par Paul Rassinier
Défense de l'Homme, numéro 101, mars 1957, p. 3-7.
L'Actualité
« Encore cinq minutes, monsieur le bourreau », implora, paraît-il, la du Barry devant la sinistre machine. « Si le dinosaure, dit Arthur Koestler, en conclusion de son dernier livre[1] avait appris l'art de la prière, la seule chose sensée qu'il aurait pu faire, eût été de ployer ses genoux écailleux et d'implorer: Seigneur, donne moi encore une chance. »
Le répertoire des mots historiques s'enrichit. En nombre, pas en qualité.
Cette conclusion qui ne se raccroche à aucune des hypothèses actuellement en faveur sur la disparition du dinosaure est le type même du paralogisme pour Occidental moyen. Elle ne signifie qu'une chose et c'est que, s'il avait eu conscience du danger dont il était menacé, le géant des temps secondaires ne devait surtout pas regarder à ses pieds où s'étaient mis à pulluler les petits mammifères qui mangeaient ses œufs, mais au ciel où était le Seigneur et l'implorer. C'était, retenons-le « la seule chose sensée qu'il aurait pu faire », et ainsi doit faire l'homme dont l'espèce est, aujourd'hui, menacée d'anéantissement par le totalitarisme qui gagne les sociétés, la bombe atomique à la main. Plus réaliste, la du Barry s'adressait directement à son bourreau et sa supplication trouve en nous d'autres échos.
L'ombre du dinosaure a cependant un mérite: en nous faisant entrer dans sa propre tragédie, c'est toute celle du marxisme qu'Arthur Koestler nous rend sensible.
Prisonnier de ses origines hégéliennes et de ses destinées staliniennes, le marxisme a ceci de particulier qu'il ne se confronte pas à l'expérience. L'homme ne réussit à l'appréhender qu'à l'état de concept et seulement au moyen de spéculations qui défient soit l'évidence, soit la raison. Impuissance de l'homme dont la vie est courte devant une doctrine dont le champ est l'Histoire ou faiblesse de la doctrine? Les deux, sans doute. Et peut-être aussi, l'erreur de Marx qui a consisté à appliquer au monde matériel, la méthode dialectique que Hegel n'avait déjà réussi à appliquer au monde de l'esprit que par procédure cavalière. De toutes façons, échec de Marx.
Ce qui rend cet échec plus sensible encore, c'est le comportement de l'homme qui a été, une fois, séduit par le marxisme: il finit toujours par n'en plus concevoir l'accomplissement que dans le stalinisme. Alors, ou bien il s'obstine pour toutes sortes de raisons étrangères à la probité intellectuelle, ou bien il recule, épouvanté. Dans le premier cas, il devient politicien, dans le second, il retourne aux sources, c'est-à-dire à Hegel, à la foi et à la prière. Les églises de toutes les confessions sont pleines de marxistes repentis qu'à son tour, Arthur Koestler est allé rejoindre.
Il n'est pas jusqu'au domaine populaire où ce phénomène n'ait été observé: socialiste ou communiste, le militant ou le simple électeur déçu par le marxisme passe directement à l'extrême-droite comme s'il n'y avait pas de stades intermédiaires.
Ainsi l'expérience marxiste conduit-elle ou ramène-t-elle au spiritualisme et au mysticisme contre lesquels le dogme s'insurge. Pour s'insérer merveilleusement dans les perspectives de la dialectique, ceci n'en est pas moins un paradoxe qui la condamne.
Remercions donc Arthur Koestler d'avoir apporté, fût-ce à son insu, son exemple personnel comme contribution à l'illustration de cette thèse.
L'ombre du dinosaure n'est pas un livre, mais un recueil d'articles publiés et de conférences prononcées entre 1946 et 1956. Ainsi font les auteurs essoufflés.
Le procédé est commode: il permet de se donner, à la fois, l'air d'avoir encore quelque chose à dire et celui de n'avoir jamais dit que des choses vérifiées a posteriori. Il requiert cependant un minimum de probité. En l'occurrence, le lecteur n'accepte pas sans sourciller des formules comme « Texte abrégé de… Version condensée de… Version révisée de… Extrait de… » qui accompagnent les quatre cinquièmes des textes et qui bravent l'honnêteté en ce qu'elles sont généralement utilisées pour expurger tout ce que l'événement a infirmé.
L'argument lui-même est à la hauteur de la méthode: une suite d'incohérences et de contradictions au niveau des réunions de quartier. On ne retourne pas impunément à la foi qui implique une économie cérébrale élémentaire ou déficiente.
Condamnant la morale utilitaire dans le texte écrit en 1947, sur lequel s'ouvre le recueil, Arthur Koestler le fait suivre de dix-neuf autres, écrits avant ou après, mais qui sont centrés sur la recherche à tout prix du comportement utilitaire. Stigmatisant les syndicats, les partis et les organisations culturelles qui se compromettent avec le bolchevisme dans le combat quotidien pour l'amélioration de la condition humaine, il trouve cependant très morale l'alliance des États capitalistes à l'État bolchevique contre l'État hitlérien pour la guerre. Il se prononce, ici pour l'abolition des barrières idéologiques et politiques entre les nations, et là, pour la création de l'État d'Israël qui, par faveur spéciale, a droit, lui, à une religion dont le nationalisme est partie intégrante. Dans un texte publié à Paris en 1950, pour servir de profession de foi aux Amis de la liberté (cf. p. 206) il pose en principe que « la paix est fonction de la liberté » -- et pourquoi pas l'inverse? -- pour conclure dans un autre, publié en 1955 (cf. p. 249) à la légitimité de la guerre préventive. Ailleurs encore, il présente « la conquête de la moitié de l'Europe par la Russie par des actes d'agression dissimulés sous divers arguments diversements plausibles » (p. 250) comme si Yalta n'avait jamais existé et comme si, en acceptant de se compromettre avec le bolchevisme dans la guerre, lui, Arthur Koestler, n'avait pas en même temps accepté Yalta et pris sa part de responsabilité dans cette conquête.
Tout cela n'est pas sérieux.
J'en veux cependant retenir le texte qui prétend résoudre le problème juif et celui qui a présidé à la constitution en France, des Amis de la Liberté.
Parce qu'ils sont seuls à être restés d'actualité.
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« Différente en cela de toutes les autres, dit Arthur Koestler (p. 135) la religion mosaïque est liée de façon inséparable à l'idée d'une nation. L'on peut être un catholique, un protestant, un musulman, un bouddhiste, indépendamment de toute nationalité ou race. Mais la foi juive implique l'appartenance à une nation historique avec une terre à elle dont elle a été provisoirement exilée. Le Christianisme et l'Islam n'exigent de leur fidèles que l'acceptation de certaines doctrines qui transcendent les frontières et les nations: le Juif croyant professe appartenir à une race élue, la semence d'Abraham, d'Isaac et de Jacob avec laquelle Dieu a conclu une alliance incluant la promesse d'un traitement de faveur et d'une patrie géographique. »
Conséquence: le Juif croyant ne s'assimile pas. Il se considère comme un corps étranger aux peuples chez lesquels il est condamné à vivre depuis que Titus, en l'an 70 a détruit le Temple de Jérusalem et dispersé les fidèles dans le monde. Que les peuples chez lesquels il vit le considèrent, eux aussi, comme un corps étranger, il n'y a là rien d'étonnant puisqu'il le proclame. Arthur Koestler voit dans cette attitude la raison essentielle de l'hostilité et des persécutions dont il est l'objet (p. 139).
Les communautés juives, dit encore Arthur Koestler, présentent cette particularité qu'elles groupent tous les Juifs dispersés, croyants et incroyants, « liés entre eux par des habitudes et des goûts partagés, par une tradition inerte vidée de tout contenu spirituel qui, pour citer Arnold Toynbee, n'est que le reste fossilisé d'une culture jadis indépendante » (p. 138). Et que, dans leur sein, tous récitent la prière sur laquelle se terminent les grandes fêtes liturgiques: « l'an prochain à Jérusalem. »
Arthur Koestler n'était pas un fanatique de la foi mosaïque: il n'avait, quant à lui, aucune envie de retourner à Jérusalem. Et il était plutôt un agnostique, un partisan de l'assimilation ou, pour le moins, de l'adaptation de la foi aux nécessités modernes à l'usage de ceux qui voulaient continuer à croire. S'il est, aujourd'hui retourné à une foi religieuse, c'est accompagné de l'accusation d'apostasie par le Sanhédrin pour avoir dit et écrit:
« Je crois qu'il est essentiel pour un enfant, de commencer son développement spirituel par une croyance en Dieu, que ce Dieu soit Juif, Calviniste ou Westleyen et de le laisser prendre ses décisions, en matière de religion, quand il aura atteint l'âge adulte. » (p. 150)
Mais il a récité la prière avec tous les Juifs dispersés. Par solidarité.Et parce qu'il pensait que, si le monde n'était pas obligé de partager la foi des croyants juifs, il se devait de l'admettre comme légitime: en vertu du respect qui est dû à toute croyance.
En même temps, et c'est ici que la bât blesse, il était pour « le Socialisme qui a toujours combattu le paroissialisme, le chauvinisme, le nationalisme agressif et prêché l'internationalisme, le cosmopolitisme, l'abolition des barrières idéologiques et politiques entre les nations » (p. 197). Faut-il admettre que ce socialisme vaut pour tout le monde sauf pour les Juifs ou que, partisan de la suppression des États, il ne conçoit plus l'accomplissement de sa destinée qu'en créant des États nouveaux, là où il n'y en a pas?
On conviendra que c'est, ou assez paradoxal, ou assez spécieux.
Mais il y a plus.
Depuis 1948, Arthur Koestler ne récite plus la prière des Juifs dispersés dans le monde. Avec celle du dinosaure, il a sans doute assez à faire. D'autre part, il considère qu'elle est maintenant sans objet, la création et la reconnaissance d'Israël, en 1948, ayant résolu le problème: les Juifs qui ne veulent pas s'assimilier n'ont qu'à partir pour Israël.
Comme c'est simple!
Il y a onze millions de Juifs dans le monde et l'État d'Israël a une superficie reconnue de 10.000 km2. Ils sont déjà là-bas, 1.800.000 qui ont répondu à l'appel du Sionisme, soit 180[2] au km2. Si tous les autres profitent du conseil qui leur est donné, la densité de la population sera portée à 1.100 au km2. J'attends, maintenant, qu'Arthur Koestler nous dise comment la Terre d'Israël pourra nourrir cette masse.
A n'en pas douter, s'ils y vont tous ou seulement la moitié, il faut nous attendre à ce que la prochaine revendication de l'État d'Israël soit l'espace vital, le célèbre Lebensraum d'Hitler.
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L'association des Amis de la Liberté repose sur l'identification de l'antibolchevisme et de la défense de la liberté. Chacun voit, au contraire, que tous les antibolchéviques ne sont pas des amis de la liberté, que beaucoup d'entre eux ne sont antibolchéviques que parce qu'ils sont pour une autre forme d'oppression. Le journal La Nation roumaine publié en français à Paris par un groupe d'exilés qui appartiennent tous aux Amis de la Liberté, compte Franco pour un appui sérieux dans le combat pour la libération des pays de l'Est et le se félicite d'avoir adopté cette politique dans son message radiodiffusé du 1er janvier (N° 165, janvier 1957, 3e page, 1re col.) S'ils vivaient en France, sans doute l'accès de l'organisation serait-il refusé à Franco lui-même ou à Salazar mais, au cours de mes voyages, j'ai personnellement vérifié que, dans ses foyers départementaux, beaucoup de chanoines, beaucoup de généraux, beaucoup de parlementaires qui rêvent pour la France d'un régime assez voisin de celui que Franco fait peser sur l'Espagne ou Salazar sur le Portugal, cousinent avec des radicaux socialistes, des socialistes et des communistes repentis. A l'échelon national, je trouve souvent dans Preuves qui est la revue de l'entreprise, des signatures douteuses: Thierry Maulnier, par exemple et pour ne citer que lui.
Arthur Koestler ne répugne pas à cette promiscuité: il en est le doctrinaire. Il est même le doctrinaire de la promiscuité pendulaire érigée en méthode d'action du monde des gouvernés contre celui des gouvernants et qui consiste à s'allier, tantôt avec le fascisme rouge pour combattre le fascisme noir, tantôt avec celui-ci pour combattre celui-là. Ainsi, du moins, sommes-nous sûrs d'avoir toujours un fascisme à combattre et un autre à subir.
En termes de stratégie, cela s'énonce: « Nous défendons nos libertés relatives contre l'absence totale de libertés des régimes de dictature » (p. 208).
C'est pour avoir adopté cette attitude que les ouvriers parisiens de 1789 et de 1830 ont été mitraillés par ceux auxquels ils s'étaient associés. Plus près de nous, les Algériens qui ont défendu la liberté relative de la France contre Hitler, sont aujourd'hui torturés, jetés dans des prisons ou des camps de concentration. Les exemples abondent. L'expérience tend à prouver, aujourd'hui comme hier, qu'à moins d'une guerre, remède pire que le mal, les régimes de dictature n'en subissent aucun dommage et qu'à ce jeu, dans les autres, la liberté relative devient, de plus en plus relative.
Comment en serait-il autrement puisque la théorie admet que la liberté relative n'est plus menacée par les régimes de dictature relative mais seulement par ceux de dictature totale réduits à un seul qui est la Russie? Contre toute évidence, d'ailleurs: on voit ce qu'il en est en France où le caractère dictatorial des institutions est des moins marqués et où, cependant, le régime présidentiel est à l'ordre du jour.
A ceux qui, comme nous, prétendent que le seul moyen d'empêcher l'absence totale de liberté de gagner du terrain est de créer, dans les régimes de dictature relative, une liberté totale qui fera tache d'huile, Arthur Koestler répond par un avertissement fondé sur la sollicitation des textes ou des inventions:
« Prière aux esprits subtils qui démontrent en de brillants articles qu'il n'est pas question de choisir entre les deux blocs, de venir passer quelques jours à l'école de la réalité dans les camps de personnes déplacées » (p. 208).
Si je voulais descendre à ce niveau, je pourrais répondre à Arthur Koestler que, parce qu'en 1914 sans lui, et en 1939 avec lui, beaucoup de gens avaient, de part et d'autre des frontières, choisi un bloc plutôt que l'autre, j'ai passé, moi, plus que quelques jours dans des prisons de diverses nationalités puis dans les camps allemands de concentration. Et qu'un certain nombre d'autres se sont trouvés dans mon cas.
Je préfère cependant lui dire qu'il n'est pas très honnête d'identifier un choix entre deux genres de vie et un autre entre deux méthodes pour nous placer ensuite entre les deux termes d'une alternative. Car nous avons choisi et plutôt deux fois qu'une. Entre les deux genres de vie d'abord, c'est-à-dire entre les deux blocs, puisque nous vivons de ce côté-ci du Rideau de fer plutôt que de l'autre. Puis entre les deux méthodes de combat pour la liberté que sont la promiscuité pendulaire et la pureté du comportement.
Nous sommes pour la pureté du comportement. Pas d'alliance, tantôt avec une partie des Gentils contre l'autre, tantôt avec l'autre contre l'une. Ce machiavélisme de pacotille, qui se résume dans la culture de la catastrophe à répétition et dont les méprises et les mécomptes additionnés font une immense tache de sang. Il n'est pas possible de parler de la liberté au nom de la liberté relative: parce qu'il ne l'est pas de parler de la vertu en donnant l'exemple du vice. Quand le pur s'allie à l'impur, ce n'est pas l'impur qui se purifie mais le pur qui se corrompt.
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Il y a, certes, beaucoup d'autres choses encore, dans cette somme des erreurs et des insuffisances d'Arthur Koestler: pour répondre à tout, il faudrait un contre-livre. Non pas pour l'argument qui jamais ne s'élève au-dessus des contingences politiciennes, mais en raison de la publicité dont il est l'objet de la part de tout ce qui est de droite et d'extrême-droite, et qui, étant donné le niveau culturel extraordinairement bas de la masse, y peut faire des dégâts.
Qu'il s'agisse de « Munich qui rapproche la guerre », de « la force des armes qui, seule, peut briser le pouvoir du fantôme bolchevik » ou de la guerre préventive, tout est centré sur la foi en Dieu, la prière du dinosaure et l'anti-bolchevisme sans scrupules. A ce titre, tout relève plus du ressentiment que de la démarche de l'esprit.
Dans le cas d'Arthur Koestler -- comme il arrive presque toujours -- le ressentiment a engendré la haine: une haine aveugle, farouche, sans merci, qui le porte à toutes les extrémités et dans les perspectives de laquelle tous les moyens sont bons. Une haine, en somme, qui rend le combat pour la liberté sous la bannière de l'antibolchevisme, aussi répugnant que le bolchevisme lui-même en ce qu'il participe des mêmes principes et ne propose de remplacer Staline que par Ignace de Loyola et Torquemada.
Arthur Koestler peut prier. « Le ciel est sourd et la terre te dédaigne », a déjà dit quelqu'un à un autre qui s'était mis dans son cas.
[1]L'ombre du dinosaure, Paris, Calmann-Lévy
[2] Encore ce chiffre n'est-il si bas que parce que, chaque fois qu'un Israélite retournait en Israël, il fallait qu'un Arabe en fût chassé. Depuis 1948, « 920.000 Arabes qui vivaient jadis sur cette portion de la Palestine ne peuvent y retourner et vivent, soit en Jordanie (512.000), soit en Syrie (90.000), soit au Liban (102.000), soit dans la région de Gaza (216.000) dans des camps barbelés où ils reçoivent 1.500 calories par jour en été, 1.800 en hiver. Coût pour l'O.N.U.: 32.000.000 de dollars » (Rapport de M.H.R. La Bouisse, directeur de l'office de secours aux réfugiés de Palestine). C'est la méthode de l'installation par l'expropriation (cf. Défense de l'Homme n° 99) qui le veut ainsi. On a donc résolu le problème juif en créant un problème arabe dont dépend aujourd'hui la Paix du Monde. Si ces 920 000 Arabes n'avaient pas été expulsés d'Israël, la densité de la population y serait de 272 au km2, ce que son économie ne pourrait supporter. A noter qu'à ces 32 millions annuels de dollars pour les réfugués arabes s'ajoutent une centaine d'autres millions de dollars venant de divers côtés dont 45 millions des États-Unis. Économiquement, l'État d'Israël est un État factice qui ne vit que des subventions des autres. Avec 1.800.000 h.: qu'en serait-il avec 11 millions?
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