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 A L'HEURE DES SOLUTIONS D'ENSEMBLE

par Paul Rassinier 

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Défense de l'Homme, numéro 78, avril 1955, p.11-14 et 28

 

 Chaque fois qu'une nouvelle équipe ministérielle accède au pouvoir, elle se trouve en présence d'une bonne demi-douzaine de problèmes, toujours les mêmes, dont chacun réclame une solution urgente par priorité : le vin, l'alcool, la betterave, le sucre, la viande, le lait, le blé, les pommes de terre, le charbon, etc...

 En réalité, tous ces problèmes n'en sont qu'un : celui d'une production qui ne trouve preneur ni sur un marché extérieur qui se rétrécit sans cesse et où elle arrive, au surplus, à des prix inabordables, ni sur le marché intérieur faute de pouvoir d'achat. Comme on se refuse à la distribuer gratuitement, il n'y a aucune solution dans le cadre des structures traditionnelles et, non seulement, il n'y a pas de solution, mais encore, à mesure que le temps passe, le problème se complique dans ses données, s'aggrave de celui des salaires, des traitements, des impôts, du commerce intérieur, de la production artisanale et industrielle, etc. et chaque équipe ministérielle s'en trouve plus embarrassée que celle à laquelle elle succède. On comprend donc très aisément que, par ricochet, toutes les classes et, dans chaque classe, toutes les catégories sociales, aient fini par être intéressées à cette solution d'ensemble qui ne vient pas et ne peut venir.

 La méthode gouvernementale étant de diviser pour régner tout en parant au plus pressé, par des demi-mesures, on satisfait plus ou moins et tour à tour, tantôt l'une, tantôt l'autre des catégories sociales, et on les dresse ainsi de plus en plus violemment les unes contre les autres dans un mécontentement général qui n'est -- heureusement pour le régime ! -- pas la somme des mécontentements individuels ou des catégories.

 Comme il n'a, jusqu'ici, pas encore été possible de dégager -- bien qu'il existe ! -- un programme revendicatif commun aux ouvriers, aux paysans, aux fonctionnaires, aux boutiquiers, etc... et comme personne ne semble se soucier de le dégager, les gouvernements successifs ont beau jeu.

 Mon propos ne vise cependant pas à dersser une monographie des intérêts communs à ces quatre catégories -- les seules qui puissent retenir notre attention sur le plan militant -- de victimes du régime : je me condamnerais à m'élever au-dessus des revendications purement corporatives de salaires, de traitements ou de marges bénéficiaires, et l'heure n'est pas venue où l'on pourra s'orienter dans cette direction sans risquer de les dresser toutes les quatre contre soi.

 Je demande donc au lecteur d'en prendre son parti comme j'en prends le mien : un jour viendra, cela ne fait aucun doute...

 Actuellement, une proposition de loi est déposée sur le bureau de la Chambre qui tend à obtenir du gouvernement l'achat de toute la production excédentaire d'alcool, soit un million d'hectolitres par an. Coût de l'opération, à 100 fr. le litre = 10 milliards à ajouter aux 60 milliards que coûtent actuellement, et chaque année, les soins nécessités dans les hôpitaux par les conséquences de l'alcoolisme et aux quelques 50 milliards absorbés par l'office des vins. Voilà 120 milliards qui sont « pompés » sur les impôts indirects pour être distribués aux distillateurs -- betteraviers -- exportateurs de vin et d'alcool et dont, à ma connaissance, aucun programme de revendication corporatives ne demande la suppression. Mieux : j'ai vu dans les environs de Grenoble, les syndicats de toutes les tendances, C.G.T., C.G.T.-F.O. et C.F.T.C. enlisés dans les revendications de salaires, protester contre la fermeture d'une distillerie !

 Ma conviction est que, si la mentalité ouvrière permet encore des attitudes si paradoxales et si contraires aux intérêts de la classe ouvrière elle-même, il n'en saurait être ainsi longtemps encore.

 Surtout, si on sait que le même phénomène se produit pour le blé, la viande, le lait, les pommes de terre et tous les produits agricoles ou industriels : en se généralisant, il finira par entraîner des conséquences si terribles qu'elles ne pourront manquer de tomber, finalement, sous les yeux des moins avertis.

 Ces considérations m'amènent, tout naturellement, à parler de la catégorie sociale la plus virulente au moment où M. Edgar Faure a succédé à M. Mendès-France, de ses revendications, de l'accueil qui leur a été fait dans les sphères gouvernementales et de celui, qu'à mon sens, il eût fallu lui faire.

 On m'a déjà compris : c'est du mouvement Poujade qu'il s'agit.

Le mouvement Poujade

 Il y a deux Poujade : celui du rassemblement des petits commerçants et artisans à Paris le 25 janvier dernier et celui de la grève du 28 mars.

 Entre les deux : le discours que M. Pflimlin, Ministre des Finances, fit à l'Assemblée nationale sur la question.

 Le premier Poujade était surtout dressé contre les contrôles fiscaux et on avait l'impression que, s'il trouvait les impôts indirects trop lourds, c'était principalement parce qu'après les avoir perçus chez le particulier, il était dans l'obligation de les reverser dans les caisses de l'Etat.

 Il se heurta donc, en tout premier lieu, au vrai contribuable qui est le consommateur et il fut tout de suite impopulaire.

 Le fait qu'il se soit mis d'entrée de jeu à déblatérer contre les fonctionnaires, n'arrangea rien.

 Et pas davantage ses idées en matières sociales qui se résumaient à ceci :

 « Prenons les magasins à succursales multiples, disait-il par manière d'organiser sa manifestation parisienne ; ils font 60 rayonnages différents : si on les remplaçait par 60 personnes vendant chacune un seul article, celles-ci paieraient 60 patentes alors que ces grands magasins n'en paient que deux. »

 Il allait sombrer dans le ridicule quand quelques députés -- qui le renièrent d'ailleurs par la suite ! -- le prirent au sérieux par souci électoral et parce que, contre M. Mendès-France à bout de course, tous les arguments étaient bons.

 Fort de ces appuis, M. Poujade lança son mouvement de grève du 28 mars. Mais, entre temps, M. Mendès-France avait été renversé, les députés qui l'avaient soutenu avaient amorcé une marche arrière, le mot d'ordre de lutte contre le contrôle fiscal était passé de mode, -- au Parlement du moins, -- et il fallait donner une autre allure au mouvement menacé de dislocation dans l'hostilité générale.

 Ainsi naquit le second Poujade qui axa son mouvement de grève sur deux mots d'ordre seulement et tout différents : égalité fiscale entre toutes les catégories sociales et perception des impôts indirects à la source de la production.

 Si ces deux mots d'ordre pouvaient avoir quelque chose de suspect, -- ce qui n'est pas exclu, -- ce serait uniquement parce que M. Poujade ne dit plus rien de son ancien programme, ni dans le sens de l'abandon, ni dans celui de la reprise.

 Mais, suspects ou pas, il y a quelque chose de sérieux dans ces deux revendications : en ce qui concerne la première, cela va de soi et, en ce qui concerne la seconde, si l'impôt à la source ne peut nous satisfaire, il est certain qu'il serait un pas en avant, et non des moindres, en direction de la suppression des intermédiaires par réduction à la famine de tous ceux qui, actuellement, ne survivent que grâce à la fraude fiscale. Car l'impôt à la source suppose la révision de toutes les marges bénéficiaires dans le sens de leur réduction et, peut-être, les divers syndicats de la classe ouvrière seraient-ils bien inspirés de le reprendre à leur compte avec les aménagements qui s'imposent, notamment ceux qui ne perdraient pas de vue sa suppression nécessaire.

 J'attire l'attention des syndicalistes sur le désarroi que cette prise de position du chef a semé dans le mouvement Poujadiste : dans leur énorme majorité, les adeptes ont vu le danger et ne sont pas loin de l'accuser de trahison comme ils le firent jadis de son prédécesseur M. Gingemdre, aujourd'hui discrédité dans leurs rangs pour une infinité de raisons dont toutes ne sont pas honorables.

 De toute façons, il y a là, matière à réflexion.

Le discours de Pflimlin

 A l'heure où j'écris, c'est tout ce qu'on sait des intentions du gouvernement relativement à la réforme fiscale.

 En France, c'est le problème de la fiscalité indirecte qui est posé. On sait, en effet, que les ressources budgétaires y sont assurées dans la proprotion de 64 % par les impôts indirects et de 36 % par les impôts directs. Dans un pays où on fit une Révolution parce que les gabelles représentaient les 3/5 des ressources du trésor royal, -- c'est-à-dire pour bien moins -- le phénomène ne peut manquer d'être sensible. Il l'est d'autant plus que le recours aux impôts indirects est beaucoup moins important dans la plupart des autres pays de régime sembable, ainsi qu'en fait foi le tableau suivant établi par Daudé-Bancel :

 

 

Directs

Indirects

États-Unis

91,20

8,80

Japon

68,28

31,72

Grande-Bretagne

61,97

38,03

Danemark

61,60

38,40

Suisse

60

40

Pays-Bas

51,50

48,50

Belgique

48

52

Allemagne

41

59

France

36

64

U.R.S.S

17,70

82,30

  

 Comme on le voit, il n'y a guère que la Russie qui soit en retard sur nous dans ce domaine[1].

 Or, de tous les gouvernements qui se sont succédé depuis la fin de la guerre, aucun n'a envisagé le problème sous cet angle autrement que pour diminuer les directs et augmenter les indirects. M. Edgar Faure, l'actuel Président du Conseil, est même le théoricien le plus brillant et le plus dynamique de la diminution systématique des impôts directs, M. Mendès-France en sait quelque chose...

 D'où l'étonnant discours de M. Pflimlin dans le débat sur les problèmes posés par le mouvement Poujade.

 M. Pflimlin s'est borné à dire deux choses :

 1. -- Que la réforme de la fiscalité était nécessaire et que, avant de s'y atteler, le gouvernement qui la ferait par décrets avait besoin des pleins pouvoirs ;

 2. -- Que le bénéfice du forfait serait étendu à tous les commerçants qui font annuellement un chiffre d'affaires inférieur à 15 millions, soit à 1.200.000 d'entre eux sur 1.272.531.

 Comme réforme fiscale, on conviendra que c'est assez mince.

 Depuis ce discours, diverses déclarations ont été faites à droite et à gauche, soit par le Ministre des Finances, soit par le Président du Conseil lui-même : s'il a été parfois question d'aménagements des impôts indirects, jamais ni l'un ni l'autre ne parlèrent de leur nécessaire diminution et, cette fois, c'est inquiétant.

 Si elle est prise par décret, comme tout donne lieu de le penser, la mesure annoncée par M. Pflimlin satisfera peut-être les 1.200.000 boutiquiers-percepteurs qui, à l'abri de tout contrôle, se trouveront ainsi dispensés de reverser dans les caisses de l'Etat les impôts qu'ils perçoivent chez les consommateurs.

 Mais les autres, qui ne sont pas boutiquiers et qui, s'ils refusent de pratiquer le lapinisme mis à la mode par le M.R.P. avec la complicité d'un peu tous les partis, vivent dans des conditions de salaires ou de traitements qui frisent l'indécence ou la dépassent ?

 De ceux-là, c'est M. Edgar Faure qui s'occupe personnellement et il leur parle de la réforme nécessaire des institutions -- les structures économiques et sociales sont, depuis fort longtemps, bannies de son vocabulaires ! -- ce qui est une manière de transposer tous les problèmes qui les concernent sur le plan de la réforme constitutionnelle seulement.

 Et, de rendez-vous en rendez-vous, de leur poser... des lapins !

Ceci dit…

 La révolte des marchands ne m'a pas tellement impressionné. Qu'elle soit un des multiples aspects du malaise social est indiscutable. Que ses mobiles soient nobles et les justifications qu'elle s'est données susceptibles d'indiquer une voie, je me refuse à l'admettre même dans le cas du Poujade seconde manière désavoué par ses troupes dont 90 % ont bien voulu mettre sur leur magasin qu'il était " fermé pour cause de grève " le 28 mars dernier, mais pas la seconde affichette parce que l'impôt reporté à la source y était revendiqué.

 Au surplus, il y a des vérités que les chiffres mettent en évidence et qu'il n'est pas possible de passer sous silence.

 Par exemple que, sur 1.272.531 petits commerçants, 1.032.581, soit quatre sur cinq, ont déclaré, en 1953, un bénéfice moyen de…… 33.700 fr. par mois, le cinquième consentant à avouer 96.000 fr.

 Or, il n'est pas vrai que quatre commerçants sur cinq vivent avec 33.700 fr. par mois : les signes extérieurs de la richesse sont en contradiction avec de telles déclarations.

 Il y a aussi, chez les commerçants, un état d'esprit à partir duquel il est impossible d'envisager quelque réforme de structure que ce soit et si nécessaire soit-elle. Cet état d'esprit consiste à réclamer le droit d'ouvrir une boutique n'importe où et le droit d'en vivre décemment, fût-ce en n'y vendant presque rien : il y a un volume d'affaires au-dessous duquel l'existence d'une boutique ne se justifie pas. Et c'est cela qu'il est impossible de faire admettre aux commerçants. Si les chiffres donnés par la Direction générale des impôts sont exacts, il y a, en France, une boutique pour 33 clients : on n'a pas le droit de réclamer le droit à la vie en distribuant dans une journée dont la durée est, jusqu'à nouvel ordre, fixée à huit heures, les marchandises nécessaires à la subsistance de 33 personnes seulement.

 Il ne faut donc pas hésiter à dire que celui qui réclame du gouvernement des mesures de nature à consacrer un état de fait essentiellement caractérisé par un trop grand nombre de distributeurs est un ennemi du progrès. Tout comme l'aurait été, il y a 75 ans, un syndicat des porteurs d'eau qui, pour permettre à ses mandants de continuer à vivre de leur industrie aurait réclamé des gouvernements de l'époque l'interdiction d'installer l'eau sur l'évier à Paris.

 Je réclame donc des boutiquiers en surnombre qu'ils aient la sagesse des porteurs d'eau d'il y a 75 ans.

 

OOOOOOOOOOOOOOOOOOO

 

Au service de la pensée non-conformiste

L'AMITIÉ PAR LE LIVRE

 

 Autrefois, la pensée non-conformiste était militante et elle avait ses propres entreprises d'édition : la librairie du travail, la Mère Educatrice, les Editions Floréal, etc.

 Aujourd'hui, la pensée non-conformiste s'est comme repliée sur elle-même, et ces entreprises sont mortes les unes après les autres.

 Une seule subsiste grâce à la ténacité et au dévouement de Camille Belliard: L'Amitié par le livre.

 L'Amitié par le livre, fondée en 1930, a publié des oeuvres de qualité qui ont souvent retenu l'attention des jurys littéraires, et c'est en grande partie grâce à elle que l'oeuvre de Han Ryner n'est pas tombée dans l'oubli.

 Récemment, elle a sélectionné pour son public "Le Mensonge d'Ulysse", de Paul Rassinier, et avec "Candasse ou le huitième péché capital", du même auteur, elle vient de décider d'ouvrir une nouvelle collection : "Dits et contredits", dans laquelle seront publiés des auteurs pleins de talent, à qui cependant les grandes maisons d'édition refusent d'ouvrir leurs portes, en raison de leur non-conformisme impénitent, ou de la virulence de leur plume.

 Comme tout ce qui a jusqu'ici été publié par l'Amitié par le livre, cette nouvelle collection, sous présentation hors pair, peut être appelée au plus grand succès, si les non-conformistes, beaucoup plus nombreux que ne le laisse à penser leur apparente apathie, apportent leur soutient à cette initiative.

 Voici comment on peut apporter son soutien:

 1. En passant commande de "Candasse ou le huitième péché capital", de Paul Rassinier, premier ouvrage de la nouvelle collection. (Un fort volume de 396 pages, illustré par l'artiste d'avant-garde, Pierre Allinéi, franco 810 fr., à adresser à Camille Belliard, Blainville-sur-Mer (Manche), C.C.P. Paris 6666.)

 2. En devenant membre adhérant de l'Amitié par le livre, c'est-à-dire en adressant à Camille Belliard la somme de 1.900 francs, en échange de laquelle on recevra dans l'année six oeuvres d'auteurs en renom, dont la valeur en librairie -- quand on les y trouve ! -- est de 2.800 fr. […]


[1] ; Et peut-être l'Italie et l'Espagne, mais ce n'est pas très sûr. Et, en l'absence de données…


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