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N'oubliez pas de lire la gazette
du golfe et des banlieues,
Liste des numeros de la nouvelle série,
numéro
16 (janvier 2003)...
Le Courrier des Incrédules
Conseils de révision
Actualités de février
2003
oooOOO§§§OOOooo
Conseils de révision est maintenant établi sur son site propre:
<http://conseilsderevision.tripod.com> où les
numéros sont téléchargeables en format pdf.
oooOOO§§§OOOooo
We are the dead. Our
only true life is in the future. We shall take part in it as handfuls
of dust and splinters of bone. But how far away that future may be,
there is no knowing. It might be a thousand years. At present nothing
is possible except to extend the area of sanity little by little.
We cannot act collectively. We can only spread our knowledge outwards
from individual to individual....
George Orwell, 1984
NOUVELLES
DE L'AAARGH (janvier 2003)
Nous ouvrons, avec l'année nouvelle, une nouvelle
page, en langue portugaise. Nous avions dans nos archives, depuis longtemps,
quelques textes en portugais. Et nous connaissons des révisionnistes
actifs qui s'expriment dans la superbe langue des Lusiades. Mais le déclic
est venu de la redécouverte, grâce à la diligence de
nos amis lisboètes, d'un texte fondateur, daté de 1962, dû à la
plume du professeur António José de Brito, un universitaire
distingué qui vit à Porto. Nous avons rassemblé une
quarantaine de textes qui peuvent donner une idée de ce que dit le
révisionnisme à 200 millions de lusophones, qui se branchent
sur Internet en très grands nombres.
Nous installons, à la page livres, un accès aux versions PDF de Conseils de révision,
qui est le compte rendu mensuel de l'actualité sur la scène
révisionniste mondiale, et de la Gazette du Golfe et des banlieues, également
mensuelle, qui prévoit les explosions du Proche Orient, fustige la
politique américaine, piétine la pseudo-légitimité d'Israël
et scrute les "Mystères de New York", issus du Onze septembre.
Ils nécessitent un nouveau révisionnisme qui s'est largement
mis en place et qui est encore le meilleur outil pour tâcher de faire
reculer le spectre d'une nouvelle guerre généralisée.
Les révisionnismes ont toujours eu, au siècle dernier, cette
fonction politique essentielle. Nous entendons continuer cette bienfaisante
tradition.
Nous remplaçons les cinq fichiers pdf de la traduction
allemande du livre d'Arthur Butz par un fichier unique, complet, plus
simple à télécharger. En allemand aussi, un autre livre
de J. Burg, Zionazi Zensur, où il relate les ennuis incroyables
qu'on lui a fait en Allemagne après son livre sur Majdanek. Tout cela
se trouve à la page livres.
Nous avons, au seuil de cette année, 3300 fichiers
sur le site, dont environ un millier en diverses langues étrangères.
Une centaine d'ouvrages complets. Nous estimons à l'équivalent
d'au moins 40.000 pages de livre la quantité de matériel ainsi
offert à la réflexion. Nous avons bien travaillé mais
la tâche est loin d'être achevée. Dans une récente
attaque, en Italie, contre les révisionnistes, le site zolo <olokaustos> a été amené à mentionner "il
ricchissimo sito AAARGH, miniera di materiali negazionisti". (Le très
riche site de l'aaargh, une mine de matériaux négationnistes).
Mineurs de fond: c'est bien l'impression que nous avons de nous-mêmes,
quand nous remontons à l'air libre.
Cette attaque italienne témoigne de la force de
pénétration du révisionnisme dans la Péninsule
et des énormes et coûteux efforts que déploient certains
milieux pour s'y opposer. Nous avons le
dossier, en italien, avec la réponse de Carlo Mattogno, mis
en cause. Son revers fait mal. En italien, encore, nous mettons en ligne la
traduction du livre de Norman Finkelstein sur L'Industrie de l'Holocauste.
PLANTIN EN
TAULE
La presse annonce que le tribunal de grande instance
de Lyon a révoqué le sursis de Jean Plantin. Nous donnons des
nouvelles plus bas, mais il nous importe de faire la mise au point suivante:
La correspondante lyonnaise du Monde écrit
le 24 janvier que Jean Plantin continue "à diffuser ses thèses
sur Internet", affirmation qu'elle avait déjà échafaudée
il y a un an, le 29 janvier 2002. Nous avions reproduit ce petit morceau
de haine dans CR de mars
2002. Cette infortunée Landrin montrait son parti pris puisqu'elle
accusait Plantin de "diffuser" ses idées, sous le prétexte
que l'AAARGH avait annoncé la publication d'un numéro d'Etudes
révisionnistes, comme son site annonce d'ailleurs toutes sortes
d'autres parutions. Après un an de campagne menée par les correspondant
lyonnais du Monde et de Libération, relayant la mérule
anarcho-stalino-trotskiste qui vibrionne à Lyon, brochant sur l'avocate
Frery qui sert à toutes mains dans ces affaires, la justice a fini
par suivre les réquisitions des fouquier-tinvilles du saucisson et à ordonner
l'envoi de Plantin en taule. Bien. Les affaires de Plantin sont les affaires
de Plantin. Les nôtres sont les nôtres, et bien que nous n'ayons
pas l'habitude de donner des renseignements à la police de la pensée
sur la composition de notre équipe de rédaction, nous sommes
néanmoins en mesure de dire que Plantin n'en fait aucunement partie.
D'ailleurs, si ces censeurs avaient un brin de jugeote, il se demanderaient
comment il se fait que Plantin ait un rôle, supposé, dans une
organisation qui expose si peu de ses textes et de ses publications. Il faut
l'esprit imbécile d'une journaliste inculte pour croire que signaler
une parution, c'est la mettre sous les yeux du lecteur.
En revanche, si cette inexorable machine parvient effectivement
(à l'heure où nous écrivons, Plantin n'y est pas encore) à le
mettre en cabane, alors nous nous engageons à faire un effort
particulier pour mettre sur le Web des productions de sa maison d'édition,
sans lui demander son avis, comme il est de règle dans les pays où règnent
des lois liberticides, qui empêchent les auteurs de consentir librement,
et pendant qu'il est en taule, en sorte qu'il sera un peu difficile aux aboyeurs
lyonnais de prétendre qu'il "diffuse ses thèses" pendant
ce temps-là sur Internet.
Il est quand même extravagant que le tribunal de
Lyon, qui s'est déjà signalé, aux premiers stades de
l'Affaire Plantin, par l'invention d'un chambre à gaz à Buchenwald,
ce qui montre son caractère primesautier et innovateur, condamne maintenant
le "mensonge historique", un terme d'abord utilisé, dans
ce contexte, par Paul Rassinier. Le tribunal sait-il au moins dans les traces
de qui il met ses pas ? Nous aimerions beaucoup qu'on nous montre:
1/ de quel mensonge historique, avéré,
prouvé, Jean Plantin se serait rendu coupable;
2/ quel est l'article du Code pénal, nouveau ou
prochain, qui réprimerait ce crime grave de "mensonge historique";
3/ quelles sont les poursuites intentées par ce
même auguste aréopage contre des auteurs, des journalistes,
des folliculaires, qui se rendent coupables, tous les jours, dans leurs feuilles
de choux, de mensonges historiques repérables, palpables, démontrables,
et les condamnations à la prison ferme qu'il prononcerait et qui dépeupleraient
les rédactions et les maisons d'édition...
Faute de quoi, nous devrions choisir entre deux interprétations:
ou ces juges sont des militants bornés dignes des procès de
Moscou, ou ce sont des crétins.
aaargh
Voir plus bas, "TOUS EN TAULE 2"
PREMIÈRE
URGENCE DE LA NOUVELLE MAJORITÉ: UNE LOI ÉTABLISSANT LA DICTATURE
JUIVE
La nouvelle majorité umpiste, sous la houlette
du fanatique Lellouche, aidé par l'inattendu Barrot, a voulu, avant
toute chose, avant toute considération des problèmes lancinants
de notre société, introduire un multiplicateur de peine dans
le code pénal pour permettre d'ausculter les intentions des délinquants
ou des criminels afin de savoir, ou de deviner, si, dans l'accomplissement
de leurs forfaits, ils n'auraient pas eu une petite intention antisémite,
ou même raciste. Mais surtout antisémite. Comme les communautés
juives, ficelées au monstrueux Israël, par une solidarité qu'elles
croient elles-mêmes fondées sur une sorte de concept de race
(car qu'ont-elles en commun avec les Russes génocidaires qui gouvernent à coup
de roquette en Palestine occupée ?), ne peuvent pas ne pas être
le centre de la honte suscitée par le massacre, la torture, le vol,
le viol et le dol, commis tous les jours par des gens à qui ils envoient
des sous, des jeunes pour l'armée, des vieillards en vacances, des
encouragements et des fleurs, etc. elles se compromettent dans le sang et
se condamnent elles-mêmes à l'opprobre universel. Et c'est cet
opprobre que les lellouchistes de la Chiraquie putassière veulent
empêcher, supprimer, gommer, par un acte législatif, un fiat
foireux aussi absurde qu'insignifiant. Jospin s'est fait caillasser pour
moins que ça. La revanche des opprimés, quand elle tombera
sur les oppresseurs, n'oubliera pas les petits commis voyageurs de la féroce
dictature qui charcute la Palestine.
CE QUE NOUS
FAISONS
- « [Leo Strauss] soutient qu'il
est nécessaire d'inventer des formes de résistance à la
persécution non seulement dans le cas des Etats totalitaires, mais
dans notre société même, où l'on ne peut
manquer de devoir opérer dans la dissimulation et le secret pour éduquer à la
sagesse et faire progresser les libertés contre l'opacité des
pouvoirs.»
- Gérald Sfez, Le Monde,
8-9 décembre 2202, p. 14.
L'ALLEMAGNE
STALINISÉE
Quand on voit ce qui se passe devant certains tribunaux
allemands, ce que font les services de la police allemande aux citoyens allemands
qui sont simplement soupçonnés de déviation de la pensée,
on se demande si on est devant une Allemagne renazifiée, sans parti
nazi et sans Hitler, ou si on est tombé, dans le processus de réunification,
entièrement du côté DDR, Ostzone, la version stalinienne
qui s'est installée dans feu l'Allemagne de l'Est. C'est plutôt
cette interprétation qui est la plus proche de la réalité.
On en trouvera un exemple véritablement monstrueux dans l'affaire
de ce chanteur allemand, Frank Rennicke et de sa femme Ute, condamnés à de
nombreux mois de prison, avec sursis, à cause d'une chanson, mise
en circulation depuis 14 ans, qui exprimerait le point de vue selon lequel
la patrie allemande est occupée. L'ironie de l'histoire allemande,
c'est que beaucoup de citoyens se trouvent dans le cas de Mme Rennicke, un
père né dans le pays des Sudètes, vidé de ses
Allemands et occupé par les Tchèques, et une mère née
en Prusse Orientale, maintenant partagée par les Polonais et les Russes.
L'acharnement policier, la froide vindicte du procureur
(faisant fonction de juge d'instruction), la malhonnêteté foncière
du tribunal, ce refus hystérique du vrai et du libre, tout cela, malgré la
défense de notre ami Horst Mahler, donne un immense sentiment de dégoût,
d'impuissance face à une machine totalitaire qui roule à toute
vapeur, celui aussi de se trouver au bord d'une océan de bêtise
et d'absurdité, avec la douloureuse surprise de constater que c'est
ce qu'est devenue l'Allemagne, un pays de culture dont la face est méconnaissable,
tordue par la haine et la peur de ne pas plaire aux maîtres du monde.
Allez voir le compte rendu, en anglais, de l'affaire
Rennicke sur le site de l'Adelaïde Institute. Il comporte aussi les
lettres de menaces de tortures sexuelles et de mort envoyées par les
petites ordures du mouvement "antifa" allemand, qui ressemble si
fort aux vieux services d'ordres staliniens qui ont sévi en Europe
de 1920 à 1950, et plus dans certains endroits.
<http://www.adelaideinstitute.org/Dissenters/rennicke.htm>
<http://www.rennicke.de/>
<http://www.radio-germania.com/~rennicke/>
ILS
ONT FAIT LA BOMBE
-
Un livre fait scandale en Allemagne
mettant en cause les Alliés pour leurs bombardements.
-
La polémique se double d'un grand
succès en librairie
-
- A l'historien allemand Jörg Friedrich échoit
l'honneur équivoque d'avoir écrit le livre le plus controversé de
2002. Dans une somme de 550 pages, il lance l'anathème contre les
bombardements anglo-américains de la Seconde Guerre mondiale. Der
Brand, «l'Incendie» (1), balaie le tabou allemand de contester
le comportement militaire allié afin de ne pas minimiser la culpabilité des
nazis dans l'Holocauste.
- Avant Noël, plus de 100.000 exemplaires
ont déjà été vendus en librairie.
- Du Daily Mail au journal égyptien Al
Ahram, la presse internationale discute cet ouvrage désormais
incontournable. Certes, l'auteur âgé de 58 ans, un des rédacteurs
de L'Encyclopédie de l'Holocauste, n'innove pas; les faits
sont déjà connus des initiés.
- Son mérite est d'avoir, pour
un grand public, raconté dans un style poignant quels ont été les
ravages commis par les forteresses volantes. Il faut avoir des nerfs solides
pour suivre ce récit révulsif sur l'extraordinaire cruauté des
stratèges alliés. L'historien Horst Boog reproche à l'auteur
de "patauger dans le sang des victimes" sur des centaines de
pages.
- Churchill, criminel?
- En réalité, Friedrich
présente les faits: heure du bombardement, nombre d'avions impliqués
et abattus par chasseurs allemands et DCA, nombre de victimes, etc. La
presse anglaise reproche à l'auteur de faire de Churchill un criminel
de guerre. En fait, il ne thématise pas la chose.
- Il parle, certes, de "l'ivresse
destructrice et meurtrière" du Bomber Command anglais et tourne
en dérision le "moral bombing" destiné à démoraliser
la population ouvrière, en premier lieu celle travaillant dans l'industrie
d'armement. De l'avis des experts militaires, cet objectif n'a pas été atteint.
- Churchill lui-même a dit en privé: "Est-ce
que nous sommes des bêtes?" L'historien allemand conclut dans
une interview "qu'un tribunal aurait dû décider si un
massacre contre la population civile pour anéantir la terreur de
Hitler était justifié". Le bilan des victimes des bombardements
est inégal: 60.000 en Angleterre contre 600.000 en Allemagne.
- La Luftwaffe a déversé 103.000
tonnes de bombes, les Alliés 1,3 million.
- L'idéal pour le Bomber Command était
de déclencher un Feuersturm, une tempête incendiaire
de 1.400 degrés mettant fin à toute vie dans les centres
des villes d'importance moyenne avec leurs maisons à colombage en
bois. La ville des orfèvres Pforzheim, sans importance stratégique,
a ainsi perdu 20.000 personnes, un tiers de ses habitants. Toutefois, dans
la capitale de Berlin, un tel cataclysme ne s'est jamais produit: les innombrables
murs coupe-feu, grands boulevards et parcs aérés l'ont empêché.
Rarement les bombardements de 2.000 avions ont tué plus d'un pour
cent des habitants.
- Les "bunkers"
- Raison: les "bunkers" allemands
en béton armé, avec un toit d'une épaisseur de trois
mètres, résistaient même aux plus grosses bombes.
- Et, surtout dans le bassin industriel
de la Ruhr à très forte population, des milliers de pompiers
accourus des villes voisines ont souvent sauvé ceux encerclés
par les flammes. Le sujet donne la nausée, mais il y a eu des actes
d'un héroïsme incroyable. Par pudeur, l'auteur n'insiste pas.
- En revanche, pour chaque ville détruite,
il énumère les coups portés à ses monuments
historiques, cathédrales, châteaux, hôtels de ville,
maisons médiévales et baroques. Les bombardements ont exterminé un
patrimoine urbain plus que millénaire. L'auteur ne le dit pas, mais
le lecteur a l'impression que les militaires alliés étaient
des barbares incultes. Celui qui visite aujourd'hui l'église romane
Saint-Michel de Hildesheim restaurée a du mal à réprimer
sa fureur.
- Jörg Friedrich n'est pas un révisionniste
d'extrême droite. Mais en revenant sur un sujet douloureux, longtemps
refoulé par les Allemands, il contribue à améliorer "l'hygiène
mentale" de ses concitoyens, est-il dit dans une lettre de lecteur
parue dans la Frankfurter Allgemeine. L'écrivain Martin Walser
voit dans son ouvrage un "monument commémoratif" pour
les victimes des bombardements. Selon lui, le "talent narratif de
l'auteur rend mieux accessible la mutuelle fureur destructrice". Depuis
environ un an, les intellectuels, qui ont longtemps refusé de voir
les atrocités commises contre le peuple allemand, se tournent vers
le sujet.
- Le prix Nobel Günter Grass a décrit,
dans une nouvelle, [son dernier roman, en fait] le torpillage du paquebot
Wilhelm Gustloff avec 9.000 réfugiés dans la Baltique en
1945.
- L'hebdomadaire Der Spiegel s'est
penché dans une série sur le sort des 11 millions de réfugiés
de Silésie, Prusse orientale, Poméranie, Bohême, etc.
Seule une minorité de ceux qui ont vécu ces tragédies
est encore en vie.
- (1) Jörg Friedrich, Der Brand,
Editions Propyläen, 25 _.
- Marcel Linden, La Libre Belgique,
mis en ligne le 23/12/2002
PANIQUE CHEZ
LES GRENOUILLES
Les éditions Albin Michel ont publié récemment
un livre de Robert Ménard intitulé La Censure des bien-pensants.
Dans ce livre, un chapitre (une quinzaine de pages) est intitulé "Faurisson
doit pouvoir s'exprimer". Toutefois, dans ses interviews, nous dit R.
Faurisson, l'auteur tend à présenter les révisionnistes
comme "une petite secte de vingt pingouins" qui profèrent
des "énormités" ou tiennent des propos "blessants" et "monstrueux".
Les pingouins vous saluent bien.
On nous signale que, sur la chaîne de télévision
câblée LCI, l'émission de Patrick Buisson "Un livre,
un débat" a été consacrée à ce livre. Étaient
invitées Catherine Tasca et l'historienne Chantal Delsol (épouse
de Charles Millon -- voir plus bas, PAILLES ET POUTRES ). Cette dernière
s'est montrée plus que favorable au fait que R. Faurisson puisse s'exprimer
librement, au point d'en tétaniser son interlocutrice. Catherine Tasca
en serait venue à reconnaître qu'il faut abroger la loi Gayssot.
L'émission devrait être rediffusée jeudi 9 janvier à 0h
10 et dimanche 12 à 11h 10 et à 20h 10.
Mercredi 8 janvier 2003, 23h 20, dans le cadre de l'émission
de FR 3 intitulée "Culture et dépendances" sous-titrée "Haro
sur les non-conformistes", et présentée par Franz-Olivier
Gisbert (FOG), était invité Robert Ménard, auteur de La
Censure des bien-pesants (Albin Michel) Violemment attaqué par
l'animateur et deux autres invités, Alain Minc et Pierre Bénichou,
trois juifs que le simple nom de "Faurisson" mettait hors d'eux,
R. Ménard, tout en persistant dans sa tactique consistant à traiter
les révisionnistes de "monstrueux", n'en a pas moins tenu
tête courageusement à ses interlocuteurs en condamnant fermement
la loi Fabius-Gayssot. Au milieu d'un concert de propos de parfaite mauvaise
foi de la part des contradicteurs de R. Ménard, on a pu entendre les
mots suivants dans la bouche de Pierre Bénichou, s'adressant à l'auteur
(mots à graver dans le marbre): "En défendant la liberté d'expression
de Faurisson, vous faites de la provocation. [Le révisionnisme]
n'est pas une idée comme une autre. C'est l'idée qui a fait
le plus de mal au siècle".
FOG a évidemment dit de Faurisson qu'il niait "l'existence
des camps de concentration"...
- Compte rendu de Faurisson:
- Une sorte de Grand Sanhédrin,
présidé par Franz-Olivier Giesbert flanqué d'Elisabeth
Lévy et de Charles Pépin, a longuement donné la parole à Alain
Minc, Pierre Bénichou et Guy Sorman venus parler de leurs ouvrages
respectifs. Robert Ménard a eu du mal à se faire entendre
et il a laissé FOG présenter Faurisson comme un homme qui
avait "décidé qu'il n'y avait pas de camp de concentration".
A propos de la thèse de Faurisson, R. Ménard a même
employé les termes suivants : "une imbécillité", "idées
monstrueuses", "dégueulasses". Pour sa part, Pascal
Sevran a dénoncé les zozos, les cinglés et Faurisson, "la
caricature des caricatures". R. Ménard a toutefois fait preuve
d'un certain courage et il a marqué des points. Alain Minc en a
conclu :"Ça me désespère trop".
- Curieux moment : Guy Sorman a suscité chez
certains de ses amis un sentiment de panique quand il a déclaré :"Je
ne vois pas comment Israël va pouvoir tenir beaucoup plus longtemps
que le royaume [chrétien] de Jérusalem". Il y a quelques
années, j'avais fait une réflexion de ce genre. Rappelons
que, dans les faits, ce royaume a duré 88 ou 89 ans. (RF)
- Le 10 janvier: Ce matin sur BFM, au
cours de l'émission "langue de p...", Benamou (ancien
nécrophile chez Mitterrand et ancien nécromancien à Globe)
a fait plus fort encore que FOG. Face à Ménard, qui n'était
pas dans le studio, il devait qualifier les révisionnistes de "personnes
qui font l'apologie des chambres à gaz". Ménard
n'a pas osé relever l'énormité : s'il s'était
mis à donner une définition de ce qu'est le révisionnisme,
cela l'aurait probablement mené plus loin qu'il ne le veut. Cependant,
là aussi, il a tenu bon en persistant à demander l'abrogation
de la loi Gayssot car "la liberté de la presse ne se partage
pas, ne se découpe pas en rondelles comme un saucisson." Un
saucisson ! Pur porc ?
- Dans la nuit du 18 au 19 janvier, sur
la chaîne France 2, lors de l'émission "Tout le
monde en parle" conduite par Thierry Ardisson, les téléspectateurs
ont pu voir l'avocat Arno Klarsfeld, ancien secrétaire général
de la LICRA (Ligue contre le racisme et l'antisémitisme), jeter
le contenu d'un verre d'eau sur Robert Ménard, fondateur et actuel
responsable de Reporters sans frontières.
- R. Ménard et sa femme, Emmanuelle
Duverger, juriste et responsable de la justice internationale à la "Fédération
internationale des ligues des droits de l'homme", viennent de publier,
aux éditions Albin Michel, La Censure des bien-pensants.
Le chapitre 4 (p. 69-83), intitulé "Faurisson doit pouvoir
s'exprimer", s'ouvre sur les mots suivants: "Les révisionnistes
ont raison. Ils font l'objet d'une véritable chasse aux sorcières, victimes
de ce qu'il faut bien appeler une police de la pensée, un détournement
du droit". Les deux auteurs parlent également de "chasse à l'homme".
Ils tiennent la loi antirévisionniste pour une "ânerie" (p.
154) et pour "un texte inique, indigne d'une démocratie" (p.163).
Ils écrivent encore: "Ras-le-bol du 'devoir de mémoire',
des commémorations, des bons sentiments dégoulinants" (p.164).
Ils regrettent de n'avoir pas plus tôt "volé au secours
des révisionnistes quand ils ont été condamnés
au nom de cette loi" (p.82). Tout cela n'empêche pas les deux
auteurs de déclarer que les propos tenus par les révisionnistes
sont "blessants" et que leurs affirmations sont "contredites
par tout ce que l'on sait aujourd'hui de la Solution finale" (p.69).
- Perdant son sang-froid, A. Klarsfeld
a d'abord interrompu R. Ménard, puis l'a empêché de
développer son argumentation; enfin, il lui a jeté le contenu
d'un verre d'eau et a déclaré : "Ça me titillait".
Préméditant son geste, il avait rempli son verre avec l'eau
du verre de sa voisine. R. Ménard est resté digne. Son voisin,
arrosé, lui aussi, a fait une réflexion ironique sur la "tolérance" de
l'avocat et a parlé de "crétinerie au plus haut point".
- A. Klarsfeld est le fils de Serge et
de Beate Klarsfeld qui, tous deux, ont à leur actif un grand nombre
de violences physiques, parfois très graves, contre les personnes
ou les biens de ceux qu'ils ont pris en chasse. Ils font également
l'apologie de ce genre de violences. En septembre 1989, B. Klarsfeld avait
trouvé "normale" l'agression où, sans l'intervention
d'une personne, j'aurais pu laisser la vie. S. Klarsfeld, lui, avait jugé cette
même agression "naturelle et normale".
-
Un autre compte rendu, publié, celui-là,
dans Le Monde (11 janvier)
-
Télévision : Un scandale
chez Giesbert
- Franz-Olivier Giesbert avait pris
pour cible le conformisme, mercredi soir sur France 3, et il a été servi.
Le propos qui dérange, celui qui casse l'atmosphère et suscite
le malaise, n'est pas venu de l'invité vedette de l'émission,
Alain Minc, auteur chez Grasset d'une Epître à nos nouveaux
maîtres. Minc y dénonce ce curieux retournement de conjoncture
intellectuelle qui fait que les minorités d'autrefois sont actuellement
plus écoutées, selon lui, que la majorité, prétendument
conformiste, qu'elles dénoncent.
-
- Les chiennes de garde féministes,
les militants de la cause homosexuelle, les inconditionnels de José Bové,
les ayatollahs de l'écologie pure et dure et autres défenseurs
des baleines (Greenpeace), en passant par les zélotes d'ONG aussi
péremptoires qu'opaques qui s'opposent à la mondialisation
libérale (Attac), seraient désormais plus intolérants
et moins respectueux de la démocratie que leurs adversaires, plus
silencieux ou moins excités.
-
- Ils étaient dominés.
Ils seraient devenus dominants.
-
- Telle est, brièvement résumée,
la thèse de Minc. Elle a suscité des énervements,
des ricanements ou des contestations frontales (par exemple, celle de Robert
Ménard, président de Reporters sans frontières), mais
rien de comparable à ce qu'ont déclenché quelques
phrases prononcées par Guy Sorman au hasard d'une intervention,
par ailleurs fort bien charpentée et même brillante, sur un
tout autre sujet : l'existence d'un courant moderniste et libéral
dans l'islam, dont on ignore presque tout en France bien qu'il soit né du
séjour à Paris, de 1826 à 1831, d'un réformateur égyptien
appelé Rifaa. [Parle pour toi, ignare ! ]
-
- La petite phrase prononcée
par Sorman, disciple de Tocqueville et éditorialiste au Figaro,
est la suivante : "L'Etat d'Israël est un produit de l'histoire
idéologique du XIXe siècle (...). C'est un accident historique,
et je ne vois pas comment il va pouvoir tenir beaucoup plus longtemps que
n'avaient tenu le royaume de Jérusalem ou le royaume de Salomon." Juif
antisioniste, Guy Sorman estime qu'il faut envisager la possibilité de
la disparition de l'Etat d'Israël. Il constate ce fait avec angoisse,
car c'est là que vit la plus grande partie de sa famille. De tels
propos, aux yeux de plusieurs invités de Giesbert, tels Pierre Bénichou
et Alain Minc, qui n'ont pas mâché leurs mots, sont tout simplement
scandaleux.
-
- Dominique Dhombres
Pour cet enfoiré, le scandale serait donc de simplement
envisager la disparition de l'Etat frauduleux, pourtant inscrite dans la
logique des faits du Moyen-Orient. Pas un mot sur l'affirmation par Ménard
du droit des révisionnistes à s'exprimer. Non, bien pire est
l'idée que les sacro-saints juifs, vrais et faux, pourraient devoir
cesser de massacrer et de voler les terres en Palestine. C'est ça
qui lui donne de la bile. Que fera-t-on des judéolâtres ? Les
mines de sel ?
LE RÉVISIONNISME
INTRINSÈQUE
- Universidade federal de Minas Gerais
- Colegiado de graduação
em história
-
- Histórico do curso
- Criado em 1939, começou a funcionar
na Faculdade de Filosofia, em 1941, com o nome de Geografia e História.
Em 1957, esse curso foi desmembrado, dando origem aos atuais cursos de
História e Geografia. O Curso de História permaneceu vinculado à Faculdade
de Filosofia. A História é o campo do conhecimento que investiga
os acontecimentos e as experiências sociais na perspectiva de interpretação
passado/presente.
- O curso objetiva formar um profissional
capaz de dominar as linhas gerais do processo histórico em suas
várias dimensões. É ainda atribuição
desse profissional conhecer as principais vertentes teóricas que
orientam as análises históricas e acompanhar não
somente o revisionismo referente ao conhecimento histórico produzido,
como também, os avanços metodológicos da ciência
histórica. Deve, também, estar capacitado a realizar
a articulação entre as informações e as teorias
de forma crítica, tanto na atividade docente quanto na de pesquisa.
- <http://his.fafich.ufmg.br/historic.htm>
NAZIONISTES
Un nouveau livre
-
51 Documents: Zionist Collaboration
with the Nazis
-
-
by Lenni Brenner
-
- In 1983, Croom Helm Ltd. published my
1st book, Zionism
in the Age of the Dictators. [texte intégral sur le site de l'AAARGH] American
writers don't expect favorable reviews from the London Times, but
editorialist Edward Mortimer declared that "Brenner is able to cite
numerous cases where Zionists collaborated with anti-Semitic regimes, including
Hitler's."
- Still less could a Trotskyist dream
of a review from Izvestia, the Soviet government gazette, but they
hailed it. "During the world war, Brenner points out, Zionism showed
its real meaning: for the sake of its ambitions, it sacrificed the blood
of millions of Jews."
- Louis Rapoport, a failed Berkeley radical,
denounced the book in the Jerusalem Post as "leftist babble." Nevertheless,
he conceded, there were "very real charges that will continue to haunt" Zionism "until
they are dealt with honestly."
- In 1987, Jim Allen, the celebrated British
movie/TV writer, based Perdition, a stage play, on the book. When
intense pressure on the Royal Court Theatre canceled production, we debated
Sir Martin Gilbert, the Churchill family's private historian, and Stephen
Roth, head of the British Zionist Federation, nationwide, prime-time on
ITV. The London Review of Books said the Zionist scheme "made
it one of the most famous plays of the decade." Indeed, unless the
Queen was sick on the crapper, every politically or theatrically interested
person in Britain watched us win, thanks to director Ken Loach's strategic
instructions.
- Extraordinary world interest wasn't
matched in America's media. Alex Cockburn championed the book in the Village
Voice and in The Nation. But the Voice refused
to review it. The Nation sent it out to someone, but, sorry, "he
never sent in the review."
- Walter Laqueur had to bark in the Zionist New
Republic after their Perdition debacle: "Some of Brenner's
book is invented, some is exaggerated or drawn out of context." Yet
even he admits that "German Zionists did not fully understand the
meaning of Hitler when he came to power in 1933. Some of their comments
and declarations make embarrassing reading 50 years later."
- Despite Zionism's best efforts, over
5,000 copies sold in 18 years before being put on the web:
- <www.marxists.de/middleast/brenner/index.htm> [Il ne PEUT PAS simplement admettre
que les révisionnistes de l'AAARGH ont mis son livre en ligne SIX
ANS AVANT lui-même ! ]
- Then Lyle Stuart of Barricade Books
discovered that a friend, a Zionist propagandist, had never read the complete
proposal of the "Stern Gang," 1940s Zionist terrorists, to go
to war on Hitler's side. 51 Documents was born. Now Americans and
others can read the evidence and judge for themselves.
- There are six selections re Zionism's
relationship to anti-Semitism and racism prior to Hitler. The 51 documents,
including 35 letters, memos, articles, and reports by Zionists, are from
the Hitler era and after. Seven are by Nazis, most notably Eichmann's memoir,
written in Argentina, on Hungarian collaborator Rezso Kasztner. Five of
the six and 43 of the 51 are complete. The rest are extensive excerpts
from important reports. There are four first-time full translations of
articles from German, Hebrew, Italian and Russian.
- 51 Documents can play a major role in making serious study
a priority concern for an anti-war movement that will stay solidly in place
until the present bipartisan power structure is destroyed and replaced.
- A check to me, for $22.00 + $1.84 media
mail postage, gets a signed book back, anywhere in the US. Folks in other
countries, and people wanting rates for bulk orders, should also write
(Compter 11 $, soit en tout 33 US$, pour l'envoi en Europe, très
rapide.) On peut envoyer l'argent par Western Union, qui est présent
dans les grands bureaux de poste en France.
- Lenni Brenner <[email protected]>
- CounterPunch, December 23, 2002
<http://www.counterpunch.org/brenner1223.html>
DOUX REVEURS
Un échange typish sur Z-Zolo:
- Sun, 26 Dec 2002. Sender: H-NET List
for History of the Holocaust: H-Holocaust <[email protected]>
- Subject: Re: Odilo Globocnik's death
(Paulsson)
- To: [email protected]
- From: "Tom W. Glaser" <[email protected]>
- Globocnik would indeed have been in
Italy where he helped set up the only operational gas chamber outside of
the General Gouvernment, in La Risiera, or San Sabba, in Trieste. That
part of Italy had been officially incorporated into Austria and so may
not have been classified as Italy by some, but may have been by others.
Actually, therefore, it could also have
- been part of Mussolini's Republic
of Salo.
- Yr. obt. svt., Tom W. Glaser, Florida
International University
- Sun, 29 Dec 2002 08:53:16 -0500
- Subject: Re: Odilo Globocnik's death
(Paulsson)
- From: Steve Paulsson <[email protected]>
- There were numerous gas chambers outside
the GG [General Government, part of Poland] - e.g. all those used in the
T4 programme, and an experimental stationary gas chamber at Mogilev. Also
gas vans - perhaps they don't qualify as gas chambers, but that's surely
a quibble - were used in Chelmno in the Wartheland as well as at Maly Trostenets
in Belarus and Semlin in Croatia. This is not to mention gas chambers used
for executing prisoners in the US, of course (many of them while the legislature
was not in session).
Autrement dit, la rizerie de San Sabba, comme chambre à gaz,
passe à la trappe. Les Grands Zolos n'en veulent pas. Ils trouvent
que les Ritals n'ont pas à se mêler de ça. Il ne veulent
pas partager, des fois qu'y aurait du pognon à ramasser. Vu ?
INCITATRICE
- Dear friends,
- I am an American citizen, living in
Germany. I am also a transsexual (man to woman) and have been living as
a female for the past 2 years. On my mother's side I am also of Jewish
descent.
- On Nov. 28, 2002, in Böblingen
(by Stuttgart) I will in fact face an inquisition style show trial agains
my person for having not adhered to the orthodox zionist rendition of
the Auschwitz tragedy, which in present day Germany, since the infamous
Luxembourg treaty of 1950, is a criminal offense in this defeated land.
- I am highly allergic to all villain
people-victim people cults, which this so called holocaust or holycow'st
cult belongs to. Likewise concepts such as the collective guilt of any
ethnic group, German, Jewish, Arab, etc. is simply racism in disguise.
Some zionist extermist reduce all the victims of nazi persecution to one
misrepresented voice, slanderously distorted and misused to form a type
of "hunting permit" for the property, dignity and the very live
of the Palestinians, among others. This follow the same sinister dynamic
that Hitler used in reducing all the German dead of WWI to one collective
voice, his voice of course.
- The Germans hve suffered horrifically
under the sense of collective guilt or blame. Many Germans believe this
will only disappear when the last German on this plane dies. Many young
German girls, afflicted with the "villain peoploe complex" justify
an annecessary abortion with statements such as "It probably would
have been another Dr. Geobbels". I find this absolutely horrifying.
[...]
- I dont expect any semblance of justice
at the hands of the blindly obedienty apparatchniks of the Luxembourg dictate.
I might as well have been prosecuted during the 3rd Reich for doubting
Hitler's claims. [...] I am of the convition that all political ideologies,
nazismp, communism, liberalism, etc. show their mùost evil side
when they obtain absolute power. [...] Please make my impending trial for
not adhering to the holocaustian orthodoxy an open topic of discussion.
(Trial was on Nov 28 in Amtsgericht Böblingen. We wait for the result.]
Donations for court costs could help greatly. Contact:
- Denise Patricia Doyle <[email protected]>
Voir <http://www.adelaideinstitute.org/Dissenters/doyle.htm> qui
reproduit la convocation de la maison Poulemann. Strafverfahren wegen
Volksverhetzung: incitation ! Comme d'hab.
BOXEUR
Dans une interview fort intéressante donnée à un
journal polonais australien par l'historien polonais Dariusz Ratajczak,
qui a été sommairement viré de l'enseignement parce
qu'il avait rédigé un petit ouvrage sur des "sujets
dangereux", il répond à la question suivante:
- ZK : What should a historian's role be? What
is the sine qua non condition for practicing history?
- DR : A historian has one basic role to perform.
It is to reach the truth. In essence, truth is a historian's only friend.
A historian ought to know that truth has no hues; truth is always clear,
and one. Striving after truth, a historian should avoid like fire "friendly" whispers,
such as "any coin has two sides," "the golden mean," "make
a compromise," etc., because they lead him astray, get him closer
to lying. After ascertaining the truth and here we are touching a historian's
other role the investigator should share the truth with others, regardless
of the consequences. After all, truth must have not only an individual
dimension, but also a social one. Writing, but not for publication, makes
no sense, especially in times when lies attack us from every side. It is
a waste of time. The other part of your question pertains, in my opinion,
to traits which should characterize a historian, because the sine qua non
condition for practicing history, that is, freedom of speech, is already
a past memory. It has been replaced with political correctness, that is,
soc-liberal censorship, or, as somebody has nicely put it, a "tyranny
of good intentions." Thus in today grim times the sine qua non condition
for practicing history is the historian himself truthful, independent,
immune to punches, and, finally, simply courageous. Yes, we have lived
to see times when, jokingly speaking (but it is a bitter joke), a historian
should be a cross between an intellectual and a boxer.
- Extrait de: "An interview with
Dr Dariusz Ratajczak", by Zbyszek Koreywo, Tygodnik Polski, Polish
Weekly- the main paper for Poles in Australia- July 2002.
<http://www.adelaideinstitute.org/Dissenters/ratajczak.htm>
SACRÉS
PAPIERS
- Après plus de quarante ans
de polémiques, le Vatican lève un coin du voile sur l'attitude
controversée de Pie XII à l'égard du nazisme. D'ici à un
mois et demi, une partie des archives de l'Etat pontifical couvrant la
période 1922-1939 sera en effet accessible aux chercheurs, a annoncé samedi
le porte-parole du pape, Joaquin Navarro Valls. Cette mesure «exceptionnelle» avait été prise
en février [2002] par Jean Paul II, «afin de mettre un terme à des
spéculations injustes et ingrates». Restait à en déterminer
la date. C'est désormais chose faite.
- Dès le 15 février, les
documents du secrétariat d'Etat et des archives secrètes
du Vatican concernant les rapports avec l'Allemagne durant cette période
pourront être consultés: au total, près de 650 cartons
provenant, entre autres, de la nonciature apostolique de Munich et de Berlin,
où Eugenio Pacelli fut en poste avant de devenir, en 1930, secrétaire
d'Etat du Vatican, puis d'être élu au trône de Saint-Pierre
neuf ans plus tard. Jusqu'à présent, seules les archives
remontant au pontificat de Benoît XV (décédé en
1922) étaient disponibles. Les rapports entre le Saint-Siège
et l'Allemagne hitlérienne étaient donc en grande partie
couverts par le secret.
- Libération, 31 décembre 2002.
PD ATTACK
!
-
Real lives: Sleeping with the enemy
-
- It sounds much worse if you state it
bluntly. But, OK, I'll rip off the plaster here, now, at the start of the
article: I slept with a neo-Nazi. And an Islamic fundamentalist. And, yes,
technically, they both thought gay people should be killed. There? Happy
now? Let me explain. Sometimes, as a journalist, I do undercover work (please,
no gags). Earlier this year I was in Los Angeles reporting on a convention
of Holocaust deniers. A nasty little group called the Institute
of Historical Review were gathering in the rather plush Marriott Hotel
to make ridiculous claims that (a) Hitler didn't kill many Jews,
and (b) even if he did, they had it coming.
- It was, as you would expect, a pretty
vile and unpleasant week. I sat in rooms where sweet-looking grannies would
rock slightly muttering, "Kikes, kikes" under their breath as
they carried on knitting. Criminals like Robert Faurisson, who has
been jailed in France for denying the Holocaust, were cheered like David
Beckham at a World Cup match.
- So what's a guy to do to distract himself
in these circumstances, but seduce a Nazi? Part of my task was, obviously,
to befriend the people there, and to see what they were saying privately.
I admit I have a rather cliched gay man's attraction to muscly, shaven-headed
louts, and they were troublingly profuse at the Marriott. There's a whole
thesis to be written about the complex relationship between homosexuality
and far-right political movements.
- I despise and loathe the far right,
but many, many gay men have been drawn not just to the ludicrous pantomime
of fascism (footage from Mussolini's Italy looks uncannily like a Mardi
Gras), but also to the actual practice. Ernst Rohm, one of Hitler's close
advisers until the Fuhrer had him shot, was a deliriously promiscuous gay
man; Pim Fortuyn, the Dutch hard-right nut who was assassinated earlier
this year, used to boast that his anti-Muslim policies were not racist: "How
can I be against north Africans? I have slept with so many of them."
- This is all a very roundabout way of
saying that it was pretty tough for me to figure out which, if any, of
the assembled delicious Nazis were gay, and which just looked it. I know
I should have been so repulsed by these fascists that the thought of sex
was abhorrent; but when you are actually confronted with the reality of
extremists (and I've met quite a lot of them), it is very hard to actually
take them seriously. Sure, they rant about Jews and gays (the two minorities
closest to my heart), but it just seems so absurd that I can't help but
smile and do my job: pretending to be one of them.
- I sat next to Ross from Oregon on the
first day of the "conference". He was my age - 23 - and approximately
twice my size. Picture the Incredible Hulk, but considerably less green
and only moderately less angry, and you've got the idea. We made polite
small talk about how evil blacks or gays or some other minority group are;
he told me an unpublishably disgusting joke, and I chortled along and -
what can I say? - I fancied him. It was shallow and it was totally about
looks. Let him who is without guilt throw the first stone. But nothing
in my experience had equipped me with the skills to seduce a maniac. Actually,
that's not entirely true.
- On September 11 2001, the smoke and
the fumes and the blood were barely settled on Manhattan when I was delegated
to go undercover at the Finsbury Park mosque, the most hardline in Britain.
Fortunately, I have always found Islam fascinating, and I was able to bluff
my way in fairly easily - stuff about needing to rally around to keep up
the assault on America at this time, and so on. [...]
- Slam-cut to LA and Russ. He was a harder
nut to crack, but at least he could (and did) drink an awful lot of vodka.
I'll spare you the details: suffice it to say that Germany did successfully
invade Poland. So what's the moral of this tale? Part of me wants to trumpet
it as a victory for gay rights. Even in the most intense centres of homophobia
and gay-bashing, you can still find the odd bit of sodomy. We are, quite
literally, everywhere, including (literally) inside homophobes. Part of
me is a bit ashamed - in the cold light of day, both Russ and Mo have some
pretty repulsive views. But there's something uniquely rewarding about
bagging a homophobe. In fact, I reckon that this should be the new path
for the gay rights movement. Every gay reader of the Guardian should henceforth
dedicate himself to seducing every gay-basher they can find. Our response
to hatred shouldn't be to hate back; it should be to give them a jolly
good seeing-to.
Vrai ou faux ? Pure vantardise d'un type qui écrit
des articles un peu rances pour un directeur naïf et excité ?
Ce type semble décrire surtout ses fantasmes.
The Guardian, 13 décembre
2002
<http://www.guardian.co.uk/g2/story/0,3604,859056,00.html>
TUE-T-ON
TOUS LES TEUTONS ?
-
Germans have disturbing attitudes
toward Jews, according to new poll
-
By Toby Axelrod
-
- Negative attitudes toward Jews are
widespread in German society today, according to a new survey. Among other
results, the American Jewish Committee poll found that 52 percent of
Germans believe Jews are exploiting the memory of the Holocaust for their
own purposes. The AJCommittee's executive director, David Harris, called
this the "most disturbing result" in the survey, the third such
poll conducted since German unification in 1990. Harris was in Berlin with
the group's president, Harold Tanner, and its director of governmental
and international affairs, Jason Isaacson, for meetings Monday and Tuesday
with German officials.
- Most Germans favor Holocaust education
and Holocaust memorials, the survey showed. "The fact that Holocaust
remembrance is enshrined in the German conscience is very encouraging," Harris
said. But the survey also suggested that many Germans believe education
is not enough to prevent intolerance. The poll found that 60 percent of
Germans acknowledge that anti-Semitism is a problem in their country, and
35 percent say the problem is increasing facts that "bear watching," Harris
said.
- The survey, conducted by the research
firm Infratest from Oct. 8-25, was based on personal interviews with 1,250
respondents and has a margin of error of 3 percent.
- 40 percent said Jews exert too much
influence on world events, and 20 percent said they have "too much
influence" in Germany;
- 35 percent of Germans believe Jews "are
motivated by feelings of revenge" more than other groups;
- 59 percent agreed with the statement, "Many
people in Germany are afraid to express their true feelings about Jews";
- 17 percent of Germans "prefer
not" to have Jews as neighbors, though more Germans would prefer not
to have Gypsies, Arabs, Turks, Africans or Poles as neighbors;
- In general, the older the respondents,
the more likely they are to express negative attitudes toward Jews and
other minorities.
- Jewish telegraphic Agency,
17 décembre 2002. Compressé.
<http://www.jta.org/page_view_story.asp?strwebhead=German+ideas+of+Jews+%26%238216%3Btroubling%26%238217%3B&intcategoryid=2>
En Ritalie, c'est du kif:
-
Uno su cinque diffida degli ebrei,
l'8% vorrebbe cacciarli dal Paese
-
-
Antisemitismo, in Italia c'è uno «zoccolo
duro» (le socle dur)
-
- Quanto è esteso l'antisemitismo
tra gli italiani? Come per tutti i sentimenti, si tratta di un fenomeno
difficile da misurare con precisione. Per alcuni atteggiamenti, come il
grado di fiducia nei governi, c'è, da parte dei ricercatori, una
certa esperienza e consuetudine, che porta a indicatori grossomodo condivisi
in tutto il mondo occidentale. Per altri orientamenti, come, appunto, l'antisemitismo,
le cose sono più complesse, anche data la ambiguità del fenomeno
da misurare. Se ci limitiamo a rilevare se gli ebrei siano comunque considerati «diversi»,
con caratteristiche sociali, culturali, politiche che li distinguono dal
resto degli italiani, troviamo che la pensa così una quota molto
ampia di cittadini, poco più del 30% della popolazione adulta. Se
entriamo più nel merito e sondiamo la presenza di un vero e proprio
sentimento di diffidenza nei confronti degli ebrei, rileviamo una percentuale
minore, ma non esigua: poco più di un quinto, composto da cittadini
di tutte le età e ceti sociali, con una accentuazione tra chi possiede
titoli di studio medio-bassi, tra chi vive nei piccoli centri e chi si
colloca politicamente nel centrodestra (in misura maggiore tra gli elettori
di Forza Italia rispetto a quelli di An).
- Se poi poniamo quesiti più «duri» riguardo
agli ebrei, come ad esempio «non sono dei veri italiani» o «mentono
quando sostengono che il nazismo ne ha sterminati milioni» o, ancora, «dovrebbero
lasciare l'Italia», troviamo percentuali ancora minori, ma sempre
relativamente significative. Le ultime due affermazioni, ad esempio, che
sono quelle che trovano in assoluto minor approvazione, ottengono comunque
il consenso dell'8% della popolazione adulta, pari, per intenderci, a più di
due milioni e mezzo di persone.
- Al di là dello strumento adottato
per misurarlo, c'è quindi, anche nel nostro Paese, una sorta di «zoccolo
duro» di antisemitismo. Che desta qualche preoccupazione, sia perché la
sua estensione appare immutata nel tempo (i dati relativi allo scorso anno
non differiscono molto da quelli odierni), sia, specialmente, perché essa
non comprende l'ampiezza, ancora maggiore, del cosiddetto «antisemitismo
potenziale». Quello, cioè, non dichiarato nei sondaggi, per
reticenza o, più spesso, perché costituisce una sorta di
sentimento latente, negato talvolta anche a se stessi, ma basato su pregiudizi
ben radicati e pronto ad emergere e divenire esplicito nel momento in cui
qualche stimolo esterno (un avvenimento, una campagna di comunicazione)
lo solleciti.
- Renato Mannheimer
- Corriere della Sera, 26 janvier 2003
Donc il faut laver d'autant plus énergiquement
les cervelles:
- LA DATA Un simbolo -- Il «Giorno
della memoria», in ricordo delle vittime dell'Olocausto, si celebra
il 27 gennaio perché in quel giorno del 1945 gli alleati liberarono
il campo di concentramento di Auschwitz. In Italia è stata introdotta
da una legge del luglio 2000 ed è quindi giunta alla terza edizione.
Sono previste decine di manifestazioni in tutto il Paese.
- A Milano -- La maggiore manifestazione
popolare si tiene a Milano, dove un grande corteo aperto dai superstiti
dei lager nazisti attraversa il centro oggi alle 15 diretto a piazza del
Duomo.
- A Trieste -- San Sabba. Alle 11 di
domani, il sindaco di Trieste Roberto Dipiazza assieme ad altri rappresentanti
delle istituzioni e a varie associazioni parteciperà a una cerimonia
commemorativa alla Risiera di San Sabba. Poi visiteranno il Museo
della comunità ebraica di Trieste «Carlo e Vera Wagner»
- In Toscana -- Cinquecento studenti
sono partiti ieri in treno dalla Toscana per raggiungere Auschwitz:
il loro viaggio nei luoghi dello sterminio nazista durerà 5 giorni
- In rete -- Altre informazioni sulle
iniziative previste domani sul sito Internet dell'Insmli, Istituto nazionale
per la storia del movimento di liberazione in Italia, che si trova all'indirizzo
<www.istoreto.it/insmli/27_01/giorno_memoria.htm>,
oppure in quello dell'Ucei, Unione delle comunità ebraiche italiane,
che è:
<www.ucei.it/giornodellamemoria/calendario/index.htm>
C'est pas mieux aux Etats-Unis:
-
Poll indicates anti-Semitism on rise
among young Americans
-
- Anti-Semitism may be increasing in the
United States as more young adults express bigoted views about Jews
than do middle-aged Americans, according to a national poll by the Institute
for Jewish and Community Research in San Francisco.
- On question after question, researchers
found that the proportion of Americans ages 18 to 35 who held anti-Semitic
views was consistently higher than the percentage of middle-aged Americans
who shared those attitudes. For example, nearly one in four young adults
-- 23 percent -- agreed with the statement that Jews were a "threat" to
the country's "moral character," a view shared by 15 percent
of Americans between ages 45 and 54. And 20 percent of young adults agreed
that Jews "care only about themselves," compared with 12 percent
of middle-aged Americans.
- The Washington Post, 21 janvier 2003,
<http://www.fpp.co.uk/online/03/01/WashPost230101.html>
Si les juifs arrêtaient de massacrer et de s'emparer
des biens d'autrui, peut-être leur "image" s'améliorerait-elle
un tantinet...
TAPAGE DANS
LES POUBELLES
Voici tout soudain Alexis Carrel promu "précurseur
des chambres à gaz"!...
Compiègne: le médecin,
le maire, le poète et la mémoire du camp...
Par Didier Daeninckx
- Après la décision du
Conseil municipal de Paris de procéder au débaptème de
sa rue Alexis Carrel, située dans le XVe arrondissement, il reste
encore une quinzaine de villes françaises assez amnésiques
pour perpétuer le souvenir de ce savant pro-nazi, précurseur
des chambres à gaz. L'exemple de Paris devrait être rapidement
suivi par Lyon, et il semble que le statu-quo soit de mise à Rennes,
Saint-Etienne, Marseille ou Avignon.
- Mais le scandale de l'existence d'une
rue Alexis Carrel est porté à son paroxysme à Compiègne,
dans l'Oise, où cette voie honorant le "Prix Nobel de médecine
et de physiologie 1912" longe l'enceinte de l'ancien camp de
Royallieu. C'est là en effet, que de 1941 à 1944, furent
incarcérés 50.000 personnes, dont un grand nombre de résistants,
avant leur transfert vers les camps de concentration et d'extermination.
Parmi eux l'écrivain Jorge Semprun, le futur prix Nobel de physique
Georges Charpak ou le poète surréaliste Robert Desnos. [Il
oublie Degrelle et les rexistes belges, juste avant. ]
- L'insupportable symbole de cette collision
historique vient d'être ravivé par la décision du gouvernement
d'implanter un Musée de la déportation dans le périmètre
du camp de Royallieu d'où partit également le premier convoi
de juifs vers l'anéantissement, en mars 1942.
- Le sénateur-maire UMP de Compiègne,
Philippe Marini a opposé une fin de non-recevoir aux demandes
des diverses associations et personnalités dont Serge Klarsfeld
qui résume ainsi la situation: "Les thèses eugénistes
de Carrel conduisaient à la mort, comme aujourd'hui la rue Carrel
conduit toujours au camp".
- La pression constante a obligé l'édile compiègnois
a un premier recul. Au cours d'un entretien avec Laetitia Galdaeno, du Courrier
Picard, le 4 décembre, Philippe Marini annonce que dans la nouvelle
configuration du quartier: "Les noms d'anciens déportés
pourront figurer sur les nouvelles rues; la rue Alexis-Carrel sera raccourcie
de moitié", comme si l'honneur se mesurait à une surface
de goudron. Puis il avance que Carrel "n'a jamais été une
pièce active du système de Vichy". Rappelons au sénateur
oublieux que le livre de Lucien Bonnafé et Patrick Tort publié par
les éditions Syllepse L'homme cet inconnu? Alexis Carrel, Jean-Marie
Le Pen et les chambres à gaz établissait dès 1992
que Carrel présida la "Fondation française pour l'étude
des problèmes humains" une officine eugéniste richement
dotée mise directement à sa disposition par Pétain,
et qu'il fut un membre éminent du PPF, le parti nazi créé par
Jacques Doriot. [Mais a-t-il commis un crime quelconque ? ]
[...]
Cet article a été, paraît-il, publié le
20 décembre 2002 dans le n * 28 des Enquêtes interdites.
<http://www.amnistia.net/librairi/amnistia/n28/carrel.htm>
COMMENT RETUER LES MORTS ?
Les Ahuris des poubelles frappent encore:
- Le 24 juin 2002, en séance publique,
le Conseil général des Pyrénées-Orientales
a voté (22 voix pour, 11 abstentions) l'acquisition de 2000 exemplaires
d'une Encyclopédie du département pour près
de 70.000 euros (environ 450.000 francs).
- Des esprits chagrins ont eu l'idée
de lire l'ouvrage, et quelle ne fut pas leur surprise de tomber sur un
article d'essence révisionniste consacré à un écrivain
du cru, Robert Brasillach, né en 1909 à Perpignan.
- Il est écrit ainsi de Brasillach
qu'il fut "victime à trente-cinq ans d'un des drames de l'épuration",
comme on le serait d'un drame de la jalousie, lui qui dans son journal Je
suis partout applaudissait aux rafles de 1942 et proclamait à l'adresse
des autorités nazies: "Débarrassez-nous des juifs en
bloc, et surtout n'oubliez pas les petits". Son arrestation est pareillement
maquillée: selon l'auteur de l'article, André Bonet, Brasillach "se
constitua prisonnier parce que sa mère avait été prise
en otage". Et pour lui, Brasillach serait "l'auteur d'une oeuvre
chaleureuse dont resteront à tout jamais des romans tels: Le
voleur d'étincelles, L'enfant de la nuit..."
- André Bonet a sûrement
oublié de lire la centaine d'articles de Je suis partout où,
par exemple en mai 1943, Brasillach n'hésitait pas à écrire
que l'exécution de Marx Dormoy, ministre du Front Populaire, était "le
seul acte de justice accompli depuis l'armistice". Dès octobre
1941, il avait soif de sang, réclamant la mort pour les résistants: "Qu'attend-on
pour fusiller les députés communistes déjà emprisonnés?"
- Et puisque l'Encyclopédie
des Pyrénées-Orientales est largement subventionnée
par le Conseil général, les membres de cette honorable
assemblée nous seront reconnaissants de leur livrer ce chef d'oeuvre
de Brasillach concernant la République qu'ils sont censés
servir:
- "On ne s'aperçoit pas qu'on
encourage le mensonge, qu'on encourage le Juif. En finira-t-on avec les
relents de pourriture parfumée qu'exhale encore la vieille putain
agonisante, la garce vérolée, fleurant le patchouli et la
perte blanche, la République toujours debout sur son trottoir. Elle
est toujours là, la mal blanchie, elle est toujours là, la
craquelée, la lézardée, sur le pas de sa porte, entourée
de ses michées et de ses petits jeunots, aussi acharnés que
les vieux. Elle les a tant servis, elle leur a tant rapporté de
billets dans ses jarretelles; comment auraient-ils le coeur de l'abandonner,
malgré les blennoragies et les chancres? Ils en sont pourris jusqu'à l'os".
(Je suis partout, 7 février 1942)
- L'article qui est consacré à ce
délicat auteur par André Bonet se termine par ces mots: "Son
oeuvre, avec le recul du temps, prendra sa juste place". Il est bon
d'en préciser le lieu: les poubelles de l'Histoire.
Il fallait qu'il en parle, les poubelles, ça
le connaît, il y vit, il y prospère, il s'en nourrit...
C'st à quoi on s'expose quand on attaque à tu
et à toi, dans un système qui vous offre protection et impunité.
Mais l'histoire réserve des surprises. Quand la protection et l'impunité offertes
par les socialo-sionistes auront disparu, il y aura de nouveaux procureurs,
fraîchement éclos, qui dénonceront et persécuteront
les Denainckxxx et autres enfoiréxxx qui n'ont plus très
longtemps devant euxxxx.
<http://www.amnistia.net/librairi/amnistia/n29/brasill.html>
Il y a une suite:
- Perpignan, 24 jan (AFP) - Lancée
par un site internet controversé, une polémique politico-littéraire
autour de Robert Brasillach agite Perpignan, la ville natale de l'écrivain
pronazi fusillé à la libération, au sujet d'un article
qui lui est consacré dans une encyclopédie locale. Publiée
par l'éditeur toulousain Privat et subventionnée par le conseil
général, Les Pyrénées-Orientales, encyclopédie
illustrée du pays catalan comporte un bref passage sur l'oeuvre
de Brasillach, dont sont aussi rappelées la "sympathie pour
le régime nazi" et "l'engagement dans la collaboration".
- Le texte décrit le directeur
du journal d'extrême-droite Je suis partout comme un "homme
qui s'est trompé lourdement" et comme une "victime, à 35
ans, d'un des drames de l'épuration".
- Se basant sur cette dernière
phrase, un site internet local <www.perpignan-toutvabien.com> a lancé une campagne, relayée
par plusieurs médias nationaux, contre les auteurs de l'encyclopédie,
accusés d'avoir "réhabilité" l'écrivain
maudit et de surestimer son talent littéraire.
- "Couillonnade absurde"
- Cette campagne a reçu, jeudi,
un appui inespéré en la personne de Jean-Paul Alduy, le sénateur-maire
UMP de Perpignan, qui a adressé au site internet un billet dans
lequel il a affirmé partager "totalement" son point de
vue.
- "Que l'on porte un jugement
litteraire sur Brasillach ou son oeuvre, je n'ai rien à dire.
Mais que l'on fasse une analyse biographique en omettant d'expliquer
la violence antisémite de Brasillach, son rôle d'intellectuel
engagé dans une période qui a été la
honte de l'histoire de l'humanité, ceci n'est pas admissible",
s'est expliqué M. Alduy à l'AFP. Il a regretté "les
oublis" de l'encyclopédie en la matière. "Je
ne suis pas de ceux qui s'érigent en justiciers. Mais dans
la période actuelle, il nous faut être très exigeants
dans nos analyses sur les erreurs commises quand l'histoire a basculé dans
la plus affreuse barbarie", a-t-il opiné.
- Ces propos ont fait bondir les auteurs
de l'encyclopédie, de même que le président du conseil
général Christian Bourquin, qui ont tous réagi avec
une fureur à peine contenue. Dominique Portet, directeur des éditions
Privat, a été le plus mesuré en qualifiant la controverse
de "couillonnade absurde".
- "C'est un procès de Moscou!",
a protesté un des co-directeurs de l'encyclopédie, Michel
Démelin. "En tenant pour aquis que Brasillach était
une ordure et un nazi, nous avons voulu considérer son oeuvre littéraire.
C'est de la folie de dire que nous avons de la sympathie pour lui!",
s'est-il emporté. "Alduy a raison quand il attaque le fascisme
de Brasillach. Mais le rôle de l'encyclopédie n'était
pas de parler de politique, mais des romans qui mettent en relief la catalanité de
l'auteur. Dans le peu d'espace dont nous disposions, nous avons rappelé le
passé nazi de Brasillach. Nous séparons l'écrivain
de l'homme qui s'est perdu dans Je suis partout, a affirmé un
des réviseurs de l'ouvrage, Robert Priquère. "Dans
ce cas, on ne peut plus parler de Céline, ni d'Aragon. Nous
sommes salis, diffamés", s'est-il insurgé.
- "Le maire de Perpignan est tombé dans
une grosse manipulation", a estimé pour sa part M. Bourquin
(PS), en accusant les instigateurs de la campagne d'être des "minables" [Tu
entends, Denainckxx, des "minables". tes copains commencent à te
lâcher...] mus par l'animosité personnelle. Une des
figures de la communauté juive perpignanaise, l'avocat Maurice Halimi,
a voulu calmer la tempête: "Je ne soupçonne en aucune
manière les éditeurs d'avoir voulu réhabiliter Brasillach",
a-t-il dit à l'AFP, en citant François Mauriac: "Nul
ne peut s'arroger le droit d'ôter la gloire d'un écrivain,
quels qu'aient pu être ses crimes".
C'est Momo il a raison.
DES JUIFS
PAS CONTENTS
-
Israel: Holocaust survivors protest
IDF actions
-
Holocaust survivors protest IDF
treatment of Palestinians
-
by Tom Regan
-
- Ha'aretz reports that a group of Holocaust survivors,
calling itself the "Forum of Holocaust survivors and descendants to
halt the deterioration of Israeli humanism" has begun a petition to
protest the way Israeli defense forces are treating Palestinians. The petition
reads "Israeli society is descending into a quagmire of violence,
brutality, disrespect for human rights, and contempt for human life" and
that "domination of another people against its will contradicts
the lessons of the Holocaust, morally, humanely, and politically."
- "Palestinian terror is a despicable
crime," says the petition by Zvi Gil, the forum coordinator, and journalist
Raoul Teitelbaum, immediately following that obvious statement with "we
cannot clear our conscience in light of the mass, arbitrary destruction
of civilians' homes, uprooted olive trees, and orchards shaved to the ground.
We cannot accept the extensive disruptions of daily life and abuse, for
its own sake or not, at the checkpoints." [...]
Christian Science Monitor, 31 décembre 2002.
<http://www.csmonitor.com/specials/sept11/dailyUpdate.html>
LIBERTÉ DE
PAROLES AUX OUBLIETTES
-
4 janvier: message de Frederick Töben
- To date Revisionists have spent a lot
of money defending free speech: We must be guaranteed the right to be wrong,
and any robust democracy defends this right to be wrong. This is what the
marketplace of ideas is all about. Revisionists are persecuted through
legal prosecution. Interestingly, it is permitted to doubt whether the
moon landings happened, but in many countries it is illegal to doubt whether
the 'Holocaust' happened. Why?
- In the past, many supporters have given
generously to causes before the courts, then found that their donations
certainly brought a case into court, but the matter was either lost or
decided inconclusively. In most cases individual careers were destroyed
in the process. In rare instances, such as Ernst Zündel at Toronto,
a law was actually struck off the books. We are hoping that the challenge
we are throwing out to Australia's Zionist-Jewish Community will transcend
the normal factional in-fighting in all spheres of social/political endeavour.
- Our fight is far more fundamental than
that and it transcends any quarrel we may have with the Zionists. They,
themselves, are faced with the unspeakable horrors that they have unleashed
against the Palestinian people. We are fighting to safeguard our humanity
from an attack that attempts to reduce our minds to slavery, as prevailed
in the former Soviet Union countries where every life's whim had to be
seen through atheistic-Marxist-materialistic eyes. Parts of that 70+ years
horror story is now told by Alexander Solzhenitsyn in his latest volume
'200 Years Together, a historical study of the relationship between Russians
and Jews in Russia'. Such a horror story must never happen again - never
again! Yet, our court case is preparing the legal climate for such an event.
- It is in the interest of many individuals
and groups to proclaim the 'Holocaust' dogma as a new world religion, and
we must resist this with all our strength. Not only money will help in
this enterprise, but also moral support. The issue now before the Australian
court is not whether the 'Holocaust' happened or whether Jews/Zionists
can use it to hide behind and deflect legitimate criticism of their behaviour,
especially their oppressive behaviour towards the Palestinians. Whether
you believe in the 'Holocaust' or not is now irrelevant because there is
a much larger issue at stake.
- During my 1999 German imprisonment I
penned the following: If you deny me my freedom to think and to speak,
then you deny me my humanity, and you commit a crime against humanity.
Truth is my defence.
- The issue now is free speech,
and a ruling, albeit from a tribunal, in South Africa has opened a possible
avenue from which there is hope of finding relief from legal oppression.
After Cape Town's Radio 786 won in the Constitutional Court, South Africa's
Jewish Community took the Moslem community radio station back to the Broadcasting
Complaints Commission, as it had done previously, but lost its case in
November 2002. In dismissing the complaint, Commissioner Roland Sutherland
wrote that "the trivializing of the extent of the suffering [of Jews
during World War II is] doubtless perceived by many who accept the accuracy
of Holocaust evidence as churlish and insulting. Nevertheless, in my view,
it is not the stuff of which reasonable people take offence to the degree
it warrants the proscription of the expression of such views ... no attack
in the broadcast on the Jewish religion or Jews as such ... no exhortation
to hatred of any particular religious group or group of individuals." (Read
the full text of the Judgment at: <www.MoslemRadio786>)
- The above decision may be significant
because our case is a test case. If we lose, then Australia's legal system
will lose its Common Law tradition, and our already limited freedom of
speech will cease to exist. Do you feel strongly enough to back this fight
and put your money where your mouth is? Our battle is a global battle against
those who thrive on enslaving the minds. Are we going to let this happen?
If we did, we would be mad.
- For our 25 February 2003 Appeal to the
Federal Court of Australia please send your cash or cheque to:
- Toben Defence Fund, P O Box 1137, Carleton
3053, Australia
- Direct electronic transfer to: Toben
Defence Fund, National Australia Bank, 271 Collins Street, Melbourne 3000,
Australia; Account Number: 083.170.54878.5499. Thank You.
- Fredrick Töben
LE DRAME
DES MÉMORIOTS
- The government began tearing down
six more bunkers from Hitler's infamous West Wall yesterday against the
wishes of some German historians and war veterans who want the remaining
concrete and steel fortifications saved as historic memorials. The leader
of the Third Reich built 20,000 bunkers, trenches and tank dugouts along
a 940-mile line, also known as the Siegfried Line, stretching along
the German border from near Basel, Switzerland, to Kleve in northern Germany.Pneumatic
drills pounded away yesterday on the first of six structures to be demolished
this winter after the local government in the village of Rheinau, on the
French border and 105 miles southwest of Frankfurt, complained that the
bunkers were a safety hazard. The federal government worried that they
were potential gathering place for neo-Nazis.
- Associated Press, January 10, 2003
PAS AVEC
DES PINCETTES
The Last Ditch / La dernière tranchée
- On August 30, 2002, we received the
following letter to the editor from Miss Elizabeth McKinstry in response
to our most recent fund-raising appeal.
- I was all set to make a donation
to your site when I noticed you had added IHR to your list of links.
- As a member of the Free State
Project, I ended up learning a lot about the IHR when someone suggested
we get Joe Sobran to endorse our project. Joe Sobran, after much
research and reading, is not anti-semitic, in my opinion (although
he is getting further and further on the fringe, I suspect in reaction
to people painting him as an anti-semite). He has associated himself,
out of frustration with the Zionists I would guess, with the IHR.
The IHR, however, is a holocaust revisionist site, and in
fact, lost a lawsuit to someone about their assertion regarding the
existence of gassing in concentration camps.
- I am only an occasional visitor
to your site, but when I heard about its plight on Strike The Root,
I rushed over to help. I just wanted you to know why now I'm unable
to support your situation. I thought every other link you had listed
was great, so perhaps this is a mistake. Regardless, I would not
ask you to take it down, just as I'm sure you would not ask me for
money to support, even indirectly, a group like the IHR.
- Sincerely,
- Elizabeth McKinstry
<http://www.thornwalker.com/ditch/> Nous
avons la réponse sur un document
joint.
LE MALADE
MENTAL
Nouvelles révélations
sur l'affaire Gerstein
-
- Selon un article paru sous la plume
d'Yves Lassueur dans le quotidien Le Matin du 10 mars 2002, la Suisse était
sensée savoir, dès 1942, ce qu'il en était de la "solution
finale" appliquée aux Juifs. En date du 9 juillet 1955, dans
le cadre du rapport concernant la politique suisse à l'égard
des réfugiés pendant la Deuxième guerre mondiale,
le professeur Carl Ludwig s'adressait au consul Hochstrasser pour lui demander
des précisions sur ses entretiens avec Gerstein, ce dernier étant
considéré comme une des sources les plus fiables de la "solution
finale". A la question capitale de savoir quand avait eu lieu ces
entretiens, Hochstrasser répond dans une lettre datée du
25 juillet 1955:
- "La discussion avec le
SS Gerstein a eu lieu début juin 1944. Cette date est une
certitude, étant donné que je revenais de Suisse après
une longue maladie durant la deuxième moitié de mai."
- Cette mise au point est importante,
car Yves Lassueur se réfère à l'historiographie
officielle pour dire "qu'en 1944, le camp de Treblinka était
déjà fermé et, à cette date, le Zyklon B
avait remplacé les moteurs diesel.". L'argumentation de Lassueur,
selon laquelle les autorités suisses devaient tout savoir de la "solution
finale", et ceci dès 1942, est ainsi réduite à néant.
Nous reproduisons ci-dessous les passages les plus significatifs du rapport
Hochstrasser du 25 juillet 1955 concernant la visite de Kurt Gerstein:
- "Même au procès
des criminels de guerre à Nuremberg, on ne prêta guère
de crédit aux dires de l'Obersturmbannführer SS
Kurt Gerstein concernant l'élimination quotidienne de 8.000
Juifs et individus de type oriental dans le Gouvernement général
[Pologne]. C'est en juin 1944 (et donc pas en 1942), à Berlin,
que l'Obersturmbannführer SS Kurt Gerstein m'entretint
au sujet de l'extermination planifiée des Juifs et des populations
de l'Est; nous avions pu nous rencontrer grâce à une
de mes connaissances, répondant aux sollicitations pressantes
de Gerstein. Celui-ci était fonctionnaire aux mines, gagna
le corps de la SS et eut à traiter des questions de désinfection.
Tout membre de la SS qu'il fût, les derniers événements
lui parurent trop insoutenables et révoltants pour garder
le silence. Il en fit rapport à l'attaché de presse
suédois et à moi-même. Gerstein est allé plusieurs
fois dans les camps de concentration, pour vérifier les
mesures de désinfection. Peu avant l'entretien de juin 1944,
il était allé dans le camp de Berblenka (Gouvernement
général), et lors d'une réunion à trois,
d'une durée de 3 heures (Gerstein, l'homme de liaison et
moi), il était visible qu'il était encore sous le
coup de ces événements. [pour Berblenka, lire Treblinka]
- Son rapport: installations
du camp cachées dans de beaux massifs boisés; voies
ferrées spéciales permettant aux trains d'aboutir
directement au camp; tout le monde dehors ! Formez les rangs !
Mettez en tas distincts habits, linges, chaussures, cheveux longs
et tresses, bijoux et dentiers avec dents en or, etc. Puis on allait
soi-disant aux douches, et l'on se préparait à un
examen médical. Ils étaient poussés dans une
salle où, pressés les uns contre les autres, personne
n'aurait pu tomber. La salle était fermée à clef.
Puis on faisait pénétrer les gaz d'échappement
d'un moteur Diesel; le processus d'exécution durait 1h 30,
car le flux des gaz était irrégulier. Les scènes
d'angoisse et d'effroi, à ce moment, étaient à peine
descriptibles. Gerstein put, en compagnies de responsables du camp,
etc., assister à ces scènes à travers un judas.
Sa remarque portant sur la raison des tortures des victimes d'une
durée d'une heure trente aurait pu lui coûté la
tête.() Un gros problème consistait en l'élimination
des cadavres: fosses communes, élimination chimique ou incinération.
On eut recours à ces trois solutions ; à cause du
nombre élevé de corps, on adopta finalement surtout
la façon de faire suivante : les corps (dont certains, pas
encore tout à fait morts, avaient dû se déplacer
quelque peu) étaient empilés par centaines dans de
grandes fosses (), arrosés d'essence ou de carburant et
brûlés aussi bien qu'une combustion pouvait le permettre
en de telles circonstances, afin de gagner de la place pour le
lot suivant. On chargea entre autres un professeur d'une université allemande
d'étudier un procédé radical d'élimination
; mais aucune technique assez efficace ne fut trouvée. ()
De 1946 à 1948, je fus consul à Francfort-sur-le
Main. Ce devait être, je pense, en automne 1946 que je fus
interrogé téléphoniquement par le Tribunal
de guerre des Alliés à Nuremberg; il voulait savoir
si j'étais en mesure de me souvenir d'un homme de la SS,
nommé Gerstein, celui-ci ayant affirmé qu'il m'avait
fait part, à l'époque, de tout son dégoût
devant les mesures d'extermination, afin que j'en prévinsse
les pays étrangers. Donc, en quelques phrases, je pus confirmer
cette demande."
- Ce rapport, que le professeur
Ludwig mentionne mais sans le citer, fut écrit plus de dix
ans après les faits. A la question de savoir si Hochstrasser
avait, sur le moment, transmis le témoignage de Gerstein à Berne,
voici ce qu'il écrivit le 3 août 1955 au ministre Zehnder,
secrétaire général du Département politique
fédéral:
- "Pour autant qu'il
s'agît de communications sérieuses, j'ai mis au
courant l'ambassadeur Frölicher [son supérieur à Berlin],
lequel pouvait comparer mes informations avec d'autres. [...]
Etant donné qu'il prit de telles nouvelles avec la plus
grande prudence, je ne sais pas s'il les a transmises à Berne."
- On sait que Gerstein était
préposé à l'hygiène des camps
et que le Zyklon B était utilisé pour tuer
les poux, vecteurs du typhus. Des factures d'achats de Zyklon
B établies au nom de Gerstein furent même produites
au procès de Nuremberg. Pourtant, Gerstein ne parle
jamais, ni dans les Confessions, ni à Hochstrasser,
de gazage homicide au Zyklon B, alors que ce procédé,
en 1944, était sensé être utilisé intensivement
dans les camps d'extermination. Dans notre précédent
bulletin, Jürgen Graf a expliqué pourquoi les
gaz d'échappement du moteur Diesel ne sont pas vraiment
appropriés pour un usage homicide. Il n'est pas bien
difficile de comprendre que, en 1944, Gerstein avait été pris
pour un affabulateur, voire un provocateur.
- Dans sa thèse
annulée Les "Confessions" de Kurt Gerstein,
Ed. Polémiques, 1986, page 10 (voir notre précédent
bulletin), Henri Roques relève que Gerstein dit n'avoir
jamais écrit de rapport pendant la guerre, ce qui
peut se comprendre, car il aurait alors pris un risque considérable.
Néanmoins, selon Saul Friedländer (Pie XII
et le Troisième Reich, page 123) : "En août
1942, Gerstein, qui venait d'assister à des opérations
d'extermination par les gaz, essaie de se faire recevoir
par le Nonce Orsenigo; il est éconduit. C'est alors
qu'il communique un rapport au conseiller juridique de Mgr
Preysing, archevêque de Berlin, en demandant qu'il
soit transmis au Saint-Siège." Saul Friedländer
transforme une hypothèse en affirmation, sachant très
bien que personne ne peut prouver qu'il n'a pas reçu
un document qui n'existe pas
- Vérité & Justice, N*
15, avril 2002. (CP 355, CH-1618 Châtel-Saint-Denis)
<http://abbc.com/suisse/15.htm>
FICHÉS
FICHUS
Sera-ce une consolation pour notre ami Ahmed Rami, victime
d'une véritable opération de commando des flics suédois
? Au lieu de frapper à la porte, ils ont enfoncé la fenêtre
comme dans un film américain de série B... La presse dit que
les citoyens suédois ont découvert, lors de la publication
d'un rapport officiel, le 17 décembre 2002, que plus de 100.000 d'entre
eux ont été fichés, à différentes époques,
sous le prétexte de surveillance anti-communiste. En particulier,
les flics écoutent les téléphones. Ces pratiques se
poursuivent, en dépit d'une loi qui les a interdites en 1969. C'est
exactement de ces pratiques interdites que sont victimes les révisionnistes
en Suède, et dans d'autres pays où il n'y a pas toujours de
loi qui interdise d'espionner les citoyens. Mais avec les nouvelles mesures
baratinesquement appelées "anti-terroristes" qui sont prises
ou en voie d'être prises dans de nombreux pays, on fait un gigantesque
bon en arrière de plus de 50 ans. Les Droits de l'Homme, vous pouvez
carrément vous les mettre... au Musée de l'Homme. Même
ce musée, d'ailleurs, Chirac va le jeter aux orties. Il est en ruine,
sans argent, sans moyen, étouffé par les pharaonades présidentielles
et ses conneries d'Art premier. Alors les Droits de l'Homme, c'est carrément
aux chiottes que la bande à Chirac est en train de les mettre...
TOUS EN
TAULE 1
-
Lettre de R. Faurisson à Robert
Ménard, fondateur de "Reporters sans frontières"
-
- Je vous informe de ce que, ce matin à 10h,
Gaston-Armand Amaudruz, répondant à la convocation des autorités
helvétiques, s'est présenté à l'établissement
pénitentiaire de la Plaine de l'Orbe pour y purger sa peine de trois
mois de prison. Le médecin l'a déclaré apte à supporter
la détention. G.-A. Amaudruz est âgé de 82 ans et il
est en mauvaise santé.
- Son crime principal est d'avoir exprimé un
doute en ce qui concerne l'existence des chambres à gaz nazies et
d'avoir dit qu'il refusait de croire au chiffre de six millions de victimes
juives. Dans le langage officiel, celui de la convocation même, on
ne parle que de "discrimination raciale".
- L'établissement en question,
situé à vingt kilomètres au nord de Lausanne, est
un pénitencier dit de haute sécurité, avec
nombreux sas à l'entrée, gardiens et chiens. La peine de
trois mois de prison est incompressible. Il y a au surplus des amendes,
des dommages-intérêts, des frais de justice, des frais d'avocats
et diverses dépenses.
- Le premier avocat, Patrick Richard,
avait, par peur, abandonné son client, lequel s'est rabattu sur
un autre avocat, Jean-Pierre Moser. Ce dernier se montre plus que réservé avec
les amis de G.-A. Amaudruz. Ce matin, après un premier appel courtois
de ces derniers, il s'est mis aux abonnés absents.
- Il y a une semaine, René-Louis
Berclaz a diffusé 4000 exemplaires du numéro 19 de Vérité & Justice contenant
un appel à manifester contre la perspective d'une telle incarcération.
Cet appel n'a pas suscité le moindre écho.
- Il règne en Suisse une terreur
panique à l'idée de contrarier les organisations juives et
les forces de la répression antirévisionniste. J'en ai été le
témoin, en particulier lors du procès de Jürgen Graf.
L'avocat de ce dernier tremblait à faire pitié. Le procureur
avait annoncé de but en blanc que tout argument de nature révisionniste,
exposé par qui que ce fût dans l'enceinte du prétoire,
ferait l'objet de poursuites. Dans le cas Amaudruz, ce sont les magistrats
du siège qui ont brandi la même menace.
- On peut écrire au prisonnier à l'adresse
suivante :
- Etablissement de l'Orbe, CH 1350 ORBE
(Suisse).
- En principe, les enveloppes de son
courrier sont ouvertes pour en vérifier le contenu mais les lettres
ne seraient pas lues et seraient intégralement transmises à l'intéressé.
-
- RF 13 janvier 2003
Malgré son âge bientôt anté-canonique,
R. Faurisson conserve de ces charmantes naïvetés.
-
Liberté pour Amaudruz
-
Communiqué du CEPE
- Ce lundi 13 janvier, les autorités
suisses ont osé incarcérer Gaston-Armand Amaudruz. Aveuglées
par leur intolérance, les ligues de la haine ont donc obtenu l'emprisonnement
d'un vieillard de 82 ans. Le seul tort de notre camarade est d'avoir milité en
faveur d'une plus grande liberté dans le domaine de la recherche
historique.
- Gaston-Armand Amaudruz est donc devenu
aujourd'hui un prisonnier politique. Le Comité d'Entraide aux Prisonniers
Européens considère qu'il est de notre devoir élémentaire
de solidarité de soutenir moralement et financièrement ce
camarade européen.
- Gaston-Armand Amaudruz a donc besoin
de votre aide: nous devons lui envoyer un premier mandat pour ses frais
d'installation (télé, cantine...) puis dans la mesure du
possible un mandat chaque mois; mais le soutien moral est tout aussi important,
cela passe par le courrier que vous lui enverrez. Son adresse:
- G. A. Amaudruz, Etablissement Pénitentiaire
de l'Orbe, CH-1350
- Orbe, Suisse
- Vous pouvez envoyer vos dons à l'adresse
suivante (chèques à l'ordre du CEPE): CEPE, BP 4-7187 - 30914
Nîmes cedex 2, France.
ET ÇA
?
Le plus grand écrivains de langue portugaise,
tous les lusophones vous le diront, est Eça de Queiros, qui est
très peu traduit en française. Il fut diplomate et eut l'occasion
de faire les observations suivantes à Berlin sous Bismarck ( Cartas
de Londres, p. 72-79):
"Mas o pior ainda, na Alemanha, é o
hábil plano com que fortificam a sua prosperidade e garantem a sua
influência -- plano tão hábil que tem o sabor de uma
conspiração: na Alemanha, o judeu, lentamente, surdamente,
tem se apoderado das duas grandes forças sociais -- a Bolsa e a
Imprensa. Quase todas as casas bancárias, quase todos os grandes
jornais estão na posse do semita. Assim, torna-se inatacável.
De modo que não só expulsa o alemão das profissões
liberais, o humilha com a sua opulência rutilante, e o traz dependente
do capital; mas, injúria suprema, pela voz de seus jornais, ordena-lhe
o que há de fazer e com quem há de se bater! Tudo isso seria
suportável se o judeu se fundisse com a raça indígena.
Mas não. O mundo judeu conserva-se isolado, compacto, inacessível
e impenetrável. As muralhas formidáveis do templo de Salomão,
que foram arrasadas, continuam a pôr em torno dele um obstáculo
de cidadelas. Dentro de Berlim há uma verdadeira Jerusalém, inexpugnável:
aí se refugiam com o seu Deus, os seus costumes, o seu Sabbath,
a sua língua, o seu orgulho, a sua secura, gozando o ouro e desprezando
o cristão. Invadem a sociedade alemã, querem lá brilhar
e dominar, mas não permitem que o alemão meta sequer o bico
do sapato dentro da sociedade judaica. Só casam entre si; entre
si ajudamente regiamente, dando-se uns aos outros milhões, mas não
favoreceriam com um troco um alemão esfomeado; e põe orgulho,
um coquetismo insolente em se diferenciar do resto da nação
em tudo, desde a maneira de pensar até a maneira de vestir. Naturalmente,
um exclusivismo tão acentuado é interpretado como hostilidade
e pago com ódio".
MÉMORIOT
-
En Alsace, la construction d'un
mémorial ravive la controverse autour des « malgré-nous »
-
- Le bâtiment doit ouvrir en 2004,
en face du camp de concentration du Struthof, pour évoquer le souvenir
des 130 000 Alsaciens et Lorrains incorporés dans l'armée
allemande et la SS.
- En posant, samedi 21 décembre à Schirmeck
(Bas-Rhin), la première pierre d'un mémorial d'Alsace-Moselle,
le secrétaire d'Etat aux anciens combattants, Hamlaoui Mékachéra,
a donné une sanction officielle à une rétrospective
de la période 1870-1944, dont plusieurs étapes seront consacrées
aux 130.000 Alsaciens et Lorrains incorporés dans l'armée
allemande et la Waffen SS à partir de 1942. Soixante ans après,
le destin de ces «malgré-nous» -- qui «se distingue,
a dit M. Mékachéra, par sa dureté et sa complexité» --
entretient un malaise persistant dans la région.
- Depuis la fin de la guerre, en effet,
cette mémoire toujours à vif semble en porte-à-faux
avec la mémoire nationale. Ne rappelle-t-elle pas immanquablement
le massacre des 648 villageois d'Oradour-sur-Glane, [ en Haute-Vienne, le 10 juin 1944, qui fut
notamment perpétré par des «incorporés» ?
Le mémorial n'est-il pas installé face au camp de concentration
du Struthof, où doit être érigé, d'ici à 2005,
un Centre européen du résistant déporté ?
[Fouchtra ! N'en vlà une de bonne idée ] La
question touche aussi à la mémoire du communisme: la plupart
des « malgré-nous » ont combattu sur le front de l'Est,
et les survivants furent libérés au compte-gouttes par les
autorités soviétiques (le sort de 5.000 d'entre eux reste
inconnu). [Ah ! Si c'était 5000 juifs, il y
aurait des mémoriots partout...]
- Si la communauté juive et le
Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) demeurent
réticents à s'exprimer sur le sujet, un représentant
du judaïsme strasbourgeois, Freddy Raphaël, professeur de sociologie à l'université Marc-Bloch,
s'est laissé convaincre par l'un des parrains politiques du projet,
le président (UMP) du conseil général du Bas-Rhin,
Philippe Richert, d'entrer au comité scientifique du mémorial,
dont l'ouverture est prévue en 2004. Rappelant les menaces, insultes
et coups de téléphone anonymes que lui a valus son opposition
originelle, M. Raphaël dit souhaiter qu'au moins «on ne fasse
pas de hiérarchie entre les victimes, juives et non juives, et qu'il
y ait, comme à l'Historial de Péronne [sur la première
guerre mondiale], un centre de recherche».
- Entre histoire et mémoire
- Une telle évolution n'est pas
du goût d'Alain Ferry, député (UMP) du Bas-Rhin, dirigeant
du syndicat mixte qui contribue en grande partie au financement de l'opération,
estimé à 10 millions d'euros. [Aboulez le pognon,
pauvres niaques, c'est pour la Résistance, on vous dit...] «Péronne
est trop austère, assure cet ancien professionnel de l'audiovisuel;
notre référence est plutôt le Mémorial de Caen
[célébrant la bataille de Normandie]» qui, selon lui,
atteint un public plus jeune. Histoire ou mémoire, commémorer
des uniformes allemands de l'époque hitlérienne sans les
célébrer... l'enjeu du débat gît assurément
dans ces nuances.
- Dans le milieu des associations d'anciens «incorporés
de force» court même l'idée qu'une repentance officielle
devrait être obtenue du gouvernement pour le «lâchage» de
l'Alsace et de la Moselle en 1940. Plus modéré, un appel
adressé par l'Association des amis du mémorial d'Alsace-Moselle
(AMAM) au président de la République et défendu par
le général Jean-Paul Bailliard (ancien incorporé dans
la Wehrmacht, évadé en 1944 et devenu ingénieur général
de l'armement) a été adopté, dimanche 22 décembre.
Ce texte indique qu'il serait «juste que la République française
exprime, au nom de la nation, sa solidarité avec les Alsaciens-Mosellans,
victimes de l'histoire». [Là, on commence vraiment à rigoler...]
- Pour Jean-Louis Englisch, président
de l'AMAM et ancien rédacteur en chef des Dernières Nouvelles
d'Alsace, le mémorial doit surtout servir à briser
le silence dont ces associations seraient responsables sur l'histoire
de la nazification de trois départements français, et à rompre
avec cette réputation de «sujet sensible».
- Aujourd'hui, le potentiel électoral
des familles de «malgré-nous» reste non négligeable.
Il transcende le clivage droite-gauche, puisque Jean-Pierre Masseret, sénateur
(PS) de Moselle puis secrétaire d'Etat aux anciens combattants dans
le gouvernement Jospin, fut, en 1998, l'un des initiateurs du projet. Mais
la corrélation parfois avancée entre ce passé et le
score de Jean-Marie Le Pen en Alsace le 21 avril (23,4 %) agace aussi à droite.
Seul antidote à cette mauvaise image, selon M. Richert: «Se
tourner vers les jeunes sans faire de martyrologie ni magnifier.»
- Nicolas Weill, Zentral - judéolâtre
- Le Monde, 26 décembre 2002.
NOUVELLES
DU FRONT
Emmanuel Brenner, Arlette Corvarola, Sophie Ferhadjian,
Elise Jacquard, Barbara Lefebvre, Ianis Roder, Marie Zeitgeber et d'autres
professeurs de collège et de lycée, Les territoires perdus
de la République. Antisémitisme, racisme et sexisme en milieu
scolaire. Essai. Mille et une nuits, 2002, 238 p.
On trouve en première partie un article d'Emmanuel
Brenner intitulé "Une nation en désarroi", un litanie
larmoyante sur le sort que les vilains Arabes des banlieues réservent
aux gentils juifs, camarades de classe, professeurs ou chefs d'établissement.
Où l'on apprend que cette violence-là n'a rien à voir
avec le conflit israélo-palestinien ou le statut usurpé de
sacro-sainteté des communautés juives, ni même avec les
conditions de vie iniques d'une population réduite à tous les
nihilismes. Non, il s'agit d'un affreux antisémitisme consubstantiel
de l'Islam et de la maghrébitude. Parmi ce tissu de grossièretés
on trouve quelques anecdotes intéressantes. Voyez plutôt:
"[...] à Marseille, ce même mois d'octobre 2001, le principal
du collège, arrivant tôt le matin dans son établissement,
lit sur l'un des murs en gros caractères tracés à la peinture
: 'L'Holocauste est un mensonge de l'Histoire. Papon rempart contre l'Islam.
Papon rempart contre l'Islam. M. Papon victime du lobby juif, libérez
M. Papon' " [p.25]
"Un enseignement de la Shoah chahuté [p.31-33] L'enseignement de
la Shoah fut le premier révélateur de ces dérives au sein
de l'institution scolaire il y a déjà plus de dix ans. Dès
le début des années quatre-vingt-dix, des professeurs stagiaires
dans le cadre de la Mafpen faisaient état de réactions antisémites à l'occasion
du cours d'histoire sur la Shoah (la Shoah est au programme d'histoire en
Troisième et en Terminale) dans certaines classes à forte composante
maghrébine. Ce qui n'était qu'incident isolé est devenu,
en dix ans, une vague de fond. Il ne se passe pas un jour désormais
sans que dans un collège de France au moins l'on assiste à un incident
antisémite. Dans certaines classes, le seul fait de prononcer le nom
d'Israël provoque un brouhaha total. Le cours sur l'affaire Dreyfus
est souvent impossible à mener. L'historie du judéocide donne parfois
lieu à chahut, tapage, contestation, propos négationnistes avec
en toile de fond un antisémitisme déclaré. Chantal Szprync,
professeur de lettres à Longjumeau (Essonne), parle des mythes juifs de
la propagande nazie que 'certains élèves maghrébins se font
un malin plaisir d'évoquer: richesse des Juifs, particularisme juif regardé et
jugé comme malsain ou, en tout cas, bizarre'.
- A Grenoble, dans une classe de Troisième,
alors qu'on étudie Si c'est un homme de Primo Levi, Nicole
Bergeras, professeur de français au collège Henri-Wallon
de Saint-Martin-d'Hères, raconte que la seule opposition est venue
de deux élèves maghrébines qui refusent le travail
proposé: 'On n'aime pas, c'est des histoires de juifs'. D'autres
professeurs font parfois état, sans pour autant que cela soit la
règle, d'un refus massif exprimé par des classes de Troisième
d'étudier Primo Levi. En mars 2001, dans une ZEP de la banlieue
de Grenoble, un élève de Troisième, récemment
arrivé d'Algérie en France, déclare à l'attention
de la professeur de français (également professeur principal
de la classe) qui tance le groupe pour le peu d'efforts fournis: 'On aime
bien l'histoire en ce moment parce qu'on fait Hitler et qu'il en met plein
la tête aux juifs. Alors on aime bien.' Un lourd silence s'installe,
raconte le professeur qui a, un instant, le sentiment d'avoir mal entendu,
quand un second élève, également d'origine maghrébine,
lance à la cantonade : 'A mort les juifs' /19 [note 19 : "Les
deux élèves seront exclus une semaine"].
- Des enfants n'ont pu créer de
toutes pièces cet état d'esprit, fait valoir l'enseignante.
Ces propos sont le miroir de ce qui se dit en famille, là où d'après
de nombreux témoignages fermente une haine antijuive égale
en violence aux bouffées pogromistes, mais demeurée heureusement
verbale grâce à la loi républicaine qui protège
encore les citoyens de ce pays.
- R. H., professeur de français
en Seine-Saint-Denis, et écrivain pour la jeunesse, raconte un incident
survenu fin janvier 2002, dans un collège du sud de la France alors
qu'elle était invitée pour y parler de son travail: 'Lors
d'une rencontre autour d'un de mes romans traitant de la Shoah, un élève
me demande: "Vous êtes de quelle origine ?". Je réponds
: "Juive". Je l'entends alors qui lance à mi-voix: "Amenez
les fusils !" Abasourdie et croyant avoir mal entendu, je lui demande
de répéter. Il refuse puis finalement s'exécute en
ajoutant avec un grand sourire: "C'était une blague"".
Cette "blague", en vérité, se répète
de collège en collège, en particulier dans les ZEP, à chaque
fois que se rencontre une forte minorité d'origine maghrébine.
Iannis Roder, professeur d'histoire-géographie en Seine-Saint-Denis,
raconte les "Mort aux juifs" inscrits sur les murs de son collège à côté des "Mort
aux USA" et des dessins figurant les Twin Towers de New York en feu.
Dans une lettre qu'il a adressée au journal Le Monde /21
[note 21 : "Le Monde, 10 avril 2002"], il rend compte également
de cette phrase prononcée par un de ses élèves à la
fin d'un cours sur la Shoah: "Hitler aurait fait un bon musulman".
- Au vu de ces scènes, de ces propos,
de ces violences verbales encore contenues, on ne peut plus s'étonner
de constater que c'est dans cette population jeune (quinze / vingt-quatre
ans), d'origine maghrébine, que l'on trouve le plus fort pourcentage
de personnes convaincues qu'"on parle trop de la Shoah" en France
(11 %, contre 4 % pour les jeunes d'origine française) /23 [Note
23 : Cf. Les Antifeujs, op.cit.]
- [p. 69] "Il n'est que de souligner également
les progrès du relativisme: lors d'un sondage réalisé en
janvier 2002 /69 [note 69: "A l'attention de l'ouvrage Les Antifeujs, op.
cit."], 51% des Français âgés de quinze à vingt-quatre
ans considéraient qu'au nom de la liberté d'expression /70
[note 70: "c'est nous qui soulignons"] on ne devait pas condamner
en justice les négationnistes. Le relativisme confond négationnisme
et liberté d'expression, il assimile opinion et idée, émotion
et réflexion".
Ce relativisme est vraiment vilain. Oser confondre
négationnisme et liberté d'expression, c'est vraiment fort
de café. On voit que la politique d'enjuivement des esprits, qui
est déjà fort avancée dans la bourgeoisie socialisante
et ses annexes, rencontre quelques difficultés sur le terrain. Elles étaient
fort prévisibles. Comme en témoigne cette autre enseignante:
Prof dans le "neuf-trois"
Dans son livre Collèges de France, à paraître
chez Fayard, Mara Goyet, professeur d'histoire-géographie, raconte
le quotidien d'un lycée de la Seine-Saint-Denis. Morceaux choisis..
- [...]
- Aller au théâtre. Deux
classes travaillent sur le concours de la Résistance. D'anciens
résistants viennent au collège leur parler. Ils les trouvent
sympathiques et décident d'inviter tous les troisièmes de
l'établissement à une pièce de théâtre
relatant l'histoire d'une famille juive pendant la guerre. Tout cela se
fait au dernier moment, s'improvise : et hop ! tous au théâtre.
- Les lumières s'éteignent
et le chaos commence. Pendant une heure et demie les élèves
hurlent, s'esclaffent, insultent les acteurs. A une femme en tenue de déportée
: "A poil, salope !" A un père qui dit adieu à son
enfant : "Pédophile !" D'autres crient: "A la
douche, à la douche !" Une heure trente abominable. Les
lumières se rallument. L'un des acteurs vient annoncer que la troupe
refuse de saluer. Quelques profs sont en larmes. Les résistants
qui avaient invité tout le monde partent, certains pleurent. Le
malaise est général. Un élève monte sur la
scène et crie à ses camarades : "Frères musulmans,
mes frères, ce que nous avons fait est mal, nous n'avons pas respecté le
travail de ces acteurs..."
- Les jours suivants, le collège
est en émoi, des discours sont tenus aux élèves. Ces
derniers décident de se rattraper. Ils bricolent une invitation
qu'ils distribuent aux anciens résistants et déportés
de la commune ainsi qu'aux acteurs et au metteur en scène, les conviant à une
rencontre dont le contenu reste secret. Au passage, la jeune fille qui
distribue le tract traite de salope une prof qui, selon elle, aurait "mal
pris le papier". Par la suite, cette même charmante jeune fille,
après une vraie minute de silence à la mémoire des
morts (ce qui est un exploit), lit une lettre d'excuse et remet des fleurs
aux résistants, aux acteurs et aux profs. Beaucoup pleurent. Les élèves
vont ensuite au cimetière déposer des fleurs sur le monument
consacré aux morts en déportation.
- Je ne sais s'il faut hurler de rire
ou vomir devant ce repentir hollywoodien : peut-être les deux (mais
dans quel ordre ?).
- Le Monde, 22 janvier 2003.
Nous on serait plutôt pour se tordre de rire.
Et en plus, on sait pourquoi.
KONTROL
AUSWEIS
George Orwell, here we come
-
By Declan McCullagh
-
- Washington, 6 Jan. 2003 --The biggest
problem with criticism of Adm. John Poindexter's massive spy proposal is
not in the argument over the system being so darn creepy.
- Of course it's creepy. This new federal
agency deliberately chose the motto "knowledge is power," crafted
a logo certain to inspire conspiracy theories, and is itching to assemble
a detailed computerized dossier on every American. And that a figure such
as Poindexter--disgraced in the Iran-Contra scandal and with a database
addiction dating back to at least 1987--is running the show is a detail
worthy of a Jonathan Swift satire.
- No, the biggest problem with the criticism
of the Total Information Awareness system is that it's too shortsighted.
It's focused on what the Poindexters of the world can do with current database
and information-mining technology. That includes weaving together strands
of data from various sources -- such as travel, credit card, bank, electronic
toll and driver's license databases -- with the stated purpose of identifying
terrorists before they strike.
- But what could Poindexter and the
Bush administration devise in five or 10 years, if they had the money,
the power and the will?
- That's the real question, and therein
lies the true threat. Even if all of our current elected representatives,
appointed officials and unappointed bureaucrats are entirely trustworthy--and
that's a pretty big assumption--what could a corrupt FBI, Secret Service
or Homeland Security police force do with advanced technology by the
end of the decade? What if there was another terrorist attack that prompted
Congress to delete whatever remaining privacy laws shield Americans from
surveillance?
- For a hint at what the future might
bring, it's worth reviewing some of the projects already under way at the
Defense Advanced Research Projects Agency (DARPA ), which is the parent
agency for Poindexter's Information Awareness Office. Combine that information
with the technology trends toward smaller sensors, cheaper hardware and
ubiquitous wireless networks, and the possibilities are immensely disquieting.
We could face the emergence of unblinking electronic eyes that record where
we are and what we do, whenever we interact.
- Poindexter's office has an entire
project area called Human ID at a Distance that's spending millions on
researching biometric technologies, including face recognition and "gait
performance" detection.
- Imagine a world where every street
corner is dotted with disposable microcameras, equipped with face-recognition
software that identifies pedestrians and constantly updates their individual
files with up-to-the-minute location information. (Wearing masks won't
help: Many states already have antimask laws, and the rest would follow
suit if masks became sufficiently popular.) The microcameras are linked
through a network modeled on existing 802.11 wireless technology. The wireless
mesh also includes cameras devoted to spotting and recording license plates
and a third type that identifies people by the way they walk.
- It's not that far from reality. Poindexter's
office has an entire project area called Human ID at a Distance that's
spending millions on researching biometric technologies, including face
recognition and "gait performance" detection. Facecams already
are in use in airports, city centers and casinos. And license plate recognition,
by comparison, is a snap.
- Or how about locations out of the
range of this fixed surveillance mesh? In 1998, DARPA began funding a project to
create spybots that can fly day and night and that use infrared and video
sensors. These spybots, being designed by Lockheed Martin and code-named
MicroStar , will have a six-inch wingspan, weigh only 86 grams and
cost about $10,000 -- an affordable price point for surveilling Americans
from above.
- And what of the spybots' larger cousins,
capable of hovering higher and seeing more for a longer duration? Last
week The Washington Post reported that the federal government may
permit unmanned aircraft to fly above the United States. "I believe
that the potential applications for this technology in the area of homeland
defense are quite compelling," said Sen. John Warner, R-Va., chairman
of the Senate Armed Services committee, who added that the drones could
be used by domestic police agencies.
- Location tracking
- GPS devices that record a vehicle's
position and transmit it to police are an exciting growth area for the
eavesdrop establishment. Jim Bell, an Internet essayist convicted of stalking
federal agents, said before his arrest that he was sure the federal agencies
were tailing him electronically. During Bell's trial, it emerged that he
was right: The police arm of the IRS was tracking him on their laptops
with a legally implanted GPS bug inside Bell's Nissan Maxima.
- Last week, The Associated Press reported
that an Oregon state task force wants a law requiring all cars to sport
GPS receivers and recorders. The stated purpose: To measure how far you
drive and calculate how much you owe in road taxes. The Nov. 15, 2002 report
from the task force envisions some privacy protections --but those could
be eliminated if homeland security worries become more acute, possibly
leaving all Oregonians tracked whenever they're on the road.
- Criminals already may be finding less
desirable uses for GPS trackers. Last week, the Smoking Gun Web archive
of documents owned by Court TV posted a criminal complaint against
a 42-year-old Wisconsin man accused of stalking an ex-girlfriend using
a GPS bug hidden in her car.
- "We continue to see problems
with stalkers (using databases)," says Peter Wayner, author of Translucent
Databases. "I think there are many more sleazeballs who will use
this stuff than there are cops who will use it to catch people. It's a
lot easier to abuse this technology than to use it successfully."
- Some of your congressional representatives
may soon be asked why there has never been even one hearing investigating
DARPA, Poindexter and his Total Information Awareness plans.
- Then there's Applied Digital Systems
(ADS) of Palm Beach, Fla., which received FDA approval last fall for a
microchip to be implanted in humans for tracking and identification purposes.
(Company spokesman Matthew Cossolotto told me in June 2001 that ADS had
no such plans. "We are not now developing, nor do we have any plans
to develop, anything other than an external, wearable device," he
said in an e-mail message.)
- It's difficult to imagine a more ruthlessly
effective way to track every American. I doubt it's likely, but it's possible
to imagine a future where "getting chipped" starts as a way to
speed your way through lines at ATMs and airports -- and ends up being
mandatory.
- There's some precedent. In October,
police in one Colorado county started pressuring businesses to require
fingerprints when customers make purchases with checks or credit cards.
Police in Arlington, Texas, are asking businesses to participate in a similar
program.
- Things get stranger still. The Electronic
Privacy Information Center used the Freedom of Information Act in August
2002 to obtain government documents that talked about reading air travelers'
minds and identifying suspicious thoughts. The NASA briefing materials
referred to "non-invasive neuro-electric sensors" to be used
in aviation security.
- In a bizarre press release, NASA claimed
it has not approved any research in the area of "mind reading" and
that "because of the sensitivity of such research," the agency
will seek independent review of future projects. Yikes.
- There are some bright areas in this
generally dismal outlook. Avi Rubin, an associate professor of computer
science at Johns Hopkins University, predicts growing interest in antisurveillance
measures. "I expect there will be a whole industry popping up in counter-surveillance
-- at least, I hope," Rubin said. "Nowadays, it's not like someone
drops a camera and comes back and retrieves the data. You attack the transmission."
- Short of fleeing to the wilderness
or living our lives entirely online, our only option is to fight the Poindexterization
of modern life before it becomes too late.
<http://news.com.com/2010-1069-979276.html?tag=fd_nc_1>
BALANCE
Denainckx fournit les sionistes en arguments. Ils
attaquent l'Harmattan et vont chercher dans la poubelle de l'ahuri les éléments
qui leur manquent:
- Die Reputation von L'Harmattan ist
so gefestigt, daß es heißt: "On peut le dire, regarde,
c'est publié par l'Harmattan", Man kann das sagen, sieh, es
ist bei l'Harmattan veröffentlicht worden. Didier Daeninckx hat einige
Publikationen des Verlages untersucht und dokumentiert. Auf seine Recherchen
wird später noch des öfteren zurückgegriffen.
- Niemandene im Verlag L'Harmattan störten
die rechtsextremen Aktivitäten, sondern im Gegenteil, der Verlagsgründer
und Direktor Denis Pryen kam den von Didier Daeninckx und www.amnistia.net
angegriffenen Negationisten mit anwaltlicher Unterstützung und fadenscheinigen
Argumenten zu Hilfe.
<http://www.klick-nach-rechts.de/gegen-rechts/2002/11/harmattan.htm>
Publié par HaGalil (hagalil.com 08-11-02), site
des sionistes allemands.
LA TRONCHE
- "All day with an assistant at the
Public Record office, reading Cabinet Office files for 1944. As we leave
I catch sight of a familiar face at Table 31 beneath a mop of rusty fair
hair. It is Robert Jan Van Pelt, Evans's expert witness on Auschwitz, studying
a file intently. I am impressed. It is not often that we see a conformist
historian in an archive, doing actual field work. I wrote Pelt a letter
some years back recommending that he do just that. Seems like he has
learned something from the revisionists after all. Of course, he may
find it difficult to bend the files in the archives into shape to fit his
own hypotheses. I shake hands briefly with him as I pass (he goes pink)..."
- Radical Diary de David Irving daté 7 janvier 2003.
<http://www.fpp.co.uk>
UN MALHER
N'ARRIVE JAMAIS SEUL
-
Horst Mahler, le néonazi
et la haine de l'Amérique
-
A Hambourg, l'avocat allemand est
poursuivi pour "apologie de crimes"
-
- Hambourg de notre envoyé spécial.
Comme n'importe qui, il a dû se plier aux consignes de sécurité,
pousser le portillon de retenue, vider ses poches, passer le portique magnétique
puis le sas de sécurité avant de se retrouver dans le hall
où l'attendaient journalistes, photographes et cameramen. Horst
Mahler, près de 67 ans et carrure massive, sent le soufre, et depuis
longtemps.
- Avocat et adversaire obstiné des
Etats-Unis, qui représentaient à ses yeux le résumé de
l'impérialisme, il défendait dans les années 1960
les militants d'extrême gauche de la Fraction armée rouge
(RAF), qui bientôt versèrent dans les attentats, les détournements
d'avions et les assassinats. Horst Mahler les suivit dans leurs dérives
criminelles, alla s'entraîner dans un camp palestinien en Jordanie,
revint en Allemagne, fut arrêté, lourdement condamné.
Libéré en 1980, après dix années de prison,
il réintégra peu à peu son activité professionnelle,
aidé notamment de son avocat d'alors, un certain... Gerhard Schröder.
- Idéologiquement, l'homme avait
changé. Ayant rompu, comme il l'écrira de sa prison, avec "le
dogmatisme révolutionnaire du marxisme-léninisme" ,
il évolua vers le nationalisme, puis rejoignit carrément
le fascisme. Aujourd'hui, Horst Mahler est à nouveau avocat et a
rejoint le parti néonazi NPD, dont il se veut le théoricien.
Certaines convictions lui sont cependant restées, dont un antiaméricanisme
redéfini à l'aune de l'idéologie nationaliste révolutionnaire
et antisémite. [Ce journaliste était chargé de
suivre les affaires de police, ça se sent. Il dit que Malher est
devenu fasciste, ce qui est absolument faux, que le NPD est "néonazi",
ce qui n'est pas vrai mais il oublie de dire que Horst Mahler est devenu
révisionniste, ce qui est pire que tout. ]
- C'est d'ailleurs à cause de
sa haine des Etats-Unis qu'il était convoqué, lundi 13 janvier,
devant le tribunal d'instance de Hambourg pour y répondre d'"apologie
de crimes". Interviewé quelques jours après les attentats
du 11 septembre, Horst Mahler avait déclaré devant une caméra
de télévision: "Ces attaques étaient effrayantes,
et en même temps j'ai eu le sentiment qu'enfin ils étaient
frappés au coeur, que cela les ferait réfléchir. C'est
la raison pour laquelle j'affirme qu'en dépit de son caractère
atroce l'action du 11 septembre était justifiée." Quelques
instants plus tard, il ajoutait: "Ils disent qu'il s'agit d'une attaque
contre la liberté. Mais qu'ils disent quelle est la liberté qui
a été agressée. La liberté des profiteurs ?
Mais bien sûr ! Dieu soit loué, il n'était que temps
!"
- A l'audience, Horst Mahler ne renie
pas ses propos. Mais, en vieux renard du barreau, il assure qu'ils ont été isolés
de leur contexte pour mieux en faire ressortir ce qui était susceptible
de scandaliser le téléspectateur. "J'ai parlé une
demi- heure, et seules ces quelques images ont été diffusées",
dit-il en se lançant dans une diatribe soutenue contre les "méthodes
connues des journalistes" et en demandant l'audition de ceux qui ont
fait l'entretien mais n'ont pas été convoqués. Membre
du NPD comme son client, son avocat ne dira que quelques mots. Horst Mahler,
qui connaît le métier, est capable de tenir à la fois
le rôle de l'inculpé, du défenseur et du tribun
luttant pour la liberté d'expression.
- Face à la présidente
du tribunal, il se lance dans une longue explication de texte d'où il
ressort que, renseignements pris, les attentats du 11 septembre étaient
en fait une manipulation voulue par le gouvernement américain pour
assurer sa domination par la peur. "Il s'agissait d'un putsch, assène-t-il,
d'une manipulation. Il n'y a jamais eu d'avion qui s'est écrasé sur
le Pentagone." Qui est derrière la manipulation, lui demande
la présidente ? "Il s'agit d'une guerre, il faut avoir le recul
pour voir toute l'image." Recul pris, les responsables sont "les
tribus d'Israël", celles qui "ont le Talmud et la Torah et
veulent exterminer les autres peuples".
- "Ce qui se joue", dit-il
après avoir salué "ceux qui, en Palestine, se font exploser
dans la lutte contre la puissance financière la plus sanglante",
constitue "une confrontation entre les faibles et une puissance militaire,
culturelle et financière sans exemple dans l'histoire" . La
procureur tente de le ramener à l'ordre. Brutal, Horst Mahler la
renvoie à ses études, comme l'on fait d'un chien dont
on claque le museau. Et la procureur ne dira plus rien.
- Après cinquante minutes, le
procès est renvoyé à une date indéterminée,
le temps de convoquer les témoins demandés par la défense.
Devant la salle d'audience, Horst Mahler peut à nouveau développer
ses positions face aux caméras.
- Georges Marion
- Le Monde, 15 janvier 2003.
oooOOO§§§OOOooo
LES GRANDES PANURGIES LYONNAISES
(suite)
LES GRANDES
DÉCOUVERTES
- Lettera al Direttore di Lyon Figaro
-
- Parma, 16 gennaio 2003
- Signor Direttore,
- solo oggi vengo a conoscenza dell'articolo
di Fabrice Arfi "Jean Plantin persiste et signe", pubblicato
su Lyon Figaro del 18 dicembre 2002, dal quale apprendo che "l'Italien
Claudio Mutti, docteur ès révisionnisme, [est] auteur du
best-seller négationniste Les Protocoles des sages de Sion".
- Devo purtroppo smentire la notizia secondo
cui il sottoscritto avrebbe conseguito il dottorato in revisionismo; anzi,
dell'esistenza di una cattedra universitaria di revisionismo non ero assolutamente
a conoscenza, per cui sarei molto grato al signor Fabrice Arfi se mi
indicasse un'università, in Francia o altrove, nella quale è possibile
addottorarsi in tale disciplina.
- Devo inoltre congratularmi con il signor
Fabrice Arfi per avere finalmente capito che Les Protocoles des sages
de Sion sono in realtà un "best-seller négationniste",
cosa che finora nessuno aveva sospettata. Ma soprattutto, il signor Fabrice
Arfi ha il grande merito di essere finalmente riuscito a individuare, dopo
decenni di discussioni e di ricerche, il vero autore dei Protocolli: "l'Italien
Claudio Mutti"!
- Ormai sono stato scoperto e confesserò.
Sì, sono io l'autore dei famigerati Protocolli. Quando comparve
la prima edizione del testo, nell'ormai lontano 1905, ero un giovanotto.
Oggi, ho centovent'anni.
- Claudio Mutti
TOUS EN TAULE
2
-
Prison ferme pour un éditeur
négationniste
-
- Lyon : Marie-Hélène
Sans [23 janvier 2003]
- Le tribunal correctionnel de Lyon
a condamné hier à six mois d'emprisonnement Jean Plantin,
un éditeur négationniste qui a poursuivi ses publications
malgré une interdiction. C'est la première fois qu'un membre
de cette mouvance écope de la prison ferme en France. [Ce
n'est pas exact. Alain Guionnet a passé plusieurs mois en prison,
condamné, il est vrai, dans le cadre de la loi Pleven, de 1972.]
- Jean Plantin, 38 ans, qui se présente
comme "historien", gravite depuis longtemps autour des quelques
professeurs de l'université Lyon-III qui lui ont valu une réputation
d'institution favorable aux thèses négationnistes.
- Jean Plantin n'a jamais obtenu les
diplômes pour enseigner [C'est faux: il a obtenu une licencia
docendi, diplôme permettant d'enseigner, comme son nom l'indique,
et de se présenter au CAPES. Ce qu'il n'a jamais passé, ce
sont les concours qui permettent la titularisation comme professeur certifié ou
agrégé; de plus, une partie de ses diplômes lui a été retirée,
mais justement pas celle qui permet d'enseigner (sa maîtrise, qui permet de
se présenter à l'agrégation et son DEA, qui est un
diplôme de recherche). Et toc.]. Mais il
a publié de nombreux écrits révisionnistes et négationnistes
qui ont alerté la justice. [Ce ne sont pas ses articles qui
ont "alerté" la justice" mais des dénonciateurs
qui agissent en bande organisée pour faire pression sur les juges. ]
A deux reprises, les 27 mai et 8 octobre 1999, suite à la parution
d'articles dans la revue Akribeia, qu'il dirige, il avait été condamné à six
mois de prison avec sursis et à des peines d'amendes par le tribunal
de Lyon. La cour d'appel avait assorti ces sanctions d'une interdiction
de poursuivre son activité d'éditeur, avec mise à l'épreuve
pendant trois ans.
- Le pseudo-historien avait poursuivi
ses activités en écrivant d'autres articles aux éditions
Akribeia, ou en éditant une autre revue baptisée Etudes
révisionnistes. Après avoir été saisi par
des associations antiracistes, [en réalité des organisations
proracistes et exclusivement philosémites ] le 18 décembre
dernier, le juge d'application des peines avait demandé la révocation
de son sursis. Hier, dans leurs attendus, les juges ont souligné que "le
mensonge historique ne saurait constituer l'expression d'une simple opinion
ordinaire".
Affaire Plantin. Communiqué de R. Faurisson à l'AFP:
-
L'insupportable police juive de la
pensée frappe à nouveau
-
- Vous ne croyez pas aux "chambres à gaz" ?
Six mois de prison ferme. Tel est le tarif aujourd'hui, en France, sans
compter les amendes, les dommages-intérêts, les frais de justice,
l'interdiction de poursuivre le métier d'éditeur. Telles
sont les exigences d'"une insupportable police juive de la pensée" (Annie
Kriegel).
- Aujourd'hui, 22 janvier 2003, à Lyon,
Jean Plantin, 37 ans, vient d'être condamné à six mois
de prison ferme à l'instigation d'un juge d'application des peines,
Christophe Trillou. Son crime, de nature purement intellectuelle, a consisté à imprimer,
en mars 1999, dans la revue savante Akribeia, publication aujourd'hui
disparue sous les coups de la répression, un article et des notes
de lecture où il contestait la version juive de l'histoire de la
déportation.
- J. Plantin croit, bien sûr, à la
réalité aussi bien des déportations que des camps
de concentration et des fours crématoires (où l'on brûlait
les cadavres, en particulier, ceux des victimes du typhus et d'autres épidémies).
Mais, comme Churchill, de Gaulle, Eisenhower, le Pape Pie XII, les responsables
du Comité international de la Croix-Rouge, et comme bien d'autres
encore, il ne croit pas à l'existence des chambres à gaz
d'exécution.
- Il est révisionniste. C'est précisément
pour punir les révisionnistes qui ne croient pas à ces chambres à gaz
que des organisations juives françaises et des personnalités
juives françaises (Grand Rabbin Sirat, Georges Wellers, Pierre Vidal-Naquet
et, surtout, Laurent Fabius) ont obtenu la création d'une loi d'exception,
le 13 juillet 1990. Cette loi est connue sous le nom de "loi Gayssot".
Elle devrait s'appeler "loi Fabius". A Lyon, Me Alain Jakubowicz
a multiplié les déclarations les plus virulentes contre les
révisionnistes en général et J. Plantin, en particulier.
Au terme de féroces campagnes de presse à sens unique, les
Universités Lyon III et Lyon II ont été contraintes
de retirer à J. Plantin ses diplômes universitaires respectivement
onze ans et neuf ans après leur obtention. Cela ne s'était
jamais vu dans l'histoire de l'université française.
- Aujourd'hui donc, un homme de 37 ans,
dépouillé de ses diplômes, interdit d'exercer sa profession,
sans argent, privé d'accès à ces médias qui
impunément l'abreuvent d'outrages, va se retrouver en prison au
premier coup de sifflet d'un procureur lyonnais.
- De ses recherches il a conclu qu'il
est impossible de croire en une histoire juive, devenue, par la grâce
d'une loi d'exception, histoire officielle de la République française.
Là est son crime irrémissible.
- Sommes-nous en Palestine occupée
par l'armée juive ou dans une France courbée sous le joug
d' "une insupportable police juive de la pensée" ?
- Personnellement, je suis prêt,
au besoin, à rejoindre J. Plantin dans les geôles infectes
de la ville de Lyon, capitale de la Résistance et du Révisionnisme.
- Robert Faurisson, 10, Rue de Normandie,
03200 VICHY, 04 70 32 38 96
- 23 janvier 2003
- R. Faurisson envoie un nouveau message à l'AFP
Lyon (24 janvier 2003):
- Objet : Affaire Plantin (aux bons soins
de M.Jean-Pierre Benoît)
- Par un arrêt du 26 avril 1983,
la première chambre de la cour d'appel de Paris avait déclaré que,
dans mes écrits sur ce qu'elle appelait "le problème
des chambres à gaz", elle ne trouvait trace ni de légèreté,
ni de négligence, ni d'ignorance délibérée,
ni de mensonge et qu'en conséquence, sur ledit "problème",
les experts, les historiens et le public devaient pouvoir se prononcer
en toute liberté. Cet arrêt déclenchait alors un vent
de panique chez les adversaires du révisionnisme historique; mais,
au terme d'années de lutte, ces derniers finissaient par obtenir,
le 13 juillet 1990, l'institution d'une loi d'exception (la loi Fabius-Gayssot)
interdisant toute "contestation" de crimes contre l'humanité,
crimes qui, en 1945-46, avaient été tenus pour acquis (mais
non prouvés) par le tribunal militaire international de Nuremberg.
Ainsi était soudain instituée en 1990, au pays de Voltaire,
une vérité historique officielle ayant désormais force
de loi. Cette loi imposait de strictes limites à la liberté de
recherche qui, à la différence de la liberté d'expression,
ne devrait pas souffrir de limites. Enfin, cette loi ligotait les magistrats.
- Le 22 janvier 2003, à la requête
d'une procureuse, trois magistrats lyonnais ont, de cette loi, donné une
nouvelle lecture. Ils ont cru découvrir que la loi Fabius-Gayssot
réprimait en propres termes "le mensonge historique" (et
non la simple contestation). Ils ont précisé que Jean
Plantin, en reposant le problème physico-chimique des chambres à gaz,
problème auquel aucun historien orthodoxe n'a jusqu'ici encore répondu,
se faisait le défenseur de ce "mensonge historique".
Ils ont innové en trois points: d'abord, dans le texte de la loi
Fabius-Gayssot, ils ont cru trouver des mots que personne n'avait encore
vus ; ensuite, alors que la loi ne leur en demandait certes pas tant, ils
se sont faits juges de l'Histoire; enfin, ils envoient l'hérétique
en prison pour six mois fermes.
- A Jean Plantin, on a retiré ses
diplômes universitaires, puis son emploi d'éditeur. On l'a
abreuvé d'outrages et de sottises (la dernière veut qu'il
ait quitté le tribunal dans le coffre d'une Mercedes !). Il n'avait
pas d'avocat et son dernier procès a duré quinze minutes
en tout. Son dernier commentaire: "Moi, en prison ? Qu'est-ce que
cela va changer ? On n'aura toujours pas répondu aux révisionnistes
!"
- Robert Faurisson
- NB : On n'a pas le droit de "dénigrer" une
décision de justice mais on a le droit de la commenter, même
sévèrement.
DANSE DU SCALP
En direct de la Police de la Pensée:
Première judiciaire: le négationniste
Jean Plantin condamné à la prison ferme
Mercredi 22 janvier 2003, le tribunal
correctionnel de Lyon a condamné l'éditeur négationniste
Jean Plantin à six mois de prison ferme. Cette décision constitue
une première dans l'histoire judiciaire française, les négationnistes
ayant jusque-là toujours bénéficié du sursis.
C'est le procureur chargé de l'application
des peines qui avait requis de frapper aussi fort, lors de l'audience du
18 décembre 2002, audience à l'issue de laquelle Jean Plantin
s'était enfui caché dans le coffre de voiture d'un sympathisant
extrémiste.
- Cette décision fait suite à une
série de provocations orchestrées par cet ancien étudiant
des universités Lyon 2 et Lyon 3 qui avait, au début des
années 1990, réussi à obtenir une maîtrise d'histoire
ainsi qu'un DEA sur la base de travaux négationnistes. Ces diplômes
ont été annulés depuis et les deux professeurs qui
les avaient garantis, Régis Ladous et Yves Lequin, ont dû s'expliquer
sur leur cécité et démissionner de leurs responsabilités
dans la direction des DEA lyonnais.
- Par la suite, Plantin est devenu l'un
des rouages essentiels de l'édition de textes négationnistes
et néo-nazis comme les différents procès qui lui ont été intentés
l'ont établi. En juillet1998, il crée avec sa mère
la CHC, une maison d'édition qui met à son catalogue plusieurs
numéros d'une revue antisémite, Akribéia. Suite à une
plainte des associations antiracistes, Plantin est condamné en mai
1999 à 6 mois de prison avec sursis et 10.000 francs d'amende. Cet
avertissement n'est pas pris en compte, puisque quelques mois plus tard,
il publie un nouveau numéro de sa revue. En octobre, une deuxième
condamnation à 6 mois de prison avec sursis et 60.000 francs d'amende
est prononcée. Le mois suivant, Plantin fait appel et met en circulation
le numéro 6 d'Akribeia.
- Les deux décisions de la cour
d'appel lyonnaise, le 21 juin 2000, alourdissent la sentence: les six mois
de sursis sont confirmés. Les amendes et dommages sont portés à la
somme de 150.000 francs. De plus, une mise à l'épreuve de
trois ans est prononcée, durant laquelle Plantin ne peut exercer
le métier d'éditeur.
- La réponse de Plantin prend
la forme d'un pamphlet: Le déshonneur de trois magistrats lyonnais:
Hugues Fournier, Jean-Luc Gouverneur, Marie-Odile Théoleyre publié aux éditions
Akribéia, dans lequel il réclame la révocation de
ses juges!
- A l'automne, il met en circulation
un catalogue comportant 52 titres d'inspiration négationniste et
antisémite. Bientôt un brûlot dû pour l'essentiel à Robert
Faurisson circule clandestinement en France, Etudes Révisionnistes,
et le site nazi [attention, les mecs, pas néonazi,
non, nazi tout court, le truc carrément très dangereux qui
est en train de mettre la planète à feu et à sang
et dont l'actualité brûlante occupe les diplomaties du monde
entier depuis des mois, sans parler des armées sionisto-américano-anglaises,
grandes zélatrices des libertés en tout genre, c'est bien
connu, dep la révolte des Cipayes à la guerre des Boers,
sans oublier l'extermination des Indiens d'Amérique...]
AAARGH donne comme adresse de commande l'adresse de... Jean Plantin.
- Pour tenter de se couvrir, Jean Plantin
cède 250 parts de sa société d'édition à Robert
Faurisson, le 10 septembre 2001, mais les ouvrages qui seront publiés
par la suite comme une nouvelle revue, Tabou, sont tous disponibles à l'adresse
personnelle de Jean Plantin. Par ce transfert d'actifs, Plantin apparaît
donc pour ce qu'il est réellement, le masque derrière lequel
se dissimulait, en France, le réseau négationniste international
[dont les connards parlent toujours mais que personne n'a jamais vu,
comme Al-Qaïda et l'Arlésienne].
- C'est donc cet activisme auquel les
juges lyonnais ont voulu mettre un coup d'arrêt. Dans le même
temps, ils rejettent l'un des arguments de Plantin qui aime à se
présenter comme une sorte d'attardé, et qui argue du fait
qu'il serait insolvable. En quatre ans d'activité, sa société a édité près
d'une centaine d'ouvrages, ce qui est incompatible avec le statut de RMIste
qu'il met en avant pour refuser de payer les sommes qu'il doit aux associations
antiracistes [exactement comme les banques suisses doivent de l'argent
aux escrocs internationationaux Bronfman et cie].
- La condamnation ferme de Plantin est
donc un avertissement très net à ceux qui, derrière
lui, tirent les ficelles et allongent les billets.
- <http://www.amnistia.net/news/articles/negdoss/plancond/plancond.htm>
oooOOO§§§OOOooo
UBU DÉPUTÉ
- Assemblée Nationale
- Enregistré à la Présidence
de l'Assemblée nationale le 18 décembre 2002.
-
PROPOSITION DE LOI
-
- tendant à modifier les articles
24 bis et 48-2 de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la
presse, modifiée par la loi n· 90-615 du 13 juillet 1990,
[la gayssotine] de façon à interdire la contestation
de la réalité de tous génocides et crimes contre
l'humanité.
- PRÉSENTÉE par M. François
ROCHEBLOINE, Député.
- EXPOSÉ DES MOTIFS
- Mesdames, Messieurs,
- L'article 24 bis de la loi du 29 juillet
1881 est issu de la loi n· 90-615 du 13 juillet 1990, adoptée à la
suite de la proposition de loi de M. Gayssot.
- Il dispose ...
- Il s'agit en particulier de sanctionner
la propagande révisionniste ou plutôt négationniste
qui nie l'existence d'un génocide juif et remet en cause des crimes
contre l'humanité en contestant la déportation et l'extermination.
- L'intention du législateur
a été, à juste raison, de prendre en considération
la douleur des témoins encore meurtris de périodes tragiques
de l'Histoire. Il s'agit, en particulier, de ne pas permettre à des
associations ne présentant aucun caractère scientifique d'ouvrir
des polémiques scandaleuses. Quant aux travaux historiques, ils
doivent conserver le recul et l'absence d'agressivité qui sont les
marques du doute scientifique dont l'exigence est indispensable lorsqu'on
touche à des problèmes d'horreur récents.
- Il ne s'agit pas d'attribuer aux tribunaux
la définition de la vérité historique mais d'empêcher
la diffusion de la propagande négationniste qui se dissimule sous
des considérations faussement scientifiques. [Belle papelardise ]
- En application d'une jurisprudence
ancienne et constante, il appartient à la justice de vérifier
que la déontologie de l'historien est respectée. [Le
justice n'a pas à mettre son nez là-dedans ] La liberté ne
saurait exclure la responsabilité.
- · Depuis la création
de l'article 24 bis de la loi du 29 juillet 1881 par la loi du 13 juillet
1990, le législateur a adopté le livre II du nouveau code
pénal, en particulier par les lois du 16 décembre 1992 et
19 juillet 1993.
- · Depuis le 1er mars 1994,
les dispositions définissant les crimes contre l'humanité sont
entrées en vigueur.
- Le nouveau code pénal dans
son article 211-1 définit le génocide et dans ses articles
212-1 et 212-2 les autres crimes, crimes contre l'humanité.
- La référence de l'article
24 bis de la loi du 29 juillet 1881 à l'accord de Londres est
donc devenue inutile, anachronique et dangereusement limitative.
- Si la référence à une
disposition internationale était nécessaire quand les définitions
des crimes contre l'humanité ne ressortaient pas clairement du droit
interne français, il devient inacceptable de ne pas appliquer le
droit national avant le droit international lorsque la carence a été comblée.
- Le nouveau code pénal établit
la permanence de la notion de crime contre l'humanité, l'accord
de Londres ne légifère que dans la contingence d'événements
achevés.
- · Ce que le législateur
de 1990 a voulu interdire, c'est la contestation de tous les crimes contre
l'humanité. [Pas du tout. Il voulait un truc juif et purement
juif, sinon il ne serait pas contorsionné de cette façon ]
Son intention est à caractère préventif afin de ne
pas banaliser les pires horreurs.
- Mais, la référence de
l'article 24 bis de la loi du 29 juillet 1881 à l'accord de Londres
ne permet d'interdire la contestation des crimes contre l'humanité que
s'ils ont été commis pendant la Seconde Guerre mondiale.
- Et c'est la raison pour laquelle l'article
48-2 de la loi du 29 juillet 1881 ne permet l'exercice des droits de la
partie civile par les associations que si elles se proposent par leurs
statuts «de défendre les intérêts moraux et l'honneur
de la Résistance ou des déportés».
- C'est ainsi que la 17e chambre du
tribunal correctionnel de Paris a pu juger à bon droit le 18 novembre
1994, que l'article 24 bis avait «pour effet d'exclure de la protection
contre la contestation, instituée par la loi, tous les autres crimes
contre l'humanité, comme, en l'espèce, ceux dont a été victime le
peuple arménien en 1915».
- Parmi les génocides et les
autres crimes contre l'humanité, on ne saurait distinguer entre
ceux qui mériteraient une protection spéciale et les autres.
- La protection qui a, en fait, pour
but la prévention, doit donc s'appliquer à tous les crimes
contre l'humanité, sans discriminer le moment où ils sont
advenus.
- C'est l'objet de la présente
proposition de loi qu'il vous est demandé de bien vouloir adopter.
- PROPOSITION DE LOI
- Article 1er
- L'article 24 bis de la loi du 29 juillet
1881 sur la liberté de la presse est ainsi modifié :
- I. - Après le premier alinéa
de cet article, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :
- «Seront punis des mêmes
peines ceux qui auront contesté tout autre crime contre l'humanité sanctionné par
l'application des articles 211-1, 212-1 et 212-2 du code pénal ou
par un tribunal international ou reconnu comme tel par une organisation
intergouvernementale, quel que soit le lieu ou la date à laquelle
le crime a été commis.»
- II. - Les trois derniers alinéas
de cet article sont remplacés par un alinéa ainsi rédigé :
- «Le tribunal pourra, en outre,
ordonner l'affichage ou la diffusion de la décision prononcée
dans les conditions prévues par l'article 131-35 du code pénal.»
- Article 2
- L'article 48-2 de la loi du 29 juillet
1881 précitée est ainsi rédigé :
- «Toute association régulièrement
déclarée depuis au moins cinq ans à la date des faits,
qui se propose, par ses statuts, de défendre les intérêts
moraux et l'honneur de la Résistance ou des déportés,
ou de défendre les intérêts moraux et la mémoire
des victimes des crimes visés ci-après, peut exercer les
droits reconnus à la partie civile en ce qui concerne l'apologie
des crimes de guerre, des crimes contre l'humanité ou des crimes
ou délits de collaboration avec l'ennemi et en ce qui concerne l'infraction
prévue par l'article 24 bis.»
Qui est cet Ubu, député de Saint Chamond
(UDF), successeur de l'ineffable Pinay ? On repère vite cet obscur
sur le Web: il est de toutes les affaires arméniennes et on a même
le compte rendu, dans un journal turc, de ses prestations à la télévision
d'Erivan. (Fransa Ulusal Meclisi'nde sözde `Ermeni soyk1r1m1' yasas1
raportörü François Rochebloine... dit Hürriyet, "le
rapporteur membre de l'association philo-arménienne de la Grande
Assemblée de France").
<http://arsiv.hurriyetim.com.tr/hur/turk/01/01/27/turkiye/02tur.htm> Il s'est dépensé pour faire adopter par
le parlement une loi inepte qui "reconnaît" le "génocide" arménien,
comme si le Parlement avait vocation à se prononcer sur des événements
dont il ne sait rigoureusement rien et qui se sont passés il y a
85 ans, à 6000 km du Palais Bourbon... (Voir Libération,
27 novembre 2002,
<http://www.liberation.com/page.php?Article=70004>)
La question qui vient tout naturellement à l'esprit
est pourquoi un médiocre "directeur commercial", parvenu à se
faufiler à l'Assemblée, se démène-t-il dans
une affaire arménienne qui d'ailleurs ne rapportera que des emmerdements
aux Arméniens. L'examen de sa biographie n'apporte rien. Alors,
connaissant les moeurs de l'Orient, nous dirons que ce Rochebloine touche
du pognon. C'est un vendu et un vendu aux Arméniens. Ils ne manquent
pas de blé. Vous pouvez lui demander combien il touche, c'est la seule
question qui reste indécise:
<[email protected]> ou <[email protected]>
LE CHARME
DE LA DÉMOCRATIE
Messe pour Louis XVI à Toulouse le 21 janvier,
300 personnes, manif Basl'front à la sortie, banderole arrachée,
gerbe de lys piétinée, intervention de la police quand les
attaqués se défendent, procession annulée, déploiement
de CRS, bref, la liberté que la République reconnaît à ses
citoyens, sauf quand ceux qui se proclament par antiphrase "antifascistes" en
décident autrement. D'ailleurs Louis XVI était un fasciste
notoire.
CE DROIT
EST TORDU
Il y a des types, on se demande ce qu'ils veulent. Par
exemple ce Jean-Pol Droit, qui a longtemps gémi sous le joug de la
Fresco, qui semble avoir été débarqué ou débarrassé de
sa grosse chronique solennelle sur la "philo" dans Le Monde,
vous a soudain des accents primesautiers dont on se demande s'ils ne valent
pas une lettre de demande d'admission au club, très select et très
fermé, des révizos de France et de Navarre.
Il fait deux papiers dans Le Monde des livres du
24 janvier. Dans le premier, qui rend compte du livre de Jacques Gaillard, «Des
psychologues sont sur place...» Où nous mène la rhétorique
des catastrophes ? Jean-Pol Droit écrit ceci: "Encore une
nouveauté, ce deuil sous conditions. Dans les temps anciens existaient
déjà toutes sortes de mort sans sépultures, marins péris
en mer ou soldats portés disparus. Les proches faisaient leur deuil
malgré tout, en l'absence du cadavre. La douleur pouvait s'estomper
sans qu'on se soit porté partie civile. On digérait son malheur
sans classer les coupures de presse. Il arrivait même qu'on cicatrisât
sans l'avis des magistrats. Époques révolues ! Le deuil n'est
plus une affaire solitaire, silencieuse et privée. C'est un processus
collectif, bavard et public. Entamé avec les journalistes, il se termine
avec les juges. Cette «extension du domaine du deuil» constitue
une mutation encore largement inaperçue."
Il n'y a guère, nous évoquions ici cette étrange
question en attribuant le changement d'habitude à une certaine "judaïsation" de
l'époque. De quoi d'autre que d'un modèle juif du deuil pourrait-on
dire "entamé avec les journalistes, il se termine avec les juges" ?
Nous le voyons s'imposer tous les jours, depuis le procès Eichmann,
il y a quarante ans. La klarsfeldisation rampante. Ce Jean-Pol Droit prend
des risques.
Dans un second article, il parle d'un livre qui a déjà fait
du remous dans la presse, le paveton de Paul Ricoeur, La Mémoire,
l'histoire, l'oubli. Et il écrit derechef: "Questions chaudes,
au contraire, celles qui se rattachent directement aux tragédies du
XXe siècle, et singulièrement à la Shoah, dont Ricoeur
parle beaucoup en la nommant assez peu: à quoi servent les grands
procès publics? Le devoir de mémoire conduit-il à des
abus, des formes d'excès par manque de place laissé au nécessaire
oubli ? Que serait une politique de la juste mémoire, capable à la
fois de garder vif le souvenir des crimes et de laisser place à l'esprit
de pardon?"
Nous espérons seulement que le club des révizos
recevra un demande qui se terminera comme cette célèbre lettre,
envoyée aussi à un club sélect, par Marx (Groucho): "Messieurs,
je renonce à faire partie d'un club qui accepte des gens tels que
moi".
UN GROS
FRUSTRÉ
On le croyait mort, ou tout comme. Il ne signait plus
les sempiternelles pétitions. Il ne donnait plus son avis à tort
et à travers. Bref, Vidal-Furet était calme, ce qu'on n'avait
pas vu depuis longtemps. Mais il s'y remet. Il nous donne son avis sur des
livres relatant la guerre d'Algérie. Lui qui ne l'a pas faite est
un excellent expert de la question.
Mais voilà qu'à Lyon, capitale de la rosette
et du jésus, on a, sous le pontificat ensommeillé de Raymond
Barre, grassement subventionné une commission municipale d'enquête
sur les spoliations des familles juives pendant la guerre. Se disant qu'il
y avait là un petit fromage à faire prospérer, l'auteur
de l'enquête, un certain Laurent Douzou, pond donc un bouquin intitulé Voler
les juifs chez Hachette.
Le drame, nos lecteurs le comprendront, c'est que cet
infime Douzou n'est pas allé solliciter une préface de Sa Ventripotence
Vidal-Cornet. Il faut bien constater l'affreuse béance, la lacune
irrémissible. Dépité, on le serait à moins, remuant
son ubuesque silhouette, Piedal-Paquet a donc dû se résigner à rédiger
un petit compte rendu pour Le Monde (17 janvier 2003). L'ectoplasmique
Douzou ayant mentionné un certain Terroine, que connaissait très
bien Sa Suffisance Vidal-Foutriquet, ce dernier croit urgent de nous donner
des nouvelles de ce type, mort et enterré en 1974. La préface
rentrée pourrait ressortir d'un moment à l'autre. Et là,
c'est comme le serpent qui crache son venin, il vaut mieux se tenir à l'écart.
VIEILLE ROSSE
Ce qu'on aimerait savoir, pour le, ou la féliciter,
c'est qui a poussé cette vieille rosse de François Giroud dans
l'escalier. Elle nous menaçait d'immortalité. En fait, elle
s'était fait embaumer de façon anthume; c'est ce qui donnait à son
visage cet aspect figé, après douze liftings, et à sa
voix une étrange résonance métallique, la phonation étant
sans doute assurée par une ingénieux dispositif mécanique
doté d'une puce électronique. Il ne manquait plus que les bandelettes.
Elle a écrit des milliers d'articles tous plus insipides les uns que
les autres et une trentaine de bouquins dont on peut affirmer qu'ils ne seront
jamais réédités, personne n'étant capable de
se souvenir du contenu d'un seul d'entre eux. Elle avait toujours joué les
coulisses et le pouvoir et le journalisme n'était qu'une façade
pour assouvir une incroyable frénésie de domination. La chiffe
molle de Serrvan-Schreiber pourrait en dire long là-dessus.
Sa totale insignifiance n'avait d'égal que sa
ruse et sa dissimulation. Elle avait nié avec aplomb avoir travaillé pour
un organe de presse de Vichy, Le Pont, une publication destinée
aux travailleurs français forcés d'aller en Allemagne par le
STO. Elle l'avait nié malgré sa signature et sa photo, que
des esprits malfaisants avaient évidemment retrouvés. Elle
s'était par la suite vanté d'une légion d'honneur qui
s'était révélée bidon. Toutes ces malhonnêtetés étaient
possible parce que le petit monde de la presse parisienne savait qu'elle
n'était pas plus "Giroud" que vous et moi, mais qu'elle
s'appelait Gourdji, et qu'elle venait d'une famille de juifs nord-africaine,
comme Jean "Daniel" Bensaïd, ancien de l'Express, des
gens qui étaient fraîchement débarbouillés de
français, mais dont les parents ou les grands-parents parlaient l'arabe
dialectal, étant des berbères vaguement judaïsés
et arabisés. Tous ces gens sont incapables d'assumer leurs origines
parce qu'ils faudrait révéler la trahison qu'a été,
pour les populations d'Afrique du Nord, le décret Crémieux
qui, en 1871, a d'un coup brutal retranché les juifs du monde dont
ils faisaient partie, pour, d'un coup de pinceau, les ripoliner en "français".
Il y faudrait un régiment de docteurs Freud.
Cette Gourdji ne nous a toujours inspiré qu'un
assez vague dégoût. La presse la salue comme la "journaliste
absolue". Pour nous "journaliste" veut dire "débile", "abject", "chien
galeux", "sac à m...". Elle était tout cela
au plus haut degré. Mais qui l'a donc poussée ?
L'INDE ET
LE RÉVISIONNISME
Nous avons une version de l'histoire moderne de l'Inde
qui tourne toujours autour de Gandhi, Nehru et leurs copains. Mais il en
existe une autre, qui, pour ne pas être totalement méconnue,
surtout en Inde, n'a chez nous jamais les faveurs de la réflexion.
Faute de place, on, renverra les lecteurs à un texte écrit
par un Indien, mais disponible en français et qui se termine ainsi:
- "Lorsque la nouvelle version de
l'histoire de l'Inde au 20e siècle, et particulièrement l'épisode
unique du combat pour l'indépendance, seront écrits, on ne
trouvera sans aucun doute qu'une seule personne qui apporta la contribution
la plus significative et représentative parmi tous ses compatriotes,
jusqu'à l'émancipation de sa patrie des chaînes de
l'asservissement étranger. Pendant la 2e Guerre Mondiale, cet homme
marcha sur deux continents tel un colosse, et les pas de son armée
de libération résonnèrent dans les forêts et
les plaines d'Europe et les jungles et les montagnes d'Asie. Ses assauts
armés ébranlèrent les fondements même de l'empire
britannique. Son nom était Subhas Chandra Bose. "
<http://www.angelfire.com/folk/library/bose1_fr.htm>
FINI DE SE
GOBERGER
-
L'Elysée n'engraisse plus
ces escrocs
- SOS-Racisme placée sous contrôle
financier de l'Etat. En déficit chronique, l'association a été plusieurs
fois au bord du dépôt de bilan ces dernières années.
- L'arrêté ministériel
publié au Journal officiel du 17 décembre est passé inaperçu.
La décision du ministère de l'économie et des finances
de placer SOS-Racisme sous "contrôle financier de l'Etat" est
pourtant une première dans le monde associatif. L'association antiraciste
devra désormais soumettre au contrôleur nommé par Bercy
tous ses budgets et projets d'action. En trois courtes pages, l'arrêté met
sous coupe réglée l'une des plus vieilles associations proches
du Parti socialiste [là, le mec, y doit pas savoir ce que
veulent dire les mots qu'il emploie: mettre en coupe réglée
veut dire "exploiter systématiquement un bois" et au sens
figuré, "exploiter systématiquement et abusivement une
partie de la population"; "une des plus vieilles associations",
dans un pays dont le territoire a une histoire connue depuis plus de deux
mille ans, ça veut dire au minimum cinq cents ans. Dans ce cas précis,
ce que le mec voulait dire n'était sûrement pas ce qu'il a
dit: ou alors, il accuse carrément le ministère de vol?]. Le
Monde, 070103.
Il va falloir se reconvertir et aller pointer à l'ANPE,
mes cocos. Ça va vous faire drôle. Il va falloir reprendre
le métro, Malek !
ON NE DIT
PLUS "ÇA ME TROUE LE CUL"
ON DIT: "ÇA ME TROUE L'HISTOIRE"
On a colloqué à la Sorbonne, sur notre
dos, comme d'habitude sans nous inviter: ça s'appelle les droits de
l'homme et les débats contradictoires. Voir le dossier L'Histoire
trouducutée.
Quelques perlouzes:
- Traversot: "Beaucoup plus qu'à l'historiographie
en tant que pratique scientifique, où les "révisions" sont
inévitables et naturelles, liées à l'élargissement
des sources et aux nouveaux questionnements qui surgissent à chaque époque,
le mot "révisionnisme" relève de l'usage public
de l'histoire, où, dans la plupart des cas, il désigne une
nouvelle approche éthico-politique dans l'analyse du passé.
La question reste ouverte de la pertinence d'un tel concept qui sous-tend
l'existence d'une "orthodoxie", incompatible avec toute liberté dans
la recherche. Il vaudrait mieux appeler les négationnistes de leur
vrai nom de faussaires et de falsificateurs de l'histoire, et bannir l'usage
de ce mot au sein du débat historique."
- Fresca: "Maurice Bardèche, Paul Rassinier,
Robert Faurisson, Pierre Guillaume -- c'est pour parler de leur entreprise
de négation qu'a été forgé à la fin
du vingtième siècle le terme de négationnisme. On
exposera donc ici le parcours de ces Bardèche, Rassinier, Faurisson,
Guillaume et comment ils ont produit la version française d'une
des dernières trouvailles en date de l'antisémitisme, qui
fait du génocide des juifs une invention des juifs."
- Ternon (qui est chirurgien et se prétend "historien" --
fanatique arménomaniaque):
- "Le néologisme "négationnisme" eut
pour fonction initiale de se substituer à "révisionnisme" pour
désigner la négation de la Shoah en France. Cependant la
pertinence de ce mot appelle à un usage plus large, une extension
de sens qui comporte un risque de banalisation. Pour fixer les limites
de ce spectre, il suffit de traiter du processus de négation des
génocides, ce qui renvoie certes à la question de la qualification
d'un crime comme génocide."
- Tomas: "Il me semble que cette loi [Gayssot]
ne fige pas la vérité historique dans une quelconque légalité,
comme on le lui a reproché, mais qu'elle ne se saisit de la vérité qu'indirectement,
par le détour de l'offense -- offense fort subtile, qui revient à annoncer à la
victime d'un meurtre la bonne nouvelle de sa berlue."
- Asséo: "Le développement récent
des procès d'indemnisation n'a pas simplifié la tâche
des historiens. Le communautarisme l'a emporté dans la gestion de
l'"argent du crime" et le modèle anglo-saxon du droit
des victimes a ouvert la boîte de Pandore de la course à la
victimisation transhistorique."
- Nichanian: "En 1991, lors d'un colloque qui se
tenait à UCLA et qui a été publié depuis sous
le titre de The Limits of Representation, Carlo Ginzburg monte une
attaque en règle (sous l'impulsion de S. Friedländer) contre
Hayden White, dans un article qui porte le titre de "Only One Witness".
Le problème est le suivant: emporté par sa critique "relativiste" du
discours historique ou historiographique, H. White en était venu à faire
dépendre, semble-t-il, la "réalité" de l'événement
de la puissance des interprétations qui en traitent. "
- Saleh Abdel JAwad. "Historien et Professeur de sciences
politiques à l'Université de Birzeit, Ramallah : La négation
des témoignages palestiniens dans l'historiographie israélienne."
- Kalisky: "Quelles sont les significations du "refus
de témoigner" (R. Klüger), signe paradoxal de cette "ère
du témoin", et de quoi est-il le symptôme? Et s'il est
symptôme d'une sublimation culturelle du témoignage de la
Shoah, en quoi ce symptôme même peut-il avoir une valeur? Ce
refus, signe ultime de l'autonomisation d'un corpus littéraire et
spéculatif dans la mémoire de la Shoah, pose aussi la question
des conditions d'un tel phénomène, aboutissement d'un long
processus de constitution du génocide en "événement"."
- Worms: "On soutiendra ici que la négation
des témoignages sur les crimes contre l'humanité nous révèle
la véritable portée de ces témoignages, tout en reproduisant
ou en reconduisant à leur égard ces crimes ou ces violations
mêmes, et précisément pour cette raison."
- Bessière: "Le paradoxe de l'histoire trouée
est qu'elle participe de l'évidence de l'histoire et du su".
Le trou du su ?
- Piralian: "Le génocide fait trou dans l'histoire
en même temps que trou pour un sujet au lieu de son origine."
- Altounian: "L'importance du dedans/dehors pour
le démantèlement de l'emprise du déni."
- Lempert: "C'est ainsi que, dans de nombreuses
démocraties, le vote s'inscrit dans un véritable processus
d'évitement par rapport à la conscience du crime -- et c'est
en cela que le vote participe indirectement du crime."
- Bagilishia: "Je pense que le révisionnisme
mérite un 'détour'."
NAZBROQUE À VENDRE
- BBC News, Saturday, 18 January, 2003,
00:46 GMT
-
Nazi hunters advertise in Latvia
-
- A Latvian newspaper has published
advertisements offering a $10,000 reward for information leading to the
trial and conviction of Nazi war criminals. The advertisements are part
of a campaign called "Operation Last Chance" launched by the
Los Angeles-based Simon Wiesenthal Center, which hunts Nazi criminals.
- About 80,000 Jews were killed by the
Nazis and local collaborators in Latvia between 1941 and 1944. Thousands
of Jews from other European countries were also sent to Latvia for execution.
But Latvia has not prosecuted any Nazi suspects since it regained independence
in 1991. The ads, showing a grainy photo of Jews being led to their execution,
say "those who are responsible... must be punished". They give
phone numbers for the Latvian chief prosecutor's office and the Simon Wiesenthal
Center.
- Prosecutors in the former Soviet republic
say gathering evidence against the few surviving suspects has been difficult. "If
anyone comes forward with information we are ready to investigate," said
Dzintra Subrovska, a spokeswoman for the Latvian Prosecutor General's Office.
Similar ads were published in neighbouring Lithuania late last year and
others will be run in Estonian newspapers later this month. Of Latvia's
95,000 pre-war Jewish population, barely 4,000 survived the Holocaust.
PAILLES ET
POUTRES
- La tribune de Chantal Delsol
-
A propos du "bon" négationnisme
-
- En principe récusé depuis
1989, mais bien vivace encore dans plusieurs pays dont le plus peuplé de
la planète, la Chine, le communisme nous laisse deux questions.
La première: comment ce qui apparaît au départ comme
un humanisme mène-t-il aux crimes les plus abominables? La seconde:
comment certains intellectuels et partisans peuvent-ils continuer sans
vergogne de défendre ce système malgré ses crimes?
- C'est à cette question que
s'attaque Stéphane Courtois dans la suite du Livre noir du communisme,
Du passé faisons table rase! ce qui signifie ironiquement: "Du
passé communiste, faisons table rase." L'indifférence
dans laquelle la presse française a tenu ce livre démontre
qu'il touche un point sensible. Non seulement le communisme a engendré des
Etats criminels, mais de surcroît une amnésie organisée
visant à dissimuler ses crimes. Cette amnésie devient un
négationnisme, lequel, contrairement à celui qui concerne
le nazisme, n'est jamais pourchassé. En France, les négationnistes
du communisme dirigent des organes de presse, détiennent des chaires
dans les universités et des postes de commande. Ils mentent et personne
ne leur en fait grief. Le Mur est tombé... pas dans toutes les têtes.
Tant que le deuil de l'utopie n'est pas accompli, c'est l'histoire qui
peine à s'écrire. La question n'est pas ici de déplorer
la malhonnêteté de ces nouveaux révisionnistes, mais
de rétablir la vérité dans ses droits.
- Pour la dignité des victimes,
d'abord, mais aussi, parce que la vérité, en elle-même,
vaut.
Voir l'article entier paru dans Valeurs actuelles,
3451, du 17 janvier. Il y a une inversion des chroniques sur le site de Valeurs
actuelles. Nous avons vu le texte de Delsol à:
<http://www.valeursactuelles.com/magazine/tribune/index.php?affiche=precedent&idaf=3452>
JUGULAIRE
JUGULAIRE
-
La loi Fabius-Gayssot enfin mise à la
question
- (...)
- Un sulfureux café-philo
- A n'en pas douter, la loi antiraciste
et antirévisionniste, votée d'abord en France en 1990 puis
exportée dans la plupart des pays d'Europe occidentale dans les
années suivantes, a un triple objectif: d'abord empêcher tout
débat avec les révisionnistes dont les tribunaux ont naguère
reconnu le sérieux des travaux. Ensuite juguler la poussée
de la droite nationale qui se manifestait à partir du milieu des
années 80 dans nombre de pays d'Europe, en France d'abord, mais
aussi en Autriche, en Italie, en Suisse... Enfin, interdire toute vigoureuse
critique d'Israël qui exerçait (et continue à exercer)
une impitoyable répression de l'Intifada palestinienne commencée
en 1987. On voit là qu'il y a trop d'intérêts (politiques
et financiers) en jeu pour qu'on accorde la liberté de parole aux
révisionnistes. D'autant que l'exercice peut se révéler
dangereux.
- En témoigne le ciné-philo
organisé par le Chilien Daniel Ramirez, jeune dissident de l'ère
Pinochet, le 14 décembre dernier à l'Entrepôt. Après
la projection d'Autopsie d'un mensonge de Jacques Tarnero, le débat
devait porter sur "Le négationnisme et la révision de
l'histoire" afin de lever la suspicion jetée sur les cafés-philos
depuis que leur fondateur, feu Marc Sautet, avait laissé planer
quelque doute sur la réalité du dogme holocaustique. L'animateur
espérait ainsi pouvoir répéter en toute tranquillité les
accusations de "mensonge" et d'"ignominie" habituellement
portées contre le révisionnisme historique. Mais patatras,
l'"ennemi" était dans la place. Pierre Guillaume, Henri
Roques et Robert Faurisson ont ainsi pu prendre la parole. Face à leur
argumentation, les habituées du café-philo (il n'y avait
là que des femmes) se sont scindées en trois camps: certaines
sont parties ne souffrant pas d'entendre plus longtemps des propos iconoclastes,
d'autres sont restées tout en se bouchant les oreilles, d'autre
enfin ont été visiblement impressionnées par la qualité des
démonstrations. Ainsi une dame, après avoir dit son opposition à la
loi Gayssot, a même confié à son voisin: "Ça
tient debout, ce qu'ils disent!"
- Quant à l'animateur, il a reconnu
que si la loi Gayssot avait été votée, c'était "par
peur". Après avoir entendu Pierre Guillaume dire que " les
juifs avaient inventé le fil à couper le beurre" et
un jeune homme cravaté montrer, anecdotes à l'appui, comment
l'instrumentalisation de l'"Holocauste" entre les deux tours
de la présidentielle avait créé de toutes pièces
un climat de panique ayant permis la réélection plébiscite
de l'escroc de l'Elysée, Daniel Ramirez conclut les débats,
livide. Non, décidément, Robert Ménard a tort: il
ne faut pas laisser parler les révisionnistes. C'est beaucoup trop
dangereux!
- Jérôme Bourbon
- Rivarol , 17 janvier 2003.
RIEN DANS
LE PANTALON
RIEN DANS LE CITRON
-
La France rafarineuse renouvelle
son allégeance
-
Raffarin: "l'antisémitisme
est malheureusement toujours menaçant"
-
- Paris (AFP) - Jean-Pierre Raffarin
a regretté samedi soir que l'antisémitisme soit "malheureusement
toujours menaçant" en France, tout en soulignant que le gouvernement était "particulièrement
attentif à ce fléau". [...] S'exprimant lors du dîner
annuel du Conseil représentatif des institutions juives de France
(CRIF) à Paris, il a réaffirmé que le gouvernement "ne
tolérera jamais qu'une synagogue, qu'une mosquée, qu'une église,
qu'un temple soient profanés". [...] Le chef du gouvernement
a également dénoncé le fait que l'antisémitisme "se
diffuse parfois jusque dans nos classes".
- "Dans certains établissements
scolaires, il devient difficile pour les professeurs d'aborder la Shoah
ou de prononcer le nom d'Israël", a-t-il déploré. "Nous
nous devons d'enseigner dans nos écoles l'Holocauste", a-t-il
martelé. M. Raffarin a rappelé que son objectif était "de
mieux aider les établissements et les enseignants à lutter
contre ces phénomènes inacceptables".
- Il a par ailleurs annoncé avoir
demandé aux autorités consulaires en Pologne "de mettre
en oeuvre le processus de rénovation du pavillon français
d'Auschwitz qui honore la mémoire de tous nos concitoyens disparus
tragiquement dans ce camp". [Ce qui tendrait à indiquer
qu'Auscwhitz est devenu une "foire" où chaque pays peut
avoir son "pavillon", où l'ont trouvera, sans doute des
pompom girls et des dégustations gastronomiques... ]
- Jean-Pierre Raffarin a par ailleurs
condamné samedi soir "avec force" l'appel au boycott de
la coopération avec les facultés israéliennes lancé par
l'université de Paris-VI, en estimant que cette initiative n'était "pas
admissible". Le Premier ministre a qualifié cette décision
de "phénomène inquiétant" et de "dérive
malheureuse". [...]
- Constatant avec "beaucoup de
préoccupation que certains appellent au boycott de produits d'origine
israélienne", M. Raffarin y voit "des formes d'expression
de l'antisémitisme". Il a rappelé que de telles initiatives étaient "passibles
du travail correctionnel". [Du temps où nous étendions
le boycott des produits de l'apartheid, personne ne nous disait que c'était "passible
du travail correctionnel". Franchement, dans quel pays vit-on ? ]
- AFP, 25 janv. 2003
<http://fr.news.yahoo.com/030125/202/2zaiu..html>
oooOOO§§§OOOooo
LES AVENTURES DU MOT "RÉVISIONNISME" IV
16/ Philospohie amazonienne ?
-
Retórica e agon: O Revisionismo
dialético de Harold Bloom ou o tropo como figura de poder.
- Sandra S. F. Erickson (Universidade
Federal do Rio Grande do Norte, Departamento de Letras)
- Bloom denomina sua teoria (conhecida
como angústia da influência) de revisionismo dialético
porque considera a linguagem de um poeta pré-determinada pela tradição
uma "corrente de falas fortes" na qual poetas tentam se inserir.
Não existe liberdade de expressão, apenas de imaginação. Revisionismo
dialético é uma leitura da transformação das
palavras em tropos e destes em defesas visando a expor a figuração
do poema, ou seja, os níveis de apropriação e dependência
de imagens que poemas fazem da tradição. Tropos são
colocados, não contra a linguagem literal, mas como defesas contra
uma linguagem anterior a qual o poeta tenta substituir/derrotar. Tropos
justapõem e limitam (ironia), representam e substituem (metáfora),
complementam e diminuem (sinédoque, metonímia, hipérbole,
lítotes) ou restauram e superam (metalepse) significados de imagens
anteriores. A poesia é o agon da imaginação do poeta
efebo tentando sobrepor-se à representação de seu "pai
poético": Édipo e Laios, na encruzilhada do cânone.
<http://www.cchla.ufrn.br/gt12.htm>
17/Un gadget pour empereurs romains ?
Alexande prose une question: En fait, j'aimerais discuter
sur l'emploi du mot révisionniste.
À mes yeux, on fait souvent la confusion entre
révisionnisme et négationnisme (je ne crois pas que ce
soit le cas ici). Moi je dis sans honte que j'aborde l'Histoire d'un point
de vu révisionniste, je suis toujours prêt à douter
des explications propagandistes (l'histoire est toujours écrite
par les vainqueurs) et le révisionnisme est une démarche
qui, si elle conduit parfois à des bêtises, reste quand même
le seul moyen "dynamique" si j'ose dire de réfléchir
autrement qu'avec les poncifs d'usage. Je considère que votre façon
de travailler est révisionniste, Eugène Cizek, quand il écrit
son Néron, l'est aussi.
En réalité le révisionnisme est
une ré-interprétation permanente des faits historiques avérés.
Par contre le négationnisme, c'est la négation des faits ou
même leur passage sous silence (certains oublis volontaires sont des
mensonges). "Jésus n'était pas juif", ou refuser
la connexion entre les juifs et Jésus comme l'on fait les Chrétiens
quand ils sont arrivés aux commandes est une forme de négationnisme
(sans jeu de mots). La genèse du problème vient de l'emploi
impropre du terme "révisionnisme" par les intellectuels
français pour désigner les gens qui nient que la shoa ait existé.
Pourquoi cette confusion ? Parce qu'il est vrai que la frontière entre
les deux est ténue. Les historiens romains eux, font du révisionnisme
et du négationnisme de propagande en taisant les aspects les plus
noirs des empereurs qu'ils servent.
Réponse de Dominic Daussaint
Si vous y tenez, j'accepte bien volontiers d'être
considéré comme révisionniste Pour autant, bien sûr
qu'on ne parle pas de la Shoah, des chambres à gaz, ni des fours crématoires,
ni des camps de concentration ! Pourtant, tout "révisionniste" que
je sois censé être, la plupart des thèses (un bien grand
mot pour mes modestes pages) que je développe dans mon site sont loin
d'être révolutionnaires. Par exemple, au XVIIIe siècle,
Voltaire (entre autres) émettait déjà de sérieuses
réserves sur l'étendue des persécutions anti-chrétiennes.
Suscitant l'ire des autorités religieuses, il considérait aussi
que la Bible, ainsi d'ailleurs que les Évangiles, étaient des
oeuvres historiques "comme les autres", et devaient donc être
soumises à un examen critique et historique rationnel. Autre exemple
: la réhabilitation de Néron commença dès le
XIXe siècle ; celle de Tibère, celle de Claude et (à un
moindre niveau), celle de Caligula, au début du XXe siècle
Rien de bien neuf sous le soleil !
Ce que j'écris est donc peut-être "révisionniste",
mais pas nécessairement original ou inédit.
<http://ibelgique.ifrance.com/lulucom/empret23.htm#sommaire>
18/ Massacreurs de Rwandais ?
Wihogora: ce site traite essentiellement tout ce qui
se rapporte au négationnisme et au révisionnisme qui se pratique
malheureusement impunément et ce de plus en plus.
L'activité essentielle de ce site est donc la
chasse aux révisionnistes de tous bords.
<http://users.skynet.be/wirira/>
Voir <http://users.skynet.be/wihogora/index-wihogora.htm>
19/ Nier l'arithmétique du chômage ?
Le Défouloir des Précaires est un petit
site bourré d'humour féroce et de dérision amère
sur fond de réalisme dérangeant. On y parle entre autres de ce
révisionnisme social qui consiste à nier le chômage
jusque dans son arithmétique élémentaire, sans oublier
de régler leur compte à bon nombre d'institutions de l'arnaque,
ANPE en tête.
<http://precaires.free.fr>
20/ Une question de choix d'une langue scientifique
?
Charles Xavier Durand:
Le révisionnisme scientifique
L'adoption généralisée d'une langue
scientifique prétendument internationale limite fréquemment
la recherche d'informations aux contenus disponibles dans cette langue. C'est
ainsi que petit à petit, les contributions de chercheurs qui effectuent
leur travail dans d'autres langues sont ignorées. C'est ainsi que
l'on a redécouvert récemment que la plupart des ulcères
seraient causées par une bactérie, l'Helicobacter pylori, alors
que cela avait déjà été observé il y a
plus de vingt-cinq ans par un médecin cubain qui avait publié ses
travaux dans des revues cubaines et soviétiques, en espagnol et en
russe [5]. L'oubli scientifique devient ici responsabilité éthique
... mais comment l'éviter dans l'état d'esprit actuel ? [...]
Tout comme l'idée qu'il y a brusquement eu " un siècle
des Lumières " qui a occulté une grande partie de la science
moyenâgeuse et antique, l'anglomanie, réprouvée ou embrassée
avec le zèle de l'époque où nous vivons, occulte un
nombre considérable de travaux et de chercheurs du monde entier et
braque le projecteur presque exclusivement sur les pays anglo-saxons. On
oublie que, bien avant Fleming, Ernest Duchesne, élève de l'Ecole
de santé militaire de Lyon, présenta, le 17 décembre
1897, une thèse intitulée : " Contribution à l'étude
de la concurrence vitale chez les micro-organismes. Antagonisme entre les
moisissures et les microbes ", dans laquelle on trouve des expériences
relatant l'action du penicillium glaucum sur les bactéries.
<http://www.imperatif-francais.org/articles/argumentaire.html>
PUBLICATIONS
§== Si pas rites... L'infernale question dite des "crimes
rituels" attribués aux, ou plutôt à des juifs, n'est
jamais très loin de l'actualité. Nous ne lui avons jamais accordé d'intérêt
ici parce que nous croyons qu'il n'y a pas de substance, qu'il n'y a pas
de fait établi à la base de ces rumeurs qui remontent, il faut
le reconnaître, à des temps très anciens. Nous avons
mentionné ces affaires quand il s'est agi de la vente aux enchères,
avortée, d'un manuscrit de Burton, détenu par la communauté juive
anglaise institutionnelle. Nous n'avons pas l'intention de fouiller ce dossier
mais d'autres le font et il nous semble normal de le signaler à nos
lecteurs, en les priant de croire que nous sommes agnostiques dans ces matières
et que nous n'avons aucune idée arrêtée sur une documentation
dont nous ne savons absolument pas ce qu'elle vaut. Les lecteurs iront donc
prudemment à l'exploration de ces contrées fort ténébreuses
et ils n'accepteront aucune affirmation sans la soumettre d'abord à toutes
sortes de vérifications. Si nous ne le faisons pas nous mêmes,
c'est faute de temps, d'énergie et peut-être d'intérêt
pour des actes, ou des événements, qui sont qualifiés
de "crimes rituels" et qui ne sont peut-être que des "crimes
en série" ou des crimes commis par des malades mentaux, comme
on en voit hélas presque tous les jours dans les journaux (récemment,
cet Allemand qui dévore ses victimes !) tant il est vrai que les pathologies
de l'esprit humain sont nombreuses, souvent inattendues et presque toujours
complètement répugnantes.
Munis de ce "caveat", le lecteur ira voir certains
sites comme, par exemple,
<http://hometown.aol.com/philipdevier/myhomepage/books.html>
qui parle d'un ouvrage d'un certain De Vier, Philip, Blood
Ritual: An Investigative Report Examining A Certain Series of Cultic Murders (National
Vanguard Books, 2001),
On peut accéder à la home page d'un certain
Harrel Rhome en allant sur le site de Russ Granata «Welcome to the
Webpage of Dr. Harrell Rhome ! Revisionist Research in Ancient History & Religion» <http://www.russgranata.com/> Il
vend des livres à une adresse, donnée sur le site, dans une
ville du Texas, qui s'appelle... "Corpus Christi" !!!
Et on en trouverait des centaines d'autres sur le Net...
Attention à la parano.
§== Sado. Les oeuvres du marquis de Sade,
qui se mettent en ligne:
<http://desade.free.fr/index2.html>
§== Moscou taire. Revizionizm Kholokosta:
Lektsii. Likhatchev, V., Moskva: Evreiskii
mir (Le monde juif), 2001, Volume 26, 40pp., $12.95.
A Moscou encore vient de sortir le tome II du dernier
ouvrage de Soljénitsine, Deux siècles ensemble. Il traite
de la période d'après 1917 et des relations entre juifs et
Russes, en Union soviétique. Comme l'a montré le premier volume,
traduit en français et publié chez Fayard, ce livre, fondé essentiellement
sur des sources juives, éclaire un pan essentiel de l'histoire de
notre époque, car c'est là, dans ce creuset en fusion, que
se sont élaborés le communisme et le sionisme, ce dernier étant
encore en train de mettre tout le Proche Orient à feu et à sang.
Pour qu'il y consacre ce qui sera peut-être les dernières années
de sa vie productive, il fallait que Soljénitsine, sans conteste un
des esprits les plus remarquables de notre temps, ait jugé qu'il y
avait là quelque chose à comprendre qui était prioritaire.
Pour les amateurs éclairés, le livre est dès maintenant
disponible en russe sur Internet. <www.sila.by.ru> et
site miroir http://members.fortunecity.com/bunakova.
§== Souteneurs. Un obscur Michel Lafitte a soutenu
le 18 décembre une thèse à l'EHESS dont le titre est
le suivant: "L'Union générale des Israélites de
France, 1941-1944. Les organisations juives d'assistance et leurs limites
légales au temps de la Shoah". On voit déjà par
le grossier anachronisme du titre que l'auteur est un fieffé crétin.
Shoah est le titre d'un mauvais film et en 1941-1944, il n'était question
que de la déportation. Cette déportation, à laquelle
l'UGIF prêtait la main, était très principalement celle
des juifs "étrangers" (nés hors de France). Pour
l'essentiel, les juifs "français" (nés en France)
ont échappé à cet affreux destin. Grâce en partie à l'UGIF,
haut lieu de la collaboration judéo-vichyste. On a déjà des
textes là-dessus, du camarade Rajsfus et de Faurisson. Rappelons que
maintenant les thèses sont microfilmées et rendues accessibles
dans certaines bibliothèques et que toutes les indications nécessaires
se trouvent dans une sorte de fichier central bien connu des bibliothécaires.
Mais là où les Athéniens s'atteignent,
c'est dans la composition du jury: Jean-Pierre Azéma, la baudruche
de Sciences-Po, un endroit où l'histoire est passée à la
moulinette politocarde, la luguwre Wierviorka qui mouille toujours de ses
pleurs les manteaux des déportés, Pierre Vidal-Cachet, dont
on apprend ainsi qu'il n'est pas encore mort et qui tient même à manifester
une fois de plus sa totale incompétence d'helléniste en goguette,
Robert Frank, mais on connaît des dizaines de Robert Frank, et Henry
Rousso, dont on attend impatiemment la sortie du film à grand spectacle, Lugdunum
contre les Révizors II. Un grand succès en perspective
qui va faire sauter le box office. Tous ces gens ont toutes les raisons de
se foutre sur la gueule, surtout s'ils viennent à parler du révisionnisme.
C'est la dure vie de ceux, qui, comme les hyènes visitant, la nuit,
les poubelles autour des grandes villes sahéliennes, courent d'une
soutenance à l'autre, en ricanant horriblement.
§== Docs. Photos, films, documents zolo
consultables et libres de droit au Grand Zolo Museum de Washington:
<http://www.ushmm.org/research/collections/>
§== Confrère.
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size format, paperback!
- * Up-to-date contributions about recent
events in modern historiography, written by the world's leading revisionists
- * Cutting edge papers on the latest
results of historical research
- * Summary articles about controversial
topics in modern history
- * Supporting arguments for your
daily disputes with friends, neighbors, relatives, and colleagues
- * Inside stories about the worldwide
struggle for freedom of speech, science, and research
- * Reports about kangaroo courts, censorship,
and media witch hunts
- * News about the Holocaust industry
and Holocaust hysteria around the globe
- What The Revisionist does not
offer:
- * unsubstantiated and uncritical scholarly
contributions
- * Rejection of contribution for ideological
reasons
- * suppression of new findings and
important events
- * Submission to censorship by pressure
groups or even governmental authorities
- * Hushing-up of curtailments of freedom
of speech, media, science, and research
- Finally, please consider:
- Our struggle against bigotry and censorship
is fought with powerful scientific arguments. Due to this, we steadily
gain the support of more scholars for our efforts, which makes it increasingly
difficult for certain pressure groups and the authorities in non-First-Amendment
nations to get away with their despotic activities. If you consider our
work valuable, we would appreciate it if you could support us. If you want
to learn more about our work and about the various ways you can support
us, please click here. <http://www.vho.org/tr/index.html>
- The Revisionist
- Volume 1 · Issue 1 · February
2003, Get a Trial Issue!
- Content:
- At the Dawn of a New Area, by Germar
Rudolf, p. 2
- Open Air Incinerations in Auschwitz:
Rumor or Reality?
- * Ground Water in the Area of the
POW camp Birkenau, by Dipl.-Ing. Michael Gärtner, Dipl.-Ing. Werner
Rademacher, p. 4
- * "Burning Pits" and Ground
Water Level in Birkenau, by Carlo Mattogno, p. 15
- Auschwitz: The Dwindling Death Toll
- * How many deaths at Auschwitz?, by
Dr. Robert Faurisson, p. 19
- * Cautious Mainstream Revisionism,
by Germar Rudolf, p. 25
- * Auschwitz: The new Revisions by
Fritjof Meyer, by Carlo Mattogno, p. 30
- Poison Gas Über Alles, by Friedrich
Paul Berg, p. 38
- Certainty about Werner Heisenberg,
by Dr. Gerhard Sommer, p. 48
- The Hole in the Door, by Hans Pedersen,
p. 52
- WW II: Whose War was it Now Actually?,
by Prof. Emil Schlee, p. 57
- New Aspects of Andreij Wlassow, by
Wolfgang Strauss, p. 64
- Was the Me262 the First Airplane to
Break the Sound Barrier?, by André Chelain, p. 70
- Swing Dancing "Verboten",
by Eberhard Wardin, p. 73
- The Moon Landing: Fact or Fiction,
by Germar Rudolf, p. 74
- The Unknown Famine Holocaust, by Wolfgang
Pfitzner, p. 81
- A Look Back at Revisionism, by Ernst
Manon, p. 84;
- Publisher: Castle Hill Publishers,
PO Box 257768, Chicago, IL 60625, USA; PO Box 118, Hastings, TN34 3ZQ,
UK
- Chief Editor: Germar Rudolf <[email protected]>
- <http://vho.org/tr> Four times a year with some 120 pages
letter size perfect bound. A subscription is $55 per year. Single issues
cost $15. A current trial copy can be purchased for just $6.
§== Old Debbie. Le couverture de presse presque
complète du procès Lisptadt-Irving.
<http://www.fpp.co.uk/trial/press/index.html>
- A ce propos signalons cet écho
de presse:
- "Denying the Holocaust: The Growing
Assault on Truth and Memory." Lipstadt's book entangled her in a libel
trial with the notorious Holocaust denier David Irving; the story of the
trial is now being adapted into a film by HBO, to be written by "Pianist" screenwriter
Ronald Harwood and directed by Ridley Scott. Dallas Morning News,
12 janvier 2003.
C'est la femme d'Elephant Man qui a été pressentie
pour jouer le rôle de Poor Old Debbie.
§== Chiadé. Un site zolo italien vraiment chiadé, pensé dans
les coins, présenté de façon claire. Ces gens-là pourraient
vendre des cuisines ou des caves à vin. Sur le fond, ils ont lancé une
longue attaque critique contre les révisionnistes italiens, qui répondent
dans les pages de l'AAARGH-italien.
Ces gens-là ont pris au sérieux la menace que fait peser sur
leurs orthodoxie le développement du révisionnisme et construisent
un lieu de résistance remarquablement fortifié. C'est réconfortant,
quand on pense à tous les imbéciles qui s'égosillent à "dénoncer" le
révisionnisme, sans savoir même de quoi il retourne. <http://www.olokaustos.org/index.htm>
§== Interro écrite. Les
interrogatoires d'Eichmann sur le web:
<www.nizkor.org/hweb/people/e/eichmann-adolf/transcripts/>
§== Grosse faute.
- Los Alemanes, el Holocausto y la
Culpa colectiva, por Federico Finchelstein, J. Habermas - R. Hilberg - R. Chartier
- J. E. Burucúa - H. Mommensen - C. R. Browning - S. E. Aschheim
- O. Bartov - I. Deák - R. S. Wistrich
- ¿Estuvieron todos los alemanes
de acuerdo con el Holocausto? ¿Pensaban todos ellos corno Hitler
acerca de que los judíos debían ser exterminados? ¿Participaron
en la Shoah voluntariamente? ¿Es el antisemitismo la única
causa que explica el genocidio? ¿Se puede hablar acaso de culpa
colectiva? Estas preguntas fueron respondidas afirmativamente por Daniel
Goldhagen en su libro Los verdugos voluntarios de Hitler. Los alemanes
corrientes y el Holocausto. Cuando a principios de 1996 el libro salió a
la venta, pocos esperaban que se produjera un nuevo debate historiográfico
sobre las causas y motivos del Holocausto. Ampliamente rechado por la mayoría
de los historiadores, Goldhagen ha tenido una recepción exitosa
en el público no especializado, y ha vendido cientos de miles de
ejemplares en Estados Unidos, Alemania, Francia y otros países.
Los ensayos reunidos en este volúmen intentan, desde distintos ángulos,
pensar las principales preguntas planteadas por Goldhagen, así corno
sus problemáticas respuestas.
- A través de la focalización
de la mirada en lo apropiado y lo inapropiado de formas explicativas tic
recepción exitosa en variados públicos masivos, los capítulos
de Steven Aschheim, Omer Bartov, José Emilio Burucúa, Christopher
Browning, István Deák, Federico Finchelstein, Raul Hillerg,
Hans Mommensen y Robert Wistrich intentan articular a partir del debate
suscitado alrededor del libro de Goldhagen, aquellas posiciones epistemológicas
que se encuentran por detrás de este debate. En el prefacio de este
libro, el reconocido historiador Dominick LaCapra presenta cuestiones ineludibles
para entender las causas de la Shoah, las perspectivas y limitaciones del
debate Goldhagen. El filósofo alemán Jürgen Habermas
fija en su capítulo su posición, y analiza las distintas
perspectivas abiertas por el debate. El historiador francés Roger
Chartier, en su ensayo escrito especialmente para este libro, a partir
de los supuestos discutidos en el debate Goldhagen nos ilustra sobre las
perspectivas que la obra de Norbert Elias proporciona para entender mejor
los orígenes de la catástrofe.
- Librería & Judaica 'Casa
de Jacob', C/ del Ángel 15
- Toledo, Toledo 45002 -- España
- <http://www.casadejacob.com>
§== Sédévacance. Les catholiques italiens (et étrangers)
regroupés dans une association antiréformiste, antilibérale,
révisionniste, sédévacantiste, que nous apprécions
tout particulièrement, au delà des différences de toutes
sortes qui devraient nous empêcher de nous comprendre, sortent leur
revue Sodalitium, entièrement en PDF accessible sur le web,
n· 54 en italien et 52 en français. Ce sont des gens fort cultivés,
remarquablement intelligents, sûrs de leur doctrine, qui ont beaucoup
de choses à nous apprendre, à nous misérables païens,
pécheurs de fond, mais toujours sensibles à la part de vérité qu'on
trouve parfois dans les idées des autres.
<http://www.plion.it/sodali/so52f/sommaire.html>
§== La justice est malvoyante. Contestation
de crimes contre l'humanité
Caractérisation de l'intention
de publier des propos négationnistes sur Internet
-
- Poursuivi pour contestation de l'existence
de crimes contre l'humanité pour avoir adressé à un
site du réseau Internet, ayant pour objet la lutte contre le révisionnisme,
des messages niant la réalité des chambres à gaz,
le prévenu ne peut invoquer son absence d'intention de publier les
messages incriminés.
- En effet, en envoyant les messages à destination
de ce site, qu'il pensait être un forum de discussion, il ne pouvait
ignorer que ces messages seraient diffusés.
- Source: Cass. crim., 5 nov. 2002 ;
T. : Juris-Data n· 2002-016601.
- Editions du Juris-Classeur > Dépêches
du Juris-Classeur > Actualités > Jeudi 16 janvier 2003 >
§== Radical. Il y a peut-être longtemps
que vous n'avez pas fait un tour chez notre ami Michael Hoffman II, la "Campagne
pour la Vérité radicale en histoire". On y trouve toujours
des choses intéressantes: <http://www.hoffman-info.com/>
§== Papa fricoteur. On savait que le
père d'Anne Frank était louche, ça se sentait dans l'entretien
qu'il avait été bien obligé de donner à Robert
Faurisson. Mais on ignorait qu'il fricotait avec l'armée allemande
d'occupation. Chassez le naturel... Déjà, sous Napoléon,
les juifs avaient interdiction de s'approcher des champs de bataille...
-
Les secrets d'une trahison
-
Par Gilbert Charles.
-
-
Qui avait dénoncé la
jeune fille juive, sa famille et leurs amis, déportés par
les nazis en 1944? Les Pays-Bas s'apprêtent à rendre
public leur rapport d'enquête.
-
- Qui a téléphoné au
siège de la Gestapo d'Amsterdam, ce 4 août 1944, pour dénoncer
les juifs cachés au 263, Prinsengracht, dans les entrepôts
de l'entreprise Gies & Co? Prévenus par ce mystérieux
coup de fil, les policiers néerlandais, conduits par l'officier
nazi Karl Silberbauer, font irruption ce matin-là dans l'immeuble
et découvrent, derrière une bibliothèque, l'entrée
de la cachette où les 8 clandestins se terraient depuis près
de 2 ans. Edith et Otto Frank, leurs 2 filles, et 4 de leurs amis sortent
un par un, horrifiés. Silberbauer leur donne 5 minutes pour rassembler
leurs affaires, et demande qu'on lui remette argent et objets de valeur.
Pour transporter son butin, il ramasse un cartable qui traîne dans
la cuisine, le vide rageusement par terre et commence la collecte. Après
l'arrestation, Miep Gies, l'amie de la famille Frank, retrouvera 300 feuilles
volantes éparpillées sur le plancher, plusieurs cahiers et
le fameux album à carreaux rouge et blanc offert à Anne pour
son 13ème anniversaire. Miep gardera précieusement les manuscrits
jusqu'à la fin de la guerre, pour finalement les remettre à Otto,
le père d'Anne, le seul occupant de "l'Annexe" à avoir
survécu à Auschwitz. Silberbauer n'a pas emporté le
plus précieux: Le Journal d'Anne Frank est aujourd'hui
le livre le plus lu au monde après la Bible.[on
aimerait beaucoup avoir un commencement de preuve, aussi bien pour la Bible
que pour le roman Journal d'Anne Frank!] Son auteur est devenu
une figure mythique et un symbole de l'Holocauste auquel des milliers d'inconnus
venus de tous les pays rendent encore chaque jour hommage au 263, Prinsengracht.
- On pensait tout savoir de cette vieille
histoire dont les protagonistes ont aujourd'hui disparu. Mais il restait
un mystère: qui a téléphoné ce matin-là à la
police? Qui a vendu Anne et les siens aux Allemands? "Otto n'a jamais
voulu évoquer publiquement cette question: il avait peut-être
ses raisons", remarque l'historienne Carol Ann Lee, attablée à une
terrasse de café, non loin du Musée juif d'Amsterdam. Tailleur
strict et cheveux blonds, cette Britannique de 35 ans, installée
aux Pays-Bas depuis son mariage avec un Néerlandais, a publié cet été à Londres
une biographie consacrée à Otto Frank, le père d'Anne
(1), dans laquelle elle affirme avoir identifié le délateur.
Selon des documents inédits qu'elle a réunis lors de son
enquête, il s'agit d'un petit délinquant antisémite
nommé Tonny Ahlers, qui, pendant des années, a entretenu
des relations ambiguës avec le père d'Anne, le menaçant
et le protégeant tour à tour, et qui aurait aussi exercé sur
lui un mystérieux chantage après la guerre.
- Un demi-siècle après
l'arrestation, ces révélations troublantes viennent réveiller
les souvenirs de l'Occupation enfouis dans la mémoire des Néerlandais.
Elles ont été jugées assez crédibles pour que
le gouvernement décide d'ouvrir une enquête, confiée à l'Institut
néerlandais de documentation sur la guerre (NIWD). C'est dans cette
grande bâtisse du 17ème siècle ayant naguère
appartenu à un riche armateur d'Amsterdam, au bord du canal Herengracht,
que sont conservés les originaux des manuscrits d'Anne Frank. Institution
publique, le NIWD a été également chargé, l'an
dernier, d'une enquête sur la responsabilité du contingent
néerlandais de l'ONU dans le massacre de Srebrenica, en juillet
1995, dont les conclusions peu glorieuses, rendues en avril 2002, ont provoqué un
scandale. L'enquête sur le dénonciateur des 8 clandestins,
qui n'est pas moins délicate, a été confiée à David
Barnouw, l'un des conservateurs du NIWD, qui doit rendre ses conclusions
vers la fin de janvier 2003. "Il ne faut pas se faire d'illusions,
prévient d'entrée l'historien au milieu des boiseries de
son bureau envahi de paperasse: tous les témoins de ce drame sont
morts et nous n'avons plus les moyens de prouver quoi que ce soit. Cela
dit, il faut reconnaître que l'hypothèse avancée par
Carol Ann Lee semble bien étayée. Le personnage d'Ahlers
paraît un bon candidat. Le meilleur, en tout cas, que nous ayons
aujourd'hui."
- Un best-seller mondial
- La première enquête sur
la trahison a été lancée en 1947 par la police néerlandaise,
mais fut close au bout de quelques mois, sans résultat. Le dossier
a été rouvert en 1963, lorsque Simon Wiesenthal, le célèbre
chasseur de nazis, a retrouvé la trace de Karl Silberbauer, l'officier
SS autrichien responsable de l'arrestation, devenu après la guerre
inspecteur de police à Vienne. L'événement avait fait
alors la Une de la presse hollandaise, alors que le Journal commençait à devenir
un best-seller mondial. Le père d'Anne s'était alors refusé à tout
commentaire, prétextant qu'il s'était juré de ne plus
remuer le passé. Wiesenthal, outré par ce silence, s'était
rendu en Autriche pour interroger Silberbauer. "Avez-vous lu Le
Journal d'Anne Frank?" lui avait-il demandé. "J'ai
acheté le bouquin, la semaine dernière, pour voir si j'étais
dedans, mais je n'y suis pas...", s'est contenté de répondre
l'ancien nazi. "De toute façon, ça ne m'intéresse
pas." Silberbauer a finalement été "exempté de
culpabilité" par un jury de policiers et réintégré dans
les forces de l'ordre viennoises, où il travailla jusqu'à sa
retraite, avant de mourir en 1972.
- Plusieurs autres personnages ont tour à tour été désignés
comme de probables délateurs, sans que rien puisse les confondre.
Julius Dettman, le fonctionnaire qui a pris l'appel ce fameux matin du
4 août 1944 au quartier général de la police secrète,
avait noté le nom du correspondant, mais, à la Libération,
un mois et demi plus tard, les Allemands avaient détruit les archives
et Dettman s'était suicidé. En 1948, lors de la première
instruction officielle, la police d'Amsterdam a longuement questionné Willem
Van Maaren, un employé de l'entreprise Gies and Co, qui avait deviné la
présence des clandestins dans l'Annexe et s'en était ouvert à des
amis. Van Maaren est mort en 1971 en protestant de son innocence. Puis
on a accusé une femme de ménage, Lena Hartog, dont le mari,
Lammer, travaillait également au 263, Prinsengracht. Tous deux avaient
connaissance de la cachette et tremblaient à l'idée d'être
arrêtés pour complicité. Mais ils ont toujours nié catégoriquement
jusqu'à leur mort.
- L'historienne britannique aurait-elle
résolu l'énigme? "Je ne suis pas juive, mais j'ai toujours été fascinée
par Anne Frank", confie Carol Ann Lee, qui a publié voilà quelques
années une biographie de l'adolescente d'Amsterdam acclamée
par la critique anglo-saxonne, Roses from the Earth. Mes parents
m'ont offert le Journal quand j'avais 8 ans et j'ai grandi avec
lui."[quand j'avais huit ans, mon père m'offrait toutes
les semaines un livre de Jules Verne, j'adorais ça mais depuis je
suis passé à autre chose et je ne fais pas chier le monde
avec des trucs que j'ai lus avant d'avoir du poil au menton]. C'est
ainsi qu'elle a fini par s'intéresser à Otto Frank, auquel
aucun livre n'avait été consacré, alors qu'il est le
principal artisan du succès planétaire du Journal.
Un oubli réparé cette année avec The Hidden Life
of Otto Frank, où Carol Ann Lee raconte les deux vies du père
d'Anne, celle d'avant guerre et celle d'après son retour d'Auschwitz,
jusqu'à sa mort en 1980. Deux parties déchirées de
son existence qu'il tentera sans relâche de réconcilier en
se dévouant à la mémoire de sa fille et à la
diffusion de son Journal.
- Né à Francfort dans
une famille bourgeoise de banquiers, Otto a fait son service militaire
pendant la Grande mondiale comme officier dans l'armée allemande.
Il se marie et coule des jours paisibles jusqu'à l'arrivée
d'Hitler au pouvoir. Pressentant l'horreur à venir, il décide,
en août 1933, de quitter le pays pour se réfugier aux Pays-Bas,
suivi quelque temps plus tard par sa famille. Il monte à Amsterdam
une entreprise spécialisée dans la fabrication d'additifs
alimentaires et d'épices, Opekta, qui commercialise notamment de
la pectine, une substance gélifiante utilisée comme conservateur
dans de nombreuses denrées. En 1941, pour échapper aux lois
antijuives, il transfère la propriété juridique de
son entreprise à un prête-nom néerlandais, ami de la
famille, Jan Gies, avant d'entrer dans la clandestinité avec sa
famille et 4 amis, en juillet 1942, alors que Margot, la soeur d'Anne,
vient de recevoir sa convocation pour le service du travail obligatoire.
- Une étrange relation. C'est
en interrogeant les rares parents et amis de la famille Frank encore vivants
que Carol Ann Lee est tombée sur les premiers indices de l'existence
de Tonny Ahlers, le délateur présumé. Dans un courrier
envoyé peu après la guerre à son cousin Bernd Elias,
Otto raconte qu'en 1941, avant son entrée dans la clandestinité,
Ahlers est venu le trouver et lui a demandé de l'argent pour faire
disparaître une lettre de dénonciation qui aurait pu l'envoyer
en déportation. Ce jeune fasciste de 23 ans, membre du parti nazi
néerlandais (le NSB), avait entretenu avant la guerre des relations
d'affaires avec le père d'Anne, mais il est alors surtout connu
comme un voyou antisémite qui vivait de trafics et d'expédients.
Très inquiet, Otto le payait pour qu'il arrange l'affaire, effectivement étouffée.
- "Ahlers savait parfaitement où les
Frank s'étaient cachés et il avait toutes les raisons de
les trahir, alors que ses affaires battaient de l'aile, reprend Carol Ann
Lee. Il était très ami avec un policier néerlandais
véreux, Maarten Kuiper, exécuté après la Libération
pour avoir dénoncé des centaines de juifs. Ce dernier est
venu s'installer chez lui en août 1944, quelques jours avant l'arrestation
des occupants de l'Annexe. C'est probablement Kuiper qui s'est chargé de
passer le coup de fil, afin de toucher la récompense, qui s'élevait
alors à environ 40 couronnes par juif, soit à peu près
250 euros d'aujourd'hui." Otto ne semble jamais avoir eu le moindre
soupçon envers Ahlers, qu'il considérait plutôt comme
son sauveur. En 1945, alors que le jeune nazi est en prison pour
collaboration, il va même jusqu'à témoigner en sa
faveur en envoyant une lettre à la police néerlandaise !
- Plus stupéfiant, cette étrange
relation entre les 2 hommes semble avoir continué longtemps après
la guerre. Carol Ann Lee affirme que le délateur a fait chanter
le père d'Anne jusqu'à sa mort, en le menaçant de
divulguer des détails embarrassants sur son passé. En 1963,
alors que s'étalait dans les journaux la photo de Silberbauer, l'ancien
SS responsable de l'arrestation, Tonny Ahlers a pris contact avec un journaliste
hollandais. Il lui raconte notamment que le père d'Anne Frank
faisait des affaires avec l'armée allemande, sa société vendant
des marchandises à des intermédiaires de l'Armee Oberkommando,
le haut commandement militaire à Berlin. Ces informations, vraies
ou fausses, n'ont jamais été publiées. "Il n'y
avait là rien d'extraordinaire: de nombreuses entreprises, tenues
par des réfugiés juifs essayant de survivre, ont continué à commercer
avec l'occupant [autrement dit, vous êtes chrétien,
vous nourrissez votre famille en vendant aux Allemands, ça s'appelle
de la collaboration et on vous fout en taule, vous êtes juif, cela
s'appelle survivre et on vous tresse des couronnes], explique Carol
Ann Lee. Mais, après la guerre, Otto était devenu un personnage
célèbre, le père d'une sainte, et pour rien au
monde il n'aurait voulu que cette rumeur se répande."
- Devenu le producteur de l'"entreprise" Anne
Frank, celui-ci passait alors son temps à jongler avec les éditeurs,
les traducteurs, les scénaristes, les producteurs de cinéma
et, surtout, les avocats. Pendant des années, les négationnistes d'extrême-droite
n'ont cessé de mettre en doute l'histoire d'Anne en prétendant
que son journal était un faux. L'un des plus acharnés d'entre
eux n'est autre que le Français Robert Faurisson, qui a harcelé Otto
avant que celui-ci ne le traîne en justice, comme beaucoup d'autres.
[Pure invention, destinée à redorer la statue ternie
du père Frank ] Il faut dire que le père d'Anne ne
s'est pas privé d'édulcorer le contenu du Journal lors
de sa première publication, retirant de nombreux passages qu'il
considérait comme trop scabreux ou trop intimes. En 1986, une commission
de scientifiques a analysé les pages, l'encre et l'écriture
des cahiers afin d'en établir formellement l'authenticité.
Mais certains néonazis continuaient de se manifester contre celle
qu'ils appellent "Anne Frankenstein": la dernière éruption
de ce genre s'est produite en janvier 2001, devant la mairie d'Edimbourg,
qui accueillait une exposition sur l'adolescente martyre.
- Jamais inquiété
- Le livre de Carol Ann Lee a été reçu
avec beaucoup d'émotion aux Pays-Bas, alors que les Néerlandais
s'interrogent de plus en plus ouvertement sur l'Holocauste et le comportement
de leurs aînés pendant l'Occupation. "Pendant longtemps
nous avons vécu avec l'image des braves Bataves qui étaient
tous dans la Résistance, mais ce n'était évidemment
qu'un mythe, observe David Barnouw, conservateur du NIWD. Comme en France,
la grande masse des gens se sont tus et ont laissé faire, quand
ils n'étaient pas franchement collaborateurs [comme Otto Frank,
le père de la juive sainte]." Un quart des quelque 25.000
juifs entrés dans la clandestinité aux Pays-Bas pendant
la guerre ont été dénoncés par leurs voisins.
Ce qui explique que les Néerlandais ont jusque-là considéré le
phénomène Anne Frank avec une indifférence polie,
alors que l'adolescente d'Amsterdam devenait une icône dans les autres
pays, notamment aux Etats-Unis, au Royaume-Uni, et même en France. "Récemment
encore, les habitants d'Amsterdam considéraient le musée
comme une attraction pour les touristes, remarque Carol Ann Lee.
Mais c'est en train de changer, surtout parmi les nouvelles générations."
- La chape de plomb qui recouvrait la
trahison des occupants de l'Annexe va-t-elle (enfin) se soulever? Après
la sortie de son livre, l'historienne britannique a été contactée
par plusieurs membres de la famille Ahlers, qui, contre toute attente,
lui ont fait part de leur soulagement de voir enfin la "vérité" exposée
publiquement. "Je n'ai jamais pu le reconnaître ouvertement,
mais je suis quasi certain que c'est bien mon père qui a trahi les
Frank et j'ai honte de ce qu'il a fait", affirme Anton Ahlers, son
fils âgé aujourd'hui de 50 ans. Casper, le frère de
Tonny, âgé de 84 ans, précise qu'il lui a avoué personnellement
qu'il était bien l'auteur du coup de téléphone à la
Gestapo, ce dont il paraissait être fier. Il raconte aussi que, peu
de temps après le déménagement d'Otto Frank à Bâle, l'ancien
sympathisant nazi a commencé à recevoir régulièrement
des sommes d'argent substantielles expédiées de Suisse,
et qu'il a vu une lettre signée du père d'Anne où l'on
pouvait lire ces mots: "La marchandise a encore une fois été distribuée",
ainsi que des références amères au passé. Tonny
Ahlers meurt en 2000, à l'âge de 83 ans, en emportant son
secret dans la tombe et sans avoir jamais été inquiété.
Par un étrange caprice du destin, il rend son dernier soupir...
le 4 août 2000! 56 ans jour pour jour après l'arrestation
d'Anne Frank et des siens...
-
- (1) The Hidden Life of Otto Frank (La
Vie cachée d'Otto Frank), Penguin.
- L'Express du 2 janvier 2003
§== Un grand escroc. L'un des plus grands escrocs
de notre temps se confesse ingénument. Arrivé en Amérique
avec un dollar en poche, il récolte maintenant 60 millions de dollars
par an pour les sionistes. Il est à remarque que les plus escroqués
sont évidement les juifs naïfs qui avalent n'importe quoi quand
on leur dit qu'il faut "aider leurs malheureux coreligionnaires menacés
par Zebigzolo". C'est vieux comme Hérode:
- Promises To Keep by Ernest W. Michel. The inspired story of a
man who survived the death camps while his parents and friends were murdered
by the Nazis. With only $1 and no knowledge of English, he made his way
to America and went on to raise sixty million dollars a year for the United
Jewish Appeal. He organized the famous reunion of world-wide Holocaust
survivors.
- Fort Lee, New Jersey, Barricades.
- $22.00, 297 pages ISBN: 0-9623032-4-0
§== Drôle de rédac. Les
archives américaines viennent d'acquérir et de déclassifier
380.000 pages de documents variés provenant du FBI. On en trouvera
pour tous les goûts, mais ce qui est à noter dans les choses
qui auraient ravi notre grand ancêtre Orwell, c'est que les caviardages
de documents (1,8% précise-t-on) c'est-à-dire la soustraction
de passages ou de lignes, ou même de noms à la légitime
curiosité des lecteurs, recouverts d'encre noire, s'appelle, dans
le jargon des archivistes, des "rédactions". Ces "rédactions" ont
d'ailleurs été décidées en collaboration avec
des représentants des gouvernements alliés, principalement
anglais et français. Donc toutes les censures sont là, et on
nous donne des documents tronqués pour écrire une histoire
forcément tronquée, d'où la grande nécessité de
l'histoire révisionniste. Cette nécessité est
produite sous nos yeux, tous les jours, et assurent ainsi la carrière
et le gagne-pain de nombreuses générations d'historiens révisionnistes
qui prendront nos crânes vides et les placeront sur la poutre faîtière
de leurs cases, comme on fait en Nouvelle-Guinée pour marquer sa vénération
des ancêtres fondateurs, éponymes et tout le toutim.
<http://www.archives.gov/iwg/disclosure_magazine/disclosure_nov2002.pdf>
++++++++++++++++++++
Informations et commentaires tirés du site aaargh
Les versions PDF se trouvent aux adresses suivantes:
<http://conseilsderevision.tripod.com>
<http://aaargh-international/fran/livres2/cr0302.pdf >
++++++++++++++++++++++
Tous les mois, la page actualité est
archivée.
Ce texte a été affiché sur
Internet à des fins purement éducatives, pour encourager la
recherche, sur une base non-commerciale et pour une utilisation mesurée
par le Secrétariat international de l'Association des Anciens Amateurs
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du Secrétariat est <[email protected]>.
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Nous nous plaçons sous la protection de
l'article 19 de la Déclaration des Droits de l'homme, qui stipule:
ARTICLE 19 <Tout individu
a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique
le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et
celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considération
de frontière, les informations et les idées par quelque moyen
d'expression que ce soit>
Déclaration internationale
des droits de l'homme, adoptée par l'Assemblée générale
de l'ONU à Paris, le 10 décembre 1948.
Artigo 19· <Todo o indivíduo
tem direito à liberdade de opinião e de expressão, o
que implica o direito de não ser inquietado pelas suas opiniões
e o de procurar, receber e difundir, sem consideração de fronteiras,
informações e idéias por qualquer meio de expressão.> Déclaration
universelle des droits de l'homme, Paris, 1948.
Le Onze tiret un
Article 11 - 1. «Toute personne a droit à la
liberté d'expression. Ce droit comprend la liberté d'opinion
et la liberté de recevoir ou de communiquer des informations ou des
idées sans qu'il puisse y avoir d'ingérence d'autorités
publiques et sans considération de frontières.»
Charte des droits fondamentaux de l'Union européenne,
Nice, 7 décembre 2000.
"Congress shall make no law respecting an establishment
of religion, or prohibiting the free exercise thereof; or abridging the freedom
of speech, or of the press; or the right of the people peaceably to assemble,
and to petition the government for a redress of grievances." -- The
first article of the Bill of Rights (Consisting of the First Ten Amendments
to the Constitution of the United States of America), connu sous le nom de "premier
amendement".
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