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pas de lire la gazette du golfe et des banlieues,
Liste des numeros de la nouvelle série,
numéro
9 (juillet 2002)...
Le Courrier des Incrédules
Conseils
de révision
Actualités
d'août 2002
oooOOO§§§OOOooo
NAVET GARANTI PUR JUS
Marceline Loridan fut dans un passé
lointain un ornement des nuits parisiennes. Elle parut dans un
film d'Edgar Morin qui, vers 1960, introduisit à cette
auto-contradiction promise à une mort rapide et qu'on appela
le "cinéma-vérité". Marceline devint
ensuite la compagne d'un très grand cinéaste, le
documentariste néerlandais Joris Ivens. Elle l'assista
dans quelques uns de ses plus beaux travaux et tout le monde se
souvient, en particulier, du film qu'ils tournèrent sur
le Dix-septième Parallèle, dans les tranchées
et les bunkers nord-viêtnamiens, sous l'incessante pluie
des bombes américaines.
Ivens mort et enterré, Marceline,
devenue septuagénaire, est saisie à son tour du
virus et veut tourner un film de fiction. Elle choisit de le tourner
à Auschwitz, où elle avait été déportée
quelques mois à la fin de la guerre, à l'âge
de 15 ans. D'Auschwitz, elle était partie à Bergen-Belsen,
avant l'épidémie finale, un camp qu'elle avait préféré
parce qu'il n'y avait "plus le gaz", dit-elle. A Auschwitz,
elle a évidemment "vu" l'insurrection des Sonderkommandos
et elle a évidemment été sélectionnée
par Mengele, en personne, ce qui vous classe un déporté.
Si on n'a pas été sélectionné par
Mengele lui-même, on est un plouc. Quand on pense aux millions
de personnes qu'il a dû sélectionner lui-même,
cézigue en personne, sur la Rampe, on se demande comment
il trouvait le temps de faire ses petites horribles expériences.
Bon, la petite Marceline ne l'intéressait
pas et elle a fini la guerre dans une usine à Leipzig,
libérée par l'Armée Rouge. Ça crée
des liens.
Elle a compris le truc de Shoah
: moins on en montre et plus c'est terrible. Donc elle a concoté
un scénario où une bonne femme, jouée par
Anouk Aimée, une autre septuagnéaire mais bien conservée,
"revient" à Auschwitz et "voit" on
ne sait quoi. On ne peut pas savoir puisqu'il n'y a rien à
voir et que ce sont des souvenirs, forcément irréels.
Un de nos amis, déporté, qui avait fait cette sorte
de pélerinage dans les années 60 racontait qu'il
était bien difficile de reconnaître quoi que ce soit,
à cause des réaménagements soviétiques,
mais aussi parce que l'état de santé et de sous-nutrition
dans lequel il se trouvait quand il était prisonnier avait
faussé les perspectives. Ses souvenirs ne collaient pas,
ou plus, avec l'image du réel. Il avait rapporté
un couple d'escargots, trouvés sur place, qu'il avait baptisés
"Nacht" et "Nebel" avant de les relâcher
dans son jardin. Pendant un temps les Bourgogne polonais avait
prospéré et puis ils avaient disparu. Il n'en avait
pas mangé.
La pauvre pomme qui est de service au
Monde pour couvrir l'événement sûrement
pharamineux que représente deux jours de tournage de ce
navet prometteur, sous le titre "Marceline Loridan-Ivens
retrouve sa mémoire à Auschwitz-Birkenau" écrit
évidemment que "deux millions et demi de corps [ont]
disparu dans ce lieu il y a soixante ans". Elle a dû
piquer ça dans un dépliant du Comité d'initiative
local. Les guides touristiques ont tendance à enjoliver
les choses, on le sait bien.
Marceline la gernanopratine n'a eu aucun
mal à trouver du pognon, coproduction franco-germano-polonaise
(on se demande pourquoi les Soviétiques n'y sont pas, parce
que question mise en scène, ils étaient très
forts), 2,7 millions d'Euros comme budget, pour se promener dans
le camp, avec l'oeil bovin qui fait semblant de se remémorer,
c'est pas mal. Joris n'avait jamais trouvé le dixième
de ce flouze pour faire de vrais films. "Jusqu'à présent,
aucune chaîne hertzienne française n'a souhaité
s'associer au projet", tel est le grossier rappel du pied
retransmis par la journaleuse Isabelle Regnier (Le Monde,
10 juillet). Ça rappelle la même inertie des chaînes
française à propos du supernavet qui s'appelait
Holocaust. Mais il y eut le très-utile attentat
de la rue Copernic et les chaînes se précipitèrent
à qui mieux mieux sur le feuilleton qui allait ensuite
faire tant de petits et tant de bonne galette.
En plus, on ne laisse pas Marceline tourner
ce qu'elle veut. Les bureaucrates qui tiennent solidement le Musée
d'Auschwitz ont exercé leur droit de cuissage. "Nous
avons exigé que certaines scènes soient coupées
parce qu'elle ne coïncidaient pas avec la vision du musée",
propos attribué à une Dorota Ryszka. "L'une
d'elle, par exemple, n'était pas vraisemblable: alors que
les vestiges de la déportation sont exposés à
Auschwitz I, Marceline voulait que le personnage de Myriam découvre
un stock de valises à Birkenau". L'aveu de cette invraisemblance
étonne: quid des tas de chaussures, et autres tas de vestiges,
organisés par les Soviétiques dans les années
50 ? La vraisemlblance est-elle sanctifiée par la passage
du temps ? Mais on voit tout de suite en quoi le scénario
fabrique de la "mémoire". Nous avons pour cela
d'autres termes: des conneries convenues.
D'ailleurs en ce moment même on
passe sur la chaîne Histoire, une petite série
de pas moins de 14 soirées de "témoignage",
"proposés" par la luguwre Wierworka. (Réalisation
Caroline Roulet). Elle doit avoir besoin de faire creuser une
piscine dans sa maison de vacances. D'après les journaux,
ça doit être totalement rasoir mais ils ne le laissent
entendre qu'à demi-mot. Presque tous les noms de témoins
cités sont des noms juifs, ce qui garantit une sorte d'exclusivité.
Mais la seule chose que personne n'expliquera c'est ce nombre
prodigieux de survivants. S'il s'agissait vraiment d'exterminer,
on voit que le fonctionnaire nazi était une feignant de
première classe.
Heureusement que les cocos n'ont pas perdu
tout sens de la créativité. L'Humanité
du 9 mai dernier (2002) donnait la parole à une Paulette
Slivka, déportée résistante, membre du "Front
national de la Résistance", avec les majuscules dans
cet ordre, qui parlait des femmes, à Auschwitz, "mortes
de typhus, de faim ou bouffées par les chiens". Voici
une nouvelle et intéressante addition au martyrologe communiste,
les "femmes bouffées par les chiens"; d'abord
c'est nouveau et, comme on le voit, ça vient de sortir;
ensuite, ça devrait intéresser tous les amis des
bêtes; on se plaint d'avoir 8000 morsures de chiens par
an en France dues à ces sales cabots (dont plusieurs bébés
dévorés, aimablement fournis aux gentils molosses
par des parents complaisants). On voit que l'Allemagne nazie,
dans ce domaine comme dans quelques autres, était en avance.
Néanmoins, comme ces femmes déportées étaient,
on le présume, très amaigries, on voit que le régime
de ces chiens n'était pas très équilibré,
ce qui sans doute explique leur méchanceté.
Il nous reste à espérer
que Marceline pourra introduire quelques chiens de la Slivka et
faire bouffer Anouk Aimée pour qu'on ait enfin une bonne
dramatique à la télé, qui en manque singulièrement.
Les témoignages, c'est endormant, il faut de l'action.
ITE
MISSA EST
Il n'aura pas fallu longtemps pour être
fixé sur la qualité de la rat-farine dans lequelle
nous allons être roulés. Au moment du raoût
du Veld'Hiv, le nouveau premier ministre a chaussé les
savates avachies de son président et, d'un air martial,
comme il sied dans les inaugurations de sous-préfectures
poictevines, il a déclamé: "Agresser la communauté
juive, c'est agresser la France". Quel besoin, quel mouche,
quel démon? Agresser la communauté juive (s'il a
une communauté et s'il y une agression), c'est agresser
ladite supposée communauté. Si on dit que c'est
agresser la France, il s'ensuit mathématiquement que la
supposée communauté juive est la France, qu'elle
nous représente, nous englobe et nous inclut. Il s'ensuit
tout aussi mathématiquement que ceux qui ne sont point
convaincus par cette équation hardie auront quelques raisons
de proclamer de leur côté: la France aux Français
et la communauté aux cent mille diables. Quand le temps
est à l'orage, les raffarins volent bas.
TRICHE
DE TRUCHE
Quatre nouvelles
et un bilan
par Robert Faurisson
- Trois nouvelles de Paris.
Une nouvelle de Los Angeles. Un bilan de la situation, préoccupante,
du révisionnisme.
- Procès pour
mes Ecrits révisionnistes
- Le 1er juillet, un huissier
de justice m'a délivré un mandement de citation
devant la 31e chambre du tribunal de grande instance de Paris.
Je suis prévenu, ayant été en 1999 éditeur
ou producteur des Ecrits révisionnistes (4 volumes),
de m'être "volontairement soustrait à obligation
de dépôt légal concernant cet ouvrage".
J'encours une amende de 10.000 à 500.000 F. Je sais la
personne qui s'est permis d'envoyer anonymement un exemplaire
de cet ouvrage au dépôt légal mais j'ai refusé
de livrer son nom à ceux qui m'ont interrogé sur
son identité. La question de son identité m'a été
posée successivement 1·/ sur ordre du substitut
François Cordier, par une officiante de la quatrième
délégation judiciaire, 2·/ par une gendarme
de Vichy, 3·/ par le juif Alex Merali, responsable du
dépôt légal au ministère de l'Intérieur
(au téléphone, il a accompagné ses menaces
d'un retentissant "Shalom"), 4·/ par une délégation
de quatre policiers venus perquisitionner à mon domicile
de Vichy pour un tract dont je n'étais pas l'auteur (P.-A.
Taguieff, qui travaille avec la police, leur avait d'ailleurs
dit que ce texte ne portait pas la marque de mon style), et,
enfin, 5·/ par le juge d'instruction Jean-Paul Valat,
qui m'a convoqué à Paris en son cabinet. La date
définitive de mon procès sera communiquée
par mes soins aux quatre ou cinq révisionnistes du dernier
carré de fidèles qui ont encore le courage de m'apporter
le soutien de leur présence à ces procès
en série.
- Condamnation du magazine
L'Histoire
- Dans sa livraison de juillet-août,
en page 72, L'Histoire, dont les responsables sont Stéphane
Khémis, Michel Winock et Jean-Noël Jeanneney, a dû
publier l'intégralité d'un texte en droit de réponse
que j'avais envoyé en réplique à un article
de Valérie Igounet sur "Le cas Faurisson. Itinéraire
d'un négationniste". Mon texte avait été
reproduit mais avec force coupures non signalées, qui
en adultéraient le sens. Cette fois-ci, mon texte en droit
de réponse, fidèlement reproduit, est précédé
de l'avis suivant, imprimé en caractère gras:
- Publication
judiciaire
-
- Par arrêt du 19
décembre 2001 de la 11e chambre de la cour d'appel de
Paris, Monsieur Stéphane Khémis, directeur de la
publication L'Histoire, a été condamné à
une peine d'amende et au paiement de dommages et intérêts
à l'égard de Monsieur Robert Faurisson pour avoir
refusé d'insérer le droit de réponse que
celui-ci lui avait fait parvenir, à la suite de la publication
d'un article intitulé "Le cas Faurisson. Itinéraire
d'un négationniste", et paru dans le numéro
de décembre 1999.
- S. Khémis s'est
pourvu en cassation.
- Colloque sur
"La lutte contre le négationnisme"
- Le 5 juillet, s'est tenu,
à la première chambre de la cour d'appel de Paris,
sous la présidence, en particulier, de Pierre Truche,
un colloque sur "La lutte contre le négationnisme".
Devant un auditoire de quatre-vingts personnes, les orateurs
se sont félicités, à tour de rôle,
de l'existence, depuis le 13 juillet 1990, d'une loi spécifiquement
antirévisionniste. Ils ont décrit ce qu'ils appellent
le "négationnisme" comme un fléau sévissant
tout particulièrement sur Internet où, à
les en croire, "plus de 10.000 sites négationnistes"
sèmeraient l'ivraie du doute. L'accès au colloque
m'a d'abord été refusé ainsi qu'à
Me Delcroix, puis, devant nos protestations respectives, il nous
a été permis. Me Delcroix, dans son intervention,
a fait observer qu'il y avait une grande absente à ce
colloque accusatoire: la défense; puis, dans le langage
des avocats, il a esquissé ses arguments de droit habituels
pour contester les procès intentés aux révisionnistes.
Pour ma part, tirant profit des questions naïves de P. Truche,
j'ai pu esquisser, sous la forme d'un rappel historique, mes
habituels arguments de fond touchant l'impossibilité d'existence
des chambres à gaz nazies; je l'ai fait parfois dans le
hourvari général. La partie adverse a marqué
son désarroi devant une intervention venue rompre le flot
soporifique de "communications" toutes plus vides et
plus désordonnées les unes que les autres. Me Henri
Leclerc s'est livré à un acte de repentance. Il
a confessé qu'il avait été d'abord hostile
à la "loi Gayssot" (en fait, la "loi Fabius-Gayssot")
mais, nécessité faisant loi, il ne fallait plus,
dit-il, hésiter à faire usage, et même vigoureusement,
de cette innovation car les "négationnistes"
n'étaient que des menteurs; le mot de "menteurs"
était alors martelé avec une insistance mécanique.
Malgré toute interdiction de reprendre la parole, j'élevais
une véhémente protestation et mettais mon accusateur
au défi de produire un seul exemple de mes prétendus
mensonges. L'expulsion par la garde menaçait. Le nombre
des révisionnistes présents a malheureusement été
dérisoire, comme d'habitude. L'un d'eux, ancien universitaire
peu habitué à ces manifestations, m'a témoigné
de sa surprise devant ces "mandarins des droits de l'homme"
qui se présentaient comme "des éboueurs sacrés",
cette dernière formule étant de Me Christian Charrière-Bournazel,
pour qui les "négationnistes" ne sont que boue.
- A Los Angeles, le 14e
colloque révisionniste
- Du 21 au 23 juin, s'est
tenu à Los Angeles le 14e colloque de l'Institute for
Historical Review. A la lumière des événements
du 11 septembre 2001, l'intérêt général
pour le révisionnisme de l'obsédant "Holocauste"
des juifs semble faiblir. Mark Weber a fait observer que, lorsque
survient ou paraît survenir une nouvelle guerre mondiale,
tout ce qui touche à la précédente guerre
mondiale donne l'impression de devenir soudain caduc ou périmé.
C'est ainsi que le révisionnisme de la première
guerre mondiale avait disparu de la scène en septembre
1939 et qu'aujourd'hui, le nom, par exemple, du révisionniste
franco-britannique Norton Cru nous est, sauf pour les spécialistes,
"moins que vent, ombre, fumée et songe" (Mellin
de Saint-Gelais, 1491-1558). Il se peut que les organisations
juives elles-mêmes accordent la priorité à
ce qu'elles nomment la "guerre mondiale contre le terrorisme"
tout en maintenant, bien sûr, à la fois les rites
de la religion de l'"Holocauste" et la répression
du révisionnisme. Toujours selon M. Weber, l'heure est
venue pour le révisionnisme de faire peau neuve. Pour
ma part, j'ajouterais que, lorsque l'Etat d'Israël aura
disparu, naîtra la légende du "Second Holocauste",
qui appellera à son tour une nécessaire révision
de ses nouveaux mensonges.
- Sombre bilan
- Du révisionnisme
actuel, qui est encore celui de Paul Rassinier, on dira peut-être
un jour qu'il a gagné toutes les batailles mais perdu
la guerre. Ce qui semble sûr, c'est que, sur le plan académique,
il a remporté toutes les batailles et que l'adversaire
a été taillé en pièces: Raul Hilberg,
le pape des exterminationnistes, a été pulvérisé.
"I am at a loss" (Je suis perdu), a-t-il été
un jour obligé d'admettre lors d'une audience du procès
Zündel, à Toronto, en 1985. Il est aujourd'hui définitivement
"at a loss" avec sa théorie du génocide
sans ordre, sans plan et conduit partélépathie
(mind reading)! Mais, pour prendre la relève des
historiens de la "Shoah", on a vu se lever les bataillons
des marchands d'illusions juives avec leurs films, leurs pièces
de théâtre, leur tam-tam médiatique, leurs
cérémonies, leurs monuments et leurs incantations.
Et là, les révisionnistes ont perdu pied; ils ont
été submergés par le flot. Aux Etats-Unis,
Bradley Smith a tenté une ingénieuse action médiatique
en direction des journaux et des stations de radio et de télévision
mais il n'a pas reçu de la communauté révisionniste
les soutiens espérés, qui, de toute façon,
auraient été dérisoires face à la
renversante propagande holocaustique des médias occidentaux.
- Et puis, pourquoi se le
cacher, les révisionnistes ont peur. La répression
ne connaît pas de répit. Elle prend les formes les
plus ouvertes comme les plus sournoises. Elle n'a certes pas
le caractère des luttes politiques avec tortures, longues
peines de prison ou assassinats, mais elle est surtout vicieuse,
obsédante, térébrante. La tyrannie qu'exercent
les fils d'Israël est oblique. Elle n'a pas la franchise
du tyran qui, par le déploiement spectaculaire de la force
et la vigueur de ses accents, fait clairement entendre qu'il
faudra lui obéir. Le tyran holocaustique, lui, s'annonce
de loin par des gémissements ou des cris déchirants;
il apparaît sur le seuil, revêtu des habits du mendiant;
il est alors accueilli au foyer où il touche les coeurs
par des récits pathétiques sur ses tribulations
auxquelles nul autre malheur ne se peut comparer. Installé
à demeure, il commence à y faire régner
sa propre loi mais toujours en gémissant car seul le gémissement
paie. Il va frapper mais en pleurant si fort que ses pleurs couvriront
les cris de ses victimes. Il est entendu que les enfants d'Israël
ont tant souffert que compensations et privilèges leur
sont dus et que ce serait manquer de coeur que de dénoncer
leurs mensonges et leur tyrannie. Ainsi s'est créé
un tabou qui est leur vrai bouclier de David, leur épée
aussi. Rien n'est redoutable comme un tabou. Un véritable
tabou vaut toutes les polices et tous les juges. Il inspire une
peur irraisonnée, particulièrement difficile à
surmonter. Pour l'affronter, il faut, comme l'a dit Horace de
l'homme qui s'est le premier risqué sur la mer, qu'il
ait le "coeur bardé d'un triple airain". Qui
peut se vanter d'avoir un tel coeur?
- Les révisionnistes
sont fatigués. Ils voient les plus éculés
mensonges, y compris ceux que les historiens de l'"Holocauste"
ont été finalement contraints de reconnaître
comme tels, reprendre vie comme au premier jour. Repartant à
l'assaut, les révisionnistes se surprennent à ressasser
toujours les mêmes arguments, les mêmes démonstrations
à quelques variantes près. Ils se demandent à
quoi bonpersister comme Sisyphe ou don Quichotte.
- Etrange entreprise que
celle qui consiste à évoquer sans cesse un conflit
vieux de soixante ans. Comment les jeunes générations
pourraient-elles se passionner pour des époques révolues?
Il est vain d'aller répétant que le monde actuel,
leur propre monde, vit sur un gigantesque mensonge qui garde
toute sa force ou même se renforce. Le présent se
moque du passé. Paradoxe enfin: les révisionnistes
sont aussi assommants que les juifs. Ils traitent au fond du
même sujet. Mais, dans l'indifférence générale
qui accueille aussi bien les mythes juifs que les démystifications
révisionnistes, n'y a-t-il pas un fond de sagesse? La
vraie vie n'est-elle pas ailleurs que dans ces répugnantes
inventions talmudiques, soit qu'on les prenne pour argent comptant,
soit qu'au contraire on cherche à les balayer?
- Sous sa forme actuelle,
le révisionnisme est en crise.
-
- 6 juillet 2002
La réponse de l'aaargh: Il n'est point besoin
d'espérer pour entreprendre ni de réussir pour persévérer.
Le grain ne germera que si l'on continue
de tirer la charrue.
PYTHIES
Au moment où nombre de révisionnistes
s'interrogent à propos de l'avenir du révisionnisme,
l'Adelaide Institute (Australie) a eu l'idée de lancer
une consultation sur le sujet.
Pour sa part, Fredrick Töben,
responsable de l'Institut, estime que, dans leur combat contre
l'imposture ou la religion de l'"Holocauste", les révisionnistes
peuvent remporter des victoires mais non gagner la guerre, du
moins dans les nations occidentales. Celles-ci sont trop imprégnées
d'un christianisme, lui-même tributaire du judaïsme.
F. Töben cite à ce propos Marcus Elie Ravage qui,
dans un essai datant de 1928, tournait en dérision les
chrétiens se rebellant contre les juifs alors que leur
Dieu est celui de l'Ancien Testament et que le fils de ce Dieu
est né d'une mère juive.
Répondant à F. Töben,
R. Faurisson propose une autre analyse dont le texte ci-dessous
est traduit et adapté de l'original anglais.
Le Révisionnisme
contre le Veau d'or
- En effet, notre problème
n'est pas seulement l' "Holocauste" mais ce qu'on appelle
"les juifs".
- Je veux dire "les
juifs" tels que je les ai décrits, le 3 décembre
1998, à la fin de l'introduction aux quatre volumes de
mes Ecrits révisionnistes ainsi que, plus récemment,
dans un bref article sur "La 14e Conférence révisionniste
de Los Angeles" (6 juillet 2002).
- Je suis en partie d'accord
avec ceux qui estiment que la religion chrétienne est
liée à des inventions et à des exagérations
juives, aussi ineptes que répugnantes. De fait, la civilisation
occidentale, marquée par le christianisme et usant d'un
langage chrétien, pourrait être considérée
comme "moralement et spirituellement mais surtout émotionnellement
asservie aux juifs" (Elie Ravage, que vous citez). Mais
des aspects et un langage ne constituent pas des racines à
proprement parler. Ce qui importe, ce n'est pas ce que j'appellerais
le "cinéma" juif ou chrétien (le cinéma
des mots, des images et des sons). Ce qui compte avant tout,
c'est un ensemble de réalités concrètes
et non religieuses: le Veau d'Or, la société de
consommation et le consumérisme, sa séduction,
sa puissance, sa tyrannie. Les chrétiens et bien d'autres
que les chrétiens chérissent tellement ces valeurs-là
qu'ils sont tous plus ou moins d'accord pour voir dans le révisionnisme
un danger. Quant aux juifs, qui, pour différentes raisons
historiques, ont toujours été à la pointe
de l'adoration et de la protection du Veau d'Or (leur vrai dieu,
bien plus que Yahweh), ils sentent et redoutent plus particulièrement
cette sorte de danger mortel. D'où le combat acharné
qu'ils nous livrent.
- Je tiens à bien
me faire entendre sur le "problème" juif ou
la "question" juive.
- Je souhaite qu'il ne soit
pas fait aux juifs le moindre mal. Pour moi, les enfants d'Israël
peuvent même conserver leur puissance, leurs biens, leur
influence; ils peuvent continuer à exercer leur tyrannie
en pleurant et en geignant comme ils s'entendent si bien à
le faire; ils peuvent continuer à mépriser les
goyim, du moins ceux qui ne leur obéissent pas. Des juifs
je n'attends rien.
- C'est aux non-juifs que
je m'adresserais. J'aimerais qu'ils fussent plus nombreux à
comprendre le caractère raisonnable et limité de
nos exigences. Les révisionnistes revendiquent simplement
le droit de publier le résultat de leurs recherches sur
la plus énorme des inventions juives, c'est-à-dire
sur le prétendu "Holocauste". Nous réclamons
le droit de n'être pas poursuivis, condamnés, censurés
et physiquement agressés pour avoir publié les
conclusions de nos recherches. En fin de compte, nous demandons
vraiment peu mais, l'expérience malheureusement le prouve,
aux yeux de beaucoup de non-juifs, c'en est déjà
trop et, dans cette exigence élémentaire, il y
aurait de l'antisémitisme.
- Quand on me lance: "Etes-vous
antisémite?", ma réponse est "Non".
Je suis simplement contre les personnes, les groupes et les associations
qui bénéficient du privilège de nous poursuivre
automatiquement en justice. De la même façon, je
serais "anti" tout autre groupe qui, non content de
me poursuivre et de me faire condamner à des amendes et
à des dommages-intérêts, m'agresserait physiquement,
briserait ma carrière, s'en prendrait à ma femme,
à mes enfants et à mes petits-enfants, sous prétexte
que mes travaux historiques, que les historiens de ce groupe
se trouvent incapables de réfuter, ne siéraient
pas.
- L'historien juif Raul
Hilberg lui-même a capitulé devant les révisionnistes
quand, interrogé devant un tribunal, il a été
obligé de battre en retraite et de répéter,
sous serment, l'explication selon laquelle "la destruction
des juifs d'Europe" aurait été perpétrée
par une "vaste bureaucratie" faisant appel à
une "incroyable rencontre des esprits, une divination consensuelle".
Autrement dit, pour lui, la vaste bureaucratie allemande, aurait,
sans ordres et sans directives, pratiqué le génocide
des juifs par voie de télépathie!
- Je n'accepte pas qu'un
groupe de pression, juif ou non juif, qui se trouve réduit
à de tels expédients, me dicte d'avance les conclusions
de mes recherches. Personne n'a le droit de lobotomiser un chercheur.
- En tant que Français,
je demande simplement l'abrogation de la loi juive "Fabius-Gayssot".
L'ennui est que, sous la pression continue des organisations
juives, des pays adoptent en nombre croissant une loi spécifique
contre le révisionnisme. Cyniquement, les centres Simon
Wiesenthal et autres organisations similaires leur font entendre
que, s'ils veulent de l'argent, il leur faut d'abord prendre
des mesures législatives particulières contre ce
qu'ils appellent "la négation de l'Holocauste".
Mais tous les pays sur la terre en sont à réclamer
de l'argent.
- Ainsi en revient-on au
Veau d'Or et, du même coup, à la fatalité
qui, par voie de conséquence, pèse si lourdement
sur le mouvement révisionniste.
- juillet 2002
LE
PETIT ROBINET DE LA CHAMBRETTE À GAZ
L'Est républicain
Le Struthof,
espace de vigilance
par François
Moulin
- Pour sa première
visite, le nouveau secrétaire d'Etat aux anciens combattants
a choisi le camp du Struthof qui doit accueillir le centre européen
du résistant déporté.
- Natzweiler.-- "Comment
penser que des hommes ont pu faire cela!". Hamlaoui Mekachera,
le nouveau secrétaire d'Etat aux anciens combattants est
sorti bouleversé de la visite du baraquement où
les sinistres bourreaux nazis pratiquaient sur les déportés
des expériences de vivisection. Sur les 45.000 hommes
et femmes dont de nombreux résistants classés "NN"
(Nacht und Nebel), 22.000 devaient périr dans cecamp,
victimes du travail forcé, de la faim et du froid, des
balles des SS, de la pendaison voire pour certains de la chambre
à gaz.
- De mai 1941 à
septembre 1944, ces milliers d'esclaves-opposants politiques
allemands, français ou en provenance d'autres unités
concentrationnaires réparties dans toute l'Europe vécurent
"dans l'enfer et le désespoir" comme l'a souligné
hier Jean de Roquette-Buisson, président du comité
national du Struthof, ancien membre du réseau Alliance,
un mouvement de résistance qui paya un lourd tribut aux
combats contre l'occupant.
- Pour sa première
sortie publique, le nouveau secrétaire d'Etat a pu mesurer
combien en ce lieu de souffrance, la mémoire de cette
époque sombre restait vive. Plusieurs centaines de personnes
-- des anciens déportés venus de toute la France
-- mais aussi des parents et enfants de résistants ont
assisté pendant plus de trois heures à cette émouvante
cérémonie sous un soleil de plomb.
- 10 millions d'euros
de budget
- Cette 57e commémoration
a été aussi l'occasion de se projeter dans l'avenir.
En 2005, le camp accueillera le "centre européen
du résistant déporté". "Il
ne s'agira pas d'un musée classique mais plutôt
d'un centre d'interprétation consacré à
l'ensemble du monde concentrationnaire nazi" indique Solange
Apik, la directrice de la mémoire, du patrimoine et
des archives au ministère de la défense. Dans
la "Kartoffel Keller" (la cave à pommes de terre
creusée à même la roche par les prisonniers)
l'exposition permanente présentera un panorama complet
des mouvements de lutte contre l'oppression nazie à travers
une mise en scène dynamique et des supports multilingues.
- L'architecte, Pierre
Louis Faloci a également intégré à
son programme un "espace de vigilance" car,
indique-t-il, "le danger du totalitarisme n'est pas si loin
de nous". [Il n'a qu'à regarder du côté
de la "direction de la mémoire", orwellienne
invention qui relève de l'ambition totalitaire par excellence]
Enfin,une partie importante du nouveau bâtiment aux lignes
horizontales sobres devrait être consacrée à
l'histoire proprement dite du Struthof et de sa soixantaine de
kommandos annexes. Ce vaste chantier a été doté
d'un budget total de 10 millions d'euros (65 millions de francs)
dont près de deux millions proviennent de financements
européens.
- Le robinet de la
chambre à gaz
- Hier, lors de la présentation
des maquettes du projet sur le site quelques objets ayant été
confectionnés par des déportés ont été
déposés dans les collections: un rosaire fabriqué
clandestinement par un Luxembourgeois, une carte anniversaire
dessinée par des membres du kommando d'Erzingen à
destination d'une des figures de la déportation auStruthof,
Léon Boutbien ou encore une boîte métallique
offerte à un contre-maître de la carrière
où travaillaient les malheureux détenus et une
des pioches qui servit à la construction des galeries
souterraines du kommando de Kochendorf en Allemagne.
- Bruno Medjaldi, adjoint
au maire de Besançon, avait fait le déplacement
pour remettre "l'entonnoir et le robinet de la chambre
à gaz du Struthof appartenant au musée de la
résistance et de la déportation de notre ville
depuis 1972". En visualisant cette pièce de sinistre
mémoire, un anciendu Struthof s'est aussitôt souvenu
du visage du camarade Luxembourgeois qui l'avait réalisée.
- Ces témoignages
parmi bien d'autres devront, selon le souhait exprimé
par Hamlaoui Mekachera, "venir rappeler aux jeunes générations
le sens du combat de ses hommes pour leur permettre de vivre
libres sur un continent débarrassé de la haine".
- L'Est républicain, 24 juin 2002.
Un "centre d'interprétation".
on voit s'annoncer encore une belle couillonnade. Il n'y a pas
que l'Ecole qui abrutit les enfants, il y a toute cette série
de "lieux de mémoire" jobardiflus, absolument
baratinesques, qui n'est destinée qu'à une chose:
hébéter toujours davantage de plus en plus d'enfants
de plus en plus jeunes., pour transformer ce pays en un gigantesque
massif alpin: le pays des crétins et des neiges éternelles.
D'ailleurs, comme on le voit, nous
avons, outre un "directeur des libertés publiques",
une "directrice de la mémoire". Si les jospins
volaient...
BAN
Liste d'ouvrages antisémites
et négationnistes
-- Blum tel qu'il est de Maurice
Thorez. Ouvrage antisémite où Blum est décrit
comme "un chacal aux doigts crochus". [Et alors
? ]
-- Les Mythes fondateurs de la politique
israélienne de Roger Garaudy. Ouvrage négationniste
qui nie la réalité de la Shoah, interdit en France.
[Faux, ce livre est en vente libre ]
-- La Question Juive de Karl Marx. Ouvrage
antisémite qui présente les juifs comme des êtres
inassimilables mus par l'égoïsme et le culte de l'argent.
[Il l'a pas lu le con ! Mais
nous on l'a sur le site, allez-y voir. ]
<http://perso.wanadoo.fr/socialocommunisme-verite/listeouvragecommuniste.html>
Aout 2001.
LES
SOTS DU KANGOUROU
- L'Australie
ne veut pas de révisionnisme en ligne
- Par Estelle Dumout
-
- La Commission australienne
pour les droits de l'Homme a ordonné à l'Adelaïde
Institute de supprimer immédiatement toutes les informations
révisionnistes affichées sur son site. La Commission
australienne pour les droits de l'Homme et l'égalité
des chances a ordonné mardi 10 octobre à un administrateur
de site de retirer de ses pages des propos à caractère
raciste et négationniste. "Une première dans
ce pays", rapportent nos confrères de ZDNet Australie.
- "Sans intérêt
historique ou scientifique"
- Le site de l'Adelaide
Institute contient des informations sur l'Holocauste, mais celles-ci
n'ont "aucun intérêt historique, intellectuel
ou scientifique", a indiqué la Commission. "Elles
sont dégradantes, et insultantes pour la population juive",
a-t-elle ajouté.
- La page d'accueil du site,
intitulée The continuing intellectual adventure of
the 21st century (l'aventure intellectuelle perpétuelle
du XXIe siècle), ne laisse en effet guère de doute
quant aux théories révisionnistes de son auteur,
le Dr Töben. Trois photos prises au cours d'une visite au
camp d'extermination d'Auschwitz - Birkenau, en Pologne, sont
publiées. On peut y voir le Dr Töben "pénétrant
dans les prétendues chambres à gaz", d'après
les légendes, et constatant que "les quatre prétendues
conduites de gaz n'existent pas." D'où sa conclusion
lapidaire: "pas de conduites -- pas d'Holocauste !"
D'autres liens et informations du même ordre sont présents
sur le site.
- Des informations à
retirer immédiatement
- Les contenus mis en ligne
tombent sous le coup de la loi australienne contre la discrimination
raciale, l'équivalent de la loi Gayssot en France, qui
punit la contestation des crimes contre l'humanité.
- La Commission pour les
droits de l'Homme a sommé le Dr Töben de retirer
immédiatement les informations révisionnistes et
de ne pas les rediffuser ailleurs, indique ZDNet Australie. Il
devra en outre publier sur la page d'accueil de son site une
note d'excuse à l'adresse de la communauté juive
australienne.
- Le Dr Bill Jonas, un des
membres de la Commission s'est réjoui d'une telle décision.
"Les avantages que retire la société de la
technologie moderne ne devraient jamais être remis en question
par l'usage de cette même technologie pour le dénigrement
racial ou d'autres formes de communication raciste", a-t-il
précisé à nos confrères australiens
- ZDNet France, 11 octobre 2000
- <http://news.zdnet.fr/story/0,,t119-s2061408,00.html>
PHILTRE
DE DÉSAMOUR
Caencaen:
- "Le serveur cache
de pages web académique est maintenant automatiquement
activé sans qu'il soit nécessaire de configurer
les machines clientes.
- De plus il est associé
à un filtre interdisant l'accès à des pages
des catégories suivantes : pornographie, révisionnisme,
racisme, néo-nazisme, piratage (hacking, warez) etc...
- Ces pages sont actualisées
chaque jour par un robot, malheureusement ce repérage
n'est pas exhaustif, aussi nous vous invitons à nous
communiquer les URL des sites qui n'auraient pas été
filtrés.
<[email protected]>
censeuse en chef
<http://www.crdp.ac-caen.fr/pedagogie/tice/internet/dispositifproxy.html>"
LES
GRANDES PANURGIES LYONNAISES (suite)
- amnistia
Négationnisme:
un rapport sauce lyonnaise...
-
- Paris, mardi 2 juillet
2002. La machine à blanchir quelques-uns des mandarins
impliqués dans les dérives des universités
Lyon 2 et Lyon III vient d'hériter d'un nouveau programme.
- On se souvient que le
principal scandale touchant ces deux lieux de transmission du
savoir et de la mémoire avait pris le nom de son principal
bénéficiaire, l'ex-étudiant Plantin. Cet
éditeur négationniste, plusieurs fois condamné
par la justice, a pu se prévaloir pendant une bonne dizaine
d'années de deux diplômes. Une maîtrise
d'histoire sur Paul Rassinier, l'un des initiateurs du négationnisme,
puis un DEA sur les épidémies de typhus dans les
camps nazis. Ces deux devoirs de troisième cycle, qui
ouvraient grandes à Plantin les portes de l'éducation
nationale, n'étaient pas, comme on pourrait le croire,
des critiques de Rassinier ou des études objectives sur
les causes de la mortalité dans les camps d'extermination
et la volonté d'extermination raciale qui y présidait.
Il s'agissait, en fait, de travaux d'approbation de Rassinier
et d'appui aux délires faurissonniens attribuant principalement
à la malnutrition et aux épidémies la responsabilité
de la disparition de millions de juifs pendant la seconde guerre
mondiale.
- Deux professeurs se sont
laissé aller à couronner Plantin. Le premier, Régis
Ladous, arguait, pour sa défense, qu'il avait un jour
signé un article anti-révisionniste dans Le
Monde. La mention "Très Bien" qu'il avait
accordée à Plantin était de l'ordre du gag
disait-il... On sait aujourd'hui que ce professeur fréquentait
assidûment le CESNUR (voir notre édition du 08.03.2002)
et ne se privait pas d'écrire dans la revue Politica
Hermetica où signaient également nombre de
gens d'extrême-droite dont certains sont engagés
dans le combat négationniste. La maîtrise de Plantin,
qu'il accorda, pour rire, a fini par être annulée
par les autorités universitaires sous la pression des
associations, [le lobby stalino-gauchiste ]
au premier rang desquelles figurent le Cercle Marc Bloch, Ras
l'Front ou la direction nationale de SOS Racisme.
- Le DEA sur le typhus,
dirigé par le professeur Yves Lequin, fut accordé
dans de mystérieuses circonstances, puisque le jury n'était
pas complet et que la signature d'un absent figurait sur les
documents... De plus, ce travail ne peut plus être consulté,
le professeur Lequin ayant omis de l'"archiver". Il
a été, à son tour, annulé par les
autorités universitaires. [Ils ont donc annulé
un mémoire qu'ils n'avaient pas lu, bel aveu d'obscurantisme.
]
- En décembre dernier,
le groupe socialiste au Conseil municipal de Lyon demandait à
ce que toute la lumière soit faite sur les faits de négationnisme.
L'instance chargée de cet inventaire est le Conseil Lyonnais
pour le Respect des Droits. Cette commission vient de rendre
son "projet de rapport".
- Ce texte de 36 pages,
s'il brosse un tableau d'une partie, et d'une partie seulement,
des offensives négationnistes ayant pour cadre l'université
Lyon III, manque cruellement d'audace et de curiosité.
Concernant la mansuétude de leurs collègues et
de l'administration universitaire à l'égard des
professeurs Ladous et Lequin, ses rédacteurs se contentent
d'une phrase :
- "Les enseignants
n'auront jamais à s'expliquer devant la section disciplinaire
de Lyon 2 et de Lyon 3".
- Le problème, (et
cela vaut pour l'ensemble des affaires lyonnaises), débute
justement là où le Conseil pour le Respect des
Droits a choisi de s'arrêter! Le travail systématique
de Faurisson, de Notin, de Plantin, de Bdioui, de Pennaod, de
Lugan, et de dizaines d'autres n'aurait pu se poursuivre pendant
près de trente ans sans un réseau intense de
complicités dans la hiérarchie universitaire
et dans le monde politique. [Voilà de vrais et authentiques
conspirationnistes! ]
- Le Cercle Marc Bloch [C'est
le faux blaze de DD l'ahuri des poubelles ], une association
lyonnaise très active dans le travail d'information sur
ces réseaux, a réagi immédiatement à
la teneur du rapport en en soulignant les faiblesses, les insuffisances,
les omissions. Il note par exemple qu'on ne peut comprendre pourquoi
Lyon est devenue la "capitale du négationnisme français"
si on ne prend en compte qu'une seule de ses universités,
Lyon III, et qu'on ignore que le point de départ fut Lyon
2, avec les protections dont bénéficia, un temps
très long, Robert Faurisson dès le milieu des années
70. Plus près de nous, l'affaire du financement d'une
antenne de Lyon 2 par le groupe Sasakawa est délibérément
écartée:
- "Lyon III n'apparaît
que comme un fait isolé, et dans cet isolat, une "petite
minorité" peut faire la loi sans qu'on sache pourquoi.
Il est impossible de comprendre la situation sans aborder la
question des modes de fonctionnement universitaires : le corporatisme
qui anesthésie le milieu, et le mandarinat qui le régit.
Ce que refuse absolument de faire le apport".
- Le Cercle Marc Bloch conclut:
- "Pour notre part,
nous aurions souhaité que la municipalité de Lyon
puisse prendre appui sur un document irréprochable et
nous tenons notre documentation très complète à
la disposition de tous".
- Michel Leiris avait coutume
de dire: "Contrairement à ce que l'on croit, il ne
faut pas 'noircir du papier', il faut l'éclairer".
Nôtre [Sic] publication se tient donc à la
disposition des Lyonnais désireux qu'on en finisse au
plus vite avec la réputation brune de leurs universités,
et rappelle les nombreux dossiers que nous avons consacrés
à ces affaires.
- "Le cercle Marc Bloch
édite une lettre régulière. Pour l'obtenir,
il suffit d'envoyer un carnet de timbres (ou deux) au Cercle
Marc Bloch, BP 3059, Lyon cedex 03".
- <http://www.amnistia.net/news/articles/negdoss/rapplyon/rapplyon.htm>
- 2 juillet 2002
ENCORE
PANURGIES
Rivarol
La saga de Lyon
III (suite)
-
- Le 28 mai à la
6e chambre correctionnelle du tribunal de grande instance de
Lyon se tenait le procès Allard. De quoi s'agissait-il
au juste ? On sait que l'université Lyon III est périodiquement
mise en cause par des associations et des journaux de gauche
mais aussi des organisations juives, parce qu'une partie du corps
professoral est suspectée de sympathies d'extrême-droite
voire de tendance dites "racialistes et négationnistes".
C'est ainsi qu'après avoir eu la peau de Bernard Notin,
les gardiens de la Mémoire s'en prennent à Bernard
Lugan, à Jean-Paul Allard et à travers eux au président
de l'université, le gaulliste Gilles Guyot.
- Le 23 novembre 2001,
le professeur Allard nous avait accordé un entretien sur
le terrorisme intérieur à Lyon III. Il nous informait
notamment qu'il avait poursuivi Le Progrès de Lyon
pour diffamation puisque le quotidien avait imprimé dans
son édition du 26 juin 2001 qu'il était "connu
pour ses écrits négationnistes". Or, Jean-Paul
Allard, distingué médiéviste et fin germaniste,
n'a jamais eu à écrire ou à s'exprimer sur
l'histoire de la Seconde Guerre mondiale. En fait, ce qui lui
est surtout reproché, c'est d'avoir présidé
en 1985 le jury de la fameuse thèse de Nantes. Laquelle, soutenue par Henri
Roques, s'attachait à mettre en évidence les nombreuses
invraisemblances des confessions de Kurt Gerstein, héros
de la pièce Le Vicaire (1963) et plus récemment
du film Amen (2002) de Costa-Gavras, deux "oeuvres"
destinées à salir la mémoire de Pie XII
et au-delà à exciter à la haine contre l'Eglise
catholique, ce qui explique sans doute l'attribution le 17 juin
prochain du Grand Prix 2002 de la Société des Auteurs
à Costa-Gavras.
- L'audience fut un fiasco
pour la défense. D'abord le hautain avocat du Progrès,
Me Forestier, après avoir eu recours à des arguties
juridiques pour tenter d'obtenir la nullité de la citation
en diffamation, dut avouer au président du tribunal, l'Alsatien
Lifschutz, que les deux historiens qu'il avait sollicités
comme témoins, Pierre Bridonneau mais surtout l'octogénaire
Pierre Vidal-Parquet, ne viendraient finalement pas. Pour les
remplacer (mais peut-on remplacer Vidal-Poucet ?) on fit appel
à un (inconnu) professeur d'histoire enseignant en collège,
Jean-François Forge. Lequel, après avoir affirmé
en préambule, que "son rôle était d'assurer
aux élèves la transmission de la Shoah et des camps",
fit sensation en reconnaissant que les confessions de Gerstein
étaient en effet un tissu d'invraisemblances, mais qu'elles
apportaient quand même la preuve de l'existence des chambres
à gaz homicides. Comprenne qui pourra ! Mieux, il admit
que la thèse de Nantes n'avait pas pour objet de nier
l'existence de ces dernières, répétant en
cela ce qu'avaient dit dès le déclenchement de
l'affaire en 1986 l'historien Alain Decaux et l'ancien déporté
Michel de Boüard et ce qu'a d'ailleurs toujours affirmé
Henri Roques lui-même.
- Après une telle
déposition, Me Forestier fut bien ennuyé. Il ne
lui restait plus qu'à faire écouter au tribunal
des morceaux choisis de la soutenance de thèse incriminée
qui avait été enregistrée. Par qui ? curieusement
on ne le sait pas. Ce dont en revanche on se rend facilement
compte à l'audition de la cassette, c'est qu'il y a à
l'évidence des coupures et des blancs pour le moins suspects
et qui sont de nature à altérer la teneur et le
sens des propos de J.-P. Allard.
- Celui-ci n'eut d'ailleurs
aucun mal à mettre en lumière la caractère
"abracadabrantesque" des confessions de Gerstein, caractériel
dont on sait qu'il a volé une oeuvre de Matisse retrouvée
dans sa cache de Tübingen en juillet 1947. Qu'il s'agisse
entre autres énormités d'un tas de chaussures qui,
empilées, aurait atteint 45 mètres de hauteur ou
d'une chambre à gaz, sorte de cabane en planches de 5
mètres sur 5 où l'on aurait entassé sans
problème 800 personnes et qui aurait compris une fenêtre
derrière laquelle des gardes sadiques prenaient plaisir
à assister en direct à l'asphyxie des victimes.
En fait, comme l'a noté l'avocat de J.-P. Allard, Me Nivière,
ce que l'on reproche au professeur, au-delà de la présidence
du jury de cette thèse controverée, c'est d'être
de droite et d'avoir fait partie du comité de soutien
à la candidature présidentielle de Jean-Marie Le
Pen en 1988. Un crime qu'apparemment il n'a pas fini de payer.
- J.B. Rivarol,
14 juin 2002.
Le jugement du 2 juillet a donné
entière satisfaction au professeur Allard. Comme il est
de coutume dans tous les cas où les ligues de vertu commencent
par perdre leur procès, le condamné a fait appel.
Ils espèrent toujours, et souvent non sans raison, que
les échelons supérieurs de la magistrature, plus
avancés dans la carrière, seront plus sensibles
aux déports et aux intrigues qu'elles savent machiner dans
l'ombre de la bonne société.
POUR
LES AMATEURS DE GAZ
Le Rapport Rockfeller, au Sénat
américain, rédigé en 1994 explique (presque)
tout sur l'utilisation, par les forces armées américaines,
des armes chimique et bactériologiques. Amateurs de
gaz, c'est le moment de sniffer, y'en aura pour tout le monde.
Les rares survivants de la troisième guerre mondiale contre
le terrorisme seront contents d'apprendre que tout était
prévu.
<http://heart7.net/mcf/1994-rockefeller-report.htm#156>
DEUX
COMMENTAIRES
- Robert Fisk
Wrong About the IHR
-
- One of the most astute
observers of the Middle East scene is veteran journalist Robert
Fisk, who covers that part of the world for Britain,s daily Independent.
He is well known for his undeceived reporting about the Israel-Palestine
conflict, and he writes with rare candor about the malevolent
power of the Israel lobby in the United States.
- But in his column of July
9, 2002, "A Strange Kind of Freedom" <http://news.independent.co.uk/world/americas/story.jsp?story=313235>
Fisk took an unfair and ignorant swipe at the Institute for Historical
Review. For starters, he got the name wrong. He was also wrong
in asserting that the IHR contends that "a small cabal of
Zionists run[s] the world." Similarly, his charge that the
IHR consists of "Holocaust deniers" is inaccurate,
or at least misleading.
- Fisk singles out a lecture
at the recent 14th IHR Conference on "death sentences imposed
by German authorities against German soldiers... for killing
or even mistreating Jews." It is entirely understandable
that Fisk, and many others, cannot believe that such executions
could have happened. But the documents and testimony cited by
Prof. Robert Faurisson in his lecture show persuasively that,
on at least a few occasions, wartime Third Reich authorities
did order executions of German soldiers for killing Jews. Some
of this evidence can be found in volume 42 of the official "blue
series" record of the main Nuremberg trial, Trial of the
Major War Criminals Before the International Military Tribunal.
- Mark Weber, Director,
IHR. [email protected] / July 10, 2002
- Robert Fisk
on my June 23 lecture
- by Robert Faurisson
-
- On June 23, at the Fourteenth
Conference of our Institute for Historical Review, held in Irvine,
California, I gave a lecture on: "Punishment of Germans,
by IIIrd Reich Authorities, for Mistreatment of Jews during World
War II".
- On July 9, in The Independent
(London), Robert Fisk published an article entitled "A strange
kind of freedom", where, in passing, he mentioned "a
deeply unpleasant organisation", that he called the "Institute
for Historical Research" (instead of "Review").
He said: "These are the Holocaust deniers whose annual conference
last month included a lecture on "death sentences imposed
by German authorities against German soldiers" for killing
or even mistreating Jewsí". He added: "Too much
of this and you'd have to join the American Israel Public Affairs
Committee -- AIPAC -- to restore your sanity".
- Sorry for Robert Fisk
but, in my lecture, I presented many occurrences of punishments,
including death sentences, of German soldiers, officers, civil
servants, meted out by court martial or military tribunals in
Poland, Ukraine, Hungary, France,... I gave all the necessary
sources or, in some cases, only references. I especially commented
upon the case, in 1942, of the mayor of Marinka (North of Rostov),
a Volksdeutsch, along with the case, in 1944, of a first
lieutenant in Budapest. Both had killed a Jewess. Both were sentenced
to death and executed.
- I showed that it was a
general policy of the German Army (without any distinction between
Wehrmacht and SS).
- Of course, those who believe
that Hitler or anyone in the IIIrd Reich had ordered the killing
of the Jews would have some difficulty in believing what I said.
But precisely, there were no such order for the killing of the
Jews, no plan, no budget, and, at Wannsee (January 20, 1942),
it was specified that the Jews would be released (Freilassung)
after the war and that they would have their national home somewhere
outside Europe. This was the territorial final solution
of the Jewish Question (territoriale Endlösung der Judenfrage).Too
often "territorial" is being omitted.
- Already in 1979, I had
mentioned those "punishments". In my lecture, I tried
to answer two questions: 1/ How is it that orthodox authors,
like Raul Hilberg, never treated that issue_; 2/ How is it that
the revisionist authors did not treat it either although they
probably knew I had mentioned the issue in my writings already
in 1979. It seems that only "half revisionists" like
Reginald Paget and Alfred de Zayas had mentioned some of those
facts.
- I hope my paper will be
published in the January-February 2003 issue of The Journal
of Historical Review.
- 10 July 2002
INDYMEDIA
DANS L'INDYCACA
Le Monde
Le réseau
Indymedia en proie à des dérives antisémites
-
- L'agence alternative
sur Internet répugne à contrôler des contenus
qui s'enflamment. Ses sites, dans de nombreux pays, sont en butte
à la difficulté de faire la part entre antisionisme
et antisémitisme.
- Le bras tendu, le premier
ministre israélien Ariel Sharon salue un drapeau frappé
d'une croix gammée flottant sur Jérusalem et profère:
"Heil Israël!". Le photomontage a provoqué
une tempête. Il a été publié, fin
2001, sur le site Web de la section israélienne d'Indymedia,
réseau d'information alternatif -- et antimondialiste
--, né à Seattle dans les manifestations contre
le FMI et la Banque mondiale en 1999. Il a valu aux responsables
israéliens du site une plainte déposée par
le ministère israélien de la communication pour
incitation à la violence. Les responsables locaux
d'Indymedia se refusent toujours à retirer de leur site
l'image incriminée, et se disent victimes de "harcèlement"
de la part de leur gouvernement. Indymedia, qui compte une soixantaine
de sites et bénéficie d'une audience mondiale,
serait au service des idées qu'il est censé combattre,
affirment, alarmistes, certains militants antimondialisation.
L'un d'eux estime qu'"au nom de la liberté de penser,
d'écrire et de communiquer défendue par Indymedia,
ces sites sont en train de devenir les porte-voix de l'antisémitisme".
Les propos des internautes ne sont ôtés du site,
ont expliqué les responsables d'Indymedia Israël
dans un communiqué, que lorsqu'ils relèvent "d'appels
directs à la violence, de prises de position directement
racistes", ou "d'informations dont on peut prouver
qu'elles sont fausses". Des repères qui semblent
brouillés depuis le regain de tension au Proche-Orient.
Un peu partout dans le monde, les sites du réseau alternatif
sont en butte à la difficulté de faire la part
entre antisionisme et antisémitisme.
- Fermeture provisoire
en Suisse
- La section suisse a
ainsi préféré fermer provisoirement son
site depuis qu'une association helvétique (Action enfants
de l'holocauste) a porté plainte contre elle en février2001,
l'accusant d'avoir "reproduit la haine antisémite"
en publiant des articles et des caricatures antijuifs. Si ces
articles n'avaient pas été censurés, les
éditeurs assurent qu'ils les avaient transférés,
en les "condamnant", dans un emplacement ad hoc de
leur site. "Indymedia n'est pas une plate-forme pour les
fascistes et les antisémites, mais un projet ouvert pour
toutes celles et tous ceux qui luttent contre l'exploitation
et l'oppression, ainsi qu'un instrument contre l'information
unilatérale des grands groupes de presse", se défendent
les éditeurs. Ils ont néanmoins décidé
de revoir leur mode de fonctionnement, en permettant à
chacun des membres du groupe de "censurer un article, sans
que cela doive être préalablement discuté
au sein du collectif". Leurs homologues français
ne semblent pas se diriger vers une pareille remise en cause.
Gilles Klein, un des responsables d'Indymedia France, assure
que si des messages antisémites ont été
publiés, ils ont été "retirés
rapidement". Cependant une recherche dans les archives du
site français permettait encore ces dernières semaines
de retrouver, par exemple, des commentaires faisant l'apologie
d'écrits de Roger Garaudy pour lesquels celui-ci a
été reconnu coupable [horribile visu ]
en 1998 de contestation de crime contre l'humanité, diffamation
raciale et incitation à la haine raciale. Ces dérapages,
certains membres du réseau français les reconnaissent:
"Des messages antisémites virulents sont présents
sur le site depuis plusieurs mois, dans les publications et aussi
très souvent dans les commentaires sur les textes qui
touchent à la Palestine, à Israël et à
Bush ou Sharon", explique l'une des trois personnes du collectif
qui ont démissionné d'Indymedia en juin. M. Klein
admet que les caricatures du dessinateur brésilien Latuff
-- qui compare l'Etat Israël au régime nazi -- ont
suscité un débat au sein du collectif sur la
frontière entre l'antisionisme et l'antisémitisme.
"On a décidé de laisser les dessins en précisant
qu'ils n'engageaient que les opinions de leur auteur", précise
M. Klein qui n'entend pas remettre en cause le système
de publication ouverte qui fait l'originalité d'Indymedia.
Même jusqu'au-boutisme outre-Atlantique, où on invoque
la liberté d'expression pour s'opposer à toute
forme de censure. Un principe qui avait permis la prise de contrôle
de la section russe par un militant de la droite nationaliste
qui, avant d'être relevé, ne faisait pas mystère
de son antisémitisme.
- Stéphane Foucart
et Stéphane Mandard (Le Monde Interactif)
- Le Monde, 9 juillet 2002.
- Subject: [multitudes-infos]
a propos d'Indymedia
- bonjour,
- pour ceux que je connais
(Gilles Klein), les animateurs d'Indy ne pas soupçonnables
de négationnisme, mais ils paient le prix de n'avoir
pas su décider d'avoir une position politique sur la
question du négationnisme : ils sont tombés
dans le piège de la variante "anti-colonialiste",
qui se fout bien des Palestiniens et des autres colonisés.
- On ne débat
pas avec les négationnistes (et ils ont beaucoup (trop) de lieux où
s'exprimer) ; on peut par exemple mettre des textes anti-négationnistes
en lignes, comme on l'a fait sur le serveur <http://www.anti-rev.org/>
- Sur les dérives
de la logique de l'open publishing, voir le très bon texte
d'Aris et Pedro "Communiquer Gênes, communiquer après
Gênes" <http://infos.samizdat.net/article.php3?id_article=163>
- Les textes incriminés
sont de pâles copies de l'ineptie bordighiste pseudo-marxisante
et négationniste de 67 "Auschwitz ou le grand alibi",
qui provoqua le départ en 70 de la quasi-totalité
de la Vieille Taupe de l'époque, issue de Socialisme ou
Barbarie et des luttes anti-colonialistes. Ne restèrent
que Gilles Dauvé et Pierre Guillaume qui, propriétaire
du titre, relança l'affaire comme officine négationniste
à la fin des années 70. Un excellent papier sur
le sujet : "Parcours du ressentiment" Nadine Fresco,
Lignes n·2, 1988
- <http://www.anti-rev.org/textes/Fresco88a/>
- Isabelle Saint Saëns,
spécialiste de la lutte antirévizo
- [email protected]
- Date: Thu, 11 Jul 2002
11:54:29 +0200
Salut, Zaza SS !
RÉPARATIONS
ÉTERNELLES
Germany Has Paid
Out More Than $61.8 Billion in Third Reich Reparations
-
- If Germany is paying Israel
for the Third Reich, why is the US taxpayer on the hook, and
why have we paid Israel MORE than Germany has?
- <http://www.ihr.org/jhr/v17/v17n6p19_reparations.html>
- No End in Sight
- Germany Has Paid Out More
Than $61.8 Billion in Third Reich Reparations
- Since 1951 Germany has
paid more than 102 billion marks, about $61.8 billion at 1998
exchange rates, in federal government reparationpayments to Israel
and Third Reich victims. In addition, Germans have paid out billions
in private and other public funds, including about 75 million
marks ($49 million) by German firms in compensation to wartime
forced laborers, the Welt am Sonntag newspaper reported
recently. These figures are based on calculations by the German
Finance Ministry, the influential paper said.
- Of the total, Germany
has paid out 78.4 billion marks ($47 billion) on the basis of
the 1965 Federal Restitution Law (BEG) to persons, especially
Jews, who had been persecuted during the Third Reich era on the
basis of race, religion, origin or ideology. While most of those
who were alive during the Second World War are now dead, in recent
years Germany was still paying out some 1.25 billion marks (about
$75 million) to 106,000 pensioners in Israel, the United States
and other countries on the basis of the 1965 Restitution Law.
- A substantial portion
of Germany's reparations payments have been to the "Jewish
Claims Conference" for Jews who had persecuted by the Third
Reich. Recipients include former forced laborers and concentration
camp internees, as well as individuals deprived of rights or
property under the Nazis. Based in New York City, the Jewish
Claims Conference (JCC) has operated for decades as a kind of
supra-national governmental agency for Jews around the world.
- Between 1992 and July
1998, the German federal government paid out 1.1 billion marks
(about $647 million) to the JCC. During the first half of 1998,
it made available 378 million marks (about $222 million) to the
JCC in special one-time restitution payments for Jews who had
persecuted by the Third Reich, according to a German government
report issued on September 29, 1998. The JCC distributed up to
5,000 marks each to individual claimants.
- In recent years Germany
has paid out nearly 1.8 billion marks on the basis of special
bilateral agreements concluded in 1991 and 1993 with Poland and
three successor states of the former Soviet Union -- the Russian
Federation, Ukraine and Belarus (White Russia) -- even though
in 1953 Poland and the Soviet Union each renounced any further
reparations payments from Germany.
- Because there's no sign
that German reparations payments will stop anytime soon, the
Welt am Sonntag wonders if they might be "bottomless."
In coming years, Finance Ministry specialists estimate, Germany
will pay out an additional 24 billion marks (about $14.4 billion
at a recent exchange rate) in Third Reich reparations.
- (Sources: J. Kummer, "Wird
die Wiedergutmachung ein Fass ohne Boden?" Welt am Sonntag,
Oct. 4, 1998, p. 54; Reuters' dispatch, Bonn, Oct. 3, 1998; The
Week in Germany, published by the German Information Center
in New York, Oct. 2, 1998; Focus on "German Restitution
for National Socialist Crimes," May 1995 special report
by the German Information Center; "Milliardenloch Wiedergutmachung,"
D. National-Zeitung [Munich], Nov. 20, 1998, p. 7. See
also: "West Germany's Holocaust Payoff to Israel and World
Jewry," in the Summer 1988 Journal of Historical Review,
pp. 243-250.)
UN
GRAVE PROBLÈME
- Gay Children
of Nazi Holocaust Survivors
-
- From: leonard molczadski
<[email protected]>
- It has been well documented
in the literature that Jewish heterosexual children of Nazi Holocaust
survivors experience issues in their lives which are, in many
instances, a direct result of the WWII experiences of their parents.
Leonard Molczadski, a social worker, will be researching the
issues Jewish GLBT or non-heterosexual children of Nazi
Holocaust survivors experience as part of his Master of Social
Work degree studies in the coming year. He is interested in literature
pertaining to this population. As well, he welcomes the opportunity
to speak with members of this marginalized group, specifically,
to learn what issues, if any, they have experienced and/or continue
to experience in their lives and how they cope. Leonard can be
reached either by tel: (416) 650-3694 or e-mail: <[email protected]>.
Confidentiality is assured.
ETAT
POLICIER
Polizei
- Bürger und
Polizei gemeinsam gegen Rechtextremismus
-
- Rechtsextremismus ist
ein bedeutendes Problem unserer Gesellschaft, vor dem niemand
die Augen verschließen darf. Besonders Jugendliche lassen
sich durch vielfältige Propagandamittel oft leicht beeinflussen
-- sie verkennen dabei, dass Rechtsextremismus direkt ins gesellschaftliche
Abseits führt.
- Eine rechtzeitige Vorbeugung
ist deshalb ebenso wichtig wie das Aufzeigen von Möglichkeiten,
wie betroffene Jugendliche, Bürgerinnen und Bürger
den Weg zurück in die Mitte der Gesellschaft finden.
- Rechtsextremismus hat
viele Gesichter: Von Hakenkreuzschmierereien, umgestürzten
Grabsteinen, fremdenfeindlichen Witzen bis hin zu Übergriffen
auf Ausländer, Leugnung des Völkermordes, Aufmärschen
oder dem Zeigen von NS-Abzeichen und NS-Aufnähern.
- Rechtsextreme Gewalt richtet
sich insbesondere gegen Menschen mit ausländischem Aussehen,
Menschen jüdischen Glaubens oder in Einzelfällen gegen
politisch Andersdenkende oder sozialschwache Opfer, z. B. Obdachlose.
- "La force de l'extrême-droite
est dirigée tout particulièrement contre les personnes
d'apparence étrangère, des personnes de croyance
juive ou, dans des cas particuliers, contre des personnes d'une
autre orientation politique ou des éléments socialement
faible sans abri.[Mais apparemment pas contre des personnes
d'apparence juive, ou de croyances étrangères,
ou socialement forts. C'est rassurant ]
<http://www.polizei.bayern.de>
C'est sans doute le patron de cette police bavaroise qui va
devenir chancelier !
UN
PETIT DIFFAMATEUR
Lettre envoyée en droit de réponse
au journal Le Monde, qui s'est
contenté, de façon illégale, d'en extraire
quelques bouts de phrase. Pour les lecteurs du Monde, à
qui la rédaction cache trop de choses, en voici le texte
complet.
- le 19 Juin 2002
- Monsieur Xavier Ternisien,
Journal "Le Monde"
- Cher Monsieur,
- Votre article intitulé
"Un pamphlet antisémite circule dans les milieux
propalestiniens radicaux" paru le jeudi 13 juin et dans
lequel mon nom est cité, appelle de ma part quelques remarques.
- Vous y qualifiez un
petit opuscule intitulé "Le Manifeste (judéo-nazi)
d'Ariel Sharon" de "pamphlet antisémite".
Or, ce texte est la reprise exacte d'une interview donnée
à M. Amos Oz, parue dans le journal israélien Davar
du 17 décembre 1982 , puis reprise dans le livre Les
Voix d'Israël édité par Calmann-Levy à
Paris, en 1983. Il s'inscrivait dans le débat sur la responsabilité
d'Ariel Sharon et de Tsahal dans les massacres de Sabra et Chatila.
Ce manifeste n'a jamais été, jusqu'à aujourd'hui,
désigné comme antisémite, ni poursuivi,
ni interdit à la diffusion.
- Nous avons donc simplement
repris un texte circulant largement et qui a toujours été
prêté à M. Ariel Sharon... jusqu'à
la désignation de ce dernier comme Premier Ministre. Quand
on le lit on voit bien que ce sont les propos de l'interviewé
qui doivent être considérés comme antisémites.
Mais voilà que, si l'on vous suit, ce sont ceux et celles
qui diffusent ce texte, justement en le critiquant, pour le porter
à la connaissance d'un plus large nombre, qui deviendraient
des antisémites alors que ce sont des militant.e.s antiracistes
connu.e.s pour leur continuel combat anticolonialiste, le droit
des peuples et la citoyenneté pour les immigrés
et les sans papiers.
- Et si Monsieur T. n'est
pas l'actuel dirigeant de l'Etat sioniste, pourquoi ne l'a-t-il
jamais démenti ?
- Mais le fond du débat
n'est pas là. Il est bien dans la distinction que depuis
plusieurs années ces militant.e.s, pour beaucoup issus
de la gauche et de l'extrème-gauche, veulent faire, en
particulier dans les médias et l'espace politique, entre
antisémitisme et antisionisme. Pourquoi, ne peut-on ici,
en France, dans le cadre républicain, librement critiquer
l'Etat juif créé en 1947 sur la spoliation du peuple
palestinien, sans pour autant être régulièrement
accusé d'attaquer la communauté juive dans son
ensemble?Le journal Le Monde dans ses pages "idées"
et ses tribunes libres nous semblait reprendre ce débat
important en rendant compte des positions des uns et des autres.
Nous avons été particulièrement sensibles
aux contributions d'Eyan Sivan ou de Rony Brauman sur les mécanismes
de l' idéologie sioniste. Or, nous lisons aujourd'hui
un article de la rédaction qui peut être compris
comme une défense de Sharon et de ses thèses qu'il
met en oeuvre en expulsant les cadres palestiniens de leur terre
ancestrale dans le même numéro où parait
à la une une tribune libre du premier ministre israélien
justifiant sa politique!
- Que les sionistes nous
accusent d'antisémitisme est de bonne guerre car quand
on veut tuer son chien on l'accuse de la rage, mais nous pensions
que le journal Le Monde se plaçait sur un niveau
plus élevé.
- Enfin, c'est une contre-vérité
manifeste de me présenter comme liée à la
"droite radicale". Mon itinéraire militant témoigne
pour moi et si j'ai signé l'appel "non à la
guerre", au moment où les bombes tombaient sur les
peuples serbes et kosovars, c'est parce que je suis restée
profondément écologiste et pacifiste et que je
n'accepterai jamais qu'on puisse imposer un modèle de
société à coup de bombes, surtout à
uranium appauvri. D'ailleurs nombre de gens de gauche, y compris
dans la mouvance communiste, ont aussi maintenu leurs signatures
sur cet appel, exprimant ainsi leur distance avec le social-libéralisme
allié des USA.
- J'ai grandi sous les
bombes en Alsace; j'ai vu leurs effets en Irak; je suis fière
de compter parmi celles qui dénoncent cette forme de barbarie!
Mais apparemment les populations bombardées vous dérangent
moins que les signatures de ceux et celles qui s'y opposent.
- Avec mes sincères
salutations
- Ginette Skandrani, Présidente
de la Pierre et l'Olivier, Co-fondatrice des Verts
PAN
SUR LE BEC
- Mermet relaxé,
une claque pour les bras judiciaires des édomites en France
-
- Le 12 juillet le tribunal
correctionnel de Paris a relaxé le journaliste Daniel
Mermet de l'accusation d'incitation à la haine raciale
pour avoir diffusé les propos de certains auditeurs de
radio qui condamnent sévèrement le comportement
des Israéliens envers les Palestiniens. Les bras judiciaires
des édomites français (j'appelle édomites
les faux juifs camouflés sous les signes extérieurs
d'une religion), l'union des étudiants juifs de France
(UEJF), Avocats sans frontières et la Ligue internationale
contre le racisme et l'antisémitisme (Licra), tous camouflés
sous un objectif humanitaire sauf l'UEJF qui montre son drapeau,
vont faire appel. Avec un tribunal de première instance,
ces gens n'ont de loin pas épuisé leurs ressources.
Il y aura maintenant intervention du bras politique, du CRIF,
du bras mass media et du réseau. Et plus on monte dans
la hiérarchie judiciaire, plus ces autres bras seront
puissants, car plus les magistrats ressemblent aux démocrates
qui les promeuvent, donc plus ils seront faibles, flemmards,
corrompus et stupides (dans l'affaire appelée par la presse
"le procès de l'université Marc Bloch",
ce sont les magistrats de la cour de cassation qui ont de loin
dépassé toutes les instances dites inférieures
dans le mépris du droit).
- L'article du Monde
informant de la relaxe du journaliste est très discret.
On parle simplement du tribunal correctionnel de Paris, la chambre
relaxante n'a plus de numéro et le président plus
de nom. Cela pourrait faire du tort à tout ce monde-là.
Et même au Monde d'avoir publié cette défaite.
- Ce qui était intéressant
dans cette affaire est l'apparition du philosophe Finkielkraut
comme témoin à charge, arguant que critiquer le
comportement du gouvernement israélien -- en train d'inventer
une nouvelle forme, subtile, de génocide envers les Palestiniens
-- était un comportement antisémite. Un parfait
sophisme ou faux raisonnement. Heidegger avait une fois dit qu'un
chrétien ne pouvait pas faire un vrai philosophe, les
chrétiens s'arrêtant trop tôt de poser des
questions. On pourrait maintenant ajouter qu'un juif aussi ne
peut pas faire un vrai philosophe. Même un juif laïque.
Car il est trop atteint d'une sorte de paranoïa qu'on pourrait
appeler tribale. Dans une interview du Monde, du 15 avril,
je crois, Michel Warschawski avait dit qu'il se sentait chez
lui en Israël; bien que cette présence soit le résultat
d'une purification ethnique grave, avec destruction de près
de 400 villages, avec églises, mosquées et cimetières,
au bulldozer; mais Michel Warschawski s'est pour ainsi dire jugé
lui-même en disant que "Le tribalisme nous aspire
tout le temps, c'est là le grand piège". Un
piège auquel n'a pas échappé Finkielkraut.
Philosophe par diplôme, par emploi et par fiche de salaire
et dans sa tribu. Mais pas philosophe parmi les philosophes.
Pour être un vrai philosophe, c'est à dire un chercheur
de vérité, il faut avoir jeté par-dessus
bord une grande partie de son patrimoine initial, tout ce qui
est faux en lui-même. Et surtout ne pas l 'étaler
en public et s'en enorgueillir pour plaire à d'autres
cultivateurs de faux, notamment des édomites, faux juifs.
- Manfred-C. Stricker
LE
COUP DE L'ÉTOILE
"Ce groupuscule néonazi
entretenait alors des liens étroits avec les skinheads
en participant, notamment, à la rédaction de Rebelle
blanc, un fanzine relayant régulièrement l'écho
des thèses négationnistes. Le chef de file de ce
courant, qui conteste la réalité de l'holocauste
des juifs d'Europe par les nazis, Robert Faurisson, s'y exprimait
régulièrement.
Voilà une information qui est à
100% nouvelle pour nous. Nous n'avions jamais entendu parler de
ce "fanzine". D'ailleurs, personne n'est responsable
du fait que d'autres copient ce qui a été écrit
et publié. Robert Faurisson n'a évidemment jamais
donné de contribution à ce ou ces "fanzines".
Les journalistes du Monde ne peuvent pas l'ignorer et pratiquent
ici le mensonge délibéré. Malgré
tous les baratins sur la notion, particulièrement abusive,
de la "propriété intellectuelle" (si on
a une "propriété intellectuelle", il faut
la garder précieusement et ne pas la publier. Est-ce que
les gens qui ont une "propriété monétaire"
mettraient leur pognon sur le rebord de la fenêtre pour
que tout le monde le voie ? L'acte de publier aboutit forcément
à une mise en commun du résultat de la cogitation
et de l'écriture. Le Monde se venge bassement des
critiques que R. Faurisson adresse régulièrement
à ce canard véreux.
Si on veut voir un rapport policier sur
les Skinheads, où est mentionné ce "fanzine,"
voir
<http://wwwassos.utc.fr/~plaider/calimero/19/skins.html>
Nous n'en garantissons nullement l'exactitude.
"D'autre part, ce milieu est très surveillé
par la police", écrit l'auteur. Alors cherchez pas
trop loin. La pomme tombe toujours au pied de l'arbre.
QUE
FAISAIT GAYSSOT PENDANT LA GUERRE ?
"Cela dit, le premier
amendement de la constitution américaine est une chose
admirable héritée de Voltaire (financier véreux)
et qui fait de ce pays un pays révolutionnaire. Pas de
loi Gayssot là-bas et pas de Gayssot non plus, ils furent
tous éliminés par Mac Carthy. Gayssot, go home.
Si je savais l'écrire en russe, je l'écrirais en
russe."
Jean-Pierre Voyer, ex-pro-anti-para-crypto situationniste, dans
un texte qui mérite d'être lu et qui dit que "L'attaque
de New York est une simple discussion philosophique."
<http://perso.wanadoo.fr/leuven/dire.htm>
Il a aussi un texte intitulé AAArgh,
qui n'a rien à voir avec nous. C'est un extrait de la presse
spécialisée sur la déconfiture de la société
de cinéma du bandit nommé Gérard Lebovici,
ami de Guy Debord et victime d'un règlement de compte comme
il arrive entre bandits. Ensuite, on voit qu'une succession de
bandis, juifs aussi, ont coulé la société
de films. On s'en fout énormément et il faut debordiser
sérieux pour y accorder un instant d'attention
<http://perso.club-internet.fr/leuven/257.htm>
A l'opposé du spectre politique,
Gilbert Comte, introduisant des fragments de son journal, Notes
sur un temps rompu, I, 1981-1982, Le Labyrinthe, 2002, dit
ceci (p. 7-8):
- "Dans une capitulation
morale sans exemple depuis deux siècles, dont nos cadets
s'étonneront un jour, l'actuel ministre communiste des
Transports, M. Jean-Claude Gayssot, contrôle aussi la circulation
des idées avec une loi naguère votée à
son initiative, afin de soumettre maintes interprétations
de la seconde guerre mondiale à des règles judiciaires.
Il ne s'agit pas à proprement parler d'un système
voulu par les vainqueurs. En raison, de son âge, M. Gayssot
n'a jamais combattu un seul allemand de sa personne. Plutôt
une intimidation vague, permanente, sanctionnée très
sévèrement par les tribunaux.. [...] Le contrôle
administratif du passé implique des moeurs de République
bananière. [...] Parmi les journalistes, penseurs ou écrivains
en vogue, cet arbitraire ne suscite jusqu'à présent
aucune protestation collective, ni même de résistances
individuelles honorables, à peu d'exceptions près.
L'auteur a donc procédé aux coupures; autocensures
nécessaires pour ne pas s'asseoir devant la XVIIe Chambre
correctionnelle, sous les yeux du si spirituel président
Monfort. Au régime de la liberté partielle, répondons
par une sincérité conditionnelle. Toujours au
chaud, à couvert, le grand peuple des lâches ne
se porte jamais au secours de la franchise. Le lecteur initié
complètera de lui-même.
Ceci étant dit, aux lâches
qui viennent nous confesser leurs petites lâchetés,
nous donnons volontiers l'absolution. Notre confessionnal est
vaste et grand ouvert. Nous savons encore mieux qu'eux ce qu'il
en coûte de transgresser la loi des maîtres du temps.
Mais tous les temps ont une fin.
L'UNITÉ
RADICALE DES POLICIERS
Fichage, écoutes
et interceptions :
Raffarin rime avec Jospin
- Analyse de Meryem
Marzouki pour IRIS - 16 juillet 2002
- <[email protected]>
-
- Le gouvernement a présenté
le 10 juillet 2002 son projet de loi d'orientation et de programmation
pour la sécurité intérieure (LOPSI), et
l'a déposé le lendemain à l'Assemblée
nationale, en déclarant la procédure d'urgence.
Voilà donc une affaire qui s'annonce d'emblée rondement
menée, avec une première discussion en séance
publique prévue pour les 16 et 17 juillet. Le pragmatisme
du nouveau Premier ministre et de son gouvernement sont à
l'oeuvre.
- C'est en effet le pragmatisme
et l'efficacité qui sont mis en avant dans la LOPSI et
dans l'exposé des motifs qui l'accompagne. Il s'agit de
"renforcer l'efficacité des investigations policières",
de "faciliter le travail des enquêteurs" et d'"améliorer
le taux d'élucidation des enquêtes", tous objectifs
de simple bon sens à première vue. A y regarder
de plus près, cependant, on commence à éprouver
quelques inquiétudes, tant apparaissent importants les
"nouveaux moyens juridiques qui seront proposés au
Parlement ou adoptés par décret afin de donner
aux forces de sécurité intérieure les moyens
de lutter plus efficacement contre la délinquance: nouveaux
pouvoirs d'intervention et de recherche de preuves, accès
réciproque aux fichiers de la gendarmerie nationale et
de la police nationale, amélioration de la protection
des témoins et victimes, adaptation de certaines sanctions
à l'évolution de la délinquance". Le
texte de la LOPSI ôte les derniers doutes éventuels:
la sécurité est non seulement la première
des libertés, mais il apparaît de surcroît
qu'elle risque bien de devenir la seule.
- La LOPSI, atteinte
gravissime aux droits et aux libertés
- Outre qu'il prévoit
d'adopter par simple décret certaines mesures limitant
les libertés des citoyens, le gouvernement entend en effet
supprimer une étape "paralysant" les enquêtes
judiciaires. La LOPSI se propose donc d'élaborer "un
texte permettant aux officiers de police judiciaire, agissant
dans le cadre d'une enquête judiciaire, sur autorisation
d'un magistrat, d'accéder directement à
des fichiers informatiques et de saisir à distance par
la voie télématique ou informatique, les renseignements
qui paraîtraient nécessaires à la manifestation
de la vérité ". Le but est de surmonter "l'incapacité
des institutions publiques ou privées (établissements
financiers, opérateur de téléphonie, administrations...)
à répondre dans des délais raisonnables
aux réquisitions effectuées par les officiers de
police judiciaire à la demande de l'autorité judicaire".
Cette incapacité est justifiée, selon la LOPSI,
par "la difficulté d'extraire, de traiter et de faire
parvenir les renseignements demandés au service de police
ou de gendarmerie requérant". Justifiée aussi
sans doute -- bien que cela ne soit pas évoqué
-- par les déclarations publiques des opérateurs
de télécommunications et des fournisseurs d'accès
à Internet qui ne souhaitent pas assumer le coût
très important de ces recherches (de l'ordre de 300 Euros
par requête, selon les chiffres avancés par différents
fournisseurs d'accès européens, au rythme d'une
moyenne de 500 requêtes mensuelles), d'autant qu'en pratique
ils voient assez peu arriver les dédommagements financiers.
- Avec une telle décision,
le gouvernement français franchit d'un pas décisif
le seul garde-fou qui demeurait jusqu'ici, malgré l'adoption
de la loi sur la sécurité quotidienne (LSQ) en
France et celle de la nouvelle Directive européenne sur
la protection des données dans le secteur des télécommunications:
le passage obligé par une réquisition adressée
à un opérateur de télécommunications.
Bien que faible rempart contre les atteintes aux droits et libertés
des citoyens, cette étape permet néanmoins une
certaine visibilité du nombre de demandes d'accès
aux données personnelles conservées, de leur teneur
et de la finalité de l'enquête (renseignement ou
poursuites). Elle permet également une vérification,
que l'on espère scrupuleuse, de la légalité
de la requête adressée à l'opérateur,
tenu par le secret professionnel vis-à-vis de tout autre
que l'autorité judiciaire. Par son coût financier,
mais également pour des questions d'image commerciale
de l'opérateur, cette étape peut constituer un
certain frein à l'appétit de renseignement. Enfin,
la nécessité de présenter une commission
rogatoire oblige au respect de la procédure d'instruction,
permet son contrôle et des recours éventuels. En
supprimant cette étape, loin de constituer de simples
aménagements techniques pour une meilleure efficacité,
la LOPSI représente une atteinte gravissime aux droits,
aux libertés
- et à la démocratie.
- Les données
en accès direct par la police
- Depuis son adoption sous
le gouvernement Jospin, à la quasi-unanimité des
parlementaires de droite comme de gauche, la LSQ permet de conserver
jusqu'à un an l'ensemble des traces que l'on peut laisser
sur Internet. Ces traces permettent de savoir non seulement
qui écrit à qui et qui consulte quoi sur Internet,
mais également à quelle fréquence. Ces
données peuvent être mises en relation avec d'autres
activités, hors Internet, fournies grâce à
l'examen de bases de données existantes. Elles permettent
d'établir les connexions ou affinités entre les
personnes, les groupes et les activités, même les
plus anodines. Le grand public est en droit de savoir que cela
ne concerne pas seulement des enquêtes approfondies dans
le cadre d'une instruction judiciaire, suite à la commission
d'un crime ou d'une infraction grave. Non, il s'agit bien,
depuis la LSQ, de conserver systématiquement, à
des fins exploratoires, les données concernant chaque
utilisateur d'Internet : vous et moi, citoyens sans histoires
mais désormais avec historique.
- Qui va contrôler
et rendre compte de ces accès directs aux données
conservées par les opérateurs ? Qui va s'assurer
que des "dommages collatéraux" ne se produisent
pas, comme on en a constaté avec des consultations abusives
du STIC (Système de traitement des infractions constatées,
fichier de police judiciaire) par des personnes non autorisées?
On notera d'ailleurs que dès le mois suivant l'adoption
de la LSQ, les dégâts ont été amplifiés
par la loi de finances rectificatives pour 2001. Cette loi étend
en effet aux agents de l'administration fiscale la possibilité
d'accès aux données conservées. Qui peut
assurer que la LOPSI ne sera pas à son tour étendue,
par exemple par la conservation de toutes les données
dans une unique base centralisée, pour une "efficacité"
encore accrue ?
- L'Europe laissera-t-elle
faire ?
- Plus il y a d'informations
conservées, plus leur accès est facilité,
et plus les tentations sont grandes. La LSQ a été
en novembre 2001 la porte ouverte par le gouvernement Jospin
sur nos vies, dans ce qu'elles peuvent avoir de plus intime.
Elle permet au gouvernement Raffarin de s'y engouffrer
grâce à la LOPSI en juillet 2002. Entre les deux,
la Directive européenne sur la protection des données
personnelles dans le secteur des télécommunications
a été votée au Parlement européen
le 30 mai 2002, puis adoptée par le Conseil des ministres
européens le 17 juin 2002. Ce vote, qui consacre le
principe de la surveillance généralisée
des citoyens européens, a eu lieu à la suite
d'un "compromis" avec la position des gouvernements
de l'Union, voté tant par les groupes conservateur que
socialiste (députés français inclus). La
Commission européenne s'est finalement rendue à
la position des gouvernements, se réfugiant derrière
la possibilité qu'elle aurait effectivement les moyens
de soumettre un rapport sur l'incidence de la Directive dans
les Etats membres.
- La Commission a-t-elle
seulement les moyens de connaître en temps opportun et
dans le détail les mesures adoptées dans les pays
de l'Union? Dans les faits, elle dépend du bon vouloir
des gouvernements pour obtenir ces informations. A supposer qu'elle
en dispose, aura-t-elle le courage politique de poursuivre un
Etat devant la Cour de Justice des Communautés européennes
pour des questions ne touchant pas au libéralisme économique,
mais au respect des droits et des libertés des citoyens?
L'association IRIS (Imaginons un réseau Internet solidaire)
a déposé plainte contre la France auprès
des services de la Commission pour infraction de l'Article 29
de la LSQ à la législation européenne en
vigueur lors de l'adoption de cette loi. La lenteur inhabituelle
de l'instruction de cette plainte, les informations sur la "sensibilité
politique du dossier" et sur les "débats au
sein de la Commission" introduisent le doute au sujet de
la volonté et des capacités réelles de la
Commission. Un doute qui ne demande qu'à être levé.
- Liens utiles :
- - LOPSI :
- <http://www.assemblee-nationale.fr/12/dossiers/securite-interieure.asp>
- - LSQ : <http://www.iris.sgdg.org/actions/loi-sec>
Jospin, Raffarin, petits patelins,
même tapin, instituent la dictature, le cabinet noir, le
règne de "1984" et des télécrans.
Ces bourrins tuent la France, sa pensée, sa culture, sa
volonté de vivre pour la mettre sous l'étouffoir
de leur bêtise et du profit. Il faut s'en débarrasser,
vite.
TOUJOURS
CE GOÛT DE L'EXCRÉMENT
Au courrier:
- "Joseph HAIM"
<[email protected]>
- To : <[email protected]>
- Date : Sun, 14 Jul 2002
11:27:15 +0200
- Attachment : JosephHAIM.vcf
(126b)
- Aux fous aux fous aux
fous au secours.
- Mishiguenés timbrés
fêlés
- Vous faites une belle
bande d'ordures ,la merde est le résultat de la digestion.
Vous en avez la couleur et l'odeur mais vous êtes en plus
indigestes. Pétainistes, Stalinistes, Hitlérismes,
Arafatistes, AFPistes, France-intégristes, despotes, tyrans,
bourreaux = même combat le votre.
Il nous envoie aussi un attachement
piqueté de virus. Comme nous ne les ouvrons pas...
SOLDATS
JUIFS
- In 1940, unteroffizier
Dieter Bergmann wrote to his Jewish grandmother, Elly Landsberg
née Mockrauer: Don't you realize how much I'm with my
whole being rooted in Germany. My life would be very sad without
my homeland, without the wonderful German art, without the belief
in Germany's powerful past and the powerful future that awaits
Germany. Do you think that I can tear that all out of my heart?...
Don't I also have an obligation to my parents, to my brother
who showed his love to our Fatherland by dying a hero's death
on the [battlefield]?
- Bergmann wrote this letter
in defense of his grandmother attacking him for being a "Nazi."
He had passionately performed his military duty and felt loyal
to Germany. His grandmother felt scared for his future and believed
Bergmann was not living in reality. However, Bergmann hoped that
his army service and behavior would prove his Germanness: "Someday,
I want to be a German amongst Germans and no longer a second-class
citizen only because my wonderful mother is Jewish." The
Mischlinge's tragedy was that they could not accept that they
were no longer 100 percent German. For Hitler, they were separate
from the Volk. However, they believed that they were and would
remain German regardless of what Hitler said or did. This conviction
explains why most remained in Germany during the increasing severity
of Nazi laws beginning in 1933, and then subsequent to the end
of the war, in 1945. . .
- Some tried to change their
racial status by denying their Jewish relatives... Field Marshal
and State Secretary of Aviation Erhard Alfred Richard Oskar Milch's
"Aryanization" was the most famous case of a Mischling
falsifying a father. In 1933, Frau Clara Milch went to her son-in-law,
Fritz Heinrich Hermann, police president of Hagen and later SS
general, and gave him an affidavit stating that her deceased
uncle, Carl Braüer, rather than her Jewish husband, Anton
Milch, had fathered her six children. After SA Colonel Theo Croneiss
denounced Milch to Göring, Göring took Milch's mother's
affidavit to Hitler. In 1935, Hitler accepted the mother's testimony
and instructed Göring to have Dr. Kurt Meyer, head of the
Reich Office for Genealogy Research, complete the paperwork.
On 7 August 1935, Göring wrote Meyer to change Milch's father
in his documents and issue him papers certifying his pure Aryan
descent. After the war, according to one of Göring's interrogators,
John E. Dolibois, Göring was proud that he had helped "the
half-Jew Milch" remain in "his Luftwaffe." ...
Milch became a powerful field marshal, who according to historian
James Corum, "ran the Luftwaffe and was its most powerful
figure per personnel and planning issues, production, and even
strategy." In addition, Milch had close contact with many
of the Nazi elite, entertaining the likes of Himmler, Goebbels,
Hess, and Blomberg at his home. Milch's mother sacrificed her
reputation as well as her husband's to protect her children.
Without her lie, Milch might have lost his career and, along
with it, his ability to protect his youngest daughter, Helga,
who had Down syndrome, from Hitler's euthanasia program. Moreover,
Milch's mother's affidavit allowed her daughter to remain married
to her husband, an SS general. Milch's mother's actions typified
how thousands of non Aryan mothers attempted, some successfully,
most unsuccessfully, to erase their children's racial stigma.
-
- Excerpt from Hitler's Jewish Soldiers: The Untold
Story of Nazi Racial Laws and Men of Jewish Descent in the German
Military by Bryan Mark Rigg is used with permission. 2002
by the University Press of Kansas.
TARTARINIAN
DE TARASS-CONNERIE
- "Armenweb est le
site de plusieurs internautes d'origine arménienne. A
vocation essentiellement informative, ce site est le résultat
de la cyber rencontre entre plusieurs internautes, une réponse
à la déferlante des sites négationnistes
et révisionnistes. Le besoin de ces internautes
a été motivé par le souhait d'apporter des
éléments tant historiques que rhétoriques
à toutes les personnes qui seraient tentées
de tomber dans la négation du génocide des
Arméniens de 1915. A travers de nombreux documents, extraits
d'ouvrage comme celui d'Yves Ternon [le chirurgien fou
! non, pitié, pas lui...] ou des archives britanniques,
interventions de chercheurs du CRDA, témoignages de diplomates
c'est toute une base documentaire et un argumentaire qui sont
mis en ligne. La base de ce site précise : "la réalité
du génocide des Arméniens par la Turquie est un
élément sur lequel on ne revient pas. [On
voit tout de suite comment s'ouvre la discussion ] Cela
n'empêche pas pour autant d'apporter de nombreux éclaircissement
sur les causes du génocide". ... De nombreuses contributions
d'historiens et de chercheurs sont à venir pour enrichir
ce site qui a vocation à devenir la référence
de la cyber lutte anti-négationnisme.
<www.armenweb.org/negationnisme/index.htm>
On a l'impression que le site ne fonctionne
pas, mais ce peut être passager. Il faut sans doute des
"javas" très avancés...
IRVING
VEUT PAS SE FAIRE MAL VOIR
"I have spent five
years trying to establish my Cincinnati function, at great personal
expense, as a serious platform for history debate. I cannot have
this work jeopardised. To have it turned into a platform for
anti-Zionist rhetoric would defeat that purpose. There are
proper locations elsewhere for that sort of thing. "
Email à "Salavador astucia",
auteur d'un ennième livre qui explique l'assassinat de
Kennedy. Irving l'avait invité à en parler à
ses conférences de Cincinnatti, et puis il a flairé
l'antisionisme et il a "désinvité" Salvador
Astucia, en lui disant qu'il ne voulait pas que ça torpille
son entreprise historique "sérieuse". Où
va se nicher le sérieux ? Salvador raconte toute l'affaire
avec les documents y afférents. Voir
<http://www.jfkmontreal.com/d_irving_emails.htm>
Son livre s'intitule Opium Lords: Israel,
the Golden Triangle, and the Kennedy Assassination. Il est
disponible en ligne à:
<http://www.jfkmontreal.com/toc.htm>
ou on le commande à:
Dsharpwriter, P.O. Box 4000, Gaithersburg,
MD. 20885-4000, USA.
Write "Opium Lords" on the check
or money order along with your return address; 34 $.
Voyez comment il explique que l'ordonnateur
du meurtre de Kennedy était, selon lui, Nahoum Goldmann:
<http://www.jfkmontreal.com/goldmann.htm>
Avouons que nous n'avons pas lu le livre.
Il ne figure certainement pas très haut dans la pile de
livres en attente.
DES
JUIFS CONTRE LA PUBLICITÉ
Le CSW réclame la modification
ou la suppression de la campagne publicitaire de Daimler/Chrysler
Le Centre Simplet Wiesenthal demande à
Daimler/Chrysler de modifier ou de supprimer sa nouvelle campagne
publicitaire qui doit être diffusée à la télévision
américaine dans les prochains jours.
Dans une lettre de protestation adressée
au Dr. Dieter Zetsche, président-directeur exécutif
du groupe Chrysler, le rabbin Abraham Cooper, doyen associé
de ce Centre, écrit: "Dans la première annonce,
Albert Einstein est présenté comme Allemand. S'il
est exact que le Dr. Einstein est bien né en Allemagne,
il a été obligé de fuir ce pays lorsqu'Adolf
Hitler est arrivé au pouvoir. La seconde annonce fait état
de "la compétence scientifique allemande en matière
de fusées". S'il est exact que les Etats-Unis utilisèrent
la compétence de savants allemands dans la réalisation
des programmes aérospatiaux lors de la Guerre froide, il
est également exact que ces savants ont mis au point et
construit "la science allemande en matière de fusées"
au service du IIIe Reich au cours de la seconde guerre mondiale
en utilisant et en faisant mourir sans pitié les travailleurs
de force. Les fusées de série V qu'ils construisirent
furent utilisées comme armes de terreur contre des cibles
civiles en Angleterre. La troisième annonce invoque le
fait que ce furent les Allemands qui construisirent la première
autoroute. C'est là un fait historique incontestable. La
personne qui ordonna la construction de cette autoroute et qui
l'inaugura fièrement était Adolf Hitler."
"Dr. Zetsche, quelle que soit la
motivation derrière ces annonces, elles servent, individuellement
et collectivement, à laver le régime nazi de son
histoire et de sa criminalité", continue A. Cooper.
"Ce qui est particulièrement dangereux c'est l'impact
qu'elles pourraient avoir sur les survivants de l'Holocauste qui
ont trimé dans ces installations de fusées V2 et
qui ont vu les leurs souffrir et périr", ajoute-t-il.
Si on voulait illustrer le terme "schutzpah" (insolence), on n'aurait
qu'à citer ce texte.
LAVAGE
EN GRAND
- Reuters, Washington, 14
juillet 2002. Voilà 14 ans que Lisa Armstrong enseigne
la littérature holocaustique aux élèves
du collège Saint-Thomas-d'Aquin, école libre catholique
d'Overland Park dans le Kansas.
- Dans cet Etat, peu de
juifs, et, dans l'école, aucun. Mais elle pense néanmoins
qu'il est important d'enseigner l'extermination nazie de six
millions de juifs durant la seconde guerre mondiale. "Nous
avons une section holocaustique pour tous nos étudiants
de première année (14-15 ans) et je propose aussi
un cours facultatif d'un semestre sur la littérature holocaustique
pour les plus âgés (17-18 ans)", dit-elle.
- Ces dernières années,
l'Holocauste s'est insensiblement introduit au coeur des programmes
scolaires des Américains, dans certains Etats on commence
dès la première enfance et on poursuit jusqu'au
collège. Les cours d'Holocauste sont obligatoires dans
les écoles publiques de six Etats -- le New Jersey, la
Californie, la Floride, le Massachusetts, l'Illinois et New York
-- et fortement recommandés dans dix autres Etats.
- Mais le sujet est abordé
sous une forme ou sous une autre dans pratiquement toutes les
écoles du premier cycle et tous les collèges, soit
dans le programme d'histoire, soit dans celui de littérature
ou de sciences sociales, soit dans les trois à la fois.
- Il y a une dizaine d'années,
aux Etats-Unis, on comptait moins de 50 organismes impliqués
dans l'enseignement de l'Holocauste. Aujourd'hui on en compte
plus de 125, y compris les commissions d'Etat, les programmes
nationaux de formation pédagogique et les centres de documentation
de 32 Etats, et six grands musées.
- "Il y a des milliers
d'enseignants impliqués dans des programmes de préparation
à cet enseignement ou qui enseignent l'Holocauste dans
des classes un peu partout dans le pays. Dans les dix années
qui viennent, le chiffre va augmenter sensiblement", dit
William Shulman, président de l'Association des organismes
holocaustiques, aux Etats-Unis.
- Un immense intérêt
- Cette semaine, 180 enseignants
se sont réunis à l'Holocaust Memorial Museum de
Washington pour suivre un cours de trois journées sur
la façon d'enseigner le sujet. Ils provenaient de villes
comme Trussville, dans l'Alabama; de Pineville, dans le Kentucky;
et d'Altus, dans l'Oklahoma; ainsi que de grandes écoles
de ville ou de banlieue.
- "Dans mon école
nous avons passé six semaines sur le sujet", affirme
Lori Jensen, qui couvre la totalité de la section sciences
sociales de l'unique collège de Ryegate, dans le Montana,
lequel réunit 40 élèves. "Les enfants
sont très intéressés, surtout quand ils
apprennent que les Etats-Unis n'ont rien fait pour aider les
juifs d'Europe. Quand ils entendent ça, ça
les met vraiment en colère", dit-elle.
- C'est une réaction
constatée par tous les enseignants -- à savoir
que les élèves que l'histoire ou la littérature
ennuient souvent ou laissent insensibles deviennent tout d'un
coup très intéressés quand il s'agit
de l'Holocauste. C'est devenu une manière pour les
enseignants de percer la coquille de l'indifférence des
adolescents.
- L. Armstrong déclare
que ses étudiants ont fortement réagi aux mémoires
d'Elie Wiesel, La Nuit, sur les expériences qu'il
a vécues, enfant, dans les ghettos et dans les camps de
concentration -- plus qu'à aucun autre livre qu'elle leur
a donné.
- "Ils reviennent le
lendemain en disant qu'ils se sont couchés tard parce
qu'ils ont voulu lire le livre jusqu'à la fin. Ce n'est
pas très courant chez les élèves et beaucoup
d'entre eux sont incités à lire d'autres livres
de Wiesel ou d'autres auteurs", dit-elle.
- Un sujet abordé
de bonne heure
- Lisa Coia, qui enseigne
l'histoire au collège de Pitman, dans le New Jersey, déclare
que le sujet est abordé dans cet Etat dès l'âge
de 6 ans au moyen de discussions sur des problèmes comme
la brutalité et la nécessité d'être
tolérant.
- "Quand ils arrivent
à ma classe, les enfants sont sans aucun doute prêts
à apprendre. Ils écoutent parler des survivants
de l'Holocauste et ils visitent le musée. Nous essayons
aussi de relier l'Holocauste à des choses qui se passent
aujourd'hui dans le monde. J'ai des réactions d'étudiants
dont beaucoup me disent que c'est ce qui les a le plus frappés
dans leurs années de collège", dit-elle.
- Mais le sujet est aussi
très difficile et il nécessite une soigneuse
préparation afin de s'assurer que les élèves
reçoivent des éléments appropriés
à leur âge, dit Todd Hennessey, enseignant en histoire
dans une école de premier cycle à Castle Rock,
dans le Colorado.
- T. Hennessey, l'un des
professeurs de ce cours, déclare qu'il connaît un
enseignant qui ne veut parler dans ses cours que des tentatives
faites pour sauver les juifs de l'Holocauste "parce que
ces histoires se terminent bien et que le reste est trop déprimant
pour ses élèves".
- Il a rencontré
un autre enseignant dont l'école de son arrondissement
interdit de mentionner les persécutions et meurtres perpétrés
par les nazis sur les homosexuels dans les camps de concentration,
de crainte de promouvoir "un style de vie différent".
"C'est très dommage. On ne peut pas discuter de l'Holocauste
et laisser de côté cet aspect important", dit-il.
- L. Armstrong dit que beaucoup
de ses élèves catholiques ont été
choqués d'apprendre le rôle historique de l'Eglise
dans l'antisémitisme. "Un grand nombre de mes
enfants ont une vue très idéaliste de l'Eglise.
Mais il est important qu'ils entendent la vérité",
dit-elle.
- <http://fyi.cnn.com/2002/fyi/teachers.ednews/07/14/teaching.holocaust.reut/index.html>
On voit l'étendue de ce gigantesque
lavage des cerveaux. Ceux qui doutent de la nécessité
du révisionnisme devaient d'abord contribuer à effacer
les traces de ce sinistre lessivage.
FAUT
ETRE IDIOT
Nous avons déjà mentionné
la biographie d'Albert Paraz, de Jacques Aboucaya, parue récemment
à L'Age d'homme. L'auteur a eu accès au fonds de
correspondances de Paraz qui est maintenant à la Bibliothèque
nationale. Il cite des échanges entre le bouillant romancier
et l'une de ses égéries, Denise Centore, qui avait
été résistante. Il lui écrit le 30
juillet 1952: "Au fait, croyez-vous qu'il y ait des gens
qui aient vu eux-mêmes fonctionner des chambres à
gaz ? Vous occupant de déportés, vous devriez le
savoir. Citez m'en un ou deux, qui ne soient pas aux antipodes."
Il veut dire "derrière le rideau de fer". Le
8 août, il écrit: "Pour moi, les chambragaz,
l'existence réelle de Jésus, les araignées
homicides parachutées [en Corée], cela n'est pas
historique (...) Je suis simplement précis, je rectifie,
sans souci de ce qui peut arriver." Le 13 août: "J'ai
simplement dit: il n'y a pas de témoignage direct sur les
chambragaz et il n'y en avait pas à Nuremberg. C'est tout.
Ces charniers abominables de squelettes sont au contraire des
preuves contre. [...] Mais pourquoi aussi ne me résigné-je
pas à dire chambragaz comme tout le monde. C'est un truc
à se faire étendre de le crier. Et à quoi
bon, puisque l'effet est le même. La passion de la vérité.
Faut être idiot." (p. 137-138).
UN
BRAV'GÉNÉRAL ROUGE
- Le Monde
- Avant et après
Auschwitz,
de Vassili Petrenko. Traduit du russe par François-Xavier
Nérard. Suivi de Le Kremlin et l'Holocauste 1933-2001
d'Ilya Altman et Claudio Ingerflom. Flammarion, 286 p., 19 _.
- Compte rendu de Pierre
Vidal-Niqué.
- Le livre que publie
Flammarion est composé de deux ouvrages très différents
l'un de l'autre. Il y a d'abord les Mémoires plus ou moins
rewrités d'un général soviétique,
Vassili Yakovlevitch Petrenko, né en 1912 dans une famille
de paysans ukrainiens. Son père, qui possédait
cinq hectares et demi de terres, fut libéré de
l'armée en février 1919 par la révolution
d'Octobre. S'il fut privé de ses terres par la collectivisation,
il ne fut pas déporté et survécut à
l'occupation allemande en se cachant. Le fils, lui, bénéficia
de l'appel d'air créé par la Révolution,
s'engagea dans l'armée, fit le coup de feu à la
frontière de ce qui est aujourd'hui l'Iran, devint officier
et bénéficia, involontairement, de l'élimination
des cadres de l'armée rouge par le despote alors au pouvoir.
En 1942, il est au front, où il se conduit vaillamment,
ayant son épouse comme collaboratrice. Il est, en janvier
1945, à la tête d'une des quatre divisions qui libérèrent
Auschwitz.
- C'est comme libérateur
du camp d'extermination qu'il devint, en 1981, une figure internationale.
Il fut accusé en Occident d'avoir reçu l'ordre
de retarder la libération du camp pour permettre aux nazis
d'achever leur besogne. C'était faux et injurieux. C'était
aussi confondre Auschwitz et Varsovie. Là, l'armée
rouge marqua volontairement le pas sur les bords de la Vistule
pour laisser aux nazis le temps de liquider l'insurrection nationaliste.
- Rien de tel devant Auschwitz.
Simplement la libération du camp n'était pas un
objectif militaire, pas plus d'ailleurs que Paris ou Strasbourg
pour l'armée que commandait Eisenhower, pas plus que les
voies ferrées qui conduisaient à Auschwitz pour
les dirigeants anglo-américains ou soviétiques.
L'extermination ne fut combattue que par des paroles. Certains
lieux sont devenus symboliques après.
- Petrenko continua sa
carrière militaire après la guerre, non sans revivre
quelques épisodes parfois tragi-comiques, parfois purement
tragiques. Membre du Parti, il vota en février 1949 l'exclusion
des dirigeants de l'organisation communiste de Leningrad, accusés
de vouloir ressusciter la ville des tsars comme capitale du pays.
L'organisateur de la purge était Malenkov. Petrenko nous
dit: "j'avais décidé de m'abstenir. Mais après
la phrase "Que ceux qui sont pour cette proposition lèvent
la main", tout le monde leva la main rapidement et unanimement,
et je me suis joint à eux." Ainsi fonctionnait le
régime totalitaire stalinien. Bardé de décorations,
dépourvu, semble-t-il, de toute méchanceté,
Petrenko survécut à tout, correspondit avec Elie
Wiesel, et aux dernières nouvelles vit toujours, désormais
nonagénaire.
- Antisémitisme
traditionnel
- Ce récit est
fort intéressant, mais le texte qui suit, Le Kremlin
et l'Holocauste, 1933/2001, est, lui, une analyse historique
de tout premier ordre due à la plume experte d'Ilya Altman
et Claudio Ingerflom. Si l'Occident porte sa part de responsabilité
dans le génocide, dans la mesure où il refusa d'accueillir
les réfugiés juifs ou de leur ouvrir largement
la Palestine, cette responsabilité est partagée
avec l'Union soviétique, qui refusa pareillement, même
quand Hitler le lui proposa au début de 1940, de recevoir
les juifs de Pologne et d'Allemagne. L'URSS laissa cependant
transiter un petit nombre de juifs baltes qui se rendaient au
Japon.
- Le Comité antifasciste
juif, créé sous les auspices de Staline, fut un
instrument de guerre qui n'était pas destiné à
durer. Cela dit, pendant la guerre, et même après
la guerre, c'est plutôt l'antisémitisme traditionnel
des populations qui joua un rôle négatif, et parfois
même catastrophique, que les instructions du pouvoir. Il
n'en fut plus de même quand la victoire fut en vue. Après
Stalingrad, le silence se fait sur le grand massacre en ce qu'il
visait spécifiquement les juifs. J'ai pu voir à
Auschwitz le film tourné par les libérateurs soviétiques:
le mot juif n'y est pas prononcé. Tout cela n'alla
pas sans à-coups, avec parfois des retours en arrière.
A lire absolument.
- Le Monde, 19 juillet 2002
Ingerflom, juif argentin et ancien
étudiant à Moscou, a été longtemps
soupçonné, comme une bonne partie des ex-soviétologues
du CNRS et de l'EHESS, de sympathies envers le révisionnisme.
Les longues conversations entre Marc Ferro et Serge Thion, quelque
part en Afrique, n'y sont peut-êre pas pour rien. Certains
membres de ces équipes avaient même pris des positions
publiques. On remarquera qu'après plusieurs périodes
de remous, ceux qui pouvaient se targuer d'une sorte d'identité
juive, ont survécu dans leurs postes et continuent des
carrières, même si elle ne sont pas spectaculaires.
Ingerflom, dans le cas présent, montre patte blanche et
reçoit l'onction du plus incompétent de la bande,
le distributeur de lait-fraise et de médailles en chocolat,
l'inénarrable préfacier Vidal-Roquet. Ce n'est peut-être
pas une couverture très solide, mais dans ce bas monde,
on fait avec ce qu'on a.
MILLE
FOIS REPETITA
Noam Chomsky: un
linguiste édité par les néo-fascistes...
- Par Didier
Daeninckx
-
- En 1980, la réputation
de Noam Chomsky s'était étendue en dehors du champ
de ses lecteurs universitaires quand il avait décidé
d'apporter publiquement son soutien à la liberté
d'expression de Robert Faurisson qui, appuyé par les
débris de la Vieille Taupe, lançait sa campagne
de négation de l'existence des chambres à gaz nazies.
[C'est grotesque. Voir notre page Chomsky LINKLINKLINK ]
- Ce soutien chomskyen se
matérialisa tout d'abord par l'apposition de son nom au
bas d'une pétition, puis par la rédaction d'un
texte que son ami Serge Thion, accompagné de Pierre Guillaume,
vint chercher à Boston. [Affirmation délirante
et totalement fausse. Même à cette époque-là,
la poste existait ]
- On sait aujourd'hui que
les billets d'avion des deux dirigeants ultra-révolutionnaires
furent payés par Louis Pauwels, le directeur d'un Figaro-Magazine
alors engagé dans la diffusion militante des thèses
de la Nouvelle-Droite d'Alain de Benoist. [Affirmation
fausse ]
- Le journal ne publia pas
les dix feuillets de "Commentaires" qui trouvèrent
leur place, quelques mois plus tard, en avant-propos d'un livre
de Robert Faurisson, Mémoire en défense contre
ceux qui m'accusent de falsifier l'Histoire édité
par la Vieille Taupe.
- Dès les premières
lignes, Chomsky souligne son incompétence concernant le
sujet explosif qu'il va pourtant traiter:
- "Je ne dirai rien
ici des travaux de Robert Faurisson ou de ses critiques, sur
lesquels je ne sais pas grand chose, ou sur les sujets qu'ils
traitent, sur lesquels je n'ai pas de lumière particulière".
- Cette ignorance revendiquée
qui le conduit à qualifier de "travaux" les
élucubrations de Faurisson, n'est plus de mise quelques
pages plus loin puisque Chomsky va se porter garant du négationniste
français:
- "Je voudrais ajouter
une remarque finale au sujet du prétendu 'antisémitisme'
de Faurisson. Remarquons d'abord que même si Faurisson
se trouvait être un antisémite acharné ou
un pro-nazi fanatique -- et ce sont des accusations que contenait
une correspondance privée qu'il ne serait pas convenable
de citer en détail ici -- [il vise ici Pierre Vidal-Fessait
] cela n'aurait rigoureusement aucune conséquence
sur la légitimité de la défense de ses droits
civils".
Et Chomsky de conclure:
-
- "Pour autant que
je puisse en juger, Faurisson est une sorte de libéral
relativement apolitique".
-
- Chomsky ne parvient pas
à comprendre que le négationnisme est la forme
virulente moderne de l'antisémitisme, une nouvelle version
du "complot juif mondial" selon laquelle les juifs
auraient inventé le mythe de leur mort massive pour mieux
asseoir leur pouvoir. Mais on savait pourtant à l'époque
que Robert Faurisson s'était distingué, en 1961,
en tentant d'apposer une plaque en l'honneur de Pétain
sur les murs de l'Hôtel du Parc, à Vichy, et que
ses textes étaient publiés dans la revue nazie
de Maurice Bardèche, Défense de l'Occident
- (...)
- Tout l'article dans le
n·21 des Enquêtes interdites.
Les petits radins d'Amnistia n'affichent
plus leurs élucubrations en entier. Ils mettent ça
sur du papier chiotte et le vendent à la criée.
C'est le journal des éboueurs.
- <http://www.amnistia.net/librairi/amnistia/n21/chomsky.htm>
CALIFORNIE:
QUELLE INFAMIE
- (...) A l'attention des
Californiens: l'"Assembly Bill 2003", appelé
aussi "Loi sur l'enseignement de l'Holocauste et du Génocide"
sera examiné par la Commission sur l'enseignement le 7
août. Cette loi sera la première du genre aux Etats-Unis.
Les juristes juifs de Californie affirment déjà
qu'elle servira d'exemple aux autres Etats qui en feront autant.
- Cette loi prévoit
de réformer le Code de l'enseignement relatif aux écoles
secondaires publiques tel qu'il existe en Californie. Résultat:
il deviendra obligatoire dans ces écoles de faire étudier
aux élèves l'esclavage, le génocide et l'Holocauste.
Un tel enseignement pourra s'étendre aussi aux programmes
des élèves des classes 7 à 12. De plus,
la loi prévoit la mise en place d'une commission appelée
"Commission sur l'Holocauste et le Génocide".
- Patriot Letter (sur internet) de W. Mueller du
19 juillet 2002.
Et après, il y en aura pour
nier qu'il s'agisse d'histoire officielle...
LES
ZÉLÉS ÉLUS
- Des élus
PC portent plainte contre un élu FN de l'Oise pour révisionnisme
-
- Senlis, 23 juil (AFP)
-- Des élus communistes de Picardie ont déposé
plainte jeudi dernier contre Pierre Descaves, conseiller général
FN de l'Oise, pour des propos jugés "négationnistes"
et "révisionnistes", a-t-on appris mardi auprès
de Maxime Gremetz, député PC de la Somme et signataire
de la plainte. "Non seulement M. Descaves reprend à
son compte les propos de Jean-Marie Le Pen sur "le détail"
que représenteraient les chambres à gaz dans l'histoire,
mais il salit la résistance, traitant les communistes
de "collabos". "C'est intolérable",
a déclaré à l'AFP Maxime Gremetz. Les propos
de M. Descaves, un fidèle de M. Le Pen, avaient été
publiés le 4 juillet dernier dans Le Courrier Picard,
journal auquel il affirmait alors que "la présentation
qu'on nous fait de l'histoire est totalement fausse". Se
livrant à un décompte douteux des victimes de la
Shoah, il expliquait que les chambres à gaz pouvaient
contenir "au pire 200.000 ou 400.000 personnes", qu'il
n'y avait "pas la capacité pour faire plus, car il
faut les faire rentrer les mecs, pour les tuer". "Quatre
cent mille, six millions, et trente millions de morts en tout
pendant la guerre, c'est ce qu'on appelle la partie d'un tout,
un détail", poursuivait-il. "Les hommes qui
ont conduit la France à cette débâcle étaient
les socialo-communistes et les communistes (..) ont collaboré
avec les Allemands", avait-il ajouté. Estimant que
"de telles contre-vérités et injures ne peuvent
rester sans suite", Maxime Gremetz, Alain Blanchard, conseiller
général de l'Oise, et Gérard Lalot, président
du groupe PC à la région Picardie, ont déposé
plainte "pour propos révisionnistes".
Les élus communistes ont également lancé
un "appel à toutes celles et ceux qui sont indignés"
par ces propos, les invitant à déposer plainte.
Le Courrier Picard avait accompagné l'interview
de M. Descaves d'un bref préambule, indiquant: "Il
nous paraît important de publier ces propos. Pour en mesurer
la gravité, ils sont à rapprocher des derniers
résultats électoraux de l'extrême droite".
DRACULA
D'après Faits et Documents (1-15
juillet) "le gouvernement roumain, siégeant par ordonnance
urgente, vient de décider que l'appartenance à une
organisation fasciste ou raciste encourra jusqu'à 15 ans
de prison. La mise en cause de l'Holocauste ou de ses conséquances
pourra être condamnée à cinq ans de prison",
deux de mieux que la gayssotine.
S'ils appliquent cette loi, les Roumains
auront dix fois plus de prisonniers politiques que sous Georghiu
Dej, Anna Pauker et Ceaucescu réunis.
PARUTIONS
§== Histoire du
fascisme juif aux Etats-Unis.
- Important new information
concerning American Jewry's response to the Holocaust, in Militant
Zionism in America: The Rise and Impact of the Jabotinsky Movement
in the United States, 1926-1948, which has just been published
by the University of Alabama Press <www.uapress.ua.edu>
- The book recounts the
fascinating and little-known story of the militant American Zionists
(both the Bergson Group and the Netanyahu group) who lobbied
Congress, rallied American public opinion, and influenced
British-American relations with their campaigns in the 1930s
and 1940s to rescue Jews from Hitler and establish a Jewish state.
- Rafael Medoff reveals
that the faction -- which included an Academy Award-winning screenwriter
and several future members of the Israeli parliament -- was more
influential than has been previously acknowledged. These
militants stirred America's conscience by placing controversial
newspaper ads, lobbying conservative as well as liberal members
of Congress, and staging dramatic protest rallies. Through these
tactics, Medoff shows, they attracted a wave of support from
an extraordinary cross-section of leading Americans, including
comedians Harpo Marx and Carl Reiner, actors Vincent Price, Marlon
Brando, and Jane Wyatt, musician Leonard Bernstein, and rising
young politicians Jacob Javits and Hubert Humphrey. Medoff also
describes the shadowy underground division that smuggled weapons
to the Holy Land in caskets, naming and interviewing for the
first time members of this gunrunning network. Based on years
of archival research and interviews and written in a compelling
style, Militant Zionism in America documents events that
reshaped the American Jewish community, influenced American foreign
policy, and contributed to one of the most extraordinary events
of modern history: the creation of the State of Israel.
- Rafael Medoff, Militant
Zionism in America: The Rise and Impact of the Jabotinsky Movement
in the United States, 1926-1948, University of Alabama Press,
304 pages, 6 x 9, illustrated, 2002, ISBN 0-8173-1071-1, $39.95s
cloth
- <[email protected]>
§== L'Effet Shoah. Dora Apel <[email protected]>,
Memory Effects: The Holocaust and the Art of Secondary Witnessing,
Rutgers University Press, 2002.
Quatrième de couverture:
- "Dora Apel analyzes
the ways in which artists born after the Holocaust --
whom she calls secondary witnesses -- represent a history
they did not experience first hand. She demonstrates that contemporary
artists confront these atrocities in order to bear witness not
to the Holocaust directly, but to its "memory effects"
and to the implications of those effects for the present and
future.
- Drawing on projects that
employ a variety of unorthodox artistic strategies, the author
provides a unique understanding of contemporary representations
of the Holocaust. She demonstrates how these artists frame
the past within the conditions of the present, the subversive
use of documentary and the archive, the effects of the Jewish
genocide on issues of difference and identity, and the use of
representation as a form of resistance to historical closure."
§==Gorbachov reconverti.
- The archives for study
of the later psychological effects of the Holocaust, in
the Center for Study of Psychological stress, headed by Professor
Shlomo Breznitz at the University of Haifa, has been active since
1979. Established by the late Prof. Eitinger from Oslo, the archives
has developed three primary domains.
- 1.A bibliographical collection,
including rare materials from the very first days of this research,
some of which are manuscripts that are not easy to obtain elsewhere.
- 2.The archive contains
Holocaust survivors' audio-video testimonies, in cooperation
with the Fortunoff Archive at the Yale University. Lately we
have also started to collect audio testimonies from Holocaust
survivors who were children during persecution.
- 3.A computerized bibliography
of studies concerned with the psychological and medical effects
of the Holocaust on its survivors and their offspring. The bibliographical
items include key words and are abstracted. [C'est très
important pour comprendre que tous les dirigeants israéliens
sont complètement azimuthés. ]
- Ray D. Wolfe Centre for
Study of Psychological Stress, The University of Haifa, Haifa
31905, Israel, phone: ++ 972 4 8240180
- <http://research-faculty.haifa.ac.il/arch/>
- Webmaster: Alexei Gorbachov.
§== Le début
de la fin.
- "After all, denial
of the most basic elements of the Jewish story -- from the biblical
connection to the land of Israel to the existence of the gas
chambers -- has become routine in much of the Arab world."
- "How despair is transforming
Israel, The Wall", by Yossi Klein Halevi The New Republic
<http://www.thenewrepublic.com/doc.mhtml?i=20020708&s=halevi070802>
§== Couteau avec
lame et manche
Edoardo Longo,
Il coltello di Shylock. 140 pages, 15 Euros. Editions Rocca
d'Europa, Via Settefontane, 99, Trieste, Italie.
On connaît mal ici les révisionnistes
italiens et notamment E. Longo qui s'était pourtant fait
remarquer, il y a quelques années, pour s'être
attaqué tout seul à Spielberg et à la Radio-télévision
italienne en raison de la projection du film La Liste de Schindler,
qui, selon lui, "alimente les sentiments antiallemands"
et "incite à la haine raciale". Il contribue
régulièrement au Courrier du Continent du
Suisse Gaston-Armand Amaudruz, qui préface le présent
ouvrage.
Ce Couteau de Shylock n'a pas d'équivalent
en Italie puisqu'il dévoile les coulisses sordides des
lobbies qui, à travers un réseau de lois liberticides,
gouvernent le monde. L'auteur, avocat, tire de sa propre expérience
et d'informations relevées dans le cadre de sa profession
des cas incroyables mais vrais de dévoiement de justice:
des adolescents, d'anciens soldats octogénaires, des personnes
âgées à la retraite, tous sont poursuivis
jusqu'à l'anéantissement par des procureurs de la
République serviles devant ce que Norman Finkelstein a
appelé l'"industrie de l'Holocauste".
L'ouvrage, qui aborde également
des aspects de la rivalité entre judaïsme et
franc-maçonnerie, est enrichi de nombreuses annexes documentaires:
les querelles contre les juges de "l'affaire Holywarzog",
des articles interdits de G.-A. Amaudruz et une étude de
l'historien Jürgen Graf, En italien.
§== Tout un programme. Introduction
to the Holocaust Syllabus
- See Chapter 2 (Teaching
the Shoah: The Introductory Course) in Z.
- Garber, Shoah: The
Paradigmatic Genocide, (UPA, 1994) for suggestions (purpose,
objectives, method, topics, written assignets, obsrvations, analysis,
etc). The chapter is cited in a number of academic reviews (Choice,
Religious Education, Shofar, Hebew Studies, etc.) as a
model for an introductory course on the Shoah.
- From: zev garber <[email protected]>
Un certain Leon Levitt répond à
la demande (faire un programme pour "débutant en Shoah")
avec quelques détails révélateurs sur le
rôle des faux dans cet enseignement totalement bidon:
- To respond to Wendy Maier's
request, just some ideas. Lower division students can handle
-- in terms of their span of attention (i.e. brevity of the book)
and lack of complexity of language and, usually, thought -- Elie
Wiesel's "Night." Yet the book does provide an
introduction to what it meant to be in a death camp. "The
Diary of Anne Frank," presented in context, de-emphasizing
her rose-colored glasses, appeals because of her youth and adolescent
preoccupations, with which they can identify. A more profound,
longer, and more graphic book is Primo Levi's "Survival
in Auschwitz" (his original, better title "Is This
a Man?"), but it may be too much for first year students.
- The concept of genocide
should provide a framework; the special nature of the Holocaust
in terms of the official policy of a powerful nation against
some of its own inhabitants provides a focus. The concept of
"Lebensraum" and Hitler's ambition to subjugate the
world to make room for the expansion of the "master race"
and to provide slave labor and unlimited resources should be
understandable too. Complicity, passivity, and pervasive antisemitism
outside Germany could be topics, if it appears the students can
handle those topics.
- From a specifically Judaic
perspective, a brief history of the lack of a homeland and a
worldwide diaspora can provide understanding of the slogan "Never
Again" and for the establishment and tenacity of Israel
as, perhaps, exemplified by the hunt for, capture, trial,
and execution of Eichmann. That is, if one gets that far.
But this section does integrate the course.
- As to films: There are
many. NOT "Life Is Beautiful," as it falsifies
the reality. A problem is that films are full-length and tend
to complexity. [La complexité, quelle horreur,
il faut l'éviter à tout prix ]
- "Schindler's List"
is accessible but long; "The Pawnbroker" and "Sophie's
Choice" are too removed, despite dealing with survivors
whose lives are forever molded by their experience. Yet, all
students appreciate the testimony of survivors; for that purpose,
selected parts of Claude Lanzman's "Shoah" are
most effective. [On découpe comme des rondelles
de saucisson pour le sandwich ]
- Depending on where you
are, a visit to the Holocaust Museum in Washington, DC, can be
valuable; if that is not feasible because of distance and cost,
a nearby mini-Holocaust museum in a Jewish Center [Vous
avez forcément ça au coin de la rue ] may
provide a useful dimension, though my experience in this regard
has not been particularly favorable.
- Leon Levitt <[email protected]>
§== Back to L'industrie
de l'Holocauste.
- John Authers and Richard
Wolffe, The Victim's Fortune, New York, HarperCollins,
2002 might have helped to understand the strange process by which
the Claims Resolution Tribunal goes about granting awards to
Jewish claimants for a small percentage of the money that the
tribunal decided to give them.
- The book did no such
thing. I read the
first 106 pages which, as I previously reported, were filled
with gossipy details about the many competing lawyers, dropping
snide remarks about many of them along the way, especially Ed
Fagan, whom the authors describe as a small-time personal-injury
lawyer (even though Fagan was well enough off to afford having
his office on the 84th floor of the World Trade Center).
- The book is also filled
(up to where I stopped reading) with other put-downs, such as
the one where U.S. District Judge Edward Korman tries
to have the competing lawyers bury the hatchet by inviting them
to dine at Gage and Tollner, a non-Kosher Brooklyn eatery where
poor Israel Singer has to make do with a glass of water.
[Quelle horreur, sans compter que c'est le juge qui invite
les avocats à se bâfrer. Quelle éthique en
toc! ]
- In the end, an award is
hammered out. But there are many references to a separate audit
by a group headed by Paul Volcker, and to an Independent Committee
of Eminent Persons (ICEP). None of this is explained. Nor is
the process by which the ICEP determines who will get what, whether
the information is based on the Volcker audits, why only 35%
of the award is paid out while the rest is held back in case
of competing claims, even though claims were closed several years
ago.
- I now know a great deal
about how some of these lawyers acted without hope of being paid
while others (Fagan is targeted here, along with some others)
are acting on a contingency basis. But I still know nothing about
the process in operation.
- Starting on Page 107,
the authors do their thing about insurance, slave labor, property
confiscations, etc. I could not bear to punish myself any more.
[Il s'agit de savoir où passe le fric destiné
aux prétendus "survivants" mais ce bachi-bouzouk
ne veut pas en savoir plus.
- Stephen G. Esrati
- 23 Jul 2002 <[email protected]>
Sur le même livre:
- While I can't say that
I have taken the time to read the entire book, "The Victim's
Fortune," I got the same sense from what I did see to concur
with Stephen Esrati. As the one who led the Senate Banking Committee's
investigation into the Swiss banks, I can say that there were
mistakes in the book-including one stating that I was the son
of Holocaust survivors.
- Not that this is either
a terrible mistake or a black mark on me, only that I know where
the authors of the book got that statement: Itamar Levin's book
on the same subject. When I asked John Authers about the mistake
he said he would correct it. Neverthless, it points out the fact
that instead of asking me, and I point out that they did use
my book Swiss Banks and Jewish Souls, 1999, they failed
to get details like this correct. I need to check if there were
other mistakes and how closely my book was used, with or without
footnotes. Additionally, John Authers confided in me that they
never spoke with Senator D'Amato for their book either, despite
his large role in the investigation as well as the settlement
of the Swiss banks case and his involvement with the Austrian
banks case as well.
- Gregg Rickman <[email protected]>
Même source, 23 juillet. Tout
ça c'est du grain à moudre pour Norman Finkelstein.
Attendons le tome II....
Informations et commentaires tirés
du site aaargh
<http://aaargh-international.org>
<[email protected]>
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droits de l'homme, Paris, 1948.
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