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« POUR QUI SONNE LE GLAS ? »

par Paul Rassinier

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Défense de l'Homme, numéro 87, janvier 1956, p.3-6 et 10 

 On ne contestera plus, j'espère, que le corps électoral prend très au sérieux le régime parlementaire et la tragi-comédie qui, malgré le discrédit évident dans lequel il est tombé, lui redonne vie tous les cinq ans.

 Jamais, en effet, on n'enregistra, ni un si grand nombre d'inscrits (26.350.000 contre 24.100.000 en 1951) ni une si faible proportion d'abstentionnistes (17,2 % contre 19,8 % en 1951) que le 2 janvier dernier : on a fait la queue dans les bureaux de vote.

 En juillet 1951 (Défense de l'Homme n° 34), j'avais attiré l'attention du lecteur sur ce fait que l'opinion qui se désintéresse des élections au Conseil Général et de toutes les élections partielles, dans des proportions qui atteignent jusqu'à 65 %, s'intéresse au contraire énormément et de plus en plus aux élections législatives.

 En octobre 1955 (Défense de l'Homme n° 84), à quelques semaines des élections, je repassais cette thèse contre l'avis exprimé dans beaucoup de feuilles amies qui prétendaient que le scrutin du 2 janvier ne pouvait manquer d'être caractérisé par un nombre massif d'abstensionnistes.

 Aujourd'hui, les faits sont là.

 Je voudrais qu'on en prît acte.

 Et à défaut d'en tirer des conclusions sur les possibilités d'utiliser l'abstentionnisme comme moyen efficace de propagande, qu'on mît au moins en parallèle, l'engouement sans cesse croissant de la classe ouvrière pour le bulletin de vote et le nombre sans cesse décroissant des syndiqués lequel, si l'on confronte les renseignements produits par Claude Harmel et Michel Collinet, serait passé de près de 7 millions en 1946 aux environs de 2 millions et demi en 1955 pour toutes les centrales.

 Peut-être verrions-nous alors que, si nous n'avons pas réussi à détruire l'illusion parlementariste, nous n'avons pas non plus réussi à donner au syndicalisme une figure qui inspire la confiance.

 Avant d'entrer dans le détail des résultats du scrutin -- lesquels ont, eux aussi, plus d'importance qu'on ne le croit généralement dans nos milieux, -- je tenais d'abord à dire ceci.

∞∞∞∞∞∞∞∞∞

  Tous les grands hommes de la République sont unanimes : les majorités de gouvernement qui pourraient se dégager de la nouvelle chambre seront plus instables encore que dans la précédente.

 En régime parlementaire, la stabilité politique supposant, de la façon la plus absolue, la stabilité économique, il ne fallait pas être grand clerc pour prévoir, bien avant le scrutin, qu'il n'en pourrait être autrement.

 A moins de s'appeler Edgar Faure, même si on ne se faisait pas une exacte idée de l'ampleur des succès communistes[1] et poujadistes[2], on ne pourrait s'y tromper.

 Devant la catastrophe qu'il a provoqué, M. Edgar Faure se retrouve comme une poule devant un couteau.

 Et les autres ne sont pas beaucoup plus rassurés que lui.

 On parle donc d'annuler la partie et de recommencer après avoir, au préalable, fait une loi électorale susceptible d'empêcher les communistes et les poujadistes de revenir en nombre.

 Ainsi, à coups d'élections sans cesse recommencées pour une raison ou pour une autre, l'Allemagne de Weimar s'est-elle placée elle-même sous la botte de Hitler.

 Ainsi, des institutions parlementaires soi-disant conçues pour nous préserver du fascisme nous y conduisent.

 Moins lentement qu'il ne semble.

 Et plus sûrement.

∞∞∞∞∞∞∞∞∞

  Entre les grands hommes de la République, il existe encore une autre unanimité : aucun d'entre eux n'est décidé à essayer sincèrement de réaliser les conditions de la stabilité économique sans laquelle la stabilité politique ne se conçoit pas.

 La stabilité économique suppose à son tour de profondes réformes de structures, -- si profondes que, dans tous les domaines, elles en viennent fatalement à remettre en discussion les formes mêmes de la propriété au triple plan de la modernisation et de la gestion des entreprises industrielles, du raccourcissement des circuits de la distribution et de la réforme fiscale, de l'industrialisation des campagnes et du remembrement paysan.

 Or, pour tous les grands hommes de la République, les formes actuelles de la propriété et leurs prolongements dans les structures économiques et sociales sont sacro-saintes.

 La stabilité politique, ils ne la recherchent donc qu'au sein de l'Assemblée nationale.

 Par la corruption d'abord, en se mettant au service des grandes banques d'affaires.

 Et quand, comme ce fut le cas le 2 janvier, les fruits de la corruption ne tiennent pas les promesses des fleurs[3], par le truquage d'un mode de scrutin qu'ils n'osent tout de même pas supprimer carrément.

 Dès le 3 janvier donc, MM. Edgar Faure, Pinay, Robert Lecourt, Paul Reynaud et Roger Duchet, ont suggéré à mots à peine couverts que la première tâche de la nouvelle assemblée devait être de modifier la constitution dans le sens du renforcement de l'exécutif et de faire une loi électorale résolument majoritaire à l'échelle de l'arrondissement ou du département.

 Il ne leur vient pas à l'idée qu'en cas de nouvelle dissolution, même s'ils réussissaient à ramener le nombre des députés communistes de 150 à 40 et celui des poujadistes de 52 à 10 ou 12, ils n'auraient, pour autant, réussi à supprimer dans les pays ni les 5 millions d'électeurs communistes, ni les 2 millions et demi de poujadistes, ni les raisons qui sont à l'origine de leur manière de voter.

 Et que ce ne serait, par conséquent, qu'un coup d'épée dans l'eau.

 L'expérience est d'ailleurs là qui le prouve : Tardieu et Laval, qui avaient réussi un coup semblable, n'avaient ramené à l'Assemblée nationale qu'une stabilité politique si relative et si factice qu'il fallut la payer d'un 6 février.

 Si c'est ce but qu'ils poursuivent, on ne risque rien à les prévenir que Vincent Auriol ne vient pas à la cheville de Gastounet, que le sabre du maréchal Juin n'est plus que l'épée d'un académicien (de complaisance, par surcroît !) et que cette voie conduit à Prague.

∞∞∞∞∞∞∞∞

  Les grands hommes de la République ont à leur service des journalistes qui ne sont pas moins grands et qui, chiffres en mains, quarante-huit heures après la proclamation des résultats, avaient déjà échafaudé toutes les combinaisons ministérielles possibles.

 Comme si on pouvait négliger le fait que le nombre des électeurs communistes (je répète : 5 millions et des poussières) n'a pas varié depuis 1945, c'est-à-dire en dix ans et que les électeurs poujadistes ont relayé en pire ceux du R.P.F.

 Bref : comme si cette chambre ressemblait à toutes celles qui l'ont précédée et ne devait pas mettre dans les moyens de gouvernement, un point final au train-train des routines et des petites roueries.

 En gros et à 5 millions d'électeurs près (les abstentionnistes qui ne sont pas représentés), le scrutin du 2 janvier a envoyé à l'Assemblée nationale la plus fidèle représentation d'elle-même que l'opinion ait jamais eue. Si la proportionnelle intégrale avait été appliquée, les effectifs des différents groupes parlementaires n'auraient été modifiés que de quelques unités en plus ou en moins et l'hémicycle parlementaire serait de même partagé en trois groupes sensiblement égaux et entre lesquels il n'y a aucune possibilité de dégager une majorité à deux contre un pour former un gouvernement.

 Un gouvernement Guy Mollet-Mendès-France a besoin du scrutin communiste et nous revoici sur la route de Prague.

 Un gouvernement de réconciliation Mendès-France-Edgar Faure, numérairement possible car il n'excluerait de sa majorité que les 52 poujadistes, les 98 socialistes et les 150 communistes, serait condamné, comme tous ceux de la dernière législature, à l'immobilisme, c'est-à-dire à l'effritement sur ses deux ailes au profit des extrêmes.

 C'est cependant de ce gouvernement que rêvent les grands journalistes au service des grands hommes de la République.

 Car, contrairement à ce qu'on pense, l'expérience n'instruit jamais personne.

 Nous ne sommes pas à la veille d'avoir un gouvernement -- avant les élections, ça pressait, maintenant ça presse moins -- si l'on en croit le calendrier des réjouissances parlementaires qui a été officiellement publié : vers le 15 février au plus tôt.

 Vraisemblablement, on commencera par la première formule qu'une déclaration faite à Berlin-Est -- ça dit bien ce que ça veut dire -- par Marcel Cachin a encouragée.

 Et on continuera par la seconde qui échouera de même.

 Après, il n'y aura plus de ressources dans le cadre des institutions parlementaires.

 C'est à ce qui, alors, se produira que je pense.

 

∞∞∞∞∞∞∞∞∞

 

 Aucun des lecteurs de cette revue ne se fait -- je l'espère, du moins -- d'illusion sur la nature des problèmes qui seront discutés au Parlement pendant le passage de l'une à l'autre formule : modification de la constitution, réforme du règlement intérieur de l'Assemblée, réforme électorale (à toutes fins utiles!) etc.

 Pendant ce temps, à l'extérieur comme à l'intérieur, la situation empirera et, absorbé comme il le sera par les importantes questions ci-dessus énumérées, le parlement ne pourra régler qu'en passant, et comme entre deux portes, les problèmes de la modernisation des industries, de la réglementation de la distribution, de la réforme fiscale, des salaires, etc.

 La politique dite des solutions d'attente qui consiste seulement à parer au plus pressé.

 Entre les grands hommes de la République, il y aura cependant une seconde possibilité de réaliser l'unanimité : la dévaluation monétaire.

 Si on veut bien s'en souvenir, j'ai été de ceux, et des rares, qui ont donné la nécessité d'une dévaluation monétaire à brève échéance, comme la raison essentielle qu'avait M. Edgar Faure de brusquer les élections.

 Peu de gens y ont cru.

 Aujourd'hui, après la publication du rapport de la commission des comptes de la Nation, est venue celle du « Comité d'études pour la République » présidé par M. Christian Pineau.

 Et les deux rapports sont unanimes pour conclure à la nécessité de la dévaluation monétaire, -- le premier implicitement, le second en propres termes.

 Comme, de longue date, M. Paul Reynaud s'est déclaré partisan de la dévaluation systématique comme moyen de gouvernement, sur ce point au moins il n'y aura pas de discussion.

 Et je n'y verrais, moi-même, aucun inconvénient si les syndicats me paraissaient susceptibles de prendre efficacement la défense des intérêts ouvriers entre la date à laquelle il sera légalement procédé à la dévaluation et celle à laquelle on décidera de procéder au réajustement des salaires et traitements.

 Mais hélas !...

∞∞∞∞∞∞

  C'est volontairement que je ne parle pas de la détente à laquelle, maintenant que les Russes ont obtenu du corps électoral français -- le seul au monde, ô ironie, sur lequel ils aient une influence ! -- le résultat escompté, le scrutin du 2 janvier a porté le coup de grâce.

 Il sera toujours temps d'y revenir : à fin février, date prévue pour les prochains entretiens internationaux.

 Cet article avait surtout pour but de mettre en évidence que les élections du 2 janvier s'étaient déroulées dans une atmosphère et dans une situation jusqu'alors inédites, et que leurs résultats dégageaient des perspectives sur des événements dont nous aurions tort de sous-estimer la gravité.

 Le glas qu'Hemingway fit jadis sonner sur l'Espagne sonne aujourd'hui sur la France.

 Il dépend encore de nous qu'il annonce la mort du régime sans annoncer en même temps celle de nos libertés.

 Nous en aviserons-nous assez tôt ?

 

OOOOOOOOOOOOO

 

NOTES ÉCONOMIQUES

 

Le prix de la vie

 Dès avant les élections, des hausses de prix étaient effectives qu'on se garda bien d'avouer : dans le bâtiment (3 %), sur les charbons (2 %), dans la sidérurgie (2 %).

 Les élections étant passées, il n'y a plus de raisons de les tenir sous le boisseau.

 Mieux : les résultats de ces élections étant connus, d'autres produits ont décroché et la hausse a fini par s'étendre à tous les prix au stade du gros (0,1 %) et à celui du détail (0,1 % également).

 Les 213 articles qui servent de témoins au stade du détail sont ainsi passés à 146,6 %. Comme à l'accoutumée, c'est sur les produits alimentaires que la hausse a été la plus importante (0,2 %).

 

 La situation budgétaire

 Si l'on totalise l'ensemble des déficits budgétaires annuels de la France sous la précédente législature, on arrive au résultat suivant :

 Année 1951 .........................  585 milliards

     --     1952 .......................... 859 milliards

     --     1953 .......................... 787 milliards

     --     1954 .......................... 905 milliards

     --     1955 ..........................1.071 milliards

                                 ______________

                  Soit...............  4.207 milliards

 Ces chiffres comprennent le déficit budgétaire, le fonds d'expansion et H.L.M., le déficit des comptes spéciaux, le déficit de la Sécurité sociale, l'endettement des sociétés nationales.

 

La planche à billets

 Parallèlement à ce déficit global, on peut mettre le montant des billets en circulation qui a suivi l'évolution suivante :

1950 (31 déc.)        ...................... 1.560 milliards

1951      --          ...................... 1.841 milliards

1952      --          ...................... 2.132 milliards

1953      --          ...................... 2.310 milliards

1954      --          ...................... 2.538 milliards

1955 (1er déc.)        ..................... 2.737 milliards

 On se demande ce qu'aurait été ce déficit global si la planche à billets n'avait pas fonctionné.

 

L'évolution du coût de la vie

 L'indice du coût de la vie, dont il est dit plus haut qu'il atteint 146,3 %, était à 100 à la fin de 1949.

 Augmentation de 46,3 %.

 Nous serions étonnés si, en additionnant les hausses de salaires qui ont été accordées en 1951, 53 et 54, on atteignait une augmentation globale correspondante au pouvoir d'achat.

 

L'opinion d'un sénateur

 M. Marcel Pellenc est le rapporteur général du Budget au Sénat. Dans un article qu'il a récemment publié dans le Redressement économique, il s'exprime ainsi :

« Fatalement un terme arrive. Voilà qu'il se profile à l'horizon. On ne voit désormais plus comment se procurer pour 1956, par les expédients habituels auxquels on a recouru jusqu'ici, de quoi boucher le nouveau trou de 1.300 milliards s'ajoutant au remboursement d'une bonne part des dettes antérieures et éviter ainsi que les caisses ne sautent et que le pot-aux-roses ne soit définitivement découvert. »

En ces quelques lignes, qui justifient la nécessité de la dévaluation, tient toute l'explication des élections anticipées.

 

Un programme

 Au nom de la « Commission d'étude pour la République » présidée par M. Christian Pineau, M. Marjolin, ancien secrétaire général à l'O.E.C.E., à publié un rapport qui préconise une politique postulant les trois points essentiels suivants :

 -- Contre l'inflation : restriction de crédits, mesures fiscales et blocage des revenus.

 -- Pour libérer les échanges, développer le tourisme et créer le marché commun européen : réajustement monétaire.

 -- Pour accroître (5 % par an) et répartir équitablement le revenu national : relèvement du smig et écrètement des gros revenus.

 Enlevez, c'est pesé.

 

OOOOOOOOOOOOOO

 

PRÉCISIONS

 L'ancien ministre Marcel Paul, faisant appel à la loi sur le droit de réponse, a sommé Galtier Boissière, qui l'avait mis en cause dans le Crapouillot, de publier une mise au point.

 Cette mise au point, entre autres arguments, fait état de « l'autorité » acquise par Marcel Paul dans le camp de Buchenwald.

 Curieuse époque où l'on peut parler de l'autorité acquise par un prisonnier dans un camp de concentration.

 Quoi qu'il en soit, cette mise au point vient démontrer l'exactitude de ce qu'avait dit notre ami Paul Rassinier, sur l'organisation de ces camps de sinistre mémoire, dans son livre : « Le mensonge d'Ulysse. »

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Défense de l'Homme, numéro 87, janvier 1956, p.3-6 et 10.


[1]. J'avais, moi-même, prévu seulement un gain d'une douzaine de sièges, ne pensant pas que le mouvement poujadiste serait assez important pour faire jouer la proportionnelle en leur faveur.

[2]. Assez important pour faire jouer la proportionnelle en faveur des communistes, le mouvement poujadiste, avec ses 2.500.000 voix, ne représente malgré tout que les voix de 1.250.000 petits commerçants ou artisans et leurs épouses, signe qu'il y a eu des défections dans cette catégorie et qu'elle n'a tout de même pas mordu sur l'opinion. Il s'agit là d'une coalition d'intérêts bien délimités.

[3]. Ils sont si bêtes qu'ils ne savent même pas toujours corrompre : par exemple, pour avoir voulu faire une élection au rabais, le multimilliardaire Bloch-Dassault a été battu dans les Alpes-Maritimes. Et pas mal d'autres dans son cas !

 


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