
israélien, en décembre 2000, de six citations erronées
sur plus de 150 témoignages rapportés dans la thèse
et, sur cette base, déclaré sans fondements les
accusations portées par l'auteur. Même si l'on accepte
de considérer que ces six témoignages sont faux
et qu'on les retire de la thèse, il en reste 145 qui démontrent,
sans l'ombre d'un doute, qu'un massacre a bien été
commis par les forces israéliennes dans la nuit du 22
au 23 mai 1948.
- Teddy Katz, manquant
de toute expérience de ce qu'est un procès, a cédé
aux pressions et accepté un "compromis": en
fait une rétractation dans laquelle il confessait avoir
inventé le massacre, à preuve la fausseté
des six citations en question.
- On ne sera pas étonné
d'apprendre que, douze heures après avoir signé
ce reniement de type stalinien, Teddy Katz le rejetait à
son tour et demandait la reprise du procès, demande que
le tribunal a rejetée. Mais au cours de l'année
2001 un autre organisme a entrepris l'examen de la thèse.
Une commission d'enquête composée de quatre professeurs
de l'université de Haïfa a ramené à
quatre (!) le nombre des témoignages erronés. Elle
n'en a pas moins recommandé la disqualification de Teddy
Katz, à laquelle l'université a procédé
en novembre 2001. Indigné par cette procédure,
j'ai vivement critiqué le comportement de l'université,
qui a répliqué en tentant d'obtenir ma révocation.
Cette tentative a échoué en raison de l'émotion
internationale qu'elle a suscitée. Quant à Teddy
Katz, il s'apprête à présenter sa thèse
à nouveau. Il y réaffirme ses conclusions, en termes
encore plus catégoriques: ce sont 250 personnes environ
que les Israéliens ont massacrées à Tantura.
C'est ainsi que, pour la première fois, divers événements
se sont produits en Israël. Tous ont à voir avec
ce qui constitue le péché originel de l'Etat juif:
le fait qu'il s'est établi sur la base d'une purification
ethnique au cours de laquelle ont eu lieu une quarantaine
de massacres. Les Palestiniens ont déjà raconté
cette histoire, mais leur voix n'est pas assez audible. Il faudra
bien cependant qu'elle soit connue, même si Teddy Katz
et moi-même devons en payer le prix.
- Le Monde du 6 juin 2002, p. 19
LA
FEINTE RÉVIZO
- (...)
- Doute?
- Interdit. Quand un obus
de mortier tombe sur un marché de Sarajevo, début
94, faisant 70 victimes civiles, il est interdit de demander
d'où vient cet obus. Il faut qu'il vienne des lignes serbes,
puisqu'il permet de déchaîner l'Otan contre elles.
Bernard-Henri Lévy le dit tout net dans Le Monde du
8 février 1994: contester la propagande de ses amis musulmans
de Bosnie, c'est "l'équivalent, toutes proportions
gardées (sic), d'un autre révisionnisme et des
questions qu'il feint de poser sur l'existence des chambres à
gaz."
- Vos papiers? Et l'affaire
des immigrés clandestins d'Afrique, dite des "sans-papiers"
(96-97), à quoi fait-elle penser les puissants cerveaux
de notre intelligentsia de gauche, à votre avis? Mais
oui! au nazisme. Comment avez-vous deviné? Et rire de
l'art officiellement contestataire, c'est quoi? Du nazisme, encore.
"Ne pas aimer Boulez revient peu ou prou à nier l'existence
des chambres à gaz", précise Elisabeth Lévy.
Et puis, "Du natalisme au fascisme, il n'y a qu'un pas!"
("Charlie Hebdo", 7 oct. 98). Et ceux qui n'aiment
pas Daniel Cohn-Bendit, c'est quoi? Des nazis, naturellement...
Arrêtons-nous ici. Demandons-nous pourquoi une supposée
"intelligentsia", aussi nombreuse et aussi bien payée,
ne parvient pas, depuis vingt ans, à fournir plus qu'une
seule et même comparaison historique sur tous les sujets
sans exception.
- (...)
- Patrick Gofman
Extrait d'une note de lecture rédigée
par Patrick Gofman à propos de l'ouvrage d'Elisabeth Lévy,
Les Maîtres-Censeurs
(éd. JC Lattès, 364 pages, 18,50 euros), parue dans
le mensuel du Mouvement national républicain (MNR), Le
Chêne, No 27 de mai 2002, p. 16:
DÉTOURNEMENT
lundi 27 mai à 20h30 une soirée
consacrée à
- Jean Genet
et les Palestiniens
-
- «Cette soirée
comportera une partie consacrée à des LECTURES
de textes de Jean Genet par les comédiens du spectacle
Les Paravents, actuellement mis en scène chez nous par
Frédéric Fisbach :
-
- Quatre heures
à Chatila,
-
- Le Captif amoureux,...
-
- Ces lectures seront suivies
d'un DEBAT animé par Dominique Vidal, rédacteur
en chef adjoint au Monde Diplomatique en présence
de: Leïla Chahid, représentante de l'Autorité
Palestinienne en France, Albert Dichy, directeur littéraire
de l'IMEC et respnsable des archives Jean Genet.»
-
- Emmanuelle Bennani, Secrétaire
exécutive
- Plateforme des ONG françaises
pour la Palestine
- 14, passage Dubail, 75010
Paris, Tél. : 33 1 40 36 41 46
- Fax. : 33 1 42 09 65 33,
E-mail : [email protected]
- http://plateforme-palestine.netliberte.org
-
- Membres : AITEC, Association
des Palestiniens de France, Association France Palestine Solidarité,
Association des villes françaises jumelées avec
des camps de réfugiés palestiniens, CCFD, Cedetim,
CEMEA, CICUP, Cimade, Collectif des citoyens juifs et arabes,
CVPR, Enfants du Monde - Droits de l'Homme, Enfants Réfugiés
du Monde, Forum des Citoyens de la Méditerranée,
GREF, Ligue des Droits de l'Homme, MRAP, Palestine 33, Pays de
la Loire-Gaza-Jérusalem, Quartiers sans Frontières,
Terre des Hommes-France, Union Juive Française pour la
paix, Vétérinaires sans Frontières
- Observateurs : Afran-Saurel,
Agir ensemble pour les droits de l'Homme, Amnesty International,
Coordination Sud, CRID, Fondation France Libertés, Francas,
Handicap International, Médecins du Monde, SIDI.
Un de nos lecteurs a fait savoir à
ces gominés et à ces dames patronesses qu'ils s'apprêtaient
à entériner une grave censure apportée par
l'équipe de la Revue d'Etudes
Palestiniennes, et surtout par son rédacteur en chef,
l'ineffable Elias Sanbar, au texte de Genet sur Chatila. Ils n'ont
pas accusé réception et ont donc procédé
à la falsification habituelle qui vise à cacher
le simple fait que Genet était révisionniste, que
cela plaise à tous ces tordus, qu'il méprisait entièrement,
ou non. Voir le texte complet sur le site Solus (http://abbc.com/solus)
BIENTÔT
LA QUATORZIÈME GÉNÉRATION DE SURVIVANTS
- Emerging from
the Shadows, Children
of the Shadows: Voices of the Second Generation
- Editor: Kathy Grinblat,
University of Western Australia Press, 210 pp.
- $Aust45 hardcover (ISBN
1876615060); $Aust34.95 paperback (ISBN 1876615079). Reviewer:
Vic Alhadeff (editor of the Australian Jewish News).
- Children of the Shadows
is a powerful Australian anthology of voices of the second generation
-- the generation of children of Holocaust survivors. The genealogies
of the writers emanate from Poland, Hungary, Germany, France,
Israel, Czechoslovakia and the USA, yet the themes, messages
and truths are so profoundly universal that they apply to all
for whom the angst and anguish of the Holocaust are an abiding
legacy. This is the source of the beauty of this book.
- A rare jewel among the
constantly-expanding realm of Holocaust literature, Children
of the Shadows charts with depth and sensitivity areas previously
unexplored, giving voice to an entire other sector of people
directly affected by the Shoah ñ- a necessarily different
set of experiences to those of the survivors, yet no less valid,
no less suffused with pain and questioning. No less possessed
of a need to be listened to, heard and understood. (...)
- Editor Kathy Grinblat,
the daughter of Holocaust survivors Alex and Marika Weinberger,
has done an admirable job in giving voice to what she refers
to as "the generation that was never meant to have been
bor". (...)
Ceux qui ne sont pas nés ou
qui n'auraient pas dû naître, et tous leurs descendants
qui auraient encore moins dû
naître, nous pompent l'air et continueront in saecula saeculorum.
On a raison de dire que Hitler était mauvais.
DÉLIT
DE SALE GUEULE
Si vous voulez voir les trognes imbibées
du Dr Shimon Samuels, le "directeur des relations extérieures
du Centre Simon Wiesenthal de Paris", ou celle de Yehuda
Bauer, grand manitou des exterminationnistes (ceux qui nient qu'il
n'y ait pas eu de chambre à gaz à Auschwitz), qui
se badigeonne du titre de "Conseiller académique de
la Force d'intervention pour la Coopération internationale
en faveur de l'éducation holocaustique, du souvenir et
de la recherche tout aussi holocaustiques" (ces gens là
adorent les titres ronflants pour des réalités de
tout petits flics de la pensée) allez voir <http://www.Holocaust-trc.org/essay.htm#unmasked>
Et on vous refilera même une ptite vidéo de ces mêmes
épouvantails pour le même prix! C'est une aubaine.
LE
COMBLE DU GROTESQUE
Thu, 13 Jun 2002 Emmanuelle Bennani-Caillouët
<[email protected]>
(C'est la même, voir plus haut DÉTOURNEMENT)
Pétition
pour soutenir Daniel Mermet
- Chers amis, mettant
en cause des appels d'auditeurs diffusés dans "Là-bas
si j'y suis" en juin 2001, au cours d'une série d'émissions
sur le conflit israélo-palestinien, l'association Avocats
sans frontières, l'Union des étudiants juifs de
France (UEJF) et la Ligue contre le racisme et l'antisémitisme
(Licra) ont assigné en justice Daniel Mermet et Jean-Marie
Cavada, président de Radio France, accusés d'"incitation
à la haine raciale". L'audience a eu lieu le 31 mai,
le jugement sera rendu le 12 juillet.
- Les témoins cités
étaient Alexandre Adler, Roger Cukierman (CRIF), Alain
Finkielkraut et Pierre André Taguieff (excusé avec
une lettre) ; pour Daniel Mermet: Rony Brauman, Michel Tubiana
(excusé avec une lettre) et M.Guillebot (excusé
avec une lettre). [Il s'agit sans doute de Jean-Claude Guillebeau,
souvent donné dans la presse de caniveau comme "penseur".]
- Vous trouverez ci-dessous
la pétition de soutien à Daniel Mermet.
- Pour signer cet appel,
envoyez un message indiquant vos nom, prénom, profession
et ville à : <[email protected]>
- <http://www.labassijysuis.org/index.php3>
Pétition
: contre la banalisation de l'antisémitisme
- Mettant en cause des appels
d'auditeurs diffusés dans "Là-bas si j'y
suis" en juin 2001, au cours d'une série d'émissions
sur le conflit israélo-palestinien, l'association Avocats
sans frontières, l'Union des étudiants juifs de
France (UEJF) et la Ligue contre le racisme et l'antisémitisme
(Licra) ont assigné en justice Daniel Mermet et Jean-Marie
Cavada, président de Radio France, accusés d'"incitation
à la haine raciale". L'audience a eu lieu le 31 mai,
le jugement sera rendu le 12 juillet.
- Lisez les articles du
Monde (2 juin 2002):
- <http
: //www.lemonde.fr/imprimer_article_ref/0,9750,3209--278379,00.html>
- de Proche-Orient Infos
(2 juin) (sionistes gauche caviar):
- <http://www.proche-orient.info/xjournal_racism_der_heure.php3
? id_article=1302>
- et de Libération
(3 juin)
- <http : //www.liberation.fr/page.php
? Article=31766>
ainsi que le communiqué de soutien de Reporters sans
frontières.
- <http : //www.rsf.fr/article.php3
? id_article=2497>
- Est-il possible de
critiquer l'actuel gouvernement israélien sans être
poursuivi pour antisémitisme? Calomnies et insultes émanant de groupes
extrémistes se multiplient depuis des mois notamment à
l'encontre des journalistes et des rédactions. Culpabilisation,
agressions physiques, dénonciations diffamatoires, sont
quotidiennes. Ainsi le 31 mai, Daniel Mermet, journaliste
et producteur à Radio France, a comparu devant le tribunal
correctionnel de Paris pour avoir diffusé des commentaires
émanant d'auditeurs dans une série de reportages
à Gaza et en Israël. Au terme d'un procès
de huit heures, aucune peine n'a été requise. Le
jugement sera rendu le 12 juillet prochain.
- Les graves actes antisémites
qui se sont multipliés en France au cours des vingt derniers
mois doivent être poursuivis et condamnés par la
Justice ainsi que tous les actes racistes ou xénophobes.
Et l'on ne peut que partager une inquiétude déjà
exacerbée par la tragédie qui se déroule
au Proche-Orient. Mais cette nouvelle inquisition, qui
prétend parler au nom de tous les Juifs, exploite peurs
et désarroi et, face à la moindre critique de l'actuelle
politique israélienne brandit l'accusation d'antisémitisme.
Il est consternant de voir des personnalités du monde
intellectuel soutenir de telles dérives, allant jusqu'à
s'associer à des poursuites judiciaires visant à
faire taire un journaliste comme Daniel Mermet. Ainsi la lutte
contre l'antisémitisme et la judéophobie, systématiquement
et abusivement invoquée, s'en trouve dangereusement galvaudée.
Si "Là-bas si j'y suis" est une émission
antisémite, alors l'antisémitisme est partout.
- - Nous refusons ce délire
accusatoire et cette exacerbation de la suspicion
- - Nous refusons cette
grave dérive du débat public
- - Nous refusons cette
banalisation de l'antisémitisme
- - Nous refusons ces pressions
et ces diffamations qui constituent une atteinte à la
liberté d'opinion
- - Nous refusons de nous
taire.
- Paris, le 7 juin 2002
- Pour signer cet appel,
envoyez un message indiquant vos nom, prénom, profession
et ville à :
- <[email protected]>
- Réactions:
- Cher Daniel Mermet
- Nous lisons dans Le
Monde daté du dimanche 2-lundi 3 juin que vous avez
été assigné en justice "pour incitation
à la haine raciale" par diverses associations juives.
Cette assignation nous semble à la fois stupide et dangereuse.
- Dans leur rage de vouloir
assimiler toute critique de la politique israélienne à
de l'antisémitisme, les associations qui vous poursuivent
en justice mettent en danger la liberté d'expression.
Ainsi au nom de la lutte contre l'antisémitisme il faudrait
taire tout jugement sur le sionisme ou sur la politique israélienne
lorsqu'un tel jugement déplaît à certaines
organisations sous prétexte qu'elles représenteraient
les Juifs de ce pays; il faudrait aussi que tout journaliste
se plie à leurs exigences en ne donnant la parole qu'à
ceux qui pensent comme le désirent ces organisations,
toute autre opinion n'étant qu'une forme d'antisémitisme.
- La mauvaise foi de vos
accusateurs marque la faiblesse de leurs arguments comme elle
marque leur volonté hégémonique sur les
Juifs de France. Nous voulons par cette lettre vous assurer de
notre totale solidarité.
- Les signatures sont
à envoyer à la SULINA (Solidarité Universitaire
Lille Naplouse)
- e-mail : [email protected]
- ou par courirer postal,
à : Rudolf Bkouche, 64 rue Négrier, 59800 Lille
- Faf: Maître William Goldnadel,
président d'Avocats sans frontières et vice-président
de France-Israël, le vendredi 31 mai 2002 à 7h45
sur Radio J (radio "communautaire" juive -- 94.8 FM
Paris):
- Aujourd,hui, à
13h30, devant la 17è Chambre du Tribunal correctionnel
de Paris, va se dérouler un procès que je considère
comme très important.
- Dix jours seulement après
l'attentat du Delphinarium à Tel-Aviv qui a vu vingt vies
d'adolescents emportées par la haine meurtrière,
Daniel Mermet, journaliste vedette à France-Inter a cru
devoir consacrer une semaine au conflit israélo-arabe.
Il a rejoint ses amis José Bové, Michel Warschavski,
antisionistes patentés, ses copains de "Droits devant",
de "Droit au logement" et du Syndicat de la Magistrature,
pour s'en donner à coeur joie, jour après jour,
dans un happening anti-israélien.
- Entourés des rires
extatiques de l'équipe de Mermet, des enfants de Palestine
ont raconté la recette des coktails molotov à lancer
sur les soldats de Tsahal et leur détermination à
jouer les bombes humaines.
- Mais mieux que cela encore:
dans le cadre d'une grand'messe anti-juive, monsieur Mermet
Daniel a recueilli, en les triant soigneusement sur une boîte
vocale, les messages les plus haineux d'un auditoire qu'il
avait chauffé à blanc. C'est ainsi qu'on a pu entendre
sur ce qui est censé être la voix de la France:
"Ne soyons pas racistes, ne soyons pas fascistes, ne soyons
pas sionistes". Ou encore: "Qu'est-ce que c'est que
ces hypocrites qui manient avec tant de virtuosité le
bouclier de l'antisémitisme, quand on veut juste leur
rappeler qu'ils reproduisent à doses homéopathiques
l'horrible injustice dont ils ont souffert". Ou "Je
suis farouchement antisioniste, je ne suis en rien antisémite
!". Et puis encore: "Oui les Juifs ont très
bien exploité le capital de pitié qu'ils cultivent
depuis 50 ans ; maintenant, ça suffit !". Et il ne
s'agit ici que de quelques extraits d'un florilège
nauséabond tout autant qu'inepte.
- Ce procès est très
important parce que ces dérapages ne tombent pas du ciel,
ils sont les enfants obscènes dont le papa est la haine
de l'Etat juif et la maman le mensonge et la désinformation.
Ils ont été conçus, je vous le dis depuis
tant d'années, non par le vieil antisémitisme rance
d'extrême-droite, mais par un antisémitisme plus
frais dont les vecteurs sont l'extrême-gauche et l'islamisme
radical qui ont fait alliance.
- Et ce n'est pas un hasard
si c'est sur les ondes de Radio-France, radio d'Etat depuis longtemps
dédiée à l'anti-israélisme, que ces
errements ont pu être tolérés. Ce n'est pas
non plus un hasard cosmique si le témoin qu'a fait citer
Daniel Mermet est Rony Brauman qui a post-facé le livre
révisionniste du juif américain Norman Finkelstein,
émule de Garaudy. Et ce n'est pas non plus un hasard
si -- je me permets de le dire -- si c'est "Avocats sans
frontière" qui a décidé de poursuivre
Norman Finkelstein, comme c'est aussi "Avocats sans frontière"
qui a initié avec l'Union des étudiants juifs de
France le procès contre Mermet. Nous avons fait citer
comme témoin Alain Finkielkraut et le président
du CRIF, Roger Cukierman.
- Si vous le pouvez, venez
aujourd'hui écouter les débats à 13h30 devant
la 17è Chambre correctionnelle de Paris et soutenir ce
combat essentiel contre l'antisémitisme le plus redoutable
c'est à dire celui qui ne dit pas son nom mais abuse de
tous les pouvoirs dont il dispose aujourd'hui, à commencer
par un pouvoir médiatique sans contrôle.
C'est ce pouvoir que nous devons d'abord contester si nous voulons
tenter de déprogrammer l'agenda de la haine qui revient.
AMFP 17 juin 2002
Remarque de l'aaargh: Ce ne sont pas les plus fanatiques qui sont
intellectuellement les plus pervers. Remarquez ce raisonnement
de son éminence antimarcioniste Alain Finkielkraut qui
n'a pas hésité à venir témoigner en
faveur de la suppression de la liberté de penser: "95%
des juifs de France sont sionistes, dans le sens où ils
ont une solidarité de destin avec Israël. Mettre au
ban [Le Monde écrit: "mettre au banc"..]
de l'humanité cet Etat, en tant que fasciste ou nazi, c'est
exclure, sous le masque de l'antiracisme, tous ceux qui, en tant
que juifs, le soutiennent."
Gardons le même raisonnement mais
remplaçons le terme "juif" par le terme "Allemand".
"95% des Allemands étaient
nazis, dans le sens où ils avaient une solidarité
de destin avec l'Allemagne. Mettre au ban de l'humanité
cet Etat, en tant que fasciste ou nazi, c'est exclure, sous le
masque de l'antiracisme, tous ceux qui, en tant qu'Allemands,
le soutenaient." Ça éclaircit singulièrement
la portée du raisonnement de ce cher Herbe-au-pinson qui
se range toujours, quand il le faut, du côté des
massacreurs. (Voir Le Monde, 2-3 juin 2002).
Autres témoins à charge
contre le malheureux journaliste , qui est le con le plus politiquement
correct qu'on puisse imaginer, Pierre-André Taguieff qui
s'est défilé, Alexandre Adler, partisan des juifs
cachés en Afghanistan, et Roger Cukierman, président
du CRIF, c'est-à-dire du Collectif des Racistes Israélites
en France. Le but de l'opération est d'intimider la presse
pour qu'elle refoule entièrement ses maigrichonnes vélléités
de rendre compte de ce qui se passe lorsque les barbares de "Tsahal"
débarquent en force dans les camps de réfugiés.
Ensuite, d'ailleurs, ils empêchent les commissions d'enquête
de venir sur place. C'est pourtant une histoire connue:
les premiers charniers des victimes de massacres israéliens
dans les camps de réfugiés ont été
découverts en 1957, après le retrait, contraint
et forcé, des modernes Attila de la zone de Gaza, qu'ils
avaient occupée à l'occasion de la guerre tripartite
"anglo-franco-israélienne" contre l'Egypte en
1956. 45 ans de massacres et de raids des Einsatzgruppen
juifs ! Ce sont les recordmen du monde du massacre, les
champions olympique de la tuerie, les médaillés
tortionnaires de haut niveau! Hitler, à côté,
fait petit joueur.
Tous ces gens n'ont qu'à demander
une loi qui s'inspire du bon président Mugabe au Zimbabwe,
une loi qui interdise de critiquer le gouvernement (israélien).
Nous nous en approchons chaque jour.
Le plus comique, évidemment, est
de voir le gros Mermet, se faire prendre en écharpe par
ces truands de bas étage. Il avait pourtant donné
toutes les garanties, en particulier en faisant une série
d'émissions anti-révisionnistes sur le dos d'un
ancien médecin allemand, Münch, un type qui avait
été acquitté juste après la guerre,
par plusieurs tribunaux, à une époque où
ce n'était pas la mode, et qui était complètement
gâteux à l'époque où ce salaud de Mermet
est venu faire des gammes d'antifasciste à bon marché
pour s'astiquer l'auréole. Mermet représente et
donne écho à tout ce que la mode des gauchistes
de salon, convenablement nourris par les fonds spéciaux,
étale au grand jour sous la forme de mouvements pseudopolitiques,
genre ATTAC, ou presse de gauche, genre Monde diplomatique,
qui ne sont jamais en retard d'un conformisme. Il a beaucoup
d'auditeurs parmi les retraités de la Révolution,
les fatigués des barricades et les femmes de ménage
des grands bourgeois qui votent, ou votaient, socialiste. Qu'il
se trouve accusé, comme nous, et des mêmes méfaits,
par les mêmes gens n'est qu'une ironie de l'histoire. Lui,
il sera acquitté, mais pas nous.
Ici une remarque s'impose. Ceux qui se
solidarisent avec Israël se solidarisent avec sa politique
de répression des Palestiniens. Un examen même superficiel
des faits montre que cette politique enfreint toutes les normes
légales internationales et qu'elle tombe très nettement
sous le coup de la condamnation pour crimes contre l'humanité.
Ce fait massif sera évidemment reconnu plus tard par les
tribunaux internationaux qui sont en voie de création,
avec un délai de latence habituel en ces matières.
Par conséquent, tous ceux qui se solidarisent avec Israeël,
juifs ou non, se font les complices d'une ensemble de crimes contre
l'humaité. Il seront donc eux aussi condamnés pour
ces crimes, car, dans tous les codes pénaux du monde, la
complicité de crime entraîne condamnation. Si Fifink
a raison, 95 % des juifs de France auront à répondre
devant des tribunaux futurs de leur complicité avec des
crimes contre l'humanité. Qui sont désormais imprescriptibles
en droit français, Ô Truche ! Il suffit donc d'attendre
quelques années, ou quelques dizaines d'années pour
envoyer, après dû procès, tenu dans les formes,
95 % des juifs de France aux galères. Il faudra prévoir
un vaste programme de construction de prisons, ou alors ouvrir
des camps... Et tout ça, de leur faute!!! Et ils auront
été prévenus. Le pire, c'est que dans ces
camps, le soir, après avoir cassé des cailloux,
Fifink sera encore là pour leur donner des cours de philosophie
antimarcioniste. Les pauvres !
QUAND
LES COMMUNISTES SE DÉCULOTTENT DEVANT LES JUIFS
- Ce dernier cas est assez
particulier, car la journaliste concernée, Angélique
Schaller, à l'inverse des rédactions de The
Independent et de France Inter, qui soutiennent leurs journalistes
respectifs, a, quant à elle été "désavouée"
par son rédacteur en chef.
- Angélique Schaller
est une jeune journaliste du quotidien régional "La
Marseillaise". Ce journal, historiquement proche du Parti
communiste français, a publié le mardi 28 mai 2002
un article d'Angélique Schaller intitulé "Boycott
des produits israéliens". Le lundi 3 juin dernier,
un groupe d'une quarantaine d'extrémistes juifs marseillais
ont entrepris une action d'intimidation devant le siège
du quotidien. Fustigeant bruyamment, la couverture par ce journal
des nombreuses actions menées par le Collectif pour le
respect des droits du peuple palestinien à Marseille et
dans sa région, cette "bande" d'excités
a distribué des oranges d'importation israélienne
aux passants médusés. Etonnée, inquiète,
et soucieuse de son image en pleine campagne électorale,
la rédaction de "La Marseillaise" a alors décidé
de recevoir ces extrémistes juifs marseillais dans ses
locaux. Le lendemain, Christian Digne, rédacteur en chef
du quotidien, publiait une longue mise au point intitulée
"A nos lecteurs" (reproduite ci-dessous) dans laquelle
il s'excusait. Il serait intéressant de retrouver dans
les archives de ce journal, ses positions concernant la campagne
de boycott de l'Afrique du sud de l'apartheid dans les années
80...
- A nos lecteurs
- par Christian
Digne, in La Marseillaise du mardi 4 juin 2002
-
- (extrait) - Nous avons
publié, dans l'édition du mardi 28 mai, l'appel
de plusieurs associations se prononçant pour le boycott
des produits israéliens. L'article était accompagné
de la reproduction d'une affiche, réalisée par
ces associations, dont les termes étaient particulièrement
vindicatifs à l'égard d'Israël. Cette publication
a suscité la vive réprobation de nombreux lecteurs
de La Marseillaise, de responsables et de membres de la
communauté juive. Nous comprenons et nous partageons leur
émotion [à cinq jours du premier tour des élection
législatives en France, ndlr du PiP ]. Notre quotidien
ne soutien pas l'initiative lancée par ces associations.
S'il est légitime, pour notre quotidien d'informer sur
les prises de position du monde associatif, il nous revenait
de bien séparer cette opinion et la ligne éditoriale
de La Marseillaise sur ce sujet. Ce que nous n'avons pas
fait.
- Sur la situation dramatique
du Proche-Orient, La Marseillaise a un seul parti pris: celui
du combat pour la paix. Une paix qui ne s'installera sur cette
terre de Méditerranée qu'à une double condition
: la garantie de la sécurité du peuple d'Irsaël
et la création d'un Etat palestinien souverain dans des
frontières reconnues. C'est pourquoi nous sommes animés
de la volonté éditoriale de valoriser toutes les
initiatives qui, refusant la spirale de la haine et de la violence,
favorisent ce rapprochement entre les peuples, leur meilleure
compréhension. A notre avis, l'appel au boycott des produits
israéliens ne participe pas à cette recherche.
[...]
PiP
LE
DÉBUT DE LA FIN (suite)
- "Une maison
au Canada, au cas où..."
-
- par Jean-Paul
Mari
-
- Haïm Fishlson,
directeur de Capital Canada, 50 ans, Tel-Aviv. Pour l'instant,
il n'y a rien. Sinon un grand terrain couvert d'herbe verte.
C'est normal, il pleut si souvent à Toronto au Canada.
Pourtant, Haïm Fishlson, agent immobilier à Tel-Aviv,
a déjà gagné 15 millions de dollars en vendant
une centaine d'appartements d'un immeuble virtuel dans une ville
que ses clients n'ont jamais vue. Derrière son bureau,
il les voit défiler, lit sur leur visage le doute,
la confusion et la peur de l'avenir... "Aujourd'hui,
en Israël, les gens n'ont plus cette lumière d'antan
dans les yeux" dit Haïm. L'assassinat de Rabin, l'échec
de Barak à faire la paix avec la Syrie, la crise économique,
la dévaluation du shekel et, maintenant, l'Intifada des
kamikazes qui fait trembler les murs au coeur de Tel-Aviv...
Quelque chose s'est cassé chez ses clients d'une
cinquantaine d'années, classe encore aisée de commerçants,
dentistes ou hommes d'affaires, tous nés en Israël.
Haïm l'a senti avant les autres, et son flair d'agent immobilier
l'a poussé à explorer la carte des grandes villes
internationales: "Je savais que plusieurs dizaines de milliers
d'Israéliens avaient investi entre 5 et 10 milliards
de dollars en biens immobiliers aux Etats-Unis, en Europe,
voire à l'Est, Roumanie, Hongrie, Tchécoslovaquie."
- New York, Londres, Amsterdam?
Trop cher, les prix ont triplé ces dernières années.
Paris? Marché dur et saturé. Hongkong? Vraiment
très loin. Finalement, Haïm part explorer Toronto,
beaucoup d'espace à deux pas des Etats-Unis, un fort potentiel
immobilier, un dollar canadien bas, une grande ville ouverte
chaque année à 150.000 nouveaux immigrés,
peuplée de quelques Canadiens mais de beaucoup d'Indiens,
de Chinois, de Pakistanais et d'Israéliens. Une capitale
moderne et mélangée où personne ne force
les communautés d'immigrants à s'intégrer...
"Une odeur de nouveau monde, de nouvelle vie!" Haïm
tient son "ailleurs" et il n'hésite pas à
acheter sur plan 120 appartements, plus de la moitié d'une
immense tour. A Tel-Aviv, il crée une nouvelle société,
Capital Canada, ouvre des bureaux, étale des plans sur
papier et un dessin en couleur d'un grand building de verre.
Le choix va du grand studio de 50 mètres carrés,
avec salon et kitchenette à 50.000 dollars (355.000 francs
environ, 54.000 euros), au grand appartement qui en coûte
le triple. Les clients se ruent. Souvent en couple. "Quand
votre femme vous attend le soir à la maison, cloîtrée
par la peur des attentats, et qu'elle vous pose toujours la même
question: «Qu'allons-nous faire?», vous, le mari,
vous avez enfin une réponse: «Nous allons acheter
quelque chose au Canada»", sourit Haïm. Oh! Il
ne s'agit pas encore d'émigrer. La plupart achète
un, deux ou cinq appartements pour les louer, un investissement
solide, dans la pierre et un pays sûr d'exister dans
vingt ans.
- Pourtant Haïm lui-même
écarquille les yeux devant tant d'audace: "Il y a
une règle absolue en affaires... ne jamais dépendre
d'une seule personne." Qui va assurer le suivi du dossier,
louer les appartements et gérer la copropriété?
Haïm, lui, n'a rien signé. "Ils n'ont que ma
parole. Dieu merci, je suis parfaitement honnête!"
Mieux: la dévaluation du shekel a déjà
fait gagner de l'argent aux premiers acheteurs. Dans un pays
où tout le monde se veut plus malin que son voisin, les
appartements de Capital Canada apparaissent désormais
comme la bonne affaire qu'on se chuchote entre amis, la dernière
mine d'or enfouie derrière les murs modestes d'une agence
immobilière de la rue Ayarkon, près du vieux port
de Tel-Aviv. "Je n'arrive pas à croire que j'ai réussi
une opération aussi folle", dit Haïm en contemplant
la forêt d'autocollants: "vendu" qui recouvre
son plan d'occupation.
- "Et maintenant,
j'ai mieux!" Il se lève d'un bond et introduit une
cassette dans un lecteur vidéo. Titre: "Le Paradis
sur Terre". Dans un univers tropical de carte postale défilent
des images... de paysage. Des montagnes, un fleuve, une plage
de sable blanc, du vert, beaucoup de vert et de l'espace, énormément
d'espace. Le tout barré de messages: "Terrain très
facile d'accès, à deux heures à peine de
Miami !; température stable, 28 degrés; démocratie;
pas d'armée; importante communauté juive; des prix
qui grimpent grâce à la proximité des USA
!" Haïm propose de futures villas de 100 mètres
carrés, 7000 mètres carrés de terrain au
Costa Rica près du Pacifique pour moins de 100.000
dollars: "Au Paradis... C'est un truc malin, non?"
De plus, l'agent assure que le gouvernement du Costa Rica, à
partir d'un investissement de 50.000 dollars, vous offre automatiquement
la citoyenneté. Au cas où...
- Le Nouvel Observateur, du jeudi 30 mai 2002
Bon débarras.
TREMBLEMENTS
DE TERRE
- This web site has a collection
of Yiddish language radio braodcasts, that are played with simulaneous
English translation as text. This particular page features "Holocaust"
messages. There is a 1943 message from one Solomon Michoel that
claims Jews are being turned into soap. More interesting
is what appears relating to Babi Yar. He claims that tens of
thousands were killed by being buried alive near Kiev. In this
connection there also appears the claim, repeated years later
by Elie Wiesel, that the ground trembled long after the event.
- Art Butz
<http://www.yiddishradioproject.org/exhibits/reunion/reunion.php3?pg=2>
Ces braves idiots commencent leur page
comme ça:
- "During the Second
World War the American mainstream press did not cover the mass
slaughter of Europe's Jews. As early as 1933 the columnist and
commentator Walter Winchell condemned Nazi activities, only to
be squelched by the notoriously anti-Semitic William Randolph
Hearst. Reports on the roundup of civilians were occasionally
published. And it was no secret that Jews were chief among those
targeted. But Hitler's plan to systematically exterminate all
Jews under his power was simply never reported."
Nous sommes les seuls à savoir
pourquoi.
Le site comprend aussi un speech par Solomon Mikhoels, directeur du Théâtre
yiddish de Moscou, qui fut l'agent principal de Staline pour mobiliser
les juifs soviétiques au service ce qui s'appelait alors
la "Grande Guerre Patriotique". Staline a d'ailleurs
fait le même coup (ouverture, séduction, facilités)
aux chrétiens orthodoxes et aux musulmans (réouvertures
d'églises et de mosquées pendant la guerre). La
guerre gagnée, évidemment, la politique a changé
du tout au tout et les coups de bâton ont commencé
à pleuvoir. Mikoels et ses semblables ont été
liquidés. Mais, dans le fond, ce n'était qu'un bas
propagandiste. Des fusillés pour mensonge, il n'y en a
sans doute pas assez.
VIEUX
SINGE
Le truc consiste à inverser les
termes. Le "meurtre de masse" est l'action des Palestiniens
avec les porteurs et porteuses de bombes qui se sacrfifient, cependant
que l'armée israélienne ne fait que des petites
action défensives qui n'impliquent aucun massacre.
Paul Berman est un vieux singe new-yorkais
bien connu, passé, en 20 ans, du Village Voice au
Forward, disons des Inrocks à Tribune
juive, pour donner une équivalence. Il a été
l'un des tout premiers à attaquer Chomsky comme "complice
des néo-nazis" dans l'affaire Faurisson. Maintenant,
ce digne représentant ("juif et fier de l'être")
des intellectuels juifs de gauche à New York, en est à
calomnier bassement toux ceux qui ont osé porter sur les
pratiques israéliennes en matière de répression
un oeil critique et comparatif. il en veut particluièrement
à Saramago, le prix Nobel de littérature. Il complète
ainsi, dans la mesure de ses moyens, le travail du boucher Sharon
qui a entrepris d'exterminer les Palestiniens pour prendre leur
place en Palestine. Ces intellectuels ne sont-ils pas, en fait,
plus répugnants encore que le misérable Sharon,
un tueur qui ne se cache pas ? (cf entretien de Sharon
avec Amos Oz, en français)
<http://www.forward.com/issues/2002/02.05.24/oped1.html>
- The Holocaust Teacher
Resource Center (http://www.Holocaust-trc.org) has added an essay by Philosopher
Emil L. Fackenheim. He wrestles with the concepts of God and
Auschwitz. His essay "Faith in God and Man After Auschwitz:
Theological Implications" was presented at Yad Vashem in
April 2002. It is posted with permission from Emil L. Fackenheim.
Fackenheim est particulièrement
apprécié des postlévinâsiens et des
parabubéristes. Extrait du baratin:
- Mon exposé d'aujourd'hui
portera sur le retour "1érusalem après Auschwitz".
Il ne peut pas être abstraitement théologique et
doit être concret et politique, c'est-à-dire "théopolitique".
- My paper today will be
about the second Return: "Jerusalem After Auschwitz".
It cannot be abstractly theological, must be concrete and political:
as it were, "theopolitical".
<http://www.Holocaust-trc.org/fackenheim.htm>
Ce n'est pas très impressionnant.
Où
EST LE BEC ?
Faits et Documents rapporte que dans Sortir du XXe siècle,
un insert qui se trouve dans un numéro spécial de
la NRF (Où va la fiction ?), on trouve cette profonde réflexion
du penseur Michel Houellebec, répondant à Adorno
qui avait posé la question souvent citée: «Peut-on
écrire de la poèsie après Auschwitz ?».
Le néo-Irlandais de s'esclaffer: "Rappelons d'abord
qu'on peut évidement écrire de la poésie
après Auschwitz, aussi bien qu'avant, et dans les mêmes
conditions; posons-nous maintenant une question plus sérieuse:
Peut-on écrire de la science-fiction après Hiroshima?"
C'est la mère Savigneau, bas-bleu
au Monde des livres, qui va apprécier cette pique
de son protégé. En fait, le bec s'est emmêlé
les pinceaux: c'est sur Auschwitz qu'on a écrit de la science-fiction
et sur Hiroshima de la poèsie, du genre zen.
TOTAL
FLICAGE
Communications
sous surveillance
Europol prépare
ses recommandations sécuritaires
Par Jérôme
Thorel
- Un nouveau document, émanant
de l'agence policière Europol, complète la liste
des "logs IP" publiée par les experts du G8
le mois dernier. Au menu: traces des appels fixes, mobiles ou
satellites, y compris données de localisation des appareils.
- L'eurodéputé
italien Marco Cappato ne baisse pas les bras. Après n'avoir
pu empêcher l'adoption de l'amendement sur la "rétention
des données" des communications électroniques,
le 30 mai dernier au Parlement, il repart à l'assaut en
publiant cette semaine un document confidentiel d'Europol, l'agence
de coopération policière de l'Union européenne.
Ce document confirme les craintes de dizaines d'ONG internationales
qui se sont opposé, en vain, au vote dudit amendement
très contesté, qui stipule qu'à des fins
de prévention du terrorisme et du crime organisé,
toutes les traces laissées par quiconque sur les réseaux
de télécommunications devront être conservées
"pour une période limitée", en général
12 mois.
- Vade-mecum du surveillant
high-tech
- ZDNet France a traduit
l'essentiel de ce document très instructif (lire notre
version et l'original en anglais texte au format PDF), véritable
vade-mecum du surveillant général de nouvelle génération.
Présenté le 11 avril dernier lors d'une réunion
d'Europol à la Haye (Pays-Bas), il énonce des recommendations
sur les types de données à conserver ("minimum"
et "optionnelles"). Outre les données relatives
aux protocoles internet (IP), que l'on retrouve également
dans un document dévoilé par un groupe d'expert
du G8 le 15 mai dernier, Europol fournit la liste des "logs"
de connexion sensibles des opérateurs de téléphone,
fixe ou mobile. Sans se préoccuper du contenu des messages,
il y est question de lister les références de chaque
appel (numéro appelant/appelé), les identifiants,
adresses de facturation, numéro de comptes bancaires associé
à l'abonnement, même chose pour les traces de messages
SMS (date, heure, numéros composés). Encore plus
fort: les coordonnées géographiques de chaque appareil
mobile sont concernées. De quoi se souvenir que son téléphone
GSM est un petit mouchard permanent...
- Le type et la durée
de conservation seront du ressort de chaque État. Des
pays comme la France, le Royaume-Uni, la Belgique, l'Allemagne
et les Pays-Bas ont déjà pris des mesures législatives
ou sont sur le point de le faire. En général, la
durée recommandée est de douze mois, comme le prévoit
déjà la LSQ française, la loi sécurité
quotidienne du 15 novemlbre 2001. Les décrets d'application
sont encore en attente. Ils devraient s'inspirer du document
d'Europol.
- Le cabinet du premier
ministre Jean-Pierre Raffarin, via son conseiller pour la société
de l'information, n'a pas encore été en mesure
de répondre à nos questions sur ces différents
points.
- "C'est un document
de travail qui est encore très loin d'être opérationnel",
explique Jean-Baptiste le Toquin pour l'AFA, l'Association des
fournisseurs d'accès et de services internet. " La
liste qui est proposée dans ce document est clairement
inapplicable en l'état. Conserver la trace de l'intégralité
des mails échangés est, par exemple, utopique même
si on ne conserve pas le contenu des messages, sauf à
ce que la priorité politique ne soit plus le développement
de la société de l'information mais son dynamitage."
- Tous suspects?
- "Il semble que le
Conseil [les quinze gouvernements de l'UE] soit en train de préparer
une décison générale, visant à introduire
des règles communes en matière de rétention
des données", avance le député Cappato
dans une question orale au Conseil, formulée en même
temps que la divulgation du document. Il soutient que ce document
est le résultat d'un questionnaire envoyé à
chaque État membre sur le type de données qui devrait
être conservé.
- S'il paraît utile,
pour élucider des affaires criminelles, de pouvoir identifier
un abonné pour remonter à la source d'un crime
ou d'un délit, les ONG de défense des libertés,
comme plus d'un quart des députés européens,
soulignent les accents fortement liberticides d'une telle
mesure "générale et exploratoire" touchant
tous les citoyens. Mesures disproportionnés, disent-ils,
puisque cette "rétention des données"
vise à collecter et stocker, a priori, sans qu'une enquête
judiciaire ne le justifie, des milliers de données intimes.
"Aucun état n'a le droit de stocker de telles données
intimes sur ses citoyens, sans même avoir à fournir
de preuves de leurs implications dans quelque crimes ou délits
que ce soit", note une lettre de synthèse (www.stop1984.com),
résumant les critiques des organisations citoyennes. "Nous
demandons à ce que le stockage de telles données
par les forces de l'ordre requiert un mandat qui ne serait délivré
qu'au cas par cas", comme le stipule la Convention européenne
des Droits de l'Homme. Pour eux, est clairement menacé
"le droit à la vie privée, à la liberté
d'expression et à la présomption d'innocence".
- Globenet et Altern
entrent en résistance
- Dans le camp des professionnels
et des opérateurs, qui seront dédommagés
financièrement pour servir ainsi, on attend les décrets
LSQ avec impatience. "Les discussions sont pour l'instant
suspendues en France" affirme Le Toquin pour l'AFA. "Pour
conserver un océan de données, il faut avoir les
outils d'exploitation et les policiers techniciens qui vont avec.
À ce jour nous n'avons pas les outils, et les États
n'ont pas les hommes. L'interception ponctuelle et individuelle
des communications électroniques, qui ne requiert pas
de stockage, semble (...) la méthode d'investigation qui
a le plus grand d'avenir", dit-il, "pour des raisons
évidentes d'efficacité technique et de protection
judicaire des citoyens."
- Si la plupart des prestataires
internet se conformeront aux décrets LSQ sans broncher,
quelques-uns sont déjà dans la résistance.
C'est le cas de Valentin Lacambre, géant de l'hébergeur
Altern.org et attaqué en justice à de maintes reprises
pour les pages "litigieuses" stockées sur ses
machines. "Altern.org a decidé, conformément
à l'appel du 6 juin lancé par l'association Reporters
sans frontières, de refuser, même s'il devait à
l'avenir s'agir d'une disposition légale, de collecter
pour chaque courrier électronique reçu, l'email
émetteur, l'email récepteur et le sujet du message;
la collecte de telles données étant de toute évidence
une atteinte inacceptable au principe démocratique du
secret de la correspondance privée", déclare
Lacambre à ZDNet.
- Le FAI Globenet n'est
pas loin de prendre la même décison: "Il serait
par exemple totalement légitime de refuser de fournir
des logs SMTP", estime Erick Aubourg, son directeur. Les
logs SMTP permettent d'élaborer un journal du serveur
de messagerie où sont notamment enregistrés le
numéro d'identifiant du message (msgid), son expéditeur
et son destinataire. "La liste des données concernées
est aussi aberrante qu'inacceptable" ajoute-t-il exaspéré.
"Que dirait l'expéditeur d'un courrier postal si
on lui demandait son identité lors de l'envoi, si le guichetier
notait la date et l'heure de l'envoi, le destinataire, et se
renseignait sur le sujet de la correspondance?"l
- Globenet s'engage pour
l'instant à ne stocker aucune donnée de connexion
(les logs sont détruits tous les soirs). Quoiqu'il arrive,
"nous encouragerons et faciliterons l'utilisation des outils
de chiffrement" et "nous informerons sur la possible
utilisation d'alternatives aux serveurs sensés enregistrer
les données de connexion".
- ZDNet France, 7 juin 2002
Références :
La synthèse de ZDNet
+ http://news.zdnet.fr/story/0,,t118-s2111471,00.html
+ Le document d'Europol
http://www.radicalparty.org/europol/europol.pdf
+ Initiative Stop 1984
http://www.stop1984.com/index.php?text=letter.txt
+ Appel de Reporter sans frontières
http://www.rsf.org/article.php3?id_article=2541
Quand on voit le résultat du
total flicage à l'américaine sur les événements
du 11.9.2001, on se dit que l'espoir est peut-être dans
cette paranoïa des flics à vouloir tout fliquer
et se mettre ainsi dans l'impossibilité d'exploiter ces
gigantesques gigaressources de gigadonnées. Les systèmes
de recherche automatique ne reflètent que les préjugés
des médiocres idiots qui les fabriquent et les renseignent.
Ils marchent "après coup". Il faudrait recruter
des millions de flics intelligents pour que ces données
servent à quelque chose. Des millions de flics intelligents,
on voit bien que la chose est impossible. Dormons sur nos deux
oreilles.
ILS
SONT PARTOUT
Le site INDYMEDIA est en principe un site
qui fonctionne comme une agence d'informaton, mais nourri par
des contributions volontaires. Il semble généralement
critique d'Israël, mais nous avons nos doutes. Il nous semble
que ce site, qui existe en plusieurs langues et dans plusieurs
pays, pourrait être un lieu de manipulation et qu'il sert,
en fait, à identifier et neutraliser les commentaires hostiles
à Israël. On nous a rapporté plusieurs cas
troublants de disparition soudaine d'informations "sensibles."
Comme nos lecteurs l'auront remarqué, nous n'utilisons
pas Indymedia, que nous connaissons évidemment. Nous n'y
touchons pas, même avec des pincettes.Il est donc d'autant
plus amusant de suivre la chasse aux sorcières qui s'est
récemment déclenchée chez ces gens-là.
- Révisionniste au
sein de France Indymedia
- Un des administrateur
les plus actifs de la nouvelle équipe France Indymedia
a publié sur la liste [indy-France-EDITO]
- <http://lists.indymedia.org/mailman/public/imc-france-edito/2002-June> qui sert à la coordination
de l'équipe rédactionnelle des propos ouvertement
révisionnistes. Ce texte publié vendredi 7/06/02
après-midi a provoqué le départ de deux
personnes Massalia et Astala de l'équipe rédactionnelle,
les autres n'ayant ni protesté ni contredit le texte de
cet administrateur dont le pseudo est Red Kitten.
- "Les camps d'extermination
seulement étaient pourvus de chambres à gaz, mais
étaient assez improductifs." (Voir texte joint ci-dessous).
Il n'est pas question de laisser passer cela comme si rien ne
s'était passé. Chacun doit prendre position au
sein de cette équipe, ne rien dire c'est être tacitement
d'accord. [Chantage typique des intellectuels, sommés
de se prononcer selon la ligne du parti sur des sujets dont ils
ignorent absolument out. ]
- Les protestations sur
ce qui se passe en Palestine sont légitimes, accueillir
ou laissé [sic] la rédaction être influencé
[sic] par des gens "dignes" du GUD ne l'est pas.
- L'auteur de ces propos
doit être viré de l'équipe française
et d'Indymedia en général, ses propos doivent être
désavoués clairement et publiquement. Si tel n'est
pas le cas, s'il n'y a pas de réactions comme cela semble
le cas depuis trois jours, tout devra être fait pour
empêcher qu'Indymedia France ne tombe sous l'influence
de révisionnistes.
- Mathias Membre fondateur
de france.indymedia.org
- Je joins le texte révisionniste
et l'adresse de la publication auquel il fait référence
ainsi que les réactions de Astala et Massalia auxquelles
je me joins.
A) Le texte révisionniste
:
<http://lists.indymedia.org/mailman/public/imc-france-edito/2002-June/000161.html> [ Le texte a disparu...]
Article sur les camps de concentration israeliens red kitten
imc-france-edito at lists.indymedia.org Fri, 07 Jun 2002 16:20:07
-0700
- Sur l'article même
(comparaison de camps de concentration Isarëliens/Allemand)
je trouve le procédé nul, mais c'est assez logique:
les camps des nazis ressemblent à n'importe quel camps
construit avec rationalisme, quoi de plus normal que ceux d'Israël
soient similaires? Cela n'indique d'ailleurs pas grand chose...
-
- Israël = Nazis? On
compare toujours les grands criminels au Nazis, qui dans notre
mythologie collective représente le mal suprème
sur terre ... c'est un peu facile, mais bon. Alors pourquoi ne
pas le faire avec le gouvernements Israëliens? Parce qu'ils
sont Juifs! Ah bon? Et pourtant, personnes ne s'est jamais insurgé
contre le fait de comparer Staline à Hitler, alors que
les soviétique ont largement plus souffert des Nazis que
les Juifs (pour les chiffres sordides: 6.000.000 de morts juifs,
20.000.000 de soviétiques)
-
- Il y a camps et camps...
Par ailleurs je me permet de rappeller la différence entre
camps de concentration et d'extermination. La plupart des camps
étaient de concentration, c'est à dire de regroupement.
Leur fonction était surtout l'exploitation maximale des
détnu/e/s au profis de l'économie de guerre et
de la bourgeoisie allemande. Les camps d'extermination seulement
étaient pourvus de chambres à gaz, mais étaient
assez improductifs. La confusion entre les deux à été
savament entretenue pour masquer la dimension économique
des camps: ils n'ont pas été créés
par pur délire raciste, mais sont principallement le plus
haut niveau d'exploitation de l'être humain par la bourgeoisie
et l'impérialisme. cet aspect à été
volontairement occulté pour ne pas faire apparaitre le
rôle du capitalisme dans le massacre, mais faire tout porter
à la haine irrationnelle. (c'est bien plus commode)
-
- chEErz /// r e d . k i
t t e n /// [sic pour l'ortogrfa]
- B) La publication à
laquelle il fait référence Our detention camps
are similar to German concentration camps by KA
- <http://france.indymedia.org/front.php3?article_id=20338&group=webcast>
Quelques reactions a ce
sujet de la part des lecteurs d'Indymedia Begique, pour completer
l'image
ag
- pas de parano, svp. by
Alma 9:54am Mon Jun 10 '02
- Je trouve la reaction
des autres administrateurs exageree face aux propos tenus par
redkitten. Il est vrai que, a mes yeux, redkitten, n'as pas dépassé
le stade du marxisme du siecle passé dans ses analyses
historiques (que quelqu'un lui dise que les choses sont plus
nuancées de nos jours svp!); et il ne fait qu'annoner
des théories dogmatiques avalées à la louche
sans effort de remise en question (c'est le cas d'ailleurs de
la plupart des marxsistes de nos jours). Toutefois ses propos
sur les camps de concentration n'etaient en rien révisionnistes.
Il n'as pas renié le massacre des 6.000.000 de juifs.
Au contraire. Et en parlant de révisionnisme, j'aimerais
savoir pourquoi personne ne parle des autres génocides?
Vous savez? il y avait aussi les gitans, les homos, les handicapés...
et le génocide arménien, et les indiens d'amérique?
et les russes? Pourquoi la shaoh a-t-elle le monopole des génocides?
N'est-ce pas une insulte à la mémoire de tous les
génocidés? (a ce sujet voir l'article d'E Morin
dans le Monde). Qui sont les véritables révisionnistes?
Alors soyez un peu plus objectifs dans vos propos avant de faire
la chasse aux sorcières.
- Paranoïa, désinformation,
ou meme criminalisation? by Andrew Crosby 11:15am Mon Jun 10
'02 [email protected]
- Mathias c'est un grand
foireur. Traité de revisionniste, un texte qui ne l'est
point c'est ou bien un paranoïaque, ou bien sioniste, ou
bien un salaud infiltré qui veut criminaliser le mouvement
social, et pouvoir dire que ce mouvement est raciste ça
lui tombe bien! dans les trois cas il faut le dire, ce qu'il
a écrit est bête!! D'ailleurs je me démande
s'il connait lui-meme l'histoire de la deuxième guerre
mondiale, s'il a fait des recherche, s'il a consulté des
sources différentes, en non seulement ce qu'il a apris
à l'école ou l'unif. N'oublions pas que l'histoire
est écrite par les gagnant!! et celle écrite par
d'autre est repoussée en la nommant propagande, ou un
mensonge. Pour connaitre l'histoire et pour pouvoir critiquer
il faut consulter le plus de sources possibles, de TOUT les côtés.
je me demande combien de gens l'on fait ici à propos de
la GMII. Qaund à Alma, je ne suis ni communiste, ni Marxiste
(il y a un différence). Mais je trouve que la critique
de l'économie fait par marx, et que de conséquance
on appelle la critique Marxienne (et non marxiste), je trouve
que c'est une bonne critique, et d'ailleurs c'est une des critiques
les plus modernes, et utilisée par beaucoup de gens, meme
par les anars!
- Revisionisme? C' est facile
by Libby 11:22am Mon Jun 10 '02 En ce qui concerne les sionistes,
si 'l s' agit d' aujourd'hui, l' anti-sionisme est antisemite,
s' il s' agit du passé, c' est révisioniste. Mon
grand - père est mort dans un camp de concentration. Et
j' insiste sur l' utilisation du nom correct. Pourquoi est -il
mort dans un camp de concentration? Il n' était pas Juif
(et on en est arrivé au point ou l' on me traite parfois
de menteuse, que c'est pas possible qu' un non-juif est mort
dans un camp. Il était résistant, condamné
par un tribunal militaire nazi à l' incarceration dans
le camp de Dachau. Son crime: terrorisme ( distribution de tracts,
sabotage,vol de tickets allimentaires pour des personnes cahées
( juifs, pilotes, résistants en fuite). Il est mort de
malnutrition et d' une punition trop sévère. Il
est mort, comme la puspart de ses compagnons, très peu
ont survecu les camps de concentration, redkitten n' as pas dit
le contraire. Il y avait bien une grande difference entre les
camps de concentration et les camps d' extermination, surtout
en ce qui concerne la population des détenus, qui étaient
incarcerés et qui sont morts, pas a cause de leur ethnicité
(malgré qu 'il y avait quelques juifs avec eux) mais parce
qu' ils se sont opposés au nazisme, voila la nuence que
les sionistes veulent nous faire oublier en criant "révisionisme".
En plus, si mon grand - père était vivant aujourd'hui,
je suis sure qu' il se retrouverait avec les "internationals"
en Cisjordanie. Il ne supportait aucune injustice. S' il était
vivant aujourd'hui, c'est lui qui aurait écrit cette réplique.
Nous avons respecté la façon
d'écrire et les nombreuses débilités de ces
contributions. Que faire ? Rouvrir les écoles ou les mines
de sel ?
VICTIMOLOGIES
- The Association HEVEL
INTERNATIONAL (International Care Association for Victims of
Violence) has conceived the project of opening an Institute of
Victimology in Israel.
- Here are the aims of
this project:
- 1.. Psychological help
to Israeli victims (terrorist attacks, wars, Shoah, difficulties
with immigration and absorption in the country),
- 2.. Organisation of
symposia (in Hebrew, English, French and Spanish),
- 3.. Systematic training
for all persons involved in care for victims (professionals and
volunteers),
- 4.. Reflections on Victimisation
of Jews elsewhere in the world and in Israel (demonizing image
of the State in the international media); victimological research
to find the means to get out of this status of "scape goat",
- 5.. Publications in
English, French, Spanish and Hebrew,
- 6.. Entry of the Institute
into the world network of Victimology (other Institutes around
the globe, "World Society of Victimology", UNESCO,
Foreign Universities, etc.).
- The purpose of this
circular letter is an urgent call for funding in order to begin
this vital work.
- HEVEL INTERNATIONAL,
P.O.B 10156 YAVNE, 70600 ISRAEL
- e-mail: [email protected], [email protected]
Envoyez le pognon !!! On se demande
surtout si ces gens aussi bien intentionnés auront un petit
moment pour se pencher sur l'énorme nombre de victimes
que cause chaque jour l'occupation israélienne des territoires
occupés et du territoire dit israélien lui-même.
DÉBALLAGE
Message de Germar Rudolf du 13
juin:
- It seems two vicious,
revisionist individuals are now both going nuts and try to destroy
each other, look at Irving's attacks on Peter Stahl/Gregory Douglas
at
- <http://www.fpp.co.uk/docs/Irving/Peter_Stahl/index.html>
- and vice versa on Douglas'
retaliations on <http://www.gregorydouglas.com> (it a redircet to a subdirectory
of Douglas' most recent publisher Monte Sano Media).
- There is not a lot of
information to be found on Irving's website, just all sorts of
hysterical accusations. For example, Irving lies when claiming
Douglas' site is full of webbugs and tracking devices. Aparently
he wants to prevent that the web community reads what Douglas
has to say, which is much better founded. Look, for example,
at a document transcript of a renowned scholar indirectly accusing
Irving of steeling documents from various archives and trying
to sell them, as well as Irving's "bad reputation for selling
very, very dubious Nazi relics."
- See at <http://www.montesanomedia.com/a/gd/FourthReich.html>
- where both the original
document and the transcript of it can be found. Are we to ignore
this, or is there anything we could and should do to end this
disruptive battle?
Ce Gregory Douglas apparaît, à
la lecture de ses tirades, comme un type qui affirme beaucoup
sans jamais donner de preuve des extravagances qu'il déballe
à tout bout de champ. Certes, Irving n'est pas intouchable
et l'examen de ses livres peut donner matière à
les critiquer. On a le droit de considérer que l'histoire
devrait s'écrire d'une autre manière ou qu'Irving
se trompe dans ses interprétations, ou même qu'il
a des oeillères politiques et qu'il ne voit pas toujours
tous les aspects d'un problème, ou encore qu'il est fasciné
par ses objets, les grands dignitaires du régime nazi.
Bref, on peut critiquer Irving. Mais là, chez ce Douglas,
on a affaire à un catalogue de bassesses qui lui sont gratuitement
attibuées.
Notons cette phrase:
A head count of the Montreal
meeting disclosed that the total number of attendees was one
hundred and five, three less than his biggest house in Los Angeles,
earlier in the year. At the Los Angeles meeting, held in a motel
meeting hall by the Institute for Historical Review, Irving sold
an incredible fifteen copies of his book on Goebbels. The impressively
titled Institute was once a reputable historical revisionist
entity but was taken over by ideological radicals. They once
produced a historical journal with a large circulation, but chronic
mismanagement coupled with expensive legal problems has reduced
their subscription list to a few hundred individuals of the type
who once worshipped Irving, and their slim "Journal"
appears about as often as Irving's books after the fall. One
of its two "directors" was once arrested in Germany
for defacing a Catholic church.
Extrait de "Fakes & Frauds II:
David Irving, The Pathologist's Report: An autopsy on the remains
of David Irving", By Gregory Douglas (daté du 2 mai
2002)
<http://www.montesanomedia.com/a/gd/Irving.html>
C'est du Carto tout craché.
A notre avis, il s'agit d'une vaste manoeuvre
engagées par les cartoïstes pour éliminer toutes
les "concurrents" sur le "marché" du
révisionnisme. On le voit au fait qu'ils emploient les
mêmes arguments et les mêmes inventions pour attaquer
aussi bien Irving que les gens de l'Institut californien. Rappelons
que Carto est un gangster, un voleur et un manipulateur qui a
organisé son impunité. Que certains révisionnistes
honnêtes et dépourvus de moyens en raison de l'accumulation
des poursuites, succombent parfois à ses offres financières
ne fait que retarder le jour où nous serons débarrassés
d'une bande d'escrocs, habiles et tenaces, qui n'ont pour but
que d'utiliser le travail des autres pour en tirer des profits
personnels.
Voir le compte rendu de Mark Weber (JHR
mars-avril 2001) sur le livre de "Douglas", Gestapo
Chief
<http://www.ihr.org/jhr/v20/v20n2p40_Douglas.html>
où il est établi que ce
Douglas est un misérable imposteur, un faussaire patenté,
un inventeur d'histoires aussi stupides que contraires aux faits
les mieux établis. Les poubelles de l'histoire ont encore
beaucoup de place pour des gens de ce genre-là.
On peut se donner une idée du personnage
de Carto en consultant
<http://homepage.mac.com/lsf/>
et en l'écoutant introduire la conférence en partie
révisionniste qu'il a organisée à Washington,
une semaine avant celle de Californie (mi-juin 2002)
<http://www.barnesreview.org/Conference/real_server/15_12carto.ram>
LA
GOMME DE JÉNINE
Interview de Nick Griffin, par le journal
israélien Ha'aretz (30 avril 2002). Griffin
est le leader du British National Party, une sorte de vague équivalent
du FN en Grande-Bretagne:
- "Mais l'Holocauste,
que vous traitez de "canular du XXe siècle",
qu'en dites-vous?
- Je dirai surtout que
c'est une affaire qui date du XXe siècle... Je suis agacé
de voir à quel point on s'en est servi comme matraque
morale pour frapper toute personne, en Occident, qui voulait
préserver le monde occidental. C'est absurde, d'utiliser
cet argument... Je crois que les juifs commencent à comprendre,
ou devraient commencer à comprendre qu'on peut fonder
une grande part de ses revendications sur une chose, et fonder
sa politique par rapport au reste du monde sur des camps de la
mort, aussi longtemps qu'il n'y a pas de Jénine. Parce
que, là, on n'a plus de justification morale. Et je crois
qu'il est temps d'oublier toute cette histoire."
<http://news.haaretz.co.il/hasen/pages/ShArt.jhtml?itemNo=157513&contrassID=2&subContrassID=5&sbSubContrassID=0&listSrc=Y&itemNo=157513>
SUDÈTES
ET DETTES SUES
Germany re-opens
the Sudeten German question
- As the Czech Republic
goes to the polls on 14th and 15th June, the country faces the
question of its EU membership with increasing unease. In May,
the European Parliament adopted a resolution demanding that the
Benes decrees be examined for their compatibility with EU law.
At the same time, the Chairman of the EP, Pat Cox, has set up
a three-man commission to examine the question. With these two
events, the EU has made the issue of the expulsion of the Germans
from Czechoslovakia in 1945 into a European issue, connecting
it organically with the Czech admission to the EU. This is precisely
the outcome the Czechs wanted to avoid, preferring to keep the
issue bilateral between the Czech Republic and Germany, Austria
and Hungary. [For information on the Benes decrees, see the Czech
government site:
- <http://www.czechembassy.org/wwwo/mzv/default.asp?id=10017&ido=7567&idj=2&amb=1>. For the German perspective,
see
- <http://www.sudeten.de/bas/index.htm> and
- <http://www.bund-der-vertriebenen.de/>
- Prior to this, in an almost
incredible "renversement des alliances" the German
Interior Minister paid a visit to the congress of the Sudeten
Germans Association on 18th May. For decades reviled as a bunch
of Nazi irredentists, the Sudeten Germans are now suddenly in
vogue with the New World Order, as it prepares to gobble up the
Czech Republic. The demand, pushed largely by German and Austrian
politicians, and supported by Members of the European Parliament
(including by the British Conservative Party MEPs, who have collaborated
in the German-Austrian carve-up), that the Benes decrees be rescinded
if the Czech Republic is to join the EU, can only have as a consequence
that this small country will be swamped with claims for property
restitution by the descendants of the 3- million Germans expelled
after the war.
- Now even an old leftie
like Otto Schily who is an old friend of Horst Mahler, the founder
of the Baader-Meinhof gang has visited the Sudeten Germans' Congress
to lend his and the German government's support to their long-standing
demand that the decrees be abrogated. Schily told the Sudeten
Germans that it was "unjust" to drive out whole populations:
this is the one thing the Sudeten Germans have been going on
about for years. While the expulsion may indeed have caused injustice,
it is of course also the Sudeten Germans' desire, once the Benes
decrees are rescinded, to reclaim the property that was taken
from their ancestors sixty years ago. This could well give rise
to fresh injustice. The president of the Bavarian parliament,
Johann Böhm, has said that there is much land which "used
to be German and which now belongs to the Czech state".
- The Sudeten German Congress
was also addressed by the Christian Democrat candidate for Chancellor,
the Bavarian prime minister Edmund Stoiber. Stoiber used his
speech to pay homage to the 90 year-old Siegfried Zogelmann,
a campaigner for the rights of Sudeten Germans who, having joined
the Nazi party as a Czechoslovak citizen in 1938, worked in the
office of the Nazi Governor of the "Protectorate of Bohemia
and Moravia" Reinhard Heydrich. [For both Schily's and Stoiber's
speeches, in German, see <http://www.sudetendeutscher-tag.de/>,
under "Reden"] Stoiber naturally promised to make the
Sudeten question a European issue.
- There is now therefore
an organic link between EU policy towards the Czech republic,
and German policy towards that country. The Federal Chairman
of the Sudeten German Association, Bernd Posselt, a MEP, was
appointed on 7th February to the post of Vice-Chairman of the
joint committee of the European Parliament and the Czech Parliament:
the purpose of this committee is to oversee the process of Czech
admission to the EU. Posselt, who became a CDU MEP in 1994, has
for years been active in the radically euro-fanatical association,
Pan Europa. In 1998, he was appointed the president of Pan-Europa
Union Deutschland. One of the goals of that association is to
promote group rights for ethnic minorities in states on Germany's
borders, including those of the "Sudeten Germans":
Posselt also works on minority languages in the EP. In 1994,
he called for the establishment over the Sudetenland of "a
supranational legal order based on the traditions of the Holy
Roman Empire." He said that such a supranational order could
"end disputes about areas of national sovereignty and state
borders" even though there is not supposed to be any border
dispute between Germany and the Czech Republic. It has always
been one of Posselt's main policy goals to link the abrogation
of the Benes decrees to the admission of the Czech republic to
the EU. [www.german-foreign-policy.org]
- European Foundation Intelligence
Digest, 144, 12 juin 2002.
- The Digest is available
free by e-mail from <[email protected]>
La réouverture de la question des
Sudètes est évidemment un révisionnisme mis
en pratique. Espérons que ça se passe sans casse.
Signalons la sortie récente d'un
livre sur L'Expulsion des Allemands de Hongrie, de Jean-Léon
Muller, aux éditions de l'Harmattan. L'Autre Histoire
dit que «l'auteur a réalisé une intéressante
étude des sources disponibles et n'a pas hésité
à faire preuve de révisionnisme pour mettre à
bas des légendes nées de la guerre froide".
Des légendes ? Comme c'est curieux.
CAMUS
AVAIT-IL RAISON ?
Dans le journal Le Monde, on trouve,
à la date du 13 juin 2002, un article du judéocentriste
en chef Nicolas Weil sur une assemblée de revues, ou une
sorte de cérémonie d'exorcisme préalable
à une "refondation" de la gauche, ou de ce qui
en tient lieu.
Résumons:
- ..."l'hebdomadaire
Les Inrockuptibles avait convoqué, dans la petite
salle du Centre Pompidou, samedi 8 juin, des "états
généraux" en miniature, animés par
le journaliste Sylvain Bourmeau. [Il sévit, justement,
sur France-Culture et remplace le fameux "Panorama"
dont parlait Renaud Camus] ... La figure et la démarche
de Pierre Bourdieu demeuraient très présentes dans
l'esprit des intervenants, et la revue que l'auteur de La Misère
du monde avait fondée et dirigée, Actes de la recherche
en sciences sociales, était de la partie. En revanche,
le public clairsemé confirmait la retombée de l'élan
créé par le 21 avril, qui devait se traduire, le
lendemain, par un record d'abstention aux législatives,
notamment chez les plus jeunes. De même l'absence de personnalités
politiques révélait-elle le divorce croissant à
gauche entre celles-ci et les intellectuels. A leur grande déception,
les revues se sont donc retrouvées entre elles, comme
l'a fait observer Raphaël Metz, de R comme réel,
..."S'il n'y avait pas eu des revues comme Esprit
ou Les Temps modernes, a tenu à rappeler la sociologue
Nicole Lapierre, de Communications, ... a déploré
Yves-Charles Zarka, de Cités. ... à l'instar
de Remi Lenoir, de Sociétés et représentations,...
a renchéri Gilbert Wasserman, rédacteur en chef
de Mouvements...Pour le géographe Jacques Lévy,
de la revue Espace-temps, t..., comme l'a fait remarquer
Daniel Bensaïd, de Contretemps. ... comme l'a fait
le physicien Jean-Marc Lévy-Leblond, d'Alliage,
Pourquoi ne sont cités que des
juifs ? Y'en a pas d'autres ?
Cependant, on anonce une Une première
internationale pour le XXIeme siècle ? marxistes et libertaires
d'hier et d'aujourd'hui, Colloque de la revue ContreTemps
(Éditions Textuel) Coordonné par Philippe Corcuff
et Michael Löwy, 28 et 29 juin 20002, Espaces Marx 64 bd
Blanqui Paris 13· (Métro : Corvisart).
C'est une conférence à 95
% LCR, donc kriviniste. Nous avons déjà épinglé
l'infatiguable Corcuff, qui porte un nom de contrepèterie
belge. N'accablons pas notre prochain dans le malheur.
TOUJOURS
À SE PLAINDRE
Israel lance
une nouvelle campagne d'information, en déléguant
à l'étranger des familles dont les proches ont été
victimes d'attentats terroristes
- Israel
lance une nouvelle campagne d'information, en déléguant
à l'étranger des familles dont les proches ont
été victimes d'attentats terroristes. C'est dans
le cadre de cette operation que le docteur Doron Mantchel s'est
envolé aujourd'hui pour l'Italie, envoyé par le
ministère des Affaires étrangères. Sa fille
Danièle, 22 ans, a été assassinée,
il y a trois mois, au cours de l'attentat perpétré
dans le restaurant "Matsa" à Haifa. Interviewé
par le site Ynet, il a déclaré, entre autres: "J'ai
l'intention de poser la question suivante à mes interlocuteurs
italiens: "Que feriez-vous si des terroristes faisaient
exploser leurs bombes dans vos rues, tous les jours"? [Ma,
zé fiserai le camp ..; ] Je suis convaincu qu'en
raison du drame que j'ai vécu, les gens seront attentifs
à mon message". Une autre délégation
s'est rendue, au mois de mai, en Italie comprenant des personnes
qui avaient été blessées dans des attentats,
ou des familles dont les proches avaient été assassinées
par des terroristes. Elle a été reçue chaleureusement
par la communauté juive de Rome qui a tenu à la
rencontrer pour lui manifester sa solidarité. Les membres
du groupe ont été intervieweé par les chaînes
de radio locales et ont rencontré le maire de la ville
et plusieurs parlementaires. Le porte-parole de l'ambassade d'Israël
à Rome a déclaré qu'Israël éprouvait
de grandes difficultés à se faire entendre
en Europe, car les Palestiniens utilisaient tous les moyens possibles
pour susciter la sympathie à leur egard, en présentant
par exemple des photos de cadavres et d'enfants. [Ces Palestiniens
sont vraiment ignobles et ne reculent devant rien...]
"Nous n'avons nullement l'intention de faire un usage cynique
de notre souffrance, mais cela fait un an et demi que nous nous
plaignons d'être victimes d'un terrorisme implacable, mais
peu de photos ont été publiées. ".
- Arutz 7 13 juin 2002
LIBÉREZ
LIMONOV
Off To Saratov
- Last Friday, June 7th,
the Russian Supreme Court, in a closed hearing, ruled to move
the pending trial of former eXile columnist Edward Limonov from
Moscow to Saratov. The date of the trial has not been set, and
is not expected to begin for at least another two to three months.
The trial's venue has been in dispute for several months now,
having moved four times.
- Limonov, one of Russia's
most famous authors and head of the extremist National-Bolshevik
Party, is facing charges of terrorism, possession of weapons
and explosives, calling for the violent overthrow of the state
and attempting to form an illegal militia, for which he faces
a total of 20 years in prison. He has been held in remand in
Moscow's Lefortovo Prison for over 14 months. Saratov was proposed
by the prosectution as the venue because an illegal purchase
of machine guns, which the FSB blames on Limonov, took place
there early last year.
- At first, the FSB, which
is conducting the investigation of Limonov, fought to have the
trial to be held in a village in the distant Altai Republic,
where he was arrested in April of last year during a raid by
masked counter-intelligence operatives.
- Sergei Belyak, Limonov's
lawyer, fought to have the trial held in Moscow, in order allow
for better access to witnesses and attorneys. In April of this
year, it was announced that the trial would take place in Saratov.
Belyak appealed the decision, as did the Saratov Oblast court,
sending the trial venue back to Moscow.
- An appeal by Vladimir
Ustinov, the General Prosecutor of Russia, to the Supreme Court
led to the decision last Friday to re-send Limonov's trial venue
back to Saratov. "It's clear why the FSB fought to move
the trial outside of Moscow: they want to keep the trial away
from the press and to control the outcome."
- Belyak has said that he
will no longer appeal this decision, although he is now fighting
to keep the trial from being closed to the press and public,
which the FSB is demanding.
- "They claim that
the trial must be closed to the public because it deals with
terrorism, yet all of their terrorism charges come from articles
published by Limonov in his newspaper Limonka," said Belyak.
"Everyone can read the evidence, there's nothing to hide."
PEN International has written an open letter to Ustinov calling
for Limonov's release pending trial, expressing concern about
the conduct of the authorities and the political nature of the
trial. Most of PEN's 97 clubs around the world, including PEN
Russia, Israel, France and others, have joined in expressing
support for Limonov. A group of publishers, writers and intellectuals
in France, where Limonov holds dual citizenship, has also petitioned
for his release.
- Until last week, Belyak
was barred from visiting Limonov for two months.
- While in detention, Limonov
has been actively writing. He has published one autobiography,
My Political Biography and a novel, The Book of Water. Two more
books are pending publication this summer, including one from
Ad Marginum Press, whose publisher, Alexander Ivanov, is also
the co-owner of Shakespeare Books in Moscow. In all, Limonov
has written six books since his imprisonment.
- [Author's Note: Limonov
wrote me a letter from Lefortovo telling me that he had written
a column for the eXile, under the Dr. Limonov name, for publication.
However, the column was never received and is presumed to have
been seized. In the future, we will begin publishing translated
excerpts from Limonov's prison books. Limonov seems to be in
good spirits all things considered. Belyak told me that Limonov
was moved to a cell alone so that he could work more, but was
recently moved back into a two-man cell.]
<http://www.exile.ru/143/143030001.html>
Rappelons qu'Edward Limonov est un écrivain
russe, qui a longtemps vécu et publié à Paris,
en particulier dans L'Idiot international, un journal qui
ne pourrait pas exister aujourd'hui, qui est révisionniste
comme un Russe, rouge-brun et qui dérange tout le monde.
Il est en prison à cause de ses articles, dans Limonka,
qui décrivent des réalités russes qu'on n'aime
pas au Kremlin.
PORTIER
MENTEUR
- Mon procès est
terminé. Le 7 juin le tribunal d'Opole, Pologne, a interrompu
l'action. Ma demande (acquittement) a été rejetée;
de même, la demande du procureur (10 mois d'emprisonnement)
a été rejetée. Le tribunal m'a considéré
comme un "menteur à propos d'Auschwitz" ("l'accusé
partage des opinions qui sont des mensonges historiques")
et a estimé les pénalités financières.
Le procès sera rouvert si "l'accusé réitère
son infraction d'ici un an". En même temps, le tribunal
a déclaré: "Citer des opinions qui ne concordent
pas avec les vérités communément établies
ne tombe pas sous le coup de la loi." Par conséquent,
maintenant, je suis "menteur" et portier de magasin,
et, en toute franchise, j'en suis fier.
- Cordialement
- Darek Ratajczak
- 15 juin 2002.
ENHARDIS
Les révisionnistes
de la Shoah enhardis par la progression de l'antisionisme aux
Etats-Unis
- par Nacha Cattan
-
- Au moment où une
nouvelle enquête révèle une augmentation
de l'antisémitisme aux Etats-Unis, un groupe accusé
de négationnisme se prépare à lancer une
campagne médiatique contre ce qu'il appelle "le pouvoir
juif-sioniste".
- L'Institute for Historical
Review, basé à Newport Beach, en Californie, compte
"augmenter considérablement" ses apparitions
à la radio et à la télévision pour
propager les messages anti-israéliens que les Américains
sont aujourd'hui plus enclins à entendre. Qualifié
d'antisémite par des groupes antiracistes, l'IHR compte
aux Etats-Unis un petit nombre de fidèles et son activité
y est réduite. Mais l'Institut a déclenché
l'alarme en participant à l'organisation d'une conférence
sur le révisionnisme qui devait se tenir à Beyrouth
l'année dernière.
- "C'est la première
fois que les organisations juives et ses défenseurs non
juifs politiques et médiatiques ont vraiment du mal à
justifier les atrocités sionistes", peut-on lire
sur le site de l'IHR à la rubrique consacrée à
la nouvelle campagne de l'Institut
- <http://www.ihr.org/news/0205_fundraiser.html>
- "L'IHR est particulièrement
bien placé pour parler, de manière factuelle et
directe, de la 'relation spéciale' Etats-Unis/Israël...
et de la menace que fait peser le sionisme sur la paix mondiale."
- Les groupes de vigilance
affirment que l'IHR déguise sa haine des juifs sous une
rhétorique anti-israélienne pour la rendre plus
acceptable au nombre croissant de gens hostiles à l'Israël
dans le monde.
- "Etre anti-israélien,
en ce moment, c'est un peu mieux porté que d'être
négationniste", affirme Aaron Breitbart, chercheur
au Centre Simon Wiesenthal basé à Los Angeles.
"Alors ils empruntent la voie de l'anti-israélisme
pour perpétuer l'antisémitisme."
- Dans une interview accordée
à "Forward", le directeur de l'IHR, Mark Weber,
a donné les raisons qui lui permettaient de penser que
le temps était mûr pour un Blitzkrieg médiatique:
"J'ai eu le sentiment, au long de cette dernière
année, que les gens étaient beaucoup plus réceptifs
à mes idées. Des millions d'Américains pensent
qu'on les a trompés et qu'on leur a menti au sujet du
Moyen-Orient. Sur les campus des collèges l'agitation
s'accroît et les dirigeants juifs commencent à s'alarmer
de l'opinion du peuple américain et de l'opinion du monde
dans son ensemble."
- Dans une enquête
réalisée à travers tout le pays et publiée
mardi, l'Anti-Defamation League signale que 17 pour cent des
1.000 Américains interrogés sont "foncièrement"
antisémites. Le chiffre représente une augmentation
de 12 pour cent par rapport à 1998. D'après cette
étude, les 626 incidents antisémites recensés
lors des cinq derniers mois représentent une augmentation
de 11 pour cent par rapport aux 564 incidents qui se sont produits
au cours de la même période l'année dernière.
L'enquête révèle également que 35
pour cent des Latino-américains - le groupe ethnique au
développement le plus rapide - sont antisémites
et le même pourcentage vaut pour les Noirs.
- Même si les groupes
de vigilance s'alarment de la percée de l'IHR et autres
équipes du même genre au Moyen-Orient et en Europe,
la plupart estiment que l'Institut a peu de chance de pénétrer
dans la vie américaine normale. Toutefois, certains affirment
que l'IHR aurait une certaine emprise sur des couches de la population
américaine devenues de plus en plus anti-israéliennes
et même antisémites. "Il n'est pas impossible
qu'ils empiètent sur les campus", dit le rabbin Marvin
Hier, fondateur et doyen du Centre Simon Wiesenthal, "mais
ils réussiront bien moins bien aux Etats-Unis qu'en Europe."
- "Le terrain leur
est plus propice pour agir en ce moment", dit le directeur
national de l'ADL, Abraham Foxman, "mais ils ne réussiront
pas tant que ça, parce qu'ils sont tellement extrémistes,
et le peuple américain est plein de bon sens. Ils réussiront
auprès des 17 pour cent mais non au-delà."
- D'autres pensent que l'ironie
du sort fera que cette pénétration de l'IHR sur
le terrain de l'anti-israélisme bénéficiera
à l'Israël puisque la simple présence de cet
institut nuirait à la réputation de tout mouvement
qui s'associerait à lui. "Je suis ennuyé mais
pas inquiet", dit le chercheur spécialiste de l'Holocauste
Michael Berenbaum, directeur de l'Institut d'Holocauste et d'éthique
Sigi Ziering à l'Université du Judaïsme. "Cela
ne fait que discréditer un peu plus l'antisionisme."
- Marilyn Mayo, directeur
adjoint du service national d'information de l'ADL, affirme qu'il
existe beaucoup de groupes comme l'IHR qui essaient de profiter
d'un moment où la situation est cruciale pour les juifs
dans le monde. "Les groupes néo-nazis et les groupes
antisémites s'imaginent qu'ils peuvent faire avancer leur
cause en exploitant, grâce à la situation actuelle
du Moyen-Orient, les sentiments antijuifs résultant de
sentiments anti-israéliens."
- M. Mayo estime l'IHR trop
petit et trop marginal pour créer un impact ici. Mais
elle déclare que l'ADL s'inquiète des relations
du groupe avec les groupes négationnistes en Europe et
au Moyen-Orient.
- La conférence négationniste
co-organisée par l'IHR devait se tenir à Beyrouth
en mars 2001. Elle fut en fin de compte annulée par le
gouvernement libanais sous la pression du gouvernement américain.
Ayant pour titre "Sionisme et Révisionnisme",
l'événement devait constituer l'occasion pour les
extrémistes occidentaux de rencontrer leurs homologues
du monde islamique. Une conférence réduite eut
lieu en avril 2001 en Jordanie. Elle avait été
organisée par un groupe suisse néo-nazi, Vérité
& Justice. Ce groupe suisse est dirigé par Jurgen
Graf, lequel s'est réfugié en Iran après
avoir été condamné pour négationnisme
en 1988 par un tribunal suisse.
- Contrairement à
ce que propagent les médias, une enquête menée
par l'ADL a montré que l'antisémitisme est quasiment
non existant sur les campus des collèges. Trois pour cent
seulement des étudiants et cinq pour cent du corps enseignant
interrogés se montrent antisémites, dit le rapport.
"L'éducation, c'est le meilleur vaccin", affirme
A. Foxman. La marge d'erreur du rapport tourne autour de trois
pour cent.
- Mais ce sont les résultats
obtenus par l'enquête très approfondie menée
par l'ADL au sein de la communauté latino-américaine
en pleine croissance qui sont "alarmants", dit A. Foxman.
Cette enquête relève que, bien qu'il n'y ait que
35 pour cent de Latino-américains à avoir des opinions
antisémites, le nombre est gonflé par les Latino-américains
nés à l'étranger, dont 44 pour cent sont
antisémites. Vingt pour cent seulement des Latino-américains
nés sur le sol américain tombent dans la catégorie
des antisémites.
- "Nous sommes très
inquiets de constater qu'une grande partie des bienfaits que
nous avions acquis en construisant une Amérique plus tolérante
et plus conciliante ne se sont pas consolidés autant que
nous l'espérions, et se sont dans une certaine mesure
inversés", dit A. Foxman.
- La déclaration
de l'IHR a été diffusée pour solliciter
des fonds de la part des amis de l'IHR et elle est placée
sur son site en tête de l'annonce de la conférence
annuelle de cette organisation qui doit se tenir du 21 au 23
juin dans le district d'Orange en Californie.
- M. Weber affirme que l'IHR
n'est ni une équipe négationniste ni un groupe
antisémite. D'après le site de l'IHR, la conférence
qui va s'ouvrir présentera en vedette un membre du comité
de rédaction de sa revue bimestrielle, Robert Faurisson,
historien révisionniste français qui nie le fait
que les nazis aient utilisé des chambres à gaz
pour tuer les juifs. R. Faurisson rapportera à ses auditeurs
les cas de soldats allemands qui, au cours de la seconde guerre
mondiale, ont été sanctionnés et même
condamnés à mort pour avoir tué ou maltraité
des juifs.
- Parmi les conférenciers
prévus, le site indique Joseph Sobran, ancien rédacteur
en chef de la "National Review" de William Buckley,
qui traitera de la "question juive", et Tony Martin,
professeur d'études africaines au Collège Wellesley,
qui traitera du "rôle des juifs dans le commerce d'esclaves
transatlantique". Le programme prévoit également
un "conférencier surprise" palestinien qui traitera
du conflit au Moyen-Orient. Parmi les conférenciers qui
sont intervenus dans le passé, l'écrivain David
Irving, qui a perdu le procès en diffamation qu'il avait
intenté à Deborah Lipstadt, cette dernière
l'ayant accusé de négationnisme.
- 14 juin 2002 de l'hebdomadaire
juif "Forward", publié à New York
<http://www.forward.com/issues/2002/02.06.14/news5.html>
LA
SUISSE MOQUÉE
- Flüchtiger
Holocaust-Leugner Jürgen Graf hält in den USA Hof
- Er verhöhnt
die Schweiz
- von Alexander
Sautter
- WASHINGTON In der
Schweiz wartet auf Holocaust-Leugner Jürgen Graf (51) eine
Gefängniszelle. Seit bald zwei Jahren ist der üble
Rassist auf der Flucht. Jetzt verhöhnt er in den USA die
Schweiz und beleidigt die Juden.
- Trotz einem internationalen
Haftbefehl hält Jürgen Graf in Washington Hof. An einem
geheimen Treffen internationaler Holocaust-Leugner höhnt
er: "Ich bin der erste politische Flüchtling der Schweiz."
Und er zieht unsere Demokratie in den Schmutz. Graf: "Früher
war die Schweiz ein Paradies der Freiheit. Seit dem Antirassismusgesetz
hat sich das dramatisch geändert."
- Der Basler leugnet in
pseudowissenschaftlichen Hetzblättern, dass unter der Nazi-Diktatur
über 6 Millionen Juden umgebracht worden sind. "Im
Dritten Reich gab es keine Gaskammern", behauptet der ehemalige
Lehrer.
- Das Bezirksgericht
Baden verurteilte ihn deswegen 1998 zu 15 Monaten Gefängnis.
Graf setzte sich ab.
- Anfang Mai reist
Graf unbehelligt in die USA ein. Trotz verstärkten US-Sicherheitsmassnahmen
nach dem 11. September. Trotz internationalem Haftbefehl! Wie
ist das möglich?
- Falco Galli vom Eidgenössischen
Justiz- und Polizeidepartement (EJPD) sagt lediglich: "Nach
diesem Mann wird nach wie vor international gesucht."
- Trotzdem fliegt Graf
ungestört in der Welt herum. Am Wochenende referierte
er vor Alt-Nazis und braunen Gesinnungsgenossen an der "Dritten
internationalen Konferenz authentischer Geschichte und des Rechts
auf freie Meinungsäusserung".
- Der zynische Titel seines
Vortrags: "War Treblinka ein Todes-Camp?" Mit abstrusen
Theorien will Graf beweisen, dass das berüchtigte polnische
Konzentrationslager ein humanes Arbeitslager war.
- Die Wahrheit: In Treblinka
wurden 870 000 Juden ermordet. Grafs 32-minütiger Monolog
wird nur durch höhnisches Gelächter anderer Rechtsradikaler
unterbrochen, am Schluss ertönt begeisterter Applaus.
- Seit bald zwei Jahren
narrt Holocaust-Leugner Graf die Schweizer Justiz. Statt ins Gefängnis zu
gehen, setzte er sich im April 2000 ab. Das Bundesgericht bestätigte
damals ein Urteil des Bezirksgerichts Baden.
- Die internationale
Fahndung stört Graf wenig. Über die Türkei, Russland,
Iran flüchtet er in den Libanon.
- Dort versucht er eine
internationale Konferenz der Holocaust-Leugner zu organisieren.
Dann reist er weiter nach Weissrussland.
- In den staatlichen weissrussischen
Archiven lernt er eine Einheimische kennen, die er kurze Zeit
später heiratet. Illegal. Denn die Schweiz hat die notwendigen
Dokumente nie zur Verfügung gestellt. "Möglicherweise
hat er sogar eine falsche Identität angenommen", sagt
ein ranghoher Schweizer Beamter zu BLICK.
- Dreist nimmt Graf
Anfang Jahr auch an einem Revisionisten-Kongress in Moskau teil.
Unbelehrbar wettert er erneut gegen Juden und verharmlost den
Holocaust.
- Ob dem Treiben von Jürgen
Graf ein Ende gesetzt werden kann, ist unklar. Das Problem: Graf
hält sich gezielt nur in Ländern auf, in denen seine
Lügen nicht strafbar sind.
- "Es ist beelendend,
dass Graf seine Lügen weiterhin ungestraft verbreiten kann", sagt Thomas Lyssy, Vizepräsident
des Schweizerischen Israelitischen Gemeindebundes.
- Blick , 8. Juni 2002.
Traduction du précédent:
- Le négationniste
Jürgen Graf tient sa cour aux USA
- Il bafoue son
pays, la Suisse
- par Alexander
Sautter
-
- Washington -- En Suisse
c'est une cellule de prison qui attend le négationniste
Jürgen Graf (51 ans). Depuis bientôt deux ans ce raciste
répugnant est en fuite. Maintenant, et à partir
des USA, il ironise sur son pays, la Suisse, et il offense les
juifs.
- Malgré un mandat
d'arrêt international, Jürgen Graf tient sa cour à
Washington. Lors d'une réunion clandestine internationale
de négationnistes il ironise comme suit: "Je suis
le premier réfugié politique de la Suisse."
Et il traîne notre démocratie dans la boue. J. Graf:
"Jadis la Suisse était un paradis de liberté.
Depuis la mise en place d'une loi antiraciste, la situation a
dramatiquement changé."
- Dans des articles pseudo-scientifiques
incitant à la haine le Bâlois nie que pendant la
dictature nazie plus de 6 millions de juifs aient été
assassinés. "Durant le IIIe Reich il n'y avait pas
de chambres à gaz", affirme cet ancien professeur.
- Le tribunal d'instance
de Baden l'a condamné pour de tels propos à 15
mois de prison. J. Graf a pris la poudre d'escampette.
- Début mai, J. Graf
s'est rendu aux USA sans être inquiété...
Malgré les mesures de sécurité renforcées
prises après le 11 septembre. Malgré un mandat
d'arrêt international! Comment cela est-il possible?
- Falco Galli, du département
justice-police de la Confédération suisse (EJPD),
dit simplement: "Aujourd'hui comme hier cet homme est recherché
sur le plan international."
- J. Graf n'en voyage pas
moins impunément en avion à travers le monde. Lors
du dernier week-end, devant de vieux nazis et autres amis politiques
bruns il participait en tant que conférencier à
la "Troisième conférence internationale pour
une histoire authentique et pour le droit à la liberté
d'expression".
- Son exposé s'intitulait
cyniquement: "Treblinka était-il un camp de la mort?"
Par des théories abstruses J. Graf entend démontrer
que ce camp de concentration polonais tristement célèbre
était un camp de travail humain.
- La vérité:
870.000 juifs ont été assassinés à
Treblinka. Le monologue de 32 minutes de J. Graf ne sera interrompu
que par les rires moqueurs d'autres extrémistes de droite
et se terminera sous des applaudissements enthousiastes.
- Depuis bientôt deux
ans le négationniste J. Graf nargue la justice suisse.
En avril 2000, au lieu de se présenter pour accomplir
sa peine de prison il a préféré se retirer.
Le tribunal fédéral avait confirmé à
l'époque une décision du tribunal d'instance de
Baden.
- L'avis de recherche international
ne gêne guère J. Graf. Via la Turquie, la Russie,
l'Iran, il fuit au Liban.
- Là il essaie d'organiser
une conférence internationale des négationnistes.
Puis il se rend en Biélorussie.
- Aux archives nationales
biélorusses il fait la connaissance d'une autochtone qu'il
épouse peu après. Illégalement. Car jamais
la Suisse n'a mis à sa disposition les documents nécessaires.
"Peut-être a-t-il adopté une fausse identité",
déclare à Blick un haut fonctionnaire suisse.
- Avec impudence J. Graf
participe au début de l'année à un congrès
révisionniste à Moscou. Incorrigible, il tonne
à nouveau contre les juifs et minimise l'Holocauste.
- Peut-il être mis
fin aux agissements de J. Graf? La réponse demeure incertaine.
Le problème: J. Graf ne séjourne sciemment que
dans les pays où ses mensonges ne tombent pas sous le
coup de la loi.
- "Il est désolant
que J. Graf puisse continuer dans l'impunité à
propager ses mensonges", affirme Thomas Lyssy, vice-président
de l'association communautaire israélite suisse.
PATINER
DÉRAPER
L'idole des feujs, le fiston Klarsfeld,
faux juif à roulettes, Arno l'Arnaque avait tenté
et raté une carrière merdiatique au décours
du procès Papon qui était devenu, dans la presse,
le procès Papa. Trop stupide, trop arrogant, il avait vite
lassé et s'était esbigné sans gloire. Il
s'était alors reconverti dans la défense d'Israël,
excès sanglants et inhumanité compris. Dans cette
stratégie qui cherchait à imposer le silence à
toutes les critiques, il avait, au passage, avec la grâce
typique de la famille, assommé le MRAP en quelques mots:
"Le MRAP ? N'est-ce pas un association sous laquelle [où
l'on voit qu'il ne parle pas couramment français ] on a crié «Mort aux juifs» il n'y a pas longtemps ?" C'était une petite saloperie faite exprès. Nous, ici, à l'aaargh, nous, savons qui a crié «Mort aux juifs», un cri insolite, qu'aucune organisation n'a jamais utilisé dans aucun forum: c'est un petit groupe qui gravitait autour d'une manifestation pour la Palestine, en 2001, où certains d'entre nous ont reconnu distinctement des petits mecs du Bétar. Il n'est pas rare qu'ils participent ainsi à des manifestations en faveur de la Palestine dans l'espoir de créer des incidents et de provoquer. Toute la presse en a fait ses choux gras. La chose était facile. Même s'ils le savaient de source sûre, les journalistes n'oseraient pas écrire que les connards-bétar se promènnt dans les rues de Paris en hurlant «Mort aux juifs». C'est pourtant ce qui se passe.
Pour bien montrer sa double allégeance
aux valeurs de la république et à celles du nazozionisme
de l'avocaillon et de la presse, le tribunal l'a condamné
pour diffamation et l'a dispensé de peine. (Le Monde,
22 juin 2002). Dans le même numéro du Monde,
pour redorer le blason familial terni par les écarts du
jeune con, Papa Klarsfeld, à la page Carnet, passe un communiqué
pour "commémorer" le convoi n° 3. Il termine
en plus par un mensonge très caractéristique: le
convoi, parti le 22 juin 1942, avec mille déportés,
n'aurait eu que 35 survivants en 1945. Rappelons comment il compte:
il additionne les déportés qui se sont fait enregistrer
par les services officiels, à Paris, avant la fin 45. Tous
les autres, et en particulier les juifs étrangers, très
majoritaires dans la déportation de France, qui ne se seraient
pas souciés de revenir à Paris se faire enregistrer
par une administration française qui les avait déportés,
sont comptés comme morts par cet histrion. Dans cette famille,
on se saôule au grotesque, de père en fils.
INVITATION
Colloque -- La lutte contre le négationnisme
Bilan et perspectives
de la loi du 13 juillet 1990 tendant à réprimer
tout acte raciste, antisémite ou xénophobe
-
- Vendredi 5 juillet 2002
- Cour d'Appel de Paris
- Première chambre
- Palais de Justice - 2-4
Boulevard du Palais - 75001 Paris
- Organisé parl'Association
française pour l'histoire de la Justice, la Commission
nationale consultative des droits de l'homme, l'Ecole nationale
de la magistrature, avec le concours de la Cour d'Appel de Paris
- La lutte contre le négationnisme
- La loi du 13 Juillet 1990
dite " loi Gayssot " a érigé en infraction
pénale, sous certaines conditions, le fait de contester
publiquement l'existence d'un ou plusieurs crimes contre l'humanité
tels qu'ils sont définis par l'article 6 C du statut du
tribunal militaire annexé à l'accord de Londres
du 8 Août 1945.
- Le délit de négationnisme
a fait ainsi sa première apparition en droit français
- Approuvée par les
uns au nom de la sauvegarde de la mémoire et de la nécessité
du combat antiraciste, critiquée par les autres au nom
de à la liberté d'expression et de la recherche
historique, cette loi a ouvert un vaste débat et parfois
suscité passions et polémiques.
- Aujourd'hui, ce débat
n'est pas clos mais la loi fait partie de notre droit positif
et constitue un élément important de notre dispositif
juridique de lutte contre le racisme.
- Presque douze ans après
son entrée en vigueur, la Commission nationale consultative
des droits de l'homme, l'Ecole nationale de la magistrature et
l'Association française pour l'histoire de la justice
avec le concours de la Cour d'Appel de Paris ont souhaité
proposer une réflexion à la fois historique, philosophique
et juridique sur ce thème. Cette réflexion est
articulée autour de quatre questions essentielles.
- Qu'est ce que le négationnisme
?
- Pour définir ce
qu'est le négationnisme, il est indispensable de le situer
d'abord dans ses perspectives historique et sociologique. Comment
est né le négationnisme et quelles ont été
ses différentes manifestations au fil des années
?
- Quel est le bilan de
l'application de la loi Gayssot ?
- Les statistiques des condamnations
prononcées et la description de la typologie des procédures
engagées donneront un premier éclairage de l'application
de la loi.
- Magistrats et avocats
décriront leur pratique et leurs difficultés en
ce domaine.
- Quelles sont les différentes
formes de lutte contre le négationnisme dans l'Union européenne
? Un examen comparatif des législations en vigueur dans
l'Union européenne, ainsi qu'une description de la jurisprudence
de la Cour européenne des droits de l'homme viendront
utilement nourrir la réflexion des participants.
- Un bref aperçu
des modalités de la coopération judiciaire et policière
en matière de lutte contre le racisme complétera
l'étude de ce thème.
- Quelles sont les perspectives
éventuelles de la loi Gayssot ?
- Au débat "pour
ou contre l'incrimination du négationnisme ?" s'est
substitué -- ou ajouté -- un nouveau débat
qui est celui de l'éventuelle extension de son champ d'application
à la contestation d'autres génocides Problématique
philosophique et juridique nouvelle mais tout aussi difficile
que celle à laquelle la loi Gayssot a répondu il
y a presque 12 ans. Une table ronde finale tentera de répondre
à cette question
- Programme
-
- Matin
- Présidence : M.
Pierre TRUCHE, Président de l'Association française
pour l'histoire de la Justice, ancien Premier Président
de la Cour de Cassation. [C'est un de ceux qui ont le plus
conbtribué à détruire le droit français.
]
- 9 h 00: Accueil : M. Jean-Marie
COULON - Premier président de la Cour d'Appel de Paris,
M. Jean-Louis NADAL - Procureur général près
la Cour d'Appel de Paris
- 9 h 30 : Thème
1 : Définition du négationnisme
- -- Mme Nadine FRESCO,
historienne (chargée de recherche au CNRS): Qu'est-ce
que le négationnisme ? [Elle a pondu un bouqin de
800 p. sur Rassinier sans jamais aborder la question du "négationniste.
]
- -- M. Denis SALAS, Secrétaire
général de l'AFHJ : Le droit peut-il contribuer
au travail de mémoire ?
- -- M. François
ASSENSI, Député de la Seine-Saint Denis : Présentation
de la loi de 1990 et intentions du législateur
- 10 h 30 : Pause
- 11 h 00 : Thème
2 : Bilan de l'application de la loi de 1990
- -- M. Mathieu BOURRETTE
(Ministère de la Justice) :
- --Les poursuites - Statistiques
des condamnations et typologie des procédures
- -- Mme Fabienne GOGET
(Premier substitut du TGI de Paris, Parquet de Paris - 4ème
section):
- Les politiques d'action
publique
- -- Me Christian CHARRIERE-BOURZANEL
: L'expérience des acteurs judiciaires
- 12 h 00 : Débat
- 13 h 00 : Déjeuner
- Après midi :
- Présidence : M.
Alain BACQUET, Président de la CNCDH
- 14 h 30 : Thème
3 : La lutte contre le négationnisme dans l'Union européenne
- -- Mme Béatrice
METRAUX : (Institut de droit comparé de Lausanne) Les
législations en vigueur en Europe
- -- Professeur Gérard
COHEN-JONATHAN: La jurisprudence européenne de la Cour
européenne des droits de l'homme
- -- Mme Sandrine GIL (Ministère
de la Justice): La coopération policière et judiciaire
- 15 h 30 : Thème
4 : Perspectives : Faut-il étendre le champ d'application
de la loi à la contestation d'autres génocides
?
- Table-ronde : Modérateur
: M. Alain BACQUET
- Intervenants : PIerre
TRUCHE, Mme Martine VALDES-BOULOUQUE, Me Michel ZAOUI, Me Henri
LECLERC, Me Pierre MAIRAT
- 16 h 30 : Débat
- Clôture : par M.
Alain BACQUET, président de la CNCDH
- 17 h 30 : Fin de séance
- Renseignements: Commission
nationale consultative des droits de l'homme, 35, rue Saint Dominique
- 75007 Paris
- Contact : Gérard
Fellous - Secrétaire Général, Tél.
: 01 42 75 77 09 Fax : 01 42 75 77 14, -mail : [email protected], Site internet : www.commission-droits-homme.fr, Ecole nationale de la magistrature,
8, rue Chanoinesse - 75004 Paris, Tél. : 01 44 01 88 20
Fax : 01 44 41 88 21
- Association française
pour l'histoire de la Justice, 13, place Vendôme - 75042
Paris Cedex 01, Contact : Catherine Delplanque Tél./Fax
: 01 44 77 75 54
- INVITATION
- Bulletin d'inscription
: à retourner impérativement avant le 21 juin 2002
- Entrée gratuite
sur inscription. Par mesure de sécurité ne seront
admises dans la salle que le personnes qui se seront inscrites
et qui présenteront le carton d'invitation et une pièce
d'identité.
- <http://www.commission-droits-homme.fr/binInfoGeneFr/affichageDepeche.cfm?iIdDepeche=64>
PARUTIONS
§== Narquois.
Signalons la parution d'une biographie très bien documentée
d'Albert Paraz, le rebelle, récemment parue aux
éditions de l'Age d'Homme (voir leur excellente librairie
à Paris, 5 rue Férou <[email protected]>),
due à la plume experte de Jacques Aboucaya. Paraz est un
écrivains qu'on peut encore lire avec beaucoup de plaisir
mais c'est d'abord un homme d'esprit qui porte un regard narquois
sur son temps, celui de l'avant-guerre et ce qui a suivi. Ayant
eu l'occasion de faire le journaliste en Sarre au moment du référendum
de 1935, il remarque: "A ce moment-là; j'étais
plutôt "de gauche". On pouvait. On n'avait pas
encore vu la gauche au pouvoir et je n'avais pas assez étudié
l'histoire" (p. 55). Voilà une phrase que beaucoup
de blancs-becs vont pouvoir aller se répétant.
Contentons-nous ici de reprendre le jugement
d'un critique, Noël Bayon, après la sortie du premier
roman de Paraz, Bitru : "Albert Paraz est une de ces
manifestations de l'esprit français comme on en rencontre
dans notre histoire une fois tous les cent ans. Phénomène
turbulent, truculent, terriblement explosif, doué d'une
imagination intense, maniant la paradoxe ainsi qu'une mitraillette,
il est de ces écrivains qui résistent à toute
tentative de classification".
On peut néanmoins dire, et ceci
explique peut-être qu'il soit aujourd'hui mis à l'arrière-plan,
qu'il fut naturellement révisionniste, au point de donner
la préface à la première édition du
Mensonge d'Ulysse de Paul Rassinier. Cette préface
était tellement "explosive", pour reprendre le
terme de Bayon, que Rassinier fut contraint de la retirer lors
des éditions suivantes. Elle se trouve sur ce site (Préface
d'Albert Paraz à la première édition) et a heureusement été réimprimée
par les éditions Akribeia.
Paraz était extra-lucide. Voici
un passage du Gala des vaches, publié en 1948. Paraz
est à l'Hôtel-Dieu pour sa tuberculose:
- "Le coup de Buchenwald,
c'est bien simple, madame Doudanvigne disait à je ne sais
qui: «des chambres à gaz, comme à Buchenwald».
Je l' avais reprise parce que je venais de lire dans le livre
de David Rousset qu'il n'y avait pas de chambre à gaz
à Buchenwald. Elle si douce s'est mise à souffler,
à cracher le feu, surcompressée à la seconde,
mise en furie: «Comment pas de chambre à gaz! C'est
ça, vous les soutenez.»
-
- -- Mais non, madame, je
rectifie, je dis ce que j'ai lu dans une étude sérieuse...
-
- -- Alors c'est vrai les
déportations, la baignoire, les otages. Moi qui vous prenais
pour quelqu'un de propre. Ah! si mon mari entendait ça
il vous ferait voir...
-
- -- Il me ferait voir quoi
v otre mari son cul ? Non mais, c'est vrai ça, on n'a
plus le droit de causer, bientôt. Je l'emmerde votre mari,
et vous avec.
-
- J'ai eu tort, je le confesse,
et le Bulgare avait raison.
-
- Je pense à mon
ami Mantalban qui, dès le début, racontait qu'il
avait connu un Juif parti pour Buchenwald avec un doucle pneumo
et revenu complètement guéri. Il donnait le nom
et l'adresse, sans t rembler. Il a risqué sa peau. C'
est un héros. Or, dans le même livre de l'insoupçonnable
David Rousset, marxiste jusqu'au trognon, il est dit qu'un des
médecins de Bu chenwald, fier de son installation, s'écriait:
«Ici, nous guérissons la tuberculose!»
(Le Gala des vaches, seconde édition,
Balland, 1974, p. 104-105).
Rappelons que le tribunal de Lyon, dans
son insondable connerie, a condamné Plantin, en première
instance et en appel, parce qu'il avait publié un article
disant qu'il n'y avait pas eu de chambre à gaz à
Buchenwald.
Il est probable que l'évocation
de ces toponymes, Buchenwald, Auschwitz, etc., introduit le locuteur
et les auditeurs dans le monde des mythes et qu'ils évoquent
directement les Enfers: des images "modernes", naziformes,
ont remplacé avantageusement les vieilles sarabandes médiévales,
danses macabres et autres visions de Giotto, Bosch et des autres
ymagiers. La substitution a peut-être été
facilitée par le fait que l'enfer médiéval
est principalement un lieu de tortures multiples et que la Gestapo
pouvait facilement remplacer les affreux diablotins. Et c'est
parce que les gens se sentaient vaguement coupables d'abandonner,
malgré eux, l'imagerie ancienne de l'Enfer, qu'ils acceptaient
avec faveur l'image nouvelle fournie par une presse avide de sensation,
de sang et d'horreur, recette infaillible pour vendre du papier.
L'anecdote rapportée par Paraz, qu'il faut situer vers
1945-1946, à une époque où les juifs ne sont
pas encore entrés en scène pour récupérer
le toutim, pourrait valider une telle interprétation. Il
note alors: "On n'a plus le droit de causer, bientôt."
Ce "bientôt" est datable: le 13 juillet 1990,
on n'a plus eu le droit. Ce crime contre la pensée dure
depuis 13 ans. Les Pantalons qui viennent d'arriver au pouvoir
ne l'aboliront pas, on peut en être certain.
§== Verus Finkelstein. Le tragique incendie qui a réduit en cendres
deux millions de livres dans les entrepôts des Belles Lettres,
a frappé aussi quelques petits éditeurs : Agone,
qui publiait Chomsky, La Fabrique, qui a publié une traduction
du livre de Norman Finkelstein, L'Industrie de l'Holocauste,
et, tout récemment, Tanya Reinhardt sur les projets démentiels
des dirigeants sionistes. Il se trouve donc, malheureusement,
-- les livres qui brûlent sont toujours un drame que la
seule traduction du livre essentiel de Finkelstein qui reste disponible
sur le marché est celle qui a été diffusée
d'abord sur le site de l'AAARGH et ensuite, sur papier, par La
Vieille Taupe. Les vrais amateurs sont donc priés de passer
commande à La Vieille Taupe, BP 98, 75005 Paris cedex 05.
Ils pourront agrémenter leur caddy d'une réédition,
due aussi à la Vieille Taupe, du livre de Paul Rassinier
sur Pie XII et l'affaire du Vicaire, qui vient de revivre
sous la forme du film imbécile d'un petit idéologue
foireux, Costa-Gavras, et intitulé Amen.
§== Un renégat
décoré. Il s'est faufilé dans la dernière
promotion fabriquée à la hâte par Jack Lang
avant de quiter son ministère de la déséducation.
Gabriel Cohh-Bendit s'est fait refiler, non pas la chtouille socialiste,
mais, ce qui est bien pire, la croix d'officier de l'ordre national
du mérite. Pour un nanar libertaire, c'est pas mal. Il
rejoint la cohorte des décorés de l'ordre de la
Grande Gidouille antirévisionniste, les Vla-le-Papet et
autres. Le plus terrible est peut-être de se laisser palper
par l'immonde Lang. "Gaby... Gaby... le long des golfes pas
très clairs," chantait Alain Bashung, il y a déjà
longtemps...
§== Lire le journal. La dernière
livraison du Journal of Historical Review (vol. 21, numéro
1, janvier-février 2002) apporte quelques pierres à
l'édifice révisionniste. Si l'article sur le Goulag
de Daniel Michaels n'apprend rien, en revanche celui de Don Heddesheimer
met en lumière un journaliste soviétique exemplaire,
"Boris Polevoï" qui nous est connu par la description
totalement phantasmatique qu'il a donnée d'Auschwitz, où
il s'est rendu au lendemain de la prise du camp par l'Armée
rouge, avec laquelle il opérait comme reporter sur la ligne
de front. La capacité inventive dans la propagande des
Soviétiques ne le laissait peut-être qu'à
celle des Britanniques. Mais Polevoï avait un imagination
fertile. Même si ses canards ont disparu dans les abysses
du journalisme de guerre, le cadre mental dans lequel les Soiétiques
ont décrit et interprété ce qu'ils ont vu,
ou n'ont pas vu, dans les camps est resté et est même
devenu celui dans lequel cette réalité s'abolit
dans la perception contemporaine. Il n'est pas peu amusant de
voir aujourd'hui les juifs américains se faire les derniers
défenseurs de la conservations des mises en scène
soviétiques des années 50 en Pologne. Le mensonge
se prête sans doute mieux que la difficile vérité
au continuel ressassement des recyclages idéologiques.
Outre quelques articles intéressants,
on notera aussi dans ce numéro le compte rendu du livre
de Jan van Pelt, dit "peau-de-mouton", expert bidon
cher payé par la Lipstadt dans le procès à
elle intenté par David Irving. Il semble que Peau-de-mouton
ait sérieusement modifié le texte de sa déposition
("la chambre à gaz est une certitude morale")
et Samuel Crowell, qui fait le compte rendu, a le sentiment que
Peau-de-mouton a voulu répondre à son argumentaire
tel qu'il est exposé dans un texte intitulé "la
chambre à gas de Sherlock Holmes". (Version française
dans Akribeia) Crowell, qui a cherché à établir
les points qui devaient être concédés par
l'établissement universitaire, est beaucoup plus indulgent
qu'il ne faudrait pour juger des minces mérites d'un pseudo
expert qui nous semble fort surtout de ses hypocrisies. Crowell
semble croire que son adversaire a réellement cherché
à "répondre" aux révisionnistes
mais il nous a semblé, à la lecture de son intervention
au tribunal, qui est disponible
ici intégralement, que c'était un artifice rhétorique.
Annexons ici une lettre adressée
au journaliste britannique N. Cohen par le professeur Robert H.
Countess, ancien professeur d'histoire à l'Université
d'Alabama (Huntsville):
- Cher monsieur,
- J'ai lu votre papier,
qu'on m'a passé, à propos du coup du livre de Evans.
Si Irving a des défauts, Lipstadt, et Evans, et Wiesel
et Van Pelt ont les leurs.
- Ce week-end je vais faire
une conférence sur le livre de Van Pelt "The Case
for Auschwitz" et je dois reconnaître que je croyais
trouver chez Van Pelt une approche beaucoup plus sérieuse
de l'historiographie. Tel qu'il se montre, c'est un mystique
juif radical et fanatique, qui a obtenu un doctorat à
Leiden pour avoir formulé des spéculations à
propos du Temple de Salomon.
- En plus, Van Pelt a passé
sous silence de très, très importantes études
qui vont à l'encontre de sa thèse, mais, plus grave,
il a dénaturé des preuves, mal interprété
les écrits des révisionnistes, supprimé
des données importantes, n'a pas respecté la logique
élémentaire là où elle était
indispensable, et, ce qui est le plus lamentable, il a considéré
comme dignes de foi les pires "aveux" obtenus sous
la contrainte au moment des tribunaux-spectacles mis en place
par les Alliés ou par les Soviétiques.
- Je me demande si vous
ne pourriez pas aller y voir de près, dans ce livre de
Van Pelt, et vous arrêter aux notes de bas de page et documents
annexés ? Après tout, la plupart d'entre
nous pensions que Van Pelt était un véritable
architecte jusqu'au jour où Irving l'a démasqué.
- Au fait, pour éviter
toute diffamation par association, Irving n'est pas de mes amis,
mais, au pire, je préférerais passer une soirée
à discuter de l'histoire de la seconde guerre mondiale
et boire des cocktails avec l'arrogant Irving plutôt qu'avec
l'arrogante Debbie Lipstadt à la tête pleine de
vide.
- Sincèrement vôtre
- Robert H. Countess, Ph.D.
- Adjunct Professor in New
Testament Greek
- Kiev Christian University
§==Ras l'bol rabbin. Dateline NBC
report about Brian Mark Rigg's book "Hitler's Jewish Soldiers."
Rigg claims that he has found surviving German WWII soldiers of
Jewish heritage who were proud to have defended Germany. Rigg's
book points out that there were about 150,000 Jews and partial
Jews who served in the German Army, receiving the Führer's
personal blessing. NBC also interviewed Simon Wiesenthal and Rabbi
Hier. This is what Rabbi Hier said: "Look, the book could
be used by revisionists and revisionists will turn around
and say you see ? There are 150,000 Jews that served the Nazis.
That would be preposterous."
§== Révisionnisme
en magyar. Voir
<http://www.freepress-freespeech.com/~holhome/>
§== Polichinelle. Finalement,
le livre que le professeur fou Richard J. Evans a concocté
à partir d'un travail déjà payé une
fortune par la Lipstatd et le lobby pour dénigrer Irving,
parallèlement à celui de Peau-de-Mouton (voir plus
haut), va sortir des presses dans le Royaume Uni. Déjà
paru aux Etats Unis, Lies About Hitler: The Holocaust, History
and the David Irving Trial avait fait reculer tous les éditeurs
anglais qu'Irving menaçait de procès en diffamation,
tant le contenu du livre est orienté par la rage et le
désir de nuire. Finalement les trotz de Verso s'y collent,
après qu'Irving ait été déclaré
en faillite. Il y donc moins de risques. Sortie du livre fin juin.
Voir les
jérémiades des éditeurs anglais dans un article
de l'Observer.
§== A ground-breaking
collection of essays and sermons drawn from the aftermath of September
11, 2001. The book is designed to help Jews and on-Jews alike
prepare for the first anniversary of the tragic events.
Living Words IV: A Spiritual Source
Book For an Age of Terror, Edited with an Introduction
by Susan Berrin, Foreword by Rabbi David Saperstein, Published
by Sh'ma: A Journal of Jewish Responsibility, Paperback, 2002,
ISBN 0-9664306-0-3 / $21.50
<http://www.jflbooks.com/livingwords4.html>
§== Limites. Search PDF With Google and AllTheWeb.
- Last week, we announced
that AllTheWeb was now providing access to .pdf (Adobe Acrobat)
material. Very exciting news. Today, super searcher and <http://www.searchengineshowdown.com>Search Engine Showdown proprietor,
Greg Notess, makes a few crucial points about .pdf searching
with Google and AllTheWeb. Notess points out:
- 1) AllTheWeb indexes and
provides access to the full-text of .pdf files in it's database.
- 2) Google does not index and provide access to the full-text of .pdf files.
<http://www.searchengineshowdown.com/new.shtml>
- According to Greg, "Google
tends to stop indexing at about 120K." This means that if
the material you're looking for (quote, fact, etc.) is past the
120K in a .pdf file, the point where they stop indexing, you'll
most likely NOT be able to find it using Google. We've know for
some time that Google stops indexing html/htm content at the
101K mark.
- Here's an example to give
you an idea about .pdf document size. This .pdf, primarily text,
<http://www.publishers.org/onix/onix.pdf>from the Association
of American Publishers is about 256K. When opened in Adobe Acrobat
the document is about 55 pages. After finding the document in
the Google database and
- "<http://216.239.39.100/search?q=cache:jOjkHabA_1sC:www.publishers.org/onix/onix.pdf+&hl=en&ie=UTF8>View as HTML" we see that
only about 35 of of the 55 pages have been indexed by Google.
++++++++++++++++++++++
Informations et commentaires tirés
du site aaargh
<http://aaargh-international.org>
<[email protected]>
++++++++++++++++++++++++++++++
Tous les mois, la page
actualité est archivée.
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ARTICLE 19 <Tout
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ce qui implique le droit de ne pas être inquiété
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sans considération de frontière, les informations
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Déclaration
internationale des droits de l'homme, adoptée par l'Assemblée
générale de l'ONU à Paris, le 10 décembre
1948.
Artigo 19· <Todo o indivíduo
tem direito à liberdade de opinião e de expressão,
o que implica o direito de não ser inquietado pelas suas
opiniões e o de procurar, receber e difundir, sem consideração
de fronteiras, informações e idéias por qualquer
meio de expressão.> Déclaration universelle des
droits de l'homme, Paris, 1948.
Le Onze tiret un
Article 11 - 1. «Toute personne
a droit à la liberté d'expression. Ce droit comprend
la liberté d'opinion et la liberté de recevoir ou
de communiquer des informations ou des idées sans qu'il
puisse y avoir d'ingérence d'autorités publiques
et sans considération de frontières.»
Charte des droits fondamentaux
de l'Union européenne, Nice, 7 décembre 2000.
"Congress shall make no law
respecting an establishment of religion, or prohibiting the free
exercise thereof; or abridging the freedom of speech, or of the
press; or the right of the people peaceably to assemble, and to
petition the government for a redress of grievances." --
The first article of the Bill of Rights (Consisting of the First
Ten Amendments to the Constitution of the United States of America),
connu sous le nom de "premier amendement".
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