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L'Actualite économique

 

Le vin

 

problème type et symbole de l'impéritie capitaliste

 

par Paul Rassinier

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La France traverse une crise viticole qui requiert l'attention, en termes chaque jour moins équivoques. Périodiquement, les journaux s'emplissent des doléances des vignerons dont les représentants au Parlement s'émeuvent et, non moins périodiquement, sous couvert de prendre les mesure qui s'imposent, le gouvernement fait procéder à la distillation de quelques millions d'hectolitres de vin.

Grâce à cet artifice, sans cesse renouvelé dans les mêmes conditions et suivant un processus désormais rituel, le vin reste à son prix ou augmente et quelques dizaines de milliers de petits producteurs, trop heureux d'échapper à la misère totale, peuvent continuer à vivoter dans une demi-misère sur quelques arpents de vigne. Reconnaissants à leurs députés et au gouvernement qui les "gâtent" ainsi, ils chanteront leurs louanges et voteront pour eux la prochaine fois, en espérant qu'ils feront toujours mieux dans le même sens.

On aboutit donc à ce premier résultat essentiellement moral que, sur la terre, il y a des hommes qui s'évertuent à créer des richesses en priant tous les saints qu'une fois créées, au lieu de les consommer, on veuille bien les détruire purement et simplement sous les yeux de ceux qui en ont besoin mais n'ont pas les moyens de se les procurer.

En face de ces quelques dizaines de milliers de malheureux, dans la même profession, il y a quelques priviligiés qui cultivent des centaines ou des milliers d'hectares de vignes, qui sont, de ce fait, autorisés à vendre leur vin à un prix très supérieur à son prix de revient et qui encaissent les bénéfices de l'opération par dizaines de millions.

Je ne parlerai pas du problème de la distribution conçu et agencé de telle sorte que toute une chaîne de margoulins arrivent à vendre 70 fr. le litre, au consommateur des villes - et parfois au vigneron qui le produit! - un vin acheté entre 25 et 30 fr. à la production.

Au deuxième stade, il y a le marché de l'alcool, alimenté déjà par les betteraves qu'il ne faut pas transformer en sucre pour n'en pas faire baisser le prix, le blé qu'il ne faut pas transformer en pain, les pommes de terre qu'il ne faut pas envoyer dans les villes, etc. Ce marché s'embouteille encore et ceci est trop connu pour que j'y insiste.

Au troisième stade, il y a l'Etat qui achète aux gros distillateurs, au prix de 85 fr. le litre un alcool que, faute de pouvoir l'incorporer en totalité dans l'essence, il vend en presque totalité sur les marchés extérieurs au prix de 31 fr. le litre.

Les gros distillateurs empochent la différence qui se chiffre par des milliards.

Et au quatrième stade, il y a le consommateur qui, pour combler le trou ainsi creusé dans les finances publiques, paie sous forme d'impôts - de préférence indirects pour que les plus pauvres paient le plus - un vin qu'il ne boit pas, un pain, un sucre, des pommes de terre et toute une liste jamais arrêtée, de produits consommables qu'il ne consomme point.

Il y a même un cinquième stade: celui des importations de vin italien, grec ou portugais, rendues nécessaires à certains moments, pour pallier les inconvénients des distillations trop massives. Ici, ce sont quelques gros importateurs qui se sucrent" en creusant par surcroît, dans la balance commerciale, un autre trou qu'il faut aussi combler par l'impôt sous forme de dévalutation de la monnaie.

Avant cette guerre, un homme d'Etat éminent comme ils le sont tous, s'était distingué en prescrivant l'arrachage des plants de vigne en prétendu surnombre. Tout dernièrement, un ministre de l'Agriculture avait lancé un ballon d'essai en faveur du retour à cette solution mais l'affaire a fait long feu parce qu'on a pas trouvé ce qu'on pourrait bien cultiver à la place de la vigne arrachée. Comme on ne pouvait pas non plus d'autorité transformer les petits vignerons en chômeurs ni les transplanter et les reclasser dans les professions artisanales ou industriellles elles-mêmes, toutes menacées par le chômage, on conserve les plants de vignes mais on en détruit le produit.

Il paraît que cela revient moins cher et c'est le dernier cri du malthusianisme économique.

Hormis les mauvais esprits dont les idées n'ont pas cours dans les cercles officiels, personne n'a jusqu'ici pensé qu'il y avait d'autres solutions à ce problème et que, pour se recommander d'impératifs plus humains sur le plan de la morale, ces solutions n'en étaient pas moins pertinentes sur celui de la politique et de l'économie.

 

* * *

 

En avril dernier, le journal Le Monde, effrayé par les proportions que prenait la crise viticole dans le Midi de la France, dépêcha sur place un de ses envoyés spéciaux, M. André Leveuf.

A Montpellier, ce M. André Leveuf fut reçu "dans son hôtel particulier au patio semé de graviers blancs" par le plus gros producteur de vin de France et il s'entendit dire ceci:

"Sur le millier d'hectares que je possède ou que je gère, m'a-t-il dit, j'ai fabriqué l'an dernier 107.000 hectolitres de vin qui m'est revenu, tous frais déduits à 15 fr. 20 le litre. Si le statut viticole n'existait pas, si l'on ne m'avait pas contraint de distiller la moitié de ma récolte, si l'on ne m'avait pas obligé à vendre mon vin 20 francs le litre pour l'exportation et 34 francs le litre sur le marché intérieur, si l'Etat avait renoncé à percevoir des taxes excessives, j'aurais pu fournir aux Parisiens 10.700.000 litres d'excellent dix degrés qu'ils auraient payé au maximum 20 francs le litre chez leur détaillant."

Il est donc possible de produire du vin à 15 fr. 20 le litre, pris à la production. En supprimant le luxueux hôtel, le patio, les cailloux blancs et la nombreuse domesticité qui va probablement de pair, il est certain qu'on pourrait améliorer encore sensiblement ce prix de revient. Si on veut se contenter de ces 15 fr. 20 et ne rien supprimer, il faut toutefois convenir que ce résultat ne peut être obtenu qu'en produisant le vin par millions de litres, c'est-à-dire en cultivant la vigne par milliers ou, au moins, par centaines d'hectares.

Or, je suppose que dans la région de Montpellier, l'envoyé spécial du Monde a observé les mêmes phénomènes que j'ai sous les yeux dans le Mâconnais et le Beaujolais: dans chaque village, des centaines de petits vignerons qui cultivent un ou deux hectares de vignes et produisent de 5.000 à 10.000 litres de vin font cortège à deux ou trois gros propriétaires fonciers qui roulent carosse.

De toute évidence, on ne pourrait pas entretenir décemment une famille en vendant 15 fr. 20 le litre, 5.000 à 10.000 litres de vin par an: on ne peut déjà guère mieux en les vendant le double.

Ramené à l'échelle de ces petits vignerons, le problème pourrait être résolu en leur conseillant de cultiver autre chose. Mais, de toutes les cultures, c'est encore la vigne qui rend le plus à l'hectare et, d'autre part, le lopin de terre qu'ils possèdent est généralement impropre à toute autre culture que celle de la vigne. Encore resterait-il que, faisant baisser le prix des autres denrées agricoles, cette solution laisserait intact, à l'échelle nationale, le problème du prix du vin.

A un double point de vue, il faut donc chercher autre chose.

Chercher, n'est d'ailleurs pas le mot car la solution qui s'impose saute aux yeux et elle est dans le remembrement des terres vinicoles ainsi que l'indique très clairement la petite histoire rapportée par M. André Leveuf dans son journal.

Du moment qu'en cultivant la vigne par milliers ou par centaines d'hectares on peut obtenir du vin à 15 fr. 20 le litre, il semble qu'il n'y ait aucune raison de ne pas chercher à rassembler en une seule grande exploitation dans chaque localité, toutes les petites qui périclitent et seraient déjà mortes n'était l'aide que leur apporte plus ou moins directement l'Etat. Du moins ne devrait-il y en avoir aucune pour un gouvernement qui prétend pratiquer systématiquement la baisse des prix et qui devrait normalement se sentir gêné de faire ouvertement exception pour le vin et les autres denrées agricoles que ce raisonnement m'a conduit à citer par incidence.

Techniquement, rien ne s'y oppose: la grande culture avec des moyens modernes est depuis fort longtemps de règle aux Etats-Unis et dans un certain nombre d'autres pays.

Mais cette solution suppose un équipement rural ad hoc et, donc, des investissements massifs. Or, dites-moi, que deviendrait le budget de la guerre si, tout à coup, on se mettait à procéder à ces investissements?

J'entends bien que, chez les petits vignerons, le vent ne souffle pas en direction du remembrement. Mais à qui la faute si, malgré l'esclavage dans lequel il les tient, le sentiment de la propriété est si tenace chez eux et s'ils envisagent non comme une planche de salut mais comme une menace contre leurs maigres moyens d'existence, toute mesure qui serait prise dans ce sens? A qui la faute, sinon à cette société dont ils savent bien qu'elle se soucierait assez peu de reclasser ailleurs ceux d'entre eux que l'introduction du machinisme dans la viticulture écarterait de la vigne et arracherait à leurs pitoyables occupations actuelles?

Aussi bien d'ailleurs, même si les petits vignerons sont contre le remembrement, l'argument est sans valeur: si, par miracle leur état d'esprit échappait à l'orientation qu'on lui imprime et s'ils devenaient soudain sensibles aux avantages de l'opération, le gouvernement freinerait aussitôt leurs aspirations.

Le gouvernement est le mandataire du gros producteur qui, quoi qu'il en dise, a intérêt à voir aligner le prix de revient de son vin sur celui qui est fixé par décret à la petite production. Il est le mandataire des gros distillateurs-exportateurs et, comme je le soulignais déjà dans un précédent article, des petits bourgeois parvenus qui vivent sur le circuit de la distribution, dont le pourcentage, à tous les échelons, est directement proportionnel au prix de revient. Il est enfin le mandataire des marchands de mort subite qui peuvent d'autant mieux vivre que le montant des taxes prélevées sur la distribution est plus élevé ce qui signifie qu'il recherche les effets de la baisse beaucoup plus en paroles qu'en actes car, - et l'expérience Pinay le prouve, - le rendement des taxes est d'autant plus bas que les prix de revient le sont eux-mêmes.

Pour que tous ces gens puissent continuer à vivre princièrement "dans de luxueux hôtels particuliers aux patios semés de cailloux blancs avec une nombreuse domesticité à leur service" il faut qu'il y ait de petits producteurs de vin qui servent de pilotes dans l'établissement des prix.

Et il faut que tout le monde paie au double ou au triple de son prix, non seulement le vin qui se boit, mais encore celui qui ne se boit pas.

Pas question, donc, du remembrement des terres vinicoles assorti de l'Association libre des travailleurs de ce secteur, les deux mesures qui supprimeraient radicalement les deux causes principales du vin cher: la petite exploitation et le gros producteur parasite.

Et qui conduirait à la refonte complète du système de distribution, par surcroît.

 

* * *

J'ai dit que cette histoire du vin rassemblait les données d'un problème-type et se présentait comme un symbole de l'impéritie capitaliste. Prenez les journaux: pas de jour qu'on ne l'y trouve, sur le mode inquiet, dans un de ses aspects. Ecoutez les discours de nos hommes politiques: pas un seul qui n'y fasse allusion. Il n'est donc pas étonnant que je sacrifie moi-même à cette sorte de mode et me complaise à la citer souvent aux lecteurs de cette revue.

Mais il n'y a pas que le vin: dans ce régime, tout ce qui se produit circule ou ne circule pas, se vend ou ne se vend pas se consomme ou est détruit dans les mêmes conditions et pour les mêmes raisons: le vin, mais aussi le blé et le pain, la betterave et le sucre, les pommes de terre, le lait et le beurre, les fruits et les légumes, les poissons qu'on pêche, le charbon, le fer et leurs dérivés, etc.

Qu'il s'agisse de produits agricoles ou de produits industriels, on peut faire le même raisonnement à propos de chacun d'entre eux et, sur le circuit qui les conduit à la consommation ou les en retranche, relever les mêmes incohérences toujours payantes pour les maîtres du jeu et toujours considérablement onéreuses pour le travailleur-consommateur.

Au vin qu'on distille correspond le poisson qu'on rejette à la mer, le lait dont on fait de la poudre pour nourrir les cochons, les mines de charcon qu'on ferme, etc.

Nous vivons sous le signe de la raréfaction artificielle et de la misère généralisée par décret qui produisent des millions et parfois des milliards très réels pour les privilégiés.

Le discours dominical qui promet l'amélioration générale des conditions de vie par la baisse des prix compense les actes du ministre qui la rend impossible, dore la pillule et fait passer la muscade.

A la longue, ces choses sont devenues des truismes et il est aussi pénible de les ressasser que de se faire une raison et d'enregistrer cette sorte d'amorphisme des masses qui consacre l'accord tacite des victimes de ce sinistre jeu avec les maîtres sans scrupules qui le conduisent.


N. B - La toute dernière. -- Avant de partir à Aix-les-Bains pour quinze jours ou trois semaines, M. Antoine Pinay a tenu à prendre deux mesures économiques d'extrême urgence: la distillation d'une partie des " excédents " de vin (six millions d'hl. sur les 20 millions qui sont en stock!) et la fixation du prix du lait jusqu'au 1er octobre.

On a tant fait de lait en poudre que, maintenant, on en manque et qu'il faut en importer. Par ailleurs, on ne peut pas arrêter de faire du lait en poudre car les " Bons lait " et autres " France-lait " seraient acculés à la faillite et leurs ouvriers au chômage: on importe donc du lait pour le transformer en poudre.

Enfin, pour compenser les pertes résultant de la fièvre aphteuse, les petits producteurs de lait ont demandé une augmentation dont les gros profiteront dans la même mesure que les gros producteurs de vin: 3 fr. par litre en août et en septembre. Mais cette augmentation ne sera pas répercutée à la consommation: cris d'orfraie des ramasseurs, collecteurs, centralisateurs, distributeurs, etc. quand ils ont appris la nouvelle.

Astuce de M. Pinay: les centralisateurs récupéreront ces trois francs par litre en écrémant le lait à 12% (plus exactement: en ramenant sa teneur en matières grasses de 34 gr. à 30 gr. par litre) et vendront le beurre ainsi obtenu [note 1: Le lecteur doit savoir que pour ramener la teneur du lait en matières grasses de 34 gr. à 30 gr par litre, il y a un moyen plus économique que l'écrémage: ajouter un litre d'eau à 8 litres de lait pur. Les collecteurs-centralisateurs, etc. préféreront sûrement cette seconde solution. Et le mouilleur de lait jusqu'ici traqué par les tribunaux correctionnels, sera un personnage officiel de la IVe République.].

Toute la France au lait écrémé pour que le distributeur-petit-bourgeois-parvenu ne perde pas sa situation!

Quand on ne peut pas maintenir ou faire baisser le prix d'une denrée, on en sert, au même prix, une ration moindre ou de moindre qualité: demain on nous vendra le pain noir au prix du pain blanc et 800 gr. de rosbeaf pour 1 kg!

Et on pourra amplifier le bla-bla-bla autour des indices officiels qui resteront stationnaires à défaut de baisser.

Il fallait y penser.

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Le même numéro de Défense de l'Homme, n. 47, août 1952, comprend deux brèves notes signées P.R. en p. 8 et en p. 40. Nous les donnons ici successivement:

 

Dont acte

Aux semaines sociales de Dijon qui viennent de se dérouler sous les auspices de notre sainte mère l'Eglise, quelques chiffres symptomatiques ou significatifs ont été produits, empruntés aux statistiques officielles.

Il paraîtrait que, d'après les calculs de la commission économique de l'O.N.U., autre alma mater des gens d'esprits, 10% de la population mondiale disposeraient de 81% du revenu général. Par voie de conséquence, 90% de la population s'entredéchirent pour se partager aussi inégalement que possible, 19% de ce même revenu général.

En Chine, on estime que 100 millions de personnes sont mortes de faim au cours du XIXe siècle. Comme ce rythme menaçait de s'atténuer au cours du XXe siècle, les 10% de la population privilégiée du globe en ont fait mourir à peu près autant dans la guerre. Au Brésil, 80% de la population manquent de tant de choses que 5% d'entre eux meurent d'inanition ou d'épidémie avant l'âge de 30 ans.

En France, au cours de l'année 1950, 25% des salariés du secteur industriel et commercial, ont reçu un salaire inférieur à 175.000 fr. annuels (allocations familiales non comprises), 50%, un salaire inférieur à 225.000 fr. et 5% seulement un salaire supérieur à 500.000 fr.

Et avec ça, vous avez la bénédiction du Saint Père! - P.R.


L'emprunt Pinay


Il a produit 195 milliards d'argent frais. Encore faut-il tenir compte que, dans cette somme, figure une échéance de 80 milliards que, le 15 juillet, le gouvernement a faite en "refilant" des titres à son créancier la Banque de France.

C'est la raison pour laquelle l'emprunt n'a été clos que le 17 juillet au lieu du 30 juin comme il était prévu.

Dans les articles que j'ai consacrés à ce sujet, j'avais parlé de 100 milliards et je ne me suis pas tellement trompé. Pas tant que le gouvernement et les services de la rue de Rivoli qui escomptaient 580 milliards.

Comme ces 580 milliards figuraient au budget et étaient nécessaires pour l'équilibrer, ledit budget se trouve donc déjà en déficit de près de 400 milliards au poste emprunt.

A la rentrée parlementaire on saura de combien il est en déficit pour les autres postes: rentrées fiscales, titres militaires, dépenses civiles, reconstruction, etc.

Pour gonfler sa politique, M. Pinay monte en épingle les 233 milliards qu'il a reçus en titres de 1945 et de 1949. Mais cela, c'est du vent: cet argent-là, le gouvernement l'avait déjà, il avait déjà été comptabilisé en 1945 et 1949 et on ne peut le comptabiliser une seconde fois.

Pourtant si, on pourra le comptabiliser une seconde fois: quand il faudra rembourser - au dessus du cours et plus qu'on aura reçu. Et l'opération se soldera par un nouveau déficit. - P.R.

 



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