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L'ÉMANCIPATION DES TRAVAILLEURS SERA-T-ELLE L'OEUVRE D'ENJOLRAS?

 

par Paul Rassinier

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Défense de l'Homme, numéro 104, juin 1957, p. 3-6. 

 

 De 1847 à 1872, en Angleterre, en Allemagne, en France, en Amérique et en Russie, Le Manifeste communiste ne connut pas moins d'une trentaine d'éditions en tout. La plaquette s'enlevait à un rythme jusqu'alors inconnu: avec la Bible, il était déjà le plus grand succès de librairie de tous les temps. Ni Marx, ni Engels n'avaient jamais songé à y changer une virgule.

 En 1872, ils éprouvèrent le besoin de lui donner une préface[1] dans laquelle ils concédaient qu'« il y aurait lieu d'amender quelques détails » et ne craignaient pas d'affirmer:

« La Commune, notamment, a fourni la preuve que la classe ouvrière n'est pas en état de simplement s'emparer du mécanisme politique existant et de le mettre en marche pour son service propre. »

 Ils reprenaient là une idée que, dans La guerre civile en France, Marx avait abondamment développée à partir d'une circulaire du Conseil général de l'A.I.T. qui l'avait fait sienne.

 Ainsi fut, pour la première fois à ma connaissance, mis en doute par ses auteurs eux-mêmes, le célèbre postulat selon lequel « l'émancipation des travailleurs sera l'oeuvre des travailleurs eux-mêmes », et sur lequel repose tout le Manifeste communiste.

 Postérieurement à 1872, Le manifeste communiste parut encore deux ou trois fois précédé de préfaces, notamment en 1882 (2e édition russe traduite par Vera Zassoulitch[2], en 1883 et en 1890: elles portaient la seule signature d'Engels. Dans la dernière, Engels revient encore sur le postulat, mais seulement par une incidente circonlocutoire et quelque peu désabusée: « Et, comme dès lors, nous professions très décidément que l'émancipation des travailleurs devrait être l'oeuvre des travailleurs eux-mêmes... » Engels avait 70 ans, « les événements, les vicissitudes du combat contre le capital, les défaites plus encore que les victoires de... » qu'il évoque par ailleurs dans cette même préface, sa propre expérience, en somme, éclairaient d'une autre lumière les idées abruptes de sa vingt-septième année. « Le triomphe final des propositions émises dans le Manifeste, Marx ne l'a jamais attendu que du seul développement intellectuel de la classe ouvrière », écrit-il encore.

 Et c'est le point d'arrivée d'un long chemin de croix à travers l'agitation pour l'agitation et « l'insuffisance des panacées », y compris celle dont il avait si souvent écrit qu'elle devait « préparer les esprits des combattants à une intelligence approfondie des conditions véritables de l'émanciaption ouvrière » et qui, à défaut de mieux, avait enfin semé le doute dans le sien.

 Engels est mort en 1894.

 Dans le mouvement ouvrier sur lequel le marxisme à la sauce slave dit léniniste puis stalinien a mis l'embargo, ce doute n'a pas survécu. L'émancipation des travailleurs y « sera » toujours l'œuvre des travailleurs eux-mêmes et sans aucun rapport avec leur développement intellectuel, condition sine qua non du « triomphe final des propositions émises dans le Manifeste ». L'action y prime tout: de l'action, encore de l'action, toujours de l'action, hurlent à tous les échos les intellectuels défraîchis, les petites frappes illettrées, les permanents ventrus et les refoulées fortement charpentées des partis et des syndicats dits ouvriers par antiphrase. On ne sait pas ce qu'on fera ni où on va, mais on veut le faire et on y va. Tout à fait par hasard, il se trouve que la classe ouvrière ne marche pas et je me surprends souvent à penser que c'est à la fois fort heureux et très déplorable.

 Fort heureux parce que, si elle prenait au sérieux tous les mots d'ordre qui lui sont lancés, le régime dans lequel nous vivons en mourrait sûrement, mais je frémis à la seule évocation du chaos dans lequel le monde entier serait précipité.

 Et très déplorable parce que, si la classe ouvrière est sourde aux appels des survoltés d'un marxisme à la fois trop absolu et trop élémentaire dans ses origines pour avoir conservé des principes dans ses survivances contradictoires, elle l'est aussi aux appels du bon sens.

 Je lis, dans les journaux, les commentaires de l'examen auquel ont été récemment soumis les conscrits de Seine-et-Oise. On les a dit exagérés. A tort: à plusieurs reprises, j'ai, autrefois, été désigné pour faire partie de jurys de cette sorte et, chaque fois, j'ai fait des constatations identiques. A vingt ans, la jeunesse française est d'un niveau intellectuel au-dessous de toute appréciation: la médiocrité des connaissances s'y dispute la première place avec la médiocrité des facultés.

 Dans le courant du mois de mai, France-Observateur a publié, dans la forme d'un article anonyme, les réflexions d'un de ses lecteurs qui expliquent cette double médiocrité par le genre de vie imposé par les circonstances aux jeunes gens de 14 à 20 ans: à 14 ans, ils quittent l'école avec un bagage certes appréciable, mais au niveau de leur âge (seulement), et ils sont pris par le métier qui leur fait perdre le goût d'apprendre encore dans la mesure où, s'ils en avaient le goût, ils n'en auraient pas le temps ou la possibilité. Quand ils ont un moment de loisir, ils se reposent des fatigues du métier en écoutant la radio ou en allant au cinéma. Dans le meilleur des cas, ils pratiquent un sport ou suivent des yeux ceux qui le pratiquent. Il leur arrive de jeter un coup d'oeil sur les titres des journaux ou sur ces infâmes publications illustrées et écrites en charabia à l'intention spéciale de la jeunesse. Jamais ils n'achètent un livre sérieux: ils n'en ont pas les moyens et, s'ils les avaient, ils ne sauraient pas lequel, les informations littéraires ou artistiques n'arrivant pas jusqu'à eux. Jusqu'à vingt ans, ils vivent à l'écart de tout effort culturel, ils oublient ce qu'ils ont appris et leurs facultés non entretenues s'amenuisent. A vingt ans, ils sont livrés à l'adjudant de quartier et quand ils reviennent du régiment...

 C'est parmi eux que se recrutent les secrétaires des syndicats, des sections du parti socialiste et des cellules du parti communiste. A ceux-ci, on apprend alors que « l'émancipation des travailleurs sera l'oeuvre des travailleurs eux-mêmes » et qu'il faut se méfier des intellectuels. En peu de temps, ils en sont convaincus et ils enseignent à leur tour ces vérités premières assorties de quelques autres considérations sur un marxisme dont ils ignoreront toujours le premier mot. Et ils sont d'autant plus péremptoires que leurs convictions sont assises sur la base d'une solide et indestructible ignorance.

 Ainsi, l'ignorance entretient l'ignorance et paralyse l'action.

 Tout le problème est là.

 Bien avant qu'Engels ne l'effleurât, sur le tard, dans la dernière préface qu'il écrivit pour le Manifeste communiste, ce problème avait été posé en termes clairs par Robert Owen en Angleterre (École de New Lamark, de 1800 à 1809): Engels ni Marx n'y avaient pris garde et ils tenaient Robert Owen en petite estime. L'école de New Lamark reposait pourtant sur le principe que le développement intellectuel de l'ouvrier était fonction d'un enseignement qui lui serait donné toute sa vie et de conditions de travail qui lui laisseraient le temps de le suivre. Elle était ouverte le jour pour les enfants, le soir pour les adultes.

 Dans les années 1880, cette idée fut reprise par Paul Robin en France (Cempuis) et en 1901 par Francisco Ferrer, en Espagne dans des termes plus précis encore (École rationaliste). A la même époque et depuis, elle fut aussi reprise en Italie, en France et dans les pays scandinaves: Sébastien Faure et la Ruche ouvrière, Domela Nieuwenhuis, etc.

 En 1957, le Mouvement ouvrier se soucie peu du développement intellectuel de la classe ouvrière: chacun de ses tronçons ne réussit à végéter qu'en cultivant, au contraire, son ignorance, ce qui lui permet de la flagorner bassement sans qu'elle proteste.

 Dans cette nuit intellectuelle, une lueur, cependant, commence à briller: les étudiants en Pologne, ceux de Hongrie, ceux de France… La postérité de ce vieil Enjolras des barricades de 1848 se réveille. Le mouvement révolutionnaire mort dans le peuple renaît dans les Facultés d'où, comme en 1848 en France, comme en 1956 en Pologne et en Hongrie, il faut espérer qu'en France aussi, il redescendra dans le peuple.

 Certes, cette lueur est vacillante encore, le mouvement amorcé n'en est qu'à ses premiers balbutiements, il se fait des illusions sur son importance et sur ses possibilités: les illusions et l'impatience parfois regrettablement tragiques (Hongrie) de la jeunesse. Mais la lueur, mais le mouvement sont là.

 Il y a aussi la descendance de M. Bamatabois qui est solide à son poste.

 Mais Victor Hugo nous a enseigné qu'en face d'Enjolras, M. Bamatabois ne pesait pas lourd: l'un avait la foi, un cerveau dont il savait se servir à l'occasion, l'autre n'avait que l'argent...

 J'ai une grande confiance dans la jeunesse des universités. Aussi bien, c'est maintenant, en France et dans le monde, le seul endroit où l'on essaie de penser.

 Et l'Histoire semble prétendre qu'il n'y a pas de Révolution dont les intellectuels n'aient, sinon donné le signal, du moins traduit les aspirations.

 Actuellement, les intellectuels sont divisés. Les circonstances y sont sans aucun doute pour quelque chose: il n'y a rien à faire, ils ratiocinent. Mais c'est peut-être aussi parce qu'ils ratiocinent qu'il n'y a rien à faire.

 Le jour où ils ne se perdront plus dans les détails et où, suivant le conseil de Voltaire, « ils ne pèseront plus des oeufs de mouches avec des balances en toile d'araignées », un thème révolutionnaire surgira qui leur sera commun et ouvrira l'éventail des possibilités.

 Alors, on sera revenu à la tradition historique de la Révolution « bercée par les chants des étudiants ».

 Mais il faut, dès aujourd'hui, corriger le Manifeste communiste et, conformément à ce dont Engels n'avait eu qu'une intuition comme aux conclusions qu'on peut tirer de l'expérience du siècle, déclarer sans ambages que « l'émancipation des travailleurs sera l'oeuvre d'Enjolras ressuscité ».

 

OOOOOOOOOOOOOO

 

Sur le front anglo-américain

 Entre l'Angleterre et l'Amérique, la guerre froide du pétrole se porte tout ce qu'il y a de mieux. Pour ne tenir compte que d'un passé récent, voici comment elle se traduit dans les faits:

Janvier. -- Eisenhower envoie James Richards en Proche-Orient au titre de propagandiste de sa doctrine. L'Angleterre y envoie l'Intelligence Service fortement appuyée par la Cavalerie de Saint-Georges.

Avril. -- James Richards expédie à Washington un télégramme prétendant que la doctrine sera adoptée par huit pays sur neuf qu'il a visités. Dans les quarante-huit heures, des troubles éclatent en Jordanie, pays toujours sensible aux arguments de la Cavalerie de Saint-Georges.

Mai. -- Pour mettre fin aux troubles provoqués en Jordanie par l'Angleterre, Eisenhower envoie la 6e flotte patrouiller dans les parages. Le lendemain, la reine d'Angleterre annonce qu'elle ajourne sine die son voyage aux États-Unis. Sous un autre prétexte, bien entendu.

Fin mai. -- Un accord sur un désarmement partiel est en vue entre les États-Unis et la Russie: Harold Stassen est chargé de le préparer. En réponse, l'Intelligence Service et la Cavalerie de Saint-Georges provoquent des troubles au Liban.

 Les Américains en ont marre: ils prévoient une augmentation des échanges avec la Russie. L'Angleterre annonce qu'elle assouplira les siens avec la Chine.

 Etc.

 La suite au prochain numéro.

 

La facture

 France-Observateur a établi le coût approximatif de la fermeture du Canal de Suez:

Dépenses militaires................................................. 30 milliards
Fermeture proprement dite (pétrole payable en dollars, (emprunt de la route du Cap)...................................................... 40 milliards
Augmentation des taux de prêt....................................... 80 milliards
Avoirs en Égypte.................................................... 100 milliards
Total............................................................... 250 milliards

 A l'actif de l'opération: peau de balle plus le ridicule.

 Les chiffres avancés par France-Observateur nous paraissent à première vue très proches de la vérité.

Les nationalisations

 Au banquet de clôture du congrès des journalistes français du syndicat C.F.T.C., M. Gérard Jacquet, ministre de l'information, a déclaré: « Le contrôle de l'État sur la R.T.F. est la meilleure garantie de l'objectivité. »

 Nous en sommes au régime de la raison et de l'information d'État.

 On nationalise la vérité.

 

Juifs et Arabes

 A la fin du mois d'avril, M. H., secrétaire général de l'O.N.U., s'est rendu en Israël pour proposer à M. Ben Gourion le plan suivant:

 1. Israël s'engagerait à renoncer à tout recours à la force contre les pays arabes et déclarerait n'avoir plus aucune revendication territoriale;

 2. Israël accepterait la révision du tracé des frontières actuelles pour reprendre dans l'ensemble le tracé prévu par le plan de partage de la Palestine étudié par l'O.N.U.;

 3. Israël accepterait d'admettre sur son territoire 30 à 40 % des réfugiés arabes. Les autres seraient indemnisés au moyen d'un prêt que le gouvernement américain consentirait à Israël.

 En échange de ces concessions, Israël pourrait obtenir, si le plan du secrétaire général de l'O.N.U. pouvait être accepté par les pays arabes, la renonciation de ces derniers, et spécialement de l'Égypte, à l'état de belligérance. La situation étant ainsi normalisée sur les frontières israélo-arabes, le canal de Suez se trouverait ouvert à la navigation israélienne et le port israélien d'Eilath pourrait se développer par la liberté de navigation dans le golfe d'Akaba.

 Israël n'a pas donné de suite. S'il avait donné suite, il n'est d'ailleurs pas sûr que les pays arabes se seraient ralliès à ce plan. Le 21 mai, cependant, le secrétaire général de la Ligue arabe proposait à Israël la paix sur ce compromis...

 Le 22, Israël se remet à parler de l'envoi d'un bateau-test dans le canal de Suez.

 Dialogue de sourd...

 

L'économie américaine

 Aux dernières nouvelles, la production industrielle ne progresse plus aux États-Unis: en 1957 (trois premiers mois), l'indice est à 146, c'est-à-dire au niveau du trimestre correspondant de 1956.

 La construction de logements a baissé de 20 % par rapport à 1956 et elle était déjà tombée de 16 % en 1956 par rapport à 1955.

 Les investissements industriels sont en baisse. La production des machines-outils sera en baisse: les commandes de février 1957 sont en baisse de 28 % sur février 1956. Les ventes des grands magasins n'augmentent plus.

 Dans les milieux industriels, on prévoit néanmoins un accroissement de 5 % de la consommation, l'emploi s'étant relevé de 971.000 unités par rapport au mois correspondant de 1956. Mais le nombre de chômeurs  (2.288.000) n'ayant baissé que de 239.000 unités.

 La conclusion à tirer de ces chiffres est que l'économie américaine n'arrive pas à absorber sa population au rythme de sa natalité.

 Et que l'économie américaine est, sinon en récession, du moins à un palier.

 


[1] Datée de Londres le 24 juin 1872.

[2]: La première édition russe avait paru en 1860, traduite par Bakounine.


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