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N'oubliez pas de lire la gazette du golfe et des banlieues,

 

Liste des numeros de la nouvelle série,

numéro 25 (JUIN 2003)...


Le Courrier des Incrédules

 

Conseils de révision


 

Actualités de juin 2003


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Conseils de révision est maintenant établi sur son site propre:

<http://conseilsderevision.tripod.com> où les numéros sont téléchargeables en format pdf.

 

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NOUVELLES DE L'AAARGH


Mai

La meilleure étude qui ait été écrite sur le révisionnisme d'un point de vue non-révisionniste est incontestablement la thèse soutenue à l'université de Canterbury, en Nouvelle-Zélande, par Joel Hayward, en 1993. Dix ans ont passé, mais elle reste l'une de seules tentatives approfondies de comprendre, de bonne foi, ce que veulent dire les révisionnistes. Par trois fois, cette thèse a été mise sur le Web et par trois fois, sous pression de forces obscures (pour ne pas dire obscurantistes) les webmestres ont été contraints, sous différentes menaces, de la retirer de leur site. C'est aussi ce qui est arrivé à l'aaargh en 2000.

Mais d'autres ont pris la relève. On peut trouver maintenant la thèse de Hayward, The Fate of Jews in German Hands: An Historical Enquiry into the Development and Significance of Holocaust Revisionism, aux adresses suivantes:

Version html: <http://www.resistance.com/Hayward/hay1.html>

Version PDF: <http://joelhayward.tripod.com/hay.pdf>

(Gengis Khan Publishing House, Ulaan Baator. C'est un peu long à ouvrir.)

Profitez-en maintenant. Téléchargez ce document: on ne sait pas combien de temps il restera disponible. Il vaut la peine. C'est pour ça qu'ils veulent le supprimer. Voyez aussi notre "Hayward File" en anglais, qui retrace les péripéties de cette grossière censure.

Le dernier article de Carlo Mattogno (en italien) est une analyse de celui de Fritjof Meyer, paru en Allemagne l'an dernier, signalé dans Conseils de révision. Meyer a pu écrire, sans soulever de vagues, que le nombre de victimes du camp d'Auschwitz tournait autour de 500.000. (Le chiffre officiel d'un million et demi a été choisi politiquement par le président polonais, à l'époque Lech Walesa.) Mattogno montre que Meyer s'appuie, sans trop le dire, sur des faits établis par la recherche révisionniste et sur des éléments tirés de Pressac, marginalisé par les zolomanes au pouvoir, pour abandonner, grosso modo, la thèse des gazages massifs dans des chambres à gaz, au profit de celle de l'usage des bâtiments en bois, appelés bunkers, et que l'histoire officielle situe avant la mise en service des "chambres à gaz" situées dans les crématoires. Cette thèse, Meyer ne l'appuie sur rien. Mattogno remarque qu'Auschwitz se trouve aujourd'hui comme sur un plan incliné. A chaque effort que font les exterminationnistes pour expliquer ce qui s'est passé, les chiffres baissent et les interprétations se rapprochent de celles qui ont été, de longue date, proposées par les révisionnistes.

Avril

Nous avons suivi attentivement la Seconde Guerre du Golfe et pratiqué le révisionnisme à chaud, d'aussi près que possible. Comme toujours dans les périodes de guerre, l'usine à mensonges tourne très fort. Les journalistes sont dans l'ensemble fidèles à leur nature moutonnière. Mais la présence d'Internet permet de s'y retrouver beaucoup plus vite qu'autrefois. La grande question est: comment expliquer la chute inopinée de Baghdad, qui a surpris tout le monde, y compris les stratèges américains et israéliens ? Quel arrangement est intervenu ? Quatre numéros de la Gazette du Golfe et des banlieues en quatre semaines. Voir la nouvelle page d'index de la Gazette: http://ggb.0catch.com

Notre librairie en ligne atteint les cent titres (en ne comptant pas ceux qui sont présents en diverses traductions). Le centième est le fameux mémoire de Jean Plantin sur Paul Rassinier, disponible en PDF.

Voir la page livres, et la nouvelle page d'index pour la revue mensuelle de la scène révisionniste mondiale, Conseils de révision qu'on lit fiévreusement dans les couloirs de certaines officines du World Zolo Extorsion Fund: <www.conseilsderevisoin.tripod.com>


ZÜNDEL TOUJOURS EMBASTILLÉ

Ottawa, 2 mai (AFP) - Le révisionniste d'origine allemande Ernst Zundel représente "un risque pour la sécurité nationale" du Canada, affirme un document du gouvernement canadien qui ouvre la voie à son expulsion vers l'Allemagne.
Ce document a été transmis à la Cour fédérale du Canada, qui devra maintenant décider si son expulsion vers l'Allemagne est justifiée, a déclaré vendredi le ministre de l'Immigration, Denis Coderre.
"Je ne ferai pas d'autres commentaires maintenant que la Cour fédérale a été saisie. Je ne discuterai pas des détails", a déclaré à la presse le ministre, qui a signé ce document avec le ministre de l'Intérieur, le Solliciteur général Wayne Easter.
Agé de 64 ans, M. Zundel, considéré par l'association juive B'nai Brith comme l'un des plus importants éditeurs mondiaux de matériel antisémite et néo-nazi, est détenu au Canada depuis le 19 février, après avoir été refoulé des Etats-Unis. Il avait demandé l'asile politique au Canada pour échapper à la justice allemande qui le recherche pour incitation à la haine contre les juifs. Avant de passer aux Etats-Unis, Ernst Zundel vivait au Canada avec un statut d'immigrant obtenu en 1958.
Il avait cependant fui ce pays en 2001 après que son site internet eut été déclaré "illégal" par un tribunal administratif canadien des droits de l'Homme, au motif qu'il véhiculait de la "propagande haineuse". B'nai Brith a salué vendredi la décision d'Ottawa et espéré dans un communiqué que cette affaire "ne traînera pas trop longtemps" en Cour fédérale, de façon à ce que Ernst Zundel soit expulsé rapidement. En mars, l'Allemagne avait fait savoir au Canada qu'elle était prête à financer son transfert si la justice canadienne décidait de le renvoyer dans son pays d'origine.

DEPUIS LE ZUNDELSITE

2 mai 2003
Depuis le Zundelsite bonjour: Si je vous dis que Ernst a été arrêté hier dans une cellule de haute sécurité de l'Ontario, où il était déjà emprisonné depuis bientôt trois mois, vous allez penser que je vous raconte des histoires. C'est pourtant exactement ce qui s'est passé:
Hier, à 18h 25, on est venu l'arrêter -- encore! -- mais cette fois parce qu'on avait la "garantie" qu'il était bien une menace pour la sécurité du Canada. L'audience d'aujourd'hui sur laquelle nous étions nombreux à placer nos espoirs n'était plus qu'un simulacre.
Les juifs canadiens tels des paons poussent des cris de triomphe -- les laquais du gouvernement ont fini par se plier à leurs ordres.
Il y aura une autre audience lundi, à huis clos, puis, si j'ai bien compris, la Cour fédérale examinera l'affaire dans la semaine.
Ensuite, le combat devrait se poursuivre en Allemagne. Plusieurs personnes, depuis même le Brésil, se sont déjà proposées pour prendre sa place en prison (...).
Ingrid


CE QUI SE PASSE


Au Canada, Ernst Zündel est toujours en prison de haute sécurité

 
Toujours en prison de haute sécurité près de Toronto et toujours dans l'incertitude sur le sort qu'on lui réserve, Ernst Zündel tient à exprimer sa profonde gratitude à l'endroit des lecteurs de Rivarol. Il a fait savoir que, dans le flot des lettres reçues d'une bonne partie du monde, il a été ému par l'exceptionnelle qualité intellectuelle et morale de la correspondance envoyée par ces lecteurs français ou francophones. Il déplore de ne pouvoir répondre à la plupart d'entre eux parce qu'il n'a pas leur adresse. Il faut savoir, en effet, que le personnel de la prison a pour ordre d'arracher tout ce qui a été collé par l'expéditeur, c'est-à-dire non seulement l'enveloppe et les timbres mais aussi les autocollants indiquant les adresses, et cela ... pour s'assurer que l'expéditeur n'a pas glissé dans son envoi de poudre suspecte ou de drogue !
Toutes les trente minutes, de jour comme de nuit, un responsable de la prison, accompagné de deux gardes, pénètre dans la cellule éclairée a giorno et, en présence du prisonnier, consigne sur un registre ce que ce dernier a été trouvé en train de faire. La promenade dans la cour dure dix minutes par jour, dans l'éternelle tenue orange, menottes aux mains, chaînes aux pieds. Aucun détenu ne peut lui adresser la parole. Parfois, il est conduit devant un juge des plus spéciaux qui, immanquablement, reconduit la décision de le maintenir en détention, car E. Zündel est censé représenter un danger pour la sécurité du Canada. Ses accusateurs reconnaissent qu'ils n'ont pas trouvé trace, dans toute sa vie, d'une seule violence ou d'un seul appel à la violence; mais, sans preuve à l'appui, ils soutiennent que ses opinions sur le sort des juifs durant la deuxième guerre mondiale et sa façon de présenter l'histoire du IIIe Reich peuvent susciter des actes de violence préjudiciables à l'harmonie dans laquelle vivent les communautés du Canada. Parfois les séances de cet étrange tribunal pour la Sécurité du Canada se tiennent à huis clos. En l'absence de l'intéressé et de tout avocat, le juge entend des témoins de l'accusation choisis par l'Intelligence Service et reçoit des documents à charge. Même ultérieurement, l'accusé ou ses avocats seront tenus dans l'ignorance de ce que contenaient précisément lesdits témoignages et documents.
Ce que veulent ses puissants adversaires, c'est que le malheureux soit extradé vers l'Allemagne où il serait jugé par un tribunal encore plus spécial; selon l'usage, accusé et avocat y seraient proprement bâillonnés. Au terme de la mascarade, la trappe.
Tout récemment, deux événements sont venus redonner un peu d'espoir, sinon au prisonnier, du moins à ceux qui aiment et admirent ce grand caractère. Doug Christie, "the Battling Barrister" (l'avocat de combat) qui s'était illustré dans les procès fleuves intentés à E. Zündel notamment en 1984-1985, puis en 1988-1992 et, enfin, de mai 1997 à janvier 2002, a enfin pu se libérer des contraintes professionnelles qui le retenaient à son cabinet de la région de Vancouver, soit à quatre mille kilomètres de là. Il s'est rendu sur place à Toronto et, pour les besoins de la cause, à Ottawa. Il ne sera pas homme à se laisser intimider. Un autre avocat de choc vient d'être découvert aux Etats-Unis par Ingrid Rimland, qui est l'épouse d'E. Zündel; il est décidé à porter le fer dans ce qui reste le scandale originel de cette ténébreuse affaire: le kidnapping légal d'E. Zündel dans un paisible village du Tennessee par trois agents de police d'un service d'immigration aidés de deux policiers locaux, kidnapping qui s'est produit ce 5 février et qui a été suivi d'une incarcération dans des conditions abjectes, puis d'une extradition précipitée vers le Canada avec interdiction de revenir trouver sa femme aux Etats-Unis pendant vingt ans. E. Zündel, né en Allemagne le 24 avril 1939, a soixante-quatre ans.
Aux dernières nouvelles, le site d'Ingrid Rimland ("le site le plus assiégé sur le Net") a été supprimé par le géant américain des communications QWest, qui, de guerre lasse, a cédé aux pressions de certains. Heureusement, ce site a trouvé refuge ailleurs et il reste consultable à <http://www.zundelsite.org>.
On peut écrire à Ernst Zündel, Niagara Detention Centre, P.O.B. 1050, Thorold, Ontario, L2V 4A6 (Canada). Attention ! Aucun cadeau n'est autorisé ni aucun envoi de document ou de coupures de presse. On peut également écrire à Ingrid Rimland, 3152 Parkway, Suite 13, PMB 109, Pigeon Forge, Tennessee 37863 (USA); dans ce cas, des contributions au fonds de défense sont possibles (en euros, par exemple).


LE CANADA LAVE PLUS BLANC

On peut lire le rapport de plus de 70 pages des services "secrets" canadiens, une belle bande de fripouilles qui ont été décrites comme telles dans un livre récent paru au Canada. Ne cherchez pas dans vos journaux, ils n'ont pas eu le temps de le lire.

Ce qui est le plus frappant, dans ce rapport, est qu'il n'y a pas un mot sur ce qui fait 90% de l'activité de Zündel depuis bientôt trente ans, à savoir sa lutte pour faire connaître le révisionnisme dit de l'Holocauste, au Canada et à l'étranger, par toutes sortes de moyens, le plus lourd et le plus perforant étant les grands procès où les partisans du Zolo ont fait si piètre figure. Non, c'est un domaine trop brûlant pour les espions en peau de lapin d'un Canada qui ne manque pas de flicards de toutes sortes, y compris les fameux "mounties", la "Police montée", sorte de gendarmerie très corrompue qui vit sur ses souvenirs de l'ancien temps. Le rapport se penche doctement sur "le mouvement suprématiste blanc" qui est moitié réel, moitié fictif, et qui, comme beaucoup de mouvements apparemment extrémistes, est en partie inspiré, financé et relancé par les services spéciaux. Certes, Zündel a rencontré ou parlé avec ces gens au cours des années, y compris des juifs de différentes obédiences.

On voit donc que ce rapport, qui est la seule base de justification du refus de permettre à Zündel d'entrer au Canada et de ne pas être déporté vers l'ingrate Allemangne, est un gigantesque artifice, un puzzle de bric et de broc qui ne recouvre aucune réalité. C'est une construction artificielle qui est à porter au crédit de l'imagination des espions aux ordres. On trouve quelques paragraphes consacrés à un Allemand, Althans, sans mentionner qu'il a été démasqué comme infiltré dans les rangs du mouvement nationaliste en Allmagne par les flicards allemands. Donc, on se retrouve en famille. Ils méritent surtout des prix littéraires. Voir:

<http://www.zundelsite.org/zundel_persecuted/legal/certificate/index.html>


L'AUDIENCE DU 16 MAI


Zundel was hostile to racism, court hears
Views of white supremacist got him kicked out of Zundel's home, witness testifies at deportation hearing


Marlene Habib

 
Holocaust denier Ernst Zundel banished the former lead singer of a rock band that extolled "white power" from his home because of racist lyrics in his songs, a court heard today.
George Burdi, who said he no longer has ties to the white supremacy movement, took the stand at a Federal Court hearing to decide if Zundel should be freed on bail pending a decision on his deportation.
Under questioning from Zundel's lawyer, Doug Christie, Burdi, now 32, said he became head of the Toronto chapter of a white supremacist group in the early 1990s and formed the group RaHoWa - short for "Racial Holy War" - after meeting Zundel through his girlfriend's father.
The band's 1992 album, Declaration of War, contained a song called "Third Reich," which featured lyrics saying "It feels right" to kill lesbians and blacks "cause you're full of white power," the court heard. Zundel, "got very upset for (me) holding these types of views and writing these types of lyrics," Burdi testified. "He asked me to leave his (Toronto) premises and not come back."
Burdi has been cited by the Canadian Security Intelligence Service as one of many white supremacists that Zundel "has relationships with, exerts influence over or assists violent and/or influential members of the white supremacist movement," according to federal documents filed in court.
During cross-examination, government lawyer Murray Rodych pointed out that Burdi was arrested in 1993 following an Ottawa concert during a clash between skinheads and anti-racists. He was eventually convicted of assault causing bodily harm and sentenced to a year in jail. In September 1999, he also pleaded guilty to wilfully promoting hatred with his music; he received a conditional sentence and served two years on probation.
But those days are long gone, said Burdi, who insisted he has long since renounced the white supremacy movement and now uses his experiences to counsel anti-racism groups. "I came to the conclusion racism is wrong," said the well-spoken Bundi, clad in a distinguished-looking suit and tie. "I've learned there's good and bad in everyone and I've met enough bad people involved in that ideology and knew I didn't want to be one of them." [...]
Federal lawyer Toby Hoffmann has warned that Zundel would skip out on the hearing to review his security-threat status because he lacks respect for human rights bodies and tends to "flout" authorities. Testifying in his own defence last week, Zundel tried to depict himself as a "pacifist," a misunderstood political activist who's being railroaded by the federal government. He was expected to resume his testimony today.

Toronto Star, May 16, 2003.

<http://www.thestar.com/NASApp/cs/ContentServer?pagename=thestar/Layout/Article_Type1&c=Article&cid=1052251590005&call_pageid=968332188492&col=968705899037>


TERRORISTE


Je viens de téléphoner au Canada à Barbara Kulaszka. Aux toutes dernières nouvelles, Ernst Zündel est maintenant détenu dans une prison de Toronto en qualité de "terroriste". Il est assimilé à un poseur de bombes. Il est l'objet d'une surveillance draconienne. Il n'a plus le droit à un crayon et une feuille de papier. Il ne peut recevoir de courrier. Ses avocats ne sont pas autorisés à lui rendre visite aussi longtemps qu'une enquête sur leur personnalité et leur passé n'est pas achevée. Toute la documentation qu'il avait rassemblée pour sa défense a été détruite "par une inondation". Il peut rester en prison pendant des années sans le moindre jugement. Dans la même prison que la sienne se trouve incarcéré, depuis trois ans et sans jugement, un Arabe accusé de terrorisme. Il a été autorisé à téléphoner hier à sa femme pour une durée d'une minute (ou de cinq minutes ?) sous la surveillance de trois gardes. Il a eu le temps de lui dire que le traitement (inhumain) réservé à Rudolf Hess à la prison de Spandau était enviable par rapport à son propre sort.

R. Faurisson, lundi 19 mai 2003, 22:40.


ZUNDEL BEING PUNISHED FOR PROTESTING CSIS INVOLVEMENT IN ASSASSINATION ATTEMPT


On Sunday, May 18, just back from a speaking trip to Winnipeg, I picked up two desperate phone messages from Ingrid Rimland, Ernst Zundel's wife. He had disappeared. She did not know where he was being kept. He'd been moved from the Niagara Region Detention Centre. He had not been allowed the use of a phone for 48 hours. She had just learned he was now in the Metro West Detention Centre, near Toronto International Airport.
I raced up to the Metro West Detention Centre. Ushered inside, I was eventually met by Mr. Verrinder, the Shift Supervisor. No, I couldn't see Mr. Zundel. I would have to be cleared by security. He was a "special" prisoner, Mr. Verrinder informed me. I could call security 416-675-1806, Ext.4220 to be cleared. However, being Sunday, no one was there. The next day, Victoria Day, was another holiday and no one answered the phone in "security."
I asked Mr. Verrinder whether Mr. Zundel was allowed newspapers or a pen. "I'm not prepared to share that information with you," this public servant told me. I then asked to see Mr. Zundel as a friend, rather than as a legal representative. All visitors had to be cleared, I was told. And, of course, there was no one available to clear me.
This morning, I learned that, being a special prisoner, Ernst Zundel cannot receive visitors during normal visiting hours. I hastened to the prison for 11:30 -- normal visiting hours start at 12:30. After a long wait, I was advised that they had brought Mr. Zundel to the interrview room. I talked with him by phone with a thick glass separating us. Ernst looked pale in contrast to his bright oranger prison jumpsuit. He had a thick white beard stubble. I learned that he had been denied a razor since he got there on Friday. He asked for a razor again today and was told, "maybe tomorrow."
Ernst was his usual brave self, but is clearly taken aback by the mindless callousness of a system intended to break its "special" prisoners. Most of his few possessions are kept outside his cell in the hall. When he goes to the toilet (inside) his cell, for instance, he must call for a guard to hand him his soap and a towel. The guard may or may not come. "Surely," Mr. Zundel says, with practical German peasant common sense, "this sort of delay is unsanitary, when people are worried about SARS and other diseases." He's not allowed soap or a towel in his cell. Toilet paper is rice-paper thin squares about 2' x 3'. If you get diarrhoea, you're out of luck. To clean your hands, you must summon a guard and let all the other prisoners know your humiliation.
When he wants to brush his teeth, he must ask a guard to hand him his toothbrush, which sits outside his cell. For the rest of the time, his toothbrush sits in the hall with the dust. "This cannot be sanitary," Mr. Zundel remarks. Any movement outside his cell requires the "special" treatment. "Security has never been tighter," he says. "I always have an officer and two guards when I leave my cell for a shower or to make a phone call," he reports.
He has almost no privileges and has still not been informed of prisoner's rights. I asked Mr. Verrinder for a statement of those rights on Sunday. I was told that Ernst would have to request them. He's received nothing. This morning, he asked to make a phone call. "I was told, 'Maybe tomorrow,'" he said.
When I arrived at the prison, I looked up Security Director Mike Richard in order to arrange for Mr. Zundel to have the five volumes of support documents on which the CSIS reports in his detention case are based. Richard said they'd be kept outside his cell and that he'd have to ask for them one by one. I had asked Richard about pens, papers and other supplies. Richard said Ernst could get them from the canteen. However, canteen orders go in on Sunday to be delivered later in the week. Mr. Zundel had been told nothing about his right to order things.
Mr. Zundel has asked for his Inmate Classification. This is the institution's assessment of him -- dangerous, model, whatever. This assessment can be appealed. It's his right to have access to this document, according to the Solicitor-General. Thus far, he's received no response to his request. His legal documents are all in a box out in the hall outside his cell. "In Niagara, I had access to phone calls, almost at will. Here, I'm very much impeded with little phone access." Most guards are brusque and unhelpful, he reports.
Compared to the Niagara Regional Detention Centre, the food is scarce and poor. Sometimes there's no butter. In Niagara, there was always a cup of coffee and sweets at night. In Metro West, there's nothing. "It's one third the rations and poorer quality than the food in Thorold," Mr. Zundel told me. The administration keeps up a campaign of isolation and harassment. Communication with the higher prison authorities must be in writing on prescribed "request forms." Mr. Zundel has asked for such forms since Saturday but has still not been provided with any.
Last week, Mr. Zundel filed a complaint with the Security Intelligence Review Committee (SIRC), the body that oversees CSIS, asking that they investigate the shocking information in John Mitrovica's book COVERT ENTRY, which shjows that CSIS knew that the pipebomb was coming to Zundel and did nothing to prevent it or to warn or protect him.
Last week, there was a flurry of activity among the administration in the Niagara Region Detention Centre. Within a day, Mr. Zundel was transferred. The transfer and the severe restrictions "are punishment and retribution," Mr. Zundel says. However, Ernst Zundel is not discouraged. We discussed several daring legal plans. Canada has not heard the last of Ernst Zundel. As the great English poet John Milton wrote: "Iron bars do no a prison make." Friends of free thought, Ernst Zundel really needs your help. 1. If you live abroad, write to the Canadian Embassy in your country and demand Zundel's release and humane treatment.
2. If you live in southern Ontario and wish to visit, call ahead to Security: 416-675-1806 Ext. 4220. You must be on Zundel's approved list. He didn't know he was supposed to submit a list of visitors he'd like to see. You can also get directions, when you call.
3. No matter where you live, why not send a card or letter to encourage Ernst Zundel. Write Prisoner Ernst Zundel, c/o Metro West Detention Centre, 111 Disco Road, Rexdale, ON., M9W 1M3.
4. We also need your financial support for Mr. Zundel's defence.
Mail your donation today to CAFE Box 332, Rexdale, ON., M9W5L3, Canada or e-mail us your VISA number and expiry date. On your cheque or an accompanying piece of paper, note: "For Zundel Defence Fund."


CANADA TROP MOU ?


U.S. says Canada cares too much about liberties
Terrorism report also says too little spent on police

Jim Bronskill

 
The United States says the lack of funding for police and restrictive privacy legislation in Canada are frustrating probes of political extremists. The comments in an annual report on international terrorism were the latest critical remarks from the U.S. apparently aimed at prodding Canada to bring its security measures in line.
The State Department report on global terrorism for 2002 suggests that while Canada has been helpful in the fight against terrorism, it doesn't spend enough on policing and places too much emphasis on civil liberties. [...]

With files from Janice Tibbetts, The Ottawa Citizen, Thursday, May 01, 2003:

<http://canada.com/national/story.asp?id=78A2260B-4770-4682-BE60-E6FE1D3B8144>


AUSCHWITZ: LE MUSÉE D'AVANT LE MUSÉE


New York (AFP) - Il y avait un musée, des ateliers de peinture et de dessin à Auschwitz: le Brooklyn Museum of Art présente jusqu'au 15 juin "La dernière expression", première exposition jamais rassemblée d'oeuvres réalisées par les déportés. En octobre 1941 le directeur du camp de concentration, Rudolf Höss, confie à quelques déportés, peintres et dessinateurs professionnels ou amateurs, un local pour constituer un "musée".
Ils l'emplissent d'abord d'objets confisqués sur les prisonniers lors de la première fouille: rouleaux de la Torah, insignes, documents divers. Mais très vite, les déportés s'y installent un atelier pour dessiner et peindre, parfois clandestinement, parfois exécutant des commandes des SS. "Pour les artistes, le musée était un paradis où même les plus affamés pouvaient trouver refuge" écrira, des années plus tard l'un d'eux, Jan Komski. "Le musée a sauvé des vies".
Pour les SS, les prisonniers réalisent des paysages de Bavière, des portraits de muses blondes en tresses ou de martiales figures à cheval. On leur fournit parfois de vraies toiles et de la peinture à l'huile, des couleurs pour aquarelle. Mais quand ils dessinent ou peignent pour eux, bravant les interdictions et au péril de leur vie, sur des morceaux de carton, d'emballages ou des pages de cahiers, les déportés illustrent leur réalité: scènes de bastonnades, officiers SS écrasant du pied dans la boue la tête de malheureux, corvées de transport de cadavres, alignements dans les cours pour l'appel, corps entassés. Les détenus, parmi lesquels de nombreux professeurs de dessin, polonais notamment, réalisent des portraits les uns des autres: visages graves, sombres, émaciés, ravagés. "L'idée de peindre et de dessiner, c'était pour tenter de laisser une trace de soi" témoigne Joseph Szajna, qui survivra et vit toujours en Pologne.
Zofia Stepien-Bator, elle aussi toujours vivante en Pologne, s'est spécialisée dans les portraits de femmes. "Je les montrais sous un jour favorable, parce que je tentais d'embellir la réalité. Tout était si affreux, gris et sale. Et moi je voulais montrer de jolies choses dans mes dessins. Dans mes portraits, les femmes sont plus jolies, plus vivantes, elles ont davantage de cheveux et j'ai gommé l'expression tragique de leurs yeux. Maintenant je le regrette".
Leur talent de dessinateur ou de peintre a sauvé la vie de certains: l'un échangeait à un cuisinier des miniatures au fusain contre des bols de soupe, un autre bénéficiait de la protection d'un SS qui lui avait commandé un paysage alpestre. "Pour ceux qui travaillaient en secret, ces images constituaient des actes de résistance" commente Marilyn Kushner, qui a participé pendant cinq ans à la réalisation de l'exposition. "Un moyen de survie, à la fois pour le corps et l'esprit".
La plupart des quelque 200 oeuvres ont été prêtées par des musées polonais ou israéliens, certaines par des musées américains.

NOTRE AMI CERESOLE

Nous apprenons que notre ami Norberto Ceresole, qui a contribué à l'AAARGH, est mort d'une crise cardiaque. Il avait 60 ans. Nous saluons cet homme courageux, qui combattait sur tous les fronts. Ses amis espagnols ont publié le communiqué ci-dessous:


Ha muerto Norberto Ceresole

Lamentablemente, se ha confirmado la noticia de la muerte por un fallo cardíaco del polítólogo argentino y auténtico revolucionario contra el Orden Mundial yanquisionista, Norberto Ceresole.
Todos los militantes, afiliados y simpatizantes del Movimiento Social Republicano sentimos tan irreparable pérdida y queremos hacer llegar nuestra solidaridad a su mujer y toda su familia, así como a todos los camaradas y compañeros argentinos con los que ahora Norberto estaba trabajando duro.
Norberto Ceresole comenzó a colaborar con el MSR practicamente desde su fundación. De hecho, fue el protagonista del primer acto público del MSR, con una charla-conferencia en Toledo, pocos días después de nuestro primer Congreso.
Valiente, brillante, agudo analista, siempre dispuesto a cambiar de ciudad y de país buscando una posibilidad para la libertad frente a los enemigos de los pueblos. Hombre de Honor y servicio, de pensamiento y acción, nos dejó para iniciar su última aventura el pasado día 5 de mayo saludando a la Cruz del Sur.

Breve reseña biográfica
Norberto Rafael Ceresole nació en Buenos Aires en agosto de 1943. Estudió en Alemania, Francia e Italia. Era sociólogo, politólogo y autor de 30 libros en temas de su especialidad: estrategia, geopolítica y sociología militar. Fue un destacado dirigente de la guerrilla peronista argentina en los años 70. Era el mas importante referente intelectual del peronismo argentino resistente. Sobre el peronismo escribió un análisis en tres volúmenes entre los años 1969 y 1970. Ejerce una significativa influencia sobre numerosos oficiales de las fuerzas armadas en la Argentina y otros países de la América del Sur.
Entre 1969 y 1971 fue asesor del general Juan Velasco Alvarado, en el Perú. En años sucesivos fue interlocutor de Juan Domingo Perón, de Salvador Allende, y del ex jefe de la Inteligencia cubana comandante Piñeiro, entre otros.
Fue miembro de la Academia de Ciencias de la Unión Soviética y profesor en la Escuela Superior de Guerra de la URSS. Muchos de sus libros anteriores, como Ejército y política nacionalista (1968), Crisis militar argentina (1986), Política de producción para la defensa (1988), y Tecnología militar y estrategia nacional (1991), fueron traducidos al idioma ruso. La Universidad de Colorado (EUA) tradujo al inglés su trabajo The South Atlantic: War Hypothesis, en Geopolitics of the Southern Cone and Antarctica (1988).
En 1984, en colaboración con el Ministerio de Defensa de España (DRISDE) editó, en cinco volúmenes, el Estudio preliminar para el desarrollo de un proyecto de cooperación industrial entre España y la Argentina en el área de la defensa. En 1986 ese trabajo, ampliado, se reeditó en la Argentina en siete volúmenes, bajo el título: Materiales sobre economía de la defensa y política de la defensa (Buenos Aires, ILCTRI).
Mantenía estrechas relaciones con gobiernos y movimientos árabes y musulmanes. Sus más recientes obras editadas en España son: Terrorismo fundamentalista judío, nuevos escenarios de conflictos (Libertarias, Madrid, 1996); El Nacional judaísmo: un mesianismo possionista, con prólogo de Roger Garaudy (Libertarias, Madrid, 1997); España y los judíos, Expulsión, Inquisición, Holocausto, 1492-1997 (Amanecer, Madrid, 1997). Sus libros: La Falsificación de la Realidad (Libertarias, Madrid-Buenos Aires, 1998) y La Conquista del Imperio Americano (Al-Andalus, Madrid-Buenos Aires, 1998) fueron asimismo editados en lengua árabe, para todo el mundo árabe, en Beirut, Líbano; y en lengua farsí, en Teherán, Irán, para el Asia Central, nuevo pivote geopolítico del mundo.
Posteriormente, publicó Caudillo, Ejército, Pueblo, la Venezuela del
Comandante Chávez (2000). Al año siguiente, con Ediciones Nueva República y Al Andalus, Caracas, Buenos Aires, Jerusalem. Tres ensayos geopolíticos (2001). El pasado año, se editó su última obra: La cuestión judía en la América del Sur (2003).
Militó en la fracción ERP-22 de Montoneros, por lo que debió exiliarse en Madrid durante los años '70. A poco de producirse la rebelión militar de Semana Santa, se constituyó en asesor del grupo de Oficiales liderados por Aldo Rico.
Fue cofundador, conjuntamente con el Prefecto Raúl de Sagastizabal (Albatros), del Centro de Estudios Argentina en el Mundo, y asesoró al Comandante Chávez de Venezuela durante los años 1994-1995. Se distanció del "Vasco" de Sagastizabal y emigró a Venezuela cuando asumió la Presidencia Hugo Chávez. Fue detenido el 15 de junio de 1995 por la DISIP venezolana (Dirección General Sectorial de los Servicios de Inteligencia y Prevención), en aquellos momentos bajo fuerte influencia del Mossad israelí, y expulsado de Venezuela, luego de una intensa campaña de prensa en su contra, en la que se lo acusó de: ser amigo del comandante Chávez, de Montonero, Carapintada, y "capo" terrorista internacional.
Ceresole además, fue defensor de la causa Palestina, critico de Israel y de su política, causa por la que se ganó demasiados enemigos. Particularmente por sus teorías sobre los atentados ocurridos en Argentina, y por el revisionismo del Holocausto Judío. Amigo de Robert Faurisson, E. Nolte, Serge Thion y otros conocidos historiadores revisionistas.


LA MARCHE AU PAS


Ronit Tirosh participera à la "marche des vivants"


La directrice générale du ministère de l'Education [israélien], Ronit Tirosh, se joindra cette année aux groupes [de lycéens israéliens] qui se rendront en Pologne pour le Yom Hashoah, la Journée de la commémoration de la Shoah.
Près de 1200 élèves venant de tout le pays et 2000 jeunes juifs du monde entier participent à ce voyage dont l'événement le plus marquant est sans aucun doute la "marche des vivants" entre les deux camps de la mort nazis d'Auschwitz et de Birkenau.
Ronit Tirosh a déclaré: "Je pars pour la première fois en Pologne et je suis extrêmement émue. Je considère que cette visite revêt une grande importance pour les lycéens israéliens. Ces jeunes vivront ainsi le souvenir des disparus et s'identifieront à tous ces juifs qui ont été massacrés. Chacun pourra établir un lien avec son patrimoine merveilleux qui s'est développé en Pologne pendant un millénaire".
Arutz 7, 27 avril 2003.

Le mieux serait qu'ils retournent s'installer en Pologne, avec ce patrimoine merveilleux. Les Polonais seraient très contents de les voir revenir, tous ces gens merveilleux...


CÉLÉBRATION JUIVE DE L'HOLOCAUSTE


Vous avez dit commémoration de l'Holocauste ? Quid des enfants Palestiniens jetés par les fenêtres ?
Il y a 3 nuits a peine, à la veille des deux jours consacrés dans tout le pays à la commémoration de l'Holocauste (sirènes, discours, prières, cérémonies diverses, pages entières dans les journaux, .), Jeff Halper de l'ICAHD (Comite israélien contre les démolitions de maisons) a été réveillé vers une heure du matin par un membre du Consulat général de France de Jérusalem: une quarantaine de colons (tous très jeunes et très musclés) appartenant à un mouvement "Sephardim quelque chose" étaient en train de tenter d'expulser des Palestiniens de leurs maisons situées dans le quartier de Sheikh Jarash (Jerusalem Est - à quelque 300 mètres de [l'hôtel] l'American Colony et de la Maison de l'Orient -- pour ceux qui connaissent). Je suis allée rendre visite à ces familles hier matin. Pour rendre l'histoire courte, car elle est compliquée: elles sont sur un terrain appartenant à des familles palestiniennes depuis des générations, certains ont des titres de propriété relevant de la période ottomane, et l'UNWRA y a construit ce bloc de maisons en 1958. Elles sont actuellement louées à d'autres familles palestiniennes par leurs propriétaires palestiniens. Depuis quelque 30 ans, un "procès a tiroirs", ou "procès-fleuve" oppose ces familles au mouvement "Sephardim" qui prétend avoir des titres de propriété depuis 1881 sans pourtant en avoir apporté la preuve à ce jour. Les colons s'y sont "modestement" installés (une chambre), tout à côté du tombeau d'un important rabbin, d'où le passage incessant de nombreux orthodoxes à papillotes etc Des drapeaux israéliens flottent à différents endroits, parmi ce groupe de maisons arabes, joliment entourées d'arbres et de fleurs.
L'important, dans cette affaire, est que, cette nuit-là, à la veille de la célébration de l'Holocauste par le pays entier: trois enfants Palestiniens ont été littéralement arrachés de leur lit, deux d'entre eux ( 8 et 3 ans) ont été littéralement jetés à travers une vitre et ont atterri deux mètres plus bas sur le rebord d'un auvent, tandis qu'un troisième enfant, de 2 ans, a été littéralement jeté à travers la porte d'entrée de sa maison, en direction de la rue. Plusieurs Palestiniens, en tentant de défendre leurs biens et leurs familles, ou leurs voisins, ont été blessés par les colons. Le Ministre du Tourisme en exercice, et en digne successeur du célèbre A. Zeevi, était là pour appuyer et défendre les colons dans une opération pourtant totalement illégale sur le plan juridique et totalement condamnable sur le plan humain. De rares membres de la Knesset ont demandé sa démission immédiate La police est rapidement intervenue: elle a séparé les "belligérants", a renvoyé les colons dans leurs foyers sans qu'aucune arrestation ni relevé d'identité ne soient effectués, et a procédé à la mise sous scellés (en réalité des cadenas fournis par les colons) sur les portes des maisons, de toute façon dévastées. Le Jerusalem Post et le Haaretz ont traité du sujet: déformation totale des faits et des circonstances, aucune mention des blessures infligées aux Palestiniens, et bien entendu aucune mention quelconque de la passation d'enfants à travers les fenêtres et les portes. En ce jour de la célébration de l'Holocauste, cela n'était pas politiquement correct, pas plus qu'aujourd'hui d'ailleurs. La Justice ( ? ! ) tranchera sur la suite de cette affaire Tout le monde (colons comme Palestiniens) ayant déposé plainte

De la part de Claire Paque / Afps et Capjpo de Jérusalem, le 1er mai 03, Informations Palestine n·72.

 

L'Holocauste, ça sert aussi à ça: Les juifs ont le droit de voler les logements des Arabes et de jeter des enfants par les fenêtres. Toujours ce merveilleux humanisme juif...


SI C'EST ROND, C'EST PAS CARRÉ


Retour sur le Pro Flacco et la description des juifs par Cicéron
(Réplique à Gilles Karmasyn)
par Robert Faurisson

 
Dans l'introduction d'un ouvrage de plus de deux mille pages, Ecrits révisionnistes (1974-1998), publié en 1999, je consacrais un simple alinéa à la figure de l'aristocrate romain Lucius Flaccus, que Cicéron avait eu à défendre, en 59 avant notre ère, dans un procès pour concussion; parmi les accusateurs de L. Flaccus figurait en particulier la communauté juive de Rome. A ce propos, je notais:
 
La description que fait l'illustre orateur de l'influence, de la puissance et des procédés des juifs de Rome dans le prétoire me donne à penser que, s'il revenait sur terre, au XX e siècle, pour y défendre un révisionniste, il n'aurait pour ainsi dire pas un mot à changer sur ce point dans sa plaidoirie du Pro Flacco (p. XLVII).

L'année suivante, un certain Gilles Karmasyn me prenait à partie dans un texte intitulé: "Faurisson, un antisémite / Faurisson se compare au politicien pourri Lucius Flaccus"
(http://www.phdn.org/negation/faurisson). Le 5 août de la même année, je publiais une analyse du factum où, avant de conclure à la faiblesse de l'ensemble, je signalais à son auteur, en plus de quatre types d'erreurs vénielles, les quatre erreurs capitales qui réduisaient à néant sa tentative de démonstration.
Ce dernier vient de diffuser une réplique, qui porte pour titre: "Faurisson un antisémite. A-t-on lu Cicéron ? Quand Faurisson falsifie Cicéron et invente un complot juif vieux de deux mille ans". Ce nouveau texte est fort long mais la substance en est indigente. G. Karmasyn y répète à satiété sa double conviction que Flaccus était un voleur de l'argent des juifs et que Faurisson est inspiré par l'antisémitisme. Il ne fournit cependant aucune preuve à l'appui de ces allégations. Dans son premier texte, il avait caché au lecteur que Flaccus avait été acquitté par le tribunal. Je lui en avais fait la remarque. Piqué au vif, il me rétorque aujourd'hui qu'un tel acquittement ne signifie pas que L. Flaccus était innocent. Peut-être! Mais ce n'était pas une raison pour passer sous silence le fait de l'acquittement. Il nous dit qu'André Boulanger lui-même, qui a établi et traduit le De Flacco pour "Les Belles Lettres", a la "conviction" que Cicéron avait défendu une crapule. C'est inexact. A. Boulanger exprime des doutes sur l'honnêteté de L. Flaccus mais, comme d'autres auteurs, en particulier juifs, il ne révèle pas les motifs de ces doutes et n'apporte pas de preuve, en tout cas, d'une culpabilité quelconque. En outre, à la différence de G. Karmasyn, il mentionne "l'issue favorable de l'affaire de Flaccus" (p. 57) et répète que "Flaccus fut certainement acquitté" (p. 67). A l'appui de ses doutes, A. Boulanger invoque l'autorité de Macrobe qui a parlé des "crimes manifestes" de L. Flaccus. Il n'en faut pas plus à G. Karmasyn pour brandir cette affirmation de Macrobe comme si elle provenait d'un contemporain de l'accusé. Il écrit: "Flaccus était coupable. Boulanger rappelle qu'un contemporain a lui-même souligné cet état de fait [sic]". Mais G. Karmasyn s'égare: Macrobe n'était pas un contemporain de Flaccus: il a vécu cinq siècles après lui ! Cherchant à reproduire une phrase de Macrobe en latin, il l'orne d'un barbarisme. Citant un bref passage du De Oratore de Cicéron, il l'enrichit d'un autre barbarisme. Me reprochant de traduire par "tourbe" le latin "turba", mot appliqué deux fois par Cicéron à la foule des juifs excités qui ont envahi le prétoire, il voit là une preuve de mon antisémitisme et il ajoute: "Nous remarquons d'ailleurs que le vieux Gaffiot que nous avons sous les yeux (F. Gaffiot, Dictionnaire latin-français, Hachette, 1934) se garde de traduire "turba" (page[s] 1612-1613) par "tourbe" et donne les significations suivantes: trouble d'une foule en désordre, mêlée, foule, confusion". Il est à croire que G. Karmasyn a des yeux pour ne pas voir: le "vieux Gaffiot" propose bel et bien le mot de "tourbe" et précisément au bas de la page 1612; le "nouveau Gaffiot" note également ce sens (Le Grand Gaffiot , nouvelle édition revue et augmentée sous la direction de Pierre Flobert, Hachette-Livre, 2000). G. Karmasyn erre sur le sens de certains mots français; par exemple, il tend à confondre "tribut" (forcé) avec "contribution" (volontaire). Quand je rappelle que le procès de L. Flaccus s'est tenu non loin d'un quartier juif et que les juifs sont en nombre dans le prétoire, il me traite à nouveau d'antisémite et s'engage dans une digression sur l'emplacement du quartier juif dans la ville de Rome. Il ne semble pas voir que c'est Cicéron en personne qui donne ces indications sur la proximité d'un quartier juif et sur la multitude, dans la salle du tribunal, de juifs excités. Malgré mes explications sur le fait que Flaccus était, dans sa province d'Asie, propréteur et non préteur, il invoque sur ce point l'autorité d'A. Boulanger sans paraître voir que ce dernier a clairement écrit: "Après sa préture, en 62 [avant notre ère], Flaccus avait été chargé du gouvernement de la province d'Asie comme propréteur" (p. 59). Un propréteur était un ancien préteur comme un proconsul était un ancien consul et c'est par le fait d'une licence d'usage qu'on pouvait continuer d'appeler "consul" ou "préteur" un homme devenu en fait proconsul ou propréteur pour une courte période de temps. La propension qu'on note chez G. Karmasyn à prendre le Pirée pour un homme, sa disposition à imiter le cordonnier qui "juge au-dessus de la chaussure" et sa tendance à s'inspirer de Garo qui "en remontre à son curé" font de la lecture de ses écrits une épreuve pour le correcteur: on dirait le pensum d'un potache à la fois irascible et outrecuidant.
On passera sur sa manie de prêter à l'adversaire des propos que ce dernier n'a en fait jamais tenus. Il utilise pour cela le procédé qui consiste à placer entre guillemets des mots comme "machination", "machination juive", "agent des Juifs" de telle sorte qu'on risque de croire que Faurisson en personne a utilisé ces mots dans l'un de ses écrits.
G. Karmasyn s'exprime avec difficulté et ne semble pas toujours comprendre ce qu'il lit. Il n'a manifestement pas saisi le sens ou la portée de certains extraits de Bernard Lazare, de Paul Rassinier ou, c'est un comble, d'un article du Bulletin quotidien de l'Agence télégraphique juive à propos du grand rabbin Sirat; ce dernier, dès 1986, avait bel et bien décidé de se prononcer publiquement et ès qualités en faveur de la création d'une loi spécifique, à l'israélienne, contre la libre expression du révisionnisme historique. Surtout G. Karmasyn se répète jusqu'à l'étourdissement. Il pratique alors une sorte d'incantation qui le conduit à s'échauffer de plus en plus: ses mots se bousculent, sa vue se brouille et il donne l'impression de perdre la tête.
Enfin, lorsqu'un sujet l'embarrasse, il l'esquive par une pirouette. J'avais terminé mon commentaire de son premier article en lui disant: "Vous avancez que je suis antisémite. Puis-je vous demander si vous êtes juif ?". Sa réponse avait été: "Qui est obsédé ?". Voilà qui m'oblige de lui poser à nouveau la même question.

La parole à Bernard Lazare et à Cicéron
Comme trop souvent dans les controverses, le sujet même de la dispute risque d'être perdu de vue. Dans le cas du Pro Flacco, ce serait particulièrement regrettable. Les quelques pages où Cicéron décrit les juifs sont d'une grande importance historique. Elles réduisent à néant la thèse, aujourd'hui si répandue, selon laquelle l'antisémitisme serait essentiellement une invention des chrétiens. Dans le Pro Flacco, on voit le plus grand des orateurs romains, dès avant l'ère chrétienne, dénoncer le comportement des juifs dans les termes mêmes où le feront, siècle après siècle, des auteurs prestigieux, que ceux-ci se trouvent être chrétiens, agnostiques ou athées, de gauche ou de droite et en quelque pays que ce puisse être où vit une communauté juive. Cicéron a, si l'on ose dire, fixé les traits du juif à la manière qui, plus tard, sera celle des "antisémites" les plus connus, qu'ils s'appellent Shakespeare, Voltaire, Dostoïevski, Drumont ou Céline. Les juifs, si prompts à se moquer de l'idée d'un "complot juif", sont eux-mêmes fortement enclins à dénoncer partout un "complot contre les juifs". Il faut convenir que l'idée, en ces cas, de complot ou de conjuration (voyez le faux intitulé Les Protocoles des sages de Sion) est en elle-même totalement inadéquate. Il y a en fait non pas un "complot juif" mais un pouvoir juif, riche, comme tout pouvoir, de contradictions et de conflits; ce pouvoir, cette puissance suscite obligatoirement des réactions d'une grande diversité et, parmi ces réactions, une possible hostilité. Le plus raisonnable est d'en conclure, comme l'a fait Bernard Lazare à la première page de son célèbre ouvrage sur L'Antisémitisme, son histoire et ses causes, publié en 1894:
 
Si cette hostilité, cette répugnance même ne s'étaient exercées vis-à-vis des Juifs qu'en un temps et en un pays, il serait facile de démêler les causes restreintes de ces colères [contre les Juifs] ; mais cette race a été, au contraire, en butte à la haine de tous les peuples au milieu desquels elle s'est établie. Il faut donc, puisque les ennemis des Juifs appartenaient aux races les plus diverses, qu'ils vivaient dans des contrées fort éloignées les unes des autres, qu'ils étaient régis par des lois différentes, gouvernés par des principes opposés, qu'ils n'avaient ni les mêmes moeurs, ni les mêmes coutumes, qu'ils étaient animés d'esprits dissemblables ne leur permettant pas de juger également de toutes choses, il faut donc que les causes générales de l'antisémitisme aient toujours résidé en Israël même et non chez ceux qui le combattirent.

Pour Cicéron, dans le Pro Flacco, le mot de "juif" et celui d'"or" se conjuguent d'emblée: "auri Judaici", l'or judaïque. Puis, vient l'idée que les juifs s'entendent à la manigance et à l'intimidation. Ils savent s'unir pour peser d'un grand poids dans toutes les assemblées. Ils s'y déchaînent. Ils s'entendent à exciter la haine. Ils calomnient. Ils sont violents. Ils fraudent. Ils tournent les lois du pays. Ils n'ont d'attachement véritable que pour ce que Cicéron appelle leur "superstition", c'est-à-dire leur culte de l'or. Accessoirement, Cicéron constate que, pour ce procès où ils ont eu l'aplomb de prétendre que Flaccus leur avait pris leur or, les juifs sont venus en grand nombre dans ce prétoire où ils se conduisent avec l'arrogance de la tourbe. Ils ont obtenu avec d'autres qu'une formidable enquête fût entreprise contre Flaccus dans la province d'Asie et, pourtant, dit Cicéron, on a retrouvé dans le trésor public tout l'or prétendument volé aux juifs. Simplement, Flaccus avait, dans sa province, confisqué au profit du trésor public l'or que les juifs avaient pris l'habitude d'exporter vers Jérusalem pour leur propre compte. Ils le faisaient aussi bien à partir de Rome et de toute l'Italie qu'à partir des provinces. A de multiples reprises ces exportations avaient été déclarées illégales mais les juifs s'étaient moqués de la loi. Flaccus, lui, avait pris l'initiative de faire appliquer la loi. Du coup, les juifs avaient crié au vol et avaient porté plainte contre le propréteur, dont la fonction principale était pourtant de faire appliquer les lois de Rome.
Sur les privilèges exorbitants arrachés par les juifs aux autorités romaines du temps de Cicéron et de César, on lira de Jules Isaac, qui passe bien trop rapidement sur le Pro Flacco, le chapitre intitulé: "La question juive à Rome" dans son célèbre ouvrage, Genèse de l'antisémitisme (Calmann-Lévy, 1985 [1956], p.94-98).
Un siècle plus tard, de tels privilèges allaient être suivis, comme on le sait, d'une catastrophe pour les juifs: en l'an 70 de notre ère, Titus prenait la ville de Jérusalem et en détruisait le Temple.
Dans bien des procès intentés par des organisations juives, en France et à l'étranger, j'ai personnellement constaté chez trop de juifs, jusque dans l'enceinte des palais de justice, cet aplomb, cette excitation, cette violence que Cicéron, un siècle avant notre ère, décrivait déjà. La tourbe n'a pas changé. Seul son pouvoir s'est accru. Elle ne devrait pas s'étonner des conséquences possibles d'un tel comportement. Il n'y a ni préjugé hostile, ni complot, ni conjuration à protester, à la fin des fins, contre ces manières. Aujourd'hui comme hier, aussi bien en notre temps qu'en celui de Cicéron, il est humain de se défendre contre toute tyrannie, même et surtout quand, comme c'est ici le cas, on voit cette dernière prendre dès l'abord le masque de la victime gémissante. Elle feint d'être en butte à la haine et à des agressions non provoquées, elle se couvre la tête de cendre, pousse des cris déchirants, alerte le monde entier, lance à grands frais campagnes et croisades. Puis, elle frappe sans pitié et sans répit. Ainsi qu'en toute guerre, elle ment à proportion.
Assurément, s'il revenait sur terre, l'illustre orateur romain n'aurait, pour ainsi dire, pas un mot à changer dans son bref discours sur les juifs, sur leur comportement et sur le destin qu'ils se forgent.

19 mars 2003


Remarque de l'aaargh: Dans une traduction française du chapitre 29 de L'Accumulation du capital, parue en 1952 dans un numéro spécial de Présence africaine, sur le Travail, le traducteur fait dire à la bonne Rosa: "...absence d'une police capable de serrer la bride à la tourbe éhontée des chevaliers d'industrie"... Zinzin ne sait pas bien le français, il écrit "réthorique" (!), c'est pourquoi il a fait de l'informatique... Il devrait arrêter de se rendre ridicule.

Sa note 18 éclaire tout:

La connotation péjorative de « tourbe » a été récemment relevée par Pierre André-Taguieff, dans les discours racistes du XIXe siècle. Évoquant les multiples usages péjoratifs de variations du mot « sémite » chez Gobineau, Pierre André-Taguieff cite par exemple l'expression suivante chez Gobineau : « la tourbe plus qu'à demi-sémitique » (Pierre André-Taguieff, La couleur et le sang, Mile [sic] et une nuits, 2002, p. 47, note 82). Taguieff écrit: « Chez Gobineau, la démocratie est notamment approchée et stigmatisée à travers la métaphore du "marécage", ce dans quoi les races nobles s'embourbent, l'élément par lequel, plus fatalement qu'àprès [sic] les conquêtes guerrières, les races supérieures s'enlisent dans "la boue" des races impures. L'éradication de l'élément ethniquement supérieur s'opère par son embourbement dans l'élémént [sic] inférieur : immersion dans la tourbe humaine, submersion par la marée de boue infra-humaine. » (Ibid, p. 50). On le voit, les réflexes lexicaux de Faurisson viennent de loin...

Cet imbécile va prendre des leçons de français chez l'autre analphabète de Taguieff, qui compense sa nullité en fabriquant des néologismes à tour de bras. Ces deux cancres confondent "tourbe" (charbon de terre) et "tourbe" (foule). Le premier est un mot germanique, qui se dit "turf" en anglais contemporain, d'où la connexion avec l'idée de boue, etc. La tourbe, quand on l'extrait, est une sorte de terre humide qu'on met à sécher. Et le mot "tourbe" qui est une francisation du latin "turba", qui désigne une foule, plus ou moins agitée. Comme ils ont l'habitude de tout mélanger, les deux monomaniaques Zinzin et Taguieff se retrouvent et font une salade russe de tout ce qu'ils touchent. C'est le drame de tant d'autodidactes qui ont accumulé des bribes de savoir mais qui n'ont pas l'instrument, la culture, pour les ordonner et leur donner du sens.

La confusion mentale rend difficile la lecture de Zinzin, qui répète vingt fois, sans la moindre preuve, que Flaccus était coupable (personne ne le sait, et l'avis des historiens cités est un avis "de chic", sans élément de preuve.) Voir:

< http://www.phdn.org/negation/faurisson/atonluciceron.html>



ZOLO CONTRE P.A.

Protesters gathered in front of Yad VaShem Holocaust Museum this afternoon -- Holocaust Memorial Day -- to convey their anger with Prime Minister Sharon and the other MKs who have met with Abu Mazen. The protesters noted that Abu Mazen is a Holocaust denier, pointing to his doctorial thesis claiming the Holocaust was a Jewish invention. The protesters exhibited placards stating that negotiations with Abu Mazen are hurtful to the memory of Holocaust victims, along with other signs calling upon Sharon not to give legitimacy to Holocaust deniers.
Hundreds of posters were anonymously posted in Jerusalem last night stating, "The Road Map is a path to Auschwitz." The radical left-wing group Peace Now filed a police complaint against those who hung the posters, charging that it was an act of incitement to violence. The police originally refused to accept the complaint, according to a Peace Now spokesperson, but did accept it afterwards.
Arutz 7, 29 avril 2003.



UN RÉVISIONISTE BIEN LAVÉ


Extrait: Dans une interview exclusive à Arutz Sheva (radio d'extrême-droite israélienne, ndt), Aryeh Eldad (du parti de l'Union nationale), député à la Knesset et ancien chef de l'infirmerie militaire, a déclaré que dans les jours précédant l'annonce des accords d'Oslo, le ministère israélien des Affaires étrangères et le Département d'Etat américain avaient demandé au Centre Simon Wiesenthal de Californie de supprimer une traduction d'écrits de la plume d'Abou Mazen prouvant qu'il est un révisionniste de l'Holocauste. Plusieurs années après, des informations au sujet de ces écrits hautement incendiaires étant parvenue à la presse, grâce à la popularité récemment acquise d'Abou Mazen en sa qualité d'architecte des accords d'Oslo pour l'OLP, le Centre Wiesenthal a invité publiquement Abbas à clarifier sa position sur l'Holocauste.
"Le blanchiment d'Abou Mazen: un révisionniste, un théoricien du complot, un promoteur du terrorisme" par Nissan Ratzlav-Katz, in The National Review Magazine (mensuel américain) du mercredi 19 mars 2003, traduit de l'anglais par Marcel Charbonnier.
Point d'info Palestine 219 du 11 mai 2003.

AD HOC


Knesset votes to pursue Holocaust deniers,
including new Palestinian prime minister

 
An almost empty Israeli Knesset (parliament), voted Tuesday to "pursue" all Holocaust deniers, in a motion which singled out the new Palestinian prime minister Mahmud Abbas. The late-night motion, brought by the far-right National Union party, was passed by 13 votes to five in the 120-seat Knesset, president of the parliamentary law commission Michael Eytan said on public television. He stressed that the vote has no binding effect in law.
Abbas once wrote a doctoral thesis at the university of Moscow on the theme of "the secret ties between Nazism and Zionism" in which he denied that the Nazi Holocaust had cost the lives of six million Jews, talking instead of "less than a million".

Agence France Presse -- May 21, 2003 -- From Jerusalem.


HOLOCAUST DAY ENDS

Following the sounding of a two-minute siren at 10 AM today in memory of the more than six million Jews who perished in the Holocaust, memorial ceremonies were held today throughout Israel and in former death camps in Europe. Knesset Members and public figures read aloud names of some of the victims in what is known as "Every Person Has a Name."
Some 3,000 youths from Israel and elsewhere took part in the traditional March of the Living between Auschwitz and Birkenau today. The march was led by President Moshe Katzav, Polish President Alexander Kwasniewski, and March of the Living founder Likud MK Avraham Hirschson. The participants held a special ceremony in the Jewish section of Krakow, Poland, last night, featuring a cantata by students of the religious girls' school HaRoeh in Ramat Gan. The policy is that only groups that also arrive in Israel may take part in the March of the Living in Poland.
Today's Holocaust Day commemorations are themed, "Jewish Resistance During the Holocaust -- Sixty Years Since the Warsaw Ghetto Uprising." One thousand youths took part in a ceremony at Yad Vashem this afternoon, and Holocaust Day commemorations will conclude, as always, at Kibbutz Lochamei HaGetaot (Ghetto Fighters), with the participation of IDF Chief of Staff Lt.-Gen. Moshe Yaalon.
Six survivors, all of whom took part in resistance efforts, lit six torches during last night's official ceremony, symbolizing the more than six million Jews who were lost in the Holocaust. The stories of the heroic six can be read at
<http://www.israelnationalnews.com/news.php3?id=42567>

More than 6, ça fait combien ? 7 ? 8? 25 ?


Ô BAAL, NOUS MASSACRERONS TOUJOURS PLUS


Yom HaShoa, la mémoire au rendez-vous

Les événements commémoratifs du Jour de la Shoa ont débuté lundi soir avec la cérémonie d'ouverture au musée de Yad Vashem, à Jérusalem. Cette année, la journée était centrée autour de la Résistance juive pendant la Shoa à l'occasion des 60 ans de la révolte du ghetto de Varsovie. Le Premier Ministre, le Président, ministres et députés étaient présents pour célébrer le souvenir des six millions de Juifs assassinés pendant la deuxième Guerre Mondiale. Ariel Sharon a déclaré que le peuple juif a tiré les leçons de la Shoa: "Pas question de demeurer sans défense. Jamais nous ne laisserons notre sécurité à des mains étrangères". Il a ajouté: "Nous n'obtiendrons pas la paix dans la faiblesse, mais en faisant preuve de fermeté et en défendant notre avenir avec courage".
La «Marche des Vivants» à Auschwitz
Des milliers de jeunes Juifs venus d'Israël et d'autres pays participent à cette procession qui est conduite par le président de l'Etat d'Israël, Moshé Katsav [juif iranien pas du tout zolocosté], et par le président polonais [sous-produit de la bureaucratie communiste ]. Une cérémonie officielle pour les jeunes s'est déroulée dans l'enceinte du mémorial de Yad Vashem à Jérusalem. Elle a marqué notamment le soixantième anniversaire de la révolte du ghetto de Varsovie. Un millier de cadres de tous les mouvements de jeunesse y ont pris part. Toutes les commémorations de la Journée de la Shoah et de l'Héroïsme se sont terminées par une cérémonie qui se tiendra dans le Kibboutz Lohamei Haguetaot, en présence du chef d'état-major, Moshé Yaalon [le chef des tueurs ].
Arutz 7, 29 avril 2003


PROBLÈMES DU SIONISME


Just as scared, just as doomed

by Barry Chamish


[Barry Chamish est une journaliste israélien d'extrême-droite, hyper-nationaliste, désespéré et critique de l'establishment. C'est à ce titre qu'il nous intéresse.]


Last November, I was invited by Atara Beck to speak at Israel's, The Judaica Centre in Toronto. After she organized a most successful lecture, she gave me a book written by her father M.J. Nurenberger. This wasn't the first time I was given a book to read and rarely is the task rewarding. After dawdling two months, I finally set about to give the late Mr. Nurenberger a chance.
I hope he forgives me for ever doubting him.
M. J. Nurenberger was a wartime columnist for Jewish newspapers worldwide. He later founded the Canadian Jewish News, the country's most influential Jewish media source. The book I read by him, The Scared And The Doomed - The Jewish Establishment vs.The Six Million, is one of the most important works about modern Jewish history and for me, completes the trilogy of truth about the Jewish leaders' role in the Holocaust, which includes Perfidy by Ben Hecht and The Transfer Agreement by Edwin Black.

[Perfidy, qui sera bientôt sur nos écrans, est une pièce de théâtre, écrite par un auteur alors célèbre, Ben Hecht, qui met en scène le procès du leader de la communauté juive hongroise pendant la guerre, Reszo Käsztner, un personnage qui avait attivé l'attention méticuleuse de Paul Rassinier. Le livre de Black, (jeune auteur juif américain très ambitieux) traite de l'accord passé entre les nazis et les sionistes, avant la guerre, pour permettre l'évacuation d'un certain nombre de juifs vers la Palestine, et des compensation financières. Il montre ce que tout le monde sait: les futurs alliés n'étaient pas du tout favorables à l'idée d'accueillir des réfugiés juifs allemands chez eux. L'eussent-ils fait, les rapports entre juifs et nazis auraient changé du tout au tout. ]

I have previously reviewed Perfidy and The Transfer Agreement and found both contained nearly divine lessons about Israel's situation today. The Scared And The Doomed confirms the demoralizing truths found in those books because Nurenberger was an eye-witness to the events the other authors covered.
But his book adds so many details. The following is a long critique. Mr. Nurenberger's quotes will speak for themselves but I'll add commentary. I won't dwell on events covered by Hecht and Black but will recommend that all three books be read one after another. The effect is a horrid indictment of world, especially, Jewish leaders, but none moreso than the founding fathers of Labor Zionism. Once the rotten stench of the truth wears off, readers will have learned the lessons needed to save Israel and the Jewish nation from still, another slaughter. [On vous avait bien dit que Barry Chamish est un hyper-nationaliste israélien. ]

While There Was Time
Before the war broke out, a group of Zionists led by Vladimir Jabotinsky foresaw the upcoming Holocaust of the Jews. His followers were known as the Revisionists and later founded the Irgun. They proposed practical solutions to fight Hitler but one stands out: a Jewish army on the European continent trained by what would be known as the Allies.
Jabotinsky could have recruited over a hundred thousand men and had he done so, the Jews could have protected themselves. But the Jewish establishment would not allow him to save Europe's Jews.
"The war against Jabotinsky, followed by wars against the Irgun, made a united Jewish resistance impossible and indirectly prepared the ground for the great tragedy of World War II. The mentality of relying upon professional organizations and an elite leadership still threatens the entire Jewish way of life and, indeed, our very survival." pp 23
"During the last few months of Jabotinsky's life, he was under constant attack by the Jewish establishment as an 'irresponsible' leader and a pessimist. The campaign against him in New York was truly miserable.
The entire Jewish press, in the service of the establishment, did not let up in its ridicule." pp 37
"The project (a Jewish army) frightened the American Zionist establishment which wanted no part of the flamboyant Jabotinsky.
A few days before a well-publicized Zionist rally, four Zionist leaders -- Louis Lipsky, Rabbi Stephen Wise, Eliezer Kaplan (then treasurer of the Jewish Agency in Jerusalem), and Solomon Goldman -- called on Lord Lothian in Washington and announced that, 'responsible Zionist quarters disassociated themselves from Jabotinsky's adventurous scheme.'" pp 48
"This episode certainly is relevant to what happened later and is an illustration of how the Jewish establishment fought any serious effort to organize world Jewry against Hitler. Their actions were dictated by the fear that Jabotinsky would become a real challenge to Chaim Weizmann and go on to become leader of the Jewish people. This has remained the preoccupation of the establishment." pp 50
"Thus the Labor Zionists who had forged an alliance with the timid, frightened pro-British wing of the General Zionists, gained final control of the entire World Zionist Movement and its fundraising apparatus. There was no opposition except from breakaway factions, a situation that prevails to this day in the Jewish state." pp 52
Nuremberger confirms that there were two strands of Zionism, the moral or Revisionist brand and the utterly demonic Labor Zionism. To stress the obvious, very few Labor Zionist advocates were in on the secret machinations of their leaders. Most were good people, deeply manipulated by their leaders. Keep reading to see just how foul these machinations were. Still we must ask, why couldn't the followers of Jewish socialism of the 1930s and 40s see through their leaders, any more than the well-meaning followers of the Israeli far left can see through theirs today.

The Slovakian Saints
Nurenberger proves, beyond doubt, that the Nazis viewed Jews as a commodity to be sold to any bidder. Both Black and Hecht made the same discovery. The criminals committing mass murder desisted when paid off to do so. The Scared And The Doomed provides several examples of bribes saving lives but none so heartbreaking and frustrating as that of two Jews from Slovakia, Rabbi Michael Dov Weissmandl and his assistant Gizi Fleishmann.
They first sent cables to an associate, Isaac Sternbuch, the Swiss representative of the Vaad Hatzalah (Salvation Committee), who passed them on to American Jewish leaders. By this route, the leaders had the earliest proof that the Holocaust was under way. A route had been blazed between Slovakia and Switzerland to save the nation's Jews and all that was needed was enough money to bribe one or two German officers.
"Cable from Sternbuch to Jacob Rosenheim: 'According to the last authentic and repeated information, the German authorities recently evacuated completely the population of the Warsaw ghetto. One hundred thousand Jews were murdered in the most bestial manner. The mass murders still continue. From the corpses, Germans make soap and fertilizer.' ...The matter was not given publicity because Rosenheim promised to keep it strictly secret in exchange for the assurance that the United States government would take some action immediately." pp 62-63
"There was no use talking to any of those Jews abroad because they were criminals: they refused to save people from killers. Instead of secretly negotiating for the release of hostages, they made public statements and sought publicity as 'leaders of their people.'...After the war, when Weissmandl's memoirs of that period appeared, he understood that most of the Orthodox rabbis in America and the Irgun delegation there were not only foiled in their efforts to arouse the Americans to 'buy Jews' - this was Ben Hecht's overt slogan - but were maligned by those in the Jewish establishment who feared 'competition' in the field of fundraising within the Jewish community." pp 65
"By 1943 many Nazis had already realized that they would have to save their skins, so Dieter von Wisliczeny, Eichmann's second-in-command, suggested several deals to the secret committee in Bratislava of which Weissmandl was a member. In fact, negotiations had started as early as 1941, when the Eichmann organization still believed that Jews overseas and Allied governments were interested in 'buying' Jewish lives...Weissmandl established contact with the representatives of the American Joint Distribution Committee in Switzerland...Weissmandl was not taken seriously. In one of his acrimonious letters to American Jewish leaders, he wrote; ' You are dealing with Nazis. You are afraid to risk money to save lives. You are insane.'" pp 66-67
"The rabbi described in detail the types of officials with whom he was dealing. When Wisliczeny, the German bureaucrat in charge of exterminating the Jews, received his first payment, he kept his word and stopped the deportations. Weissmandl informed his friends abroad that there was no danger that any funds would land in the German war treasury. Those who were bribed put their money into their own pockets; they were saving up for defeat." pp 69
"The map that Weissmandl sent abroad by special courier, a detailed map of Auschwitz with a request that the crematoria be put out of order, wound up in the wastebasket of some bureaucrat in a New York Jewish office." pp 68
"Gizi Fleischmann had always been a dedicated Zionist...and remained in constant touch with the headquarters of the World Zionist Movement in Jerusalem. Gizi informed her superiors that the deportations could be stopped quickly if certain conditions were met...These Nazis declared that they would find ways to relieve the situation of the Jews of Poland through an agency they would set up in Berlin...They pledged themselves to completely halt the second deportation." pp 70
"Gizi Fleischmann was an idealist who could not understand why all her appeals to Jerusalem were ignored. During, 1943, the time of greatest opportunity for rescue, the establishment leaders in America were busy fighting every move by the Emergency Committee. It was the leaders of the establishment there who decided what they would or would not do about the ransom money and about saving Jews from Nazis. It was they who believed themselves to be the divinely appointed representatives of all Jews, including those in Hitler's camps." pp 70
"The New York Vaad Hatzalah decided to pay the ransom on time, no matter how difficult it might be to raise the funds, because such an appeal could not be made public. They wired their committee in Switzerland that Weissmandl should go ahead, that the money would be deposited. The cable never reached Switzerland; it was stopped by a censor. The censor was Moe Levitt, executive director of the American Joint Distribution Committee. The American government had appointed the JDC as the clearing house for all such messages...Is it possible to deny that by this action, the Joint contributed to the liquidation of innumerable thousands of hostages?" pp 72
"Those in control of the funds of the Jewish Agency in Jerusalem and the JDC in New York would not 'gamble' ransom money. They gambled with the lives of fellow Jews...Gizi went to incredible lengths to impress upon the leaders of the Jewish Agency that they must take seriously the possibility of rescue, but to no avail. Documents prove that these leaders tried to withhold information concerning the extermination from the Jewish community in Palestine and from the press." pp 73-74
"It is evident that had the Nazis known the Jews of Europe were a commodity, worth something to the Allies, that many would have had second thoughts when it came to collaborating fully in the so-called Final Solution. But how could the Nazis have known this, when the European Jews were seemingly worthless to their overseas bretheren?" pp.171
Gizi Fleishmann was later cremated alive at Auschwitz while Weissmandl saved himself by jumping off the train to the same death camp.

Perfidy is sold by Gefen Publishing, <[email protected]>, The Transfer Agreement has been republished by Brookline Books,
<[email protected]> and The Scared And The Doomed is available by writing, <[email protected]>.
Hebrew readers, please visit <http://chamish.tsedek.com>


Chamish découvre la lune. Le groupe de Bratislava est bien connu des révisionnistes qui ont toutes les raisons de penser que c'est là que se sont forgés les premiers éléments du mythe d'Auschwitz. L'échec des négociations menées entre Weissmandl et son groupe et les hauts-fonctionnaires nazis est évidemment un élément intéressant, mais il faut replacer cette histoire dans le contexte général des relations entre les sionistes, ou plutôt les différentes composantes du mouvement sioniste, et les nazis, ou plutôt les différents secteurs de l'administration politico-militaire nazie. Ce travail est loin d'être fait, mais nous rassemblons des éléments pour éclairer la question.


RÉVISIONNISME À CHAUD

L'histoire du soldat Jessica, blessée en Iraq, et "sauvée" par les valeureux GI's. Du pipeau. La veille, le médecin irakien qui l'a sauvée l'a mise dans une ambulance pour aller jusqu'aux avant-postes américains. Ils lui ont tiré dessus !
Maintenant les services secrets israéliens prétendent qu'ils ont donné les indications pour retrouver la jeune femme. Annoncée, la dépêche ne se trouve pas sur le site de JTA... Hollywood veut faire un film du "sauvetage" de l'héroïne. Elle a l'énorme avantage de venir d'une famille de ploucs de la Virginie occidentale, des vrais "rednecks" !

Voir The Times, du 16 avril

<http://www.timesonline.co.uk/article/0,,5944-648517,00.html>


ANNIVERSAIRE (LE VINGTIÈME)

Il y a 20 ans (vingt ans !), jour pour jour, la première chambre, section A, de la cour d'appel de Paris (président: M. Grégoire; conseillers: MM. Fouret et Le Foyer de Costil) rendait son arrêt dans un procès intenté à Faurisson par neuf associations et prononçait:
(...) Considérant (...) que les recherches de M. Faurisson ont porté sur l'existence des chambres à gaz; qui, à en croire de multiples témoignages, auraient été utilisées durant la seconde guerre mondiale pour mettre à mort de façon systématique une partie des personnes déportées par les autorités allemandes;
Considérant qu'à s'en tenir provisoirement au problème historique que M. Faurisson a voulu soulever sur ce point précis, il convient de constater que les accusations de légèreté formulées contre lui manquent de pertinence et ne sont pas suffisamment établies; qu'en effet la démarche logique de M. Faurisson consiste à tenter de démontrer, par une argumentation (qu'il estime*) de nature scientifique, que l'existence des chambres à gaz, telles que décrites habituellement depuis 1945, se heurte à une impossibilité absolue, qui suffirait à elle seule à invalider tous les témoignages existants ou à tout le moins à les frapper de suspicion;
Que s'il n'appartient pas à la cour de se prononcer sur la légitimité d'une telle méthode ni sur la portée des arguments exposés par M. Faurisson, il n'est pas davantage permis d'affirmer, eu égard à la nature des études auxquelles il s'est livré, qu'il a écarté les témoignages par légèreté ou négligence, ou délibérément choisi de les ignorer;
Qu'en outre, personne ne peut en l'état le convaincre de mensonge lorsqu'il énumère les multiples documents qu'il affirme avoir étudiés et les organismes auprès desquels il aurait enquêté pendant plus de quatorze ans; Que la valeur des conclusions défendues par M. Faurisson relève donc de la seule appréciation des experts, des historiens et du public; (...)

(*) Les trois mots entre parenthèses figurent en renvoi manuscrit dans l'original. R. Faurisson avait néanmoins été condamné parce que, par certains aspects, ses propos sont dangereux et blessants et les associations ont droit à réparation...


LA TOISE QUI TUE

On en oublie toujours, tellement il y en a. Les âneries sur les Allemands, recueillies à Nuremberg. Comme on en trouve tous les jours dans les journaux à propos des Irakiens et de ces fameuses armes de destruction massive, qu'on lit tous les jours, mais qui sont oubliées le lendemain. Bref, on retrouve cette invention purement française dans l'édition américaine des comptes rendus de Nuremberg (nous n'avons pas vérifié dans l'édition française):

Document 2285-PS, the deposition of two French army officers, Lieutenant Jean Veith and Lieutenant Colonel Guivante de Saint Gast, May 13, 1945. These officers stated under oath that at Mauthausen "The shooting took place by means of a measuring apparatus. The prisoner being backed towards a metrical measure with an automatic contraption releasing a bullet in his neck [as] soon as the moving plank determining his height touched the top of his head." (IMT, Volume XXX, p. 142).
Voici donc d'après nos deux officiers français, anciens internés du camp, un appareil qui ressemble à une toise et qui tire un coup de feu dans la nuque quand la planchette descend jusqu'à toucher le crâne du condamné -- qui ne sait pas qu'il l'est. C'est un appareil très sophistiqué puisqu'il s'adapte à la taille des clients et qu'il déclenche son tir par simple contact avec un os dur. Sans cette merveille technique, il raterait les petits et casserait les vertèbres des grands. On regrette de n'avoir pas de notice technique, de photo ou d'exemplaire d'un si prodigieux outillage. La toise qui tue et la chambre à gaz montrent bien le caractère mauvais des Allemands.


LA VÉRITÉ SUR LES CHAMBRES À GAZ

On va enfin savoir. Savoir la vérité sur les chambres à gaz. En effet, The Jewish Press, qui paraît à New York et se donne comme "le plus grand hebdomadaire anglo-juif indépendant du monde" a écrit dans son édition du 15 février 1991, avec un gros titre: ""IRAQIS HAVE GAS CHAMBERS FOR ALL JEWS".[The Jewish Press, Vol. XLI, No. 7, Week commencing February 15, 1991, pp. 1, 4].

"Les Irakiens ont des chambres à gaz pour tous les juifs". C'est Saddam Hussein qui avait passé commande. Cette nouvelle renversante a été reprise par beaucoup d'organes de presse, juifs et non-juifs. Les choses ont même semblé se préciser. Le Centre Simon Néanderthal a fait connaître, toujours au début 1991, la "nouvelle choquante" selon laquelle des firmes allemandes produisaient du Zyklon B pour l'Iraq, ou même en Iraq, le Zyklon B ayant déjà été utilisé par les Allemands pour tuer des millions de juifs pendant la seconde guerre mondiale. Pour le moment, ces chambres à gaz irakiennes, construites par la firme Rhema Labortechnik, servaient surtout à liquider des prisonniers iraniens. On n'avait probablement pas assez de juifs sous la main. On avait même des témoins oculaires capable de décrire le carrelage de ces chambres homicides. (Voir le JHR, <http://www.ihr.org/jhr/v15/v15n4p-2_Weber.html>).

Quand même, si c'est le plus grand hebdomadaire juif qui le dit, alors c'est forcément vrai ! Ou alors, où va-t-on ? Ou alors, si on "croit" maintenant qu'elles n'ont pas existé, on est prié de nous expliquer sur quel fondement on peut "ne pas croire" à l'existence de telle ou telle chambre à gaz. Le plus grand hebdomadaire juif est sûrement en mesure d'éclairer notre lanterne.

Les Américains ont dépêché sur place des unités spécialisées pour trouver les fameuses armes de destruction massive. Les Israéliens ont aussi mis beaucoup de petit personnel sur le terrain. Dans ces conditions, on va sûrement trouver ces fameuses chambres à gaz, dont on connaît jusqu'au carrelage. Les experts néanderthaliens pourraient apporter leur inestimable contribution à l'élucidation de ce crime, dont on ne peut malheureusement pas dire qu'il soit sans précédent.

 

LES ALLEMANDS SONT-ILS STUPIDES ?

Ils veulent une vérité officielle. Bon. Ce qui rend la chose grotesque, c'est de refiler le soin de fabriquer une vérité historique officielle à des flics, les barbouzards chargé de la "protection de la constitution". Elle est très fragile, donc il faut la protéger. Ceux qui sont chargés de la protéger sont des policiers d'un genre un peu spécial, qui peuvent généralement s'affranchir du respect de la constitution dans leurs tâches de surveillance d'icelle, ce qui montre bien qu'elle ne sert pas à grand-chose. Comme dans le cas du parti NPD, que ces fameux démocrates voulaient interdire, mais il était tellement bourré d'indicateurs subventionnés par toutes sortes de services de police qu'il a fallu abandonner l'entreprise. On aurait mis la moitié de la police au chômage.

Ces pauvres flics égarés veulent donc intervenir dans la discussion du révisionnisme, puisque la triste réalité montre qu'ils n'ont pas su empêcher qu'elle survienne. Mais quand on arrive aux détails, il devient difficile de résister à l'envie de se taper le cul par terre. Nous allons prendre un exemple: l'explication pandorienne-tudesque des positions prises par Rassinier, homme de gauche:


Ehemaliger französischer KZ-Häftling Paul Rassinier soll bereits in den 50er und 60er Jahren die Massenvernichtung von Juden bestritten haben.
Revisionistische Behauptung: Das Ausmaß der Massenvernichtung von Juden sei nicht nur von "Rechten" bestritten worden, sondern auch von dem französischen Sozialisten Paul Rassinier, der zum Thema in den fünfziger und sechziger Jahren zahlreiche Bücher veröffentlichte. Als früherer KZ-Häftling und Widerstandskämpfer hätte er kein Interesse an der Verteidigung des Nationalsozialismus und verdiene von daher besondere Glaubwürdigkeit.
Historische Wahrheit: Dem 1906 geborenen Rassinier wurde bereits durch sein Elternhaus und die Schule eine antisemitische Erziehung zuteil. In jungen Jahren trat er der Kommunistischen Partei Frankreichs bei, wurde später ausgeschlossen und wechselte in die Sozialistische Partei über. Eine antisemitische Orientierung auch in der "Linken" ist für die französische Entwicklung dieses politischen Lagers keine Seltenheit, fanden sich dort doch im Unterschied zur deutschen "Linken" bis Ende des Zweiten Weltkriegs immer wieder antisemitische Orientierungen. 1942 -- und nicht schon 1940, wie Rassinier später behauptete -- wandte er sich der französischen Widerstandsbewegung gegen die deutsche Besatzung zu, wurde 1943 von der Gestapo verhaftet und in die Konzentrationslager Buchenwald und Dora eingeliefert. Das mit diesem Lebensweg verbundene Schicksal, die Zugehörigkeit zur politischen "Linken" und die zeitweilige Inhaftierung in Lagern ließen Rassinier den deutschen Rechtsextremisten als besonders glaubwürdig, als eine Art "Kronzeuge" erscheinen. Daher publizierten sie auch zahlreiche Bücher von ihm wie "Was ist Wahrheit. Zum Fall Eichmann" (1963), "Das Drama der Juden Europas" (1965), worin das Ausmaß der Judenvernichtung abgestritten wurde.
Wie gelangte nun aber ein ehemaliger KZ-Häftling zu derartigen Auffassungen? Rassinier kam, wie bereits erwähnt, im Oktober 1943 nach Buchenwald. Dort wurde er nicht zuerst mit gewalttätigen SS-Männern konfrontiert, sondern erhielt einen Schlag von einem kommunistischen Mithäftling. Dieses Erlebnis muss für ihn derart prägend gewesen sein, dass Rassinier seine Umwelt danach nur noch selektiv wahrnahm. Nicht die SS-Leute schienen Rassinier bedrohlich zu sein, sondern seine Mitgefangenen -- insbesondere in der von Kommunisten dominierten Lagerselbstverwaltung. Später erhielt Rassinier eine leichte Tätigkeit in einem Krankenrevier und danach bei einem SS-Oberscharführer. Diese Erfahrungen mit seinen KZ-Bewachern auf der einen und die negativen Erfahrungen mit Häftlingen auf der anderen Seite prägten Rassinier offenbar sehr. So verallgemeinerte er seine subjektiven positiven Erfahrungen zu einem Gesamtbild des Systems der Lager im Zweiten Weltkrieg zu einem völlig verzerrten Bild von der historischen Realität. Später näherte sich Rassinier immer mehr rechtsextremistischen Zusammenhängen an und arbeitete mit Protagonisten dieses politischen Lagers eng zusammen.

Literatur:
* Baier, Lothar: Auschwitz und seine Weißwäscher. Robert Faurisson & Genossen, in: Ders., Französische Zustände. Berichte und Essays, Frankfurt/M. 1982, S. 89-97.
* Fresco, Nadine: Fabrication d'un antisémite, Paris 1999.
* Lipstadt, Deborah E.: Betrifft: Leugnen des Holocaust, Zürich 1994, S. 74-89.
<http://www.verfassungsschutz.de/renetz/rechts1a/>

 

Ces pauvres types ne savent pas qu'il existe, ou qu'il existait quelque chose qui s'appelle la politique. Ils veulent des explications psychologiques, fondées sur les perceptions les plus étroitement égoïstes qu'ils attribuent aux personnages qu'ils veulent expliquer.

L'humour supplémentaire, ce sont les références. On sait que le bouquin de la Fresco s'arrête avant que Rassinier se mette à écrire sur son expérience de la guerre. On connaît aussi le sieur Lothar Baier. Quand il est venu faire son enquête à Paris, Serge Thion lui a refilé l'adresse de la Fresco. Ensuite, Baier et Fresco ont exploré les dimensions cachées du rapprochement franco-allemand, ce qui a donné par la suite une préface un peu moite de la Fresco à la sortie d'un livre dudit Baier en France. Bref, encore une affaire tuyau-de-poële, mais qui se trouve ainsi sanctifiée, avec retard, par le service de protection de la constitution allermande, dont le grand flic d'honneur s'appelle Jürgen Habermas. Fermez le ban.


Une petite biblio est donnée sur le site, avec fort peu de "nouveautés":

"Literaturhinweise"

* Bailer-Galanda, Brigitte/Benz, Wolfgang/Neugebauer, Wolfgang (Hrsg.), Die Auschwitzleugner. "Revisionistische " Geschichtslüge und historische Wahrheit, Berlin 1996.
* Bastian, Till: Auschwitz und "Auschwitz-Lüge". Massenmord und Geschichtsfälschung, München 1994.
* Benz, Wolfgang: Legenden, Lügen, Vorurteile. Ein Wörterbuch zur Zeitgeschichte, München 1992.
* Binder, Gerhart: Revisionsliteratur in der Bundesrepublik, in: Geschichte in Wissenschaft und Unterricht, 17. Jg., 1966, S. 179-200.
* Broszat, Martin: Zur Kritik der Publizistik des antisemitischen Rechtsextremismus, in: Martin Broszat, Nach Hitler. Der schwierige Umgang mit unserer Geschichte, München 1988, S. 92-101.
* Friedmann BEDÜRFTIG: Als Hitler die Atombombe baute, Lügen und Irrtümer über das "Dritte Reich", München 2003
* Graml, Hermann: Alte und neue Apologeten Hitlers, in: Wolfgang Benz (Hrsg.), Rechtsextremismus in Deutschland. Voraussetzungen, Zusammenhänge, Wirkungen, Frankfurt/M. 1994, S. 30-66.
* Pfahl-Traughber, Armin: Rechtsextremistische Versuche zur Entlastung des Nationalsozialismus. Zu Entwicklungen und Tendenzen des "Revisionismus" in der Bundesrepublik Deutschland, in: Der Bundesminister des Innern (Hrsg.), Aktuelle Aspekte des Rechtsextremismus, Bonn 1994, S. 51-81.
* Pfahl-Traughber, Armin: Die Apologeten der "Auschwitz-Lüge" - Bedeutung und Entwicklung der Holocaust-Leugnung im Rechtsextremismus, in: Uwe Backes/Eckhard Jesse (Hrsg.), Extremismus & Demokratie 8, Bonn 1996, S. 75-101.
* Tiedemann, Markus: "In Auschwitz wurde niemand vergast." 60 rechtsradikale Lügen und wie man sie widerlegt, Mühlheim 1996.

 

LETTRE D'UN MERVEILLEUX RABBIN HUMANISTE À ISRAEL SHAMIR

From Alex Coleman <[email protected]>

Hitler wouldn't have given a damn how "universalist" you claim to be, he would have butchered you anyway! Self-preservation is a natural element in all of G-d's creatures, all that is, except the ghettoized exile Jew, with his self-loathing and his bootlicking attitudes towards his non-Jewish enemies. You live in Israel? The first action of any sane prime minister of Israel would be to round up kapos like you and put a bullet in your heads! Go live with the arabs, and when they're finished using you as a Juden-Rat, they'le take the knives from their filthy teeth and put a dagger in your worthless back! May the G-d of Israel strike you down, May He inflict upon you the full measure of his wrath and the horrible flame of His blazing anger! May your name be blotted out!
Rabbi Alex J. Coleman


EXPELTISE


A look into a real-life horror
Dan Kane

At a Holocaust observance Sunday at Meredith College, historian and architect Robert Jan van Pelt told 300 people of the surreal experience of testifying to the mechanics of genocide.
Van Pelt had studied the construction and operation of Auschwitz and talked to those who were fortunate enough to be liberated rather than being sent to its gas chambers. But in a London court three years ago, lawyers for a Holocaust denier disputed that the death camp exterminated hundreds of thousands of Jews during the Nazi regime, and tried to trip van Pelt on his research.
There wasn't enough cyanide on hand to kill all those people, the lawyers charged, nor could the ventilation system clear away the poisonous gas so quickly. And did they have enough fuel to cremate all those bodies?
Van Pelt turned away nearly all of their assertions cleanly and succinctly, even as his mind reeled at the absurdity of the questions. But when a lawyer questioned the efficiency of an industrial elevator in moving corpses, van Pelt looked out into the gallery and realized that, in one sense, the Holocaust deniers had already won. The tears in one Holocaust survivor's face told van Pelt that the man was reliving the horror that had taken his brother's life.
That was why van Pelt told those who attended the N.C. Council on the Holocaust's 22nd annual observance that it is not enough to come together to say "never again." "It is to educate ourselves about what happened," he said, "because there are people out there who do not want us to do so."
Van Pelt teaches at the University of Waterloo in Ontario, Canada, and has written a book about the libel suit lost by historian and Holocaust denier David Irving. Van Pelt was the featured speaker at the Sunday observance, held in Meredith's Jones Auditorium. The three-hour observance included prayers for the victims living and dead, choral selections and a panel discussion on the film industry's take on the Holocaust. [...]

Staff Writer, 28 April 2003, The News & Observer, Raleigh, NC. H-Holocaust, 5 mai 2003.


LE COMBLE DE L'INTOLÉRANCE


UNESCO hosts second conference on 'Education for tolerance: the case of resurgent antisemitism'

 
30-04-2003 2:00 pm Paris - The second international conference on "Educating for Tolerance: the Case of Resurgent Antisemitism," organized by the Simon Wiesenthal Centre in cooperation with UNESCO will be held at UNESCO Headquarters from May 12 to 14. The opening session on May 12 (7 pm) will be attended by UNESCO Director-General Koichiro Matsuura, the UN High Commissioner for Human Rights, Sergio Vieira de Mello, Israel's Minister for Diaspora Affairs Natan Sharansky, French Interior Minister Nicolas Sarkozy, Florida Governor Jeb Bush and Rabbi Marvin Hier, Dean and founder of the Simon Wiesenthal Centre.
[...] The afternoon of May 13 will be divided into two sessions: "Faultlines and Battlefronts" (2-3.30 pm) and "Models of Good Practice" (4-6 pm). European parliamentarians Ilke Schröder and François Zimeray, [député PS hypersioniste au parlement européen] academic Jerrold Post, lawyer Arno Klarsfeld [faux-juif hystérique] and Shimon Samuels of the Wiesenthal Centre, will speak at the first session. The second will include Liebe Geft, Director of the Museum of Tolerance, in Los Angeles (US), Sammy Ghozlan, a French former police commissioner and coordinator of the Bureau de Vigilance Contre l'Antisémitisme (BVCA), and Father Christian Weber, who works with skinheads in Germany.
The morning session on May 14 (9-11 am), entitled "Tolerance as an Act of Faith: Different Paths, One Destination", will feature Lord Carey of Clifton, emeritus Archbishop of Canterbury; the Reverend Archpriest Vsevolod Chaplin, of the Russian Orthodox Church; Hiromasa Ikeda, Vice-President of the Soka Gakkai International Buddhist Movement; [secte japonaise crypto-fasciste] Rabbi Israel Meir Lau, Chief Rabbi of Israel; Father Patrick Desbois, Secretary of the Vatican Episcopal Committee for Relations with Judaism; and Surin Pitsuwan, a former Thai foreign minister and an expert on Islam. Before the conference ends, a session on "Applying the Lessons of Tolerance" (11.15 am to 12.30 pm) will hear General Wesley Clark, former Supreme Allied Commander in Europe, [massacreur de la Serbie et criminel de guerre avéré ] on "The Road from Bosnia," and architect Frank Gehry on "The Jerusalem Centre for Human Dignity." [Est-ce là qu'on torture les prisonniers palestiniens ? ]

ILS REMETTENT LA SAUCE


Antisémitisme en Europe : "vieux démons, nouveaux débats"

 
Lors d'un colloque intitulé "Old demons, new debates" ("Vieux démons, nouveaux débats"), au Centre d'histoire juive, à New York, des chercheurs soulignent l'apparition d'un nouvel antisémitisme, qui se dissimule derrière un antisionisme de façade. La vague d'antisémitisme en Europe est-elle une résurgence du passé ou un phénomène différent ? Quels sont ses origines et ses ressorts idéologiques et politiques ? a tenté de répondre à ces questions, à New York, du 11 au 14 mai. Il a réuni, au Centre d'histoire juive, une quarantaine d'universitaires, intellectuels, écrivains et journalistes européens et nord-américains à l'initiative du Yivo (Institut de recherche juive).
Cette institution a la particularité d'être la seule d'Europe de l'Est à avoir survécu à l'Holocauste. Elle le doit à son transfert en 1940 de Vilnius, en Lituanie, où elle a été fondée en 1925, à New York. Elle possède aujourd'hui la plus importante collection au monde de livres et de documents en yiddish.
A l'issue de quatre jours de débats contradictoires, souvent graves, parfois passionnés, mais jamais agressifs, un consensus s'est formé pour constater l'émergence d'une forme nouvelle d'antisémitisme, même si elle se nourrit parfois des anciens stéréotypes, préjugés et accusations portés contre les juifs. "En se gardant de toute dramatisation, ce renouveau de l'antisémitisme n'en est pas moins extrêmement choquant. Nous étions peu nombreux à imaginer, il y a encore quelques années, avoir à se pencher sur un phénomène que nous pensions appartenir au passé. Nous nous sommes trompés ", a expliqué Leon Wieseltier, écrivain américain, responsable des pages littéraires du magazine The New Republic.

 
"La haine la plus persistante de l'histoire", pour reprendre son expression, a pris différentes formes au fil des siècles. L'antisémitisme de l'Antiquité, de la chrétienté, du monde musulman; l'antisémitisme raciste de droite et l'antisémitisme anticapitaliste de gauche; enfin, celui qui "aujourd'hui utilise, exploite et se dissimule derrière l'antisionisme. On peut bien sûr parfaitement être critique d'Israël et de son gouvernement sans être antisémite, mais tous les antisémites s'en prennent aussi à l'Etat juif", ajoute-t-il.

Le journaliste du magazine Die Zeit et écrivain allemand Josef Joffe va plus loin. Pour lui, "l'antisémitisme classique européen a disparu". Le feu est éteint, mais il explique: "Si les juifs ne sont plus perçus comme une menace pour les nations et persécutés pour cela, en revanche, l'antisémitisme conceptuel est en pleine expansion. Il consiste à accuser Israël et les juifs qui le soutiennent d'incarner l'impérialisme, le colonialisme, une volonté de domination et de perversion de l'humanité. Israël et les juifs amalgamés portent la responsabilité, parfois avec les Etats-Unis, des déprédations de la modernité. Les seuls drapeaux nationaux que l'on trouve dans les manifestations contre la mondialisation sont palestiniens. On ne s'en prend pas d'ailleurs aux juifs collectivement, sauf dans les pays arabes ou dans les discours islamistes. Cela reste relativement tabou en Occident, mais il est permis de les haïr individuellement. Les dirigeants israéliens, de droite ou de gauche, peu importe, sont ainsi démonisés."

"Modernisation"
"A mon sens, l'intitulé le plus exact de la conférence serait plutôt "Nouveaux démons et vieux débats"", suggérait l'écrivain français Alain Finkielkraut. Il ne croit pas non plus à "la renaissance de la bête immonde", mais à l'alliance "entre la gauche progressiste européenne et l'islamisme radical, porteur d'un antisémitisme virulent. Au nom de la lutte contre le fascisme et le racisme, au nom de la défense de l'autre, de l'opprimé, de la victime, l'antisémitisme musulman est toléré et accepté. Les juifs ne sont plus attaqués en raison de leur identité, mais comme des oppresseurs, des ennemis de l'humanité, les nazis d'aujourd'hui". [Cet antimarcioniste n'ose pas se demander pourquoi. Il ne veut pas voir la réalité.]
L'historien américain Daniel Jonah Goldhagen, spécialiste de l'Holocauste, insiste sur "la mondialisation de l'antisémitisme": "L'Europe a exporté son antisémitisme classique vers les pays arabes. Ils l'ont appliqué à Israël et aux juifs en le mêlant à la réalité et à l'imaginaire du conflit palestinien. [Adorable, cet "imaginaire", n'est-ce pas ? ] Les pays arabes et les islamistes ont ensuite réintroduit la nouvelle démonologie hybride dans le monde, en Europe et aux Nations unies, et dans d'autres institutions internationales. Le sionisme est devenu une entité mythique, un agent destructeur, le coupable matériel et moral sur la scène internationale".
Les participants au colloque ont souligné à plusieurs reprises "le silence et l'ambiguïté des intellectuels européens". Alain Finkielkraut l'explique par "la difficulté de reconnaître et nommer cet antisémitisme qui vient de leur propre camp, celui de l'antiracisme et de l'antifascisme". Pour Simon Schama, Anglais, professeur de l'université Columbia, "les intellectuels européens ont paradoxalement fait plus d'efforts pour tenter de démontrer que l'antisionisme ne sert pas souvent de prétexte à l'antisémitisme qu'à dénoncer la haine des juifs. Le parallèle répété entre le comportement des soldats israéliens et les nazis participe de cette volonté de se laver de toute culpabilité. Si les victimes sont les bourreaux, ils ne peuvent plus être des victimes". [Il l'a dit, bouffi ! ]
Pierre Birnbaum, professeur de sciences politiques de Paris-I, et son homologue de l'université de Chicago, Mark Lilla, ont identifié des raisons plus structurelles et endogènes à la résurgence de l'antisémitisme: la faiblesse de l'Etat en France pour le premier et le renoncement à l'Etat-nation en Europe pour le second. "La France, premier Etat-nation, a été aussi la première à émanciper les juifs, leur ouvrir les portes de l'administration et des grandes écoles et universités et à leur offrir sa protection. Ce lien vertical fort a disparu au moment de Vichy et à nouveau aujourd'hui. L'Etat est trop faible pour protéger les juifs, ce qui explique leur désarroi et leur sentiment d'être trahis."

Optimisme et pessimisme
Mark Lilla est proche des thèses de Robert Kagan sur la différence profonde aujourd'hui de rapport au pouvoir entre Américains et Européens. Il souligne que "les juifs ont été longtemps attaqués dans le passé pour ne pas avoir d'Etat, ils le sont aujourd'hui pour en avoir un. Israël comme les Etats-Unis incarnent cet Etat-nation attaché à sa souveraineté, qui évolue dans un monde dangereux et n'hésite pas à utiliser la force armée. Un Etat-nation que l'Europe rejette aujourd'hui violemment comme responsable de ses maux et de ses errements passés". "Le nationalisme juif est tout simplement intolérable. Il ne correspond pas à la façon dont le juif est admis, essentiellement comme victime", a ajouté le journaliste et écrivain britannique David Pryce-Jones.
Le colloque s'est conclu sur une note typiquement juive new-yorkaise, résolument optimiste et profondément pessimiste. L'espoir vient du fait que l'existence même des juifs dans le monde n'est pas menacée. Leon Wieseltier se félicite même que "le destin du peuple juif ne soit plus lié à celui de l'Europe, mais à deux Etats, Israël et les Etats-Unis, où leur liberté et leur sécurité sont établis par principe". Irwin Cotler, professeur de droit à Harvard et à Yale et membre du Parlement canadien, se montre plus inquiet: "L'antisémitisme a souvent été le prélude aux périodes les plus sombres de l'histoire de l'humanité. L'Holocauste n'a pas commencé dans les chambres à gaz, mais par des mots. Appeler ouvertement à la destruction des juifs et d'Israël ne semble plus choquer grand monde, c'est un signe des temps."

Eric Leser, Le Monde, 17 mai 2003.

 

UNE MINE

Un de nos correspondants, parmi les plus actifs, nous signale une véritable mine. Une énorme mine. Une mine de connerie. Une mine où l'on trouve les plus extraordinaires pépites: des conneries inimaginables, des choses dont personne n'aurait pu soupçonner qu'il soit possible de les mettre noir sur blanc. Le Potosi de la bêtise, la Ruhr de la stupidité, le Donets de la fausse science... Merci, cher correspondant, nous n'avons pas toujours l'occasion de rire. Nos préoccupations sont plutôt de nature lugubre, les camps, les crématoires, toutes ces choses absolument sinistres. Et puis soudain ce rayon de soleil !

Il s'agit d'étudiants, d'étudiants a-mé-ri-cains, et caines. Ils sont à l'université de Californie, branche de San Francisco. Ce n'est pas la pire. Ils étudient l'histoire. En seconde année, ils ont comme prof un certain Eliot Neaman qui enseigne "les méthodes de l'histoire" avec une très nette spécialisation sur les "Holocaust deniers", les "dénieurs" du Zolo. Il enseigne un cours de niveau 201. Dans ce pays de gens simples, le premier niveau, pour les ignorants, s'appelle toujours 101. Ensuite, on monte. mais déjà, à ce niveau 2, ils doivent rendre des "papers" appelés aussi "essays". Dans chaque cours. En général, vu le niveau, les "papers" ne restent pas dans les mémoires. Si on cherchait un équivalent, on dirait qu'un "paper" de deuxième année d'une université américaine courante équivaut à une dissertation faite en classe de troisième, ou même de quatrième. Certains, par la qualité de leur langage ou la profondeur de leurs vues, font plutôt penser à une rédaction de sixième. A les lire, on découvre une autre langue, celle qui sera parlée par cette nouvelle génération, dotée d'une grammaire succincte et d'un vocabulaire simplifié. Les légions panonniennes du Bas-Empire qu'on démobilisait en Bretagne ou en Phrygie devaient parler un patois latin de ce genre. Evidemment, ils ne connaissent aucune langue étrangère. Parler d'un auteur français ou italien sans connaître un mot de français ou d'italien ne les gêne pas. Ils se contenteront de quelques brèves traductions anglaises.

Par une étrange aberration de l'esprit, ce Neaman a fait afficher sur le Net le résultat des efforts de ces malheureux turlupins. Ils étalent leur ignardise sur l'océan de leur sottise. Prenez-en un au hasard et faites l'essai. Boyautage garanti.


Student Essays on Holocaust Denial

Fall Semester 1995
* Nazi Medical Experiments, by Ernest Franic
* The Gas Chambers at Auschwitz, by Michael J. Williamson
Spring Semester 1996
* Confronting Holocaust "Revisionists:" Nuremberg War Crime Trials, by Alma Galapon
* Zu Offnen die Tur des Richtigs, by Elizabeth A. Gates
* The Holocaust and the Zionist Conspiracy Behind it, by Dena Kram
* Witness to the Holocaust: The Denial of First-person Testimony, by Miriam Rainbird
* Nuremberg and the Deniers, by Monica Skikos
* Combating Rationalization: Refuting Deniers' Claims Concerning the Einsatzgruppen, by Martin Woessner
Fall Semester 1996
* The Auschwitz Gas Chambers and Holocaust Deniers, by Greg Barger
* The Nuremberg Trials, by Ryan Doyle
Spring Semester 1997
* German Antisemitism Perpetuating the Final Solution, by Dan Alipio
* The Denial of Nuremberg Testimony, by Reem Azzghayer
* A Study of the Diary of Anne Frank, by Yvonne Gutierrez
* Response to The Myth of the Six Million, by Alejandro J. Hernandez
Fall Semester 1997
* The Controversy of Anne Frank, by Megan K. Andres
* Ernst Zundel, Douglas Christie, and thge Conspiracy of Holocaust Denial in Canada, by Gregory Paul Michael Hartnell
* Legitimizing the Deniers: the Role of Ordinary Historians in Holocaust Denial, by Michael Joyce
* The Technical Existence of the Extermination Gas Chambers at Auschwitz and Birkenau, by Diana A. Lauretta
* Hitler's Questionable Leadership, by John Opulencia Jr.
* The Auschwitz Gas Chambers and the Leuchter Report, by Anna Ortiz
* Harry Elmer Barnes, by Dominique Pagliuso
* A Look at Holocaust Denial Through the Works of a Propagandist, Ernst Zundel, by Shanti Pappas
* The Unraveling of the Leuchter Report, by Erin Warnke
Spring Sememester 1998
* The Misplaced Affections of Joseph Hallow and the Dachau War Crimes Trials, by Christopher A. Bess
* Medical Experimentation on Human Subjects by Nazi Germany and Japan, by Ashley C. Davis
* The Liberty Lobby and Holocaust Denial, by Amber Herron
* Mattogno's Attack on Pressac and Auschwitz, by John Lilienthal
* David Irving, by Aaron Scolari
* The Extermination of the Jews and Adolf Hitler, by Frederica Bullard
* The Final Solution, by Jorge Rojas
* David Irving, Exposed, by Kevin Moss
* Paul Rassinier: Credible, or Merely in Denial?, by Mark Summerhays
* Harry Elmer Barnes and the Blackout of History, by Peter Scott
* The Trials of Ernst Zündel, by Sebastian A. Nelson
* The Conspiracy Behind it allZionism, by Vivian Varbedian
* The Trap of Deception, by Yolanda M. Miranda
Fall Sememester 1998
* The Eichmann Trial, by David Sheridan
* Farrakhan and Holocaust Denial, by Renzo Hrvatin
* David Irving's Hitler, by D. Fritzmaurice
* Wasn't Auschwitz a Death Camp? by Monica Soto
Spring Semester 1999
* Lies of Ulysses, by Caitlin Young
Fall Semester 2000
* Ceresole: La Falsificación de la Realidad, by Morgan Harris
* Montogno, by Jackie White
* Rassinier, by Lynette Otlang
* The Distortions of Austin App, by Tony Luini
* Irving's Nuremberg, by Keith Long
* The National Alliance, by Mike Hood
* Richard Harwood, by Scott Goldstein
Spring Semester 2001
* The Leuchter Report, by Adam Holroyde
* Fred Leuchter's Problem, by Ashley Olsen
* Richard Harwood's Politics, by Karen Brennan
* Francis Parker Yockey, by Elizabeth Forster
* Bradley R. Smith; The Real Hoax, by Alicia Augsburger
* Rassinier's Attack on Hilberg and Arendt, by Kristen Espinosa
* Did Six Million Really Die? by Clarissa Minchew
* Ditlieb Felderer, Denial of Truth and Memory, by Gianna Benson
* Benzion Netanyahu and the Spanish Converso Question, by Sarah Gleason
* Martin Luther's Antisemitism, by James Arguello
* Faurrison and the Zyklon B Question, by Vanessa Asay
Spring Semester 2002
* William Pierce and the National Alliance: Something to be feared, by Emily Furman


<http://www.usfca.edu/history/pages/neaman/history210/essays.html>

Voir aussi la "homepage" du professeur, qui étale sa médiocrité, sa fille, ses chats, avec une benoîte satisfaction:

<http://www.usfca.edu/history/pages/neaman/neamanhome.html>

 

Dans le même registre, nous avons noté l'existence d'une thèse de l'accorte Mimi, en vrai Mimi Marguerite McKay, qui a soutenu en 1996 une immortelle thèse (de MA) à l'université du Texas à Austin, sur "La politique et la presse estudiantine: le Daily Texan et la négation de l'Holocauste". Pour dire la vérité, on l'a pas lue. et il est peu probable qu'on la lise...

 

MÉMOIRE EN SOLDE


Mémoire cacophonique
 
La Mémoire saturée de Régine Robin. Stock, " Un ordre d'idées ", 524 p., 23,80 _.
La mémoire, ses méandres et ses rythmes, hante depuis les années 1970 l'oeuvre inclassable de Régine Robin, son travail d'historienne autant que sa réflexion sur le yiddish ou sa pratique de l'autofiction. C'est dire qu'après Berlin Chantiers (Stock, 2001), un "essai sur les passés fragiles", La Mémoire saturée ne relève en rien de ces réquisitoires de circonstance contre les "abus" supposés d'une mémoire tenue pour envahissante, dont il s'agirait de désengorger l'espace public en prêchant un oubli plus ou moins programmé.
Pourtant, c'est un fait: nos sociétés sont comme jamais obsédées par leur passé -- des passés sans cesse recomposés, commémorés, mythifiés, toujours âprement disputés. Bref, "un nouvel âge de la mémoire apparaît partout", constate-t-elle, moins pour le déplorer ou s'en réjouir que pour tenter, en sociologue, de comprendre enfin ce qui se joue dans cette "immense cacophonie".

"Le grand nivellement"
Sur son versant le plus descriptif, ce livre à l'écriture métis, [sic ] mêlant analyses savantes, pérégrinations personnelles, mais aussi références à l'art, à la littérature et aux nouvelles technologies, nous convie ainsi à un véritable tour du monde des usages du passé et des controverses acerbes auxquelles ils donnent lieu. Même si, souligne-t-elle, la façon dont le passé nous habite n'est jamais que simple manipulation. On la suit aux Etats-Unis, où se fait toujours attendre une exposition décente sur Hiroshima; en Israël, en Allemagne, au Japon, et jusque dans une France encore réticente à affronter son histoire coloniale. En chemin, on butera inévitablement sur la Shoah, qui reste en Europe la "pierre d'achoppement de tous les problèmes mémoriels".
Pas question, donc, de se décharger de ce fardeau-là. Ni de prôner une illusoire "juste mémoire" chère à Paul Ricoeur, car qui l'édicterait? La vraie question, pour l'historienne, est de savoir comment se situer dans "une éthique de la responsabilité", nous rendant capable d'affronter les pages les plus sombres de notre histoire, sans tomber dans les pièges d'une mémoire incantatoire et routinisée.
De là, les deux autres grands axes de cet essai. Versant polémique : une courageuse critique du "nouvel air du temps". Rien moins qu'un "retournement de conjoncture", un "Zeitgeist révisionniste", n'hésite-t-elle pas à affirmer, qui s'illustre notamment par la mise en avant des crimes du communisme pour mieux minimiser ceux du nazisme et du fascisme. Et de montrer, ici, la façon dont ce discours déjà hégémonique, sinon très "sortable", a puisé depuis 1989 une part de son inspiration en Europe de l'Est, où les sociétés inclinent à se poser en pures victimes de régimes dont elles étaient pourtant, "à des degrés divers, des parties prenantes". Ce "grand nivellement" dont, à ses yeux, participent en France un Stéphane Courtois, un Jean-François Revel ou un Tzvetan Todorov, "pourrait bien être notre horizon mémoriel. Si l'on n'y prend garde". A la saturation par hystérisation du rapport au passé ou par le fantasme du "tout conserver" s'ajoute ainsi la saturation par l'absence de tri, de hiérarchie des maux.
Comment sortir de ces impasses ? On retiendra -- versant constructif --, le beau plaidoyer de l'auteur pour une "mémoire critique". [Va-t-elle parler du scandale de ce qui se passe en Palestine ? de la mémoire de Deir Yassin, Sabra et Chatila, Djénine ? Non, bien sûr. Les pleurnichards toujours soutiennent les massacreurs. ] Celle-ci impliquerait cependant une révolution: qu'on rompe avec les habitudes d'une mémoire muséifiée pour s'acheminer vers des installations plus interactives, telles que le visiteur ne puisse plus se vivre comme un simple "consommateur de la mémoire" consolé par des édifices "preuves-qu'on-n'oublie-pas".

Alexandra Laignel-Lavastine, Le Monde, 9 mai 2003.


L'infortunée Alexandra est une petite ambitieuse qui croit qu'elle fera carrière par une judéolâtrie plus virulente que celle des autres. Elle s'est même spécialisée dans l'adoration des juifs roumains qui sont pourtant les plus universellement méprisés de l'ancien yiddishland. Peut-être tient-elle sa virulence du fait qu'elle est la nièce d'un esprit remarquable, Philippe Lavastine, qui a traversé tout le XXe siècle, en participant à ses grandes aventures intellectuelles. Philippe Lavastine, récemment disparu, qui était un révisionniste convaincu, était notre ami. Quant à la nièce, qu'il tenait pour une petite fiote, elle a fait une thèse de philosophie sur Constantin Noica, un philosophe roumain, et s'est fait une spécialité de dénoncer tous ceux qui, sur les bords du Danube, n'ont pas été toujours prosternés devant le moloch juif. Inutile de dire qu'elle est détestée de tous les Roumains.


CANNES

On sait que notre ami Lavastine a passé douze ans en Inde, à étudier le sanscrit. On a le récit d'une rencontre, en 1958, de Philippe Lavastine et d'un collègue anglais avec un maître hindou, Sri Jagadguru Sankaracharya, où l'on trouve ce passage étonnant:

"The Frenchman said that he wanted to study Sanskrit in the traditional Indian way, directly from a teacher, without the aid of books. His Holiness expressed his appreciation of this wish and remarked: "Even in India, that tradition has all but disappeared. The old way was not to confuse the ability to read and write with scholarship. Even the greater scholars did not know how to read and write". Here, one of the visitors cited the instance of Sri Ramakrishna Paramahamsa who could not even sign his name properly in Bengali. His Holiness continued, "I am referring to even secular scholars. Writing was the special art of a small class of people called kanakkars. They were good calligraphers. But the rest of the people, for the most part, were not literate. Eminent mathematicians, astronomers, physicians, Vedic scholars -- these could not read and write. Learning was imparted orally and was imbibed by rote. The method has its own excellence, and could be revived with profit, within certain limits".

 

Kanakkar, on y retrouve le mot "canne", qui désigne en sanscrit la canne à sucre et en général le roseau, y compris le roseau taillé qui sert à écrire. Ceux qui écrivent sont donc des subalternes, des commis aux écritures. Ceux qui savaient et qui pensaient ne s'abaissaient pas à ces choses vulgaires. C'était un autre monde.

<http://www.kamakoti.org/souv/5-33.html>


GANGSTERS À LA PUISSANCE DEUX


Shrill minority. "La minorité stridente". C'est le nom que les résistants américains donnent aux supplétifs de l'intolérable police juive de la pensée qui accablent l'univers de leurs lamentations, de leurs vociférations et de leurs revendications. Cette minorité stridente vient de trouver auprès de deux sénateurs américains, Santorum et Brownback, une oreille complaisante et ils ont annoncé leur intention de déposer un projet de loi visant à interdire toute critique d'Israël sur les campus universitaires américains.

Cette loi, que les sénateurs appellent "Loi de diversité idéologique", prévoit de supprimer toute subvention aux universités quand un professeur, un élève ou une organisation estudiantine aura ouvertement critiqué l'Israël, toute critique étant de facto considérée comme de l'antisémitisme. La nouvelle du projet, qui a été baptisé du nom de ses deux inspirateurs, a été publiée dans la livraison du 15 avril du New York Sun, quotidien néo-conservateur (neo-con en anglosax) fanatiquement pro-israélien de Manhattan.

Santorum, leader adjoint de la majorité au Sénat, est connu comme l'un des plus acharnés défenseurs des intérêts israéliens aux Etats Unis. Il est l'un des co-responsables de la "Loi sur la responsabilité syrienne" qui reporte sur la Syrie les accusations qui ont préparé l'opinion américaine à l'invasion de l'Irak et qui exige que la Syrie se retire du Liban. Damas entretiendrait le terrorisme et développerait des armes de destruction massive. Il est également l'un des signataires d'un projet d'amendement visant à réformer la loi américaine qui interdit tout financement avec les fonds publics d'un parti politique étranger et plaide pour le déblocage d'un milliard de dollars en faveur des gangs mafieux cubains qui justifient leurs activités criminelles par une prétendue opposition au régime castriste dont ils sont en réalité les meilleurs alliés dans le contournement du blocus. Brownback, de son côté, a été l'un des bénéficiaires du scandale Enron et l'animateur d'une campagne d'intimidation en vue d'interdire à la compagnie pétrolière Total de poursuivre ses négociations avec l'Iran.

Curieusement (?) l'initiative de ces deux gangsters politiques coïncide avec l'"Appel pour une paix républicaine" lancé à Paris le 8 avril dernier par le président de la Licra et les têtes de mort du Grand Orient et signé, sur l'heure, par Raffarin, Juppé, Aillagon, Borloo, ministre de la Ville occupée, Hollande, Badinter, Delanoë, Lang, etc. Cet appel vise à assimiler au racisme «toutes les idéologies qui lui servent de masque, y compris l'antisionisme». L'antisémitisme étant un crime, toute critique à l'égard de la politique israélienne étant assimilée à de l'antisionisme, qui devient lui-même le masque de l'antisémitisme, la boucle et bouclée: dire que l'Israël n'est pas le parangon des démocraties modernes devient un délit passible des tribunaux.


CRIMES DE LAINE

 

Grande Europe et terrorisme intellectuel
 
par Tomislav Sunic

 
C'est le 16 avril, après le oui triomphal (83,8 %) des Hongrois à l'Union, qu'a été "couronnée" à Athènes l'Europe de 25, sanctionnée par un traité de 5 000 pages qu'ont signé pour la France Jean-Pierre Raffarin et Dominique de Villepin avec la bénédiction de Kofi Annan, secrétaire général de l'ONU, sous l'égide de laquelle s'inscrit donc la "Nouvelle Europe". Un parrainage assez inquiétant, notamment en ce qui concerne la liberté d'expression.
La police de la pensée est difficile à repérer car elle se cache souvent sous les concepts rassurants de "démocratie" et "droits de l'homme." Si les Quinze exhibent volontiers les beautés de leurs paragraphes constitutionnels, ils admettent rarement les ambiguïtés de leur Code pénal. Et c'est dans une grande discrétion que l'an dernier, la Commission européenne avait tenu à Bruxelles, et à Strasbourg des réunions d'une importance historique sur l'avenir de la libre parole.
Sujet de discussion? La promulgation de la nouvelle législation européenne instituant le "crime de haine" et appelée à se substituer aux législations nationales pour devenir automatiquement la loi dans tous les Etats européens, de la Grèce à la Belgique, du Danemark au Portugal. Si bien que toute personne poursuivie pour "crime de haine" dans tel pays de l'Union pourra être jugée et condamnée dans tel autre.
Rétrospectivement, cette loi supranationale apparaît inspirée du code criminel communiste de la défunte Union soviétique ou de l'ex- Yougoslavie communiste, lequel a recouru pendant des décennies à un méta-langage irréel, surtout dans les paragraphes portant sur "la propagande hostile" (Code criminel, Article 133). Une telle abstraction sémantique pouvait s'appliquer à tout dissident -- qu'il se soit livré à des violences physiques contre l'Etat yougoslave ou qu'il ait simplement proféré quelque blague.
Pour l'instant, le Royaume-Uni témoigne du degré le plus élevé des libertés civiles en Europe, l'Allemagne le plus bas. Le Parlement britannique a récemment rejeté le principe "de crime de haine", proposé par divers groupes de pression -- ce qui n'empêche pas qu'outre-Manche, des allogènes poursuivis par des "de souche" aient bénéficié d'un non-lieu, les juges hésitant à prononcer des peines sévères de crainte d'être accusés eux-mêmes de cultiver un «préjugé racial». Ainsi, indépendamment du manque de censure en Grande-Bretagne, un certain degré d'autocensure existe, que la loi proposée par l'UE entérinera donc.
Depuis 1994, l'Allemagne, le Canada et l'Australie ont renforcé leur législation contre les déviants, révisionnistes et nationalistes en particulier. Plusieurs centaines de citoyens allemands, y compris un certain nombre d'intellectuels, ont été accusés d'incitation à la haine raciale ou de «négation de l'Holocauste», cela sur la base d'un néologisme bizarre et néo-totalitaire relevant de l'article 130 ("Volkshetzung" : incitation aux ressentiments populaires).
Vu le caractère alambiqué des articles, il devient facile de mettre n'importe quel journaliste ou professeur en mauvaise posture s'il ose s'éloigner du credo sur l'histoire contemporaine ou critiquer le nombre élevé d'immigrés extra-européens. En Allemagne, par exemple, contrairement à l'Angleterre et à l'Amérique, il y a une longue tradition légale d'après laquelle ce qui n'est pas explicitement permis est interdit. En Amérique et en Angleterre, la pratique légale présuppose que ce qui n'est pas spécifiquement interdit est permis. C'est la raison pour laquelle l'Allemagne a adopté des lois rigoureuses contre le «négationnisme». En 2002, lors de sa visite en Allemagne, l'historien américain d'origine juive, Norman Finkelstein a suggéré à la classe politique allemande de cesser d'être la «victime délibérée» des groupes de pression "de l'industrie de l'holocauste" ( titre de son essai tant controversé). Il a également fait remarquer que l'attitude servile des Allemands pourrait être totalement contre-productive en favorisant un antisémitisme aujourd'hui bien caché. Mais personne n'a su réagir positivement aux avertissements de Finkelstein, de peur d'être dénoncé comme antisémite. A l'inverse, le gouvernement allemand a accepté pour la énième fois de verser 5 milliards d'euros supplémentaires aux 800.000 survivants de la Shoah.
Quand on interdit la discussion de matières taboues, le climat de lâcheté intellectuelle s'alourdit. Une nation empêchant la libre parole et l'expression libre de vues politiques diverses -- même si ces vues peuvent paraître aberrantes -- peut-elle être encore appelée démocratique ? Bien que les Etats-Unis se targuent de leur «First Amendement&nbsp», le discours libre dans les médias et dans les universités y est pratiquement impossible. L'autocensure didactique l'emporte. Souvent les professeurs américains évitent les expressions ou avis politiquement incorrects, redoutant de compromettre leur carrière. Une pratique croissante en Amérique veut que les professeurs donnent de bonnes notes à des médiocres étudiants de souche non européenne, afin d'éviter des ennuis judiciaires, ou pis, de perdre leur travail.
En France, depuis la loi Fabius-Gayssot, proposée par un député communiste et adoptée en juillet 1990 (puis aggravée à l'initiative du député chiraquien Pierre Lellouche en décembre 2002), toute personne exprimant en public un doute au sujet de l'historiographie contemporaine risque de sérieuses amendes et même l'emprisonnement. Un certain nombre d'auteurs et de journalistes français, allemands et autrichiens sont persécutés, pourchassés, emprisonnés, d'autres ont demandé l'asile politique en Syrie, en Suède ou en Amérique. Quelques-uns se sont même installés dans les pays de l'Est. Des mesures répressives semblables ont été récemment décrétées en Australie, au Canada et en Belgique multiculturelle. Plusieurs dirigeants nationalistes est-européens, en particulier croates, souhaitant rendre visite à leurs compatriotes expatriés au Canada ou en Australie n'ont pas obtenu le visa pour ces pays en raison de leurs prétendues vues «extrémistes».
Pour l'instant la Russie et d'autres pays ex-post-communistes ne pratiquent pas la même répression de la pensée libre et l'on voit dans les libraires croates des traductions d'ouvrages français ou allemands impubliables en France ou en Allemagne. Mais en raison de la pression croissante de Bruxelles et de Washington, cela va changer. L'adhésion à l'Union européenne des anciens satellites requiert de ces derniers un alignement sur la pensée unique et l'apprentissage d'une nouvelle langue de bois aussi redoutable que celle de l'époque communiste.
Croire que la terreur d'Etat, c'est-à-dire le totalitarisme, ne peut qu'être le produit d'une idéologie violente véhiculée par une poignée de bandits, est fort répandu et l'on a beaucoup entendu cet argument récemment à propos de l'Irak . Mais cette idée est fausse. La démocratie triomphante aussi, qui pousse à l'abdication intellectuelle dans le grand consensus mou, constitue une tentation totalitaire. Le terrorisme intellectuel grandit et se propage grâce à la croyance généralisée que, d'une façon ou d'une autre, les choses finiront par s'améliorer toutes seules. Or, l'apathie sociale croissante et l'autocensure galopante parmi un nombre croissant d'intellectuels européens apportent de l'eau au moulin de la police de la pensée. Au fond, comme l'écrit Claude Polin, l'esprit totalitaire est l'absence de tout esprit.

<www.watermark.hu/doctorsunic>
Article paru dans Rivarol.


LA DESTRUCTION DE L'AMÉRIQUE: LE CRÉPUSCULE DU PREMIER AMENDEMENT


Tracking Hate Groups Aids Terrorism Fight
Federal Agents Turn to Domestic Front
By Maria Glod and Jerry Markon

 
Armed federal agents slipped silently into place around Byron Calvert Cecchini's Leesburg home. They pounded on the door, rousing the self-described white supremacist from bed. For several hours, the agents scoured the house, loading his computer, Rolodex and files into a Ryder truck. The FBI began investigating Cecchini because of his ties to one of the largest neo-Nazi groups in the United States. In an affidavit seeking a warrant for the pre-dawn raid this year, an agent wrote that Cecchini had a "violent criminal history" and probably owned weapons.
Agents found no weapons, but they found something they were looking for -- T-shirts with a Nike swoosh logo that substitutes the word "Nazi" for Nike. Cecchini is facing possible charges of trademark violations, said law enforcement sources, who spoke on the condition that they not be named. "You prosecute what you can prosecute," one law enforcement source said.
It is a tactic being used with increasing success nationwide as authorities step up efforts to curb domestic hate and terror groups: prosecute any illegal activity by known extremists and, at the same time, work to infiltrate potentially dangerous groups to guard against future attacks. Even as dismantling al Qaeda remains the clear priority of terrorism task forces, agents have been ordered to be vigilant about domestic groups. "The focus on international terrorism is obvious, but September 11th has made us examine all security issues," a law enforcement official said. "You can't make the number one goal preventing attacks against the U.S. and not look at a danger that could be posed here at home."
The terrorism task forces are homing in on all groups, including militia movements and even environmental and animal rights organizations. But the efforts have had the greatest impact on neo-Nazi and white supremacist groups. In recent months, prominent white supremacists have been indicted in several states, including Pennsylvania, Georgia and Washington, and news of their arrests has resulted in a frenzy of anti-government exchanges on neo-Nazi and other racist Web sites.
In Pennsylvania, an Aryan Nation member who expressed anti-Semitic beliefs on the Internet in an open letter of support to Saddam Hussein was indicted on weapons charges in March. And a leader of the White Knights of Pennsylvania is accused of plotting to bomb abortion clinics.
"The government's efforts in investigating domestic terrorism have stepped up since September 11th," said Mary Beth Buchanan, the U.S. attorney in Pittsburgh who chairs Attorney General John D. Ashcroft's advisory committee of U.S. attorneys. "We are taking every incident much more seriously, and we are analyzing it more closely." Weapons charges also were filed against a Washington state man with ties to the white supremacist group Christian Identity and a Wisconsin man who came to the attention of authorities when he e-mailed photos of himself holding an AK-47 while standing in front of a flag with a swastika.
"The radical right from coast to coast is in near-hysteria over the arrests," said Mark Potok, who tracks extremist groups for the Southern Poverty Law Center. The White Revolution group postponed a February meeting, explaining on its Web site that leaders believed the government was "eager to use any pretext against white nationalists to arrest or raid or detain us."
On another Internet site, Edgar J. Steele, a lawyer who has represented the Aryan Nation, wrote: "There is a roundup taking place... how long before they get to you?" On his Web site, www.tightrope.cc, Cecchini talks about the "persecution" of those who share his views. "If any government thinks it can stop an idea whose time has come with pre-dawn raids and lengthy prison sentences, they have miscalculated," he wrote.
Cecchini, a former National Alliance member who broke with the group and created Tightrope, acknowledged that his views are offensive to many. He said, however, that he is not a danger to anyone and is "absolutely not involved in anything illegal." "I don't mind being called a racist or a Nazi," Cecchini said in an interview. "I'm not offended if people don't like what I think." Tightrope's Web site, which is rife with anti-Semitic and racist language, includes a "lynching section" with graphic photos. In "healthier times," Cecchini wrote on the site, rapists and killers were "almost sure to face the ruthless wrath of a mob of enraged Aryan men both willing and able to inflict a horrible death."
On the Tightrope site, Cecchini compares nonwhites to the snakehead, a predatory fish found in a Crofton pond last summer that threatened to wipe out native species. "It's still legal to be a member of a group and associate with whoever you want to associate with and have views that may be unpopular," Cecchini said in the interview. "This is still America."
David Trainor, an attorney for Chester Doles, a Georgia National Alliance member facing trial on weapons charges, said he's concerned that his client was investigated because of his affiliation with white supremacist groups. According to court records, Doles, who has a prior conviction that bars him from owning firearms, was arrested after an informant reported seeing him with weapons. "Is he partly being prosecuted because of his membership in the National Alliance? The answer is yes," Trainor said. "I think that the basis for going after him is his words."
Law enforcement officials say that they are not trampling on free speech rights but that they must keep close watch over groups or individuals who advocate violence. "We make sure that we don't unnecessarily curb an individual's right to exercise their free speech, but you have to listen to what they say and watch what they do to see if they stepped over the line into criminal activity," Buchanan said. Federal law enforcement officials say fighting domestic terrorism has always been a priority, if somewhat less visible in recent years amid the highly publicized war against al Qaeda and other international terrorist groups.
In response to the Sept. 11, 2001, attacks, the number of FBI-led joint terrorism task forces rose from 44 to 66. The Justice Department's 93 anti-terrorism task forces, run out of every U.S. attorney's office, coordinate the effort and keep in touch with officials at Justice headquarters in Washington. The result is a much larger number of people investigating terrorism. More agents on the street means more domestic terrorism suspects are scooped up, along with those suspected of aiding al Qaeda or other international groups.
"Even as we fight the war on international terrorism and work to prevent another attack like September 11th," said Bryan Sierra, a Justice Department spokesman, "the Department of Justice is also making every effort to shut down hate groups and homegrown terrorists before they, too, can act violently on their hatred."
In a February 2002 statement to a U.S. Senate committee, Dale L. Watson, then the FBI's chief of counterterrorism and counterintelligence, named the National Alliance, World Church of the Creator and Aryan Nation, among others, as groups that present a "continuing terrorist threat." Although federal agents use such tactics as electronic surveillance and wiretapping to fight all forms of terrorism, there are differences in how they confront the homegrown variety. Finding informants is easier, they say, because there are no language and cultural barriers, such as those that have hurt the government's efforts to infiltrate al Qaeda. According to court records, FBI agents from Philadelphia recruited a confidential informant who provided the details that led to the March indictment of David Wayne Hull. Pennsylvania authorities said Hull is a member of White Knights of Pennsylvania and has ties to the Ku Klux Klan. According to court documents, an informant said Hull, who is charged with firearms violations, wanted to buy grenades and spoke of a plan to bomb abortion clinics.
Daniel Levitas, who wrote "The Terrorist Next Door," a book about Timothy McVeigh, said right-wing extremist groups have a record of carrying out violent acts. But in most cases, he said, their "rhetoric is wildly disproportional" to any real violence. Cecchini said he has committed no crimes and thinks the authorities were "intelligence gathering." "I guess I'm out of step with the current age, but all through history, a lot of the views I hold were mainstream. . . . Now we're the wackos and the criminals," Cecchini said.

Metro researcher Bobbye Pratt contributed to this report.

The Washington Post, 19 mai 2003, page B01.

<washingtonpost.com>








PUBLICATIONS



§== Le renard a la grosse tête. Le pauvre Foxman, Abe pour Abraham, le grand chef de l'Anti-Defamation League, est tombé sur la tête; elle a enflé au point qu'il a fait rédiger une hagiographie qu'il veut maintenant, comme un Staline ou un Maurice Thorez (Fils du Peuple) distribuer dans les écoles:

 

 

Crétinerie garantie. Le Zolo rend mégalo.


§== La roue tourne. Denis Berger a longtemps fait partie d'un petit groupe qui avait une honorable histoire de dissidence et qui s'appelait La Voie communiste, ou "Voico", qui, dans les années 60, rayonnait assez loin. Ce groupe et ce canard bénéficiaient, on peut le dire, de la présence en son sein de Félix Guattari, plus connu comme psy, qui avait plein de pognon. Ces gens entretenaient des rapports souvent cordiaux avec d'autres éléments de l'ultra-gauche ou de l'extrême-gauche. Echanges de références, d'articles, de coups de main, de bons procédés en somme. Une certaine évasion de militantes anticolonialistes proches du FLN devait beaucoup à ces collaborations informelles. Le temps a passé, 68 est arrivé, et Denis Berger s'est retrouvé dans les chausses d'un universitaire, sommé de faire des cours et de faire passer des examens, dans cette énorme pétaudière que fut Vincennes, translatée ensuite à Saint Denis.

Alors là, évidemment, la radicalité du discours s'est heurtée à la nécessité de protéger une carrière, si mince fût-elle. Berger est passé chez les trotzkystes de la Ligue Communiste Révolutionnaire, qui a le double avantage de n'être ni communiste ni révolutionnaire, mais un ramassis de carriéristes qui se sont employés comme auxiliaires de la gauche, sur le mode: je bouffe votre caviar mais vous assurez mes fins de mois. La corruption de ces trotzkystes est merveilleuse: elle se fait pour la bonne cause de l'unité de la gauche plurielle. Certains sont devenus sénateur. Berger, passé du statut de militant à celui, plus ronflant, de "politologue" a toujours trouvé, finalement, le chemin du confort. Il peut maintenant écrire dans L'Humanité ("Ce n'est qu'un début", 15 avril 2003) sur des sujets qu'il ne connaît pas, comme l'Iraq. Quelle leçon de tout ça ? Tous ces gens qui ont fréquenté les révisionnistes de l'ultragauche et qui ont voulu ensuite s'en démarquer à cause du stigma facilement accolé aux révizos, ont fait pénardement leur petit chemin vers les positions de la droite bourgeoise et maintenant pantouflent pépères pendant que nous sommes au charbon. Ce sont ces révisionnistes-là qui n'ont pas changé d'opinion et de position et leur apparente stabilité montre les trajectoires de ceux avec qui ils ont eu, un certain temps, des possibilités d'entente, qui se sont perdues dans les petites combinaisons quotidiennes.


§==Ne pas confondre: AAARGH et VAAAG. Ce dernier est le "Village alternatif, anticapitaliste et anti-guerre" qui doit s'ériger à Evian pour faire capoter le G8, spectacle bien inutile que les maîtres de la planète se donnent pour se divertir à nos dépens pendant qu'ils nous réduisent à l'état d'abrutis consommateurs.

C'est un rejeton du réseau Voltaire.

<http://www.vaaag.org/>


§== Libre. Le 25 avril, Toni Negri en a fini avec la justice et les prisons italiennes. Il est à nouveau totalement libre. Il avait été condamné à 17 ans et 4 mois de réclusion pour association subversive, responsabilité morale dans les désordres sociaux et politiques des années 70, bris de vitrines et autres manifestations. Mais les petits condamnés d'Amnistia.net et de quelques autres officines plus ou moins louches n'ont pas encore commencé à purger leur peine. Porsia en a pris pour 14 ans. L'exemple de Negri devrait leur montrer que tout finit par s'arranger, si on y met du sien. Les révisionnistes ne peuvent pas en dire autant. Pour les mettre au trou, il n'y a pas de limite. Et parmi les dénonciateurs de bas étage, on trouve, au premier rang, les capons d'amnistia.net.


§==Horreur et damnation. On ouvre Le Monde des livres (25 avril 2003, p. VII), et on voit, en bas de la page, une figure d'axolotl, blafarde, avec un grand aérodrome pour les mouches, encadré de cheveux crasseux, les yeux de travers, une tête mal plantée sur des épaules inégales, on se dit qu'on a déjà vu ce monstre blême quelque part, on cherche, on pense inexorablement à ce petit Jean-Baptiste, qui donnait toutes les apparences du ténia dans L'Agité du bocal, on regarde au-dessus de ce crobard inachevé, mais oui, mais c'est bien sûr, c'est lui, l'ahuri des poubelles, en personne, venu d'Aubervilliers, qui fait sa petite réclame, et en dessous, la marque <nrf> presque effacée, la honte peut-être, mais rattrapée par un <Gallimard> écrit en gros, en blanc sur fond noir, comme un deuil, Gallimardeux, comme disait Louis-Ferdinand, du temps de Gaston, un qui savait éditer des livres et trouver de vrais auteurs, tandis que maintenant, les petits-fils ont relâché la ceinture, se laissent travailler par des nourritures avariées, du genre de l'ahuri ou de l'autre idiot du technofutur, Maurice, J'ai-les-dentèques-du-fond-qui-baignent, alors forcément la tripe gonfle, la ceinture serre, des remugles incontrôlables créent des poches de gaz, il faut se précipiter, les gallimardeux n'en peuvent plus, ils nous expulsent des livres encore dégoulinants de glaires inconnues, c'est ça qu'ils publient maintenant, il paraît. On regrette le bon vieux temps où les livres étaient écrits par des écrivains. Maintenant que les écoles produisent des êtres aussi singuliers, aussi translucides que cet axolotl analphabète, plus bête qu'anal, on ne doit pas s'étonner de voir que la librairie vend des rouleaux de papier Q imprimé, mais pas encore molletonné.

Il faudrait ajouter cette notule au célèbre chapitre des torche-cul qu'on trouve chez Rabelais.


§== Confession d'un para-révisionniste:

«Gibson (as far as I understand and support him) denies Cosmic Centrality of the Holocaust, that came to replace the Passion of Christ in the American mind. We are 'deniers' in Jungian sense of the word :-) like Jews are deniers of the Passion. Facts are not important -- only their interpretation is important!»
Israel Shamir


§== Un Nuremberg raté.

Michele Bettini, Peccati di memoria. La mancata Norimberga italiana, Laterza 2003
Piccolo, si legge di un fiato: "si racconta la storia del grande processo istruito dagli Alleati contro l'intero comando militare dell'apparato nazista in Italia operativo dal 1943 al 1945, processo che, accuratamente preparato sulla base giuridica e tecnica di quello di Norimberga, non fu però mai celebrato. Celebrarlo, infatti, avrebbe comportato da un lato il pericolo di mettere in crisi il reinserimento della Germania federale nella comunità europea, dall'altro avrebbe significato, per la classe politica del nostro paese, l'imbarazzante rischio di vedere perseguiti anche i crimini di guerra italiani. Il risultato fu che al suo posto vennero celebrati pochi e marginali dibattimenti e la questione fu ridotta alla imensione di alcune responsabilità individuali. "
Ve lo consiglio vivamente
Giovanni (du site Olokaustos)


§== Le retour. L'excellente thèse de Joel Hayward, que nous avons été contraints de retirer de notre site sous le menace d'un avocaillon de Las Vegas qui voulait s'en prendre aux compagnies de serveurs,

<http://abbc.com/aaargh/engl/hay/hayindex.html>

a été reprise telle quelle par un site intitulé <resistance.com> qui appartient à un certain C. Evans, de Hillsboro, dans ce trou perdu qui s'appelle la Virginie occidentale. Des types qui sont pour la "révolution blanche", genre craignos. Ils vendent des CD de "musique blanche" avec des nanas en couverture.

Voir <http://www.resistance.com/Hayward/hay1.html>

C'est amusant le Web, non ? L'horrible Zimmerman ne s'est pas manifesté.


§== Des négations ? Non, elle ne s'appelle pas Dene Gation, mais Dene Bebbington. Elle vient de rebutter R. Faurisson sur sa diarrhée d'Anne Frank. Je veux dire: réfuté (rebuttal) RF sur le Journal (Diary) de la petite Anne. Ça se trouve chez Mazaltov et ça vient de sortir. C'est tiède et ça ne coule pas loin. Mais enfin, ça montre que nous avons des lecteurs, même si certains sont inattendus:

<http://www.holocaust-history.org/anne-frank/>


§== L'homme qui fait trembler la Russie.

L'Affaire Limonov - dossier présenté par Patrick Gofman
Un livre exceptionnel qui regroupe tous les soutiens et les articles consacrés à ce qui s'avère déjà être «l'affaire Dreyfus» de la nouvelle Russie de Vladimir Poutine.
«Bouc émissaire», écrit Associated Press. Le 7 avril 2001, cent «ninjas» du FSB (ex-KGB) s'abattent sur une isba solitaire, dans la taïga de l'Altaï. Ils y capturent, la plume à la main, Edouard Limonov, écrivain franco-russe «ultra-nationaliste» (AFP). Limonov subit 2 ans de prison du type stalinien. Puis un tribunal lui promet «14 ans de camp à régime sévère», pour «projet de coup d'Etat, tentative de formation de groupes armés illégaux, terrorisme, ainsi que de recel d'armes et d'explosifs». Des intentions. Que l'écrivain nie.[Note de l'AAARGH: en fait Limonov a été condamné à quatre ans de réclusion, dont deux déjà accomplis, cf notre dossier Limonov.]
Abandonné par le Quai d'Orsay, Limonov trouve le soutien de confrères en Russie, en France (les écrivains Patrick Besson, Eric Neuhoff, Stéphane Denis, Bernard Frank, Frédéric Beigbeder, Thierry Séchan, Denis Tillinac, ADG, Dominique Venner, etc. et les éditeurs Le Rocher, L'Age d'Homme, Albin Michel, Grasset & Fasquelle, Le Dilettante, Jean Picollec, etc. -- et dans le monde entier, par la voix de PEN International. Sans compter l'AAARGH évidemment, que ces beaux messieurs affectent d'ignorer.
"L'Affaire Limonov" présente une suite chronologique de documents, sans commentaires. Dépêches, lettres, fax, articles de presse Rien de plus. Mais rien de moins.
160 pages ( ISBN: 2-912476-80-1) 19 euros, Frais de port gratuit, commande à Dualpha Diffusion, BP 58, 77522 Coulommiers cedex.
<[email protected]>


§== acidulée. Une lettre de Limonov, décrivant sa journée à Lefortovo, une des prisons de Moscou. Elle date de l'an dernier, mais notre ami est toujours en taule:

<http://www.rapace.org/menus/menu1.html>


§== On en apprend tous les jours. Sur le Web, on découvre l'existence, signalée par le site d'Irving, d'un "Revisionist Forum", un endroit où discuter du Grand Zolocauste pour savoir s'il a existé ou non. Situé à GMT-7, il doit se trouver sur la côte est des Satans-Unis, pour employer l'excellent formule de Zacarias Moussaoui. Le "nom de domaine" a été créé le 17 avril dernier par un certtain Karl Svensson de Malmoë, Suède, mais le forum fonctionne depuis le 20 novembre 2002. A la date du 10 mai, il comportait 1629 messages. Disons tout de suite qu'il y en de fort intéressants et il y a manifestement des gens sérieux qui disucutent de sujets pointus sur lesquels ils maîtrisent une vaste documentation. Le ton est serein, sans doute parce que les excités du genre Zinzin n'y sont pas admis.

Que lit-on dans leur FAQ ? "The topic of this forum is the subject generally referred to as 'The Holocaust'. Debating it's credibility, or lack of, is the reason that The Revisionist Forum exists".

L'AAARGH ne croit pas beaucoup à l'utilité de discussions qui ont pour but l'écrasement ou l'élimination de l'adversaire. Les conditions dans lesquelles une discussion est utile sont assez étroites. C'est pourquoi nous n'avons pas créé de structure de discussion sur notre site. Les lecteurs se font leur opinion par eux-mêmes et il en font ce qu'ils veulent. Nous apportons des éléments et notre rôle se borne là. C'est pourquoi nous signalons, quand le cas se présente, les lieux de discussion mais on ne s'étonnera pas de constater que nous n'y participons pas.

The Revisionist Forum <http://www.yourforum.org/revforum/>


§== Les râteliers de la Volga. Un article extrêment correct financé par les bons financeurs:

Stella Rock, "Russian revisionism: Holocaust denial and the new nationalist historiography"
ABSTRACT: Holocaust denial has appeared in Russia only recently and has attracted almost no attention in the academic sphere, and relatively little from monitoring organizations. The research for this article -- examining the place of Holocaust denial in contemporary Russia -- was conducted over three months in Russia and on the Internet. The results indicate that the phenomenon remains of marginal significance and that the majority of material is of western origin. While there are several factors that make the development of Holocaust denial probable -- the comparatively high level of antisemitism in Russia, post-Soviet suspicion of historiography and lack of education about the Holocaust -- the Soviet war experience and associated anti-Nazi feeling arguably act as restraints on those who would propagate it. Rock concludes that Holocaust-denial material is of less importance than other antisemitic revisions of Russian history that have entered the mainstream of contemporary Russian society.
Patterns of Prejudice, publié par l'Institute for Jewish Policy Research, (Londres) vol. 35, no. 4, 2001. Nous avons ce texte en PDF.

Cet article est écrit du point de vue exclusif des juifs américains et des juifs russes qu'ils subventionnent. Ce que cette Stella Rock ramène dans ses filets est assez maigre. Mais elle termine sur une note un peu étonnante: faisant le tour de certains facteurs à l'oeuvre dans l'historiographie russe contemporaine, elle dit que l'antisémitisme va s'installer comme facteur culturel dominant. A notre avis, le futur est de trop: les Russes sont persuadés que le bolchevisme ne s'explique que par les juifs et le fond d'incrédulité envers les versions juives de l'histoire semble solide comme un roc. Les Russes sont au-delà du révisionnisme. La pression juive, énorme, n'y change rien.


§== Deux en un. Vidal Sassoon (vieille famille juive de Baghdad, au fait) est connue pour son slogan: "deux en un". Elle finance un improbable institut qui "étudie", non pas les cheveux sales, mais l'antisémitisme. L'actualité du deux en un est la suivante: un faux-juif (richissime) et un médiocre écrivaillon font une star merdiatique: Bernard-Henri Lévy, l'impresario de la sublime diva qui casse les verres le soir au fond du bistrot: Arielle, la bêlante barbie mexicaine.

BHV, comme il est de coutume de l'appeler vient d'enquêter sur l'espion juif qui s'est fait pincer au Pakistan. Quel meilleur endroit pour présenter d'abord son livre que Vidal Sassoon ? L'invitation est co-signée par un autre zozo qui vaut la visite: Benny Lévy, ancien chef maoïste reconverti dans la lèchecuterie sartreuse puis reconverti encore en yeshivo-talmudo-crypto-rabbin adepte du faiseur typique des faux talmudistes produits dans les factoreries lithuaniennes, Lévinas. Pour preuve, voici l'invitation que nous avons reçue:

The Vidal Sassoon International Center for the Study of Antisemitism and Institut d'Edtudes Levinassiennes (sicsicisic ) invite you to the lecture by Bernard Henri Levy who will discuss his new book : Who Killed Daniel Pearl?
Participants: Prof. Robert Wistrich, Head of the Vidal Sassoon Center, Benny Levy, Director of the Levinnas Institute.
Sunday 18th May, 2003 at 7.00 pm, Atzmaut- Mexico Auditorium, Mount Scopus Campus, The Hebrew University of Jerusalem
The lecture will be given in French with simultaneous translation into English and Hebrew. Live broadcast at our website: <http://sicsa.huji.ac.il>Tel: 02-5882494 or 02-5671586. With the assistance of the French Embassy.

A condition d'être doté du logiciel espion que Microsoft est en passe d'imposer partout, Window MediaPlayer, on peut entendre le divin BHV qui cause dans le poste, en français, ou dans une langue qui ressemble.

<http://sicsa.huji.ac.il/index-fre.htm>

Donc, chers contribuables, c'est votre pognon qui sert à payer ces réjouissances.


§== Père Ben oui-oui. D'après la rumeur, le paltoquet qui garde les sots, Dominique Perben voudrait devenir maire de Lyon à la place du maire de Lyon. Nous, on serait plutôt pour déplacer Lyon et la mettre quelque part dans le désert libyque. Pour se faire élire comme digne successeur du pitre Michel Noir ou de l'hibernator Raymond Barre, il faut avoir fait quelque chose qui prédispose en votre faveur les estimables et merveilleux membres de la vénérée communauté juive de Lyon, qui vit sous la sévère férule de l'avocat Jakubiowicz. Perben s'est gratté sous la toque. Il a enfin trouvé une idée géniale: faire une exception à la loi sur la presse et allonger le délai de prescription, qui est normalement de trois mois, à un an pour les faits de "négationnisme". En voilà une idée qu'elle est bonne ! A notre humble avis, ce n'est peut-être pas suffisant pour se faire élire vizir à la place du vizir. Une prescription de 10 ou 30 ans vous aurait l'air autrement sérieux. Ce sont là les dures nécessités d'une démocratie bien conçue.


§== Une centrale policière contre le négationnisme. En Belgique. Les amateurs de la farfouille iront chercher qui se planque derrière ce site voué à la dénonciation hystérique de ce qu'ils labelisent "extrême-droite" avec un sous-chapitre où l'on dénonce le "négationnisme" qui sévi(rai)t de l'autre côté du Quiévrain.

Voir donc: <http://www.resistances.be/negat0.html>. En voici le sommaire (sommaire étant un mot qui vient naturellement à l'esprit quand on considère les écrits de cette officine):


Dans l'actualité

La guerre des mots, le retour des nazis NOUVEAU

Conflit israélo-palestinien. Une analyse publiée dans le mensuel de réflexion «La Revue Nouvelle» par un membre de notre rédaction.
Une « succursale » francophone et bruxelloise du cercle anversois VHO vient d'être créée. Comme sa «maison mère», son objet est de nier le génocide des Juifs commis par la dictature nazie.

Sommaire de cette rubrique (*)

Pour l'Histoire - Retour sur le génocide juif
Négationnisme ? - Des définitions pour comprendre
Le négationnisme en six questions
Chronologie du négationnisme en Belgique
Négationnisme et partis d'extrême droite belge
Vlaams Blok : un sanctuaire négationniste ?
Négateurs d'ultra-"gauche" : le cas de Ligne rouge
La cavale du négationniste suisse Jürgen Graf en Iran
Des Belges liés au hors-la-loi négationniste Jürgen Graf ? ( Une petite enquête de RésistanceS qui pourrait peut-être intéresser la justice suisse et Interpol.) [Ils ne cachent pas leur rôle de flic. ]

Que faire contre le négationnisme ?

Résistances arabes au négationnisme et à l'antisémitisme
Conférence négationniste de Beyrouth annulée
Encore une plainte contre VHO, un fan-club du régime nazi
Premier procès en Belgique : première condamnation
La loi belge antinégationniste du 23 mars 1995
Agir - Comment porter plainte contre le négationnisme ?
Le devoir de mémoire par la lecture
Visitez les sites antinégationnistes
(*) Cette rubrique du site « RésistanceS » a été inaugurée le 7 octobre 2000 après la première condamnation sur base de la loi antinégationniste belge.

Nous avons vu pour vous:

Les négateurs de l'ultra-"gauche"
Le cas de Ligne rouge

 
"Voyage" dans les rangs des anciens ultra-gauchistes convertis au négationnisme. Membres actifs de la secte des négateurs, ils sont les nouveaux collabos de l'extrême droite. Etude du cas de "Ligne rouge", groupuscule de propagande pour la "guérilla urbaine" européenne et "vitrine légale" des ex-Cellules "communistes" combattantes. De 1983 à 1985.
La négation des chambres à gaz homicides nazies est une entreprise politique de nature essentiellement néonazie. Cependant, des négationnistes et des antisémites provenant des rangs de l'ultra-gauche sont également actifs dans ce domaine, depuis les années cinquante et soixante. Ils sont minoritaires et totalement marginalisés au sein de la gauche radicale. De gauche, ils ne le sont d'ailleurs plus, depuis leur alliance avec l'extrême droite, formelle, tactique ou "littéraire".
En Italie et en France, plusieurs cas existent. En Belgique, à notre connaissance, il y en a que deux: Ligne rouge et le groupe Entretiens & Conférences. Ces deux groupuscules furent présents sur le terrain dans les années quatre-vingt. Depuis lors, ils ont disparu de la circulation. Nous nous attarderons ici à l'étude du premier.
Un cas particulier: Ligne rouge
Cofondé par Pierre Carette (le futur dirigeant du CCC) en personne, ce collectif politique voit le jour à Bruxelles, au mois de septembre 1983. Un an plus tard, il deviendra la couverture légale des Cellules communistes combattantes (CCC). Auparavant, Ligne rouge servit à préparer le terrain de la "lutte armée" qui allait être menée pendant près de deux ans par les CCC. Ce collectif était lui-même issu de "Subversion", une revue fondée par Pierre Carette et Frédéric Oriach (leader de la tendance radicale d'Action directe). C'est ce dernier qui impulsa l'idée de créer LR afin de propager au grand jour les "vertus" de la "guérilla urbaine".
Cette organisation d'agit-prop (agitation et propagande) publia ponctuellement un organe d'information du même nom, de 1983 à 1985. Dans son premier numéro, "Auschwitz ou le grand alibi", un document italien servant de texte-fondateur au courant négationniste d'ultra-gauche, rien de moins, y fut publié. Il faut savoir que dans cette nébuleuse, l'antisionisme politique rime souvent avec un antisémitisme des plus classique. Il faut dire que pour ces partisans de la "guérilla urbaine", le tableau de la situation politico-économique du monde était bien simple: "Le Juif", c'était aussi le capitaliste, donc l'"ennemi numéro un" du prolétariat !
Selon Jos Vander Velpen, l'auteur du livre Les CCC. L'Etat et le terrorisme, avant de poser ses premières bombes, Pierre Carette ne réussit qu'a regrouper au sein de LR qu'une petite poignée de sympathisants. Notamment, un groupuscule d'autonomes, dont la spécialité consistait à noyauter les manifestations progressistes pour y provoquer des affrontements avec les forces de l'ordre. On y retrouvait également un militant -- connu sous le sobriquet de "Joe Dalton" -- qui, quelques années auparavant, avait été exclu de la Ligue révolutionnaire des travailleurs (l'ancêtre de l'actuel Parti ouvrier socialiste). Cette ligue le soupçonnait d'être un agent provocateur à la solde de services policiers. Le doute concernant "Joe Dalton" était partagé par toute l'extrême gauche belge. Mais, apparemment, pas par l'aile "pro-militariste" de l'ultragauche.
Dès le début, le futur noyau dur des CCC faisait partie du collectif Ligne rouge. En octobre 1984, après une absence de plusieurs mois, la publication du mensuel qu'il éditait reprit au lendemain du premier attentat commis par les CCC. Il publiera les communiqués revendiquant les attentats de cette organisation armée. Après l'arrestation de l'unique cellule combattante de la "Bande à Carette", en décembre 1985, le journal "Ligne rouge" cessa de paraître. Ce n'est qu'en prison, que Pierre Carette dénoncera la "dégénérescence totale" de cette structure. Il écrira à son propos : "le collectif LR n'est plus qu'une compilation anarchique et familiale d'individus louches, d'aventuriers, de petit-bourgeois en mal d'exotisme mais aussi certainement quelques jeunes militant(e)s qu'il est plus que grand temps de dégager de cette triste saga" (1).
Manuel Abramowicz, RésistanceS, 31 mars 2001.

(1) Extrait d'une lettre de Pierre Carette cité dans le livre Les CCC. L'Etat et le terrorisme, de Jos Vander Velpen, éditions EPO, 1988, p. 32.


Que fait la police ? Témoin de faits de négationnisme, vous souhaitez agir ? Contactez-nous ! Le Centre pour l'égalité des chances et la lutte contre le racisme

Par téléphone: Ligne verte (gratuite) 0800/14912

Par fax: 02.233.07.04. Par courrier électronique:

<[email protected]> Centre pour l'égalité des chances et la lutte contre le racisme, Résidence Palace, 155 rue de la Loi 1040 Bruxelles.


§== Le Castor pollue.

After Genocide: Trauma, Memory & Forgiving


 

Annual Congress of the Social Sciences and Humanities 2-4th June 2003 in Halifax, Nova Scotia, Canada

The impact of genocide may manifest itself in the expression of personal or national experience and trauma as well as in literature and art long after the tragic events. Although we usually focus on individual or collective memory of the victim group, perpetrators and perpetrator nations often try to deal with genocide too. This may take the form of expressions of recognition, contrition, ways to ask for forgiveness, or simply reconstituting memory. This 3-part panel deals with these post-genocide topics.


Session Organizers: Dr. Sima Aprahamian du Simone de Beauvoir Institute & Sociology-Anthropology, Concordia University, Montreal QC, Canada), Dr. Karin Doerr (Concordia University (Simone de Beauvoir Institute & Classics, Modern Languages & Linguistics, Montreal QC, Canada), et d'autres. On se demande ce que ces gens ont fait au ciel pour se retrouver dans de telles abysses...


§== La censure néanderthalienne.

SWC to Russian state public prosecutor: "Stop sale of racist material"
In a letter to State Public Prosecutor, Vladimir Ustinov, the Neanderthal Centre's Director for International Liaison, Dr. Shimon Samuels, informed him that "the bookstore of the Russian State Duma (the Parliament) is currently selling antisemitic books from the extremist series, 'The Library of Social Thought'."
Samuels noted that the publications available include "the notorious Selected Works on Racist Science by the hatemonger, Hans Guenther (published by Belye L'vy of Moscow, 2002), who, in his introduction, unabashedly praises racism, Nazism and Fascism."
He added that, "Not only is this an insult to the 25 million Russian martyrs to Nazism in World War Two, but a violation of the Constitution of the Russian Federation and its legislative provisions against incitement -- outrageously flaunted at the very seat of Russia's legislature."
The Centre called on the Prosecutor "to condemn and suspend such sales at the Russian Duma, and to take measures against such further dissemination of hate in its vicinity."


§== La grand Zolotour.

We still have a few places available on our Stockton College Lest We Forget® Study Tour: Memories of the Holocaust in Eastern Europe. This is part two. For information about part one visit our web site www.Stockton.edu/lestweforget
The Study Tour of a Lifetime: Sunday, July 13th - July 24, 2003
3 Countries: Lithuania, Poland and Hungary. 6 Major cities: Vilnius, Kovno, Bialystok, Lublin, Krakow, Budapest. Numerous European Towns and Villages: Concentration, Death and Labor Camps Will be Visited. [Miam miam ] Kovno Ghetto, 9th Fort, Paneriai Forrest, Sobibor, Majdanek, Belzec, Plaszow, Auschwitz, Birkenau
Trip leaders include:
Dr. Marcia Sachs Littell, Professor Holocaust & Genocide Studies
Rev. Dr. Franklin Littell, Professor Holocaust & Genocide Studies [Quel charmant couple ! Quelles belles histoires à se raconter le soir au lit ! ]
Rabbi Dr. Murray Kohn, Professor Holocaust Studies, Auschwitz survivor
Gail Herring Stanger, MA, Director Education, Annual Scholars' Conference on the Holocaust & the Churches.
Additionally, at each site we will meet with local experts. [ Anciens bourreaux ? Anciens gardiens ? ]

 

§== L'Intelligence ne rend pas service.

Title: Conference on the Holocaust and Intelligence.
New York: Secrets from the Holocaust -- A Special Conference on the Holocaust and Intelligence June 2-4, 2003 What Did Intelligence Agencies Know About World War II ? What Did They Know About the Holocaust ? What Did They Do ? Specialists and Researchers from Leading Academic Institutions and Government.
Contact: <[email protected]>





 

Informations et commentaires tirés du site aaargh

Les versions PDF se trouvent aux adresses suivantes:

<http://conseilsderevision.tripod.com>

<http://aaargh-international/fran/livres2/cr0306.pdf >

 

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Artigo 19· <Todo o indivíduo tem direito à liberdade de opinião e de expressão, o que implica o direito de não ser inquietado pelas suas opiniões e o de procurar, receber e difundir, sem consideração de fronteiras, informações e idéias por qualquer meio de expressão.> Déclaration universelle des droits de l'homme, Paris, 1948.


 

Le Onze tiret un

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