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UN RETARD D'UNE CIVILISATION

par Paul Rassinier

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Défense de l'Homme, numéro 79, mai 1955.

-- Un retard d'une civilisation, de P. Rassinier, p. 5-7.

 -- «Candasse», de P.-V. Berthier, p. 39-40.

 

Un retard d'une civilisation

La détente internationale ramène régulièrement les problèmes intérieurs dans le champ de l'actualité.

 Car la détente internationale est un phénomène saisonnier : tous les ans au printemps, quarante et quelques millions de Français s'occupent à se démontrer mutuellement que la Paix universelle est en vue et, à l'automne, sont persuadés que la guerre éclatera inévitablement dans six semaines.

 Il en est ainsi depuis bientôt dix ans.

 Exactement, depuis la conférence de Moscou de 1947 qui fut dite « de la dernière chance ».

 C'est une occupation comme une autre.

 Les historiens de l'avenir apprécieront l'état d'esprit qu'elle trahit.

 Ceux du présent…

 Ceux du présent sont quelque peu désemparés : tout au plus peuvent-ils chercher à en définir le mécanisme.

 En gros, les choses se passent ainsi : un jour, quelques personnages importants s'aperçoivent que les affaires vont très mal, que les marché sont engorgés, que les uns ne peuvent plus rien vendre et les autres rien acheter ou peu, qu'il y a des difficultés de trésorerie partout et autant de sujets de mécontentements, etc. Dans la semaine qui suit, avec un ensemble touchant, tous les journaux découvrent de très graves dangers à l'extérieur des frontières et la tension monte au baromètre international. Des projets de conférences à trois, à quatre ou à cinq fusent d'un peu partout. On se réunit ou on ne se réunit pas mais, dans les deux cas, une décision en général anodine intervient qui est, unanimement elle aussi, présentée comme ayant sauvé la situation alors qu'on frisait la catastrophe. La tension baisse jusqu'à la détente : le temps de se réjouir voire de se congratuler et les problèmes intérieurs réapparaissent qui ramènent tout le monde au point de départ.

 C'est un cercle vicieux.

 Si on examine les choses au fond, très vite on s'aperçoit que dans les conditions objectives de vie des individus et des peuples aucun changement n'est intervenu qui ait été de nature à motiver de telles oscillations dans leur comportement.

 Il n'y a, par exemple, aucune commune mesure entre la qualité de la paix ramenée en Indochine par M. Mendès-France et l'enthousiasme populaire qui l'a suivie. La solution donnée par le nouveau gouvernement aux problèmes de l'Afrique du Nord, ne justifie d'aucune manière l'apparente satisfaction d'une opinion en ébullition il y a quelques mois seulement. Et on ne voit qu'avec une loupe la différence qui existe entre les accords de Paris et la C.E.D. ou ce qu'il peut y avoir de si rassurant dans les déclarations échangées entre les différents hommes d'Etat du monde par-dessus les frontières.

 D'ici peu de temps, lorsque la situation économique artificiellement dégorgée par les mesures que l'on sait sera de nouveau grosse d'une effervescence qu'on ne saura comment contenir, le vent, qui est aujourd'hui à l'optimisme, sera au pessimisme.

 C'est un problème de journalisme.

 Toujours est-il que la mode étant présentement à la détente internationale, on s'est une fois de plus occupé des problèmes intérieurs.

 Les premiers, les politiciens ont pris la parole : M. Edgar Faure a tout de suite parlé de réforme électorale et de réforme constitutionnelle.

 Les élections législatives devant avoir lieu en 1956, nous entrons en effet en période électorale.

 Le beefsteak de ces messieurs avant tout !

 Une réforme électorale pour le garder et une réforme constitutionnelle pour l'arrondir.

 En second lieu est venu M. Wilfrid Baumgartner, gouverneur de la Banque de France ; au cours d'une conférence de presse qu'il a tenue le 28 avril, il a parlé de la situation économique très favorable dans laquelle se trouvait la France et, à cette occasion, assuré que cette situation pourrait durer longtemps encore si on prenait garde à ne pas augmenter le déficit budgétaire.

 Pour manier la gaffe, M. Wilfrid Baumgartner, gouverneur de la Banque de France, n'a pas son pareil.

 Car, le 28 avril, on venait d'en apprendre de belles sur le déficit budgétaire !

 D'abord, il y avait une impasse résultant des exercices précédents et qu'à tout hasard, M. Paul Raynaud fixait à 1.184 milliards.

 Ensuite, le déficit prévu pour l'exercice en cours au niveau de 316 milliards était, en un tournemain, passé à 950 par adjonction de :

Rendez-vous d'Avril

20 milliards1

État d'urgence en Algérie

20  milliards

Concessions aux Poujadistes

40 milliards2

Lettres rectificatives diverses

125 milliards

Budget militaire

60 milliards

Expansion économique

367 milliards

Total                          

632 milliards

 

 On peut donc s'attendre à ce qu'à la fin de cette année M. Paul Raynaud nous annonce une impasse budgétaire de l'ordre de 2.132 milliards.

 M. Wilfrid Baumgartner a bonne mine après cela de nous expliquer en long, en large et en travers que le seul moyen d'arriver à un équilibre budgétaire est l'augmentation de la productivité : pendant que le budget de la Nation grimpait vers les 2.132 milliards d'impasse, l'indice de la production industrielle augmentait de près de 30 points ! On peut penser, bien sûr, que l'amélioration de l'indice de la production ne signifie pas l'amélioration de celui de la productivité, mais il ne dépend pas de nous qu'il en soit autrement puisque la productivité est obérée par les charges inutiles que les directeurs de conscience du régime font inconsidérément peser sur la production.

 Mais M. Wilfrid Baumgartner n'est pas seul à avoir bonne mine : il y a M. Jules-Julien, vice-président de l'Assemblée nationale et agent du patronat textile lyonnais qui a, lui aussi, fait quelques découvertes économiques importantes.

 M. Jules-Julien, lui, est un homme pratique et, bien entendu, c'est seulement le marasme de l'industrie textile qui l'intéresse.

 Voici donc ce qu'il a découvert : les produits français sont plsu chers que les autres parce que, salaires et charges sociales comprises, la main-d'oeuvre est plus chère qu'en Allemagne et en Belgique, notamment la main-d'oeuvre féminine. La France est, paraît-il, le seul pays de l'O.C.D.E à payer le travail féminin autant que le travail masculin.

 Le lecteur voit très bien où M. Jules-Julien en veut venir et je n'insiste pas.

 Il est cependant remarquable qu'en l'an 1955, alors que le robot est appelé à remplacer un peu partout l'homme dont bientôt le seul effort consistera à prendre au distributeur automatique une nourriture qu'il n'aura plus qu'à porter à sa bouche, des économistes et des politiciens réussissent encore à retenir l'attention de l'opinion, voire à conquérir sa faveur, en l'entretenant de l'égalité des salaires entre les hommes et les femmes.

 C'est un peu comme si on discutait des priix des transports de marchandise en mettant en avant les innombrables avantages de la chaise à porteurs ou de la dilligence.

 En vérité, je crois que nous sommes en retard d'une civilisation.

 Car ce qui est vrai des politiciens et des économistes de la classe au pouvoir, l'est aussi de ceux de la classe ouvrière : connaissez-vous dans l'un ou l'autre des partis ou des syndicats qui se réclament de la classe ouvrière quelqu'un qui n'accepte pas la discussion sur le terrain où elle est proposée et n'emboîte pas le pas ?

 Que ce soit à la C.G.T.-F.O., à la C.G.T., à la C.F.T.C. ou à la C.G.C., au parti socialiste ou au parti communiste, on cherche un équilibre budgétaire qui est la quadrature du cercle, on discute de la productivité et du coût de la main-d'oeuvre humaine sans tenir aucun compte de la gigantesque invasion du monde entier par le robot.

 Si bien que, si elle est un jour réalisée, la suppression du salariat qui figure toujours dans la charte de la C.G.T. et de la C.G.T.-F.O. n'a plus guère de chance de l'être que par la machine qui supprimera le salaire en supprimant le travail, et le distributeur automatique qui mettra gratuitement toutes les richesses créées à leur insu à la portée de la main des hommes ébahis.

 Et que se fera toute seule cette révolution qu'on n'aura pas su ou pas voulu faire, plus tôt.

 A vous dégoûter de la station debout et de l'intelligence qui sont, paraît-il, les privilèges de l'homme.

 

OOOOOOOOOOOOOO

 

"CANDASSE"

Par P.-V. Berthier

[lire le livre sur le site de l'AAARGH

Les lecteurs de Défense de l'homme sont accoutumés à voir surtout en Paul Rassinier un économiste. Non pas, bien entendu, un économiste "distingué", puisque ce qualificatif, quand on l'accouple à ce substantif, perd sa signification commune et fort honorable pour acquérir un sens dérisoire et tourner en ridicule les prétentieux statisticiens et les sociologues pédants qui persistent à régir l'économie selon des principes médiévaux sans s'apercevoir que tout a changé autour d'eux. Un économiste non-conformiste et révolutionnaire, sans slogans, sans démagogie, sans préjugés et sans routine. Sans illusions aussi.

 Tellement sans illusions qu'à l'heure où Mendès-France semblait incarner de légitimes espoirs il sut faire, ici même, une prudente mise en garde. Peut-être a-t-il paru un peu sévère, voire pessimiste, et il était bon que Lecoin donnât la parole, comme il l'a fait, à l'autre expression d'une opinion controversée.

 Malgré cela, Rassinier n'est pas seulement un économiste. On sait qu'il a fait oeuvre d'essayiste dans des livres dont on a beaucoup parlé parce qu'il y rapportait, sans concessions ni fioritures, une expérience malheureusement vécue. Le voici aujourd'hui romancier.

 Ce Candasse qui vient de paraître avec le sous-titre : "... ou le Huitième péché capital " et une bande où il est dit : " L'auteur du Mensonge d'Ulysse continue a déboulonner les statues" est, à n'en pas douter, une autobiographie à laquelle il a donné une affabulation historique et le tour d'un conte de Voltaire.

 Pourquoi les démêlés de la France avec l'Allemagne sont-ils devenus, sous sa plume, ceux de la Franconie et de la Bulgarie germanienne? Lorsque les événements sont transparents à ce point, ce petit déguisement est un simple jeu littéraire ; sans doute était-il plus facile, en les schématisant ainsi, d'y placer des personnages qui sont à mi-chemin entre ceux d'une réalité trop connue et ceux de la fiction voltairienne.

 Toujours est-il que ces personnages gardent toute leur humanité teintée d'humour à la Gabriel Chevalier et qu'ils évoluent parfaitement à l'aise dans le décor tracé à grands traits d'un demi-siècle d'histoire, tout au long de ce conte philosophique qui, comme il est de règle dans le genre, signifie et sous-entend beaucoup plus de choses qu'il n'en dit et, en plus d'un passage, voile d'un sourire aimable énormément de désillusion et d'amertume.

 On nous permettra peut-être de reproduire une page de ce livre à la fois drôle et profond, une page que nos lecteurs ne sépareront que provisoirement du contexte, car ils ne manqueront pas de lire l'ouvrage entier, et qui leur donnera une idée de sa facture et de son atmosphère. La scène se déroule alors que Candasse milite contre l'envoi de troupes françaises dans le Riff et qu'il attend sa feuille de route pour aller faire son service militaire :

 Pour Candasse, l'octobre fatidique était arrivé, au plein de la bagarre : pendant toutes les vaccances, il s'était démené comme un diable en faveur des Bulgares marocains, organisant réunion sur réunion sur le thème du célèbre " Pas un homme, pas un sou ", et, le 1er du mois, comme si de rien n'était, il avait repris ses fonctions dans son petit village perdu. Il n'avait, du reste, pas reçu la nouvelle affectation annoncée dans le décret présidentiel et il s'en étonnait un peu. Le 10, il ne l'avait pas davantage reçue et tous ceux de son âge partirent sans lui, chacun en direction de la caserne qui lui était assignée.
 Candasse soupçonna bien quelque sombre machination :
 - La bureaucratie, mon ami, lui dit un vieux paysan madré. Un ordre et un contr'ordre, ce n'est pas une difficulté si aisément surmontable pour un bureaucrate... militaire par-dessus le marché. Un simple retard.
 Le 10 novembre, toujours rien.
 Et rien encore le 10 décembre. Candasse s'était fait à cette idée que, si oubli il y avait, cet oubli équivalait à une dispense définitive. Et il se réjouissait déjà.
 Las ! Il fallut déchanter.
 Le 17 décembre, il était entrain d'expliquer les fantaisies du participe à deux douzaines de moutards quand, sans même prendre la précaution de frapper, deux magnifiques gendarmes en tenue de campagne, jugulaire et casque, s'encadrèrent dans le chambranle de la porte.
 Candasse comprit tout de suite, mais il ne s'attendait pas à ce que ce fût si expéditif.
 Ils lui expliquèrent que, n'ayant pas rejoint sa caserne le 10 octobre, il était considéré comme insoumis et qu'ils avaient ordre de le conduire sur-le-champ à la capitale où il serait remis aux autorités militaires et d'où il serait acheminé, immédiatement et sans délai, sur le ... Régiment de Tirailleurs marocains, en garnison à Fez.
 Candasse essaya bien de leur faire comprendre que, n'ayant pas été convoqué, il ne pouvait avoir rejoint la caserne et que, pour l'instant, il ne faisait qu'attendre, c'est-à-dire exécuter un ordre qui lui avait été intimé par écrit et par la plus haute personnalité de la République.
 Et il leur montre son décret présidentiel.
 Peine perdue.
 - La consigne est la consigne. Notre rôle n'est pas de chercher à comprendre l'ordre que nous avons reçu, mais de l'exécuter, dit l'un.
 - Servir, servir toujours, les yeux fermés, la bouche close, chacun à son poste, quel qu'il soit, c'est le verbe fondamental de notre catéchisme du gendarme, enchérit l'autre.
 Une voiture, dont le moteur n'avait pas même été arrêté, attendait devant la porte
 A la capitale, on l'informa qu'il était mis en prévention de conseil de guerre, on lui enleva ses lacets de souliers et ses bretelles, puis, sans autre forme de procès, on le jeta en prison.
 L'affaire fit quelque bruit, tous les journaux en parlèrent et la gêne créée dans l'opinion par la crainte de la guerre s'en accrut. C'est très probablement pour cette raison qu'un beau jour on retrouva la convocation qui n'avait pas été envoyée.
 La bonne foi de Candasse était établie. On lui rendit ses lacets de souliers et ses bretelles. On y ajouta deux musettes et un bidon de soldat, un quart, une gamelle, une cuillère, une fourchette et un calot. ainsi paré et dans cet accoutrement, on l'achemina sur le... Régiment de Tirailleurs.

 Si j'ai fait porter ma préférence sur cette page, c'est qu'elle m'a rappelé des souvenirs personnels bien proches de ceux qu'évoque Rassinier. J'ai connu, moi aussi, la paire de gendarmes avec lesquels il n'était point question de discuter ; on m'a ôté, à moi aussi, mes lacets sans lesquels mes souliers ne me tenaient pas aux pieds et me quittaient à chaque marche d'escalier ; on m'a enlevé mes bretelles dont l'absence faisait, de minute en minute, tomber mon pantalon jusqu'à terre ; et l'on m'a jeté, comme Candasse, dans une cellule. Non point parce que je n'avais pas reçu de convocation - j'en avais au contraire reçu quatre! - mais parce que je n'avais déféré à aucune. Ne m'avait-on pas adressé plusieurs feuilles de routes successives pour m'incorporer alors que j'avais été exempté par le conseil de révision, et ne devais-je pas apprendre que j'avais été "pris bon sur pièces" par une commission qui examinait, révisait et, parfois, réformait (il en allait ainsi en ce temps là, paraît-il) les décisions du conseil.

 Souvenirs lointains, souvenirs oubliés qu'a fait revivre, par analogie, une des meilleures pages de ce livre où chacun en trouvera de semblables qui lui rappelleront des heures vécues - et, le plus souvent vécues collectivement à l'échelle nationale ou universelle.

 Signalons, pour finir, l'excellente présentation du livre. Les éditions de l'Amitié par le Livre se sont surpassées. Voilà un gros bouquin de trois cent pages dont la présentation laisse loin derrière elle celle de beaucoup de livres mis en vente par des éditeurs commerciaux, et non des moindres. Le papier est de bonne qualité, la typographie soignée et les dessins de Pierre Allinéi, à la recherche de lignes et de formes pures, enrichissent les belles pages et les fins de chapitres de bandeaux et de cul-de-lampe d'une simplicité originale.

 Tout cela contribuera certainement à accroître encore le succès de cette « Histoire d'outre-temps » qui est en réalité une histoire d'hier et d'aujourd'hui.


[1]. Le lecteur ne sera sûrement pas indifférent au fait que le gouvernement ait accordé 20 milliards pour améliorer le sort de quelque 11 millions de salariés et 40 milliards pour améliorer celui de... 1.271.000 boutiquiers !

[2]. cf. ci-dessus, note 1


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