par Paul Rassinier
Défense de l'Homme, numéro 100, février 1957, p. 3-7.
J'ai toujours été beaucoup moins qu'enthousiasmé par la thèse de Benjamin Péret qui, traitant des voies et moyens de la Révolution, postule la supériorité des Conseils ouvriers sur les syndicats. Son évocation par Marie et François Mayoux dans le dernier n° de Défense de l'Homme, à propos des événements de Hongrie n'a pas modifié mes dispositions d'esprit à son endroit et les commentaires dont ils la font suivre m'ont plus horrifié que séduit.
D'abord, cette thèse se fonde uniquement sur l'expérience et je n'aime guère les empiriques surtout dans les circonstances qui engagent la vie des collectivités. Ensuite, elle procède du sophisme: qu'au cours des trente ou quarante dernières années, les luttes ouvrières n'aient pas connu un seul cas où les Conseils ouvriers ne se soient trouvés dans l'obligation d'entrer en lutte avec les syndicats est sûrement vrai mais ne me paraît prouver qu'une seule chose et c'est que les syndicats ne traduisent pas les aspirations de la classe ouvrière ce qui est dans la logique des choses puisque la classe ouvrière n'est plus syndiquée. Des syndicats ouvriers (je ne parle pas des syndicats de fonctionnaires ou assimilés dont la doctrine sociale ne dépasse pas la poursuite d'indices de traitements confortables et savamment hiérarchisés) il ne reste que l'armature, c'est-à-dire une théorie de permanents qui vivent dans l'antichambre du Pouvoir, sont beaucoup plus préoccupés de leur propre sort que de celui de la masse avec laquelle ils n'ont aucun contact, et tirent leur subsistance beaucoup plus des subventions gouvernementales que des cotisations de leurs rares adhérents. Si Benjamin Péret veut dire que, dans une telle situation, les Conseils ouvriers spontanément jaillis du mécontentement populaire dans certaines circonstances, ont été amenés à prendre le relai des syndicats défaillants, et qu'ils étaient seuls à pouvoir le faire, j'en suis aisément d'accord. Mais je ne le suis plus s'il ajoute qu'ils l'ont fait avec plus de bonheur, au cours des trente à quarante dernières années. Je ne connais pas non plus un seul cas où les luttes ouvrières, menées par la masse livrée à elle-même, c'est-à-dire aux conseils ouvriers que chaque fois elle se donnait, se soient soldés par autre chose que des échecs lamentables et cependant répétés (je ne veux pour preuve que cette bataille des salaires qui depuis quarante ans est toujours à recommencer) tandis qu'au temps où les syndicats étaient peuplés, les batailles ouvrières, d'ailleurs beaucoup plus rude et souvent jusqu'au sang, se soldaient généralement par des succès. Or, il n'est pas interdit de penser qu'un jour, les syndicats pourraient à nouveau être peuplés d'ouvriers. Je suis même persuadé qu'il suffirait de peu pour qu'ils le soient effectivement dans un laps de temps très court: par exemple d'un simple retour à la doctrine du syndicalisme révolutionnaire dont on aurait, au préalable, pris le soin de rajeunir et de moderniser les méthodes.
Benjamin Péret me permettra donc de continuer à penser:
1. qu'il ne suffit pas de constater que, sur trente à quarante années, une expérience s'est, par la force des choses, substituée à une autre, pour être autorisé à proclamer sa supériorité sur cette autre, qu'encore faut-il tenir compte à la fois des principes qui l'animent et des résultats qu'elle obtient;
2. que, pour être érigés en loi au plan des résultats, les conclusions d'une expérience doivent, en premier lieu et avant même le processus de généralisation, n'être pas contredites par les résultats de la contre expérience ce qui n'est pas le cas si on compare entre eux les Conseils ouvriers et les syndicats;
3. que, toujours au plan des résultats, les conseils ouvriers, outre qu'ils se sont révélés bien inférieurs à ce que furent les syndicats au temps de leur prospérité, ne se sont montrés, au cours de ces trente à quarante dernières années, ni mieux inspirés, ni plus perspicaces, ni plus efficaces que les débris sportulaires des syndicats.
Si maintenant on veut élever le débat au niveau des principes, on ne réussira pas, je crois, à le faire dévier de ces considérations en quelque sorte liminaires, dont il me paraît qu'il ne peut être que le prolongement.
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En matière de luttes ouvrières et de Révolution, deux théories s'affrontent depuis peu: la première veut que tout mouvement, de quelque nature qu'il soit, et quelque but qu'il se propose, soit minutieusement préparé et, à cette fin, suppose des syndicats de préférence puissants pour être en règle avec les impératifs de la démocratie, l'autre fait confiance à un instinct de classe sûr des masses laborieuses, qualifie « révolutionnaires » toutes leurs manifestations de mécontentement, jusqu'à leur moindre saute d'humeur, et ne conçoit d'action ouvrière que spontanée et conduite à ses fins, quelles qu'elles soient, par des Conseils ouvriers créés pour la circonstance. En dernier ressort, c'est entre ces deux théories et en faveur de la seconde que tranche catégoriquement la thèse de Benjamin Péret.
Je n'ignore rien des insuffisances, voire des puérilités de la première théorie. En particulier elle implique une conception un peu vieillotte de la Révolution: penser en 1957 qu'un jour les syndicats seront assez peuplés pour représenter sinon l'unanimité du moins la majorité de la classe ouvrière et décréter démocratiquement la suppression du salariat dans une incoercible explosion de violence est un enfantillage. Et penser que, dans le domaine des revendications immédiates, il est possible, sous la menace d'un arrêt de travail concerté à une autre échelle qu'universelle, d'obtenir des satisfactions au-delà de ce que le capitalisme veut bien accorder, ne se soutient pas davantage. Tout ceci achoppe sur l'unité de vues du Capitalisme, sa puissance, les immenses possibilités qu'il a acquises de diviser toujours plus pour régner mieux, son intelligence, dégénérée certes, mais encore suffisante pour lui permettre de réagir efficacement à toute tentative de préparation révolutionnaire sous ses yeux et, dans le domaine des revendications immédiates, jusqu'à l'architecture moderne des prix de revient définie par tout un arsenal de lois qui lui permettent toujours de reprendre d'une main ce qu'il n'a jamais cédé de l'autre qu'avec la certitude de pouvoir le reprendre.
Que cette théorie ait eu sa valeur dans la mesure où elle pouvait bénéficier de l'effet de surprise c'est-à-dire jusqu'à une époque assez avancée de la période ascensionnelle du capitalisme industriel, c'est-à-dire encore tant que les propriétaires des moyens de production et d'échanges, non prévenus, n'eurent pas pris conscience du danger qu'elle représentait pour eux, je n'en disconviens pas. Mais qu'elle n'en ait plus aucune aujourd'hui qu'ils sont prévenus et qu'en pleine connaissance des desseins de leurs adversaires ils ont eu le temps de prendre toutes les dispositions nécessaires, est à peine discutable. C'est à partir de ces évidences qu'un certain nombre de bons esprits en tête desquels il faut placer Proudhon avec son Idée générale de la Révolution au XIXe siècle , ont été amenés à penser que la Révolution ne se préparait pas en se criant sur les toits mais se faisait quotidiennement dans le silence en utilisant les failles de la structure générale du capitalisme pour créer les conditions objectives de la grande explosion qui deviendrait alors pensable sans l'intervention de la violence. Un travail de termites en quelque sorte et, pour le mener à bien, Proudhon avait inventé le mutuellisme et la coopération repris au début de ce siècle par Charles Gide et dont Daudé-Bancel est aujourd'hui le seul représentant ayant quelque consistance. Par quoi on voit que Proudhon était en avance d'au moins un siècle sur son contemporain et assez peu scrupuleux adversaire Karl Marx.
Si, lorsque je parle d'un retour possible au syndicalisme révolutionnaire, je prends soin de préciser qu'il doit être préalablement rajeuni et modernisé, cela signifie que je ne le pense qu'assorti du mutuellisme et du coopératisme proudhoniens, à mon sens seuls susceptibles de faire passer les moyens de production et d'échange aux mains des producteurs et d'apporter au syndicalisme révolutionnaire les moyens de la Révolution qui est son but.
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La thèse de la Révolution spontanée sous la direction des Conseils ouvriers créés pour la circonstance, qu'avec Benjamin Péret soutiennent quelques révolutionnaires sans doute brillants et sincères mais assurés de n'avoir jamais à prêcher personnellement d'exemple, a ceci de commun avec celle des doctrinaires de l'école proudhonienne, qu'elle prétend aussi que la Révolution ne se prépare pas en se criant sur les toits, mais qu'elle se fait, parce que, dit-elle ingénument, le mouvement se prouve en marchant. Elle commence à en différer à partir du moment où, faisant bon marché des conditions objectives du moment, elle affirme qu'une Révolution est toujours possible pourvu que le mécontentement soit général et c'est ici qu'elle commence à errer.
Le mécontement général est, sans jeu de mots, un phénomène bien particulier en ce sens qu'il est fait d'une multitude de mécontentements d'origines diverses qui se neutralisent bien plus souvent qu'ils ne s'additionnent et ne trouvent pour ainsi dire jamais de dénominateur commun: un mouvement d'humeur en quelque sorte et qui explose toujours contre plusieurs choses constituant un état de fait, jamais pour une chose bien déterminée. Et, contrairement à ce que semble penser Benjamin Péret, il est probablement plus souvent d'essence contre-révolutionnaire que révolutionnaire: l'accession au pouvoir de Mussolini, d'Hitler et de Peron, pour ne citer que ces exemples, en sont d'éclatants témoignages. Au risque de froisser, je dirai même plus: quand les fonctionnaires se mettent en grève pour l'amélioration de leurs indices ou les ouvriers pour l'augmentation du S.M.I.G., c'est-à-dire quand le mécontentement est général, il n'y a rien de révolutionnaire dans leur comportement, ceci est rendu évident par le fait que tous ces mouvements prennent toujours grand soin de sauver la hiérarchie des rémunérations dont la mise en cause pourrait servir de point de départ à la mise en cause des structures du régime. Je demande donc qu'on m'autorise à penser que le mécontentement général ne suffit pas à caractériser une situation révolutionnaire.
Une autre erreur de la thèse de Benjamin Péret, réside dans le fait qu'au vingtième siècle, deux choses au moins ne sont plus pensables: la grève partielle terre d'élection des mouvements spontanés et la Révolution à une autre échelle que mondiale. La première, même si elle atteint ses objectifs, ne se traduit jamais que par des victoires illusoires, le patronnat gardant toujours la possibilité d'incorporer dans les prix de revient les augmentations de salaires qui lui sont arrachées. Quant à la seconde, j'espère que personne ne me contredira si je dis qu'il n'y a pas de révolution possible à Barcelone ou à Budapest si, en même temps, les conditions de la Révolution ne sont pas réalisées à Paris, à Londres, à Moscou et à Washington; en 1936, l'internationalisme prolétarien ne pouvait jouer en faveur des Espagnols et en 1956 en faveur des Hongrois qu'à la condition d'accepter d'entrer sur le champ dans une guerre mondiale. On comprend donc qu'il n'ait pas joué et, la structure du monde moderne étant ce qu'elle est, qu'il soit condamné à ne jamais jouer en faveur d'une Révolution nationale où que ce soit. L'internationalisme prolétarien n'est d'ailleurs qu'une fiction, les masses laborieuses du monde entier étant très loin d'en avoir la moindre notion. Et fort heureusement dira -- hélas! -- l'internationaliste que je suis, parce que, si, en France, les masses laborieuses, pour une fois unanimes, avaient voulu voler au secours des malheureux Hongrois, le gouvernement de M. Guy Mollet n'aurait pas mieux demandé que de se placer à leur tête et de les y conduire sac au dos. Cette perspective peut très bien cadrer avec les vues générales d'un surréalisme apocalyptique, mais je nous vois assez mal, Benjamin Péret et moi, caporaux dans cette armée révolutionnaire à laquelle on n'aurait pas manqué de donner pour grand chef le Maréchal Juin.
Mais ceci sort du cadre de ce propos, ce que je voulais seulement dire c'est que, si on admet que la Révolution sera mondiale, ou ne sera pas, je ne vois guère comment elle pourra se passer d'une force concertante qui, par définition, exclut la spontanéïté.
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Je voudrais encore attirer l'attention de Benjamin Péret, de Marie et François Mayoux et de quelques autres que « le miracle hongrois » a subjugués et plongés dans l'extase, sur un aspect du problème révolutionnaire qui ne leur a sûrement pas échappé mais sur lequel ils jettent, me semble-t-il, un peu trop cavalièrement un trop lourd Manteau de Noé: une révolution, dans la conception qu'ils en ont, ça engage la vie des multitudes qui sont appelées à mettre la main à la pâte. Or, quand on ne met pas soi-même la main à la pâte, quand on n'engage pas soi-même sa propre vie, on n'a pas le droit d'engager celle des autres parce qu'on n'a pas le droit de demander à quelqu'un de faire quelque chose qu'on ne peut pas faire soi-même. Encore ne suis-je pas très sûr que, lorsqu'il s'agit de la vie, si on engage la sienne, on a pour autant, le droit d'engager celle des autres. De toutes façons, il est trop facile de faire « kss!… kss…! » et de jeter les Espagnols contre Franco ou les Hongrois contre les tanks russes quand on habite à Bordeaux ou Paris et quand on n'a pas le courage de faire le moindre geste révolutionnaire en France où on risque beaucoup moins. Et je tiens pour les derniers des goujats ceux qui -- ceci n'est pas pour Benjamin Péret, Marie et François Mayoux qui ne sont pas du nombre, ni pour quelques naïfs de bonne foi qui n'en sont pas non plus mais qui font chorus -- après avoir excité les Hongrois à coups de T.S.F. clandestine, de dollars ou de livres sterling, de leur fauteuil où ils sont confortablement assis, les pieds dans leurs pantoufles, pleurent des larmes de crocodiles sur les dizaines et peut-être les centaines de milliers de morts qui sont autant leurs victimes que celles des Russes. Ils veulent se donner bonne conscience, je sais, mais, en pareil cas, il n'y a qu'une façon de se donner bonne conscience et c'est de dire, comme Baudin: « Voilà comment on meurt pour vingt-cinq francs. » L'autre attitude, il faut la laisser à la Passionaria qui aimait mieux « mourir debout que vivre à genoux », qui exhorta le peuple espagnol à s'engager dans cette voie et qui, lorsque sonna pour elle l'heure de mettre en accord ses actes avec ses paroles, prit l'avion pour Paris. Ou à Léon Blum qui voulait en faire autant en France mais qui vécut à genoux comme tout le monde et comme moi -- quoique plus confortablement -- pendant quatre années au camp de Buchenwald et mourut de vieillesse dans son lit comme un vulgaire général d'une autre armée que celle de la Révolution.
Alors, me souffle une petite voix démoniaque, tandis que j'écris, dans le cas de la Hongrie, que fallait-il faire?
Ce qu'il fallait faire? Mais, tout simplement commencer par se demander d'abord si la situation était révolutionnaire. Ensuite si, dans les cas où elle l'aurait été, il était possible au prolétariat international de lui porter secours, ce qui supposait qu'elle l'était aussi à Paris, à Londres, à Washington, à Moscou et à Pékin. Et, dans ce cas, mais dans ce cas seulement dire aux Hongrois: « Allez-y, nous sommes là ». Dans tous les autres cas, il fallait avoir le courage de leur dire: « Ne bronchez pas, vous courez au massacre parce que nous ne sommes pas prêts ».
Or, la situation n'était pas révolutionnaire en Hongrie. Et nous n'étions pas prêts.
Il ne pouvait donc être question de déclencher le moindre mouvement à partir de Budapest sans l'exposer au plus lamentable échec et à la plus atroce répression.
C'est ce qui s'est produit.
A ceci près que, n'en déplaise à ceux qui parle de Révolution, il s'agissait seulement de l'explosion d'un mécontentement général à son paroxysme mais d'origines diverses, dont le nationalisme le plus chauvin et le plus religieux des fanatismes constituaient la toile de fond, les formes capitalistes de la propriété n'ayant, à ma connaissance, jamais été mises en cause. L'odieux comportement des tanks russes qui a pris le pas sur tout dans cette sinistre affaire ne dispense cependant pas de l'étudier au fond avant de la baptiser.
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Il ne me reste plus maintenant qu'un mot à dire et à Marie et François Mayoux seulement. Il vise cette phrase à casser tous les stylos du monde et dont je ne me résigne pas à croire qu'ils l'ont écrite ans que butte un peu le leur:
Pourtant, la défaite elle-même n'est pas toujours négative (pour ceux qui survivent, bien entendu).
Outre qu'il m'est souvent arrivé de voir utiliser les parenthèses à des usages qui font moins bon marché de ceux qui « ne survivent pas », l'affirmation tranquille selon laquelle « la défaite n'est pas toujours négative » y intervient comme une consolation d'autant plus mince qu'elle est fort contestable.
Je sais: un roi de Suède disait des Prussiens: « A force de nous battre, ils nous apprendront à les battre ». Il avait les moyens, celui-là, d'acheter des bataillons de mercenaires pour les jeter dans la fournaise. Encore les achetait-il eux ne demandant pas mieux que d'être achetés aux fins auxquelles on les utilisait. Il faisait son métier et eux le leur. Mais je doute, d'une part que les militants de la Révolution ne soient pas tenus à plus de scrupules qu'un roi de Suède, de l'autre qu'ils puissent, sans charger très lourdement leur conscience, adapter à la Révolution la tactique des généraux dans la guerre.
En matière de Révolution, la défaite qui a toujours été la règle générale a, jusqu'ici, toujours été négative et la meilleure preuve en est que, non seulement nous n'avons pas encore appris à la faire, mais plutôt désappris.
Et tragique, ô Russie, ô Chine, ô Espagne, ô Hongrie, ô tous les peuples sous la botte et jusqu'à ceux qui n'ont pas conscience de l'être.
C'est pourquoi nous n'avons pas le droit de la risquer.
Surtout... de loin et bien à l'abri du contre-coup!
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