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D.D.H. n· 69, juillet 1954, p. 16 et 17.

 

L'Actualité politique

LE BAISER DE LA REINE

 

par Paul Rassinier

 

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Jusqu'au 1er septembre 1939, date de la déclaration de guerre à l'Allemagne par l'Angleterre et la France, M. Pierre Mendès-France n'était que peu connu: on savait de lui qu'il avait été le plus jeune député de France et, par quelques interventions d'ailleurs assez discrètes, on avait remarqué qu'il jouait le rôle d'un jeune Turc timide au sein du parti radical.

Pendant la guerre, on le perdit à peu près totalement de vue, son nom n'ayant jamais été prononcé que juste assez pour qu'on le sût dans le clan des résistants... de Londres.

A la libération, on le retrouva quelque chose comme ministre des affaires économiques où il fit d'abord peur par ses prises de position catégoriques en faveur d'un dirigisme économique un peu trop visiblement inspiré par le totalitarisme soviétique, et ses relations avec les communistes dans sa circonscription électorale n'étaient pas de nature à dissiper cette peur. Lorsque, avec quelque éclat, il quitta le gouvernement du général de Gaulle, dans lequel il personnifiait le rationnement à outrance, toute la France poussa un soupir de soulagement.

Jusqu'en 1952, il se tint à l'écart -- bien que parlementaire en exercice -- de toutes les expériences politiques et il ne sortit de son mutisme que pour tenter de se mettre en travers de la marche triomphale de M. Pinay en direction du pouvoir.

Ce jour-là, il prononça, de la tribune du Palais Bourbon, un discours très remarqué dont j'ai donné le sens général et la portée dans un numéro de cette revue [note 1: Cf. Défense de l'Homme, n· 56, juin 1953.]. Dans ce discours, il mettait en cause, pour la première fois en termes clairs, la structure du régime (fiscalité et distribution) et l'orientation de l'économie (guerre et particulièrement guerre d'Indochine). Sa conclusion était le transfert des investissements budgétaires du militaire au social, à partir de la fin des hostilités en Indochine, le transfert complémentaire de l'assiette de l'impôt, de l'indirect au direct, le raccourcissement de tous les circuits de distribution et une répartition du revenu national qui eût accordé, sinon une part plus équitable, du moins une part plus grande au travail et réduite dans la même mesure, au profit. C'était le temps où les trafiquants sur les piastres et autres devises tenaient en main le gouvernement et le parlement: M. Mendès-France n'a pas été pris en considération et on sait ce qu'il en est advenu.

En 1953, une année après jour pour jour ou presque, M. Mendès-France a prononcé de la même tribune du Palais Bourbon, son second discours de quelque importance: cette fois, il était président du conseil désigné par M. Vincent Auriol et il sollicitait l'investiture de l'Assemblée.

Toute la France à laquelle on avait dit quelques jours auparavant que nous étions en 1788 et que son régime appelait des réformes aussi profondes que celles de 1789, avait les yeux tournés vers lui. On se le représentait, d'après son discours de l'année précédente, comme un Turgot, rompant avec sa classe sociale, dénonçant devant la cour et la ville, dans le style de Mirabeau, la médiocrité de ceux à qui elle avait confié le gouvernement de la Nation. Et on ne lui ménageait ni les témoignages de sympathie ni les encouragements.

On ne peut pas dire que ce second discours déçut: pourtant, il ne fut pas ce qu'on attendait. Il y était question du rétablissement de la libre concurrence, de l'encouragement à la productivité, du développement des exportations, de la rationalisation des services publics (entreprises nationalisées, sécurité sociale, etc...) de l'indépendance de la France dans le bloc Atlantique, de la garantie de ses droits aux colonies, de la réforme constitutionnelle, de la stabilisation économique condition de la stabilité politique et de la procédure par décret.

Tout cela faisait un mélange assez bizarre dans l'élaboration duquel le souci de la cohérence ne paraissait pas avoir été dominant. On ne pouvait pas ne pas noter la puérilité de cette prétention à concilier la procédure par décrets ou la stabilité économique avec les institutions républicaines ou la libre concurrence qui suppose la conquête des marchés extérieurs, donc un appareil militaire, c'est-à-dire l'élément par excellence de la perturbation économique. On n'en fit cependant pas un gros grief à M. Mendès-France, ces failles paraissant aisément franchissables et ce second discours resta gros d'un immense espoir malgré ces concessions au conservatisme social qu'on mit au compte du souci de " décrocher " une investiture qu'on souhaitait.

M. Mendès-France ne fut cependant pas investi: il s'en fallut de quelques voix seulement.

C'est M. Laniel qui le fut.

Une année encore passa au terme de laquelle M. Mendès-France prononça son troisième discours.

Celui-ci fut décisif: l'équipe Laniel-Bidault-Pleven en mordit la poussière.

Puis M. Mendès-France fut investi.

Par comparaison avec les deux précédents, ce troisième discours complété par la déclaration d'investiture, fait un de ces contrastes qui frisent le paradoxe: il est visible que M. Mendès-France voulait à tout prix être investi et qu'il ne négligea rien pour l'être. Il ne le fut d'ailleurs que parce qu'il demandait le pouvoir que pour un mois sur une seule question: "le cessez le feu" en Indochine. Et parce que, sur les deux problèmes présentés comme accessoires de la C.E.D. et des réformes sociales nécessaires, il resta dans un vague soigneusement étudié: confrontation des points de vue, antérieure à toute décision à propos de la C.E.D. et reprise du plan de dix-huit mois de M. Edgar Faure assorti de quelques amendements seulement.

De fait, après avoir déclaré qu'il ne fallait pas "se borner à changer quelques ministres, mais renouveler le personnel consulaire de la République dans sa totalité", M. Mendès-France conserva cinq ministres de la combinaison Laniel, dont le principal, M. Edgar Faure. Ce qui fait que parti en guerre en 1952 sur la nécessité de transférer l'assiette de l'impôt de l'indirect au direct et de raccourcir les circuits de distribution, M. Mendès-France se retrouve au pouvoir en 1954, ayant pour ministre chargé de cette opération, précisément celui qui est le partisan le plus acharné de la fiscalité indirecte sur laquelle vivent et prolifèrent tous les circuits de la distribution! De la même façon que, pour négocier avec Ho Chi Minh, conformément au voeu du parlement, M. Laniel avait envoyé à Genève en dernière heure et pour arranger les choses, M. Frédéric Dupont dont tout le programme consistait dans le refus de toute négociation avec Ho Chi Minh.

On voit le chemin parcouru en deux années par M. Mendès-France.

Ce n'est du reste pas à ce propos seulement qu'il paraît bien long: sur le conflit indochinois lui-même, on s'attendait un peu à ce qu'il s'adressât directement à Ho Chi Minh comme il l'avait suggéré en 1952 et 53. Or, c'est à M. Chou en Laï qu'il s'est adressé, menant cette négociation par la bande en ne cessant d'affirmer et de réaffirmer les droits de la France en Indochine et sa volonté de n'accepter un "cessez le feu" qu'à des conditions honorables.

Tout comme un vulgaire Bidault!

Sans doute est-il trop tôt pour porter des jugements définitifs sur une expérience en cours dont on ne sait même pas si elle sera conduite jusqu'à son terme.

Il n'était cependant pas possible de ne pas rapprocher ces trois discours échelonnés sur trois années et de ne pas noter les retouches que M. Mendès-France apportait à sa pensée à mesure qu'il s'approchait du pouvoir et, sans aucun doute pour y parvenir plus sûrement.

Il n'était pas non plus possible de ne pas remarquer qu'au pouvoir, M. Mendès-France avait adopté une attitude sensiblement différente de celle qui était la sienne dans l'opposition, aussi bien dans le domaine militaire que dans le domaine économique.

Au moment où j'écris ces lignes, ce 6 juillet, le gouvernement présidé par M. Mendès-France vient de réunir et d'adopter certaines mesures relatives au renforcement du corps expéditionnaire en Indochine. Aucun communiqué n'a été publié: les mauvaises langues prétendent qu'il a été question d'envoyer là-bas les recrues du contingent, mesure qui était déjà envisagée du temps de Laniel comme était déjà envisagée la politique adoptée par M. Mendès-France à l'égard de la Tunisie et du Maroc.

Le pouvoir est le pouvoir et il ne fait pas de concession: il est établi qu'il s'exerce dans une forme bien définie par des moyens qui ne sont, dans les structures actuelles, pas susceptibles d'être révisés. Les concessions à la forme et aux moyens, ce sont ceux qui y veulent accéder qui les font: ils ne le conquièrent pas, il les conquiert.

Jusqu'ici M. Mendès-France ne semble pas devoir échapper à la règle.

L'Histoire rapporte qu'un certain matin de l'hiver 1789, en pleine révolution, un pamphlet fut mis en circulation qui fit quelque bruit à la cour et à la ville. Il avait pour titre: "La grande trahison de M. le comte de Mirabeau".

Mirabeau qui avait renié sa classe comme on peut penser que M. Mendès-France avait renié la sienne en 1952, qui était député du Tiers Etat et qui avait porté à l'ancien régime des coups si forts que le monde actuel en tremble encore, venait de trahir son mandat et de prendre le parti de la cour.

La chronique du temps prétend qu'il était tombé amoureux de la reine Marie-Antoinette. Et la rumeur sur laquelle ont été bâties, depuis, un certain nombre de pièces de théâtre, que le prix de cette trahison fut seulement un baiser échangé dans les bosquets de Trianon.

Alexandre Dumas père a fait le compte des concessions faites par Mirabeau à la reine -- qui n'en avait fait aucune! -- pour arriver à ce baiser, authentique ou non.

A l'égard de M. Mendès-France, le pouvoir se comporte comme la reine Marie-Antoinette est supposée s'être comportée à celui de Mirabeau qu'on évoque si volontiers à son propos.

J'ai bien peur que, d'ici peu, on puisse dire qu'à l'égard du pouvoir, M. Mendès-France s'est comporté comme Mirabeau à celui de la Reine.

Attention, toutefois: la Reine ne donna qu'un baiser!

Et Mirabeau le paya très cher.

 

 

N.B. -- De divers côtés, on m'écrit que le mot fabulation -- obtenu par mutilation du mot affabulation et enfant chéri de la littérature policière du XXe siècle -- figure dans le Larousse universel. Je le savais bien avant d'en avoir reproché l'emploi à M. Edgar Sanday (auteur de romans policiers) alias Edgar Faure (ministre des finances ). Mais, d'une part, ma considération pour Larousse ne va pas jusqu'à lui conférer une autorité indiscutable et, de l'autre, j'eusse préféré qu'il figurât dans le Littré.

Au demeurant, je reconnais volontiers que la langue française n'est pas irrémédiablement figée dans sa lexicographie actuelle et, à tout écrivain -- fut-il auteur policier et Ministre des finances -- le droit que lui accorde Horace de "mettre dans la circulation un mot nouveau frappé au coin de l'actualité". Je ne suis, en dépit qu'il en paraisse, pas tellement féru d'académisme: si je m'émeus parfois, c'est seulement quand j'entends parler de régime concurrenciel par un professeur de faculté ou de fabulation par un ministre issu d'un salon littéraire. Le populaire qui invente aussi des mots a beaucoup plus de sens et meilleur goût.

Je veux donc seulement dire aux amis qui m'ont écrit à ce propos que la néologie, comme son nom l'indique, obéit à des lois et que ces lois n'admettent pas la formation de mots nouveaux par mutilation de ceux qui existent en leur conservant le même sens. Si comme Larousse y autorise on peut tirer fabulation d'affabulation rien ne s'oppose à ce que, demain, on dise parition pour apparition, pension pour propension et, comme le font quotidiennement ministres et députés, constitutionnellement pour anticonstitutionnellement.

 

 

OOOOOOOOOOOOOOO

 

 

NEW DEAL OU REVOLUTION?

 

par Paul Rassinier

 

 

Il faut m'en faire une raison: si je croyais avoir trouvé un titre original sous les espèces du Discours de la dernière chance, je me suis lourdement trompé. Depuis, Bertrand Russel, ce pacifiste que, sur le tard, les événements ont amené à changer de camp (!) a publié Les dernières chances de l'homme et, rivant sur le clou, M. Lauré, un inspecteur des finances très orthodoxe, comme l'exige la profession, vient de publier Révolution, dernière chance de la France aux Presses universitaires.

Sans doute, les dernières chances de l'homme de Bertrand Russel et la révolution de M. Lauré, n'ont pas grand chose de commun avec la dernière chance que je propose de saisir pendant qu'il en est temps encore. Il est cependant symptomatique que je n'aie pas été seul à envisager l'avenir sous un jour assez sombre et qu'en quelque sorte, je fasse, avec les moyens et au niveau qui sont les miens, figure de précurseur.

Voici que, par surcroît, si on en croit le journal Le Monde, la presse américaine s'en mêle. Tout en reconnaissant volontier que Le Monde est un journal tendancieux et que la presse américaine a quelques raisons de manifester son mécontentement depuis le renversement politique auquel correspond l'accession de M. Mendès-France au pouvoir, il faut admettre que, lorsqu'un point de vue paraît quelque part, où que ce soit, s'il est pertinent, il n'y a pas lieu de le négliger.

Or, en l'occurence, c'est le cas.

Pendant les quarante-huit heures qui ont séparé le discours de M. Mendès-France sollicitant l'investiture et le vote qui le sanctionna, un véritable vent de panique a soufflé sur les milieux économiques et financiers de la planète; on a parlé d'effondrement de la France et on n'a pas exagéré.

C'est cette menace d'effondrement que, selon Le Monde, des journaux comme Collier's ou le Saturday Evening Post ont voulu, à la fois expliquer et justifier à l'intention de l'opinion américaine

Ecoutons-les:

"La désintégration des institutions politiques, économiques et sociales de la France n'est que le symptôme de l'affaiblissement de la puissance créatrice de ses citoyens, sur laquelle, en dernier ressort, reposent toujours la prospérité et la grandeur d'une nation."

Ou encore:

"Si la Révolution de 1789 a détruit la structure politique et sociale fortement hiérarchisée qui existait depuis des siècles, elle n'a pas su mettre en place un système qui donnât aux mécontents un moyen efficace d'action sur l'orientation politique de la nation. Où sont les bourgeois français qui auraient l'imagination, l'audace, la générosité d'offrir à leurs ouvriers et à leurs employés ce "new deal" ou ce "fair deal", cet honnête contrat dont ils auraient tellement besoin pour retrouver confiance en eux-mêmes et dans leur pays?"

La nécessité de ce New Deal étant proposée dans ces termes, le Saturday Evening Post -- toujours d'après Le Monde -- montre l'impossibilité de le promouvoir dans le cadre des structures parlementaires où les commissions de techniciens sont toutes puissantes:

"Les commissaires [note 1: Qui sont des députés n'ayant aucune compétence technique. ] ne peuvent rien sans le concours des experts des différents départements ministériels."

Or, ces experts et les grands commis de l'administration "sont trop liés, par le sang, l'éducation et les intérêts à la bourgeoisie d'affaires pour coopérer de gaîté de coeur à l'abolition de ses privilèges. Le système des commissions donne donc le moyen à la haute administration d'arriver à ses fins soit en bouleversant de fond en comble les projets qui lui sont soumis pour les orienter dans son sens, soit en les enterrant sans cérémonie si quelque vélléité de résistance se manifeste."

Je ne sais pas si le Saturday Evening Post a réellement écrit cela. Mais ce que je sais c'est que j'ai personnellement vérifié le bien fondé de cette assertion dans les diverses commissions parlementaires dont j'ai fait partie en 1945-46.

Au surplus, il est visible que le principal atout qui joue contre M. Mendès-France et qui l'amène à nuancer sa pensée dans les proportions que j'indique par ailleurs, c'est la commission des Affaires étrangères et le personnel mis en place au Quai d'Orsay par MM. Schuman et Bidault.

Tout aussi pertinents sont les reproches adressés à la structure de notre économie:

"Il y a en France environ un million quatre cent mille petits boutiquiers, soit un environ pour trente habitants, ce qui est la proportion la plus élevée au monde. A cela s'ajoute le fait que le nombre des petits fermiers, cultivant de minuscules parcelles est également en augmentation, ce qui a entraîné une baisse de la production agricole totale. Le prix du blé étant garanti par le gouvernement, l'ouvrier doit acheter son pain au prix fort, correspondant au coût de production des céréales dans les plus mauvaises conditions possibles, tandis que les gros fermiers empochent la totalité de la rente que leur haute productivité leur permet de s'assurer. Il est encore un fait qui échappe souvent aux Français eux-mêmes, mais qui frappe les observateurs étrangers: l'existence d'un chômage caché ou si l'on veut d'un gaspillage de main-d'oeuvre qui se manifeste non seulement par le nombre des petits commerçants et des petits fermiers, mais aussi par la prolifération de marchands ambulants de fruits ou de fleurs, de poinçonneurs de tickets, de contrôleurs de toutes sortes, de marchands de journaux et de librairies."

C'est ce que je n'ai cessé de prétendre dans presque chaque numéro de cette revue.

Le lecteur voudra bien m'excuser si j'éprouve quelque contentement à le voir confirmer de si éclatante façon.

Mais attention: quand la bourgeoisie s'empare de nos thèses, c'est en général pour empêcher qu'elles conduisent leurs effets jusqu'à leur terme.

Et le New Deal nécessaire auquel souscrit par avance un journal comme Le Monde, s'il était un jour pris en considération, n'aurait d'autre but que de jouer le rôle d'une soupape de sécurité pour la bourgeoisie et d'empêcher la Révolution par la satisfaction de quelques besoins seulement dans les classes pauvres.

Or ce n'est pas ce que nous voulons.

 

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Défense de l'Homme, numéro 69, juillet 1954, p. 9-11 et 16-17.

 


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