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N'oubliez pas de lire la gazette du golfe et des banlieues,

Liste des numeros de la nouvelle série,

numéro 28 (26 août 2003)...


Le Courrier des Incrédules

Conseils de révision


Actualités d'octobre 2003


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Conseils de révision est maintenant établi sur son site propre:

<http://conseilsderevision.tripod.com> où les numéros sont téléchargeables en format pdf.

 

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Je veux des mots et de la viande

Céline, lettre à Clément Camus, juin 1948.

 

 




AAARGH: LES NOUVEAUTÉS DE SEPTEMBRE

Nous proposons trois livres "classiques": la version allemande du livre pionnier de Maurice Bardèche, Nuremberg ou la Terre promise, qui est une des premières analyses de sang-froid des délibérations du Tribunal de Nuremberg. Nous vivons encore sur cette parodie de justice: Nürnberg oder das Gelobte Land. Ce livre en allemand a été édité en 1949, à Zürich. En Allemagne, c'était trop tôt.

Le deuxième est en anglais, ou plutôt en "américain journalistique". Il retrace toute l'affaire Mermelstein. Dans les années 80, un "survivant" amateur de gloriole médiatique a tâché, par tous les moyens de ruiner financièrement l'Institute of Historical Review, en l'accablant de procédures judiciaires. On voit de près comment fonctionne cette monstruosité intellectuelle qui s'appelle, par antiphrase sans doute, la "justice américaine". C'est plus exotique que tous les voyages de Gulliver. Ce livre, Best Witness, est paru sous la houlette de Willis Carto, pour qui nous n'avons aucune estime. Mais nous ne censurons pas les livres, nous.

Le troisième est le livre pionnier de Paul Rassinier, La mentira de Ulises, dans une version castillane parue à Barcelone en 1961, très complète, avec les différentes préfaces écrites par l'auteur. Traduction de Bernardo Gil Mugarza. De nombreux lecteurs sud-américains nous réclamaient ce livre avec insistance et nous avons pris beaucoup de retard pour le faire. Nous demandons le pardon ! Le livre est disponible en html et en PDF.

Voir la page d'accueil espagnole

<http://aaargh-international.org/espa/solavaya.html> et pour l'ensemble des livres:

<http://aaargh-international.org/fran/livres/livres.html>


TERREUR JUIVE SUR AUSCHWITZ


Des avions de combat israéliens survolent Auschwitz en hommage aux victimes de l'Holocauste


Auschwitz -- Faisant fi des protestations du musée d'Auschwitz et d'une épaisse couverture nuageuse, trois avions de chasse israéliens F-15 frappés de l'étoile de David et pilotés par des descendants de survivants de l'Holocauste ont survolé jeudi l'ancien camp d'extermination nazi en hommage à la mémoire des victimes.
"C'est une manière de protester contre l'inhumanité des nazis sur le territoire polonais", a plaidé l'ambassadeur d'Israël en Pologne Shevach Weiss. "C'est un hommage aux cendres de ceux qui ont été tués ici." Deux cents soldats israéliens observaient le survol depuis l'ancien camp d'extermination de Birkenau, adjacent à Auschwitz.
Le musée d'Auschwitz, chargé de la conservation des lieux, avait protesté mercredi contre cette démonstration militaire, jugeant qu'elle n'était pas forcément la manière appropriée d'honorer la mémoire des victimes. M. Weiss a répondu que ceux qui élevaient des objections "ne comprenaient pas ce qui s'est passé à Auschwitz". "Les officiers ne combattent pas ici, ils pleurent ici", a-t-il ajouté. Aussi bien l'armée israélienne que le ministère des Affaires étrangères ont défendu le projet de cette manifestation, invoquant la coopération entre Israël et la Pologne pour honorer la mémoire des victimes d'Auschwitz-Birkenau.

AP, 4 septembre 2003

Les massacreurs juifs, qui utilisent leurs avions pour assassiner des gens, viennent "rendre hommage" à leurs morts, réels et imaginaires, au nom de qui ils commettent leurs impitoyables forfaits. Ces morts n'avaient pas demandé une telle boucherie. La boucle est bouclée:

na-zi = zio - na.


Quant aux Polonais, ils sont priés de fermer leur gueule: "Ils n'y comprennent rien".

 

Extraits: In a short speech given from his aircraft and relayed to those on the ground, Brigadier-General Amir Eshel vowed to do everything possible to prevent anything similar to the Holocaust recurring. He also bade a symbolic farewell to his grandmother who was murdered in Auschwitz. The fly-over went ahead despite criticism by the Polish museum located at the site and a claim by a Polish aviation control spokeswoman that poor weather had led to the cancelation of the tribute. [...] "The National Museum of Auschwitz-Birkenau deplores the demonstration of Israeli military might in this place," the museum said in a statement issued Wednesday. "It's a cemetery, a place of silence and concentration," museum spokesman Jaroslaw Mensfelt said by telephone. "Flying the [F-15s] is a demonstration of military might which is an entirely inappropriate way to commemorate the victims." [...] During the fly-over, organizers planned to read off the names of victims who arrived at Auschwitz exactly 60 years ago, on September 4, 1943. Pages of testimony on the victims are to be carried by the pilots in their planes, Feingold said.
Ha'aretz, 4 septembre 2003

<http://www.haaretz.com/hasen/spages/336801.html

 

Monsieur l'orfin aurait pu parler de la navette spatiale...


LE TEMPS DES RESTRICTIONS

Coup d'arrêt au négationnisme
par Christian Laporte

 
C'est une victoire pour les démocrates mais aussi pour l'Histoire. Le tribunal correctionnel d'Anvers a condamné mardi [9 sep. 03] les frères négationnistes Siegfried et Herbert Verbeke à un an de prison avec sursis, à une amende de 2500 euros et à une déchéance de leurs droits civiques pendant dix ans. Jusqu'au bout, Siegfried Verbeke, le seul prévenu présent, (car son frère a disparu dans la nature), a persisté dans ses convictions, allant même jusqu'à se considérer comme une victime. [eh ! Lalourde, c'est la sienne ou la tienne de liberté d'expression qui vient d'être saquée ? ] Depuis la fin des années 80, ces deux Anversois, proches du Vlaams Blok, [parti qui joue à sa place dans le "concert démocratique" de ce monstre institutionnel qu'est devenu la Belgique ] avaient quasi impunément diffusé de la propagande contestant la réalité des camps d'extermination nazis. [On voit que Lalourde fignole dans la mauvaise foi ].
Voici dix ans, au nom du ... libre examen [sic pour les points de suspension] et de la liberté de recherche, ils avaient créé le Vrij Historisch Onderzoek (la recherche historique libre), manière de donner un vernis scientifique à leurs thèses pour le moins contestables. [Une "thèse" est toujours contestable, sinon elle ne serait pas une "thèse". Ce type n'a pas fait d'études. ]
Dans un premier temps, les Verbeke avaient inondé les bibliothèques publiques mais aussi les rédactions de documents et d'études qui se voulaient marqués du sceau du sérieux et que les vrais spécialistes comme les survivants des camps n'eurent pas de peine à démentir. [ Alors pourquoi ce houpla ? ] Mais ils n'en redoublèrent pas moins d'ardeur et après avoir pris position sur Internet, ils multiplièrent aussi les distributions de tracts ces dernières années, notamment à Bruxelles.
Siegfried Verbeke avait été condamné aux Pays-Bas pour avoir mis en cause l'authenticité du "Journal d'Anne Frank". Mais en Belgique, il a fallu sept ans pour boucler un dossier qui s'était, il est vrai, épaissi au fil du temps. A la suite d'une plainte du Centre pour l'égalité des chances et de lutte contre le racisme pour infraction aux lois contre le racisme et le négationnisme, une action avait été lancée et s'était traduite par une saisie de 20 tonnes (!) de documents. La Fondation Auschwitz s'était jointe au Centre précité comme partie civile et a obtenu comme ce dernier un euro symbolique de dommages et intérêts. [ Ils doivent être déçus de vant une aussi maigre pitance. ]
Pour le Centre pour l'égalité des chances, le jugement est important car le tribunal d'Anvers a estimé que la liberté d'expression pouvait être soumise à certaines restrictions. Le Centre se réjouit donc de cette condamnation importante et encourageant qui renforce la jurisprudence en la matière.
Même écho favorable à la Fondation Auschwitz. Pour son président Paul Halter, il était temps que la Justice marque un coup d'arrêt à la diffusion des thèses négationnistes. Il est aussi très symbolique que la condamnation ait été prononcée à Anvers, ville où l'extrême-droite a dépassé les 30% désormais. Un seuil qui fut celui du parti nazi lorsqu'il prit le pouvoir en 1933...

Le Soir, 10 septembre 2003.

Respect, tolérance et irrepentance

 
Un tribunal belge a condamné mardi un révisionniste impénitent à un an de prison avec sursis pour avoir distribué des pamphlets minimisant le génocide des juifs par les nazis au cours de la deuxième guerre mondiale.
Siegfried Verbeke a été également privé de ses droits civiques pour une durée de 10 ans, a annoncé son avocat Frank Scheerlinck à la radio VRT.
Verbeke, 63 ans, Belge d'origine allemande, a déclaré qu'il s'en tenait "à cent pour cent" à ses convictions. "Il y a trois siècles les gens mouraient sur le bûcher, par conséquent un an de prison ce n'est pas si terrible", a-t-il dit à VRT. "Je ne me repens pas... Je m'élève contre le système judiciaire et particulièrement contre le système judiciaire belge", a-t-il ajouté.
Le tribunal a estimé que Verbeke ne manifestait aucun respect pour les victimes de l'extermination de six millions de juifs européens par l'Allemagne nazie.
Un avocat du principal centre antiraciste de Belgique qui avait lancé cette rare affaire il y a plusieurs années dans le cadre d'une loi interdisant le négationnisme a déclaré que la tolérance était plus importante que le droit à la liberté de parole. "Il y a une limite, que j'appellerais celle de la tolérance", a déclaré l'avocat Paul Quirijnen à VRT, ajoutant qu'on n'avait pas le droit de nier "la vérité historique".
Reuters, 9 septembre 2003.

Il faut donc comprendre: "Tolérance = Intolérance" et vice versa. On se demande quel code pénal utilise cet avocat. Celui de l'Union soviétique des années trente n'allait pas jusque là. Le Manuel des Inquisiteurs non plus. A quelle occasion avait-on dernièrement utilisé le mot "totalitarisme" ?


Voorwaardelijke straf voor ontkennen holokaust


Antwerpen. De revisionistische broers Siegfried en Herbert Verbeke werden gisteren door de strafrecheter in Antwerpen veroordeeeld tot één jaar voorwaardelijk en een boete van 2.500 euros. Verder worden de Verbekes ook voor tien jaar uit hun burgerrechten ontzet. Beiden stonden terecht voor inbreuken op de racismewet en de anti-negationsismewet.
De broers zouden literatuur verpreit hebben die de gruwelen va WOII minimaliseert en de jodenvervolging ontkent of rechtvaardigt. In zijn vonnis verweet de rechter beiden dan ook een grebrek aan respectc voor oorlogsschalchtoffers en de nabeestanden ervan. Het recht of vrije meningsuiting kan volgens de rechtbank onderworpen worden aan bepaalde beperkingen. In dit geval waren de broers er met hun pamfletten en negationistische geschriften enkel op uit de schlachtoffers van oorlogsleed te schofferen, sprak de rechter. Siegfried Verbeke zei in zijn strijd niet geremd te worden door het vonnis van de rechtbank (ADA).

Verbeke: "Ik doe voort" (je persiste et signe)

Antwerpen. Verbeke was erg boos over het vonnis: "Dit is kromspraak, geen rechtspraak. Ik ben een schlachtoffer, mijn voorouders waren Duitsers en het zijn de joden die de Duitsers schofferen met hun verhalen over de holocaust. Ik blijf de zogenaamde volkerenmoord op de joden ontkennen, ze zullen mijn hoofd moeten afhakken om mij tegen te houden. Zoals Amada zegde: ik ga door met de strijd".
Het centrum-Leman was tevreden. Mr. Quirynen: "Dit vonnis is erg goed gemotiveerd. We zullen nu op basis van de antidiscriminatiewet de website laten sluiten. JDW



DE L'AMÉRIQUE BORÉALE


Ministry of the Attorney General

Legal Services Branch, Toronto.

September 10, 2003


 
Dear Mr. Christie,
Further to our recent conversations, I have consulted with the Toronto West Detention Centre and the Central Region Office with respect to your request that you be permitted to send post-it notes and a chair for Mr. Zundel. As I indicated when we spoke on the phone, the institution does not permit inmates to be sent materials or furniture that are not generally available to all other inmates. This is the ministry policy for security reasons, and in order to be consistent and fair with respect to the rights and privileges extended to all inmates.
As you are aware, Mr. Zundel is currently being held in administrative segregation as the institution considers it necessary that he be held separate from the general inmate population for his own protection. Mr. Zundel's placement in administrative segregation is reviewed at least once every five days. While Mr. Zundel would be in a cell with a built-in stool if he were among the general population of inmates, due to those concerns for Mr. Zundel's safety, the institution does not consider it prudent to house Mr. Zundel among the general population. If Mr. Zundel were housed among the general population in one of a range of cells that gives on to a day room, he would be sharing a cell with at least one other inmate and could come into contact with other inmates on the range on a daily basis.
The institution has reviewed the options for Mr. Zundel's accommodation in light of his concern regarding the lack of a chair or stool in his segregation cell, and has determined that once arrangements can be made, Mr. Zundel will be housed in a special needs intake unit while maintaining his status in administrative segregation. The special needs intake unit is architecturally like a standard range, as it includes 10 cells that contain bunk beds and built-in stools, however, each cell houses only one inmate due to the nature of the special needs intake population. You and your client should be aware that special needs inmates are those who require special health care services, often psychiatric care, or who have exhibited behaviour that may be either unacceptable or harmful to themselves or to others such that association with the general population may pose a risk. Mr. Zundel would need to go into the day room on that range in order to make phone calls and have access to a shower and fresh air, and there may be some restrictions on when he could be in the day room as interaction with other inmates on the special needs unit is generally avoided for safety reasons.
If at any time the institution determines that a special needs intake cell is not appropriate for Mr. Zundel either due to concerns for his safety or for any other operational reason, Mr. Zundel will be returned to a segregation cell.

Yours truly, Jinan Kubursi, Counsel

Zgram du 12 septembre 2003. Les Zgrams d'Ingrid Rimland, l'épouse d'Ernst Zündel, sont visibles en ligne sur le site Zundel
<zundelsite.org>
<http://zgrams.zundelsite.org/mailman/listinfo/zgrams>


D'UNE STEPPE À L'AUTRE


Zavtra Defends Zundel:

Red-Brown Paper Runs Zundel Advertisement

by Justin Cowgill

 
I'm elated to learn that, following the advice of myself and others, Zavtra, a Russian Red-Brown newspaper, has run a full-page advertisement written by Ingrid Zundel in defense of Ernst Zundel (september 2003, n° 36 (511). The extremely well-written essay describes in detail the arrest and deportation of Zundel, as well the political ramifications of revisionism and why Zundel's vengeful enemies want so desperately to silence him.
While the Washington Times heavily censored Mrs. Zundel's advertisement, Zavtra ran it in full. For those unfamiliar with Russian politics, Zavtra is the leading national-patriotic newspaper in Russia. It is an opposition paper that seeks to unite the Russian Right and Left. Its editor-in-chief is Aleksandr Prokhanov. One can purchase a copy of Zavtra from nearly any kiosk in Moscow.
Zavtra is read by nearly all of Russia's political elite, which means that many Russian politicians are now aware of the Zundel case. They are most likely now discussing it among themselves. In Russia, it is no secret how powerful the Zionist lobby is in the United States. The enemies of our people have definitely taken notice of the Zavtra advertisement, which I predict will be a much larger event than the Washington Times advertisement. This is truly an important development!
The Russian political elite now know about the supposed "democracy" and "human rights" enjoyed in America, and they will have something to think about next time they are criticized by the cultural elite in the West. In terms of freedom of speech and open political debate, Russia is far ahead of the United States and Canada.
For those readers who can read Russian, Zavtra's website can be found at <http://www.zavtra.ru> (Rimland's article at
http://zavtra.ru/cgi//veil//data/zavtra/03/511/51.html).

9 septembre 2003,
<http://www.nationalvanguard.org/story.php?id=157>


Canada: veut-on assassiner Zündel?

par Gilbert Gendron
 
Pendant une bonne partie de l'été, les media canadiens ont traité de l'affaire Zahra Kazemi, photographe de presse originaire d'Iran qui a perdu la vie alors qu'elle était détenue par les forces de sécurité de ce pays. Si l'on a manifesté de l'intérêt et de l'indignation au sujet de cette malheureuse Canado-Iranienne, il n'y en a guère eu pour Ernst Zündel, prisonnier politique du gouvernement d'Ottawa dont les conditions d'incarcération se détériorent à tel point qu'il faut se poser la question suivante: le pouvoir établi chercherait-il à avoir la peau de Zündel? L'artiste et éditeur, figure importante du mouvement pour la critique historique de la IIe Guerre mondiale, croupit dans les geôles canadiennes depuis plus de six mois. C'est derrière les barreaux qu'il a passé son 64e anniversaire. Au cours de l'été, cet homme s'est rendu compte qu'il avait une protubérance à la hauteur de la cage thoracique. Or, il se trouve que Zündel est un rescapé du cancer. A quoi servent les mauvais traitements qu'il subit sinon à saper sa volonté de vivre?
Privé d'un oreiller et d'une chaise, Zündel ne peut en outre utiliser divers articles qui lui permettraient de potasser ses dossiers juridiques: nul stylo n'est autorisé dans sa cellule, pas plus que les surligneurs ou les trombones. Seuls des petits bouts de crayon noir lui sont fournis; il faut avoir vu un des courriers qu'il a mis à la poste, comportant une adresse qui pourrait être gommée avec facilité, pour comprendre le pathétique de sa situation. De surcroît, ses objets de toilette sont gardés à l'extérieur de ses quartiers d'infortune. Il voudrait se raser tous les matins, mais cette bonne habitude est souvent contrecarrée par les gardes. Au visiteur qui s'étonne de sa mine négligée, le prisonnier dira que les cerbères lui répètent, depuis quelques jours, qu'il aura l'insigne privilège de se raser "demain peut-être".
Puisqu'il est question de visiteurs, Zündel n'est autorisé à les voir que dans une salle particulière. Et ces derniers temps, chaque fois qu'il sort de sa cellule pour ce faire, on lui inflige une fouille au corps aussi superflue qu'humiliante. Cet homme inoffensif, épris de paix, qui a sacrifié la moitié de sa vie à un débat d'idées, a droit à moins d'égards qu'un caïd de la mafia, un pourvoyeur de came, un tueur sadique ou un poseur de bombes. "Ils essaient de le briser. Ils veulent qu'il demande grâce et accepte d'être renvoyé en Allemagne", estime un salarié de l'appareil carcéral qui s'est confié à Paul Fromm, président de l'Association canadienne pour la liberté d'expression. Fromm s'est efforcé de mettre un terme à ce scandale. Qu'il s'agisse d'expédier le persécuté dans son pays natal, où de nouvelles tribulations l'attendraient, ou de le liquider discrètement derrière les murs du Metro West Detention Centre, dans la grise banlieue de Toronto, le sort que subit Zündel est une véritable honte. Pierre Blais, le juge qui pourrait lui accorder une mise en liberté provisoire sous caution, a d'ailleurs reconnu, le 30 juillet dernier, que le sexagénaire était soumis à un régime "moyenâgeux".
Au lieu d'orchestrer des procédures qui traînent en longueur, au cours desquelles le Renseignement canadien prétend que Zündel est un terroriste et une menace à la sécurité du pays, les responsables devraient faire en sorte que l'intéressé recouvre la liberté, ne serait-ce que pour lui faciliter la solution de son litige avec le gouvernement états-unien. On se rappellera que Zündel a été chassé du Tennessee -- littéralement enlevé par le Service de l'immigration et de la naturalisation (INS) --, puis largué en sol canadien. Quoi qu'il advienne, ceux qui savent que le Canada, modèle de démocratie, se conduit parfois comme une dictature du Tiers-monde, sentiront la nécessité de protester auprès de Robert Runciman, ministre de la Sûreté d'Ontario.

Rivarol du 12 septembre 2003, p. 8.


VERS LA SAINT GLIN-GLIN


Le déroulement de la deuxième journée du procès Zündel tel que le raconte Paul Fromm (de l'association CAFE - Canadian Association for Free Expression) peut se résumer ainsi:

Ernst Zündel est arrivé entouré de 5 gardes (restés à ses côtés tout au long du procès) et à la main deux taies d'oreiller dans lesquelles il avait placé ses dossiers...

L'avocat du gouvernement s'est montré plus fielleux et révoltant que jamais; cherchant à tout prix à faire condamner Zündel, il s'est appuyé sur les liens présumés qu'il aurait pu avoir avec tel ou tel "suprémaciste blanc"; c'est ainsi que, sur les 1.806 pages préparées contre Zündel (c'est Zündel lui-même qui en avait fait le compte dans sa cellule), 300 sont consacrées à un certain Terry Long, ancien représentant de la Canadian Aryan Nations, que Ernst Zündel n'a rencontré pourtant que 10 minutes au total, il y a 15 ans! De même, ayant demandé à Zündel s'il connaissait une certaine revue du Ku-Klux-Klan et Zündel ayant répondu par l'affirmative, ajoutant qu'il l'avait reçue sans l'avoir demandée, le procureur lui a rétorqué, d'un air triomphant: "Vous n'avez jamais demandé à ce qu'on ne vous l'envoie pas!"

Ce procureur ayant cité une Encyclopedia of White Power publiée par un certain Kaplan, E. Zündel lui a dit ceci: "M. Macintosh, j'ai envoyé un ami faire une recherche à la bibliothèque de l'Université de Toronto pour obtenir une copie de l'ouvrage. Je ne figure même pas dans l'index! Et pourtant, je suis censé être le gourou de la droite raciste blanche!"

En fait, M. Zündel est coupable-par-association: il connaît, ou a connu, toute une série de personnes qui, à un moment ou à un autre, ont pu tenir des propos extrêmes ou sont censés les avoir tenus. Ces personnes sont considérées comme des terroristes; E. Zündel les connaît, donc E. Zündel peut être "raisonnablement" considéré comme terroriste, même si de tels propos sont rapportés de troisième ou de quatrième main! Ce qui compte, dit le procureur, «ce n'est pas tant que le certificat du gouvernement (qualifiant E. Zündel de "menace pour la sécurité nationale") soit vrai mais qu'il soit raisonnable»!

Déclaration de l'avocat de Zündel, Doug Christie, à la sortie du tribunal: "On se trouve devant un procès soviétique. C'est un procès de culpabilité-par-association. On pousse le condamné à se dissocier de tous ses amis, à dénoncer toutes ses associations (...). Mais il ne sera pas épargné pour autant. Parce que le tribunal va dire que ses dénonciations sont mensongères et sont destinées uniquement à le tirer d'affaire. Alors le prisonnier se retrouve seul, on le déclare coupable et on le fusille."

La prochaine audience aura bien lieu le 10 décembre et durera trois jours.


On peut écrire au prisonnier enfermé depuis bientôt huit mois:

Monsieur Ernst Zündel, Toronto West Detention Ctr., 111 Disco Road, Box 4950, REXDALE, ON. M9W 1M3, Canada.


Alors que viennent de se terminer comme on sait les deux audiences du procès canadien de Ernst Zündel, Ingrid Zündel Rimland, sa femme, continue de se battre aux Etats-Unis, avec ses avocats, pour que soit déclaré illégal l'enlèvement de son mari dans leur maison du Tennessee le 5 février dernier.

E. Zündel étant convaincu qu'aucun espoir n'est à attendre de la magistrature mais que seule la pression sur la presse pourra faire fléchir les autorités, sa femme vient de réussir à publier un placard d'une page entière dans le Washington Times sous forme de "Lettre ouverte adressée aux membres de la Commission des lois du Congrès dirigée par James Sensenbrenner". Cette lettre commence ainsi:

«Cette annonce est la troisième que je publie pour faire connaître aux dirigeants de ce pays et au public américain en général l'arrestation et la détention de mon mari, Ernst Zündel. La première, une "Lettre ouverte à Vladimir Poutine" (12/6/03), avait pour but de montrer combien les tactiques staliniennes commencent à être appliquées en Amérique. La seconde, une "Lettre ouverte au Sénat et au Congrès des Etats-Unis" (7/9/03), décrivait la méthode brutale avec laquelle cet enlèvement d'origine politique a été exécuté. Cette fois, la campagne que je mène pour le respect élémentaire des droits de l'homme va plus loin: je veux libérer mon mari mais aussi mettre en garde l'Amérique.»

C'est grâce aux dons reçus par Ingrid que cette annonce publicitaire a pu voir le jour.


TAULE FERME


Un néo-nazi et révisionniste autrichien a été condamné à un an de prison ferme et deux ans de sursis par un tribunal de Vienne. Wolfgang Fröhlich, 52 ans, est connu pour avoir affirmé qu'il était impossible aux nazis de tuer six millions de juifs puisque les chambres à gaz étaient trop petites. Le tribunal dit avoir pris en considération la "multitude de délits" commis par l'inculpé et le nombre d'années pendant lesquelles il les a commis. Ingénieur de formation, Fröhlich a siégé au parlement autrichien au sein du parti d'extrême droite de Jörg Haider.

New Zealand Herald, 5 septembre 2003 .


MIEUX VAUT TÔLARD QUE JAMAIS


Neo-Nazi on trial for denying Holocaust

Katinka Mezei

 
One of Austria's most hardline revisionists, Wolfgang Fröhlich, will go on trial on Wednesday for neo-Nazi activities and denying that the Holocaust happened. Fröhlich (52) has in recent years bombarded Austrian institutions with material claiming it was impossible for the Nazis to have killed 6,000 Jews because "the gas chambers were too small".
He is a chemical engineer by training and used to be a member of parliament for Jörg Haider's far-right Freedom Party, which has in recent years scandalised Europe with its anti-immigration politics.
But the party expelled Fröhlich in 1994 after he called for "an end to the intrusion of multicultural bastards into Austrian society" at a municipal meeting in Vienna.
From the late 1990s, Fröhlich cultivated contacts abroad and in 1998 he testified in the trial of Swiss revisionist Jürgen Graf, according to the Documentation Centre for the Austrian Resistance.
Expert opinion on deadly gas
Around this time, Fröhlich published what he called "expert opinion" that Zyklon B, the gas the Nazis used in gas chambers, had never been used on people and that the size of the chambers ruled out mass killing.
In 2000, the authorities issued a warrant for his arrest. But he went underground for three years and continued publishing neo-Nazi propaganda until police finally tracked him down in June this year.
Fröhlich's most notorious missive was a 300-page book entitled 'The Gas Chamber Fraud', in which he argued that the Holocaust was nothing but a mass deception of the German people.
Its aim, he said, was to help Jews establish a new world order.
These writings were distributed in 2001 and later put onto a CD. Fröhlich allegedly sent copies of the CD to around 800 Austrian companies and organisations, including youth groups.
Possible 10-year prison sentence
If convicted, Fröhlich could be sentenced to up to 10 years in prison but observers say they expect a lighter penalty.
Sentences of "no more than two or three years" seemed to be the norm in such cases, said Michael Lasek from the Vienna-based documentation centre, which keeps record of both Nazi activities and efforts to combat it.
The last Austrian to be tried for neo-Nazi activities and Holocaust revisionism was Walter Ochensberger, who was jailed last year for eight months, suspended for two years. Lasek told AFP he believed Austria was home to "hundreds" of neo-Nazis, who included a "hard core of about 200" revisionists.

AFP 10 sept. 2003

<http://iafrica.com/news/worldnews/267458.htm>


La déposition de W. Fröhlich au procès Graf, en Suisse (juillet 1998):

Fröhlich is an Austrian engineer and an expert witness whose field of expertise are process engineering and gas applications. He told the court he has carried out numerous gassings to exterminate pests and infectious microbes. Here is how he answers the questions by public prosecutor Aufdenblatten:

Aufdenblatten: "In your opinion were mass gassings with Zyklon B possible?"
Fröhlich: "No".
Aufdenblatten: "Why not?"
Fröhlich: "The pesticide Zyklon B is hydrocyanic acid absorbed in a granular-shaped carrier substance. It is released though contact with the air. The evaporation point of hydrocyanic acid is 25.7 degrees (Celsius). The higher the temperature, the more rapid is the rate of evaporation. The delousing chambers in which Zyklon B was used in NS (German wartime) camps and elsewhere were heated to 30 degrees and higher, so that the hydrocyanic acid would be released rapidly from the carrier granules. However, in the half-underground mortuaries of the Auschwitz-Birkenau crematories, where witnesses claim that mass killings with Zyklon B took place, the temperatures were much lower. Even if one allows for the warming of the spaces by the body warmth of the hypothetical prisoners, the temperature would not have been more than 15 degrees, even in summer time. Consequently, it would have taken many hours for the hydrocyanic acid to evaporate.
"According to eyewitness reports, the victims died very quickly. The witnesses mention time frames of 'instantaneous' to '15 minutes'. To be able to kill the gas chamber prisoners in such a short time, the Germans would have had to use ridiculously large amounts of Zyklon -- I estimate from 40 to 50 kilograms for each gassing. This would have made any work in the gas chamber fundamentally impossible. The special detachment (Sonderkommando) people, whom the witnesses say were assigned the task of clearing out (dead bodies) from them (the gas chambers), would have collapsed immediately upon entering the rooms, even if they were wearing gas masks. Enormous amounts of hydrocyanic acid would have streamed out into the open, and would have poisoned the entire camp".

Fröhlich's statement corroborates the investigations and declarations of such specialists as gas chamber expert Fred Leuchter, Austrian engineer Wlater Lüftl, American research chemist William B. Lindsay, German chemist Germar Rudolf, and German engineer Wofgang Schuster.


<http://christianparty.net/zyklonb.htm>


R. Faurisson fait savoir que:

Manfred Roeder est toujours en prison à Fulda. Il a traversé une mauvaise passe. Il semble aller mieux. Son adresse en prison : Manfred Roeder, Am Rosengarten, D 36037 Fulda. Domicile : Haus Richberg, D-34639 Schwarzenborn/Knüll, Allemagne.


DÉCÈS


Nous apprenons le décès, pour cause de maladie, du pharmacien Jean-Claude Pressac, âgé de 59 ans. Il semble que ce décès n'ait pas été annoncé par la presse. Pourtant Pressac avait connu les honneurs de ladite presse, il y a dix ans, à la sortie de son livre sur Les Crématoires d'Auschwitz - La machinerie du meurtre de masse. Ce livre est paru aux éditions du CNRS, sous le parrainage du bien-heureux Bédarida et d'autres moindres bétatitudes: Denis Peschanski, Serge Ingerflom, Jean Stengers, etc. Les dithyrambes n'avaient pas manqué. La presse, dans son insondable naïveté, avait cru que Pressac fournissait la preuve, clé en main, de l'existence des chambres à gaz. On sait que Pressac a couru après cette preuve pendant vingt-cinq ans. Lancé dans le monde par le célèbre professeur Vidal-Tourniquet, massé et parfumé par le couple diabolique des Klarsfeld, il avait pondu un énorme fatras de raisonnements bancals, de documents rares et de suppositions héroïques au terme duquel il avait conclu à l'existence d'indices criminels qui lui faisait pencher vers l'affirmation de l'existence de cette arme de cauchemar, la chambre à gaz d'Auschwitz. Il avait fréquenté les révisionnistes, leur avait beaucoup emprunté et nourrissait à leur égard un incoercible sentiment d'infériorité, qui se manifestait dans des aigreurs maladives. L'un des derniers textes où il se soit exprimé est un long entretien qui se trouve à la fin de l'ouvrage d'une mince péronnelle, appelée Igounet, dans un livre fourre-tout bourré d'âneries, Histoire du négationnisme en France.

<http://aaargh-international.org/fran/tiroirs/tiroirJCP/jcpvi0003xx.html>

Nous avons, sur ce site, dès le début ouvert un "tiroir Jean-Claude Pressac" pour recueillir les plaisantes bourdes de notre potard. Nous avons aussi publié les principales critiques de ses ouvrages. Ces dernières années, Pressac disait travailler sur l'histoire de la maison Topf und Söhne, d'Erfurt, la maison qui construisit les fours crématoires de plusieurs camps allemands. Il avait récupéré en Allemagne les archives de cette maison disparue.

Voir:

<http://aaargh-international.org/fran/tiroirs/tiroirJCP/tiroirJCP.html>


REJUDAÏSATION


Les combats de Bernard Lazare

 
Un colloque à Montpellier pour le centenaire de la mort du grand ami de Péguy

 
"Bernard Lazare et son époque", tel a été le thème du colloque international des 6 et 7 avril, sous la présidence du professeur René-Samuel Sirat, organisé par le Centre de recherche juif, arménien et chrétien d'Orient de l'université Paul-Valéry-III de Montpellier (Carol Iancu) et le Cercle culturel Adolphe-Isaac-Crémieux de Nîmes (Jacques Lévy).
Parmi la trentaine de participants, Marie Brunette Spire, la fille du poète André Spire, a situé l'époque charnière de Bernard Lazare (1865-1903) marquée par la résurgence de l'antisémitisme et par l'affirmation du sentiment national juif. Si Philippe Oriol a posé la question que soulevait "l'anti-judaïsme" de l'israélite français, Bernard Lazare, Carole Sandrel, descendante de la famille de l'écrivain, lui a répondu en soulignant les tentatives des négationnistes en vue de récupérer son ancêtre. Yves Ternon a évoqué l'attitude de Bernard Lazare face au massacre des Arméniens. Si Carol Iancu, professeur à l'université Paul-Valéry et auteur de nombreux ouvrages sur l'histoire des juifs de Roumanie, a analysé les persécutions des juifs en Europe orientale au temps de Bernard Lazare, Elie Barnavi, lui, ancien ambassadeur d'Israël [et de Sharon] en France et professeur à l'université de Tel-Aviv, s'est interrogé sur ce qui reste aujourd'hui du sionisme de Bernard Lazare. [Lazare avait rompu avec le sionisme, en voyant les "hordes de rabbins russes" qui assistaient à un congrès sioniste]. Il clôturait ainsi les travaux consacrés au centenaire de la mort du grand ami de Charles Péguy, Bernard Lazare, qui fut aussi l'inspirateur des Cahiers de la quinzaine.

Socialiste et libertaire
Paradoxal et complexe Bernard Lazare ! Né au sein d'une famille juive bourgeoise, il se choisit socialiste et libertaire, révolutionnaire et anarchiste tout en refusant l'action violente. Prosateur et critique rigoureux d'inspiration symboliste, il fustigeait le naturalisme et l'auteur de Germinal tout en s'affirmant "écrivain engagé". Il se voulait "israélite de France", assimilé, et déclarait que le sort des juifs d'Europe orientale lui demeurait indifférent, qu'il leur était étranger.
Comme le démontre Nelly Wilson, professeur à l'université de Bristol, Lazare établit, dans son essai intitulé L'Antisémitisme, son histoire et ses causes (1894), une distinction nette entre les juifs et les "israélites de France" que rien ne distingue "d'autres braves gens". Pourtant, lorsqu'un capitaine français est accusé de haute trahison, Bernard Lazare publie coup sur coup deux livres, Une erreur judiciaire, la vérité sur l'affaire Dreyfus (1896) et Comment on condamne un innocent (1898). Davantage: c'est encore la force de conviction du jeune Lazare qui emportera la décision d'Emile Zola, pourtant sa victime littéraire, de faire paraître son "J'accuse".
Le déferlement de la haine antisémite depuis les steppes roumaines et russes jusqu'à Paris, le spectacle désolant de l'exode des juifs de l'Est partis à pied vers d'improbables Amériques ainsi que la vision d'un monde plus fraternel déterminent la métamorphose rapide de Bernard Lazare, lettré bourgeois et "israélite" anarchisant, en juif nationaliste fier de sa judéité. Très vite cependant, le sionisme politique de Théodore Herzl ne satisfait plus Bernard Lazare, qui conçoit le monde comme une fédération fraternelle où, nécessairement, les juifs tiendront leur place en tant que nation libre parmi tant d'autres. L'esprit de cet écrivain, journaliste combattant, s'accommodait mal avec la perspective d'un Etat conventionnel, hiérarchisé et soutenu par les banques, fût-il même d'inspiration socialiste. C'est pourquoi son amitié pour Théodore Herzl fit long feu.
Le 1 er novembre 1903, après avoir visité l'Europe de l'Est et ses désolations, l'Europe des exclusions et des pogroms, Bernard Lazare meurt à l'âge de 38 ans sans avoir pu terminer son livre essentiel, Le Fumier de Job.

Edgar Reichmann
Le Monde, 18 avril 2003.


Lui aussi est parti de Roumanie vers d'improbables Amériques. Mais en train. Et il est descendu à Paris, malheureusement, avant le Havre.

Les lazaristes se déchaînent. On signale la réédition d'une bio de Lazare par le célèbre avocat Jean-Denis Gredin, et la sortie d'une autre, signée Bernard Oriol, chez Stock. On n'en peut plus d'admiration. On en baye aux corneilles. L'AAARGH a , bien sûr, les livres de Lazare.


NOUVEL OPIUM


The last battle
Jürgen Graf

 

 

The transformation of the holocaust into a religion

The orthodox holocaust story can not possibly be defended with rational arguments because its absurdity is overwhelming. We are asked to believe in the fata morgana of a vast slaughter in killing factories which left no traces whatsoever -- no documents, no bones, no teeth, no ashes -- nothing! We are further asked to believe that the Allies, who had a large network of informers all over Europe and a spy in the German leadership (Admiral Canaris, the head of the German intelligence), did not become aware of this gigantic genocide until the end of the war, for if they had known about the mass murder, they would have acted to stop it. Finally, we are asked to believe that the Jews in Poland, the epicentre of the holocaust, did not know anything about the Auschwitz gas chambers as late as in August 1944, otherwise the Jews from the Lodz ghetto would not have gone to Auschwitz voluntarily -- which is precisely what they did, as related by Raul Hilberg in his standard work about the holocaust (Die Vernichtung der europäischen Juden, p. 543/544).

<http://www.ety.com/tell/books/jglife/15.htm>
La suite dans notre document en pdf .


L'HOLOCAUSTOMANIE EST-ELLE PATHOLOGIQUE ?

Il faudrait qu'un médecin psychiatre se penche sur un cas comme celui-ci, récemment et naïvement exposé sur la liste italienne Olokaustos:

 

Comunque, il fil-rouge che permea la mia vita e' sicuramente l'Olocausto: avevo tredici anni quando ho cominciato ad interessarmene. E devo anche dire che buona parte del mio modo di pensare e di affrontare la vita oggi e' anche in funzione di quello che ho letto in questi anni su questo argomento. E' solo una sensazione, magari generata dopo anni di studio, ma lo percepisco come qualcosa di "familiare". Posso quasi dire che "questo e' il mio mondo". Quando mi capita qualcosa di triste nella vita (e purtroppo e' capitato), non leggo la Bibbia o chissa' cos'altro, ma "Uomini ad Auschwitz". E' pazzesco, mi sento a casa, in famiglia. Mi e' vicino. E' strano, ma e' cosi'. Nel 95, a 23 anni, durante l'universita' lavoravo part-time. Nell'unica settiamana di ferie mi sono organizzato e sono andato, da solo in treno, a visitare il campo di Auschwitz: 6 giorni di viaggio e un giorno nel posto che, fino a quel giorno, per me era solo nei libri... Dire che per me e' stato indimenticabile, e' riduttivo. Non dovrei dirlo perche' me ne vergogno un po': quel giorno ho "rubato" un pezzettino di muro di una delle poche camerate rimaste in piedi. E' ancora oggi custodito nel mio comodino, nel fazzoletto di allora. Per me e' come custodire la fotografia di una persona cara. Non avrei duvuto farlo, ma l'ho fatto.
In questi ultimi anni poi, con mia moglie, abbiamo visitato Dachau e Mauthausen. [...]
Nicola Fiorillo, <fn[email protected]>, 31 août 2003.


Soigner des malades mentaux de cette espèce pourrait faire l'objet d'une nouvelle discipline: l'holocaustolâtrie. Il y a suffisamment de cas en France pour ouvrir une bonne douzaine de services spécialisés.


Ces malheureux Zolocostaud italiens sont perturbés par le fait que nous mettons leurs petits travers au pilori. Faute d'avoir pu trouver qui nous informait, ils ont décidé de transformer leur liste en petit truc privé, avec patte blanche. Comme ça, personne ne pourra voir ce qu'ils font, ni les salutations hébraïques qu'ils passent leur temps à s'échanger, comme des bonobos qui s'épouillent les uns les autres:


A completamento di quanto detto in precedenza (notre compte rendu du mois d'août) lo stesso sito revisionista
-- all'indirizzo
<http://vho.org/aaargh/fran/actu/actu03/actu0307.html> ha pubblicato una mail comparsa qui di Roberto D'Angelo
-- all'indirizzo
<http://vho.org/aaargh/fran/actu/actu03/actu0306.html>
Una mia recensione apparsa sempre qui in mailing list
-- <http://vho.org/aaargh/fran/actu/actu03/actu0305.html>
altra copiatura di una mail qui apparsa in occasione della nostra presenza ai festeggiamenti per l'anniversario della creazione dello stato di Israele.
-- si veda anche
<http://vho.org/aaargh/fran/actu/actu03/actu0304.html>
(fatti di Carpi qui discussi) e
<http://vho.org/aaargh/fran/actu/actu03/actu0303.html>
sulla chiusura del sito revisionismo.com
-- <http://vho.org/aaargh/fran/actu/actu03/actu0302.html> dove ci offrono l'onore delle armi definendoci "luogo di resistenza fortificato".
Bene :-) questi i motivi della trasformazione della lista in senso restrittivo che sono sicuro comprenderete.
salutoni. Giovanni

Caro/a Amico/a
a causa della presenza di persone politicamente non gradite che si sono iscritte alla lista di Olokaustos abbiamo dovuto procedere ad una selezione degli iscritti. Il tuo indirizzo e' stato cancellato dalla lista perche' non risulta una tua presentazione o un tuo post dal momento in cui ti sei iscritto.

Les petits nains retournent dans leur spélonque. Salut les petits nains!


LAC RURAL

Shamir transmets: Has anyone seen the film "Conspiracy", starring Kenneth Branagh and Stanley Tucci as the top SS general and Adolph Eichman respectively ? It is about the supposed meeting in 1942 near a rural lake in Berlin where the SS and the top German elites organized the "final solution", with explicit references to gas chambers and Jewish "evacuation", a euphemism for mass extermination.
The film is supposedly based on one of the transcripts from the meeting that fell into Allied/US hands in 1947 from one of the attendees. I just wonder if this is true or Hollywood version of history. Is this historical fact? Thanks, R. Wilcox, Tokyo

Reply: This fiction is based on a document, called the Wannsee Protocol, whose authenticity is generally accepted but was never proved. In particular, the document is devoid of official marks that German "top secret" documents usually have.
It refers to a meeting at this place, Wannsee, in Berlin, (you can visit it on Internet now), where high ranking German officials discussed the "final solution": the text is very clear: this solution is deportation of Jews towards recently conquered Eastern (i.e. Soviet, White Russia+Ukraine) territories. In order to suppose this means "extermination" you have to distort very strongly the meaning of the words.
This is usually done by a lot of amateur historians, although several of the best Israeli ones have said this was bullshit.
In the so badly named "Museum of Tolerance" of the Wiesenthalers in LA, the last part of the visit is a diorama of the Wannsee Conference, with an audio tape: they have invented a dialogue, which is no where to be found in the Protocol. Wide stretch of imagination. I suppose, I havn't seen the film, that it is the same process of invention.
Serge Thion

[voir le dossier Wannsee de l'AAARGH]

Signalons la sortie d'un livre en français d'Israël Shamir, L'autre visage d'Israël, 415 p., Paris, aux éditions Balland/éditions Blanche, 2003. Un recueil d'articles dont beaucoup avaient paru dans la Gazette du Golfe et des banlieues. Voir <ggb.0catch.com>



A BAS ABBAS

Right Idea, Wrong Holocaust Museum
By Walter Reich

U.S. officials want Palestinian Prime Minister Mahmoud Abbas to visit a Holocaust museum. They have the right idea but the wrong museum. The museum they have in mind is in Washington. The one to which he should go is in Jerusalem.
Abbas wrote a book that distorted, denied or minimized core facts of Holocaust history. Were he to visit a Holocaust museum, he would have the opportunity to correct his assault on history and at least quell some of the Holocaust denial that's rampant in the Arab world.
But he would be able to accomplish that with seriousness and credibility not in Washington - where any such act would be seen as having been engineered by the American government to enhance Abbas' image - but at Yad Vashem in Jerusalem, where it would truly be a courageous and galvanizing act of humanity and education.
The central argument of Abbas' 1984 book, The Other Face: the Secret Connection Between the Nazis and the Zionist Movement, was that the Zionist movement was a partner in crime with the Nazis against the Jewish people. After the war, Abbas wrote, the Zionist movement inflated the number of Jews killed by the Germans to 6 million in order to arouse sympathy. The actual number, he suggested, might have been fewer than 1 million.
And regarding the gas chambers - which, Abbas wrote, "were supposedly designed for murdering Jews" - he refers his readers to "a scientific study" by the French Holocaust denier Robert Faurisson. Faurisson, Abbas points out, believes they were used "only for incinerating bodies, out of concern for the spread of disease and infection in the region."
Last April, after Abbas was designated as the prime minister of the Palestinian Authority, Tom Lantos, the highest-ranking Democrat on the House International Relations Committee and the only Holocaust survivor in Congress, knowing of Abbas' writings on the Holocaust, offered to guide him through the U.S. Holocaust Memorial Museum in Washington.
According to the congressman, Abbas accepted the offer. But in a letter to Lantos written just before his visit to Washington in July, the Palestinian prime minister said that his schedule would be too tight for a museum visit, adding that he looked forward to seeing it on his next trip to Washington.
Lantos should breathe a sigh of relief that Abbas didn't go through with the museum visit in Washington, which would have been hijacked in the service of political agendas. He should try, instead, to convince Abbas to drive a few miles from his home to Jerusalem's Yad Vashem.
The unsuitability of the U.S. Holocaust Memorial Museum for this kind of visit was made evident in 1998, while I was its director, when the State Department initiated an invitation for a visit by Yasser Arafat - a visit I opposed.
At the time, the State Department was encountering bumps in the path of the Oslo peace effort. The hope was that prominent press coverage of Arafat surveying exhibits on the Holocaust would induce American Jews - many of whom opposed the administration's policy of pressuring Israel for concessions because they distrusted Arafat - to see the Palestinian leader as a man who could feel their pain and therefore could be entrusted to protect the security of the Jewish state.
On the day of the planned visit, Arafat himself demonstrated its political essence. He called it off as soon as he learned there would be no press coverage. The Monica Lewinsky story had just broken, and the Washington press corps had decamped to the White House to cover it.
And now the administration is again focused on Israeli-Palestinian peacemaking and wants to convince skeptical Jews, in both the United States and Israel, that Abbas is not Arafat.
Were Abbas to visit the Holocaust museum in Washington, many Jews would see the visit as a diplomatic gimmick set up by the administration to manipulate their opinions and as an exploitation of the memory of their dead for political purposes. And Arabs would see it as a humiliating concession extorted from a weak Palestinian leader by a powerful America. The visit's potential to advance Holocaust education would be smothered by the reality and appearance of politics.
On the other hand, a visit by Abbas to Israel's own Holocaust museum would separate the gesture from diplomatic maneuverings by Washington. In the Arab world it would raise doubts about Holocaust denial; in Israel it would be seen as a genuine acknowledgment of the history and fears of Israelis.
Like Anwar Sadat's breakthrough trip to Jerusalem, such a visit would be a great act of statesmanship, courage and imagination. It would be a journey to the heart of the darkness that is central to Israel's nightmares. It would establish Abbas as a leader independent of Palestinian politics and taboos and independent of Arafat, and it would reveal the bravery of a man willing to risk attack at home and to do what few of us are ever willing to do: acknowledge that he was wrong. Most important, it could galvanize and reset the dynamics of the Israeli-Palestinian confrontation.

Walter Reich, a professor of international affairs, ethics and human behavior at George Washington University, was director of the U.S. Holocaust Memorial Museum from 1995 to 1998.
Abbas has safely relinquished his meaningless premier post.
Los Angeles Times, 18 août 2003.


"Were Abbas to visit the Holocaust museum in Washington, many Jews would see the visit as a diplomatic gimmick set up by the administration to manipulate their opinions and as an exploitation of the memory of their dead for political purposes..."


On peut donc dire, en élargissant un peu le propos, que la visite du Musée de l'Holocauste à Washington est un truc (gimmick) fabriqué par l'Etat (l'administration) pour manipuler l'opinion de n'importe quel visiteur (et pas seulement celle des juifs) et exploiter la mémoire des morts à des fins politiques. C'est ce que dit explicitement l'ancien directeur dudit musée !!! Qui souhaite voir les Palestiniens se prosterner devant les nouvelles idoles juives exposées dans le Nouveau Temple de Yad Vashem ! On ne peut pas être plus clair. En outre Abbas a vite perdu son poste.

 

DECRYPTAGE


De temps en temps, il faut décrypter. Il n'y a pas que dans la publicité qu'on fourre du subliminal. Le façonnement des cerveaux se fait aussi par des méthodes invisibles, des allusions invérifiables, des sous-entendus silencieux. On nous dit des choses pour nous en faire croire d'autres. Bref, il y a, partout, dans les écrits qui nous passent sous les yeux, des doses variables d'explicite et d'implicite. Ce dernier est le plus fuyant. Prenons un exemple.

Dans Le Monde du 29 août 2003, dans la partie littéraire, on trouve la page VII, "essais" avec un grand article sur "Neuf penseurs par qui résiste l'espérance", parlant d'un livre consacré à "neuf penseurs majeurs du XXe siècle", tous des juifs. Là nous sommes dans l'explicite. Il s'agit de nous faire croire qu'il existe une "pensée juive" et qu'elle domine le siècle. Incroyants, profanes, pauvres cons de tous les bords, prosternez-vous. Roger-Pol Droit, qui veut garder sa place, se fait le sanctificateur, et bientôt le sacrificateur: sur la plus haute marche de la pyramide judéo-maçonnique, il arrachera le coeur des incroyants, comme le prêtre aztèque le faisait à Tenochtitlan, avec son couteau d'obsidienne.

En bas de la page, on trouve un article intitulé "Esclavage et diaspora", de Nicole Lapierre, rendant compte d'un livre d'un auteur qui enseigne à Yale, Paul Gilroy, "Anglais originaire de la Caraïbe", dit-on à la fin de l'article, intitulé L'Atlantique noir. Modernité et double conscience. Nous ne dirons rien du livre lui-même mais c'est la recension qui nous arrête. D'abord, elle est signée Nicole Lapierre, une universitaire sans relief particulier mais qui se trouve être la compagne du tsar trotzko-breton qui règne sur la rédaction du Monde, Edwy Plenel. [Note: Confidence de Nicolas Domenach à Pierre Péan et Philippe Cohen, La Face cachée du Monde, p. 64: [En 1980] "on avait un fonctionnement en miroir. Moi j'étais avec Michèle Fitoussi, lui avec Nicole Lapierre, deux goys avec des femmes juives d'expérience. On portait la Shoah sur notre dos. Il disait qu'il était juif par sa femme. Il était fasciné par ses récits sur sa famille polonaise. Et elle le maternait..."] Cette "La pierre" a fait tout un livre, il y a quelques années, pour se plaindre de porter un nom qui n'est pas le sien puisque ses parents, juifs d'Europe centrale, qui devaient s'appeler Stein-quelque chose, ont cru bon de changer d'état-civil à une époque où c'était une mesure de bon sens. Elle en faisait tout un ramdam qui avait surtout pour fonction de faire savoir haut et fort, à qui voulait bien l'entendre qu'elle n'était pas la première goyesse venue et qu'en vertu de ses origines bien contrôlées, il s'agissait de faire carrière fissa. Ce qui bien sûr arriva. (Changer de nom, Stock, 1995, et une kyrielle d'articles sur le même sujet). Voir

<http://www.ehess.fr/centres/cetsah/publication/lapierre.html


Ce point étant solidement établi, on se reportera au contexte universitaire américain, qui a été secoué depuis une vingtaine d'années, par l'irruption du point de vue des Noirs américains, conséquence directe du fait qu'on les a laissés entrer dans l'enseignement supérieur à la suite de la grande suée qu'ont provoquée les militants noirs des Black Panthers et autres groupes militants radicaux. Ils dénonçaient "Babylone" et les policiers qualifiés de "porcs". Ces porcs les ont assassinés un par un, preuve que les mots portent. Jean Genet était leur pote.

Ne croyez pas que le seul humanisme ait été à l'origine de ce subit libéralisme. La classe dirigeante américaine, indépendamment de ses positions religieuses ou philosophiques, a compris qu'il était temps d'ouvrir les portes de la bourgeoisie à un certain nombre de Noirs, faute de quoi on aurait une guerre de classe sur les bras, comme à Watts et ailleurs. On a tué les Black Panthers mais on a compris le message.

Et donc on a laissé entrer des étudiants noirs et on a recruté des enseignants noirs dans les universités, dans les années 60-70. Comme on ne savait pas toujours trop quoi en faire, on les a parqués dans de nouveaux départements, où les uns enseignaient aux autres, des programmes qui avaient à voir avec leur condition, en circuit fermé: on a appelé ça les "Black Studies". Ainsi promus mais livrés à eux-mêmes, ces intellectuels noirs ont développé une vision historique et politique du destin noir an Amérique. Ils ont revendiqué l'esclavage et les origines africaines, ils ont porté à l'incandescence la valorisation de l'Afrique, mère des civilisations, en développant les idées d'un chercheur et écrivain sénégalais qui avait écrit à Paris dans les années 50, Cheikh Anta Diop, un homme remarquable et un grand esprit. Ceux qui ont fréquenté Présence Africaine à cette époque-là en témoigneront. C'est ce qu'on a appelé l'afrocentrisme. Comme en même temps, ces intellectuels, plus ou moins marxisants, découvraient le rôle des marchands juifs dans la traite des Noirs et la mainmise des gauchistes juifs sur le mouvement d'émancipation des Noirs, il est devenu clair qu'ils revendiquaient un statut de victime qui se situait à cent coudées au-dessus de celui des juifs. Ils avaient dès lors franchi la ligne rouge et furent en butte à une hostilité des universitaires juifs qui n'acceptaient pas de se voir supplanté dans le martyrologe étatsunien.

Un livre surtout allait faire hurler, publié en 1991 par le "département de la recherche historique" du puissant parti Nation of Islam, dirigé par l'extraordinaire personnalité de Louis Farrakhan. (<www.noi.org/): The Secret Relationship Between Blacks and Jews, vol. 1 Ce travail, encore embryonnaire, montrait que les négociants juifs avaient joué un grand rôle dans la traite et que le paternalisme des juifs prétendant organiser eux-mêmes l'émancipation des Noirs avait fait son temps. Nous avons lu ce livre et lui avons vainement cherché un éditeur français, en dépit de ses imperfections. Après tout, les Noirs en France pourraient bien, au lieu de faire les guignols et les "gazelles noires" dans des stades pleins de Blancs fatigués et avachis, aussi s'intéresser à l'histoire de l'esclavage et à ses conséquences, qui durent encore.

Nicole Lapierre donc commence par féliciter ce Paul Gilroy (dont on ne sait pas, avant la dernière phrase, qu'il "vient de la Caraïbe", caraïbe désignant à l'origine un peuple amérindien exterminé par les Espagnols et remplacé par les esclaves) de "rompre avec l'afrocentrisme". Un Noir qui rompt avec l'afrocentrisme est forcément un bon Noir, puisqu'il ne s'aventure plus à concurrencer les juifs. Ça, c'est l'implicite (voir plus haut). Elle mentionne ensuite en passant l'esclavage et l'"engendrement d'une culture (noire) dissonante, diasporique et transocéanique" qui se manifeste, en particulier, par la musique. Passons. Gilroy "revisite" (un terme qui montre que Stein-la-pierre est familière des campus américains où l'on "revisite" tout et n'importe quoi) les oeuvres et les parcours de quelques écrivains et intellectuels (noirs) notoires, "abusivement confisqués par le nationalisme noir"... Le culot de Lapierraille est ici à son comble: Ainsi, les grands intellectuels issus du monde harassé des anciens esclaves reconvertis en travailleurs industriels, et qui ont pensé la condition des Noirs dans un pays où régnait -- peut-être faut-il le rappeler ici -- une ségrégation raciale institutionnelle, doublée d'une incroyable violence civile et policière, et qui s'en sont émancipés, parfois au prix de l'exil (elle cite Richard Wright, mais il y en a beaucoup d'autres), ceux-là seraient "abusivement confisqués" par leurs propres disciples et descendants. On sent la dose de haine raciste que cette bonne femme injecte dans son compte rendu. Il faut qu'elle épouse étroitement la cause des juifs américains pour en arriver à refuser aux intellectuels noirs (américains) la filiation avec les penseurs et les artistes qui les ont précédés.

Ce n'est pas tout. Ce Gilroy, qui doit savoir sur quel côté de la tartine on met le beurre de cacahouète, évoque la "mémoire" de cet Atlantique noir "et la met en parallèle avec la mémoire juive. Refusant la concurrence des victimes, cette «dispute absurde et parfaitement immorale pour savoir quel peuple a subi la forme de dégradation la plus inexprimable», il affirme, contre les réticences et les préjugés qui s'élèvent des deux côtés, que l'on peut, à la fois, reconnaître le caractère unique du judéocide et commencer un dialogue... blabla.. sur les fondements du racisme moderne bla bla". Un bon nègre est un nègre qui reconnaît le caractère unique du judéocide. Point. Il doit oublier ce que les chercheurs noirs ont trouvé et prouvé: à savoir que les juifs ont participé à la traite des Noirs et que cette conclusion règle la question de la "concurrence des victimes". Quand des victimes ont été victimes d'autres victimes, on détermine ceux qui sont en bas du système d'oppression et on distingue entre les opprimés et les oppresseurs. Lapierre félicite Gilroy, qui enseigne à Yale, rappelons-le, de ne pas faire cette simple analyse et de confondre ce qu'elle veut qu'il confonde.

Son livre, ajoute-t-elle, témoigne du nouvel intérêt porté aux "pensées métisses", aux "temporalités disjointes" et autres fumisteries post-modernes et post-coïtales, "qui se développent depuis quelques années dans les départements d'anthropologie, en Angleterre et aux Etats-Unis, en réaction à l'évolution des cultural studies [Black, Hispanic, et autres] devenues ethnicistes." Tout ce shmilblic pour dire que les groupes d'opprimés, victimes de l'effroyable racisme qui règne encore aux Etats-Unis, même s'il n'est plus institutionnel, qui arrivent à se trouver quelques petites niches dans les universités pour développer une pensée de l'histoire de leur oppression, ne devraient plus le faire parce qu'ils gênent la primauté juive et sa revendication exclusiviste du statut de victime, qui permet toutes les impunités, en particulier le détournement du budget américain pour le soutien au génocide qui se passe en Palestine. Lapierre apporte son caillou à cet édifice, elle soutient comme elle peut ce génocide que ses congénères ne peuvent pratiquer que s'ils restent couverts par cette vaste impunité, justifiée par leur statut de seul victime de la méchanceté humaine. Les autres victimes doivent d'une façon ou d'une autre se jeter dans les poubelles de l'histoire.

Et après ils nous reprochent le "négationnisme".

La note finale n'est pas mal non plus. "Peu connu et peu développé en France [ça viendra], ce nouveau courant des diasporic studies, est souvent et hâtivement soupçonné de refléter l'idéologie des élites mondialisées." Qui appartient, par fonction, à ces élites mondialisées ? Le lecteur qui pourra mettre un nom sur elles sera aussitôt qualifié d'antisémite. C'est pourquoi Mme von Stein-Lapierre-Plénel ne dit pas le mot.


IRE EN EIRE

Commniqué des brillants antifa:


Fascist Loser Hounded in Cork
 
Brian Wallace is a lone obsessive Holocaust Revisionist who runs his own website and also posts on fascist sites about what he calls 'monkey-culturalism'. He visits Universities around the country distributing semi-literate rants about the Holocaust culled from foreign Fascist websites. Another favourite activity is spamming the e-mail accounts of history lecturers with his fictional rubbish. The above picture of Wallace was taken on a previous sortie into UCD, when he was chased off campus by anti-racists.
Recently Wallace (who also calls himself David Noone) attempted to hold a 'street meeting' in Cork. No supporters turned up, but some opponents did. Here are links two two reports (and the ensuing debates) on indymedia.ie.
Cork neo-nazi met by anti-nazi activists today as he attempted to hold a 'public meeting'
<http://www.indymedia.ie/newswire.php?story_id=60632
Cork fascist thwarted from paper selling / recruitment
<http://www.indymedia.ie/newswire.php?story_id=60656
Cork neo-nazi met by anti-nazi activists today as he attempted to hold a 'public meeting' by Nazi-watch Thursday, Jul 31 2003, 7:22pm
Cork neo-nazi Brian Wallace advertised a public meeting to be held at 3pm in Patrick Street in Cork today. In the event, he was the only neo-nazi to show up, but he was soon joined by about 16 or 17 anti-nazi protesters who effectively shooed him off the street - he eventually hid in a bookies office in Coburg Street. Below is his own view of this event, taken from U.S. neo-nazi site Stormfront.org
Text from neo-nazi web-site:
"A peaceful public revisionist meeting was interupted today by leftwing subhumans with banners and a megaphone.
They followed me up the road and weren't interested in debating.
Two of them initially pretended to be interested members of the public and were given leaflets and a book.
One of them was dr finton lane of cork anti-war.
Its strange that these people think they are anti-war but support george bush and his zionist masters with their actions.
I urge people to have public meetings in other cities and to fight the evil of left wing totalitarianism of which multiculturalism is just the latest expression."

PLUS DURE SERA LA CHUTE


Restitution Leader Disbarred by Court after Investigation of Job Misconduct

 
The former top American professional of an international Holocaust restitution commission has been disbarred.
The move comes one year after the official, Neal Sher, former chief of staff in the Washington office of the International Commission on Holocaust Era Insurance Claims, was investigated by the commission for allegedly misappropriating funds for personal use. The investigation was launched after Sher admitted "unauthorized reimbursements of his ICHEIC travel expenses," according to sources and an internal document written by the commission's chairman, former secretary of state Lawrence Eagleburger.
On August 28, 2003, the District of Columbia Court of Appeals ordered Sher "disbarred by consent effective forthwith" from the Bar Association of the District of Columbia. The order does not specify the reasons for his disbarment, but Sher signed an affidavit consenting to it. A consent affidavit is submitted when an attorney is the subject of an "investigation or a pending proceeding based on allegations of misconduct," according to a rule of the D.C. bar association that was cited in the court order. [...]
As director of the Office of Special Investigations of the United States Department of Justice, Sher handled the denaturalization and deportation of dozens of onetime Nazi war criminals. He headed an investigation into the Nazi past of Austrian president Kurt Waldheim and is credited for Waldheim's placement on the watch list of persons ineligible to enter the United States. In 1994 Sher became the top executive of the American Israel Public Affairs Committee, which he led for two years.
Steinberg praised Sher's work at the Justice Department:
"Neal Sher has literally, not figuratively, laid down his life for the Jewish people on many occasions. I know of several death threats against him when he was hunting Nazi war criminals."
But Sher's work at the commission was not as widely admired. Both during and after his tenure, the commission came under attack from some survivor groups and congressmen for spending more money on administrative expenses than on payouts to survivors. The controversy was reported in the Forward, and in The Baltimore Sun and Los Angeles Times.
The insurance commission was formed in 1998 by survivor organizations, state insurance commissioners, representatives of Jewish groups, the Israeli government and European insurance companies including Germany's Allianz, France's Axa, Italy's Generali and Switzerland's Winterthur and Zurich. Funded by the companies, the commission seeks to resolve and pay claims by survivors and heirs of Nazi victims who contend companies refused to pay their families' life insurance policies.
Recently, however, German insurers released a list of some 400,000 names of policyholders. These lists have been instrumental for those who have no proof or knowledge of their unpaid policies. Survivors' advocates have pledged to pressure companies to disclose more names.
The Baltimore Sun, in an article on the commission's administrative costs published on July 7, 2002, reported on Sher's air-travel expenses. The newspaper claimed that commission financial records showed that in 1999 Sher spent $136,563 in travel expenses, mostly for travel to Europe. "Sher's first-class or business-class airfare to Rome, Berlin and other cities often totaled $5,000 or more per trip," the article stated. [Pris sur l'argent dû à ces malheureux survivants égrotants... Le cynisme est parfait. ]
Sources close to the commission told the Forward that Sher had allegedly carried out a misappropriation by improperly claiming reimbursement for his air-travel.

David Irving comments:
YES, the wheels of Justice grind slowly, aber trefflich fein, as the Germans have it. Neal Sher was one of the most sleazy lawyers to have emerged from the whole Holocaust industry. He persecuted innocent men mercilessly, and was finally caught out by his own thieving and greed.
In 1999, when he accused the CIA of anti-Semitism, I wrote: "For those with short memories: attorney Neal Sher is not just any former head of the Office of Special Investigations; it was his office which master-minded the railroading of innocent American citizen John Demjanjuk into Israel's custody, by arranging the concealment and destruction of information which totally exonerated the victim.
"Demjanjuk was stripped of his citizenship, deported to Israel, sentenced to hang -- and then acquitted of all charges through the efforts of a brave Jewish attorney and even braver judges of the Israeli Supreme Court; their findings, and the scathing words about Sher's office pronounced by the US District Court judge who ordered Demjanjuk's citizenship restored, ought still to ring in newspapermen's ears.
"In a later incarnation, Sher pursued much the the same role in Canada, until angry Canadians secured his ouster.[...]

Forward, New York, Friday, September 5, 2003
<http://www.fpp.co.uk/online/03/09/Neal_Sher_disbarred.html>

Ce type est la parfaite crapule qui joue sur tous les registres judiciaires pour avantager les juifs et s'avantager lui-même. Demjannjuk, Finkelstein, nous et beaucoup d'autres attendions de voir sa tête rouler dans la poussière. C'est chose faite, hamdulillah.


DEMANDE D'INCULPATION


De Michel Dakar, EDE, à : M. le procureur de la République près le Tribunal de grande instance de Paris, Yves Bot

 
Paris, le 4 septembre 2003
A M. Le procureur de la République Yves Bot, Paris
Objet: demande de poursuites pour contestation publique d'un crime contre l'humanité.

Monsieur,
J'ai l'honneur de vous demander d'engager des poursuites à mon encontre pour ma contestation publique d'un crime contre l'humanité, selon l'article 24 bis de la loi du 29 juillet 1881.
Le crime contre l'humanité que je conteste est celui du génocide nazi des juifs.
Je réfute la réalité officielle du génocide nazi des juifs, crime qui répond à la définition qu'en donne l'article 6 du statut du tribunal militaire international de Nuremberg, et que ce tribunal a authentifié et jugé, d'octobre 1945 à octobre 1946. Ce tribunal comprenait un juge des Etats-Unis, de la Grande-Bretagne, de l'Union Soviétique et de la France.
Un tribunal militaire ne peut être considéré comme une cour de justice, car tout ce qui est militaire est comparable à une mécanique programmée pour obéir, qui n'a aucun libre arbitre. On ne peut prétendre que ce tribunal était indépendant, or, l'indépendance est la capacité nécessaire pour juger ; des êtres humains et une réalité historique.
Ce tribunal était composé des représentants des pays vainqueurs du totalitarisme nazi. Ces pays étaient sous l'emprise des régimes communiste et capitaliste.
Le capitalisme est le régime qui a vaincu les régimes nazis puis communiste. Ces régimes sont présentés comme totalitaires, contrairement au capitalisme.
Or, nous constatons maintenant que le capitalisme est le régime unique présent sur le monde, ce qui est la définition même du totalitarisme, et il est de fait le plus violent et donc le plus criminel de tous, puisqu'il a éliminé les autres.
Il est maintenant évident que le totalitarisme capitaliste est le pire des régimes apparus dans l'histoire, car il est le seul à avoir asservi la totalité du monde.
Le régime capitaliste est le premier véritable totalitarisme de l'histoire.
Il est maintenant visible par tous qu'il détruit à une cadence effrénée, toute culture humaine, toute conscience, toute société, toute vie, tout ce qui est sur la Terre.
La loi du 13 juillet 1990, dite loi Fabius-Gayssot; un siono-capitaliste couplé à un archéo-communo-capitaliste, crée le délit de contestation publique de crime contre l'humanité, dans le but exclusif de réprimer ceux qui osent douter de la réalité officielle du génocide nazi des juifs. Cette loi est à la naissance de la police de la pensée.
Cette loi fut votée au sein du régime totalitaire capitaliste français. Cette loi ne peut donc pas être destinée à émanciper l'être humain, mais plus sûrement à le maintenir dans la servitude, car elle ne peut d'évidence avoir pour but la recherche de la vérité, puisque la connaissance de la vérité amène l'abolition de l'oppression, et la chute d'un tel régime. Le mensonge et l'ignorance sont en effet parmi les principaux piliers d'un régime oppressif.
La réalité officielle d'un régime en passe d'anéantir l'évolution de plusieurs milliards d'années des formes de la vie sur la Terre, est suspecte.
La loi française du 13 juillet 1990 permet de criminaliser par l'amalgame, les résistants au capitalisme, ceux à la conquête sioniste de la Palestine et au génocide de sa population, les révisionnistes, les négationnistes et les antisémites - je rappelle que le sionisme, a été assimilé par l'Assemblée générale des Nations Unies, du 10 novembre 1975, prise avant l'effondrement du camp communiste, lequel était un contrepoids au camp capitaliste, à " une forme de racisme et d'apartheid ".
Ceux qui s'auto-discriminent de l'humanité comme juifs, en tant qu'élevés au-dessus d'elle par l'entité fictive de propagande politico-religieuse nommée " dieu ", sont pour la plupart sionistes. Ils apparaissent maintenant visiblement prépondérants, dans les centres de décision du capitalisme mondial.
J'affirme que le sionisme est la version moderne du judaïsme.
La réalité officielle du génocide nazi des juifs, est utilisée pour interdire la conscience de la nature véridique du capitalisme ; qui est un totalitarisme, pour interdire la conscience du génocide des Palestiniens par des juifs, génocide qui éclaire sur la nature véridique du judaïsme ; qui est un fanatisme sectaire, pour interdire la conscience du rôle crucial des juifs dans le pillage et la destruction du monde opéré par le capitalisme, et le financement forcé par tous, dans le monde entier, de l'Etat-secte d'Israël.
Cette réalité officielle sert au maintien d'un ordre totalitaire, destructeur et criminel. Cela la rend d'autant plus suspecte.
Ceux qui osent voir et dire ces vérités, sont condamnés à la nouvelle forme de la mort civile comme antisémites, par les nouveaux inquisiteurs de la police de la pensée, rejoignant les révisionnistes et les négationnistes, sur les bûchers de la pensée totalitaire.
Nous sommes en présence d'une symbiose fatale entre un totalitarisme extrême, et un fanatisme sectaire, terrorisant le monde entier.
Les victimes juives du nazisme, le sont encore doublement, par leur enrôlement post mortem en les mettant systématiquement en avant, pour occulter les victimes innombrables des crimes du sionisme et du capitalisme, collaborant à leur perpétration, et par le mépris que ceux qui défendent leur mémoire ainsi leur manifestent.
La réalité officielle du génocide nazi des juifs est donc défendue par ceux qui méprisent la vie humaine, tant des juifs que des non-juifs. Cela la rend définitivement suspecte.
Je vous informe que j'exprime publiquement que je réfute la réalité officielle du génocide nazi des juifs, par la présente lettre, aussi traduite en anglais, diffusée sur le site Internet dont je suis le responsable, site intitulé equidence.org, ainsi que par la voie postale, et par tout autre moyen.
Il se trouvera toujours des êtres à la conscience restée libre, pour se dresser face à cette volonté de maîtrise des corps par le bris de l'esprit, et indifférents aux coups et aux insultes des sbires de la morte pensée.
Nous ne faisons que débuter l'exploration de ce puits de l'abjection, qui nous relie à la cause primitive de la haine de la conscience, de la fuite du réel, et de ce désastre généralisé que tous, nous ne pouvons plus faire mine de ne pas voir.
Il faut inventer une formule pour évoquer le crime inédit du siono-capitalisme, appellation selon moi adéquate pour le sectaro-totalitarisme, dans lequel nous tentons de survivre. Ce crime porte atteinte, au-delà de l'humanité, à tout ce qui est sur la planète.
Je propose " crime contre l'existant ".
Le siono-capitalisme est le régime le plus mortifère que l'humanité ait connu. Etendre la mort est même son caractère primordial. Le sionisme ou judaïsme modernisé, et le capitalisme, sont d'essence commune. Le premier a donné naissance au second, qui lui s'est développé comme un cancer, tout en restant logé comme un kyste dans ce cancer.
Il n'y a d'autres alternatives pour l'humanité, que de mourir ou de se soigner, et pour ce faire, d'oser se remettre en question au plus profond, d'affronter de face le problème existentiel, sans plus le fuir dans la recherche de pouvoir, de puissance, d'accaparement, d'appropriation et de perpétuation, et dans l'illusion religieuse. Il faut comprendre.
Veuillez recevoir, Monsieur le procureur de la République, l'expression de mon profond respect pour les notions de vérité, d'indépendance, de vie et de justice.

Copie communiquée au C.R.I.F., 39 rue de Broca, 75005 Paris.
<http://equidence.org/negation.htm>

POUR UN MASSACRE À BON MARCHÉ

 

« Car, prenons-y garde, la protestation mille fois entendue (et juste dans son principe), «Il ne faut pas traiter d'antisémite quiconque critique l'État d'Israël», a été entièrement retournée. Ce qu'on entend par là, en réalité, c'est: «L'antisémitisme ne doit pas être dénoncé s'il est associé à une critique de l'État d'Israël». La tolérance dont ont bénéficié un négationniste chevronné comme Mondher Sfar, ou un antisémite professionnel comme Israël Shamir, l'impunité assurée à Raymonda Tawill, malgré ses imprécations contre le «lobby juif», l'absence de réaction aux propos antijuifs qui s'expriment régulièrement sur Radio Méditerranée, la sympathie dont jouissent les dénonciations du «Shoah-business» par Norman Finkelstein, l'indifférence aux écrits d'Alain Soral sur le communautarisme juif et l'exploitation juive de la Shoah: tout cela serait inimaginable si les auteurs n'avaient veillé à se faire d'abord enregistrer comme étant des critiques d'Israël et du sionisme. Les gens qui -- à tort ou à raison -- ont pris la défense de Daniel Mermet, lors du procès qui lui a été intenté pour avoir diffusé sur France Inter certains propos «antisionistes» d'auditeurs, auraient été parmi les premiers à s'indigner s'ils avaient entendus ces mêmes propos sur Radio Courtoisie.»
Weintrater, sorte de porte-parole de l'ambassade des génocidaires, complice extrêmement volontaires des massacreurs juifs, dans L'Arche, organe des mêmes, de septembre 2003

<http://www.upjf.org/documents/showthread.php?threadid=5046>



PERTE D'UN MONOPOLE

 

La France va indemniser les orphelins des victimes politiques des nazis, après les victimes juives

 
Le gouvernement a annoncé samedi qu'il allait accorder aux orphelins des victimes politiques de la barbarie nazie, notamment les enfants de résistants, une indemnisation identique à celle dont bénéficient déjà les orphelins dont les parents ont été victimes de persécutions antisémites.
Dans un communiqué, l'Hôtel Matignon explique que "cette décision répond à l'attente exprimée notamment par les orphelins des déportés résistants qui avaient demandé, dès le mois de publication du précédent décret (juillet 2000, NDLR), l'extension de son champ d'application".
Le gouvernement précise qu'elle fait suite à la remise du rapport demandé en septembre 2002 à l'ancien ministre Philippe Dechartre. D'après celui-ci, "il en ressortait que, dans un souci de justice et d'équité, le dispositif de réparation institué par le décret du 13 juillet 2000 devait être étendu aux orphelins des déportés politiques et résistants". [Remarquons que les gouvernements socialistes n'avaient en la matière aucun souci de justice et d'équité. ]
La mesure de juillet 2000 avait concerné 12.600 personnes. Selon Pierre Mayaudon, directeur de cabinet du secrétaire d'Etat aux Anciens combattants Hamlaoui Mekachera, entre 5.000 et 8.000 personnes devraient bénéficier du nouveau dispositif. Elles auront le choix entre une somme de 27.400 euros d'un coup ou une pension à vie de 457 euros par mois, a-t-il précisé à l'Associated Press.

AP 6 septembre 2003
<http://fr.news.yahoo.com/030906/5/3du15.html>



LE RÉVISIONNISME EST PARTOUT


'Bush equals Hitler' adds up to holocaust denial
Jonah Goldberg

 
We may be living in the worst period of Holocaust denial since the Nuremberg trials. I'm not referring to the twisted morons who insist that the Holocaust never happened the way the Monty Python guys insisted the parrot wasn't dead. I'm referring to the legions of Holocaust deniers in the Democratic Party, on the Web, on college campuses, in the mainstream press and, most acutely, in my e-mail box every morning, who reduce to the Holocaust to a triviality.
In America today -- never mind Europe and the Middle East -- ostensibly sophisticated and enlightened people see nothing particularly controversial about comparing George Bush to Adolph Hitler and the United States of America to Nazi Germany. The examples are everywhere. Vanity Fair magazine asks if Richard Perle and Joseph Goebbels were "separated at birth." Whole Web sites are dedicated to the most astoundingly stupid and superficial comparisons between George Bush and Hitler (they both liked dogs, for example).
At every event protesting war, Bush, America, this, that and the other thing, one can find pictures of various administration officials in SS garb or bearing Hitler mustaches. On the Web, leftwing forums like <Democraticunderground.com> overflow with insubstantial people bolstering their self-esteem by pretending to "speak truth to power" to the unfolding Nazification of America. Putatively intellectual magazines, like the leftwing Nation and the New York Review of Books, feature articles that are more measured in tone and more nuanced in style than the hysteria one hears from C-Span callers or rabble-rousers at Howard Dean events, but the upshot is still the same.
James Traub, writing in The New York Times last June, detailed the trendiness of the Bush-Hitler comparison: "That's grotesque; and the fact that is has achieved such currency among what the French call the bien pensant is vivid proof that in much of the left, 9/11 and its aftermath have increased the visceral loathing not of terrorism or of Islamist fundamentalism but of President George Bush." But no one seems willing to name this grotesquery plainly. It is, simply, Holocaust denial (not to mention slander against Bush and America). [Or slander against Hitler... ]
If your son is murdered and I claim that it never happened, I am denying the existence of a crime. But if your son is murdered and I compare that tragedy to losing your car keys, that is a form of denial, too. And this is precisely what the "Bush equals Hitler" crowd is doing. The Nazis murdered millions of men, women and children. [And the Americans ? How many millions ? ] Their victims weren't "collateral damage" in a war, and they were not executed after a long and fair trial. The Nazis sent their victims to gas chambers and ovens in boxcars. [No, my dear, don't be ridiculous ] Nazi scientists injected dyes into the living eyes of small children to see if they could be made "Aryan." [No, my dear, your are being grotesque ] They made soap out of people. [Nope, my dear, you make a fool of yourself].
What on earth has George Bush done that deserves such comparisons? What could he possibly do? [Bomb into smitherens 30.000 Iraki civilians in 6 weeks. What about that ? ]
If you're going to call the man a Nazi, show me the children with tattoos on their arms. [See Cooper Camp and Gunatanamo] Show me the stockpiles of emaciated corpses. [Easy] Show me files cabinets full of memos detailing how Bush and Cheney plan on disposing of millions of dead American citizens killed with poisonous gas. [Show me files cabinets full of memos detailing how Hitler and Göring planned on disposing millions of dead Jews killed with poisonous gas].
If you can't show me any of these things - and you can't - then stop calling the man a Nazi. Because when you say he's no different from Hitler, you are also saying that Hitler is no different from George Bush. [Bingo. He got it ! ] And that means that Hitler's crimes were no worse than George Bush's "crimes." And whatever you think of what George Bush has done or might do, if you think any of it is the moral equivalent of the Holocaust, you are in effect saying the Holocaust really wasn't that bad. [It was bad, but it is over, whereas Bush's rampage is now. ] [...]

Jonah Goldberg is editor of National Review Online, a TownHall.com member group.
<http://www.townhall.com/columnists/jonahgoldberg/printjg20030905.shtml>


PANDORE ET GUIGNOL


L'OSCE veut lutter contre le racisme sur Internet
 
Vienne de notre correspondante. La conférence de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) sur le racisme, qui s'est tenue à Vienne les 4 et 5 septembre, a permis de définir une approche commune pour lutter contre la haine raciale sur Internet. L'organisation s'inquiète de l'usage de plus en plus fréquent de toile pour diffuser des messages de haine raciale. "L'impact est énorme à cause des forums de discussion, accessibles à tous", a souligné le Français Gérard Kerforn, du Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (MRAP), qui redoute la jonction des acteurs traditionnels de l'extrême droite et des communautés radicalisées. [Fidèle à ses origines staliniennes, le MRAP veut la CENSURE !!!! Et que ça saute ! ]
Les sites racistes émigrent souvent vers les Etats-Unis, où ils abusent de la liberté d'expression que garantit le premier amendement de la Constitution. [Quand on en use, on en abuse, pour ces gens-là. ] En 2002, plus de la moitié des quelque 4000 sites litigieux y étaient hébergés. "Une conférence transatlantique serait très utile, car on sait que le problème est à ce niveau", a relevé Pascale Charhon, du Centre européen juif d'information, basé à Bruxelles. La France, qui s'est dotée au début de cette année d'une réglementation pionnière, a proposé, avec succès, de rédiger un "guide des bonnes pratiques sur Internet". Il inciterait les Etats membres à transmettre régulièrement les données sur les sites litigieux au Bureau des droits de l'homme de l'OSCE, basé à Varsovie, et à organiser un dialogue avec les professionnels du web sur des systèmes de filtrage des moteurs de recherche et de labellisation des sites.

Joëlle Stolz
Le Monde, 7 septembre 2003


LES ZASSASSINS SONT PARMI NOUS


Fraud with Footnotes: Revisionism as Historicide

Neil Cameron, John Abbott College

 
History professors who assign their students term papers on aspects of the Second World War, particularly with the Nazi concentration camps, sometimes find themselves handed bibliographies that include articles from the journal of the Institute of Historical Review. It is highly unlikely that any of these students have found these articles in any college or university library. They find them on the internet and recognize no difference between them and others they find elsewhere.
However, despite its innocuous title, the IHR is not a scholarly foundation, but a crank front organization providing apologetics for Nazi Germany and "research" denying the Holocaust. Early neo-Nazi internet sites often boldly proclaimed their purposes, even including swastikas. But the IHR is more discreet, reprinting articles by obscure imitators of David Irving. The site blandly presents itself as a gathering place for 'dissenting' scholars, with no aim beyond a search for truth. Anything more than a superficial look ought to reveal what it is really all about. Unfortunately, the internet is the classic venue of the superficial look, especially for students doing term papers.
That the IHR boasts of its "revisionism" is unlikely to provide them with much warning, because many history students of recent decades are much more likely to have been provided with plenty of arguments about the merits of revisionism itself than they are to have been given much of a foundation in the history that is supposedly in need of revising. Even before the recent postmodernist wave, history graduate faculties were already loaded with future professors who had not so much learned history as historiography, learning "American history," for example, mainly as a review of the various conceptual schemes of Charles Beard, Frederick Jackson Turner, and other such grand explainers, while often remaining very poorly informed about anything that actually happened in the United States between 1776 and the last quarter of the twentieth century.
During the 1960s, many of these students were taught far more about what was claimed by revisionists on the left, like William Appleman Williams and Gabriel Kolko, than they were about what presidents from Truman through to Reagan actually did, much less about the moves and countermoves of the leaders of the Soviet Union. Granted, some of their professors would also encourage them to revise these revisionists in turn. However, while this usually amounted to the rediscovery that the world of 1945 to 1980 was more like what it was commonly believed to be off university campuses than it was claimed to be on them, academia saw only a younger generation achieving its place in the sun by another ritual devouring of their elders.
This permanent relativism eventually laid the groundwork for a revisionism that would put the most daringly wrongheaded of past years to shame. Revisionists of the 1960s tried to select documents that would support otherwise improbable explanations of which forces had most importantly shaped the behaviour of past historical figures. The revisionists of this era need few documents, new or old, since they treat all accounts of the past as mere 'narratives' to be mangled and dismembered on their feminist/post-colonial/anti-racist/gender-sensitive Proc[r]ustean bed.
Even more alarming than the young academics who engage in this exercise are the academic administrators who watch over this solipsist nonsense with benign smiles. A surprising example can be found in the correspondence columns of the 11 August 2003 National Review. An earlier issue had reported, with understandable horror, that a Marine captain had presented a paper at the United States Naval Academy arguing that the Iwo Jima landing was a "racist" operation. The NR article about it drew a response from the academic dean and provost of the USNA. After some legitimate but irrelevant celebration of the Naval Academy in general, the dean declared:

The Academy's history department conducts regular discussions of scholarly works-in-progress by military and civilian faculty. In this crucible, ideas are challenged, assumptions questioned, factual support assessed, and clarity enhanced. Such was the discussion of this junior officer's draft treatise... All present recognized the preliminary nature of the paper, and the young officer is greatly offended that someone not even present misused his draft research to bolster preconceived notions.This response recalls the kind of answers that the comic strip character "Dilbert" gets from his nincompoop boss when he dares to point out the obvious. The boss is not just scatterbrained; he keeps entirely missing the point at issue. Either the academic dean and provost of the USNA is being disingenuous, or he lives in the same fog as Dilbert's boss. No one knowing anything of the war in the Pacific would deny that there were elements of blanket anti-Japanese racial prejudice mixed in with the primarily justifiable motives with which the U. S. fought the war. But Iwo Jima was a battle, one of many that had to be fought to defeat Imperial Japan. Centering a paper on its "racist" aspects is comparable to studying the destructive effects of the Battle of the Atlantic on halibut stocks.

 


This kind of research is not instructive, but clever: a display of the student's familiarity with fashionable preoccupations, not the historical events on which these are brought to bear. The arrival of this subjectivism in an officer training school is positively frightening. The Naval Academy dean clearly needs to warm up his crucible, and to have his own preconceived notions given a new bolstering. What could arouse his alarm? A reinterpretation of D-Day as an attempt to widen the market for Coca-Cola? A study of MacArthur and Nimitz as closet queens, engaged in homoerotic rivalry? Or would he rejoice in these exciting prospects? I think we should be told.

NAS, 26 août 2003.
<http://www.nas.org/forum.html>

 

HABEMUS PAPAM

Pie XII, révisionniste ?
par Yves Chiron


Citer le seul nom de Robert Faurisson, si on ne l'accompagne pas d'épithètes accablantes, paraît devoir disqualifier pour toujours celui qui s'y risque. Robert Faurisson semble s'être discrédité à jamais aux yeux, non seulement des médias mais aussi de la communauté des historiens, par sa négation, argumentée à travers des milliers de pages, de l'existence de chambres à gaz homicides dans les camps de concentration allemands durant la Seconde Guerre mondiale.
Je n'entrerai pas ici dans cette controverse historique. En revanche, puisque Robert Faurisson publie un ouvrage intitulé Le révisionnisme de Pie XII (1) (121 pages, 15 ¤), je le présente ici, en toute liberté, assuré de n'être imité en France que par un nombre réduit de confrères, dont le nombre se comptera sans doute sur les doigts d'une seule main.
Robert Faurisson part d'un constat. Alors que la Seconde guerre mondiale venait de se terminer en Europe, Pie XII, dans une célèbre allocution devant le Sacré-Collège, le 2 juin 1945, s'est montré impitoyable envers Hitler et le régime nazi. Il a flétri " les méthodes les plus raffinées pour torturer ou supprimer des personnes souvent innocentes " mais, remarque Robert Faurisson, " il n'a pas un mot pour un processus d'extermination physique des juifs ou pour l'emploi de chambres à gaz d'exécution ". Faurisson ajoute : " Sur le sujet, il se taira jusqu'à sa mort, en 1958. "
Selon Robert Faurisson, si Pie XII n'a jamais dénoncé pendant la guerre, après la guerre et jusqu'à sa mort, les chambres à gaz, c'est qu'il ne croyait pas à leur existence historique. Certes, pendant la guerre, il a déploré vivement le sort fait aux juifs, et à d'autres victimes, mais jamais sans les nommer directement ni sans entrer dans le détail des moyens de persécution employés contre eux. La veille de Noël 1942, dans un radio-message, il évoque les " centaines de milliers de personnes qui, sans aucune faute de leur part, quelquefois seulement pour raison de nationalité ou de race, sont vouées à la mort ou à dépérissement progressif." (2) Le 2 juin 1943, dans une allocution au Sacré-Collège cette fois, le Pape déplorera les " contraintes exterminatrices " auxquelles sont voués " parfois " ceux qui sont " tourmentés en raison de leur nationalité ou de leur race ".
Robert Faurisson entend montrer -- et il cite, à ce propos, un rapport diplomatique américain intéressant -- que si Pie XII, pendant la guerre, n'a pas dénoncé les chambres à gaz homicides, ce n'est pas " parce qu'il ne savait pas ", mais parce qu'il n'y " croyait " pas. Et après-guerre, le Pape n'aurait toujours pas été davantage persuadé de l'emploi de ce moyen d'extermination par les Allemands et de l'existence d'une politique génocidaire de Hitler.
Les textes et documents que cite Robert Faurisson éclairent bien le sujet. Quiconque étudie l'attitude de l'Eglise pendant la Seconde Guerre mondiale lira avec profit cette étude. Mais Robert Faurisson ne peut produire aucun document (discours ou autre), même les trois textes cités, où Pie XII aurait nié ce qu'il n'a pas affirmé. La nuance est de taille. Qui plus est, un pape n'avait sans doute pas à entrer dans ce genre de controverse historique. Pie XII s'était-il seulement fait une conviction sur le sujet, dans un sens ou dans l'autre ? Peut-être pas.
En tout cas, et Robert Faurisson ne le nie pas, il l'affirme même, Pie XII fut " profondément hostile à l'antisémitisme " (p. 32) et " efficace dans son aide aux juifs " (p. 38).
Robert Faurisson établit aussi un lien entre le " révisionnisme " de Pie XII et la campagne contre son prétendu " silence " qui ne cesse d'être relancée. Robert Faurisson estime : " Pie XII a, jusqu'au bout, résisté à la pression des organisations juives. Il a refusé de cautionner aussi bien la religion naissante de l'"Holocauste" (une imposture) que la création de l'Etat d'Israël (une autre imposture, directement liée à la première). Il allait payer cher son audace, mais à titre posthume. "
Dans l'annexe 3 de son livre (l'annexe 2 étant mal venue dans ce volume, me semble-t-il), Robert Faurisson souhaiterait ouvrir un autre dossier: sainte Thérèse Bénédicte de la Croix (Edith Stein dans le siècle) est-elle morte gazée à Auschwitz en 1942 ? N'aurait-elle pas été victime de l'épidémie de typhus qui ravageait alors le camp ? Robert Faurisson, après avoir relevé différentes imprécisions et contradictions, estime : " Des diverses publications que j'ai consultées, il ressort qu'en réalité on ne sait ni où, ni quand, ni comment sont disparues E. Stein et sa soeur " (p. 103, souligné dans le texte).
Robert Faurisson cite six ouvrages ou articles consacrés à Edith Stein. Je lui conseillerais de s'adresser au Postulateur général de l'Ordre des carmes déchaux, le P. Simeone della Sacra Famiglia, et de consulter les nombreux volumes de la cause de canonisation, notamment la " Positio super Virtutibus et super Martyrio " présentée devant la Congrégation pour la Cause des saints le 2 avril 1986. Peut-être y trouvera-t-il réponse à ses questions ?

 


1. En français mais auprès d'un éditeur italien: Graphos, Campetto, 4; I 16123 Genova, Italie

2. Le passage est souligné par R. Faurisson qui cite le texte original italien, "pprogressivo deperimento", souvent traduit par "progressive".
 

Yves Chiron, Aletheia, IVe année - n· 45, 8 septembre 2003, 16 rue Berry, f 36250 Nimerne. Reçu par mail.
Yves Chiron est un auteur aussi catholique que prolifique et parmi ses ouvrages on peut signaler un très utile La véritable histoire de sainte Rita. L'avocate des causes perdues, (2001, 239 p.). Les révisionnistes devraient avoir une vénération particulière pour Sainte Rita. Chiron a publié une brochure de 25 p. en 2000: Le Vatican et la question juive en 1941. On peut se procurer ses ouvrages à SA DPF, BP 1, 86190 Chiré-en-Montreuil.



BRUN-ROUGE OU ROUGE-BRUN ?

 

Dépêche du Collectif antinazi du PCN
Résistance européenne/EuropaÏsche Widerstand
12 Septembre 2003

Belgique, France : Les dérives rouge-brunes d'une certaine extreme-gauche.


 
1ère Partie de notre enquête :
 
Quand le PTB et certains «communistes» pactisent avec les neo-nazis de l'ex-Unite radicale !

 
Le phénomène devient préoccupant. Et certaines alliances sulfureuses ne relèvent plus du hasard. Certains milieux gauchistes, le PTB en Belgique, ou encore des intellectuels proches du PCF en France, ont délibérément choisi d'opérer des convergences et de mener des actions communes avec un réseau barbouzard franco-belge, celui de l'Ex-«Unité radicale» (UR), le mouvement néonazi dissous en 2002 après qu'un de ses militants ait tenté d'assassiner Jacques Chirac.

Divers visages pour un même réseau néo-nazi
Un réseau qui agit aujourd'hui sous divers noms, dans un partage des tâches opéré visiblement pour contourner la Loi française sur la reconstitution de ligues dissoutes: «les identitaires» (pour les «ultras de la guerre ethnique», comme les appelle Le Point), le «Réseau radical» avec son site «Voxnr», sa librairie en ligne «Librad.com» et son fanzine photocopié Résistance, le même titre que l'ex organe d'UR (pour les pseudo intellos). Leur correspondant belge, qui leur est étroitement lié, est le groupe néonazi «L'Assaut» (condamné à plusieurs reprises pour agressions racistes).
Ce réseau agit sous le couvert de divers structures fantômes, sans action réelle, et destinée à diverses provocations bien ciblées: «Intifada européenne», «Comité Europe Palestine Irak», «Association d'Amitié Europe Syrie», «Comité Nationalistes contre l'OTAN» et autres «Résistance Verte».
Le «Réseau Radical» est un des groupuscules directement issus du groupe néo-nazi «Unité Radicale» dissous l'été dernier. Au mépris des lois visant la reconstitution de ligue dissoute. A noter que le «Réseau radical» continue de publier le journal d'«Unité radicale», sous le même titre. Le site Internet «Voxnr», et la librairie en ligne qui lui est associée, vendent des ouvrages sulfureux, comme ceux d'Alfred Rosenberg, théoricien et dirigeant nazi, auteur du Mythe du XXe siècle (la seconde bible du nazisme après Mein Kampf), condamné à mort et exécuté à Nuremberg pour sa barbarie contre les peuples slaves.

Des liens avec une certaine extrême-gauche
Tout cela ne serait guère inquiétant, tant la manoeuvre est grossière, si ce réseau n'avait trouvé des relais au sein d'une certaine extrême-gauche belge et française.
Il s'agit de liens tissés depuis plusieurs années et qui apparaissent aujourd'hui au grand jour. Le lien commun est à chercher notamment dans un antisémitisme dissimulé sous un antisionisme de façade.
Et qui sert bien les milieux sionistes, ce qui explique les relais dont dispose parfois ce réseau dans les media.

Quand le PTB entretient des contacts avec des néo-nazis
Le PTB, organisation anarcho-maoïste qui a survécu à la débâcle du gauchisme européen, ne manque jamais une occasion de traiter ses adversaires et concurrents - trotskistes ou nationaux-communistes - de «fascistes».
Le PTB ne s'en est pas moins engagé résolument dans des convergences étroites avec le «réseau radical», directement issu de l'ex-«Unité Radicale» néo-nazie.
Lorsque l'on sait que le correspondant des néonazis français en Belgique est le groupuscule «L'Assaut», responsable d'une attaque sanglante contre un stand du PTB à Liège en 1992 (affaire qui sera jugée en 1996 malgré la protection du Parquet de Liège, suite notamment à l'action suivie de notre collectif), on mesure à quel degré d'égarement en sont arrivés les dirigeants du PTB !
Quelques faits en sont révélateurs :
Candidat sur la liste du PTB au Sénat (Collège francophone) lors des législatives belges de mai 2002, Michel Collon est journaliste, poisson-pilote du PTB dans divers milieux, notamment pro-Milosevic (alors qu'il critiquait radicalement celui-ci dans son livre Poker Menteur) ou pro-irakiens. Voilà pour le bon docteur Michel. Mais il y a aussi un Mister Collon. Avec des amitiés plus troubles, voire carrément brunes.
On peut déjà s'étonner de trouver parmi les correspondants de la mailiste personnelle de Collon Jacques Marlaud, dirigeant du GRECE et professeur à l'Université de Lyon III, qui défraie depuis deux décennies la chronique comme bastion universitaire de l'extrême-droite et du négationnisme.
Mais là n'est pas le plus grave. Car Collon s'affiche publiquement sur le site «Voxnr» du «Réseau radical», où il publie une tribune libre accompagnée de son email privé.
(<http://www.voxnr.com/cogit_content/tribune_libre/Test-mdiassurlalibrationde.shtml)
Le tout étant également annoncé dans Résistance (l'ex-organe officiel d'UR), «la lettre mel du Réseau radical» (Vol 02 No 36, 13 avril 2003). Parmi les autres articles publiés en même temps que celui de Collon figure notamment «Le monde vu de ma cellule» de Michel Lajoye, militant néonazi français emprisonné pour des attentats racistes et barbouzards contre des foyers d'immigrés !
Collon n'est pas le seul cadre du PTB a se faire publier sur «Voxnr». On y retrouve aussi dans une page «Moyen-Orient», en compagnie d'auteur néofascistes, un article de David Pestiau, responsable de Solidaire , l'organe du PTB.
(<http://www.voxnr.com/cogit_content/etranger/Lesnouvellesforcesdersista.shtml)
Pour l'anecdote, le site d' «Unité Radicale» comportait lui un lien direct vers le site du PTB.
Troisième exemple de dérive rouge-brune: Roger Romain, conseiller communal «communiste» de Courcelles, lié au PTB, publie une liste sur le Net liée à un site personnel. On y faisait il y a quelques mois circuler ouvertement une pétition lancée par le «Réseau radical» pour la libération d'un néonazi russe emprisonné. Malgré les protestations nombreuses, Romain a persisté.

Quand les éditions EPO diffusent leurs livres via une librairie néo-nazie
Errements de militants imprudents, bonne foi surprise, nous direz-vous ? L'ennui c'est que le PTB, via sa maison d'édition EPO vient de se lier commercialement au «Réseau radical» pour la diffusion des livres de son catalogue sur la librairie en ligne des néonazis «Librad.com». «Désormais vous pouvez commander sur <librad.com les livres édités par les éditions EPO», annonçait « librad.com infos » (Vol 01 No 21, 11 septembre 2003).
Des livres communistes (1) qui côtoieront de nombreux ouvrages néonazis (2) et négationnistes, notamment ceux d'Akribeia, la maison d'édition du négationniste Plantin (3), à commencer par ceux faisant l'apologie d'Alfred Rosenberg, théoricien raciste nazi du Sang et du sol, condamné et pendu à Nuremberg pour ses crimes en Europe de l'Est.
Un coup d'oeil sur les livres vendus par « Librad.com » est édifiant (<http://www.librad.com): notamment les rubriques (qui se passent de commentaires : Fascisme International, Fascisme et NR Italien, Maurras et Monarchisme, Mouvement National (lire Front National et MNR), National-Socialisme, Histoire Non-conformiste (lire Négationnisme), Esotérisme, Evola et Tradition (Evola dirigeait la revue La race, liée à la SS, dans l'Italie de 1940-43), Sociétés Secrètes, Héraldique et Symboles (intéressant ouvrages sur la Croix gammée .), Littérature.
«Librad.com» diffuse aussi des revues néonazies comme Résistance (organe du Réseau radical), Jusqu'à Nouvel Ordre (GUD), Tabou . [...]
De « l'Humanité » au réseau neo-nazi
La Belgique n'est pas la seule touchée. En France, le poisson-pilote des convergences rouge-brunes est Jean-Louis Izambert, auteur prolixe, ex-journaliste à L'Humanité et proche du PCF et du PTB.
Que ses nouveaux amis de « Voxnr » présentent comme suit : « ce journaliste ne cache pas ses sympathies communistes... Et pas n'importe lesquelles, pas des sympathies pour Hue ou pour Buffet qu'il considère comme des modérés, voire des sociaux-démocrates. Lui, son communisme, il est « rouge vif » et il s'incarne dans des petits groupes d'opposants au sein du PCF, voire dans le très radical et stalinien PTB de Belgique ».
Izambert est à la fois lié au groupuscule néonazi et raciste « Les Identitaires » (ex UR) - auquel il donne des interviews - et au « Réseau radical ».
(<http://www.les-identitaires.com/aff_doc.php?id=313=6>)
Il participait ainsi aux dernières « Assises de la Radicalité » à Livry-Gargan (Seine Saint-Denis). Sous ce nom pompeux se cachait une réunion de travail confidentielle (une dizaine de participants) entre néonazis et négationnistes. Une réunion bien perturbée par l'action de notre Collectif, qui fera interdire la réunion dans une salle louée - au nom d'ATTAC !, dont on a usurpé le nom ! (Le tout constituant au regard du code pénal les délits de faux, usage de faux et abus de confiance) - à la Mairie.
Si le nombre de participants - une grosse dizaine - mériterait de traiter cette réunion par un juste mépris, la personnalité de certains invités est révélatrice : les négationnistes Serge Thion, Ahmed Rami et Pierre Guillaume, ou encore le gourou de la secte OTO en France (secte sataniste, liée notamment aux profanations de cimetières de l'été 1996 et impliquée dans le scandale des « dossiers disparus » du Parquet de Nice), Jean-Loup Izambert, ou encore un cadre local en partance du MRC Chevènementiste, ancien colistier sur la liste unitaire de la gauche municipale de la ville de Livry-Gargan en Seine Saint-Denis.
Au moment où on va vendre les ouvrages d'EPO et d'Izambert à la Fête de l'Huma, il est temps que ces dérives rouge-brunes, au détestable relent d'antisémitisme, soient condamnée. Pas de liberté d'expression pour les provocateurs !
A suivre : La deuxième partie de notre enquête traitera des liens entre néonazis, islamistes, négationnistes et extrême-gauche.

Résistance Européenne/Europaïsche Widerstand (ces nouilles ne savent toujours pas où mettre l'umlaut...)
39 rue des Vierges (ça ne s'invente pas) B/1000 Bruxelles

D'après nos renseignements, ces gens-là appartiennent à l'extrême-droite et sont de petits jaloux qui débinent leurs collègues, en faisant discrètement du pied aux flicards de gauche. Ils travaillent manifestement pour les polices qui pourraient leur acheter leur salade russe (du vrai, du faux, bien mélangé). C'est pas bien joli, tout ça...


MAMAMOUCHI


Amos Luzzatto, réélu en 2002 grand mamamouchi de l'Unione delle Comunità Ebraiche Italiane (UCEI) des juifs italiens:

«[...] si sviluppa soprattutto in Europa, una ripresa dell'antisemitismo che si esprime ricorrendo a vecchi arsenali di pregiudizi, purtroppo anche a minacce di violenza, ad atti aggressivi, soprattutto in Francia, in Germania, in alcuni Paesi dell'Est, ma che cominciano ad affacciarsi anche in Italia. La novità di questo nuovo antisemitismo consiste nella utilizzazione del conflitto medio-orientale, e nel modo troppo spesso scorretto con il quale esso viene registrato dai mass-media, come occasione per saldare assieme tutto ciò che vi può essere di antiebraico, giustificando il negazionismo, il revisionismo storico, alimentando nostalgie e giustificazioni del nazismo, cancellando il ricordo della Shoà e gli stessi moniti che ne derivano per il mondo civile e per le società democratiche. [...]

<http://www.ragionamentidistoria.it/n5-n6/ucei.htm>



HAILI HAILO PIÉTINONS GAIMENT


Giant Swastika Trampled Into Cornfield

 
Berlin -- German police discovered a giant swastika trampled into a cornfield near Berlin but have not been able to figure out how the banned Nazi emblem got there, a spokeswoman said Monday. A police team discovered the 230-foot (80 m.) Nazi cross on a routine helicopter flight earlier this month and alerted their colleagues on the ground. "Once the police on the ground recognized the shape from video footage they consulted the farmer and trampled around the swastika until it was unrecognizable," said a police spokeswoman in Koenigs Wusterhausen, in the eastern state of Brandenburg.

Reuters, 15 septembre 2003.



UNE CHIALEUSE


Le président de la Knesset Reouven Rivlin, qui effectue actuellement une visite officielle en Lettonie, a prononcé jeudi un discours devant les membres du parlement de Riga.
Il a notamment déclaré: «Ceux qui ferment les yeux devant le terrorisme encouragent ce microbe qui menace l'humanité toute entière. Encore aujourd'hui, l'Europe continue, avec naïveté, à croire qu'il est possible de nouer le dialogue avec le terrorisme et d'accepter des compromis avec la dictature».
Rivlin a tenu à souligner que la Lettonie, qui venait de se libérer du joug du totalitarisme et allait rejoindre prochainement l'Union européenne, devait admettre que l'Europe, en faisant preuve d'indulgence envers les régimes totalitaires, protégeait inconsciemment le terrorisme qui mettait en danger le monde libre sans distinction.
Au cours de la cérémonie en souvenir des membres de la communauté juive lettone assassinés pendant la Shoah, Rivline a déclaré: «Ceux qui pardonnent aux pires des meurtriers salissent la mémoire des victimes». La présidente du parlement letton, profondément émue par les propos de Rivline, a éclaté en sanglots. Prenant la parole après son hôte, elle a déclaré que son pays s'engageait à se souvenir des crimes odieux perpétrés pendant la seconde guerre mondiale et à lutter pour qu'ils ne se reproduisent jamais. Elle a ajouté que la Lettonie continuerait à enquêter sur son passé pour désigner les vrais coupables.

Arutz 7, 18 septembre 2003


UN CENTENAIRE


The Protocols of the Elders of Zion
An International Conference at Tel Aviv University

Between 1903 and 1907 the first editions of The Protocols of the Elders of Zion were published in Russia. Since then The Protocols, claiming a Jewish world conspiracy, has become the most widespread antisemitic tool, having been translated into numerous languages and published throughout the world.
To mark 100 years of the appearance of The Protocols, the Stephen Roth Institute for the Study of Contemporary Antisemitism and Racism at Tel Aviv University, in cooperation with the Zentrum für Antisemitismusforschung, Technische Universität Berlin is planning to hold an international conference, entitled "The Protocols of the Elders of Zion 100 years".
The conference, which will take place on the university campus on October 24 27, 2004, will address the following topics:
1. The origins of the notion of a Jewish conspiracy in the medieval Christian world and its impact on Jewish-Christian relations.
2. The genesis of The Protocols in response to Jewish integration in Europe.
3. The Protocols in the service of Nazi Germany.
4. The notion of a Jewish conspiracy and the dissemination of The Protocols in the US.
5. The notion of a Jewish conspiracy as a political tool in communist countries.
6. The Protocols in South America.
7. The Protocols in the Arab world.
8. Legislation and legal cases against dissemination of The Protocols, verdicts and enforcement.
9. Holocaust denial as a variant of The Protocols.

The proposed title of your paper should relate to one of the topics above. Please e-mail an abstract, together with a short curriculum vitae, to Dr. Roni Stauber: <[email protected]>. The deadline for submission of abstracts is 1.1.04


Nous voudrions suggérer le thèse de réflexion suivant: est-ce que ce qui s'est passé dans le monde depuis cent ans peut se comprendre à la lumière des Protocoles ?


CENSURE SENSÉE SÛRE


Un manuel d'histoire des religions retiré de la vente
L'analyse du judaïsme qu'il propose
est c o n t r o v e r s é e.
 
par Daniel Licht

 
«La mort dans les camps d'extermination permet d'offrir une image christologique du destin du peuple juif, qui n'a que des rapports fort éloignés et politiquement très suspects avec le judaïsme véritable.» Ce qui précède n'est pas l'extrait d'un éditorial judéophobe, mais d'un manuel à l'attention des enseignants, Enseigner le fait religieux, un défi pour la laïcité, publié pour l'Education nationale. Ses plus hauts responsables ont donc choisi d'étouffer l'affaire avant qu'une polémique n'entache toute l'institution. Pour la première fois, le ministère accepte le retrait de l'une de ses propres éditions. L'affaire tombe mal, alors que la commission Stasi poursuit ses travaux sur la laïcité, que des violences antisémites se produisent dans des collèges, que la controverse autour du voile à l'école grandit.
«L'enseignement du fait religieux doit faire l'objet d'une approche transversale et pluridisciplinaire. Dans le cadre de la laïcité, le religieux est un fait culturel, un outil de lumière qui permet de comprendre la société. Or ce livre est tout sauf un ouvrage de pédagogie ouverte», déplore Jacqueline Costa-Lascoux, ex-présidente de la Ligue de l'enseignement et membre de la commission Stasi.
«Poison». Principal objet de la controverse autour du livre de René Nouailhat (1), le traitement du judaïsme. Publié chez Nathan, associé au Centre régional de documentation pédagogique de Franche-Comté, l'ouvrage est préfacé par le philosophe Régis Debray, auteur en 2002 du rapport officiel définissant l'enseignement du fait religieux. «Dans le contexte actuel, c'est un poison dans lequel l'incompétence le dispute à la bêtise. La laïcité a-t-elle perdu la raison ?», s'inquiète un universitaire.
Le verdict est tombé jeudi lors d'une réunion extraordinaire du Centre national de documentation pédagogique (CNDP), un organisme public éditeur officiel de l'Education nationale. Son président, Claude Mollard, ex-conseiller de Jack Lang, estime qu'il est «nécessaire de retirer le livre de la vente». Ajoutant : «Il faut que le sujet des religions soit traité avec plus de rigueur. Pourquoi mettre l'accent sur la Shoah et rien sur l'islamisme palestinien ? Il n'y a rien sur l'Inquisition non plus. Nous allons constituer une autre équipe et ensuite nous remettre au travail. Rédiger un ouvrage sur le fait religieux est difficile mais nous pouvons y arriver avec du temps.»
Sa décision prise, Claude Mollard a informé le cabinet de Luc Ferry, «pour bien signifier qu'il ne s'agit pas de censure, mais pour montrer ce qui ne va pas». De son côté, Régis Debray -- qui reconnaît avoir préfacé l'ouvrage sans l'avoir lu, au nom de sa confiance pour l'auteur -- admet : «Le livre n'est pas bon, c'est un fait.»
«Parti pris». Nombre de passages sont en fait d'ostensibles entorses à la déontologie universitaire. La Shoah y est décrite comme une catastrophe ayant suscité «chez les juifs comme chez les non-juifs, des comportements très particuliers, rendant les uns et les autres fort sensibles à toute recrudescence possible de l'antisémitisme. Tendance quasi paranoïaque chez les uns, culpabilisation souvent maladive chez les autres». Le professeur René Nouailhat ne nie pas un «certain parti pris»: «Il est clair que le collaborateur [Daniel Faivre, enseignant à Dijon et auteur du chapitre sur le judaïsme, ndlr] émet des réserves sur une certaine politique expansionniste d'Israël... Mais là encore, il y a matière à débat, pas à polémique. Nous nous sommes efforcés de traiter le religieux avec une méthodologie scientifique.» [...]
(1) Historien spécialiste du protochristiannisme, enseignant au centre universitaire catholique de Dijon et responsable de mission au Secrétariat général de l'enseignement catholique.
Libération, vendredi 26 septembre 2003

<http://www.liberation.fr/page.php?Article=144918>


AU COURRIER

D'abord, merci beaucoup pour votre courage, votre dévouement et vos efforts à nous apporter toutes ces précieuses informations. Dans cette ambiance d'étouffement intellectuel imposée par la toute puissance des médias manipulateurs (de quoi se poser sérieusement des questions sur la réalité même des régimes "démocratiques"!), vous contribuez à apporter de véritables bouffées d'oxigène au cerveau.
J'ai été amené à visiter votre site après avoir fréquenté quelques sites anti-révisionnistes où j'ai été surtout surpris par la virulence, la haine aveugle même qu'ils manifestent contres les "négationnistes" et ceux qui "incitent à la haine". J'ai donc voulu en avoir le coeur net et au bout du compte, après des mois de lecture et de reflexion, j'ai dû admettre que vos arguments sont les plus convaincants. Et je comprend aussi maintenant la haine de vos adversaires, étant donné l'enjeu et ce qu'ils ont tous à y perdre.
Car il me paraît aussi clair maintenant que la reconnaissance de la véracité des thèses révisionnistes aboutira à une remise en cause de tous les fondements de la société et de l'ordre mondial établi depuis 45, non seulement sur le plan intellectuel mais aussi politique, et par la suite économique. En fait, ce sera une véritable révolution, aux conséquences sans doute plus dramatiques encore que celles apportées par l'arrivée et la chute du communisme. Mais cette fois-ci, ce sera l'impérialisme occidental qui en fera les frais. Pour les gens originaires du "tiers monde", cela promet enfin de véritables espoirs...
Alors tenez bon! Vos efforts finiront par porter leur fruit. A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire. Et ce que votre combat promet d'apporter est tel qu'il est un peu "normal" que l'on vous fasse des misères avant de le permettre de triompher. Car je ne vois pas comment "ils" pourront indéfiniment empêcher l'éclatement de la vérité sur ces affaires. Déjà, ils en sont donc réduits à "argumenter" par flics et tribunaux interposés... Ce sera juste une question de temps et d'opportunité. Et d'autant plus que désormais, de plus en plus de gens ont intérêt à ce que les choses aillent dans ce sens.
 
A. (le nom a une consonnance peut-être malgache) 21 sept.03











PARUTIONS


§== Auschwitz 1940-1945. Weztowe zagadnienia z dziejw obozu.

Five volumes of the history of the camp published by the Auschwitz-Birkenau State Museum entitled Auschwitz 1940-1945. Authors include: Franciszek Piper, Tadeusz Iwaszko, Irena Strzelecka, Andrzej Strzelecka, Danuta Czech, Stanislaw Klodzinski, Alexander Lasik, Henryk Swiebocki et al. translation by William Brand. Published by PMA-B 2000, ISBN 83-85047-87-5.
I. The establishment and organization of the camp
II. The prisoners - their life and work
III. Mass murder
IV. The resistance movement
V. Epilogue


§== On a toujours tort de ne pas rendre régulièrement visite au site de notre ami Michael A. Hoffman II, qui est un révisionniste conséquent et un chercheur infatiguable, doublé d'une plume superbe.

<http://www.hoffman-info.com/news.html>

Sommaire des derniers numéros de sa Revisionist History Newsletter :

No. 28: Liar, Liar
Saddam's "Weapons of Mass Destruction," Those "Cheering Iraqis." It Was all a Hoax. Hoffman exposes the Liars' Culture that Permeates America. From resumes to phone calls, it's now permissible for us to tell "little white lies" and "fibs." Why it is never right to lie (with one extraordinary exception). How widespread lying in our culture is rotting the moral fabric of America. Also: Patriots for Profit -- Inside the Corporate Machine that Rules the White House. Plus: Nicky Blackburn on the horrors of life as a gentile living inside "Israel." And: Top Tacoma Cop was D.C. Sniper Conspirator. Back page: The Mysterious Death of Dr. Diesel, and the debut of the world's first (and only) revisionist Crossword puzzle. $7.00
Revisionist History No. 27: They Need the Terror: Tracing Ariel Sharon's Role in Suicide Bombings of Israelis.
Also: Donald Rumsfeld's Secret Relationship with Saddam Hussein; Sifting the Space Shuttle for the Hand of God; Hoffman Makes Front Page Headlines in England; Patriot II Legislation. Admiral Poindexter, DARPA and the Pentagon Pyramid. $7.50
Revisionist History Newsletter No. 26:
Decoding the D.C. Sniper Hoffman's in-depth analysis of the latest Frederal government operation -- assassination of Federal agent, use of Pentagrams and Tarot cards; "Total Recall," hypnotic cues, the Manchurian candidate, episodic state terrorism. PLUS: Is America the Antichrist? Deliberate bombing and persecution of Christians, the Mark of "Kanne," Biblical identification of Bush as the new Pharaoh confirmed by new Department of Defense logo. Induction of Civic Insanity--it's all documented here! Newsletter No. 26:Decoding the D.C. Sniper. $7.50
Voir
<http://www.hoffman-info.com/cgi-bin/store/commerce.cgi?product=news&cart_id=>


§== Fins dernières. From: Steven Berkowitz

Shalom: I will be teaching an Eschatology course commencing Sept. and wondered if anyone knew of websites that approach the issues from a strictly Hebraic view, without the church influences creeping in? (H-antisemitism)

§== Sort des presses.

A new issue of Holocaust and Genocide Studies has been made available, Fall 2003; Vol. 17, No. 2


URL: http://www3.oup.co.uk/holgen/hdb/Volume_17/Issue_02/
Includes: Review Essay, "Auschwitz, Capital of the Holocaust", Peter Hayes, pp. 330-350; et surtout ça:
Books Received. "Recently Published Works in Holocaust and Genocide Studies", pp. 385-407.
Douze pages de titres de publications récentes sur le Zolo des Zolos ! Rien que douze pages. N'en jetez plus, la cour est pleine !


§== En russe. Jürgen GRAF, Mythe ou Holocauste ?

<http://www.ovsya.com.ua/Books/Graf-mif.htm>

brochure publiée à Moscou par Russkij Vestnik, 1996, 128 pages.


§= Allumés du Talmud. Carol Valentine s'était distinguée, il y a plusieurs années, en créant sur le Web un site dédié à l'affaire de Waco, (Texas) la prise d'assaut meurtrière, en avril 1993, des forces de l'ordre, contre un groupe de doux illuminés, les "Branch Davidians", qui n'avaient qu'un seul tort: se retrancher dans leur ferme et refuser de se rendre. Les flics ont tué 80 personnes avec des moyens militaires, y compris tanks et lance-flammes. Un joli massacre, tout à fait dans la tradition des flics américains: on tire d'abord et on pose des questions ensuite. On peut y voir l'acte inaugural d'une nouvelle période de l'histoire des Etats-Unis, marquée par le recours aux massacres de civils, avec Oklahoma City, Nairobi, New York et les tours jumelles, l'Afghanistan, l'Iraq et la suite. La suite, c'est nous, sachons-le.

C'est le Waco Holocaust Electronic Museum, qui se trouve à

<http://www.public-action.com/SkyWriter/WacoMuseum> Visite recommandée, sauf aux âmes sensibles. Le site a cessé d'évoluer en 2001 mais reste accessible.

Carol Valentine est passée à un autre sujet.

Elle crée un "forum éducatif pour l'examen des vérités religieuses et de la tolérance religieuse", appelé Come and Hear, Venez et Entendez.

On le trouve sur <come-and-hear.com>

Il s'agit du Talmud. S'appuyant sur tout un tas de rabbins tous plus respectés les uns que les autres, et en insistant sur le fait que la tolérance ne peut venir que d'une connaissance mutuelle, notre "hôtesse" remarque benoîtement que le Talmud est extrêmement mal connu des non-juifs, (pour ne rien dire des juifs eux-mêmes) que c'est bien dommage, et qu'il existe une traduction (dite) complète, dite édition Soncino, parue en Angleterre entre 1935 et 1948, sous la direction du rabbin Isidore Epstein, rééditée en 18 volumes en 1961. Le but, dit-elle, est d'augmenter la compréhension inter-culturelle entre les juifs et les non-juifs. On ne voit pas que la générosité d'un tel projet puisse être suspectée.

«There are about 12,800 printed pages in the Soncino Talmud, not counting introductions, indexes, glossaries, etc. Of these, Come and Hear has put about 8050 pages on line, comprising about 1460 files about 63% of the Soncino Talmud. However, this should in no way be considered a substitute for the printed edition, with the complete text, fully cross-referenced footnotes, a master index, an index for each tractate, scriptural index, rabbinical index, and so on. The sole purpose for the presentation of this text is to provide full context for the many things that are said and heard about the Talmud, and to invite further study.»

Voici ce qu'en dit, par ailleurs, un argumentaire de vente pour un début de traduction française:

 

 

Mais les bonnes manières oecuméniques de Carol Valentine ne sont pas sans arrière-pensées. Ce qu'elle veut c'est, enveloppée dans le prétexte imbattable de la tolérance et de la judéophilie, montrer les horreurs que le Talmud déverse sur les chrétiens et leur religion, évidemment considérée comme une sorte de schisme. Le Talmud a en effet été rédigé, principalement à Babylone et à Jérusalem, à une époque où triomphait partout au Moyen-Orient la jeune religion chrétienne, c'est-à-dire du deuxième au sixième siècle après Jésus-Christ, avant le surgissement imprévu de l'islam. Ayant perdu le centre de gravité de l'ancienne religion avec la prise de Jérusalem et la destruction du Temple en 70 après J.-C., et donc aussi la caste sacerdotale réduite à l'inaction et à l'effacement, les juifs de Mésopotamie et de quelques écoles repliées dans des villages de Palestine, ont dû inventer une nouvelle religion, sans prêtres, sans sacrifices, sans temple, qui s'est réduite aux commentaires inlassables de commentaires portant sur des commentaires du texte prétendument sacré. Et voilà comment s'est fait le Talmud, par empilement de commentaires, juridiques, rituels, principalement, et en lutte violente avec la nouvelle religion qui a su se fabriquer des prêtres, des sanctuaires, une croyance simple dans un événement fondateur, etc. D'où la jalousie, la hargne et même la haine de ceux qui sont restés dans la mouvance des écoles, empreintes d'un juridisme étroit, de Babylone et de Palestine, à qui s'appliquait dès lors un nom nouveau, celui de "judéens", (yehudi) qui a donné le mot "juif". La connotation est géographique, faisant référence à un Etat disparu depuis le IIIe siècle avant J.-C., et nullement religieuse. Remplaçant les prêtres disparus, inutiles sans le Temple, dont les descendants devaient se contenter de se faire appeler "lévy" ou "cohen", les rabbins sont demeurés des "civils". N'importe qui peut se faire rabbin. Le tribunal rabbinique de tel endroit ne peut voir ses sentences exécutées dans tel autre. En somme, si les mots avaient un sens, on pourrait dire qu'il n'existe plus de religion juive, depuis 70 après J.-C., mais qu'il y a un empilement de textes plus ou moins obscurs, interprétés par des experts autoproclamés plus ou moins compétents, plus ou moins ravagés par des accès mystiques et des bouffées délirantes, dont on a une belle collection depuis des siècles. Beaucoup de rabbins croient aujourd'hui à la réincarnation et à toutes sortes de sornettes qui font rire les juifs eux-mêmes. Mais on trouve toujours des justifications dans le Talmud, écrit, on ne le dit jamais assez, par des esprits échauffés par la culture perse et hellénisée de la fin de l'Antiquité. Le Paradis, les Anges, et tout le train sont directement empruntés aux Perses, qui étaient, avec les Romains, la grande puissance de l'époque. Le Moyen-Orient est d'ailleurs resté perse (sassanide) jusqu'à la conquête par les musulmans: Fin de la rédaction du Talmud. Rappelons qu'il est en très grande partie rédigé en araméen et qu'on vient de publier une ...traduction en hébreu ! Pour une traduction française, voir:

<http://www.col.fr/judaisme/talmud/artscroll_release.htm>

Edition prévue en 73 volumes...

Certes, Carol Valentine n'est pas la première à se pencher sur les accès de haine démente contre le christianisme contenus dans le Talmud. On en aura une vue en français sur un site canadien "anti-sataniste":

<http://www.144000.believer.ca/30.htm>

Venez et Entendez ! Tout un programme.


§== Classe dirigeante.

The title of this new inter-active CD-book is The Jewish Ruling Class in America.
The origin of this volume rests simply in a question posed about the state of Israel: "How can such an anti-democratic, ethnocentric, racist, and morally bankrupt socio-political system (Zionism) be so grossly misrepresented as a noble endeavor throughout modern America?" Originally conceived as a traditional book, and a scholarly one, it was soon clear that no publisher would ever be willing to produce so frank an investigation about it's subject matter. Above and beyond all other people, Jews, in western society, have been popularly configured to be beyond the pale of public criticism. And this censorship is zealously, militantly, enforced.
The title of this CD-book is The Jewish Ruling Class in America. This refers to the popular notion that the Jewish people are historical victims, and victims only (never oppressors, never exploiters), always persecuted, and always scapegoats for irrational prejudice. People of Jewish heritage are irrefutably pre-eminent, and often dominant, in many crucial areas of American popular culture. The second reason for this title, refers to the paradoxical fact that Jews in America are quite the opposite of victims: this project explores the enormous Jewish representation in positions of power and influence in American (and western) society, which serves towards codifying Jewish and Zionist legend as fact. This investigation, analyzing traditional religious -- and secular Zionist --Jewish identities, illustrates why this should be of serious concern to all Americans, including Jews. Continued denial of the facts of history by the Jewish community serves no one's best interest -- in the LONG term, least of all their own. The facts of history cannot be denied, and dissimulated, forever. (Note: Israel Shahak, Israel Shamir, Alfred Lilienthal, John Sack, Norman Finkelstein, and a few others of Jewish heritage are among the scholarly inspirations for this project. These men's courageously honest works are trailblazers away from institutionalized Jewish hypocrisy. If they represented the norm in the Jewish community, there would be no reason to write this book).
It is massive -- in traditional book terms over 2,000 pages long (not including the bibliography), featuring about 10,000 citations from nearly 4,000 magazines, scholarly journals, and newspapers (as well as a few web sites). This has taken a number of years to accomplish.
All text on this CD-book may be copied freely. It is intended as an educational source to counter the avalanche of bias and distortion championed in the name of Israel and Jewish mythos. In recent decades, post-Holocaust, this avalanche is not abetting, but growing. Skeptical readers of this work are encouraged to go to the original sources of citations and excerpts by other (mostly Jewish) authors quoted here. Read, read, read. Expand horizons, don't limit them.
Readers may go to any chapter of this CD-book in any order they please. It is an inter-active CD-book. And to understand the full context for each chapter, and the full dimension of any given fact, the entire volume is a mosaic that interrelates and informs each respective part. Many readers will probably look first, perhaps, to the chapters about Jewish/Zionist influence in government and the mass media. To fully understand why it is important (and rational, and non-prejudicial) to note who is Jewish in these fields, the reader must comprehend the nature of traditional Jewish collective identity, the overwhelming Jewish allegiance to the ideology of Zionism and the state of Israel, and parallel Jewish power in other fields -- subjects explored in other chapters.
This CD-book is written by: a group of moral, ethical people gathered to create a clearinghouse for facts about this subject matter. Among these facts is organized Jewry's relentless defamation of Ukrainians, African-Americans, Poles, Iranians, Russians, Arabs, the Swiss, Christians, Muslims, and whoever else has been their neighbor in history. Jewish identity in fact categorically defines ALL non-Jews as, in varying degrees, "anti-Semites," whether one responds with a curse for being cheated by a Jewish merchant in 16th century Poland, throws a stone at an Israeli tank, or merely goes to church on Sunday. The militantly enforced declaration of categorical Jewish innocence throughout history is preposterous. Yet Jewish identity continues to demand both material and moral concessions from EVERYONE, for alleged crimes against Jewry since the creation of Jewish identity.
This CD-book seeks public dialogue, and public forum, from a critical perspective, about the subject of Jews in America (and throughout the world). To those who read this volume, the reason for this critical attitude ("Why did you write this book?") will be clear. Injustices perpetrated by the powerful, whoever they are, must always be challenged.
The continued assault upon, and critical deconstruction of, the WASP power establishment towards a more balanced power equity by multiculturalist advocates is a long tradition in this country. But what about a power elite that is very much part of the "white" establishment, albeit immune from criticism (one which paradoxically demands victimhood status even from its collective base in the heart of the Western world's power centers), and in fact predominates in so many fields? By what moral premise are these powerful people screened from public analysis? Why the double standard? No one has any problem with assailing the WASP establishment as a COLLECTIVE entity, irrespective of any individual WASP's class or political belief. Why is it forbidden to criticize Jewry in the same manner when it is they that have been so profoundly instrumental in shaping the social, economic, cultural and political fabric of America?
This CD-book asserts that no particular people are entitled to special treatment above all others, no people are "unique" in the garden of humanity, no people in history have a corner on tragedy, no group of people are inherently leaders of all the rest, and that social systems should be morally riveted towards remedying human suffering in its most universalistic sense, with justice, and respect, for all. These are the cornerstones for the creation of this volume. That criticism of the Jewish community is somehow publicly configured to evidence the OPPOSITE of these tenets is a foundation of this investigation.

The Jewish Ruling Class
For the inter-active CD-book send $20 donation to the address below. Or pay by credit card thru e-mail or by phone:
RePortersNoteBook.com, 253 west 72nd St. #1711, New York, NY 10023. Tél.: 00 1 212-787-7891. Michael Santomauro


§== Bousier. Pour les entomologistes, c'est une mine. En tout cas pour ceux qui s'intéressent aux scarabées qu'on appelle plus communément les bousiers. Le bousier a cette habitude remarquable de s'introduire dans des tas d'excrément, d'en façonner une boule et de la rouler dans un coin pour la mettre à l'abri. C'est ce que fait Willis Carto, manipulateur de l'extrême-droite américaine et détourneur de fonds professionnel. Il a été à l'origine de l'Institute of Historical Review et en a été expulsé, plusieurs années après, pour avoir empoché un gros héritage destiné à l'Institut. Il s'en est suivi de nombreuses années de procès où il a été reconnu comme coupable de détournement, acculé à la faillite, mais il n'a jamais rendu l'argent. Il a mis sur un site (le Willis Carto site file directory) une prodigieuse quantité de documents sur cette sombre et sinistre affaire, qui ne nous a jamais occupés, mais il pourrait se trouver parmi nos lecteurs des entomologistes qui voudraient observer de près comment le bousier fait sa pelote et la met en mouvement:

<http://homepage.mac.com/lsf/directory.html>


§== ¡ Hombre !

En Argentine, on rend hommage à notre ami Norberto Rafael Ceresole, «escritor y uno de los 2000 revisionistas del orbe». L'institut argentin de coopération technologiques et des relations internationales, où il avait prononcé plusieurs conférences, ouvre un site à cet effet:

<http://www.iactri.unlugar.com/> encore en construction.


§== Binettes. Les photos du week-end organisé, comme chaque année, "Real History" par David Irving à Cincinnati, 28 août-1 er septembre 2003 et quelques mots sur les conférences:

<http://www.fpp.co.uk/cinc/2003/report.html>


§== Miséricorde ! Encore un qui tente de faire carrière sur notre dos. Il pond une thèse. Bon. Sur quoi ? Sur La Négation du génocide nazi. On voit déjà rien qu'au titre que c'est lourdement chargé d'idéologie. C'est du politiquement korrrekkt. L'auteur est inconnu au bataillon: Martin Imbleau, ce qui tend à justifier la vieille notion selon laquelle tous les ânes s'appellent Martin. Non, c'est un puceau canadien qui a reçu le prix d'excellence Pierre-Elliott Trudeau au Canuckistan.


 


Pas de bol. Comme on sait, les révisionnistes ne sont pas des personnes.

<http://www.forum.umontreal.ca/numeros/2000_2001/forum_00_09_05/article13.html> On peut voir la tronche de ce torvine de maringouin !!!

Chez l'Harmattan, mai 2003. Sous-titre: Liberté d'expression ou crime raciste ? La négation de la Shoah en droit international et comparé. ISBN 2-7475-4384-6 (br.) : 35 EUR. 442 pages.

442 pages ! Saudit tabernouche ! Miséricorde !!!


§== Vigies lentes. Les antifafs lorrains restent vigilants, ou vigilents... Dossier sur l'affaire Berger:

<http://www.bialorraine.ras.eu.org/negationnisme/pagnega.htm>


§== Rural en diable. "Ecrivain campagnard", Raoul Vaneigem ne fait, depuis 1967 et la sortie de son livre Traité de savoir-vivre à l'usage des jeunes générations, que de se répéter, de plus en plus mollement jusqu'à atteindre, aujourd'hui, le coma dépassé. En plus, ce qu'il ne dit pas, c'est qu'il vit d'une rente à lui versée par les autorités de la Belgique francophone. Dans ces moëlleuses conditions, l'ancien subversif édenté peut jouir d'une page savignesque dans Le Monde (12 septembre 2003). Nous avons relevé quelques phrases d'un pamphléticule (il faut bien justifier sa rente) paru à La Découverte, et intitulé Rien n'est sacré, tout peut se dire. Réflexion sur la liberté d'expression. Le titre, comme on dit chez les bobos, "nous interpelle quelque part". Extraits:

«Si nous voulons garder trace de l'abomination ancienne, méfions-nous de la fascination qu'elle exercera, sous couvert du "devoir de mémoire", tant que nous n'aurons pas construit la situation qui en dissuade à jamais la renaissance. Ne voit-on pas aujourd'hui l'horreur de l'holocauste, dont le souvenir devrait prémunir contre tout acte inhumain, servir de caution à une politique israélienne qui accable le peuple palestinien et accuse d'antisémitisme quiconque élève la voix pour la réprouver? » (p. 33)
«Je soutiens qu'interdire les ouvrages et les publications révisionnistes est une erreur à plus d'un titre:
« a) le nombre et l'évidence des témoignages vécus permettent au premier venu [en l'occurrence Sa Suffisance Vaneighem, qui disserte sur ce qu'il ne connaît pas ] d'aiguiser sa critique à l'encontre des spéculations oiseuses contestant l'existence et l'importance des camps d'extermination [derechef]. Les assertions délirantes engagent en outre à s'interroger sur les démarches des érudits négationnistes et sur les raisons d'une telle incongruité. C'est tenir les lecteurs et les auditeurs pour des demeurés que de leur dénier la faculté de juger par eux-mêmes. [Quand on voit l'exercice que fait le gros Raoul de cette faculté, on peut ressentir des doutes. ]
« b) L'anathème érige en martyr le défenseur d'une cause perdue [non, merci, on se porte à merveille ], l'auréole de la vérité couronne sans peine un mensonge jugé digne de sacrifice et étayé par un discrédit unanime. [Il se goure complètement. Nous disposons au contraire d'un vaste crédit, qui ne peut pas s'exprimer publiquement. ]
« c ) Condamner pénalement le révisionnisme a sacralisé la réalité historique du martyrologe juif, qui n'avait nul besoin d'une consécration religieuse, si ce n'est dans l'usage qu'en tire la politique de répression menée par le gouvernement israélien à l'encontre des Palestiniens. Si ce n'est dans son exploitation par un affairisme dont Norman Finkelstein établit le constat dans son ouvrage L'Industrie de l'Holocauste, indépendamment des conclusions contestables qu'il en tire.
« d ) Le droit de proférer impunément des stupidités ou des infamies incline à les mener jusqu'à l'outrance où elles se défont d'elles-mêmes.» (p. 35-36)

On voit que notre brav'campagnard arrive à ces outrances en trois coups de cuiller à pot. Il est largement temps pour lui d'écrire un "traité de savoir-vivre à l'usage des vieilles générations menacées par le gâtisme."


§== Extrêmement pratique ce site classe les nouvelles (AFP, AP, Reuters, mais également des journaux locaux et régionaux, ainsi que des sites internet indépendants) selon le sujet choisi. La liste de sujets est très longue (des centaines) et parmi ceux-ci il y a "Holocaust" et "Hitler". Il y a quelques sites qui font quelque chose de similaire, notamment Yahoo et Google, mais Newstrove a beaucoup plus de choix, garde des archives des liens plus longtemps que les autres et offre des liens vers des sources très variées. En anglais seulement mais on présume que des sites similaires vont éventuellement voir le jour dans d'autres langues.

<http://holocaust.NewsTrove.com>


§== Tantine est de sortie. Tante Gluglu se répand à nouveau dans les gazettes. Elle est tellement affligeante de connerie que nous n'en dirons pas plus. Enterrons Tante Gluglu une fois pour toutes et n'en parlons plus. Quant à BHV, il vend ses salades en Amérique. Pourvu qu'ils le gardent. Vidal-Brochet ne sort plus de son trou, l'ahuri reste au fond de sa poubelle et Touche-nerfs fait les petites annonces. Ils nous font des vacances. Merci les p'tits gars.


§== Nos amis suisses.

«Profitant de la liberté d'expression règnant aux États-Unis d'Amérique, "Vérité & Justice" a décidé d'y héberger son nouveau site internet. Plusieurs documents y sont disponibles comme le contre-rapport Bergier ou tous les numéros du bulletin de "Vérité et Justice", "organe national de la résistance antitotalitaire". Ce site évoluera au fil du temps et nous espérons que vous serez de plus en plus nombreux à le visiter.»

Quand la vérité n'est pas libre, la liberté n'est pas vraie.


<http://www.verite-justice.com/>



 

ÉLECTEUR, ET LECTEUR ?


LISEZ SI VOUS L'OSEZ

 

120 livres et brochures, à télécharger gratuitement !

 

<http://aaargh-international.org/fran/livres/livres.html>

 

La plus grande bibliothèque révisionniste sur Internet !

 

Ne mourez pas idiot !





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Informations et commentaires tirés du site aaargh

Les versions PDF se trouvent aux adresses suivantes:

<http://conseilsderevision.tripod.com>

<http://aaargh-international/fran/livres3/cr0308.pdf>


Tous les mois, la page actualité est archivée.

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Ce texte a été affiché sur Internet à des fins purement éducatives, pour encourager la recherche, sur une base non-commerciale et pour une utilisation mesurée par le Secrétariat international de l'Association des Anciens Amateurs de Récits de Guerres et d'Holocaustes (AAARGH). L'adresse électronique du Secrétariat est <[email protected]>. L'adresse postale est: PO Box 81475, Chicago, IL 60681-0475, USA.

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Déclaration internationale des droits de l'homme, adoptée par l'Assemblée générale de l'ONU à Paris, le 10 décembre 1948.

Artigo 19· <Todo o indivíduo tem direito à liberdade de opinião e de expressão, o que implica o direito de não ser inquietado pelas suas opiniões e o de procurar, receber e difundir, sem consideração de fronteiras, informações e idéias por qualquer meio de expressão.> Déclaration universelle des droits de l'homme, Paris, 1948.


Le Onze tiret un

Article 11 - 1. «Toute personne a droit à la liberté d'expression. Ce droit comprend la liberté d'opinion et la liberté de recevoir ou de communiquer des informations ou des idées sans qu'il puisse y avoir d'ingérence d'autorités publiques et sans considération de frontières.»

Charte des droits fondamentaux de l'Union européenne, Nice, 7 décembre 2000.

"Congress shall make no law respecting an establishment of religion, or prohibiting the free exercise thereof; or abridging the freedom of speech, or of the press; or the right of the people peaceably to assemble, and to petition the government for a redress of grievances." -- The first article of the Bill of Rights (Consisting of the First Ten Amendments to the Constitution of the United States of America), connu sous le nom de "premier amendement".

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