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LE MALENTENDU 

par Paul Rassinier

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Défense de l'Homme, numéro 75, janvier 1955.

-- Le malentendu, p. 13-14.

--  Réponse de J. Fontaine, p. 25-27.

--  Le Mensonge…, p. 35.

-- Bravo!, p. 40.

 

La politique

LE MALENTENDU

 

par Paul Rassinier

 

 Le courant de désaffection dont le gouvernement de M. Mendès-France est l'objet de la part de l'opinion populaire -- qui fut cependant si généreuse à son endroit ! -- est le résultat d'un malentendu.

 En juin dernier, on avait cru comprendre que, tout en s'efforçant comme il l'a fait de résoudre dans le sens de la Paix le problème indochinois et les problèmes internationaux dont ce n'était plus qu'un aspect, il s'attacherait à la résolution du problème social dans le sens des aspirations de la classe ouvrière, c'est-à-dire des discours qu'il tenait lorsqu'il était dans l'opposition.

 Puis on vit comment il s'y prenait pour augmenter le pouvoir d'achat de la classe ouvrière et des fonctionnaires les plus défavorisés : à quelques francs près, c'était ce que Laniel avait fait au printemps dernier, ce qui portait à penser que les effets bienfaisants de cette politique ne seraient pas sensiblement différents.

 On vit aussi comment il entendait assurer la distribution des trop-pleins de la production qu'un pouvoir d'achat presque inchangé ne réussissait en conséquence pas mieux à absorber : arrachage subventionné de vignes, distillation des fruits, dénaturation du blé, exportation à perte de certains produits, subventions aux exportateurs pour éviter une distribution supplémentaire de pouvoirs d'achat, fermeture des mines un ou deux jours par semaine pour éviter une baisse du prix du charbon ou une distribution gratuite qui viendrait aggraver, dans les finances de l'Etat, les effets de la distribution de sucre et de lait à laquelle il était impossible d'échapper, etc.

 Il n'est pas jusqu'aux prix des transports où, ayant remarqué que ceux de la S.N.C.F. étaient plus élevés que ceux des routiers, M. Mendès-France n'ait préféré augmenter le prix du Fuel plutôt que de diminuer ceux du rail.

 Soutenir que cette politique était différente de celle de M. Laniel eût été une gageure.

 Aussi, personne ne le soutînt.

 Quand l'opinion populaire se rendit compte en novembre que M. Mendès-France faisait tirer sur les Fellaghas d'Afrique du Nord comme M. Bidault sur les Indochinois dissidents, ce qui était manifestement contraire à ce qu'il leur avait promis et les punit d'avoir eu trop confiance en lui, son siège fut à peu près fait.

 Si quelques doutes subsistaient encore sur les intentions du Président du Conseil, ils étaient rares, même chez ceux qui s'étaient le plus réjouis de son accession au pouvoir, et ils furent définitivement levés par la discussion du budget dont l'établissement se fit conformément aux usages, aux méthodes et aux principes en honneur sous Laniel et Pinay : si M. Mendès-France avait toujours été décidé à réaliser les réformes de structure qu'il déclarait indispensables quand il était dans l'opposition -- et qui le sont effectivement ! -- il n'eût pas manqué d'en faire passer le plus possible dans la loi de finances, ne serait-ce que sous la forme de la réforme de la fiscalité dans le sens, sinon de la suppression, du moins de la diminution des impôts indirects.

 Or, il ne fit pas.

 Mais, sentant à quel point il était devenu vulnérable de ce fait, il éprouva le besoin de faire une déclaration qui se résume, en substance, à ceci : à la mi-janvier, tous les problèmes litigieux ayant été résolus à la satisfaction générale (?) sur le plan extérieur, j'abandonnerai le ministère des Affaires étrangères pour me consacrer exclusivement à la réalisation de mon programme économique et social que j'ai dû différer en raison de l'obligation dans laquelle je me suis trouvé d'accorder la priorité aux problèmes diplomatiques.

 Moralité : demain, on rasera gratis.

 Et c'est là que git le malentendu qu'il n'est plus possible de dissimuler entre l'opinion populaire et M. Mendès-France.

 L'opinion populaire n'avait pas bien compris.

 Si on tient compte que la plupart de ses leaders accrédités n'avaient pas compris, eux non plus, il faut reconnaître qu'elle est très excusable.

 Fort heureusement, le 15 janvier est arrivé, M. Mendès-France a pu se « consacrer exclusivement à la réalisation de son programme économique et social » et le malentendu a été dissipé : son premier travail a été de proposer à l'Assemblée nationale... le retour au scrutin d'arrondissement !

 Voilà qui mettra du beurre dans les épinards ! Et qui résoudra, n'est-ce-pas, tous les problèmes économiques et sociaux.

 Sinon à l'échelle du peuple, du moins à celle de quelques laissés pour compte du suffrage universel.

 Il ne suffisait que d'y penser.

 Maintenant, tout le monde a compris.

 Ce Mendès-France, tout de même, quel type !

 

OOOOOOOOOOOOOO

 

REPONSE DE FONTAINE A RASSINIER

 

 Arrivons tout de suite aux faits. J'ai essayé de montrer, probablement très mal -- je le confesse humblement devant mon contradicteur -- que le libre échange entre individus, entre groupes d'individus, entre peuples est toujours avantageux dans l'ensemble de leur économie, même s'il est pratiqué d'une manière unilatérale. Comme j'aurais pu essayer de montrer que la liberté est, en fin de compte, favorable à l'homme, même sans réciprocité -- la liberté n'utilisant jamais la tyrannie même pour se défendre de celle-ci. Loyalement, même si je n'avais pas été très clair, c'est bien cela qu'il fallait entendre. Si ma thèse était fausse, il fallait le prouver, soit en montrant la supériorité du dirigisme ou du totalitarisme, ou d'une économie non échangiste. Dans ce dernier cas, il est bien évident que s'il n'y a pas d'échanges, la question de la liberté des échanges ne se pose pas. Or, Rassinier ne fait pas cela, il ne discute pas au fond ; il s'en prend à certains de mes arguments. Ce ne sera donc pas ma faute si parfois mon argumentation et ma réponse s'éloignent du sujet.

 Dans le cas de l'Angleterre, voici ce qui me parait, en toute objectivité, être la vérité. Quand cette nation a aboli les « Lois céréales » au cours du dernier siècle, elle n'avait en vue que le libre-échange des grains et des matières premières. Pour le reste, c'est-à-dire sa production industrielle, elle n'avait pas à se protéger, puisque pratiquement elle était seule sur le marché. Cela explique bien qu'au début, elle pratiquait le libre-échange unilatéral, intégral. Il est parfaitement exact, à ma connaissance du moins, que peu à peu elle est revenue au protectionnisme, entraînant avec elle tous les autres peuples. Elle a cru en agissant ainsi qu'elle défendait ses marchés, son hégémonie. En quoi elle se trompait, comme elle se trompe aujourd'hui, comme se trompent toutes les nations qui s'entourent de barrières, rendant presque impossibles leurs échanges extérieurs. C'est précisément parce qu'elle n'était pas ou n'était plus échangiste qu'elle a décliné et perdu sa maîtrise. Il y aurait eu lieu, certes, d'ajouter à cette cause de décadence -- le libre-échange n'est pas tout -- le mal qui ronge toutes les économies capitalistes et qui les condamne, si elles ne se réforment pas, à sombrer dans le chaos. Mais ça c'est une autre histoire que mon propos n'envisageait pas mais qui laisse intact mon point de vue condamnant le protectionnisme.

 Son affirmation que la France est sous la dépendance de l'Amérique en raison de sa balance commerciale déficitaire est une hérésie économique. Peut-être croit-il, comme tant d'autres, que l'excédent des importations constitue une note à payer, une dette. Ça pourrait se soutenir pour un Etat totalitaire qui seul vend et achète, exporte et importe. Mais même là est-ce bien de dettes qu'il s'agit ? Un commerçant qui dans une période donnée achète plus qu'il ne vend s'endette-t-il, ou perd-il son indépendance ? Un individu, un Etat n'achète plus qu'il ne vend que dans la mesure où on lui accorde du crédit. Acheteurs et vendeurs savent bien ce qu'ils font et se trouvent dans une dépendance réciproque qui n'a aucunement le sens que lui donne Rassinier. Au surplus, l'histoire, et surtout la plus récente, montre que les débiteurs sont souvent plus forts que les créanciers. La Russie d'autrefois qui nous devait près de deux mille milliards de francs (valeur actuelle) était-elle sous la dépendance de la France ? Faisions-nous la loi aux canailles de Moscou ? (Jaurès dixit). N'était-ce pas plutôt le contraire ? A mon avis un débiteur est en aussi bonne posture qu'un créancier pour résoudre un conflit économique à son avantage. Qu'une nation soit débitrice ou créditrice, pour utiliser les termes en usage, ça n'a pas d'importance quant à sa force réelle et son influence dans le monde. Sa puissance dépend d'autres facteurs, par exemple du nombre de ses habitants (au sens absolu du terme), de sa superficie habitable, du chiffre de ses affaires (export + import compris), de sa force militaire, de sa capacité de production, de l'intelligence de ses habitants, du bien-être de sa population, de son attachement à la liberté, aux droits de l'homme, etc.

 Toutes ces vérités crèvent les yeux aujourd'hui. Il n'y a qu'à voir nos conflits entre locataires débiteurs et propriétaires d'immeubles (anciens vautours, entre fermiers et propriétaires fonciers, entre épargnants et petits porteurs créanciers volés, dépouillés par l'Etat et les grandes entreprises débiteurs. Et l'exemple des nations vaincues, comme l'Allemagne débitrice intégrale reprenant rang parmi les grandes puissances mondiales !

 Alors, à quoi rime cette affirmation que les « Américains commandent chez nous, qu'ils y sont installés à demeure », comme dans une colonie, parce que notre balance commerciale est en déficit, ce qui ne signifie absolument rien quant à la solidité réelle de notre économie. Et quand cette absurdité existerait, ne vaudrait-il pas mieux pour notre pays d'être administré par des Américains que par la bande de phénomènes venus on ne sait d'où qui ont en mains nos destinées ? Les Français auront beau se dresser sur leurs ergots, battre des ailes, hurler mort aux Boches ! mort aux Américains ! ils n'empêcheront pas les petites planètes de tourner autour des grandes, ni notre pays de graviter dans le système atlantique grâce à notre chance d'être loin de Moscou, et plus tard d'être intégré dans l'Internationale entrevue par nos grands ancêtres.

 Passons maintenant aux affirmations de Paul Rassinier concernant la balance des échanges paysans. Il écrit : " Le viticulteur riche ne tient pas en son pouvoir le viticulteur pauvre... Il est lui-même sous la dépendance de son bailleur de fonds qui peut le ruiner du jour au lendemain en lui coupant les vivres. " Autant d'affirmations, autant d'erreurs. Le petit cultivateur est entièrement quant à son économie sous la coupe du gros. Pour beaucoup de raisons dont voici les principales : les crédits lui sont strictement mesurés parce que trop faiblement garantis ; on ne prête qu'aux riches et les gros sont riches ; lorsqu'il veut acheter une parcelle de vigne, un pré, son gros voisin passe avant lui parce qu'il en offre plus cher ; ce n'est pas lui qui fixe le prix de sa récolte et sauf les bonnes années son prix de vente ne lui permet pas de vivre normalement. Son puissant voisin s'en tire toujours, même avec des prix plus bas. Toutes les petites exploitations agricoles sont des entreprises marginales appelées à disparaître sous leurs formes actuelles. Elles seront dévorées par les grosses. Savoir si c'est un bien ou un mal, ça, c'est aussi une autre histoire.

 Quant aux gros propriétaires, ils obtiennent facilement tous les crédits désirés (voir budget de l'agriculture), même ceux qui ne leur sont pas nécessaires. La preuve c'est que certains sont débiteurs, à la caisse du crédit agricole et souscripteurs, par exemple, aux certificats d'investissement. Ils payent 1 ou 2 % d'intérêt comme débiteurs et touchent 5 à 6 % comme créanciers à la même caisse. Et ce n'est pas leur bailleurs de fonds qui peuvent leur couper les vivres. C'est plutôt le contraire qui est vrai. Le monde agricole, organisé comme il est, est en mesure, s'il lui en prenait fantaisie, de mettre le Trésor en mauvaise posture, en exigeant le remboursement de ses dépôts.

 Beaucoup d'autres choses seraient à relever dans la réponse de Rassinier qui montrent que ses vérités ne sont pas très solides. Je me contenterai en guise de conclusion de lui faire remarquer que le phénomène échange a existé de tout temps et qu'il existera d'une façon ou d'une autre tant que les hommes vivront en société et qu'ils auront des rapports entre eux. La vie sans l'échange est impensable aussi bien chez l'homme que dans le monde animal ou végétal. Par conséquent, avancer que l'échange est d'inspiration capitaliste, c'est encore une erreur. A ce compte-là autant dire que produire, distribuer, consommer, c'est-à-dire vivre, est d'essence capitaliste. On va loin en raisonnant ainsi.

 En ce moment, on fait grand cas des distributions " gratuites " créées par notre nouveau sauveur Mendès-France. Certains y voient l'amorce d'une économie sans échange. Voire ! Des revues, des journaux, des témoins nous apprennent déjà que ces distributions s'avèrent très compliquées et très coûteuses et qu'elles sont l'occasion d'échanges clandestins où les victimes sont encore ceux qu'on prétend soulager !

 Comme il serait plus simple de porter les retraites des vieux travailleurs ainsi que les allocations aux E.F. à un taux décent, comme le propose J. Duboin dans la " Grande Relève ", à 20.000 francs mensuels. Les vieux achèteraient, comme vous, comme moi, comme tout le monde, ce qui leur est nécessaire dans un magasin de leur choix et leur dignité serait sauve.

 Ce qui arrive à ce sujet était facile à prévoir et devrait faire réfléchir les bâtisseurs de systèmes où l'échange serait supprimé et la monnaie détournée de son rôle d'agent d'échange. L'échange en soi, la monnaie en soi ne sont nullement responsables des maux dont souffre l'humanité.

 Un jour viendra, j'y crois, je le crois même très proche, où des revenus suffisants, grâce aux progrès de la technique, seront assurés à tous. Alors le travail sera libre et volontaire. L'exploitation de l'homme par l'homme ne sera plus possible. Pourquoi vouloir alors supprimer les échanges et l'argent qui les facilitent. Ce serait absurde au plus haut point. C'est pour toutes ces raisons que je reste attaché à la liberté de produire, d'échanger et de consommer. Vive l'économie libre !

 

J.Fontaine

 

NOTE DE LA REDACTION. -- Nous croyons savoir, c'est le camarade Fontaine qui nous l'apprend, que l'ami Rassinier répondra le mois prochain. Nous voulons croire que cette controverse non seulement n'aura nui en rien aux bons rapports existants entre nos deux collaborateurs mais qu'au surplus elle aura été profitable à de nombreux lecteurs.

 

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LE MENSONGE D'ULYSSE

 

 Dans notre dernier numéro, nous avons annoncé que la Cour de Cassation avait cassé le jugement de la Cour d'Appel de Lyon condamnant l'auteur à de lourdes peines et frappant l'ouvrage d'interdit. Nous ne nous attarderons pas sur les considérants de l'arrêt de la Cour de Cassation. Il nous parait cependant nécessaire de souligner qu'elle a déclaré deux choses :

1° Que le Mensonge d'Ulysse n'était pas un livre diffamatoire ;

 2° Que, n'étant même pas nommés dans ce livre, ceux qui en avait obtenu la condamnation, n'avaient aucune qualification pour se constituer partie civile.

 Cet arrêt est intervenu alors que, las d'attendre de la Cour de Cassation qui ne venait pas, Paul Rassinier avait décidé, au risque de se placer dans le cas de récidive, de rééditer lui-même son livre et que, l'ayant donné à la composition, il en corrigeait déjà les épreuves.

 Maintenant, le livre est sorti.

 Nous donnons ci-dessous quelques-uns des passages qui avaient décidé les profiteurs du « Système » à le poursuivre.

 On peut se le procurer chez P.-V Berthier (librairie du Message, Bd Poissonnière), Maurice Joyeux (53bis, rue Lamarck), Vernier et Cie (41, rue Madame), dans toutes les librairies ou, franco, contre 900 fr. adressés à Mme J. Rassinier-Pons, 45 rue de Lyon à Mâcon, C.C.P. Lyon 3046-71, si on veut une dédicace. -- LA REDACTION

[suivent des extraits du Mensonge d'Ulysse]

 

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BRAVO !

 

 Sous la plume de Gilbert Desachy, nous lisons dans l'Ecole Emancipée, organe de la minorité révolutionnaire du Syndicat national des instituteurs :

 « L'expérience Mendès-France est un essai de replâtrage du système capitaliste. Elle a été précédée du pool charbon-acier. Demain seront appliqués les Accords de Londres et de Paris. On parle de reconversion. Dans presque tous ces domaines le syndicalisme français adopte des formules conservatrices. On défend le maintient du cadre national pour l'armée, les commandes d'armements, etc. On défend les cheminots et par là-même le maintient des petites déficitaires. On ne veut pas voir réaliser les réformes de structure qui, diminuant les prix de revient, accroîtraient le standard de vie des travailleurs. Prenons un exemple : le Métro sans tickets, gratuit, ne coûterait guère plus à la Ville de Paris que le Métro actuel. Mais il faudrait renvoyer de très nombreux travailleurs. Où les reclasser ? où leur trouver un emploi équivalent ? Finalement on « maintient », on n'avance plus et on finit nécessairement par reculer.
« Pendant ce temps les technocrates, eux, accroissent leur emprise, préparent les réformes de structure qui se faisant malgré et contre la volonté des organisations syndicales briment et lèsent les travailleurs. D'où manifestations contre la suppression de lignes secondaires, d'usines au matériel désuet, etc. Le syndicalisme essaie d'empêcher une évolution INÉVITABLE. »

 C'est tout à fait notre avis.

 Pauvre syndicalisme !

 Poursuivant son raisonnement sur le plan constructif, Gilbert Desachy ajoute :

« C'est là que nous devrions remplir notre rôle. Notre voix devrait se faire entendre. Trente heures de travail par semaine, un mois de congé payé, des salaires revalorisés, des retraites décentes pour tous, une véritable sécurité sociale. Voilà les mots d'ordre syndicalistes qui permettraient de réaliser au moindre mal dans le monde capitaliste l'évolution technique nécessaire.

 « De telles revendications mobilisatrices de toutes les énergies, simples, applicables à tous sont révolutionnaires. Elles changeraient complètement l'orientation de l'action syndicale actuelle axée sur les primes, sur l'aggravation de la hiérarchie, sur la défense des intérêts de catégories. »

 Si, à ce programme, effectivement clair et d'un réel dynamisme, Gilbert Desachy voulait ajouter la réforme de l'appareil de distribution et la suppression des impôts indirects (pour commencer) nous serions d'accord. -- P.R.

 


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