AAARGH

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N'oubliez pas de lire la gazette du golfe et des banlieues,

Liste des numeros de la nouvelle série,

numéro 8 (juin 2002)...


Le Courrier des Incrédules

Conseils de révision


Actualités de juillet 2002


oooOOO§§§OOOooo

 

 


 


LE RÉVIZO EST À LA MODE

De toutes part, nous entendons dire, "Bon, d'accord, vous avez raison mais à quoi ça servirait de le crier sur les toits ?" Dans notre immense sagesse, nous acceptons ce point de vue. Nous ne cherchons pas à faire perdre leur gagne-pain à nos amis ou à ceux qui nous "comprennent". Ils sont légion mais ils ont peur des censeurs juifs. Nous sommes bien placés pour leur dire qu'ils n'ont pas tort.

La chose est d'autant plus plaisante qu'on entend un sourd galop, comme celui des troupeaux de bisons qu'attendent les Indiens faméliques dans les westerns. Ce sourd galop, c'est celui des intellectuels de gauche qui, voyant les mangeoires de gauche soudain retirées de leurs paisibles étables, se sont mis en quête des probables mangeoires de droite. Et qui pourrait avoir davantage besoin d'intellectuels labellisés "de gauche" qu'un pouvoir de droite mis en place en grande partie par des voix "de gauche" ? C'est le coup de Mitterrand à l'envers: un homme de droite plébiscité par la gauche ! Ceux qui avaient abandonné le sens du refus et de l'insurrection, pour ne pas dire de la révolution, en 1981 quand une miraculeuse providence mitterandienne avait soudain pourvu ces valeureux révolutionnaires de tant de sinécures et de brinquebalantes clinquailles, ont dû se remettre en mouvement, alourdis par le lard de vingt ans de socialisme-bidon, fatigués d'avoir avalé tant de couleuvres, en trottinant vers les hâvres d'une droite qui est composée pour moitié d'anciennes "sensibilités de gauche", genre Chirac ou autres, par ex. Raffarin en Chine maoïste envoyé là par les "jeunes giscardiens", et pour l'autre d'anciens fascisants, genre Devedjian, Madelin, et autres, qui savent d'où venaient leurs idéologies.

Si l'on veut bien constater qu'en outre, la campagne électorale a ouvert les portes à ce que certains appellent la "lepenisation des esprits", c'est-à-dire, en gros, la reprise des thèmes de Le Pen sur l'immigration, on voit maintenant s'engager une course de vitesse entre les gens de droite qui sont au pouvoir et qui aimeraient bien changer leur politique de gauche, issue de la cohabitation, contre une politique de droite, déjà préformée par le FN, et les gens de gauche, qui se sont rendu compte qu'ils avaient perdu les élections sur les questions de sécurité et de déliquance des jeunes étrangers mal intégrés, sujet dont il urge de lever le tabou qui servait à l'antifascisme de pacotille destiné à faire perdre la droite. Mais comme la gauche a été encore plus minable que la droite, c'est elle qui a perdu les élections, d'où il ressort qu'il est urgent de doubler la droite sur sa droite pour récupérer un électorat de gauche qui a massivement voté à droite. Ceux qui proposent que la gauche se situe à gauche sont évidemment de doux utopistes car on ne va pas contre une droitisation de la gauche qui est constante depuis 1981. J'espère qu'on m'aura compris.

Toute cette salade donne à penser que la persécution du révisionnisme pourrait connaître une pause, d'autant que les demandes du lobby juif se sont déplacées sur l'urgence qu'il y a, pour lui, à empêcher, sinon même à interdire toute discussion de la responsabilité israélienne dans les carnages du Moyen-Orient.

C'est pourquoi nous avons relevé cette phrase écrite par une nouille idolâtre que nous connaissons bien, le vieux dadais cacochyme du Monde, Poireau-Delpech qui a cru bon de prêter une plume mercenaire à une ancienne déportée qui ne voit pas pourquoi elle refuserait d'arrondir sa retraite avec une saine gestion de ses mémoires alors que toutes ses copines l'ont déjà fait. (Ida Grinspan, J'ai pas pleuré, Laffont) Et la nouille d'écrire:

"D'une façon générale, c'est la mode de juger périmée la parole des derniers témoins, sans attendre leur extinction naturelle, de dénigrer toute vigilance et les commémmorations pour ne plus faire fond que sur l'histoire". Il a beau être nouille jusqu'au trognon, il a tout compris. Traduition: le révisionisme est à la mode parce qu'ils sait que les premiers témoins valent cent fois mieux que les derniers, que la "vigilance" est une arme pour confisquer le récit officiel et mythologique et qu'il ne reste aux esprits libres que le recours à l'histoire et à ses méthodes de routine, par où tout finit par passer, qui ont le léger inconvénient de dévoiler les baratineurs. C'est pourquoi on attend généralement qu'ils soient six pieds sous terre."

Signalons, pour illustrer ce propos, le cas d'un candidat de la LCR aux élections, dans la troisième circonscription de la Savoie, qui a commis l'extraordinaire outrage d'afficher son opinion sur des murs et d'y avoir inscrit "Sharon assassin, Intifada vaincra". Qui n'a pas écrit sur les murs de notre beau pays quelques inscriptions vengeresses du genre "Soviets assassins", "Franco assassin", "Ridgway assassin", "Pinochet assassin", et autres affirmations qui sont des évidences même. Ce qui est réllement extraordinaire, c'est qu'il s'est trouvé à Chambéry, un procureur pour poursuivre le bizuth trotskyste, non pas pour dégradation, mais en alléguant cette vertigineuse raison: "Provocation à la discrimination d'une nationalité à caractère racial". A vrai dire, en français, cette phrase n'a pas de sens identifiable. Gendarmiquement, elle a amené le type devant le tribunal et la Licra s'est portée partie civile. Le chacal n'est jamais loin de la proie vivante; il attend son heure pour son os. Le président de la Ligue des droits de l'homme (on présume qu'il s'agit du président local) a apporté son soutien au candidat poursuivi. Le substitut a réclamé un mois de prison avec sursis et 3049 Euros d'amende.

Maintenant, nous attendons que des juristes nous expliquent ce que c'est qu'une "nationalité à caractère racial", que nous ne trouvons pas dans le code, et le rapport d'un concept aussi vaseux pourrait avoir avec un meurtrier de masse, un serial massacreur, multirécidiviste, qui s'appelle Sharon, dont la palmarès est bien établi. Pour 3000 Euros, on pourrait apprendre quelque chose.


UNE POULE AUX OEUFS D'OR


Une lettre aux Arabes
d'Ibrahim Alloush

 
Chers amis et chers correspondants,
Je voudrais tout d'abord exprimer ma déception à l'égard de gens qui se qualifient d'historiens mais qui, sans le moindre examen et sans qu'ils nous fournissent eux-mêmes la moindre preuve, veulent à tout prix que nous admettions la version officielle de l'"Holocauste". Un certain nombre d'historiens révisionnistes (comme Germar Rudolf) ont pratiqué des tests chimiques approfondis dans plusieurs anciens camps de concentration nazis et n'ont pas trouvé la moindre preuve de l'utilisation d'acide cyanhydrique là où sont censées se trouver les prétendues chambres à gaz. D'autres révisionnistes, comme Arthur Butz, ont fait des recherches aboutissant à la conclusion que la chambre à gaz telle que présentée par la propagande sioniste est une impossibilité technique.
C'est en principe à ceux qui affirment quelque chose d'en apporter la preuve. Mais, à partir du moment où il y a des gens qui insistent pour que nous croyions à cette mythique chambre à gaz sans nous en apporter la moindre preuve solide, sous prétexte qu'on leur a appris, dès leur enfance, qu'il n'est pas convenable de toucher à la question de l'"Holocauste", je vais apporter une solution: êtes-vous d'accord pour soutenir certains historiens révisionnistes qui réclament la création d'un comité indépendant au sein des Nations unies chargé de faire une enquête à Auschwitz et dans d'autres camps de concentration?!
Evidemment, ce qui est important, c'est que, contrairement à Deir Yassin et à d'autres lieux de Palestine où les sionistes ont perpétré des massacres, dont les traces ont complètement disparu, les prétendues chambres à gaz sont censées être toujours là; alors, pourquoi n'aurions-nous pas un comité de scientifiques et d'historiens qui feraient une enquête en toute indépendance?!
Vous vous demandez peut-être ce que tout cela peut bien avoir à faire avec la Palestine, mais avant de m'attaquer à cette question, je voudrais dire qu'il n'y a rien de plus méprisable que de voir un Palestinien qui veut brider la liberté d'expression dans l'espoir d'apaiser son envahisseur. (...)
Venons-en à la signification politique des chambres à gaz.
Tout d'abord, je tiens à dire que, encore l'année dernière, l'Institut Simon Wiesenthal et certains médias juifs ont déploré amèrement que la FAV (Free Arab Voice) ait affirmé qu'Anne Frank et des membres de sa famille n'étaient pas morts dans des chambres à gaz. On retrouvera sur le site suivant les différentes interventions sur ce sujet:
<http://www.freearabvoice.org/responseToRabbiCooper.htm>

Voyez, par exemple, les propos du rabbin Cooper dans le paragraphe ci-après, et voyez comme il laisse entendre qu'Anne Frank est bien morte dans une chambre à gaz, contrairement à ce que sait toute personne sensée:

 

«Toutefois, Graf et l'IHR [Institute for Historical Review] ne sont pas restés longtemps le bec dans l'eau [il s'agit de l'annulation de la conférence de Beyrouth]. Ibrahim Alloush s'est interposé pour rallier à eux "une foule d'écrivains et d'intellectuels provenant de Jordanie, de Syrie et du Liban, prêts à défendre la liberté d'expression dans le monde arabe et pour rétablir la vérité sur les historiens révisionnistes'" Le Forum d'Amman, d'après Alloush, "n'est que le début d'une série d'activités qui, on peut l'espérer, culminera dans une conférence pour historiens révisionnistes dans un pays arabe". Les mondes arabe et musulman, nous dit-il, doivent apprendre des "vérités" prouvées scientifiquement comme celle qui consiste à dire que "les prétendues chambres à gaz n'ont pas été utilisées pour exterminer systématiquement les juifs, mais pour brûler les cadavres de gens de différentes nationalités (après leur mort) afin d'éviter de propager les maladies. Parmi les 'prétendues victimes': Anne Frank. En dépit de ces projets, la conférence d'Amman a été annulée -- du moins pour le moment. Des fonctionnaires jordaniens ont déclaré aux organisateurs que l'événement risquait de gêner le jeune roi de Jordanie, le roi Abdullah, qui s'apprêtait à rencontrer le président George W. Bush pour la première fois à la Maison-Blanche.»

On trouvera les autres déclarations à l'adresse suivante:
<http://www.freearabvoice.org/NewsBytes.htm>

Je constate que le rabbin Cooper est resté dans le flou pour ce qui a trait à Anne Frank, mais là est le problème. On nous dit qu'on n'a pas le droit de discuter de ces questions, mais, lentement et sûrement, les sionistes tissent à partir d'événements réels des mythes qui servent leur politique.
Plus précisément, si les choses s'étaient passées comme le prétendent les sionistes pendant la deuxième guerre mondiale, le monde, c'est vrai, aurait raison d'embrasser les juifs, embrasser le pouvoir sioniste et l'"Israël" comme il le fait aujourd'hui. Mais ce n'est pas le cas. Et il n'y a pas eu d''Holocauste".
S'il était exact que plusieurs millions de juifs avaient été sacrifiés principalement dans des chambres à gaz comme le prétend l'histoire officielle, et comme l'implique le mot lui-même, cela, oui, aurait été un événement sans précédent dans l'histoire de l'humanité. Cela aurait été le summum de l'antisémitisme dont il aurait été juste de protéger les juifs dans un Etat juif de Palestine comme le revendiquent les sionistes. Mais ce n'est pas vrai, et ce n'est pas le cas.
Si ces chambres à gaz avaient existé, et si le nombre de ceux qui y ont péri ou ont été ainsi offerts aux dieux n'était pas imaginaire, cela aurait été, c'est vrai, la pire des tragédies de l'histoire de l'humanité, par rapport au nombre total de la communauté juive mondiale et en termes absolus. Le prétendu "Holocauste" aurait été une chose vraiment unique, en qualité et en dimension. Et les juifs auraient alors réellement mérité un traitement spécial de la part du monde entier.
Mais c'est précisément pour cette raison qu'il est tellement important de dénoncer tous ces mythes, non pas parce qu'il y a eu un "Holocauste" dont les sionistes tirent profit comme l'affirme Finkelstein, mais parce qu'il n'y a pas eu d'"Holocauste" et que les sionistes en fabriquent un pour couvrir leurs excès politiques, pour justifier le viol de la Palestine, pour légitimer le pouvoir juif/sioniste, pour réduire au silence leurs adversaires, et pour gagner la pitié unanime du monde (qu'ils auraient réellement méritée si cet "Holocauste" avait eu lieu).

[L'aaargh est en désaccord très net avec ce raisonnement qui aboutit à "sacraliser" le sort de certains aux dépens de certains autres. ]

Mais alors, s'il n'y a pas eu d'"Holocauste", qu'est-ce qu'il y a eu?
Des dizaines de milliers, peut-être quelques centaines de milliers de juifs au maximum, sont morts dans la deuxième guerre mondiale, non pas dans des chambres à gaz mais par suite de manque de nourriture et par maladie. Ceci est, bien sûr, à mettre en parallèle avec la mort de près de 50 millions de personnes pendant la deuxième guerre mondiale. En d'autres termes, les juifs sont morts pendant la deuxième guerre mondiale tout comme les autres qui sont morts. Mais ils ne sont pas morts d'une manière différente ni en plus grand nombre que les autres. Par conséquent, leur mort n'est pas unique, ni en qualité ni en pourcentage par rapport à leur nombre total. C'est en ce sens que les révisionnistes affirment qu'il n'y a pas eu d'"Holocauste" mais qu'il y a eu des morts juifs qui constituent un petit pourcentage par rapport au nombre total des morts de la deuxième guerre mondiale, et qu'ils sont morts exactement comme sont morts les autres (bombardements de civils, faim, maladie).
Les révisionnistes disent également qu'Hitler a essayé de faire partir les juifs d'Allemagne en les embarquant sur des bateaux mais qu'il n'a pas appliqué, officiellement ou non officiellement, une politique d'extermination.
Voilà les fondements de la position révisionniste sur cette question.
Il est important de dévoiler ces choses, non pas pour des raisons d'intérêt historique, mais à cause de la signification que revêtent aujourd'hui ces mythes pour les Palestiniens.
Si vous tenez à dire qu'il a existé un "Holocauste" tel qu'on le décrit dans la version officielle (chambres à gaz, six millions, politique délibérée d'extermination par les nazis), alors il vous faut admettre en conséquence que la souffrance des juifs est unique dans l'histoire du monde, que les juifs ont besoin d'un abri en Palestine où les protéger de '"l'antisémitisme" de ce monde, et qu'il faut en quelque sorte admettre le pouvoir des juifs (en guise de réparations).
C'est précisément à cause de ces considérations politiques que les historiens révisionnistes sont aujourd'hui persécutés, qu'on leur inflige des amendes, qu'on les licencie, qu'on les empêche de poursuivre leurs recherches, et même, parfois, qu'on les assassine.
En mettant au jour l'escroquerie politique et financière de l'"Holocauste", les révisionnistes ébranlent les fondements idéologiques mêmes du pouvoir juif/sioniste dans le monde et la justification de l'occupation juive de la Palestine. Ils débarrassent les peuples de leur culpabilité envers ce qui n'a pas eu lieu, et de ce fait sont responsables de la diminution du soutien apporté dans le monde au mouvement sioniste, à l'Etat sioniste et à leurs pratiques.
D'un autre côté, si vous estimez que toute allégation au sujet de l'"Holocauste" devrait donner lieu à une étude indépendante, et que ceux qui proclament l'existence des chambres à gaz ont la charge de la preuve, vous n'échapperez pas à un affrontement avec les sionistes et leurs supporters. Et même, si vous n'acceptez pas de considérer l'"Holocauste" comme un événement unique comme le fait Finkelstein, vous vous affronterez aussi au pouvoir sioniste, même si vous admettez tous les autres aspects de l'"Holocauste". Enfin, si vous avez fait des recherches indépendantes et avez découvert que l'"Holocauste" est une idéologie politique, et non pas un ensemble de faits historiques, alors on vous attaquera et on vous diffamera d'une manière ou d'une autre, en vous traitant d'"antisémite", de "néo-nazi" ou de "Palestinien qui ne connaît pas son bien". L'"Holocauste", c'est la poule aux oeufs d'or, et on peut comprendre que les sionistes le défendent à mort.
Les chambres à gaz sont censées être le lieu où la plupart des victimes de l'"Holocauste" ont péri.
Elles ne sont pas un lieu comme un autre où des juifs auraient paraît-il péri.
Alors, encore une fois, je lance un défi à ceux qui affirment leur existence: Apportez-en la preuve!

<www.freearabvoice.org>
22 mai 2002


UNE PAUV' GOSSE

On ne sait comment les articles sont distribués aux stagiaires dans la rédaction d'un quotidien. Une fille à qui l'on "donne" un jour Internet se retrouve le lendemain à rendre compte d'un livre savant sur Les Fondations de l'islam d'un arabisant distingué, Alfred-Louis de Prémare (Le Monde des livres, 3 mai 2002, p. X). Elle survole: "Tous les éléments fondateurs de cet épisode historique [la naissance de l'islam] ...[les] relations entre musulmans et juifs lors de la conquête de la Palestine."

Cette pauvre gosse croit sans doute que la Palestine était et est un pays de juifs. Or à l'époque de la naissance de l'islam, il y a bien longtemps que les juifs, qui n'ont jamais été qu'une minorité en Palestine, se sont dispersés. Elle ignore donc que Jerusalem insurgée a été prise par les Romains, en l'an 70 après J.-C. et que le Temple dit de Salomon a été rasé, marquant ainsi l'avènement de ce que l'on peut proprement appeler des "juifs", des "judéens" qui ne peuvent plus pratiquer leur religion fondée sur les sacrifices animaux, comme les autres peuples de l'Antiquité. Ils avaient commencé à émigrer bien avant. Après les Romains, la Palestine, pour faire bref, était passée sous la domination des Perses de l'Empire sassanide. On y parle grec, araméen et sans doute un peu perse et latin. Les "juifs" sont quelques poignées autour de centres d'études où l'on entasse les commentaires dans ce qu'on appelle aujourd'hui le Talmud de Jérusalem et les Targoums (interprétations).

Ce n'est pas du tout en Palestine que se forment les relations entre les premiers adeptes de l'islam et les juifs, mais en Arabie, et tout spécialement à Yathrib, dit maintenant "La Ville"", Médine, lieu où Muhammad, devenu prophète, avait dû fuir pour échapper à la vindicte de ses compatriotes mecquois qui le trouvaient trop dérangeant pour leur fructueux négoce. Là, Muhammad se frotte aux nombreuses tribus juives et chrétiennes, et absorbe une partie considérable de la mythologie orale de ces juifs, communément répandue et connue à cette épque, qui ressort très nettement dans le Coran. Mais par la suite les relations se sont détériorées et quand les fractions juives ont refusé de soutenir Muhammad dans ses opérations militaires, il a appelé à la défiance envers les juifs. Par la suite, évidemment, les grandes tribus juives d'Arabie (des Bédouins vaguement judaïsés, il faut bien le dire) se sont converties à l'islam.

Rappelons à nos contemporains incultes que le prophète de l'islam n'a jamais mis les pieds en Palestine. En revanche, dans un rêve qui fait partie de la tradition orale, il raconte un voyage typiquement chamanique qu'il aurait fait au Ciel en partant, sur sa jument ailée, Bouraq, du Mont de Jérusalem, où se trouve, en commémoration de cet acte merveilleux, la mosquée très sainte Al Aqsa. C'est ce qui fait de Jérusalem le troisième lieu saint de l'islam (après La Mecque et Médine), et une cause extraordinairement sensible pour l'ensemble des musulmans.

Pendant deux mille ans, il y a eu de petits groupes de juifs en Palestine, mais beaucoup moins qu'ailleurs. Ce sont les textes qui ont maintenu la connaissance d'un lieu surtout symbolique. L'idée que cette situation aurait créé des droits à deux mille ans de distance, est proprement grotesque. Mais on voit bien, par la remarque anodine de cette malheureuse stagiaire, qu'elle va de soi pour les incultes.


MÉMOIRES D'UN LÂCHE

Un certain Bensaïd, dit Jean Daniel, nous assène un recueil d'"oeuvres autobiographiques". Mille sept cents pages de vanité confite, de bêtise prétentieuse, d'autopromotion d'un produit frelaté, pour faire le paon et se décerner toutes les félicitations que les autres négligent trop souvent de lui accorder, pour faire l'effort de reconnaître, que, finalement, personne n'est aussi bon, aussi beau et aussi formidable que lui. Les jounaux sont d'un complaisance de valet d'ancien régime, sans doute à charge de revanche.

Dans une conversion que nous avons eue récemment avec Serge Thion, chercheur révoqué politique, il évoquait le jour funeste où il avait sauvé la peau de cette misérable canaille. A Alger, au cours de l'été 62, juste après l'indépendance, des manifestants, dans la rue, avaient reconnu l'infortuné Jean Daniel, qui pondait ses petites crottes dans L'Express, à l'époque. Ils avaient entrepris de lui faire part de leurs sentiments de lecteurs indignés, avec des cris et des baffes. Serge Thion, avec un de ses copains, était alors intervenu en demandant à la foule d'épargner ce pauvre con et de ne pas s'abaisser à l'écraser comme une merde qu'il était sans aucun doute. Cette éloquence fut convaincante et on laissa aller ce pauvre boiteux. Thion se demande aujourd'hui s'il n'aurait pas mieux fait de laisser les choses aller leur train, ce qui nous aurait épargné les tombereaux de bêtises que cette andouille écrit jour après jours depuis quarante ans. Des forêts entières ont été rasées pour imprimer ce raseur. Difficile à prévoir, l'avenir.

Dans un passage reproduit par Le Monde (22 mai 2002), Jean Daniel se confesse avec ses tortillements habituels: "... d'ordinaire... j'ai plus de mal, beaucoup plus de mal que les autres, à vaincre mes peurs. En disant que je n'ai pas cessé de redouter d'être lâche..." Un lâche et un vaniteux boursouflé, il n'y a pas de quoi remplir 1700 pages...


QUI BANALISE L'HOLOCAUSTE ?


Nous devons dire au lecteur qui va lire le texte suivant qu'à notre avis, il ne s'agit pas d'une plaisanterie. Nous avons connaissance d'autres témoignages qui recoupent celui-ci. Disposez un matelas pneumatique près de l'endroit où vous lirez ce document, car vous risquez de grimper au plafond.

L'auteur est un prof américain ordinaire qui fait un stage de deux semaines à l'Holocaust Memorial de Washington. En voici le nougat central:


«Après une semaine passée à examiner les origines de l'antisémitisme, la montée du nazisme, la prise du pouvoir par Hitler et l'éclatement de la deuxième guerre mondiale, notre cours accéléré d'Holocauste en arrive finalement aux camps de concentration et aux chambres à gaz. Nous, la nouvelle escouade de fantômes oints d'onction académique, nous arrivons aux derniers éléments du cours. Comment notre guide érudit va-t-il nous emmener à travers l'horreur des horreurs ?
Il ne va pas le faire.
"Personnellement, je n'aime pas entrer dans les détails de la tuerie", dit le professeur B. "Une partie de mes réticences est d'origine psychologique. Mais j'ai aussi peur de donner des détails qui seraient faux. Les négateurs de l'Holocauste sont friands de petites erreurs."
"Je n'ai pas voulu entendre tous les détails à propos de tous les camps de concentration" admet celui qui fait le cours. "Et je n'ai pas écrit sur le sujet de la tuerie. Vous ne connaissez vraiment les détails que si vous avez écrit quelque chose dessus." Dans tous les cas, "n'est-il pas préférable de regarder des films, comme Shoah, plutôt que de le faire de manière détachée, comme on le fait à l'université ?" Et comme pour apporter une preuve à son argument, le professeur B. nous laissa cette pépite: "Il y a eu une tentative pour voir si un insecticide commercial marchait sur les hommes; ça a marché."»

 

Autrement dit, dans le Saint des Saints du Sacré Baratin sur le Zolocauste, les profs les plus éminents n'osent plus parler chambres à gaz, en prétextant la trouille qu'ils éprouvent devant le regard sévère des révisionnistes. N'est-ce pas la Bérésina des Zolomaniaques ?


THE PRICE OF REMEMBRANCE
 
Intellectualizing the Holocaust
by William F.S. Miles

 
It's a beautiful spring morning -- the first glorious day of a two-week crash course for college teachers at the United States Holocaust Memorial Museum. Banter, wit, and bonhomie are all around, covering our nervous anticipation. It almost seems incidental that we are here to immerse ourselves in the virtual annihilation of European Jewry.
Most outsiders associate the Holocaust museum with the impressive, multistoried permanent exhibit that attracts millions of visitors every year. But that is only one component, albeit the major one, of the museum's public programs. The Center for Advanced Holocaust Studies, the sponsor of our course, is devoted to the promotion of university-level research, teaching, and training.
Our teacher, a rumpled, eminent historian of the Holocaust, is brilliant. In this first week Professor B will meticulously lead us from the roots of European anti-Semitism through the Weimar Republic and the rise of Nazism. In the second week he will steer us through the formulation and execution of the Final Solution, the collapse of the Third Reich, and the development of Holocaust research. His lectures are precise, careful, and composed, delivered in as detached a tone as one would expect from a leading historian of any bygone era. He neatly delineates names, dates, and places associated with key decisions relating to the mass murder of Jews. He answers conjectural questions, including interpretive ones, cautiously.
Some of the social scientists among us chafe at the bit, wanting to dig into lessons and applications, but Professor B sticks to history. ("Sorry," he apologizes when a student fast-forwards to contemporary Jew-baiting, "my mind is still wrapped up in the 19th century.") Still, it is a bit unnerving when, in candidly situating himself within the field, our seminar leader declares matter-of-factly: "I do perpetrator history."
Professor B walks us through the intense debates within Holocaust scholarship: intentionalism (premeditated Nazi genocide) versus functionalism (gradualist wartime decision making). German eliminationist anti-Semitism (a la Daniel Goldhagen) versus situationalist war criminality (a la Christopher Browning). Schools of thought characterizing the Holocaust as "unprecedented" as opposed to "unique." At Shoah-centric faculty cocktail parties we can now effortlessly drop such terms as "polycracy," "behemoth state model," and "redemptive anti-Semitism." Fortunately, Professor B is himself shy of jargon.
It is during class discussion that my tolerance for academe's appropriation of the Holocaust is most tested. According to several of my colleagues, the virtual explosion of Shoah scholarship has turned the murder of six million into a "wonderful" teaching opportunity.
"A gendered approach to the Holocaust is truly exciting," rhapsodizes one. "Bringing together Holocaust and gender studies opens up a whole new area."
"You make lemonade out of lemons," observes another.
"We can examine victims in terms of their class, too, or their national origins. ... The Holocaust is a wonderful, creative teaching opportunity."
"You can tie it in to dance, art, architecture. Even Web-page making."
My colleagues enthusiastically discuss proposals to include collaborators, and even perpetrators, within the scope of oral-history projects. In our overcooled meeting room, the Shoah is sterilized, dissected, and pedagogically exploited with cool detachment.
One seminar participant declares a scholar -- a specialist in the testimony of survivors -- "out of touch with developments in the field." The scholar constructs "problematic binaries," and his language -- this is blistering -- is "all-inclusive." Concludes the same critic: "I don't want people to think that we [in the same discipline] all make the same assumptions."
Another participant: "I'm offended by [this author's] book. I would never show it to anyone who has any trauma in their background." Repeated analogies between victims of the Holocaust and battered women in America are made. Some portrayers of survivors are accused of "grief intrusion." There is also implied criticism of articulate survivors: "We privilege them because they are eloquent."
Congregating in the Holocaust museum instills little in the way of somberness, awe, or reverence -- except, perhaps, for the research and technology possibilities. "The archives section closes in 20 minutes," muses one participant. "I've got just enough time to find out what happened to my family."
After a week of examining the origins of anti-Semitism, the rise of Nazism, Hitler's takeover, and the outbreak of World War II, our crash course in the Holocaust is now, finally, dealing with concentration camps and gas chambers. We, the newly anointed academic ghoul squad, have reached the ultimate section of the course. How will our erudite leader take us through the horror of horrors?
He won't.
"I personally don't like to go into the details of the killing," Professor B says. "Part of my reluctance to do it is psychological. But I'm also concerned about getting details wrong. Holocaust deniers are eager to exploit little errors.
"I have resisted hearing all of the details in all of the concentration camps," our instructor admits, "and I haven't written about the actual killing. Until you have written something out, you don't really know the details." In any event, "isn't it better to show through films, like Shoah, rather than to do it in a detached, academic way?" As if to prove his point, Professor B imparts this nugget: "There was an attempt to see if commercial pesticide would work on humans. It did."
Over lunchtime chitchat with members of the Center for Advanced Holocaust Studies' academic committee, I am privy to shoptalk on back stabbing between eminent Holocaust scholars. Comments a publisher, "Before, my job was working with the best fruits of writers. Now, it's more like making sausage." One scholar apparently has demanded that another expunge a paragraph or two from a submitted manuscript, threatening, "If that passage isn't pulled, I'll condemn the book from now until kingdom come." And intense infighting abounds in the institutional world of Holocaust scholarship: For proprietary reasons, Yad Vashem is said to be "sabotaging" the United States Holocaust Memorial Museum's efforts to republish a Holocaust-era diary.
My one encounter with anything resembling emotion is confined to an exchange with an elderly African-American security guard. I had removed my security badge before leaving the museum for lunch and was fumbling unsuccessfully to retrieve it before re-entering the building. "What," the guard says accusingly, "are you ashamed to wear the badge outside? You've got too much pride. Pride is gonna kill ya!"
I'm not sure what the badge signifies to the wise old man. Affiliation with the museum? Is it for him a surrogate yellow star? Or is he simply expressing dignity for all those uniformed workers who cannot strip off their institutional identity markers, even to catch a bite? I am confused all the more when I realize that this is the only time during my two-week Holocaust seminar that any living person has challenged me to feel anything.
To what extent should the Holocaust become an intellectual exercise? My postseminar answer is an Israeli expression: ayn breira, there is no alternative. However questionable, or even distasteful, certain appropriations of the Shoah by various academic disciplines have become, such scholarly mainstreaming goes with its "final recognition" by the world at large. The Holocaust cannot be confined to the collective mourning of Jewish people. Others -- sympathetic gentiles, theorizing academics, armchair victims, even obnoxious deniers -- all make of the Shoah what they will. Experts are no longer eyewitnesses but rather clever scholars with the latest new angles, spins, or hypotheses. All one can hope is that intellectualization of the Holocaust be pursued in good faith with a modicum of sensitivity to the survivors.
At the same time, survivors must themselves accept, however painfully, that their story is no longer theirs alone to tell. Interpreters of the horror have begun to supplant witnesses to it. Holocaust scholarship, including its overintellectualization -- "Holocaustology," as Gabriel Schoenfeld, the editor of Commentary magazine, put it -- is an inevitable price for the Shoah's eternal, and universal, memorialization.
 
William F.S. Miles is a professor of Jewish historical and cultural studies at Northeastern University.

The Chronicle of Higher Education, 14 juin 2002. 1255 Twenty-Third Street, N.W., Washington, D.C. 20037 C'est le grand hebdomadaire du corps des enseignants universitaires en Amérique.

<http://chronicle.com/weekly/v48/i40/40b00501.htm>

 

LE CHARNIER DE VILNIUS


Mais qui a massacré les grognards blessés de Vilnius ?

 par Igor Veroff


 
Le dimanche 10 février 2002, une petite cérémonie était organisée dans une zone industrielle de Vilnius, capitale de la Lituanie.
Etaient présents: Jean Bernard Harth, ambassadeur de France, Mme Deschanel, consul, M. Patrick Lion, vice-président de la Chambre de commerce franco-lituanienne, et Skaidra Kulakauskien, historienne lituanienne francophone et spécialiste de l'Empire.
Motif de cette cérémonie ? Trois mois plus tôt, la transformation d'un ancien site militaire soviétique en zone industrielle avait mis au jour nombre d'ossements humains. La première émotion passée (on avait cru un moment hypothèse, hélas, naturelle dans ce pays si longtemps martyrisé par le communisme qu'il s'agissait de victimes d'exécutions sommaires), des médecins légistes estimaient l'âge de ces restes à deux siècles et des débris d'uniforme révélaient qu'il s'agissait de soldats de la Grande Armée.
Les corps étaient entassés dans une fosse de huit mètres de profondeur sur six cents mètres carrés, et dans un désordre montrant qu'ils y avaient été jetés en vrac, c'est-à-dire évidemment en toute hâte, sans cérémonie ni honneurs militaires.
Aussitôt, la société propriétaire du terrain exigeait que les corps soient relevés sans délai, faute de quoi elle ferait déblayer tout le site au bulldozer pour reprendre ses travaux. On imagine le tollé qu'aurait soulevé une telle prétention si, au lieu de grognards français, les corps avaient été ceux de victimes d'un pogrom pourtant assez courant, à cette époque, dans ces régions, du moins si l'on en croit les descendants des rescapés.
Mais là, rien de tel : pas d'émotion superflue, pas de devoir de mémoire. On déposa une simple couronne en l'honneur de ces soldats morts dans des conditions dramatiques, oubliés et demeurés jusqu'à ce jour sans sépulture, et on fit passer à la presse un bref commentaire historique. Selon ce texte, les quarante mille rescapés de l'armée de cinq cent mille conquérants qui, en juin, avaient franchi le Niemen étaient arrivés, traqués par les Russes, aux portes de Vilnius le l8 décembre 1812.
Dans la ville, les provisions stockées ne purent pas être distribuées tant le désordre était grand. Epuisés et affamés, les blessés et les malades furent abandonnés aux portes des monastères. La cavalerie russe, entrant dans Vilnius sur les talons des Français, n'y trouva pratiquement aucun survivant. Le froid avait achevé les survivants. Voilà tout.
Or, cette affaire présente des aspects troublants.
D'abord, l' "inventeur" de ce trésor historique est organisateur de voyages à thème qui, "formidable hasard" comme il le dit lui-même, prépare pour le prochain anniversaire du passage du Niémen (juin 2002) une grande reconstitution historique, avec figurants en uniformes d'époque, mise en scène de bivouacs militaires dans la ville, reconstruction de ponts flottants pour le passage des cavaliers et chariots, etc. L'experte en histoire de la Lituanie sous l'Empire est son employée.
Ensuite, en imputant le sort dramatique de ces soldats à l'hiver russe, à la mauvaise organisation de la Grande Armée fuyant les cosaques, à l'indifférence des moines et au manque de camaraderie de grognards abandonnant les leurs dans leur débandade, monsieur Lion et madame Kulakauskien négligent les textes. Ce qui est toujours imprudent. Dans son Histoire de Napoléon et de la Grande Armée pendant 1812, par exemple, le général de Ségur, compagnon de l'Empereur (et arrière-grand-père de Louis de Broglie, inventeur de la mécanique ondulatoire), apporte un témoignage révélateur sur la tragédie qui les occupe. Le voici :

 

«Vingt mille Français étaient restés à Vilnius, malades, blessés, épuisés de fatigue. A la vérité, les Lituaniens, que nous abandonnions après les avoir tant compromis, en recueillirent et en secoururent quelques-uns ; mais les juifs, que nous avions protégés, repoussèrent les autres. Ils firent bien plus : la vue de tant de douleurs irrita leur cupidité. Toutefois, si leur infâme avarice, spéculant sur nos misères, se fût contentée de vendre au poids de l'or de faibles secours, l'histoire dédaignerait de salir ses pages de ce détail dégoûtant ; mais qu'ils aient attiré nos malheureux blessés dans leurs demeures pour les dépouiller, et qu'ensuite, à la vue des Russes, ils aient précipité par les portes et les fenêtres de leurs maisons ces victimes nues et mourantes ; que, là, ils les aient laissé impitoyablement mourir de froid ; que même ces civils barbares se soient fait un mérite aux yeux des Russes de les y torturer : des crimes si horribles doivent être dénoncés aux siècles présents et à venir. Aujourd'hui que nos mains sont impuissantes, il se peut que notre indignation contre ces monstres soit leur seule punition sur cette terre ; mais enfin les assassins rejoindront un jour leurs victimes, et, là sans doute, dans la justice du Ciel, nous trouverons notre vengeance.»

Voilà un détail de l'histoire (oh pardon !) qui donnera peut-être à monsieur Lion l'idée de se tourner vers les héritiers des personnes évoquées dans ces pages pour les frais d'érection du mausolée.
Ce serait bien leur tour, après tout, d'une petite repentance sonnante et trébuchante


Le libre journal, de S. de Beketch, mai 2002.


UNE LOI DÉPASSÉE (PAR QUI ?)

Un lecteur nous transmet cet extrait suivant:

Dans le magazine de la FNAC, Epok, No 26, du mois de mai 2002, Anna de Saint-Louis écrit page 18 :

"Les sanctions [qui visaient la pornographie explicite] se sont déplacées, via la loi Gayssot de 1990, vers les documents négationnistes, racistes ou faisant l'apologie de crimes de guerre. Cette loi apparaît dépassée par les problèmes techniques et juridiques que pose le Net et semble, au-delà, laisser indifférente l'opinion publique: pour 51% des étudiants [sic ; il s'agissait en fait des jeunes de 15 à 24 ans], il serait interdit d'interdire les documents négationnistes, selon un récent sondage de l'Union des étudiants juifs de France (UEJF).

L'article fait partie d'un dossier "CENSURéS"


LES NIEURS DE QUELLE RELIGION ?


Date: Thu, 23 May 2002 00:54:12 +0200
Reply-To: [email protected]
Re: Clement on deniers

I would deny the very concept of holocaust, of mass murder of Jews as opposed to mass murder of Gentiles. Millions of Byelorussians, Ukrainians and Poles (Jews or not), died in the epicentre of WWII. In my opinion, the concept of H is demeaning to all the rest. It is a racist construct, and should be excluded from civilised discourse. Moreover, dear Clement, you speak of 'belief in H'. Can you offer an additional example of an historical event that calls for belief? Indeed, H is a religious construct, called to replace the Crucifixion of Christ, while creation of the state of Israel is a substitute of Resurrection. It is a religious construct of what religion, I pray? Meredith Tax from NY stressed it is not of Judaism, and I agree with her. It is a construct of anti-Christianity, and as such, it should be rejected by every Christian and/or a Jew. Thus, it is a racist, anti-Christian and anti-Jewish concept, and should be banned altogether.
Israël Shamir
Je nierais le concept même d'holocauste, du meurtre de masse des juifs opposé au meurtre de masse des non-juifs. Des millions de Biélorusses, d'Ukrainiens et de Polonais, juifs ou non, sont morts à l'épicentre de la seconde guerre mondiale. A mon avis, le concept d'H rabaisse tout le reste. C'est un concept raciste et il devrait être exclu d'un discours civilisé. En outre, mon cher Clement, tu parles d'une "croyance dans le H". Pourrais-tu trouver un autre exemple d'un événement historique qui a besoin d'une "croyance" ? En fait, le H est un concept religieux, inventé pour remplacer la crucifixion de Jésus-Christ tout comme la création de l'Etat d'Israël est un substitut à la Résurrection. C'est un concept religieux mais je voudrais savoir de quelle religion. Meredith Tax, de New York, dit que ce n'est pas de la religion juive et j'en tombe d'accord avec elle. C'est un concept anti-chrétien et en tant que tel il devrait être rejeté par tout chrétien et tout juif. C'est donc un concept raciste, anti-chrétien et anti-juif, et il faudrait le bannir entièrement.
Israël Shamir

 

Il vient de faire une tournée en France et en Italie, où un recueil d'articles a été traduit en italien. Il a parlé à toutes sortes de gens, et aussi à toutes sortes de révisionnistes. Voilà un homme qui défend ses idées mais qui ne se croit pas obligé de démolir celles des autres. Il parle à chacun et à tout le monde. Et même peut-être, bientôt, aux petits oiseaux.


LE POGNON D'AUSCHWITZ, POUR QUI ?


Auschwitz shopping centre: update

 

Two years ago, the Polish government issued an order to stop the construction by the Maja Company of a shopping centre opposite the main gate to Auschwitz. The former concentration camp site has been designated by UNESCO as a heritage site, and the adjoining lands have been designated as a quiet zone and non-development zones. But the Maja Company reapplied to the local government to build a shopping centre of reduced scope. And despite the stoppage order, construction has progressed to a very advanced stage.
At its semi-annual meeting on April 15th at Auschwitz, the International Auschwitz Council was informed by the Polish minister of the interior, Andrzej Barcikowski, that under existing laws, the local government may be forced to issue an occupancy permit and the Polish government would not be in a legal position to stop it. This means that the Maja Company will be in a position to open bookstores, restaurants, bars and other tourist-oriented shops. The museum directorship and the Auschwitz council will have control of what is being sold and what activities may take place on the premises located opposite Auschwitz's main gate.
The owner of the Maja company, Janusz Marszalek, is an outspoken anti-Semite and liar who slandered two members of the Auschwitz council in a newspaper article published in the United States. Knowing his anti-Semitic background (he was indirectly involved in the building of 240 crosses by in a gravel pit that used to adjoin the former camp), we can expect that the bookstore will be selling books on Holocaust denial and the newly revised Polish edition of The Protocol of Elders of Zion.
[On se demande ce que c'est qu'une édition nouvelle "révisée" des "Protocoles". Avec une mise à jour ? ]
The International Auschwitz Council is outraged that Marszalek may be in a position to exploit visitors to Auschwitz and make uncontrolled profits on this enterprise. [C'est ça qui les enrage le plus: le poignon qui fout le camp...] They unanimously passed a resolution condemning the installation, recommended that Barcikowski convey our concerns to the Polish government and asked that the government pass legislation prohibiting commercial development in the quiet zone, or purchase the site and let the museum operate the facility.
Failing to act on either of these recommendations will lead to further commercial development of the adjoining areas and exploitation of the sacred areas for profit.
Nathan Leipciger
Member of the International Auschwitz Council -- Toronto


C'est eux qui veulent chasser les marchands du Temple, maintenant. C'est le monde à l'envers.

Canadian Jewish News, 30 mai 2002

<http://www.cjnews.com/editorial/letters.htm>


LE POGNON POUR TOUS


How to file a Holocaust-related claim
 
The following are telephone numbers and Web sites for information on how to file Holocaust-related claims.
Insurance claims
The International Commission on Holocaust Era Insurance Claims has set up a process to handle insurance claims of Holocaust victims, survivors, and their heirs and beneficiaries.
For claim forms and information, call toll-free in Canada, 1-800-496-1974 (French speakers may call 1-800-498-2091). Information is also available on the Internet at http://www.icheic.org
Payments from Germany and Austria
The Conference on Jewish Material Claims Against Germany (Claims Conference) in New York has negotiated compensation payments for Holocaust victims from Germany and Austria. There are several programs, including the long-time Article 2 Fund, with varying eligibility requirements and application deadlines.
For further information, call the Claims Conference directly at 212-696-4944 and ask for the Department of Services.
As well, the United Restitution Organization (URO) may be contacted in Toronto at 416-630-2920 or in Montreal, 514-931-7933.
Detailed information about these programs is also available at http://www.claimscon.org
German slave and forced labour payments
A process for making claims has not yet been created. The Claims Conference promises that the application form will be "short, simple and non-bureaucratic," but says the application process will not begin before the fall. In March, Germany and German companies announced a $5 billion (US) restitution fund for war-era slave and forced labourers. Again, the Claims Conference or URO may be contacted for details.
Swiss funds
In August 1998, Switzerland's leading banks agreed to pay $1.25 billion to settle Holocaust-era claims. A U.S. court still has to approve a distribution plan. Once that happens, information about how to file a claim will be made available in a worldwide ad campaign. Also in 1998, Switzerland set up a $185 million fund for needy Holocaust survivors. Of that, $2.5 million was allotted to Canada. Those funds were distributed last year by a committee headed by Rabbi Gunther Plaut of Toronto. Roughly 6,000 claimants received an average of $400 each.
Further information
Potential claimants can also obtain information by contacting Canadian Jewish Congress, their local Jewish federation or Jewish family service agency

<http://www.cjnews.com/international/claim.htm>

L'ARROGANCE DES VOLEURS


Transparency, Truth, and Restitution

By Israel Singer


Voleur-en-chef, et kapo judéocentriste


 

After 55 years, President Johannes Rau of Germany finally wrote letters of forgiveness to every Holocaust survivor that benefited from the Slave Labor agreement. Chancellor Franz Vranitzky spoke in the Knesset putting to rest once and for all the canard that Austria was the first victim of Nazism rather than its first willing accomplice. Swiss president Armand Koller apologized for his country's neutrality when such a position was deemed immoral. And French president Jacques Chirac realized that not all of France was in the resistance with Charles de Gaulle. A large part of it, including his predecessor, was for much of the war allied with Henri-Philippe Petain. The rest of institutional France was in collaboration with the Nazis until 1943, although they didn't admit it until 1995. These were the achievements of the struggle for moral and material restitution in the period of the 1990s.
Holland did not valiantly save all of its Jews but willingly deported 90 percent of them. Norway participated in the deportations and illegal appropriations of Jewish property. And a lot of countries did not just act as willing partners -- Hungary, Croatia, Slovakia, Latvia, and Lithuania participated not only in deportations and mass murders but also in the grossest theft that went along with the ugliest murder in the history of genocide. In fact, the organized theft of Jewish property was an intentional and major byproduct of murder during the war. There were no "good guys" but for a few exceptions in Bulgaria and Denmark where Jews were saved in an organized effort.
The most important achievement of the past decade, besides gaining new information through recently opened archival dossiers (and making millions of them available to historians), was the feeling that, for the first time, the record was set straight and people could no longer hide behind their own myths. Not all Jews were poor, not all banks were honest, not all insurance companies discharged their duties to those who paid them premiums. Even the Allies -- though not as bad as neutral countries and certainly unlike the enemies of the Jews -- enriched themselves by inaction and sometimes foolish policies.
"Truth telling" is what the fifteen commissions that were established throughout Europe, North America, and South America accomplished. Money was an important material expression of remorse and restitution. The struggle for justice, however, was not about money, and those who chose to make it so, whether they were Jews or non-Jews, tried one more time to revise history and failed.
East European Jews were thrice victimized: once by the Nazis, then by the Communists, and finally by the Jews and the West who agreed not to give them pensions and recompense. The deal made between Germany, Austria, and the West in the post-war period was a sordid one to serve the needs of the Cold War and the new enemy. East European Jews, especially those in the former Soviet Union, were the first beneficiaries of recent restitution claims after fifty years of starvation and humiliation. Justice has many faces and is as indivisible as truth. The only way to struggle against injustice and antisemitism is to expose the truth. This -- and the restitution of the material aspects of injustice -- has been the struggle of the 1990s.
Holocaust survivors are not the only persons charged with making decisions for the Jewish people about how to use monies that will not be needed after they die. While our first obligation is to take care of Holocaust survivors, the remainder of any monies should be spent to ensure the existence of the Jewish people -- not necessarily the existence of Jewish organizations.
These decisions, which are about the future rather than the past, affect the entire Jewish people. The entire Jewish people are the heirs of survivors, and as a child of survivors and having worked for them my entire life, I say this with some authority. Survivors have tremendous institutional memory -- without which the Jewish people couldn't understand their own existence in this time. However, survivors should not decide all questions about funds restored to the Jewish people from the Holocaust. [Que tous ces vieux cons de survivants la bouclent. A nous le pognon, le champagne et les petites femmes de Paris...]

Those decisions should be entrusted to a new body that would include the Conference on Jewish Material Claims Against Germany, the World Jewish Restitution Organization, and the government of Israel, along with Holocaust survivors, Jewish educators, and innovative thinkers. The body's structure and operating principles would reflect the best practices of strategic thinking and venture philanthropy, and not succumb to uninspired organization mediocrity that plagues so much of Jewish life. Its mandate should be to address the future needs of the Jewish people; for example, education -- creating an innovative voucher system for every Jewish child to attend Jewish schools -- would be a welcome initiative. The purpose of this effort would be to create a new future for the Jewish people. This restitution should be used to rebuild the Jewish soul and spirit. This has never been done effectively in the Diaspora. And for those who don't want to do this, the legacy of the Holocaust will be only about social welfare programs and money.

Israel Singer is Chairman of the World Jewish Congress, and Chairman of several restitution organizations, including the World Jewish Restitution Organization and Conference on Jewish Material Claims Against Germany.

http://www.Shma.com/jun02/israel.htm


Our Task: To Dignify the Lives of Survivors

By Eva Fogelman


 

As American Jewry has entered the 21st century, the issue of Jewish illiteracy -- a reality that is leading to the erosion of our very fiber -- is salient. Literacy is an ingredient essential to continuity, particularly in the aftermath of a culture that was decimated in the destruction of European Jewry. No one remedy will solve the illiteracy problem, but Israel Singer's vision for free Jewish education for every Jewish child is an approach that has the potential to ameliorate this crisis in American Jewish life.
Singer, however, is presumptuous in his plans for the future of disbursing restitution funds; in thirty years few if any of the she'herit hapleta (remnants of European Jewry - the community of survivors) will be among the living. To put it in stark terms, the body is not yet buried, and the relatives are fighting over who will get the jewelry.
If we appraise in a realistic manner the existing essential necessities of the aging survivors in our midst, than the conversation of excess funds is a moot point. Indeed, we would all like to know how much of existing funds have already been spent for "systems maintenance" rather than supporting the needs of the survivors.
My response to Singer is informed by my role as a psychologist who treats needy Holocaust survivors. They are told that because the existing funds are not sufficient to provide for their medical and housing needs, the guidelines must be written in such a way as to eliminate many such requests. Therefore, anyone who applies for funds experiences some form of humiliation and -- to add injury to insult -- is also "nickled and dimed" in the process.
Those who were children during the Shoah and who are now in their late fifties and early sixties, and who are not yet eligible for Medicare and cannot afford medical and dental insurance but are not below the poverty level for Medicaid, have no place to turn for help. We have created a system in which survivors continue to live in hiding. Some have no money to be members of synagogues and to attend social functions -- they remain socially isolated. Monthly stipends, though modest, would make a difference to these people. Another issue: some survivors are told that their rent is too high to receive help, but alternative housing that would not further isolate them does not exist. A program of housing that takes into consideration the social as well as the economic factors is the answer.
The possibilities for dignifying the lives of survivors from any restitution funds that are unclaimed from communal property, insurance policies, bank accounts, and other assets are endless.
The German pension system provides their Waffen SS with at least a two-to-four-week vacation at a spa every year. Why can't those who make the decisions about restitution funds conceive of inspired ways to enrich the lives of survivors?
I am sure that Singer agrees with these sentiments. He too says: "our first obligation is to take care of Holocaust survivors." So why are we talking about excess riches when there is no money to pay for survivors' basic necessities (e.g. hearing aids, medication, dentures, transportation)?
This issue has the potential to become a vehicle for intramural conflict in which agendas that have nothing to do with the welfare of survivors are played out. We ignored the victims during the years of persecution; let us not disregard and isolate them in their waning years.

Eva Fogelman is a psychologist in New York City, Co-director of Psychotherapy with Generations of the Holocaust and Related Traumas, Training Institute for Mental Health. She is the author of Conscience and Courage: Rescuers of Jews During the Holocaust, writer and co-producer of "Breaking the Silence: The Generation After the Holocaust."

http://www.Shma.com/jun02/eva.htm


Let Us Not Fight Over the Yerushah

By Michael Berenbaum


Edgar Bronfman, Israel Singer, Elan Steinberg, and their colleagues at the World Jewish Congress together with Stuart Eisenstat and his colleagues in government deserve enormous credit for bringing forth a reasonable settlement, restitution, and recompense. They have forced a confrontation with memory in countries that had grown accustomed to telling a consoling narrative of their past, one that alleviated shame and promoted claims of innocence. The stories had been told often enough that they were believed, and a mythic past had been constructed that enabled certain European countries to live too comfortably in the present. I suspect that the fuel for their rage at Israel is the backlash from the collapse of comfortable national myths and, therefore, they have created a new myth of Israel as the Nazis reincarnate. (My psychologist friends might call this "projection.")
When Jews first spoke of memory, as Elie Wiesel taught, they were attacked because people felt that it really was about money, and now that we speak of money, we must remember that it is really about memory.
Some people fear that Holocaust memory is threatened by the demand for justice. Over the past quarter century, we have witnessed not the fragility of Holocaust memory but its strength, and long after the issues of justice are settled, Holocaust education and Holocaust scholarship will endure. This period will be regarded as but one chapter in the struggle for memory. The Holocaust encompassed more than genocide. Surely genocide was the key, but expropriation was a significant and long enduring stage in that genocide and a pivotal example of the vast and widespread support for it and the indifference that persisted long afterward. Art collectors and bankers, lawyers and insurance companies continued to profit -- and to forget. Singer is correct that a key achievement has been the shattering of historical myths.
Singer only alludes to the subterranean Jewish struggle over Holocaust assets and how settlement monies are to be distributed. Because the trigger for the negotiations was class action lawsuits, the settlements that were reached encompassed only certain classes of survivors. He and his colleagues were reticent to publicly grapple with the question of how these funds should be used. The struggle over these funds pits Israel against the Diaspora, impoverished East European Jews against their more affluent and powerful Western -- and particularly American - brethren. [Le bon rabbin croque le morceau: on ne savait pas qu'Israël essayait de mettre la main sur le tas d'or suisse. on aimerait avoir quelques détails. ] It pits the heirs of Holocaust survivors no longer alive against the survivors who are still alive. And it demands that we assess the responsibilities that we have to the Jewish past against our responsibilities to the Jewish future.
Like the historical "truth-telling" process we are witnessing in Europe, questions about how monies should best be put to use also need to be the subject of transparency and honest deliberation, particularly in ways that include representative voices of the survivors themselves, who have for too many years been overlooked or excluded.
It is survivors -- in America, Israel, Europe, and elsewhere -- who are now advocating in one voice a basic principle: restitution obtained in their name should exclusively benefit living survivors. [Merci, Finkelstein ]
Several years ago, as the restitution battles were shaping up, the suggestion was made by the younger generation that we come to a collective distribution. Those who were denied dignity then, should be given dignity now. This meant that survivors should receive health insurance (in American parlance supplemental Medicare Insurance), home and assisted care coverage, and funeral insurance. Survivors could then live out their days to the fullness of their natural life in dignity without being a burden to their family or community and be brought to their eternal rest in a kever Yisrael without burdening their descendents.
While this plan was not adopted as a negotiating principle, it is not too late to fashion practical solutions with available restitution monies that will directly impact the daily lives of survivors at a time when our communities are struggling to meet the complex and changing social service needs of aging survivors. This will be our last opportunity to put the idea of "dignity" into practice for these people.
So while I endorse the concept of a Fund for the Jewish Future that Singer proposes and the priorities that must be given to Jewish education -- and I understand that the most important defeat we could give to Hitler and his collaborators would be to build a creative, committed, thriving Jewish future -- I fear that we have not yet discharged the responsibilities that we have toward the Holocaust survivors who are still with us. Critical decisions remain to be made over the use of funds left after individual asset claims are resolved, and over the distribution of various "humanitarian" funds. Let us not fight over the yerushah while the survivors are still with us and while people in need are still in need.

Michael Berenbaum is a Contributing Editor to Sh'ma and Incoming Director of the Sigi Ziering Institute for Ethics and the Holocaust at the University of Judaism in Los Angeles.

<http://www.Shma.com/jun02/michael.htm>


RÉSURRECTION DE LA CHAG

Du temps où "Les Chemins de la Mémoire", revue luxueuse gratuite (37 rue de Bellechasse, Paris 7e) du ministère des anciens combattants et victimes de guerre, avait pour directeur de publication M. Roger Jouet, responsable de la "Délégation à la mémoire et à l'information historique" auprès de ce ministère, la chambre à gaz du Struthof-Natzweiler avait fini par disparaître. Tout au plus pouvait-on lire ce qui suit, dans le n° 53 de septembre 1995 où deux pleines pages étaient consacrées à ce camp, y compris trois colonnes intitulées "Description du camp": "C'est à cet endroit que furent enfermés les déportés à qui l'on avait inoculé certains virus ou qui avaient été gazés"... Mais il n'était nulle part question de chambre à gaz: disparue, envolée...

En juin 1997 (n° 70), cette dernière avait complètement disparu des trois colonnes d'un article intitulé "Cérémonies au camp de Natzweiler-Struthof en hommage aux victimes et aux survivants de la déportation"... tandis que le four crématoire y était cité à plusieurs reprises.

Or "Les Chemins de la Mémoire" ont fait peau neuve il n'y a pas bien longtemps: le nouveau responsable est Solange Apik et son service s'appelle aujourd'hui la "Direction de la Mémoire, du Patrimoine et des Archives". Dans le dernier numéro (n° 117, mai 2002), Mme Apik nous annonce que sur le site de ce camp sera réalisé un "centre européen du résistant déporté dans le système concentrationnaire nazi". Parmi les grands axes du projet, la résurrection de la chambre à gaz. En effet on lit en page 3, sous la plume d'un certain Jean-Pierre Vittori, chargé de mission auprès de la directrice de la DMPA:

"Enfin, des chemins de mémoire inviteront les visiteurs à découvrir des lieux proches liés à l'histoire du camp, telles la chambre à gaz, la carrière et la gare de Rothau. Une signalétique appropriée mentionnera par ailleurs d'autres itinéraires incitant à la découverte en France et en Allemagne des anciens kommandos de Natzweiler-Struthof."
 

Voir ce qu'écrivait sur le sujet Faurisson, Ecrits révisionnistes (1974-1998), Vol. I, p. 16-17 (texte de septembre 1976 = 25 ans!), Vol. II, p. 519 (extrait d'une interview donnée à Storia Illustrata en octobre 1979).

NOTRE ZOLO QUI ÊTES AUX CIEUX

Ilan Ramon, the first Israeli astronaut, who is scheduled to leave on board the "Columbia" space shuttle on July 19th, will take with him into space a painting from the Yad Vashem Memorial Center made by a boy during the Holocaust, Yediot on-line reported. The painting was created by Peter Gintz, a 14 year-old boy who was detained at the Thereisenstadt concentration camp. Entitled "View from the moon," the painting depicts what Peter imagined planet earth looked like if one viewed it from the moon. Gintz wrote many articles, stories and poetry during his captivity. In 1944 he perished in Auschwitz. Ramon said that as a son of a Holocaust survivor, as a Jew and an Israeli, he felt obliged to commemorate the Holocaust in some way and so he contacted Yad Vashem and asked to bring the painting with him. "I feel that my voyage is the fulfillment of Peter's dream," Ramon said. The fact that he died in Auschwitz is a testimony to our physical being, while the fact that his work made its way out of the ghetto and all the way to Jerusalem shows the victory of his spirit."
Yediot on-line, 13 juin.

HAINE A CRÉDIT

Relevé dans "GANPAC", la "Lettre d'information à l'adresse des Américains politiquement fins" de Hans Schmidt (en anglais -- PO Box 11124, Pensacola, FL 32524, USA), No 236 de juin 2002, p. 1

A propos de la notice nécrologique du "New York Times" dont le titre est: "Walter J. Rockler, Chef de l'Agence pour les crimes de guerre, meurt à l'âge de 81 ans" et le sous-titre: "Une carrière consacrée à la recherche et à la poursuite des Nazis" - le Rockler en question a servi de procureur à Nuremberg:

Et si tout le monde faisait ça?

Je veux parler, bien sûr, du comportement des juifs en général, de leur comportement collectif: leur malhonnêteté, leur culot, leur effronterie, leur sensibilité artificielle [leur sensibilité "fer blanc", disait Céline - NdT ] , leur façon de ramener tout à eux, leur crânerie, leurs mensonges et, bien souvent, leurs actes de destruction. Vous trouverez ci-après un exemple de l'un de ces méfaits typiquement juifs qui devraient mettre hors de lui tout Américain normalement constitué: Une loi (appelée le "Holtzman Amendment") a été votée par le Congrès sur l'ordre de et dans l'intérêt de la vengeance juive. C'est ainsi que les contribuables américains ont financé depuis 1980 l'OSI (Office of Special Investigations -- Bureau d'enquêtes spéciales) composé en grande majorité d'avocats juifs pour un montant d'environ 3 millions de dollars par an. D'après cette notice nécrologique, l'OSI a réussi à déporter des Etats-Unis (pas d'Israël!) 54 vieillards survivants de la seconde guerre mondiale, notamment des gens parfaitement innocents comme Arthur Rudolph, chef de projet des capsules Apollo à destination de la Lune, cet homme qui a fait plus pour l'Amérique, à lui tout seul, que tous les avocats de l'OSI -- y compris Mr. Rockler -- réunis. En d'autres termes, les juifs ont dépensé au moins 60 millions de dollars du contribuable américain pour déporter 54 personnes et assouvir leur haine.

Voir Walter J. Rockler, War-Crimes Agency Chief, Dies at 81, New York Times, 21 mars 2002, "A career dedicated to investigating and prosecuting Nazis."

QUI SONT LES NÉGATIONNISTES JUIFS ?


Katz : Pappé la suite. L'infamie de Barnavi

 

Calomniez, calomniez...,

par Elie Barnavi


Nul ne chassera Ilan Pappé de l'université de Haïfa: personne n' a jamais été chassé. (Sauf Katz)
C'est l'universitaire plutôt que l'ambassadeur qui a tiqué à la lecture de votre article sur Benny Morris (Le Monde du 30 mai). Je ne me prononcerai pas sur le fond, encore que, "nouvel historien" ou pas, j'aurais quelque titre à me mêler de cette "querelle des historiens" à l'israélienne. Détail curieux: il se trouve que j'ai été le premier à publier en France un compte-rendu (élogieux) de l'ouvrage fondateur de Morris sur l'origine du problème des réfugiés palestiniens (L'Histoire, No 116, novembre 1988, p. 66-68). [On sait que Benny Morris est maintenant rallié au sharonisme, comme Barnavi, intellectuel "parisien" , il s'est rangé du côté des massacreurs ]
Non, ce qui est agaçant, lorsqu'on connaît comme moi le monde universitaire israélien, est l'accusation de maccarthysme que laissent planer vos interlocuteurs. Ainsi, c'est pour avoir professé des opinions hétérodoxes que Benny Morris aurait été "tenu à l'écart par les institutions académiques de son pays", tout comme Ilan Pappé, "aujourd'hui menacé d'être exclu de l'université de Haïfa". En fait, pour avoir été directeur du département d'histoire de l'université de Tel-Aviv au moment où la candidature de Benny Morris y a été envisagée, je puis certifier que, si elle n'a pas abouti, ce ne fut nullement par rejet de ses thèses prétendument iconoclastes.
Quant à Pappé, il a été mêlé à la défense d'un mémoire de maîtrise sur un prétendu massacre perpétré par la brigade Alexandroni dans un village arabe du nord du pays pendant la guerre d'indépendance. [Voilà l'infamie négationniste. Ce massacre n'est nullement prétendu, il est parfaitement avéré mais «l'historien» Barnavi se déshonore publiquement en niant les évidences. C'est une lope. ]
Or ce travail a été effectué dans des conditions qui rappellent fâcheusement les thèses négationnistes soutenues à Lyon-III: travail bâclé, [mensonge ] biais idéologique évident, [mensonge ] incompétence manifeste des directeurs de thèse et des membres du jury [mensonge ] et, pour finir, une plainte en justice des survivants de la brigade, [le culot des assassins ] à la suite de laquelle l'étudiant s'est vu contraint par le tribunal d'avouer qu'il avait largement trituré les témoignages recueillis. [mensonge, mensonge. ]
Comme si cela ne suffisait pas, il a signé une pétition d'origine britannique appelant à boycotter les chercheurs israéliens, tous tant qu'ils sont et sans faire dans le détail. Enfin, il a demandé à une association américaine d'histoire d'ignorer les chercheurs de sa propre université, accusés en bloc d'écrire une histoire aux ordres. Des professeurs s'en sont émus, l'université a demandé des éclaircissements et Pappé, provocateur bien connu, s'est coulé avec délice dans le rôle de victime d'une chasse aux sorcières qui n'existe que dans ses fantasmes. [mensonge ] Voilà les faits. Et voilà l'homme.
Pour qui connaît un tant soit peu nos universités, l'idée que l'on puisse en chasser quiconque "pour n'avoir cessé d'affirmer qu'Israël doit demander pardon pour ce qui s'est passé en 1948..." est tout bonnement grotesque. Veut-on un florilège de ce qu'on peut entendre sur nos campus et dans nos amphis ? Untel, historien à l'université de Tel-Aviv, évoque en pleine guerre les "atrocités dignes des nazis" de l'armée israélienne. Tel autre, germaniste de renom à l'université hébraïque de Jérusalem, ose comparer les jeunes colons de Hébron aux Hitlerjugend. Un troisième, cet historien à l'université Ben Gourion du Néguev qui accable de son mépris Benny Morris dans votre article, a trouvé naguère des vertus à l'équivalence stupidement insultante établie par Saramago entre Ramallah et Auschwitz. [ce sont des réalistes modérés ] Une collègue de l'université de Tel-Aviv, ancienne élève de l'ineffable Noam Chomsky, tient ex cathedra des propos dont la virulence fait d'une Leila Shahid une sioniste enragée. [C'est Tanya Reinhardt qui décrit les plans de l'état-major sharognard. Ex cathedra, elle enseigne la linguistique. Ses opinions, elle les publie dans un quotidien israélien. ] Une chercheuse arabe israélienne de l'université hébraïque invente la fable du soldat juif violeur qui servira de "source" au Sunday Times, puis au Nouvel Observateur... [Nous avons dix, vingt exemples à soumettre au bas propagandiste Barnavi... ]
Encore ne sont-ce là que des dérapages qui ont fait quelque bruit dans les médias. Parfois, un député en mal de publicité se mêle d'exiger des sanctions contre le coupable. L'université, faut-il le dire, le renvoie aussitôt paître, au nom précisément des libertés académiques. Aussi bien, bien entendu, nul ne chassera Ilan Pappé de l'université de Haïfa, pour la bonne raison que personne n'a jamais été chassé, fort heureusement, d'aucune institution universitaire israélienne pour délit d'opinion, aussi outrageante fût-elle. [Ce n'est donc pas comme en France, où des lobbies demandent souvent des révocations...]
Et tant pis pour mes excellents confrères qui souffrent atrocement de n'avoir la moindre entorse à leurs libertés académiques à se mettre sous la dent. Pauvres Don Quichotte, que de moulins à vent tournent en vain en votre nom.

Elie Barnavi est "historien", ambassadeur d'Israël en France.

Le Monde, 4 juin 2002.


La réponse de Pappé :


Telle est "l'affaire Katz"

 

Sous le titre "Calomniez, calomniez...", la page Débats du "Monde" du 4 juin a publié un point de vue de mon ancien collègue, l'ambassadeur d'Israël en France Elie Barnavi, qui éclaire, malheureusement, d'un triste jour ce qu'implique pour un universitaire de se transformer en diplomate au service d'un gouvernement comme celui d'Ariel Sharon. Deux points principaux ressortent de son argumentation, que je reprendrai l'un après l'autre. L'un concerne les sanctions pouvant aller jusqu'à la révocation d'enseignants par les universités israéliennes, l'autre la réalité des faits dans "l'affaire Katz". Une rectification des allégations d'Elie Barnavi s'impose dans les deux cas. Sur le premier point, il est vrai que, jusqu'à présent, aucun universitaire n'a été révoqué en Israël. Mais il est vrai aussi que, depuis un an et demi, plusieurs événements sans précédent se sont produits en Israël. Pour la première fois dans l'histoire de ce pays, on a privé des membres de la Knesset de la gauche non sioniste de leur liberté de mouvement (Ahmad Tibi et Tamar Gozanski) ou de leur liberté de parole (Azmi Bishara). Pour la première fois en Israël, de grandes figures de la vie culturelle qui avaient osé critiquer le consensus politique ont été ostracisées (Yaffa Yarkoni).
Enfin, pour la première fois, le ministre de l'éducation israélien a demandé que des poursuites légales soient entreprises contre des universitaires (les maîtres de conférences soutenant les réservistes qui refusent de servir dans les territoires occupés).
C'est aussi la première fois que les universités israéliennes sont confrontées à un historien professionnel dont les travaux révèlent toute l'ampleur de la purification ethnique dont les Palestiniens ont été victimes en 1948. Je veux parler de "l'affaire Katz", évoquée sans le nommer par Elie Barnavi.
Teddy Katz est un doctorant de l'université de Haïfa qui, dès 1999, a soutenu dans sa maîtrise la réalité d'un massacre -- l'un des pires, probablement -- qui a été perpétré en mai 1948 dans le village de Tantura. Deux organismes différents ont examiné le mémoire de Teddy Katz. Le premier était le groupe d'avocats représentant les anciens de la brigade accusée d'avoir commis le massacre. Leur représentant a fait état devant un tribunal israélien, en décembre 2000, de six citations erronées sur plus de 150 témoignages rapportés dans la thèse et, sur cette base, déclaré sans fondements les accusations portées par l'auteur. Même si l'on accepte de considérer que ces six témoignages sont faux et qu'on les retire de la thèse, il en reste 145 qui démontrent, sans l'ombre d'un doute, qu'un massacre a bien été commis par les forces israéliennes dans la nuit du 22 au 23 mai 1948.
Teddy Katz, manquant de toute expérience de ce qu'est un procès, a cédé aux pressions et accepté un "compromis": en fait une rétractation dans laquelle il confessait avoir inventé le massacre, à preuve la fausseté des six citations en question.
On ne sera pas étonné d'apprendre que, douze heures après avoir signé ce reniement de type stalinien, Teddy Katz le rejetait à son tour et demandait la reprise du procès, demande que le tribunal a rejetée. Mais au cours de l'année 2001 un autre organisme a entrepris l'examen de la thèse. Une commission d'enquête composée de quatre professeurs de l'université de Haïfa a ramené à quatre (!) le nombre des témoignages erronés. Elle n'en a pas moins recommandé la disqualification de Teddy Katz, à laquelle l'université a procédé en novembre 2001. Indigné par cette procédure, j'ai vivement critiqué le comportement de l'université, qui a répliqué en tentant d'obtenir ma révocation. Cette tentative a échoué en raison de l'émotion internationale qu'elle a suscitée. Quant à Teddy Katz, il s'apprête à présenter sa thèse à nouveau. Il y réaffirme ses conclusions, en termes encore plus catégoriques: ce sont 250 personnes environ que les Israéliens ont massacrées à Tantura. C'est ainsi que, pour la première fois, divers événements se sont produits en Israël. Tous ont à voir avec ce qui constitue le péché originel de l'Etat juif: le fait qu'il s'est établi sur la base d'une purification ethnique au cours de laquelle ont eu lieu une quarantaine de massacres. Les Palestiniens ont déjà raconté cette histoire, mais leur voix n'est pas assez audible. Il faudra bien cependant qu'elle soit connue, même si Teddy Katz et moi-même devons en payer le prix.

Le Monde du 6 juin 2002, p. 19


LA FEINTE RÉVIZO

(...)
Doute?
Interdit. Quand un obus de mortier tombe sur un marché de Sarajevo, début 94, faisant 70 victimes civiles, il est interdit de demander d'où vient cet obus. Il faut qu'il vienne des lignes serbes, puisqu'il permet de déchaîner l'Otan contre elles. Bernard-Henri Lévy le dit tout net dans Le Monde du 8 février 1994: contester la propagande de ses amis musulmans de Bosnie, c'est "l'équivalent, toutes proportions gardées (sic), d'un autre révisionnisme et des questions qu'il feint de poser sur l'existence des chambres à gaz."
Vos papiers? Et l'affaire des immigrés clandestins d'Afrique, dite des "sans-papiers" (96-97), à quoi fait-elle penser les puissants cerveaux de notre intelligentsia de gauche, à votre avis? Mais oui! au nazisme. Comment avez-vous deviné? Et rire de l'art officiellement contestataire, c'est quoi? Du nazisme, encore. "Ne pas aimer Boulez revient peu ou prou à nier l'existence des chambres à gaz", précise Elisabeth Lévy. Et puis, "Du natalisme au fascisme, il n'y a qu'un pas!" ("Charlie Hebdo", 7 oct. 98). Et ceux qui n'aiment pas Daniel Cohn-Bendit, c'est quoi? Des nazis, naturellement... Arrêtons-nous ici. Demandons-nous pourquoi une supposée "intelligentsia", aussi nombreuse et aussi bien payée, ne parvient pas, depuis vingt ans, à fournir plus qu'une seule et même comparaison historique sur tous les sujets sans exception.
(...)
Patrick Gofman

 

Extrait d'une note de lecture rédigée par Patrick Gofman à propos de l'ouvrage d'Elisabeth Lévy, Les Maîtres-Censeurs (éd. JC Lattès, 364 pages, 18,50 euros), parue dans le mensuel du Mouvement national républicain (MNR), Le Chêne, No 27 de mai 2002, p. 16:

 

DÉTOURNEMENT

lundi 27 mai à 20h30 une soirée consacrée à

Jean Genet et les Palestiniens
 
«Cette soirée comportera une partie consacrée à des LECTURES de textes de Jean Genet par les comédiens du spectacle Les Paravents, actuellement mis en scène chez nous par Frédéric Fisbach :
 
Quatre heures à Chatila,
 
Le Captif amoureux,...

 
Ces lectures seront suivies d'un DEBAT animé par Dominique Vidal, rédacteur en chef adjoint au Monde Diplomatique en présence de: Leïla Chahid, représentante de l'Autorité Palestinienne en France, Albert Dichy, directeur littéraire de l'IMEC et respnsable des archives Jean Genet.»
 
Emmanuelle Bennani, Secrétaire exécutive
Plateforme des ONG françaises pour la Palestine
14, passage Dubail, 75010 Paris, Tél. : 33 1 40 36 41 46
Fax. : 33 1 42 09 65 33, E-mail : [email protected]
http://plateforme-palestine.netliberte.org
 
Membres : AITEC, Association des Palestiniens de France, Association France Palestine Solidarité, Association des villes françaises jumelées avec des camps de réfugiés palestiniens, CCFD, Cedetim, CEMEA, CICUP, Cimade, Collectif des citoyens juifs et arabes, CVPR, Enfants du Monde - Droits de l'Homme, Enfants Réfugiés du Monde, Forum des Citoyens de la Méditerranée, GREF, Ligue des Droits de l'Homme, MRAP, Palestine 33, Pays de la Loire-Gaza-Jérusalem, Quartiers sans Frontières, Terre des Hommes-France, Union Juive Française pour la paix, Vétérinaires sans Frontières
Observateurs : Afran-Saurel, Agir ensemble pour les droits de l'Homme, Amnesty International, Coordination Sud, CRID, Fondation France Libertés, Francas, Handicap International, Médecins du Monde, SIDI.

Un de nos lecteurs a fait savoir à ces gominés et à ces dames patronesses qu'ils s'apprêtaient à entériner une grave censure apportée par l'équipe de la Revue d'Etudes Palestiniennes, et surtout par son rédacteur en chef, l'ineffable Elias Sanbar, au texte de Genet sur Chatila. Ils n'ont pas accusé réception et ont donc procédé à la falsification habituelle qui vise à cacher le simple fait que Genet était révisionniste, que cela plaise à tous ces tordus, qu'il méprisait entièrement, ou non. Voir le texte complet sur le site Solus (http://abbc.com/solus)

 

BIENTÔT LA QUATORZIÈME GÉNÉRATION DE SURVIVANTS


Emerging from the Shadows, Children of the Shadows: Voices of the Second Generation
Editor: Kathy Grinblat, University of Western Australia Press, 210 pp.
$Aust45 hardcover (ISBN 1876615060); $Aust34.95 paperback (ISBN 1876615079). Reviewer: Vic Alhadeff (editor of the Australian Jewish News).

Children of the Shadows is a powerful Australian anthology of voices of the second generation -- the generation of children of Holocaust survivors. The genealogies of the writers emanate from Poland, Hungary, Germany, France, Israel, Czechoslovakia and the USA, yet the themes, messages and truths are so profoundly universal that they apply to all for whom the angst and anguish of the Holocaust are an abiding legacy. This is the source of the beauty of this book.
A rare jewel among the constantly-expanding realm of Holocaust literature, Children of the Shadows charts with depth and sensitivity areas previously unexplored, giving voice to an entire other sector of people directly affected by the Shoah ñ- a necessarily different set of experiences to those of the survivors, yet no less valid, no less suffused with pain and questioning. No less possessed of a need to be listened to, heard and understood. (...)
Editor Kathy Grinblat, the daughter of Holocaust survivors Alex and Marika Weinberger, has done an admirable job in giving voice to what she refers to as "the generation that was never meant to have been bor". (...)

Ceux qui ne sont pas nés ou qui n'auraient pas dû naître, et tous leurs descendants qui auraient encore moins dû naître, nous pompent l'air et continueront in saecula saeculorum. On a raison de dire que Hitler était mauvais.

DÉLIT DE SALE GUEULE

Si vous voulez voir les trognes imbibées du Dr Shimon Samuels, le "directeur des relations extérieures du Centre Simon Wiesenthal de Paris", ou celle de Yehuda Bauer, grand manitou des exterminationnistes (ceux qui nient qu'il n'y ait pas eu de chambre à gaz à Auschwitz), qui se badigeonne du titre de "Conseiller académique de la Force d'intervention pour la Coopération internationale en faveur de l'éducation holocaustique, du souvenir et de la recherche tout aussi holocaustiques" (ces gens là adorent les titres ronflants pour des réalités de tout petits flics de la pensée) allez voir <http://www.Holocaust-trc.org/essay.htm#unmasked> Et on vous refilera même une ptite vidéo de ces mêmes épouvantails pour le même prix! C'est une aubaine.

LE COMBLE DU GROTESQUE

Thu, 13 Jun 2002 Emmanuelle Bennani-Caillouët <[email protected]> (C'est la même, voir plus haut DÉTOURNEMENT)


Pétition pour soutenir Daniel Mermet


Chers amis, mettant en cause des appels d'auditeurs diffusés dans "Là-bas si j'y suis" en juin 2001, au cours d'une série d'émissions sur le conflit israélo-palestinien, l'association Avocats sans frontières, l'Union des étudiants juifs de France (UEJF) et la Ligue contre le racisme et l'antisémitisme (Licra) ont assigné en justice Daniel Mermet et Jean-Marie Cavada, président de Radio France, accusés d'"incitation à la haine raciale". L'audience a eu lieu le 31 mai, le jugement sera rendu le 12 juillet.
Les témoins cités étaient Alexandre Adler, Roger Cukierman (CRIF), Alain Finkielkraut et Pierre André Taguieff (excusé avec une lettre) ; pour Daniel Mermet: Rony Brauman, Michel Tubiana (excusé avec une lettre) et M.Guillebot (excusé avec une lettre). [Il s'agit sans doute de Jean-Claude Guillebeau, souvent donné dans la presse de caniveau comme "penseur".]
Vous trouverez ci-dessous la pétition de soutien à Daniel Mermet.
Pour signer cet appel, envoyez un message indiquant vos nom, prénom, profession et ville à : <[email protected]>
<http://www.labassijysuis.org/index.php3>


Pétition : contre la banalisation de l'antisémitisme


Mettant en cause des appels d'auditeurs diffusés dans "Là-bas si j'y suis" en juin 2001, au cours d'une série d'émissions sur le conflit israélo-palestinien, l'association Avocats sans frontières, l'Union des étudiants juifs de France (UEJF) et la Ligue contre le racisme et l'antisémitisme (Licra) ont assigné en justice Daniel Mermet et Jean-Marie Cavada, président de Radio France, accusés d'"incitation à la haine raciale". L'audience a eu lieu le 31 mai, le jugement sera rendu le 12 juillet.
Lisez les articles du Monde (2 juin 2002):
<http : //www.lemonde.fr/imprimer_article_ref/0,9750,3209--278379,00.html>
de Proche-Orient Infos (2 juin) (sionistes gauche caviar):
<http://www.proche-orient.info/xjournal_racism_der_heure.php3 ? id_article=1302>
et de Libération (3 juin)
<http : //www.liberation.fr/page.php ? Article=31766> ainsi que le communiqué de soutien de Reporters sans frontières.
<http : //www.rsf.fr/article.php3 ? id_article=2497>
Est-il possible de critiquer l'actuel gouvernement israélien sans être poursuivi pour antisémitisme? Calomnies et insultes émanant de groupes extrémistes se multiplient depuis des mois notamment à l'encontre des journalistes et des rédactions. Culpabilisation, agressions physiques, dénonciations diffamatoires, sont quotidiennes. Ainsi le 31 mai, Daniel Mermet, journaliste et producteur à Radio France, a comparu devant le tribunal correctionnel de Paris pour avoir diffusé des commentaires émanant d'auditeurs dans une série de reportages à Gaza et en Israël. Au terme d'un procès de huit heures, aucune peine n'a été requise. Le jugement sera rendu le 12 juillet prochain.
Les graves actes antisémites qui se sont multipliés en France au cours des vingt derniers mois doivent être poursuivis et condamnés par la Justice ainsi que tous les actes racistes ou xénophobes. Et l'on ne peut que partager une inquiétude déjà exacerbée par la tragédie qui se déroule au Proche-Orient. Mais cette nouvelle inquisition, qui prétend parler au nom de tous les Juifs, exploite peurs et désarroi et, face à la moindre critique de l'actuelle politique israélienne brandit l'accusation d'antisémitisme. Il est consternant de voir des personnalités du monde intellectuel soutenir de telles dérives, allant jusqu'à s'associer à des poursuites judiciaires visant à faire taire un journaliste comme Daniel Mermet. Ainsi la lutte contre l'antisémitisme et la judéophobie, systématiquement et abusivement invoquée, s'en trouve dangereusement galvaudée. Si "Là-bas si j'y suis" est une émission antisémite, alors l'antisémitisme est partout.
- Nous refusons ce délire accusatoire et cette exacerbation de la suspicion
- Nous refusons cette grave dérive du débat public
- Nous refusons cette banalisation de l'antisémitisme
- Nous refusons ces pressions et ces diffamations qui constituent une atteinte à la liberté d'opinion
- Nous refusons de nous taire.
Paris, le 7 juin 2002
Pour signer cet appel, envoyez un message indiquant vos nom, prénom, profession et ville à :
<[email protected]>


Réactions:
Cher Daniel Mermet
Nous lisons dans Le Monde daté du dimanche 2-lundi 3 juin que vous avez été assigné en justice "pour incitation à la haine raciale" par diverses associations juives. Cette assignation nous semble à la fois stupide et dangereuse.
Dans leur rage de vouloir assimiler toute critique de la politique israélienne à de l'antisémitisme, les associations qui vous poursuivent en justice mettent en danger la liberté d'expression. Ainsi au nom de la lutte contre l'antisémitisme il faudrait taire tout jugement sur le sionisme ou sur la politique israélienne lorsqu'un tel jugement déplaît à certaines organisations sous prétexte qu'elles représenteraient les Juifs de ce pays; il faudrait aussi que tout journaliste se plie à leurs exigences en ne donnant la parole qu'à ceux qui pensent comme le désirent ces organisations, toute autre opinion n'étant qu'une forme d'antisémitisme.
La mauvaise foi de vos accusateurs marque la faiblesse de leurs arguments comme elle marque leur volonté hégémonique sur les Juifs de France. Nous voulons par cette lettre vous assurer de notre totale solidarité.

Les signatures sont à envoyer à la SULINA (Solidarité Universitaire Lille Naplouse)
e-mail : [email protected]
ou par courirer postal, à : Rudolf Bkouche, 64 rue Négrier, 59800 Lille


Faf: Maître William Goldnadel, président d'Avocats sans frontières et vice-président de France-Israël, le vendredi 31 mai 2002 à 7h45 sur Radio J (radio "communautaire" juive -- 94.8 FM Paris):
Aujourd,hui, à 13h30, devant la 17è Chambre du Tribunal correctionnel de Paris, va se dérouler un procès que je considère comme très important.
Dix jours seulement après l'attentat du Delphinarium à Tel-Aviv qui a vu vingt vies d'adolescents emportées par la haine meurtrière, Daniel Mermet, journaliste vedette à France-Inter a cru devoir consacrer une semaine au conflit israélo-arabe. Il a rejoint ses amis José Bové, Michel Warschavski, antisionistes patentés, ses copains de "Droits devant", de "Droit au logement" et du Syndicat de la Magistrature, pour s'en donner à coeur joie, jour après jour, dans un happening anti-israélien.
Entourés des rires extatiques de l'équipe de Mermet, des enfants de Palestine ont raconté la recette des coktails molotov à lancer sur les soldats de Tsahal et leur détermination à jouer les bombes humaines.
Mais mieux que cela encore: dans le cadre d'une grand'messe anti-juive, monsieur Mermet Daniel a recueilli, en les triant soigneusement sur une boîte vocale, les messages les plus haineux d'un auditoire qu'il avait chauffé à blanc. C'est ainsi qu'on a pu entendre sur ce qui est censé être la voix de la France: "Ne soyons pas racistes, ne soyons pas fascistes, ne soyons pas sionistes". Ou encore: "Qu'est-ce que c'est que ces hypocrites qui manient avec tant de virtuosité le bouclier de l'antisémitisme, quand on veut juste leur rappeler qu'ils reproduisent à doses homéopathiques l'horrible injustice dont ils ont souffert". Ou "Je suis farouchement antisioniste, je ne suis en rien antisémite !". Et puis encore: "Oui les Juifs ont très bien exploité le capital de pitié qu'ils cultivent depuis 50 ans ; maintenant, ça suffit !". Et il ne s'agit ici que de quelques extraits d'un florilège nauséabond tout autant qu'inepte.
Ce procès est très important parce que ces dérapages ne tombent pas du ciel, ils sont les enfants obscènes dont le papa est la haine de l'Etat juif et la maman le mensonge et la désinformation. Ils ont été conçus, je vous le dis depuis tant d'années, non par le vieil antisémitisme rance d'extrême-droite, mais par un antisémitisme plus frais dont les vecteurs sont l'extrême-gauche et l'islamisme radical qui ont fait alliance.
Et ce n'est pas un hasard si c'est sur les ondes de Radio-France, radio d'Etat depuis longtemps dédiée à l'anti-israélisme, que ces errements ont pu être tolérés. Ce n'est pas non plus un hasard cosmique si le témoin qu'a fait citer Daniel Mermet est Rony Brauman qui a post-facé le livre révisionniste du juif américain Norman Finkelstein, émule de Garaudy. Et ce n'est pas non plus un hasard si -- je me permets de le dire -- si c'est "Avocats sans frontière" qui a décidé de poursuivre Norman Finkelstein, comme c'est aussi "Avocats sans frontière" qui a initié avec l'Union des étudiants juifs de France le procès contre Mermet. Nous avons fait citer comme témoin Alain Finkielkraut et le président du CRIF, Roger Cukierman.
Si vous le pouvez, venez aujourd'hui écouter les débats à 13h30 devant la 17è Chambre correctionnelle de Paris et soutenir ce combat essentiel contre l'antisémitisme le plus redoutable c'est à dire celui qui ne dit pas son nom mais abuse de tous les pouvoirs dont il dispose aujourd'hui, à commencer par un pouvoir médiatique sans contrôle. C'est ce pouvoir que nous devons d'abord contester si nous voulons tenter de déprogrammer l'agenda de la haine qui revient.

AMFP 17 juin 2002


Remarque de l'aaargh: Ce ne sont pas les plus fanatiques qui sont intellectuellement les plus pervers. Remarquez ce raisonnement de son éminence antimarcioniste Alain Finkielkraut qui n'a pas hésité à venir témoigner en faveur de la suppression de la liberté de penser: "95% des juifs de France sont sionistes, dans le sens où ils ont une solidarité de destin avec Israël. Mettre au ban [Le Monde écrit: "mettre au banc"..] de l'humanité cet Etat, en tant que fasciste ou nazi, c'est exclure, sous le masque de l'antiracisme, tous ceux qui, en tant que juifs, le soutiennent."

Gardons le même raisonnement mais remplaçons le terme "juif" par le terme "Allemand".

"95% des Allemands étaient nazis, dans le sens où ils avaient une solidarité de destin avec l'Allemagne. Mettre au ban de l'humanité cet Etat, en tant que fasciste ou nazi, c'est exclure, sous le masque de l'antiracisme, tous ceux qui, en tant qu'Allemands, le soutenaient." Ça éclaircit singulièrement la portée du raisonnement de ce cher Herbe-au-pinson qui se range toujours, quand il le faut, du côté des massacreurs. (Voir Le Monde, 2-3 juin 2002).

Autres témoins à charge contre le malheureux journaliste , qui est le con le plus politiquement correct qu'on puisse imaginer, Pierre-André Taguieff qui s'est défilé, Alexandre Adler, partisan des juifs cachés en Afghanistan, et Roger Cukierman, président du CRIF, c'est-à-dire du Collectif des Racistes Israélites en France. Le but de l'opération est d'intimider la presse pour qu'elle refoule entièrement ses maigrichonnes vélléités de rendre compte de ce qui se passe lorsque les barbares de "Tsahal" débarquent en force dans les camps de réfugiés. Ensuite, d'ailleurs, ils empêchent les commissions d'enquête de venir sur place. C'est pourtant une histoire connue: les premiers charniers des victimes de massacres israéliens dans les camps de réfugiés ont été découverts en 1957, après le retrait, contraint et forcé, des modernes Attila de la zone de Gaza, qu'ils avaient occupée à l'occasion de la guerre tripartite "anglo-franco-israélienne" contre l'Egypte en 1956. 45 ans de massacres et de raids des Einsatzgruppen juifs ! Ce sont les recordmen du monde du massacre, les champions olympique de la tuerie, les médaillés tortionnaires de haut niveau! Hitler, à côté, fait petit joueur.

Tous ces gens n'ont qu'à demander une loi qui s'inspire du bon président Mugabe au Zimbabwe, une loi qui interdise de critiquer le gouvernement (israélien). Nous nous en approchons chaque jour.

Le plus comique, évidemment, est de voir le gros Mermet, se faire prendre en écharpe par ces truands de bas étage. Il avait pourtant donné toutes les garanties, en particulier en faisant une série d'émissions anti-révisionnistes sur le dos d'un ancien médecin allemand, Münch, un type qui avait été acquitté juste après la guerre, par plusieurs tribunaux, à une époque où ce n'était pas la mode, et qui était complètement gâteux à l'époque où ce salaud de Mermet est venu faire des gammes d'antifasciste à bon marché pour s'astiquer l'auréole. Mermet représente et donne écho à tout ce que la mode des gauchistes de salon, convenablement nourris par les fonds spéciaux, étale au grand jour sous la forme de mouvements pseudopolitiques, genre ATTAC, ou presse de gauche, genre Monde diplomatique, qui ne sont jamais en retard d'un conformisme. Il a beaucoup d'auditeurs parmi les retraités de la Révolution, les fatigués des barricades et les femmes de ménage des grands bourgeois qui votent, ou votaient, socialiste. Qu'il se trouve accusé, comme nous, et des mêmes méfaits, par les mêmes gens n'est qu'une ironie de l'histoire. Lui, il sera acquitté, mais pas nous.

Ici une remarque s'impose. Ceux qui se solidarisent avec Israël se solidarisent avec sa politique de répression des Palestiniens. Un examen même superficiel des faits montre que cette politique enfreint toutes les normes légales internationales et qu'elle tombe très nettement sous le coup de la condamnation pour crimes contre l'humanité. Ce fait massif sera évidemment reconnu plus tard par les tribunaux internationaux qui sont en voie de création, avec un délai de latence habituel en ces matières. Par conséquent, tous ceux qui se solidarisent avec Israeël, juifs ou non, se font les complices d'une ensemble de crimes contre l'humaité. Il seront donc eux aussi condamnés pour ces crimes, car, dans tous les codes pénaux du monde, la complicité de crime entraîne condamnation. Si Fifink a raison, 95 % des juifs de France auront à répondre devant des tribunaux futurs de leur complicité avec des crimes contre l'humanité. Qui sont désormais imprescriptibles en droit français, Ô Truche ! Il suffit donc d'attendre quelques années, ou quelques dizaines d'années pour envoyer, après dû procès, tenu dans les formes, 95 % des juifs de France aux galères. Il faudra prévoir un vaste programme de construction de prisons, ou alors ouvrir des camps... Et tout ça, de leur faute!!! Et ils auront été prévenus. Le pire, c'est que dans ces camps, le soir, après avoir cassé des cailloux, Fifink sera encore là pour leur donner des cours de philosophie antimarcioniste. Les pauvres !

QUAND LES COMMUNISTES SE DÉCULOTTENT DEVANT LES JUIFS


Ce dernier cas est assez particulier, car la journaliste concernée, Angélique Schaller, à l'inverse des rédactions de The Independent et de France Inter, qui soutiennent leurs journalistes respectifs, a, quant à elle été "désavouée" par son rédacteur en chef.
Angélique Schaller est une jeune journaliste du quotidien régional "La Marseillaise". Ce journal, historiquement proche du Parti communiste français, a publié le mardi 28 mai 2002 un article d'Angélique Schaller intitulé "Boycott des produits israéliens". Le lundi 3 juin dernier, un groupe d'une quarantaine d'extrémistes juifs marseillais ont entrepris une action d'intimidation devant le siège du quotidien. Fustigeant bruyamment, la couverture par ce journal des nombreuses actions menées par le Collectif pour le respect des droits du peuple palestinien à Marseille et dans sa région, cette "bande" d'excités a distribué des oranges d'importation israélienne aux passants médusés. Etonnée, inquiète, et soucieuse de son image en pleine campagne électorale, la rédaction de "La Marseillaise" a alors décidé de recevoir ces extrémistes juifs marseillais dans ses locaux. Le lendemain, Christian Digne, rédacteur en chef du quotidien, publiait une longue mise au point intitulée "A nos lecteurs" (reproduite ci-dessous) dans laquelle il s'excusait. Il serait intéressant de retrouver dans les archives de ce journal, ses positions concernant la campagne de boycott de l'Afrique du sud de l'apartheid dans les années 80...

A nos lecteurs

par Christian Digne, in La Marseillaise du mardi 4 juin 2002

 
(extrait) - Nous avons publié, dans l'édition du mardi 28 mai, l'appel de plusieurs associations se prononçant pour le boycott des produits israéliens. L'article était accompagné de la reproduction d'une affiche, réalisée par ces associations, dont les termes étaient particulièrement vindicatifs à l'égard d'Israël. Cette publication a suscité la vive réprobation de nombreux lecteurs de La Marseillaise, de responsables et de membres de la communauté juive. Nous comprenons et nous partageons leur émotion [à cinq jours du premier tour des élection législatives en France, ndlr du PiP ]. Notre quotidien ne soutien pas l'initiative lancée par ces associations. S'il est légitime, pour notre quotidien d'informer sur les prises de position du monde associatif, il nous revenait de bien séparer cette opinion et la ligne éditoriale de La Marseillaise sur ce sujet. Ce que nous n'avons pas fait.
Sur la situation dramatique du Proche-Orient, La Marseillaise a un seul parti pris: celui du combat pour la paix. Une paix qui ne s'installera sur cette terre de Méditerranée qu'à une double condition : la garantie de la sécurité du peuple d'Irsaël et la création d'un Etat palestinien souverain dans des frontières reconnues. C'est pourquoi nous sommes animés de la volonté éditoriale de valoriser toutes les initiatives qui, refusant la spirale de la haine et de la violence, favorisent ce rapprochement entre les peuples, leur meilleure compréhension. A notre avis, l'appel au boycott des produits israéliens ne participe pas à cette recherche. [...]

 

PiP


LE DÉBUT DE LA FIN (suite)


"Une maison au Canada, au cas où..."
 
par Jean-Paul Mari

 
Haïm Fishlson, directeur de Capital Canada, 50 ans, Tel-Aviv. Pour l'instant, il n'y a rien. Sinon un grand terrain couvert d'herbe verte. C'est normal, il pleut si souvent à Toronto au Canada. Pourtant, Haïm Fishlson, agent immobilier à Tel-Aviv, a déjà gagné 15 millions de dollars en vendant une centaine d'appartements d'un immeuble virtuel dans une ville que ses clients n'ont jamais vue. Derrière son bureau, il les voit défiler, lit sur leur visage le doute, la confusion et la peur de l'avenir... "Aujourd'hui, en Israël, les gens n'ont plus cette lumière d'antan dans les yeux" dit Haïm. L'assassinat de Rabin, l'échec de Barak à faire la paix avec la Syrie, la crise économique, la dévaluation du shekel et, maintenant, l'Intifada des kamikazes qui fait trembler les murs au coeur de Tel-Aviv... Quelque chose s'est cassé chez ses clients d'une cinquantaine d'années, classe encore aisée de commerçants, dentistes ou hommes d'affaires, tous nés en Israël. Haïm l'a senti avant les autres, et son flair d'agent immobilier l'a poussé à explorer la carte des grandes villes internationales: "Je savais que plusieurs dizaines de milliers d'Israéliens avaient investi entre 5 et 10 milliards de dollars en biens immobiliers aux Etats-Unis, en Europe, voire à l'Est, Roumanie, Hongrie, Tchécoslovaquie."
New York, Londres, Amsterdam? Trop cher, les prix ont triplé ces dernières années. Paris? Marché dur et saturé. Hongkong? Vraiment très loin. Finalement, Haïm part explorer Toronto, beaucoup d'espace à deux pas des Etats-Unis, un fort potentiel immobilier, un dollar canadien bas, une grande ville ouverte chaque année à 150.000 nouveaux immigrés, peuplée de quelques Canadiens mais de beaucoup d'Indiens, de Chinois, de Pakistanais et d'Israéliens. Une capitale moderne et mélangée où personne ne force les communautés d'immigrants à s'intégrer... "Une odeur de nouveau monde, de nouvelle vie!" Haïm tient son "ailleurs" et il n'hésite pas à acheter sur plan 120 appartements, plus de la moitié d'une immense tour. A Tel-Aviv, il crée une nouvelle société, Capital Canada, ouvre des bureaux, étale des plans sur papier et un dessin en couleur d'un grand building de verre. Le choix va du grand studio de 50 mètres carrés, avec salon et kitchenette à 50.000 dollars (355.000 francs environ, 54.000 euros), au grand appartement qui en coûte le triple. Les clients se ruent. Souvent en couple. "Quand votre femme vous attend le soir à la maison, cloîtrée par la peur des attentats, et qu'elle vous pose toujours la même question: «Qu'allons-nous faire?», vous, le mari, vous avez enfin une réponse: «Nous allons acheter quelque chose au Canada»", sourit Haïm. Oh! Il ne s'agit pas encore d'émigrer. La plupart achète un, deux ou cinq appartements pour les louer, un investissement solide, dans la pierre et un pays sûr d'exister dans vingt ans.
Pourtant Haïm lui-même écarquille les yeux devant tant d'audace: "Il y a une règle absolue en affaires... ne jamais dépendre d'une seule personne." Qui va assurer le suivi du dossier, louer les appartements et gérer la copropriété? Haïm, lui, n'a rien signé. "Ils n'ont que ma parole. Dieu merci, je suis parfaitement honnête!" Mieux: la dévaluation du shekel a déjà fait gagner de l'argent aux premiers acheteurs. Dans un pays où tout le monde se veut plus malin que son voisin, les appartements de Capital Canada apparaissent désormais comme la bonne affaire qu'on se chuchote entre amis, la dernière mine d'or enfouie derrière les murs modestes d'une agence immobilière de la rue Ayarkon, près du vieux port de Tel-Aviv. "Je n'arrive pas à croire que j'ai réussi une opération aussi folle", dit Haïm en contemplant la forêt d'autocollants: "vendu" qui recouvre son plan d'occupation.
"Et maintenant, j'ai mieux!" Il se lève d'un bond et introduit une cassette dans un lecteur vidéo. Titre: "Le Paradis sur Terre". Dans un univers tropical de carte postale défilent des images... de paysage. Des montagnes, un fleuve, une plage de sable blanc, du vert, beaucoup de vert et de l'espace, énormément d'espace. Le tout barré de messages: "Terrain très facile d'accès, à deux heures à peine de Miami !; température stable, 28 degrés; démocratie; pas d'armée; importante communauté juive; des prix qui grimpent grâce à la proximité des USA !" Haïm propose de futures villas de 100 mètres carrés, 7000 mètres carrés de terrain au Costa Rica près du Pacifique pour moins de 100.000 dollars: "Au Paradis... C'est un truc malin, non?" De plus, l'agent assure que le gouvernement du Costa Rica, à partir d'un investissement de 50.000 dollars, vous offre automatiquement la citoyenneté. Au cas où...

Le Nouvel Observateur, du jeudi 30 mai 2002

Bon débarras.

TREMBLEMENTS DE TERRE


This web site has a collection of Yiddish language radio braodcasts, that are played with simulaneous English translation as text. This particular page features "Holocaust" messages. There is a 1943 message from one Solomon Michoel that claims Jews are being turned into soap. More interesting is what appears relating to Babi Yar. He claims that tens of thousands were killed by being buried alive near Kiev. In this connection there also appears the claim, repeated years later by Elie Wiesel, that the ground trembled long after the event.
Art Butz

<http://www.yiddishradioproject.org/exhibits/reunion/reunion.php3?pg=2>

Ces braves idiots commencent leur page comme ça:

"During the Second World War the American mainstream press did not cover the mass slaughter of Europe's Jews. As early as 1933 the columnist and commentator Walter Winchell condemned Nazi activities, only to be squelched by the notoriously anti-Semitic William Randolph Hearst. Reports on the roundup of civilians were occasionally published. And it was no secret that Jews were chief among those targeted. But Hitler's plan to systematically exterminate all Jews under his power was simply never reported."

Nous sommes les seuls à savoir pourquoi.

Le site comprend aussi un speech par Solomon Mikhoels, directeur du Théâtre yiddish de Moscou, qui fut l'agent principal de Staline pour mobiliser les juifs soviétiques au service ce qui s'appelait alors la "Grande Guerre Patriotique". Staline a d'ailleurs fait le même coup (ouverture, séduction, facilités) aux chrétiens orthodoxes et aux musulmans (réouvertures d'églises et de mosquées pendant la guerre). La guerre gagnée, évidemment, la politique a changé du tout au tout et les coups de bâton ont commencé à pleuvoir. Mikoels et ses semblables ont été liquidés. Mais, dans le fond, ce n'était qu'un bas propagandiste. Des fusillés pour mensonge, il n'y en a sans doute pas assez.

VIEUX SINGE

Le truc consiste à inverser les termes. Le "meurtre de masse" est l'action des Palestiniens avec les porteurs et porteuses de bombes qui se sacrfifient, cependant que l'armée israélienne ne fait que des petites action défensives qui n'impliquent aucun massacre.

Paul Berman est un vieux singe new-yorkais bien connu, passé, en 20 ans, du Village Voice au Forward, disons des Inrocks à Tribune juive, pour donner une équivalence. Il a été l'un des tout premiers à attaquer Chomsky comme "complice des néo-nazis" dans l'affaire Faurisson. Maintenant, ce digne représentant ("juif et fier de l'être") des intellectuels juifs de gauche à New York, en est à calomnier bassement toux ceux qui ont osé porter sur les pratiques israéliennes en matière de répression un oeil critique et comparatif. il en veut particluièrement à Saramago, le prix Nobel de littérature. Il complète ainsi, dans la mesure de ses moyens, le travail du boucher Sharon qui a entrepris d'exterminer les Palestiniens pour prendre leur place en Palestine. Ces intellectuels ne sont-ils pas, en fait, plus répugnants encore que le misérable Sharon, un tueur qui ne se cache pas ? (cf entretien de Sharon avec Amos Oz, en français)

 

<http://www.forward.com/issues/2002/02.05.24/oped1.html>


The Holocaust Teacher Resource Center (http://www.Holocaust-trc.org) has added an essay by Philosopher Emil L. Fackenheim. He wrestles with the concepts of God and Auschwitz. His essay "Faith in God and Man After Auschwitz: Theological Implications" was presented at Yad Vashem in April 2002. It is posted with permission from Emil L. Fackenheim.

Fackenheim est particulièrement apprécié des postlévinâsiens et des parabubéristes. Extrait du baratin:

Mon exposé d'aujourd'hui portera sur le retour "1érusalem après Auschwitz". Il ne peut pas être abstraitement théologique et doit être concret et politique, c'est-à-dire "théopolitique".
My paper today will be about the second Return: "Jerusalem After Auschwitz". It cannot be abstractly theological, must be concrete and political: as it were, "theopolitical".

<http://www.Holocaust-trc.org/fackenheim.htm>

Ce n'est pas très impressionnant.

Où EST LE BEC ?

Faits et Documents rapporte que dans Sortir du XXe siècle, un insert qui se trouve dans un numéro spécial de la NRF (Où va la fiction ?), on trouve cette profonde réflexion du penseur Michel Houellebec, répondant à Adorno qui avait posé la question souvent citée: «Peut-on écrire de la poèsie après Auschwitz ?». Le néo-Irlandais de s'esclaffer: "Rappelons d'abord qu'on peut évidement écrire de la poésie après Auschwitz, aussi bien qu'avant, et dans les mêmes conditions; posons-nous maintenant une question plus sérieuse: Peut-on écrire de la science-fiction après Hiroshima?"

C'est la mère Savigneau, bas-bleu au Monde des livres, qui va apprécier cette pique de son protégé. En fait, le bec s'est emmêlé les pinceaux: c'est sur Auschwitz qu'on a écrit de la science-fiction et sur Hiroshima de la poèsie, du genre zen.

TOTAL FLICAGE


Communications sous surveillance
Europol prépare ses recommandations sécuritaires

Par Jérôme Thorel

 
Un nouveau document, émanant de l'agence policière Europol, complète la liste des "logs IP" publiée par les experts du G8 le mois dernier. Au menu: traces des appels fixes, mobiles ou satellites, y compris données de localisation des appareils.
L'eurodéputé italien Marco Cappato ne baisse pas les bras. Après n'avoir pu empêcher l'adoption de l'amendement sur la "rétention des données" des communications électroniques, le 30 mai dernier au Parlement, il repart à l'assaut en publiant cette semaine un document confidentiel d'Europol, l'agence de coopération policière de l'Union européenne. Ce document confirme les craintes de dizaines d'ONG internationales qui se sont opposé, en vain, au vote dudit amendement très contesté, qui stipule qu'à des fins de prévention du terrorisme et du crime organisé, toutes les traces laissées par quiconque sur les réseaux de télécommunications devront être conservées "pour une période limitée", en général 12 mois.

Vade-mecum du surveillant high-tech
ZDNet France a traduit l'essentiel de ce document très instructif (lire notre version et l'original en anglais texte au format PDF), véritable vade-mecum du surveillant général de nouvelle génération. Présenté le 11 avril dernier lors d'une réunion d'Europol à la Haye (Pays-Bas), il énonce des recommendations sur les types de données à conserver ("minimum" et "optionnelles"). Outre les données relatives aux protocoles internet (IP), que l'on retrouve également dans un document dévoilé par un groupe d'expert du G8 le 15 mai dernier, Europol fournit la liste des "logs" de connexion sensibles des opérateurs de téléphone, fixe ou mobile. Sans se préoccuper du contenu des messages, il y est question de lister les références de chaque appel (numéro appelant/appelé), les identifiants, adresses de facturation, numéro de comptes bancaires associé à l'abonnement, même chose pour les traces de messages SMS (date, heure, numéros composés). Encore plus fort: les coordonnées géographiques de chaque appareil mobile sont concernées. De quoi se souvenir que son téléphone GSM est un petit mouchard permanent...
Le type et la durée de conservation seront du ressort de chaque État. Des pays comme la France, le Royaume-Uni, la Belgique, l'Allemagne et les Pays-Bas ont déjà pris des mesures législatives ou sont sur le point de le faire. En général, la durée recommandée est de douze mois, comme le prévoit déjà la LSQ française, la loi sécurité quotidienne du 15 novemlbre 2001. Les décrets d'application sont encore en attente. Ils devraient s'inspirer du document d'Europol.
Le cabinet du premier ministre Jean-Pierre Raffarin, via son conseiller pour la société de l'information, n'a pas encore été en mesure de répondre à nos questions sur ces différents points.
"C'est un document de travail qui est encore très loin d'être opérationnel", explique Jean-Baptiste le Toquin pour l'AFA, l'Association des fournisseurs d'accès et de services internet. " La liste qui est proposée dans ce document est clairement inapplicable en l'état. Conserver la trace de l'intégralité des mails échangés est, par exemple, utopique même si on ne conserve pas le contenu des messages, sauf à ce que la priorité politique ne soit plus le développement de la société de l'information mais son dynamitage."

Tous suspects?
"Il semble que le Conseil [les quinze gouvernements de l'UE] soit en train de préparer une décison générale, visant à introduire des règles communes en matière de rétention des données", avance le député Cappato dans une question orale au Conseil, formulée en même temps que la divulgation du document. Il soutient que ce document est le résultat d'un questionnaire envoyé à chaque État membre sur le type de données qui devrait être conservé.
S'il paraît utile, pour élucider des affaires criminelles, de pouvoir identifier un abonné pour remonter à la source d'un crime ou d'un délit, les ONG de défense des libertés, comme plus d'un quart des députés européens, soulignent les accents fortement liberticides d'une telle mesure "générale et exploratoire" touchant tous les citoyens. Mesures disproportionnés, disent-ils, puisque cette "rétention des données" vise à collecter et stocker, a priori, sans qu'une enquête judiciaire ne le justifie, des milliers de données intimes. "Aucun état n'a le droit de stocker de telles données intimes sur ses citoyens, sans même avoir à fournir de preuves de leurs implications dans quelque crimes ou délits que ce soit", note une lettre de synthèse (www.stop1984.com), résumant les critiques des organisations citoyennes. "Nous demandons à ce que le stockage de telles données par les forces de l'ordre requiert un mandat qui ne serait délivré qu'au cas par cas", comme le stipule la Convention européenne des Droits de l'Homme. Pour eux, est clairement menacé "le droit à la vie privée, à la liberté d'expression et à la présomption d'innocence".

Globenet et Altern entrent en résistance
Dans le camp des professionnels et des opérateurs, qui seront dédommagés financièrement pour servir ainsi, on attend les décrets LSQ avec impatience. "Les discussions sont pour l'instant suspendues en France" affirme Le Toquin pour l'AFA. "Pour conserver un océan de données, il faut avoir les outils d'exploitation et les policiers techniciens qui vont avec. À ce jour nous n'avons pas les outils, et les États n'ont pas les hommes. L'interception ponctuelle et individuelle des communications électroniques, qui ne requiert pas de stockage, semble (...) la méthode d'investigation qui a le plus grand d'avenir", dit-il, "pour des raisons évidentes d'efficacité technique et de protection judicaire des citoyens."
Si la plupart des prestataires internet se conformeront aux décrets LSQ sans broncher, quelques-uns sont déjà dans la résistance. C'est le cas de Valentin Lacambre, géant de l'hébergeur Altern.org et attaqué en justice à de maintes reprises pour les pages "litigieuses" stockées sur ses machines. "Altern.org a decidé, conformément à l'appel du 6 juin lancé par l'association Reporters sans frontières, de refuser, même s'il devait à l'avenir s'agir d'une disposition légale, de collecter pour chaque courrier électronique reçu, l'email émetteur, l'email récepteur et le sujet du message; la collecte de telles données étant de toute évidence une atteinte inacceptable au principe démocratique du secret de la correspondance privée", déclare Lacambre à ZDNet.
Le FAI Globenet n'est pas loin de prendre la même décison: "Il serait par exemple totalement légitime de refuser de fournir des logs SMTP", estime Erick Aubourg, son directeur. Les logs SMTP permettent d'élaborer un journal du serveur de messagerie où sont notamment enregistrés le numéro d'identifiant du message (msgid), son expéditeur et son destinataire. "La liste des données concernées est aussi aberrante qu'inacceptable" ajoute-t-il exaspéré. "Que dirait l'expéditeur d'un courrier postal si on lui demandait son identité lors de l'envoi, si le guichetier notait la date et l'heure de l'envoi, le destinataire, et se renseignait sur le sujet de la correspondance?"l
Globenet s'engage pour l'instant à ne stocker aucune donnée de connexion (les logs sont détruits tous les soirs). Quoiqu'il arrive, "nous encouragerons et faciliterons l'utilisation des outils de chiffrement" et "nous informerons sur la possible utilisation d'alternatives aux serveurs sensés enregistrer les données de connexion".

ZDNet France, 7 juin 2002

Références :

La synthèse de ZDNet

+ http://news.zdnet.fr/story/0,,t118-s2111471,00.html

+ Le document d'Europol

http://www.radicalparty.org/europol/europol.pdf

+ Initiative Stop 1984

http://www.stop1984.com/index.php?text=letter.txt

+ Appel de Reporter sans frontières

http://www.rsf.org/article.php3?id_article=2541


Quand on voit le résultat du total flicage à l'américaine sur les événements du 11.9.2001, on se dit que l'espoir est peut-être dans cette paranoïa des flics à vouloir tout fliquer et se mettre ainsi dans l'impossibilité d'exploiter ces gigantesques gigaressources de gigadonnées. Les systèmes de recherche automatique ne reflètent que les préjugés des médiocres idiots qui les fabriquent et les renseignent. Ils marchent "après coup". Il faudrait recruter des millions de flics intelligents pour que ces données servent à quelque chose. Des millions de flics intelligents, on voit bien que la chose est impossible. Dormons sur nos deux oreilles.


ILS SONT PARTOUT

Le site INDYMEDIA est en principe un site qui fonctionne comme une agence d'informaton, mais nourri par des contributions volontaires. Il semble généralement critique d'Israël, mais nous avons nos doutes. Il nous semble que ce site, qui existe en plusieurs langues et dans plusieurs pays, pourrait être un lieu de manipulation et qu'il sert, en fait, à identifier et neutraliser les commentaires hostiles à Israël. On nous a rapporté plusieurs cas troublants de disparition soudaine d'informations "sensibles." Comme nos lecteurs l'auront remarqué, nous n'utilisons pas Indymedia, que nous connaissons évidemment. Nous n'y touchons pas, même avec des pincettes.Il est donc d'autant plus amusant de suivre la chasse aux sorcières qui s'est récemment déclenchée chez ces gens-là.


Révisionniste au sein de France Indymedia
Un des administrateur les plus actifs de la nouvelle équipe France Indymedia a publié sur la liste [indy-France-EDITO]
<http://lists.indymedia.org/mailman/public/imc-france-edito/2002-June> qui sert à la coordination de l'équipe rédactionnelle des propos ouvertement révisionnistes. Ce texte publié vendredi 7/06/02 après-midi a provoqué le départ de deux personnes Massalia et Astala de l'équipe rédactionnelle, les autres n'ayant ni protesté ni contredit le texte de cet administrateur dont le pseudo est Red Kitten.
"Les camps d'extermination seulement étaient pourvus de chambres à gaz, mais étaient assez improductifs." (Voir texte joint ci-dessous). Il n'est pas question de laisser passer cela comme si rien ne s'était passé. Chacun doit prendre position au sein de cette équipe, ne rien dire c'est être tacitement d'accord. [Chantage typique des intellectuels, sommés de se prononcer selon la ligne du parti sur des sujets dont ils ignorent absolument out. ]
Les protestations sur ce qui se passe en Palestine sont légitimes, accueillir ou laissé [sic] la rédaction être influencé [sic] par des gens "dignes" du GUD ne l'est pas.
L'auteur de ces propos doit être viré de l'équipe française et d'Indymedia en général, ses propos doivent être désavoués clairement et publiquement. Si tel n'est pas le cas, s'il n'y a pas de réactions comme cela semble le cas depuis trois jours, tout devra être fait pour empêcher qu'Indymedia France ne tombe sous l'influence de révisionnistes.
Mathias Membre fondateur de france.indymedia.org

Je joins le texte révisionniste et l'adresse de la publication auquel il fait référence ainsi que les réactions de Astala et Massalia auxquelles je me joins.

A) Le texte révisionniste :

<http://lists.indymedia.org/mailman/public/imc-france-edito/2002-June/000161.html> [ Le texte a disparu...] Article sur les camps de concentration israeliens red kitten imc-france-edito at lists.indymedia.org Fri, 07 Jun 2002 16:20:07 -0700

 

Sur l'article même (comparaison de camps de concentration Isarëliens/Allemand) je trouve le procédé nul, mais c'est assez logique: les camps des nazis ressemblent à n'importe quel camps construit avec rationalisme, quoi de plus normal que ceux d'Israël soient similaires? Cela n'indique d'ailleurs pas grand chose...
 
Israël = Nazis? On compare toujours les grands criminels au Nazis, qui dans notre mythologie collective représente le mal suprème sur terre ... c'est un peu facile, mais bon. Alors pourquoi ne pas le faire avec le gouvernements Israëliens? Parce qu'ils sont Juifs! Ah bon? Et pourtant, personnes ne s'est jamais insurgé contre le fait de comparer Staline à Hitler, alors que les soviétique ont largement plus souffert des Nazis que les Juifs (pour les chiffres sordides: 6.000.000 de morts juifs, 20.000.000 de soviétiques)
 
Il y a camps et camps... Par ailleurs je me permet de rappeller la différence entre camps de concentration et d'extermination. La plupart des camps étaient de concentration, c'est à dire de regroupement. Leur fonction était surtout l'exploitation maximale des détnu/e/s au profis de l'économie de guerre et de la bourgeoisie allemande. Les camps d'extermination seulement étaient pourvus de chambres à gaz, mais étaient assez improductifs. La confusion entre les deux à été savament entretenue pour masquer la dimension économique des camps: ils n'ont pas été créés par pur délire raciste, mais sont principallement le plus haut niveau d'exploitation de l'être humain par la bourgeoisie et l'impérialisme. cet aspect à été volontairement occulté pour ne pas faire apparaitre le rôle du capitalisme dans le massacre, mais faire tout porter à la haine irrationnelle. (c'est bien plus commode)
 
chEErz /// r e d . k i t t e n /// [sic pour l'ortogrfa]


B) La publication à laquelle il fait référence Our detention camps are similar to German concentration camps by KA
<http://france.indymedia.org/front.php3?article_id=20338&group=webcast>

Quelques reactions a ce sujet de la part des lecteurs d'Indymedia Begique, pour completer l'image

ag


pas de parano, svp. by Alma 9:54am Mon Jun 10 '02
Je trouve la reaction des autres administrateurs exageree face aux propos tenus par redkitten. Il est vrai que, a mes yeux, redkitten, n'as pas dépassé le stade du marxisme du siecle passé dans ses analyses historiques (que quelqu'un lui dise que les choses sont plus nuancées de nos jours svp!); et il ne fait qu'annoner des théories dogmatiques avalées à la louche sans effort de remise en question (c'est le cas d'ailleurs de la plupart des marxsistes de nos jours). Toutefois ses propos sur les camps de concentration n'etaient en rien révisionnistes. Il n'as pas renié le massacre des 6.000.000 de juifs. Au contraire. Et en parlant de révisionnisme, j'aimerais savoir pourquoi personne ne parle des autres génocides? Vous savez? il y avait aussi les gitans, les homos, les handicapés... et le génocide arménien, et les indiens d'amérique? et les russes? Pourquoi la shaoh a-t-elle le monopole des génocides? N'est-ce pas une insulte à la mémoire de tous les génocidés? (a ce sujet voir l'article d'E Morin dans le Monde). Qui sont les véritables révisionnistes? Alors soyez un peu plus objectifs dans vos propos avant de faire la chasse aux sorcières.

Paranoïa, désinformation, ou meme criminalisation? by Andrew Crosby 11:15am Mon Jun 10 '02 [email protected]
Mathias c'est un grand foireur. Traité de revisionniste, un texte qui ne l'est point c'est ou bien un paranoïaque, ou bien sioniste, ou bien un salaud infiltré qui veut criminaliser le mouvement social, et pouvoir dire que ce mouvement est raciste ça lui tombe bien! dans les trois cas il faut le dire, ce qu'il a écrit est bête!! D'ailleurs je me démande s'il connait lui-meme l'histoire de la deuxième guerre mondiale, s'il a fait des recherche, s'il a consulté des sources différentes, en non seulement ce qu'il a apris à l'école ou l'unif. N'oublions pas que l'histoire est écrite par les gagnant!! et celle écrite par d'autre est repoussée en la nommant propagande, ou un mensonge. Pour connaitre l'histoire et pour pouvoir critiquer il faut consulter le plus de sources possibles, de TOUT les côtés. je me demande combien de gens l'on fait ici à propos de la GMII. Qaund à Alma, je ne suis ni communiste, ni Marxiste (il y a un différence). Mais je trouve que la critique de l'économie fait par marx, et que de conséquance on appelle la critique Marxienne (et non marxiste), je trouve que c'est une bonne critique, et d'ailleurs c'est une des critiques les plus modernes, et utilisée par beaucoup de gens, meme par les anars!

Revisionisme? C' est facile by Libby 11:22am Mon Jun 10 '02 En ce qui concerne les sionistes, si 'l s' agit d' aujourd'hui, l' anti-sionisme est antisemite, s' il s' agit du passé, c' est révisioniste. Mon grand - père est mort dans un camp de concentration. Et j' insiste sur l' utilisation du nom correct. Pourquoi est -il mort dans un camp de concentration? Il n' était pas Juif (et on en est arrivé au point ou l' on me traite parfois de menteuse, que c'est pas possible qu' un non-juif est mort dans un camp. Il était résistant, condamné par un tribunal militaire nazi à l' incarceration dans le camp de Dachau. Son crime: terrorisme ( distribution de tracts, sabotage,vol de tickets allimentaires pour des personnes cahées ( juifs, pilotes, résistants en fuite). Il est mort de malnutrition et d' une punition trop sévère. Il est mort, comme la puspart de ses compagnons, très peu ont survecu les camps de concentration, redkitten n' as pas dit le contraire. Il y avait bien une grande difference entre les camps de concentration et les camps d' extermination, surtout en ce qui concerne la population des détenus, qui étaient incarcerés et qui sont morts, pas a cause de leur ethnicité (malgré qu 'il y avait quelques juifs avec eux) mais parce qu' ils se sont opposés au nazisme, voila la nuence que les sionistes veulent nous faire oublier en criant "révisionisme". En plus, si mon grand - père était vivant aujourd'hui, je suis sure qu' il se retrouverait avec les "internationals" en Cisjordanie. Il ne supportait aucune injustice. S' il était vivant aujourd'hui, c'est lui qui aurait écrit cette réplique.

Nous avons respecté la façon d'écrire et les nombreuses débilités de ces contributions. Que faire ? Rouvrir les écoles ou les mines de sel ?

 

VICTIMOLOGIES

The Association HEVEL INTERNATIONAL (International Care Association for Victims of Violence) has conceived the project of opening an Institute of Victimology in Israel.
Here are the aims of this project:
1.. Psychological help to Israeli victims (terrorist attacks, wars, Shoah, difficulties with immigration and absorption in the country),
2.. Organisation of symposia (in Hebrew, English, French and Spanish),
3.. Systematic training for all persons involved in care for victims (professionals and volunteers),
4.. Reflections on Victimisation of Jews elsewhere in the world and in Israel (demonizing image of the State in the international media); victimological research to find the means to get out of this status of "scape goat",
5.. Publications in English, French, Spanish and Hebrew,
6.. Entry of the Institute into the world network of Victimology (other Institutes around the globe, "World Society of Victimology", UNESCO, Foreign Universities, etc.).
The purpose of this circular letter is an urgent call for funding in order to begin this vital work.

HEVEL INTERNATIONAL, P.O.B 10156 YAVNE, 70600 ISRAEL
e-mail: [email protected], [email protected]

 

Envoyez le pognon !!! On se demande surtout si ces gens aussi bien intentionnés auront un petit moment pour se pencher sur l'énorme nombre de victimes que cause chaque jour l'occupation israélienne des territoires occupés et du territoire dit israélien lui-même.

DÉBALLAGE

Message de Germar Rudolf du 13 juin:

It seems two vicious, revisionist individuals are now both going nuts and try to destroy each other, look at Irving's attacks on Peter Stahl/Gregory Douglas at
<http://www.fpp.co.uk/docs/Irving/Peter_Stahl/index.html>
and vice versa on Douglas' retaliations on <http://www.gregorydouglas.com> (it a redircet to a subdirectory of Douglas' most recent publisher Monte Sano Media).
There is not a lot of information to be found on Irving's website, just all sorts of hysterical accusations. For example, Irving lies when claiming Douglas' site is full of webbugs and tracking devices. Aparently he wants to prevent that the web community reads what Douglas has to say, which is much better founded. Look, for example, at a document transcript of a renowned scholar indirectly accusing Irving of steeling documents from various archives and trying to sell them, as well as Irving's "bad reputation for selling very, very dubious Nazi relics."
See at <http://www.montesanomedia.com/a/gd/FourthReich.html>
where both the original document and the transcript of it can be found. Are we to ignore this, or is there anything we could and should do to end this disruptive battle?

Ce Gregory Douglas apparaît, à la lecture de ses tirades, comme un type qui affirme beaucoup sans jamais donner de preuve des extravagances qu'il déballe à tout bout de champ. Certes, Irving n'est pas intouchable et l'examen de ses livres peut donner matière à les critiquer. On a le droit de considérer que l'histoire devrait s'écrire d'une autre manière ou qu'Irving se trompe dans ses interprétations, ou même qu'il a des oeillères politiques et qu'il ne voit pas toujours tous les aspects d'un problème, ou encore qu'il est fasciné par ses objets, les grands dignitaires du régime nazi. Bref, on peut critiquer Irving. Mais là, chez ce Douglas, on a affaire à un catalogue de bassesses qui lui sont gratuitement attibuées.

Notons cette phrase:

 

Extrait de "Fakes & Frauds II: David Irving, The Pathologist's Report: An autopsy on the remains of David Irving", By Gregory Douglas (daté du 2 mai 2002)

<http://www.montesanomedia.com/a/gd/Irving.html>

C'est du Carto tout craché.

A notre avis, il s'agit d'une vaste manoeuvre engagées par les cartoïstes pour éliminer toutes les "concurrents" sur le "marché" du révisionnisme. On le voit au fait qu'ils emploient les mêmes arguments et les mêmes inventions pour attaquer aussi bien Irving que les gens de l'Institut californien. Rappelons que Carto est un gangster, un voleur et un manipulateur qui a organisé son impunité. Que certains révisionnistes honnêtes et dépourvus de moyens en raison de l'accumulation des poursuites, succombent parfois à ses offres financières ne fait que retarder le jour où nous serons débarrassés d'une bande d'escrocs, habiles et tenaces, qui n'ont pour but que d'utiliser le travail des autres pour en tirer des profits personnels.

 

Voir le compte rendu de Mark Weber (JHR mars-avril 2001) sur le livre de "Douglas", Gestapo Chief

<http://www.ihr.org/jhr/v20/v20n2p40_Douglas.html>

où il est établi que ce Douglas est un misérable imposteur, un faussaire patenté, un inventeur d'histoires aussi stupides que contraires aux faits les mieux établis. Les poubelles de l'histoire ont encore beaucoup de place pour des gens de ce genre-là.

On peut se donner une idée du personnage de Carto en consultant

<http://homepage.mac.com/lsf/> et en l'écoutant introduire la conférence en partie révisionniste qu'il a organisée à Washington, une semaine avant celle de Californie (mi-juin 2002)

<http://www.barnesreview.org/Conference/real_server/15_12carto.ram>


LA GOMME DE JÉNINE

Interview de Nick Griffin, par le journal israélien Ha'aretz (30 avril 2002). Griffin est le leader du British National Party, une sorte de vague équivalent du FN en Grande-Bretagne:

 

"Mais l'Holocauste, que vous traitez de "canular du XXe siècle", qu'en dites-vous?
Je dirai surtout que c'est une affaire qui date du XXe siècle... Je suis agacé de voir à quel point on s'en est servi comme matraque morale pour frapper toute personne, en Occident, qui voulait préserver le monde occidental. C'est absurde, d'utiliser cet argument... Je crois que les juifs commencent à comprendre, ou devraient commencer à comprendre qu'on peut fonder une grande part de ses revendications sur une chose, et fonder sa politique par rapport au reste du monde sur des camps de la mort, aussi longtemps qu'il n'y a pas de Jénine. Parce que, là, on n'a plus de justification morale. Et je crois qu'il est temps d'oublier toute cette histoire."

 

<http://news.haaretz.co.il/hasen/pages/ShArt.jhtml?itemNo=157513&contrassID=2&subContrassID=5&sbSubContrassID=0&listSrc=Y&itemNo=157513>


SUDÈTES ET DETTES SUES

Germany re-opens the Sudeten German question

As the Czech Republic goes to the polls on 14th and 15th June, the country faces the question of its EU membership with increasing unease. In May, the European Parliament adopted a resolution demanding that the Benes decrees be examined for their compatibility with EU law. At the same time, the Chairman of the EP, Pat Cox, has set up a three-man commission to examine the question. With these two events, the EU has made the issue of the expulsion of the Germans from Czechoslovakia in 1945 into a European issue, connecting it organically with the Czech admission to the EU. This is precisely the outcome the Czechs wanted to avoid, preferring to keep the issue bilateral between the Czech Republic and Germany, Austria and Hungary. [For information on the Benes decrees, see the Czech government site:
<http://www.czechembassy.org/wwwo/mzv/default.asp?id=10017&ido=7567&idj=2&amb=1>. For the German perspective, see
<http://www.sudeten.de/bas/index.htm> and
<http://www.bund-der-vertriebenen.de/>

Prior to this, in an almost incredible "renversement des alliances" the German Interior Minister paid a visit to the congress of the Sudeten Germans Association on 18th May. For decades reviled as a bunch of Nazi irredentists, the Sudeten Germans are now suddenly in vogue with the New World Order, as it prepares to gobble up the Czech Republic. The demand, pushed largely by German and Austrian politicians, and supported by Members of the European Parliament (including by the British Conservative Party MEPs, who have collaborated in the German-Austrian carve-up), that the Benes decrees be rescinded if the Czech Republic is to join the EU, can only have as a consequence that this small country will be swamped with claims for property restitution by the descendants of the 3- million Germans expelled after the war.
Now even an old leftie like Otto Schily who is an old friend of Horst Mahler, the founder of the Baader-Meinhof gang has visited the Sudeten Germans' Congress to lend his and the German government's support to their long-standing demand that the decrees be abrogated. Schily told the Sudeten Germans that it was "unjust" to drive out whole populations: this is the one thing the Sudeten Germans have been going on about for years. While the expulsion may indeed have caused injustice, it is of course also the Sudeten Germans' desire, once the Benes decrees are rescinded, to reclaim the property that was taken from their ancestors sixty years ago. This could well give rise to fresh injustice. The president of the Bavarian parliament, Johann Böhm, has said that there is much land which "used to be German and which now belongs to the Czech state".
The Sudeten German Congress was also addressed by the Christian Democrat candidate for Chancellor, the Bavarian prime minister Edmund Stoiber. Stoiber used his speech to pay homage to the 90 year-old Siegfried Zogelmann, a campaigner for the rights of Sudeten Germans who, having joined the Nazi party as a Czechoslovak citizen in 1938, worked in the office of the Nazi Governor of the "Protectorate of Bohemia and Moravia" Reinhard Heydrich. [For both Schily's and Stoiber's speeches, in German, see <http://www.sudetendeutscher-tag.de/>, under "Reden"] Stoiber naturally promised to make the Sudeten question a European issue.

There is now therefore an organic link between EU policy towards the Czech republic, and German policy towards that country. The Federal Chairman of the Sudeten German Association, Bernd Posselt, a MEP, was appointed on 7th February to the post of Vice-Chairman of the joint committee of the European Parliament and the Czech Parliament: the purpose of this committee is to oversee the process of Czech admission to the EU. Posselt, who became a CDU MEP in 1994, has for years been active in the radically euro-fanatical association, Pan Europa. In 1998, he was appointed the president of Pan-Europa Union Deutschland. One of the goals of that association is to promote group rights for ethnic minorities in states on Germany's borders, including those of the "Sudeten Germans": Posselt also works on minority languages in the EP. In 1994, he called for the establishment over the Sudetenland of "a supranational legal order based on the traditions of the Holy Roman Empire." He said that such a supranational order could "end disputes about areas of national sovereignty and state borders" even though there is not supposed to be any border dispute between Germany and the Czech Republic. It has always been one of Posselt's main policy goals to link the abrogation of the Benes decrees to the admission of the Czech republic to the EU. [www.german-foreign-policy.org]

European Foundation Intelligence Digest, 144, 12 juin 2002.
The Digest is available free by e-mail from <[email protected]>


La réouverture de la question des Sudètes est évidemment un révisionnisme mis en pratique. Espérons que ça se passe sans casse.

Signalons la sortie récente d'un livre sur L'Expulsion des Allemands de Hongrie, de Jean-Léon Muller, aux éditions de l'Harmattan. L'Autre Histoire dit que «l'auteur a réalisé une intéressante étude des sources disponibles et n'a pas hésité à faire preuve de révisionnisme pour mettre à bas des légendes nées de la guerre froide". Des légendes ? Comme c'est curieux.

CAMUS AVAIT-IL RAISON ?

Dans le journal Le Monde, on trouve, à la date du 13 juin 2002, un article du judéocentriste en chef Nicolas Weil sur une assemblée de revues, ou une sorte de cérémonie d'exorcisme préalable à une "refondation" de la gauche, ou de ce qui en tient lieu.

Résumons:

..."l'hebdomadaire Les Inrockuptibles avait convoqué, dans la petite salle du Centre Pompidou, samedi 8 juin, des "états généraux" en miniature, animés par le journaliste Sylvain Bourmeau. [Il sévit, justement, sur France-Culture et remplace le fameux "Panorama" dont parlait Renaud Camus] ... La figure et la démarche de Pierre Bourdieu demeuraient très présentes dans l'esprit des intervenants, et la revue que l'auteur de La Misère du monde avait fondée et dirigée, Actes de la recherche en sciences sociales, était de la partie. En revanche, le public clairsemé confirmait la retombée de l'élan créé par le 21 avril, qui devait se traduire, le lendemain, par un record d'abstention aux législatives, notamment chez les plus jeunes. De même l'absence de personnalités politiques révélait-elle le divorce croissant à gauche entre celles-ci et les intellectuels. A leur grande déception, les revues se sont donc retrouvées entre elles, comme l'a fait observer Raphaël Metz, de R comme réel, ..."S'il n'y avait pas eu des revues comme Esprit ou Les Temps modernes, a tenu à rappeler la sociologue Nicole Lapierre, de Communications, ... a déploré Yves-Charles Zarka, de Cités. ... à l'instar de Remi Lenoir, de Sociétés et représentations,... a renchéri Gilbert Wasserman, rédacteur en chef de Mouvements...Pour le géographe Jacques Lévy, de la revue Espace-temps, t..., comme l'a fait remarquer Daniel Bensaïd, de Contretemps. ... comme l'a fait le physicien Jean-Marc Lévy-Leblond, d'Alliage,

 

Pourquoi ne sont cités que des juifs ? Y'en a pas d'autres ?

Cependant, on anonce une Une première internationale pour le XXIeme siècle ? marxistes et libertaires d'hier et d'aujourd'hui, Colloque de la revue ContreTemps (Éditions Textuel) Coordonné par Philippe Corcuff et Michael Löwy, 28 et 29 juin 20002, Espaces Marx 64 bd Blanqui Paris 13· (Métro : Corvisart).

C'est une conférence à 95 % LCR, donc kriviniste. Nous avons déjà épinglé l'infatiguable Corcuff, qui porte un nom de contrepèterie belge. N'accablons pas notre prochain dans le malheur.

TOUJOURS À SE PLAINDRE


Israel lance une nouvelle campagne d'information, en déléguant à l'étranger des familles dont les proches ont été victimes d'attentats terroristes


 

Israel lance une nouvelle campagne d'information, en déléguant à l'étranger des familles dont les proches ont été victimes d'attentats terroristes. C'est dans le cadre de cette operation que le docteur Doron Mantchel s'est envolé aujourd'hui pour l'Italie, envoyé par le ministère des Affaires étrangères. Sa fille Danièle, 22 ans, a été assassinée, il y a trois mois, au cours de l'attentat perpétré dans le restaurant "Matsa" à Haifa. Interviewé par le site Ynet, il a déclaré, entre autres: "J'ai l'intention de poser la question suivante à mes interlocuteurs italiens: "Que feriez-vous si des terroristes faisaient exploser leurs bombes dans vos rues, tous les jours"? [Ma, zé fiserai le camp ..; ] Je suis convaincu qu'en raison du drame que j'ai vécu, les gens seront attentifs à mon message". Une autre délégation s'est rendue, au mois de mai, en Italie comprenant des personnes qui avaient été blessées dans des attentats, ou des familles dont les proches avaient été assassinées par des terroristes. Elle a été reçue chaleureusement par la communauté juive de Rome qui a tenu à la rencontrer pour lui manifester sa solidarité. Les membres du groupe ont été intervieweé par les chaînes de radio locales et ont rencontré le maire de la ville et plusieurs parlementaires. Le porte-parole de l'ambassade d'Israël à Rome a déclaré qu'Israël éprouvait de grandes difficultés à se faire entendre en Europe, car les Palestiniens utilisaient tous les moyens possibles pour susciter la sympathie à leur egard, en présentant par exemple des photos de cadavres et d'enfants. [Ces Palestiniens sont vraiment ignobles et ne reculent devant rien...] "Nous n'avons nullement l'intention de faire un usage cynique de notre souffrance, mais cela fait un an et demi que nous nous plaignons d'être victimes d'un terrorisme implacable, mais peu de photos ont été publiées. ".
Arutz 7 13 juin 2002

LIBÉREZ LIMONOV


Off To Saratov

By Mark Ames ([email protected])


Last Friday, June 7th, the Russian Supreme Court, in a closed hearing, ruled to move the pending trial of former eXile columnist Edward Limonov from Moscow to Saratov. The date of the trial has not been set, and is not expected to begin for at least another two to three months. The trial's venue has been in dispute for several months now, having moved four times.
Limonov, one of Russia's most famous authors and head of the extremist National-Bolshevik Party, is facing charges of terrorism, possession of weapons and explosives, calling for the violent overthrow of the state and attempting to form an illegal militia, for which he faces a total of 20 years in prison. He has been held in remand in Moscow's Lefortovo Prison for over 14 months. Saratov was proposed by the prosectution as the venue because an illegal purchase of machine guns, which the FSB blames on Limonov, took place there early last year.
At first, the FSB, which is conducting the investigation of Limonov, fought to have the trial to be held in a village in the distant Altai Republic, where he was arrested in April of last year during a raid by masked counter-intelligence operatives.
Sergei Belyak, Limonov's lawyer, fought to have the trial held in Moscow, in order allow for better access to witnesses and attorneys. In April of this year, it was announced that the trial would take place in Saratov. Belyak appealed the decision, as did the Saratov Oblast court, sending the trial venue back to Moscow.
An appeal by Vladimir Ustinov, the General Prosecutor of Russia, to the Supreme Court led to the decision last Friday to re-send Limonov's trial venue back to Saratov. "It's clear why the FSB fought to move the trial outside of Moscow: they want to keep the trial away from the press and to control the outcome."
Belyak has said that he will no longer appeal this decision, although he is now fighting to keep the trial from being closed to the press and public, which the FSB is demanding.
"They claim that the trial must be closed to the public because it deals with terrorism, yet all of their terrorism charges come from articles published by Limonov in his newspaper Limonka," said Belyak. "Everyone can read the evidence, there's nothing to hide." PEN International has written an open letter to Ustinov calling for Limonov's release pending trial, expressing concern about the conduct of the authorities and the political nature of the trial. Most of PEN's 97 clubs around the world, including PEN Russia, Israel, France and others, have joined in expressing support for Limonov. A group of publishers, writers and intellectuals in France, where Limonov holds dual citizenship, has also petitioned for his release.
Until last week, Belyak was barred from visiting Limonov for two months.
While in detention, Limonov has been actively writing. He has published one autobiography, My Political Biography and a novel, The Book of Water. Two more books are pending publication this summer, including one from Ad Marginum Press, whose publisher, Alexander Ivanov, is also the co-owner of Shakespeare Books in Moscow. In all, Limonov has written six books since his imprisonment.

[Author's Note: Limonov wrote me a letter from Lefortovo telling me that he had written a column for the eXile, under the Dr. Limonov name, for publication. However, the column was never received and is presumed to have been seized. In the future, we will begin publishing translated excerpts from Limonov's prison books. Limonov seems to be in good spirits all things considered. Belyak told me that Limonov was moved to a cell alone so that he could work more, but was recently moved back into a two-man cell.]


<http://www.exile.ru/143/143030001.html>

Rappelons qu'Edward Limonov est un écrivain russe, qui a longtemps vécu et publié à Paris, en particulier dans L'Idiot international, un journal qui ne pourrait pas exister aujourd'hui, qui est révisionniste comme un Russe, rouge-brun et qui dérange tout le monde. Il est en prison à cause de ses articles, dans Limonka, qui décrivent des réalités russes qu'on n'aime pas au Kremlin.

PORTIER MENTEUR

Mon procès est terminé. Le 7 juin le tribunal d'Opole, Pologne, a interrompu l'action. Ma demande (acquittement) a été rejetée; de même, la demande du procureur (10 mois d'emprisonnement) a été rejetée. Le tribunal m'a considéré comme un "menteur à propos d'Auschwitz" ("l'accusé partage des opinions qui sont des mensonges historiques") et a estimé les pénalités financières. Le procès sera rouvert si "l'accusé réitère son infraction d'ici un an". En même temps, le tribunal a déclaré: "Citer des opinions qui ne concordent pas avec les vérités communément établies ne tombe pas sous le coup de la loi." Par conséquent, maintenant, je suis "menteur" et portier de magasin, et, en toute franchise, j'en suis fier.
Cordialement
Darek Ratajczak
15 juin 2002.

ENHARDIS


Les révisionnistes de la Shoah enhardis par la progression de l'antisionisme aux Etats-Unis


par Nacha Cattan

 
Au moment où une nouvelle enquête révèle une augmentation de l'antisémitisme aux Etats-Unis, un groupe accusé de négationnisme se prépare à lancer une campagne médiatique contre ce qu'il appelle "le pouvoir juif-sioniste".
L'Institute for Historical Review, basé à Newport Beach, en Californie, compte "augmenter considérablement" ses apparitions à la radio et à la télévision pour propager les messages anti-israéliens que les Américains sont aujourd'hui plus enclins à entendre. Qualifié d'antisémite par des groupes antiracistes, l'IHR compte aux Etats-Unis un petit nombre de fidèles et son activité y est réduite. Mais l'Institut a déclenché l'alarme en participant à l'organisation d'une conférence sur le révisionnisme qui devait se tenir à Beyrouth l'année dernière.
"C'est la première fois que les organisations juives et ses défenseurs non juifs politiques et médiatiques ont vraiment du mal à justifier les atrocités sionistes", peut-on lire sur le site de l'IHR à la rubrique consacrée à la nouvelle campagne de l'Institut
<http://www.ihr.org/news/0205_fundraiser.html>
"L'IHR est particulièrement bien placé pour parler, de manière factuelle et directe, de la 'relation spéciale' Etats-Unis/Israël... et de la menace que fait peser le sionisme sur la paix mondiale."
Les groupes de vigilance affirment que l'IHR déguise sa haine des juifs sous une rhétorique anti-israélienne pour la rendre plus acceptable au nombre croissant de gens hostiles à l'Israël dans le monde.
"Etre anti-israélien, en ce moment, c'est un peu mieux porté que d'être négationniste", affirme Aaron Breitbart, chercheur au Centre Simon Wiesenthal basé à Los Angeles. "Alors ils empruntent la voie de l'anti-israélisme pour perpétuer l'antisémitisme."
Dans une interview accordée à "Forward", le directeur de l'IHR, Mark Weber, a donné les raisons qui lui permettaient de penser que le temps était mûr pour un Blitzkrieg médiatique: "J'ai eu le sentiment, au long de cette dernière année, que les gens étaient beaucoup plus réceptifs à mes idées. Des millions d'Américains pensent qu'on les a trompés et qu'on leur a menti au sujet du Moyen-Orient. Sur les campus des collèges l'agitation s'accroît et les dirigeants juifs commencent à s'alarmer de l'opinion du peuple américain et de l'opinion du monde dans son ensemble."
Dans une enquête réalisée à travers tout le pays et publiée mardi, l'Anti-Defamation League signale que 17 pour cent des 1.000 Américains interrogés sont "foncièrement" antisémites. Le chiffre représente une augmentation de 12 pour cent par rapport à 1998. D'après cette étude, les 626 incidents antisémites recensés lors des cinq derniers mois représentent une augmentation de 11 pour cent par rapport aux 564 incidents qui se sont produits au cours de la même période l'année dernière. L'enquête révèle également que 35 pour cent des Latino-américains - le groupe ethnique au développement le plus rapide - sont antisémites et le même pourcentage vaut pour les Noirs.
Même si les groupes de vigilance s'alarment de la percée de l'IHR et autres équipes du même genre au Moyen-Orient et en Europe, la plupart estiment que l'Institut a peu de chance de pénétrer dans la vie américaine normale. Toutefois, certains affirment que l'IHR aurait une certaine emprise sur des couches de la population américaine devenues de plus en plus anti-israéliennes et même antisémites. "Il n'est pas impossible qu'ils empiètent sur les campus", dit le rabbin Marvin Hier, fondateur et doyen du Centre Simon Wiesenthal, "mais ils réussiront bien moins bien aux Etats-Unis qu'en Europe."
"Le terrain leur est plus propice pour agir en ce moment", dit le directeur national de l'ADL, Abraham Foxman, "mais ils ne réussiront pas tant que ça, parce qu'ils sont tellement extrémistes, et le peuple américain est plein de bon sens. Ils réussiront auprès des 17 pour cent mais non au-delà."
D'autres pensent que l'ironie du sort fera que cette pénétration de l'IHR sur le terrain de l'anti-israélisme bénéficiera à l'Israël puisque la simple présence de cet institut nuirait à la réputation de tout mouvement qui s'associerait à lui. "Je suis ennuyé mais pas inquiet", dit le chercheur spécialiste de l'Holocauste Michael Berenbaum, directeur de l'Institut d'Holocauste et d'éthique Sigi Ziering à l'Université du Judaïsme. "Cela ne fait que discréditer un peu plus l'antisionisme."
Marilyn Mayo, directeur adjoint du service national d'information de l'ADL, affirme qu'il existe beaucoup de groupes comme l'IHR qui essaient de profiter d'un moment où la situation est cruciale pour les juifs dans le monde. "Les groupes néo-nazis et les groupes antisémites s'imaginent qu'ils peuvent faire avancer leur cause en exploitant, grâce à la situation actuelle du Moyen-Orient, les sentiments antijuifs résultant de sentiments anti-israéliens."
M. Mayo estime l'IHR trop petit et trop marginal pour créer un impact ici. Mais elle déclare que l'ADL s'inquiète des relations du groupe avec les groupes négationnistes en Europe et au Moyen-Orient.
La conférence négationniste co-organisée par l'IHR devait se tenir à Beyrouth en mars 2001. Elle fut en fin de compte annulée par le gouvernement libanais sous la pression du gouvernement américain. Ayant pour titre "Sionisme et Révisionnisme", l'événement devait constituer l'occasion pour les extrémistes occidentaux de rencontrer leurs homologues du monde islamique. Une conférence réduite eut lieu en avril 2001 en Jordanie. Elle avait été organisée par un groupe suisse néo-nazi, Vérité & Justice. Ce groupe suisse est dirigé par Jurgen Graf, lequel s'est réfugié en Iran après avoir été condamné pour négationnisme en 1988 par un tribunal suisse.
Contrairement à ce que propagent les médias, une enquête menée par l'ADL a montré que l'antisémitisme est quasiment non existant sur les campus des collèges. Trois pour cent seulement des étudiants et cinq pour cent du corps enseignant interrogés se montrent antisémites, dit le rapport. "L'éducation, c'est le meilleur vaccin", affirme A. Foxman. La marge d'erreur du rapport tourne autour de trois pour cent.
Mais ce sont les résultats obtenus par l'enquête très approfondie menée par l'ADL au sein de la communauté latino-américaine en pleine croissance qui sont "alarmants", dit A. Foxman. Cette enquête relève que, bien qu'il n'y ait que 35 pour cent de Latino-américains à avoir des opinions antisémites, le nombre est gonflé par les Latino-américains nés à l'étranger, dont 44 pour cent sont antisémites. Vingt pour cent seulement des Latino-américains nés sur le sol américain tombent dans la catégorie des antisémites.
"Nous sommes très inquiets de constater qu'une grande partie des bienfaits que nous avions acquis en construisant une Amérique plus tolérante et plus conciliante ne se sont pas consolidés autant que nous l'espérions, et se sont dans une certaine mesure inversés", dit A. Foxman.
La déclaration de l'IHR a été diffusée pour solliciter des fonds de la part des amis de l'IHR et elle est placée sur son site en tête de l'annonce de la conférence annuelle de cette organisation qui doit se tenir du 21 au 23 juin dans le district d'Orange en Californie.
M. Weber affirme que l'IHR n'est ni une équipe négationniste ni un groupe antisémite. D'après le site de l'IHR, la conférence qui va s'ouvrir présentera en vedette un membre du comité de rédaction de sa revue bimestrielle, Robert Faurisson, historien révisionniste français qui nie le fait que les nazis aient utilisé des chambres à gaz pour tuer les juifs. R. Faurisson rapportera à ses auditeurs les cas de soldats allemands qui, au cours de la seconde guerre mondiale, ont été sanctionnés et même condamnés à mort pour avoir tué ou maltraité des juifs.
Parmi les conférenciers prévus, le site indique Joseph Sobran, ancien rédacteur en chef de la "National Review" de William Buckley, qui traitera de la "question juive", et Tony Martin, professeur d'études africaines au Collège Wellesley, qui traitera du "rôle des juifs dans le commerce d'esclaves transatlantique". Le programme prévoit également un "conférencier surprise" palestinien qui traitera du conflit au Moyen-Orient. Parmi les conférenciers qui sont intervenus dans le passé, l'écrivain David Irving, qui a perdu le procès en diffamation qu'il avait intenté à Deborah Lipstadt, cette dernière l'ayant accusé de négationnisme.

14 juin 2002 de l'hebdomadaire juif "Forward", publié à New York

<http://www.forward.com/issues/2002/02.06.14/news5.html>


LA SUISSE MOQUÉE


Flüchtiger Holocaust-Leugner Jürgen Graf hält in den USA Hof

Er verhöhnt die Schweiz

von Alexander Sautter

WASHINGTON In der Schweiz wartet auf Holocaust-Leugner Jürgen Graf (51) eine Gefängniszelle. Seit bald zwei Jahren ist der üble Rassist auf der Flucht. Jetzt verhöhnt er in den USA die Schweiz und beleidigt die Juden.
Trotz einem internationalen Haftbefehl hält Jürgen Graf in Washington Hof. An einem geheimen Treffen internationaler Holocaust-Leugner höhnt er: "Ich bin der erste politische Flüchtling der Schweiz." Und er zieht unsere Demokratie in den Schmutz. Graf: "Früher war die Schweiz ein Paradies der Freiheit. Seit dem Antirassismusgesetz hat sich das dramatisch geändert."
Der Basler leugnet in pseudowissenschaftlichen Hetzblättern, dass unter der Nazi-Diktatur über 6 Millionen Juden umgebracht worden sind. "Im Dritten Reich gab es keine Gaskammern", behauptet der ehemalige Lehrer.
Das Bezirksgericht Baden verurteilte ihn deswegen 1998 zu 15 Monaten Gefängnis. Graf setzte sich ab.
Anfang Mai reist Graf unbehelligt in die USA ein. Trotz verstärkten US-Sicherheitsmassnahmen nach dem 11. September. Trotz internationalem Haftbefehl! Wie ist das möglich?
Falco Galli vom Eidgenössischen Justiz- und Polizeidepartement (EJPD) sagt lediglich: "Nach diesem Mann wird nach wie vor international gesucht."
Trotzdem fliegt Graf ungestört in der Welt herum. Am Wochenende referierte er vor Alt-Nazis und braunen Gesinnungsgenossen an der "Dritten internationalen Konferenz authentischer Geschichte und des Rechts auf freie Meinungsäusserung".
Der zynische Titel seines Vortrags: "War Treblinka ein Todes-Camp?" Mit abstrusen Theorien will Graf beweisen, dass das berüchtigte polnische Konzentrationslager ein humanes Arbeitslager war.
Die Wahrheit: In Treblinka wurden 870 000 Juden ermordet. Grafs 32-minütiger Monolog wird nur durch höhnisches Gelächter anderer Rechtsradikaler unterbrochen, am Schluss ertönt begeisterter Applaus.
Seit bald zwei Jahren narrt Holocaust-Leugner Graf die Schweizer Justiz. Statt ins Gefängnis zu gehen, setzte er sich im April 2000 ab. Das Bundesgericht bestätigte damals ein Urteil des Bezirksgerichts Baden.
Die internationale Fahndung stört Graf wenig. Über die Türkei, Russland, Iran flüchtet er in den Libanon.
Dort versucht er eine internationale Konferenz der Holocaust-Leugner zu organisieren. Dann reist er weiter nach Weissrussland.
In den staatlichen weissrussischen Archiven lernt er eine Einheimische kennen, die er kurze Zeit später heiratet. Illegal. Denn die Schweiz hat die notwendigen Dokumente nie zur Verfügung gestellt. "Möglicherweise hat er sogar eine falsche Identität angenommen", sagt ein ranghoher Schweizer Beamter zu BLICK.
Dreist nimmt Graf Anfang Jahr auch an einem Revisionisten-Kongress in Moskau teil. Unbelehrbar wettert er erneut gegen Juden und verharmlost den Holocaust.
Ob dem Treiben von Jürgen Graf ein Ende gesetzt werden kann, ist unklar. Das Problem: Graf hält sich gezielt nur in Ländern auf, in denen seine Lügen nicht strafbar sind.
"Es ist beelendend, dass Graf seine Lügen weiterhin ungestraft verbreiten kann", sagt Thomas Lyssy, Vizepräsident des Schweizerischen Israelitischen Gemeindebundes.

Blick , 8. Juni 2002.


Traduction du précédent:

Le négationniste Jürgen Graf tient sa cour aux USA

Il bafoue son pays, la Suisse

par Alexander Sautter

 
Washington -- En Suisse c'est une cellule de prison qui attend le négationniste Jürgen Graf (51 ans). Depuis bientôt deux ans ce raciste répugnant est en fuite. Maintenant, et à partir des USA, il ironise sur son pays, la Suisse, et il offense les juifs.
Malgré un mandat d'arrêt international, Jürgen Graf tient sa cour à Washington. Lors d'une réunion clandestine internationale de négationnistes il ironise comme suit: "Je suis le premier réfugié politique de la Suisse." Et il traîne notre démocratie dans la boue. J. Graf: "Jadis la Suisse était un paradis de liberté. Depuis la mise en place d'une loi antiraciste, la situation a dramatiquement changé."
Dans des articles pseudo-scientifiques incitant à la haine le Bâlois nie que pendant la dictature nazie plus de 6 millions de juifs aient été assassinés. "Durant le IIIe Reich il n'y avait pas de chambres à gaz", affirme cet ancien professeur.
Le tribunal d'instance de Baden l'a condamné pour de tels propos à 15 mois de prison. J. Graf a pris la poudre d'escampette.
Début mai, J. Graf s'est rendu aux USA sans être inquiété... Malgré les mesures de sécurité renforcées prises après le 11 septembre. Malgré un mandat d'arrêt international! Comment cela est-il possible?
Falco Galli, du département justice-police de la Confédération suisse (EJPD), dit simplement: "Aujourd'hui comme hier cet homme est recherché sur le plan international."
J. Graf n'en voyage pas moins impunément en avion à travers le monde. Lors du dernier week-end, devant de vieux nazis et autres amis politiques bruns il participait en tant que conférencier à la "Troisième conférence internationale pour une histoire authentique et pour le droit à la liberté d'expression".
Son exposé s'intitulait cyniquement: "Treblinka était-il un camp de la mort?" Par des théories abstruses J. Graf entend démontrer que ce camp de concentration polonais tristement célèbre était un camp de travail humain.
La vérité: 870.000 juifs ont été assassinés à Treblinka. Le monologue de 32 minutes de J. Graf ne sera interrompu que par les rires moqueurs d'autres extrémistes de droite et se terminera sous des applaudissements enthousiastes.
Depuis bientôt deux ans le négationniste J. Graf nargue la justice suisse. En avril 2000, au lieu de se présenter pour accomplir sa peine de prison il a préféré se retirer. Le tribunal fédéral avait confirmé à l'époque une décision du tribunal d'instance de Baden.
L'avis de recherche international ne gêne guère J. Graf. Via la Turquie, la Russie, l'Iran, il fuit au Liban.
Là il essaie d'organiser une conférence internationale des négationnistes. Puis il se rend en Biélorussie.
Aux archives nationales biélorusses il fait la connaissance d'une autochtone qu'il épouse peu après. Illégalement. Car jamais la Suisse n'a mis à sa disposition les documents nécessaires. "Peut-être a-t-il adopté une fausse identité", déclare à Blick un haut fonctionnaire suisse.
Avec impudence J. Graf participe au début de l'année à un congrès révisionniste à Moscou. Incorrigible, il tonne à nouveau contre les juifs et minimise l'Holocauste.
Peut-il être mis fin aux agissements de J. Graf? La réponse demeure incertaine. Le problème: J. Graf ne séjourne sciemment que dans les pays où ses mensonges ne tombent pas sous le coup de la loi.
"Il est désolant que J. Graf puisse continuer dans l'impunité à propager ses mensonges", affirme Thomas Lyssy, vice-président de l'association communautaire israélite suisse.

PATINER DÉRAPER

L'idole des feujs, le fiston Klarsfeld, faux juif à roulettes, Arno l'Arnaque avait tenté et raté une carrière merdiatique au décours du procès Papon qui était devenu, dans la presse, le procès Papa. Trop stupide, trop arrogant, il avait vite lassé et s'était esbigné sans gloire. Il s'était alors reconverti dans la défense d'Israël, excès sanglants et inhumanité compris. Dans cette stratégie qui cherchait à imposer le silence à toutes les critiques, il avait, au passage, avec la grâce typique de la famille, assommé le MRAP en quelques mots: "Le MRAP ? N'est-ce pas un association sous laquelle [où l'on voit qu'il ne parle pas couramment français ] on a crié «Mort aux juifs» il n'y a pas longtemps ?" C'était une petite saloperie faite exprès. Nous, ici, à l'aaargh, nous, savons qui a crié «Mort aux juifs», un cri insolite, qu'aucune organisation n'a jamais utilisé dans aucun forum: c'est un petit groupe qui gravitait autour d'une manifestation pour la Palestine, en 2001, où certains d'entre nous ont reconnu distinctement des petits mecs du Bétar. Il n'est pas rare qu'ils participent ainsi à des manifestations en faveur de la Palestine dans l'espoir de créer des incidents et de provoquer. Toute la presse en a fait ses choux gras. La chose était facile. Même s'ils le savaient de source sûre, les journalistes n'oseraient pas écrire que les connards-bétar se promènnt dans les rues de Paris en hurlant «Mort aux juifs». C'est pourtant ce qui se passe.

Pour bien montrer sa double allégeance aux valeurs de la république et à celles du nazozionisme de l'avocaillon et de la presse, le tribunal l'a condamné pour diffamation et l'a dispensé de peine. (Le Monde, 22 juin 2002). Dans le même numéro du Monde, pour redorer le blason familial terni par les écarts du jeune con, Papa Klarsfeld, à la page Carnet, passe un communiqué pour "commémorer" le convoi n° 3. Il termine en plus par un mensonge très caractéristique: le convoi, parti le 22 juin 1942, avec mille déportés, n'aurait eu que 35 survivants en 1945. Rappelons comment il compte: il additionne les déportés qui se sont fait enregistrer par les services officiels, à Paris, avant la fin 45. Tous les autres, et en particulier les juifs étrangers, très majoritaires dans la déportation de France, qui ne se seraient pas souciés de revenir à Paris se faire enregistrer par une administration française qui les avait déportés, sont comptés comme morts par cet histrion. Dans cette famille, on se saôule au grotesque, de père en fils.

INVITATION


Colloque -- La lutte contre le négationnisme


Bilan et perspectives de la loi du 13 juillet 1990 tendant à réprimer tout acte raciste, antisémite ou xénophobe


 
Vendredi 5 juillet 2002
Cour d'Appel de Paris - Première chambre
Palais de Justice - 2-4 Boulevard du Palais - 75001 Paris
Organisé parl'Association française pour l'histoire de la Justice, la Commission nationale consultative des droits de l'homme, l'Ecole nationale de la magistrature, avec le concours de la Cour d'Appel de Paris

La lutte contre le négationnisme
La loi du 13 Juillet 1990 dite " loi Gayssot " a érigé en infraction pénale, sous certaines conditions, le fait de contester publiquement l'existence d'un ou plusieurs crimes contre l'humanité tels qu'ils sont définis par l'article 6 C du statut du tribunal militaire annexé à l'accord de Londres du 8 Août 1945.
Le délit de négationnisme a fait ainsi sa première apparition en droit français
Approuvée par les uns au nom de la sauvegarde de la mémoire et de la nécessité du combat antiraciste, critiquée par les autres au nom de à la liberté d'expression et de la recherche historique, cette loi a ouvert un vaste débat et parfois suscité passions et polémiques.
Aujourd'hui, ce débat n'est pas clos mais la loi fait partie de notre droit positif et constitue un élément important de notre dispositif juridique de lutte contre le racisme.
Presque douze ans après son entrée en vigueur, la Commission nationale consultative des droits de l'homme, l'Ecole nationale de la magistrature et l'Association française pour l'histoire de la justice avec le concours de la Cour d'Appel de Paris ont souhaité proposer une réflexion à la fois historique, philosophique et juridique sur ce thème. Cette réflexion est articulée autour de quatre questions essentielles.

Qu'est ce que le négationnisme ?
Pour définir ce qu'est le négationnisme, il est indispensable de le situer d'abord dans ses perspectives historique et sociologique. Comment est né le négationnisme et quelles ont été ses différentes manifestations au fil des années ?
Quel est le bilan de l'application de la loi Gayssot ?
Les statistiques des condamnations prononcées et la description de la typologie des procédures engagées donneront un premier éclairage de l'application de la loi.
Magistrats et avocats décriront leur pratique et leurs difficultés en ce domaine.
Quelles sont les différentes formes de lutte contre le négationnisme dans l'Union européenne ? Un examen comparatif des législations en vigueur dans l'Union européenne, ainsi qu'une description de la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l'homme viendront utilement nourrir la réflexion des participants.
Un bref aperçu des modalités de la coopération judiciaire et policière en matière de lutte contre le racisme complétera l'étude de ce thème.
Quelles sont les perspectives éventuelles de la loi Gayssot ?
Au débat "pour ou contre l'incrimination du négationnisme ?" s'est substitué -- ou ajouté -- un nouveau débat qui est celui de l'éventuelle extension de son champ d'application à la contestation d'autres génocides Problématique philosophique et juridique nouvelle mais tout aussi difficile que celle à laquelle la loi Gayssot a répondu il y a presque 12 ans. Une table ronde finale tentera de répondre à cette question

Programme

 
Matin
Présidence : M. Pierre TRUCHE, Président de l'Association française pour l'histoire de la Justice, ancien Premier Président de la Cour de Cassation. [C'est un de ceux qui ont le plus conbtribué à détruire le droit français. ]
9 h 00: Accueil : M. Jean-Marie COULON - Premier président de la Cour d'Appel de Paris, M. Jean-Louis NADAL - Procureur général près la Cour d'Appel de Paris
9 h 30 : Thème 1 : Définition du négationnisme
-- Mme Nadine FRESCO, historienne (chargée de recherche au CNRS): Qu'est-ce que le négationnisme ? [Elle a pondu un bouqin de 800 p. sur Rassinier sans jamais aborder la question du "négationniste. ]
-- M. Denis SALAS, Secrétaire général de l'AFHJ : Le droit peut-il contribuer au travail de mémoire ?
-- M. François ASSENSI, Député de la Seine-Saint Denis : Présentation de la loi de 1990 et intentions du législateur
10 h 30 : Pause
11 h 00 : Thème 2 : Bilan de l'application de la loi de 1990
-- M. Mathieu BOURRETTE (Ministère de la Justice) :
--Les poursuites - Statistiques des condamnations et typologie des procédures
-- Mme Fabienne GOGET (Premier substitut du TGI de Paris, Parquet de Paris - 4ème section):
Les politiques d'action publique
-- Me Christian CHARRIERE-BOURZANEL : L'expérience des acteurs judiciaires
12 h 00 : Débat
13 h 00 : Déjeuner
Après midi :
Présidence : M. Alain BACQUET, Président de la CNCDH
14 h 30 : Thème 3 : La lutte contre le négationnisme dans l'Union européenne
-- Mme Béatrice METRAUX : (Institut de droit comparé de Lausanne) Les législations en vigueur en Europe
-- Professeur Gérard COHEN-JONATHAN: La jurisprudence européenne de la Cour européenne des droits de l'homme
-- Mme Sandrine GIL (Ministère de la Justice): La coopération policière et judiciaire
15 h 30 : Thème 4 : Perspectives : Faut-il étendre le champ d'application de la loi à la contestation d'autres génocides ?
Table-ronde : Modérateur : M. Alain BACQUET
Intervenants : PIerre TRUCHE, Mme Martine VALDES-BOULOUQUE, Me Michel ZAOUI, Me Henri LECLERC, Me Pierre MAIRAT
16 h 30 : Débat
Clôture : par M. Alain BACQUET, président de la CNCDH
17 h 30 : Fin de séance
Renseignements: Commission nationale consultative des droits de l'homme, 35, rue Saint Dominique - 75007 Paris
Contact : Gérard Fellous - Secrétaire Général, Tél. : 01 42 75 77 09 Fax : 01 42 75 77 14, -mail : [email protected], Site internet : www.commission-droits-homme.fr, Ecole nationale de la magistrature, 8, rue Chanoinesse - 75004 Paris, Tél. : 01 44 01 88 20 Fax : 01 44 41 88 21
Association française pour l'histoire de la Justice, 13, place Vendôme - 75042 Paris Cedex 01, Contact : Catherine Delplanque Tél./Fax : 01 44 77 75 54

INVITATION
Bulletin d'inscription : à retourner impérativement avant le 21 juin 2002
Entrée gratuite sur inscription. Par mesure de sécurité ne seront admises dans la salle que le personnes qui se seront inscrites et qui présenteront le carton d'invitation et une pièce d'identité.
<http://www.commission-droits-homme.fr/binInfoGeneFr/affichageDepeche.cfm?iIdDepeche=64>

 

 

PARUTIONS

 

§== Narquois. Signalons la parution d'une biographie très bien documentée d'Albert Paraz, le rebelle, récemment parue aux éditions de l'Age d'Homme (voir leur excellente librairie à Paris, 5 rue Férou <[email protected]>), due à la plume experte de Jacques Aboucaya. Paraz est un écrivains qu'on peut encore lire avec beaucoup de plaisir mais c'est d'abord un homme d'esprit qui porte un regard narquois sur son temps, celui de l'avant-guerre et ce qui a suivi. Ayant eu l'occasion de faire le journaliste en Sarre au moment du référendum de 1935, il remarque: "A ce moment-là; j'étais plutôt "de gauche". On pouvait. On n'avait pas encore vu la gauche au pouvoir et je n'avais pas assez étudié l'histoire" (p. 55). Voilà une phrase que beaucoup de blancs-becs vont pouvoir aller se répétant.

Contentons-nous ici de reprendre le jugement d'un critique, Noël Bayon, après la sortie du premier roman de Paraz, Bitru : "Albert Paraz est une de ces manifestations de l'esprit français comme on en rencontre dans notre histoire une fois tous les cent ans. Phénomène turbulent, truculent, terriblement explosif, doué d'une imagination intense, maniant la paradoxe ainsi qu'une mitraillette, il est de ces écrivains qui résistent à toute tentative de classification".

On peut néanmoins dire, et ceci explique peut-être qu'il soit aujourd'hui mis à l'arrière-plan, qu'il fut naturellement révisionniste, au point de donner la préface à la première édition du Mensonge d'Ulysse de Paul Rassinier. Cette préface était tellement "explosive", pour reprendre le terme de Bayon, que Rassinier fut contraint de la retirer lors des éditions suivantes. Elle se trouve sur ce site (Préface d'Albert Paraz à la première édition) et a heureusement été réimprimée par les éditions Akribeia.

Paraz était extra-lucide. Voici un passage du Gala des vaches, publié en 1948. Paraz est à l'Hôtel-Dieu pour sa tuberculose:

 

"Le coup de Buchenwald, c'est bien simple, madame Doudanvigne disait à je ne sais qui: «des chambres à gaz, comme à Buchenwald». Je l' avais reprise parce que je venais de lire dans le livre de David Rousset qu'il n'y avait pas de chambre à gaz à Buchenwald. Elle si douce s'est mise à souffler, à cracher le feu, surcompressée à la seconde, mise en furie: «Comment pas de chambre à gaz! C'est ça, vous les soutenez.»
 
-- Mais non, madame, je rectifie, je dis ce que j'ai lu dans une étude sérieuse...
 
-- Alors c'est vrai les déportations, la baignoire, les otages. Moi qui vous prenais pour quelqu'un de propre. Ah! si mon mari entendait ça il vous ferait voir...
 
-- Il me ferait voir quoi v otre mari son cul ? Non mais, c'est vrai ça, on n'a plus le droit de causer, bientôt. Je l'emmerde votre mari, et vous avec.
 
J'ai eu tort, je le confesse, et le Bulgare avait raison.
 
Je pense à mon ami Mantalban qui, dès le début, racontait qu'il avait connu un Juif parti pour Buchenwald avec un doucle pneumo et revenu complètement guéri. Il donnait le nom et l'adresse, sans t rembler. Il a risqué sa peau. C' est un héros. Or, dans le même livre de l'insoupçonnable David Rousset, marxiste jusqu'au trognon, il est dit qu'un des médecins de Bu chenwald, fier de son installation, s'écriait: «Ici, nous guérissons la tuberculose!»

 

 

Rappelons que le tribunal de Lyon, dans son insondable connerie, a condamné Plantin, en première instance et en appel, parce qu'il avait publié un article disant qu'il n'y avait pas eu de chambre à gaz à Buchenwald.

Il est probable que l'évocation de ces toponymes, Buchenwald, Auschwitz, etc., introduit le locuteur et les auditeurs dans le monde des mythes et qu'ils évoquent directement les Enfers: des images "modernes", naziformes, ont remplacé avantageusement les vieilles sarabandes médiévales, danses macabres et autres visions de Giotto, Bosch et des autres ymagiers. La substitution a peut-être été facilitée par le fait que l'enfer médiéval est principalement un lieu de tortures multiples et que la Gestapo pouvait facilement remplacer les affreux diablotins. Et c'est parce que les gens se sentaient vaguement coupables d'abandonner, malgré eux, l'imagerie ancienne de l'Enfer, qu'ils acceptaient avec faveur l'image nouvelle fournie par une presse avide de sensation, de sang et d'horreur, recette infaillible pour vendre du papier. L'anecdote rapportée par Paraz, qu'il faut situer vers 1945-1946, à une époque où les juifs ne sont pas encore entrés en scène pour récupérer le toutim, pourrait valider une telle interprétation. Il note alors: "On n'a plus le droit de causer, bientôt." Ce "bientôt" est datable: le 13 juillet 1990, on n'a plus eu le droit. Ce crime contre la pensée dure depuis 13 ans. Les Pantalons qui viennent d'arriver au pouvoir ne l'aboliront pas, on peut en être certain.


§== Verus Finkelstein. Le tragique incendie qui a réduit en cendres deux millions de livres dans les entrepôts des Belles Lettres, a frappé aussi quelques petits éditeurs : Agone, qui publiait Chomsky, La Fabrique, qui a publié une traduction du livre de Norman Finkelstein, L'Industrie de l'Holocauste, et, tout récemment, Tanya Reinhardt sur les projets démentiels des dirigeants sionistes. Il se trouve donc, malheureusement, -- les livres qui brûlent sont toujours un drame que la seule traduction du livre essentiel de Finkelstein qui reste disponible sur le marché est celle qui a été diffusée d'abord sur le site de l'AAARGH et ensuite, sur papier, par La Vieille Taupe. Les vrais amateurs sont donc priés de passer commande à La Vieille Taupe, BP 98, 75005 Paris cedex 05. Ils pourront agrémenter leur caddy d'une réédition, due aussi à la Vieille Taupe, du livre de Paul Rassinier sur Pie XII et l'affaire du Vicaire, qui vient de revivre sous la forme du film imbécile d'un petit idéologue foireux, Costa-Gavras, et intitulé Amen.


§== Un renégat décoré. Il s'est faufilé dans la dernière promotion fabriquée à la hâte par Jack Lang avant de quiter son ministère de la déséducation. Gabriel Cohh-Bendit s'est fait refiler, non pas la chtouille socialiste, mais, ce qui est bien pire, la croix d'officier de l'ordre national du mérite. Pour un nanar libertaire, c'est pas mal. Il rejoint la cohorte des décorés de l'ordre de la Grande Gidouille antirévisionniste, les Vla-le-Papet et autres. Le plus terrible est peut-être de se laisser palper par l'immonde Lang. "Gaby... Gaby... le long des golfes pas très clairs," chantait Alain Bashung, il y a déjà longtemps...


§== Lire le journal. La dernière livraison du Journal of Historical Review (vol. 21, numéro 1, janvier-février 2002) apporte quelques pierres à l'édifice révisionniste. Si l'article sur le Goulag de Daniel Michaels n'apprend rien, en revanche celui de Don Heddesheimer met en lumière un journaliste soviétique exemplaire, "Boris Polevoï" qui nous est connu par la description totalement phantasmatique qu'il a donnée d'Auschwitz, où il s'est rendu au lendemain de la prise du camp par l'Armée rouge, avec laquelle il opérait comme reporter sur la ligne de front. La capacité inventive dans la propagande des Soviétiques ne le laissait peut-être qu'à celle des Britanniques. Mais Polevoï avait un imagination fertile. Même si ses canards ont disparu dans les abysses du journalisme de guerre, le cadre mental dans lequel les Soiétiques ont décrit et interprété ce qu'ils ont vu, ou n'ont pas vu, dans les camps est resté et est même devenu celui dans lequel cette réalité s'abolit dans la perception contemporaine. Il n'est pas peu amusant de voir aujourd'hui les juifs américains se faire les derniers défenseurs de la conservations des mises en scène soviétiques des années 50 en Pologne. Le mensonge se prête sans doute mieux que la difficile vérité au continuel ressassement des recyclages idéologiques.

Outre quelques articles intéressants, on notera aussi dans ce numéro le compte rendu du livre de Jan van Pelt, dit "peau-de-mouton", expert bidon cher payé par la Lipstadt dans le procès à elle intenté par David Irving. Il semble que Peau-de-mouton ait sérieusement modifié le texte de sa déposition ("la chambre à gaz est une certitude morale") et Samuel Crowell, qui fait le compte rendu, a le sentiment que Peau-de-mouton a voulu répondre à son argumentaire tel qu'il est exposé dans un texte intitulé "la chambre à gas de Sherlock Holmes". (Version française dans Akribeia) Crowell, qui a cherché à établir les points qui devaient être concédés par l'établissement universitaire, est beaucoup plus indulgent qu'il ne faudrait pour juger des minces mérites d'un pseudo expert qui nous semble fort surtout de ses hypocrisies. Crowell semble croire que son adversaire a réellement cherché à "répondre" aux révisionnistes mais il nous a semblé, à la lecture de son intervention au tribunal, qui est disponible ici intégralement, que c'était un artifice rhétorique.

Annexons ici une lettre adressée au journaliste britannique N. Cohen par le professeur Robert H. Countess, ancien professeur d'histoire à l'Université d'Alabama (Huntsville):


Cher monsieur,
J'ai lu votre papier, qu'on m'a passé, à propos du coup du livre de Evans. Si Irving a des défauts, Lipstadt, et Evans, et Wiesel et Van Pelt ont les leurs.
Ce week-end je vais faire une conférence sur le livre de Van Pelt "The Case for Auschwitz" et je dois reconnaître que je croyais trouver chez Van Pelt une approche beaucoup plus sérieuse de l'historiographie. Tel qu'il se montre, c'est un mystique juif radical et fanatique, qui a obtenu un doctorat à Leiden pour avoir formulé des spéculations à propos du Temple de Salomon.
En plus, Van Pelt a passé sous silence de très, très importantes études qui vont à l'encontre de sa thèse, mais, plus grave, il a dénaturé des preuves, mal interprété les écrits des révisionnistes, supprimé des données importantes, n'a pas respecté la logique élémentaire là où elle était indispensable, et, ce qui est le plus lamentable, il a considéré comme dignes de foi les pires "aveux" obtenus sous la contrainte au moment des tribunaux-spectacles mis en place par les Alliés ou par les Soviétiques.
Je me demande si vous ne pourriez pas aller y voir de près, dans ce livre de Van Pelt, et vous arrêter aux notes de bas de page et documents annexés ? Après tout, la plupart d'entre nous pensions que Van Pelt était un véritable architecte jusqu'au jour où Irving l'a démasqué.
Au fait, pour éviter toute diffamation par association, Irving n'est pas de mes amis, mais, au pire, je préférerais passer une soirée à discuter de l'histoire de la seconde guerre mondiale et boire des cocktails avec l'arrogant Irving plutôt qu'avec l'arrogante Debbie Lipstadt à la tête pleine de vide.
Sincèrement vôtre
Robert H. Countess, Ph.D.
Adjunct Professor in New Testament Greek
Kiev Christian University


§==Ras l'bol rabbin. Dateline NBC report about Brian Mark Rigg's book "Hitler's Jewish Soldiers." Rigg claims that he has found surviving German WWII soldiers of Jewish heritage who were proud to have defended Germany. Rigg's book points out that there were about 150,000 Jews and partial Jews who served in the German Army, receiving the Führer's personal blessing. NBC also interviewed Simon Wiesenthal and Rabbi Hier. This is what Rabbi Hier said: "Look, the book could be used by revisionists and revisionists will turn around and say you see ? There are 150,000 Jews that served the Nazis. That would be preposterous."


§== Révisionnisme en magyar. Voir

<http://www.freepress-freespeech.com/~holhome/>


§== Polichinelle. Finalement, le livre que le professeur fou Richard J. Evans a concocté à partir d'un travail déjà payé une fortune par la Lipstatd et le lobby pour dénigrer Irving, parallèlement à celui de Peau-de-Mouton (voir plus haut), va sortir des presses dans le Royaume Uni. Déjà paru aux Etats Unis, Lies About Hitler: The Holocaust, History and the David Irving Trial avait fait reculer tous les éditeurs anglais qu'Irving menaçait de procès en diffamation, tant le contenu du livre est orienté par la rage et le désir de nuire. Finalement les trotz de Verso s'y collent, après qu'Irving ait été déclaré en faillite. Il y donc moins de risques. Sortie du livre fin juin. Voir les jérémiades des éditeurs anglais dans un article de l'Observer.


§== A ground-breaking collection of essays and sermons drawn from the aftermath of September 11, 2001. The book is designed to help Jews and on-Jews alike prepare for the first anniversary of the tragic events.


Living Words IV: A Spiritual Source Book For an Age of Terror, Edited with an Introduction by Susan Berrin, Foreword by Rabbi David Saperstein, Published by Sh'ma: A Journal of Jewish Responsibility, Paperback, 2002, ISBN 0-9664306-0-3 / $21.50

<http://www.jflbooks.com/livingwords4.html>


§== Limites. Search PDF With Google and AllTheWeb.

Last week, we announced that AllTheWeb was now providing access to .pdf (Adobe Acrobat) material. Very exciting news. Today, super searcher and <http://www.searchengineshowdown.com>Search Engine Showdown proprietor, Greg Notess, makes a few crucial points about .pdf searching with Google and AllTheWeb. Notess points out:
1) AllTheWeb indexes and provides access to the full-text of .pdf files in it's database.
2) Google does not index and provide access to the full-text of .pdf files.
<
http://www.searchengineshowdown.com/new.shtml>
According to Greg, "Google tends to stop indexing at about 120K." This means that if the material you're looking for (quote, fact, etc.) is past the 120K in a .pdf file, the point where they stop indexing, you'll most likely NOT be able to find it using Google. We've know for some time that Google stops indexing html/htm content at the 101K mark.
Here's an example to give you an idea about .pdf document size. This .pdf, primarily text, <http://www.publishers.org/onix/onix.pdf>from the Association of American Publishers is about 256K. When opened in Adobe Acrobat the document is about 55 pages. After finding the document in the Google database and
"<http://216.239.39.100/search?q=cache:jOjkHabA_1sC:www.publishers.org/onix/onix.pdf+&hl=en&ie=UTF8>View as HTML" we see that only about 35 of of the 55 pages have been indexed by Google.


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Informations et commentaires tirés du site aaargh

<http://aaargh-international.org>

<[email protected]>

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Nous nous plaçons sous la protection de l'article 19 de la Déclaration des Droits de l'homme, qui stipule:

ARTICLE 19 <Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considération de frontière, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit>

Déclaration internationale des droits de l'homme, adoptée par l'Assemblée générale de l'ONU à Paris, le 10 décembre 1948.

Artigo 19· <Todo o indivíduo tem direito à liberdade de opinião e de expressão, o que implica o direito de não ser inquietado pelas suas opiniões e o de procurar, receber e difundir, sem consideração de fronteiras, informações e idéias por qualquer meio de expressão.> Déclaration universelle des droits de l'homme, Paris, 1948.


Le Onze tiret un

Article 11 - 1. «Toute personne a droit à la liberté d'expression. Ce droit comprend la liberté d'opinion et la liberté de recevoir ou de communiquer des informations ou des idées sans qu'il puisse y avoir d'ingérence d'autorités publiques et sans considération de frontières.»

Charte des droits fondamentaux de l'Union européenne, Nice, 7 décembre 2000.

"Congress shall make no law respecting an establishment of religion, or prohibiting the free exercise thereof; or abridging the freedom of speech, or of the press; or the right of the people peaceably to assemble, and to petition the government for a redress of grievances." -- The first article of the Bill of Rights (Consisting of the First Ten Amendments to the Constitution of the United States of America), connu sous le nom de "premier amendement".

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