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pas de lire la gazette du golfe et des banlieues,
Liste des numeros de la nouvelle série,
numéro
13 (octobre 2002)...
Le Courrier des Incrédules
Conseils
de révision
Actualités
de novembre 2002
oooOOO§§§OOOooo
LES GRANDES
PANURGIES LYONNAISES (suite)
POSTLÉNINISTES
On parle bien des "postfascistes"
à propos du parti de l'Alliance nationale italienne de
Fini, on pourrait à bon droit parler de "postléninistes"
pour qualifier les socialistes et autres salonnards de gauche
de la région lyonnaise, engagés dans la purification
idéologique des universités, et principalement de
Lyon 3. Pour nous, ici, le sort de Lyon 3 n'offre aucun intérêt
particulier. Ce qui nous "interpelle quelque part",
comme ils disent, ce sont les agissements de ceux qui sont attachés
à supprimer la liberté de pensée et d'expression,
qui sont singulièrement actifs à Lyon, capitale,
non pas de la résistance ou du révisionnisme, comme
certains voudraient le faire croire, mais du saucisson, ou encore
mieux de la rosette et du jésus, ce qui pour nous a une
valeur autrement suprême.
Dans la capitale du saucisson, donc, un
sous-lénine de banlieue a pris le pouvoir aux dernières
municipales, après que la droite ait tout fait pour se
désunir. Ce Collomb est de la race des loyolas: il veut
exterminer les ennemis. Il est donc l'agent qui a fait fabriquer
un "Rapport sur le négationnisme et le racisme à
l'université Lyon 3" qui est sorti en juin 2002, pour
couper l'herbe sous le pied de la commission nommée par
l'ineffable Lang de Blois, rapport que l'on trouve sur Internet:
<http://www.respect-des-droits.org/index.php?page=27x4x2>
Le rapport est en pdf, avec une particularité: il est verrouillé
par un cryptage qui empêche qu'on le transfère, qu'on
le recopie, mais on peut l'imprimer et se boyauter énormément.
D'abord, il n'est pas signé. Les
auteurs, membre de l'orwellien "conseil lyonnais pour le
respect des droits", doivent avoir les chocottes. Qui sont
les membres de cet étrange conseil ? Ce sont d'abord des
"associations": AC! Rhône (Agir ensemble contre
le chômage), ADH, Agir ensemble pour les droits de l'homme,
AIDES - Délégation départementale du Rhône,
ALPIL (association lyonnaise qui s'occupe de logement), ANVP (les
visiteurs de prison), ARTAG (Association Régionale -- lyonnaise
-- des Tsiganes et Amis Gadjé ), la Chaire lyonnaise des
droits de l'homme (encore un truc bidon, voyez leur voyage Lyon-Auschwitz
en trois heures! Plus con tu meurs: <http://chaire.ish-lyon.cnrs.fr/Auschwitz.htm>),
CLAUDA, COSI, Divercité, Enfance et partage, Fédération
des centres sociaux du Rhône, Forum réfugiés,
France Algérie Rhône Alpes. Ensuite viennent les
"membres élus": l'Adjointe au maire de Lyon pour
les affaires sociales et solidarité, l'Adjointe au maire
de Lyon pour intégration et droits des citoyens, l'Adjointe
au maire de Lyon pour les personnes âgées, vie associative
et anciens combattants, le Groupe communistes et intervention
citoyenne, le Groupe GAEC, le Groupe Les Verts, le Groupe radical,
le Groupe RPR-UDF, le Groupe socialiste et apparentés,
le Groupe Unir pour Lyon,les mairies du 1er, 2e, 3e, 4e et 5e
arrondissements. Ensuite viennent les "membres extérieurs":
ADMD (association pour le droit de mourir dans la dignité),
Hippocampe, cellule des jeunes bourgeois de la gauche caviar.
Ensuite viennent les "autres membres": Chanon Jean-Marie
président de la Commission d'enquête sur la spoliation
des familles juives, à Lyon, durant la seconde guerre mondiale,
qui est par ailleurs "avocat d'affaires" desdites familles
et qui sait donc de quel côté les tartines sont beurrées,
Jakubowicz Alain, le roi des juifs lyonnais, le sous-tsar de la
région Rhône-Alpes. Il est partout. Voir sa consternante
bobine à:
<http://www.matisson-consultants.com/affaire-papon/pho_fleu_jaku.htm>,
Pidoux Chantal. Ensuite les "membres associés au groupe
de travail": CLLAJ Lyon (Comité Local pour le Logement
Autonome des Jeunes), le Foyer Notre Dame des sans abris, etc.
On voit qu'on affaire à des gens
particulièrement qualifiés et compétents
pour trancher des questions de savoir historique. La présence
d'Hippocampe et celle de Jakubowicz nous assurent que les
travaux sortent du même petit sac policier que les exploits
prodigieux des ligues lyonnaises, d'Amnistia, de Golias,
du Marc Bloch Pressure Group et autres spécialistes que
nous connaissons très bien. Ils reprennent et touillent
les mêmes ingrédients, déjà mijotés
dans leur Livre rouge, paru sous le titre de "Contre-Rapport"
en décembre 1999. Il y a même des phrases qui sont
directement copiées-collées, sans indication
de source. Ils ont maintenant la sanction du pouvoir postléniniste
de la Mairie de Lyon, ce qui leur manquait depuis les acrobaties
d'un pitre irrésistible qui s'appelait Michel Noir.
Pour bien saisir l'humour involontaire
de la chose, il suffit de relever la déclaration suivante
(p. 3): "Pour mener à bien sa mission le Conseil ne
s'est appuyé que sur des documents référencés,
dans le souci de conserver la plus totale neutralité".
Or les "documents référencés" (rien
que l'expression prête à rire) sont, à 95%,
des articles de la presse, surtout locale: Lyon Libération,
Lyon Figaro, Le Progrès, et Le Monde, Le Nouvel
Observateur, etc. On voit la "neutralité"
de cette meute de chiens hurlants, réclamant sur tous les
tons l'expulsion ou l'exécution de ses ennemis politiques
! Avec des sources pareilles (les dossiers de presse des officines
locales des ligues de vertu, ni plus ni moins) le résultat
est prévisible. C'est un réquisitoire tout du long,
sans jamais la moindre nuance.
Or il y a comme une question préjudicielle
que les postléninistes ne voudraient surtout pas se poser:
il est incontestable que l'université Lyon 3, née
d'une scission intervenue dans les années qui ont suivi
1968, a regroupé des enseignants de droite et d'extrême
droite. Lyon 3 n'est pas la seule et personne ne semble trouver
à redire au fait qu'il se soit formé, toujours en
conséquence de mai 68, des universités regroupant
des enseignants de gauche et d'extrême gauche. On a même
vu, sans que cela soulève l'émotion populaire, des
trotzkystes infiltrer jusqu'au gouvernement de la République.
La question préjudicielle est donc la suivante: dans
ce pays, la droite ou l'extrême droite ont-elles le droit
d'exister, ou de se manifester sur le plan intellectuel ?
C'est bien le procès qu'intente cette brochure postléniniste:
elle criminalise l'existence des enseignants appartenant à
une mouvance intellectuelle à l'opposé de la sienne.
La nomination des enseignants, qui n'a jamais soulevé de
problème administratif, devient "une dérive
raciste et négationniste". Ce rapport prétend
hyprocritement ne pas "s'attarder sur les appartenances politiques
de chacun" mais s'intéresser "surtout à
l'utilisation de l'université Lyon 3 pour diffuser des
idées contraires aux Droits de l'Homme". Mais
où diantre est-il écrit que l'on doive diffuser
des idées qui vont dans le sens des droits de l'homme ?
Est-ce que la politique de la France, avec ses guerres coloniales,
sa répression des classes dangereuses, son soutien à
la politique génocidaire du sionisme en Palestine, son
inféodation à l'hégémonie américaine,
son militarisme, sa politique pénitentiaire, que sais-je,
respecte les "droits de l'Homme" ? ou elle se protège
derrière un baratin menteur et répugnant? Donner
l'arme nucléaire aux criminels sionistes, comme l'ont fait
les socialistes français, est-ce une bonne pédagogie
des Droits de l'Homme ? Crachons sur ces hypocrites.
La plus grande partie de ce rapport explique
la présence de la droite aux commandes de cette université,
ce qui n'a qu'un rapport lointain avec la question du prétendu
"négationnisme". Les enseignants sont dénoncés
en fonction de leurs attaches (réelles ou non, peu importe
ici) à des groupement politiques. Si on faisait le compte,
parmi les membres de ce conseil, de ceux qui sont communistes,
socialistes, sionistes, etc. on verrait que leur manichéisme
est fondé sur une vraie dichotomie. Il est bien possible
que les enseignants incriminés aient écrit des livres
"absurdes" (sous-entendus: "absurde parce que reflétant
des idées d'extrême droite") mais que dire des
livres écrits par des enseignants d'extrême gauche?
Il ne fallait pas les nommer enseignants, voilà tout. Et
si le système de recrutement est mauvais, il l'est à
l'échelle nationale.
Pour le reste, on n'a que des résumés
succincts et passablement tronqués des affaires connues
qui ont défrayé la chronique des bords du Rhône.
Le rapport est une paraphrase de la couverture de presse. N'entrons
pas dans les détails sauf à se demander ce que pouvait
bien être le sujet d'un colloque organisé en novembre
1987 sur "Dumézil et l'Eliade" (p. 19). L'Iliade
? L'Hellade ? Encore des ânes savants qui prennent le Pirée
pour un homme ! On rappelle les pressions incroyables exercées
par le maire de l'époque, Michel Noir, sans rappeler que
cet escroc voleur a été lourdement condamné
par la justice et que comme exemple moral, on peut trouver mieux.
Mais le postléninisme blanchit même les escrocs de
droite s'ils sont du bon côté du manche sionisto-gauchard.
Un seule ironie admirable et involontaire: on apprend que Plantin
a soutenu son mémoire le jour du vote de la loi Gayssot,
par cinq ou six députés présents, qui ont
voté à la diable des dizaines de lois avant la fin
des travaux parlementaires (p. 28).
La nature politique de tout ce déballage
est avouée: "Ces informations (sur ce qui s'est passé,
publiquement, dans les années 80) émergent (retenez
le mot "émergent") quand SOS Racisme, la L.I.C.R.A.
et le B'nai B'rith citent à comparaître Jean Plantin
au tribunal, pour sa revue négationniste Akribeia en
avril 1999." Document référencé ici:
L'Humanité, du 21 avril 1999, article modestement
titré: "Filière noire pour revue brune".
Les Ligues attachées au char Merkava d'Israël ! Quand
on vous disait qu'on était dans le postléninisme
!
A la fin, des "recommandations"
tracent la ligne à suivre: L'honneur et la réputation
de toute la ville de Lyon, capitale de la Résistance,
et au-delà de l'agglomération, sont en cause. "Les
enseignants jetant par ces dérives et/ou pratiques l'opprobre
sur toute l'université doivent en répondre devant
les sections disciplinaires dont ils relèvent. Ce rappel
à la loi peut, quand les circonstances l'imposent,
relever de la responsabilité du Premier des Lyonnais."
Qui est ce mystérieux "Premier des Lyonnais"?
Le primat des Gaules ? Le primate de la Mairie ?
Et maintenant, on attend en se léchant
les babines, le rapport de la commission Rousso, mise en place
par l'ineffable Lang de Blois, avant qu'il se carapate à
Boulogne sur mer. Si elle ne sombre pas avant.
PAS
SOYEUX
- M. Gollnisch
proteste contre la "persécution" des enseignants
de Lyon III
-
-
- Le délégué
général du Front National Bruno Gollnisch a protesté
jeudi contre la "persécution" d'enseignants
de Lyon III échappant "à la dictature de la
pensée unique", après la publication d'un
rapport dénonçant les liens de certains professeurs
avec des mouvements d'extrême droite et des thèses
négationnistes.
- Selon lui, le maire PS
de Lyon Gérard Collomb, qui a demandé le rapport,
s'appuie sur un comité "dont les tendances partisanes
sont bien connues, pour alimenter la persécution de quelques
enseignants qui échappent encore, dans l'université
française, à la dictature de la pensée unique",
estime-t-il dans un communiqué.
- "Le vrai scandale,
au sein de l'université de Lyon, c'est que l'on n'y retrouve
que quelques-uns de ces enseignants, alors que si le corps professoral
était représentatif de la société,
ils devraient être plus d'une centaine", ajoute M.
Gollnisch.
- Selon le rapport remis
en juin à M. Collomb, "les responsables de Lyon III
en recrutant, en promouvant et en finançant, en connaissance
de cause, un réseau concentré de militants d'extrême
droite ayant une volonté de diffuser son idéologie
à travers l'université, portent une lourde responsabilité".
- M. Gollnisch est lui-même
professeur à Lyon III où il enseigne l'"histoire
politique de l'Asie", "la civilisation japonaise",
"la terminologie juridique japonaise" et "une
introduction au droit international".
-
- AFP, 3 oct 2002.
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CENSURE
La censure, telle que nous la connaissons,
suit de peu la naissance de l'imprimerie. Charles Quint décida,
en 1550, que la liste de l'index établi par les bons prêtres
de l'université de Louvain devait être affichée
dans toutes les librairies. Imprudence fatale, en ces temps d'hérésies
galopantes. Il visait tout particulièrement les bibles
en langages vernaculaires qui se multiplièrent inéluctablement
avec le développent des imprimeries. Cette liste s'appelait
Librorum prohibitorum index ex mandato regiae catholicae maiesta
et illustriss. Ducis Albani. Mais Charles Quint avait un imprimeur
officiel, établi à Anvers, un tourangeau qui s'appelait
Plantin, Christophe Plantin.
VOILE NOIR
Maintenant, dès qu'il y a un accident,
un attentat, une mort brutale plus ou moins accidentelle, on voit
les familles refuser de "faire leur deuil" tant que
des coupables n'ont pas été désignés,
jugés et condamnés. "Alors", nous dit-on,
le deuil peut se faire. C'est, du moins ce que nous racontent
les journalistes, cette race de réprouvés. Qu'il
s'agisse d'un de ces clichés dont cette profession dénuée
de plume est friande n'est pas douteux. Mais ces clichés
perfusent. Ils sont repris par toutes sortes de gens qui laissent
la porte de leur esprit ouverte à ces vents merdiatiques.
Pourtant, on sait que le deuil est tout autre chose. Dans toutes
les sociétés, il existe des rituels et des comportements
qui permettent de faire passer, graduellement, les personnes qui
décèdent dans le monde des morts, conçu comme
parallèle à celui des vivants, mais séparé
par un seuil matérialisé de différentes façons.
La vengeance n'a rien à voir là-dedans.
La culture chrétienne qui a imbibé
nos sociétés pendant tant de siècles est
une culture du pardon et de la résignation devant les drames
inévitables de l'existence. Cette culture est évidemment
fort appauvrie et ne fournit peut-être plus de modèles
forts. C'est pourquoi cette apparition du concept de vengeance
comme préalable au deuil apparaît comme une nouveauté.
On ne peut qu'être frappé par le fait que la culture
juive, telle qu'elle apparaît de nos jours, quant à
elle, ignore le pardon et réclame la désignation
et la condamnation des coupables (toujours des "gentils")
avant d'envisager de commencer à faire le deuil. Elle s'accommode
facilement de l'absence de deuil, au profit d'une déploration
éternelle. On ne s'étonnera pas de voir des modèles
culturels de ce genre véhiculés par la presse, pour
qui ils sont déjà la culture dominante. La perfusion
des "valeurs juives" par l'intermédiaire d'un
monde médiatique profondément acculturé,
n'est pas sans inquiéter.
TRIPOTAGES
Enseigner la mémoire
?
La mémoire
de Vichy et de la Shoah...
La véracité
et la singularité de la Shoah
-
Contrairement à
ce que tentent de faire croire les négationnistes et les pseudo-révisionnistes
qui nient le génocide ou cherchent à le banaliser,
les nazis ont bien exterminé Juifs, Tziganes et Slaves.
Le génocide a bien eu lieu et il n'est pas le fruit du
hasard ou des circonstances liées à la 2ème
guerre mondiale. La « solution finale de la question juive
» procède d'une volonté systématique
d'extermination, inscrite dans l'idéologie nazie, ouvertement
exprimée dans Mein Kampf dès avant l'arrivée
au pouvoir de Hitler, mise en oeuvre avec obstination à
partir de 1933 et conduisant tout droit au génocide désigné
aujourd'hui par les Juifs sous le nom de Shoah, « la catastrophe
».
-
- Les pseudo-révisionnistes
français, négateurs du génocide
- En France dès le
lendemain de la 2ème guerre mondiale, les négationnistes,
les négateurs du génocide, ceux qui nient la réalité
du génocide et l'existence des chambres à gaz en
affirmant qu'il n'existe pas de preuves de leur existence, se
sont avancés masqués, en s'abritant derrière
le vocable de «révisionnistes», d'«école
révisionniste» afin de couvrir leur démarche
d'un label scientifique respectable.
- S'il est vrai que le
révisionnisme relève bien de la démarche
historique de l'historien qui s'interroge en permanence sur
la compréhension du passé et qui jette un regard
critique sur les interprétations des historiens qui l'ont
précédé, les négationnistes sont
en réalité des pseudo-révisionnistes, des
falsificateurs de l'histoire et des «assassins de la mémoire».
- A l'origine de cette prétendue
école révisionniste française, il y a la
publication en 1948 par un intellectuel d'extrême-droite,
Maurice Bardèche, d'un livre intitulé Nuremberg
ou la terre promise, (LINKLINKLINK) dans lequel il
dénonçait la justice des vainqueurs et les accusait
d'avoir inventé le génocide pour masquer leurs
propres crimes.
- Maurice Bardèche
fut bientôt rejoint par Paul Rassinier, ancien déporté
résistant, venu de l'extrême gauche. Exclu du Parti
communiste en 1932, devenu socialiste libertaire, puis membre
de l'aile gauche du parti socialiste et candidat malheureux aux
élections de l'immédiat après-guerre, exclu
de la SFIO, Paul Rassinier s'est retiré de la vie politique
et a publié en 1950 un ouvrage intitulé Le Mensonge
d'Ulysse. (LINKLINKLINK)
- Dans cet ouvrage, Rassinier
conteste la véracité des témoignages d'anciens
déportés, prétend que les brutalités
dans les camps étaient davantage le fait des kapos que
des SS, et dénonce le génocide comme une imposture
fabriquée par le complot juif international. [Mensonge
absolu: il n'y a pas UN mot sur les juifs dans ce livre ]
- Les thèses de Rassinier
sont relayées par le journal d'extrême-droite Rivarol,
où s'expriment les anciens collaborateurs et les nostalgiques
du régime de Vichy.
- Après la mort de
Rassinier en 1967, les thèses «révisionnistes»
ont été défendues par un professeur de littérature
lyonnais, Robert Faurisson, qui comme Rassinier nie l'existence
du génocide et des chambres à gaz, présentés
comme des mythes forgés par les pays vainqueurs.
- A partir des années
1970, Faurisson a reçu le soutien de "La Vieille
Taupe", une librairie parisienne dirigée par Pierre
Guillaume, représentant d'une ultra-gauche qui confond
dans une même réprobation teintée d'anticommunisme
viscéral et d'antisémitisme, le stalinisme soviétique,
le capitalisme occidental et le sionisme.
- En 1981, Faurisson a été
condamné par la 17ème Chambre du Tribunal de grande
instance de Paris pour diffamation publique, condamnation confirmée
par la Cour d'Appel. [Faux; d'ailleurs ce délit
n'existe pas ]
- En 1985, Henri Roques,
un ingénieur en retraite, a soutenu devant l'université
de Nantes une
thèse de doctorat
(annulée en 1986 par le ministre Alain Devaquet ) aboutissant
à nier indirectement l'existence des chambres à
gaz à partir de l'analyse du témoignage de Kurt
Gerstein, un officier nazi qui s'était rendu en avril
1945 à l'armée française et avait été
interrogé par des officiers français. [A
propos de Devaquet, chien fidèle, il est à noter
qu'il sévit toujours puisqu'il est encore aujourd'hui,
employé à l'Elysée en tant que commis aux
écritures. On voit par là que la valetaille est
un métier d'avenir. ]
- En 1989, un professeur
d'économie lyonnais, Bernard Notin, a publié dans
la revue Economies et Sociétés un article
sur «Le rôle des médias dans la vassalisation
nationale» qui reprenait les thèmes de la pseudo
école révisionniste française.
- Il a été
sanctionné conformément à une loi présentée
par le député communiste Jean-Claude Gayssot [encore
faux, ce type ne sait pas de quoi il parle ] et votée
en 1990, qui qualifie de délit et réprime par des
sanctions pénales toute «négation des crimes
contre l'humanité».
- La plupart des historiens
ont exprimé leur désaccord avec la loi Gayssot
parce que, selon eux, le droit n'est pas la meilleure arme contre
les négationnistes et le juge ne doit pas se substituer
à l'historien pour dire la vérité historique
.
- En 1995, la librairie-maison
d'édition "La Vieille Taupe" a publié
dans une revue du même nom Les Mythes fondateurs de
la politique israélienne, un ouvrage de Roger Garaudy,
philosophe converti successivement au protestantisme, au communisme,
au catholicisme et à l'islam, qui sous couvert d'antisionisme
rejoignait le discours des pseudo révisionnistes français.
- En février 2002,
Jack Lang, ministre de l'Education nationale, a installé
la Commission sur le racisme et le négationnisme au sein
de l'université Jean Moulin, Lyon III. Présidée
par Henry Rousso, directeur de l'Institut d'histoire du temps
présent, cette commission, composée d'historiens
chercheurs, est chargée de faire toute la lumière
sur le racisme et le négationnisme qui ont pu trouver
leur expression à l'université Lyon III depuis
plusieurs années.
-
- Historiens intentionnalistes
et historiens fonctionnalistes
- Les historiens intentionnalistes
et les historiens fonctionnalistes contrairement aux pseudo-révisionnistes
qui sont en réalité des négateurs du génocide,
ne contestent pas la véracité du génocide,
mais divergent quant à l'interprétation, à
l'explication de la politique d'extermination mise en oeuvre
dans le cadre de la «solution finale».
- Dès les années
1950, les historiens intentionnalistes tels que Léon Poliakov
et Raül Hilberg considèrent que la «solution
finale» procède d'une volonté systématique
d'extermination des «sous-hommes», inhérente
à l'idéologie nazie, inscrite dans Mein Kampf
et exprimée ouvertement dès avant l'arrivée
au pouvoir d'Hitler en Allemagne, mise en oeuvre avec obstination
à partir de 1933 à travers les mesures antisémites
des nazis, et conduisant tout droit au génocide symbolisé
par Auschwitz-Birkenau. Les historiens intentionnalistes privilégient
la responsabilité d'Hitler et des nazis, définissent
le génocide comme un mal absolu programmé par Hitler
et les nazis.
- Dans les années
1980, les historiens fonctionnalistes allemands tels que Ernst
Nolte et Klaus Hildebrand, sans nier la réalité
du génocide, ont tenté d'en donner une interprétation
différente et double.
- Tout d'abord, les historiens
fonctionnalistes avancent l'idée que le système
nazi n'était pas aussi monolithique qu'on le croyait jusqu'alors,
qu'il était traversé de rivalités, de divisions,
de contradictions, qu'il n'y avait pas qu'un seul centre de décision
entièrement entre les mains d'Hitler, mais plusieurs centres
de décision, impliquant un fonctionnement complexe.
- Les historiens fonctionnalistes
mettent aussi en avant le poids des circonstances, insistent
sur le fait qu'avec l'invasion de l'Union soviétique en
juin 1941, la guerre a changé de nature, et placé
l'Allemagne hitlérienne dans une spirale de radicalisation,
dans une sorte d'engrenage qui aurait conduit à la mise
en oeuvre de la «solution finale». Les thèses
fonctionnalistes aboutissent à élargir le cercle
des responsabilités trop facilement limité à
Hitler et à son entourage immédiat, à l'ensemble
des nazis, à la Wehrmacht, au peuple allemand, à
ses alliés, avec le risque de minimiser la responsabilité
spécifique des nazis et finalement le risque de banaliser
le génocide des Juifs .[...]
- L'effondrement du communisme
en Europe de l'Est, la disparition de l'Union soviétique
et la réunification de l'Allemagne ont contribué
à raviver les thèses des «révisionnistes»
allemands qui veulent effacer ce qu'ils appellent «le
mythe négatif du mal absolu» symbolisé par
Auschwitz, cherchent à banaliser le nazisme et le génocide
des Juifs, voire à le justifier, à le légitimer,
en renversant les termes du débat et en présentant
la «solution finale» comme un acte d'autodéfense
face au véritable «mal absolu» qui, selon
eux, est le communisme bolchevique stalinien symbolisé
par le Goulag.
- Cette pseudo historicisation
ou mise en perspective historique du génocide pose en
postulat «l'antériorité du goulag, seul véritable
mal absolu», tandis que le nazisme et le génocide
ne seraient finalement que des «accidents de parcours»
dans la riposte légitime au totalitarisme communiste présenté
comme plus dangereux que le totalitarisme nazi ou fasciste
-
- La singularité
de la Shoah: une «déchirure de l'humanité»,
une «régression de la modernité», sans
focalisation exclusive
- L'historien des pratiques
totalitaires, Enzo Traverso, montre les limites des analyses
du nazisme qu'ont développées :
- -- L'historien conservateur
allemand, Ernst Nolte, qui définit le nazisme comme une
réaction radicale à la terreur bolchevique ;
- -- L'historien français,
François Furet, qui voit dans le nazisme une réaction
anti-libérale, symétrique du communisme aboutissant
à faire l'amalgame entre les deux totalitarismes ;
- -- L'historien américain,
Daniel J. Goldhagen, qui fait du nazisme une pathologie allemande,
et du peuple allemand, une «nation de pogromistes».
- Pour lui, le nazisme qui
plonge ses racines dans l'histoire de l'Europe, est «une
synthèse unique d'un vaste ensemble de modes de domination
et d'extermination déjà expérimentés
séparément au cours de l'histoire occidentale moderne»
à l'époque des révolutions, de la colonisation
et des guerres de la fin du XIXème et des débuts
du XXème siècle, synthèse fondée
sur le racisme biologique, l'expansion spatiale et vitale, la
gestion banalisée de la mort technique, la guerre d'extermination
des «sous-hommes». Enzo Traverso s'interroge sur
«la singularité d'Auschwitz» par rapport aux
autres horreurs du XXème siècle qu'ont été
le goulag et Hiroshima. Il définit le génocide
perpétré par les nazis comme un «génocide
racial», «une extermination conçue sur des
bases idéologiques, planifiée, gérée
bureauratiquement et mise en oeuvre par des méthodes industrielles»,
dont les victimes étaient désignées «selon
leur appartenance à un groupe qualifié de "races
inférieures", dans le cadre d'un projet de remodelage
biologique de l'humanité». [...]
- La Shoah, qui s'inscrivait
dans «un projet d'épuration biologique et raciale»
échappe à «tout critère de rationalité
économique ou militaire». Elle constitue une «déchirure
de l'humanité», «une régression de
la modernité». [...]
-
- CRDP (Centre régional
de documentation pédagogique, c'est-à-dire antenne
régionale du centre de propagande du ministère
de l'éducation nationale, le Centre national de documentation
pédagogique) de Champagne-Ardenne, 2000.
-
- <http://crdp.ac-reims.fr/memoire/enseigner/memoire_vichy/12shoah.htm>
CENTRE
DE DÉLATION MONDIALE
- September 13, 2002
-
-
- Wiesenthal
Center Urges Italy to Ban International Neo-Nazi Conference
-
- Mr. Silvio Berlusconi,
Prime Minister
- Presidency of the Council
of Ministers
- Palazzo Chigi, Rome,
Italy
-
- Dear Mr. Prime Minister:
- The Simon Wiesenthal
Center has informed the Italian authorities that an international
conference is called for October 12, 2002 in Verona, Italy by
the neo-Fascist movement Nuovo Ordine Europeo of Trieste.
- In a letter to Italian
Prime Minister Silvio Berlusconi, the Center's Associate Dean,
Rabbi Abraham Cooper, and its Director for International Liaison,
Dr. Shimon Samuels, noted that the organizers of this meeting,
entitled "In Memory of the Millions of Civilian Victims
of the Democracies and Their Lies", have invited such speakers
as:
- Ahmed Rami, who fled
from Morocco to Sweden after his assassination attempt on the
late King Hassan. He has been convicted in Stockholm for incitement
on his Radio Islam, and is currently again under investigation.
-
- Ahmad Soroush Nejad
of the Neda Institute in Iran.
-
- the Swiss organizers
of a Holocaust denial conference scheduled for last Spring in
Beirut, but cancelled by President Rafiq Hariri. These are Rene-Louis
Berclaz of "Verite et Justice" and veteran neo-Nazi
activist Gaston-Armand Amaudruz.
- Other Nuovo Ordine
Europeo international supporters include:
- the revisionist Jurgen
Graf, who fled a Swiss court and now resides in Teheran.
-
- Frederick Toben of Adelaide,
Australia, released on bail from a German court. A notorious
apologist for Osama Bin-Laden.
-
- Russ Granata, an American
who insults the memory of 9/11 victims in claiming the attacks
were organized by the United States and Israeli intelligence
services.
- On this anniversary
of the mass murder of innocents in New York and Washington, D.C.,
we appeal to you to take all necessary measures to ban a gathering
that is an abuse of Italian hospitality, and can only encourage
the forces of hate, violence and terror.
- We also urge your authorities
to arrest those fugitives from justice who might enter
Italy for this hatefest and to hold them for extradition to those
countries where they are sought for trial.
- Mr. Prime Minister,
by such measures, Italy can take the lead for Europe in the
war against terrorism.
-
- Most respectfully, Rabbi
Abraham Cooper, Associate Dean Simon Wiesenthal Center, Los Angeles
- Dr. Shimon Samuels,
Director for International Liaison, Simon Wiesenthal Center,
Paris
-
- <http://www.wiesenthal.com/social/press/pr_item.cfm?ItemId=6404>
LE
FIASCO DE VERONE
Report On Verona
Revisionist Conference
-
-
-
- Here is a brief report on what happened in Verona last Saturday, 12 October 2002, that is, three days after the Hotel Leopardi cancelled our reservation of its Sala Manzoni for 'technical reasons: faulty electric circuits'. Vincent Reynouard was unwell and thus unable to make the journey; Mr Amaudruz, 82, informed of the cancellation and feeling a bit frail, decided not to risk travelling, and so he and Mr Berclaz stayed at home. Hotel management permitted us only a small press conference in the Hotel Leopardi; they then turned people away at the entrance, saying that the room in which we were could hold ten people only. No indication as to what was going on was posted on the outside, and thus some people had made a long journey for nothing. If we had been able to assemble our friends, then there would have been a modest conference in a restaurant in the town centre that afternoon. A hostile though small demonstration of communists etc. took place just outside our room.These people had been notified of our presence via mobile telephone by a female communist journalist who was in attendance at our conference. Dr Carlo Terraciano of Florence gave a brief talk on the geopolitical situation, focusing on the impending American aggression and plans for imperial conquest in central Asia.
Nous croyons que ce genre de conférence
n'a aucune utilité et que ses résultats sont strictement
égaux à zéro.
October 4, 2002
- Centre Wiesenthal:
un négateur de lolocoste est digne de recevoir le prix
des Droits de l'homme délivré par Kadafi
- (aaargh: une
officine de chasse à l'homme est digne de délivrer
des jugements moraux sur n'importe qui!)
- Le centre Simon Wiesenthal
a déclaré que Roger Garaudy, un Français
condamné pour avoir nié lolocoste (faux, évidemment,
le droit français ne connaît pas de concept du style
holocauste, sacrifice qui existait en Grèce avant le début
de notre ère) "était digne de recevoir le
prétendu Prix international des droits de l'homme de Kaddafi".
le rabbin Abraham Ciooper, directeur associé du centre,
jour& que "c'est une nouvelle preuve que la récente
campagne charmeuse de Kaddafi, destinée à convaincre
la communauté internationale que son régime avait
tourné une page, est une escroquerie." Il a ajouté
que "Kaddafi et Roger Garaudy étaient membres d'une
confrérie de haine qui répand consciemment le mensonge
de la négation de lolocoste dans le cadre de la tentative
mondiale de démonisation du peuple juif (peuple si
sympathique et aimant son prochain, comme chacun sait: c'est
pas eux qui haïrait, genre, les Palestiniens - on a dit
Palestinienx au hasard)
- Le prix, qui porte le
nom du dirigeant lybien Mohammed Kaddafi, est attribué
à ceux que les Lybiens nomment "une pléthore
de défenseurs des droits de l'homme, avocats de la liberté
et intellectuels".
- 4 octobre 2002
-
- Wiesenthal
Center: Holocaust Denier a Worthy Recipient of Qaddafi 'Human
Rights' Prize
-
-
- The Simon Wiesenthal
Center said that Roger Garaudy, a Frenchman convicted
for denying the Holocaust "was a worthy recipient of the
so-called Qaddafi International Human Rights Prize." Rabbi
Abraham Cooper, the Center's associate dean, added that "this
is yet another proof that Qaddafi's recent charm campaign, to
convince the international community that his regime has turned
over a new leaf, is a sham." He added that "Qaddafi
and Roger Garaudy are members in a brotherhood of hate that knowingly
spreads the big lie of Holocaust denial as part of a worldwide
effort to demonize the Jewish people."
- The prize, named
for Libyan strongman Muammar Qaddafi, is granted to what the
Libyans describe as " a plethora of human rights defenders,
freedom advocates, and intellectuals."
-
- La femme
du président de la BCE poursuivie pour remarques antisémies
-
-
- Amsterdam, Pays-Bas
(AP) - La femme du Wim Duisenberg, président de la Banque
centrale européenne, est poursuivie par un avocat néerlandais
notoire pour de prétendues propos antisémites,
a annoncé le parquet vendredi dernier. La poursuite judiciaire
est intentée contre Gretta Duinsenberg-Bédier de
Prairie sur la base de remarques qu'elle a faites à la
radio néerlendaire le week-end dernier, lors d'une réunion
pro-palestinienne à Amsterdam.
- Gretta Duinsenberg-Bédier
de Prairie, qui soutient ouvertement (queol culot!) la
cause palestinienne, vient de lancer une pétition contre
les actions militaires israéliennes contre les Palestiniens.
Le journaliste lui a demandé combien de signatures elle
espérait réunir. Après une petite pause,
elle a répondu: "Six millions" et ri.
- Dans la plainte qu'il
a déposée au parquet d'Amsterdam au nom de clients
anonymes (aussi courageux que ladite armée israélienne
qui tire sur des gosses armés de pierres ou de rien du
tout), l'avocat Abraham Moszkowicz prétend que le
commentaire faisait allusion au nombre de victimes juives de
lolocoste et constitue une discrimination au sens du droit néerlandais.
- Le parquet de la capitale
néerlandaise a déclaré vendredi qu'ils enquêtaient
sur l'affaire et envisageait d'intenter lui-même une action.
Interrogée par téléphone, Gretta Duinsenberg-Bédier
de Prairie a refusé de répondre. Moszkowicz n'était
pas accessible.
- Elle a réfléchi
avant de parler, insultant donc exprès le peuple",
déclarait Moszkowicz au quotidien néerlandais De
Volkskrant. D'après le journal, le journaliste de la radio,
pensait que Gretta Duinsenberg-Bédier de Prairie riait
en pensant au nombre élevé de signatures qu'elle
espérait réunir. "Même si c'était
le cas, ça tombe mal parce qu'elle n'a pas dit seize millions
mais six", a dit Moszkowicz. (il aurait fallu qu'elle
soit bien conne pour dire "seize millions": c'est le
nombre total d'habitants des Pays-Bas...)
- Wife of European
Central Bank president sued for anti-Semitic remarks
-
- The wife of European
Central Bank President Wim Duisenberg is being sued by a prominent
Dutch lawyer for alleged anti-Semitic comments, prosecutors said
Friday.
- The legal action filed
against Gretta Duisenberg-Bedier de Prairie arose from remarks
she made on Dutch radio last weekend during a pro-Palestinian
rally in Amsterdam.
- Duisenberg-Bedier de
Prairie, who openly supports the Palestinian cause, recently
began a petition against Israeli military action against the
Palestinians. The radio reporter asked her how many signatures
she hoped to collect.
- After a brief pause,
she replied, "Six million," and laughed.
- In the claim filed with
Amsterdam prosecutors on behalf of anonymous clients, attorney
Abraham Moszkowicz alleges that the comment referred to the number
of Jewish victims of the Holocaust and constitutes discrimination
under Dutch law.
- Prosecutors in the Dutch
capital said Friday they are investigating the complaint and
considering charges of their own. Reached by telephone, Duisenberg-Bedier
de Prairie declined to comment. Moszkowicz wasn't immediately
available.
- "She thought before
she spoke, and therefore intentionally insulted people,"
Moszkowicz was quoted Friday as telling the national daily newspaper
De Volkskrant. According to the paper, the radio reporter
had assumed Duisenberg-Bedier de Prairie had laughed about the
high number of signatures she hoped to collect. "Even if
that were the case, that's just too bad because she didn't say
16 (million), she said six," Moszkowicz said.
ROUGE-BRUN
Nous avons retrouvé ce faire-part
parisianiste bien éloquent:
- Jean-Edern Hallier est
mort le 12 janvier 1997 à Deauville. Ses obsèques
ont été célébrées par l'abbé
Alain Maillard de la Morandais, ancien directeur du Secrétariat
d'études politiques du cardinal-archevêque de Paris.
De nombreuses personnalités y assistaient telles que Philippe
Bouvard, Michou, Patrick Poivre d'Arvor, Bernard Pons, Jacques
Seguéla, Xavière et Jean Tibéri, ou Karl
Zéro.
-
- [Né le 1er mars
1936 à Saint-Germain-en-Laye, Jean-Edern Hallier était
le fils du général André Hallier, attaché
militaire en Hongrie de l' État français de Pétain.
Il fonda en 1960 la revue littéraire Tel Quel avec son
camarade d'études Philippe Sollers dont il se sépare
en 1963. Il créa en 1969 de L'Idiot international
(69-72/84/89/90-91). En 1973, il détourna les fonds d'une
collecte de soutien aux résistants chiliens. Ultérieurement,
il se rendit au Chili soutenir le régime du général
Pinochet. En 1979, il conduisit la liste Régions-Europe
et publia un pamphlet anti-Giscard, Lettre ouverte au colin
froid. En 1980, il créa les éditions Hallier
où il publia l'îman Khomeiny, les négationnistes
Eric Delcroix et Serge Thion, etc. Le 25 avril 1982, il mit
lui-même en scène son propre enlèvement à
la Closerie des Lilas. En juillet 1982, il organisa avec Cyril
Platov un attentat à la bombe contre Régis Debray,
alors conseiller de François Mitterrand, pour lequel il
ne fut pas poursuivi dans les délais légaux. A
la même époque, il commenca à faire chanter
le président de la République menaçant de
révéler son passé de collaborateur et l'existence
de sa fille adultérine. Aussi le 20 février 1984
obtint-il l'annulation d'un rappel d'impôt de 300.000 F,
Jacques Delors étant ministre des Finances. François
Mitterrand, détournant à des fins privées
l'appareil d'Etat, le fit désormais espionner en permanence
par la "cellule élyséenne". Il lança
alors la seconde période de L'Idiot international
avec des responsables du Grece. En 1989, il tenta de relancer
une troisième fois son journal avec les capitaux de François
Bierre, représentant du POE de Lyndon Larouche. En 1991,
il publia un texte violemment antisémite, Sur le Sentier
de la guerre, pour lequel il fut condamné à
110.000 F d'amende. Le 15 mai 1991, il prit la tête d'une
manifestation de l'Action française en hommage à
Jeanne d'Arc, place des Pyramides. Bien qu'il se présentât
avant tout comme un monarchiste, il reconstitua autour de lui
la filière rouge-brun avec l'avocat Jacques Vergès,
le journaliste de Libération Jean-Paul Cruse, et
le capitaine Paul Barril.]
<www.sources-ouvertes.net.article1419.html>
L'AINSI-NOMMÉ MENSONGE
Zur Gestalt des
Revisionismus
- Gerold Aregger
-
-
- »In gewisser Weise
ist das Phänomen so unfassbar wie der Holocaust selbst,
und obwohl die Lügen, welche die Holocaust-Leugner vorbringen,
niemandes Tod zur Folge gehabt haben, stellen sie doch eine grobe
Missachtung der Überlebenden dar.« --- Deborah Lipstadt
(1)
- Aber sind es denn Lügen?
Soll nicht erlaubt sein, die Geschichte zu befragen? Gibt es
nicht viele Ungereimtheiten? Es ist doch immer so, dass Geschichte
von den Siegern geschrieben wird! Langsam!
- Als Revisionismus
wird hier und heute üblicherweise die Auffassung bezeichnet,
welche den Zweiten Weltkrieg als deutschen Verteidigungskrieg
versteht und insbesondere die massenhaften Vergasungen von jüdischen
und anderen Menschen bestreitet. Die sogenannte Auschwitz-Lüge
steht im Zentrum der Auseinandersetzung. Das sind nicht irgendwelche
Sachverhalte, es sind die grauenvollsten Geschehnisse. Gewiss
kann und darf alles bezweifelt werden. Um aber als Gesprächspartner
ernstgenommen zu werden, müssen die Dinge geprüft werden.
Wer dies unvoreingenommen tut -- natürlich nicht nur anhand
revisionistischer Literatur -- wird feststellen, dass für
beide der erwähnten Punkte erdrückende Gegenbeweise
vorhanden sind: Zeugnisse von Tätern, Opfern und Zeitgenossen,
Dokumente.
- Und so ist die Ausgangssituation
eben nicht die, dass es da zu einer fraglichen Angelegenheit
zwei Auffassungen gibt, die mit Recht in einen Meinungsstreit
treten sollen. Genau das aber streben die Revisionisten an. Was
das Normale ist bei einer offenen Frage, nämlich sich darüber
auseinanderzusetzen, beanspruchen sie für etwas, was auf
der Faktenebene gesichert beantwortet ist. Dies ist bei Unbefangenheit
ohne weiteres nachprüfbar, wobei es dem Neuling allerdings
einige Arbeit kosten wird, glaubwürdige Quellen von zweifelhaften
zu unterscheiden.
- Die Methode der Revisionisten
- Wie gehen nun die Revisionisten
vor? Dies kann an einem Bericht im akademischen Bereich verdeutlicht
werden.
- »Professor X macht
eine Theorie publik, und zwar ungeachtet der Tatsache, daß
ein Übermass dokumentierter Fakten seinen Schlüssen
widerspricht. In den höchsten moralischen Tönen drückt
er seine Mißachtung für alles Beweismaterial aus,
das Zweifel an seinen Erkenntnissen weckt. Seine persönlichen
Angriffe gelten den Verfassern (relevanter) Werke auf dem bewussten
Gebiet sowie den Leuten, die dumm genug sind, ihnen Glauben zu
schenken. Die Wissenschaftler, welche die Zielscheibe jenes Professors
bilden, können nicht umhin zu reagieren. Ehe man sich's
versieht, ist aus ihm der 'kontroverse Professor X' geworden,
dessen Theorie auch von Nicht-Profis, d.h. von Journalisten,
ernsthaft diskutiert wird. Über kurz oder lang hat er sich
zu einer vertrauten Erscheinung auf den Fernsehschirmen und im
Rundfunk gemausert, wo er seine Idee Gesprächspartnern 'auseinandersetzt',
die keine Herausforderung für ihn darstellen oder die Unwahrheit
seiner Argumentation nicht entlarven können.«
- Obwohl es erstaunlich
klingt, muss die Methode der Revisionisten in Kürze folgendermaßen
charakterisiert werden: Alle Indizien-Dokumente werden als Fälschung
hingestellt, alle Zeugenbereichte als befangen abgelehnt, alle
Geständnisse von Tätern als erzwungen erklärt.
Dafür wird als Erklärung eine grosse Weltverschwörung
angeboten -- der herrschenden Kreise, des Weltjudentums, des
Kommunismus, oder alles zusammen. (In jüngster Zeit wird
von revisionistischer Seite teils beteuert, man sei überhaupt
nicht judenfeindlich eingestellt.) Gewaltig gross müsste
diese Verschwörung allerdings sein, um all die behaupteten
Fälschungen zustande zu bringen!
-
- Revisionisten und
Neonazis
- Aber welches Interesse
können denn Menschen haben, den Holocaust in Frage zu stellen?
Ist es nicht doch unpopuläre Wahrheitsliebe (wie immer wieder
behauptet) ? Ist nicht doch etwas dran? Es ist etwas dran --
aber etwas ganz anderes. Die Holocaust-Leugner stützen sich
auf Quellen, die direkt in die rechtsextreme Neonazi-Szene weisen.
Ja, wer der Sache nachgeht, wird finden, dass der Ursprung der
Auschwitz-Lügen-Theorie von Nationalsozialisten und ihnen
Nahestehenden selber aufgebracht worden ist.
- Damit sei nicht behauptet,
alle Auschwitz-Leugner seien Neonazis. Es kann welche geben,
die das zurecht von sich weisen. Es kann auch sein, dass Revisionisten
sich teils nicht bewußt sind, wem sie Glauben schenken
-- und wen sie damit unterstützen. Deutlich muss aber hier
gesagt werden: Revisionisten wie deren Kronzeugen Robert Faurisson,
David Irving, Ernst Zündel, Fred Leuchter und Thies Christophersen
und viele weitere wissen, was sie tun. Sie verkehren alle aktiv
in Neonazi-Kreisen. (3)
- Vielleicht meint ein
Leser: Nun gut, aber können Neonazis nicht auch einmal etwas
Richtiges sagen? Das soll nicht generell bestritten werden. Aber
solche Aussagen müssten dann mit doppelter Vorsicht überprüft
werden.
- Natürlich haben
Revisionisten kein Interesse, ihre oft intimen Verbindungen zur
rechtsextremistischen Szene an die große Glocke zu hängen.
Und -- nochmals sei es erwähnt -- nicht alle Anhänger
werden von solchen Beziehungen wissen. Es sei denn, sie hätten
ihr Gedankengut bis an seine Quellen geprüft.
-
- Irreführende
Überzeugungskraft
- Wer die revisionistische
Argumentationsweise erlebt, wird wohl zuerst verblüfft sein
von der Überzeugungskraft, die da auf ihn zutritt. Auf alles
gibt es gleich eine Antwort, nichts vermag den Revisionisten
in Zweifel zu setzen. Das kann einen Unvorbereiteten sehr verunsichern.
Denn wir sind gewohnt, Sicherheit des Ausdruckes mit Wahrheit
zu identifizieren. Revisionisten scheinen felsenfest von ihrer
Anschauung der »GeschichtslügeInhaltlich erscheinen
die Argumente von Revisionisten neuerdings mit Vorliebe in naturwissenschaftlichem
Gewand. Es wird »Naturwissenschaftangebliche ZeugenVergasungsfragen
Menschen (selten Wissenschaftlern) revisionistischer Prägung.
- Mit auffallender Gelassenheit
wird über die Gaskammern diskutiert. Für Robert Faurisson
ist der Revisionismus das »grosse intellektuelle Abenteuer
des Jahrhundertendes»Man könnte sogar sagen: der Revisionismus
ist möglich, weil das emanzipierte Ich heute seine Urteile
tatsächlich 'jenseits von Gut und Böse', d.h. frei
von überkommenen Normen, Gewissens- und Gefühlsgründen
fällen kann. So ungeheuerlich die Verbrechen des Nationalsozialismus
seelisch auch wirken -- der wissenschaftliche Verstand kann sich
völlig unbeeindruckt davon fragen: war das alles wirklich
so? In der Tat wird jeder, der in diesen Fragen ein individuell
gegründetes Urteil bilden will, über die blosse (ohnehin
kurzlebige) moralische Empörung hinaus sich ein vorurteilsloses
Bild verschaffen müssen. Genau in dieser moralischen Einsamkeit
lauert aber einer der größten Gegner der Wahrheit:
der Selbstbetrug. Nietzsche hat dessen Einflüsterungen so
charakterisiert: 'Dies habe ich getan, sagt mein Gedächtnis;
dies kann ich nicht getan haben, sagt unerbittlich mein Stolz;
endlich gibt das Gedächtnis nach'
- Wer sich die Mühe
macht, den revisionistischen Argumenten nachzugehen, wird merken,
wieviel schneller eine Behauptung aufgestellt ist als widerlegt
(siehe dazu: Lipstadt). Der oder die Prüfende wird auf ein
Gemenge von Halbwahrheiten, Verdrehungen und Lügen stossen,
das ein Revisionist dem anderen abschreibt oder nachsagt. Man
wird auch viele Stellen finden, wo sich Revisionisten untereinander
widersprechen (wobei anzunehmen ist, daß sie im Zuge internationaler
Kontakte rasch voneinander lernen werden). Kennzeichnend für
Revisionisten ist jedoch, dass sich kaum je einer von einem nachgewiesenen
Widerspruch hat ins Bockshorn jagen lassen.
-
- Verführend
- Wenn der Revisionismus
bei einiger Erforschung der entsetzlichen Geschehnisse relativ
leicht durchschaut werden kann, weshalb findet er überhaupt
Anhänger? Einiges dazu wurde bereits angeführt. Manche
nationalistischen Emotionen oder auch persönliche Unzufriedenheiten
(Arbeitslosigkeit) mögen da hineinfunken. Anderes ist weniger
leicht fassbar. Der moderne Mensch merkt, dass er für die
geschichtlichen Ereignisse eine Mitverantwortung trägt.
Wenn er diese ernst nimmt, geht ihm auf, dass in der Zeitgeschichte
verschiedene Kräfte am Werk sind. Längst nicht alle
durchschaut er gleich. Tatsächlich wirken ja in der Geschichte
Hintergrundskräfte, einerseits in der äusseren Welt,
aber auch im seelisch-geistigen Bereich. Es kostet viel Arbeit,
darin ein Unterscheidungsvermögen zu entwickeln. So sind
gerade Menschen, denen aufgegangen ist, dass die wahre Geschichte
oft nicht in den Zeitungen steht, anfällig für Verschwörungstheorien
aller Art, die durchaus Teilwahrheiten enthalten. Diese zeichnen
sich dadurch aus, dass eine einfache und äussere Erklärung
für Schuldige bereitsteht. Das ist bequem, da so die eigene
innere Auseinandersetzung wegfällt, der eigene Anteil. Wo
aber Eigenaktivität nicht egriffen wird, entsteht Raum für
fremde Besetzung.
- Der Nationalsozialismus
kann insgesamt als Realisierung einer gigantischen Verschwörungstheorie
verstanden werden, mit dem »bolschewistischen Judentum.
-
- Kernangriff
- Die erkenntnismässige
Vorgehensweise des Revisionismus lässt sich folgendermassen
charakterisieren:
- Einerseits wird der
Forschungsblick eingeschränkt auf die physische Ebene und
ganz bestimmte Orte. Sogenannte Fakten sollen allein zählen
(zum Beispiel das Funktionieren der Gaskammern). Dass jemand
sich nur an äussere Tatsachen halten will, kann zwar als
einseitig bezeichnet werden -- Geschichtsereignisse können
nur in ihrem Zusammenhang erfaßt werden, und dieser wird
nicht auf der Ebene der äusseren Wirklichkeit gestiftet.
Wir werden ihm trotzdem folgen können. Nun erweist sich
aber, dass sich der Revisionismus nur den Anschein akribischer
Fakten-Treue gibt. Die aufwendige Überprüfung der vorgestellten
Tatsachen enthüllt diese als blinde Behauptungen. Und da,
wo Tatsachen sind, werden sie weggeleugnet. So wird die eine
Basis des Erkenntnisprozesses untergraben: die Sinneswahrnehmung
der Welt.
- Andererseits wird dem
Denken eine hochabstrakte Verschwörungstheorie angeboten,
die inneren Neigungen mancher Zeitgenossen entgegenkommt (zum
Beispiel die Juden als Schuldige statt als Opfer). Es ist ein
Denken, das sich wiederum in Behauptungen erschöpft. In
sich mögen sie teils durchaus logisch erscheinen. Es ist
die unangreifbare Logik des geschlossenen Systems. »Wer
an dieser Vorstellung zweifelt, bestätigt dem von ihr Besessenen
nur die Perfektion der vermeintlichen Manipulation. Ein geschlossenes
System, das an den Zustand paranoider Patienten denken lässt,
die sich meist auch als Träger besonderer Enthüllungs-Missionen
fühlen.« Zusammengenommen ergibt sich ein explosives
Gemisch. Denn wenn ein geschichtliches Ereignis von solcher Bedeutung
wie die Massenvergasungen von Menschen massiv und ernsthaft --
so erscheint es manchen -- angezweifelt werden kann, wem und
was kann dann noch geglaubt werden? Sind wir überhaupt imstande,
geschichtliche Wahrheit zu überprüfen? Kann nicht alles
und jedes manipuliert werden (Verschwörungstheorie)? --
Der Revisionismus sät tiefe Verunsicherung im menschlichen
Erkenntnisbereich (Destabilisierung heisst das im Geheimdienst-Jargon).
Die Sinnvolle Verknüpfung von Wahrnehmung und Gedanken wird
zerrüttet. Seine Tendenz kann nicht anders bezeichnet werden
als ein zentraler Angriff auf die Erkenntnisfähigkeit des
Menschen.
- [...]
-
- Der Blick des Revisionismus
- Neben der Art, wie er
auftritt und was er bewirkt, kann der Geist des Revisionismus
an einer Stelle besonders deutlich werden: Er verrät sich
durch seinen Blick. Er schaut in die Gaskammern. Gerade dorthin
schaut er, wo der Vernichtungswille sich am meisten gezeigt hat.
Genauer: Tut so, als ob er dorthin schaue. Denn dort sieht er
nichts. Weshalb? Weil er in Wirklichkeit gar nicht hinschaut
(so werden -- zum Beispiel -- alle Zeugenaussagen für nichtig
erklärt). Wer wirklich auf das furchtbare Geschehen in den
Gaskammern schaut, blickt dem Bösen ins Auge. Der Revisionismus
sieht dort nichts, weil durch den Revisionismus dieses Auge des
Bösen uns anschaut. Es ist der Geist des Nationalsozialismus
selber. So enthüllt sich -- bei genügender Aufmerksamkeit
-- was verschleiert werden soll.
- Es gehört zum gewaltigen
Ablenkungsmanöver des Bösen, dass gerade diejenigen
revisionistischen Kämpfer seine begehrtesten und wertvollsten
sind, die nicht mit dem Nationalsozialismus zu identifizieren
sind, ja, die einen möglichst guten wissenschaftlichen oder
moralischen Ruf haben.
- Die revisionistische
Operation hat drei Stufen: Erstens wird das Böse ins Zentrum
gerückt (Auschwitz stellvertretend -- wie ein Verbrecher,
den es zum Tatort zieht). Zweitens wird beteuert: Da ist nichts
(Auschwitz-Lüge). Drittens wird das Böse anderen, gar
den Opfern, in die Schuhe geschoben (Verschwörungs-Theorie).
Es ist eine unermesslich freche Geste.
- Warum funktioniert der
Bluff bei manchen Zeitgenossen? Weil der zur Enthüllung
geforderte Blick in die Gaskammern dermassen Grauenerregendes
zeigt, dass es niemandem leicht fällt, da hinzuschauen (es
wäre erleichternd, wenn alles nicht wahr wäre). Dazu
ist dem Revisionismus jedes Mittel recht, diesen Blick abzulenken,
zu veriwrren, zu hypnotisieren. Und: der Bluff wird mit verblüffender
Sicherheit ausgespielt. Das alles erweist die mächtige Hand
des inspirierenden Geistes. (Man lasse sich nicht täuschen
von dem kleinen Häufchen publizierender Revisionisten, sondern
versuche, sein Potential zu erfassen).
- Nach dem physischen
Vernichten unzähliger Menschen in den Konzentrationslagern
-- ausgerechnet mit diesem entsetzlichen Gas Zyklon B (5) --
soll nun auch die Erinnerung an diese Toten vernichtet werden.
- Man kann sich zusätzlich
fragen, was diese Leugnung für die Täter bedeutet,
im weiteren für die Völker der Täter und der Opfer.
-
- Fassen wir zusammen:
Dort, wo vom Menschen tiefstes Mitgefühl und wärmste
Anteilnahme durch das Geschehen gefordert wird, operiert der
Revisionismus mit eiskaltem Verstand. Dieser will die schlimmsten
Massenmorde (Vergasungen) bestreiten. Die Todessphäre wird
vernebelt und verfinstert. Die Erinnerung wird gelöscht.
- Eine Gestalt erscheint,
die den Kern des Menschen, sein Ich, vernichten will: Das dem
Sonnen-Ich, welches sich in Wärme, Leben, Licht, Zeit manifestiert,
absolut entgegengesetzte dämonische Prinzip. Vermögen
wir, dieses mit Hilfe des Sonnen-Ichs zu durchschauen?
-
- Gerold Aregger ist Redakteur
der Schweizer anthroposophischen Zeitschrift Gegenwart.
-
- Aus: Zeitschrift Gegenwart.
»Fortwirkender Nationalsozialismus«. Mit zahlreichen
Artikeln und Literaturhinweisen. Beziehbar unter: Bärenplatz
2, CH-3011 Bern
-
- Anmerkungen:
-
- (1) Deborah E. Lipstadt:
Leugnung des Holocaust. Rio Verlag Zürich, 1994, S. 11
- (2) Lipstadt, S. 41
- (3). Michael Schmidt,
Heute gehört uns die Straße, München 1993
- (4) Jens Heisterkamp.
Aus einem Entwurf
- (5) Siehe den Aufsatz
von Herbert Flieger u.a. zu Zyankali in: Das Goetheanum Nr. 37,
9. September 1990
-
- Info3 das Monatsmagazin für Spiritualität
und Zeitfragen
- <http://www.info3.de/projekte/ns/ns-gerold.html>
TOUJOURS
CHARMANT
David Irving rencontre quelques amis qui
viennent du Canada:
- «We all chat for
a while about mutual acquaintances. The talk turns to Ernst Zündel,
now more mute and living in effect in asylum in Tennessee, having
sold off his house in Carlton Street, Toronto, quite lucratively
and married well. I remark that he had based his career on the
policy of Vorwärts über Leichen ("forwards
over corpses!"), a strategy which was always rather unfortunate
for the corpses concerned.»
<http://www.fpp.co.uk/docs/Irving/RadDi/2002/240602.html>
POIGNANT
POGNON (suite)
Ah, ça fait rêver un pays
où fonctionne la démocratie directe, c'est-à-dire
où ce sont les habitants qui décident de la façon
de dépenser leur fric! Evidemment, pour nos bons idéologues
de l'Agence juive télégraphique, prise au hasard,
ça fait un peu antisémite: pourraient porter plainte,
les mecs... Les Suisses, qui ont déjà été
escroqués abondamment pour de prétendus crimes commis
par d'autres, montrent leur bon sens. Ce n'est pas demain qu'on
l'aura, nous, la démocratie directe.
- La Suisse refuse
une fondation
- Les électeurs suisses
ont repoussé un programme de création d'une fondation
destinée à aider les victimes de lolocoste. Christoph
Blocher, homme politique de droite, a salué le résultat
du référendum de dimanche en disait: "Le peuple
suisse ne veut pas céder au chantage". En mars 1997,
le président suisse Arnold Koller avait proposé
cette fondation qui devait être destinée à
aider les victimes de la pauvreté et de catastrophes",
y compris lolocoste.
- La fondation était
une façon de sauver la face à l'époque où
la Suisse était accusée de complicité financière
avec l'Allemagne nazi et de détention de dépôts
appartenant à des rescapés de lolocoste (accusations
qui se sont avérées dépourvues de fondement
mais les Suisses avaient déjà payé un milliard
un quart d'euros! Cf notre page "Racket" consacrée à l'escroquerrie
américano-juive contre l'Europe)
- Agence télégraphique
juive, 23 septembre 2002.
- Swiss reject
foundation
-
-
- Swiss voters turned down
a plan to create a foundation to help victims of the Holocaust.
Right-wing politician Christoph Blocher hailed the result of
Sunday's referendum, saying, "The Swiss people cannot be
blackmailed." In March 1997, then-President Arnold Koller
proposed the foundation, saying it should be used to help the
"victims of poverty and catastrophes," including the
Holocaust.
- The foundation was proposed
as a face-saving gesture at a time when Switzerland was confronting
charges of financial complicity with Nazi Germany and of hoarding
the deposits of Holocaust survivors.
-
- JTA, September 23, 2002.
oooOOO§§§OOOooo
- LES PETITES
AVENTURES DU MOT "RÉVISIONNISME" (I)
-
-
- 1/ "The restatement
of the United States' fundamental defense doctrine issued by
the Bush administration last week -- substituting preemption
of potential threats for containment of aggression -- is probably
the most dramatic and far-reaching change in national security
policy in a half-century. But it is also part of a pattern
of radical revisionism in basic governmental philosophy and
structure engineered by President Bush, who is quietly rewriting
the classic definition of conservatism."
- Washington Post, 25 sept., article de David S.
Broder.
-
- 2/ "For many an early
community to survive it needed the strength and courage of its
warrior culture - of the kind related in the saga of Beowulf,
the Celtic myths and the Maori legends of bravery and endurance.
It is only shrinkingly sentimental, politically correct revisionism
that sees a Viking warrior in a much worse light than his Maori
counterpart."
- Hawkes Bay, NZ, 28 sept. 2002.
-
- 3/ "«We are
just beginning to get the hang of one-day cricket,» he
said, in a phrase that will send shivers down the spine of Australians,
South Africans and Bangladeshis the world over. Stewie was pumped
up now and even indulged in some hard-nosed Stalinist revisionism
to keep the juices flowing."
- The Guardian, 24 septembre 2002.
-
- 4/ "[Atom] Egoyan
characterized the Institute with the following words: «The
Zoryan Institute has played an active and critical role in
fighting historical revisionism and genocide denial by academics,
through its publications, which have become classics in their
fields and have earned it a solid reputation for credibility,
along with the respect of academic institutions and scholars
throughout the world.»"
- Armenian Daily, Erivan, 11 septembre 2002.
-
- 5/ " Pour nous l'idée
de communauté religieuse est tout le contraire d'une approche
fantasmatique du réel, c'est au contraire la prise en
compte de pesanteurs séculaires et incontournables que
d'aucuns, pour des raisons qui sont les leurs, croient dans leur
intérêt de nier ou de considérer comme un
détail. Il y a aussi un négationnisme juif !
Le XXème siècle aura déraciné
des populations entières et les juifs en particulier mais
il ne s'agit pas, pour autant, de créer une société
de déracinés mais d'engager un processus de ré-enracinement
autour de ceux qui ont échappé à cette malédiction.[...]
- N'est-ce pas ce que trop
souvent nous avons reproché aux Chrétiens, que
de s'être approprié un héritage en en ignorant
les héritiers légitimes ? Et apparemment, la grande
tentation des juifs issus de l'immigration, en France, c'est
de nier l'existence de juifs de souche française ou
de déclarer qu'ils ont démérité,
qu'ils n'étaient plus vraiment juifs. Il est terrible
de voir comment un tel discours «judéophobe»,
longtemps prégnant en milieu chrétien, peut être
repris par des juifs contre d'autres juifs et que ces derniers,
à leur tour, traitent de judéophobes ceux
qui le leur rappellent ! Au bout du compte, on peut se demander
s'il est sain d'employer un tel concept que chacun utilise à
sa guise et d'abord pour empêcher l'autre de s'exprimer!"
- Centre d'étude
et de recherche de l'identité juive
- <http://64.4.14.250/cgi-bin/linkrd?_lang=EN&lah=d3c29e4cd8fc5624098ef5d8435216b5&lat=1034146830&hm___action=http%3a%2f%2fwww%2ecerij%2eorg%2f>
-
oooOOO§§§OOOooo
LIBÉREZ
LIMONOV
L'affaire Limonov
-
-
- Edouard Limonov n'est
certes pas un ange, et de loin, et quand on le considère,
il est difficile de le trouver sympathique. Et lui-même,
et les militants du NBP, et le journal Limonka sont depuis
longtemps aux frontières de l'illégalité.
Il n'aurait pas été dommageable de les punir pour
certaines déclarations [sympa, ce type ! ]
et certains appels, ainsi que pour certains actes répréhensibles,
sans pour autant les mettre en prison pour longtemps et sans
même (dans la mesure du possible) interdire leur publication.
- Mais en fin de compte,
les militants du NBP n'ont encore poignardé, mitraillé,
ni mutilé personne. Ça n'est pas leur style. Leur
style, c'est plutôt le "terrorisme" à
coups de tomates, d'oeufs et même de fleurs: frapper le
prince héritier anglais avec un bouquet de roses en signe
de protestation contre l'élargissement de l'OTAN, jeter
des tomates sur Evguéni Zouganov (dirigeant du Parti communiste)
en scandant «Guénia, il serait temps de rougir un
peu», salir le costume de Nikita Mikhalkov avec des oeufs
de poule parce qu'ils n'apprécient pas les liens d'amitié
unissant le metteur en scène avec Brezovski et Nazarbaev
- Pas de quoi applaudir,
bien sûr. Il faut régulièrement prendre des
mesures de représailles contre ces actes, mesures connues
sous le nom de "15 jours". Et leur infliger des amendes
plus souvent, histoire d'assécher leurs ressources et
de les empêcher ainsi d'acheter tomates, fleurs et oeufs.
- Mais chez nous ce n'est
pas comme ça que ça se passe. Pendant des années
on n'a pas mis d'amende à Limonka, ni adressé
d'avertissement pour violation de l'article 282, ou les appels
à peine déguisés à la révolution,
c'est-à-dire au renversement de la constitution par la
violence. Il est manifeste qu'aucun ordre n'avait été
donné à leur encontre. Et tout à coup on
a mis Limonov en prison, l'accusant de complot et de création
de bande armée, et on a essayé d'interdire le journal
Limonka en trouvant à redire à deux articles
qu'on peut considérer comme "extrémistes"
seulement en en ayant vraiment envie. Manifestement, cette fois,
on avait donné des instructions.
- L'affaire Limonov elle-même,
comme nous l'avons déjà écrit, a été
fabriquée au moins pour moitié. Des partisans de
Limonov à Saratov et à Vladimir ont acheté
à des partisans de Barkachov 5 ou 6 kalachnikovs, séduits
par un prix défiant toute concurrence et c'est pour ça
qu'ils sont détenus au départ, ainsi que Limonov
(qui aurait paraît-il sanctionné cette acquisition).
Les vendeurs de ces armes n'ont quant à eux pas été
mis en prison, ce qui provoque les soupçons à
juste titre.
- "Le complot Limonov"
est une farce. Quel complot peut-il exister, si l'on en discute
dans les pages d'un journal et dans les livres du chef du parti
? De l'esbroufe, sans aucun doute. Un complot, jamais de la vie.
- Limonov et cinq de ses
compagnons entament leur deuxième année de détention
préventive (le procès a été reporté
jusqu'en septembre à Saratov). Alors que des truands soupçonnés
de ce genre de délit sortent au bout d'une semaine. Et
on libérait systématiquement les partisans de Barkachov,
lorsqu'on trouvait chez eux des armes, sauf lorsque des assassinats
sur contrat d'hommes d'affaires menaient les militants du RNE
sur les bancs du tribunal.
- L'affaire Limonov est
une parodie de "lutte contre l'extrémisme" telle
qu'elle a été conçue dans la loi du président
adoptée par le parlement. Et à en juger par tous
ses éléments cette parodie est spécialement
destinée à l'Occident, peut-être pour satisfaire
en particulier le président Bush, furieux des passages
à tabac de Noirs américains dans les rues de Moscou.
Et la nouvelle loi est un danger pour le droit et la liberté
des citoyens, de même que l'affaire Limonov crée
un précédent dangereux: si on peut mettre en prison
un écrivain mondialement connu sous une accusation douteuse,
alors personne n'est à l'abri de rien.
-
- Vladimir Pribylovski,
Moscou.
- Article paru dans le
N° 4418 de La Pensée russe ("Rousskaïa
Mysl")
-
- <http://www.legraindesable.com/html/limonov.htm>
ÉCHANCRÉS
- «Rassurons tout de suite les émules de l'enculé-flic Daeninckx : CANCER ! n'est pas le boulon mesquin d'un improbable complot métapolitique. Nous nous foutons royalement des nouvelles convergences panachées, type bleu-blanc ou rouge-brun, et nous laissons aux Immédiatementistes ou à des gros cons comme Luc Michel le soin d'incarner ces indigestes tartes à la crème.»
Cancer!
<http://frkc.free.fr/revuec/miseaupoing.htm>
IDIOT
INUTILE
- [Communiqué]
- "Le procès
en diffamation intenté par l'écrivain Gérard
Delteil à l'idiot Daeninckx aura lieu le vendredi 18 octobre
à 13 H 30 à la 17ème chambre correctionnelle
de Paris. Ici, maintenant, toujours et partout, fustigeons l'imbécile
Dédé, néo-stalinien, auxiliaire de police
et falsificateur malhabile ! J'ai dit. "
-
-
- Communiqué
de Gérard Delteil à l'occasion de son procès
en diffamation contre Didier Daeninckx
-
-
- Un lecteur m'écrit
pour me dire qu'il a lu sur "un forum consacré au
polar" (Rompol ?) des infos selon lesquelles j'attaquerais
en justice un ex-membre des Brigades Rouges qui ne pourrait pas
se présenter au procès de crainte d'être
arrêté et expulsé.
- Je tiens donc à
apporter un certain nombre de précisions :
- -- J'attaque en diffamation
Daeninckx pour un article publié sur son site Amnistia
dans lequel il m'accuse d'avoir triché pour le prix du
Quai des Orfèvres.
- -- Il se trouve que
le directeur de publication de ce site est Enrico Porsia, à
l'encontre de qui je n'ai aucun grief. Mais, dans un procès
en diffamation, le directeur de publication est inévitablement
cité. [Delteil se gourre: Porsia est "directeur
de la rédaction" ce qui n'est juridiquement rien.
Le directeur de la publication, juridiquement responsable est
un autre brigadiste non repenti: Corrado Balocco ] Il
n'est nullement tenu de se présenter et, en général,
ne le fait pas: c'est le journaliste incriminé responsable
de l'article qui vient défendre sa cause. J'en ai fait
moi même l'expérience. Enrico Porsia n'a donc rien
à redouter. (De plus, à ma connaissance, il ne
figure nullement sur la liste des expulsables.) Néanmoins,
sa situation de réfugié politique ne l'autorise
pas à publier les délires de Daeninckx... Dans
la vie, il faut tout de même assumer ses choix. -- Le procès
aura lieu le vendredi 18 octobre à 13 h 30 à la
17ème chambre correctionnelle. Chacun pourra constater
les méthodes d'un personnage qui se prétend "enquêteur
et journaliste" (sic) mais ne respecte pas le BA-BA de la
déontologie journalistique qui consiste à faire
une enquête contradictoire, c'est à dire
à au moins demander l'avis de toutes les personnes concernées
avant de se lancer dans des dénonciations publiques.
- -- Je n'ignore pas le
côté dérisoire de cette polémique,
au moment où tant d'événements graves se
déroulent, mais l'initiative de la diffamation n'émane
pas de moi. Ceux qui, après les incidents de la Bastille,
nous avaient expliqué qu'il fallait régler nos
différents devant un tribunal seraient mal venus de me
reprocher ce procès en diffamation aujourd'hui...
- -- Pour terminer, inutile
de préciser que je suis solidaire de tous les exilés
politiques italiens menacés d'expulsion, y compris de
Porsia s'il était menacé. J'ai d'ailleurs participé
à la manif en leur faveur samedi dernier, place de l'Opéra,
où je n'ai vu que trois autres auteurs de polar.
-
- Gérard Delteil,
le 26 septembre 2002"
<http://www.homme-moderne.org/journal/index.html>
Idem: <http://site.voila.fr/Delteil>
où l'on trouve l'article de Delteil
sur "Daeninckx en un combat douteux --Lettre ouverte à
celui qui assassine ses anciens amis de l'ultragauche" paru
dans Libération.
Quelques heures plus tard, la bande à
l'ahuri publie sur le site amnistia:
- Extraditions:
la "solidarité" assassine
-
- Paris, mardi 1er octobre
2002
-
- Le 18 octobre prochain,
la 17e chambre correctionnelle aura à juger d'un article
publié sur le site amnistia.net, à la requête
de l'écrivain Gérard Delteil. Ce dernier attaque
en justice le directeur de publication du site, Corrado Balocco,
l'auteur de l'article Didier Daeninckx, ainsi que notre société
de presse amnistia.net.
- Le texte en cause, "Le
préfet de police préside, à son insu, un
prix littéraire truqué", avait été
publié dans notre édition du 5 novembre 2001.
- S'estimant diffamé,
Gérard Delteil réclame à chacune des personnes
qu'il traîne en justice la somme de 50.000 euros (plus
de 327.000 francs).
- S'il était suivi
par le tribunal, cela signerait l'arrêt de mort d'un espace
de liberté et d'information qui n'existe que par l'engagement
de toute une rédaction. [C'est surtout un espace
de mensonge et de calomnie dont personne ne regretterait la disparition...
]
- Le 26 septembre 2002,
Gérard Delteil a rendu public un communiqué dans
lequel il affirme que le directeur de publication d'amnistia.net
ne se présenterait pas lors du procès, de peur
d'être arrêté et expulsé en raison
de son engagement politique en Italie, dans les Brigades Rouges,
il y a un quart de siècle! Delteil écrit précisément:
- "Un lecteur m'écrit
pour me dire qu'il a lu sur 'un forum consacré au polar'
(Rompol?) des infos selon lesquelles j'attaquerais en justice
un ex-membre des Brigades Rouges qui ne pourrait se présenter
au procès de crainte d'être arrêté
et expulsé".
- Ceci est une invention
pure qui ne repose sur rien. Mais il y a plus grave:
- Alors qu'il attaque notre
directeur de publication Corrado Balocco devant les tribunaux
et qu'il le menace d'une ponction de 50.000 euros, Gérard
Delteil dans son communiqué parle d'une autre personne,
et dénonce publiquement un ancien membre des Brigades
Rouges, le journaliste Enrico Porsia. Il le fait en ces termes
:
- "J'attaque en diffamation
Didier Daeninckx pour un article publié sur son site amnistia
dans lequel il m'accuse d'avoir triché pour le prix du
Quai des Orfèvres. Il se trouve que le directeur de la
rédaction de ce site est Enrico Porsia, à l'encontre
de qui je n'ai aucun grief. Mais, dans un procès en diffamation,
le directeur de la rédaction est inévitablement
cité. Il n'est nullement tenu de se présenter et,
en général, ne le fait pas : c'est le journaliste
incriminé responsable de l'article qui vient défendre
sa cause. J'en ai fait moi-même l'expérience. Enrico
Porsia n'a donc rien à redouter. (De plus, à ma
connaissance, il ne figure nullement sur la liste des expulsables).
Néanmoins, sa situation de réfugié politique
ne l'autorise pas à publier les délires de Daeninckx....
Dans la vie, il faut tout de même assumer ses choix".
-
- Ceci appelle de notre
part plusieurs remarques. Passons sur le fait que Gérard
Delteil dit tranquillement n'avoir pas de grief envers quelqu'un
à qui il réclamerait 327.000 francs par voie de
justice, et qu'il choisit, de surcroît, d'attaquer au pénal...
[DD délire complètement, Porsia, n'étant
pas le responsable de publication ni l'auteur du texte incriminé,
n'est pas attrait en justice et ne se voit RIEN réclamer
par le plaignant. On voit que malgré son propre usage
immodéré des accusations de diffamation le pauvre
ahuri ne comprend rien aux affaires de justice, à moins
qu'il ne fasse l'âne pour avoir du son. ]
- Première remarque:
il est tout à fait possible, en matière de diffamation
de n'attaquer que l'auteur de l'article, et il s'agit là
d'un choix assumé, de la part de Delteil, pour doubler
la mise. [C'est faux. Le directeur de publication est toujours
le responsable principal, selon la loi de 1881 sur la presse,
qui est en vigueur. L'ahuri déraille. ]
- Deuxième remarque,
beaucoup plus grave: à aucun moment le journaliste Enrico
Porsia n'est en cause dans cette affaire: les deux personnes
attaquées en justice par Delteil sont Corrado Balocco
et Didier Daeninckx. Personne d'autre. Par le moyen de ce communiqué,
Gérard Delteil livre en pâture, de manière
totalement diffamatoire, le nom d'un réfugié italien,
puis grand seigneur, Gérard Delteil rassure la personne
dont il vient d'inventer la faute: "Viens, fais-moi confiance,
tu n'as rien à craindre, j'y suis déjà passé".
[Le nom de Porsia s'étale à toutes les pages
du site amnistia, il écrit dans Le Monde, et parle
à France Inter. Comme clandestinité, on
fait mieux. ]
- Ce serait comique si la
situation des exilés politiques italiens n'était
actuellement aussi tragique, du fait du reniement, par la France,
de ses engagements d'accueil. [On fera remarquer à
ces connards que Mitterrand, ce n'était pas la France.
]
- Le plus dérangeant,
dans ce communiqué de l'écrivain titulaire du Prix
Moncey (attribué par la gendarmerie nationale) et du Prix
du Quai des Orfèvres (baptisé ainsi en référence
à l'adresse mythique du siège de la police judiciaire),
c'est "qu'à [sa] connaissance, il [Enrico Porsia]
ne figure nullement sur la liste des expulsables".
- A l'heure où ces
lignes sont écrites, le gouvernement français a
toujours déclaré n'avoir négocié
aucune liste, et personne n'est en mesure de savoir qui sont
les personnes menacées d'extradition. Tous les réfugiés
italiens présents en France, leurs familles, vivent dans
l'angoisse d'une rafle. Si Gérard Delteil, comme il l'affirme
dans son communiqué, possède des informations précises
sur l'avenir immédiat de gens traqués, qu'il s'exprime!
- En conclusion de son communiqué,
Gérard Delteil tient à souligner qu'il est "solidaire
de TOUS les exilés politiques italiens menacés
d'expulsion".
- Et c'est lui qui tient
à mettre TOUS en capitales.
- Une solidarité
que Gérard Delteil tient à proclamer jusque devant
les tribunaux...
- La rédaction
-
- <http://www.amnistia.net/news/articles/multdoss/rdelteil/rdelteil.htm>
Ajoutons que le sire Porsia a été
condamné, pour complicité de meurtre, à seulement
14 ans et six mois de prison, peine qu'il n'a pas commencée,
et qu'il refuse parce qu'il la trouve"injuste" (sur
France Inter). Il refuse aussi
de critiquer le brigadisme sanglant et meurtrier.
DANS
LE YAOURT
Knobel et consorts seraient-ils dans la
merde ? Cette bande de branleurs a créé un site
et une association en 2001 pour jouer à Zorro et interdire
toutes les expressions qui ne leur plaisaient pas. Ils ont dénoncé
à tour de bras aux procureurs, fait des communiqués
fulminants dans tous les journaux... le dernier étant daté
du 12 septembre 2001, pour dénoncer des sites genre taliban.
Depuis ? Plus rien. Silence radio sur Internet. Plus un mot, plus
un couic. Les grands guerriers sont rentrés dans leur pot
de yaourt. Seulement cette phrase énigmatique au milieu
de la page d'accueil:
"Ce site a été mis
en ligne, le 30 mai 2001, par Antoine Peillon, membre fondateur
et secrétaire général de J'Accuse...! - AIPJ.
Il reste accessible à titre d'archive dans l'état
où il se trouvait à la date de sa dernière
mise à jour."
Probablement les Amerloques ont cessé
de raquer, le foudroyant Knobel a dû s'inscrire à
l'ANPE et dans sa spécialité, traque des dissidents,
il n'y a peut-être pas tellement d'embauche. Sit transit,
quelques emmerdeurs de moins, mais il en reste... Patience.
<http://www.chez.com/aipj/>
PAS
BEAU LE BOBO BOVé
Petit article vachard dans Le Monde
de Dominique Dhombres, le 2 octobre 2002, On y lit:
- "Retour de Ramallah,
où il avait embrassé Arafat sur les quatre joues.
José Bové a affirmé le 2 avril que c'étaient
les services secrets israéliens qui avaient organisé
les attentats des semaines précédentes contre le
synagogues françaises. Un mensonge aussi énorme
qu'effarant. [Car Dhombres, lui, sait exactement qui s'attaque
aux synagogues, mais il ne veut pas nous le dire. ] Une
vidéo, apparemment inédite, de sa conférence
de presse est accablante. Il s'est rétracté, depuis,
sans vraiment convaincre. Un véritable cassage d'image."
Bové devrait savoir que plus on
se rétracte, plus on vous frappe. L'exemple de cette bouche
d'ombre le montre une fois de plus. Les services israéliens
sont connus pour leurs attentats faussement antisémites,
cela a été démontré au parlement israélien,
il y a longtemps déjà. Nous ne savons pas ici qui
a commis ces actes, mais on ne peut pas qualifier l'affirmation
de Bové comme un mensonge a priori. Il y a ce que les Anglo-Saxons
appellent "the record" et le passé dit que les
Israéliens l'ont déjà fait. Alors qui est
le menteur professionnel dans cette mince affaire ?
HONGROIS
HONGRÉS
- Le ministre
des affaires étrangères a affirmé lundi
que la Hongrie prévoyait de faire du négationnisme
un délit.
-
-
- Ce projet fait partie
d'une action plus ample entreprise par le gouvernement pour réviser
le code pénal afin de rendre plus efficaces les lois concernant
les incitations à la haine ou le racisme.
- "L'objectif de
ce changement est de fermer toute porte de sortie à ceux
qui tiennent des propos antisémites", a dit le ministre
des affaires étrangères Laszlo Kovacs lors d'une
conférence de presse.
- [...] M. Kovacs a déclaré
que c'était lors d'une réunion, la semaine dernière
à New York, avec les organisations juives internationales
qu'il avait fait connaître pour la première fois
les intentions du gouvernement.
- M. Kovacs a déclaré
que l'Allemagne et l'Autriche possédaient des lois
faisant du négationnisme un délit.
- "Alors ce n'est
peut-être pas une coïncidence si la Hongrie fait partie
de ces pays où encore aujourd'hui se fait sentir le besoin"
d'une telle loi, a dit M. Kovacs.
-
- Haaretz, 1 er octobre <http://www.haaretzdaily.com/>
UN
AUTRE RÉVISIONNISME ?
- Faut-il juger
pénalement les ministres ?
-
-
- Le professeur Olivier
Beaud, auteur d'un livre sur le procès du sang contaminé,
expose ses points de vues sur le traitement juridique des infractions
commises par les ministres.
-
- Invité par le Centre
de Recherche en Droit Public et Economique de l'Université
de Dijon, Olivier Beaud, Professeur de Droit Public à
l'Université de Paris II, est l'auteur de l'ouvrage Le
Sang Contaminé [Presses Universitaires Françaises,
PUF 1999, 99Frs ]. Le thème de la conférence était
: «Faut-il juger pénalement les ministres ?»
-
- Le Pr Beaud a énoncé
au cours de cette conférence les thèmes et thèses
majeurs développés dans son ouvrage paru au début
de l'année.
-
- I - la Thèse «
Révisionniste» du Scandale du Sang Contaminé.
- Le terme de révisionniste
est comme l'a indiqué Olivier Beaud à mettre entre
beaucoup de guillemets.
En fait, il s'agit plutôt d'une thèse de très
forte contestation des vérités qui ont cru être
établies (on voudrait pas être méchant
mais c'est, qui ces vérités-là? Des personnes
physiques avec un cerveau et une âme ou une invention d'idéologue?).
Dans son ouvrage, il a voulu donner la parole aux deux parties
en présence, c'est à dire aussi bien aux procureurs
à savoir notamment les journalistes et victimes, mais
également aux accusés à savoir les ministres,
les hauts-fonctionnaires et leurs avocats.
- Deux exemples ont été
pris pour illustrer cette thèse qu'il appelle «
révisionniste ».
- En effet, il considère
qu'il y a eu une véritable méconnaissance de la
réalité de cette affaire. Lorsque l'on se demande
ce que c'est que l'affaire du sang contaminé, il est coutume
de dire que c'est un scandale car, on a donné volontairement
du sang contaminé, pourri et mortel à des personnes
qui étaient venues se faire soigner et qu'ainsi, il s'agirait
d'un empoisonnement. Selon le Professeur Beaud, cette explication
est totalement fausse. Selon lui, la vérité est
que les médecins ont décidé de Janvier à
Juin 1985 de distribuer des produits sanguins contaminant à
des personnes déjà contaminées et ont réservé
les produits sains à des personnes non contaminées.
Cette attitude des médecins pouvait s'expliquer par le
fait qu'il y avait une pénurie du sang mais également
qu'une fois une personne contaminée, celle-ci ne craignait
pas de se faire à nouveau contaminer et que lui donner
du sang contaminé ne pouvait aggraver son cas. Cette méthode
a conduit à ce que quelques hémophiles qui avaient
besoin de sang pour vivre, ont été contaminés
par des poches de produit contaminant alors que ces personnes
n'étaient pas auparavant contaminées. Il y aurait
entre 30 et 40 personnes ainsi contaminées par erreur
entre les mois de Janvier et Mars.
- Ainsi, l'affaire du sang
contaminé n'est pas selon Olivier Beaud une tragédie,
mais un drame concernant qu'une quarantaine de personnes et non
des milliers. [...]
-
- <http://www.rajf.org/article.php3?id_article=5>
DÉGOULINANT
- Révisionnisme:
Avertissement
-
-
- Je tiens à signaler,
essentiellement à l'attention des censeurs d'AOL, car
il semblerait que la censure dont je fut victime était
liés aux propos tenus dans cette page, que je ne fait
que citer des faits , trouvés notamment dans le Quid,
et que je me garde de prendre parti pour qui que ce soit. [...]
-
- Deuxième partie:
Révisionnisme conseillé
- Si la négation,
ou même la simple sous estimation des crimes nazis est
sévèrement condamnée (le terme "détail"
est à éviter), le révisionnisme concernant
les pires atrocités qu'aient connues nos cinq continents
et qui firent 100.000.000 de morts et 3 fois plus de victimes
(mutilés, emprisonnés, torturés...) est
parfaitement autorisé, et même politiquement correct.
Le communisme tue encore aujourd'hui, en Chine, en Corée
du Nord (où les fours crématoires des camps de
la mort fonctionnent encore...) et à Cuba, pourtant présenté
frauduleusement comme un Paradis terrestre.
- L'attitude des communistes
français, aidés par leurs camarades socialistes
et par la couardise de la droite molle consiste à minimiser
les faits, à nier la participation active du PCF à
toutes ces barbaries (voir ma page consacre ce grand parti démocratique
qui fit la fierté du gouvernement Jospin ),et à
présenter les choses comme le fit le massacreur sovietique
Ordjonikidze qui répondait devant le comité central
du PCUS en 1924, "Peut être avons nous un peu exagéré,mais
on n'y peut plus rien!"
- Je vous invite à
lire, si vous ne l'avez encore fait, le "livre noir du communisme",
ouvrage collectif sous la direction de Stephane Courtois. Ames
sensibles, s'abstenir, le sang dégouline pendant près
de mille pages...
- <http://pageperso.aol.fr/empereurval/Rev.html>
DU
FRIC SUR NOTRE DOS
Des petits malins vendent deux CD d'émissions
de radio consacrées à nous rouler dans la boue:
- Le négationnisme
2 CD(s)
-
-
- Direction Jean-Marc
Turine, Entretiens diffusés sur France Culture sous la
direction de Jean-Marc Turine. Livret (ils appellent ça
"livret" ! ) par Valérie Igounet et Jean-Marc
Turine, Préfacé par Simone Veil.
- Voilà le baratin
de vente:
- «D'ici quelques
années, les générations de la Shoah auront
disparu, l'histoire sera alors livrée aux historiens :
elle sera ce qu'ils en feront. C'est pourquoi même si les
«négationnistes» n'ont pas eu jusqu'ici l'écho
qu'ils espèrent, il est important que leurs thèses
mensongères soient dénoncées et privées
de toute crédibilité, non seulement par les historiens
les plus reconnus dans ce domaine, mais également par
les témoignages directs des derniers survivants des camps
d'extermination.
- La série d'entretiens
diffusés par France-Culture et regroupés dans le
présent coffret répond à ces préoccupations:
sous le direction de Jean-Marc Turine, les historiens Valérie
Igounet, Pierre Vidal-Crochet et Jacques Tarnero [Une pseudo-historienne
"made in Sciences-Po", un helléniste et un chercheur-bidon
qui s'incruste en parasite à droite et à gauche]
répondent, point par point, à chacune des assertions
mensongères des négationnistes. Outre un historique
très précis du "mouvement négationniste",
les entretiens présentent une analyse approfondie des
motivations d'ordre personnel ou idéologiques de ses porte-parole
les plus significatifs. [On ne parlera pas des "motivations
d'ordre personnel" des anti-révisionnistes.]
L'édition de ces compacts participe de l'éducation
nécessaire à cette prise de conscience.»
- Simone Veil
Que peut-on attendre d'autre de cette
rombière ? Mais y'a une suite:
- «Ce coffret de
deux compact disques peut être considéré
comme un complément aux coffrets La Déportation
et Crimes contre l'humanité, puisqu'il a pour objectif
de dénoncer un crime contemporain, le négationnisme.
La thèse de ceux qui défendent cette relecture
de l'histoire se résume aisément: les chambres
à gaz n'ont pas existé, la Shoah n'a pas existé.
Les Juifs ont inventé leurs morts durant la seconde guerre
mondiale afin de pouvoir posséder une terre qu'ils n'avaient
pas: l'Etat d'Israël. [C'est une erreur, aucune terre
ne porte ce nom. La seule connue depuis l'antiquité s'appelle
"Palestine". ] Pour les négationnistes,
le plus souvent en intime connivence avec l'extrême-droite
[c'est la calomnie la plus classique], le slogan
n'est pas seulement Mort aux Juifs [les seuls à
utiliser ce slogan absurdes sont les provocateurs du Bétar.
Nous les avons vus en action. ] mais pire Les Juifs ne
sont pas morts. L'objectif de ce coffret est double: mettre en
garde contre la littérature nauséabonde [Vous
remarquerez l'usage systématique du terme "nauséabond"
de la part de gens qui ne se demandent jamais comment eux-mêmes
pourraient répondre à la question de Zazie: doukipudonctant
? ] qui assassine la mémoire [la mémoire
est une connerie fabriquée par des tocards de la politique
] et condamner sans détour ceux qui insultent
les morts [il veut dire "nos morts", toujours
meilleurs que "leurs morts" ], les survivants
et leurs enfants.» [Et même leurs petits-enfants
et tous leurs descendants... ]
Jean-Marc Turine [Le mec qui parle
de "nauséabond" s'appelle Turine ! On y est pour
rien; ]
- «Révision
et révisionnisme. Le terme révisionniste couramment
utilisé dans cet ouvrage est employé pour ceux
qui entendent réviser l'Histoire dans un sens prédéterminé
susceptible de justifier leur a priori négationniste.
Pourtant la Révision en tant que telle est la base de
toute recherche historique d'une part et de son contrôle
historiographique d'autre part. [On sent que le type qui
a écrit ça n'y connaît que pouic et qu'il
utilise des mots dont il ne connaît pas le sens
] En effet, réviser c'est contribuer à la lumière
de nouveaux faits découverts ou connus, à ne pas
sacraliser l'Histoire, mais à la reconsidérer dans
un seul but: la recherche de la vérité. Serge Klarsfeld,
en exploitant les archives et en retraçant le parcours
de nombreux déportés, est par définition
même acteur de révision puisqu'il arrêta le
nombre de déportés juifs à un chiffre bien
inférieur à celui qui était déterminé
par d'autres historiens moins...» [...]
<http://www.audio-archives.com/catalogue/fiches/e_Enreg-historiques_405.htm>
On voit le monceau d'âneries
avancées par ces prétentieux qui jargonnent comme
les Précieuses ridicules.
CRIME
DORÉ
- Struthof: Des
visiteurs indélicats
-
-
- Samedi après-midi,
deux jeunes gens d'une vingtaine d'années, originaires
de la région parisienne, avaient entrepris de visiter
l'ex-camp de concentration du Struthof. Une fois la visite terminée,
ils se sont longuement attardés devant le livre d'or dans
la baraque-musée. Ce qui a éveillé l'attention
de l'un des surveillants du site. Après leur départ,
le surveillant a eu la désagréable surprise de
découvrir sur le livre d'or des remarques qui ne cadraient
pas du tout avec les souffrances endurées par les déportés.
Les gendarmes de Schirmeck ont rapidement intercepté les
deux individus qui ont été entendus dans les locaux
de la brigade. Ils seront convoqués prochainement au tribunal
de grande instance de Saverne et poursuivis pour apologie de
crime contre l'humanité.
Dernières Nouvelles d'Alsace, 24 septembre 2002, <http://www.dna.fr/>
Ces crimes de la pensée seront
pourchassés "jusque dans les chiottes" comme
le dit l'élégant Poutine.
TOUT
LE POIDS DU POITOU
- M. Raffarin-et-Danube,
songez à Pierre Laval !
-
-
- par François
Brigneau
-
-
- (F. Brigneau est un ancien
milicien, patati, patala, nous le savons, merci. Avant de râler,
lisez-le)
-
- M. Raffarin, dit Mouton
futé, cache son jeu. Il donne toujours l'impression de
se hâter lentement sur ses charentaises. A la vérité
c'est un homme pressé. Avant de partir en vacances réfléchir
aux moyens d'économiser en dépensant plus, il a
tenu à présenter le bilan de ses cent jours de
gouvernement avec deux semaines d'avance. Fin juillet la presse
assermentée s'est donc retrouvée au ministère
des Relations avec le Parlement pour entendre le message du Premier
ministre, l'inventeur de la publicité modeste, et, le
cas échéant, manifester une curiosité de
bon aloi. Je n'étais pas invité. C'est normal.
Je ne suis qu'un journaliste honoraire, à défaut
d'être honoré. C'est normal, mais c'est dommage.
J'avais beaucoup de choses à dire à M. Raffarin;
des remarques à lui faire qu'on lui fait rarement; des
questions à lui poser qu'on ne lui pose pas. En commençant
par celle-ci :
- «Savez-vous dans
quel pétrin vous êtes en train de vous fourrer ?
Vous avez l'air d'un brave homme. On vous dit d'une prudence
poitevine, circonspect et matois. Mais en revenant, après
M. Chirac et pour lui plaire, sans doute, sur les responsabilités
de la France dans la déportation des juifs durant l'occupation
allemande, savez-vous à qui, et à quoi, vous vous
attaquez, en réalité ? Honnêtement, historiquement,
en bonne logique, vos accusations, quelle France visent-elles
? La France qui essaya, en 1940, de sauver la France de l'effondrement
politique et militaire, cause de l'occupation allemande, ou la
France qui l'avait provoqué ? La France du maréchal
Pétain, ou la France de Léon Blum ?
- Je ne lance pas le nom
de Léon Blum par goût de la polémique. Je
le choisis parce qu'il incarne une idéologie et une politique.
Parce qu'il fut l'homme qui, après avoir écrit
dans Le Populaire : "Relativement à l'Allemagne
nous pouvons dès à présent entamer le désarmement"
(25 août 1930), poussa, de toutes ses forces, toujours
par idéologie et politique, la France qu'il avait désarmée
à déclarer la guerre à l'Allemagne qu'il
avait laissée se réarmer et même se surarmer.
C'était le 3 novembre 1939. J'avais vingt ans. J'allais
être soldat. Il est normal que je me souvienne mieux que
vous. Vous n'étiez pas né. Mais vous avez dû
en entendre parler. Vous avez bien entendu parler de Drancy
- Tout se tient. Réfléchissez.
S'il n'y avait pas eu, de 1918 à 1933, un effort quasi
systématique de désarmement (un exemple: la ligne
Maginot, arrêtée dans les Ardennes, alors qu'elle
aurait dû finir sur la mer du Nord), suivi en 1939 de la
déclaration de guerre à l'Allemagne, maîtresse
du ciel par ses Stukas et de la terre par ses Panzers, il n'y
aurait pas eu Drancy.
- Ce n'est pas la France
du Maréchal qui est responsable de Drancy. C'est la France
de Léon Blum. Ce ne furent pas l'idéologie et la
politique du maréchal Pétain qui provoquèrent
la débâcle, deux millions de soldats français,
entre vingt et quarante ans, la force vive de la nation, prisonniers
de l'armée allemande, c'est-à-dire otages jusqu'à
la paix, ses mines, ses ports, ses usines, ses terres à
blé contrôlés par les Allemands également
jusqu'à la paix, sans parler de toutes les catastrophes
en chaîne que cette situation ne pouvait manquer de provoquer.
La responsable du plus grand désastre de notre histoire,
ce fut la France de Léon Blum. Prenez garde, M. Raff--
c'est la France de Léon Blum que vous dénoncez.
La France dont les 44 gouvernements qui se succédèrent,
au pas de charge, en vingt ans, transformèrent les vainqueurs
de 18 en vaincus de 40.
- Mesurez-vous bien, maintenant,
les risques que vous prenez ? Malgré le tour de passe-passe
du plébiscite de Chirac, réussi à la barbe
et au nez de Jospin, Hollande, Fabius, Strauss-Kahn, Lang et
consorts, malgré la majorité de pères peinards
dont vous jouissez à l'Assemblée, malgré
les sondages favorables, votre gouvernement est fragile. Certes,
vous plaisez. Votre côté province enchante tous
les provinciaux, même les provinciaux de Paris, ville dont
la population est aux trois quarts provinciale. Les plus âgés
des électeurs vous tiennent soit pour le fils spirituel
de Pinay, soit pour l'enfant naturel du président Coty.
Tout cela n'est pas négligeable, mais ne compte guère
quand les forces obscures et les ténébreuses alliances
décident de la renverse. Tenez-vous la télévision
? A l'évidence, non. Alors "Achtung, Achtung !",
comme on disait en européen pendant les années
noires. Vous savez comme les Français sont versatiles
et volatiles. Il suffit d'une campagne de bouche à oreille,
mise en musique par les chefs d'orchestre clandestins et ils
prennent le détail pour l'essentiel. La France du regretté
Léon Blum y est experte. Elle n'a jamais été
plus redoutable. Si vous continuez à parler de la France
responsable de crimes contre l'humanité, elle va finir
par se sentir visée. Méfiez-vous. Vous finirez
par avoir des bricoles, à force de jouer Raffarin-et-Danube.
Ce n'est pas votre emploi. »
- Pour livrer le fond de
ma pensée, je crains que M. Raffarin ne soit mal informé
de ces problèmes, ce qui conduit le Premier ministre à
commettre des bévues. Ainsi, dans cette fâcheuse
déclaration sur la France responsable, il n'hésite
pas à affirmer, avec toute l'autorité que lui confère
sa fonction: «Oui, le Vél' d'Hiv', Drancy, Compiègne
et tous les camps de la mort ont été organisés,
gérés et gardés par des Français.»
De la part des nombreux olibrius qui font l'histoire et disent
la loi, à l'image de Bernard-Henri Lévy, le célèbre
cinéaste, de pareilles assertions n'auraient aucune importance.
Venant d'un homme aussi mesuré que M. Raffarin, Premier
ministre de surcroît, elles ne peuvent que surprendre,
et choquer. On y trouve une erreur par ligne, au moins. C'est
quand même beaucoup. Par exemple, à notre connaissance,
ni le Vél' d'Hiv', ni Drancy, ni Compiègne ne furent
jamais considérés comme des «camps de la
mort». Ni au Vél' d'Hiv', ni à Drancy et
Compiègne, on n'a trouvé de chambres à
gaz. Vous me direz: ailleurs non plus. C'est d'accord. Mais
attention: ailleurs, il y a la rumeur, des témoignages
différents, contradictoires, mais accumulés. Il
y a surtout la décision du Tribunal de Nuremberg qui fait
jurisprudence: il n'est pas indispensable d'apporter la preuve
d'un fait, si l'existence de ce fait est admise par le Tribunal.
Dans ces conditions, M. Raffarin aurait tort de continuer à
confondre Auschwitz et le Vél' d'Hiv', l'ancien vélodrome
d'hiver de la rue Nélaton, avec sa piste en bois d'érable
où, avant et après les horreurs de la guerre, tournaient
les «écureuils» lors des Six Jours (et six
nuits) de bonheur (1) M. Lanzmann pourrait en prendre ombrage.
Il suspecterait le Premier ministre d'apporter de l'eau au moulin
du professeur Faurisson. Pour nourrir sa suspicion, il chercherait.
Naturellement il trouverait. Dans ces cas-là, quand on
cherche, on trouve toujours. M. Lanzmann découvrirait
que M. Raffarin et le professeur Faurisson sont tous deux charentais.
Ces coïncidences ne pardonnent pas. A Matignon les beaux
jours seraient comptés
- Sur le camp de Compiègne,
M. Raffarin n'a pas été plus heureux. Celui-ci
n'était pas «organisé, géré
et gardé par des Français» mais par des Allemands.
Issu d'un camp de prisonniers de guerre, il s'appelait le Frontstalag
122e Polizeihaftlager; il était organisé, géré
et gardé par les militaires allemands, la plupart SS,
sous le contrôle du Sicherheitsdienst (SD) installé
au 74 avenue Foch, à Paris. C'est M. François Callais,
de Compiègne, qui nous l'apprend dans le courrier du Figaro
(29 juillet), ce havre de moindre conformisme qu'avait créé
et défendu le regretté Max Clos. M. Callais cite
ses sources: une étude d'Adam Rutkowski, parue dans deux
numéros du Monde juif (N o 104 et 105, octobre
1981, janvier 1982). Quand je vous disais que M. Raffarin n'était
pas bien informé : il ne lit même pas Le Monde
juif.
- L'exemple de Drancy ne
me fera pas changer d'avis. En 1939, la cité de la Muette,
à Drancy, est en cours de construction. Des gendarmes
et leurs familles devraient s'y installer. En 40, ce sont des
fascistes belges qui y sont parqués. Pendant l'exode,
le gouvernement belge de M. Pierlot les a livrés au gouvernement
Daladier. Léon Degrelle s'y trouve. Il l'a raconté
(2). Un an après ce sont les juifs. La roue tourne. Après
l'attaque à l'Est (23 juin 1941), les autorités
d'occupation redoutent des attentats contre les soldats allemands.
Parmi la MOI (main-d'oeuvre immigrée), des groupes terroristes
existent. Leurs coups faits, ils auraient pu se fondre dans la
communauté juive. En août 1941, une première
grande rafle est ordonnée à Paris. 4.000 juifs
sont arrêtés. Ce sont en grande majorité
des juifs étrangers. La convention d'armistice protège
les juifs français, en principe tout au moins. Ainsi les
Français juifs, prisonniers de guerre, connaîtront
le même sort que les Français non juifs prisonniers
de guerre.
- Ces 4.000 Juifs sont internés
à Drancy. Les soupçons des Allemands ne devraient
pas être totalement sans fondements: 44 d'entre eux seront
fusillés en décembre. Si le camp est gardé
à l'extérieur par des gendarmes français,
très vite l'organisation intérieure du camp est
assurée par des juifs. C'est un juif qui l'écrit:
Maurice Rajsfus, dans Drancy, un camp de concentration ordinaire,
1941-1944 (Manya, 1991 - Le Cherche-midi, 1996). Je n'ai
trouvé nulle part trace de démentis à ses
affirmations. Jusqu'au départ des Allemands, huit commandants
juifs vont se succéder à la tête de Drancy.
Citons leurs noms, M. Raffarin pourra vérifier: Asken,
Max Blanor, François Montel, Georges Kohn, Robert Félix
Blum, Georges Schmidt, Oscar Reich et Emmanuel Langberg. Ce qui
suit est à peine croyable. Mis en place par les juifs
internés à Drancy, une trentaine de services fonctionnent,
tous dirigés par des juifs et seuls des juifs y travaillent.
Contrairement aux assertions de M. Raffarin, l'organisation de
Drancy est juive. Sa gestion est juive. Le Bureau des effectifs
est juif. C'est lui qui établit les listes de déportations
et trie donc les déportés. Un tribunal a été
mis en place. Comme ailleurs, qui dit justice dit police et prison.
Une police et une prison juives sont créées. Leurs
pouvoirs sont importants. Le chef juif de la police juive décide
des permissions, voire des libérations qui pourraient
être accordées à tels ou tels prisonniers
juifs et pas à tels autres. Des équipes spéciales
sont chargées d'opérations de racolage et de repérage.
Elles sortent du camp pour détecter les juifs clandestins
et pour convaincre des familles juives qu'elles seraient plus
tranquilles à l'intérieur du camp qu'à l'extérieur.
- Comme le gouvernement
français de Vichy, le gouvernement juif de Drancy traite
directement avec le pouvoir allemand. En 1943, celui-ci est représenté
à Drancy par le SS Hauptsturmführer Aloïs
Brunner qui appartient à la section antijuive de la SD.
C'est avec lui que le gouvernement juif de Drancy négocie
les détails et le tout de la vie du camp, comme le gouvernement
de Vichy doit négocier, avec le pouvoir allemand d'occupation,
les détails et le tout de la vie de la France.
- On retrouve donc à
Drancy, en condensé, les mêmes phénomènes,
engendrés par l'occupation, auxquels le gouvernement de
Vichy s'est trouvé confronté. Au premier de ceux-ci
se place la collaboration de fait, imposée par la cohabitation.
Avec des différences, c'est évident. En voici une
souvent subtile : tous ces problèmes ont pour cause l'effondrement
politique et militaire, provoqué par la guerre et la défaite;
ni dans la guerre, ni dans la défaite, le maréchal
Pétain n'a de responsabilités; on n'en dira pas
autant de certaines organisations juives ou philosémites,
nationales et internationales, qui prônèrent le
désarmement universel avant de nous lancer dans la guerre.
- Entre Vichy et Drancy
existent cependant des similitudes significatives. Le professeur
Faurisson l'avait bien compris. En 1992, dans un article consacré
aux derniers grands procès de l'Epuration, il écrivait
: « les avocats de Bousquet, de Papon, de Touvier n'auraient
nul besoin de forger de savantes plaidoiries pour leurs clients
respectifs: ces plaidoiries se trouvent toutes écrites
dans les ouvrages où des auteurs juifs, rappelant l'histoire
de l'UGIF (3), du Consistoire ou de Drancy, sont conduits à
énumérer les arguments qui peuvent justifier la
collaboration ou la coopération des juifs eux-mêmes
avec l'ennemi. Il fallait, nous disent-ils, composer. Il fallait
donner pour recevoir. Il fallait "sauver les meubles".
On n'était "pas comptable de l'honneur juif mais
du sang juif". Et, par-dessus tout, on ignorait que l'internement
puis la déportation conduisaient à l'extermination
en chambres à gaz (4).»
- A une exception près
(l'ennemi n'était plus tout à fait l'ennemi puisque
nous avions signé l'armistice), personne ne niera la pertinence
ni l'importance de ce texte. Il pose une série de questions
embarrassantes. Bousquet fut abattu par un «justicier»
avant d'être jugé. Seuls Touvier et Papon eurent
cet honneur. Tous deux étaient accusés d'avoir
participé à la déportation ou à la
mort d'otages juifs. Cinquante ans après les faits, Touvier
fut condamné en 1994 aux Travaux forcés à
perpétuité. Il mourut à la prison de Fresnes.
Il avait plus de 80 ans. Papon est toujours enfermé à
la Santé. Il a 92 ans. Comment expliquer que leurs avocats
ne se soient pas servis, dans leurs plaidoiries, des exemples
de collaboration donnés par les juifs et justifiés
par eux ? Comment expliquer que sur les huit commandants juifs,
un seul ait été inquiété, et pour
des faits étrangers à la «collaboration»
du camp ? (5). Dès la Libération, la justice de
l'Epuration pourchassa les Français suspects de collaboration.
Les Cours de justice furent créées à cet
effet. Les articles 75 et suivants permettaient de punir de mort
le crime de collaboration. Comment expliquer que les juifs collaborateurs
de Drancy et de l'UGIF ne furent jamais poursuivis ? Ils avaient
pourtant doublement collaboré: avec les Allemands, d'une
part, et avec le gouvernement collaborationniste de Vichy, de
l'autre ! Les associations représentatives de la communauté
juive poussèrent à l'épuration dans tous
les domaines: politique, religieux, artistique, littéraire,
journalistique, financier, etc. Comment expliquer qu'on ne parla
jamais de l'épuration des juifs collaborateurs par les
Juifs non collaborateurs ? Cela me ramène à mon
premier propos. Avant de prendre la position que l'on sait sur
les responsabilités de la France et des Français
durant l'occupation allemande, M. Raffarin était-il bien
informé ? Avait-il une connaissance suffisante de la complexité
des problèmes terribles que les gouvernements du maréchal
Pétain durent résoudre, sans moyens, sans marges
de manoeuvre, parfois le dos au mur, entre les exigences allemandes,
les attentats gaullo-communistes et les bombardements anglo-saxons
? S'il n'avait pas cette connaissance, à la fois globale
et particulière, politique et humaine, ce serait grave
mais ne constituerait qu'une injustice de plus. S'il avait cette
connaissance, en revanche, ce serait infiniment plus grave. Ce
serait la preuve que le Premier ministre, par souci de coller
à son président, et par intérêt politicien,
s'est mis du côté de l'internationale des profiteurs
de la victoire, afin de ne pas les trouver devant lui, contre
lui.
- Ô dérision
! Ce serait la preuve que Raffarin-et-Danube, tout pourfendeur
de la collaboration qu'il se veuille, a choisi de collaborer
avec les nouveaux occupants. Car nous y sommes. La France connaît
une autre occupation, que nous appellerons israélo-américaine.
Celle-ci n'est pas de même nature que l'occupation antijuive
allemande. Elle est moins violente, pour l'instant. Elle se veut
moins visible, moins sensible, moins physique. Mais elle est
plus insidieuse, perfide, tentaculaire. Surtout elle dure. L'occupation
antijuive allemande dura quatre ans. Celle-ci perdure. De jour
en jour elle se fait plus présente. Au goutte à
goutte elle pénètre en profondeur dans la substance
française. Elle anesthésie. Elle empêche
les sursauts. On ne meurt pas pour l'apathie
- De temps à autre,
pourtant, des flashes zèbrent notre nuit. Nous découvrons
que la Bourse de Paris est le yoyo de celle de New York. Nous
réalisons que les Etats-Unis peuvent faire la guerre et
la paix à volonté (la guerre, en tout cas; la paix,
c'est moins sûr). Ils peuvent enrichir tel pays, ruiner
tel autre, armer celui-ci, désarmer celui-là, tout
en ne cessant de se réarmer à outrance, condamner
la terre à la pollution, imposer leur commerce, leurs
méthodes, leurs systèmes, leurs tribunaux, etc.
Ils peuvent prétendre faire la guerre au terrorisme en
étant la première nation terroriste du monde (devant
Israël), comme ils peuvent prétendre défendre
partout le Droit en imposant partout leurs forces. La raison
du plus fort est toujours la meilleure, nous l'allons montrer
tout à l'heure. Tel est le nouvel occupant. Tel est le
fantastique pouvoir d'occupation mondialiste auquel le Premier
ministre Raffarin donne des gages, au mépris de la vérité,
pour pouvoir mieux négocier, coopérer, collaborer
avec lui. Dans ce rôle il a eu un devancier célèbre.
N'ayant pu se défendre en justice, il tenta de se suicider
en prison. Un vigoureux lavage d'estomac le sauva de la mort.
Pour le réveiller tout à fait on lui cisailla la
plante des pieds. De la première division de Fresnes il
fut transporté dans une courette de la troisième.
Une chaise l'attendait. Il la refusa, et mourut, flageolant mais
debout, face au peloton. Il s'appelait Pierre Laval. De temps
à autre, M. Raffarin devrait y songer.
-
- Notes :
- (1) En 1939, après
la déclaration de guerre au Reich, le gouvernement d'Edouard
Daladier (qui avait créé le Front populaire avec
Léon Blum, dont il fut le vice-président du conseil)
enferma au Vél' d'Hiv' 12.000 Allemandes et Autrichiennes.
Ainsi le permettaient les lois de la guerre, établies
par la convention de Genève et la convention de La Haye.
En août 1944, ce furent des milliers de «collabos»
parisiens que le général de Gaulle fit interner
au Vél' d'Hiv'.
- (2) Voir Degrelle, La
Guerre en prison, Ignès, Bruxelles, 1943. Cité
par Jean-Claude Valla, Les Juifs de France qui ont collaboré,
Les Cahiers libres d'histoire, Librairie nationale, 12 rue de
la Sourdière, 75001 Paris. [Voir aussi, La Cohue de
40.]
- (3) UGIF, Union générale
des Israélites de France, «établissement
public autonome doté d'une personnalité civile»,
créé le 20 novembre 1941 par Xavier Vallat, commissaire
général aux Questions juives de l'Etat français.
Il était administré par deux conseils, l'un pour
la zone libre, l'autre pour la zone occupée, composé
de neuf éminentes personnalités juives: André
Baur, Fernand Musnik, Lucienne Stern, Benjamin Weill-Hallé,
Marcel Stora, Alfred Morali, Lucienne Scheid-Haas, Albert Weill.
- (4) Robert Faurisson,
«A propos de l'arrêt Touvier. L'affaire des "juifs
bruns"», Revue d'histoire révisionniste,
N o 6, mai 1992.
- (5) Oscar Reich, Juif
autrichien, ancien international de football (avant la guerre,
Vienne était une des Mecque internationales du ballon
rond en Europe). Chargé par Aloïs Brunner de repérer
les juifs clandestins à Paris et sur la Côte d'Azur,
Reich eut le tort de travailler à son compte et pour son
seul profit. Condamné à mort après la Libération,
il fut exécuté.
-
- Le Libre Journal de Serge de Beketch (4 place Franz-List,
75010
- Paris), N o 272 du 18
septembre 2002, p. 4-7
A QUI QU'INCOMBE
Dans sa livraison numéro 7/8.02,
Il Popolo d'Italia (via Bellavista 24, I-34134 Trieste)
avait fait paraître un article d'Ibrahim Alloush, organisateur
de la Conférence révisionniste d'Amman (Jordanie).
Le "Courrier du Continent" (Caseville 2428, CH-Lausanne),
du Suisse Gaston-Armand Amaudruz, nous en offre les extraits suivants
dans sa livraison du mois de septembre:
- Ibrahim Alloush (...)
nous livre d'importantes réflexions. "L'usage général
veut que la preuve d'une affirmation incombe à celui qui
l'a énoncée." Puisqu'on veut rendre obligatoire
la croyance aux chambres à gaz, Alloush propose de créer
"un comité indépendant pour enquêter
sur Auschwitz et les autres camps". "Je tiens d'abord
à dire que, l'année dernière encore, l'Institut
Simon Wiesenthal et certains mass-médias ont amèrement
déploré que la FAV (Free Arab Voice) ait affirmé
qu'Anne Frank et des membres de sa famille n'étaient pas
mortes dans les 'chambres à gaz'. (...) Si, durant la
seconde guerre mondiale, les choses s'étaient passées
comme le prétendent les sionistes, le monde entier aurait
eu toutes les raisons d'embrasser les juifs, d'embrasser le pouvoir
sioniste, comme il le fait depuis longtemps. (...) Mais ce n'est
pas le cas, vu que l'Holocauste n'a jamais existé. (...)
Mettant en lumière l'escroquerie politique et financière
de l''Holocauste', les révisionnistes ébranlent
les fondements idéologiques mêmes du pouvoir judéo-sioniste
dans le monde et la justification de l'occupation juive de la
Palestine. (...) Alors, encore une fois, je lance un défi
à ceux qui en soutiennent l'existence (des chambres à
gaz): Apportez-nous les preuves!"
- Ibrahim Alloush, che ha
partecipato all'organizzazione della Conferenza revisionista
di Amman in Giordania, ha scritto la lettera che segue a certi
suoi corrispondenti, che gli hanno rimproverato il suo revisionismo.
- Il contenuto della lettera
è estremamente chiaro: unico neo è l'attribuzione
ad altre persone delle ricerche fisico-chimiche, che hanno provato
l'impossibilità dell'esistenza delle camere a gas omicide,
ricerche che sono state promosse e divulgate, per primo, dal
Prof.Robert Faurisson.
-
Cari amici e cari corrispondenti,
- vorrei esprimervi per
prima cosa la mia delusione nei riguardi di persone che si qualificano
come "storici" ma che, senza la minima indagine e senza
fornire essi stessi alcuna prova, vogliono ad ogni costo che
noi accettiamo la versione ufficiale dello "Olocausto".
- Un certo numero di storici
revisionisti (come Germar Rudolf) hanno effettuato degli esami
chimici approfonditi in diversi ex campi di concentramento nazisti
e non sono riusciti a trovare la minima prova dell'impiego di
acido cianidrico (che lascia tracce persistenti e praticamente
indelebili) là dove si sarebbero dovute trovare le pretese
"camere a gas". Altri revisionisti, come Arthur Butz,
hanno effettuato delle ricerche che hanno consentito di arrivare
alla conclusione che le "camere a gas", così
come sono state presentate dalla propaganda sionista, sono un'impossibilità
tecnica.
- È consuetudine
generalizzata che la prova di certe affermazioni incomba a chi
le sostiene. Ma, dal momento che ci sono persone che insistono
perché noi si creda a queste mitiche "camere a gas",
senza che ci presentino la benché minima prova, con il
pretesto che è stato loro insegnato fin dall'infanzia
che non è conveniente mettere in dubbio la questione dell'
"Olocausto", voglio proporre una soluzione: sareste
d'accordo di sostenere certi scrittori revisionisti che reclamano
la creazione di un Comitato indipendente nell'ambito della Nazioni
Unite, con il compito di fare un'inchiesta ad Auschwitz ed in
altri campi di concentramento?
- Contrariamente ai massacri
compiuti dai sionisti a Deir Yassin ed in altri luoghi della
Palestina, di cui non esiste più alcuna traccia, le pretese
"camere a gas" dovrebbero essere sempre al loro posto;
e allora perché non si potrebbe creare questo Comitato
scientifico di storici e di scienziati per fare delle ricerche
in completa indipendenza ?!
- Vi domanderete forse che
cosa tutto questo ha a che fare con la Palestina, ma prima di
parlare di questa questione, vorrei dire che non c'è nulla
di più spregevole che vedere un Palestinese che vuole
imbrigliare la libertà di parola nella speranza di ingraziarsi
gli invasori della sua Patria (...).
- Veniamo adesso a trattare
il significato politico delle "camere a gas".
- Per prima cosa, ci tengo
a dire che, ancora l'anno scorso, l'Institut Simon Wiesenthal
e certi mass-media ebraici hanno deplorato amaramente che la
FAV (Free Arab Voice) abbia affermato che Anna Frank e membri
della sua famiglia non erano morti nelle "camere a gas".
- Sul sito seguente è
possibile trovare differenti interventi su questo argomento:
- <http://www.freearabvoice.org/responseToRabbiCooper.htm> Leggete, per esempio, le dichiarazioni
del rabbino Cooper nel paragrafo seguente e badate a come lascia
intendere che Anne Frank è veramente morta in una "camera
a gas", contrariamente a quello che ormai sanno tutti:
-
- «Tuttavia, Jürgen
Graf e l'IHR (Institut of Historical Review) non sono rimasti
zitti per molto tempo (ci si riferisce alla Conferenza di Beyrouth).
Ibrahim Alloush si è dato da fare per attirare una folla
di scrittori e di intellettuali provenienti da Giordania, Siria
e Libano, pronti a difendere la libertà di opinione nel
mondo arabo e per ristabilire la verità sugli scrittori
revisionisti. Il Congresso di Amman, secondo Alloush «non
è che l'inizio di una serie di iniziative che, culminerà,
come si spera, con una Conferenza per storici revisionisti in
un paese arabo.» I mondi arabi e mussulmani, ci dicono,
devono apprendere delle `verità' provate scientificamente,
come quella che consiste nell'affermare che ` le pretese "camere
a gas" non sono state utilizzate per sterminare sistematicamente
gli ebrei, ma per bruciare i cadaveri di persone di varie nazionalità,
onde evitare la propagazione di malattie'. Fra le `pretese vittime':
Anne Frank. Nonostante questi progetti, la conferenza di Amman
è stata annullata, almeno per il momento. Funzionari giordani
hanno dichiarato agli organizzatori che la manifestazione rischiava
di mettere in imbarazzo il giovane Re Abdullah, che si apprestava
ad incontrare per la prima volta il Presidente George W. Bush
alla Casa Bianca.»
-
- Fra l'altro, nella dichiarazione
sopra riportata, c'è una affermazione incredibile e delirante:
per bruciare i corpi degli internati morti per malattia, si sarebbero
usate le "camere a gas" al posto dei forni crematori!
- Comunque, altre dichiarazioni
interessanti si possono trovare nel seguente sito:
- <http://www.freearabvoice.org/NewsBytes.htm>
- Sono ben d'accordo sul
fatto che il rabbino Cooper sia rimasto nel vago per quanto riguarda
Anne Frank ed a ragion veduta. Secondo lui, non si ha il diritto
di discutere queste questioni, però i sionisti, lentamente
ma sicuramente, creano, a partire da avvenimenti reali, dei miti
che servono alla loro politica.
- Per essere più
precisi, se, durante la seconda guerra mondiale, le cose fossero
successe come pretendono i sionisti, il mondo intero avrebbe
tutte le ragioni di abbracciare gli ebrei, di abbracciare il
potere sionista ed Israele, come sta facendo da tempo.
- Se fosse vero che diversi
milioni di ebrei sono stati realmente sacrificati, principal-mente
nelle "camere a gas", così come pretende la
storia ufficiale e come implica il termine stesso, questo, sì,
sarebbe stato un avvenimento senza precedenti nella storia dell'umanità.
Sarebbe stato anzi il culmine dell'antisemitismo, da cui sarebbe
stato logico proteggere gli ebrei in uno Stato ebraico, situato
in Palestina, come lo rivendicano i sionisti. Ma non è
il caso, in quanto l' "olocausto" non è mai
esistito.
- Se le "camere a gas"
fossero davvero esistite e se il numero di quelli che vi sono
morti non fosse immaginario, questa sarebbe stata indiscutibilmente
la peggiore delle tragedie della storia umana, sia in rapporto
al numero totale dei membri della comunità ebraica mondiale
sia in termini assoluti. Il preteso "Olocausto" sarebbe
stata una cosa veramente unica, data la sua enormità.
E gli ebrei avrebbero meritato un trattamento speciale dal mondo
intero.
- Ma è proprio per
questa ragione che è di estrema importanza denunciare
tutti questi miti, non tanto perché gli ebrei traggono
profitto dall'"Olocausto" (come afferma Finkelstein),
ma perché non c'è stato alcun "Olocausto"
e i sionisti ne hanno fabbricato uno per giustificare i loro
eccessi politici, per giustificare l'occupazione della Palestina,
per legittimare il potere giudeo-sionista, per ridurre al silenzio
i loro avversari e per suscitare la pietà unanime
del mondo (pietà, che avrebbero realmente meritato se
questo "Olocausto" avesse avuto luogo).
- Ma allora, se non c'è
stato "Olocausto", cosa mai c'è stato?
- Alcune decine di migliaia
di ebrei (forse qualche centinaio di migliaia) sono in realtà
morti durante la II Guerra mondiale nei campi di concentramento
(insieme a molti altri internati di molte nazioni), non certo
nelle inesistenti "camere a gas", ma in seguito a m,alattie
(essenzialmente per tifo esentematico). E questi dati sono da
mettere a raffronto con la morte di circa cinquanta milioni di
persone durante la II Guerra mondiale. In altri termini, gli
ebrei sono morti durante tale guerra per le stesse cause per
cui sono morti tutti gli altri. Non sono morti in maniera diversa
né, percentualmente, in maggior numero degli altri. È
in questo senso che i revisionisti affermano che non c'è
stato alcun "Olocausto", ma che ci sono stati dei morti
ebrei, che peraltro costituiscono una piccola percentuale rispetto
al numero totale di morti di tale Guerra. Essi, ripetiamo, sono
morti esattamente come sono morti gli altri (per bombardamenti
terroristici, per malattie contratte nei campi di concentramento,
per inedia ed anche in combattimento, nelle forze alleate o nelle
formazioni partigiane).
- I revisionisti sostengono
anche che Hitler ha cercato di far partire gli ebrei dalla Germania
insediandoli in altre parti del mondo e non certo che abbia voluto
applicare, ufficialmente o meno, una politica di sterminio, di
cui si è parlato, senza prove, solo dopo la guerra.
- Questi sono i fondamenti
delle posizioni revisioniste su tali questioni.
- Ed è importante
mettere in luce queste cose, non solo per ragioni d'interesse
storico, ma a causa del significato che rivestono oggi
questi miti per i Palestinesi.
- Se ci tenete ad affermare
che è esistito un "Olocausto", quale è
raccontato nella versione ufficiale ("camere a gas",
"sei milioni di morti", politica deliberata di sterminio
da parte de nazisti), allora dovete ammettere conseguentemente
che la sofferenza degli ebrei è unica nella storia del
mondo, che gli ebrei hanno bisogno di un rifugio in Palestina
dove trovare protezione dall' "antisemitismo del mondo"
e che bisogna ammettere in qualche modo un "potere ebraico",
in guisa di riparazione (ovviamente sulla pelle dei Palestinesi).
- Ed è proprio a
causa di queste considerazioni politiche che gli storici revisionisti
oggi sono perseguitati, sono condannati a pesanti pene pecuniarie,
sono imprigionati, privati del loro lavoro e si impedisce loro
di fare e di proseguire le ricerche e, persino, sono assassinati.
- Mettendo in luce la truffa
politica e finanziaria dell' "Olocausto", i revisionisti
fanno vacillare le fondamenta ideologiche stesse del potere giudeo-sionista
nel mondo e la giustificazione dell'occupazione ebraica della
Palestina. Essi sbarazzano i popoli dal loro complesso di colpa
per qualcosa che non ha mai avuto luogo e per questo sono responsabili
(colpa gravissima!) della diminuzione del sostegno apportato
dal mondo al movimento sionista, allo Stato sionista ed alle
loro azioni.
- D'altra parte, se voi
stimate che ogni asserzione nei riguardi dell' "Olocausto"
dovrebbe dar luogo a ricerche libere ed indipendenti e che quelli
che proclamano l'esistenza delle "camere a gas" dovrebbero
presentare delle prove in appoggio, non potrete sfuggire ad uno
scontro con i sionisti ed i loro paladini. Ed anche se non accettate
di considerare l' "Olocausto" come un avvenimento unico
(seguendo Finkelstein) vi trovere ad affrontare il potere sionista,
persino se accettate tutti gli altri aspetti dell' "Olocausto".
Infine, se avete fatto delle ricerche autonome ed avete scoperto
che l' "Olocausto" è solo un'ideologia politica
e non un insieme di fatti storici, allora sarete attaccati e
sarete diffamati in una maniera o nell'altra, e sarete trattati
da "antisemiti", da "razzisti", da "neo-nazisti"
o da "Palestinesi che non sanno qual è il loro bene".
- L' "Olocausto",
in definitiva, è da tempo la gallina dalle uova d'oro
e si può ben comprendere che i sionisti lo difendano a
morte.
- Le "camere a gas"
sono ritenute i luoghi dove la maggior parte delle vittime dell'"Olocausto"
sono morte.
- Allora, ancora una volta,
lancio una sfida a quelli che ne sostengono l'esistenza: Portateci
le prove ! Cordialmente.
-
- Ibrahim Alloush
- <http://www.popoloditalia.it/Ibrahim%20Alloush.html>
GRANDE
PLEURNICHERIE
Sur le site juif <reinfo-israel>,
on peut lire ceci:
- Ce remarquable article,
paru dans le Weekly Standard, mérite d'être
lu intégralement, malgré sa longueur. Ses analyses
sont d'une grande pertinence. Je profite de l'occasion pour exprimer
mon appréciation et mes chauds remerciements à
Liliane Messica qui traduit ce texte avec une grande maîtrise.
J'espère que cet exemple sera suivi. [...] Menahem
-
- Traduction française
spécialement pour reinfo-Israel, par Liliane Messica.
Pour l'original anglais, cliquer sur : Liberte, Egalite, Judeophobie:
Why Le Pen is the least of France's problems.
- Ce texte peut être
diffusé sous réserve de la mention suivante (obligatoire)
: "Traduction française de Liliane Messica pour http://www.reinfo-israel.com."
- Liberté,
égalité, judéophobie : Pourquoi Le Pen est
loin d'être le plus grave problème de la France,
-
-
- par Christopher
Caldwell
-
-
- Le plus surprenant et
le plus incompréhensible dans tout cela, c'est que ce
nouvel antisémitisme en France est un phénomène
issu de la gauche. Il n'a pratiquement rien à voir avec
Le Pen. En fait, c'est dans les foules qui défilent dans
les rues pour protester contre lui que l'on trouve ses acteurs
les plus virulents.
-
- «A Paris comme
à Gaza, Intifada!»
- L'explosion a commencé
en septembre 2000, dans les jours qui suivirent le lancement
de la 2e Intifada palestinienne contre Israël. Les premières
attaques virent des incendies de synagogues à Paris, Villepinte,
Creil, Les Ullis (où la synagogue fut gravement endommagée),
Lyon et Trappes (où elle brûla intégralement),
et d'autres bâtiments juifs (restaurants kasher, écoles)
à travers toute la France. Des synagogues et des cimetières
furent profanés, un nombre croissant de fidèles
juifs sortant de la prière du vendredi soir furent attaqués
à coup de pierres, on vit des menaces de mort, des alertes
à la bombe, et des inscriptions nazies et islamistes en
tous genres : swastikas, inscriptions diverses, comme «Hitler
avait raison», «NTM les Juifs», «mort
aux juifs» et «A Paris comme à Gaza, Intifada».
- De tels slogans, et
principalement le dernier, sont maintenant scandés régulièrement
dans les manifestations pro-palestiniennes à Paris et
ailleurs (comme des hymnes à Ousama Ben Laden, si l'on
en juge par les compte rendus de la dernière manifestation
pro-palestinienne du mois d'octobre à Paris). La violence
anti-juive a sans aucun doute suivi la courbe de l'Intifada,
augmentant pendant les périodes de violence au moyen Orient
et décroissant pendant les trêves. Il y a eu un
pic après le 11 septembre : au cours de la seule soirée
du vendredi suivant, des fidèles furent agressés
à coup de pierres à la sortie des synagogues de
Clichy, Garges-les-Gonesse et Massy. Des gangs essayèrent
de mettre à sac la synagogue de Villepinte, et des coups
de feu furent tirés devant les locaux d'une association
juive à Paris. Si elle a ralenti par moments, cette cascade
d'incidents ne s'est jamais interrompue, pas même durant
une semaine, au cours de 19 derniers mois. Au début de
cette année, l'UEJF et SOS-Racisme avaient établi
une liste de 406 incidents de cet ordre.
- Après l'attaque
d'Israël contre les camps terroristes de Jénine et
d'ailleurs, la violence explosa dans des proportions inouïes.
Lors du week-end de Pâques, le mois dernier, une bombe
fut trouvée dans le cimetière de Schiltigheim,
près de Strasbourg et trois synagogues furent incendiées.
Les autorités ont semblé se réveiller. Alors
qu'il avait fallu 12 jours pour entendre ne serait-ce qu'un commentaire
officiel sur les attaques d'Octobre 2000, cette fois-ci, le ministère
de l'Intérieur publia une liste de 395 incidents antisémites
pour les seuls premiers quinze jours d'Avril. Un peu moins des
2/3 ne concernaient que des graffiti, mais les autres étaient
plus sérieux, incluant 16 attaques physiques contre des
personnes et 14 incendies volontaires supplémentaires.
Le Centre Simon Wiesenthal fit circuler un avis demandant aux
Juifs étrangers qui se rendaient en France d'observer
«la plus grande prudence».
- [...]
- Les Français
manquent de l'imagination minimale nécessaire pour voir
que les nouveaux antisémites (qui sont en priorité
des musulmans radicaux) sont d'abord antisémites. «L'antisémitisme
de papa est mort», dit le politologue Alexandre del Valle.
«Il existe dans la tête de 3 ou 4 skinheads alcooliques».
En d'autres termes, le nouvel antisémitisme n'est pas
de droite.
-
-
- «Le danger qui
menace la communauté juive n'est pas celui qui nous menaçait
auparavant», dit Gilles William Goldnadel, auteur d'une
pénétrante étude sur le récent antisémitisme
: «Le nouveau bréviaire de la haine». Goldnadel
a averti un groupe du B'nai Brit, réuni dans le 6ème
arrondissement de Paris, quelques jours avant les élections
: «Avoir peur de la droite s'est avéré un
leurre, au sens militaire du terme, afin de nous détourner
du véritable danger. Les anti-racistes français
ont passé leur temps à analyser la moindre citation
de Le Pen, pendant que du sang juif était répandu
par la gauche à Athènes, Istanbul, Rome, Vienne
et Paris.» (Particulièrement par des terroristes
palestiniens). Il y a des indices que le gouvernement, lui aussi,
se trompe de cible. Selon un rapport préparé par
Shimon Samuels, du Centre Simon Wiesenthal, au début de
l'année, 60 personnes ont été interrogées
dans le cadre de centaines d'actes d'intimidation. «Seules
5 d'entre elles sont poursuivies, et elles sont d'extrême
droite». «Comme si les autres n'étaient pas
vraiment antisémites et que leurs exactions n'étaient
pas aussi graves.»
-
- L'autre manière
dont les hommes politiques français nient qu'ils ont affaire
à une flambée d'antisémitisme, c'est --
pour reprendre la formule mémorable du philosophe Pierre-André
Taguieff -- de «dissoudre les actes antisémites
dans une vague croissante de délinquance».
- [...]
-
- Benladisation des
banlieues
- Les attaques contre
les juifs, cela doit être clair maintenant, sont le fait
d'une part de la minorité musulmane de France. Que nul
n'en oublie l'aspect délinquance, pour autant. Ces quartiers
sont en train de devenir des zones mono-ethniques peuplées
d'immigrants d'Afrique du Nord et de leurs descendants de la
seconde ou troisième génération. Ce sont
des lieux caractérisés par le trafic de drogue,
l'apathie politique, le chômage (qui dépasse 35%
dans ces quartiers) et la violence. C'est pourquoi les agents
de la force publique, les maires et les politiques les appellent
«zones de non droit», où même la police
n'ose pas pénétrer, si ce n'est en plein jour pour
enlever un cadavre. On y résiste aux pouvoirs publics
par la force, et pas seulement à la police, qui est spécialement
visée par des «brigades anti-flics». Même
les pompiers, qui ont longtemps été les «chouchous»
des Français, ont été attaqués dans
des cités autour de Paris.
- Avec Londres, sa seule
rivale sur ce point, Paris est la capitale intellectuelle et
médiatique du monde arabe, comme Miami est celle du monde
hispanique. Une des conséquences en est, outre le terrorisme,
que le poids de l'Islam fondamentaliste et l'antisémitisme
qui va avec se fait sentir dans la vie quotidienne. Eric Marty,
professeur de littérature de l'Université de Paris
s'est vu empêcher d'enseigner les oeuvres de Primo Levi
(notamment ses mémoires d'Auschwitz : «Si c'est
un homme») parce que les étudiants arabes l'ont
sorti de la classe sous les huées. Kenza, une jeune
beurette participant au reality show intitulé «Loft
Story» (une sorte d'équivalent de l'émission
«Survivor» de NC 17), s'est plainte d'avoir été
sortie de l'émission parce que «la télé
est contrôlée par les juifs». Un de mes amis
qui s'entraînait dans un gymnase à côté
de Strasbourg entama, avec un sympathique Beur, une conversation
qui s'orienta sur le premier ministre britannique, Tony Blair.
«Ne croyez pas un mot de ce que Blair raconte», dit
l'homme à mon ami : «Vous ne saviez pas que son
vrai nom était Bloch ?» (Bloch est un nom juif alsacien
assez courant).
- [...]
- Judéophobie
- C'est une vision que
les Français -- eu égard, particulièrement,
à l'obsession de la gauche française pour les races
et à son attachement romantique pour les guérillas
du tiers-monde -- risquent d'adopter. Le philosophe Alain Finkielkraut
remarque que, en France, «le soutien à la cause
palestinienne est renforcé, et non remis en question,
par la violence sans discrimination dont font preuve les Palestiniens.»
Le danger d'adopter une vision manichéenne du conflit
israélo-arabe est plus grand chez ceux qui soutiennent
le tiers-mondisme, le néo-communisme, le néo-gauchisme,
tous ceux que Taguieff agrège dans le «mouvement
anti-mondialisation». Les adeptes de Noam Chomsky les gens
qui trouvent que «Empire» est un bon livre. Si vous
leur demandez pourquoi, parmi les dizaines de conflits qui opposent
le monde musulman aux civilisations voisines, c'est celui-ci
qui les obsède (pourquoi pas la Tchétchénie
? pourquoi pas le Soudan ? pourquoi pas le Nigeria ?), ils vous
donneront une réponse qui s'arrête à l'extrême
limite de l'antisémitisme. Le conflit Israélo-Palestinien
est le seul qui oppose le monde «capitaliste» occidental
(et donc les juifs qui l'alimentent) aux pauvres peuples, victimes
défavorisées du Sud. Ainsi, les juifs se trouvent
payer le prix des pillages commis par les Occidentaux depuis
le Moyen Âge, et dont, la plupart du temps, ils ont été
eux-mêmes victimes.
- Ce point de vue est,
bien entendu, le grand obstacle à la réception
de la version : juifs = bourreaux : [car il démontre que
les Juifs] ont déjà subi plus que leur part. Et
c'est pourquoi le négationnisme, ou, à tout le
moins, la banalisation de l'Holocauste, est un élément
indispensable à cette idéologie.
- L'abbé Pierre,
un prêtre extrêmement populaire, devenu un héros
national s'est plaint, en 1991, de ce que «les juifs, qui
étaient des victimes, soient devenus des bourreaux».Il
a même soutenu la cause de Roger Garaudy, un stalinien
converti à l'Islam radical, quand il a été
accusé de négationnisme. Lors d'une manifestation
pro-palestinienne aux Halles, en mars dernier, les manifestants
portaient une étoile de David barrée d'une swastika
et défilaient en scandant «Jihad, Jihad, Jihad !».
Si vous traversez le Pont des Invalides, vous verrez, imprimée
en jaune sur fond noir, une affiche qui exige qu'Ariel Sharon
soit déféré devant le TPI pour crimes de
guerre.
- Il est difficile de
définir quelle imposture est la plus criante sur cette
affiche : voir «sionisme» accolé à
«extermination», dans la liste des crimes, ou voir
Israël accusé de faire, dans les territoires palestiniens,
ce que les nazis faisaient en France. («Déportation»,
quel que soit le sens qu'on lui donne dans les Territoires, est
un mot qui résonne de façon terrible dans la mémoire
des juifs de France.)
- A une époque
où la superposition de symboles nazis sur Israël
prend la forme d'une vision religieuse, Claude Keiflin, journaliste
politique du quotidien «Les dernières nouvelles
d'Alsace», qui couvre le Moyen Orient pour son journal,
m'a demandé, alors que je l'interviewais :
- -- Comment après
avoir subi l'Holocauste, le peuple juif peut-il mettre des numéros
sur les bras de ses prisonniers ?
- -- Quoi ? Vous voulez
dire qu'ils sont tatoués ?
- -- Oui ,
- -- Comment ?
- -- Bon, d'accord, pas
gravés dans la peau, mais quand même
-
- La France a des lois
contre le négationnisme. Le climat actuel montre qu'elles
sont mauvaises, non seulement parce qu'elles transforment des
malades mentaux en héros de la liberté d'expression,
mais aussi parce qu'elles peuvent être violées en
toute impunité.
Une telle violation a été commise par José
Bové, dans les premiers jours d'avril, quand il a été
expulsé d'Israël, après une visite au QG de
Yasser Arafat à Ramallah. Bové, qui est devenu
célèbre en saccageant un Mac Donald dans le Sud
de la France, pour protester contre l'influence américaine,
n'est pas seulement le leader informel de la jeune gauche française,
le «héros» des émeutes de Seattle et
le gourou de nombre des manifestations anti-Le Pen qui fleurissent
aujourd'hui à Paris; il est aussi le plus charismatique
leader du mouvement anti-mondialisation dans le monde.
- Il était donc
très inquiétant de voir Bové, après
une dénonciation de pure forme des violences anti-juives,
informer les téléspectateurs de la chaîne
Canal + que les attaques contre les synagogues françaises
étaient organisées ou exécutées par
le Mossad. «A qui profite le crime ?» a demandé
Bové. «Le gouvernement israélien et ses services
secrets ont intérêt à créer une certaine
psychose, à faire croire qu'il y a un climat d'antisémitisme
en France, pour détourner l'attention de ce qu'ils sont
en train de faire».
- Comme Bové n'a
pas directement dit que les juifs n'ont pas été
victimes de l'Holocauste, il peut sembler excessif à
certains lecteurs que le B'nai Brith l'ait accusé de négationnisme,
ou de déni de l'Holocauste. Mais le B'nai Brith a
raison. Ses membres ont simplement étudié plus
à fond le raisonnement qui sous-tend le négationnisme.
Pour quiconque vit dans la culture occidentale, l'Holocauste
a fait de cette culture un lieu plus douloureux à habiter,
et qui, pour tout être normal moralement constitué,
a nettement réduit les limites de ce qu'est un comportement
politique acceptable. Etre humain, c'est souhaiter que cela n'ait
jamais eu lieu. (Ceux qui nient que cela ait eu lieu sont peut-être
ceux qui ne supportent pas d'admettre que cela a eu lieu). Mais
cela a eu lieu. S'il y a une volonté d'antisémitisme
dans la culture occidentale et il y en a probablement une alors
le style de judéophobie arabe, qui est un anti-sémitisme
sans les complexes de l'Occident, offre une véritable
planche de salut pour ceux qui veulent l'adopter. Il peut libérer
l'Occident coupable et décadent d'un horrible marasme
moral. Et quel anti-dépresseur ! Dire que les chambres
à gaz n'ont pas existé n'est, bien sûr, pas
respectable. Mais on peut obtenir le même résultat
en utilisant ce que Leo Strauss appelle le «reductio ad
Hitlerum» (réduction au niveau de Hitler) pour accuser
les juifs d'avoir commis des crimes identiques à ceux
des nazis. Les crimes doivent être identiques, bien sûr,
sinon l'auto-illusion ne fonctionne pas. Nous en avons commis
un, les juifs en ont commis un : nous sommes à égalité
(qui, nous? Hitler et ses potes sont tous morts, que je
sache. Quant à ma complicité avec leurs crimes,
réels ou imaginaires, vous aurez beau fouiller le Talmud,
vous ne me la prouverez jamais, à moi. Quant à
vos tribunaux de Nuremberg, sans preuves, ils ne font peur qu'à
Sharon et à ses acolytes qui, eux, ne sont pas morts.).
- Il est facile de voir
la force attractive d'une telle idéologie. L'écrivain
Alexandre del Valle craint que l'antisémitisme ne devienne
une force astreignante qui mène à une «convergence
des totalitarismes» de l'islamisme et de la gauche anti-mondialiste.
Elisabeth Schemla, qui a longtemps écrit dans le Nouvel
Observateur, un hebdomadaire de centre gauche, et qui anime
désormais le site Proche-Orient.info <http://www.proche-orient.info> dit : «L'antisémitisme
de la gauche est plus dangereux que celui de la droite. La
gauche tient les rênes des médias, des universités,
des associations, de la classe politique.» Schemla s'inquiète
de ce qu'un tiers des candidats du premier tour des élections
présidentielles ait été fortement motivé
par le conflit du Moyen-Orient. C'est pourquoi la percée
de Le Pen n'est pas l'événement le plus préoccupant
de ce premier tour, c'est plutôt le bon score des trois
candidats trotskystes de l'extrême gauche.
- [...]
- Le 6 avril, des manifestations
pro-palestiniennes se tinrent dans tout le pays. Le 7 avril,
le CRIF, organisation qui regroupe toutes les associations juives,
organisa une marche en faveur d'Israël. Il décida
de manifester aussi contre les attentats antisémites des
jours précédents. Trois des 21 membres du bureau
du CRIF décidèrent de ne participer qu'à
la seconde partie de la manifestation. L'un des membres du bureau,
Olivier Guland, de Tribune Juive, se plaignit : «C'est
la première fois que les institutions juives de France
ont donné l'impression que la défense de leurs
propres intérêts était différente
de celle des valeurs de la République». La pancarte
la plus souvent exhibée : «Synagogues brûlées
: la république est en danger», véhiculait
le message que les intérêts de la France et ceux
de sa communauté juive étaient pratiquement identiques.
Mais il est loin d'être sûr que c'est ce message
qui sera perçu par la France (disons-le même
franchement: on peut être sûr du contraire).
-
- «Traditionnellement»,
écrivait Alain Finkielkraut dans le mensuel juif L'Arche,
«les anti-sémites sont ces Français qui vénèrent
leur identité et s'aiment sur le dos des juifs. L'antisémitisme
contemporain inclut des gens qui ne s'aiment pas, qui ont une
perspective post-nationale et qui appauvrissent leur «francitude»
autant qu'ils peuvent pour s'identifier avec les déshérités
du monde. Ils utilisent Israël pour placer les juifs dans
le camp des oppresseurs. Vous avez une sorte de ligue qui rassemble
l'islamisme antisémite et l'auto-dénigrement, la
répudiation de l'autre et la haine de soi».
-
- Pendant des années,
Finkielkraut a mis en garde contre les dangers du "politiquement
correct" dans un mouvement anti-raciste français
affligé d'une grande paresse intellectuelle. Ses écrits
sont souvent apparus comme un moyen nécessaire de constituer
un rempart pour le mouvement politique contre le ramollissement
de la pensée. Mais maintenant que ce mouvement «arme
une machine de guerre contre les juifs au nom des exclus»,
ce travail semble encore plus important.
-
- La gauche française
a consciencieusement assimilé les leçons de la
Seconde Guerre mondiale. Peut-être trop consciencieusement.
Après avoir fantasmé pendant des années
sur l'idée qu'ils auraient été bien plus
braves que leurs parents, s'ils avaient vécu en 1938,
après avoir attendu mollement, pendant des années,
un antisémitisme nébuleux de type vichyssois, qu'ils
auraient pu combattre en suivant les instructions de leur manuel
d'antiracisme, les Français de gauche se sont soudain
trouvés confrontés au fait qu'ils y a au moins
des centaines de milliers de gens, dans leur pays, qui pensent,
en gros, la même chose que les martyrs de la brigade El
Aqsa, et des millions de plus qui pensent ce que vous pouvez
imaginer. La gauche française a peut-être des raisons
idéalistes de réserver sa sympathie aux Palestiniens,
mais elle a aussi de puissantes raisons matérielles. Il
s'avère que son coeur penche du côté de ceux
qui ont commis le plus de violences sur le sol français.
- Ce qu'il y a de plus
dangereux chez Jean-Marie Le Pen -- qui exècre la mondialisation,
se méfie des juifs et pratique la gesticulation politique
-- ce n'est pas qu'il risque d'être élu, mais qu'il
serve de mauvais trait d'union entre les islamistes anti-occidentaux
et les anti-mondialistes qui défilent contre lui, soir
après soir, pour des différences idéologiques
de plus en plus difficilement discernables.
-
- Christopher Caldwell
est rédacteur en chef du Weekly Standard
- The Weekly Standard, 05/06/2002, Volume 007, Issue
33.
-
- <http://www.cisonline.org/pble_lepen.html>
LE
MARTEAU JUIF
Le marteau juif sur la tête
des Eglises, asséné pour la 33ème fois:
The 33rd Annual
Scholars Conference on the Holocaust and the Churches
-
-
- March 1-4, 2003, Saint
Joseph's University, Philadelphia, PA,
-
- ETHICS AFTER AUSCHWITZ:
THE LEGACY OF THE HOLOCAUST, 1945-2003
-
-
- After more than a half-century
since the end of World War II, it seems appropriate to examine
the parallels between 1933 and 2003. We want to assess
the significant international developments that are considered
a response to the Nazi attempt to annihilate European Jewry:
the Nuremberg Trials, the U.N. Declaration on Human Rights, the
U.N. Treaty on Genocide and, most recently, the International
Criminal Court.
- It is of special interest,
in light of recent corporate events, to evaluate the moral and
ethical implications for contemporary society. Our newly adapted
format calls for odd number years to serve as a "Think
Tank." The Annual Scholars Conference invites papers
which focus on any of these topics, as well as papers that explore
topics of relevance from the Holocaust and the response of the
religious communities in Germany and throughout the Western world
to the plight of European Jewry.
- Additional areas for consideration
include:
- 80 Years Since the Beer
Hall Putsch
- 70 Years Since the Nazi
Takeover and Hitler came to power
- 60 Years Since the Warsaw
Ghetto Uprising
- 60 Years After Hans &
Sophia Scholl of the White Rose were Executed in Munich
- 60 Years Since Stalingrad
- and The Uprising at Treblinka
and The Sobibor Uprising
- 55 Years Since the Nuremburg
Trials
-
- The deadline for submission
is October 15, 2002.
- Post Office Box 10, Regis
Annex - Saint Joseph's University, Merion Station, PA 19066,
<[email protected]>
LE
TERRORISME BLEU-BLANC
- Une Journée
pour commémorer la Shoah à l'école
-
-
- Les ministres de l'éducation
des pays membres du Conseil, de l'Europe, réunis à
Strasbourg vendredi 18 octobre, ont adopté une déclaration
instituant, dans les établissements scolaires, une Journée
de la mémoire de la Shoah et de la prévention des
crimes contre l'humanité. Cette décision fait suite
aux propositions avancées lors du Forum international
sur l'olocoste, à Stockholm en janvier 2000. La task
force internationale, organisatrice de cette manifestation,
est présidée par la France, depuis le 20 février,
pour un an. Rebaptisée Groupe d'action international pour
la mémoire de la Shoah (GAIS), elle a organisé
un colloque sur l'enseignement de la Shoah et la création
artistique, du 15 au 17 octobre, en prélude à la
rencontre de vendredi.
- En France, cette journée
devrait être instituée dès l'année
prochaine, le 27 janvier, jour anniversaire de la libération
du camp d'extermination d'Auschwitz. Le Conseil de l'Europe devrait
fournir du matériel pédagogique aux Etats membres
et contribuer à former les enseignants. [On se demande
bien ce que le Conseil de l'Europe, formation aussi virtuelle
qu'ectoplasmique, possède comme "matériel
pédagogique" et comme capacité à "former
des enseignants", à moins d'y voir une façade,
une de plus, des opérations de sionisation des esprits
que promulgue depuis le procès Eichmann en 1961, l'entité
mensongèrement appelée Israël. ]
- "Il nous faut d'abord
éviter toute banalisation, a souligné Xavier Darcos,
ministre délégué à l'enseignement
scolaire. Car c'est là que gît le principal danger,
avant même celui du révisionnisme, totalement
disqualifié. Le mal absolu existe et nous savons qu'il
est parfois difficile de le faire comprendre à une jeunesse
que le «tout est relatif» entoure et peut séduire".
[Les ministres se suivent et se ressemblent. On dirait
qu'ils sont moulés à la chaîne. Cette pauvre
nouille feint de croire que "le mal absolu existe".
C'est donc le retour au Diable. Il faut être bête
comme ses pieds pour croire qu'on va convertir la jeunesse à
une croyance au Diable, sans Bon Dieu. On va en faire des punks
satanistes à croix gammée. Il faut dire qu'un ministre,
c'est pas fin. ]
-
- Eviter les "amalgames"
- La délégation
française s'est efforcée de circonscrire le champ
de la journée de commémoration qui, à l'origine,
s'étendait à tous les génocides. La formulation
retenue inclut seulement, à côté de la Shoah,
les autres crimes contre l'humanité. [En fait, c'est
parce qu'il n'y a pas de définition légale du "génocide".
Celle de la convention de 1948 est un attrape-tout qui a d'ailleurs
effrayé les grandes puissances pendant des dizaines d'années.
Il est tacitement convenu, dans les affaires internationales,
qu'on ne recourt pas à cet hybride néo-juridique,
formulé par le juif polonais Lemkine. Si on parlait de
génocide, les gamins des écoles monteraient sur
les tables en gueulant: "Sharon, Bush, les génocidaires
au frigidaire !" ] Simone Veil, présidente
de la Fondation pour la mémoire de la Shoah, a justifié
ce choix en critiquant"la comparaison à tout va"
et les "amalgames: "Saddam Hussein est-il un nouveau
Hitler ? La politique israélienne est-elle comparable
au nazisme ? [Excellente question, Momone. C'est LA question
qu'elle veut éviter, bien sûr... ] Si tout
le monde est victime, si tout le monde est coupable, plus personne
ne l'est vraiment !" a insisté Mme Veil. "Il
faut que la spécificité de la Shoah ne soit jamais
banalisée". [Pourtant, faire chier les mômes
avec ces histoires qui, pour eux, remontent à Mathusalem,
est la plus SÛRE façon de banaliser le toutim. Et
les lardons vont se jeter sur Internet et trouver quoi ? L'AAARGH,
qui va leur refiler quelques tuyaux que les profs, dûment
stipendiés en heures sup, vont trouver saumâtres.
Quelle rigolade !] Pour l'ancienne président du
Parlement européen, l'extermination des juifs "doit
être enseignée telle qu'elle fut, ni plus ni moins".
- Mme Veil a annoncé
que sa fondation a signé un contrat avec le Mémorial
de l'Holocauste, à Washington, pour réaliser le
transfert sur microfilm des archives départementales françaises.
[Au nom de quoi cette vieille peau est autorisée
à vendre le patrimoine français (et la "mémoire")
que constituent nos archives à une institution de guerre
idéologique systématiquement hostile à la
France en raison de Vichy ? Cette attitude est exactement celle
que définit le Code en matière de "trahison".
Momone au poteau ? ] Elle s'est également entendue
avec les Archives de France afin que soient microfilmés
tous les documents de l'ancien Commissariat aux affaire juives
de Vichy.
- Xavier Ternisien
-
- Le Monde, 22 octobre 2002.
CAMPAGNE
DE RUSSIE
ou comment les juifs américains essaient d'imposer leur loi en Russie
Démonstration
1/ Lettre du Centre Simon Wisenthal au
Procureur général de Russie
- Subject: Wiesenthal
Centre to Russian Prosecutor General
- Date: Thu, 3 Oct 2002
12:01:25 -0400
- From: "Shimon T.
Samuels" <[email protected]>
- CENTRE SIMON WIESENTHAL,
64, avenue Marceau - 75008 Paris - Tél.: 33 (0) 1 47 23
76 37 - Fax: 33 (0) 1 47 20 84 01, <[email protected]>
- Wiesenthal
Centre to Russian Prosecutor General: "Close Down Hatemonger's
Print and Internet Publications"
-
-
- Moscow, 3 October 2002
- The extreme right, antisemitic,
Moscow-based publication, Duel, has made three direct
attacks on the Simon Wiesenthal Centre:
- "In "Washington
Censors of Russian Internet", Duel, in its print
edition of 16 July 2002, fabricated an imaginary letter, ostensibly
from the Simon Wiesenthal Centre, to explain the closure of Duel's
website by its Internet host, "RTKOMM.ru" and, also,
claiming pressures to follow suit on its new provider, "Caravan-Internet".
- "In its electronic
edition, www.duel.ru, of 23 July, Duel's founder, V.M.
Smirnov, wrote lengthily on our Centre under the title, "Internet
by the Rules of the Cabal". This is, in fact, an obscene
revisionist essay on what the author mocks as "Holocaust
arithmetic". [Voir plus bas] He also here
defamed the Wiesenthal Centre as a "criminal mafia",
with references to the notorious antisemitic forgery The Protocols
of the Elders of Zion.
- " Duel's 20
August print edition pursued its attack under "The Jewish
Racists Continue Their Desperate Attempts to Crush Duel in the
Internet", an article which also denied the Warsaw Ghetto
uprising and presented the Jews in World War II as anti-British
Nazi collaborators.
- In a letter he presented
to Russian Prosecutor General, Vladimir Ustinov, the Wiesenthal
Centre's Director for International Liaison, Dr. Shimon Samuels,
stated, "Though deeply involved in combating cyberhate,
in this case we cannot accept such credit, but certainly encourage
every Service Provider to take down hate sites from the World
Wide Web, and, especially, applaud those wishing to protect Russian
youth from such poison.
- The letter continued,
"Duel claims to have appealed to your Office to institute
legal proceedings against the Wiesenthal Centre." The Wiesenthal
Centre, in turn, urged the Prosecutor General "to promptly
launch an official investigation, under the recently enacted
legislation of the Russian Federation, into the incitement by
Duel." The letter concluded, "A judgement to
close down both the print and electronic outlets of this hatemonger
would be a triumph for the rule of law in Russia."
-
- For further information,
please contact Dr. Samuels in Moscow on his French
- mobile, +33.6.09.77.01.58.
2/ Nous soutenons la rédaction
de Duel, que l'aaargh connaît très bien. Nous
considérons que la résistance manifestée
par le journal Duel, et quelques autres, est essentielle
pour l'avenir russe. D'ailleurs, le lobby wiesenthalien ne s'y
trompe pas: il cherche à abattre toutes résistance
à une domination complète du monde russe par les
intérêts juifs. Le cafard Samuels fait directement
le siège des magistrats russes pour obtenir condamnations
et interdictions. Il n'y a pas de pire ennemi de la liberté
d'expression que les groupes d'intérêts juifs à
l'heure actuelle. Nous demandons leur mise hors-la-loi pour atteinte
aux droits fondamentaux des citoyens de tous les pays.
Voici, traduit du russe, l'article paru
dans Duel qui a d'abord fait bondir les wiesenthalers:
3/ 16 juillet 2002
-
- Des censeurs
de l'Internet russe à Washington
-
-
- Ces derniers temps, une
action prétendument publique, dénommée "Internet
sans haine raciale" s'est produite dans le secteur russe
de l'internet. Elle a été entreprise officiellement
par les éditions sur internet <Mail.ru> et <Hewush.ru>,
ainsi que par la Fédération des communautés
juives de Russie (FEOR), le fonds "Holocauste" dirigé
par Mme Gerber, le groupe de jeunes "Pomme" et M. Alexandre
Bovine, qui s'intitule "premier ambassadeur de Russie en
Israël".
- Cette brillante assemblée
s'est donné comme but de déraciner du réseau
russe les ressources documentaires "fascistes, nationalistes
et chauvinistes" dont font partie avant tout, on le voit
dès la lecture des membres du groupe, les éditions
patriotiques russes. Par exemple, au nombre des exploits des
courageux défenseurs de l'holocauste, on compte la fermeture
du site internet consacré à l'amiral russe P. S.
Nahimov.
- Le moyen employé
pour cette "action publique" est simple comme un râteau
et se réduit à la formule laconique "Cogne-moi,
cogne encore". Ce qui est intéressant en soi, puisque
la jeunesse de la Pomme verte peut ainsi en pratique parvenir
aux particularités des traditions démocratiques
de leurs collègues-précepteurs plus âgés.
Pour cogner il n'y a pas besoin d'être très intelligent:
il suffit d'aller à une page du site <Jewish.ru>,
d'écrire le nom du site à abattre dans le champ
prévu à cet effet et de cliquer sur le bouton.
C'est tout: on n'a pas besoin de fournir la moindre explication,
de donner une cause et une justification.
- Il est bien évident
que le site internet contre lequel on a cogné ne disparaît
pas pour autant mais les meneurs attentifs de la campagne, à
<Jewish.ru>, assurent à tous qu'ils "mettront
en oeuvre tous les moyens légaux pour obtenir la fermeture
du site".
- C'est là le noeud
de toute l'affaire. Quels sont donc les moyens légaux
qui permettent aux vaillants totors de <Jewish.ru> de faire
fermer les autres éditions internet ? Et sur quelles lois
se fondent-ils ? D'après le contenu de leur site, on voit
que <jewish.ru>, en agitant la lutte contre l'intolérance,
compte les jours qui nous séparent de l'entrée
en vigueur longtemps attendue de la loi sur l'extrémisme,
qui contient un article odieux sur le contrôle d'internet
(ce qui, au passage, montre à nouveau qui réclame
cette loi et pour quoi faire).
- Mais cette loi n'existe
pas encore! Et lorsqu'elle entrera en vigueur, seul un ordre
du procureur et une décision judiciaire pourront faire
fermer un site en Russie. Comment fait-on donc, dès à
présent, pour fermer des sites, puisque, affirment-ils,
"l'internet russe est purgé à 71%" ?
Les "purgeurs" gardent un silence prudent sur la question.
- L'intrigue est encore
plus amusante lorsqu'on découvre que le site même
<jewish.ru>, dont le nom, signifie, d'ailleurs, dans la
terminologie d'internet: juif, zone nationale Russie, se trouve
en réalité dans la ville de Seattle, aux Etats-Unis.
Amusant parce qu'aux Etat-Unis mêmes, toute tentative de
faire supprimer quelque chose d'internet par voie judiciaire
est vouée à l'échec, en vertu du premier
amendement de la constitution des Etats-Unis, qui prohibe toute
limitation à la liberté d'expression. En conséquence,
si le site américain <Jewish.ru>, qui se fait passer
pour russe, n'a pour lui ni la loi russe ni la loi américaine,
de quels "moyens légaux" peut-il bien s'agir?
- Un document très
curieux, qui a atterri dans nos bureaux et qui concerne directement
notre revue, l'explique très bien. Il s'agit d'un échange
de correspondance concernant la fermeture de notre site, qui
contient la version électronique de Duel, et que
nous retranscrivons intégralement:
- From: «Dimitry W.
Owen» <[email protected] To: <[email protected]
- Sent: Saturday, July 06,
2002 12:11 PM
- Subject: A propos de la
violation de la législation russe [lettre en russe]
- A la direction de la société
OAO "RTKomm.ru, Moscou, Russie
- Bonjour,
- Excusez-moi de vous déranger.
Je m'appelle Dmitri Owen, je suis un collaborateur du Centre
Simon Wiesenthal qui s'occupe, entre autre, de la défense
des juifs contre la persécution pour des raisons nationales,
et pour l'opposition à la propagande du fascisme et de
l'antisémitisme ([sic]).
- Il s'agit du site www.duel.ru
(213.59.0.202), hébergé par votre honorable société.
Le site www.duel.ru est un lieu de communication d'un public
profasciste aux orientations antisémites. Les articles
publiés dans ses pages sont ouvertement contraires aux
lois internationales ainsi qu'à celles de la Fédération
de Russie, ils prêchent l'extrémisme, l'antisémitisme,
diffusent par voie de presse des extraits de livres fascistes,
profèrent des menaces contre les juifs russes. On y publie
aussi des lois relatives à l'assassinat du président
de la Russie et on fait appel aux volontaires. Plusieurs fois
déjà les sites de la revue Duel ont été
fermés par les hébergeurs russes pour propagande
de documents criminels. Il est évident qu'en ce moment,
ses auteurs ont décidé d'utiliser à des
fins analogues les services de l'honorable société
OAO "RTKomm.RU"
- Je suppose que l'honorable
société OAO "RTKomm.RU" fournit ses services
au site en question tout à fait par hasard et n'a aucun
lien avec les fascistes et les antisémites.
- Sur la base de la législation
de la Fédération de Russie, je vous demande d'interrompre
dans les plus brefs délais la diffusion du site www.duel.ru
sous sa forme actuelle. En cas de refus, le Centre Simon Wiesenthal
est décidé à intervenir auprès de
l'ambassade d'Israël à Moscou, du ministère
de l'intérieur russe, du ministère russe des communications
et l'Association internationale des hébergeurs internet.
- Avec respect et mes meilleurs
voeux,
- Dmitrij Owen, Washington.
- Simon Wiesenthal Center
http://wiesenthal.org/ 50 East 42nd
- Street, Suite #1600 New
York, NY 10017
- Tel: 212-370-0320 Fax:
212-883-0895
- Cher Dmitri Owen,
- Les collaborateurs de
notre société sont aussi émus par de nombreux
textes publiés par la revue Duel, dans lesquels
s'exprime l'irrespect envers le peuple juif et se trouvent des
appels au caractère douteux.
- Néanmoins, notre
société n'est pas une instance habilitée
à examiner de tels litiges et à interrompre l'activité
des moyens d'information de masse. Les exemples que vous citez
démontrent parfaitement qu'il est possible de demander
des comptes à ladite revue dans un cadre judiciaire. Je
suppose que si vous vous adressez aux tribunaux, comme la législation
russe le permet, alors la décision judiciaire interviendra
sans délai.
- Vous comprendrez certainement
que cette question est politique et donc assez sensible. Notre
société ne voudrait pas se mêler de politique
et devancer dans ses actes les instances officielles., à
plus forte raison quand il faut, pour cela, violer la législation
et un contrat avec un client. En même temps, notre société
est prête à vous fournir toute forme d'aide dans
le cadre d'une enquête, de la réunion de preuves
et d'exécution dans les plus brefs délais d'une
décision judiciaire légale.
- Par délégation
de la direction de "RTKomm.RU",
- Respectueusement,
- Nikolaï Nikolaievitch
Fedotov,
- Directeur du groupe de
défense de l'information OAO "RTKomm.RU"
-
- Ainsi, le coffre-fort
ne résiste pas longtemps: derrière toute cette
"action russe" avec un tas d'initiateurs-collaborateurs
se cache en réalité le centre américain
Simon Wiesenthal, qui tire toutes les ficelles. On comprend sans
peine pourquoi le site "russe" <Jewish.ru>, principale
courroie de transmission de l'opération, se trouve à
Seattle, plus près de son maître. Et pourquoi, du
même coup, le Centre Simon Wiesenthal n'agit pas à
découvert, dans cette "affaire russe": cette
association, depuis plusieurs dizaines d'années s'est
fait connaître comme "couverture" dans des
actions illégales menées par les services secrets
israéliens. Il n'est donc pas étonnant qu'au
nombre des instances dont le Centre Simon Wiesenthal menace la
société russe d'hébergement, figure l'ambassade
d'Israël en Russie.
- Tout compte fait, l'envergure
de l'opération en vue de censurer la partie russe du réseau
internet se caractérise par son impudence étonnante
et par son illégalité. Ce n'est pas seulement parce
que les accusations portées par le Centre Simon Wiesenthal
contre Duel sont fausses dans leur essence même:
nos lecteurs sont à même d'apprécier par
eux-mêmes les perles de la lettre "les lois relatives
à l'assassinat du président de la Russie"
ou bien l'affirmation qu'ils constituent "un public d'orientation
profasciste". Finalement, si l'appréciation wiesenthalienne
fait de Nahimov un fasciste, il est évident que la "couverture
secrète" israélienne a perdu la tête
depuis longtemps.
- Il est beaucoup plus grave
de voir une association américaine privée, profitant
du caractère international d'internet, non seulement s'arroger
le droit de juger ce qui est légal et ce qui ne l'est
pas, mais encore faire chanter des sociétés russes
en exigeant qu'elles rompent, en dehors de toute procédure
judiciaire, des contrats de service conclus avec des moyens d'information
de masse russes. Ce qui constitue, au minimum, une incitation
au refus d'exécution d'un contrat, incitation qui a déjà
été faite à plusieurs reprises, comme en
témoigne l'évocation, qui figure dans la lettre
de M. Owen, des fermetures précédentes du site
de notre revue, obtenues visiblement de la même façon.
- Et cela constitue un crime,
prévu par l'article 179, al. 2, du code pénal de
la Fédération de Russie, accompli par un groupe
criminel organisé, dont le Centre Simon Wiesenthal est
membre.
- Il n'est donc pas étonnant
que M. Owen et ses acolytes, dans leurs actions tendant à
"purger" le réseau internet russe, préfèrent
agir à l'abri de l'océan. La peine de cinq à
dix ans de privation de liberté, prévue par cet
article du code pénal, même si elle est hypothétique,
n'a rien pour séduire ses complices-associés russes.
C'est pourquoi les Bovine, les Gerber et leurs semblables préfèrent
être les invités d'honneur plutôt que les
vice-présidents et le rôle de porteur de coup anonyme,
considéré comme l'apothéose de l'exécution
du devoir civique revient aux "pommes vertes" de l'estrade
des jeunes.
- Quoi qu'il en soit, le
fait avéré d'un chantage international contre les
hébergeurs russes d'internet et contre la presse russe
(soulignons l'allusion délicate de M. Owen: "interrompre
la diffusion du site www.duel.ru sous sa forme actuelle"),
de même que l'ampleur nationale de l'action, obligent notre
revue à nous adresser au procureur général
de la Fédération de Russie pour qu'il entame une
enquête pénale sur la base de l'article 179, al.
2 du code pénal, en raison de l'action dite "internet
sans haine raciale" entreprise en Russie par l'association
américaine privée Centre Simon Wiesenthal.
- En outre, je tiens à
rappeler à nos censeurs de Washington que Duel
est la revue de la lutte des idées générales
et qu'elle a été crée pour discuter publiquement
ce qui préoccupe notre société. C'est pourquoi,
peut-être, nous offrons à nos lecteurs, de façon
plus complète et sans la censure intérieure habituelle
aux Etats-Unis des opinions opposées, parfois extrêmes,
afin que chacun puisse tirer ses propres conclusions sur la justesse
de tel ou tel auteur. C'est justement pour cela que, conformément
à notre autre mot d'ordre, notre revue est destinée
à ceux qui aiment réfléchir et non un macdo
de l'information comme il en existe des tas et des tas.
- A cet égard, j'aimerais
faire aux messieurs du Centre Simon Wiesenthal une proposition
simple: essayer de cesser d'agir par en-dessous, en essayant
de nous faire taire par le chantage. Essayez de discuter honnêtement,
si vous n'avez pas déjà complètement perdu
cette faculté. Prenez dans notre revue un article, n'importe
lequel, qui vous paraisse passible de vos poursuites, d'après
vos critères, et prouvez qu'il se trompe. Je peux vous
promettre que s'il respecte le cadre imposé par la publication
dans un journal, l'ensemble sera publié intégralement,
sans coupures, et que tous nos lecteurs prendront connaissance
de votre opinion. Et alors nous saurons ce qui est le mieux fondé:
vos accusations contre nous ou la façon dont nous avons
présenté votre association et les actions qu'elle
mène dans l'espace russe de l'internet. Evidemment, cela
suppose que vous n'ayez rien à redouter de cette mise
en lumière.
- V. M. Smirnov, directeur
de la revue Duel.
<http://www.duel.ru>
4/ On remarquera que les épais
crétins incultes du centre Wisenthal n'ont pas pu ou pas
voulu lire le mot "kahal", dans le titre de l'article
russe, qui suit, mot qui sans doute ne leur disait rien; alors
ils l'ont transformé en "cabbale". (Voir plus
haut en 1/ la lettre de Samuels aux Russes ) Dans leur bêtise
proprement américaine, ils ignorent évidemment que
le kahal était l'institution politico-judiciaire
qui régentait la vie des communautés dont il s'agit.
La falsification wiesenthalienne est amusante. Voici notre traduction
de cet article:
Internet d'après
la "Loi du milieu" établie par le Kahal
-
-
- Dans Duel numéro
29 (274), 16 juillet 2002), nous avons déjà décrit
l'entreprise de chantage, d'une impudence et d'une inégalité
sans pareil, exercée sur les sociétés russes
d'hébergement internet par l'association américaine
privée "Centre Simon Wiesenthal" par l'intermédiaire
de ses compères russes: le Centre "Holocauste",
la Fédération des communautés juives de
Russie (FEOR), la jeunesse de la "Pomme" [note: organisation
de jeunes activistes juifs] etc. Ce groupe exigeait alors la
fermeture, sans enquête ni jugement, des sites internet
qui lui déplaisaient, en appelant à certaines "règles
internationales de l'hébergement" et menaçant,
en cas de refus, de glisser un mot à l'oreille de l'ambassade
d'Israël en Russie elle-même, sans parler d'autres
ministères et administrations russes.
- Tous ces beaux discours
d'après lesquels les honorables organisateurs de l'action
"s'efforceraient, par tous les moyens légaux, de
faire fermer" ces sites internet, n'étaient, comme
nous l'avions suggéré, que du baratin. Tout est
en fait beaucoup plus simple. Nous nous sommes de nouveau procuré
une lettre du "Centre Simon Wiesenthal", qui est, pour
ainsi dire, l'inspirateur et le principal exécutant de
ce projet. C'est une réponse à une proposition
tout à fait raisonnable de notre hébergeur russe,
qui suggérait de règler le litige avec la revue
Duel dans le cadre prévu par la loi. La lecture
du texte wiesenthalien révèle quelles méthodes,
concrètement, emploient les "antagonistes de la haine
raciale" sur internet.
-
Adressé
le 14 juillet 2002, à 7h52
-
-
Référence:
Violation de la législation russe
-
-
A la direction
de la société ZAO "Karavan-Internet",
Moscou, Fédération de Russie
-
-
- Bonjour
- Votre position concernant
la défense du site <www.duel.ru> est compréhensible.
Il est dommage que pour défendre le droit du "client
à la fourniture d'un hébergement virtuel",
vous violiez les droits de millions de citoyens juifs de Russie,
garantis par le code pénal russe, art. 282, al. 1. On
est peiné que les offenses contre les juifs et les offenses
dirigées contre le gouvernement de la Russie, la défense
d'Adolf Hitler et la menace de se livrer à des actes terroristes,
la négation du génocide du peuple juif par les
nazis, qui figurent grâce à votre aide sur un
réseau d'accès généralisé,
n'éveille en vous que le désir de défendre
votre "client". L'argent gagné au service d'individus
douteux ne rendra pas "Karavan-Internet" plus riche.
En cas de présentation de preuves, confirmées par
le tribunal, vous "n'envisagerez pas d'exclure le client
donné des services d'hébergement que nous fournissons,
au cas où il continuerait à violer la législation
internationale et/ou la législation russe": vous
mettrez à exécution une décision du tribunal
sous peine de perdre la licence délivrée par le
ministère des communications de Russie. C'est ce que prévoit
la "Loi pour la lutte contre l'extrémisme" qui
entrera bientôt en vigueur. Nous tiendrons la communauté
juive de Russie au courant de ce qui se passera. Je vous annonce
également que pour commencer, on vous fera ce que l'on
a déjà fait à d'autres hébergeurs
russes, qui pensaient comme vous. Ce qui s'est passé sera
progressivement porté à la connaissance de vos
autres clients et je vous assure qu'il s'en trouvera parmi (eux
les juifs, pour commencer), sans tarder, qui ne supporteront
pas la cohabitation sur le même serveur avec des antisémites.
La perte de cinq ou six gros clients et de leur argent vous fera
peut-être changer d'avis sans qu'il soit besoin de débats
judiciaires, publicité pour les antisémites.
- Et d'autant mieux.
- Respectueusement,
- Dmitrij Owen, Washington.
- Simon Wiesenthal Center
<http://wiesenthal.org/>
- 50 East 42nd Street, Suite
#1600 New York, NY 10017
- Tel: 212-370-0320 Fax:
212-883-0895
-
- Le Centre Simon Wiesenthal
s'est donc proclamé défenseur "des millions
de citoyens juifs de Russie". Ne parlons même pas
des statistiques officielles, d'après lesquelles il ne
reste en Russie que deux ou trois cent mille de ces citoyens,
dont on ne peut faire de ronflants "millions" que si
l'on emploie la célèbre "arithmétique
de l'holocoste", celle-là même qui permet au
nombre des victimes juives des camps de concentration nazis de
"fondre" tous les ans, alors que le nombre global --
6 millions -- reste inchangé, et l'énumération
pourrait même se faire nominativement. Si on prend les
nombres séparément, à droite on enlève
cinq cent mille, à gauche on enlève un million
mais quand on fait le total, on aboutit toujours à six
millions! Ça, c'est d'la mathématique! Une fois
qu'on la connaît, on peut sans effort et facilement, dans
n'importe quelle situation, parler au nom de millions de personnes,
ce qui est exactement ce que fait le Centre Simon Wiesenthal.
-
- C'est avec la même
désinvolture qu'il considère l'article 282 du code
pénal, "incitation à l'inimitié nationale",
une sorte de charte de défense offerte par la législation
russe aux juifs exclusivement [note 1]. De plus, visiblement,
dans l'esprit des wiesenthaliens, ce n'est pas de l'incitation
à cette forme de haine que de répandre l'idée
que l'appartenance au peuple juif est une forme de supériorité
raciale. Autrement, il leur faudrait, pour extirper "la
haine raciale" signaler leur filiale, le site <jewish.ru>,
qui joue dans leur action le rôle du cogneur. On y trouve,
par exemple, le texte Les cinquante juifs qui gouvernent l'Amérique,
qui est si odieux que même le site-internet de NTV [chaîne
de télévision russe appartenant à l'un des
grands mafieux russe-juifs] a cessé de lui faire de la
publicité. Mais il s'agit bien de gouverner l'Amérique!
Même les photos des visiteurs, sur le modèle des
galeries que l'on rencontre partout, sont soumises sur ce site
à une évaluation fondée sur un seul critère:
qui a le plus l'air juif?
- Et <jewish.ru> n'est
pas le seul. Sur <sem40.ru>, par exemple, la spécialité
du chef est la suivante: tous les noms de juifs cités
sur le site sont affichés dans une couleur différente
[note 2]. C'est toujours le même principe de division de
l'humanité en deux catégories, les juifs et les
non-juifs. Alors, le centre Simon Wiesenthal avec tous ses affidés,
les Bovines, les Gerbers, les "Pommes" et autres co-auteurs,
ne pourrait-il commencer son action "Internet sans haine
raciale" par ses propres frères ?
- Cependant, comme on peut
le voir dans la lettre transcrite plus haut, le Centre Simon
Wiesenthal vise d'autres buts quand il agit sur les richards
juifs. Il assume la fonction d'une mafia financière, qui
"presse" ceux qui osent penser autrement que ses chefs
spirituels. De plus, le mépris envers la procédure
prévue par la loi pour la résolution des litiges
est tellement évident, que la comparaison avec le monde
du crime cesse d'être une allégorie. Le Centre Simon
Wiesenthal, ainsi que ses compères russes, s'efforce en
fait de remplacer, dans l'internet russe, les relations fondées
sur la loi par le pouvoir de sa propre "loi du milieu".
- Mais ce qui frappe surtout,
c'est que les moyens de pression juive contre n'importe quelle
manifestation de pensée indépendante, venus à
la lumière dans toute leur répugnante brutalité,
ont l'air de sortir tout droit des recettes de la Catéchèse
du juif en URSS [note 3] ou encore du classique Protocoles
des Sages de Sion. Il suffit pour s'en convaincre de les
lire indépendamment. Et il me semble que cette comparaison
sera plus éloquente que toutes les entreprises des sieurs
Wiesenthal, Gerber, Bovine et de leurs semblables tendant à
les mettre en doute.
- Quoi qu'il en soit, et
quelle que soit l'origine des recettes utilisées par ces
messieurs dans leur démarche actuelle, elle est toujours
purement criminelle. Et c'est un des devoirs du gouvernement
que de protéger les citoyens des entreprises criminelles
et les lois existent pour lui permettre de le remplir.
- C'est pourquoi notre revue
a demandé au procureur général de la Fédération
de Russie d'ouvrir une action sur les faits criminels commis
par les associés du chantage exercé sur l'espace
internet russe:
-
- A LA PROCURATURE
GENERALE DE RUSSIE
-
-
- DEMANDE D'OUVERTURE
D'UNE ENQUETE CRIMINELLE
-
- Le 16 juillet 2002, à
la une de la revue Duel, se trouvait un article intitulé
"Des censeurs de l'internet russe à Washington",
dans lequel on exposait l'immixtion d'une association privée
américaine (le centre Simon Wiesenthal) et son représentant,
M. D. Owen dans les relations commerciales entre notre revue
et la société russe OAO RTKomm.Ru, immixtion destinée
à contraindre RTKomm.Ru à refuser d'exécuter
ses obligations contractuelles. A la suite de ces entremises,
le service fourni à Duel sur le serveur RTKomm.Ru
fut effectivement interrompu.
- Lorsque la revue Duel
conclut un nouveau contrat pour l'hébergement de sa version
électronique avec une autre société russe,
ZAO Karavan-Internet, cette dernière reçut une
lettre analogue du même représentant du centre Simon
Wiesenthal. Lorsque la société refusa de céder
au chantage de l'association américaine et lui suggéra
de régler ses litiges dans les règles prévues
par la loi russe, le centre Simon Wiesenthal menaça notre
partenaire de lui nuire financièrement s'il n'acceptait
pas de rompre son contrat avec nous.
- Il découle de la
lettre adressée par M. Owen à la ZAO Karavan-Internet,
le 14 juillet 2002, le centre Simon Wiesenthal a déjà
souvent employé cette méthode de coercition à
l'encontre des sociétés russe d'hébergement
internet afin qu'elles rompent certains de leurs contrats et
il continue à le faire à l'heure actuelle.
- Ces actes constituent
donc un délit au sens de l'article 179, al. 2, du code
pénal de la Fédération de Russie, qui réprime
"[les actes tendant à] contraindre à refuser
d'exécuter un contrat sous la menace de la révélation
de nouvelles qui pourraient nuire substantiellement aux droits
et aux intérêts légitimes de la victime,
actes commis plusieurs fois par un groupe de personnes organisées",
ainsi que l'article 144, al. 1 du code pénal, qui vise
"les obstacles à l'exercice professionnel légitime
des journalistes en cherchant à les contraindre à
refuser de diffuser des nouvelles".
- Pour les motifs que l'on
vint d'exposer et conformément aux articles 140 et 141
du code de procédure pénale, la revue Duel
demande à la procurature générale de Russie
d'ouvrir une enquête sur les délits prévus
à l'article 179, al. 2, et à l'article 144, al.
1, du code pénal, commis par les coauteurs d'actes délictueux
à l'encontre des sociétés russes d'hébergement
sur internet.
- Les conséquences
montreront de quel côté se trouve l'appareil gouvernemental
russe: du côté des sociétés russes
ou de celui d'une association privée américaine
qui les fait chanter. Quant à nous, nous tiendrons nos
lecteurs au courant sans retard, tant dans la revue que notre
site, qui continuera à exister, garantissant par la diffusion
illimitée d'informations une authentique liberté
d'expression à tous, et non seulement à ceux qui
plaisent au centre Simon Wiesenthal.
- Le directeur de la revue
Duel,
- V.M. Smirnov
Notes de l'aaargh:
1/ Désormais figure à la
page "Réseau sans racisme" du site <jewish.ru>
la phrase suivante, insérée par les wiesenthaliens,
sans le dire, en caractères rouges mais sans mise en évidence
particulière, sur une page qui ne manque pas d'artifices
destinés à attirer l'attention du lecteur : "Nous
répétons encore [note: nous ne savons pas où
ils le disent déjà]: n'importe quel site qui attaque
les Russes, les Caucasiens ou les Arabes est considéré
comme nationaliste. Nous ne nous contentons pas des sites antisémites.
Si, d'après vous, tel ou tel site porte l'empreinte du
racisme, signalez-le nous pour que nous le jugions. Nous ne pleurons
pas, nous ne nous plaignons pas et nous n'essayons pas d'instaurer
une censure d'internet, mais nous ne voulons pas que le libéralisme
du réseau se transforme en permissivité et en propagande
fasciste."
2/ Authentique. Dans la partie "nouvelles",
par exemple, on trouve un article sur un ministre américain
qui est noir, son nom est de la même couleur que le texte,
en revanche le nom de tous les tartampions juifs cité dans
le même article est en bleu vif. Et ces mecs-là nous
racontent qu'ils redoutent l'antisémitisme!
3/ Texte présenté par les
associations juives comme un faux, version contemporaine des Protocoles
des sages de Sion. D'après un professeur de philologie
de l'université de Tioumen, en Sibérie, il s'agit
d'un texte publié à Tel-Aviv en 1957 et affirmant
la supériorité des juifs sur le reste de l'humanité;
il émanerait d'un groupe d'usuriers désireux d'inciter
leurs semblables à la haine contre les Russes. Les actions
judiciaires (sur la base de l'article 282) contre un journal qui
l'avait publié en 2001 n'ont, d'après nos sources,
rien donné, "faute de précédent en Russie"
Poure ceux qui lisent le russe à
l'écran:
<http://www.duel.ru/200230/?30_2_1>
Numéro de Duel du 23 juillet
2002: <http://www.duel.ru/200230/?anons>
Sur le site actuel: <http://www.duel.ru/>,
voir "Archive de la gazet" accessible en première
page.
Pour le reste, le site annonce qu'il a
été contraint de supprimer diverses rubriques, le
livre d'or, le forum, la recherche et la bibliothèque.
On peut néanmoins envoyer des messages à <antinazism.com>,
qui se révèle être une saloperie sioniste
basée à Washington. En effet le déclarant
est un employé du Centre Wiesenthal, Dzmitry Owen, 4000
Massachusetts Ave., N.W. #1632, Washington,DC,United States 20016,
Tel.: 202-3633933 <[email protected]>
TENTATIVE
D'INTIMIDATION EN GRÈCE
- Subject: Wiesenthal
Centre to Greek Minister of Interior: "Close Down Racist
Politician's Television Mouthpiece for Hate"
- Date: Tue, 15 Oct 2002
08:26:48 -0400
- From: "Shimon T.
Samuels" <[email protected]>
-
- Paris, 15 October 2002.
In a letter to Greek Minister of the Interior, Constantine Skandalidis,
the Wiesenthal Centre's Director for International Liaison, Dr.
Shimon Samuels, expressed concern at "the empowerment of
the racist extreme right party Popular Orthodox Rally, by a nightly
propaganda show on the Athens-Piraeus television station owned
by its leader Giorgos Karatzaferis."
- The letter continued,
"Karatzaferis has attacked the current Greek Prime Minister
and the former Deputy Foreign Minister (now Vice-President of
the European Court of Human Rights) for their ostensible 'Jewish
origins, as thus being unable to defend Greek interests'. He
also propagates the calumny that 'the Jews were behind the 9/11
attacks and, for that reason, 4,000 Jews were warned not to go
to work that morning at the World Trade Center'." The Wiesenthal
Centre urged the Greek authorities "to take the necessary
measures to close down Katzaferis' television station -- a mouthpiece
for hate -- which is operating in violation of Greece's obligations
under uropean conventions against incitement to racism and violence."
Pour d'autres informations sur le fascime
juif et la censure juive, appelez le Dr. Shimon Samuels au 06
09 77 01 58.
AU
COURRIER
execelente trabajo
- Date : Tue, 8 Oct 2002
22:05:03 -0400
-
- Mi abuelo fue hijo de
judíos , y fue piloto del káiser en la I guerra
Mundial. Al final de esta trataron de hacer un juicio contra
el Káiser, pero no resulto. Sólo lo desprestigiaron,
si el Káiser no hubiese sido desprestigiado por Los aliados
Hitler no habria llegado al poder.Este fue el primer error de
los aliados. Otro error grandioso por el afan de botin de guerra,
no haber ayudado nunca a la resistencia Alemana (Beck, Stauffenberg,
von Heften ect..) era muy grande pero nunca dieron una ayuda.
Pues el botín les esperaba.
- Saludos
- Alfons Goldschmidt
Pour vous...
- Date : Tue, 8 Oct 2002
17:21:37 -0700 (PDT)
- Votre fausseté
ne durera pas. Comment pourriez-vous guider les autres si vous
êtes aveugles!? Que Dieu vous pardonne et vous bénisse...
- Stephen Lombardo
Pour une fois, un mec qu'est pas d'accord
mais qui le dit poliment. Ça rafraîchit...
LES
ARMES DE LA CRITIQUE
Les journaux à prétentions
littéraires nous ont abondamment bassiné avec le
dernier livre du romancier allemand Martin Walser, auteur de l'excellente
expression qui décrit l'usage d'Auschwitz comme un "gourdin
moral" pour assommer les Allemands. Le bruit et la fureur
ont grondé pendant des semaines, avant la parution
du livre. Depuis, c'est le silence. Il décrit la mort,
ou plutôt la fausse disparition d'un célèbre
critique littéraire d'Outre-Rhin, en qui tout le monde
a voulu voir le personnage de Marcel Reich-Ranicki, souvent décrit
comme le "pape" ou le "tsar" de la critique
littéraire allemande, un personnage fort imbu de lui-même
qui a fait régner sa terreur pendant plusieurs décennies
sur la vie littéraire des Allemands. Craint et admiré,
Reich-Ranicki est surtout détesté mais comme il
est juif et qu'il s'exprime assez facilement "en tant que
juif", il bénéficie d'une impunité totale
et personne dans son bon sens n'ose l'attaquer. Imaginons, en
France, un combiné de Poirot-Delpech, Bernard-Henri Lévy
et de Michel Polac, faisant le pluie et le beau temps... Les Allemands
sont de bonnes gens qui savent faire le Michel quand il le faut.
Il n'est donc pas inamusant de retrouver
le nom de Marcel Reich-Ranicki dans des documents de l'immédiate
après-guerre, en Pologne, son pays de naissance. On lit
en effet dans la Pommersche Zeitung (une publication des
Allemands qui ont dû quitter la Pologne après la
guerre) du 24 mai 1997 la mention que Marcel Reich-Ranicki, avant
d'émigrer en Allemagne et de faire dans la littérature,
était capitaine de l'UB, c'est-à-dire de la Sûreté
polonaise, où les juifs communistes ou communisants étaient
entrés en masse au lendemain de la guerre, facilitant ainsi
la mainmise soviétique. Les services de l'UB, à
cette époque-là, avaient surtout pour tâche
d'arrêter le plus d'Allemands possible et de les mettre
dans les camps de concentration, bâtis par les nazis eux-mêmes,
et de les y torturer sans retenue. Des milliers ou des dizaines
de milliers de détenus sont morts des mauvais traitement
qui leur étaient infligés du simple fait qu'ils
étaient allemands.
Ce renseignement se trouve dans le documents
numéro 8 publié dans le numéro II, 3 du Révisionniste,
pour une vision historique objective, du 21 août 2002,
par l'équipe de VHO, BP 256, B-1050 Bruxelles 5, Belgique.
Ce numéro est centré sur une étude de "Zgoda,
un camp de la mort pour Allemands", épisode atroce
d'une après-guerre qui commence à émerger
dans les documents et les études de cette époque.
Le dictateur du goût littéraire
sort des officines de la police politique stalinienne: c'est le
rêve de Didier Daeninckxxx et de certains autres plumitifs
démangés par la manivelle de la gégène.
Reich-Ranicki l'a fait parce qu'il a eu l'occasion de le faire.
PUBLICATIONS
§== Le vertige
de la connerie post-moderne dans le fromage nommé holocauste
- James E. Young, At
Memory's Edge: After-Images of the Holocaust in Contemporary
Art and Architecture, New Haven, Yale University Press, 2000,
viii + 248 pp., Illustrations, notes, bibliography, and index.
$40.00 (cloth), ISBN 0-300-08032-8.
-
-
- Memories and
Memorials
-
-
- James Young established
himself as a writer on the Holocaust with Writing and Rewriting
the Holocaust (1988), a book that discussed Holocaust literature
eloquently and analytically. Following on that success, in 1993
Young published The Texture of Memory: Holocaust Memorials
and Meaning, his first book on Holocaust memorials. In this
seminal work he discussed museums and monuments that had been
constructed to memorialize the Holocaust in such countries as
Germany, Austria, Poland, Israel, and the United States, including
memorials at the death camps, Majdanek and Auschwitz; monuments
such as Nathan Rapoport's for the Warsaw Ghetto; museums such
as Yad Vashem and those in Washington, D.C., and Boston; and
performative remembrances like the ones acted out in Israel on
Yom Hashoah.
- In The Texture of
Memory, Young began reflecting on what he calls anti-redemptory
monuments. "By themselves," he said, "monuments
are of little value, mere stones in the landscape. But as part
of a nation's rites or the objects of a people's national pilgrimage,
they are invested with national soul and memory" (p. 2).
Anti-redemptory monuments resist patriotism, national identity,
and personal consolation to focus on the trauma of loss and the
impossibility of either fully remembering or fully recovering.
That remembering the Holocaust through visiting the U.S. Holocaust
Memorial Museum involves a different relation to the past than
going to the Washington Monument or the Lincoln Memorial formed
the basis for Young's reflections. The result was a work that
forced readers to reflect on why nations and other communities
feel a need to memorialize disasters as well as patriotic successes.
- In his most recent book,
At Memory's Edge: After-Images of the Holocaust in Contemporary
Art and Architecture, Young takes the question of the interrelationship
of representation and memory in the direction of personal, rather
than public or monumental art. Here the book's focus lies on
artists born after the Second World War. It explores how "a
post-Holocaust generation of artists [is] supposed to 'remember'
events they never experienced directly" (p. 1). The
artists who are his subject have entered a world we commonly
call poststructuralist or postmodern, absorbing thereby a state
of mind that no longer subscribes to grand narratives or to the
"redemptory" function of art, as did, for instance,
such classic modernists as T. S. Eliot, James Joyce, Thomas Mann,
or Virginia Woolf. This more recent generation of writers, sculptors,
photographers, architects, and mixed-media artists wishes to
create memorials that do not bring a sense of closure or catharsis
to those who experience them, and that function, in its very
open-endedness, as anti-redemptory, by offering memory not as
celebration or solace, but as a prod to critical reflection.
In this regard, Young has been influenced by historian Saul Friedlander,
whose aesthetics focus not on the thing represented but on the
very problems involved in representing it -- on a history
that resists closure and sustains uncertainty (p. 6). How,
after all, do you memorialize the shooting, gassing, and starving
to death of millions of people, particularly when most of the
victims were buried anonymously in pits, or turned into ashes
in crematoria? What, in fact, is it that memorial artists can
strive to represent: the industrialized production processes
of death, [Retour du fantasme industriel, qui a la
vie dure ] the absence of millions of once-living human
beings, the eradication of Central European Yiddish culture,
the anonymity of the slaughter? How do you represent absence?
How loss? Each chapter is concerned with an artist who struggles
with these and other related issues. I shall discuss a few of
these chapters to give readers a flavor of this challenging book.
- Young starts by discussing
Art Spiegelman's graphic fictionalized autobiography Maus,
one of the most celebrated Holocaust narratives by a post-World
War II writer. Maus, the only "literary" work
covered by Young, apparently qualifies for inclusion because
of its pictorial nature. The issue that Young stresses here concerns
the extent to which the "introduction of the survivors'
memory into an otherwise rational historiography [will] add
a destabilizing strain to this narrative" (p. 12). Most
readers of Maus will have at least a rudimentary knowledge
of "documented" facts about the Holocaust. That being
the case -- and since Maus is not a work of history --
the book's true subject lies less in its narrating the "facts"
about the Holocaust than in the intersection of Artie's need
to know about his parents' past and his father Vladek's need
to create a heroic tale about himself. In either case, the
unfolding narrative becomes crucial to each character's sense
of who he is. Young reinforces his anti-redemptory thesis when
he suggests that "the commixture of image and narrative
allows the artist to ... write the stories of the dead without
filling in their absence" (p. 31). The meta-text
of Maus thus becomes not what happened during the Judeocide
but how we come to know whatever it is that we do know, and what
it means to us -- in a personal way -- to make such a discovery.
In this manner Spiegelman dramatizes the intersection of survivors'
memories with the narratives that historians design through examining
and analyzing documents. For Spiegelman, then, knowledge of the
Holocaust lies primarily in the dialectic between testimony and
witnessing.
- The photographic work
of David Lilienthal represents another means by which artists
use constructed images to call up memory. Lilienthal capitalizes
on the idea of "Nazi chic" by fetishizing images
of soldiers in dark uniforms and shiny boots. He uses toys that
have been constructed to respond to this phenomenon: dolls in
the shape of Wehrmacht or SS troops carrying rifles or riding
motorcycles, a toy Hitler in full-dress regalia with his arms
folded before him as though reviewing soldiers, a toy watchtower
like those constructed at concentration or death camps. These
are toys similar to the ones that children can buy. Lilienthal
poses them in various ways; then he photographs them through
filters, blurring the images to reduce their distinctness, but
not so much that we cannot immediately recognize what they represent.
These eerie photos evoke ghostly images of the past as if they
were part of a horror movie or "toy story." But since
they are based on toys that Lilienthal purchased "under
the counter" in a Vienna toy store, the photographs also
comment on the function of art and memory within a commodity
culture. Can memories be confected the same way that we create
children's playthings? In another set of unforgettable images,
Lilienthal has assembled nude dolls of both men and women. They
are full-bodied and sensual; some of them are marching to
the "showers," and others have been manipulated
to make it seem that they are being shot by the uniformed toy
Einsatzgruppen who are also in the photograph. The effect
of seeing healthy nakedness in this context rather than the emaciated
corpses we are accustomed to, is also eerie. Within the intentionally
blurred photographs, these naked dolls seem positively erotic.
They raise the question of how much our interest in the detailed
accounts of atrocity is really close to pornographic.
But perhaps the most haunting picture reproduced in this chapter
is a black-and-white photo of young German soldiers looking at
photographs of a civilian massacre in which they took part a
few days earlier. Are these images in some way more "real"
than the actual atrocity? Do they represent the actuality of
the experience? Is the need to represent the experience as important,
then, as actually having it?
- Another American photographer,
Shimon Attie, has created installations on actual sites in European
countries such as Germany and Denmark and Holland, where Jews
used to live but do so no longer. Attie projects old photographs,
such as images of people long dead or of stores long disappeared,
onto the present sites, evoking an absence of individuals and
enterprises that were destroyed during the Holocaust. He also
projects such photographs on to empty spaces. In each case the
evocation of absence becomes a form of presence, a memorial to
previous existence but also to present non-existence. [On
pourrait appeler ces âneries une "thanatophanie"
et en faire une discipline propre de l'art moderne qui rapporterait
gros... ]
- A number of mostly German
artists attempting to come to terms with their country's past
-- many of whom were competitors for developing a national "memorial
to the murdered Jews of Europe" -- have developed a variety
of ways to represent and evoke the missing, murdered Jews. In
spite of their differences, all these artists practice anti-redemptory
art in never allowing their work to suggest closure or bring
easy solace to either viewers or participants. Such projects
include Renata Stih and Frieder Schnock's proposal for the "non-monument"
of a red city bus with the destination of Ravensbruck as well
as other buses for concentration camps throughout central Europe,
and, especially, Jochen Gerz's "Monument Against War and
Fascism and for Peace," which consists of a tall monolith
in Harburg that invited people to sign their names or write graffiti
on it. Over the years the monument was steadily lowered as soon
as the signatures filled the space that people could reach from
the ground. The monolith was installed in 1986 and "disappeared"
in 1993. Initially it forced an occasion for remembrance on the
memory tourists who signed their names. Now in the space of its
absence, it forces memory tourists to engage in a further act
of remembering, this time without being able to write their names.
For these artists, acts of memory take precedence over memories
themselves, because to them memory exists only in the act of
remembering. This, again, is what Young means by the anti-redemptory.
- Perhaps the most striking
of all such recent attempts is the now-completed extension to
Berlin's Jewish Museum that was designed by Daniel Liebeskind,
an American architect born in Lodz in 1946 and now living in
Milan. A post-Holocaust Jew from a city that housed one of the
largest ghettos, Liebeskind, after much controversy, has added
a wing to the original Jewish Museum, which had ironically opened
in January 1933, only one week before Hitler's installation
as Reich Chancellor. It was important for the Museum addition
not only to memorialize the Holocaust but also to take cognizance
of Nazism's role in Jewish history. Liebeskind therefore designed
the building extension externally to appear as a broken and distorted
swastika. The museum's actual Holocaust memorial is a long hallway
inside the building whose walls jut out at odd, disruptive angles
that, along with its lighting placed high on the wall above a
darkened floor, are intended to suggest a void. Visitors familiar
with the U.S. Holocaust Memorial Museum will be struck by the
contrast in the respective ways the two museums represent the
horrors of the Third Reich. Unlike its American counterpart,
Liebeskind's architectural form denies any chance for redemptory
emotions. However, the collection within the Berlin Museum --
which was installed after Young's book was published -- does
follow chronological order in focusing on a history of the Holocaust,
much the same as does the U.S. Holocaust Memorial Museum. If
historical chronology suggests the possibility of a redemption
in time, then the Berlin Museum's Holocaust display works in
a distinct tension against its architectural form.
- In the book's final
chapter Young relates his experience of serving as the only foreigner
as well as the only Jew on the panel reviewing proposals
for the national German "Memorial for the Murdered Jews
of Europe." Here he not only analyzes the various major
proposals that were submitted, but, even more, he discusses the
many political, cultural, and otherwise partisan issues raised
by individuals and groups throughout Germany in the course of
negotiation. Because of the political issues as well as generic
problems of deciding anything by committee (which, in this case
as in most, could only recommend), this account does not give
rise to searching analysis. Young does not do a critical enough
job of analyzing why the process was so difficult and what might
have made it work better. Reading this account suggests how miraculous
it is that Maya Lin's splendid Vietnam Memorial was ever built
in Washington, D.C.
-
- Reviewed for H-Holocaust
by Michael J. Hoffman
- <[email protected]>, English Department, University
of California, Davis.
§== Filmographie
antirévisionniste.
Auschwitz ou l'introuvable sens
Andre Dartevelle, Micheline Leblud; Belgique;
1988; Couleur; prod. RTBF.
Avec: Olivier Mathieu, essayiste, "La
menace révisionniste", Jean-Claude Pressac, chercheur,
Paul Virilio, philosophe
Holocauste: ce nouveau dogme du
XXe siècle
France; 1988; Couleur; 120 minutes. Documentaire
sur le révisionnisme français montrant Faurisson
en Savoie en 1988 et à Berne en 1993, exposant ses théories.
Pour que l'on oublie jamais; Never
forget
Joseph Sargent; Etats-Unis; 1991; Couleur
; 89 min; VF
Fiction. Avec Léonard Nimoy, Dabney
Coleman, Blythe Danner, Paul Hampton, Jason Presson.
Rescapé des camps de concentration,
Mel Mermelstein donne des conférences dans les écoles,
pour parler de l'holocauste aux étudiants. Un jour, il
reçoit un courrier d'un groupe révisionniste, lui
demandant de fournir des preuves que l'holocauste a bel et bien
existé. Dégoûté, Mel décide
de traîner le groupe en justice, mais il lui est difficile
de trouver un défenseur pour le représenter.
Les camps de concentration nazis
Marion et Henry R. Coty ; Video; 87minutes;
VO fr. Documentaire.
Ce film, réalisé uniquement
par d'anciens déportés, a voulu remplir une mission
humaine et politique. En présentant la vérité
nue, en montrant les horreurs exactement comme elles étaient,
sans rien taire, il atteint son objectif, à l'heure où
la peste noire réapparait en Europe, où le révisionnisme
tente de remettre en question la réalité. Ce document
poignant décrit le degré de bassesse des SS qui
dirigeaient des camps de concentration nazis. Réalisé
en mémoire des disparus, ce film est une véritable
leçon de vie, un hymne à la liberté de conscience,
une lutte contre l'oubli.
L'Espion qui vient de l'extrême
droite
Ludi Boeken, Annette Levy-Willard; France,
Angleterre; 1984; C; 16 mm; 75minutes; Documentaire; Prod. Antenne
2, Channel 4.
Ray Hill, leader de l'extrême droite
européenne, candidat aux élections anglaises, change
de bord après vingt ans d'activisme dans les mouvements
racistes et nationalistes. Mais avant de disparaître, il
va refaire le tour de ses camarades en France, en Angleterre,
en Allemagne, en Belgique, suivi à distance par l'équipe
d'antenne 2. Ce film nous fait découvrir la face cachée
de l'extrême droite, ce qui se dissimule derrière
les livres de propagande raciste et la réécriture
de l'Histoire. Grâce à Ray Hill, les caméras
ont pu filmer les "planques" de l'Internationale de
l'extrême droite, montrer les filières des trafics
d'armes, les relations avec les organisations et pays d'Extrême
Orient et, pour la première fois, les révisionnistes
de l'Histoire, membre du Klu Klux Klan, néo-nazis du monde
entier, qui se réunissent secrètement à Los
Angeles. [Bidon total. Ray Hill est un policier infiltré...
]
Autopsie d'un mensonge
Jacques Tarnero; France; 2000; Couleur;
35 mm; 100 min; ; Documentaire; Lili Prod.
On apprend comment la négation
de la Shoah s'est muée en science; comment les thèses
de Faurisson, dans les années 70, ont été
prises en considération par les médias les plus
sérieux, avant même la percée du Front National;
comment le négationnisme a trouvé des ramifications
dans l'ultra-gauche et chez certains militants de la cause palestinienne.
<http://www.imaj.be/dossier.htm>
§==Nouveauté. Carlo Mattogno, Jürgen Graf, Treblinka:
Vernichtungslager oder Durchgangslager? A paraître en
octobre 2002 chez Castle Hill, PO Box 118, Hastings TN34 2ZQ,
Royaume Uni. ("Treblinka, camp d'extermination ou camp de
transit ?" )
In dem in Ostpolen gelegenen Lager Treblinka
sollen zwischen 1942 und 1943 zwischen 700.000 und 3 Mio. Menschen
umgebracht worden sein. Als Mordwaffen werden behauptet: mobile
oder stationäre Gaskammern; verzögernd oder sofort wirkendes
Giftgas; ungelöschter Kalk; heißer Dampf; elektrischer
Strom; Dieselabgase Die Leichname der Opfer sollen auf Scheiterhaufen
von der Höhe mehrstöckiger Häuser fast ohne Brennstoff
spurlos verbrannt worden sein.
Mattogno und Graf analysieren dieses offizielle
Treblinka-Bild bezüglich seiner Entstehung, Logik und technischen
Machbarkeit, und weisen anhand viele,r Dokumente nach, was Treblinka
wirklich war: ein Durchgangslager.
Selbst alten Revisionismus-Hasen wird
vieles in diesem Buch neu sein, und Grafs anregender Schreibstil
garantiert Lesevergnügen. Aufmunternd sind die originellen
Zeugenaussagen sowie die von Graf und Mattogno gekonnt entlarvten
Absurditätender etablierten Geschichtsschreibung.
432 S. pb, A5, Bibliogr., Dok., Index,
pb., $25.
Le livre est sorti et est disponible.
§== Gross erreur. Des camarades
allemands, emportés par leur enthousiasme juvénile,
reproduisent sur le Web une traduction allemande du fameux article
paru dans Programme Communiste, "Auschwitz
ou le grand alibi". Dans leur élan, ils en attribuent
la paternité à Bordiga. A sa publication en 1961,
l'article n'était pas signé. Les bordiguistes pur
jus savent que le texte n'est pas de Bordiga. Dans les
milieux bordigyistes italiens, on pense que le texte a été
écrit pas un "camarade français", mais
on ne veut pas risquer de nom. Nous nous en tiendrons là.
Nous pensons qu'il est erroné d'attribuer ce texte à
Bordiga, qui en a écrit bien d'autres, et de fort intéressants.
<http://www.sozialistische-klassiker.org/Bordiga/Bord01.html>
§== Deux clowns. Holocaust:
A History, by Deborah Dwork and
Robert Jan van Pelt, W. W. Norton, 385 pages; Nonfiction. We daresay:
if this is written by Dwork and Pelt, then, it is fiction.
Pour donner le niveau, voici une des questions
que se pose Dwork:
"Why is it that hundreds of thousands
of people are persuaded to get up every morning and go out and
kill people?" Il ne reste qu'à tirer l'échelle.
On trouvera une interview de ces deux
clowns dans le dernier Salon où l'on cause:
<http://www.salon.com/books/int/2002/10/02/dwork/index.html>
Rappelons que van Pelt est aussi l'auteur
de l'inoubliable formule: "Auschwitz,
une certitude morale". (avril 1999)
§== Un piétineur
d'histoire sainte. Un livre qui explique beaucoup de choses.
- Post-Ugandan Zionism
On Trial (2 vols.),
by S. B. Beit Zvi, Paperback - 650 pages (June 1, 1991). ISBN:
0962884308
- Book Description : A study
of the factors that caused the mistakes made by the Zionist
movement during the Holocaust.
- About the Author : The
Holocaust researcher, S.B. Beit Zvi was born in Lita in 1906.
He studied electricity engineering and worked as an engineer
in Russia. On 1947 he has immigrated with his family to Israel.
After his son, Zvi, fell in battle during the Israeli Independence
war, he changed his last name to Beit Zvi.
- During the end of the
fifties, while being active on behalf of the Soviet Union Jewry
he found out that the Israeli society, the Israeli authorities
and the Zionist movement have followed a selfish approach which
puts the narrow interest of the struggle over the land of
Israel above the importance of helping and rescuing Diaspora
Jews, whenever they felt these two interests are opposed.
- This conclusion that the
Reduced Zionism prefers the means over the goals, has motivated
the author to investigate the roots of this narrow Zionist approach
and its implementation by the leader of the Jewish population
of Mandatory Palestine during the Holocaust.
- The author has also studied
the Holocaust's historiography written by the research authorities
in Israel. He has found an aimed tendentiousness in the history
written by these researchers. On 1977 after a long research
of about 20 years, S.B. Beit Zvi has published his results in
the Hebrew version of this book.
- Right after its publication,
the book has faced a wall of ignoring and disregard from the
Israeli academic establishment. Only in the early nineties
researches in Israel and in the whole world started to give the
book the recognition it deserves and to adopt its thesis. The
demand in the USA for the results of the research led the publication
of the English version on 1991. Unfortunately, on July 1994 the
author has passed away and did not live to see the distribution
of the English version.
-
- S.B. Beit-Zvi. Post-Ugandan
Zionism On Trial: A Study of the Factors that Caused the Mistakes
Made by the Zionist Movement during the Holocaust. Tel Aviv:
Privately published, 1991. Translated (from Hebrew) by Ralph
Mandel, 2 volumes. $50.00 (paper),
- Reviewed by Boaz Cohen,
Bar Ilan University. Published by H-Holocaust (June, 2000)
-
-
S. B. Beit Zvi's
Work in a Socio-Historical Context
-
-
- These volumes, translations
into English of a 1977 Hebrew edition, were at center stage of
the debate about Zionist leadership policy and actions in the
"Yishuv" (Palestine) on rescue and aid to European
Jewries during the Holocaust. Recently, Beit Zvi's theses re-emerged
in a passionate Israeli "new historians" debate. Proponents
claimed that his work had been ignored by the Israeli historical
establishment because of his critical views of mainstream Zionism
and its leadership. On the other hand, important Israeli historians
claimed that the volumes and their theses had received attention
and responses off-and-on since their publication and that the
claim of indifference had more to do with political issues than
with historiography.
- Post-Ugandan Zionism's current importance can also be
judged by the fact that this 1977 work is the subject of a 1999
article published by eminent Israeli historian Anita Shapira.
(Shapira, incidentally, labels the work a "cult book"
of groups in Israeli society intent on destroying the moral
base of the Israeli state by demonstrating that Zionists
were disinterested in the fate of European Jewry.)
- It is interesting to note
that the work's actual point of departure is the author's distress
at the inertia of the Israeli leadership and public vis-a-vis
the plight of Russian Jewry in the 1950's. The irony is that
this Zionist, nationalistically-oriented book should become part
of the arsenal of post-Zionist academics in today's Israel.
-
- The structure of Beit
Zvi's work
- The two volumes are divided
into four parts. Part One, "The Information Debacle,"
consists of two chapters whose content is clear from their titles,
"The Truth Suppressed" and "What the Leaders Knew."
In Part Two, "The War on Territorialism," the author
puts forth his main argument, explaining the policy and inactions
of the Zionist leadership as a logical outcome of its Uganda
crisis (c. 1903). Part Three, "Without a Compass,"
deals with rescue attempts during the Holocaust and the failure
of the Zionist leadership to partake in them. Part Four, "History
Writing and Lessons," takes a critical view of Israeli Holocaust
historiography in the first two decades following the Holocaust.
Special emphasis is given to moral judgments and the place of
Jewish resistance as a means to redeem "Jewish honor".
- Beit Zvi's thesis
- Beit Zvi's thesis can
be broken down into the following points:
- (1) After the Uganda controversy
(in which the Zionist Congress was riven apart by Herzel's motion
of accepting Uganda as an interim haven for the Jewish nation),
the Zionist movement adopted a "Palestino-centric"
stance. The negation of the Diaspora (Heb.,Galut, lit.,
"exile") made for a lack of empathy with respect to
European Jewries, which explains the absence of a meaningful
and intensive Zionist effort on their behalf;
- (2) The Zionist stand
against any rescue possibility other than Palestine led to the
failure of the Evian Conference's (1938) decisions to promote
the rescue of Jews to San Domingo. This can be explained only
as a result of the Zionists' aforementioned "Palestino-
centric" position;
- (3) The Zionist leadership
and Zionist newspapers in Palestine downplayed news concerning
murders of Jews in Europe. As a result, there was no arousal
of the public and no public pressure regarding these issues;
- (4) The Zionists used
the Holocaust to further the fulfillment of the Zionist ideal,
i.e. the building of a Jewish State;
- (5) The memory of the
Holocaust was distorted by contrasting the Jewish masses going
"as sheep to the slaughter" with ghetto fighters and
partisans, described as entitled to honor.
- On these points, Beit
Zvi does not condemn the Zionist movement and its leadership
for bad faith. Rather, he accuses it of not rising to the occasion.
"The leadership sinned not by being unfaithful to its public,
but in representing it instead of leading," (Vol. I, p.
2);
-
- Shirking responsibility
- Post-Ugandan Zionism
- Dwelling on Zionist passivity
during the Holocaust, Beit Zvi says, "Manifestly, something
happened to the Zionist tribe of the people of Israel, something
that suppressed natural feelings and overrode plain common
sense." (Vol. 1, p. 125) Beit Zvi explains Zionist inaction
during the Holocaust as evolving from a despair regarding chances
to rescue European Jewry. In explaining the problem of such an
approach, Beit Zvi differentiates between a father and a friend.
"When a son's life is in danger, his father does not cease
to act." (Vol. I, p.150) Despite professional assessments
that the situation is hopeless, the father will try to save his
son by any help, but will "not cease thinking about the
tangibility of the fatal result. He does not avoid thinking in
terms of the post-tragedy period" (Vol. I, p. 150).
- Beit Zvi claims that since
the Uganda controversy, "the World Zionist Organization
(WZO) was a friend and not a father" (Vol. I, p.151) of
the Jewish people in Europe. Having had to make the hard choice
between alleviating the suffering of the Jewish masses in Europe
and fulfilling the dream of a Jewish entity in Palestine, the
WZO fully opted for Palestine. This choice meant that the Zionist
program in Palestine was accepted as the organization's sole
objective. It is actually since the Uganda Controversy, says
Beit Zvi, that the WZO has not seen itself as responsible for
solving problems of the Jewish people in the Diaspora. (The inherent
problem of this thesis is, of course, that Beit Zvi does not
accept that Zionists saw Palestine as the only viable answer
to the plight of the Jewish masses.)
-
- The information debacle
- Secrecy, declares Beit
Zvi, was "The paramount means without which destruction
on the scale that was perpetrated would have been inconceivable."
(Vol. I, p. 4) Beit Zvi contends that if information about the
murder of the Jews had been brought to Allied and neutral publics,
there would have been more willingness to aid Jews, and more
rescue possibilities would have been opened. Beit Zvi views the
WZO as the only agency capable of organizing and disseminating
such information. He claims, however, that the WZO and its leadership
"succeeded astonishingly well in not knowing about the situation
of European Jewry". (Vol. I, p.2)
- Beit Zvi conducted a thorough
survey of newspapers, speeches and memoirs to demonstrate the
suppression and downplaying of information arriving from occupied
Europe and the lack of action thereto. He further demonstrates
the inattention of the Zionist leadership to such information.
-
- Zionists and the Evian
Congress
- In his text and in an
appended article (Vol. I, pp. 232-245), Beit Zvi challenges the
Zionist historical assessment of Evian as "proof of the
indifference and hypocrisy of the world towards the fate of the
Jews". (Vol.I, p.199) The basic goal of the conference was
to find havens for Jewish refugees elsewhere than in Palestine.
Beit Zvi argues that the Zionist delegation went to Evian "not
interested in the attainment of the goal the conference had set
itself". (Vol. I, p.238) Beit Zvi sees this response in
the matrix of the Uganda crisis. It was a result of that crisis,
according to Beit Zvi, that the Zionist movement abandoned
its overall responsibility to the Jewish People. From that
time, the movement "would direct all its strength towards
the goal of [the establishment of a national home for the Jewish
People in Palestine]. In the future it would extend help to Jews
only on condition that such activity was commensurate with its
activities towards the attainment of Zionism's goal." (Vol.
I, p.192)
-
- Zionist and other rescue
possibilities
- Part Three of Beit Zvi's
work deals with Zionist attitudes towards rescue possibilities;
amongst others, the refugee ships "Patria" and "Struma,"
the Bermuda Conference, and the "Goods for Blood" deal
offered through Joël Brand. The issues dealt with in these
chapters deal with the WZO not assuming "the task of conducting
rescue policy". (Vol. II, p. 4) as a result of its "arbitrary
and alienated attitude toward European Jewry". (Vol.II p.
6)
-
- The writing of History
- Beit Zvi claims that the
Israeli Holocaust Studies establishment has been shaped by the
following guidelines (Vol. II, p.131):
-
-
- (1) The assumption that
Jews in the Holocaust should have saved their honor and the honor
of the Jewish People by engaging in armed/physical resistance.
Apologetic explanations would be given for their going like sheep
to the slaughter;
-
-
- (2) Ghetto-fighters and
partisans saved the Jewish nation's honor and their actions were
beyond criticism;
-
-
- (3) The Yishuv and the
Zionist movement did not act correctly towards Jews during the
Holocaust. The nations of the world stood idly by while Jews
were murdered. They paid only lip service to the need for rescue
and aid.
-
-
-
- Beit Zvi says that memoirs
or articles arguing views which conflict with the above have
been censored or suppressed. He places special emphasis
on the historiography of the Warsaw Ghetto uprising. Going through
available memoirs, Beit Zvi shows that in terms of fighting,
the revolt was miniscule: three days of sporadic active
fighting while during the rest of the time the fighters hid in
the bunkers until they were either found or escaped. The only
serious fighting recorded by the German commander Stroop in his
report and post-war testimony was at the Beitar stronghold at
Muranowska Square. That these resistors were from the wrong political
group led to the suppression of their story. The fact that most
of these fighters died in the battle also helped push it into
obscurity. Finally, Beit Zvi suggests that the competition for
the laurels of the ghetto uprising among Zionist factions and
between Zionists and Bundists and Communists permeates much of
the historical writing on the event.
-
- Epilogue
- Beit Zvi volumes were
groundbreaking at the time of their publication. They formulated
most of the questions pertinent to issues of Zionist leadership
actions and inactions during the Holocaust. His was also the
first work to draw a profile of Israeli Holocaust historiography
and to question the predominance of armed resistance to it. In
all, his work, although outdated and at times inaccurate, is
nonetheless thought-provoking and stimulating. It is also important
for its place in Israeli historiographic and political debates
and for its impact on issues of history and memory in Israeli
society.
- Again, many of Beit Zvi's
arguments have been refuted in the last twenty years.
Beit Zvi's analysis of the Evian Conference, for example, has
been researched extensively and the so-called "Zionist"
assessment shown to be correct. In a voluminous book, Arrow
in the Dark (1999), Israeli researcher Tuvia Friling demonstrates
that Ben-Gurion and the Zionist leadership far from shirked their
responsibility to European Jews. And their main (and covert)
efforts and rescue projects existed side by side with
the formal pathetic efforts derided in Beit Zvi's book.
On voit comment l'auteur du compte-rendu
essaie d'émousser, in fine, la pointe perforante de cet
ouvrage qui touche les sionistes (et il était lui-même
sioniste) au défaut de la cuirasse.
H-Holocaust, H-Net Reviews, June, 2000.
<http://www.h-net.msu.edu/reviews/showrev.cgi?path=23814980364893>
Le livre est disponible sur Amazon.com,
mais il n'en reste que quelques exemplaires.
§== Bibliographie
(Déni, négation et négationnisme) (AIRCRIGE, juin 2001)
Pour une approche psychanalytique des
notions
MARIN, Horacio Raoul: "Un destin
de la pulsion de mort", in Topique, numéro
24, Epi, Paris.
PENOT, Bernard: Figures du déni,
Dunod, Paris, 1989.
LAPLANCHE, Jean & PONTALIS, Jean-Bertrand:
articles "Déni" et "(Dé-)négation",
in Vocabulaire de la psychanalyse, PUF, Paris, 1967 sq.
MISSENARD, André et alii: Le
Négatif : figures et modalités, Dunod, Paris,
1989.
ROUDINESCO, Elisabeth : article "
Déni ", Dictionnaire de la psychanalyse, Seuil,
Paris, 1998.
Approches psychanalytiques du négationnisme
de la Shoah
HOUDEBINE-GRAVAUD A.-M (et coll.), "'Détail'
Psychanalyse contre occultation", article publié par
des psychanalystes s'insurgeant contre l'"occultation"
de l'Histoire dans Le Monde, 9 octobre 1987, p.2.
MOSCOVITZ Jean-Jacques, " La Psychanalyse
interprète-t-elle la destruction des Juifs d'Europe ? "
in Passages, numéro 78, juillet-août 1996,
p.32-34.
CHAVANEAU Emmanuel, "L'illusion d'une
vie sans histoire", in Négationnistes: les chiffonniers
de l'histoire (voir infra) p.199-228.
Études critiques sur le négationnisme
de la Shoah en France
BENSOUSSAN Georges, "Négationnisme
et antisionisme: récurrences et convergences des discours
du rejet " in Revue d'histoire de la Shoah numéro
166, mai-août 1999.
BOCHUBERG Claude (Jacqueline Baldran,
Luc Ferry, Heinz Wismann), L'histoire bafouée ou la
dérive relativiste, Paris, L'Harmattan, 1992.
BRAYARD Florent, Comment l'idée
vint à M. Rassinier. Naissance du révisionnisme,
préface P. Vidal-Naquet, Paris, Fayard, collection "Pour
une histoire du XXe siècle", 1996.
BRAYARD Florent (sous la direction de),
Le génocide des Juifs : entre procès et histoire
1943-2000. Collectif, approche historico-juridique. Paris,
Complexe, 2001.
BRIDONNEAU Pierre, Oui, il faut parler
des négationnistes : Roques, Faurisson, Garaudy, Paris,
éd. du Cerf, 1997.
FINKIELKRAUT Alain, l'Avenir d'une
négation, Paris, éd. du Seuil, 1982.
FRESCO Nadine, "Les redresseurs de
morts", in Les Temps Modernes, juin 1980, p. 2150-2211.
N.B : cet article est disponible sur les "pages perso"
de Michel Fingerhut (voir plus bas dans les sites internet).
FRESCO Nadine, "Parcours du ressentiment",
in Lignes numéro2, 1988, p.29-72.
FRESCO Nadine, Fabrication d'un antisémite
(biographie de Paul Rassinier), Paris, éd. du Seuil, coll.
"la librairie du XXe siècle", 1999.
IGOUNET Valérie, Histoire du
négationnisme en France, Paris, éd. du Seuil,
coll. XXe, 2000.
JANOVER Louis, Nuit et Brouillard du
révisionnisme, éd. Paris-Méditerranée,
1996.
KASPI André, "Un tabou a été
levé", in L'Arche numéro 469, 1997.
LYOTARD François, Le Différend,
Paris, éd. de Minuit, 1994.
MICHEL Natacha (sous la direction de),
Paroles à la bouche du présent: le négationnisme,
histoire ou politique ?, Marseille, Al Dante, 1997.
MILZA Pierre, "Le négationnisme
en France", in Relations Internationales, numéro
65, 1991, p.9-22.
Négationnisme, le génocide
continué, numéro
de la Revue d'histoire de la Shoah numéro 166, mai-août
1999 (contient, entre autres, l'article de Georges Bensoussan
" Négationnisme et antisionisme: récurrences
et convergences des discours du rejet ").
Négationnistes : les chiffonniers
de l'histoire, collectif, Paris,
éd. Golias et Syllepse, 1997.
RANCIÈRE Jacques, La Mésentente,
Paris, Galilée, 1995.
Révision de l'histoire : totalitarisme,
crimes et génocides nazis,
actes du colloque international organisé à l'initiative
de la Fondation Auschwitz les 3-4-5 novembre 1988, dir. Yannis
Thanassekos, Heinz Wismann, présence de J.-M Chaumont,
Paris, éd. du Cerf, collection " Passages ",
1990.
TAGUIEFF Pierre-André, Les Protocoles
des sages de Sion, faux et usages d'un faux, Berg international.
TAGUIEFF Pierre-André, " Sur
l'"antisémitisme" : pour une nécessaire
rupture ", in Lignes, mai 1993.
TAGUIEFF Pierre-André (sous la
direction de) L'Antisémitisme de plume : 1940-1944;
études et documents, ouvrage collectif (avec un article
de Marc Knobel sur Montandon), Berg International, 1999.
TARNERO Jacques, "Le négationnisme,
ou le symptôme des temps pervers. Une énigme récurrente
: le signe antijuif " in Revue d'histoire de la Shoah
numéro 166, mai-août 1999.
TARNERO Jacques, Autopsie d'un mensonge
(film), 2000.
VIDAL-NAQUET Pierre, Les Assassins
de la mémoire, " Un Eichmann de papier "
et autres essais sur le révisionnisme Paris, Points Seuil,
1995, La Découverte, 1987.
WELLERS Georges, La Solution finale
et la mythomanie nazie, Paris, Beate et Serge Klarsfeld éd.,
1979.
Sources : Pour une bibliographie des
écrits révisionnistes et négationnistes,
on se reportera à celle établie par Valérie IGOUNET dans Histoire du négationnisme
en France, Paris, éd. du Seuil, coll. XXe, 2000, p.661-675.
De même pour ce qui concerne les études critiques
et historiques sur l'extrême droite (p.671), l'extrême
gauche (p. 672), le racisme et l'antisémitisme (p.674).
<http://perso.wanadoo.fr/samanos/aircrige/parutions/biblio1.html>
A propos du dénommé Pierre
Milza, fils de maçon italien émigré sous
le fascisme qui paie sans risque les dettes idéologiques
de son père, il faut noter qu'il vient de publier un livre
où il fait ce que font les professeurs d'université,
en général, à savoir pomper le travail des
étudiants qu'ils ont eus en doctorat. C'est lui qui a chapeauté
et patronné le travail absolument débile sur le
plan intellectuel mais riche des ratissages opérés
par son étudiante à Aix, l'igounette farcie. Il
publie donc un sempiternel L'Europe
en chemise noire - Les extrêmes droites européennes
de 1945 à aujourd'hui, chez Fayard, pour la modique
somme de 22 Euros. Il y a un chapitre VI pourvu d'un titre puissamment
original: "Faussaires de l'histoire: «révisionnistes»
et négationnistes», qui fait dans les 40 pages. On
dirait un petit vomi remâché, dont l'information
de troisième main est un peu rance car elle remonte à
10-15 ans. Où l'on voit que la tradition du labeur bien
fait se perd même chez les maçons italiens.
§==Promotion des
délateurs. CNU Section 35, Structure et évolution
de la Terre et des autres planètes. Par décision
en date du 24 janvier 2001, le nommé Gérard Panczer
a été inscrit par le CNU sur la liste des aptes
au professorat. On n'allait pas oublier un tel luminaire qui s'était
signalé, non pas tant pas ses travaux de chimie, mais par
de longues et continuelles dénonciations des révisionnistes,
accompagnées de lettres de délation caractérisée.
Bientôt, lui aussi, aura la Légion d'honneur. Sur
une autre planète.
§==Noble Nobel. On sait que le
Nobel de littérature a été donné à
un spécialiste exclusiviste du zolo, Imre Kertesz. Dans
les années 60 personne ne voulait publier ce genre de truc.
Mais dans les années 80 le marché s'est ouvert.
Voir:
"Who owns Auschwitz? (Interpretation
and the Holocaust)," by Imre Kertesz and John MacKay, a critical
essay in The Yale Journal of Criticism, Spring 2001, p.
267 sqq. On entend dire que Kertesz méprise les "spécialistes
zolo" qui parlent de ce qu'ils ne "peuvent pas comprendre".
Ecrire sur l'indicible, que voilà un beau binss.
Ses bouquins ne semblent connus qu'en
allemand. A lire la presse allemande, son histoire d'un gosse
de quinze ans éberlués dans le camp à Auschwitz,
on pense à "Wilkomirski"... un peu plus vieux...
Voici le grande prose qu'on trouve sur
le site d'Acte Sud, l'éditeur français du "Hongrois"
Kertesz:
Etre sans destin
de Imre Kertész (Actes Sud )
- <http://www.lelibraire.com/imgnav/titautour.gif>
- Chronique de la vie d'un
jeune juif dans un camp de la mort, ce livre reconstitue une
forme de suspense : le lecteur connaît l'histoire, le narrateur,
non.
- Encore un livre sur les
camps. Encore les trains, les coiffeurs, le tri, les chambres
à gaz, le froid, la douleur, les coups, la faim immense,
la vie en veilleuse, la boue. Encore quelqu'un qui va raconter.
Imre Kertész choisit de le faire sans recul. Il raconte,
sans préjuger de la suite. Et le lecteur constate avec
effroi l'étendue de ses leurres.
- Il décrit ce qu'il
voit. Les femmes qui se refont une beauté à l'arrivée
du train. Le "double trait d'union ondulé" entre
les mots Auschwitz et Birkenau. Le lever du soleil: "C'était
beau et tout à fait intéressant. A la maison, à
cette heure-là, je dormais encore". Les "prisonniers"
("j'étais curieux de connaître leurs crimes").
Les crématoriums, au loin : "(mes compagnons) se
demandaient, à juste titre selon moi, si l'épidémie
était importante au point de faire tant de morts".
- Avant d'arriver là,
Imre Kertész a eu 15 ans. Il a découvert les lèvres
d'Annamaria pendant un bombardement. Son étoile jaune
ne le gêne pas beaucoup, simplement il doit faire attention
à ce qu'elle ne soit pas cachée par son revers
ou son écharpe, car ce n'est pas réglementaire.
Les adultes le laissent indifférent, et il n'a pas très
bien su s'y prendre lorsque son père lui a dit au revoir
à la veille de partir pour le "camp de travail".
Aujourd'hui, c'est son tour de travailler. Une lettre officielle
l'informe qu'il est "affecté à un emploi stable"
dans une raffinerie. Il est heureux de percevoir un salaire et
d'avoir droit à une carte d'identité, ce qui pour
un juif est exceptionnel. Il pense qu'il est temps de sortir
de l'enfance et qu'un peu de discipline lui fera le plus grand
bien.
- Un jour, sur le chemin
du travail, un policier arrête le bus et fait descendre
tous les juifs. Les compagnons de travail du jeune homme, le
Maroquinier, le Fumeur, Joli-Coeur et les autres s'exécutent,
dans une joyeuse ambiance. On rit, on se dore au soleil du printemps,
en attendant qu'il se passe quelque chose. Sur le chemin de la
gendarmerie, personne ne se pose de questions. A part un original
-toujours plongé dans ses livres- qui quitte le groupe
au coin d'une rue sans demander son reste. La troupe défile
sous le regard silencieux ("cette curiosité hâtive,
hésitante") des passants ("au début,
cela m'amusait plutôt, mais avec le temps, je n'y ai plus
vraiment prêté attention").
- Le lendemain, dans les
wagons, on est serrés, on a faim et soif, et les latrines
se limitent à un seau. Le jeune homme ne s'émeut
pas de cette précarité. Après tout, c'est
la guerre. Rien ne l'inquiète. Il est heureux d'aller
quelque part et pense en riant à la tête de ses
proches qui l'attendent pour dîner. A Auschwitz, la vue
des soldats allemands le rassure : "Pimpants et bien soignés
au milieu de ce tohu-bohu, eux seuls étaient solides et
respiraient la sérénité". Kertész
ne sait pas ce qui l'attend. Pas le lecteur, qui découvre
effaré un jeune homme naïf, qui ne sait pas encore
qu'il n'est pas là pour travailler, mais pour mourir à
la tâche. Reste les derniers mots du livre : Imre Kertész
y tient beaucoup : "Là-bas aussi, parmi les cheminées,
dans les intervalles de la souffrance, il y avait quelque chose
qui ressemblait au bonheur. (...) Oui, c'est de cela, du bonheur
des camps de concentration que je devrais parler la prochaine
fois, quand on me posera des questions. Si jamais on m'en pose.
Et si je ne l'ai pas moi-même oublié."
-
- Etre sans destin, d'Imre Kertész, Traduit
du hongrois par Natalia et Charles Zaremba, Actes Sud, 361 pages.
- Le Matricule des Anges Numéro 023 - juin-juillet
1998.
Le premier ministre hongrois, Peter Medgyessy,
a annoncé qu'on allait réformer la législation
fiscale pour éviter à Kertesz de payer des impôts
sur son prix Nobel; le cas était déjà prévu
pour les médaillés olympiques. Elie Wiesel, autre
juif hongrois, c'est tous les jours qu'il touche un médaille
d'or. Tax free.
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individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression,
ce qui implique le droit de ne pas être inquiété
pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre,
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Déclaration
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générale de l'ONU à Paris, le 10 décembre
1948.
Artigo 19· <Todo o indivíduo
tem direito à liberdade de opinião e de expressão,
o que implica o direito de não ser inquietado pelas suas
opiniões e o de procurar, receber e difundir, sem consideração
de fronteiras, informações e idéias por qualquer
meio de expressão.> Déclaration universelle des
droits de l'homme, Paris, 1948.
Le Onze tiret un
Article 11 - 1. «Toute personne
a droit à la liberté d'expression. Ce droit comprend
la liberté d'opinion et la liberté de recevoir ou
de communiquer des informations ou des idées sans qu'il
puisse y avoir d'ingérence d'autorités publiques
et sans considération de frontières.»
Charte des droits fondamentaux
de l'Union européenne, Nice, 7 décembre 2000.
"Congress shall make no law
respecting an establishment of religion, or prohibiting the free
exercise thereof; or abridging the freedom of speech, or of the
press; or the right of the people peaceably to assemble, and to
petition the government for a redress of grievances." --
The first article of the Bill of Rights (Consisting of the First
Ten Amendments to the Constitution of the United States of America),
connu sous le nom de "premier amendement".
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