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Défense de l'Homme, numéro 70, août 1954, p. 2-6.

 

L'Actualité politique et économique

 

CE QU'IL FALLAIT DÉMONTRER

par Paul Rassinier

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Si on en croit les statistiques officielles dont les données ont été reprises par M. Gazier à la tribune du dernier congrès national du Parti socialiste, la France est un des rares pays du monde industriel où le revenu national par tête d'habitant ait diminué par rapport à ce qu'il était en 1929.

Ceci ne semble pas souffrir de discussion.

Mais le revenu national est une notion sur laquelle les économistes, orthodoxes ou pas, n'ont pas encore réussi à se mettre d'accord, par conséquent assez vague. Pour cette raison, il est préférable de raisonner sur le volume de la production.

Or, sur le volume de la production industrielle, M. Gazier a encore trouvé ceci dans les statistiques officielles: entre 1951 et 1953, tandis qu'à un niveau toujours inférieur à ce qu'il était en 1929, il restait à peu près stationnaire en France, il augmentait de 17 % aux Pays-Bas, de 16 % en Italie, de 10 % en Allemagne occidentale et de 5 % en Angleterre.

Les statistiques officielles publiées sous contrôle gouvernemental sont forcément "orientées" et il est sage de ne leur accorder jamais qu'un crédit limité.

Il est cependant très vraisemblable qu'au moins dans leurs rapports, ces chiffres aussi soient exacts. Et, s'ils le sont, le lecteur comprendra aisément que, dans un régime économique qui repose tout entier sur l'échangisme à l'échelle mondiale, il soit nécessaire de se demander pourquoi il en est ainsi. En dépit qu'ils n'aient jusqu'ici trouvé aucune réponse satisfaisante à la question, c'est ce qu'ont fait tous les gouvernements qui se sont succédé au pouvoir depuis qu'ils ont pris conscience de cet état de fait.

Chacun d'eux ayant donné sa réponse à la tribune du Palais Bourbon, qu'il soit présidé par M. Queuille, par M. René Mayer, par M. Pleven, par M. Edgar Faure, ou, en tout dernier lieu, par M. Mendès-France, cette réponse a, chaque fois, été approuvée à une confortable majorité par le Parlement.

Le 10 août dernier, M. Mendès-France a obtenu la confiance par 390 voix contre 90 seulement.

A peu de choses près, ce sont les chiffres obtenus par ses prédécesseurs.

Nous sommes donc placés devant l'alternative suivante : ou bien les réponses apportées par les gouvernements successifs sont contradictoires et le Parlement passe son temps à se déjuger en posant par principe que faire et défaire c'est toujours travailler, ou bien elles ne sont pas essentiellement différentes les unes des autres et le Parlement est logique avec lui-même.

Les deux choses sont évidemment possibles mais je pense néanmoins que, pour une fois, c'est la Parlement qui est logique avec lui-même, les réponses des différents gouvernements qui se sont succédé au pouvoir, y compris -- hélas ! -- celui de M. Mendès-France, ne me paraissant pas essentiellement différentes les unes des autres.

La réponse de M. Mendès-France

M. Mendès-France est l'homme qui a mis fin à la guerre d'Indochine, conformément au voeu du peuple français tout entier, qui passe toujours pour avoir trouvé une solution satisfaisante dans les rapports franco-tunisiens et dont on dit qu'il a, dans son sac, une meilleure encore en ce qui concerne les rapports franco-marocains.

S'il n'est pas niable qu'il soit très discuté dans les milieux politico-financiers, il ne l'est pas moins qu'un courant d'opinion très net, voire important, existe en sa faveur dans les couches populaires.

Mettre en garde ce courant populaire contre un excès de confiance et d'espoir comme je l'ai fait dans le dernier numéro de cette revue, n'était donc pas très indiqué : un article plein de réserve paraissant quelques jours après la signature de l'armistice en Indochine alors que montait d'un peuple reconnaissant un concert de louanges vers M. Mendès-France, promu à la dignité de héros national, ne pouvait que faire tache et être mal accueilli.

J'espère avoir plus de chance avec celui-ci, maintenant que la politique du nouveau chef de gouvernement, définitivement arrêtée dans ses principes et connue dans ses grandes lignes, est venue, pour ainsi dire confirmer le point de vue que j'avais exprimé.

Le moins que l'on puisse dire c'est que les principes de cette politique, tels qu'ils ressortent du débat parlementaire sur les pouvoirs spéciaux réclamés et obtenus par M. Mendès-France, sont très loin des réformes de structure, de la réforme de la fiscalité dans le sens d'un transfert des impôts de l'indirect au direct, du raccourcisement des circuits de distribution et de la répartition plus équitable du revenu national dont il parlait en 1952 : ayant atténué sa pensée dans les proportions que j'ai indiquées [note 1 : Voir dernier numéro de "Défense de l'Homme"] pour accéder au pouvoir, M. Mendès-France l'a encore atténuée pour y rester et si, dans son plan d'action, il est encore question du transfert des investissements du militaire au social -- ce qui n'est pas mince, il faut le reconnaître -- ce tranfert se fixe pour but, non plus la transformation des structures, mais seulement la reconversion d'une partie de l'industrie nationale dans le cadre des structures actuelles.

Le raisonnement de M. Mendès-France est le suivant : les produits français ne se vendant ni sur le marché intérieur ni sur le marché extérieur parce qu'ils sont trop chers, il importe d'en abaisser le prix pour éviter le chômage et que perdure une situation dans laquelle, de toutes les nations, la France est, à la Belgique près, la seule dont la production industrielle soit en récession.

Il n'a, jusqu'ici, rien d'original : tour à tour, MM. Queuille, René Mayer, Edgar Faure, Pinay, Laniel, etc. nous l'ont tenu dans les mêmes termes.

L'innovation, c'est le moyen proposé pour faire baisser les prix.

M. Queuille s'était contenté de reprendre le petit train-train radical d'avant la guerre sans rien changer à rien, ce qui lui valut d'être accusé d'immobilisme.

M. René Mayer, lui, s'en était remis à la générosité de la Banque de France.

M. Edgar Faure avait misé sur la suppression de l'impôt direct pour permettre à notre industrie de s'outiller au moyen d'investissements d'origine privée. Or, avec l'argent des impôts qu'ils n'ont plus payé, au lieu d'acheter des outils, MM. les industriels ont acheté des valeurs étrangères, c'est-à-dire spéculé... Et les impôts indirects ont augmenté.

M. Pinay avait compté sur l'emprunt public et quelques économies de bouts de chandelles sur différents chapitres du budget : l'emprunt n'a rien donné, les économies se sont révélées impossibles à réaliser ailleurs que sur le chapitre intouchable de la Défense nationale...

Abandonnant l'emprunt, M. Laniel avait cependant repris cette dernière idée -- sans plus de succès , évidemment.

M. Mendès-France nous propose la reconversion des entreprises industriellles non rentables.

Le problème de la reconversion

Il est excellement posé par l'Express qui, ainsi que nul n'en ignore, est le journal de M. Mendès-France.

Voici, sans y changer une virgule :

I. -- Les produits fabriqués avec un mauvais rendement sont d'un prix de revient très élevé, donc vendus à un prix qui décourage les consommateurs. Le patron de l'usine, comme il vend difficilement, fait très peu de bénéfices malgré leur prix de vente élevé et vit médiocrement (sic). Comme l'usine a un faible carnet de commandes, les ouvriers ne sont employés qu'une partie du temps (environ 25 h. par semaine) d'où faibles salaires. Pour subsister dans ces conditions médiocres, le patron, par l'intermédiaire de son groupement professionnel, a obtenu une subvention permanente de l'Etat (ce qui alourdit les impôts). La mauvaise productivité de cette entreprise empêche les produits fabriqués d'être vendables à l'étranger. Ils sont dépassés, en prix et en qualité, par les concurrents d'autres pays.

II. -- Le patron ayant décidé, dans le cadre du nouveau plan économique, de reconvertir son usine, fait un plan de modernisation qu'il soumet à l'Etat pour être orienté et aidé. Avec les crédits qui lui sont alloués, il commande des machines et des installations nouvelles qui vont transformer sa production. Ces crédits proviennent de la "Caisse centrale de reconversion". Ces changements se répercutent sur les ouvriers et employés. Certains doivent trouver un nouveau travail, d'autres sont embauchés. De vastes centres de reclassement et de formation sont mis en activité. Pour moderniser l'outillage et les procédés de la nouvelle usine, l'Etat a orienté le patron sur les centres de recherche scientifique spécialisés qui lui procurent les derniers brevets et inventions. Afin de faciliter le déplacement de la main d'oeuvre, de grands projets d'habitations nouvelles sont mis en construction dans tout le pays. Ils développent aussi l'activité économique.

III. -- L'usine a maintenant un très bon rendement et le prix de revient des nouveaux produits est bas. Ces produits, vendus bon marché, trouvent beaucoup d'acheteurs. Le patron, sur des prix bas, mais un gros carnet de commandes, fait des bénéfices substantiels et vit maintenant de manière confortable (resic). Les ouvriers travaillent à plein temps et les salaires sont régulièrement augmentés à mesure du développement de la production. Leur pouvoir d'achat est bien plus élevé. L'Etat, ayant aidé l'usine à se reconvertir, n'a plus besoin de dépenser chaque mois des sommes pour la subventionner. Au contraire, c'est l'entreprise qui le rembourse. Enfin, les nouveaux produits sont parfaitement compétitifs avec les produits fabriqués par les autres pays et, en étant exportés, rapportent des devises à la nation.

Cet édifice, -- sinon ingénieux, du moins ingénieusement présenté, -- dont M. Mendès-France espère qu'il le dispensera de toucher aux structures, ce qui l'évincerait automatiquement du pouvoir, se heurte au moins à une impossibilité matérielle : le financement.

Les entreprises industrielles non rentables ne manquent pas en France ; il n'est pas exagéré de dire qu'à part celles qui travaillent pour la Défense nationale, aucune ne l'est plus. Le lecteur n'a donc qu'à faire le compte approximatif des mesures prévues au paragraphe II, en partant de ce principe que toutes les entreprises qui ne travaillent pas pour la Défense nationale en seront bénéficiaires, pour avoir une idée, non pas du nombre de centaines mais du nombre de milliers et peut-être de millions de milliards nécessaires à l'opération. Et par quel moyen M. Mendès-France pense-t-il se procurer cette unique, mais tout de même fabuleuse mise de fonds ? Peut-être a-t-il oublié que, pour se procurer de l'argent, l'Etat n'avait de choix qu'entre l'emprunt et l'impôt : le premier s'écartant de lui-même, il ne reste que le second et, l'impôt sur le revenu étant, par la grâce de M. Edgar Faure, si réduit qu'il n'existe pour ainsi dire plus, c'est vraisemblablement -- une fois de plus ! -- à l'impôt indirect qu'on aura recours pour alimenter "la Caisse centrale de reconversion". Même échelonné sur plusieurs années, on ne voit pas bien comment le coût de ce gigantesque programme pourrait ne se pas répercuter sur le prix des produits fabriqués dans les nouvelles entreprises.

Ceci, indépendamment de quelques autres inconvénients.

Un bourgeois éclairé

Le plan de M. Mendès-France est visiblement inspiré par le souci de permettre au patron qui "vit médiocrement" (paragraphe I) de faire "des bénéfices plus substantiels et de vivre d'une manière confortable" (paragraphe III). Il fait le même raisonnement que les industriels américains lesquels, pour avoir pratiqué la politique des prix bas et des salaires relativement élevés, ont, en cinquante ans, construit, dans les structures traditionnelles, le plus puissant système économique de tous les temps. On a dit de Frédéric II et de la grande Catherine de Russie qu'ils étaient des monarques éclairés ; M. Mendès-France est un bourgeois éclairé et peut-être ambitionne-t-il de leur faire pendant devant l'Histoire.

Il n'oublie que deux choses :

1· pour avoir mérité le titre de monarque éclairé, Frédéric II et la grande Catherine n'en ont pas moins été des monarques absolus et c'est pourquoi il envisage d'un coeur si léger les transferts des populations que suppose la reconversion de notre économie dans les termes qu'il emploie pour nous la proposer et dont il apparaît bien qu'ils ne soient possibles qu'avec des pouvoirs spéciaux du même ordre que ceux de Frédéric II, de la grande Catherine ou de ceux que Staline a légués en héritage à Malenkov ;

2· la politique des bas prix et des salaires relativement hauts que M. Mendès-France semble envier aux Etats-Unis n'est plus possible : les Etats-Unis eux-mêmes sont à bout de course et, à un prix qui est le plus bas du monde, ne trouvent pas d'acheteurs pour leur blé même dans les pays comme l'Inde qui en manquent au point de vivre dans la disette. Il n'y a aucune raison pour que, sur le marché mondial, même aux prix les plus bas, l'autarcie qui est de plus en plus le régime de tous les Etats constitués, à quelque bloc qu'ils appartiennent, ne joue pas contre nos produits comme elle joue contre le blé américain.

Cette double considération ne doit évidemment empêcher ni de reconnaître que si la production industrielle de la France est descendue à un niveau inférieur à celui de 1929, c'est parce que les produits français ne sont pas recherchés sur le marché mondial, ni de se demander pourquoi ils sont si chers, ne serait-ce que pour améliorer leur écoulement sur le marché intérieur.

Mais ce n'est pas une raison pour dire que si nous améliorons le rendement, c'est-à-dire la productivité, les prix baisseront. Cela qui était une vérité élémentaire en régime libéral est une erreur grossière en régime d'autarcie. Dans son numéro du 4 août, publiant une analyse du rapport de gestion des Houillères du Nord et du Pas-de-Calais pour l'année 1953, le journal Le Monde mettait en évidence que la production étant en baisse, le rendement avait augmenté et parallèlement de 201 fr. par tonne le prix de revient du charbon par rapport à 1952 (!). 9.000 mineurs sur 144.700 ayant dû être licenciés.

Quand M. Mendès-France aura reconverti toutes les entreprises qui lui paraissent mériter de l'être et déplacé les Français dans tous les sens, rien ne prouve ni qu'elles fabriqueront plus (surtout s'il n'y a pas d'appel de leurs produits sur le marché extérieur !) ni que, du côté des prix de revient, il ne se produira pas le phénomène qui est actuellement observé sur le charbon des Houillères du Nord et du Pas-de-Calais (surtout s'il n'y a pas d'appel sur le marché intérieur). Nous aurions alors une économie modernisée, dont le rendement serait excellent, la production en baisse, des prix en hausse et... un nombre de chômeurs actuellement imprévisible, mais sûrement astronomique et incalculable.

Comme les Etats-Unis.

La belle opération que ce serait là !

Le vrai problème

De ce qui précède il résulte que dans un monde où tous les marchés se ferment les uns après les autres dans la mesure où toutes les parties qui le composent adoptent, les unes après les autres aussi, les méthodes de l'autarcie, il est vain de chercher à provoquer une reprise économique, en essayant de se mieux placer sur le marché mondial par des prix plus bas que ceux de tous nos concurrents possibles, M. Mendès-France l'a néanmoins voulu faire pour rester au pouvoir -- il ne faut pas toucher au profit et c'est seulement en vendant sur le marché mondial qu'on peut sauver le profit ; tout ce qui, d'origine nationale, se vend sur le marché intérieur l'amenuisant. Ce faisant, et quoi qu'il s'en défende, il a emboîté le pas aux René Mayer, Edgar Faure, Pinay, Laniel, etc. (La présence de M. Edgar Faure à un poste clé de son ministère en dit d'ailleurs assez long à ce sujet.)

Et il s'est, par là même, interdit de trouver, quant au problème des prix qui est crucial sur le plan intérieur, la solution qu'il avait si bien esquissée en 1952 alors qu'il tentait de barrer la route à M. Pinay.

Car il est exact que les prix français sont trop, beaucoup trop élevés.

Les raisons essentielles de cet état de fait sont, à mon sens, les suivantes :

1· La valeur attribuée au franc par les accords de Bretton-Woods en 1945 et confirmée à Washington en 1946, est trop élevée d'environ 20 % par rapport à la livre sterling et au dollar, ce qui fait que même "nos" colonies qui sont nos seuls clients possibles préfèrent acheter aux Américains et aux Anglais. (Ce n'est pas une des moindres raisons pour lequelles elles cherchent à s'affranchir de notre tutelle .)

2· Mal placés pour vendre, nous devrions l'être bien pour acheter et, sur le marché intérieur, nos produits devraient être bon marché. Ils ne le sont pas parce que nos circuits de distribution sont trop longs.

3· Les circuits de distribution étant longs, la part de l'impôt et celle du profit sont très importantes et ils sont longs parce que nous avons besoin de beaucoup d'impôts pour entretenir un appareil d'Etat des plus importants du monde et subventionner une politique de la natalité elle aussi unique au monde, sans que le revenu des privilégiés en soit affecté.

4· Avec une importante partie de l'impôt (ou une taxe spéciale qui se répercute sur les prix, ce qui est la même chose) nous achetons des enfants qui produiront plus tard (espérons-le !) tandis que les autres pays achètent des machines qui produisent dès maintenant. Or la main d'oeuvre machine est beaucoup moins chère que la main d'oeuvre humaine. Ceci explique que la production industrielle soit en progression constante aux Pays-Bas, en Allemagne occidentale et en Angleterre : tous ces pays ayant des machines, et nous des enfants. Demain, ils auront plus de machines encore et nous aurons des hommes. Dès maintenant, leurs produits moins chers battent les nôtres dans ce qui reste libre du marché mondial et, sur leurs marchés intérieurs, ils s'écoulent plus facilement que les nôtres sur le nôtre.

En 1952, ces raisons faisaient encore partie des préoccupations de M. Mendès-France.

Elles en ont disparu -- du moins officiellement -- en 1954.

Il était dans l'opposition.

Il est au pouvoir.

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Défense de l'Homme, numéro 70, août 1954, p. 2-6.

 


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