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RÉPONSE A ROGER HAGNAUER

 

par Paul Rassinier

 

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Je suis d'accord avec Lecoin : un débat sur les prises de positions possibles de l'homme dans la "discussion" Est-Ouest ne peut nuire à personne. Et, si Roger Hagnauer, se rendant compte qu'il était impossible de l'instituer dans la Révolution prolétarienne où il a cependant ses grandes et ses petites entrées, a résolu de "l'alimenter" dans Défense de l'Homme, où il est maintenant établi qu'on ne fait jamais à personne la réponse de la bergère, il faut s'en féliciter et lui en être reconnaissant.

Malheureusement, une chose est l'intention, une autre le fait. En l'occurence, je ne crois pas qu'une sollicitation de texte, une hérésie et un faux dilemme au surplus abusivement baptisé "choix", pris ensemble ou séparement, soient de nature à constituer un "aliment" très substantiel: en raison des affinités qui, pendant un quart de siècle, nous ont poussés et maintenus l'un aux côtés de l'autre, Roger Hagnauer excusera la liberté que je prends de lui dire d'abord ceci.

 

1. La sollicitation de texte

 

Roger Hagnauer dit : "Dans le numéro 63 de janvier 1954, Paul Rassinier écrit (page 30) sur la lutte menée par le gouvernement américain sur deux fronts et, rappelant les propos qu'il tenait un an auparavant quant à la possibilité d'un abandon de l'Europe par les Américains, il ajoute : "nous avons été les seuls, dans la presse, à essayer d'attirer l'attention de l'opinion sur cet aspect du problème."

Et de partir sur "l'accent" qu'il a, lui-même, en compagnie de Louzon, mis "sur la tendance asiatique de la nouvelle [note 1 : D'ailleurs, et tout à fait entre nous pas si nouvelle que cela, puisque Roosvelt a été, de tous les hommes d'Etats américains, le seul à rompre avec la tendance asiatique qui est la tradition de la politique américaine, de temps immémorial.] politique américaine..."

Il suffira au lecteur de se reporter à l'article incriminé pour se rendre compte que ce n'était pas sur cet abandon possible lui-même que j'attirais son attention, mais sur les conclusions qu'il en fallait tirer, relativement aux conversations à deux, entre Moscou et Washington, c'est-à-dire à l'éventualité d'un accord entre la Russie et l'Amérique sur un partage du monde, ce qui est, à mon sens, le but évident de toute la diplomatie russe depuis 1945.

Et ce qui donne au problème "un aspect" que je n'ai vu évoquer nulle part.

Que Louzon et Hagnauer aient, l'un et l'autre, "mis l'accent sur la tendance asiatique de la nouvelle [sic] politique américaine", je ne le sais que trop et je le concède volontiers. Mais, ce n'est pas un exploit et il n'y a vraiment pas de quoi tirer vanité des critiques, fussent-elles "sans aucun ménagement de forme" que Louzon adresse aux Américains à propos d'une intervention de leur part qu'il trouve "cafouilleuse" en Orient par manière de la dire inopportune, et, à quelques nuances près, très opportune en occident.

Je préfèrerais que les critiques de Louzon fussent "sans aucun ménagement" sur... le fond : il arriverait peut-être à établir qu'il y a un principe du syndicalisme révolutionnaire avec cette figure de Janus et, comme je ne le connais pas, je lui en serais reconnaissant.

Mais ceci est un autre problème.

 

2. L'hérésie.

J'avais écrit qu'en 1949, l'économie américaine était tombée à son niveau le plus bas depuis la fin de la guerre, que c'était à la veille de la guerre de Corée et que cette guerre de Corée était à l'origine de la reprise. Là-dessus, Roger Hagnauer me dit qu'entre la fin de 1949 et la guerre de Corée, il s'est écoulé un semestre, que je raccourcis quelque peu le temps, que pendant ce semestre -- c'est-à-dire avant le début des hostilités -- l'économie américaine était déjà entrée dans une période de reprise, que les nécessités de la guerre l'ont considérablement gênée, qu'il a fallu l'intervention de l'Etat pour provoquer une nouvelle orientation de la production industrielle et que les gros capitalistes américains sont lourdement atteints par la politique interventionniste de l'Etat fédéral.

Ici, Roger Hagnauer me fait la partie vraiment trop belle et la réponse est facile.

Il est exact que l'économie américaine est passée de la récession à la reprise pendant les six mois qui ont précédé la guerre de Corée, mais c'est précisément parce que le capitalisme la préparait. L'explication que, à l'époque, et tout en redoutant le pire, j'ai donnée de ce phénomène pour les lecteurs de Défense de l'Homme, me dispense d'y revenir : dans toutes les guerres, la préparation -- et non seulement le début des hostilités -- est le premier facteur de reprise.

Qu'il ait fallu, au début des hostilités, l'intervention de l'Etat pour provoquer une nouvelle orientation de l'économie américaine, c'est beaucoup dire: l'intervention de l'Etat n'a visé que ceux qui ne s'étaient pas alignés d'eux -mêmes sur les discours de Marc Arthur, c'est-à-dire les retardataires -- comme en France en 1939, après le declenchement des hostilités -- et c'est seulement ceux-là qui ont été gênés [note 2 : Encore ont-ils bénéficié de confortables subventions d'Etat ! ]. Mais, sans la guerre, c'est toute l'économie qui l'eût été.

Enfin, si les gros capitalistes américains sont lourdement atteints dans leurs bénéfices par la politique interventionniste de l'Etat fédéral, c'est seulement dans leurs bénéfices qu'ils le sont: sans la politique interventionniste, il n'y aurait plus de bénéfices. Ils le savent d'ailleurs très bien et, quand ils se plaignent, ce n'est pas contre l'interventionnisme dans son principe qu'ils protestent, mais parce qu'ils le trouvent trop massif: les uns le veulent seulement en Asie, les autres, de moins en moins nombreux, seulement en Europe, mais aucun ne dit qu'il ne faut intervenir nulle part. L'isolationisme américain, au sens où on l'entendait en Europe, avant 1939, est mort ou peu s'en faut: si on en trouve encore quelques traces, c'est dans le peuple et non chez les industriels et surtout pas chez les gros. C'est du moins ce qui ressort de tout ce que je lis sur l'Amérique, mais, évidemment, je ne peux pas tout lire, et surtout, comme le dit si élégamment Roger Hagnauer, je ne suis pas "forcé" de tout lire...

 

3. Le faux-dilemme

 

Si Roger Hagnauer a écrit à Lecoin je suppose que c'est essentiellement pour nous dire ceci:

"Se méfier de cette fameuse logique abstraite qui entend balancer également les responsabilités de chaque bloc... Il reste, et c'est aussi tout le problème, que même si l'on avait le choix qu'entre l'impérialisme capitaliste américain et le totalitarisme soviétique, nous aurions ( je m'excuse de citer Irwing Brown [ note 3 : Roger Hagnauer a raison de s'excuser, la référence n'est pas heureuse. ] ), le choix entre la liberté relative ( la marge dépendant de la force du mouvement ouvrier ) et la servitude absolue ( le totalitarisme détruisant tout mouvement ouvrier. )"

C'est le dernier argument de ceux qui ont choisi soit l'Amérique, soit la Russie soviétique, et je conviens qu'il est celui qui porte le plus contre ceux qui, comme nous, ont choisi autre chose: il suffit, en effet, de les présenter comme n'ayant rien choisi...

Si tout se ramène à un choix, si ce choix ne comporte que deux éventualités -- ceci est très important! -- s'il est une obligation ou une fatalité à laquelle on ne peut échapper, il est évident que Roger Hagnauer a raison: c'est là, sinon tout le problème, du moins le noeud du problème, et il ne faut pas lui tenir rigueur de nous y avoir amené par le chemin des écoliers.

Mais si tout se ramène à un choix dans ces termes, c'est-à-dire à l'écart de tous les impératifs de principe, en présentant la lettre de Roger Hagnauer, Lecoin a déjà fait la meilleure et la plus pertinente réponse qui soi :

"Je sens bien pourquoi nos deux camarades (Louzon et Hagnauer) penchent ainsi du côté américain: je sais que c'est par haine du régime exécrable qui sévit en Russie, et que les bolchevistes voudraient implanter partout dans le monde. Mais, nous ne pouvons oublier que -- sur le plan où ils se placent -- avec des haines semblables et de pareils choix l'on fait les guerres."

Quand j'aurais ajouté à cela que, dans toutes les guerres, tous les régimes sont totalitaires et que, dans aucun d'entre eux "la liberté relative, cette marge dépendant de la force du mouvement ouvrier" au préalable anéanti, n'existe plus, je n'aurai plus rien à dire, sinon que, par surcroît, après chaque guerre, le mouvement ouvrier ressucité de ses cendres est plus faible qu'avant et, par voie de conséquence, la démocratie virtuelle plus mal en point.

Il restera toutefois à établir que tout le problème se ramène précisément à un choix. Sur ce point, Roger Hagnauer détruit lui-même sa propre hypothèse en ne lui reconnaissant que deux éventualités: un choix qui ne propose que deux éventualités n'est plus un choix. "S'ils n'ont plus de pain, disait Marie-Antoinette, qu'ils mangent de la brioche." Pour elle aussi, tout le problème se réduisait à un choix entre deux éventualités au surplus également inaccessibles. "Si vous ne voulez pas de la Russie, nous dir Roger Hagnauer, prenez l'Amérique". C'est la même chose et je réponds seulement que, n'ayant plus de pain et ne pouvant acheter la brioche, le peuple de Paris choisit une troisième éventualité qui était l'insurrection: quand nous n'aurons plus l'Amérique -- car, des Massilia, il n'y en aura sûrement pas pour tout le monde! -- et que nous ne pourrons nous satisfaire de la Russie, que ferons-nous? Or, c'est à cela que nous conduit le choix proposé et résolu par Roger Hagnauer.

Le lecteur observera par ailleurs que, pour nous emprisonner dans cette alternative sans autre perspective que la capitulation, Roger Hagnauer a eu absolument besoin d'appeler à son secours, à la fois des responsabilités plus lourdes et des résultats sociaux moins mauvais d'un côté que de l'autre du rideau de fer. D'une manière générale, je me méfie de l'acte qui se justifie par ses résultats car, pour moi, l'intention compte plus que la fin et jamais la fin ne justifie le moyen. Si on veut juger en fonction de responsabilités, je suis plus gêné encore et je m'explique.

De deux hommes qui ont tiré sur leur voisin, l'un le manquant, l'autre le tuant, les juges bourgeois qui sont experts en ces sortes d'affaires, se placent sur le terrain des responsabilités et des résultats pour décréter que le premier est moins responsable que le second et qu'il doit être moins puni. Car, à partir des responsabilités et des résultats, on ne peut éviter d'aboutir au principe de la sanction. Libre à qui le veut de transposer les méthodes d'appréciations des juges bourgeois dans les problèmes du militantisme: je suis, moi, inaccessible à ces différenciations arbitraires. Il y a peut-être des degrés dans l'injustice sur le plan matériel (résultats), il n'y en a pas sur le plan moral (responsbilités). La notion de responsabilité, très discutable dans les mobiles qui poussent les individus à agir d'une façon ou de l'autre, l'est autant si l'on raisonne sur les sociétés: on l'abstrait souvent de la nécessité dans un monde qui est un tout et c'est la raison pour laquelle on ne voit généralement pas que l'injustice est, elle aussi, un tout à l'échelle de ce monde, ce qui signifie que la responsabilité ne peut qu'être collective ou ne pas être. C'est parce qu'on lui donne un caractère relatif que la notion de responsabilité conduit à la sanction. Or, ici, la sanction, c'est au surplus la guerre...

Qu'on n'aille pas croire que cette façon de n'accorder de valeur qu'à un choix aux éventualités illimitées et dont les justifications seraient morales, n'est qu'un artifice pour éviter une prise de position sur des réalités très matérielles. Je n'ai jamais nié que les conditions de la vie fussent -- et de beaucoup ! -- plus exécrables sous le régime russe actuel que sous le régime occidental, de type américain ou non. Je dis seulement que la différence n'est pas si grande qu'Hagnauer et Louzon le veulent bien dire. Qu'elle existe et qu'elle soit très sensible pour eux et pour moi, pour d'autres encore, cela ne fait pas de doute: pour les cinq millions et demi d'ouvriers et leurs familles qui vivent avec des salaires inférieurs à 25.000 fr. par mois, elle l'est déjà beaucoup moins. Et, sur les cent dix millions d'habitants que compte l'Union française, pour les soixante-dix millions qui vivent dans nos colonies où les Français se conduisent exactement comme les Nazis en France dans la période aigüe et finale de l'occupation, elle est sûrement nulle. Ajoutons à ces soixante-dix millions ceux qui vivent sous la botte anglaise à Nairobi ou ailleurs, ceux qui vivent sous la botte yougoslave, ceux qui vivent sous la botte espagnole, sans oublier ceux qui vivent sous la botte américaine, à Porto-Rico ou ailleurs, dans des conditions semblables et nous ne serons pas loin d'atteindre les deux cents et quelques millions qui vivent sous la botte russe. Alors, dites-moi, Hagnauer, même sur le plan des réalités matérielles, où est la différence ? Et comment peut-elle justifier un choix à deux éventualités seulement ?

Enfin, si, comme le fait très judicieusement remarquer Lecoin, ce choix qui ne se justifie ni par des considérations morales, ni par des considérations matérielles, conduit par surcroît à la guerre -- acceptée par Louzon quand on le pousse dans ses derniers retranchements -- quelle signification peut-il avoir? C'est un fait généralement reconnu par tous les spécialistes occidentaux de la stratégie militaire que, si guerre il y a, aucune force au monde ne peut empêcher l'Europe occidentale d'être envahie par les armées russes, les Américains promettant seulement de la reconquérir et ne prenant, en Méditérannée, en Espagne et en Afrique du Nord, de dispositions que dans cette seule éventualité, par avance acceptée. Qu'on choisisse cela ou qu'on choisisse autre chose, le résultat sera certes le même. A ceci près cependant que, dans le second cas, on n'encourt ni le reproche d'avoir cautionné une escroquerie morale, ni, après avoir présenté comme un devoir un choix limité à deux éventualités, l'humiliation de reconnaître qu'au surplus, le bénéfice n'en pouvait être réservé jusqu'à ses extrèmes limites qu'à quelques milliers de Français, ou d'Européens occidentaux.

Il n'est pas certain qu'une guerre implique l'invasion automatique de l'Europe occidentale par les troupes soviétiques? Possible, mais alors, à nous les bombes atomiques, dont nous aurons le temps d'apprécier toute la saveur, pendant que les armées américaines essaieront d'atteindre Moscou! A nous les bombes atomiques dans tous les cas, d'ailleurs, car, en cas d'invasion russe, les Américains... Et dans tous les cas, le sort de la Corée pour l'Europe occidentale, sinon pour le monde entier.

La réalité c'est que l'attitude possible de l'homme ne peut pas être la conclusion d'un choix dans le cadre et les limites proposées par Roger Hagnauer. Il le sait d'ailleurs très bien, et si mon "honnêteté indiscutable devrait se manifester par plus de vigilance et de prudence et ne pas céder à la tentation de subordonner (?) les faits à la thèse", son expérience personnelle de 1939 à 1945 devrait, sinon le rendre plus perspicace, du moins l'avoir persuadé que son sort, pendant cette période, n'avait pas été, plus que le mien, la conclusion d'un choix délibéré, mais bien la résultante d'un concours de circonstances auquel nous étions l'un et l'autre étrangers, et qui nous a l'un et l'autre broyés à des titres et à des degrés différents. Pourquoi voudrait-il qu'il en fût autrement dans un concours de circonstances analogues à venir? Parce qu'il refusait alors le sort qu'on lui préparait et qu'il l'accepte aujourd'hui en précisant qu'il le choisit? Comme argument, ceci me paraît aussi assez mince et je serais étonné que le lecteur n'en convînt pas.

J'entends maintenant la dernière observation: mais enfin, l'homme n'est pas seulement un jouet entre les mains d'un implacable agencement de circonstances sur lesquelles il n'a aucun pouvoir! Je veux bien, mais ce pouvoir, qui lui a été accordé dans des limites très larges par la nature, a été singulièrement restreint par la société et c'est un des théorèmes communs du socialisme libertaire, du syndicalisme révolutionnaire et de l'action anarchiste. J'ai toujours cru, et je crois encore que, dans la mesure où son attitude personnelle pouvait être la conclusion d'un choix, elle devait consister à s'élever au-dessus des quelques rares et faux dilemmes qui lui étaient proposés par la société jusqu'au point d'atteindre à une prise de conscience des multiples éventualités qui lui sont proposées par la nature et qui, seules, sont humaines et, par voie de conséquence, vraies. C'est sur ce plan seulement qu'un choix conserve toute sa signification et la Révolution toutes ses chances. Mais si cette possibilité de choix déjà considérablement réduite par la société l'était encore et, au surplus, par les révolutionnaires jusqu'à l'acceptation de la guerre qui est -- fût-ce sous le prétexte de tuer le totalitarisme qu'elle engendre -- un des moyens, et non le moindre, de tuer la Révolution, alors, je le dis tout net : il n'y aurait plus d'espoir!

 

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Défense de l'Homme, numéro 66, avril 1954, p. 5-9.

-- Lettre de R. Hagnauer, p. 28-29.


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