AAARGH
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N'oubliez
pas de lire la gazette du golfe et des banlieues,
Liste des numeros de la nouvelle série,
numéro
34 (janvier 2004)...
Le Courrier des Incrédules
Conseils
de révision
Actualités
de janvier 2004
oooOOO§§§OOOooo
Indro Montanelli,
journaliste italien raconte qu'il a été convoqué
par Mussolini,
un jour de 1932, après avoir écrit un article contre
le racisme. Le Duce le laisse poireauter
un quart d'heure et lui dit: "J'ai lu votre article sur
le racisme, bravo je vous félicite.
Il razzismo è roba da biondi." Le racisme est
une affaire de blonds. (Corriere della Sera, 13 nov.
2003, p. 1.)
The Kotzker
Rebbe said, "who increases knowledge, increases pain;
even though he will add pain, a person must increase his knowledge."
Rebbe Schönefeld, 1977.
ORADUR:
UN AN DE DUR
- Oradour: Vincent
Reynouard persiste et signe
-
- Le 18 novembre, l'animateur
de la branche francophone de VHO (Vision historique objective),
Vincent Reynouard, comparaissait devant le tribunal correctionnel
de Limoges pour apologie de crimes de guerre, délit passible
de cinq ans de prison et de 300.000 francs d'amende. Crime de
cet ancien professeur de 34 ans, père de quatre enfants:
la réalisation et la diffusion d'une cassette vidéo,
"La tragédie d'Oradour-sur-Glane: 50 ans de mensonges
officiels", complément de son livre volumineux qui,
lui, n'est plus interdit depuis l'arrêt du 22 janvier 2002
de la cour administrative d'appel de Paris saisie par Me Delcroix.
- [<http://aaargh-international.org/fran/polpen/Oradour/oradour.html>]
- Etait également
poursuivi pour complicité un Limougeaud de 78 ans, Guy
Dubois, qui avait envoyé à treize personnes un
bon de commande pour la cassette. Un test ADN (qui coûte
environ 100.000 francs!) ordonné par le juge d'instruction
Christine Fourel avait prouvé qu'il avait lui-même
collé les timbres destinés à l'envoi.
- Le procès, bâclé
en trois heures devant une salle comble où avaient pris
place en nombre à peu près égal les amis
et adversaires de V. Reynouard, s'est déroulé dans
une atmosphère très lourde, le président
François Casassus-Builhé se signalant par une partialité
militante. Le paradoxe, c'est que le magistrat ne s'est pas contenté
d'essayer de prouver en quoi Reynouard avait fait une apologie
de crime de guerre, il a voulu refaire en une matinée
et donc au rabais le procès de Bordeaux de 1953 où
vingt et un prévenus étaient passés en jugement
pour "assassinats accompagnés et précédés
d'actes de barbarie, incendie volontaire de l'église,
association de malfaiteurs". S'appuyant sur l'autorité
de la chose jugée, le président et le procureur
de la République, Olivier Tcherkessof, ont considéré
que la thèse avancée ne "reposait sur aucun
fait établi" et qu'au procès de 1953 les prévenus
n'avaient pas contesté que les hommes de la division Das
Reich avaient eux-mêmes mis le feu à l'église
d'Oradour où périrent plus de cinq cents femmes
et enfants. Ce à quoi Vincent Reynouard a répondu
qu'il y avait deux genres de procès: "le procès
traditionnel où le prévenu est présumé
innocent et le procès où intervient la raison d'Etat
et où le prévenu est d'office présumé
coupable". La seule solution pour la défense, c'est
alors, comme à Nuremberg en 1945-46 ou à Bordeaux
en 1953, d'opter "pour une défense de connivence
et non de rupture".
- Me Delcroix a demandé
que l'on visionne la cassette, objet du délit. Refus du
président qui en revanche accepte aussitôt la suggestion
de l'avocat de la LICRA, Me Philip Gaffet, de faire venir à
la barre Marcel Darthout qui a été témoin,
non pas de ce qui s'est passé à l'église
mais dans les granges où personne ne conteste qu'en effet
la division Das Reich a fusillé une centaine d'hommes
dans l'après-midi du 10 juin 1944. Dans un premier temps,
le président permet au prévenu d'interroger lui-même
le témoin des parties civiles, mais très vite il
se ravise et lui reproche âprement d'avoir dédié
son "livre aux victimes civiles d'Oradour, de Dresde, d'Hiroshima
et aux vaincus qu'on a calomniés". "Dédiez-vous
aussi ce livre à Adolf Hitler?", le défie-t-il.
"Pourquoi pas, c'est un vaincu", rétorque V.
Reynouard -- qui a également dédié l'ouvrage
à un certain Jean-Marie, ce qui met le tribunal en transes,
mais le Jean-Marie en question est... le Bruxellois qui héberge
Reynouard et sa famille!
- Posément, le révisionniste
explique sa démarche: "Mon livre part de pièces
que j'ai étudiées, recopiées. J'ai été
voir des pompiers, des artificiers, des fondeurs de cloches.
Mon objectif est seulement d'ouvrir un débat que mes contradicteurs
ont toujours refusé malgré mes demandes réitérées.
Ce que je souhaite, c'est l'ouverture des archives de la gendarmerie
du Blanc (Indre) qui sont hélas fermées jusqu'en
2053! Si j'ai commis des erreurs, je suis prêt à
les corriger, mais débattons et ouvrons les archives!".
Le président prend violemment l'accusé à
partie: "Vous n'y étiez pas, il faut vous mettre
cela dans le crâne." Réplique de Reynouard:
"Les historiens qui étudient César et qui
écrivent des livres sur lui ne l'ont pas connu!"
Les témoignages que l'on oppose à l'animateur de
VHO, ce dernier les a longuement analysés et décortiqués
dans son livre, mais on ne lui laisse pas le temps de s'expliquer.
- La LICRA, les Amis de
la Fondation pour la mémoire de la Déportation
et Marcel Darthout demandent chacun un euro de dommages et intérêts
et mille euros d'indemnités, le procureur requiert quant
à lui 1.500 euros d'amende contre Guy Dubois, un an d'emprisonnement
assorti d'un sursis partiel ou total et 4.500 euros d'amende
contre Vincent Reynouard. En laissant entendre qu'une peine d'emprisonnement
ferme était envisageable pour "faire un exemple"
et assurer "le repos des âmes et la paix des consciences"!
- Dénonçant
ces accusations "de nature morale et théologique",
Me Eric Delcroix a expliqué dans sa plaidoirie qu'il n'y
avait pas apologie mais contestation d'un crime de guerre. Constatant
que la justice des hommes n'était pas infaillible puisqu'elle
a condamné le Christ et Jeanne d'Arc et que le devoir
de l'historien n'est pas de protéger l'ordre social mais
de s'attacher à la véracité des faits, l'avocat
a plaidé la relaxe. Jugement le 12 décembre.
-
- Jérôme Bourbon
- Rivarol, n* 2646 du 28 novembre 2003
- VHO, BP 256, B-1050 Bruxelles
5.
Le tribunal correctionnel de Limoges a
rendu son jugement: Vincent Reynouard est condamné à
un an de prison dont trois mois ferme, à 10.000 euros d'amende,
à la confiscation de toutes ses archives saisies par la
police belge lors de l'instruction de l'affaire, à une
interdiction de se rendre dans le département de la Haute-Vienne,
à une mise à l'épreuve de trois ans, à
verser à chacune des trois parties civiles 1 euro de dommages-intérêts
et 1.000 euros au titre des frais de procès.
Son "complice", Guy Dubois,
est condamné à trois mois de prison avec sursis
et à 2.000 euros d'amende.
Le jugement a été déclaré
exécutoire, ce qui veut dire que l'appel qu'ont interjeté
les deux condamnés n'est pas suspensif! Néanmoins,
aucun mandat de dépôt n'ayant été délivré
à l'audience, Vincent Reynouard a pu rejoindre son domicile.
Hier, toute la journée, veille du procès, FR3 régional
avait rappelé que le jugement devait être rendu ce
matin et avait invité les auditeurs à poser leurs
questions sur Oradour et à faire part de leurs observations,
en leur fournissant un numéro de téléphone
spécial à cet effet.
A la sortie de l'audience, des organisations
de gauche, telles que les sauvages du SCALP, avaient rameuté
leurs troupes que Vincent et ses amis n'ont pu esquiver qu'en
prenant leurs jambes à leur cou.
12 dec 2003
ZUNDEL
FOLLIES
Note: selon l'usage anglais, un avocat
qui évoque la partie adverse emploie le terme de
"my friend".
- Feds get
another secret hearing to delay Zundel's bail
- Day: 10 of december,
2003
- Mr. Justice Pierre Blais
has granted a request from federal cabinet ministers for yet
another secret hearing in the detention or bail hearing of jailed
German-born publisher Ernst Zundel. Returning from the afternoon
break, Blais announced: "The Registrar informs me that the
Ministers have requested a private session for new evidence.
Therefore, I will not reserve" judgement this afternoon.
- The 38 free speech supporters
who packed the small seventh floor courtroom in support of Mr.
Zundel were stunned. The afternoon session had been taken up
with Crown Attorney Donald MacIntosh's arguments against granting
Mr. Zundel bail after nearly 10 months in solitary confinement.
Perhaps, chastened by Doug Christie's strong submissions in the
morning session that he recuse himself for an apprehension of
bias having been Solicitor-General in charge of CSIS, Blais repeatedly
interrupted MacIntosh and challenged and dismissed many of his
arguments.
- It seemed that Mr. Justice
Blais was on the verge of releasing the dissident pacifist on
bail. Shortly before the mid-afternoon break, several observers
saw Lorne Rudner of the Canadian Jewish Congress leave the room,
apparently to make a phone call. He returned about 15 minutes
later. After the break, the atmosphere had changed and grown
distinctly frosty toward the jailed publisher. The earliest Mr.
Blais can hold the secret hearings is next week. If he chooses
to release any information, he may solicit further submissions
from counsel before he decides, thus making Mr. Zundel's release
before Christmas all but impossible.
- If Blais's pre-break
questioning had seemed to favour Mr. Zundel, his demeanour after
the break again raised the spectre of holding Canada's most famous
political prisoner hostage for the shutting down or curtailing
of the Zundelsite.
- Repeating that he was
still "exploring options" about granting bail, but
"I'm not there yet," Mr. Justice Blais pointed out
that people are often restricted from doing things they have
a legal right to do -- such as drinking or frequenting certain
places -- as conditions of release. He seemed to hint that Mr.
Zundel might be restricted from publishing his views on the Internet
or somehow have to remove items ordered removed by the January,
2002 order of the Canadian Human Rights Tribunal. Mr. Zundel
has repeatedly pointed out that Ingrid Rimland, not he, owns,
edits and controls the Zundelsite.
- "Never before in
the history of national security certificates have Internet communications
been considered a factor," Douglas H. Christie, Mr. Zundel's
lead counsel countered.
- "The only justification
for incarceration is being a threat to national security,"
Mr. Christie continued. "The Zundelsite is not a threat
to national security and should not be held as a bail condition.
The Canadian Human Rights Tribunal has adequate means to enforce
its order."
- "It's very dangerous
to hold a man's freedom hostage to a website," Mr. Christie
warned. "It's dangerous to detain people on national security
grounds for communicating ideas that are legal in other countries.
To do so is to put us on the road to national thought control,"
the Victoria-based civil libertarian insisted.
- "There must be
objective, real suspicion, not paranoid worries or political
feelings, of a substantive threat to national security,"
to keep a man in jail, Mr. Christie argued. "We must give
some value to the liberty of the individual, if we are not to
become a police state."
- "The Crown must
prove that Mr. Zundel is a real danger to national security,
not just a nuisance or political dissident," Mr. Christie
insisted. Referring to Crown Attorney Donald MacIntosh, Mr. Christie
observed: "The greatest vehemence of my colleague is reserved
for 'hate'. My colleague throws this term around. However, Mr.
Zundel has never been charged or convicted of promoting hate."
- Earlier Crown Attorney
MacIntosh had insisted: "If Mr. Zundel were released, he'd
continue to associate with Mr. McAleer and other purveyors of
hate. All these associations give us to believe that Mr. Zundel
is a threat to national security."
- Knowledgeable observers
of Canada's populist movement report that Mr. McAleer has been
politically inactive for about eight years.
- Mr. MacIntosh repeatedly
called Mr. Zundel "untruthful" and accused him of lying.
- In the morning, Mr.
Christie spoke forcefully to his motion that Mr. Justice Blais
recuse himself. As Solicitor-General in 1989, Pierre Blais issued
a directive that no human source should be used to surveil legitimate
political parties. However, apparently disobeying him, the Canadian
Security Intelligence Agency (CSIS) had agent Grant Bristow spy
on Reform Party leader Preston Manning.
- "It was your directive
not to do something (spy on Preston Manning) that they did. The
Solicitor-General-CSIS relationship is one of officially sanctioned
secrecy which we cannot penetrate," Mr. Christie said. CSIS
agent Grant Bristow's role in the Heritage Front "was not
just to spy but to incite," Mr. Christie explained. "Mr.
Zundel's contention will be that his [Bristow's] role was to
incite violence. CSIS was used for political purposes. A directive
was initiated by Your Lordship that such spying not be done,
but CSIS did. Now CSIS appears before you and it would be hard
not to agree with them."
- "Our defence comes
head to head with the credibility of CSIS," Mr. Christie
argued. "We're saying that, as Solicitor-General, you must
have known what was going on. CSIS wasn't acting in a rogue capacity
and wasn't operating without ministerial consent."
- "We have reason
to believe that a bomb Mr. Zundel was sent [in 1995] was delivered
with the foreknowledge of CSIS. When events take place like this,
the integrity of the Parliamentary system is involved,"
Mr. Christie charged.
- Mr. Justice Blais reserved
on his decision, saying that he would try to announce his conclusions
next week.
- In his arguments against
granting bail for Mr. Zundel. Donald MacIntosh said: "I
rely on a large and liberal interpretation to the term 'a danger
to the security of Canada.' Canada's international relations
are an important part of Canada's security. Certain activities
could give rise to deleterious effects on our international relations.
Canada has an international obligation to take steps to see that
hate propaganda is not disseminated," he said.
- Intervening at that
point, Mr. Justice Blais said: "Playing devil's advocate,
it's no secret that these international conventions are not part
of the legal framework of Canada" and are, therefore, not
binding.
- The hearing continues
Thursday.
- Paul Fromm
- Decisions
delayed in Zundel case
- Toronto, Day: December
11, 2003.
- Ernst Zundel headed
back to prison after these two days in Federal Court, with Mr.
Justice Pierre Blais having reserved on motions that he be recused
for bias and compel the Solicitor-General to provide a list of
agents who interviewed Ernst Zundel or others in the Zundel case.
- Judge Blais also delayed
ruling on arguments that the German-born publisher be freed on
bail. Final decision on this matter that has already consumed
a staggering 12 days in Federal court and two before the Superior
Court of Ontario on a habeas corpus motion must await yet another
in camera secret hearing requested by the Minister of Immigration
and the Solicitor-General. This meeting will be held later this
week. The Crown remains violently opposed to any release under
any conditions for Mr. Zundel.
- Mr. Douglas H. Christie
opened the day with an eloquent rebuttal of Crown Attorney Donald
MacIntosh's arguments against granting Mr. Zundel bail. "Now
breaches of Canadian human rights law are seen to be the equivalent
of terrorism," he said of Crown complaints that the Zundelsite
continues to feature articles impugned in a January, 2002 Canadian
Human Rights Tribunal decision. "Now they are using Section
13.1 [of the Canadian Human Rights Act], a law not meant to be
punitive, to incarcerate a person."
- The Crown's argument
is that Ernst Zundel is "an embarassment to Canada and,
therefore, is a threat to national security. Mr. Zundel is an
embarassment to whom?" Mr. Christie demanded. "To German
diplomats?"
- "If embarassment
to foreign diplomats is a problem, why not apply it to Chinese
dissidents in Canada," he asked.
- "The name for this
is a police state when you determine what political opinions
will be allowed. Dissent is the essence of a free and democratic
society," the Battling Barrister reminded the court.
- "The Minister says
that the integrity of Canada's external relations is harmed by
Ernst Zundel's distribution of 'hate literature' to Germany and
Austria. Yet, there's no proof that he's ever done this. Before
you use the that definition -- 'hate' -- apply the law,"
Mr. Christie admonished , noting that Mr. Zundel has never been
prosecuted, much less convicted, under Sec. 319.2 -- Canada's
"hate law."
- "The export of
Mr. Zundel's material is not drugs or guns, it's ideas. This
entire trial is a war on ideas," Christie charged. "If
the Zundelsite distributed hate literature, it would be easy
for the Government to lay charges. However, then, they'd have
to prove them."
- Referring to Mr. MacIntosh's
arguments, Mr. Christie said: "My friend seems to say, if
Canada sees it's in its national interest to incarcerate people,
it's okay. What do we do with other 'embarassments' -- anti-free
trade protesters, environmentalists? They don't go to jail for
six to eight months," Mr. Christie emphasized. "The
courts have upheld the right of those people to demonstrate."
- "There's no threat
to the security of Canada in anything Ernst Zundel has published,"
Mr. Christie continued.
- Addressing both the
judge's and Mr. MacIntosh's unhappiness with the continued operation
of the Zundelsite, Mr. Christie charged: "If he can't communicate,
he can't raise money. How can a 64-year-old unemployed artist
raise money? One of the concerns anyone in his position would
have is how he is to fund a battle that may last over a year."
- "My friend asked
for a 'fair, large and liberal interpretation of a threat to
the national security of Canada.' If it's too large," the
defence lawyer argued, "we have a police state!"
- "My friend's submission
said Ernst Zundel has no intention to comply with any order of
this Court. If a Federal Court could establish a breach of the
Human Rights Tribinal order, then it would estblish that he'd
committed an act. Yet, we're to detain him in custody because
of an apprehended breach," Mr. Christie challenged. "They
jump on that possibility. It's paranoid and politically motivated.
It has nothing to do with national security. It's to silence
a nuisance," Mr. Christie charged.
- "This whole thing
is about guilt by association." Mr. Christie referred to
the Crown contention that, if released, Canada's most famous
political prisoner would put a message on Mr. McAleer's long
defunct website. "Mr. McAleer is not a criminal," Mr.
Christie pointed out.
- "The Crown says
Ernst Zundel is a fascist and a neo-Nazi. Yet, he's not a threat
to national security. We allow communists in Canada. Let's look
at his needs, not his beliefs. He's not violent."
- "Ernst Zundel has
the right to use legal means to advance what some may see as
his reprehensible views," Mr. Christie reminded the Court.
Referring to one of the founders of the Heritage Front, the Victoria
civil rights lawyer explained: "Wolfgang Droege didn't get
any advice on terrorism from Ernst Zundel. He got advice on pacifism.
Does that make him associated with terrorism? If an older man
seeks to advise a younger man to obey the law, can that be a
threat to national security? To anyone who sought his advice,
he advised non-violence."
- Quoting Mr. Justice
Thomas who presided over one of Mr. Zundel's "false news"
trials, Mr. Christie reminded the Court: "'Mr. Zundel always
showed respect to the Court' Mr. Zundel believes his one chance
to advance his views is the protection of the Canadian and U.S.
courts."
- In a dramatic move,
Mr. Christie presented to the Court a statement issued by Mr.
Zundel that morning in response to a request from the judge the
previous day for dialogue on possible bail conditions.
- An angry Donald MacIntosh
interrupted, accusing Doug Christie of "trying to improve
Mr. Zundel's evidence."
- He was cut short by
a furious Mr. Justice Blais. "Are you saying I cannot inquire
into possible conditions?" He then ordered Ernst Zundel
to retake the witness stand.
- Continuing his dressing
down of Mr. MacIntosh, the judge said: "You benefit from
legislation to put double and triple hearsay into evidence. I
opened the door. I know of no other legislation where you can
detain someone on such evidence. It's all extraordinary."
- On the stand Mr. Zundel
indicated that, in addition to the posting of a surety, he would
agree to surrender his expired German passport, and report to
the police. As for the Zundelsite, he would seek to post a document
explicitly renouncing violence aa well as including links to
Jewish sites with different views on World War II than those
expressed on the Zundelsite.
- Mr. Zundel was cross-examined
by CSIS lawyer Rodych, who suggested that he might use a driver's
licence to sneak into the U.S. "But landed immigrants now
need a visa," Mr. Zundel shot back. "I'd face 20 years
in prison and a $250,000 fine if I did," he added. Besides,
he explained, he no longer has a valid Canadian driver's licence.
- Then, in a harsh statement
that typified the belligerence of the Crown throughout this case,
Mr. Rodych said: "I will plainly state the the Minister
will not entertain any conditions. He is a terrorist and has
engaged in acts of violence."
- Continuing to tease
the audience with hints about bail, Mr. Justice Blais said: "We're
not there yet, but we should examine these conditions Mr. Zundel
has presented. All options remain open.
- After a short break,
Peter Lindsay who has now taken over charge of Mr. Zundel's defence,
spoke to his motion requiring the Minister of Immigration and
the Solicitor-General to provide the names of Canadian Security
and Intelligence Service (CSIS) officers knowledgeable of this
case, "those who've interviewed Mr. Zundel or others about
him."
- Mr. Lindsay's strategy
is to subpoena one or more of these officers. Mr. Lindsay explained
that the CSIS certificate "sets out the 'belief' of CSIS
that Mr. Zundel is a threat to the security of Canada. We cannot
see the mindset of CSIS in considering evidence and forming its
beliefs. The unfairness of CSIS to Mr. Zundel will be an issue
at the hearing on the certificate,' he said.
- Live testimony is needed
to probe CSIS's biases and methodology, Mr. Lindsay argued. "In
my submissions CSIS based its beliefs on pathetic evidence. Let's
get someone in the box whom I can examine."
- "For instance,"
he explained, "CSIS says it believes Mr. Zundel contributes
to the growth of racism and, therefore, should remain inadmissible.
Does the service really believe that racism is a threat to national
security?"
- The tall bearded attorney
challenged the Court: "Let me hear from one witness who
can be cross-examined. Or, is a determination to be made on a
bunch of papers. We need a witness to give real evidence. This
should be helpful to Your Lordship. This is not a request without
precedent. In the Jaballah case a similar order was made."
Jaballah is an Arab being held as a threat to national security,
- Court adjourned until
January 22, 2004. -- Paul Fromm
Les trois jours d'audience qui devaient
se dérouler du 10 au 12 décembre se sont résumés
à une journée et demie. Le juge Pierre Blais n'a
pas rendu sa décision mais a promis de le faire "avant
janvier". "Pour moi, écrit Ingrid Zündel-Rimland,
cela signifie, au minimum, que Ernst devra passer Noël en
prison sans connaître le sort qui l'attend". Elle ajoute:
"Nous continuerons le combat",
m'a dit Ernst quand je lui ai demandé comment il voyait
les choses et s'il était possible de prévoir une
issue favorable: "Le juge Blais est parfaitement conscient
de ce qui est en jeu ici..."
J'ai eu l'impression qu'Ernst ne croyait
pas que le juge Blais pourrait faire preuve de suffisamment d'indépendance
politique pour juger comme devrait le faire tout juge appartenant
à un système sain, juste et impartial.
La matinée du premier jour d'audience,
mercredi 10 décembre, le juge Blais s'était montré
plutôt favorable et avait laissé penser aux partisans
de Zündel et même à ses avocats que le prévenu
serait vraisemblablement libéré sous caution. Mais,
après l'interruption de la mi-journée, le juge a
ouvert la séance sur ces mots: "Le greffier me fait
savoir que les ministres ont demandé une séance
à huis-clos pour examiner de nouvelles preuves. En conséquence,
je ne rendrai pas ma décision".
LA
DESTRUCTION DE L'ÉGLISE CATHOLIQUE PAR LES CATHOLIQUES
- "Les délégués
se sont entendus pour dire que tous les sanctuaires religieux,
y compris Fatima, devraient être mis à jour tous
les 25 ans afin de refléter les tendances et les croyances
contemporaines. Le sanctuaire de Fatima fera sous peu l'objet
d'une reconstruction complète avec une nouvelle basilique
en forme de stade, à côté de l'actuelle basilique
érigée en 1921.
- "Ce nouveau sanctuaire
deviendra un centre où toutes les religions du monde se
rassembleront pour rendre hommage à leur(s) dieu(x) respectif(s)."
<http://www.dici.org/actualite_read.php?id=589>
ON
APPREND
- The portraits at left
are of the same man but in two different incarnations. On the
far left we see Martin "Gray" in retirement after a
successful career peddling fake antiques to gullible collectors.
He is holding his mass market paperback, For Those I Loved, which
is filled with his exploits as a saintly "Holocaust Survivor"
who was supposedly forced to help clear bodies out of the Treblinka
"gas chamber." The earlier portrait is of the youthful
Gray as a highly-decorated officer in the Soviet NKVD (the savage
forerunner of the KGB), responsible for the murder of millions
of Christians in Russia and Eastern Europe. Even Establishment
researchers have had to admit that Gray's book is as phony as
the antiques he peddled. But Gray's scam is symbolic of countless
other Communist ghouls who have managed to land on their feet
in the West, disguised as poor, persecuted "Survivors of
the Holocaust" and feted as the saints and martyrs of the
universe. Meanwhile the holocaust they perpetrated against millions
of Christians slips further down the dark environs of Orwell's
memory hole.
Voir les photos:
<http://www.hoffman-info.com/communist.html>
FUTUR
- The Revisionism
of the Future: Human Rights, not Reich
- by Michael Hoffman
-
- Dr. Faurisson's Nov. 18
statement, "The Revisionist ADL Affair" is correct
in some details but errs in at least one: the accusation that
because David Irving blundered in refusing the services of Germar
Rudolf, that blunder renders Irving "a man who was too afraid
of the Jews."
- This is a serious charge
and it is not for reasons of a defense of Mr. Irving that I bring
it up, since David has formidable polemical skills and can take
care of himself. Rather, I am concerned about a linkage between
certain tactics and strategy and "fear of the Jews."
To be cunning or reserved or wily is not ipso facto proof of
"fear of the Jews." In
a heroic fashion Mr. Irving went to court every day in London
without bodyguards,
completely exposed and alone and fought tooth-and-nail against
Deborah Lipstadt. Seated behind Lipstadt was the Israeli Attorney
General, Elyakim Rubinstein. Another staunch supporter lent Lipstadt
assistance from Hollywood, mogul Steven Spielberg. Simply because
Irving, in his world-historic defiance of the Zionist establishment
in his Lipstadt libel action (which also left a remarkably edifying
court transcript that will be studied for decades), made an error
with regard to Rudolph's offer of assistance, should not cause
him to be branded as someone who is in "fear of the Jews."
Yes, he had a regrettably naive faith, common to the English
middle and upper classes, in the British court system and the
judge, but this a peculiar trait of the English people, rather
than a personal failing.
- I do not accept the analogy
between Ernst Zundel and Mr. Mahler. Zundel's research and defense
team was diverse, composed of persons of Jewish background (the
elderly Mr. Berg and Ditlieb Felderer); the defense lawyer was
a libertarian and many other anti-Nazis like Bradley Smith were
actively involved. Zundel's defense was based on the right of
free speech and press and not the rehabilitation of "The
Reich." Where he did raise World War Two issues it was in
defense of the human rights of the German people. I am very concerned
about Mr. Mahler's approach because it fails to capitalize on
the German Left's new interest in the fate of the eastern and
ethnic Germans after the war. Germany today is an Israeli satrapy.
Canada in 1985 was a liberal utopia in comparison. To advance
revisionism in the Israeli-German police state requires a coalition
based on free speech, truth in history and defense of the German
people. Any suggestion that the "Reich" is also being
resurrected or even defended will translate into the destruction
and defeat of Mr. Mahler's cause.
- Robert speaks of contemporary
revisionism as "shy, bloodless and without real inspiration."
The reason for that predicament in the United States at least,
is due to the fact that World War Two revisionism continues to
dwell in a ghetto comprised of people who are, it is sad to say,
strongly sympathetic to a neo-Nazi agenda. Even those who are
not of this political class continue to spout ancient, 19th century
Dreyfus case terminology about "fear of the Jews."
- The enemy is not "the
Jews," any more than it is "the Germans" or "the
Arabs." The enemy is an ideology -- Zionism, Holocaustianity,
Judaism -- not a race or ethnicity. There is an entire class
of Aryans, i.e. the Freemasons and the American Protestant fundamentalists,
who are more rabidly Zionist than many Israelis. I was fired
from my job as a reporter for the establishment media by Aryans.
My chief defenders were two Judaics (Chomsky and Alfred Lilienthal).
Perhaps I should go about speaking of those who are "too
afraid of the Aryans" to properly organize and revitalize
revisionism?
- From my study of orthodox
Judaism, I know that the rabbis love it when we fail to make
these distinctions between Judaic people and ideology. The Kabbalah
and Talmud teach that the goyim always hate "the Jews"
all the time, sometimes overtly, sometimes covertly. By means
of this legend, the rabbis enforce obedience and solidarity in
their ranks. The more we speak categorically of "the Jews,"
the less likely it is that we will win the valuable allies and
gain the vital counter-intelligence we need from their camp.
We will also continue to drive fair-minded Judaic persons back
into Zionist and rabbinic ranks, because they will reason that
no matter how much they try to be decent, they will still be
lumped into the category of those fearsome "Jews."
- Revisionism needs a revision,
thinking outside the box, coupled with mutual respect for those
with whom we disagree. I happen to regard Faurisson, Butz, Rudolph
and Irving as admirable men. I do not see that because Faurisson
fires his cannon on the quarter deck and Irving from the main
-- and I don't like either man's aim -- that this makes them
any less my comrades in the battle. We are all soldiers in a
fight for Truth. To hate one another because we exercise the
sovereign right to choose when and how we shall fight the battle,
smacks of an attempt to impose generalship over the rest of us.
For good or ill, revisionism will not suffer its would-be kings
and generals. Zundel had the wit to tell me, in the basement
of Zundelhaus on the snowy evening of January 6, 1985, the night
before he would commence his epic court battle, "Mike, there
are no fuhrers here." It was on the basis of that disarming
statement that I joined ranks with former SS soldier Hans von
der Heide, former Allied soldier Doug Collins, Jewish information-archaeologist
Ditlieb Felderer, Catholic traditionalist Doug Christie, atheist
Robert Faurisson and so many others from diverse backgrounds,
politics and races, to fight for Zundel's right to ask "Did
Six Million Really Die?"
- In my book about the trial,
I did not conceal Ernst's personal Hitlerian convictions. I tried
to show that as a holocuast survivor himself (having survived
the firebombing of Pforzheim), Zundel's trauma was not going
to result in the embrace of a politically correct philosophy.
But he kept his politics distinct from the libertarian cause
of freedom of speech, and this was the key to his early success.
It was only later, when he groomed Ewald Althans for leadership,
that I began to see the possibility of his decline. It is not
"fear of the Jews" that motivates me to remind revisionists
that the German government has been found to have bankrolled
even the polite neo-Nazi movement in Germany, for reasons that
are too patent to require elucidation.
- I write this not out of
any desire to pander to Leftist bias or Judaic egomania. The
book I co-wrote with Moshe Lieberman, "The Israeli Holocaust
Against the Palestinians" is proving influential and enjoys
brisk sales at Amazon.com, but I continue to be boycotted within
the Leftist, anti-Zionist circles of Alexander Cockburn et al.
because of my World War Two revisionism. This boycott is very
much a product of their fear of being stigmatized, and I realize
that there is a certain faction that will label me a "little
Hitler" probably until the day I die, in spite of my actual
beliefs and opinions. None of that fazes me. Left and Right are
equally distortions in my eyes. Revisionism will one day unite
both of these flawed, dying parties into a new movement, where
fidelity to truth is the sole raison d'etre. But I continue to
insist that revisionism should not just be stepping on rabbinic
toes and violating Zionist taboos. It should also be an affront
to Aryan myths and Nazi egomania. It is to put us on the road
to that revisionism of the future that I offer these observations.
- Michael A. Hoffman II
- Nov. 19, 2003
LES
VIEUX FUSILS
- Note
sur l'Epuration en France
-
- par Robert
Faurisson
-
- [Bref aperçu
rédigé à la demande d'un étranger
préparant une conférence sur l'idéologie
régnante en Europe]
- Le sujet de l'Epuration
en France est immense et il a fait l'objet d'un flot de publications.
- Quand j'ai reçu
votre demande, j'ai voulu procéder pour vous à
une étude en réduction de ce vaste sujet (étude
en cinq ou six pages) et vous indiquer les principales lectures
à entreprendre. Puis, je me suis rendu compte que nous
allions, vous et moi, y perdre notre temps puisque, aussi bien,
vous devez rendre votre copie dans deux mois à W. M. Je
viens donc de prendre une décision tranchante, celle de
vous fournir le minimum de renseignement et le minimum de bibliographie
sur ce sujet.
- Pour ce qui est
de la bibliographie, tout bien pesé, il me semble que
vous trouverez, à ce jour, l'essentiel de la question
qui vous intéresse dans les pages 512-708 du livre de
Dominique Venner, Histoire de la Collaboration, suivi des
dictionnaires, des acteurs, partis et journaux, Paris,
éditions Pygmalion / Gérard Watelet, avril 2000,
768 p. L'auteur a la juste réputation d'être de
droite, mais il me paraît néanmoins équitable,
prudent et bien informé. Toutefois, si vous désirez
entendre un son différent, vous pouvez vous reporter aux
livres soit de Peter Novick, soit de Herbert Lottman, deux auteurs
juifs dans tous les sens du terme. Vous trouverez facilement
leurs oeuvres en anglais. Ces oeuvres ont été publiées
en français en 1985 et en 1986; pour Novick, L'Epuration
française, 1944-1949, Paris, Balland et, pour Lottman,
L'Epuration 1943-1953, Paris, Fayard.
- L'usage est de
distinguer, d'une part, ce qu'on appelle " l'Epuration sauvage
", c'est-à-dire les exécutions sommaires,
dont le point culminant a été atteint en juin-septembre
1944, et, d'autre part, " L'Epuration légale ",
qui, pour l'essentiel, a immédiatement suivi.
- Sur la première
forme d'épuration, Philippe Bourdrel a publié un
gros ouvrage en deux volumes (1988 et 1991): L'Epuration sauvage
1944-1945. Ces deux volumes ont été corrigés
et réédités, en février 2002, en
un seul volume de 573 pages à Paris, à la Librairie
académique Perrin. Si vous voulez une monographie sur
quelques exécutions sommaires dans un petit coin de France,
je me permets de vous signaler mon condensé de 26 pages
paru en anglais dans The Journal of Historical Review,
Spring 1992, p. 5-30; il s'intitule: " A Dry Chronicle of
the Purge, Summary Executions in Certain Communes of Charente
Limousine "; en français, " Chronique séche
de l'Epuration. Exécutions sommaires dans quelques communes
de Charente limousine ", Revue d'histoire révisionniste
n· 4 (février-avril 1991), p. 25-50.
- Permettez-moi maintenant
quelques remarques:
- 1. En 4 e de couverture
de son livre de 2002, Ph. Bourdrel écrit qu'il y a eu
de 10 000 à 15 000 exécutions sommaires et 780
exécutions légales. J'ai personnellement écrit
que le total des exécutions de toutes sortes a dû
s'élever à 14 000. Je n'ai pas le temps de vous
expliquer ici pourquoi les chiffres de 30 000 à 40 000
(Robert Aron) et celui, fameux, de 105 000 n'ont pas de fondement
sérieux;
- 2. A ce chiffre
de 14 000 exécutés, il faut, pour juger de l'étendue
et de la gravité du phénomène, ajouter des
centaines de milliers d'interpellations ou d'emprisonnements
qui ont affecté des centaines de milliers de familles
(et donc des millions d'individus). Il faut ajouter les multiples
excès dont le plus connu est celui des femmes tondues.
La plus faible des peines prononcées, dans des dizaines
de milliers de cas, a été celle dite de "
l'indignité nationale "; cette dénomination
est trompeuse; elle minimise la gravité de la sanction;
beaucoup d' " indignes nationaux " ont eu leur carrière,
ou parfois leur vie, brisée; l'une des moindres conséquences
de cette peine était une augmentation de 10% des impôts
à payer; dans toutes les études que j'ai lues,
je n'ai pas trouvé mention de cette mesquinerie, pourtant
bien réelle;
- 3. On peut considérer
que l'Epuration a commencé en 1943 et qu'elle continue
encore aujourd'hui en 2003; elle a repris particulièrement
vigueur, sous l'influence des justiciers juifs à la Klarsfeld,
dans les années 1980 et 1990 avec, notamment, les procès
Touvier et Papon. Bousquet n'a pas eu son " nouveau "
procès d'épuration parce qu'il a été
assassiné. Les organisations juives déterrent certains
morts et procèdent à une nouvelle épuration
en condamnant des intellectuels à la manière d'Alexis
Carrel et elles obtiennent, au terme d'espèces de procès
en sorcellerie épuratrice, que les rues, les places, les
monuments qui perpétuent les noms de ces personnes soient
débaptisés;
- 4. La fièvre
épuratrice était retombée à la fin
de la 4e République; elle a repris avec le retour de Charles
de Gaulle au pouvoir (1958) et l'instauration de la 5e République;
en réprimant les partisans de l'Algérie française,
ce personnage s'est remis à fusiller de ses compatriotes;
il a encouru une lourde responsabilité dans l'Epuration
de 1944 à 1946; il a refusé sa grâce dans
768 cas, c'est-à-dire que, 768 fois, il a ouvert sa porte
aux avocats de personnes condamnées à mort et,
768 fois, il a, en refermant sa porte sur ses visiteurs, déclenché
la fusillade par le peloton d'exécution. A ceux qui lui
trouvent de la grandeur ou de l'humanité de " roi
très chrétien ", je conseille l'exercice qui
consiste à se lever de sa chaise et à se diriger
vers la porte de la pièce où nous nous trouvons
pour l'ouvrir et la fermer 768 fois. An bout de trois ou quatre
fois, par humanité, je fais grâce;
- 5. A la fin de
la 4e République, il était permis et courant de
dire que l'Epuration constituait une page déshonorante
de l'histoire de France; on citait, en particulier, le cas de
l'écrivain Robert Brasillach, fusillé le 6 février
1945; aujourd'hui, la grande presse et les hommes politiques
ne s'avisent plus de manifester un tel repentir mais, au contraire,
sortent R. Brasillach et d'autres fusillés de leurs tombes
pour les fusiller à nouveau au nom de la défense
de la mémoire juive. Il est aujourd'hui courant d'affirmer
que la justice épuratrice a été aveugle
en ce qui concerne les " crimes " commis contre les
juifs; on ne rappelle jamais que beaucoup de juifs (appelés
plus tard " juifs bruns ") ont collaboré avec
les Allemands et, à la Libération, ont bénéficié
du privilège d'être soustraits aux tribunaux fusilleurs
pour passer devant des " tribunaux d'honneur " uniquement
composés de leurs coreligionnaires, qui les ont acquittés
en première instance ou en appel, tout cela sous la présidence
d'un haut magistrat juif, Léon Meiss; parmi les huit commandants
juifs successifs du camp de Drancy, près de Paris, un
seul est passé devant un tribunal fusilleur et...a été
fusillé;
- 6. Un tribunal
doit normalement être impartial; or les tribunaux de l'Epuration
avaient l'obligation d'être partiaux puisque le jury, quand
il y en avait un, devait posséder parmi ses membres un
nombre déterminé de Résistants, c'est-à-dire,
de personnes résolument hostiles, par principe et par
action, aux accusés qu'ils avaient à juger; en
ce sens, on est en droit d'affirmer que la distinction entre
" Epuration sauvage " et " Epuration légale
" est largement contestable; l'Epuration dite " légale
" a été clairement contraire à la loi
normale; en ce sens, elle a donc été " d'exception
" et criminelle, elle aussi;
- 7. Il est communément
admis que, parmi les victimes de l'Epuration, les plus atteintes
ont été soit les intellectuels, soit les pauvres
gens et que les " collaborateurs économiques "
ont bénéficié d'indulgence; c'est faux;
de récentes études ont prouvé qu'il n'en
était rien; les " collaborateurs économiques
" ont été lourdement sanctionnés; toutes
les couches de la population ont été atteintes;
- 8. Les victimes
de l'Epuration ont été, en grande majorité,
des personnes qui avaient été favorables soit à
l'Etat français, soit aux Allemands, leur principal motif
politique, quand il y en avait un, étant l'anticommunisme
(et non pas l'amour des Allemands ou la haine des juifs); mais,
parmi ces victimes, il faut aussi compter des anarchistes ou
des libertaires assassinés par les communistes, comme
cela avait été le cas en Espagne; en 1984, une
association de Perpignan dite " les Amis de Puig Antich
de la Fédération anarchiste et des libertaires
" a publié sur le sujet un livre de 240 pages intitulé:
1944. Les dossiers noirs d'une certaine Résistance;
- 9. Le Parti communiste
français a été d'autant plus implacable
dans sa politique générale d'assassinat, de vengeance
et de règlements de compte qu'il cherchait à masquer
sa propre collaboration avec les Allemands au début de
l'Occupation, aux beaux jours de la politique du Pacte germano-soviétique;
- 10. Des organismes
juifs, des autorités juives ou des individualités
juives ont joué un rôle particulièrement
significatif aussi bien dans les attentats contre les Allemands
ou contre les " collaborateurs " que dans l'Epuration
sauvage ou légale. Aujourd'hui, ils sont à la pointe
de " la nouvelle Epuration "; en obtenant le vote de
la loi Fabius-Gayssot du 13 juillet 1990, ils ont couronné
une entreprise de répression commencée au début
des années 1940 et connue alors sous le terme d'Epuration.
Il est à noter que le vote de cette loi, exorbitante de
tout droit normal dans une démocratie, a tout de même
suscité au début beaucoup de critique ou de réprobation;
cependant, au fil du temps, les voix des protestataires se sont
éteintes. Il est aujourd'hui dangereux de réclamer
l'abolition de cette loi; à droite, Jean-Marie Le Pen
n'ose plus s'y risquer et, à gauche, l'avocat Henri Leclerc,
président de la Ligue des droits de l'homme, réclame
avec une lourde et brutale insistance l'application d'une loi
que, dix ans plus tôt, il réprouvait (voy. La
Lutte contre le négationnisme, Actes du colloque du
5 juillet 2002 à la cour d'appel de Paris, la Documentation
française, juin 2003, p. 96-99, où, à huit
reprises dans sa brève intervention, l'avocat traite les
révisionnistes de " menteurs " qu'il conviendrait
de châtier sans l'ombre d'une hésitation).
- Conclusion: L'Epuration,
en France, soit sous ses formes anciennes (essentiellement gaulliste,
communiste et juive), soit sous sa forme nouvelle (essentiellement
juive) reste un phénomène dont on ne peut prévoir
la fin.
- J'ai conscience
de laisser de côté bien d'autres points importants.
- 30 novembre 2003
- Additif
du 3 décembre 2003
- La haine épuratrice
reste vivace près de soixante ans après ces événements
de l'été 1944. Aujourd'hui même, sur Radio
France, lors de l'émission "Là-bas, si j'y
suis", de Daniel Mermet, on a pu entendre une ancienne "tondue"
raconter ses amours avec un soldat de la Wehrmacht. Agée
de 81 ans, la dame a tenu à préciser que la Wehrmacht
n'était pas à confondre avec les SS, et encore
moins avec la Milice; non sans satisfaction, elle a raconté
qu'à la Libération, un "salopard" de
Milicien, avait été arrêté par les
Résistants, qui l'avaient entièrement dénudé
et lui avaient arraché les yeux avec une fourchette. L'horreur
du récit, authentique ou inventé, et la satisfaction
de la narratrice n'ont fait, de la part de D. Mermet, l'objet
d'aucun commentaire [Note de l'AAARGH: c'est le principe même
de l'émission].
- En 1948, l'abbé
Desgranges avait publié son ouvrage sur Les Crimes
masqués du `Résistantialisme' (Paris,
L'Elan). La bande-annonce du livre portait: "Pour un seul
innocent, Dreyfus, on s'arrachait `J'accuse!'"
- Lire: Sous la direction
de Marc Olivier Baruch, Une poignée de misérables.
L'épuration de la société française
après la Seconde Guerre mondiale, Paris, mai 2003,
615 p. Rivalisant d'orthodoxie, les quatorze auteurs n'en développent
pas moins la thèse selon laquelle l'Epuration a été
un phénomène "massif" et "prolongé",
d'une gravité et d'une ampleur considérables. Ils
estiment que Charles de Gaulle "dit ce que les Français
veulent croire " lorsque, dans son message du 14 octobre
1944, il parle d'"une poignée de misérables,
dont l'Etat fait et fera justice". M. O. Baruch va jusqu'à
préciser que son livre entend exposer "l'histoire
inverse" de cette histoire à la de Gaulle (p.7-8).
Soit dit en passant, cet ouvrage semble le premier à rappeler
que les indignes nationaux, qui tous étaient frappés
de la peine de la dégradation nationale, étaient
" redevables d'une majoration de 10% de leurs impôts
(ordonnance du 31 décembre 1945 " (p. 58). De l'indignité
nationale, Jean Galtier-Boissière se demandait à
juste titre si elle n'était " pas proprement le `statut
des Juifs' retourné par les Résistants contre leurs
adversaires politiques " (Mon journal depuis la Libération
in Journal 1940-1950, Paris, Quai Voltaire, 1992, 28 décembre
1944, p. 296). L'une des collaboratrices de M.O. Baruch, Anne
Simonin, chargée de recherches au CNRS et membre de l'Université
de Caen, se bat les flancs pour essayer de prouver que le statut
des juifs était plus grave, mais elle n'y parvient nullement
(p. 48, 56).
DÉLICATE
MÉMOIRE
- La Pologne
et l'Allemagne demandent à l'UE de les aider dans leur
travail de mémoire
- Crise
à propos des expulsions de l'après-guerre
-
- A six mois de l'élargissement
de l'Union européenne, l'Allemagne et la Pologne viennent,
ensemble, de lancer un appel aux Européens pour les aider
à surmonter le problème surgi entre les deux pays
à propos des expulsés allemands d'Europe centrale
à la fin de la deuxième guerre mondiale.
- Dans une déclaration
commune publiée mercredi 29 octobre à Gdansk, le
président de la République allemande, Johannes
Rau, et le chef de l'Etat polonais, Alexandre Kwasniewski, ont
invité "à un dialogue européen sincère
sur cette question importante qui touche à notre passé
et à notre futur communs", souhaitant que "de
hautes personnalités, responsables politiques et représentants
de la société civile, y apportent leur contribution".
- Cet appel fait suite
au projet de la fédération des associations allemandes
d'expulsés de créer à Berlin un Centre destiné
à commémorer les millions de déplacés
qui ont été victimes, lors de l'effondrement de
l'Allemagne nazie, du redécoupage des frontières
en Europe centrale et de la politique d'expulsion de tous les
Allemands vers ce qui restait de leur pays à l'est de
la frontière Oder-Neisse.
- Compte tenu de la mauvaise
réputation de certaines de ces associations, qui n'ont
jamais cessé de réclamer des réparations
morales et financières en éludant les responsabilités
allemandes, ce projet, défendu par une partie de la droite
chrétienne-démocrate, a été suspecté
par ses adversaires, y compris en Allemagne, de visées
revanchistes. Il a déclenché de très violentes
réactions en Pologne de la part des autorités et
de personnalités comme l'ancien ministre Bronislaw Geremek.
- Si le gouvernement allemand,
formé par les partis social-démocrate et Vert,
ne peut être suspecté de sympathie pour les associations
d'expulsés, il ne peut cependant pas balayer l'affaire
d'un revers de main. Ces dernières années ont vu
les Allemands se pencher, pour la première fois depuis
la guerre et la réunification de 1990, sur ces questions
taboues qu'étaient les bombardements massifs des villes
par les alliées durant la guerre et les victimes des expulsions
massives.
- Il s'agit d'un épisode
mal connu du public en France. Une quinzaine de millions d'Allemands vivaient
avant guerre en Europe centrale, la grande majorité dans
ce qui est aujourd'hui la Pologne (Prusse orientale, Poméranie,
Silésie). Beaucoup ont connu l'exode devant l'Armée
rouge, ceux qui restaient ont été expulsés,
par les Polonais, les Tchèques (Sudètes). En Pologne,
les territoires vidés ont été repeuplés
de Polonais et d'Ukrainiens déplacés ou eux-mêmes
expulsés de territoires annexés par l'URSS. La
réunification allemande y a réveillé de
nombreuses craintes sur le retour des Allemands. La crise déclenchée
avec Prague par l'association des anciens Sudètes, qui
a profité des négociations d'élargissement
de l'Union pour exiger, avec le soutien des droites autrichienne
et bavaroise, la révocation des décrets d'expulsion,
a entretenu un climat détestable.
- Saisi de la question
des Sudètes, le Parlement européen a estimé
cette année qu'on ne pouvait pas revenir sur l'Histoire.
Il a rappelé que l'unification européenne devait
précisément aider à la surmonter en consolidant
les bases de l'état de droit. Dans leur déclaration,
les chefs d'Etat allemand et polonais reconnaissent que cet épisode
tragique "a changé profondément beaucoup de
sociétés et continue d'influencer les relations
entre nos peuples". Ils insistent sur la nécessité
de tourner la page, estimant que le droit à la mémoire
de chacun doit être honoré par un travail collectif
des Européens; qu' "il n'y a plus place aujourd'hui
pour des revendications de réparations, pour se renvoyer
la faute et comptabiliser les griefs et les pertes".
- Dans un sondage de l'institut
Allensbach publié par le quotidien allemand Frankfurter
Allgemeine Zeitung, 94 % des Allemands pensent que la guerre
a signifié aussi pour eux "des souffrances et des
victimes". 77 % pensent qu'elles méritent "la
compassion". Mais seulement 35 % se prononcent pour le projet
des associations d'expulsés, 38 % étant contre.
- Henri de Bresson, Le
Monde, 1er novembre 2003.
Quinze millions de personnes expulsées,
dans des conditions terribles. Ce n'est pas rien, et certainement
pas "un épisode". Des millions de morts sur les
routes... C'est "mal connu" en France. Forcément,
des Allemands, ça n'intéresse personne...
UN
MORT QUI BOUGE
Le révisionnisme est peut-être
moribond, si on devait en croire certains qui ont un goût
pour les proclamations atrabilaires, mais il n'est pas mort. Il
bouge encore. Soupçonne-t-on qu'il se forme des "clubs
révisionnistes" dans des villes moyennes, à
travers le monde. par exemple, à Chihuahua, Mexique ? Des
gens de ce club ont contacté nos camarades irlandais récemment:
- Hello Irish fellas!
- It is a pleasure and an
honor for me to salute you from the mexican nothern city of Chihuahua.
- I am the president of
a revisionism association in this city, we are taking advantage
that revisionism is still not a crime in this country, we know
that one day it will, but we hope that by then we have covered
most cities of this country.
- As I said, the association
members think that it is a must to establish contact with other
revisionists overseas; so far we have done it with people from
Spain and Argentina, for example.
- Until now, we hadn't established
contact with people outside the Hispanic world, and we decided
that Ireland would be our first. Why? Because Ireland's and Mexico's
history have very important things in common. First, religion:
as you know catholicism is part of our nation's soul and core.
Second, we have been invaded and trampled by the same enemy:
named England or her son, the abominable US is nothing but the
same. Just as they invaded the north of your island, the US unfairly
stole half of our land in 1847, yes, exactly the black year of
the irish famine. Independent Mexico, in 1821 covered the actual
territory of Mexico plus the northamerican states of California,
New Mexico, Nevada, Arizona, Texas, Utah and parts of Wyoming
and Colorado. Besides, the southern border of Mexico was Costa
Rica. Yes, that was the Catholic Empire of Mexico, before masonry
and the jewish-dominated american government, by the means of
betrayal and infiltration, torn us apart.
- It's time for us to unite
our hands and start a fight against the world oppresors: jewish
warmongers and their puppet allies governments leaded by genocide
George Bush.
- Sieg heil Ireland! Viva
Mexico!
- Carlos
L'histoire a laissé des traces.
Les oppressions même anciennes ne sont pas subies sans réaction.
C'est l'immense terrain, fertile des revendications de libération
et de liberté qui sera le terreau du révisionnisme
historique, bien au delà de la deuxième guerre mondiale,
de ce qui s'est passé dans les camps et de la monopolisation
de ces tragédies au profit de l'aventure coloniale des
sanguinaires sionistes.
POUBELLE:
LES DERNIERS RELENTS
- Antisémitisme:
la Bicyclette bleue déraille
- par Didier
Daeninxxxxx
-
- Régine Deforges
tient boutique littéraire, deux fois par mois, dans les
colonnes de l'Humanité. L'une de ses dernières
chroniques s'intitule "L'éclaircie" (édition
du 5 novembre 2003). Elle y traite des déclarations de
ce courageux général d'aviation israélien,
Yiftah Spector, qui voit dans l'accélération des
occupations de terres par les colons l'un des dangers majeurs
pour l'existence même d'Israël. Alors que les états
de service de ce gradé de haut rang montrent qu'il a participé
à toutes les batailles décisives, il ne craint
pas d'affirmer aujourd'hui qu'il "s'engage à ne plus
obéir aux ordres illégaux et immoraux" et
qu'il refusera de "prendre part à des attaques aériennes
contre des centres de population civile". Il appelle enfin
chaque soldat israélien à désobéir
"si un drapeau noir se lève dans sa conscience"
à la réception d'un ordre immoral.
- La deuxième partie
de la chronique est consacrée au plan de paix présenté
à Genève par deux anciens ministres, l'un israélien,
l'autre palestinien, basé sur l'abandon par les Palestiniens
de la notion de "retour", le partage de la souveraineté
sur Jérusalem, et la restitution par l'Etat Hébreu
de près de 98% de la Cisjordanie.
- Si l'article s'était
terminé là, nous ne pourrions que souscrire à
la vision de Régine Deforges et nous poser, également,
la question qui clôt le paragraphe: "Une éclaircie
se ferait-elle dans le ciel israélo-palestinien?".
- Hélas, les dix
lignes suivantes ruinent l'espoir, un moment entrevu, d'une convergence
possible avec l'auteure de La bicyclette bleue. Elle écrit
en effet ceci: "Le livre d'Israël Shamir, L'Autre
visage d'Israël, a été retiré de
la vente, à la suite de pressions sur Denis Bourgeois,
coéditeur avec Franck Spengler, de l'ouvrage, sous prétexte
de 'passages antisémites'.
- 'Des passages de la
traduction française, lus trop hâtivement, présentent
un caractère antisémite. Aussi, les éditions
Balland ont-elles décidé d'interrompre immédiatement
la commercialisation de l'ouvrage' a annoncé Denis Bourgeois
contre l'avis de Franck Spengler. Selon l'éditeur, 'l'auteur
de ce livre traduit de l'anglais, citoyen israélien d'origine
russe, s'en prend à la politique actuelle du gouvernement
Sharon et prône la création pacifique d'un Etat
israélo-palestinien'".
- Et Régine Deforges
de conclure ironiquement: "Prise de position qui mérite
pour le moins que l'on retire le livre de la vente avant de le
brûler, et l'auteur avec."
- La première remarque
que l'on peut faire est, que s'agissant "d'antisémitisme",
le recours à l'image des livres et des corps brûlés,
pour protester contre la censure d'un ouvrage, est saisissant.
- Le problème,
c'est que si la billettiste de l'Humanité prend
la défense de l'auteur et de l'un de ses éditeurs
persévérants, elle ne nous dit rien du contenu
de "L'autre visage d'Israël", texte
que nous nous sommes procurés. [20 euros à
la librairie du coin ! ] Une lecture, même rapide,
fait apparaître que l'accusation infamante portée
sur cette entreprise n'est pas dénuée de bases.
- Première surprise:
l'édition anglaise a été traduite par un
certain Marcel Charbonnier qui laisse traîner ses courriers
sur le site du militant négationniste Serge Thion ainsi
que sur celui de Christian Bouchet, le fondateur du groupuscule
néo-nazi Unité Radicale. Lorsqu'il ne traduit pas,
il qualifie la Sorbonne de "Territoire Français Occupé"
et menace ses interlocuteurs en ces termes: "Dites, s'il
vous plaît à vos amis israéliens, lorsqu'ils
devront dégager de la Palestine, que le dernier à
quitter n'oublie pas d'éteindre sa menorah, et rappelez-leur
que le Tserfatit est le pays le plus antisémite sur la
planète: par conséquent, il sera préférable
pour eux de s'embarquer sur Exodus II à destination du
Kamtchatka: Not in my garden!".
- On précisera
que la menorah est le chandelier du culte juif, et que le terme
Tserfatit désigne la France. Marcel Charbonnier avait
déjà publié Israël Shamir sur son site
Point d'Information Palestine, en mars dernier. Une diatribe
intitulée "Les oreilles de Midas" dans laquelle
il était question de "juiverie qui pousse à
la guerre". Cela avait entraîné une ferme condamnation
de Shamir et de Charbonnier de la part de l'Association France
Palestine Solidarité et de son président monsieur
Ravenel, comme le précise Ariane Chemin dans le Monde
du 4 avril 2003..
- Voilà pour le
traducteur, mais on nous répondra que ce n'est que le
traducteur. Allons plus avant.
- Le texte a ensuite été
"établi", c'est-à-dire vérifié,
par une vieille connaissance: Maria Poumier. Cette collaboratrice
active de Roger Garaudy est également du cercle premier
de la Vieille Taupe, en compagnie de Pierre Guillaume et de Serge
Thion. On la retrouve dans toutes les tentatives rouges-brunes
de ces dernières années. Elle parvient à
donner le change en voyageant en Palestine aux côtés
de personnalités d'extrême-gauche, qui ignorent
probablement qu'elle fait ensuite figurer leurs noms près
du sien pour troubler les esprits. Elle milite pour Cuba,
horizon d'élection de Régine Deforges, et se fait
régulièrement inviter par l'ambassade comme le
21 octobre dernier, pour le 150ème anniversaire de la
naissance de José Marti. [Elle traduit Marti en
français, pauvre pomme ! ] Là encore, muni
de ce précieux viatique, elle profite du trouble pour
fournir des articles sur le Moyen-Orient aux sites pro-castristes
français qui se trouvent aujourd'hui dans la position
délicate de les nettoyer de leurs archives.
- Mais venons-en à
l'auteur lui-même, Israël Shamir, dont les collaborations
fleurissent sur les sites négationnistes les plus nauséeux.
Sa dernière contribution au site du plagiaire Serge
Thion date du 25 novembre 2003. Sous le titre: "Il est minuit
moins cinq, docteur Sharon", il liste les crimes perpétrés
par les Juifs durant ces deux derniers siècles, parmi
lesquels "les massacres massifs de prisonniers de guerre
allemands en 1946" et révèle que les Israéliens
"ont été impliqués dans l'assassinat
du président Kennedy", et probablement dans celui
"d'Anna Lindh, ministre suédoise des Affaires étrangères
qui appelait au boycott d'Israël".
- Tout ceci n'est qu'une
entrée en matière, car le plus accusateur est dans
ce livre défendu par Régine Deforges, imprimé
sur près de 400 pages. Le journaliste Johan Weisz, du
site Proche-Orient Info a recensé tous les passages antisémites
imputables à Israël Shamir. Un torrent de boue. Qu'on
en juge à partir de ces seuls exemples que l'on pourrait
aisément multiplier:
- - "Jésus
sauve, mais Moïse investit. L'influence juive ne s'arrête
pas là ou le dollar s'arrête".
- - "Il faudrait
considérer les Protocoles des Sages de Sion comme un "pamphlet
politique". "Apparemment, certaines idées des
Protocoles ne seraient pas étrangères à
certains Juifs".
- - "En fait, si
les Protocoles n'avaient aucun lien avec la réalité,
ils n'auraient pas la popularité qui est la leur".
- - "Les Etats-Unis
soutiennent à fond la machine de guerre judéo-nazie",
"Les plans des judéo-nazis sont sur la table. Les
médias qu'ils contrôlent étouffent les reportages
et les commentaires sur l'holocauste palestinien".
- - "L'état
juif doit être dénazifié, aussi complètement
que l'Allemagne l'a été en 1945".
- - "Elie Wiesel,
le pleurnicheur holocaustien "par ici la monnaie".
- On arrêtera là
avec les citations de ce "citoyen israélien d'origine
russe".
- La parution de ce brûlot
antisémite autour duquel s'agitent les spectres de
la secte de la Vieille Taupe détonne dans le catalogue
des éditions Blanche dirigées par Franck Spengler.
[Les "spectres de la secte"... ça fait
peut-être beaucoup. ] L'essentiel des titres relève
en effet du genre érotique. On trouve par exemple la littérature
leste de Serge Quadruppani et quelques histoires à
faire rosir les collégiennes issues de la plume de. Régine
Deforges.
- Même si c'est
assez piquant à noter, cela n'explique pas qu'elle ait
pris la défense d'une publication aussi effrayante que
"L'autre visage d'Israël". L'article de
Régine Deforges a suscité des réactions
indignées*. Le responsable de la rubrique, contacté
par nos soins, nous a confirmé le 27 novembre que son
journal n'avait pas jugé utile de publier le moindre écho
pour informer les lecteurs du contenu réel du livre d'Israël
Shamir. Il s'est contenté de faire un procès
d'intention à la rédaction d'amnistia.net avant
de raccrocher au nez de notre journaliste. [L'ahuri
n'est plus en odeur de sainteté à l'Huma, ils sent
mauvais, ses actions baissent... ] Une position qui ne
fait pas l'unanimité à l'Humanité.
Selon lui, nous serions en fait animés par le désir
d'affirmer que Régine Deforges serait antisémite
et que l'Humanité participerait à une "campagne".
* Pour en savoir plus, voir le mail envoyé à la
rédaction de l'Humanité par Gilles Karmasyn
Il ne lui vient pas à l'esprit, au moment où le
journal de Jaurès s'apprête à fêter
son centenaire, que nous nous attachons à informer sur
les tentatives de banalisation du discours raciste, et celui
de Shamir en est l'un des plus insidieux. Une dernière
chose. Le fait que le patron des éditions Blanche, Franck
Spengler, soit le fils de Régine Deforges, (ce qu'elle
oublie de mentionner dans son plaidoyer) ne nous éclaire
pas davantage, sinon sur la déontologie qui a cours dans
un certain monde littéraire. Cela signifie simplement
que, parfois, une Bicyclette bleue peut se transformer en sinistre
tandem.
- Vendredi 28 novembre
2003
- <http://www.amnistia.net/news/articles/negdoss/shamir/shamir.htm>
Ce mercenaire du bas empire vend ses papiers.
Nous, nous les offrons gratos.
*Voici le courrier de Zinzin ("Notre
lettre à Régine Deforges, suite à sa chronique
parue dans l'Humanité le 5 novembre 2003, critique
à l'égard du retrait de l'ouvrage de Shamir. ")
- Ces extraits ont été
pour la plupart d'abord publiés sur le site proche-orient.info
le 22 octobre 2003. Nous possédons l'ouvrage de Shamir
et avons vérifié et parfois complété
ces citations.
- Israël
Shamir,
- un antisémite
dans le texte...
-
- Israel Shamir, journaliste
israélien adulé par une certaine catégorie
de militants "antisionistes", parce qu'il produit une
critique extrêmement violente contre Israël, est également
adulé par tous les antisémites. C'est en fait un
antisémite hystérique, non à cause de sa
crititique radicale d'Israël, mais bien parce qu'il accompagne
cette critique des pires poncifs antisémites. Des militants
arabes pro-palestiniens l'ont écrit, des personnalités
peu soupçonnables de sympathie pro-israélienne
(dont un proche d'Arafat) l'ont dit. Cela, nous l'avons établi
dans une autre page de ce site:
- <http://www.phdn.org/antisem/antion/shamir.html>
- En septembre 2003, les
éditions Balland, co-éditaient avec les éditions
Blanche (plutôt spécialisées dans la littérature
érotique), sous le titre L'autre visage d'Israël,
un recueil d'articles d'Israel Shamir, traduction d'une compilation
en anglais intitulée Galilee Flowers. La plupart
des articles dataient de plusieurs mois et avaient déjà
été publiés sur Internet, notamment en français.
Le texte, lit-on en page 5, a été établi
par Maria Poumier. Ce qui n'est pas dit, c'est que cette dernière
est depuis longtemps proche des milieux négationnistes
français. L'ouvrage ne propose pas seulement une critique
radicale d'Israël; il multiplie les pires sorties antisémites.
Il a été disponible pendant le mois d'octobre 2003
en très bonne place dans les plus grandes librairies.
Denis Bourgeois, directeur des éditions Balland, averti
fin octobre de la teneur de l'ouvrage dont il ignorait auparavant
la nature, a décidé courageusement de le retirer
de la vente. Franck Spengler, responsable des éditions
Blanche vrai maître d'oeuvre de la publication de l'ouvrage,
s'est opposé à ce retrait en niant le caractère
antisémite de l'ouvrage et en prétendant que le
retrait était uniquement motivé par la teneur "antisioniste"
des articles de Shamir.
- Nous ignorons quelles
sont les motivations de Franck Spengler pour avancer une telle
énormité. Est-ce ce fameux aveuglement "antisioniste"
qui fait dire à certains que dès qu'un propos est
hostile à Israël, il est consubstantiellement lavé
de toute possibilité d'antisémitisme, que les antisémites
auraient été assez délicats pour éviter
soigneusement toute critique d'Israël afin de ne pas gêner
les "antisionistes" sincères ? Nous ne le saurons
sans doute pas. Force est de constater que l'argumentaire de
Spengler a largement été repris par les thuriféraires
de Shamir, et les proches de Spengler. C'est par exemple la propre
maman de Franck Spengler, Régine Deforges, qui dans une
chronique parue dans L'Humanité le 5 novembre 2003,
faisait de l'ironie sur le retrait de l'ouvrage de Shamir en
adoptant l'argumentaire de Spengler, mais aussi en omettant d'informer
ses lecteurs que ce dernier était son fils...
- L'antisémitisme
de Shamir peut être établi en utilisant d'autres
textes que ceux publiés par Balland/Blanche, mais il nous
a semblé utile de permettre aux curieux de disposer d'extraits
tirés de l'ouvrage*. Il n'est presque pas nécessaire
de les commenter. Ils démontrent avec éclat le
caractère délirant de l'antisémitisme de
Shamir, et le caractère grotesque de la défense
de Spengler.
- Sur le thème
de la domination juive mondiale et des "Juifs et l'argent":
- "la presse américaine,
dominée par les Juifs " (p. 53)
- "il semble que
les Juifs (en tant que groupe distinct des non-juifs) soient
unis par une volonté commune, un objectif unique et un
sentiment de puissance. L'intoxication par le pouvoir et l'unité
a amené ces gens cauteleux à laisser tomber le
masque, à renoncer aux faux-semblants. La nouvelle ouverture
nous fournit un aperçu sans précédent de
l'âme des Juifs et de leurs supporters mammonites."
(p. 245)
- "Aussi, après
bien des années de sélection continue, les forces
pro-juives ont atteint les positions de la toute puissance aux
États-Unis. Par ailleurs, l'Amérique était
presque vouée à devenir un État néo-juif
en vertu de son idéologie. " (p. 250)
- "L'autre groupe
d'alliés [parmi les philosémites] est constitué
par les hommes d'affaires purs et durs qui apprécient
le côté pratique de l'idéologie juive. Ils
aiment l'idée du Mob, la chasse à l'argent, l'indifférence
à la morale et aux conséquences sociales que cela
peut avoir, l'indifférence à la propriété
et à la vie d'autrui. Les gens qui voient tous les autres
comme des ennemis, et la vie comme une bataille perpétuelle,
remarquent que dans l'idéologie juive, aucun étranger
n'est considéré comme un "voisin". Voilà
pourquoi les dirigeants qui étaient les plus cruels, les
princes et les rois, étaient ceux qui prenaient des juifs
comme conseillers et ministres. Ils apprenaient d'eux comment
ignorer leurs sujets." (p. 252)
- "Les Juifs ne sont
ni un peuple, ni une religion, ni une race. Il s'agit d'une organisation
quasi religieuse; quelque chose qui ressemble à une Église
catholique qui serait intimement liée au Fonds Monétaire
International, de même que le courrier électronique
est associé au téléchargement de fichier
sous Windows. On peut rencontrer toutes sortes de catholiques,
mais les décisions sont prises à Rome. On peut
rencontrer toutes sortes de juifs, mais les décisions
sont prises à Wall Street." (p. 252)
- "Jésus sauve,
mais Moïse investit. L'influence juive ne s'arrête
pas là où le dollar s'arrête. Les idéaux
des Américains sont façonnés par Hollywood,
avec son culte du lucre et du succès. Leurs réflexions
sont alimentées par les éminences juives dans les
universités et les médias. Pour leur confort, ils
"boivent" le New York Times* comme du petit lait. Leur
histoire a rétréci et s'est réduite aux
études sur l'Holocauste. [...] Il importe peu aux Américains
que leur politique soit aux mains de gens qui n'ont de dévotion
que pour la cause des Juifs. " (p. 254)
- *Le New York Times est
qualifié de "journal juif" (p. 70)
- " Je me sens très
bien avec moi-même, et avec la plupart des juifs que je
rencontre. Séparément, nous sommes sympathiques
et chaleureux. Enfin, aussi sympathiques que n'importe qui. Mais
ensemble, nous constituons une machinerie sociale redoutable
et repoussante, liée par un pacte infernal à la
rapacité et à la cupidité. J'aime les "Juifs"
tout autant que le grand américain David Thoreau aimait
l'Empire américain, que Voltaire aimait son Église
catholique, qu'Orwell aimait son Parti stalinien." (p. 254-255)
- "L'emprise judéo-mammonite
a éliminé les forces vives de l'Amérique
et les a guidées vers le dépérissement.
" (p. 256)
- " L'influence grandissante
des Juifs s'est accompagnée de la divergence: les riches
sont devenus plus riches, les pauvres plus pauvres, et les classes
moyennes ont perdu. C'était prévisible, car traditionnellement
la prospérité de la communauté juive augmente
en proportion inverse de l'intérêt des gens ordinaires.
La Bible nous fournit un schéma archétypique, avec
l'histoire de Joseph et ses frères qui prospéraient
en mettant en esclavage les Egyptiens pour le compte du Pharaon.
[...] Ce n'est pas par hasard si les quartiers juifs étaient
tout près des palais royaux partout en Europe." (p.
257-258)
- "Sous les Juifs
Hollywood a rendu le cinéma américain encore plus
violent, moralisant, répugnant et philistin." (p.
258)
- "L'introduction
de la fureur, de la haine et de l'esprit de vengeance dans l'argumentation
de l'adversaire est une arme idéologique puissante dans
la tradition juive." (p. 260)
- "L'idée
judéo-américaine émasculera le monde si
on ne la retient pas." (p. 264)
- "L'idée
judéo-américaine est fermement reliée à
la vie biologique, mais rejette l'esprit. Ce n'est pas pour rien
que nulle grande _uvre d'art, nulle grande idée n'apparaît
sous son règne." (p. 264)
- Shamir recopie là
un argumentaire de l'antisémitisme "culturel"
puis racial du XIXème siècle!
- Poursuivons:
- "Selon les Juifs,
il y a deux sortes de réussite. D'une part le succès
à l'intérieur de la communauté qui passe
par l'étude du Talmud. D'autre part, le succès
dans le vaste monde des Juifs et des Gentils. Celui-ci se mesure
à l'accumulation de l'argent et du pouvoir. [...] Il y
avait bien des Gentils qui partageaient leur point de vue, mais
qu'il s'agisse de Richard III ou d'Harpagon, ils étaient
plutôt considérés comme des monstres que
comme des modèles de réussite." (p. 265-266)
- Shamir admet que les
Protocoles des Sages de Sion ne sont pas un document "authentique",
mais martèle qu'il s'agit d'un document véridique.
Il s'agit d'une vieille stratégie antisémite de
réhabilitation des Protocoles, faux antisémite
fabriqué par la police tsariste au tout début du
XXème siècle.
- Place à la parole
de Shamir:
- "La concentration
du capital dans les mains des financiers, la concentration des
médias dans les mains de quelques magnats, l'assassinat
extrajudiciaire des leaders qui ne se soumettent pas, les marchés
financiers, avec leurs multiples produits dérivés
qui ponctionnent la richesse et l'accumulent entre les mains
des prêtres de Mammon; le profit ("les forces du marché"),
seule mesure de succès de toute stratégie (Non
l'intérêt des Protocoles n'a pas disparu, car le
plan qui y est décrit, consistant à instaurer un
régime oligarchique (non nécessairement juif),
est en train d'être mis en vigueur, en temps réel;
cela s'appelle le nouvel ordre mondial." (p. 275)
- "Apparemment, certaines
idées des Protocoles ne seraient pas étrangères
à certains Juifs." (p. 279)
- "En fait, si les
Protocoles n'avaient aucun lien avec la réalité,
ils n'auraient pas la popularité qui est la leur. Les
Juifs sont suffisamment puissants pour rêver de domination,
et certains le font. Apparemment, certaines idées juives
ont trouvé place dans ce texte." (p. 280)
- Le constat est accablant:
Shamir adhère donc de fait à la rhétorique
antisémite des Protocoles!
- Shamir écrit
encore:
- "En résumé,
une grande partie (pas la totalité, toutefois) des projets
prêtés au Juifs par les Protocoles sont en effet
les idées utiles ou nécessaires pour le bien-être
communautaire des Juifs [...]. Il ne faut pas aller chercher
plus loin le succès jamais démenti des Protocoles."
(p. 284)
- Shamir, dont le pedigree
martèle qu'il est un "Juif israélien"
recopie, pourtant des poncifs antijuifs chrétiens:
- "ceux qui ont rejeté
le Christ ont été condamné à errer
jusqu'à ce qu'ils comprennent leur erreur." (p. 56)
- Faut-il souligner que
la présente sélection est très loin d'être
exhaustive et qu'il existe bien d'autres propos qui démontrent
qu'Israel Shamir est d'abord et avant tout un antisémite
hystérique ? Ceux qui prétendraient le contraire
ou que le motif du retrait de l'ouvrage ne serait pas l'antisémitisme
devront expliquer en quoi chacun des extraits donnés plus
haut n'est pas antisémite.
- <http://www.phdn.org/antisem/antision/shamircitations.html>
COURSES
DE HAIES À LA COUR DE LA HAYE
Les commentaires acerbes ou ironiques
sur le TPI, le tribunal pénal international, que ce soit
dans la version Yougoslavie (La Haye) ou la version Rwanda (Arusha,
au pied du Kilimandjaro, en Tanzanie) ne manquent pas. Mais quand
il s'agit d'évaluer les résultats des courses, on
voit bien qu'il s'agit d'un cheval borgne, unijambiste qui succombe
sous le poids des moralismes inavoués et des politiques
de force des puissances.
L'observatrice du Monde, Stéphanie
Maupas, écrit le 2-3 novembre 2003:
"La reconnaissance des crimes par
leurs auteurs est pour le tribunal l'un des objectifs les plus
forts, symboliquement, de sa mission". On rêve effectivement
de voir Bush ou Blair venir, en robe de bure, avouer les innombrables
crimes. Mais pour des raisons obscures, ils ne viendront pas.
Cette reconnaissance, avoue en sanglotant
cette observatrice, "anéantit les tentatives négationnistes".
"Elle est reconnaissance des victimes et inscrit leur douleur
dans l'Histoire". Passons sur ce pathos. Le nanan arrive:
"Mais, outre sa fonction symbolique,
le passage aux aveux, en évitant un long procès
au cours duquel devraient être établis les faits
et les responsabilités, permet d'alléger les coûts
d'un système judiciaire surchargé." Quel extraordinaire
aveu ! Eviter d'établir les faits ! Système génial,
directement emprunté à la parodie qu'ils appellent
"justice" chez les Anglo-Saxons. On marchande: "Voyons,
si vous n'avouez pas, on vous file le max; vous nous balancez
un petit aveu, aux petits oignons, sur un truc pas trop grave,
qui va pas chercher trop loin, on oublie le reste; on vous condamne,
pas trop lourd, ça limite les frais, ça va plus
vite, on est bien vu par nos supérieurs (ou nos électeurs)
et tout le monde est content. Topez-là."
C'est bien ce que Maupas avoue, de son
côté: "Le repenti est précédé
d'un contrat écrit entre le procureur et l'accusé,
dont la rédaction fait l'objet de longues tractations (voir
plus haut). (...) En échange de leur coopération,
les accusés bénéficient du retrait d'une
partie des charges (voir plus haut), parfois de protections particulières
et, généralement, d'une peine allégée".
Ainsi l'ancienne vice-présidente
des Serbes de Bosnie, qui avait plaidé coupable, a écopé
de 11 ans, alors que le maire de Prijedor, qui a refusé,
a pris perpète. "la sentence est à la discrétion
des juges. Mais les deux sentences ont accéléré
le rythme des aveux. Et considérablement amélioré
les "statistiques" du tribunal".
On voit que la seule loi de ce tribunal
est le cynisme. Le mieux étant de ne pas établir
les faits, le tribunal, enfin libéré de ses obligations,
peut dépêcher les accusés à un "rythme
accéléré". Le tribunal militaire interallié
de Nuremberg fonctionnait selon les mêmes principes du droit
anglo-saxon. C'est là la cause profonde de la décadence
immédiate de ces tribunaux internationaux: ils répugnent
à établir les faits. Ensuite, comme une nuée
de sauterelles, des pseudo-historiens, du genre Poliakov ou Hilberg,
se précipitent sur la transcription des débats et
font de ces aveux extorqués une vérité transcendante.
Pour notre part, on préférerait
la justice sommaire sur le champ. Le poteau vite fait; ça
plaît au peuple et ca ne prétend pas être de
la vraie justice.
En attendant, celui qui fait dérailler
tout le toutim, c'est Slobodan Milosevitch, qui se défend
comme un beau diable, qui refuse d'avouer quoi que ce soit et
qui mène la vie dure aux petits bureaucrates blêmes
du bureau des procureurs. Slobodan, tiens bon !
Add.: Du même Poliakov, on republie,
chez Berg International, un recueil d'articles, intitulé
Sur les traces du crime, 232 p., qui témoigne de
la haine, de la vindicte de cet esprit borné, qui réussissait
ses coups en tétanisant ses interlocuteurs par son extrémisme
bilieux. Les milieux scientifiques, qui lui firent
une place au CNRS, n'osent pas dire que Poliakov est une fraude,
un faiseur et un baratineur.
On apprend aussi qu'au rang des collaborateurs
de Poliakov dans son entreprise de fabrication d'une culpabilité
de la totalité du monde non-juif (Histoire de l'antisémitisme,
en cinq volumes), il faut ranger un curieux aventurier, ancien
trotskyste, proche pendant huit ans de Lyndon LaRouche, Laurent
Murawiec, devenu néocon, juif raciste et va-t-en guerre
contre l'Arabie saoudite, au nom du fait qu'il ne connaît
rien au Moyen-Orient, où il n'a jamais mis les pieds. C'est
nul de chez Nul.
Voir Le Monde du 18 octobre où
Jan Krauze se fout carrément de sa gueule.
VOUS
VOULEZ DU GAZ ? EN VOILÀ.
- L'ampleur de
la catastrophe de Bhopal
- dans les images
de Raghu Rai
-
- Le festival Visa pour l'image
présente une longue enquête sur les victimes du
gaz qui, en 1984, s'était échappé d'une
usine américaine installée dans la ville indienne
- Pour Greenpeace, il s'agit
d'un "crime d'entreprise" sans équivalent dans
l'histoire. En Inde, à Bhopal, dans la nuit du 2 au 3
décembre 1984, un gaz létal s'échappe de
l'usine américaine Union Carbide, qui fabrique des pesticides.
Lors des trois premiers jours, 8 000 morts sont recensés.
"On les appelle aujourd'hui les Lucky Ones [les chanceux],
parce qu'ils n'ont pas subi les souffrances de ceux qui ont agonisé
pendant des années", dit le photographe indien Raghu
Rai. Le nombre de morts serait de 20 000 à ce jour et
500 000 personnes auraient été touchées.
- Le festival Visa pour l'image
de Perpignan expose les photos prises par Raghu Rai au lendemain
même de la catastrophe ainsi que ses enquêtes, année
après année. Le 3 décembre 1984, le photographe
prend un avion pour Bhopal sans vraiment savoir ce qui s'est
passé. Sur place, on lui dit que des gaz lacrymogènes
se sont échappés, qu'il est normal qu'il pleure:
"C'est ahurissant ! Personne dans l'entreprise n'est mort
parce qu'on leur a dit qu'il fallait aller du côté
opposé au gaz, poussé par le vent. Mais personne
n'a prévenu la population. Moi-même, je travaillais
avec un mouchoir sur le visage; je n'avais pas le temps de me
protéger. On n'a d'ailleurs jamais su quel était
ce gaz qui a tué tant de gens."
- Raghu Rai réalise
à l'époque une photo qui fera le tour du monde:
un enfant mort, les yeux ouverts, comme pétrifié,
le visage émergeant des cailloux avant d'être enseveli.
Le photographe travaille alors pour la revue Indian Today,
la plus importante du pays. "J'ai publié un reportage
de quatorze pages. Il y avait, bien sûr, cette photo. Sur
le moment, j'étais content, mais aujourd'hui je vois bien
qu'elle ne traduit pas la profondeur du drame. Je n'ai alors
pas cherché à comprendre l'ampleur de la catastrophe."
C'est à la demande de Greenpeace que Raghu Rai, membre
de l'agence Magnum, va "replonger" en 2002 dans Bhopal.
"Greenpeace était persuadée que des personnes
mouraient toujours, dix-huit ans après."
- Il a dû lutter contre
l'indifférence générale. Tout le monde pensait
qu'il s'agissait d'une "histoire" terminée.
Lui-même était sceptique. "J'étais irresponsable.
J'en ai honte. Les premiers jours, je ne voyais pas grand-chose
mais après, en revenant une semaine par mois, plein d'horreurs
ont surgi. J'ai découvert tous ces gens qui ont reçu
moins de gaz et qui meurent lentement. Les poumons sont touchés.
Ils toussent comme s'ils avaient des crises d'asthme. Ils ont
les yeux rougis et pleurent. Leur souffrance est épouvantable."
- "Les faits sont
essentiels"
- La principale difficulté
était de savoir si les personnes photographiées
souffraient bien de maladies causées par la catastrophe.
"La plupart des victimes avaient été enregistrées
par l'administration de la ville. Il y a aussi un hôpital
qui s'occupe spécifiquement des malades de Bhopal",
explique Raghu Rai qui a travaillé avec un journaliste,
Anil Sharma, dont les enquêtes portent sur les habitants
souffrant de séquelles de la catastrophe sans être
vraiment identifiées comme victimes.
- Les photos de Raghu Rai,
en noir et blanc, sont comme des indices accumulés visant
à cerner l'ampleur d'une catastrophe. "C'est une
histoire qui a besoin d'être racontée dans ses détails.
Les faits sont essentiels dans un drame comme celui-là.
Il faut les restituer. J'ai déjà publié
dix-huit livres. C'est la première fois que j'ai besoin
de grandes légendes car le sujet nécessite des
explications."
- Raghu Rai cite les nombreux
portraits de victimes qui racontent leur douleur. Il évoque
ce "docteur de la mort" qui a effectué plus
de vingt mille autopsies, ou encore une jeune fille née
le jour de l'accident, surnommée "déesse du
gaz". Il montre les crânes amassés par dizaines
avant d'être étudiés et les foetus dans des
bocaux - des bébés de femmes enceintes qui ont
toutes fait des fausses couches après l'accident. Il a
également étudié le site industriel, où
des enfants jouent alors que "les produits toxiques ont
imprégné la terre et la nappe phréatique".
- La force de ces images
est de montrer des victimes qui ont appris à se battre
et luttent pour que justice soit faite. Sur une photo récente,
prise lors d'une manifestation, une femme a écrit sur
une pancarte: "Vous voulez Oussama ? Donnez-nous Warren
Anderson", le patron d'Union Carbide à l'époque.
- Michel Guerrin, Le Monde,
7 septembre 2003, p. 23.
ILS
SONT PARTOUT
Bradley Smith, dans sa dernière
lettre (n° 102) signale ce rapport de Yad Vashem:
- Yad Vashem
Responds to Poll in Italy Revealing Widespread Holocaust Denial
and Anti-Semitism
-
- (IsraelNN.com) In light
of the poll conducted yesterday in Italy, Yad Vashem calls upon
the Italian government to step up educational efforts among its
teachers and students, and to tighten its partnership with Yad
Vashem in the field of education -- including the sending
of teachers from Italy to seminars held at Yad Vashem's International
School for Holocaust Studies. The International School has conducted
seminars in seven languages for teachers from many countries
around the world.
- Among the findings from
yesterday's poll: 11% claim that the Jews are lying when they
say millions were murdered in gas chambers, 8% believe Italian
Jews ought to leave the country, and 22% say Jewish citizens
of Italy "are not true Italians."
- Chairman of the Yad
Vashem Directorate, Avner Shalev, said "I call upon Italy,
which in February 2004 will become the chair of the Taskforce
for International Cooperation on Holocaust Education, Remembrance,
and Research, to take the findings of the survey to heart and
take decisive action to end anti-Semitism and Holocaust denial
in its borders. We believe in the use of pedagogical tools
and all methods of public communication to fight the ignorance
that leads to racism and anti-Semitism."
- The Taskforce was established
in May 1998, and today 15 nations belong to it. The Taskforce
is a political vehicle, in which experts on the Holocaust from
the participating nations play an integral part in the deliberations.
The main goal is to provide a political umbrella for the efforts
made to increase initiatives and activities in the field of teaching
the Holocaust in the educational arena.
- <http://www.israelnationalnews.com/news.php3?id=52629>
ILS METTENT LE TEMPS
- Quand le Quid
est infiltré par un négationniste
- Par Karma Zinzin
-
- Le Quid est une
"encyclopédie" en un seul volume, autour de
2000 pages, devenu une institution éditoriale. Il fournit
une profusion d'informations sur des très nombreux sujets,
et sert souvent, par son format et son utilisation quasi-ludiques,
de référence à de nombreux enfants et adolescents.
- Au cours des années
2001 et 2002 le Quid a fait l'objet de poursuites judiciaires
parce qu'il citait, parmi d'autres chiffres, l'"évaluation"
grotesque, ridiculement basse, du négationniste Robert
Faurisson à propos du nombre de victimes d'Auschwitz.
[En France, donc, on peut poursuivre pour des "évaluations
grotesques"... Il va falloir centupler le nombre des tribunaux.
] Une première fois le Quid a échappé
à la sanction en promettant de retirer cette évaluation
de son édition 2003. Ce qui n'arriva pas et entraîna
une seconde procédure. Le Quid promit de nouveau.
Mais le problème va en fait bien au delà de la
seule mention du chiffre de Faurisson. Ce que les associations
n'ont pas vu est beaucoup plus grave. C'est de cela qu'il s'agit
ici...
- En préalable, il
convient de rappeler que depuis plus de 55 ans, les historiens
travaillent et avancent des évaluations du nombre de victimes
d'Auschwitz. A l'Ouest, lorsque ces évaluations étaient
le fruit de recherches spéficiques, la plupart des évaluations
tournaient autour de 1 million de victimes. Aujourd'hui, le
chiffre généralement accepté par la communauté
historienne est de 1,1 millions de victimes dont 90% de Juifs,
pour la plupart assassinés dans les chambres à
gaz dès leur arrivée. En Pologne et dans le bloc
communiste, suite à un calcul erroné d'experts
soviétiques, c'est un chiffre de 4 millions de victimes
(en majorité non juives) qui a été avancé.
Pour un point sur cette évaluation et sur l'historiographie
non communiste, voir:
- <http://www.phdn.org/histgen/auschwitz/bilan-auschwitz.html>
- Le Quid a la particularité,
depuis quelques années, de mentionner, outre un chiffre
proche de celui accepté par l'historiographie occidentale,
une série d'autres "évaluations" qui
se termine par la mention d'un chiffre, extrêmement sous-évalué
(mais non présenté comme tel) de Faurisson. Ce
qui déclencha l'ire justifiée de quelque
associations. Mais ce qu'aucune des associations qui ont poursuivi
le Quid ne semble avoir remarqué, c'est que le
chiffre de Faurisson n'était pas le seul problème
dans le paragraphe en cause.
- Voici le texte du Quid,
dans sa version 1997, à laquelle la version 2003 est pratiquement
identique:
- "1 200 000 . D'autres
chiffres ont circulé: Nuit et brouillard (film d'Alain
Resnais, en 1955; conseillers: Henri Michel et Olga Wormser):
9 000 000; document officiel de la Rép. française
(Office de recherches des crimes de guerre en 1945): 8 000 000
selon Raphaël Feigelson: 7 000 000; Tibère Kremer
(préfacier de Miklos Nyiszli, en 1951): 6 000 000; le
Monde (du 20-4-1978): 5 000 000 dont 90 % de Juifs; Henry Mandelbaum
(en 1945) 4 500 000; document soviétique du 6-5-1945 (utilisé
par le tribunal de Nuremberg): 4 000 000 (inscrit sur le monument
d'Auschwitz-Birkenau; sera déclaré faux en 1990
et remplacé, en 1995, par 1 500 000); Miriam Novitch (en
1967): 4 000 000 (dont 2 700 000 Juifs); rabbin Moshe Weiss en
1991: + de 4 000 000 (dont 3 000 000 Juifs); Rudolf Höss
(ancien Cdt du camp d'Auschwitz) en 1946: 3 000 000 (jusqu'au
1-12-1943); Rudolf Vrba (procès Eichmann) en 1961: 2 500
000; Léon Poliakov (en 1951), Georges Wellers (en 1973),
Lucy Dawidowicz (en 1975): 2 000 000 de Juifs gazés; Yehuda
Bauer (dir. de l'Institute of Contemporary Jewry, Université
hébraïque de Jérusalem, en 1989): 1 600 000
(dont 1 352 980 Juifs); Lech Walesa: 1 500 000; Georges Wellers
(en 1983): 1 471 595 (dont 1 352 980 Juifs); Raul Hilberg (en
1985): 1 250 000 (dont 1 000 000 de Juifs); Gerald Reitlinger
(The Final Solution, en 1953): 850 000; Jean-Claude Pressac (Die
Krematorien von Auschwitz, en 1994): 630 000 à 710 000
dont 470 000/550 000 gazés; Faurisson ("révisionniste"):
150 000 en tout (dont environ 100 000 Juifs, la plupart morts
du typhus)." (Quid, 1997, p. 798).
- On trouvera à peu
de chose près la même présentation sur le
site web du Quid (qui a quand même supprimé de l'édition
online le chiffre de Faurisson):
- <http://www.quid.fr/2000/Q018850.htm>
- Pourquoi les rédacteurs
du Quid ont-ils décidé de donner une si
longue liste d'évaluations qu'ils savent être
erronées? Dans aucun autre cas, n'est dressée
ainsi une évolution de l'historiographie du nombre de
victimes d'un événement tragique. Aucun autre camp
ne fait l'objet d'un tel traitement...
- La première remarque
qui saute aux yeux d'un esprit attentif c'est que la liste n'est
absolument pas donnée dans un ordre chronologique, mais
dans un ordre décroissant. Si l'on écrit la liste
de dates des "évaluations" citées cela
donne ceci: 1955, 1945, 1951, 1978, 1945, 1945, 1967, 1991, 1946,
1961, 1951, 1973, 1975, 1989, 1983, 1985, 1953, 1994. Aucune
date n'est fournie pour le chiffre de Faurisson. Pourquoi une
liste non chronologique alors qu'on prétend dresser un
portrait historiographique?
- N'importe qui de familier
avec l'histoire et l'historiographie d'Auschwitz ne peut qu'être
surpris par cette liste "d'autres chiffres [qui] ont circulé".
Outre que les références sont extrêmement
vagues, si le lecteur averti reconnaît quelques noms d'historiens,
certaines références lui seront absolument inconnues.
Car la liste est loin de ne citer que des historiens. Vingt et
une évaluations citées, 9 seulement émanent
d'historiens ou sont présentées comme émanant
d'historiens (Michel et Wormser, Novitch, Poliakov, Wellers,
Dawidowicz, Bauer, Hilberg, Reitlinger). [Il est à
remarquer que Poliakov n'est pas historien, Wellers était
chimiste, Hilberg prof de sciences Po et Reitlinger commerçant...
] Le reste mélange témoins, journaux, hommes
politiques, préfaciers, anciens "révisionnistes"
et négationnistes! Est-ce vraiment une liste à
prendre au sérieux? Jamais une personne désirant
fournir une information de qualité ne se serait permis
un tel mélange des genres. En fait, chaque chiffre devrait
être examiné de près. Nous ne pouvons le
faire pour chacun d'eux, mais nous allons le faire pour certains
d'entre eux.
- Le Quid répète
depuis 1997 que dans Nuit et Brouillard, le chiffre de
9 millions de victimes serait explicitement mentionné
pour Auschwitz. Mieux, la responsabilité de ce chiffre
est implicitement attribuée à deux historiens,
Henri Michel et Olga Wormser.
- Cette présentation
est tout simplement frauduleuse.
- Le chiffre de 9 millions
est bien mentionné à la fin Nuit et Brouillard
mais il ne désigne pas le nombre de victimes d'Auschwitz,
pour diverses raisons dont la meilleure est sans doute que les
deux historiens conseillers du film connaissaient l'historiographie
en vigueur à l'époque du film et avaient mentionné
(avant et après la sortie du film) dans d'autres contextes
des chiffres qui n'ont rien à voir avec celui que leur
attribue Le Quid. De fait, le chiffre de 9 millions qui
est mentionné dans Nuit et Brouillard se rapporte
à un total pour tous les camps. Prétendre que Nuit
et Brouillard avance un tel bilan pour Auschwitz et qu'en
seraient responsables les deux historiens mentionnés est
une pure invention.
- C'est d'ailleurs une invention
du négationniste Faurisson, qu'il a proférée
pour la première fois en 1991. Sur cette fabrication faurissonienne,
voir:
- <http://www.phdn.org/negation/faurisson/nuitetbrouillard.html>
- Voilà donc que le
Quid, non content de recopier un chiffre de Faurisson
dans une série de prétendues évaluations
du nombre de victimes, recopiait aussi, sans le dire, un mensonge
de Faurisson consistant à falsifier Nuit et Brouillard.
- En 1945, Eugène
Aroneanu rassembla et publia une série de témoignages
sur les camps, Camps de concentration (Office français
d'édition, 1945). La lecture de cet ouvrage écrit
"à chaud" est intéressante à plus
d'un titre. On y lit à la page 196 que, selon une série
de rapports de l'O.R.C.G (le sigle n'est pas développé,
mais on aura reconnu l'Office de recherches des crimes de guerre
mentionné par le Quid), 8 millions de personnes
seraient mortes à Auschwitz. A la même page (196),
Aroneanu rapporte que, selon Raphaël Feigelson, 7 millions
de personnes sont mortes à Auschwitz. Raphaël Feigelson
figure, à la page 11, dans une liste de "témoins,
rapports et documents", sans autre précision. Le
rédacteur de l'article du Quid s'est abstenu de
préciser qu'il ne tirait pas ses deux chiffres de sources
consultées par lui, mais les avait recopiées dans
un ouvrage de 1945 (il a d'ailleurs oublié de préciser
la date pour Feigelson). Car il va sans dire que les deux chiffres
en question n'apparaissent nulle part ailleurs et que l'ouvrage
d'Aroneanu en est la seule et unique source. L'estimation de
1945 de l'O.R.C.G, outre qu'elle est historiographiquement sans
intérêt (Auschwitz venant à peine d'être
libéré...), est invérifiable. Quant à
Raphaël Feigelson, c'était sans doute un survivant
dont le chiffre ne vaut que pour ce qu'il dit de sa perception
de l'énormité du crime. Rien ne justifie d'en faire
état dans une présentation historiographique. L'absence
de scrupule du rédacteur du Quid à citer
des informations de seconde main, sans préciser qu'il
le fait, ne brille certes pas par son honnêteté.
Mais il s'agit du même qui a recopié le mensonge
de Faurisson sur Nuit et Brouillard...
- Passons rapidement sur
le chiffre donné par Tibère Kremer, dont la seule
qualité est d'avoir préfacé, parce qu'il
en était le traducteur, le témoignage de Miklos
Nyiszli, paru en 1951 dans la revue Les Temps Modernes
("S.S. Obersturmführer Docteur Mengele. Journal d'un
médecin déporté au crématorium d'Auschwitz",
Les Temps Modernes, mars 1951, no 65). Le rédacteur
du Quid se garde de préciser que l'évaluation
disparaît de la préface de l'édition complète
du témoignage de Miklos Nyiszli parue en 1961 (Médecin
à Auschwitz: souvenirs d'un médecin déporté,
Juillard). Mais que venait faire, en premier lieu, ce chiffre
dans la liste?
- Prenons le Monde
du 20 avril 1978. On y lit, en page 4, un article intitulé
"Le 35ème anniversaire du soulèvement du ghetto
de Varsovie. Manifestation souvenir à Paris devant le
mémorial du martyr juif inconnu". Un encart, non
signé, occupant 1/8 de la page, en bas à gauche,
donne des informations sur le personnel politique et note, en
passant: "Auschwitz où périrent plus de 5
millions d'hommes, de femmes et d'enfants, dont 90% de Juifs".
Le sujet de l'article, ni même celui de l'encart, ne portait
principalement sur Auschwitz. Sur l'auteur de l'encart et l'origine
de son chiffre, rien. C'est du journalisme. Du mauvais journalisme.
Des erreurs de ce genre, on en trouve tous les jours dans le
Monde. Et alors? Pourquoi le rédacteur du Quid
s'intéresse-t-il justement à ce chiffre là.
On admirera malgré tout son talent de "chercheur"...
- Henryk Mandelbaum était
lui aussi un survivant d'Auschwitz et pas un historien. Mais
le rédacteur du Quid n'a pas fourni cette précision.
- On aura constaté
qu'aucun des chiffres supérieurs à 4 millions n'aurait
dû figurer dans un ouvrage de référence.
En réalité, aucun d'eux n'a "circulé"...
L'un d'entre eux est une fabrication recopiée chez Faurisson
et aucun des autres n'émane d'un historien. En fait, aucun
historien sérieux n'aurait accepté de considérer
que les chiffres précédents avaient une valeur
quelconque. Avec les chiffres inférieurs ou égaux
à 4 millions on retourne dans les évaluations historiographiquement
connues. Pour l'estimation soviétique, je renvoie à
la page déjà citée:
- <http://www.phdn.org/histgen/auschwitz/bilan-auschwitz.html>
- Passons rapidement sur
le chiffre donné par le rabbin Moshe Weiss. On se demandera
quelle qualité justifie aux yeux du rédacteur du
Quid d'évoquer un chiffre donné par un religieux.
- Suit un chiffre de Rudolf
Höss. De nouveau, le lecteur averti est surpris. En effet,
Ruldof Höss a avancé plusieurs chiffres différents
pour le nombre de victimes d'Auschwitz. Or celui qui est cité
ici est le plus élevé qu'il ait jamais avancé.
Pourquoi le rédacteur du Quid ne cite-t-il pas
la seule estimation de Höss qui vaille d'un point de vue
historique, celle qu'il a faite en 1946, lorsqu'il rédigeait
ses mémoires: 1,13 millions de victimes (Rudolf Hoess,
Le commandant d'Aushwitz parle, La Découverte,
1995, p. 278)?
- Suit la mention de Rudolf
Vrba. Encore un survivant. [Survivant mais menteur professionnel...]
- Nous arrivons maintenant
aux historiens (dans la mesure où la mention de Henri
Michel et Olga Wormser était frauduleuse, on nous permettra
de considérer qu'elle est nulle et non avenue). Le lecteur
constate que les premières évaluations d'historiens
citées "commencent" à deux millions de
victimes. Nous lisons notamment que le chiffre de "2 000
000 de Juifs gazés" est attribué aux historiens
Léon Poliakov et Lucy Dawidowicz. Or il s'agit d'un raccourci
pour le moins audacieux, puisque si ces deux auteurs mentionnent
effectivement le chiffre de 2 millions de victimes juives d'Auschwitz,
aucun ne prétend qu'ils furent tous gazés. (Léon
Poliakov, Bréviaire de la haine, Editions Complexe,
1986, p. 387. Le texte est identique à celui de l'édition
de 1951. Et Lucy Dawidowicz, The War against the Jews,
Penguin Books, 1990 - 1ère éd. 1975 -, p. 191).
Le rédacteur du Quid a-t-il seulement consulté
les auteurs qu'il prétend citer?
- Et voici que ce même
rédacteur prétend que Lech Walesa aurait avancé
une évaluation de 1,5 millions de victimes. Outre que
les paroles d'un homme politique n'ont rien à faire dans
une présentation historiographique, Lech Walesa n'a jamais
évalué lui-même le bilan d'Auschwitz à
1,5 million. Fin 1994, Lech Walesa, ou sa chancellerie, n'a fait
que prendre une décision par rapport à une propoposition
que lui faisaient les chercheurs du Musée d'Auschwitz.
C'est le chiffre mentionné sur les plaques commémoratives
à Auschwitz depuis 1995 (chiffre et date évoqués
d'ailleurs un peu plus haut dans le paragraphe du Quid,
sans que le rédacteur n'ait pris la peine de préciser
qu'il s'agissait du même). Que vient donc faire Lech Walesa
dans cette galère?
- La liste se termine par
le chiffre de Faurisson, sans aucun autre commentaire que la
mention "révisionniste". Le rédacteur
pense-t-il vraiment que ce laconisme permettra à des lecteurs,
en majorité peu informés de reconnaître un
falsificateur? Pourquoi ne pas avoir utilisé, à
la limite, le terme "négationniste"? Pourquoi
servir une falsification négationniste sans le moindre
garde-fou: "150 000 en tout (dont environ 100 000 Juifs,
la plupart morts du typhus)". Car c'est bien d'une falsification
qu'il s'agit, la rhétorique du typhus, seul responsable
des morts d'Auschwitz, étant un leitmotiv Faurissonien
permettant de substituer un faible (par rapport à la réalité)
nombre de morts "naturelles" à un nombre très
élevé d'assassinats. Rien ne justifie évidemment
le chiffre de Faurisson, qui fait volontairement l'impasse sur
l'écrasante majorité des victimes assassinées
dans les chambres à gaz dès leur arrivée
au camp, sans y être enregistrées. Il s'agit bien
de négationnisme: dans l'esprit de Faurisson, et de façon
implicite mais claire, ce chiffre permet de nier ces assassinats
et la politique d'extermination dans le cadre de laquelle ils
eurent lieu. Signalons par ailleurs, le bobard du typhus comme
cause principale de "mortalité" est depuis longtemps
réfuté. Avoir imprimé tel quel le chiffre
de Faurisson est, en soi, scandaleux. Le chiffre de Faurisson
n'a jamais "circulé" que dans les cercles négationnistes
et néo-nazis. Encore une fois, je renvoie à la
page déja citée sur l'historiographie du nombre
de victimes d'Auschwitz:
- <http://www.phdn.org/histgen/auschwitz/bilan-auschwitz.html>
- De la fraude de Faurisson
sur le "9 millions" de Nuit et Brouillard à
la falsification de Faurisson sur le nombre de victimes, voilà
une liste bien étrangement encadrée et présentée.
Les deux chiffres aux extrêmes de la liste sont tous deux
des inventions de Faurisson. La première invention étant
présentée par le Quid comme une vérité,
et les autres chiffres présentés par ordre décroissant,
mêlant des chiffres d'historiens (dont certains, d'ailleurs,
dans une présentation, par le Quid, qui ne correspond
pas à la réalité de ce que ces historiens
ont réellement écrit), à des sources sans
intérêt citées de seconde main, des citations
de survivants, à des déclarations de religieux,
voire d'hommes politiques (là encore, l'attribution étant
tirée par les cheveux). Un tel degré d'incompétence
sidère.
- Incompétence, vraiment?
- Pas tout à fait.
- En réalité,
c'est beaucoup plus grave:
la liste est intégralement recopiée d'un texte
de Faurisson de 1995 intitulé "Combien de morts
à Auschwitz?"
[Note de l'AAARGH: texte html sur ce site] Ce texte se trouve
reproduit dans l'ouvrage Robert Faurisson, Ecrits Révisionnistes
(1974-1998), tome
IV, Édition
privée hors commerce, 1999, p. 1730-1740. On le trouve
également sur internet [c'est-à-dire sur le site de l'aaargh
!]. Ce texte était lui-même basé
sur un tract négationniste d'avril 1990 comme on le verra
plus bas. Nous proposons une page web où sont reproduits
en vis-à-vis le passage du Quid et les passages
du texte de Faurisson:
- <http://www.phdn.org/negation/quid/quidcomp.html>
- La présentation
décroissante des chiffres, le mélange historiens,
journaux, traducteurs, témoins, religieux, politiques
sont déjà présents dans le texte de Faurisson.
[Zinzin est un bon chercheur mais lent, très lent.
Ce texte circule depuis plus de 12 ans, il a été
reproduit partout, traduit dans plusieurs langues... Zinzin mérite
l'Escargot d'or...]
- Pas un des vingt et un
chiffres du Quid qui ne provienne du texte de Faurisson
(qui en donne en tout trente). On retrouve parfois les expressions
même du texte de Faurisson ("Tibère Kremer,
préfacier de Miklos Nyiszli", par exemple). L'épigone
de Faurisson qui a "rédigé" l'article
pour le Quid n'a évidemment vérifié
aucune des sources qu'il prétend citer. Il s'est contenté
de recopier Faurisson. Il a d'ailleurs parfois procédé
à des raccourcis par rapport à la "version
originale". C'est ainsi que Faurisson donne la source exacte
de tous les chiffres qu'il avance (contrairement au rédacteur
du Quid), quitte d'ailleurs à en falsifier le contenu
comme dans le cas de Nuit et Brouillard. Faurisson cite
bien l'ouvrage d'Eugène Aroneanu comme source des deux
chiffres évoqués plus haut (ceux de Feigelson et
de l'O.R.C.G). Faurisson ne prétend pas que Walesa aurait
évalué seul le nombre de victimes d'Auschwitz.
Mais c'est bien Faurisson qui sélectionne l'évaluation
la plus haute jamais avancée par Höss, sans mentionner
les autres, et c'est bien Faurisson qui fait débuter sa
liste par son mensonge sur Nuit et Brouillard.
- La conclusion est évidente:
depuis 1997 au moins, le Quid a été infiltré
par un négationniste qui a "placé"
la prose de Faurisson à un endroit stratégique.
Personne n'a vérifié.
- C'est fort regrettable
car la présentation du Quid/Faurisson est particulièrement
perverse. Elle laisse à penser (c'est évidemment
le but poursuivi par Faurisson et par le négationniste
infiltré dans les équipes du Quid) que les
évaluations du nombre de victimes d'Auschwitz n'auraient
cessé de baisser et que des chiffres délirants
auraient été sérieusement avancés.
Ces deux propositions sont fausses. Il s'agit évidemment
de donner l'impression qu'on a raconté n'importe quoi.
Un n'importe quoi présenté de telle sorte qu'il
semble quand même en exister un aboutissement logique vers
les évaluations les plus faibles: en l'occurrence, le
chiffre de Faurisson, évidemment présenté
sans le moindre commentaire, alors même que le lectorat
du Quid n'est pas, dans sa majorité, en mesure
de détecter où se trouve l'escroquerie. Si tant
est que ce lectorat sache qui est Faurisson, que la présentation
sous l'étiquette inapropriée de "révisionniste",
et non négationniste, ne permet pas d'identifier comme
le falsificateur qu'il est. La stratégie est typiquement
faurissonienne. Elle fut, et continue d'être diffusée
par le Quid.
- Le caractère tendancieux
de la présentation du Quid, hors le constat du
plagiat d'un texte de Faurisson, est évident dès
que l'on fait l'effort d'examiner la liste des évaluations:
son caractère décroissant et non chronologique,
le caractère très vague des références,
le mélange historiens, journalistes, survivants, négationnistes
sont autant d'éléments qui devraient susciter la
méfiance d'un esprit critique, mais ne sauteront certes
pas aux yeux d'un candide.
- La consultation d'éditions
plus anciennes du Quid apporte des éléments
supplémentaires au scénario de contagion. Dans
l'édition de 1990, la seule mention de Faurisson se fait
à la section "antisémitisme", dans un
encart sur la LICRA, pour mentionner qu'il a été
condamné pour diffamation pour avoir soutenu que "le
mythe des chambres à gaz" était une "escroquerie
sioniste". (Quid, 1990, p. 559). Aucun bilan n'est
spécifié pour Auschwitz. L'édition 1991
reproduit le même contenu. De même en 1992 et 1993.
- L'édition 1993 voit,
en plus de la mention de la condamnation de Faurisson, l'apparition
d'un encart sur le "Mouvement dit "des révisionnistes""
(Quid, 1993, p. 739). La présentation est succinte
et aurait pu être plus percutante, notamment en évitant
de désigner le discours négationniste par le vocable
de "thèse". On peut déplorer l'utilisation
de "révisionnistes" au lieu de "négationnistes"
et l'absence de toute mention qu'il s'agit d'un discours mensonger
et antisémite. Rien de bien grave cependant. Par ailleurs,
un bilan chiffré du nombre de victimes d'Auschwitz apparaît
qu'il convient de citer dans son intégralité:
- "Auschwitz [Silésie,
1940, victimes 1,3 à 1,5 million (et non 4 à 8
comme avancé autrefois, la mention de 5 figurant sur les
plaques déposées au pied du monument a été
enlevée) dont selon F. Piper, Juifs 1,1, Polonais, 0,15,
Tziganes, 0,023, prisonniers soviét. 0,015. 223 000 dép.
ont survécu]" (Quid, 1993, p. 679)
- On relèvera deux
erreurs. Le chiffre de 8 millions de victimes n'a jamais appartenu
à aucune historiographie, et c'est un chiffre de 4 millions
(et non de 5) qui était mentionné sur les plaques
et les monuments jusqu'en 1990. Quelle peut être l'origine
de ces erreurs du rédacteur du Quid ? Impossible
de répondre. Cependant, le reste du paragraphe ne présente
pas de problème et surprend même le lecteur puisqu'il
y a fait mention de F. Piper, l'historien qui a élaboré
la meilleure estimation à ce jour. Cette présentation
est à comparer évidemment à celle qui a
court depuis 1997! Le contraste est saisissant.
- Les choses dégénèrent
dans l'édition 1994. La condamnation de Faurisson est
toujours indiquée, le paragraphe sur Auschwitz (p. 677)
est le même que celui de l'édition 1993, mais la
présentation du mouvement "révisionniste"
a été largement remaniée. Elle devient largement
complaisante (ce point est traité dans un autre article
sur PHDN, mais notons que le mot "négationniste"
n'est jamais utilisé) et surtout s'accompagne du paragraphe
suivant:
-
- "Les révisionnistes
relèvent des divergences dans les chiffres, ainsi sur
le nombre de morts à Auschwitz: doc. officiel de la Rép.
française (Office de recherches des crimes de guerre en
1945): 8 000 000; le Monde (du 20-4-1978): 5 000 000; le monument
d'Auschwitz-Birkenau: 4 000 000; "confessions" de Höss
(ancien Cdt du camp d'Auschwitz): 3 000 000; Yehuda Bauer (dir.
de l'Institute of Contemporary Jewry, Université hébraïque
de Jérusalem, en 1989): 1 600 000; le Monde (du 1-9-1989):
1 433 000; Raul Hilberg (auteur de La Destruction des juifs d'Europe,
1988): 1 250 000; Gerald Reitlinger (auteur de The Final Solution,
1953): 850 000, archives soviét.: 74 000" (Quid,
1994, p. 730)
- Quelques remarques. Il
est surprenant que soit fournie, sans le moindre commentaire
une telle liste, dont le lecteur ne sait d'où elle provient
exactement. Le rédacteur en tous cas, par les références
qu'il fournit, laisse supposer qu'il a vérifié...
- On constate déjà
la présentation, décroissante et non chronologique,
mêlant chiffres d'historiens, de journalistes, et autres,
sans que soit expliqué ce qui conduit à attacher
de l'importance à tel ou tel chiffre. Aucune critique
à cette présentation (attribuée aux négationnistes,
ou plutôt aux "révisionnistes") n'est
faite. On trouve déjà certains des chiffres du
texte de Faurisson (certains d'ailleurs ne figurent pas dans
son texte de 1995). La référence à Nuit
et Brouillard est absente. L'utilisation du mot "confessions"
pour désigner le témoignage de Höss est un
tic langagier négationniste que le rédacteur du
Quid reprend sans sourciller.
- La mention du Monde
du 1er septembre 1989 est erronée. En effet, dans un article
intitulé "La joie M. Anthony", on peut lire:
"[...] de mai 1940 à janvier 1945, plus de 1 600
000 prisonniers sont passés dans les trois camps d'Auschwitz
[...] dont 1 433 000 juifs, et, sur ce dernier nombre, 1 335
000 ont trouvé la mort dans les chambres à gaz.".
Le chiffre de 1 433 000 n'est pas un nombre total de victimes
d'Auschwitz donné par le Monde, mais un nombre
total de Juifs passés par Auschwitz. Décidement...
- Enfin, le dernier chiffre
74 000 est une présentation négationniste frauduleuse
(par omission) d'une documentation spécifique: des certificats
de décès des prisonniers enregistrés (c'est-à-dire
non assassinés dès leur arrivée au camp)
ont été retrouvés en 1989 dans les archives
soviétiques. Ces 74 000 certificats, qui sont loin de
représenter tous les décès de prisonniers
enregistrés ne tiennent évidemment aucun compte
de l'écrasante majorité des Juifs assassinés
à Auschwitz dès leur arrivée et jamais enregistrés.
Surtout, jamais personne, en dehors des négationnistes
n'a prétendu que le chiffre de 74 000 représentait
le nombre de morts d'Auschwitz... On aura compris que les "divergences"
telles que rapportées par le Quid, n'ont de sens
que dans la rhétorique falsificatrice des négationnistes,
que le Quid les rapporte, falsifications comprises, sans
le moindre commentaire, bref, que le Quid adhère
de facto à la rhétorique négationniste.
- En fait, la présentation
des "divergences" reprend, sans le dire, évidemment,
un passage d'un tract négationniste diffusé en
avril 1990, intitulé "Faut-il interdire les révisionnistes
?". En effet, à la page 1 de ce tract on trouve exactement
la liste, décroissante, des huit chiffres recopiés
par le Quid dans son édition 1994, références
comprises, notamment la référence erronée
au Monde du 1er septembre 1989. Dans le tract original,
le chiffre de 74 000 était attribué aux "archives
soviétiques récemment ouvertes par M. Gorbatchev".
La même liste sera citée par un opuscule négationniste,
la Revue d'Histoire Révisionniste, dans son premier
numéro de mai-juillet 1990 (page 5). C'est à partir
de ce tract que Faurisson va élaborer sa liste de 1995.
Il éliminera le dernier chiffre fruit d'une falsification
trop grosse, même pour lui, pour le remplacer par son chiffre
infondé de 150 000. Faurisson a également supprimé
de son texte de 1995 la mention au Monde du 1er septembre
1989, jugeant sans doute qu'il n'avait pas besoin d'utiliser
un chiffre erroné. Et il y ajoutera encore vingt-trois
autres chiffres, dont la nature extrêmement hétérogène
a déjà été soulignée, en y
incorporant notamment sa présentation frauduleuse sur
Nuit et Brouillard.
- Le rédacteur du
Quid s'est contenté de recopier quasiment mot pour
mot un tract négationniste, ce qu'il n'a pas jugé
bon de signaler au lecteur. Il a repris le vocabulaire, les erreurs
et les falsifications contenues dans le tract original. Il n'a
évidemment rien vérifié.
- Le négationniste
du Quid était sans doute déjà en
place pour l'édition 1994. La suite de l'évolution
du paragraphe sur les "divergences" va nous le confirmer.
- Dans l'édition 1996,
trois changements sont introduits. La mention du nombre de victimes
d'Auschwitz est réduite à sa plus simple expression:
"(1 200 000 _)". Et surtout, l'encart sur le "mouvement
dit "des révisionnistes"" est ramené
dans la même section, et en l'occurrence dans la même
page, que celle des listes de nombres de victimes, et donc du
paragraphe consacré à Auschwitz. Dans les éditions
antérieures en effet, le lecteur qui se renseignait sur
les camps en général et Auschwitz en particulier
ne tombait pas nécessairement sur l'encart sur les négationnistes,
puisque celui-ci faisait partie d'une autre section. Le négationniste
introduit dans les équipes du Quid a-t-il jugé
trop inefficace un tel éloignement ? A partir de l'édition
1996, ce problème est résolu: désormais,
toute personne qui s'informe des camps, ne peut manquer d'être
informée de l'existence des "révisionnistes",
de leurs "thèses" et des "divergences"
qu'ils "ont relevé dans les chiffres" puisque
l'encart n'est séparé du paragraphe sur Auschwitz
que d'une colonne de texte...
- Le troisième changement
concerne le paragraphe sur les "divergences". Ce paragraphe,
toujours, incorporé à l'encart sur les "révisionnistes"
a été légèrement altéré.
Le voici:
-
- "Les révisionnistes
relèvent des divergences dans les chiffres, ainsi sur
le nombre de morts à Auschwitz: doc. officiel de la Rép.
française (Office de recherches des crimes de guerre en
1945): 8 000 000; le Monde (du 20-4-1978): 5 000 000; le monument
d'Auschwitz-Birkenau: 4 000 000; "confessions" de Höss
(ancien Cdt du camp d'Auschwitz): 3 000 000; Yehuda Bauer (dir.
de l'Institute of Contemporary Jewry, Université hébraïque
de Jérusalem, en 1989): 1 600 000 (dans le "Jérusalem
Post" du 22-9-1989); Georges Wellers: 1 472 000 dont 1 472
000 juifs (dans "le Monde Juif" d'oct-déc. 1983);
Raul Hilberg (auteur de La "Destruction des juifs d'Europe",
1988): 1 250 000; Gerald Reitlinger (auteur de "The Final
Solution", 1953): 850 000 Jean-Claude Pressac (auteur de
"Die Krematorien von Auschwitz", en 1994): 630 000
à 710 000 (dont 470 à 550 000 gazés); Faurisson
parle d'env. 150 000." (Quid, 1996, p. 794)
- Disparue la mention erronée
au Monde du 1er septembre 1989, remplacée par un
chiffre de Georges Wellers. Disparue la mention des 74 000 des
archives soviétiques. Par contre apparaîssent un
chiffre de Pressac et les 150 000 de Faurisson, dont l'évaluation
apparaît donc pour la première fois dans le Quid.
A également été rajoutée une précision
sur Yehuda Bauer ("Jerusalem Post" etc.) qui
disparaîtra des éditions ultérieures. Les
suppressions et ajouts correspondent à des suppressions
et ajouts également constatés dans le texte de
Faurisson de 1995 par rapport au tract de 1990. En tout état
de cause, le texte du Quid de 1996 correspond à
une version intermédiaire entre le tract de 1990, recopié
dans l'édition 1994, et le texte de Faurisson de 1995,
recopié dans les éditions 1997 et suivantes. Il
semble que le rédacteur du Quid suivait de très
près ce qui se faisait dans le milieu négationniste.
La suppression d'une erreur inutile (le Monde) et d'une
falsification patente (les 74 000) préparait le terrain
à la touche finale...
- Dans l'édition de
1997, la mention de la condamnation de Faurisson disparaît
(en fait elle avait déjà disparu de l'édition
1996). L'encart sur les "révisionnistes" est
légèrement remanié mais demeure toujours
aussi complaisant, et proche du paragraphe sur Auschwitz.
- Mais le coup de génie
consiste à poursuivre la démarche de "rapprochement"
entamée en 1996 par le déplacement de l'encart
sur les "révisionnistes" dans la même
section que le paragraphe sur Auschwitz. En effet, les "divergences"
soit-disant relevées par les négationnistes disparaissent
de l'encart sur les révisionnistes. Plus aucune mention
n'est faite sur ces divergences "relevées par les
révisionnistes". Le rédacteur du Quid,
a déplacé sa liste dans sa version définitivement
enrichie, c'est-à-dire enfin calée sur l'article
de Faurisson paru en 1995, au sein même du paragraphe consacré
à Auschwitz, introduisant cette liste d'une façon
("d'autres chiffres ont circulé") qui gomme
totalement l'origine négationniste du texte et tente de
camoufler que l'année précédente une liste
de même nature faisait partie de l'encart sur les "révisionnistes".
Le lecteur qui ignore l'histoire et l'historiographie (réelle)
d'Auschwitz, qui ne consulte pas toutes les éditions successives
du Quid, se trouve soumis à la prose faurissonienne,
qu'il ignore être une construction frauduleuse destinée
à lui faire croire qu'on aurait raconté n'importe
quoi sur Auschwitz.
- Le caractère malveillant,
et négationniste, de cette évolution est tout à
fait évident pour qui prend la peine d'examiner de près
le contenu des versions successives du Quid au fil des
années. Le Quid, infiltré par un négationniste
bien informé et probablement proche des milieux négationnistes
militants, sinon de Faurisson lui-même, s'est montré
sur cette question d'une légèreté impardonnable.
- C'est à des centaines
de milliers d'exemplaires que les présentations frauduleuses
et perverses de Faurisson ont été diffusées,
par le Quid depuis 1997. L'opération négationniste
en son sein avait cependant commencé trois ans plus tôt.
- 21 janvier 2003.
<http://www.phdn.org/negation/quid/quid.html>
Voir la suite, pesante, sur:
<http://www.phdn.org/negation/quid/encart.html>
consacrée à l'étude de la présentation
par le Quid des... "révisionnistes" !
Horresco referens !
Pour se faire une idée plus
complète de la question, on peut consulter le dossier de l'AAARGH, avec les références
aux textes de Rassinier (grand absent du texte du Quid,
du moins tel que le présente zinzin), intégralement
sur le site.
DES
NIDS
- Westerners are very
concerned not to be associated with any form of Holocaust denial.
In some countries Holocaust denial is treated as a criminal
offence. For years I have argued that Holocaust denial
is not a particularly interesting subject because as a notion
it is far too wide. In practice, anyone who tries to oppose the
official Zionist interpretation of World War II events instantly
becomes a 'Holocaust denier'. Some Zionists went so far
as to accuse Roberto Benigni of Holocaust denial when he made
his masterpiece, Life is Beautiful.
- It is true that for
quite a while the Zionists were fairly successful. They managed
to stop the world from studying its history. Few people in Germany,
in Israel or anywhere else know about the extensive collaboration
between the Zionists and the Nazis before and during World War
II. I am not a historian and the question of whether 6 million
or rather 5,500,000 Jews died in the Holocaust is not really
my major concern. For me, the act of killing is a catastrophe
and 'state organised serial killing' is an unbearable and colossal
catastrophe. Accordingly, the form of Holocaust denial that really
bothers me is the denial of the on-going Palestinian Holocaust.
This Holocaust is documented and covered daily by the western
media. The turning of residential Palestinian cities into concentration
camps; the deliberate starvation of the Palestinian population;
the withholding of medical aid from Palestinian civilians; the
wall that tears the holy land into isolated cantons and Bantustans;
the continuous bombardment of civilians by the IAF - are known
to us all. This Holocaust is committed by the Jewish state
with the support of world Jewry. This Holocaust, despite
being well documented, is largely ignored. This is the
most serious form of Holocaust denial. Moreover, I would suggest
that the Zionists promote the issue of Holocaust denial so as
to spread heavy smoke in an attempt to hide their own atrocities.
The Zionists are the ones to be blamed for committing a holocaust
and being the first to deny it.
- Extrait de "Zionists
and Christ Killers", by Gilad Atzmon, Mailing-List: list
[email protected]; 17 décembre 2003.
<http://www.gilad.co.uk>
DE
LA DÉCENCE ARGUMENTATIVE
- Revisionismo
olocaustico. Bailamme per un libro della Graphos alla Calusca
di Milano
-
- by Graphos
-
- Alcune delle menzogne
deliranti sulla Graphos diffuse a margine della presentazione
del libro di Victor Serge, Germania 1923: La mancata rivoluzione.
Revisionismo olocaustico, sinonismo, questione ebraica. L'avallo
obiettivo dell'antifascismo democratico alla politica di Sharon.
- La sera del 6 dicembre
è stato presentato alla libreria Calusca di Milano un
libro di Victor Serge: Germania 1923: la mancata rivoluzione,
Genova, Graphos, 2003, con intervento del curatore Corrado Basile.
Questa presentazione è stata preceduta, accompagnata e
seguita da una serie sicuramente coordinata di attacchi contro
lo specifico indirizzo politico-culturale della casa editrice.
In sintesi, la Graphos è messa sul banco degli accusati
per essersi fatta interprete da sinistra delle tesi del revisionismo
olocaustico.
- Una piccola parte di questi
attacchi è stata effettuata al termine della presentazione
del libro di Serge. Corrado Basile ha opposto una replica immediata,
mentre il fermo atteggiamento del collettivo della Calusca è
valso a impedire che la presentazione del volume venisse soffocata
sotto un cumulo di stupidaggini. Sia chiaro che la Graphos
è sempre stata ed è pronta a discutere a fondo
sul revisionismo olocaustico in qualsiasi sede, a condizione
però che la discussione si possa svolgere nel rispetto
dei limiti imposti dall'onestà politica e intellettuale
e dalla decenza argomentativa. Piaccia o non piaccia, questo
tema non era però quello della serata.
- [...]
- Graphos, Genova, 12 dicembre
2003
- <http://www.graphosedizioni.it>
- <http://italy.indymedia.org/news/2003/12/443974.php>
Voir le texte complet dans notre nouveau
mensuel d'actualités du révisionnisme et de la crise
du colonialisme au Moyen-orient, en italien: Il Resto del Siclo,
accessible sur la page italienne
de l'aaargh.
A
QUELLE SAUCE VEULENT-ILS NOUS MANGER ?
Encore une opération sioniste:
- European Academics
Denounce Alexandria Library Defilement and Define Hate Literature
Targeting Any One Faith Community in Europe as "an Assault
on All Faiths"
-
- Venice, 8 December 2003
- Professors from 38 universities
from across Europe welcomed UNESCO Director-General Koïchiro
Matsuura's condemnation of The Protocols of the Elders of
Zion (statement attached).
- A two-day experts seminar
on "The Centennial of The Protocols: A Paradigm for Contemporary
Hate Literature", co-organized by the Simon Wiesenthal Centre's
campus arm, ARARE, and Olokaustos, under the auspices of UNESCO:
- -- Protested the display
of The Protocols as "a Jewish sacred text" at
the ancient Alexandria Library, recently renovated by UNESCO,
as "a defilement of its academic standing", and called
for the Library to be "a centre for serious scholarly and
inter-cultural dialogue".
- -- Resolved that "hate
literature targeting any one faith community in Europe should
be considered an assault on all faith communities. Exposure of
the deceit in this literature and the factors common to all conspiracy
theories is incumbent upon all academics, religious leaders and
international organizations." [Donc, tous pour les
juifs... ]
- -- Considered measures
for the deconstruction and refutation of all conspiracy theories,
including defamation suits, exposure of the bad faith of instigators,
embarrassment of disseminators as accomplices, disclosing vested
interests and the defusion of myths through ridicule and humour.
- -- Recommended identifying
and responding directly to specific consumer groups of hate literature
by
- + encouraging research
into the specificities, commonalities and underlying environments
for the dissemination of hate literature
- + launching local countermeasures
interactively between law professors, jurists and religious leaders
- + including student activists
in academic dialogue on racism, antisemitism and hate literature
- + monitoring and engaging
editors and journalists on stereotyping and sub-textual slippage
into the language of conspiracy theories in the media and
Internet websites
- + stripping campus-based
Holocaust deniers and conspiracy theorists of academic respectability
- + exposing the absurdity
of hate imagery to school children by editing a manual for teachers
on conspiracy rebuttal
- + engaging representatives
of each religious and ethnic group to identify, acknowledge and
expose the dangers of hate literature within its own community.
- ARARE Academic Response
to Antisemitism and Racism in Europe) is the university arm of
the Simon Wiesenthal Centre. Established in 1994, it counts a
membership of some 500 professors and rectors in over 30 European
countries.
- Olokaustos is a historical
studies centre [Non, c'est un site de propagande sur le
web] established in 2001 and based in Venice. For further
information, please contact Shimon Samuels (Simon Wiesenthal
Centre) at +33 6 09 77 01 58 and/or Giovanni De Martis (Olokaustos)
at +39.348.272.3490.
ENTRE DICTATEURS
- At the Evian Conference,
Trujillo accepted some 300 German Jews, the only country that
accepted any. Those Jews survived the Holocaust. Trujillo was
willing to accept 100,000 Jews after the Evian Conference. He
did stipulate that they had to go to work in agriculture. The
Jews went to Sosua and set up a dairy industry that still supplies
the Dominican Republic with ,milk, butter and yogurt.
- The death last week
of Rabbi Baruch Rabinowitz, opened a whole new picture of Trujillo.The
obituary states: "Rabinowitz also was sent by the Irgun
to solicit backing from world leaders such as Rafael Trujillo
of the Dominican Republic. Trujillo gave Rabinowitz false passports
that helped several future Israeli leaders escape British imprisonment
in Eritrea, Africa. They included Prime Minister Yitzhak Shamir,
Justice Minister Shmuel Tamir, Finance Minister Yaacov Meridor
and Deputy Speaker of the Knesset Arieh Ben-Eliezer."
LES RIPOUX SE GOINFRENT
- Cour des
Comptes Un rapport des magistrats de la Rue Cambon dévoile
les errements financiers de l'association SOS-racisme
- Marie-Christine
Tabet [05 juin 2003]
-
- Malek Boutih n'a pas
eu le temps de savourer les bravos socialistes de Dijon. Trois
jours après son retour de Bourgogne, un rapport de la
Cour des comptes l'attendait sur son bureau de l'avenue de Flandre,
au nouveau siège de l'association. De quoi le dégriser
de son entrée triomphale au bureau national du PS. Les
23 pages de constatations définitives dont Le Figaro
a pris connaissance ont également été envoyées
en référé au ministre des Affaires sociales
et doivent être transmises avant deux mois au Parlement.
Les errements financiers de la plus célèbre association
antiraciste seront alors livrés au débat public.
- Les magistrats de la
Rue Cambon dressent un constat sévère des années
1997 à 2000: «Graves insuffisances de gestion et
de rigueur.» Le document révèle, entre autres,
que l'association n'aurait pas survécu à l'année
2001 (budget annuel: 7 millions de francs) si Lionel Jospin n'avait
pas puisé 1,5 million de francs dans les fonds secrets
de Matignon. «L'association n'aurait pas pu échapper
à la mise en redressement judiciaire sans des concours
financiers publics de caractère exceptionnel, subventions
au titre de la réserve parlementaire en 1998, 1999, 2000
sur le budget de l'Éducation nationale et surtout en 2001
subvention des services du premier ministre au titre des fonds
spéciaux», explique en introduction François
Logerot, le président de la Cour.
- Malgré des efforts
constatés de réorganisation et de rationalisation
depuis l'avènement de Malek Boutih, les responsables ont
accumulé les bourdes: registre du personnel approximatif,
confusion entre les statuts de dirigeants et de salariés,
frais non justifiés à hauteur de 400 000 francs
en 2000 et 205 000 francs en 2001, conventions de partenariat
à la limite de l'emploi déguisé, collectes
de cotisations dans les comités locaux jamais parvenues
au siège. Enfin, des prêts d'honneur consentis aux
«potes» sans aucun contrôle. Les magistrats
ont par exemple noté que l'ancien président de
l'association entre 1993 et 1999, Fodé Sylla, aujourd'hui
député européen, avait quitté ses
fonctions en emportant la voiture de l'association - une
Seat - et sans rembourser les 60 000 francs que SOS-Racisme lui
avait prêtés à son départ. Fodé
Sylla a bien envoyé un premier chèque de 12 000
francs le 15 juin 2000 pour acquitter sa dette, mais celui-ci
n'a jamais été encaissé. Pis, la créance
a été considérée comme acquittée
dans le bilan comptable du 31 décembre 1999 ! La Cour
des comptes estime «ce don peu conforme à l'objet
de l'association, non traité fiscalement comme tel et
non inscrit dans les comptes sociaux». Cette remarque a
finalement conduit SOS-Racisme à adresser à Fodé
Sylla un courrier en décembre dernier pour lui réclamer
le remboursement.
- L'ancien président
n'est pas le seul à avoir profité de cette «solidarité
naturelle», pour reprendre les termes des responsables
de SOS-Racisme. De nombreux salariés et associations
amies ont bénéficié eux aussi de coups de
pouce. La lecture du rapport de la Cour des comptes montre
que l'association n'avait pourtant pas les moyens de telles étourderies
ou... largesses. Ses problèmes financiers ne datent pas
d'hier. Depuis des années, l'association phare des années
Mitterrand souffre de la fonte des effectifs militants et du
retrait de généreux mécènes. Seule
la bienveillance des gouvernements socialistes successifs pour
cette «petite soeur» a pu compenser la disette. Dès
fin de l'année 2000, les services de l'Etat ont tiré
la sonnette d'alarme. Le FAS, ancien Fonds d'action et de soutien
pour l'intégration et la lutte contre les discriminations
(Fasild), et la direction du Budget ont ainsi bloqué toutes
les subventions en 2001. C'est que l'année 2000 s'était
terminée sur un bilan désastreux. L'association
avait été placée en redressement judiciaire
en mai suite à la plainte d'un imprimeur qui n'arrivait
pas à se faire payer. Malgré l'annulation du jugement
au mois de juillet, le Fas a demandé un rapport à
un cabinet privé. L'expertise Rabourdin remise fin 2000
dressait un bilan alarmant. Du coup, le directeur du FAS, Olivier
Rousselle, avait saisi le tribunal de grande instance de Paris
en avril 2001 pour lui demander une enquête.
- Après quelques
investigations, le procureur de la République de l'époque,
Jean-Pierre Dintilhac -- nommé par le garde des Sceaux
Elisabeth Guigou devenue entre-temps ministre des Affaires sociales
-- avait toutefois estimé que les faits incriminés
ne pouvaient être qualifiés de détournement
de fonds publics ou d'abus de confiance. L'affaire avait été
classée sans suite. La même année, le ministère
de l'Education nationale, principal bailleur de fonds, coupait
lui aussi les crédits. En 2002, toujours aussi exsangue,
l'association se faisait confisquer son chéquier. Le nouveau
gouvernement décidait alors de placer SOS-Racisme, fait
exceptionnel, sous la tutelle financière d'un contrôleur
d'Etat avant de régler les dettes fiscales et sociales
par le biais de subventions. En septembre 2002, le ministère
des Affaires sociales a demandé à l'Inspection
générale de l'administration sociale (Igas) d'évaluer
les comptes.
- Au 1er octobre, l'inspecteur
de l'Igas, Jean-Paul Cuenat, chiffrait encore les dettes à
384 742 euros. Dans un courrier du 29 octobre dernier, la directrice
de l'IGAS, Marie-Caroline Bonnet-Galzy, refusait toutefois de
s'engager dans le redressement: «L'Igas ne peut par une
implication accrue devenir caution de telles incompétences.»
En 1999, lorsqu'il a reçu les clés de SOS-Racisme,
le poulain de Julien Dray se trouvait face à deux défis:
trouver un deuxième souffle idéologique à
l'organisation et assainir ses comptes. Malek Boutih a relevé
le premier, redonnant à SOS-Racisme un discours et s'imposant
comme un interlocuteur obligatoire de l'intégration. Infatigable
pourfendeur du racisme, il n'hésite pas à dénoncer
«les barbares des cités qui terrorisent les quartiers...
et vivent de la drogue». Au point d'être pressenti
par l'Elysée pour entrer au Haut Conseil à l'intégration.
En revanche, il n'a pas su garrotter l'hémorragie comptable.
Le déséquilibre entre financement public et privé
est sans appel: en 2002, le montant des subventions représentait
88,3% des recettes. Et le niveau des cotisations n'a jamais été
aussi faible: 400 adhérents payants contre 11.000
militants revendiqués par SOS-Racisme.
Payants ou payés ?
COMMUNAUTÉ JUIVE ÉRADIQUÉE
Dans Le Monde du 19 décembre,
Emmanuel de Roux évoque une exposition qui vient de s'ouvrir
à Paris: "Juifs du Yémen, deux mille ans d'histoire",
Musée d'art et d'histoire du judaïsme, hôtel
de Saint-Aignan, Paris-3e, jusqu'au 1er février. Il s'agit
sans doute d'une des communautés juives les plus anciennement
attestées, et installées dans une région
où des conversions collectives se sont produites à
des époques fort lointaines. Depuis le XIXe siècle,
de savants voyageurs ont rapporté des descriptions et des
objets, présentés dans cette exposition. De Roux
dit en passant: "Après des exodes répétés
vers Israël, il ne resterait que quelques dizaines de juifs
au nord du Yémen".
A tous ceux qui pleurnichent sur la disparition
du Yiddishland, l'abandon des shtetl polonais ou baltes, il est
bon de rappeler que l'éradication complète de la
plus ancienne communauté juive est due aux bons soins des
sionistes. Ce sont eux qui, après leur victoire provisoire
de 48, se sont avisés qu'ils avaient besoin de main d'oeuvre.
On ne pouvait pas demander à un avocat allemand ou à
un musicien russe de se retrousser les manches et d'aller piocher
les collines rocailleuses que la vaillante troupe d'égorgeurs
du Bétar venait de conquérir. Ils ont donc envoyé
des agitateurs au Yémen, qui ont terrorisé les juifs
yéménites, mystiques, crédules, peu touchés
par le "monde moderne" et ils les ont poussés
dans des avions, comme on pousse le bétail dans le corral.
Aucun respect pour ces gens, pour leur longue histoire, leur culture,
leur écriture spéciale, etc., toutes ces choses
qu'on voit maintenant révérées dans
cette exposition. Les baroudeurs incultes du sionisme militaire
n'en avaient rien à foutre. Par une habile combinaison
de moyens psychologiques, pseudo-messianiques et l'usage de la
force, inévitable dans ces circonstances, ils ont obtenu
ce qu'ils souhaitaient: une éradication complète
et une main d'oeuvre presque gratuite pour Israël. En plus,
on leur a piqué leurs bébés pour les donner
à des yiddishe mamma de Pologne ou d'Ukraine qui
n'arrivaient pas à enfanter. C'est un des nombreux scandales
récurrents en Israël.
Dans ces conditions, on ne voit pas très
bien ce que les mêmes éradicateurs et déportateurs
auraient à reprocher à un certain Adolf, qui faisait
la même chose, pour les mêmes raisons: obtenir un
Etat, homogène du point de vue de la supposée "race".
Un Etat "aryen" ou un Etat "juif", quelle
est la différence ?
Quand on dit "Etat aryen", tout
le monde se pince le nez.
Quand on dit "Etat juif", tout
le monde dit: "miam miam".
ASSOCIATION DE MALFAITEURS
- Canadian Jewish
Congress Complaint
- COMMISSION
CANADIENNE DES DROITS DE LA PERSONNE
-
- 4. Links" to antisemitic
web-sites provided by the "Ukrainian Archive"
- The "Ukrainian
Archive" provides links to more than 100 web-sites on a
variety of topics. For the purpose of this complaint, we draw
attention to two specific categories: Historical Revisionism
(i.e. Holocaust denial) and the Middle East. While Prytulak maintains
that the "listing of a web-sit...does not necessarily indicate
"Ukrainian Archive" agreement with its contents..."
it is our contention that these listings are a precise match
to the themes that compose the narrative of his web-site.
- a. Committee for Open
Debate on the Holocaust
- b. Institute for Historical
Review
- c. Association des
Anciens Amateurs de Recits de Guerre at d'Holocaust
- [L'Association des Anciens
Amateurs de Récits de Guerre et d'Holocauste is the correct
citation]
- d. Campaign for Radical
Truth in History
- e. Radio Islam
- f. Blacks and Jews
- g. La Voz de Aztlan
- h. Jewish Tribal Review
- Remedy Sought
- The information provided
in this document is not intended to be an exhaustive analysis
of the "Ukrainian Archive". Rather, our intention is
to provide sufficient information to initiate a formal human
rights complaint. It is our contention that the antisemitism
expressed by Lubomyr Prytulak runs through every element of the
"Ukrainian Archive" web-site. We seek the removal
of this web-site from the Internet in accordance with sections
13(1) and 13(2) of the Canadian Human Rights Act.
<http://www.ukar.org/chrc/cjc01.html>
Ah l'humanisme juif, redonnez-nous
en encore une louche !!!
ON NE DIT PLUS SYNAGOGUES
ON DIT SYNA-WC
- Paris (AFP)
- Le gouvernement a décidé mardi de mettre en place
un "système de veille" des émissions
audiovisuelles qui pourraient contenir des propos racistes ou
antisémites et de diffuser, à partir de janvier
2004, un "livret républicain" dans les écoles
sur l'histoire de la Shoah.
- Ces deux annonces
ont été faites à l'issue du premier Comité
interministériel de lutte contre le racisme et l'antisémitisme,
réuni à Matignon sous la présidence de Jean-Pierre
Raffarin. La création de ce comité a été
décidée le 17 novembre, au lendemain de l'incendie
criminel d'une école juive à Gagny (Seine-Saint-Denis).
- Le Premier ministre
a "particulièrement insisté" sur un "travail
de veille" des sites internet mais aussi des "émissions
de télévision, de radio" et de la presse écrite
qui pourraient contenir "de près ou de loin"
des éléments à "caractère antisémite
ou raciste", a rendu compte le porte-parole du gouvernement
Jean-François Copé.
- "Le président
du CSA (Conseil supérieur de l'audiovisuel) sera saisi
de manière systématique sur ces sujets et une action
pénale sera engagée lorsque cela le justifiera",
a-t-il ajouté.
- Le livret républicain
"va beaucoup plus que par le passé intégrer
toute une série d'éléments de référence
de films pédagogiques afin de mieux faire connaître
ce qu'a été l'histoire de la Shoah", a ajouté
M. Copé. Destiné aux élèves du primaire
et du secondaire, il sera diffusé en janvier.
- Au-delà
de ces "supports pédagogiques", l'idée
du ministre de l'Education Luc Ferry est "d'encourager la
mise en place de voyages d'études, notamment sur les lieux
de mémoire de la Shoah, en particulier à Auschwitz",
a-t-il ajouté. Le prochain comité interministériel
aura justement lieu le 29 janvier, au surlendemain de la commémoration
de la Shoah.
- Plus généralement,
le gouvernement a réaffirmé sa "détermination
totale à lutter contre tous les formes d'antisémitisme
et de racisme" et à "mettre en oeuvre des moyens
très importants", qu'il s'agisse de répression
ou de prévention et d'éducation des jeunes, a-t-il
dit.
- M. Raffarin
a souhaité un "suivi statistique bien identifié"
des actes, qui "donne lieu à des poursuites et sanctions
systématiques, notamment par l'application de la loi Lellouche
qui prévoit des circonstances aggravantes en la matière".
Le Garde des sceaux Dominique Perben a envoyé sur ce point
une circulaire précise aux procureurs généraux.
- Le ministre
de l'Intérieur Nicolas Sarkozy a envoyé une circulaire
aux préfets pour renforcer les moyens de protection des
sites sensibles.
< http://fr.news.yahoo.com/031209/202/3jdl6.html
>
9 décembre 2003
Nous suggérons, dans cet ordre
d'idée, le prolongement du métro jusqu'à
Auschwitz, le salut aux couleurs israéliennes, tous les
matins, dans les écoles de la République, le déploiement
des bataillons-chocs et de la légion autour des synagogues,
l'enseignement de l'hébreu à la place des cours
de français, le port obligatoire de la perruque pour les
femmes mariées, l'envoi de dénonciations anonyme
à la kommandantur du Mossad, etc.
LE REVISIONNISME DU PORT DES
PERLES
- Pearl Harbor
-
- It's Pearl Harbor day
and the "Day of Infamy" is getting some attention in
the media. The official line during WWII (slightly altered since)
was that the attack came as a bolt from the blue. To the extent
that any Americans were responsible for the debacle at Pearl
Harbor, establishment historians, echoing the Roosevelt administration,
blame the military commanders in Hawaii for being unprepared.
A basic assumption of the mainstream position is that given the
Japanese bent to conquest, war with the U.S. was inevitable.
As mainstream historians Gordon W. Prange, Donald M. Goldstein
and Katherine V. Dillon put it: "nothing in the available
evidence ... indicates that they [the Japanese] ever planned
to move one inch out of their appointed path, whatever the U.
S. did about it."There was nothing the U. S. could do to
avert war short of sacrificing vital security interests and the
essence of international morality."
- The Prange work is now
presented as the definitive account of Pearl Harbor, as a recent
PBS piece dealing with Prange and Pearl Harbor points out.
- A small group of
revisionist investigators have disputed this orthodox interpretation.
Revisionists argue that, instead of following an aggressive plan
of conquest, Japanese moves were fundamentally defensive efforts
to protect vital Japanese interests. And instead of seeing the
U. S. simply reacting to Japanese aggression, as the orthodox
version would have it, the revisionists see the U. S. goading
the Japanese -- by aiding China (with whom Japan was at war),
military expansion, quasi-secret alliances, and economic warfare
-- to take belligerent actions. Finally, some revisionists
claim that Roosevelt had foreknowledge of the attack on Pearl
Harbor but refused to alert the military commanders in order
to have a casus belli to galvanize the American people for war.
These revisionists see the effort as part of Roosevelt's effort
to bring the U. S. into war with Germany--the so-called "back-door-to-war"
thesis
- I go over the revisionist
interpretation at length in my The Case for Pearl Harbor Revisionism,
which was published in the The Occidental Quarterly, 1:2
(Winter 2001)
- < http://www.charlesmartelsociety.org/toq/vol1no2/ss-pearlharbor.html>
- It would seem apparent
that there was far more justification for the Japanese pre-emptive
strike on US than the US "pre-emptive" attack on Iraq,
even if Iraq had possessed WMD. Obviously, since no WMD has been
found in Iraq, the US attack cannot be considered pre-emptive.
- The US in 1941 made
a number of threatening moves to Japan -- establishing bases
nearby; making a secret agreement with Britain and the Dutch
to go to war with Japan; and cutting off Japanese oil supply
(the US, British, and Dutch governments acted together at US
instigation). American officials realized that this approach
would cause the Japanese to use its military to acquire the oil
producing Dutch East Indies. Since America made an agreement
with the British and Dutch that such a move would be resisted,
the reasonable conclusion to be drawn is that American policymakers
pursued a policy that would bring about war. The Japanese attack
on Pearl Harbor was regarded as a "war crime," but
it is doubtful that the US would have tolerated comparable treatment
by a foreign power and certainly the US launched unprovoked attacks
on Iraq and Serbia -- neither of which country actually threatened
the US.
- Of course, the best
known idea connected with the revisionists is the claim
that Roosevelt actually had foreknowledge of the attack. Establishment
historians vehemently deny this. However, there is an abundance
of evidence, which the revisionists have discovered, that
would point to the idea that Roosevelt had foreknowledge. In
short, I concur with the conclusion by historian Frank P. Mintz
that Roosevelt,s foreknowledge is indicated by this "argument
from saturation." Revisionism and the Origins of Pearl
Harbor (Lanham, Md.: University Press of America, 1985).
- Stephen J. Sniegoski
- <http://www.charlesmartelsociety.org/toq/vol1no2/ss-pearlharbor.html>
PETITS PROPOS EN L'AIR
- "Je rappelle que
la France a été le premier pays touché par
les attentats terroristes au milieu des années 90. Nous
avons découvert à cette occasion -- M. le ministre
le sait très bien, [Jean-Louis Debré, ancien ministre
de l'Inbtérieur] puisque j'avais l'honneur de travailler
sous son autorité dans ces périodes très
difficiles -- le phénomène des convertis, dont
M. Milcent est l'un des plus représentatifs, et leur importance
au sein de ces réseaux.
- Les convertis jouaient
et jouent toujours le rôle que jouaient les Français
qui étaient dans le Front de libération nationale
(FLN); les "porteurs de valise", comme on les appelait.
En fait, ils étaient bien plus importants que de simples
porteurs de valise. J'établis cette comparaison non pas
sur un plan idéologique mais pour montrer comment cela
fonctionne."
- Yves Bertrand, directeur
central des Renseignement généraux, lors d'une
audition devant une commission parlementaire présidée
par J.-L. Debré, petit fil de converti..., 9 juillet 2003.
RICORDO DI JEAN-CLAUDE PRESSAC
-
Il 23 luglio
2003 Jean-Claude Pressac si è spento all'età
di 59 anni
- Carlo Mattogno
- La sua morte è stata
vergognosamente ignorata da tutti i mezzi di informazione che
lo avevano acclamato fino a qualche anno fa. Il ricordo che segue
è stato da me redatto alla fine di luglio del 2003 per
la rivista "Vierteljahreshefte für freie Geschichsforschung"
e vi è stato pubblicato nel numero di settembre-dicembre
2003.
- Nella primavera del 1987
apparve in Francia il primo numero della rivista "Annales
d'Histoire Révisionniste", che conteneva, tra
l'altro, un mio lungo articolo intitolato "Le mythe de l'extermination
des Juifs. Introduction historico-bibliographique à l'historiographie
révisionniste".
Altri miei articoli apparvero nei numeri 3 (autunno-inverno 1987)
e 5 (estate-autunno 1988). Questo numero presentava anche una
traduzione dei risultati del rapporto Leuchter, dal titolo "Fred
A. leuchter. Rapport technique".
- Nel marzo 1989 Jean-Claude
Pressac mi scrisse una breve lettera in cui diceva che aveva
letto "con interesse" gli articoli summenzionati e
che voleva farmi conoscere la sua risposta al rapporto Leuchter.
Egli allegò alla lettera un suo opuscolo appena pubblicato
da Jour J e intitolato "Les carences et incohérences
du «Rapport Leuchter»". Il sottotitolo -- "Une
démarche scientifique contre les négateurs des
chambres à gaz" -- recava una correzione a matita:
le parole "contre les" erano state cancellate e sostituite
da "face aux". Questa correzione -- come mi resi conto
successivamente -- esprimeva il sincero desiderio di Pressac
di discutere con i (o: con alcuni) revisionisti e di confrontarsi
con loro.
- Nella lettera summenzionata
Pressac accennò ad un'opera su Auschwitz-Birkenau che
aveva terminato nel 1988 e mi invitò ad un incontro a
Camaiore, splendida località turistica della Toscana,
dove aveva affittato una villa per il mese di agosto.
- All'epoca Pressac aveva
già pubblicato l'articolo "Les Krematorien IV et
V de Birkenau et leurs chambres à gaz" (Le Monde
Juif, n. 107, luglio-settembre 1982), un riassunto del quale
era apparso nell'opera collettiva L'Allemagne nazie et le
génocide juif (Gallimard-Seuil 1985) col titolo "Étude
et réalisation des Krematorien IV et V d'Auschwitz-Birkenau".
Egli aveva inoltre completato L'Album d'Auschwitz (Seuil, 1983) con degli "Annexes"
sui crematori di Birkenau e con spiegazioni e commenti. Sebbene
non concordassi con le sue conclusioni, era indubbio che Pressac
era un profondo conoscitore di Auschwitz. Perciò accettai
ben volentieri il suo invito e nell'agosto del 1989 ebbi finalmente
il piacere -- e, posso dire, l'onore -- di conoscerlo personalmente.
- Pressac e la sua famiglia
mi riservarono un'accoglienza e un'ospitalità molto cordiali,
di cui conservo ancora un bel ricordo.
- Le nostre discussioni si
svolsero in un clima estremamente disteso. L'oggetto principale
fu ovviamente il suo libro Auschwitz: Technique and operation
of the gas chambers, che allora era in corso di stampa. Pressac
mi illustrò con grande entusiasmo i punti essenziali dell'opera.
Egli aveva impaginato il testo in francese su fogli enormi di
cm 50 x 66, che contenevano anche gigantografie dei documenti
del libro. Pressac mi donò tutto, con preghiera di non
parlarne pubblicamente prima della pubblicazione dell'opera.
- La documentazione da lui
raccolta era impressionante e mi accinsi a studiarla con attenzione.
- Pressac era sinceramente
interessato ad un confronto sul suo libro, sicché alcuni
mesi dopo, nel marzo del 1990, mi invitò a casa sua, a
La Ville du Bois, una piccola località vicino a Parigi.
L'accoglienza da parte della sua famiglia non fu meno cordiale
di quella che mi aveva riservato a Camaiore.
- Pressac mi ospitò
nell'appartamento situato sopra la sua farmacia, dove aveva allestito
il suo studio, e mi lasciò completamente da solo a consultare
le sue migliaia di documenti. Una fiducia che ho sempre apprezzato.
- Ormai la sua opera era
stata pubblicata ed egli me ne donò una copia sulla quale
scrisse di suo pugno:"Pour M. Carlo Mattogno. Le 8 Mars
1990. Jean-Claude Pressac".
- Nelle nostre lunghe discussioni,
ciò che mi sorprendeva di più, era il suo atteggiamento:
egli non sembrava troppo interessato a convincermi e più
d'una volta mi raccomandò addirittura di restare fedele
al revisionismo. La sua sincerità era fuori di dubbio,
perciò pensai che egli avesse più bisogno di spiriti
liberi capaci di una sana critica che di ottusi seguaci. D'altra
parte egli stesso -- in confronto agli storici ufficiali fossilizzati
nella versione di Auschwitz del 1945 -- era indubbiamente uno
spirito libero, fin troppo. Egli mi raccontò che il traduttore
ebreo del testo francese del suo primo libro più volte
aveva interrotto il lavoro e aveva minacciato di rinunciare all'incarico
perché era scandalizzato da alcune prese di posizione
troppo "revisionistiche" di Pressac. Il sincero desiderio
di dialogo con gli studiosi revisionisti che egli riteneva degni
di stima era attestato anche dalla sua amicizia con Michel Sergent,
professore in pensione, che alla fine degli anni '80 aveva fondato
una "Association pour la Défense de la Libre Recherche
Historique" che mirava, appunto, a cercare un punto d'incontro
tra storici revisionisti e storici ufficiali. Ebbi il piacere
di conoscere Michel Sergent proprio a casa di Pressac, che lo
aveva chiamato per risolvere un mio piccolo problema logistico.
Egli mi ospitò per qualche giorno a casa sua a Parigi
e si dimostrò di una cortesia e di una disponibilità
veramente squisite. Tra l'altro, mi accompagnò ad una
visita istruttiva ai forni crematori del cimitero Père
Lachaise di Parigi. Ricordo Michel Sergent come una persona retta
che perseguiva sinceramente gli scopi della sua associazione.
- Nel 1991 Pressac mi annunciò
che sarebbe andato a Mosca per esaminare i documenti sequestrati
dall'Armata Rossa ad Auschwitz nel 1945. Da questa visita nacque
il suo libro Les crématoires d'Auschwitz. La machinerie
du meurtre de masse, che apparve nel 1993 e di cui mi mandò
una copia con dedica. A quanto pare, egli considerava davvero
quest'opera come la dimostrazione definitiva dell'esistenza di
camere a gas omicide ad Auschwitz, sicché la mia serrata
risposta, intitolata Auschwitz: Fine di una leggenda,
che gli inviai in anteprima all'inizio di marzo del 1994, fu
probabilmente la causa del deteriorarsi dei nostri rapporti.
Egli non rispose nulla alla mia critica, né in pubblico
né in privato, ma in una intervista rilasciata alla giornalista
Valérie Igounet il 15 luglio 1995 (ma rielaborata prima
della pubblicazione) si lasciò andare ad un giudizio amaro
quanto ingiusto nei mei confronti:
-
- "J'ai rencontré
plusieurs fois Carlo Mattogno. Nos confrontations furent intéressantes
et instructives. J'ai cessé tout dialogue avec lui dès
que je me suis aperçu qu'au lieu de prendre acte des documents
Topf que j'ai publiés, pièces incontestables puisque
rédigées par les ingénieurs de la firme,
il se réfugiait derrière une argumentation de mauvaise
foi pour les nier" (V. Igounet, Histoire du négationnisme
en France, Seuil 2000, p. 645-646).
Se io mi fossi davvero rifugiato dietro "une argumentation
de mauvaise foi", sarebbe stato fin troppo facile per lui
smascherarla pubblicamente. Io invece ero e sono tuttora pienamente
convinto di aver redatto una critica tecnica che esaminava oggettivamente
tutti gli argomenti principali di Pressac e che li confutava
proprio sul piano tecnico. Per fare qualche esempio, dimostrai
che le presunte camere a gas omicide dei crematori II e III di
Birkenau erano dotate di un sistema di ventilazione che permetteva
un numero di ricambi d'aria praticamente identico a quello previsto
per le normali camere mortuarie e, per di più, che il
numero dei ricambi d'aria del presunto spogliatoio era maggiore
di quello della presunta camera a gas! Dimostrai inoltre che
i famosi Gasprüfer (presunti "rivelatori"
di acido cianidrico) altro non erano che normali strumenti di
analisi dei gas combusti destinati ai forni crematori e che l'apparato
di prova del gas residuo per Zyklon B (acido cianidrico) si chiamava
in realtà Gasrestnachweisgerät für Zyklon.
- Tutti gli argomenti che
avevo esposto nella mia critica si basavano -- oltre che sulla
letteratura tecnica -- proprio su quei documenti della Topf che
Pressac considerava "incontestabili", ma, in pratica,
ciò che egli riteneva tali erano semplicemente le sue
interpretazioni dei documenti. Di fronte a critiche così
articolate e documentate l'amaro sfogo di Pressac appare dunque
quantomeno comprensibile, se non giustificabile.
- Ma a una tale amarezza
contribuì forse anche il fatto che, ancor più del
precedente, il secondo libro di Pressac minava alle fondamenta
la storia ufficiale di Auschwitz e, dopo il clamore iniziale,
quando i santoni dell'olocausto se ne resero conto, condannarono
Pressac all'ostracismo. Egli divenne per loro una mina vagante,
un goj ribelle e incontrollabile che, ad ogni nuovo scritto,
infliggeva ulteriori colpi alla storiografia ufficiale. Un santino
italiano gli affibiò l'epiteto di "riduzionista",
che evoca sinistramente quello di "negazionista", con
il quale i polemisti più sciocchi designano un ricercatore
revisionista. Pressac veniva così relegato in una sorta
di purgatorio storiografico a metà strada tra l'inferno
revisionistico e il paradiso olocaustico.
- Perciò il suo posto
di esperto mondiale di Auschwitz doveva essere affidato ad uno
jehudì fidato che inglobasse le tesi epurate di
Pressac in una nuova visione -- immutabile e definitiva -- di
Auschwitz. Il nuovo astro del firmamento olocaustico era Robert
Jan van Pelt, uno studioso molto al di sotto di Pressac sia dal
punto di vista intellettuale, sia da quello critico, che aveva
però i requisiti giusti per prendere il suo posto. Ricordo
che lessi con grande disappunto e perfino con irritazione il
libro da costui scritto con una tale Debórah Dwork --
Auschwitz 1270 to the present (W.W. Norton & Company.
New York-London 1996) -- in cui aveva la sfrontatezza di riprendere
gli argomenti essenziali di Pressac come se fossero suoi e di
ripubblicare piante già pubblicate da Pressac come se
si trattasse di nuove scoperte, menzionando Pressac, nelle 443
pagine del libro, una sola volta (a p. 304) e in un contesto
praticamente insignificante! Come e perché Pressac abbia
accettato di unire il suo nome a quello di van Pelt nell'articolo
"The Machinery of Mass Murder at Auschwitz" (in: Y.
Gutman e M. Berenbaum editori, Anatomy of the Auschwitz Death
Camp. Indiana University Press, 1994) per me è sempre
rimasto un mistero e ancora più misterioso è quale
sia stato il contributo di van Pelt.
- L'aspetto più positivo
della personalità di Pressac era indubbiamente l'amore
per la ricerca, un amore sincero che lo spingeva ad acquisire
sempre nuovi documenti e a fare nuove scoperte, da ultimo gli
archivi della ditta Topf ad Erfurt.
- Il Pressac degli anni '80
era critico e aperto al confronto, e questa disposizione trovò
la sua massima espressione in Auschwitz: Technique and operation
of the gas chambers. Il libro successivo, invece, sebbene
fosse stato pubblicato soltanto quattro anni dopo, mostrava un
Pressac opaco e apodittico, lontano dal senso critico e dal rigore
documentario precedenti, come puntualizzai nella Premessa di
Auschwitz: Fine di una leggenda (Edizioni di Ar, 1994,
p. 10):
- "In realtà
in questo libro [rispetto al primo] si avverte una inversione
di tendenza sconfortante: J.-C. Pressac vi ritorna ai peggiori
clichés della peggiore storiografia conformistica".
- Egli era passato da una
storia critica ad una storia romanzata di Auschwitz.
- Il demerito maggiore di
Pressac è stato, a mio avviso, quello di non essersi mai
documentato seriamente sulla struttura e sul funzionamento dei
forni crematori in generale e dei forni Topf di Auschwit-Birkenau
in particolare. Questo è rimasto sempre un limite invalicabile
della sua ricerca che ha agito come una lente deformante sui
suoi giudizi riguardo a testimoni e documenti. Ricordo che a
casa sua faticai non poco per convincerlo che i forni crematori
riscaldati con coke non funzionavano con la fiamma viva prodotta
dal combustibile, ma col gas (essenzialmente gas d'aria) prodotto
dalla gasificazione del coke nel gasogeno. Se Pressac si fosse
seriamente documentato sui forni crematori di Auschwitz-Birkenau,
le sue interpretazioni dei documenti e i suoi giudizi sui testimoni
avrebbero preso una direzione completamente diversa.
- Il ruolo di Pressac nella
storiografia su Auschwitz è noto a tutti e non c'è
bisogno di soffermarvisi. Ma egli ha esercitato una certa influenza
anche sui ricercatori revisionisti.
- Per quanto mi riguarda,
Pressac mi ha stimolato ad allargare gli orizzonti dei miei studi,
che, quando ci incontrammo, erano piuttosto angusti. Egli ha
suscitato in me l'amore per la ricerca archivistica e in questo
campo è stato a lungo un battistrada. La mia prima visita
agli archivi del Museo di Auschwitz-Birkenau ebbe luogo nell'estate
del 1990, dopo il secondo incontro con Pressac, e proprio il
suo libro con dedica fu un lasciapassare di sicuro effetto.
- Carlo Mattogno
UN MECQUETON A LA REDRESSE
- Condamné à
6 mois de prison ferme pour avoir détruit des chimères
transgéniques (dans une usine de Novartis, à Nérac,
et dans une serre du CIRAD Centre international de recherche
agronomique pour le développement, à Montpellier),
René Riesel a été incarcéré
à la prison de Mende le 1er décembre 2003. Il a
refusé de quémander une quelconque grâce
présidentielle et tout aménagement de peine*.
- Il est en prison
mais il s'obstine (chanson
populaire).
- Quelques ennemis du
meilleur des mondes
- c/o ACNM, BP 178 --
75967 Paris Cedex 20
- * René Riesel
s'explique dans son livre, Du progrès dans la domestication,
- Éditions de l'Encyclopédie
des Nuisances, septembre 2003.
A cet ancien de mai 68, ancien enragé,
ancien situ, indomptable, nous envoyons des oranges virtuelles
et un grand abracio. Olà
!
L'INDUSTRIE DU FAUX DOCUMENT
REMONTE EN BOURSE
- Dubious Link
Between Atta and Saddam
- A document tying
the Iraqi leader with the 9/11 terrorist is probably fake.
-
- Dec. 17 - A widely publicized
Iraqi document that purports to show that September 11 hijacker
Mohammed Atta visited Baghdad in the summer of 2001 is probably
a fabrication that is contradicted by U.S. law-enforcement records
showing Atta was staying at cheap motels and apartments in the
United States when the trip presumably would have taken place,
according to U.S. law enforcement officials and FBI documents.
- The new document, supposedly
written by the chief of the Iraqi intelligence service, was trumpeted
by the Sunday Telegraph of London earlier this week in
a front-page story that broke hours before the dramatic capture
of Saddam Hussein. TERRORIST BEHIND SEPTEMBER 11 STRIKE WAS TRAINED
BY SADDAM, ran the headline on the story written by Con Coughlin,
a Telegraph correspondent and the author of the book Saddam:
The Secret Life.
- Coughlin's account was
picked up by newspapers around the world and was cited the next
day by New York Times columnist William Safire. But U.S.
officials and a leading Iraqi document expert tell Newsweek
that the document is most likely a forgery -- part of
a thriving new trade in dubious Iraqi documents that has cropped
up in the wake of the collapse of Saddam's regime.
- "It's a lucrative
business," says Hassan Mneimneh, codirector of an Iraqi
exile research group reviewing millions of captured Iraqi government
documents. "There's an active document trade taking place
... You have fraudulent documents that are being fabricated and
sold" for hundreds of dollars a piece. [...]
- Newsweek, 19 décembre 2003.
Autre article impliquant les mêmes
personnages:
Hard evidence
called tough to find
Group: Hussein
rarely signed specific orders
By Farah Stockman,
Globe Staff,
-
- Washington -- More than
6 million pages of Iraqi government documents collected
by a group of Iraqi exiles contain "smoking gun" evidence
against "virtually everyone" in the Ba'ath Party leadership
-- except Saddam Hussein.
- Despite the fact that
Hussein's regime meticulously documented its own abuses -- cataloging
everything from the names of wives who informed on their husbands
to Iraqi schoolchildren whose relatives had been killed by the
regime -- Hussein himself was more prone to issue broad pronouncements
than specific orders, said Hassan Mneimneh of The Iraq Memory
Foundation.
- The foundation has gathered
an extensive archive of communiques and reports which it expects
to become key evidence in upcoming war-crimes trials of Iraqi
leaders, along with some documentary evidence from Human Rights
Watch and a group called Indict. But the lack of documents
specifically linking Hussein to the crimes could make it
more difficult for prosecutors to hold him personally responsible
for the regime's atrocities, Mneimneh said.
-
- "Saddam Hussein
seems to have been shielded by degrees of separation from the
crime," said Mneimneh. "Saddam elevated himself to
a deity-like status. You rarely would find his signature on anything
of a specific nature. He did not concern himself with details."
- Boston Globe, 18 décembre 2003.
Ce Mneimneh (dont le nom suggère
l'idée de "mémoire") est le Poliakov de
l'Iraq Carrière assurée.
ENCORE UN
FAUX !
- Since J. B. mentions
the letter equating anti-Zionism and antisemitism
attributed to Martin Luther King, this is a good time to remind
everyone that MLK did not actually write that letter.
See:
- <http://www.jewish-history.com/mlk_zionism.html>
- "I say, let the truth
ring forth from the high mountain tops, let it echo through the
valleys of God's green earth: When people criticize Zionism,
they mean Jews -- this is God's own truth."
- The letter also was filled
with grammatical errors that any halfway literate reader of King's
work should have known disqualified him from being its author,
to wit: "Anti-Zionist is inherently anti Semitic, and ever
will be so." The treatise, it is claimed, was published
on page 76 of the August, 1967 edition of Saturday Review,
and supposedly can also be read in the collection of King's
work entitled, This I Believe: Selections from the
Writings of Dr. Martin Luther King Jr. That the claimants
never mention the publisher of this collection should have
been a clear tip-off that it might not be genuine, and indeed
it isn't. The book doesn't exist. As for Saturday
Review, there were four issues in August of 1967. Two of
the four editions contained a page 76. One of the pages 76 contains
classified ads and the other contained a review of the Beatles'
Sgt. Pepper's album. No King letter anywhere.
- Yet its lack of authenticity
hasn't prevented it from having a long shelf-life. Not only does
it pop up in the Schneier book, but sections of it were read
by the Anti-Defamation League's Michael Salberg in testimony
before a House Subcommittee in July of 2001, and all manner of
pro-Israel groups (from traditional Zionists to right-wing Likudites,
to Christians who support ingathering Jews to Israel so as to
prompt Jesus' return), have used the piece on their websites.
- In truth, King appears
never to have made any public comment about Zionism per se; and
the only known statement he ever made on the topic, made privately
to a handful of people, is a far cry from what he is purported
to have said in the so-called "Letter to an Anti-Zionist
friend." In 1968, according to Seymour Martin Lipset, King
was in Boston and attended a dinner in Cambridge along with Lipset
himself and a number of black students. After the dinner, a young
man apparently made a fairly harsh remark attacking Zionists
as people, to which King responded: "Don't talk like that.
When people criticize Zionists, they mean Jews. You're talking
Anti-Semitism."
- Assuming this quote to
be genuine, it is still far from the ideological endorsement
of Zionism as theory or practice that was evidenced in the phony
letter. [...]
- January 20, 2003
- < http://www.zmag.org/sustainers/content/2003-01/20wise.cfm >
- By Tim Wise < [email protected]>
DERNIÈRES
NOUVELLES
- George W.
Bush Promises to "find Hitler"
- by Johnny Moodis
-
- April 1, 2004. President
Bush stated in a press conference today that Adolf Hitler, the
head of the Nazi party, is still at large, but the US military
is "making progress" in pinpointing him.
- "He has eluded
us for almost 60 years, but he can't hide forever," Bush
said, "We're confident that we'll have him in custody within
the next several weeks."
- Hitler, who would be
in his early 100's, escaped Germany during the climax of World
War II and hasn't been seen since. The United States is exhaustively
searching for him, believing him still to be a threat.
- "There is no doubt
that if he is allowed to remain free, he will rally more troops
to his cause, and the terror will continue," Bush said,
"No one will be safe, especially the Jewish people."
- Bush warned any country
that is giving asylum to Hitler will face swift and explosive
consequences.
- "Make no mistake,
we will use any and all force necessary to flush him out of hiding,"
Bush said, "Which is why we are launching pre-emptive strikes
on Austria as we speak."
- When asked if the government
should give up its Hitler search and focus on finding Al Qaida,
Osama bin Laden, and a way to recover the economy, the President
managed to say, "Huh?" before he was promptly whisked
out of the room by secret service.
LES
BONS COMPTES FONT LES PETITS AMIS
Le Zolo à 50 %
- Israel's Holocaust museum
unveiled a project today that will eventually give internet users
access to biographical information on more than half the six
million Jewish Holocaust victims, the largest such database in
the world.
- The project capped years
of work and tens of millions of dollars spent by the Yad Vashem
Museum, which memorialises the destruction of European Jewry
during World War II. [Rappelons que Yad Vashem travaille
depuis cinquante ans et qu'il a fallu fournir des listes nominatives
aux compagnies d'assurances suisse à qui ces salopards
réclament des sommes prodigieuses. Les Suisses voulaient
des noms. Et Yad Vashem a dû recruter des dactylos pour
saisir ses propres archives. Nous avions prédit à
ce moment là qu'ils arriveraient à la moitié
des 6 millions. Nous sommes tombés justes. Ils donnent
la preuve que le Grand Zolo se situe aux environs de trois millions.
Ils devraient rendre la moitié d'Israël tout de suite.
Faut être juste. ]
- By entering data --
including name, birth date, place of birth and occupation --
users all over the world will be able to sift through the museum's
vast files on Holocaust victims.
- The project, which will
give open access to the largest compilation of Holocaust information
anywhere, will be fully operational in June of 2004, said Zvi
Newman, a Yad Vashem spokesman.
- "Everything we
have on our files will soon be available to people regardless
of where they are," Newman said. "This includes testimony
from relatives and friends about the victim, photos, witness
confirmation of the victim's death, and other relevant data."
- Internet users would
be able to add new names and new information to existing files
and correct any mistakes the files may contain, he said. "The
time is approaching when the last of the Holocaust survivors
will no longer be alive," Newman said. "Our mission
is to ensure that the memory of the Holocaust endures. This project
is a major part of the process."
- The project was unveiled
at the annual convention of the General Assembly of the United
Jewish Communities of North America, an umbrella organisation
that donates more than $US200 million annually to Israel.
- AP/ Sydney Morning Herald,
18 novembre 2003.
<http://www.smh.com.au/articles/2003/11/18/1069027080822.html>
IGNOMINIE
SANS FRONTIÈRES
- Les Autrichiens
divisés par la campagne "Dénoncez un Nazi"
- Par Michael Leidig,
Vienne
-
- "Dénonce-ton-voisin":
une étrange campagne vient d'être lancée
en Autriche au cours de la période précédant
Noël avec pour objectif que des Autrichiens dénoncent
à la police leurs voisins âgés qu'ils soupçonneraient
d'avoir été des criminels de guerre nazis.
- Le Centre Simon Wiesenthal
(CSW), dont le quartier général est situé
à Los Angeles, a dépensé des milliers de
livres pour la parution d'une annonce sur une double page dans
les journaux autrichiens, qui, pour lui, constitue l'ultime tentative
pour traquer les criminels nazis impunis.
- Mais si les politiciens
et les principales personnalités autrichiennes ont loué
cette initiative, dans les cafés et les brasseries du
pays elle est considérée soit comme une plaisanterie
soit comme une insulte.
- Dans la principale rue
commerçante, Christina Hanke a dit: "On en a tous
assez d'entendre ces histoires-là; quand est-ce que ça
se terminera? Ce qui s'est passé a été affreux,
mais je n'ai rien à voir avec ça, et mes parents
non plus. Il va falloir arrêter tout ça -- ça
ne peut pas continuer éternellement."
- Un peu plus bas dans
la rue, un homme d'affaires, Wolfgang Ritter, déclare:
"Je ne peux pas prendre cette annonce au sérieux.
Comment voulez-vous que quelqu'un, en la lisant, se dise: «Quelle
bonne idée, je vais les appeler et leur dire de venir
arrêter le vieux Fritz d'à côté».
Les gens ne feront pas ça."
- Même au sein de
la communauté juive des voix se font entendre qui disent
leur inquiétude de voir qu'en continuant à vouloir
redresser les torts du passé on pourrait créer
des problèmes pour le futur.
- Un rabbin, qui veut rester
anonyme, a reconnu: "Des gens m'ont demandé comment
nous pouvons, dans la communauté juive, exiger à
haute voix que l'on parle des injustices de l'Holocauste et en
même temps se taire à propos de drames plus récents
comme le génocide du Ruanda. Je dois dire qu'ils n'ont
pas tort." [Il oublie de mentionner la Palestine...
]
- L'annonce a expressément
pour but d'amener devant la justice "des gardiens de camp
de concentration, des hommes de main de la Gestapo et des meurtriers"
avant qu'il ne soit "trop tard".
- Sous le titre "Les
meurtriers sont parmi nous", l'annonce, en noir et blanc,
est illustrée d'une photo d'une exécution nazie.
Sous la photo la légende dit: "La plupart des meurtriers
nazis sont passés au travers en Autriche aussi."
- L'organisme a également
offert une récompense de 7.000 livres à qui donnera
des renseignements permettant d'arrêter et de condamner
d'anciens nazis.
- Le Dr Efraim Zuroff,
directeur du bureau du CSW de Jérusalem, rejette les critiques
et déclare: "C'est vraiment la dernière chance
pour l'Autriche, qui n'a pas condamné un seul criminel
de guerre nazi en plus d'un quart de siècle, de poursuivre
enfin en justice des meurtriers autrichiens nazis, tant que justice
peut être faite."
- Le ministre autrichien
de la justice, Dieter Böhmdorfer, du parti d'extrême
droite Parti de la Liberté, a donné son soutien
à la campagne mais a dit qu'il n'y avait rien à
attendre de l'"Opération: Dernière Chance"
avant le milieu de l'année prochaine.
- En septembre le Dr Zurolff
a fourni à D. Böhmdorfer une liste contenant les
noms d'au moins 47 personnes soupçonnées d'être
des criminels de guerre nazis, et deux bataillons de police ont
été affectés à cette recherche.
- Mais, et c'est un aspect
supplémentaire du grotesque de cette affaire, des responsables
ont reconnu qu'ils ignoraient si la totalité de ces 47
personnes étaient encore vivantes ou même vivaient
en Autriche.
- Les partisans de la campagne
ont fait savoir qu'une campagne identique lancée plus
à l'est, en Lituanie, en Lettonie et en Estonie, avait
permis de recenser les noms de 253 personnes soupçonnées
d'être d'anciens nazis. Mais aucune poursuite n'en a encore
résulté.
- Dr Zuroff a déclaré
que D. Böhmdorfer avait été très coopératif
et avait "dit ce qu'il fallait" lors de leur rencontre
au sujet de cette opération. Mais il a ajouté qu'il
était "facile de dire ce qu'il fallait" et que
l'Autriche serait jugée [par qui ? ] à
ses actes.
- Zuroff a ajouté
que l'Autriche était l'un des rares pays à n'avoir
pas créé chez elle un bureau destiné à
traquer les criminels nazis, et que c'était là
une chose qu'elle devait faire.
Scotland on Sunday , 21 décembre 2003
< http://www.news.scotsman.com/international.cfm?id=1397982003>
L'HOMME
DE SPANDAU
Un type nommé Paul fait passer
le message suivant:
- Tonight [18 Dec. ?]
, at 20.15pm on NTV in the show 'Technik & trends' we were
shown an Interview with the English Historian Martin Allen, in
which he very clearly stated that according to documents he found
in the British Archives, Rudolf Hess flew to Gt Britain with
Hitlers knowledge and with with a 7 Point peace plan from Hitler
in his pocket.
- Hitlers Peace Plan included:
- a) Withdrawal of all
German Troops from Poland, Belgium, France & Holland.
- b) Reimbursement for
war damage to those countries
- c) Total German disarmament
- d) Destruction of all
German war weaponry.
- This offer threw the
British Govt under Churchill who had ready made plans to force
Germany into a war into a turmoil and the British knew they couldnt
accept Hitlers offer, so they threw Hess into Prison and tossed
away the key.
- What also came out of
the interview was the fact that the British were not worried
about Nazi 'brutality' at all but the extremely successful model
of government the Germans (Hitler) had devised.
- Martin Allen has written
all this in his latest book.
- And this on German
TV....heads will roll!!
- Paul
Il s'attire la réponse suivante,
que nous croyons plus conforme à la réalité
des faits:
- Points (a), (b), and
(c) are ludicrous . . . and in complete contradiction to all
of Hitler's private comments (I stress private) which are often
more important than a political leaders' public pronouncements.
The private comments I refer to are the "Hitler-Borman Documents"
published in the U.K. as "Hitler's Table Talk".
- The (a), (b), and (c)
conditions quoted . . .
- "> Hitler's
Peace Plan included:
- > a) Withdrawal of
all German Troops from Poland, Belgium, France & Holland.
- > b) Reimbursement
for war damage to those countries
- > c) Total German
disarmament
- > d) Destruction
of all German war weaponry."
- . . . amount to nothing
less than German surrender - not peace terms.
- [...]
- To the above I might
add that the most credible reasons I have heard from reputable
historians concerning why Hess was locked up and the key thrown
away are as follows:
- (1) Hess was Hitler's
most devoted and most personally loyal follower from beginning
(when he took down Hitler's dictation of 'Mein Kampf' in jail
with Hitler in 1919) to the bitter end. He was a kind of 'High
Priest" the National Socialist creed.
- (2) Hess's proposals
involved an offer for Britain to be able to back out of the war
(which at the time of the Hess flight, Britain was losing!) without
having to surrender, to leave Germany free to engage in its primary
project: the drive East to smash Communism and secure lebensraum
for Germany. This is the aspect which prompted the Soviets to
push for Hess's execution of the Nuremberg International Military
Tribunal and, when that was not granted, to insist that he stay
in jail until he died.
- (3) Hitler and Hess
were convinced (with good reason) that leading members of the
aristocracy (up to and including the Royal Family) were in favour
of a peace deal with Germany. That is the reason why Hess flew
where he did fly to in Scotland. This was the reason why successive
British governments insisted that Hess be held in jail, with
all his letters to his family rigorously censored and forbidden
even to embrace his wife on rare personal visits, until he died.
These secrets, if revealed, would have undermined the Monarchy
and undermined the grip of the British 'Establishment'.
- Reasons 2 and 3 above
may have been enough to cause Hess to be murdered. Hess persisted
in living on up to the point when it was becoming obvious that
the Soviet and Communist Party grip and East Germany was loosening.
Spandau Jail was in the Eastern sector of Berlin. Who would have
custody of Hess after Communist control of East Germany finally
collapsed? And would Hess still be alive and sufficiently 'compos
mentis' to be able to dictate a statement to his new custodians?
Indeed, would his new custodians release him after so long a
punishment in solitary confinement as an act of mercy? Would
he then be free to reveal the truth? Could the powers-that-be
risk such a possibility?
- No, they could not.
- These are the credible
issues against which the Hess flight to Britain and his subsequent
fate should be judged - not a contrived and hare-brained theory
about Hitler proffering abject surrender terms to Britain - a
theory for which there is no direct or indirect substantiation
whatsoever, and which is contradicted by evidence of Hitler's
actual attitude towards surrender, of which the refusal to allow
von Paulus's Sixth Army to surrender at Stalingrad was but one
gigantic and tangible example.
- Martin Webster.
AU COURRIER 1
- Mille fois merci d'avoir
mis L'Ecole des Cadavres à la disposition du public.
Les Français ne comprennent pas une chose, c'est que Céline
c'est du niveau de Joyce, Dante, Shakespeare ou Homère:
tout simplement un des "plus de 8000 mètres"
de l'histoire littéraire universelle. En français
Céline est sans conteste devant tous les autres. Les universitaires
ont beau tarabiscoter dans tous les sens avec leur Proust, ils
savent tres bien au fond qui est qui. Mutiler ses oeuvres complètes,
c'est donc plus que tres grave. On dit que c'est Mme L.-F. Céline
qui en a décidé ainsi, mais il l'ont fait tellement
souffrir... Et même avec son accord, les livres ne sortiraient
jamais en Folio, comme pour Rebatet... Les pamphlets font le
bonheur des spéculateurs, bibliomanes, collectionneurs,
et ils le dégustent dans leurs cabinets feutrés
à petite lampées en jouissant de ce plaisir secret
qu'il ne faut surtout pas partager. Finis les trafics ! Merci
d'avoir tout court-circuité. Bravo les amis!
- Un Ferdinand
AU COURRIER 2
- December 3, 2003 12:13
AM
- To: <[email protected]>
- Subject: Courrier de l'Aaagrh
- Je ne rate rien de l'aaargh
et ce depuis le début, votre site est de plus en plus
connu au Québec, nous tenons à vous faire savoir
que nous sommes pour le révisionisme, malgré la
main-mise des sionistes sur nos institutions !!! Nous avons un
cerveau derrìère les yeux... Place à la
Vérité !!
-
- Jean M.
- Ste-Agathe-des-Monts
PARUTIONS
Nouveautés
de décembre 2003 sur le site de l'AAARGH
Des classiques, en traduction: Rassinier,
le deuxième volume d'Ulysse, en allemand, le premier en
hongrois; Graf en russe; App, l'un des premiers révisionnistes
de l'holocauste en terre américaine. Les bulletins de nos
amis suisses de «Vérité & Justice»
qui survivent à toutes les bourrasques. Et un ensemble
énorme, une étude gigantesque, plus de 2000 pages,
sur les influences juives aux Etats-Unis. Tous ces trésors
se trouvent à la page livres. <http://aaargh-international.org/fran/livres/livres.html>
On nous mande du royaume des Khmers que
la société Electric Apsara a repris la gestion du
site créé en octobre 2000 par Serge Thion pour expliquer
à ses collègues chercheurs comment et pourquoi des
cabales ont réussi à le faire révoquer du
Centre nationale de la Recherche Scientifique où il travaillait
depuis 30 ans. Les ravages du temps étant plus rapides
sur Internet qu'ailleurs, l'accès à ces informations
très éclairantes devenait ténu. EA a donc
créé plusieurs sites miroirs aux adresses suivantes:
<http://aa.1asphost.com/cnrsisbadforyou>
<http://cogentinternet.com/cnrsisbad>
<http://www.stvscnrs/greatnow.com>
et <http://abbc.com/totus/cnrs/index.html>
Il manque encore, malheureusement, les jugements des divers procès.
On numérise de plus en plus. Nous
avons récupéré un classique, de Fabre d'Olivet,
La langue hébraïque restituée, datant
de 1817, un point de départ pour les réflexions
du XIXe siècle. Cent quinze ans plus tard, un jeune trotskyste
polonais, Abraham Weinstock, dit A. Léon, installé
en Belgique écrit La conception matérialiste
de la question juive, un texte fondamental pour la gauche.
Préfacé en 1946 par E. Germain, un ponte de la IVe
internationale, l'ouvrage a été republié
avec un travail de vérification et une nouvelle préface
de Maxime Rodinson en 1968. Les trotz ont publié Léon
sur le Net, mais ont oublié Rodinson en route. Heureusement
que nous sommes là.
Nous ouvrons une piste perdue dans la
jungle: celle du révisionnisme de la première guerre
mondiale. Ses promoteurs avaient la tâche plus facile que
la nôtre, puisque le communisme ne dominait pas tout et
que le monde juif n'était pas complètement subverti
par le sionisme. Pourtant, les mêmes phénomènes
d'exclusion, de démonisation et d'annihilation ont joué
contre ceux qui mettaient en doute les versions officielles. Cela
veut dire que la persécution vient toujours du pouvoir
d'Etat qui ne supporte pas même la plus minime mise en cause.
Pour commencer, un texte de Georges Demartial qui montre que les
démocraties portent la guerre comme les nuées portent
la foudre. Il date de 1939. Dernière illustration, l'invasion
de l'Iraq.
Il existe un révisionnisme fragmenté,
méconnu, c'est celui de l'histoire de l'entreprise sioniste.
On ne parle pas des zozos qui ont découvert récemment
qu'on avait fait du mal aux Palestiniens. Mais on peut chercher
et trouver des textes qui exposent l'intérieur du sionisme,
les ignobles manoeuvres dont tant de juifs furent victime, les
incroyables naïvetés des politiciens européens
et américains qui ont avalé les mensonges de la
propagande sioniste, et qui ont fini par commettre le crime de
voler la Palestine à ses habitants pour la donner à
cette poignée de sauvages colonialistes et terroristes.
Un premier élément se trouve dans le récit
d'Edwin Wright, The Great Zionist Cover-Up, rédigé
vers 1975, par un témoin qui a vu de près comment
l'administration américaine et surtout le président
Truman se sont fait rouler dans la farine sioniste. Il y en aura
d'autres.
§== A dépouiller.
- "The University
of Kingston, Ontario (Canada) became the repository of truckload
upon truckload of German military records and divisional histories
the Canadian Forces robbed from the German at the end of WWII.
They were shipped to Kingston and never even uncrated
-- and there they sit !
- Ersnt Zündel, from
a letter quoted in Power, 296, 11 November 2003.
§== Visite obligatoire. Il FAUT
visiter le site de l'Egalité des Droits Essentiels, "equidence"
à <http://equidence.org>
Entre autres délices à déguster, on y trouvera
un texte intitulé "Qu'est-ce que le négationnisme
?", qui commence ainsi:
"Le «négationnisme»
est le déni du réel. Le réel est le présent.
Le «négationnisme» n'existe donc que dans le
cas du déni du présent. En ce qui concerne le passé,
on doit employer le terme de «révisionnisme»."
Etc.
<http://equidence.org/reel.htm>
-- On trouvera aussi une lettre à
M. Yves Bot, procureur de la République de Paris, qui lui
reproche, en termes galants («L'histoire vous jugera, comme
elle a jugé les magistrats qui ont participé aux
sections spéciales sous Philippe Pétain»)
d'avoir participé à un colloque organisé
par l'Association internationale des juristes juifs:
<http://equidence.org/bot.htm>
-- Une ennième lettre à
Roger Cukierman "dirigeant du CRIF et de la Ligue de défense
juive":
<http://equidence.org/aounit.htm>
-- Une pétition au Parlement européen,
qui demande la destitution des juges vénaux de la Cour
européenne des Droits de l'homme, où l'on voit que
pullulent les juges envoyés là par le Liechtenstein,
le Luxembourg, la Suisse, Chypre, l'Albanie, Andorre, tous paradis
fiscaux et réceptacles des colossales quantités
d'argent détournées et volées par les "hommes
d'affaires":
<http://equidence.org/mirage.htm>
-- Un exposé des "pseudo-dénonciateurs
des médias: PLPL (Pour lire pas lu), Acrimed, VMP (Vigie-média-Palestine),
"conglomérat dont la LCR est l'agent de maîtrise":
<http://equidence.org/acrimed.htm>
-- Une lettre adressée à
la franche fripouille qui s'appelle Bernard-Henri Lévy,
qui possède un palais à Marrakech, sur les luisantes
pourritures du régime marocain:
<http://equidence.org/engeance>
-- Une plainte déposée contre
Mme Elisabeth Schemla, pour négation du génocide...
perpétré en Palestine:
<http://equidence.org/bot-2.htm>
-- Et beaucoup d'autres merveilles de
logique et de lucidité.
§== Hommage à une crapule. Un bouquin à la gloire de Bédarida, fonctionnaire de l'histoire, complexé
par son épouvantable laideur, chrétien venu d'une
famille de juifs convertis, Bédarida a toujours fait étalage
de sa médiocrité professionnelle et de ses vindictes
de résistant en peau de lapin: à la fin de
la guerre, il distribuait "clandestinement" les Cahiers
du Témoignage chrétien. La belle affaire! Quand
il s'est agi d'enquêter, tout aussi clandestinement, sur
le cas de Serge Thion, chercheur au CNRS, le pseudo-historien
a fait flèche de tous bois, a ramassé tous les ragots
qui traînaient et a circonvenu la direction en faisant appel
à un "expert", qui avait le confortable avantage
d'être anonyme. Toujours la clandestinité! Il avait
simplement oublié de mentionner que Thion l'avait fustigé
pour avoir fait publier un livre affligeant de Pressac. Tout cela
se trouve sur les sites de défense dudit Thion (<http://abbc.com/totus/cnrs/index.html>)
Bien que nous soyons enfin débarrassés
de sa présence clandestine, ses obligés se croient
obligés de publier un livre de fonds de tiroirs. Il paraît
que "François Bédarida réaffirme que
la quête de la vérité doit rester «l'alpha
et l'oméga du métier», quand bien même
l'objectivité absolue serait «un voeu irréalisable»".
Tu parles ! C'est un voeu qu'il n'avait pas fait lui-même.
Histoire, critique et responsabilité, de François Bédarida. Textes réunis
par Gabrielle Muc, Henry Rousso et Michel Trebitsch. Ed. Complexe,
360 p. 21, 90 euros. CR dans Le Monde du 21 novembre, signé
par un certain Thomas Wieder, qui semble officier surtout dans
l'histoire du cinéma. Ça tombe bien.
§== "Vieille nouille idolâtre", Patrick Kéchichian rend compte d'un livre
de Jean Claude Milner, (ancien adepte de la secte des néo-assassins,
fondée jadis par le philosophe de bazar Al Thusser, le
Vieux de la Montagne Sainte Geneviève, qui assassinait
lui-même ses propres femmes) qui est gentiment titré:
Les Penchants criminels de l'Europe démocratique,
paru, on l'aurait parié, chez l'éditeur hypertalmudique
Verdier, 158 p. (Le Monde, 7 novembre 2003).
Le malheureux Kéchichian est sorti
de cette lecture assommé par ce qu'il appelle "cette
dialectique qui ressemble à s'y méprendre à
celle de la terreur". Milner vomit l'Europe et sa civilisation
qui n'aurait qu'un seul but, se débarrasser des juifs.
Encore un judéolâtre judéocentrique délirant.
L'Europe qui cherche à s'unifier, c'est pour lui "la
victoire de Hitler"; le sens profond de la réconciliation
franco-allemande est "de faire comme si l'histoire n'avait
pas eu lieu". Ce pauvre malade pousse le bouchon plus loin
que les autres. D'habitude mouton bêlant avec le troupeau,
Kéchichian est estomaqué: le raisonnement de Milner
"est simplement, au regard d'une situation tragique, terrifiant."
Il faut peut-être en passer par
là, par cet effroi glaçant, pour commencer à
réagir.
Si on veut se poiler un coup, on peut
aller voir sa "bio" écrite en patagon, et sa
tronche de ver blanc:
<http://www.editions-verdier.fr/philosophie/auteurs/milner.htm>
Voir la présentation de cette curieuse
paranoïa:
<http://www.editions-verdier.fr/philosophie/titres/penchants.htm>
§== Il fut brièvement
révisionniste, mais, pour
mieux épater la galerie, il passa rapidement "post-révisionniste".
Un certain nombre de gogos avalèrent cette fine plaisanterie
et se mirent à disserter sur les ravages qu'allait produire
le post-révisionnisme, encore plus terribles que ceux du
révisionnisme lui-même. Il monta sur les planches
d'une émission de télé et reçut une
claque et disparut pour quinze ans. Aujourd'hui, après
des errances sans nom, Olivier Mathieu publie un livre "qui
raconte ce que fut sa vie d'exilé du printemps 1999 à
l'été 2001." Le Bulletin célinien
de septembre 2003 en dit ceci: "Voici un livre dont on ne
parlera pas pour toute une série de (mauvaises) raisons.
C'est l'itinéraire d'un irrégulier qui a connu l'exil
brutal et la solitude glacée sous le soleil de l'Italie.
Refusant le travail qu'il considère comme une aliénation,
il est englouti dans une aliénation plus grande encore:
la misère la plus profonde et la plus noire. Etrangement
attiré par le tragique et l'extrême, Olivier Mathieu
est un romantique éperdu plongé dans un monde qui
n'est pas le sien." Etc. On peut commander le livre,
qui s'appelle La Quarantaine, au Bulletin célinien,
BP 70, B-1000 Bruxelles 22, en joignant un chèque de 25
euros à l'ordre de M. Laudelout.
Nous, les mecs qui se croient trop
sublimes pour travailler, on n'en pense pas beaucoup de bien...
On est vieux genre...
§== On discute
toujours à l'University
College de Cork, en Irlande:
<http://members.odinsrage.com/reo/uccexpress2.jpg>
§== Etonnant.
- "It's astounding
that we are living under a government that, in defense of freedom
and liberty, can keep someone not charged with any crime in solitary
confinement for years based on secret information."
- Eddie Greenspan, Canadian
attorney, in "In Defense of Freedom: A top lawyer says terrorists
win when due process is subverted", Maclean's, July
28, 2003.
§== Très
utile. Si vous voulez savoir à quelle heure il
faut allumer les chandelles pour le prochain sabbat, où
que vous soyez:
<http://www.russianjewry.org/shabbat/index.php>
`
§== Léthargie. Depuis qu'il a monté sa grande opération
d'exorcisme, le site italien <olokaustos.org>
du trévisan Giovanni de Martis, est tombé en léthargie.
Il n'y a pas de nouveautés sur le site depuis six mois.
Ils sont trop occupés à lécher les bottes
de Fox et des autres chemises noires du centre Néanderthal.
§== Appuyer fort.
Un écrivain autrichien, né en 54. Erich Hackl. Ecrit
un ennième roman. Le "destin des personnages"
pousse l'intrigue, malgré lui, dit-il, vers Auschwitz.
Là, son héros, Rudi, se marie, dans la camp, le
18 mars 44: "On met à leur disposition, pour une nuit,
le bordel du camp". Après ce coup d'éclat l'auteur
tente de s'excuser: "Le camp principal d'A., le Stammlager
1 où était enfermé Rudi, n'était pas
un camp d'extermination. Je n'avais pas de raison de noircir le
tableau. Mais je devais veiller à ce que mon récit
ne puisse pas appuyer des thèses révisionnistes,
ou néonazies". (Le Monde, Livres, p. IV, 14
novembre 200). Zu spät, lieber Kerl ! Les révisionnistes
t'ont repéré et vont appuyer leurs thèses.
Et comment qu'ils vont appuyer ! Le talon sur ta nuque !
§== Nouvelle proposition de loi pour interdire la contestation de tous les génocides;
sur le site du sénat: "Interdire la contestation de
tous les génocides et crimes contre l'humanité"
<http://www.senat.fr/leg/ppl03-099.html>
Ils ne se mouchent pas du pied.
§== Qui s'y colle
?
- The Non-Existent
Manuscript, A Study of the Protocols of the Sages of Zion, by Cesare G. De Michelis. Translated
by Richard Newhouse, Cloth: 2004, , , CIP.LC, ISBN: 0-8032-1727-7,
Price: $55.00, Vidal Sassoon International Center for the Study
of Antisemitism
- The origins of the infamous
forgery, the Protocols of the Sages of Zion, are the
subject of much vigorous debate. In this meticulously researched
and cogently argued study, Cesare G. De Michelis illuminates
its authors and the circumstances of production by focusing on
the text itself.
- De Michelis examines
in detail the earliest texts of the Protocols, looking
in particular at the historical and structural relationships
among them. His research unveils the differing texts of the Protocols
and the presumed date of the first forgery. It also yields a
greater understanding of the milieu in which the forgery was
produced and the identity and motivations of its authors.
- This volume is a revised
and expanded edition of the original, which appeared in Italian.
Featured is an arguably archetypal Russian text of the Protocols,
which De Michelis pieced together from several publications,
based on careful textual analysis.
- Cesare G. De Michelis
is a professor of modern and contemporary Italian literature
at the Università degli Studi di Padova in Italy.
- < http://www.nebraskapress.unl.edu/bookinfo/4546.html >
§== Toujours les
Protocoles...
- Does anyone know of
a study of Sergei A. Nilus the man and his book: The Great
in the Small, or the Advent of the Antichrist and the Approaching
Rule of the Devil on Earth, that in its second edition
(1905) contained the "Protocols"? Or generally a study
of this important religious myth (?Revelation of John, Apocalypse?)
one occasionally finds in fiction. A comparative historical study
of this myth and its use in fiction? Nothing I read so far mentioned
the complete title of Nilus's book. (Demand on H-Antisemitism)
- Titre russe: Velikoe
v malom i antichrist, kak blizkaja politiceskaja vozmoznost'.
Zapiski pravoslavnogo. (Izd. Vtoroe, ispravlennoe i dopolnennoe),
Tsarskoe Selo, 1905.
- Reply: I think THE authority
on Nilus and one of the two most reliable authorities on the
Protocols is Michael Hagemeister, Europa Universität
Viadrina in Frankfurt/Oder. (The other is Cesare G. De Michelis,
whose work in Italian I do not know.) Hagemeister's work is gradually
appearing in English but most is still in German. He has been
in the archives of the former USSR and has made heroic efforts
to correct the very tangled and error-ridden record concerning
Nilus, Nilus' own writing, and the Protocols (which he
certainly did not write). He is working on a full-length study
of Nilus and the Protocols.
- If you can wait until
the spring of 2005, you will be able to read Hagemeister's essays
in the encyclopedia of antisemitism I am currently editing (as
I revealed accidentally and with great pathos a few weeks ago).
- If you can't wait, then
you can read him here: Michael Hagemeister, "Protocols
of the Elders of Zion," in Walter Laqueur (ed.), The
Holocaust Encyclopedia (New Haven, 2001), 499-503.
- For readers of German
interested in Nilus and the literature about him: Hagemeister's
article in Biographisch-Bibliographisches Kirchenlexikon,
vol. 21 (Nordhausen, 2003), 1063-67, available at <http://www.bautz.de/bbkl/n/nilus_s_a.shtml>.
- Also: Michael Hagemeister,
"Eine Apokalypse unserer Zeit. Die Prophezeiungen des heiligen
Serafim von Sarov über das Kommen des Antichrist und das
Ende der Welt," in Joachim Hösler, Wolfgang
Kessler (eds.), Finis mundi. Endzeiten und Weltenden
im östlichen Europa. Festschrift für Hans Lemberg zum
65. Geburtstag (Stuttgart, 1998), 41-60;
- And: Hagemeister, Michael:
"Die Protokolle der Weisen von Zion eine Anti-Utopie oder
der Große Plan in der Geschichte?" in Helmut Reinalter
(ed.), Verschwörungstheorien. Theorie Geschichte Wirkung
(Innsbruck, 2002), 45-57.
- rsl (Richard Levy)
- Extrait de H-Antisem
i tism.
§== Le ministre des affaires étrangères a détaillé
l'initiative française prise les 1er et 2 décembre
dernier à la conférence de Maastricht pour la lutte
contre l'antisémitisme et le racisme sur Internet. La France
accueillera à l'été 2004 une conférence
internationale dont l'objectif sera la rédaction d'un guide
de bonne conduite avec les fournisseurs d'accès, qui
pourrait donner lieu à un accord d'ici à la fin
de 2004.
Le compte-rendu de la première
réunion du Comité interministériel pour la
lutte contre le racisme et l'antisémitisme: Communiqué
de presse (9 décembre 2003) www.crif.org - 14 Décembre
2003 - 06h3
§== Pour les (vrais)
amateurs de récits de guerre
et de conquête, un fameux texte, écrit au début
du XIXe siècle par un type génial, devenu aveugle
pendant ses recherches pionnières dans les Archives de
Séville:
The History of the Conquest
of Mexico, by William Hickling Prescott.
<http://xroads.virginia.edu/~HYPER/PRESCOTT/cover.html>
§== Thèse
et foutaises.
- Dr Florian Körber's
thesis title translated: Radical Right-wing Propaganda on the
Internet - the Töben Case
- Rechtsradikale Propaganda
im Internet - der Fall Töben. Das Strafrecht vor
neuen Herausforderungen , Bd. 1, Florian Körber, ISBN 3-8325-0353-6,
260 Seiten, Erscheinungsjahr: 2003, Preis: 39.00 Eur. Logos Verlag
Berlin, Comeniushof, Gubener Str 47, D 10243 Berlin, Germany
Fax 49/30 42 85 10 92
- < http://www.logos-verlag.de>
- Mehr und mehr rückt
das Internet ins Zentrum der modernen Massenkommunikation und
verdrängt die klassischen Printmedien. Im Zuge dieser Entwicklung
wird das Internet für die Verbreitung politischer Inhalte
immer wichtiger. Dies gilt auch und gerade für Inhalte extremistischer
Art. Die Möglichkeit, im Internet weltweit und ohne Zeitverzögerung
Inhalte publizieren zu können, wird insbesondere von sehr
weit rechts stehenden, oft rechtsradikalen Autoren und Gruppen
intensiv genutzt. Dabei machen sie sich den Umstand zu Eigen,
dass die Jurisdiktion der Staaten grundsätzlich an den eigenen
Landesgrenzen endet, während das Internet auf weltweite
Kommunikation hin angelegt ist. Florian Körber hat es in
seiner Dissertation über "Rechtsradikale Propaganda
im Internet - der Fall Töben" unternommen, am Beispiel
eines besonders Aufsehen erregenden aktuellen Falles die Probleme
bei der strafrechtlichen Bewältigung dieser neuen Form von
Äußerungskriminalität aufzuzeigen und Lösungsvorschläge
zu unterbreiten.
§== Entreprise
de démolition. La suite des réponses et des mises au
pilori de notre ami Carlo Mattogno. (Voir plus haut son évocation
de Pressac). Il s'attaque aux journalistes "de bas niveau"
et aux historiens "improvisés" qui se mêlent
de donner des avis non-autorisés sur l'Olocausto (Lolo
costaud ?). Après un premier recueil Olocausto: dilettanti
allo sbaraglio (les dilettantes sur la barricade), une réponse
à Valentina Pisanty (spécialiste du Petit Chaperon
rouge, et humble disciple d'Umberto Eco, le tsar de Bologne),
il a recueilli ses critiques suivante dans un volume, Olocausto:
dilettanti a convegno (Les dilettante en congrès),
paru en septembre 2002 chez Effepi, via B. Piovera, 7 à
I=16149 Genova, Italie, 182 p., 20 euros. Cette maison d'édition
de Gênes, à ne pas confondre avec la Graphos, qui
se trouve également à Gênes, ni avec la casa
editrice effepi, du syndicat CGIL, recèle en son catalogue
d'autres textes révisionnistes.
Sont successivement passés au lance-flamme
Enzo Collotti, Bruno Mantelli, Giogio Nebbia, Marina Rossi, Liliana
Piccioti Fargion, Francesco Germinario, Rudy Leonelli, Fediano
Sessi, Marcello Pezzetti, Elisa Springer, Shlomo Venezia. Plusieurs
de ces textes se trouvent déjà sur notre site, en
langue italienne. Voir
<http://aaargh-international.org/ital/archimatto/articoli/oldil2/oldil2.html>
En mai 2003 est paru chez le même
éditeur la version italienne du travail de Carlo Mattogno
et Jürgen Graf, sur le camp polonais du Stutthof (KL Stutthof
) 19 photos, documents, 161 p., 22 euros. Cet ouvrage était
déjà disponible en allemand.
Signalons aussi: Claudio Mutti, Minima
holocaustica, Effepi, Genova 2003, 6,50 ¤; distribution:
Edizioni all'insegna del Veltro, Viale Osacca 13, Parma, Italie.
On nous envoie la première page,
bouffonne à la Buffon, de ce livre:
- Verso la metà
degli anni Settanta alcuni zoologi lanciarono un grido d'allarme:
gli elefanti (tanto l'Elephas Indicus quanto la Loxodonta
Africana) sembravano essere condannati a una lenta ma inesorabile
estinzione. Un organismo delle Nazioni Unite, incaricato di affrontare
la questione per trovare un eventuale rimedio, istituì
un'apposita commissione, che si mise subito al lavoro e nel giro
di un anno poté raccogliere gli studi elaborati da ogni
suo singolo membro. Lo statunitense celebrò i meriti dell'elefante
nelle lotte intraprese per liberare i popoli dalle dittature
e per instaurare i diritti umani e la democrazia; il sovietico
applicò i criteri del materialismo storico allo studio
del ruolo dell'elefante nell'edificazione della società
socialista; l'inglese mise in luce l'importanza dell'elefante
nei rapporti economici basati sul libero mercato; il tedesco
descrisse minuziosamente, in due volumi ponderosi, le caratteristiche
primarie e secondarie di ogni ramo della famiglia degli elefantidi;
il francese se la cavò con un agile pamphlet intitolato
Les amours de l'éléphant.
- Il membro italiano della
commissione, che aveva fatto appello alle diverse Regioni della
Repubblica al fine di ottenere molteplici contributi sul tema,
poté presentare ben due ricerche, entrambe prodotte dalla
Regione Emilia Romagna, la sola che si era data da fare. Titolo
della prima ricerca: L'elefante, l'antifascismo e la Resistenza.
La seconda: Mille ricette per cucinare l'elefante.
- Recentemente, la bibliografia
sull'argomento si è arricchita di un nuovo testo: il
Diario di un elefante miracolosamente scampato all'Olocausto.
§== Livres irakiens
sur les trottoirs de Baghdad.
- Works purporting to
be scholarly are available in every book market, elaborating
on themes of the Jewish threat. The ubiquitous Protocols of
the Elders of Zion detailing a Jewish plot to rule the world,
long proven in the West to be a fabrication written at the behest
of a Russian czar, is sold in Arabic. Volume one and volume two.
Another book called The Crimes of the Jews is on display
on Baghdad streets alongside a book about Drugs and the Sons
of the Devil. On further reading, the book reveals that the
Jews are the "sons of the devil" the title refers to.
A book in Kurdish is also available, its cover bearing a Star
of David, and inside it a monster with blood dripping down its
fangs. The book is called In the Jaws of the Jews.
- The Supreme Council
for the Islamic Revolution in Iraq, a member of the US-appointed
Iraqi Governing Council, sells a book called Jewish Nights,
refuting various Jewish claims about their history, and in Najaf,
the office of the cleric Seyid Muqtada Sadr sells a book called
Ali and the Jews, detailing Ali's conversion of Jews to
Islam.
<http://www.atimes.com/atimes/Middle_East/EK26Ak02.html>
On voit là que les GI's ne savent
pas lire et que le Mossad a du mal à s'implanter.
§== Billets de
catéchisme. Il va bientôt falloir montrer l'intérieur
de son esprit à des inspecteurs chargés de garder
l'orthoxie révisionniste. En effet, certains révisionnistes
sont sommés de se soumettre et d'adhérer à
des formules decrétées par une sorte d'autorité
supérieure, cardinalice, qui entend faire le ménage
et dénoncer pour les exclure de la Sainte-Communion les
mous, les tièdes, les fifty-fifty, les amateurs, les reluctants
et autres déviants potentiels. On ne sait pas très
bien à quoi ça sert, mais la polémique fait
rage dans certains milieux. Pour notre part, nous ne pensons pas
nécessaire de réclamer des preuves d'orthoxie, faute
d'être assez curés, et nous croyons benoîtement
que chacun est libre de penser ce qu'il veut et d'être plus
ou moins révisionniste. Nous ne désirons nullement
remplacer une religion par une autre, avec canons, théologie,
sacrés collèges et excommunications fulminantes.
Au début le révisionnisme consistait à ne
pas croire à certaines affirmations. Maintenant, il faut
croire à d'autres. Des recteurs, peut-être élevés
chez les bons pères jésuites, tiennent à
jour des fiches sur la pensée révisionnistement
correcte et ceux qui tâcheraient subrepticement de s'en
éloigner. Que nul ne se réjouisse de voir la règle
de bois dur tomber sur les doigts du voisin, car il existe aussi,
sur un chacun, une fiche, qui sera brandie, le jour venu, le jour
du jugement. Qui non amat, bene castigat.
§== Blabla. La lutte contre le négationnisme.
- Commission nationale
consultative des Droits de l'homme (CNCDH)
- Le délit de négationnisme
est apparu pour la première fois dans la législation
française avec la loi du 13 juillet 1990 "dite loi
Gayssot". Approuvée par les uns au nom de la sauvegarde
de la mémoire et de la nécessité du combat
antiraciste, critiquée par les autres au nom de la liberté
.... (juin) 2003. ISBN: 2-11-005411-5. Prix: France 20,00 ¤
- La Documentation française,
29 Quai Voltaire, 75007 Paris.
§== Comment leur
bourrer le crâne dès
leur plus jeune âge: How to tell Your Children About
the Holocaust, par Ruth Mandel. Toronto: McGilligan Books,
2003. 171 pp. ISBN 1-894692-06-3.
§== Coûteuse
vengeance. Freda (Winifred) Utley a été une
femme extraordinaire. Anglaise ayant fait de brillantes études
d'histoire, elle s'est d'abord occupée de la concurrence
asiatique aux filatures anglaises de cotonnades dans le Lancashire.
Elle visita le Japon et l'Orient, et se maria en 1928 avec un
citoyen soviétique. Elle véut six ans à Moscou
en communiste gagnée peu à peu par la désillusion.
Après l'arrestation de son mari et son envoi au Goulag,
elle quitta l'URSS avec son bébé. Elle publia ensuite
divers études et reportages sur la Chine et le Japon qui
se révélèrent prémonitoires. Elle
soutint Mc Carthy, par un anti-communisme que son expérience
justifie. En 1948 un séjour en Allemagne, pour le compte
du Readers' Digest lui ouvrit les yeux sur l'imbécilité
de la politique alliée dans l'Allemagne vaincue. Il en
sortit un livre dont le titre peut se traduire par "Le haut
prix de la vengeance". On peut le ranger parmi les premiers
ouvrages de caractère révisionniste sur la seconde
guerre mondiale.
Ce livre se trouvera sous peu sur notre
site. Voir
<http://aaargh-international.org/fran/livres/livres.html>
Traduction allemande: Kostspielige
Rache (la vengeance coûteuse), édition enrichie,
1962, Tübingen, Fritz Sclichtenmeyer.
<http://www.fredautley.com/pdffiles/book20.pdf>
Egalement accessible en version <html>: <http://www.vho.org/D/kr/>
Sur l'auteur, sa vie et ses travaux voir
le site installé par son fils:
<http://www.fredautley.com>
++++++++++
Informations et commentaires tirés du site aaargh
<http://aaargh-international.org/fran/actu/actu04/actu0401.html>
(version Web)
La version PDF se trouve aux adresses suivantes:
<http://conseilsderevision.tripod.com>
<http://aaargh-international/fran/livres3/cr0401.pdf>
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ARTICLE 19 <Tout
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ce qui implique le droit de ne pas être inquiété
pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre,
sans considération de frontière, les informations
et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit>
Déclaration
internationale des droits de l'homme, adoptée par l'Assemblée
générale de l'ONU à Paris, le 10 décembre
1948.
Artigo 19· <Todo o indivíduo
tem direito à liberdade de opinião e de expressão,
o que implica o direito de não ser inquietado pelas suas
opiniões e o de procurar, receber e difundir, sem consideração
de fronteiras, informações e idéias por qualquer
meio de expressão.> Déclaration universelle des
droits de l'homme, Paris, 1948.
Le Onze tiret un
Article 11 - 1. «Toute personne
a droit à la liberté d'expression. Ce droit comprend
la liberté d'opinion et la liberté de recevoir ou
de communiquer des informations ou des idées sans qu'il
puisse y avoir d'ingérence d'autorités publiques
et sans considération de frontières.»
Charte des droits fondamentaux
de l'Union européenne, Nice, 7 décembre 2000.
"Congress shall make no law
respecting an establishment of religion, or prohibiting the free
exercise thereof; or abridging the freedom of speech, or of the
press; or the right of the people peaceably to assemble, and to
petition the government for a redress of grievances." --
The first article of the Bill of Rights (Consisting of the First
Ten Amendments to the Constitution of the United States of America),
connu sous le nom de "premier amendement".
[email protected]com